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MASTER MANAGEMENT ET FI-

NANCE
ANNÉE UNIVERSITAIRE:2021/2022
MODULE: DROIT DES AFFAIRES
DROIT DE L’INFOR-
MATIQUE
LA PROPRIÉTÉ IN-
TELLECTUELLE &
DROIT
PRÉSENTÉ PAR LES DES BIENS
ÉTUDIANTES:
ENCADRÉ PAR:
EL YAAGOUBI Hafssa
0017/21 DR. KBIBCHI Youness
PLAN
INTRODUCTION
LA PROPRIÉTÉ INTEL-
DROIT DE L’INFOR- LECTUELLE
MATIQUE 1.Définition
LES CONTRATS INFORMA- 2.Objet & Objectifs
TIQUES 3.Acteurs
1. La formation d’un contrat 4. L’importance de la PI
informatique
5.Sources Nationales & In-
2. L’exécution d’un contrat in-
formatique
ternationales
3. Les types des contrats in- DROIT DES BIENS
formatiques 1.Définition
4. Les contrats électroniques 2.Objet & Objectifs
DROIT INFORMATIQUE 3.Acteurs
1.Définition 4.Sources Nationales & In-
INTRODUCTION

Le droit des affaires, cette notion a été largement discutée


dernièrement. À la différence du droit commercial qui concerne que
les commerçants professionnels, le droit des affaires s’agit d’un
ensemble des règles applicables aux entreprises à titre général.
En d’autres terme, le droit des affaires englobe et prolonge le droit
commercial. Les deux branches se complètent et s'ordonnent, mais
sans se confondre.

En tant qu’étudiants, chercheurs et professionnels futurs, Nous


sommes appelés à prendre connaissance dès maintenant des
nouvelles exigences de la vie des affaires ainsi que les nouveautés
en matière législative afin de se protéger et d’exercer nos activités
dans les meilleures circonstances possibles.
LE DROIT
DE L’IN-
FORMA-
TIQUE
DÉFINITION DES TERMES

CONTRAT INFORMATIQUE:

Ou contrat de prestation de services informatiques est une convention


conclue entre une personne physique ou une société prestataire de service
informatique et son client en contrepartie d’une rémunération.

Le contrat informatique s’agira par exemple des contrats de matériel informa-


tique comme des contrats de logiciel ou de développement spécifique asso-
ciés à leurs contrats de maintenance.
PATRIMOINE INFORMATIQUE :

C’est l’ensemble des « valeurs informatiques » : le matériel, le logiciel et


l’ensembles informationnels.

Ce patrimoine informationnel est constitué par l’ensemble des informations


dont dispose la société et notamment des données clients et fournisseurs,
des logiciels maisons portables et documentés, du savoir-faire, des brevets,
des bases de données, etc…
LOGICIEL:

Un « logiciel » est, selon le vocabulaire officiel de l'informatique, l'« ensemble


des programmes, procédés et règles, et éventuellement de la documentation,
relatifs au fonctionnement d'un ensemble de traitement de données.
LES CONTRATS INFORMATIQUES

1. La formation d’un contrat informatique

2. L’exécution d’un contrat informatique

3. Les types des contrats informatiques

4. Les contrats électroniques


1. FORMATION DES CONTRATS INFORMATIQUES

LES RÈGLES GÉNÉRALES

 PRIX

 CONSENTEMENT

LES RÈGLES SPÉCIFIQUES

 OBLIGATION DE CONSEIL

 OBLIGATION D’INFORMATION

 OBLIGATION DE MOYENS ET DE RÉSULTATS


2. EXÉCUTION DES CONTRATS
INFORMATIQUES

En principe, le contrat doit être exécuté dans les délais prévus.

Si le retard dans la fourniture de la prestation est grand, le contrat


va perdre donc une partie significative de son intérêt pour le client.

Ce dernier, dans ces conditions, a le droit de demander des


dommages et intérêts, et même de demander la résolution de la
convention.
3.LES TYPES DES CONTRATS INFORMATIQUES

A. La fourniture d’équipement informatique


B. Les prestations de service
C. Les contrats de fourniture de logiciels
D. Les réalisations informatiques
E. La création internet
F. Les contrats de développement de site web
4.LES CONTRATS ÉLÉCTRONIQUES

Le contrat électronique est un contrat conclu à distance sous forme électronique


par lequel un commerçant ou un prestataire de services propose à un destinataire
identifié ou au public un bien ou un service déterminé moyennant un prix.

