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INTRODUCTION:

Aujourd'hui, avec la banalisation de l'informatique dans les ménages et l'internationalisation


des échanges grâce à internet, certaines personnes clament encore qu'il y a un vide juridique
sur internet.
Pour autant il existe de nombreuses lois spécifiques au secteur informatique et lorsqu'un
domaine n'est pas traité en particulier par une loi, une analogie est alors faite avec les articles
de loi existant dans des domaines similaires et aboutissent généralement à une jurisprudence.
L'informatique appliquée au droit révèle un certain nombre de limites. Certaines tiennent
d'abord aux difficultés de structuration du langage documentaire utilisé dans les processus
d'informatisation. D'autres révèlent une compatibilité trop incertaine entre les logiques
respectives de l'informatique et du droit.
La justice elle-même généralise progressivement le recours à l'informatique, pour la gestion
des greffes, et même pour la gestion des dossiers et la rédaction de jugements. Le droit s'est
aussi emparé de l'informatique, jusqu'à susciter une sorte de spécialité dont témoignent les
ouvrages. On peut dire que le droit de l’informatique est une branche du droit privé,
étroitement attaché au droit des affaires .Il désigne l’ensemble des normes de droit relatives
aux activités visant à mettre en œuvre un moyen informatique. Le plus intéressant avec cette
discipline est. sa pluralité en matière de règles, car elle applique en même temps les principes
du droit civil, du droit commercial , du droit pénal, des libertés publiques, de la
propriété intellectuelle et du droit de l’Internet.
Le but du droit de l’informatique est de protéger les libertés fondamentales des personnes
physiques. Dans son rôle de protecteur des personnes physiques, il impose ainsi la nécessité
du consentement d’une personne avant le traitement ou la publication de ses données
personnelles.

I. Les TIC et le droit


 Aujourd’hui, l’information transmise par voie électronique est présente
partout. Notre vie quotidienne est marquée par les technologies de
l’information et de la communication, les TIC, selon leur acronyme connu.
Que ce soit au travail, sur le lieu d’apprentissage, de formation ou dans la
recherche, mais aussi dans les loisirs et à domicile, nous avons recours aux
TIC pour communiquer et pour stocker des informations.
Le champ du numérique relève d'un domaine transversal, se situant au
carrefour de plusieurs disciplines : les sciences de l’information et de la
communication, les sciences de gestion, les sciences humaines et sociales
et le droit informatique.
 A l’ère actuelle, il faut dire que le rôle des nouvelles
technologies d’information de communication est majeur
dans la perspective de l’institution et l’établissement d’une
nouvelle société internationale de l’information, par-delà les
controverses juridiques, les NTIC (Nouvelle Technologie de
l’Information et de la Communication ) constituent la
composante essentielle d’un projet majeur que l’humanité est
en train ou tout au moins aspire à réaliser, celui d’un monde
où les Hommes communiquent entre eux sans restriction et
où l’information et sa circulation ne connaît pas de frontières.
La propriété intellectuelle & la propriété industrielle
 La protection de la propriété intellectuelle de nos jours est vraiment effective face au
progrès
technique qui sert de catalyseur aux nombreuses fraudes observées. En effet, la protection des
créations est aujourd'hui primordiale, car la contrefaçon, touche aujourd'hui indifféremment
tous les secteurs industriels. Et n’est que la conséquence d’une économie de plus en plus
mondialisée et de plus en plus concurrentielle.
 La propriété intellectuelle est un outil qui permet aux entreprises de sécuriser et
protéger leurs
innovations. Elle protège également les entreprises qui ont mis en place de véritables marques
autour d’une offre produit, en rendant inutilisable ces marques par d’autres structures. Il s’agit
clairement d’un outil au service du développement commercial, qui permet souvent d’assurer
une exclusivité produit sur un marché.

III. L’encadrement juridique du contrat électronique


 Depuis une vingtaine d’année, les humains utilisent les techniques numériques pour nouer des
relations à l’occasion desquelles peuvent se créer des liens juridiques. Le progrès
technologique et scientifique auquel le monde assiste a facilité le processus de communication
et d échanges entre les individus . Ainsi, ces développements ont fait naître des contrats
conclus dans un monde virtuel, à savoir les « contrats électroniques qui représente une
alternative plus intelligente aux contrats papier traditionnels. Suivant son évolution historique,
la première apparition de ce type de contrat, était En États-Unis en 1996. En effet les
entreprises américaines ont privilégié l’approche d’autorégulation afin de gérer les contrats
électroniques qui devraient être régies exclusivement selon le principe de l’autonomie de
volonté des parties sans l’intervention de la législation Au Maroc, le Dahir du 30 novembre
2007 portant promulgation de la loi n°53- 05 relative à l’échange électronique des donnés
juridiques, a vu le jour afin de règlementer le domaine du commerce électronique.
 le contrat électronique est de plus en plus favorisé dans notre société, dont les contrats
électroniques représentent la rapidité et un procédé moins couteux. Le format électronique
permet ainsi d’accélérer le processus de contractualisation pour passer de deux semaines (en
moyenne) à quelque minute seulement. Donc, il faut que le Maroc adopte plus le domaine des
contrats surtout les contrats électroniques, à travers des lois qui répond au souci de la société
marocaine, pour permettre d’un côté, de garantir et de protéger l’ensemble des droits que
possèdent les parties, et de l’autre côté, il va donner des résultats très positives Surtout dans le
domaine économique.

