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2 - Le soudage......................................................................................................................................1
10 - Le préchauffage ..............................................................................................................................6
12 - Le post-chauffage ...........................................................................................................................8
14 - Les soudeurs...................................................................................................................................9
Il pourra ainsi identifier diverses anomalies ou non conformités et avertir le spécialiste de la discipline
concernée (principalement l’inspecteur en soudage), voir même stopper les travaux si il le juge
nécessaire.
2- LE SOUDAGE
Le soudage est une opération de fusion localisée entre deux pièces en vue d’assurer leur continuité
avec ou sans métal d’apport.
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Métal fondu
En final, l’assemblage soudé devra avoir des caractéristiques mécaniques et une résistance à la
corrosion au moins équivalentes à celles requises par la classe de tuyauterie de la GS EP PVV 112
‘’Piping material classes’’ ou les données techniques des récipients sous pression. Cela pourra
être par exemple :
C’est pour cela que le soudage et sa mise en œuvre ne s’improvisent pas et seront conformes :
Cette procédure de soudage est appelée un descriptif de mode opératoire de soudage en français ou
‘’Welding procedure specification (WPS’’) en anglais.
Le superviseur ne doit pas savoir établir un descriptif de mode opératoire de soudage, mais
connaître son contenu afin d’identifier les points clefs ayant une incidence directe sur la qualité
du joint soudé.
- s’assurer que les matériaux de base en cours de soudage ou soudés sont strictement
identiques à ceux cités sur le descriptif de mode opératoire de soudage et à ceux listés
dans la nomenclature de l’isométrique ou sur les plans du récipient. Une confusion dans les
matériaux peut avoir des conséquences catastrophiques sur l’intégrité de l’équipement
pouvant aller d’une perte d’épaisseur jusqu’à une rupture brutale avec un process basse
température
D’autres procédés peuvent être employés avec certaines restrictions ou interdictions qui sont
précisées dans les spécifications de la série Welding GS EP PVV 6XX et les procédures ‘’Design and
fabrication’’ par type d’équipement comme la GS EP PVV 211 ‘’Design and fabrication of pressure
vessels according to ASME VIII div1 or div 2’’.
- le soudage avec fil électrode fourré sans protection gazeuse (symbolisation 114)
- le soudage avec fil électrode fourré avec gaz de protection (symbolisation 136)
- le soudage à l’arc sous protection de gaz inerte avec fil électrode fusible, procédé MIG
(symbolisation 131
- le soudage à l’arc sous protection de gaz actif avec fil électrode fusible, procédé MAG
(symbolisation 135)
La description de ces procédés est réalisée dans le document IFP Training 00528_B_F-rév 2
‘’Soudage des métaux’’.
- s’assurer que le procédé de soudage utilisé est strictement identique à celui cité sur le
descriptif de mode opératoire de soudage y compris pour le pointage des bords à souder
et le soudage des pièces provisoires
- s’assurer de la protection du soudeur contre le vent, les courants d’air, la pluie ou le froid
pour éviter des défauts de soudage ou de mauvaises caractéristiques mécanique du joint
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D MAC 3166 A
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Un métal d’apport a une désignation dans une marque commerciale et une norme qui apparaissent
toutes les deux sur le descriptif de mode opératoire de soudage.
Une attention particulière est à apporter aux électrodes avec enrobage basique ou basique-rutile qui
ont un caractère hygroscopique, c’est pourquoi leur teneur en eau est contrôlée en usine avant
emballage. Cependant, pour que les assemblages présentent une excellente compacité et de très
bonnes résistances mécaniques et pour limiter au minimum les risques de fissuration à froid, il est
nécessaire d’utiliser des électrodes très sèches. C’est le cas notamment des aciers non ou faiblement
alliés à trempabilité élevée où il est souhaitable de limiter le plus possible l’introduction d’hydrogène.
Ces électrodes seront étuvées à un couple temps /température donné par le fabricant d’électrode et
conservées ensuite à une température comprise entre 70°C et 120°C.
- s’assurer que les métaux d’apport utilisés sont strictement identiques à ceux cités sur le
descriptif de mode opératoire de soudage en comparant avec les inscriptions à l’extrémité
du fil TIG ou de l’électrode. Une confusion dans les matériaux peut avoir des
conséquences catastrophiques sur l’intégrité de l’équipement pouvant aller d’une perte
d’épaisseur jusqu’à une rupture brutale avec un process basse température
- s’assurer en atelier et sur chantier de la présence et bonne marche d’une étuve de
conservation pour éviter la reprise en hydrogène des électrodes
- s’assurer que l’enrobage des électrodes n’est pas détérioré ou cassé volontairement car il
ne jouera plus son rôle (électrique, mécanique et métallurgique)
- s’assurer qu’il n’a pas plusieurs types d’électrodes dans une étuve portative pouvant
entraîner une erreur de métal d’apport
- s’assurer que les fils TIG ne sont pas oxydés ou pollués (risques de fissuration à chaud
des aciers inoxydables austénitiques et de bases nickel)
- TIG (gaz)
- fil fourré avec gaz (gaz)
- MIG (gaz)
- MAG (gaz)
- sous flux électroconducteur (flux en poudre)
Elles jouent un rôle fondamental dans la soudabilité, forme et caractéristiques finales du joint.
Elles peuvent être du côté opposé au matériel de soudage, c’est la protection envers. Elles sont
requises pour les aciers austénitiques (matériaux des classes ‘’X’’ 45 à ‘’X’’ 50), austénoferritiques
(matériau de la classe ‘’X’’70 duplex UNS S31803) et les bases nickel (matériau de la classe ‘’X’’ 73
inconel 625).