En droit marocain, deux types de règles sont applicables au contrat électronique :

Les règles générales puisées du régime de droit commun des obligations et des contrats
contenues dans le DOC ;

Les règles spéciales prévues par la loi n° 53-05 relative à l’échange électronique de données
juridiques et intégrées au DOC.
LE DROIT INFORMATIQUE

1.Définition
2.Objet & Objectifs
3.Acteurs
4.Sources Nationales & Internationales
DÉFINITION

Le droit informatique regroupe l'ensemble des dispositions législatives et


réglementaires applicables à l'informatique.

On ne peut pas le décrire comme une unité organique telle que le droit civil
ou le droit commercial à cause de la diffusion de l'informatique dans un
grand nombre d'activités aussi bien professionnelles que privées.
OBJET DU DROIT INFORMATIQUE

1 2 3

L’externalisation de la
production et des services L’administration électronique La dématérialisation des
informatiques (dont le Saas documents et des échanges.
et le Cloud Computing) ;
OBJECTIFS

Ce droit se fonde sur de nombreuses problématiques qui sont apparues au fur et à me-
sure du développement des usages de l’informatique :

•La protection des logiciels à laquelle s’associe


la protection des données ;

•La protection des données à caractère personnel et de la vie privée ;

•Les contrats informatiques (formation, preuve, validité et exécution) ;

•La responsabilité pénale notamment pour réprimer les cas de « fraude informatique »
(atteintes aux Systèmes de Traitement de Données).
ACTEURS

CONSTRUCTEUR INFORMATIQUE
01 C’est une entreprise qui conçoit, développe, produit,
commercialise et maintiens des matériaux informatiques

ÉDITEUR DE LOGICIEL
-40 02 Il conçoit, développe et commercialise des progiciels c’est-à-
dire des logiciels standards fini, prêt à être installer et à utili-
ser.
INTÉGRATEUR
03 Il est chargé d’intégrer le travail de plusieurs programmateurs
et de livrer régulièrement le travail fini au testeur.

INFOGÉRANT
04 C’est l’intégration d’un ensemble de services afin de confier à un
prestataire informatique le Système d’Information (SI) d’un
client.
HÉBERGEUR
05 Son rôle est de donner un accès à votre site à tous les vi-
siteurs à l’aide d’une connexion internet.
ORGANISATIONS

CNDP
-40
La Commission Nationale de contrôle de la protection des Données
à caractère Personnel (CNDP) a été créée par la loi n°09-08.
Elle est chargée de vérifier que les traitements des données
personnelles sont licites, légaux et qu’ils ne portent pas atteinte à la
vie privée, aux libertés et droits fondamentaux de l’homme.
SOURCES NATIONALES
LE CODE DES OBLIGATIONS ET DES CONTRATS

Ce code consiste à traiter en détail les contrats et les obligations

LOI 07-03 COMPLÉTANT LE CODE PÉNAL EN CE QUI CONCERNE LES INFRACTIONS


RELATIVES AUX SYSTÈMES DE TRAITEMENT AUTOMATISÉ DES DONNÉES

Cette loi permet de sanctionner toutes les intrusions non autorisées dans un système de traitement
automatisé de données.

LA LOI N° 43-20 RELATIVE AUX SERVICES DE CONFIANCE POUR LES


TRANSACTIONS ÉLECTRONIQUES

Cette loi a pour objet de fixer le régime applicable aux :


Services de confiance pour les transactions électroniques ;
Moyens et prestations de cryptologie ;
SOURCES NATIONALES

LOI 53-05 RELATIVE À L'ÉCHANGE ÉLECTRONIQUE DE DONNÉES JURI-


DIQUES

Cette loi fixe le régime applicable aux données juridiques échangées par
voie électronique (cryptographie) et à la signature électronique.

