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Droit Bancaire
Droit Boursier
Preparé par : Encadré par :
Anoir Dehbi DR. Younes Kbibchi
Smail Choukri
Abir Bouya
Asmae Ouliass
Plan
I Introduction
Droit Bancaire II
Défintions
Les acteurs régis par le droit bancaire
Les objectifs du Droit Bnacaire Droit Financier
III
Les sources du droit Bnacaire
Défintions
Les acteurs du marché financier
IV L’objectif du droit financier :
Droit Boursier Les sources du droit financier
Définitions
Sources du droit boursier marocain
Les acteurs du marché Boursier V Résumé
INTRODUCTION
On entend souvent parler de droit des affaires dans les établissements d’enseignement et dans les médias sans
appréhender réellement la définition ni le contenu de cette matière.
Ce droit des affaires est connu également sous les appellations de « droit économique » ou « droit d’entreprise »,
de telle sorte qu’il est perçu par certains comme étant un ensemble des règles juridiques spéciales régissant les
actes de commerce et les relations qui s’établissant entre les personnes qui exercent une activité économique
alors que d’autres le réduisent au droit régissant la vie d’entreprise.
Ceci dit on peut d’emblée souligner que le droit des affaires est une branche multidisciplinaire constituant un creuset
où se réunissent plusieurs disciplines de droit, dont droit bancaire, droit financier et autres.
Et puisque on a des étudiants de master de recherche qui concerne le domaine de management et finance, nous
sommes obligés de mieux connaitre le cadre légal de tous qu’est en relation avec le marché financier, le marché
boursier et les opérations bancaires. Alors dans cette présentation on va traiter le droit bancaire, financier et
boursier.
Droit Bancaire
Défintion du droit Bancaire
Le droit bancaire est l’ensemble des règles qui régissent les opérations de banque et ceux qui
accomplissent ces opérations à titre professionnel, il est donc à la fois le droit des opérations de
banque et celui des professionnels du commerce de banque.
Le droit bancaire marocain se base sur différents textes :
• La loi bancaire
• Le code de commerce
02. 04.
La clientèle
Organismes assimilés
05.
Banque participative
I. Les établissements de crédit
l’article premier de la loi bancaire n°103-12 dispose « Sont considérés comme établissements de
crédit, les personnes morales qui exercent leur activité au Maroc, quels que soient le lieu de leur siège
social, la nationalité des apporteurs de leur capital social ou de leur dotation ou celle de leurs
dirigeants et qui exercent, à titre de profession habituelle, une ou plusieurs des activités suivantes
- la réception de fonds du public
- les opérations de crédit
- la mise à la disposition de la clientèle tous moyens de paiement, ou leur gestion.
Les établissements de crédits se répartissent en deux catégories à savoir les banques et les sociétés de
financement .
1- Les banques
Elles sont seules Habilitées à recevoir des fonds de public à vue ou d’un délai inférieur à deux ans, à
effectuer des opérations de banque par nature et les opérations qui leur sont assimilées et
commercialiser des produits participatifs conformément aux dispositions qui leur sont inhérentes.
Conformément à L’article 11 de la loi 103-12, les organismes assimilés sont : les établissements de
paiement, les associations de microcrédit, les banques offshores, les compagnies financières, la caisse
de dépôt et de gestion et la caisse centrale de garantie.
Elle bénéficie en vertu de la nouvelle loi bancaire d’une large protection notamment avec la
consécration du droit au compte prévu à l’article 150. Ce dernier dispose que : « Toute personne
ne disposant pas d’un compte à vue et qui s’est vue refuser, par une ou plusieurs banques,
l'ouverture d’un tel compte après l'avoir demandé par lettre recommandée avec accusé de
réception, peut demander à Bank Al-Maghrib de désigner un établissement de crédit auprès
duquel elle pourra se faire ouvrir un tel compte. Lorsqu'elle estime que le refus n’est pas fondé,
Bank Al- Maghrib désigne un établissement de crédit auprès duquel le compte sera ouvert. Ce
dernier peut limiter les services liés à l'ouverture du compte aux opérations de caisse ». Au droit
au compte s’ajoute le droit au crédit que chaque client pourrait en bénéficier lorsqu’il remplit les
conditions requises par la banque.
