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Nom : Ould tahar

Prénom : Yasmine

DROIT INFORMATIQUE

Le logiciel occupe aujourd’hui une place importante de l’économie


numérique, en effet, celui-ci est embarqué dans de nombreuses machines,
il est devenu indispensable. C’est pourquoi il est apparu nécessaire de
savoir quelle protection était accordée au logiciel, or la réponse à cette
question n’était pas évidente, puisque l'on pouvait hésiter entre une
protection accordée via le droit des brevets, le droit d’auteur, ou encore
crée un régime propre au logiciel. C’est finalement la protection par le
droit d’auteur qui a été choisie

Le choix de la protection par le droit d’auteur


Les raisons de l’exclusion du droit des brevets
Le droit des brevets apparait à première vue intéressant pour la
protection des logiciels, car il pourrait avoir l’intérêt de protéger les
fonctions d’un logiciel.
Du point de vue de la technique juridique il aurait de plus difficile
pour les praticiens d’apprécier l’état de la technique antérieure en matière
de logiciel, les conditions de nouveauté et de l’activité inventive étant
nécessaire pour prétendre à la brevetabilité d’une invention.
Enfin lors du dépôt d’un brevet il est nécessaire de rédiger des
revendications d’ordre technique pour délimiter le champ de la protection
accordée, or la rédaction de ces revendications se serait avéré très
complexe dans le cadre du logiciel.
L’avantage de la protection par le droit d’auteur est que celle-ci est
acquise sans aucune formalité de dépôt, contrairement au brevet qui
implique un dépôt auprès de l’Institut national de la propriété intellectuelle
entrainant un certain cout.

L’adaptation du droit d’auteur au logiciel


Les éléments du logiciel protégeables par le droit d’auteur
Dans le cadre de l’application du droit commun de la propriété
intellectuelle, les idées ne sont pas protégées en droit .
L’exclusion de la protection des idées se justifie par la volonté de na
bloquer la création ni entraver la libre concurrence.
Or certains éléments du logiciel sont assimilés aux idées.
C’est le cas des algorithmes et des fonctionnalités du logiciel.
Un des éléments protégeables par le droit d’auteur est d’une part le
matériel de conception préparatoire.
Cela recouvre l’ensemble des travaux de conception aboutissant au
développement d’un programme de nature à constituer un logiciel à un
stade ultérieur.
C’est dans ce concept de « matériel de conception préparatoire »
que se situent les analyses fonctionnelles et organiques, qui sont donc
protégées.
Le deuxième élément protégé est le programme.
La protection des programmes est logique puisqu’ils sont au cœur
même de la notion même de logiciel.
Les programmes recouvrent le code source et le code objet du
logiciel.
Le troisième élément protégé est la documentation d’utilisation.
Enfin le dernier élément du logiciel bénéficiant de la protection est la
page écran.
Elle consiste en la manifestation graphique du logiciel, passant par
des dessins, des icônes, etc.
La responsabilité pénale.

Le droit pénal, défend l’ordre social et expose celui qui a commis un acte
frauduleux
 Une contravention (infraction sanctionnée par une amende) Tribunal de
police à compétence en ces cas
 Un délit (infraction passible de peine correctionnelle encouru par des
personnes
physiques (emprisonnement, amende, sanction réparation) le tribunal
Correctionnel composé d’un magistrat professionnel) à compétence en ces
cas
 Un crime (homicide, action blâmable) la cour d’assise composé d’un jury
populaire
Il existe trois types d’intrusion dans un système automatisé de données :
La loi GODFRAIN du 5 janvier 1988 qui bien qu’élaboré à une époque où
on ne parlait pas

- Les intrusions simples.


L’article 323-1 du code pénal dans la section « des délits contre les
systèmes de traitement automatique de données » prévoit que «
le fait d’accéder ou de se maintenir, frauduleusement dans tout ou partie
d’un
système de traitement automatique de données est puni de 2 ans
d’emprisonnement et de 30.000 euro d’amende ».
- Les intrusions avec dommages.
L’alinéa 2 de l’article 323-1 prévoit un renforcement de sanction lorsque
l’intrusion
et le maintien frauduleux on certains conséquences : « lorsqu’il en résulte
soit
la suppression soit la modification de données contenues dans les
systèmes, soit
une altération du fonctionnement du système, la peine est de 3 ans
d’emprisonnement et de 45.000 euro d’amende ».
- Les entraves volontaires au système et aux données s’y trouvant
l’article 323-2 définit l’entrave volontaire au système comme « le fait
d’entraver ou de
fausser le fonctionnement d’un système de traitement automatisé de
données est
puni de 5 ans d’emprisonnement et de 75.000 euro d’amende ». Cette
intrusion
vice notamment l’introduction des programmes susceptibles d’entrainer
une
perturbation au système tel que les virus.