LOI 09-08 RELATIVE À LA PROTECTION DES PERSONNES PHYSIQUES À


L'ÉGARD DU TRAITEMENT DES DONNÉES À CARACTÈRE PERSONNEL

Cette loi vise à assurer une protection efficace des particuliers contre les
abus d’utilisation des données de nature à porter atteinte à leur vie privée
SOURCES INTERNATIONALES

Les sources internationales sont d’origine mondial et européen, le droit en


question est le produit :

• Des traités
• Des conventions
• Des programmes et des décisions internationales
LA PROPRIÉTÉ
INTELLECTUELLE
LE DROIT DE LA PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE

La propriété intellectuelle est une branche du droit qui englobe l'ensemble des
règles qui concernent les créations « intellectuelles » ou « immatérielles ».

Le droit de la propriété intellectuelle garantit les droits d'utilisation d'une « création


intellectuelle » et permet de protéger les créations de la contrefaçon.

Elle se décompose en:

1. La Propriété Industrielle

2. La Propriété Artistique Et Littéraire


1. LA PROPRIÉTÉ INDUSTRIELLE ET COMMERCIALE

LE BREVET D’INVENTION:
LE BREVET D’INVENTION
Le brevet d’invention peut être défini comme étant un titre de
propriété industrielle délivré a un inventeur et qui lui confère un
droit exclusif temporaire d’exploitation de l’invention brevetée LA MARQUE
qui est généralement 20 ans au maximum à compter de la date
de dépôt de la demande de brevet

LA MARQUE:

Une marque est un signe distinctif qui indique que des produits LES INDICATIONS
ou services sont produits ou fournis par une personne physique GEOGRAPHIQUES
ou morale; un seul critère prévaut : le caractère distinctif du LE DESSIN ET
signe choisi.
La durée de protection de la marque est de 10 années à comp-
MODELE
ter de la date de dépôt à l’égard des produits ou services dési- LE NOM
gnés. COMMERCIAL
1. LA PROPRIÉTÉ INDUSTRIELLE ET COMMERCIALE

LE DESSIN ET MODELE: LE BREVET D’INVENTION

Un dessin ou modèle industriel est constitué par l'aspect


ornemental ou esthétique d’un objet. L’enregistrement d’un LA MARQUE
dessin ou modèle industriel produit ses effets durant cinq
années à compter de la date du dépôt

LES INDICATIONS GEOGRAPHIQUES:


LES INDICATIONS
Le Maroc impose un niveau standard de protection, conformé-
ment aux accords ADPIC, dont il est signataire. Les indications GEOGRAPHIQUES
géographiques sont soumises à l’homologation du ministère de LE DESSIN ET
l’agriculture avant d’être enregistrées auprès de l’OMPIC. MODELE
LE NOM
COMMERCIAL
2. LA PROPRIÉTÉ ARTISTIQUE ET LITTÉRAIRE

LES DROIT D'AUTEUR:

Protège les œuvres littéraires, notamment les créations graphiques, sonores


ou audiovisuelles et plastiques, les créations musicales, mais aussi les logiciels,
les créations de l’art appliqué, les créations de mode.

LE DROIT DES PRODUCTEURS DE BASES


DE DONNÉES:
LES DROITS D'AU-
TEUR
Une base de données et la création de logiciel sont régies par le droit ©
de la propriété intellectuelle comme un recueil d’œuvres,
Elle est protégée par le droit d’auteur et le droit des producteurs
de base de données. LE DROIT DES PRODUC-
LES DROITS VOISINS: TEURS
DE BASES DE DONNÉES
Les artistes-interprètes, les producteurs de vidéogrammes
et de phonogrammes, et les entreprises de communication audiovisuelle LES DROITS VOISINS
sont protégés par les droits voisins du droit d’auteur.
LES OBJECTIFS

 Elle permet de protéger et de valoriser le patrimoine intellectuel de tout


artiste.

 Empêche de même les tiers de s’approprier ses œuvres et de faire de la


concurrence déloyale.

 Permet aux auteurs de lutter contre la contrefaçon.

 Faciliter aux entreprises la protection de leur marque, leur dénomination ainsi que leur
nom commercial

 Protéger les résultats des investissements réalisés dans la mise au point de


technologies nouvelles, de façon à encourager les activités de recherche &
développement
LES ACTEURS

L’INVENTEUR/ARTISTE ET MUSICIEN

Est toujours une personne physique, concepteur de


l’invention hors mission.

