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INJECTION D’EAU
MANUEL DE FORMATION
COURS EXP-PR-PR150
Révision 0.2
Exploration et Production
Le Process
Injection d’eau
LE PROCESS
INJECTION D’EAU
SOMMAIRE
1. OBJECTIFS .....................................................................................................................5
2. LES FONCTIONS DE L’INJECTION D’EAU....................................................................6
2.1. L’IMPORTANCE DE L’INJECTION D’EAU ...............................................................6
2.2. LE BUT DE L’INJECTION D’EAU .............................................................................7
2.3. LE PRODUIT FINI .....................................................................................................8
2.3.1. Qualité d’eau requise par la formation ................................................................8
2.3.2. La source d’eau ..................................................................................................8
2.4. EXEMPLE D’INJECTION D’EAU ............................................................................13
2.5. EXERCICES ...........................................................................................................14
3. FONCTIONNEMENT DE L’INJECTION D’EAU.............................................................15
3.1. MISE EN ŒUVRE ET CONTRAINTES...................................................................15
3.2. LES ÉTUDES CONCEPTUELLES..........................................................................16
3.3. ARCHITECTURE D'UNE CHAÎNE DE TRAITEMENTS..........................................17
3.3.1. Eaux de surface................................................................................................18
3.3.2. Eaux de nappes profondes...............................................................................19
3.3.3. Eaux de production...........................................................................................20
3.4. Succession des fonctions........................................................................................21
3.4.1. Relevage et chloration : ....................................................................................21
3.4.2. Filtration ............................................................................................................22
3.4.3. Désoxygénation ................................................................................................26
3.4.3.1. Désaération physique : ..............................................................................27
3.4.3.2. Désaération Chimique................................................................................28
3.4.4. Filtration de sécurité .........................................................................................31
3.4.5. Puits injecteurs. ................................................................................................32
3.4.6. Injections de produits inhibiteurs de corrosion et de bactéricides .....................33
3.5. LA CHAINE DE TRAITEMENT ...............................................................................34
3.6. LES EQUIPEMENTS SPECIFIQUES .....................................................................35
3.6.1. Pompes de relevage.........................................................................................35
3.6.2. Chloration .........................................................................................................35
3.6.2.1. Action du chlore .........................................................................................35
3.6.2.2. Production du chlore ..................................................................................36
3.6.2.3. Dosage.......................................................................................................37
3.6.2.4. Injection de chlore ......................................................................................37
3.6.3. Filtration ............................................................................................................37
3.6.3.1. La filtration des eaux d’injection .................................................................37
3.6.3.2. Action du filtre sur une suspension ............................................................38
3.6.4. Matériels de filtration des eaux d’injection ........................................................38
3.6.4.1. Les filtres à précouche ...............................................................................39
3.6.4.2. Filtres à plateaux horizontaux ....................................................................41
3.6.4.3. Filtres à cadres verticaux : .........................................................................41
1. OBJECTIFS
Dans un gisement pétrolier, les fluides qui occupent les vides de roche ou "pores" : l'eau,
l'huile ou le gaz, sont en équilibre statique sous l'action des forces de pression, de gravité
et de capillarité.
l'expansion des gaz dissous dans l'huile, si la pression devient inférieure au point
de bulle,
Sauf dans le cas des gaz ou de la présence d'un aquifère actif (alimenté par l'extérieur),
les taux de récupération naturelle obtenus sont faibles (20 à 25 %). De plus, la pression
baissant, la production ralentit inexorablement.
Si l'on peut aider les fluides à s'élever dans les tubings (activation par pompage ou gas-
lift), laisser se dépléter un gisement présente des inconvénients majeurs en termes de
récupération.
L'injection d'eau (prélevée dans une autre source que le gisement lui-même), ou la
réinjection de l'eau associée au brut après séparation, constitue le procédé de
récupération assistée le plus utilisé (80 % à 85 % de l'huile supplémentaire produite).
L'injection d'eau sera le plus souvent décidée dans les cas suivants :
le maintien de pression,
La possibilité d'injecter à long terme de l'eau dans une formation pétrolière dépend de
nombreux facteurs et se traduit par l'"injectivité".
La qualité de l'eau a une influence sur l'index d'injectivité. Pour qu’il reste constant, toutes
choses égales par ailleurs, il convient que l'eau injectée ne soit pas colmatant pour la
liaison couche trou et la formation, et qu'elle n'induise ni réactivité d'argiles, ni phénomène
de "souring".
Matières
MES Organismes Bactéries
O2 CO2 CH4 organiques Sels
solides vivants SRB
dispersées
** **
Rivières et lacs *** * ** *
V V
*** ***
Marigots Lagunes *** TR *** *** **
V V
* **
Mer profonde ** ** *** ***
V V
**
Phréatique * * **
V
** ** * **
Profonde
V V V V
** ** * ***
Eau de gisement ** HC
+H2S V V V
Eau de ** ** * ***
** HC
dessalage +H2S V V V
Eau de **
*** HC
condensation +H2S
Le choix de la source d'eau doit être effectué avec le plus grand soin.
