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Droit Financier

Droit Bancaire
Droit Boursier
Preparé par : Encadré par :
Anoir Dehbi DR. Younes Kbibchi
Smail Choukri
Abir Bouya
Asmae Ouliass
Plan
I Introduction

Droit Bancaire II
 Défintions
 Les acteurs régis par le droit bancaire
 Les objectifs du Droit Bnacaire Droit Financier
III
 Les sources du droit Bnacaire
 Défintions
 Les acteurs du marché financier
IV  L’objectif du droit financier :
Droit Boursier  Les sources du droit financier
 Définitions
 Sources du droit boursier marocain
 Les acteurs du marché Boursier V Résumé
INTRODUCTION

On entend souvent parler de droit des affaires dans les établissements d’enseignement et dans les médias sans
appréhender réellement la définition ni le contenu de cette matière.
 Ce droit des affaires est connu également sous les appellations de « droit économique » ou « droit d’entreprise »,
de telle sorte qu’il est perçu par certains comme étant un ensemble des règles juridiques spéciales régissant les
actes de commerce et les relations qui s’établissant entre les personnes qui exercent une activité économique
alors que d’autres le réduisent au droit régissant la vie d’entreprise.
Ceci dit on peut d’emblée souligner que le droit des affaires est une branche multidisciplinaire constituant un creuset
où se réunissent plusieurs disciplines de droit, dont droit bancaire, droit financier et autres.
 Et puisque on a des étudiants de master de recherche qui concerne le domaine de management et finance, nous
sommes obligés de mieux connaitre le cadre légal de tous qu’est en relation avec le marché financier, le marché
boursier et les opérations bancaires. Alors dans cette présentation on va traiter le droit bancaire, financier et
boursier.
Droit Bancaire
Défintion du droit Bancaire
Le droit bancaire est l’ensemble des règles qui régissent les opérations de banque et ceux qui
accomplissent ces opérations à titre professionnel, il est donc à la fois le droit des opérations de
banque et celui des professionnels du commerce de banque.
Le droit bancaire marocain se base sur différents textes :

• La loi bancaire

• Le code de commerce

• Les différents décrets et arrêtés ministériels

• Les circulaires de BAM


Les acteurs régis par le droit
bancaire
01. 03.
Établissements de crédit Institutions de concertation, de
régulation et de contrôle

02. 04.
La clientèle

Organismes assimilés
05.
Banque participative
I. Les établissements de crédit

l’article premier de la loi bancaire n°103-12 dispose « Sont considérés comme établissements de
crédit, les personnes morales qui exercent leur activité au Maroc, quels que soient le lieu de leur siège
social, la nationalité des apporteurs de leur capital social ou de leur dotation ou celle de leurs
dirigeants et qui exercent, à titre de profession habituelle, une ou plusieurs des activités suivantes
- la réception de fonds du public
- les opérations de crédit
- la mise à la disposition de la clientèle tous moyens de paiement, ou leur gestion.

Les établissements de crédits se répartissent en deux catégories à savoir les banques et les sociétés de
financement .
1- Les banques
Elles sont seules Habilitées à recevoir des fonds de public à vue ou d’un délai inférieur à deux ans, à
effectuer des opérations de banque par nature et les opérations qui leur sont assimilées et
commercialiser des produits participatifs conformément aux dispositions qui leur sont inhérentes.

2- Les sociétés de financement


Elles sont régies depuis 1993 par la loi bancaire. Or, l’article 13 de la nouvelle loi dispose que : « Ne
sont autorisées à effectuer parmi les activités visées à l’article 1er et aux paragraphes 2 à 5 de l’article
7, que celles précisées dans les décisions d’agréments ou éventuellement dans les textes législatifs ou
règlementaires qui leur sont propres ».
II. Les organismes assimilés

Conformément à L’article 11 de la loi 103-12, les organismes assimilés sont : les établissements de
paiement, les associations de microcrédit, les banques offshores, les compagnies financières, la caisse
de dépôt et de gestion et la caisse centrale de garantie.

