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Université de Carthage
Institut Supérieur des Sciences l’infromation et des Techniques de Communication
ISTIC Borj Cédria
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Introduction :
L’informatique est domaine d’activité scientifique, technique et industriel
concernant le traitement automatique de l’information par l’exécution de
programme informatiques par des machines : des ordinateurs, des robots, des
automates, etc.
Plusieurs termes en anglais désignent l’informatique :
« Informatics », computer science ou information technology, souvent utilisé
pour désigner le secteur industriel des technologies de l’information.
Le terme informatique résulte de l’association du terme « information » avec le
terme « automatique » en appropriant le suffix « -ique » signifiant « qui est
propre à »
➢ Comme adjectif , il s’applique à l’ensemble des traitements liés à l’emploi
des ordinateurs et systèmes numériques.
➢ Comme substantif , il désigne les activités liées à la conception et à la mise
en œuvre de ces machines. (Des questions de télécommunications comme
le traitement du signal ou la théorie de l’information, aussi bien que
des problèmes mathématiques comme la calculabilité s’y rattachant)
➢ Dans le vocabulaire universitaire américain, l’informatique désigne surtout
l’informatique théorique : un ensemble de sciences formelles qui ont pour
objet d’étude la notion d’information et des procédés de traitement
automatique de celle-ci, l’algorithmique.
➢ Les applications de l’informatique depuis les années 1950 forment la base
du secteur d’activité des technologies de l’information et de la
communication TIC.
Ce secteur industriel et commercial est lié à la fois aux procédés (logiciel ,
architecture de systèmes) et au matériel (électronique, télécommunication)
HISTORIQUE :
En 1957 l’ingénieur allemand Karl Steinbuch crée le terme « informatik » pour
son essai intitulé « Informatik : Automatische Informationsverarbeitung »,
pouvant être traduit en français par informatique : traitement automatique de
l’information »
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En mars 1962, Philippe Deryfus, ancien directeur du centre national de calcul
électronique de Bull, utilise pour la première fois en France le terme
« Informatique » pour son entreprise Société d’Informatique appliquée » (SIA).
En 1966, l’Académie française consacre l’usage officiel du mot pour désigner la
« science du traitement de l’information ». La presse, l’industrie et le milieu
universitaire l’adoptent dès cette époque.
Dans l’usage contemporain, le substantif « informatique » devient un mot
polysémique qui sésigne autant le domaine industriel en rapport avec l’ordinateur
(au sens de calculateur fonctionnant avec des algorithmes.
Les expressions « Science informatique » , « informatique fondamentale » ou
« informatique théorique » désignent sans ambiguïté la science, tandis que
« technologies de l’information » ou « technologies de l’information et de la
communication « désignent le secteur industriel et ses produits.
Les premières (directes) sont relatives aux données directement nominatives, sous
forme de données alphanumériques (càd toute application mémorisant les noms
et prénoms des personnes physiques) et les images (fixes ou animées).
Par traitement on entend « Toutes les opérations réalisées d’une façon automatisée
ou manuelle par une personne physique ou morale et qui ont pour but notamment
la collecte, l’enregistrement, la conservation, l’organisation, la modification,
l’exploitation, l’utilisation, l’expédition, la distribution, la diffusion ou la
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destruction ou la consultation des données à caractère personnel, ainsi que toutes
les opérations relatives à l’exploitation des données, des index, des répertoires,
des fichiers ou l’interconnexion » (article 6 de la loi de 2004).
Etant donné l’importance du droit de chaque personne à ce que ses données soient
protégées, le législateur a conditionné leur traitement. On ne doit pas toucher à
l’identité, à la dignité et à l’intimité de la vie privée.
Pour toutes ces raisons, la loi du 27 Juillet 2004 exige que le traitement soit fait
dans le cadre de la transparence, la loyauté et le respect de la dignité humaine.
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opinions politiques ou syndicales et la santé de l’individu envisagée (Art. 14
de la loi de 2004).
Une des mission confiée à l’instance est celle d’accorder les autorisations et
recevoir les déclaration pour la mise en œuvre des traitements.
3. Les attributs (les droits) des personnes dont les données sont traitées :
Il s’agit notamment :
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constitue une obligation pour le responsable du traitement avant d’être un droit
pour les personnes envisagées par une telle opération.
Ce nouveau droit confère à toute personne, dont les données personnelles font
l’objet d’un traitement, la possibilité de prendre connaissance du détail des
informations la concernant ainsi que le droit de les corriger, compléter,
rectifier, mettre à jour, si des erreurs apparaissent ou lorsqu’elles s’avèrent
inexactes ou que le traitement est interdit.
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Il est à noter, que le législateur tunisien n’exige la notification des
rectifications, aux tiers auxquels les données ont été communiquées comme
l’ont fait son homologue français et la législation européenne en la matière.
En outre, la loi a chargé l’INPDCP de statuer sur les litiges relatifs à l’exercice
de ce droit.
L’INPDCP est chargé de recevoir les plaintes portées dans le cadre de ses
compétences. De même, elle peut procéder aux investigations requises, et peut
décider de retirer l’autorisation ou d’interdire le traitement portant atteinte aux
droits ou obligations prévus par la loi.
5. Les sanctions :
Est puni d’un emprisonnement de deux à cinq ans et d’une amende de 5000
mille dinars à 50.000 dinars, quiconque qui communique ou fait le transfert
vers un pays étranger des données susceptibles de porter atteinte à la sécurité
publique ou aux intérêts vitaux de la Tunisie (article 86 de la loi de 2004).
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De même, il sanctionne par une peine d’emprisonnement d’un an associée à
une amende de 10 000 dinars, celui qui porte une personne à donner son
consentement pour le traitement de ses données personnelles en utilisant la
fraude, la violence ou la menace (article 88 de la loi de 2004).
C’est le cas aussi de la violation des règles relatives au traitement des données
« sensibles » (un an d’emprisonnement et de 5 000 dinars par application de
l’article 90 de la présente loi).
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• Le numérique, l’IOT , l’IA, le Big data et la collecte
massive des données même les plus intimes.
• Le respect des DP , est un impératif de la
transformation digitale.
• Le respect des DP , un enjeu de souveraineté
numérique
• Le RGPD émanant du parlement européen , une
nouvelle ère de la protection des DP.
• En Tunisie il existe une loi relative à la protection des
DP celle du 27 juillet 2004 un pas nécessaire pour jeter
les bases mais reste insuffisant à l’épreuve de la
pratique.
• Un projet de loi soumis le 19 avril 2018 à l’examen de
la commission parlementaire des droits et des libertés
de l’ARP.
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