Banque participative
02. 04.
La loi bancaire 103-12 Les textes réglementaires
05. 06.
La jurisprudence 07. Les usages bancaires
Le Code de commerce est un ensemble de texte de loi qui régit les actes de commerce et les commerçants, il
permet d’assurer la sécurité des échanges commerciaux, l’ordre et l’honneteté professionnel.
Le droit bancaire est considéré comme une branche du droit commercial. Ce rattachement est justifié par :
L’article 306 qui contraint les commerçants à procéder aux paiements via un chèque ou virement si
le montant d’une transaction commerciale dépassant 10.000 dirhams
La loi Bancaire
La loi bancaire en vigueur au Maroc est celle n° 103-12 du 22 janvier 2015, relative aux établissements de
crédit et organismes assimilés
Subdivisée en neuf titres et 196 articles, prévoit le statut des établissements de crédit et leur contrôle.
La loi 31-08 édictant des mesures protectrices du
consommateur
Cette loi est entrée en vigueur le 7 avril 2011 , elle a adopté des nombreuses règles pour protéger les
consommateurs contre les abus des bancaires. Ces règles concernent l’information du consommateur, sa
protection contre les clauses abusives, l’abus de faiblesse, le crédit à la consommation, et sa protection en matière
de publicité...
La Jurisprudence
La jurisprudence est l'ensemble des décisions habituellement rendues par les différents
tribunaux relativement à un problème juridique donné et qui permettent d'en déduire des
principes de droit.
La jurisprudence reflète la façon dont les tribunaux interprètent le droit et les lois. Elle
constitue l'une des sources du droit bancaire et est une référence pour d'autres jugements.
Les textes Réglementaires
● Ces textes concernent les décrets d’application de la loi bancaire , les arrêtés ministériels et
les circulaires de Walli Bank-Al-Maghrib
Les usages bancaires :
L’usage est une pratique qui « revêt, dans une région déterminée, le caractère général d’une
règle reconnue par tous comme applicable, à défaut de stipulation contraire, aux
conventions de même nature »
Les usages bancaires sont multiples et concernent tant les relations des établissements de
crédit entre eux que leurs relations avec les clients, ils jouent un rôle important en matière
bancaire,
Par exemple: Celui qui consiste à retenir une année de 360 jours pour le calcul des intérêts
de prêts accordés à des professionnels .
Les sources au niveau international
L'activité des opérations bancaires a fait l’objet d’un certain nombre de conventions
internationales:
• Convention de Rome du 19 juin 1980 : sur la loi applicable aux obligations contractuelles
internationales, elle concerne tous les contrats.
• Les deux Conventions de Genève des 7 juin 1930 et 19 mars 1931 : Elle ont posé des
règles qui ont été intégrées au code de commerce, elles concernent les effets de commerce
(La lettre de change et le chèque)
• Les deux Conventions d’Unidroit d'Ottawa du 28 mai 1988 : elles portent sur le crédit-
bail international et l'affacturage international que le Maroc a ratifié le juillet 1988
Droit Financier
Droit Financier
Le droit financier a une définition qui se présente de la manière suivante : il s’agit d’une
composante du droit des affaires appartenant à la branche du droit privé au même titre que le droit
des sociétés et le droit boursier. Il énumère les règles relatives à la sphère financière telles que la
finance des entreprises et la finance du marché.
Définition de marche financier :
Le marché financier est avant tout une source de financement. Tout le monde y investit :
• Le pouvoir public.
• Les entreprises.
• Les industries.
Le marché financier, comme tout marché, est un lieu d’échange entre acheteurs et vendeurs. De
plus, comme dans n'importe quel marché, les prix de vente et d'achat sont déterminés par le niveau
de l'offre et de la demande. Cet échange concerne des produits ou instruments financiers.
A quoi servent les marchés financiers ?
Pour satisfaire leurs besoins de financement, les entreprises, l'Etat et les collectivités publiques
procèdent à des émissions d'actions, d'obligations et d'autres titres de créance. L'émission de ces
titres financiers se fait sur un marché dit « primaire ». Par exemple : à l'occasion d'une
introduction en bourse, d'une augmentation de capital ou d'une émission d'obligations.