III. Les institutions de concertation, de


régulation et de contrôle
Avant d’énumérer les institutions de concertation, il s’avère plus utile de recenser les institutions de
contrôle
Les institutions de concertation, de régulation et
de contrôle

Les institutions de contrôle et de Les institutions de


régulation Il s’agit de : concertation Ce sont :
• Le conseil national du crédit et de l’épargne
• Bank Al Maghrib • Le comité des établissements de crédit
• ministère des finances • la commission de discipline des établissements
• Commissaires aux comptes de crédit
• Conseil supérieur des oulémas • Les associations professionnelles
• le comité de coordination et du contrôle
La clientèle

Elle bénéficie en vertu de la nouvelle loi bancaire d’une large protection notamment avec la
consécration du droit au compte prévu à l’article 150. Ce dernier dispose que : « Toute personne
ne disposant pas d’un compte à vue et qui s’est vue refuser, par une ou plusieurs banques,
l'ouverture d’un tel compte après l'avoir demandé par lettre recommandée avec accusé de
réception, peut demander à Bank Al-Maghrib de désigner un établissement de crédit auprès
duquel elle pourra se faire ouvrir un tel compte. Lorsqu'elle estime que le refus n’est pas fondé,
Bank Al- Maghrib désigne un établissement de crédit auprès duquel le compte sera ouvert. Ce
dernier peut limiter les services liés à l'ouverture du compte aux opérations de caisse ». Au droit
au compte s’ajoute le droit au crédit que chaque client pourrait en bénéficier lorsqu’il remplit les
conditions requises par la banque.
Banque participative

la loi 103-12 a introduit un cadre légal et réglementaire pour l’encadrement de l’activité de


commercialisation des produits et services de banques participatives. Elle évoque aussi les
mécanismes de refinancement que pourrait utiliser la banque participative, ainsi que les
nouvelles fonctions qui seront liées à ce métier, notamment celle d’auditeur interne, ou encore le
lien établi avec le Conseil Supérieur des Oulémas (CSO). Ce dernier sera la seule habilité à se
prononcer sur la conformité des contrats proposés aux Marocains. La nouvelle loi bancaire
instaure un cadre législatif pour l’encadrement de l’activité de commercialisation des produits et
services de banques participatives dans le secteur bancaire marocain ; compte tenu du potentiel
d'investissement lié à cette activité et de sa contribution attendue à la mobilisation de l'épargne et
à l'inclusion financière.
Banque participative

Les dispositions prévues en la matière portent sur :

● - les principes de base, la définition des concepts et des formules de contrats


● - le champ d'application et les activités autorisées ;
● - la supervision des banques participatives par Bank Al-Maghrib ;
● - la protection de la clientèle.
Les objectifs du Droit Bnacaire
Parmi les objectifs du droit bancaire :

● Désigner l’établissement de crédit, caractéristiques, et sa structure générale


● Encadrer les activités des établissements de crédit
● Citer les normes d’intervention de l’Etat
● Surveiller le système financier
● Protéger les consommateurs
● Préserver les intérêts de la banque
● Détecter les abus du marché
● Lutter contre le blanchissement et le financement du terrorisme
Les sources du droit Bnacaire
01. 03.
Le code de commerce La loi 31-08 édictant des mesures
protectrices du consommateur

02. 04.
La loi bancaire 103-12 Les textes réglementaires

05. 06.
La jurisprudence 07. Les usages bancaires

Les usages bancaires


Le code de Commerce

Le Code de commerce est un ensemble de texte de loi qui régit les actes de commerce et les commerçants, il
permet d’assurer la sécurité des échanges commerciaux, l’ordre et l’honneteté professionnel.

Le droit bancaire est considéré comme une branche du droit commercial. Ce rattachement est justifié par :

 Le paragraphe 7 de l’article 6 du code de commerce qui donne la qualité de commerçant a toute


établissement dont son exercice habituel ou professionnel est relatifs aux activités de la banque, aux
crédit et aux transactions financières ;

 L'article 18 qui oblige a tous les commerçants d'ouvrir un compte bancaire

 L’article 306 qui contraint les commerçants à procéder aux paiements via un chèque ou virement si
le montant d’une transaction commerciale dépassant 10.000 dirhams
La loi Bancaire

 La loi bancaire en vigueur au Maroc est celle n° 103-12 du 22 janvier 2015, relative aux établissements de
crédit et organismes assimilés
 Subdivisée en neuf titres et 196 articles, prévoit le statut des établissements de crédit et leur contrôle.
La loi 31-08 édictant des mesures protectrices du
consommateur

Cette loi est entrée en vigueur le 7 avril 2011 , elle a adopté des nombreuses règles pour protéger les
consommateurs contre les abus des bancaires. Ces règles concernent l’information du consommateur, sa
protection contre les clauses abusives, l’abus de faiblesse, le crédit à la consommation, et sa protection en matière
de publicité...
La Jurisprudence