LE TITULAIRE OU DÉPOSANT

Est le détenteur des droits, le propriétaire. Dans la


majorité des cas, le titulaire est l’employeur, lorsque
l’inventeur est salarié.

LES ORGANISATIONS NATIONALES &


INTERNATIONALES

Qui ont pour mission de protéger les créations et les


inventions et limiter les contrefaçons.
LES ORGANISATIONS NATIONALES

Au Maroc, deux Offices sont en charge de la propriété intellectuelle :

L’OMPIC (Office marocain de la propriété industrielle et commerciale) pour les titres de propriété industrielle que sont les bre -
vets, marques, dessins et modèles ainsi que pour le registre du commerce.

Le BMDA (Bureau Marocain du Droit d’auteur) pour les aspects relatifs aux droits d’auteurs et droits voisins.

LES ORGANISATIONS INTERNATIONALES

L'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle est une institution


spécialisée des Nations Unies.

Sa mission officielle est de stimuler la créativité et le développement


économique et favoriser la coopération entre les États. Son siège est situé à
Genève en Suisse.
L'IMPORTANCE D'ATTRIBUER UNE VALEUR À LA PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE

Plusieurs raisons expliquent l'importance d'attribuer une valeur à la propriété intellectuelle.

Premièrement, il faut considérer les motivations des créateurs à respecter leur travail. Leur fournir une
propriété intellectuelle, c'est leur donner un confort physique et une approbation morale. C'est un avan-
tage majeur pour l'humanité. C'est ce qui produit divers travaux et créations dans les domaines techniques
et culturels.

Deuxièmement, les droits de propriété intellectuelle encouragent davantage les chercheurs à innover. Avoir
une protection juridique les incite à investir dans de nouvelles créations. Cela ne les dérange pas même s'ils
doivent fournir des ressources supplémentaires pour cela. Enfin, la propriété intellectuelle est une arme si-
lencieuse pour stimuler la croissance économique.
Quand les investisseurs font face à de nouveaux produits révolutionnaire sils n’hésitent pas à investir. Cela
crée automatiquement des emplois.
L'apparition de nouvelles formes d'activité améliore le secteur de l'emploi et le niveau de vie des habitants.
LES LOIS

la loi n° 17-97 relative à la propriété industrielle, modifiée et complétée par les lois
n° 23-13 et 31-05.
La Loi n° 2-00 sur le droit d'auteur et les droits voisins, telle que modifiée et com-
plétée.
L'article 140 de la loi marocaine n° 17-97 relative à la propriété industrielle nous
renseigne sur l'acquisition de la propriété de la marque en ces termes : « La pro-
priété de la marque s'acquiert par l'enregistrement ».
En effet, seul l'enregistrement d'une marque donne à son propriétaire la propriété
de sa marque.
LES LOIS

L'article 153 de la loi n° 17-97, modifiée et complétée par les lois n° 23-13 et 31-05, dispose que :
"L'enregistrement d'une marque confère à son titulaire la propriété de la marque pour les produits et services qu’il a
désignée".

Les titulaires de marques sont souvent désemparés lorsqu'ils perdent une opposition, cependant,
la loi 17-97 a prévu une action en justice comme moyen pour permettre aux titulaires des droits antérieurs de défendre leurs
marques.

Les articles 163 et 164 de la loi n° 17-97 énumèrent les causes possibles de déchéance d'une marque. Premièrement,
la marque n'est pas utilisée pendant un certain temps. La durée de non exploitation est de 5
ans. En effet, toute marque a naturellement une vocation commerciale, inexploitée, et la marque perd ainsi cette vocation,
donnant à tout tiers intéressé le pouvoir d'exiger sa disparition.