Les sources du droit financier
01. 03.
Source administrative
Les conventions internationales.
02. 04.
Les usages et coutumes.
Les autorités de régulation
05.
La jurisprudence
L’objectif du droit financier :
Le droit financier a pour objectif premier d’assurer
un minimum d’ordre, de sécurité et d’honnêteté entre
les acteurs du marché financier. Ce qui peut se
révéler d’une importance Primordiale dans le monde
des affaires.
Les différents instruments financiers :
Le droit financier est composé deux principaux instruments qui lui permettent de fonctionner.
Les marchés financiers sont un lieu de rencontre des acteurs du droit financier.
Ces derniers sont précisés dans la liste ci-dessous avec leurs définitions respectives :
Les investisseurs : il s’agit des personnes du secteur privé, des entreprises, des
institutionnels ou des clubs d’investissement qui rassemblent des actionnaires individuels
désirant faire fructifier leur argent.
Les intermédiaires : ils concernent les entreprises du marché, les membres des marchés
(courtiers, banques…) ainsi que les établissements chargés des opérations du règlement et
de la livraison des titres sur les marchés.
Les acteurs du marché financier :
Les régulateurs : ces acteurs sont les autorités de marché qui surveillent le secteur financier
et ses acteurs.
Les émetteurs : il s’agit des entreprises qui souhaitent financer leurs projets.
Le droit financier est une discipline liée à différents droits :
La législation boursière est définie comme étant l’ensemble des lois régissant la bourse. A
Préciser que la loi comprend au sens strict du terme les règles émanant du pouvoir législatif (le
Parlement).
Au sens large du terme, elle s’étend au-delà pour comprendre les textes et décisions prises par
les Autorités compétentes, dont les Dahirs pris par le Roi, les décrets édictés par le Roi et le
Chef du Gouvernement et les arrêtés pris par les membres du Gouvernement.
La Bourse
L’article premier de loi 1-93-211 définit la Bourse des Valeurs comme étant un marché
réglementé sur lequel sont publiquement négociées les valeurs mobilières
Sont considérées, au sens de l’article 2 de la loi précitée comme valeurs mobilières :
les actions et autres titres ou droits donnant ou pouvant donner accès, directement ou
indirectement, au capital et aux droits de vote, transmissibles par inscription en compte ou
tradition.
les titres de créance représentant un droit de créance général sur le patrimoine de la personne
morale qui les émet, transmissibles par inscription en compte ou tradition, à l’exclusion des
effets de commerce et des bons de caisse.
Droit Boursier:
Le droit boursier marocain est un droit nouveau, complexe, pluridisciplinaire, évolutif et d’ordre
public.
● Le droit boursier est un droit récent :
Le Maroc n’a pas une tradition boursière ancienne. D’ailleurs, la bourse de Casablanca n’a été
créée qu’en 1929. Quant aux textes juridiques, ils n’ont été forgés que récemment, plus
particulièrement à partir du début des années 1990
Droit Boursier:
Le droit boursier est un droit d’ordre public. Autrement dit, il concerne les intérêts fondamentaux
de l’Etat et de la collectivité, qui impliquent des lois impératives sur le territoire national,
auxquelles on ne peut déroger.
Sources du droit boursier marocain :
Les sources du droit boursier marocain sont de différentes natures. On distingue d’une part les
sources internes et d’une autre les sources externes.
● Sources internes du droit boursier marocain :
Le droit boursier marocain est formé de règles de nature législative et celles à caractère
réglementaire, outre les sources secondaires, dont la jurisprudence, la doctrine et la coutume.
Les sources de nature législative :
Les sources de nature législative sont constituées des lois, lesquelles représentent une source très
importante des dispositions boursières. Leur place se consacre de plus en plus au fil du temps. Entre
autres lois les plus importantes régissant le domaine boursier figure :
le dahir portant loi n° 1-93-211 du 4 rabii II 1414 (21 septembre 1993) relatif à la Bourse des
valeurs
la loi n°1-93-212 du 21 septembre 1993 relative au conseil déontologique des valeurs mobilières et
aux informations exigées des personnes morales faisant appel publique a l’épargne modifie et
complété.
