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Principes généraux et
critères de choix
02 Pratique du soudage
04 Hygiène et sécurité
01
Données de base des différents procédés
1. Mis en oeuvre
2.Effet thermique
3. Effet mécanique
4. Apport de métal
6. Différents procédés
Données de base des différents procédés:
Mis en oeuvre
Effet thermique
+ Effet mécanique
+ Apport de metal
+ durée ou une vitesse d’exécution
Ce sont des variables physiques qui traduisent en termes de puissance ou d’énergie les phé-
nomènes thermiques et qui sont à prendre en compte dans l’installation de la liaison
soudée. Il existe de nombreuses variantes aux procédés ci-dessus considérés comme les
plus usuels ; ces derniers seront plus particulièrement décrits dans les articles suivants.
Ainsi, par exemple, la conjugaison d’une température inférieure à la température de fusion,
d’une pression inférieure au seuil de déformation plastique et d’une durée permet d’ob-
tenir sur certains métaux une liaison soudée grâce au phénomène de diffusion intercris-
talline s’exerçant entre les parties mises au contact à l’endroit de leur joint.
À noter que, avec le cuivre et l’aluminium, métaux très conducteurs, la liaison s’installe à la
température ambiante grâce à une pression élevée appliquée rapidement : on a un sou-
dage à froid. Le (micro)soudage par ultrasons procède également à froid. Par rapport à
l’ensemble des procédés offerts, l’ingénieur adoptera selon le cas une attitude de fon-
deur, de forgeron ou de physicien et bien sûr de métallurgiste.
Différents procédés
Différents procédés
Différents procédés
02
Pratique du soudage
1. Outils
Leur structure, leur méthode d’application et la manière de prévoir l’assemblage découlent na-
turellement du phénomène dont ils procèdent.
Leurs principes remontent aux inventions de Picard, Bernandos, Thompson, Kjellberg, Meredith,
Patton, Stohr, etc.
Nécessairement simples sinon rudimentaires au départ, ils ont évolué avec les progrès des
sciences et des techniques pour prendre aujourd’hui des formes très adaptées, voire sophis-
tiquées, et souvent réglementées.
Ils peuvent avoir des aptitudes polyvalentes donc très larges d’emploi ou, à l’opposé, être spéci-
fiques d’un seul assemblage à réaliser sous une production élevée, par exemple équipement
de mécanosoudure ou machine spéciale de carrosseries automobiles. Induite par la robotisa-
tion, on assiste aujourd’hui à une évolution des équipements qui deviennent des installations
programmables pouvant être dotées de possibilités nouvelles, grâce par exemple à des dis-
positifs d’analyse et de suivi en temps réel. Quelles que soient leurs formes, les outils doivent
être qualifiés pour les travaux auxquels on les destine.
Dimensions et morphologie des zones affectées
par la fusion et par la chaleur
Elles ont une importance de premier plan dans le comportement des assemblages sou-
dés sous les différentes contraintes auxquelles ils seront soumis ultérieurement tout
au long de leur existence. Participant à la tenue de l’assemblage en service, les sou-
dures doivent supporter les efforts statiques et dynamiques reçus par la pièce et ne
doivent pas amener de fragilité dommageable. Toute soudure induit des déforma-
tions locales et retient des contraintes résiduelles. Elle peut comporter des défauts
qui sont à prendre en compte et à examiner en regard des exigences constructives et
fonctionnelles.
Dimensions et morphologie des zones affectées
par la fusion et par la chaleur
La connaissance de ces effets, leur mesure, les vérifications dont ils sont occasionnellement
ou systématiquement l’objet entrent dans la validation de l’ensemble de la procédure
de soudage et de la pièce obtenue, laquelle validation doit satisfaire généralement à :
— une normalisation, une réglementation ou un code de construction ;
— un cahier des charges particulier ;
— des critères de résultat ;
— des exigences quant aux performances des équipements de soudage et de la qualifica-
tion des soudeurs ou des opérateurs.
Elle se traduit dans le choix du procédé et se justifie « in fine » par un résultat technique et
économique.
Tous ces éléments forment la toile de fond de la sélection du procédé le plus apte à être
appliqué.
03
Choix d’un procédé
Produits semi-finis
Fabrications mécaniques
2.Approche générale
Matériaux. Soudabilité
Examen économique
Choix d’un procédé
Selon la situation, le choix d’un procédé s’effectuera :
— par une analogie ou une extrapolation à partir d’une expérience
déjà acquise que l’on adaptera ; c’est le cas de ce que nous appellerons les assem-
blages conventionnels ;
— par nouvelle évaluation.
Dans certains domaines où le soudage et les soudures sont
fortement réglementés, le choix du procédé n’est généralement pas
libre. On peut à l’opposé, comme c’est surtout le cas dans les
constructions dites légères ou de pièces généralement peu sollicitées, disposer
d’une grande liberté de choix de la méthode et du procédé de soudage. Il faut
alors adopter une approche qui inclut nécessairement la connaissance des pos-
sibilités des différents procédés.
Approche en fonction du domaine d’application
Produits semi-finis
Fabrications mécaniques
Composants métalliques : tôles minces ou pièces usinées
Approche en fonction du domaine d’application
Produits semi-finis
C’est l’ensemble des laminés et profilés simples ou complexes de grande lon-
gueur, élaborés généralement de façon continue ou par sections : bandes,
feuillards, tubes, poutrelles, flans, panneaux, etc., servant ensuite à d’autres
constructions soudées ou non. Il s’agit là de fabrications bien définies et relati-
vement traditionnelles où les procédures sont déjà établies à partir de procé-
dés continus : molettes, arc (ou laser).
