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Introduction
La société humaine est entrée depuis près d’un quart de siècle ou plus,
dans une ère de communication et de développement technologique sans
précédent. L’informatique est devenue depuis quelques décennies une
véritable industrie. Cette évolution s’est accompagnée avec une évolution
de son cadre juridique. Si le droit à vocation à résoudre les problèmes
juridiques, dans le cadre informatique, une multitude de problèmes sont
restés sans solution juridiques, ou du moins avec des solutions imparfaites
ou insuffisantes.
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Ainsi, plusieurs pays ont pris le train en marche, en adoptant une série de
lois et de réglementations afin de remettre de l’ordre à la toile. Toutefois, la
mise en œuvre de ces textes, a souvent été confrontée à des obstacles,
affectant l’effectivité de ces textes. Avant d analyser davantage les différents
aspects du droit de l’informatique, on va traiter les questions relatives à
l’encadrement juridique du domaine informatique.
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S’il est parfois difficile de faire la distinction entre les deux acceptions du
terme droit en langue française, il est plus aisé de la faire en d’autres
langues telles que l’arabe, qui distingue clairement entre قانونc'est-à -dire
droit dans le sens objectif et, حقc'est-à -dire droit dans le sens subjectif.
Quant au rapport entre le droit objectif et les droits subjectifs, on peut dire
que le rô le du droit objectif est un rô le d’encadrement et de limitation pour
les droits subjectifs, tout en étant du même coup sa source. Si on parle
aujourd’hui d’atteintes aux droits à travers les TIC (technologies et
systèmes d’information), notamment Internet, cela désigne justement, les
atteintes aux droits subjectifs et plus On entend par «prérogative» un
«Attribut d’un droit ; chacun des pouvoirs exclusifs spécifiés, des moyens
d’action, etc. qui appartiennent au titulaire d’un droit et dont l’ensemble
correspond au contenu de ce droit.
- Les droits réels : ce sont les droits qui portent directement sur une chose.
C’est un droit opposable à tous. C’est donc un droit susceptible d’abandon.
(ex. droit de propriété).
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Les droits réels sont limités: propriété, sû retés. Les droits personnels sont
infiniment variés, car on peut être obligé à exécuter toutes sorte de
prestations: obligation de faire (contrat de travail) de ne pas faire
(voisinage, concurrence), de payer (vente), etc.
Les droits patrimoniaux sont cessibles, car on peut les céder (vendre ou
louer). Saisissables : peuvent être saisis (par un huissier par
ex).Transmissibles, Prescriptibles : Les droits patrimoniaux sont
prescriptibles (on peut perdre, ou en acquérir).
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-Décret n° 1249 - 2004 du 25 mai 2004, fixant les conditions et les procédures
de certification des experts dans le domaine de la sécurité informatique.
-Décret n° 1250 - 2004 du 25 mai 2004, fixant les systèmes informatiques et les
réseaux des organismes soumis a l'audit 7 obligatoire périodique de la sécurité
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C – la jurisprudence :
désigne l'ensemble des décisions de justice relatives à une question
juridique donnée. La justice étatique peut jouer un rô le important :
possibilité de recourir aux règles informelles soit comme source secondaire
de droit, soit sur la base des obligations contractuelles (pratique
contractuelle, code de bonne conduite)
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3 - La pratique contractuelle :
Dans un environnement où la pratique contractuelle est assez importante,
le développement des guides et des contrats-types devient un élément
important de 10 la régulation. C’est à travers ces contrats-types que se
concrétisent les tendances normatives provenant des lois, mais aussi des
autres sources normatives. Concrètement, c’est la faculté de consentement
attribuée aux parties contractantes, qui donne une importance particulière
sur le plan normatif à ces pratiques.
Le rô le des pratiques contractuelles et les autres mécanismes
d’autorégulation conséquentes, est extrêmement important, dans la mesure
où ils contribuent à établir un certain équilibre spontané dans le marché,
loin des attractions législatives nationales dispersées. En revanche, Internet
perçu comme un espace de liberté, il peut gîter des contrats, établissant des
pratiques peu acceptables.
Ainsi, certains profitent de l’absence de limites géographiques pour laisser
dans le vague la question de la loi applicable. Dans son jugement du 28
octobre 2008, le Tribunal de grande instance de Paris a jugé que dans les
conditions générales de vente du site Amazon.com, il y a 18 clauses
abusives y compris celle qui remet en cause la responsabilité de plein droit
du vendeur en ligne prévue par la loi française pour la confiance dans
l’économie numérique. Malgré leur importance, les pratiques contractuelles
ne sont pas loin des critiques. D’ailleurs, l’absence d’un formalisme dans ces
pratiques, ne peut que planer des doutes sur leur validité juridiques.
4 – Les labels :
La labellisation des sites web est un phénomène qui remonte aux milieux
des années 90s aux Etats-Unis. Ceux-ci n’ont pas voulu règlementer ce
domaine laissant ainsi aux pratiques le soin de mettre en place des règles
spontanées.
Aujourd’hui, les labels sont de plus en plus utilisés et dans de formes de
plus en plus variés. Il existe deux types de labellisation.
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