Dahir n° 1-04-21 du 1er rabii I 1425 (21 avril 2004) portant promulgation de la loi n°26-03 relative
aux offres publiques sur le marché boursier.
Dahir n° 1-13-21 du 1er rabii I 1425 (21 avril 2004) portant promulgation de la loi n°03-26 relative
aux offres publiques sur le marché boursier .
Les sources de nature réglementaire :
Les sources du droit boursier de nature réglementaire comprennent les dahirs, les décrets et
les arrêtés ministériels pris pour l’application de la loi bancaire.
Les Décrets :
Les décrets sont des actes réglementaires émanant du Chef du Gouvernement. Ils sont
connus aussi sous l’appellation de ‘’décrets gouvernementaux’’. On cite, à titre
d’illustration le Décret n° 2-93-689 du 27 Rebia II 1414 (14 Octobre 1993) pris pour
l’application du Dahir relatif au CDVM
Les arrêtés ministériels :
Les arrêtés ministériels sont des textes réglementaires pris par les membres du
gouvernement, les Ministres et rarement le Chef du Gouvernement. La plupart des arrêtés
régissant la matière boursière sont pris par le Ministre chargé des finances. On cite à titre
d’illustration :
Arrêté du ministre des finances et des investissements n° 3826-94 du 14 novembre 1994
fixant le capital social minimum de la société gestionnaire de la bourse des valeurs
Arrêté du ministre des finances et des investissements n° 3827-94 du 14 novembre 1994
fixant le montant minimum du capital des sociétés de bourse.
La jurisprudence, la doctrine et la coutume :
La jurisprudence :
La jurisprudence est l’ensemble des décisions de justice rendues (notamment par les hautes
instances) au sujet d’une question en l’absence d’un texte juridique servant de précédents et
d’exemples, qui illustrent comment un problème juridique a été résolu.
La coutume :
La coutume est un usage juridique oral, consacré par le temps et accepté par la population.
Ces usages qui sont développés par la pratique quotidienne permettent en fait de combler
les vides juridiques.
La doctrine :
On désigne par ‘’doctrine ’’ l’ensemble des textes, circulaires, instructions de service, notes
ministérielles, réponses ministérielles aux questions écrites des parlementaires et d’autres documents
d’ordre intérieur publiés pour faire connaître officiellement l’interprétation qu’on donne des règles
législatives et réglementaires.
● Sources internationales du droit boursier :
Les sources du droit boursier marocain sont aussi de nature conventionnelle. A titre
d’illustration, l’on note :
La Convention entre la bourse de Casablanca et la bourse d’Egypte de 2004. 6
Les conventions signées le 17 juin 2014, entre le "London Stock Exchange" et la Bourse
de Casablanca
Les acteurs du marché Boursier
Le Conseil
La Bourse de déontologique des
Casablanca valeurs mobilières –
CDVM
01 02 03 04
Le Dépositaire central –
Les sociétés de Bourse
Maroclear
La Bourse de Casablanca
Maroclear est le dépositaire central des titres au Maroc. Il a été créé en vertu des dispositions
de la loi n° 35-96 du 9 juillet 1997 qui a institué le régime de la dématérialisation des
valeurs mobilières.
Entant que société anonyme, Maroclear assure pour le compte de ses affiliés la conservation
des titres, leur circulation ainsi que leur administration.
Ses principales missions sont :
centraliser la conservation des titres dans des comptes courants ouverts exclusivement aux
noms des professionnels (banques, sociétés de bourse et émetteurs).Maroclear n'entretient
aucune relation avec le grand public
assurer la gestion des systèmes de règlement et livraison des titres ;
simplifier l’exercice des droits attachés aux titres.
Conclusion
Le droit des affaires est donc une matière qui recouvre ou
recoupe de nombreux domaines juridiques. Du fait de la
nécessité de s'adapter aux contraintes économiques, qui
évoluent en permanence et de plus en plus rapidement, le
droit des affaires est en perpétuelle mutation.
Resumé