- s’assurer que les gaz utilisés sont strictement identiques à ceux cités sur le descriptif de
mode opératoire de soudage en comparant avec les inscriptions de la bouteille ou du
cadre de bouteille
- vérifier les débits sur la bouteille
- s’assurer de la présence du gaz à l’intérieur de la tuyauterie ou du récipient lorsque une
protection envers est requise
- s’assurer que le joint est suffisamment protégé des intempéries et notamment du vent
L’intensité, la tension et la vitesse de soudage définissent une énergie de soudage, qui influera sur les
caractéristiques mécaniques et de résistance à la corrosion du joint. On recherche :
- une faible énergie : garantie de résilience des aciers carbone devant fonctionner à basse
température (matériau des classes ‘’X’’21 à ‘’X’’26S) ou éviter la fissuration à chaud des
aciers inoxydables austénitiques (matériaux des classes ‘’X’’45 à ‘’X’’50) et des bases nickel
(matériaux de la classe ‘’X’’73 inconel 625) ou retrouver un équilibre austénite ferrite
(matériaux de la classe ‘’X’’70 duplex UNS S31803) par exemple
- une forte énergie : faible dureté pour les classes ‘’sour service’’ par exemple ou éviter la
fissuration des aciers ferritiques au chrome molybdène (matériaux de la classe ‘’X’’42) en
ralentissant la vitesse de trempe par exemple
- s’assurer que les voyants ou compteur d’intensité et tension fonctionnent sur le poste de
soudage
- s’assurer que les paramètres de soudage sont dans les tolérances du descriptif de mode
opératoire de soudage
10 - LE PRÉCHAUFFAGE
Le préchauffage est une opération qui consiste à porter les pièces à assembler à une température
donnée avant de commencer à souder.
Il est réalisé par chauffage électrique (résistances électriques) ou par chauffage à la flamme (torche
propane ou rampe de brûleurs). La méthode retenue sera indiqué dans le descriptif de mode
opératoire de soudage.
- avec les aciers inoxydables austénitiques (matériaux des classes ‘’X’’45 à ‘’X’’50) et les
bases nickel (matériaux de la classe ‘’X’’73 inconel 625) à cause du risque de fissuration à
chaud.
- avec les aciers austénoferritiques (matériaux de la classe ‘’X’’70 duplex UNS S31803) à
cause de la possibilité de modifications structurales de nature à modifier le comportement
en service du matériau
Les températures de préchauffage minimum sont données dans les codes de construction et les
spécifications de TOTAL.
Elle est limitée à 120°C/150°C pour ne pas fissurer à chaud les aciers inoxydables austénitiques
(matériaux des classes ‘’X’’45 à ‘’X’’50) et les bases nickel (matériaux de la classe ‘’X’’73 inconel 625)
et à 180°C dans le cas des aciers austénoferritiques (matériaux de la classe ‘’X’’70 duplex UNS
S31803)
12 - LE POST-CHAUFFAGE
Le post-chauffage est une opération qui consiste à maintenir la pièce soudée à une température
donnée et pendant un temps donné immédiatement après la fin de la soudure.
Il est réalisé à une température supérieure ou égale à celle du préchauffage. Il permet de se prémunir
contre les risques de fissuration dus à l’hydrogène en cours de refroidissement des assemblages
soudés, en particulier dans le cas de pièces fortement bridées ou d’acier sensibles à la fissuration. Il
facilite aussi le dégazage de l’hydrogène.
Il est réalisé par chauffage électrique (résistances électriques) ou par chauffage à la flamme (torche
propane ou rampe de brûleurs). La méthode retenue sera indiqué dans le descriptif de mode
opératoire de soudage.
Le préchauffage est à prohiber avec les aciers inoxydables austénitiques (matériaux des classes
‘’X’’45 à ‘’X’’50), les bases nickel (matériaux de la classe ‘’X’’73 inconel 625 et les aciers
austénoferritiques (matériaux de la classe ‘’X’’70 duplex UNS S31803).
Les températures et durée de post-chauffage sont données dans les codes de construction et les
spécifications de TOTAL.
Ce traitement peut provoquer aussi des effets métallurgiques sur le métal fondu, la zone affectée
thermiquement et le métal de base.
Il est requis :
- pour les services pouvant entraîner un risque de fissuration sous contraintes ‘’ type soude,
sour service, amine, carbonate, …
14 - LES SOUDEURS
Toutes les soudures y compris les soudures provisoires et d’accostage des bords à souder sont
effectuées par des soudeurs qualifiés suivant un référentiel donné.
Intervention possible du superviseur : relever par sondage les noms des soudeurs et le type de
soudure réalisée (y compris le pointage des bords à souder et les soudures provisoires) pour les
donner à l’inspecteur soudeur qui vérifiera leurs qualifications.
Les chaudes de retrait permettent de rattraper des déformations géométriques dues aux opérations de
soudage.
Elles peuvent introduire localement des contraintes résiduelles importantes et des modifications
métallurgiques avec les conséquences suivantes :
- fissuration locale avec des fluides process tels que la soude, sour service, amines ou
carbonate, …
- baisse de résilience pour les aciers au carbone pour service basse température
- fragilisation et corrosion des aciers austénoferritiques
C’est pourquoi, elles doivent être limitées au strict minimum, documentées, réalisées par du personnel
expérimenté et suivant une procédure validée par TOTAL.
- s’assurer que les chaudes de retrait sont autorisées et conformes aux procédures
- s’assurer qu’aucune chaude de retrait n’est réalisée après traitement thermique sur un
fluide process fissurant sans traitement thermique ou sur un acier basse température ou
sur un acier austénoferritique
b - Le cintrage
- fissuration locale avec des fluides process tels que la soude, sour service ou carbonate
- baisse de résilience pour les aciers au carbone pour service basse température
c - Le traçage
d - Le calorifuge
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