 La jurisprudence est l'ensemble des décisions habituellement rendues par les différents
tribunaux relativement à un problème juridique donné et qui permettent d'en déduire des
principes de droit.
 La jurisprudence reflète la façon dont les tribunaux interprètent le droit et les lois. Elle
constitue l'une des sources du droit bancaire et est une référence pour d'autres jugements.
Les textes Réglementaires

● Ces textes concernent les décrets d’application de la loi bancaire , les arrêtés ministériels et
les circulaires de Walli Bank-Al-Maghrib
Les usages bancaires :

 L’usage est une pratique qui « revêt, dans une région déterminée, le caractère général d’une
règle reconnue par tous comme applicable, à défaut de stipulation contraire, aux
conventions de même nature »
 Les usages bancaires sont multiples et concernent tant les relations des établissements de
crédit entre eux que leurs relations avec les clients, ils jouent un rôle important en matière
bancaire,
 Par exemple: Celui qui consiste à retenir une année de 360 jours pour le calcul des intérêts
de prêts accordés à des professionnels .
Les sources au niveau international

L'activité des opérations bancaires a fait l’objet d’un certain nombre de conventions
internationales:

• Convention de Rome du 19 juin 1980 : sur la loi applicable aux obligations contractuelles
internationales, elle concerne tous les contrats.

• Les deux Conventions de Genève des 7 juin 1930 et 19 mars 1931 : Elle ont posé des
règles qui ont été intégrées au code de commerce, elles concernent les effets de commerce
(La lettre de change et le chèque)

• Les deux Conventions d’Unidroit d'Ottawa du 28 mai 1988 : elles portent sur le crédit-
bail international et l'affacturage international que le Maroc a ratifié le juillet 1988
Droit Financier
Droit Financier

Le droit financier joue un rôle important dans les


marchés financiers nationaux et internationaux. Il
permet d’établir un certain équilibre entre les acteurs
de ce secteur riche en opportunités et en infractions.
Définition

Le droit financier a une définition qui se présente de la manière suivante : il s’agit d’une
composante du droit des affaires appartenant à la branche du droit privé au même titre que le droit
des sociétés et le droit boursier. Il énumère les règles relatives à la sphère financière telles que la
finance des entreprises et la finance du marché.
Définition de marche financier :

Le marché financier est avant tout une source de financement. Tout le monde y investit :
• Le pouvoir public.
• Les entreprises.
• Les industries.
Le marché financier, comme tout marché, est un lieu d’échange entre acheteurs et vendeurs. De
plus, comme dans n'importe quel marché, les prix de vente et d'achat sont déterminés par le niveau
de l'offre et de la demande. Cet échange concerne des produits ou instruments financiers.
A quoi servent les marchés financiers ?

Pour satisfaire leurs besoins de financement, les entreprises, l'Etat et les collectivités publiques
procèdent à des émissions d'actions, d'obligations et d'autres titres de créance. L'émission de ces
titres financiers se fait sur un marché dit « primaire ». Par exemple : à l'occasion d'une
introduction en bourse, d'une augmentation de capital ou d'une émission d'obligations.
Les sources du droit financier

01. 03.
Source administrative
Les conventions internationales.

02. 04.
Les usages et coutumes.
Les autorités de régulation
05.
La jurisprudence
L’objectif du droit financier :
Le droit financier a pour objectif premier d’assurer
un minimum d’ordre, de sécurité et d’honnêteté entre
les acteurs du marché financier. Ce qui peut se
révéler d’une importance Primordiale dans le monde
des affaires.
Les différents instruments financiers :

Le droit financier est composé deux principaux instruments qui lui permettent de fonctionner.

 Les titres financiers :


Ils se présentent généralement sous différentes formes :
• Les titres de capital : il s’agit des actions ordinaires et des actions de préférence ;
• Les titres de créance : il s’agit des titres de créances négociables, des obligations simples et
des obligations complexes ;
• Les parts de placements collectifs : ils concernent l’OPCVM (Organisme de placement
collectif en valeurs mobilières) et la FIA (Fonds d’investissement alternatif).
Les différents instruments financiers :

 Les contrats financiers :

Il existe plusieurs types de contrats en droit financier. Ci-après leur liste :