Approche en fonction du domaine d’application
Fabrications mécaniques
Entrent dans cette catégorie les assemblages réalisés à partir de mé-
taux en planches (plaques, feuilles), de tôles épaisses et/ou de pro-
duits semi-finis, profilés, tubes, etc. et généralement en aciers au
carbone, aciers alliés ou inoxydables. C’est le domaine des
constructions soudées par excellence où les épaisseurs à souder
vont de 5 mm à plus de 100 mm dans la mécanique lourde et où
l’on pratique tous types de soudage bord à bord, à clin et en T : ba-
teaux, ponts, engins, réservoirs fixes et mobiles, structures métal-
liques de toutes sortes, structures mécanosoudées, bâtis, etc.
Toutes ces constructions sont réalisées en ateliers, sur chantiers ou
les deux successivement pour la préparation de sous-ensembles
avant l’assemblage final sur site. Les procédés retenus sont ceux
qui mettent en œuvre l’arc électrique sous la forme la mieux adap-
tée en pratique, manuelle, mécanisée, voire automatique.
Approche en fonction du domaine d’application
Fabrications mécaniques
Entrent dans cette catégorie les assemblages réalisés à partir de mé-
taux en planches (plaques, feuilles), de tôles épaisses et/ou de pro-
duits semi-finis, profilés, tubes, etc. et généralement en aciers au
carbone, aciers alliés ou inoxydables. C’est le domaine des
constructions soudées par excellence où les épaisseurs à souder
vont de 5 mm à plus de 100 mm dans la mécanique lourde et où
l’on pratique tous types de soudage bord à bord, à clin et en T : ba-
teaux, ponts, engins, réservoirs fixes et mobiles, structures métal-
liques de toutes sortes, structures mécanosoudées, bâtis, etc.
Toutes ces constructions sont réalisées en ateliers, sur chantiers ou
les deux successivement pour la préparation de sous-ensembles
avant l’assemblage final sur site. Les procédés retenus sont ceux
qui mettent en œuvre l’arc électrique sous la forme la mieux adap-
tée en pratique, manuelle, mécanisée, voire automatique.
Approche en fonction du domaine d’application
Fabrications mécaniques
Pour les structures mettant en
œuvre des aciers inoxy-
dables en tôles d’épaisseurs
moyennes ou fortes, dont
l’appareillage des industries
nucléaire et agro-alimen-
taire est un exemple ty-
pique, l’emploi du TIG est
généralisé ; on peut utiliser
éventuellement le faisceau
d’électrons et le laser.
Approche en fonction du domaine d’application
Composants métalliques : tôles minces ou pièces usinées
*Tôles minces planes, formées ou embouties : c’est le domaine des tôles infé-
rieures à 3 mm soudées entre elles, que l’on trouve dans la
construction aéronautique soudée, automobile, le
transport en général, les réservoirs fixes ou mobiles, ouverts ou fermés, etc.
On considère :
— les assemblages de structure sur lesquels on peut, selon la
spécification, appliquer des soudures continues et/ou
discontinues ;
— les assemblages étanches où les soudures continues sont impératives.
On pourra envisager tous les procédés par fusion et par
résistance, par points ou à la molette selon les cas.
* Pièces usinées :
c’est le domaine de la fabrication de composants mécaniques, de dimensions
petites ou moyennes, de précision, où le soudage, relativement peu em-
ployé jadis autrement qu’avec certains procédés par fusion à l’arc, le sou-
dage en bout ou le brasage, a pu s’introduire massivement avec les pro-
cédés à haute énergie, faisceau d’électrons et laser, ou la friction. Il com-
prend en particulier la fabrication des turbines (hors bâtis) où le soudage
Approche générale
4.Problèmes de rayonnements X
• Électriques :
ils existent en soudage manuel à l’arc, ils sont liés au fait que
l’une des bornes de sortie du générateur arrive directement sur
la torche au moyen d’un câble de forte section et peut alors donner lieu à un contact direct avec
une partie du corps, par ailleurs en contact accidentel avec la terre à travers un sol humide d’atelier
ou de chantier, c’est-à-dire dans des conditions de conduction favorables, donc dangereuses.
La réglementation précise pour cela :
— des tensions secondaires de générateurs à vide inférieures au seuil de 100 V crête
(100 V continu et 80 V alternatif) ;
— une double isolation primaire/secondaire des générateurs et une mise à la borne terre des carcasses et
autres paquets de fer, ladite borne devant être reliée par le branchement du générateur à la terre de
l’alimentation ;
— des câbles secondaires résistant mécaniquement lorsque le poste de travail est mobile par rapport au
générateur. Entrent également dans ce cas les ruptures diverses de câbles ou de connexions qui peuvent
devenir dangereuses. Les câbles de soudage ne doivent être l’objet d’aucune
tension mécanique.
Problèmes liés à la nature de l’outil
• Mécaniques :
ce sont les risques découlant, pour les petites ma-
chines et les pinces, de la fermeture
pneumatique des électrodes et des dispositifs de ser-
rage à proximité des mains de
l’opérateur.
De telles installations sont en principe
interdites si le poste de travail n’est pas doté
De deux boutons de commande.
Mais cette disposition n’est pas toujours
possible et il convient de traiter les situations
cars par cas.
Problèmes de rayonnement lumineux
Ils concernent directement l’opérateur mais également l’environnement.