Droit de l'internet (noms de domaine, protection des données et


des œuvres, Commerce électronique)

On doit faire la différence entre une page web commerciale et non-


commerciale.

La page web commerciale va devoir suivre la loi Hamon de mars 2014.


La CNIL a été créée en 1978 suite à la loi des libertés informatiques
notamment suite à la création du fichier SAFARI qui permettait de
connecter les fichiers EDF, des impôts et de la police. Les parlementaires
ont donc demandé qu’une commission soit nommée pour surveiller les
fichiers nominatifs (fichiers où l’on peut directement ou indirectement
retrouver une personne).

Les pages web comprennent les blogs et les sites internet. Lors de la
création de toute page web, on doit inscrire le numéro d’accord de la CNIL
s’il y a traitement de données personnelles. La CNIL doit avoir le nom des
champs : (= colonne), le numéro d’identifiant, les coordonnées de la
personne…Cette déclaration doit se faire soit de manière imprimable soit
informatiquement. Si la CNIL ne répond pas au bout de 2 mois, cela veut
dire que la création de la page web est acceptée (pour les déclarations qui
ne font pas appel à des données sensibles).
Pour les déclarations d’une base de données avec des informations
sensibles (politiques, religieuses, philosophiques, sexuelles, raciales ou
d’origine), l’individu doit faire une déclaration spéciale à la CNIL et doit
attendre son autorisation écrite. La sécurité nationale n’a bien sûr pas à
faire de déclarations.

L’individu doit donner le nom du responsable de traitement des données


personnelles, les finalités du traitement, le destinataire des informations,
rappeler l’existence des droits d’accès, de rectification et de suppression
des données. Sur les forums précisément, il faut rappeler l’existence du
droit de réponse.

La page doit rappeler le statut juridique : association, sarl…Plus de 70%


des forums sont maintenant créés pour la promotion d’une marque.

Le fichier HEDVIGE est un fichier de la police nationale dans lesquelles


sont placées les données concernant l’ADN. Ce fichier pose plusieurs
problèmes : vont être entrés dans ce fichier les personnes qui ont commis
des délits ou des crimes mais aussi ceux qui ont commis de plus petits
délits ainsi que tous les témoins de n’importe quelle infraction. Un des
problèmes importants est que jusqu’à maintenant, n’importe qui peut y
avoir accès.

LA CNIL peut aller visiter n’importe quelle entreprise, n’importe quand,


pour vérifier si sur les ordinateurs de fichiers nominatifs (4 ans de prison
et 45000euros d’amende). La jurisprudence de la CNIL a déclaré que les
fichiers nominatifs non déclarés n’ont pas de prix : pour la CNIL, si un
fichier non déclaré est acheté, elle va obliger le vendeur à rembourser
l’acheteur.

La troisième obligation est l’obligation de création d’un nom de domaine,


unique. Il faut le déclarer et il sera affecté après vérification de son
unicité. Le nom de domaine est acheté, à partir d’environ 12euros l’année.

La dernière obligation est la gestion des cookies (programme qui va


faciliter la navigation). Ces cookies récupèrent les données personnelles
pour faire du marketing comportemental. Le législateur européen interdit
les cookies sauf ceux qui permettent une navigation plus rapide.

2. Les obligations légales pour les pages de e-commerce

La loi Hamon de mars 2014 oblige à une sécurisation des paiements par
des organismes certificateurs, à un horodatage (date et heure de la
création de chaque pièce qui constituent les preuves) et toutes les autres
obligations liées à la vente par correspondance.

3. Accessibilité des pages web

Les pages web doivent être accessibles par tout le monde, y compris par
ceux qui ont des handicaps lourds, des personnes âgées avec une
mauvaise vue… Il faut donc la faire vérifier par un organisme appelé le
W3C, qui répond dans l’instant. Cet organisme est gratuit, la jonction
d’une fac américaine et de celle de Tokyo, et vérifie que la page est
accessible sur tous les navigateurs.

4. La nétiquette

Toujours bien se comporter sur les réseaux : ne pas menacer, insulter,


inciter à la haine…On va y mettre tous les éléments d’éthique (ne pas
hacker un site gouvernemental…)

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