Côté pénal, en vertu de la loi n°17-97, l'action est punie d'un emprisonnement de 2 à 6 mois et d'une amende de 50 000
à 500 000 dirhams ou d'une seule des deux peines. Ces peines peuvent être doublées encas de récidive.
LES SOURCES NATIONALES

LA LOI:
Spécifie tous les droits statutaires, même "toute règle de droit que l'état souhaite sous des sanctions de la
contrainte".
LES COUTUMES:
Ou règles coutumières sont des règles qui résultent de pratiques traditionnelles et d'usages communs, sont
consacrés par le temps et qui constituent une source de droit.
LA CONSTITUTION:
Est un ensemble de textes juridiques qui définit les institutions de l'état et organise les relations entre elles.
Il rappelle également les principes et droits fondamentaux.
LES USAGES:
Des règle non écrite observées par les habitants d'une certaine région ou par ceux qui exercent une profes-
sion particulière, qu'ils considèrent comme une obligation de régler leur relation.
LES SOURCES NATIONALES

LES COMMUNAUTÉS : proviennent de nombreuses sources et leur grande valeur est qu'elles ne
nécessitent pas d'approbation et sont directement applicables au droit national. Par conséquent, cette
source peut être plus contraignante pour l'État. Ce sont le traité de Maastricht, le traité d'Amsterdam,
Nice.
L’OMC: L'Accord de l'OMC sur les aspects des droits de propriété intellectuelle qui touchent au commerce
(ADPIC) a introduit pour la première fois des règles de propriété intellectuelle dans le système commercial
multilatéral au cours des négociations du Cycle d'Uruguay de 1986 à 1994.
LES CONVENTIONS INTERNATIONALES
CONVENTION DE MUNICH pour la délivrance de brevets européens du 5 octobre 1973.
CONVENTION DE BERNE pour la protection des œuvres littéraires et artistiques, telle que modifiée à Paris
le 24 juillet 1971.
CONVENTION DE ROME pour la protection des artistes interprètes ou exécutants et des producteurs de
phonogrammes du 26 octobre 1961.
DROIT DES BI-
ENS
NOTION DE DROIT DE PROPRIÉTÉ

La propriété est le droit d'un agent économique de prendre des décisions concernant un
bien ou une ressource, en choisissant parmi une catégorie de décisions non
interdites et ou autorisées.

Le concept de "propriété" est perçu dans deux sens : objectif et subjectif.

Au sens objectif, il s'agit d'un ensemble de normes juridiques régissant les relations entre
les personnes par rapport aux choses. Ces normes constituent une sous-branche du droit
civil.

Au sens subjectif, c'est une occasion pour le propriétaire d'exercer ses pouvoirs dans son
propre intérêt, sans contredire la loi.
LES LIMITES AU DROIT DE PROPRIÉTÉ

RESTRICTIONS DE PROPRIÉTÉ LIÉES À LEUR CARACTÈRE ABSOLU


Le caractère absolu implique que le titulaire puisse prendre toute mesure praticable contre la propriété.
Elle peut être restreinte de différentes manières.

RESTRICTIONS LÉGALES
Les restrictions de propriété peuvent être juridiquement contraignantes. Dans ce cas,
on distingue : collecte d'utilité publique.
L'État peut exiger des biens immobiliers privés en échange d'une indemnité d'intérêt général ;
démolir de force des bâtiments qui risquent d'être détruits ; Réquisition de biens par les organes
administratifs ; Interdire la construction de bâtiments au-delà d'une certaine hauteur dans certaines
zones ; Réglementations environnementales interdisant la culture de certaines cultures ; Mesures
conservatoires dans l'intérêt des locataires, telles que la réglementation des loyers, le droit de
préemption dans le cas de transfert des biens loués…
LES LIMITES JURISPRUDENTIELLES
Il existe deux cas:
L’abus du droit de propriété. Les propriétaires ne doivent pas adopter de comportement visant à nuire aux
voisins.
Le cas échéant, il fera l'objet de sanctions consistant à faire cesser l’abus et à procéder à une réparation
pécuniaire; Les Troubles de voisinage inhabituels.
Selon cette théorie, un propriétaire peut être condamné à réparer un dommage anormal causé à un voisin
même sans faute.
LA CLAUSE D’INALIÉNABILITÉ
Est une limitation convenue de la propriété. En effet, elle peut être imposée aux héritiers par testament ou
aux ayants droit en cas de donation.
Elle prive temporairement un légataire ou un donataire du droit d'abuser ou de disposer d'un bien. Dans ce
cas, il ne peut que l'utiliser et en profiter sans autorisation de le céder.
Une clause inaliénable n'est valable que dans les deux cas suivants :
 Elle doit être temporaire
 Elle doit être fondée sur un intérêt légitime et sérieux.