• Les titres financiers à terme : il s’agit des certificats de valeur de garantie et des warrants
financiers ;
• Les contrats fermes : il s’agit généralement des contrats d’échange et des contrats à terme ;
• Les contrats d’options: des contrats par lesquels une partie,
l’acheteur de l’option, acquiert moyennant le paiement d’une prime,
le droit mais non l’obligation de vente « option de vente », ou
d’acheteur « option d’achat », une quantité déterminée d’un sous-
jacent a un prix d’exercice fixé à l’avance pendant une période, a une
ou plusieurs dates déterminées
• Les dérivés de crédits ; Un dérivé de crédit est un produit dérivé
dont le sous-jacent est un actif de type crédit, c'est-à-dire une créance
ou un titre représentatif d'une créance (obligation). Le but du dérivé
de crédit est de transférer les risques (et tout ou partie des revenus )
relatifs au crédit, sans transférer l'actif lui-même.
Les acteurs du marché financier :

Les marchés financiers sont un lieu de rencontre des acteurs du droit financier.
Ces derniers sont précisés dans la liste ci-dessous avec leurs définitions respectives :
 Les investisseurs : il s’agit des personnes du secteur privé, des entreprises, des
institutionnels ou des clubs d’investissement qui rassemblent des actionnaires individuels
désirant faire fructifier leur argent.

 Les intermédiaires : ils concernent les entreprises du marché, les membres des marchés
(courtiers, banques…) ainsi que les établissements chargés des opérations du règlement et
de la livraison des titres sur les marchés.
Les acteurs du marché financier :

 Les régulateurs : ces acteurs sont les autorités de marché qui surveillent le secteur financier
et ses acteurs.
 Les émetteurs : il s’agit des entreprises qui souhaitent financer leurs projets.
Le droit financier est une discipline liée à différents droits :

Civil Pénal Administratif


Le point commun c’est
le contrat, c’est Il se mêle au droit Le conseil déontologique
l’adaptation des règles financier afin de réguler des valeurs mobilières
contractuelles au marché les infractions (CDVM) est présidé par le
financier. Le droit civil se concernant ce domaine ministère des finances
caractérise par l’écriture
du contrat par contre le
contrat dit «de bourse »
quand à lui est caractérisé
par la négociation

Commercial Fiscal International privé

Il intéresse les sociétés C’est le droit de mutation des Les investisseurs


pouvant être cotées en valeurs. étrangers ou même des
bourse ou non. sociétés étrangères
peuvent venir
investir au Maroc.
Droit Boursier
Droit Boursier

 La législation boursière est définie comme étant l’ensemble des lois régissant la bourse. A
Préciser que la loi comprend au sens strict du terme les règles émanant du pouvoir législatif (le
Parlement).
 Au sens large du terme, elle s’étend au-delà pour comprendre les textes et décisions prises par
les Autorités compétentes, dont les Dahirs pris par le Roi, les décrets édictés par le Roi et le
Chef du Gouvernement et les arrêtés pris par les membres du Gouvernement.
La Bourse

 Le terme ‘’ bourse’’ est accessible de plusieurs définitions :


• Il est perçu comme étant « un petit sac dans lequel on met les pièces de monnaie ».
• Dans un autre contexte, il est perçu comme étant la pension qu’on accorde à un étudiant.
 Au sens économique et financier qui nous intéresse, une bourse est une institution privée ou
publique, qui permet de réaliser des échanges de biens ou d'actifs standardisés et ainsi d'en
fixer le prix. On distingue :
• Les bourses de commerce, où sont échangées des marchandises ;
• Les bourses de valeurs, où transitent des titres d'entreprises.
La Bourse des valeurs :

 L’article premier de loi 1-93-211 définit la Bourse des Valeurs comme étant un marché
réglementé sur lequel sont publiquement négociées les valeurs mobilières
 Sont considérées, au sens de l’article 2 de la loi précitée comme valeurs mobilières :
 les actions et autres titres ou droits donnant ou pouvant donner accès, directement ou
indirectement, au capital et aux droits de vote, transmissibles par inscription en compte ou
tradition.
 les titres de créance représentant un droit de créance général sur le patrimoine de la personne
morale qui les émet, transmissibles par inscription en compte ou tradition, à l’exclusion des
effets de commerce et des bons de caisse.
Droit Boursier:

Le droit boursier marocain est un droit nouveau, complexe, pluridisciplinaire, évolutif et d’ordre
public.
● Le droit boursier est un droit récent :
Le Maroc n’a pas une tradition boursière ancienne. D’ailleurs, la bourse de Casablanca n’a été
créée qu’en 1929. Quant aux textes juridiques, ils n’ont été forgés que récemment, plus
particulièrement à partir du début des années 1990
Droit Boursier:

● Le droit boursier n’est pas un droit autonome :


