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Sujet de stage M2 ou fin d’études cycle ingénieur – Printemps 2023

Etude métallurgique comparative des pièces issues de différentes


technologies de fabrication additive
Laboratoire commun FuseMetal (UTC, ArcelorMittal, CNRS)
Encadrant(s)/affiliation(s) : Marcia MEIRELES, Jérôme FAVERGEON/Laboratoire Roberval,
UTC
Mots-clés : Fabrication Additive ; Cycles thermiques ; Acier ; Transformations Métallurgiques

La fabrication additive est un terme générique qui désigne l’ensemble des processus d’élaboration
d’objets à partir de superposition de couches de matière fusionnée par une source d’énergie (faisceau
laser, faisceau d’électrons, arc électrique). Les procédés de FA affichent des capacités remarquables,
ils permettent notamment de produire des pièces très complexes, tout en évitant des phases
additionnelles d’assemblage et avec très peu de déchet. De telles capacités ne sont réunies dans aucun
autre procédé. C’est pourquoi la FA a attiré l’attention du milieu académique et industriel. Afin
d’assurer la fabrication de pièces avec les caractéristiques souhaitées, le choix d’un jeu de paramètres
qui engendre des conditions adéquates lors de sa production est fondamental. Ces paramètres vont
notamment jouer sur le champ de températures de l’objet en cours de fabrication. Compte tenu de la
construction par superposition de couches, des cycles thermiques seront ressentis par les objets en
construction. Ainsi, les régions aux voisinages des bains fondus formés lors de la construction de
chaque couche vont présenter des températures différentes. Enfin, il s’avère que ces variations de
températures peuvent entrainer la présence de plusieurs défauts tels qu’une inhomogénéité
microstructurale importante, des porosités, de l’oxydation, etc.

Ainsi, l’objectif de ce stage est d’étudier et de comparer l’influence de ces différents cycles thermiques
sur les microstructures et défauts observés sur les pièces fabriquées par deux technologies différentes
de FA. Ces deux technologies sont du type « dépôt sous énergie concentrée » (Direct Energy
Deposition, DED). La première utilise un faisceau laser comme source d’énergie et de la poudre comme
matière d’apport, tandis que la deuxième utilise un arc électrique comme source d’énergie et du fil
comme matière d’apport. Un acier bas carbone conçu par ArcelorMittal sera l’alliage d’étude. Le stage
se déroulera dans le cadre du laboratoire commun FuseMetal. Ce laboratoire commun rassemble des
chercheurs universitaires du laboratoire Roberval de l’Université de Technologie de Compiègne - UTC
et des chercheurs industriels du centre de R&D de Montataire d’ArcelorMittal France.

Le stagiaire aura pour missions :

- De s’approprier les moyens et les techniques de préparation des échantillons (tronçonnage,


enrobage, polissage) et d’observation (microscopie optique et microscope électronique à
balayage - MEB), au moyen de formations internes (pratique), afin d’en avoir rapidement la
maîtrise ;
- Identifier la nature et répartition des phases microstructurales et des défauts (porosités,
inclusions) présents dans les pièces fabriquées en utilisant les deux technologies.
Enfin, les résultats obtenus seront confrontés avec des résultats de mesures de température réalisées
au préalable pour qu’un lien entre température, nature et répartition de phases
microstructurales/défauts pour chacune des technologies en étude soit établi.

Profil/compétences étudiant recherché : Elève ingénieur mécanique/matériaux avec une bonne


connaissance en métallurgie. Le candidat doit être intéressé par le travail expérimental sur les
matériaux métalliques (analyses microstructurales au microscope optique et MEB) et avoir une
connaissance pratique de l'anglais. Le candidat devra faire preuve de rigueur, être méticuleux et
autonome.

Date de début de stage et durée : Début Février/2023, 5 à 6 mois

Lieu du stage : Université de Technologie de Compiègne (UTC), Compiègne

Contact(s) : envoi de CV + lettre de motivation à marcia.meireles@utc.fr et jerome.favergeon@utc.fr

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