LIMITES LIÉES AU CARACTÈRE PERPÉTUEL DU DROIT DE PROPRIÉTÉ

La propriété n'est pas limitée dans le temps. limitation principale dans ce cas est la prescription
acquisitive. En effet, une personne ayant exercé les prérogatives à la place d'un propriétaire dé-
faillant peut prétendre à l'acquisition du bien.
LES MODES D’ACQUISITION DE LA PROPRIÉTÉ

La propriété peut être acquise par occupation, l’accession, prise de possession ou par voie
conventionnelle ou succession.

L’OCCUPATION: est le fait de prendre possession d’une chose qui n’appartient à personne
avec l’intention de s’en rendre propriétaire.
L’ACCESSION: est le propriétaire de toutes les choses qui se joignent et se combinent avec
elle. L’accessoire suit le principal: le propriétaire obtient la propriété des choses accessoires,
par accession.
L’ACQUISITION PAR CONVENTION: La propriété peut être transférée par l'effet d'un contrat,
notamment d'un contrat de vente. En ce qui concerne les parties contractantes, le transfert
de propriété ne s'opère que par échange de consentement.
L’ACQUISITION POUR CAUSE DE MORT: Il peut fonctionner selon des règles fixées par la
loi. Dans ce cas, si une personne décède sans avoir résolu son héritage par testament, sa
succession passera de plein droit aux héritiers tenus par la loi d'hériter.
LA PROTECTION DU DROIT DE PROPRIÉTÉ
La protection du droit de propriété est l'application de moyens légaux pour éliminer ou prévenir
l'atteinte à ce droit. Une distinction est faite entre : la protection de la chose qui a fait l'objet de
l'infraction et la réparation de la perte, de l'endommagement de la chose, de son retard par un
contractant ou de la survenance d'un dommage extracontractuel pour le propriétaire.
Les avocats impliqués dans les procédures judiciaires connaissent bien le mécanisme de protection des
droits de propriété, basé sur des moyens de droit civil, afin d'éliminer les obstacles à l'exercice des droits
de propriété.
Les réformes de fond pour protéger la propriété immobilière
Les praticiens du droit foncier estiment que la réforme prioritaire pour le Maroc est l'uniformisation du
régime foncier. La deuxième réforme devrait viser à modifier les dispositions du code foncier dit
marocain (essentiellement les articles 241, 242 et 243) relatives à la procédure d'immatriculation
foncière régie par la loi n°14-07. La troisième proposition concerne la modification urgente de l'article 2
de la loi n° 38-08 sur le droit de propriété (dont la version française officielle n'existe toujours pas), qui
prévoit la confiscation des droits des propriétaires spoliés pendant quatre ans. Enfin, la dernière réforme
doit passer par le renforcement des dispositions facilitant l'accès aux informations dans les registres
fonciers.
LA PROPRIÉTÉ COLLECTIVE
Les propriétaires ne sont pas toujours les seuls propriétaires de leur bien. Quelques exemples peuvent être
cités. Premièrement, l'hypothèse de la propriété collective constitue une restriction à la propriété. En
principe, la propriété appartient entièrement à une seule personne. Mais dans certains cas, la propriété
sera exercée par plusieurs personnes sur le même bien. C'est ce qu'on appelle la propriété collective. Le
régime de droit commun de la propriété collective est l’indivision, où plusieurs personnes (appelées les
indivisaires ou coindivisaires) peuvent posséder le même bien. Mais d'autres régimes de propriété
collective existent également :
La mitoyenneté: qui est un indivision obligatoire et permanente sur un mur ou une clôture séparant deux
fonds adjacents
La copropriété: en vertu de laquelle chaque copropriétaire d'un immeuble possède les parties communes
de l'immeuble Le démembrement de propriété représente donc aussi une limite du droit de propriété:
L’usufruit: L'usufruit a le droit d'usage et de propriété, tandis que le nu-propriétaire conserve le droit
d'usage. Dans ce cas, le nu-propriétaire n'est pas le seul propriétaire de son bien.
La servitude: Elle oblige le propriétaire à laisser à son voisin le droit d'utiliser une utilité de son fond. Par
conséquent, le propriétaire estime que sa propriété est limitée. Par exemple, dans le cas d'une enclave, le
propriétaire du fonds peut demander le droit de passage sur le fonds voisin pour accéder à la voie publique
(article 682 du code civil).
LES ACTEURS
PERSONNE PHYSIQUE: désigne toute personne vivante, c'est-à-dire toute
personne physique reconnue comme sujet de droit avec des droits et des
obligations.

