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Daniel DATCHOUA

2, Place de la Bonde
Chz M. NINTCHEU,
94460 Valenton,

SARL COMECLAIR
44 rue Gabriel Péri
94230 CACHAN

A l’attention de Monsieur NACIM DJEMAI

Valenton, le 1er Juin 2021

Objet : Mes réponses et des précisions


V/Réf : Notification de licenciement avec AR 1A 180 917 6536 4

Monsieur,

J’accuse réception du courrier notifiant mon licenciement pour faute grave, au sein de votre
entreprise. J’ai bien lu les griefs qui m’y sont reprochés pour justifier l’arrêt de mon contrat
de travail.
Vous précisez dans cette lettre, que votre décision de me licencier fait suite à l’issu de notre
entretien du 19/05/2021. Je me souviens d’une brève entrevue à pieds levé et qu’à l’issu de
cet entretien, vous m’avez invité à récupérer un véhicule de fonction au garage à CACHAN
pour reprendre le travail.

En revanche, les motifs cités qui justifient ce licenciement ont déjà été plusieurs fois
abordés durant nos différents échanges et je vous ai toujours apporté des réponses. En
conséquence, à la lecture de ces griefs, la rupture de mon contrat de travail se résume par :
un vice administratif et un abandon de poste.

Toutefois, je vous apporte une fois de plus des précisions sur des points accablants :

1. Défaut de permis de conduire :


Il m’ait reproché de n’avoir pas fourni un permis de conduire sur des prétextes fallacieux. A
plusieurs reprises, je vous ai expliqué le souci administratif et le retard accusé par la
Préfecture du Val de Marne (94) dans cette procédure. Si le soupçon masqué de ma non
détention d’un permis de conduire, n’était pas avéré de votre part, vous disposez d’une
attestation de permis de conduire et des références pour vérifier mes démarches. Vous
trouvez ci-joint que je suis bel et bien titulaire d’un permis de conduire NEPH
181194100424 passé depuis le 01/08/2019 mais délivré le 05/03/2021.
2. Arrêts de travail pour raison maladie :
Vous me reprochez un abandon de poste (absence non justifiée) du 03/05/2021 au
20/05/2021. Soit 17 jours calendaires. Notons 12 jours ouvrés
En date du 02/05/2021, j’ai informé par sms Madame SARAH d’un malaise et d’une
indisponibilité éventuelle, le temps d’observer et de rencontrer un médecin. Ceci étant, je
vous ai joins un justificatif initial d’arrêt maladie.
En revanche, je vous ai contacté le samedi 08/05 pour signaler une panne de mon véhicule
et la nécessité d’un dépanneur. Tout en vous confirmant, au vue de nos échanges, que
j’allais mieux surtout une autorisation médicale à exécuter mon contrat de travail dès Lundi
10/05/2021.
Force a été de constater que vous m’avez sommé de me rendre au Siège et de vous remettre
in extenso presso, les clés de mon véhicule de travail. Vous m’avez également informé
verbalement votre souhait de ne plus travailler dans la société (licenciement tacite).
Sachant bien que, autant que le permis de conduire, le véhicule fait partie de l’exécution de
mon contrat de travail. Je me suis exécuté en vous remettant les clés du véhicule sans autres
procédures (inventaire du matériel, téléphone de travail, …) et de mes effets personnels.

Au vue des évènements, le motif d’abandon de travail de 17 jours n’est pas justifié :
- Arrêts pour maladie (du 03/05/2021 au 07/05/2021) : 04 jours ouvrés
- Incapacité à exercer mon activité sur la demande mon employeur (du 10/05/2021
au 19/05/2021) : 08 jours ouvrés

Pour les autres motifs qui me sont reprochés, les réponses factuelles avaient déjà été
apportés lors de nos différents échanges. Et si une demande d’explication, n’avait pas été
formellement adressée, je me souviens vous avoir donné des éléments de réponse et
m’engager à respecter scrupuleusement les règlements de la société.

En conclusion, au vue de l’ensemble de ces précisions, nous comprenons le fait que notre
collaboration se soit délitée malheureusement.
En revanche, votre décision de licenciement pour faute grave n’est pas juridiquement
recevable.

Par conséquent, je suis disposé à vous rencontrer pour échanger sur les modalités de notre
séparation : motif de rupture, solde des comptes, remise des équipements (matériels)

Nous vous prions de croire, Monsieur, en l’assurance de notre profonde considération

Cordialement,

(é) Daniel DATCHOUA

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