 Le droit boursier marocain ne constitue pas une branche autonome, puisqu’il fait appel à des
dispositions juridiques et techniques de nature comptable, financière et monétaire et met en
3 application les dispositions du code de commerce, du code des obligations et contrats
(droit civil), du droit des sociétés, du droit de la protection du consommateur, du droit de la
concurrence et même du droit pénal.
 C’est un droit à cheval entre les sciences économiques, le droit public et le droit privé. C’est
aussi un droit pluridisciplinaire. Il constitue un creuset où se réunissent plusieurs
disciplines.
Droit Boursier:

• Le droit boursier est un droit évolutif :


Le droit boursier est un droit qui accompagne l’évolution des marchés financiers, des techniques
utilisées et des nouvelles technologies introduites aussi bien au niveau national qu’international.
• Le droit boursier est complexe :
C’est une matière très technique et très compliquée que régit le droit boursier. Les difficultés
tiennent aux spécificités même du droit applicable, puisque plusieurs aspects sont gérés par le
droit spécial, en l’occurrence le droit boursier, tandis qu’en l’absence d’un texte spécial on fait
appel au droit commun.
Droit Boursier:

● Le droit boursier d’ordre public :

Le droit boursier est un droit d’ordre public. Autrement dit, il concerne les intérêts fondamentaux
de l’Etat et de la collectivité, qui impliquent des lois impératives sur le territoire national,
auxquelles on ne peut déroger.
Sources du droit boursier marocain :

Les sources du droit boursier marocain sont de différentes natures. On distingue d’une part les
sources internes et d’une autre les sources externes.
● Sources internes du droit boursier marocain :
Le droit boursier marocain est formé de règles de nature législative et celles à caractère
réglementaire, outre les sources secondaires, dont la jurisprudence, la doctrine et la coutume.
 Les sources de nature législative :

 Les sources de nature législative sont constituées des lois, lesquelles représentent une source très
importante des dispositions boursières. Leur place se consacre de plus en plus au fil du temps. Entre
autres lois les plus importantes régissant le domaine boursier figure :
 le dahir portant loi n° 1-93-211 du 4 rabii II 1414 (21 septembre 1993) relatif à la Bourse des
valeurs
 la loi n°1-93-212 du 21 septembre 1993 relative au conseil déontologique des valeurs mobilières et
aux informations exigées des personnes morales faisant appel publique a l’épargne modifie et
complété.
 Dahir n° 1-04-21 du 1er rabii I 1425 (21 avril 2004) portant promulgation de la loi n°26-03 relative
aux offres publiques sur le marché boursier.
 Dahir n° 1-13-21 du 1er rabii I 1425 (21 avril 2004) portant promulgation de la loi n°03-26 relative
aux offres publiques sur le marché boursier .
 Les sources de nature réglementaire :
Les sources du droit boursier de nature réglementaire comprennent les dahirs, les décrets et
les arrêtés ministériels pris pour l’application de la loi bancaire.
 Les Décrets :
Les décrets sont des actes réglementaires émanant du Chef du Gouvernement. Ils sont
connus aussi sous l’appellation de ‘’décrets gouvernementaux’’. On cite, à titre
d’illustration le Décret n° 2-93-689 du 27 Rebia II 1414 (14 Octobre 1993) pris pour
l’application du Dahir relatif au CDVM
 Les arrêtés ministériels :
Les arrêtés ministériels sont des textes réglementaires pris par les membres du
gouvernement, les Ministres et rarement le Chef du Gouvernement. La plupart des arrêtés
régissant la matière boursière sont pris par le Ministre chargé des finances. On cite à titre
d’illustration :
 Arrêté du ministre des finances et des investissements n° 3826-94 du 14 novembre 1994
fixant le capital social minimum de la société gestionnaire de la bourse des valeurs
 Arrêté du ministre des finances et des investissements n° 3827-94 du 14 novembre 1994
fixant le montant minimum du capital des sociétés de bourse.
 La jurisprudence, la doctrine et la coutume :
 La jurisprudence :
La jurisprudence est l’ensemble des décisions de justice rendues (notamment par les hautes
instances) au sujet d’une question en l’absence d’un texte juridique servant de précédents et
d’exemples, qui illustrent comment un problème juridique a été résolu.
 La coutume :
La coutume est un usage juridique oral, consacré par le temps et accepté par la population.
Ces usages qui sont développés par la pratique quotidienne permettent en fait de combler
les vides juridiques.
 La doctrine :
On désigne par ‘’doctrine ’’ l’ensemble des textes, circulaires, instructions de service, notes
ministérielles, réponses ministérielles aux questions écrites des parlementaires et d’autres documents
d’ordre intérieur publiés pour faire connaître officiellement l’interprétation qu’on donne des règles
législatives et réglementaires.
● Sources internationales du droit boursier :
Les sources du droit boursier marocain sont aussi de nature conventionnelle. A titre
d’illustration, l’on note :
 La Convention entre la bourse de Casablanca et la bourse d’Egypte de 2004. 6
 Les conventions signées le 17 juin 2014, entre le "London Stock Exchange" et la Bourse
de Casablanca
Les acteurs du marché Boursier