PERSONNE MORALE: Une personne morale est une entité dotée de la


-40 personnalité juridique qui peut détenir directement des droits et obliga-
tions à la place de la personne physique ou morale qui l’ont créée (par
exemple : société, association…).

L'ACQUÉREUR: désigne le bénéficiaire d'une acquisition, mais il est sou-


vent employé dans un sens plus restreint comme synonyme d'acheteur, c.
-à-d. la personne qui acquiert à titre onéreux.

LE VENDEUR: personne ayant la propriété d'un bien qu'il souhaite mettre


à la vente, cède son bien à un acheteur, l'acquéreur de ce bien, en
échange d'une contrepartie, dans la majorité des cas une somme d'argent.
LES ACTEURS
AVOCAT:
En cas de vices cachés, de problèmes de livraison ou de résolution du com-
promis de vente entre l'acheteur et le vendeur du bien
immobilier, un mandataire immobilier peut être mandaté pour
mener à bien la procédure. Il peut également agir en cas de
conflit entre copropriétaires.
-40
ADOUL:
Est considéré comme un auxiliaire de justice habilité à rédiger des actes ju-
ridiques, tels que le mariage ou la succession. Il existe
également des notaires proprement dits.

NOTAIRE:
Garant pour la protection juridique des ventes immobilières.
Intervenant aux moments clefs d’une vie (mariage, décès,
héritage…),ce représentant de l'etat donne une valeur juridique aux actes
et contrats par le cachet et la signature.
LES LOIS ET LES TEXTES QUI RÉGISSENT LE DROIT
DES BIENS

L’article 544 du code civil prévoit que << la propriété est le droit de jouir et de disposer des
choses de la manière la plus absolue, pourvu qu’on n’en fasse pas un usage prohibé par la loi
ou les règlements>>.
Le transfert de propriété des biens non immatriculés intervient au moment de la rencontre
des volontés des parties (articles 488 et 489 du Dahir des Obligations et des Contrats), la
propriété ne pouvant cependant être opposable aux tiers que s’elle est enregistrée à
l’administration de l’Enregistrement et des Timbres.
Toute opération portant sur les droits réels de biens non immatriculés doit être établie
obligatoirement par acte authentique (rédigé soit par les Adouls soit par les notaires soit
depuis la Loi n°39-08 par les avocats agrées près de la Cour de Cassation).
LES LOIS ET LES TEXTES QUI RÉGISSENT LE DROIT
DES BIENS

Ainsi, le Dahir du 12 août 1913 a institué au Maroc un régime facultatif d'immatriculation


des immeubles en les inscrivant au registre foncier.
L'immatriculation est une démarche administrative autorisée par l'administrateur foncier
qui est chargé de rédiger les titres de propriété et d'inscrire ces titres de propriété au
regitsre foncier.
Le régime moderne a commencé avec le Dahir du 12 août 1913 sur l'immatriculation des
immeubles, mais ce Dahir n‘a été appliqué en définitive qu'en 1915, avec la création de la
première Conservation et la promulgation du Dahir du 2 juin 1915, fixant la législation
applicable aux immeubles immatriculés.
LES LOIS ET LES TEXTES QUI RÉGISSENT LE DROIT
DES BIENS

L'article 618-1 du Dahir des obligations et des contrats définit la vente en état future
d’achèvement comme tout accord par lequel le vendeur s'engage à construire l'immeuble
dans un délai défini et l'acquéreur s'engage à en payer le prix Et au fur et à mesure de l'avan-
cement des travaux.

