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Pi - Introduction générale
Introduction
Didier Baraderie
INTRODUCTION GENERALE
1. Il y a quelques décennies les juristes ont été quelque peu décontenancés par le
développement de l’informatique. En effet l’approche juridique classique ne permet pas
d’appréhender les particularités de ces créations immatérielles qui ne rentraient pas
dans les catégories habituelles de notre droit des contrats ou des biens.
Il est ensuite apparu évident que les règles classiques de droit pouvaient parfaitement
s’appliquer à l’informatique ce qui représentait un premier pas fort positif. En effet la
règle de droit trouvait un nouvel objet, l’informatique, les seules vraies difficultés
résidants dans cette première étape dans l’adaptation de l’une à l’autre.
Incontestablement donc, l’informatique a précipité l’évolution des modèles contractuels
car le bon usage des diverses clauses requiert une rédaction précise et adaptée et plus
encore, une connaissance exacte de leur portée. En revanche il convient de rappeler que
le recopiage de contrats préexistants ou de modèles types peut entraîner des effets
catastrophiques du fait même de leur généralité. Bon nombre des contrats proposés par
les entreprises sont « clonés » et leur valeur probatoire est loin d’être absolue. En
revanche tout ne doit pas faire l’objet d’une critique destructrice et ces contrats types
constituent tout de même une aide – parfois précieuse – pour rédiger un document
contractuel en quelque sorte modélisé mais soigneusement adapté.
Par ailleurs ce droit qui s’est initialement appliqué aux logiciels puis aux bases de
données a vu apparaître le multimédia et l’Internet et son formidable développement
allant de pair avec l’équipement croissant des foyers en micro-informatique et l’essor de
la société « informationnelle » ainsi que de nouveaux médias.
Les pays européens ont l’obligation de transposer ces textes communautaires dans leur
législation interne dans des délais raisonnables.
Pourront alors être présentés et étudiés les principaux contrats portant sur les
systèmes informatiques ainsi que sur l’Internet…
Une deuxième partie sera consacrée à la question cruciale de la protection des biens
informationnels. On sait que le Parlement européen a voté en septembre 2003 le
principe de la brevetabilité des logiciels et que la transposition de ce texte en droit
interne français a soulevé bien des difficultés.
La quatrième partie apportera d’utiles précision sur le droit de la preuve, sur les
questions juridiques soulevées par la signature électronique ou encore sur le
contentieux de l’informatique et les expertises souvent nécessaires pour éclairer les
parties et les magistrats au cours d’un procès.
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et surtout de mises à jour mensuelles est extrêmement complet et constitue la
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