IV. La signature électronique


 Depuis le 30 novembre 2007, la loi 53-05, portant adaptation du droit de la preuve la signature
électronique, modifié les disposition du DOC et l'écrit sous forme électronique est admis en
preuve au même titre que l'écrit sur support papier, sous réserve que puisse être dûment
identifiée la personne dont il émane et qu'il soit établi et conservé dans des conditions
denature à en garantir l'intégrité.
 La signature électronique reste un dispositif encore peu utilisé au Maroc qui fait l'objet de
nombreuses limites pratiques. Toutefois, compte tenu du regain d'intérêt pour l'utilisation de la
signature électronique au Maroc dans le contexte actuelle, nous avons vue une augmentation
de son utilisation. Celle-ci sera d'autant plus importante si l'obtention de signature électronique
sécurisée gagne en souplesse.

V. Le Droit et le e-commerce
 Créé vers la fin des années soixante du siècle dernier, L’internet a énormément évolué
depuis, en passant d’un réseau secret utilisé par les militaires à une généralisation
totale de son utilisation par les « internautes », vers le début des années 90. Utilisé
principalement comme un moyen de communication par les entreprises (On parle dans
ce cas d’Intranet) tout d’abord, puis par les particuliers, l’utilisation d’internet a
largement dépassé ce volet plutôt restreint pour devenir à la fois, une source
inépuisable d’informations, un moyen de distraction et un nouveau mode de
commerce. Ce dernier volet est celui qui nous intéresse aujourd’hui. Le commerce
électronique...
 Malgré l’existence de plusieurs lois qui réglementent le cadre juridique du commerce
électronique, l’évolution rapide de ce dernier et la mise en œuvre de son cadre législatif prend
beaucoup de temps afin de discuter, voter et appliquer une loi dans ce domaine, ce qui abouti à
un décalage de même entre la promulgation d’une loi et son application. Un blocage est dérivé
de l’insuffisance légale en la matière.

VI. Les contrats intelligents


 Les contrats intelligents est une philosophie, cela veut dire que l’utilisation
d’une technologie de blockchain signifie une adhésion à un certain nombre de
concepts techniques, ainsi que juridiques. De prime abord, le système de
blockchain repose sur une philosophie libertaire et qui contient des propres
valeurs, des propres principes et des propres règles. Le caractère autonome des
smart contrats et de la blockchain présente une nouvelle idiologie contractuelle,
car il existe aujourd’hui grâce à l’automaticité d’une contractualisation
intelligent qui a automatisée d’une Manière globale les relations contractuelles.
 Le monde juridique a connu des changements et des transformations radicales
au niveau du droit après l’envahissement des nouvelles technologies,
notamment l’intelligence artificielle qui a ouvert une porte de la naissance des
nouveaux phénomènes juridiques tels que le smart contrat ou le contrat
intelligent, le manque de réglementation des ces programmes contractuels
nécessite de sécuriser le bon fonctionnement des Contrats intelligents et aussi
les limites de ces derniers

VII. La cybercriminalité
 La cybercriminalité est une notion large qui regroupe « toutes les infractions
pénales susceptibles de se commettre sur ou au moyen d’un système
informatique généralement connecté à un réseau. » Il s’agit donc d’une nouvelle
forme de criminalité et délinquance qui se distingue des formes traditionnelles
en ce qu’elle se situe dans un espace virtuel appelé le cyberespace.
 Malgré tous les efforts faites au Maroc pour la lutte contre la cybercriminalité et
l’instauration de la confiance numérique, il reste encore beaucoup du travail et
d’efforts à fournir pour maîtriser le phénomène et impliquer toutes les
composantes de la société dans cette ‘’guerre’’ numérique.

VIII. Modes Alternatifs de Règlement des Litiges numériques


 On appelle Mode Alternatif de Règlement des Litiges (MARL) tout mécanisme
permettant de trouver des solutions acceptables par des parties en différend en
dehors des procédures judiciaires traditionnelles. La présence d’un tiers neutre,
distinct des deux parties en conflit et dont la mission est de faciliter le
dialogueou de résoudre le différend est un point commun à tous les MARL

 Une des principales causes de l'existence d'une demande des MARL


numériques est le commerce électronique international de biens et services de
faible valeur. Le cyberspace tend de plus en plus à l'instantanéité. La simplicité
des transactions commerciales internationales sur internet a étendu les contrats
internationaux à des transactions de faible valeur. Ce mouvement vers
l'international est par ailleurs renforcé par la difficulté de localiser les acteurs
dans le cyberspace. Les modes classiques de résolution des litiges, par les coûts
relativement élevés qu'ils engendrent, ne sont pas adaptés au règlement de
différends internationaux, il en résulte une forte demande de mécanisme rapide
facile d'utilisation abordable financièrement et accessible de partout tout
particulièrement pour les consommateurs les MARL numériques répondent à
cette demande.

IX. Les infractions pénales relatives aux échanges électroniques


 Pour faire face aux différentes menaces pesant sur les données digitales
échangées, le monde numérique et les transactions électroniques ont besoin
d’un cadre législatif en perpétuelle évolution. Il est donc essentiel de sécuriser
les différentes opérations et d’instaurer un environnement réglementaire
adéquat permettant de mieux protéger les usagers, et éventuellement de définir
les responsables en cas de fraude ou de faute.
 A l’ère de la digitalisation, les individus nouent différents relations entre eux de plus
en plus facile et dépourvues de tout complexe. de ces rapports sociaux naissent
nécessairement des tensions, des litiges et des comportements susceptibles de causer
un déséquilibre dans la société. Force est de constater que le Code pénal marocain n’a,
dans un certain nombre de cas, pas suivi l’évolution de la société. En effet, l’un des
exemples les plus parlant est celui des infractions relatives aux échanges
électroniques.

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