Les contrats préliminaires ne peuvent en principe (en cas d'invalidité) être conclus qu'après
l'achèvement des fondations de la construction, et seulement après À ce moment-là, le ven-
deur a le droit d'exiger le paiement d'un acompte. Tout en protégeant les intérêts de l’acqué-
reur, cette disposition impose des contraintes financières aux promoteurs qui doivent avancer
des fonds pour la réalisation des fondations.
LES LOIS ET LES TEXTES QUI RÉGISSENT LE DROIT
DES BIENS

L’article 35 de la nouvelle Constitution du 29 juillet 2011, reprenant en cela


l’ancien article 15 de la Constitution précédente, garantit le droit de propriété dont
la seule limitation possible est l’exigence du développement économique et social
de la nation.
Dans ce cas, l’expropriation doit être strictement encadrée par la loi.
Cette garantie fondamentale du droit de propriété est la seule règle concernant la
question foncière dans la charte constitutionnelle marocaine.
SOURCES NATIONALES

LA RELIGION: Le droit musulman a plusieurs


sources, dont les sources fondamentales qui sont le Coran et la sunna
d'une part, et d'autre part les sources secondaires, fondées sur
la raison humaine.
CONSTITUTION: Un ensemble de règles, principes, normes qui s'ap-
pliquent de manière contraignante à une population donnée dans un
espace défini. Les constitutions varient d'un pays à l'autre pour des rai-
sons géographiques et surtout historiques.
LA LOIS: une loi se traduit par un principe (ou une règle) assorti d’une
sanction lorsqu’il n’est pas respecté.
Ainsi, une loi est différente d'une règle (qui vise à obliger une
personne, ou un groupe de personnes à agir dans un sens sans
encourir de sanctions s’elle n'est pas suivie) et d'une norme
(qui est une contrainte morale, c'est-à-dire qu’aucun texte ne
le prouve, mais il faut s'y conformer).
SOURCES NATIONALES
LE RÈGLEMENT : est un ensemble d’actes pris par le gouvernement
ou des décisions prises par le pouvoir exécutif et les autorités
administratives. Il incorporer dans les domaines pour lesquels la loi
ne se prononce pas, pour préciser la loi ou afin de faciliter son
exécution. Le règlement fixe généralement des règles de gestion,
d’administration ou des prescriptions qui doivent être suivies par
les personnes visées.

LA JURISPRUDENCE :indique l'ensemble des décisions de justice


relatives à une question juridique donnée. Il s'agit donc de déci-
sions précédemment rendues, qui illustrent la manière dont un
problème juridique a été résolu.
Elle a pour vocation principale est de préciser le droit écrit là
où il ne l'est pas, de l'adapter aux circonstances de fait, ou
même de remplacer des règles de droit inexistantes
SOURCES INTERNATIONALES

TRAITÉ: Désigne un accord international conclu par écrit entre des états et régi par le droit
international, qu'il soit contenu dans un seul instrument ou dans deux ou plusieurs
Instruments connexes, et quelle que soit sa dénomination spécifique.

CONVENTION: Le terme convention internationale est utilisé en droit international pour


Décrire une déclaration de principe formelle initialement non contraignante.
Ces conventions doivent généralement être ratifiées par les pays pour devenir
Contraignantes et devenir ainsi de véritables traités internationaux.

Les INCOTERMS (International Commercial Terms): Sont un ensemble de définitions de


termes commerciaux reconnus au niveau international et élaborés par la chambre de
commerce internationale (CCI). Ces termes définissent les responsabilités et les obligations
liées aux contrats commerciaux entre un acheteur et un vendeur.
CONCLUSION

Il s’avère que Le droit de l'informatique a pour objet de protéger les libertés


fondamentales des personnes physiques. Par conséquent, en tant que protecteur
des personnes physiques, il requiert le consentement des individus avant de
traiter ou de divulguer leurs données personnelles.

Il est nécessaire de révéler que la propriété intellectuelle est une partie


indispensable du droit de l'informatique : propriété littéraire et artistique
(droit d'auteur sur les logiciels), propriété industrielle (droit des marques et des
noms de domaine, brevets "puce"... ).

Il est obligatoire de discerner que La propriété intellectuelle est au cœur des


processus de création de la valeur et de commercialisation des activités liées à
l'économie de l'information. La diffusion des biens informationnels est
étroitement liée au développement d'Internet, qui rend les droits de propriété
intellectuelle indispensables à la surveillance des marchés.
MERCI POUR
VOTRE ATTEN-
TION

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