Le Conseil
La Bourse de déontologique des
Casablanca valeurs mobilières –
CDVM

01 02 03 04

Le Dépositaire central –
Les sociétés de Bourse
Maroclear
La Bourse de Casablanca

 L’organisation, la gestion et le développement du marché boursier sont concédés à la


Bourse de Casablanca, société anonyme à direction générale et conseil d’administration
ayant un capital, détenu à parts égales par les différentes sociétés de Bourse de la place.
 La gestion du marché boursier est définie par un cahier des charges et concerne
principalement l’organisation des introductions en Bourse, la gestion des séances de
cotation, la diffusion des cours et indices ainsi que l’administration d’un système de
compensation et de garantie. Le périmètre et le contenu de ses actions sont définis, sous
forme de règles de marché, dans le Règlement général de la Bourse des valeurs
Les sociétés de Bourse

 les sociétés de Bourse sont agréées par le ministre des Finances et de la


Privatisation et ont le monopole de la négociation en Bourse.
Elles ont pour objet, outre la négociation en Bourse, la garde des titres, le placement
des titres émis par
les personnes morales, la gestion de portefeuille en vertu d’un mandat, et le conseil de
la clientèle.
Le Conseil déontologique des valeurs mobilières –
CDVM
 Le CDVM est un établissement public doté de la personnalité morale et de l’autonomie
financière. En tant qu’autorité de contrôle, il a pour mission de veiller au bon
fonctionnement, à la transparence, à l’intégrité et à la pérennité du marché des valeurs
mobilières. Il est également chargé d’assurer la protection des épargnants .
 Le CDVM est administré par un conseil d’administration, présidé par le ministre des
Finances et de la Privatisation et composé du ministre de la Justice, du gouverneur de Bank
Al Maghreb ou de leurs représentants. Il comprend également trois personnalités désignées
par le ministre des Finances et de la Privatisation pour leur compétence dans le domaine
économique et financier.
Le Dépositaire central –Maroclear

 Maroclear est le dépositaire central des titres au Maroc. Il a été créé en vertu des dispositions
de la loi n° 35-96 du 9 juillet 1997 qui a institué le régime de la dématérialisation des
valeurs mobilières.
 Entant que société anonyme, Maroclear assure pour le compte de ses affiliés la conservation
des titres, leur circulation ainsi que leur administration.
 Ses principales missions sont :

 centraliser la conservation des titres dans des comptes courants ouverts exclusivement aux
noms des professionnels (banques, sociétés de bourse et émetteurs).Maroclear n'entretient
aucune relation avec le grand public
 assurer la gestion des systèmes de règlement et livraison des titres ;
 simplifier l’exercice des droits attachés aux titres.
Conclusion
Le droit des affaires est donc une matière qui recouvre ou
recoupe de nombreux domaines juridiques. Du fait de la
nécessité de s'adapter aux contraintes économiques, qui
évoluent en permanence et de plus en plus rapidement, le
droit des affaires est en perpétuelle mutation.
Resumé

Le droit des affaires est un ensemble des


règle législative qui régit tous activités
économiques du Maroc. Afin de pouvoir
traiter notre sujet qui porte sur le droit
financier et sa relation avec le marché
financier et bancaire , nous avons subdivisé
notre travail de recherche en trois grands
axes, le premier c’est le droit bancaire qui
régit les opérations de banque, le 2eme c’est
le droit financier qui règle le sphère
financière telles que la finance des
entreprises et la finance du marché, et le
dernier axe c’est le droit boursier qui
gouverne la bourse.
Abstract
Business law is a set of legislative rule that governs all
economic activities in Morocco. In order to realize our
presentation about the financial law and its relation with
the financial and banking market, we have subdivided
our research in three principals axes, the first it is the
bank law that governs bank operations, the 2nd is the
financial law that control the financial field such as
corporate finance and market finance, the last axe is
stock market that govern the market of stock market.
Merci pour votre
Attention !!

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