Une source d'eau plus difficile d'accès ne doit pas être exclue sur ce seul critère.
Si une eau brute a déjà presque toutes les qualités requises, il n'y a plus de traitement
hormis le soutirage et le pompage.
En offshore, l'eau de mer, difficile à traiter, peut être parfois remplacée par de l'eau de
nappe qui ne nécessite pas ou peu de traitement.
Sea Water
La figure ci-dessous est tiré des études de l'Université de Tulsa sur le thème "Subsurface
disposal of industrial wastes" (E.C. Donaldson et F.S. Manning), et du courrier de Johnson
(n° spécial sur l'injection des effluents à grande profondeur).
2.5. EXERCICES
Une définition aussi précise que possible de la qualité de l'eau requise par la
formation, en terme de compatibilité ionique, teneur en MES, granulométrie des
particules solides et pouvoir colmatant. Donc, nécessité d'études et d'essais sur
des échantillons d'eau de gisement et des échantillons de terrain (carottes).
La mise en oeuvre du procédé "injection d'eau" sur un site pétrolier nécessite un ensemble
d'études interdépendantes et pluridisciplinaires, et la synthèse des travaux de plusieurs
équipes de spécialistes.
Le fluide "process" étant l'eau, le projet aura pour objectif de prélever une certaine quantité
d'eau dans une source convenable, de la traiter pour atteindre certains critères de qualité,
et enfin, de l'injecter dans la formation.
Une organisation spécifique est nécessaire, parfois difficile à définir, les sociétés
pétrolières étant classiquement structurées pour l'extraction et le traitement des
hydrocarbures liquides ou gazeux.
les exploitants ont en charge la définition des moyens à mettre en oeuvre pour la
réalisation de ces objectifs.
L'architecture ci-dessus est schématiquement celle d'une chaîne d'injection d'eau de mer,
type Golfe de Guinée, actuelle.
aide à la filtration (la destruction des organisme marin facilitera d’autant plus la
filtration en val de l’injection du chlore),
bactéricide.
Les eaux de surface sont de qualité très variable et sont quasi saturées en oxygène
dissous. On évitera les très fortes teneurs en MES, les équipements de filtration utilisés
étant des "clarificateurs".
La plupart du temps, les nappes profondes produisent de l'eau sans oxygène, et le régime
de production permet l'absence de MES.
Dans certains cas, la présence de CO2 est source de corrosivité et il peut y avoir
présence de bactéries anaérobies (pollution des puits qui sont alors à traiter). C'est la
source d'eau qui nécessite le moins de traitements.
Le problème majeur est celui du colmatage par les MES associées à l'huile.
Dans le cas de l'eau de mer, qui constitue l'essentiel de nos installations, les fonctions de
traitement se succèdent de la façon suivante :
Relevage et chloration
Filtration
Désoxygénation
Filtration de sécurité
3.4.2. Filtration
L'eau passe à travers plusieurs lits de média tels que le sable fin, l'anthracite (filtration des
sédiments)., le charbon actif ou le dioxyde de manganèse.
Pendant la filtration, les impuretés sont piégées dans les espaces entre les grains du
média et également sur la surface supérieure du lit. Régulièrement, le filtre est nettoyé en
inversant le sens d'écoulement.
Pendant ce processus, le lit est étendu et libère toutes les impuretés piégées qui sont
alors évacuées ; le filtre peut à nouveau être utilisé.
selon
Excellente qualité d’eau Risques de rupture des
précouche
30 précouches
(grade)
Poids et encombrement moyens
Nota : peuvent
A précouche à Nécessite filtres de sécurité
descendre à
Grande flexibilté
0.2 ppm mais
1 Manipulation des terres de
non utilisés en
Faible coût des adjuvants diatomée pénible
injection d’eau
selon media
60 Excellente qualité d’eau Coût d’exploitation colossal
Nota : peuvent
pour de gros débits
Cartouches descendre à
à Petits et simples
jetables 0.1 ppm mais
Changement des cartouches
non utilisés en
1 Investissement faible astreignant
injection d’eau
3.4.3. Désoxygénation
la pression totale Pt d'un mélange est égale à la somme des pressions que chaque gaz
exercerait s'il était seul.
Il est en outre, utile de signaler l’effet bénéfique sur la désaération qu’offre le procédé
d’injection de gaz dans la ligne d’eau. Cette technique peut être envisagée dans certains
cas.
L’excès de CO2 peut, au contraire, conférer à l’eau strippée un caractère corrosif que l’on
inhibera par injection d’inhibiteur de corrosion ou (mieux) de bactéricide à pouvoir
inhibiteur de corrosion (ammonium quaternaire ou amine par exemple).
L’utilisation de gaz contenant de H2S doit être proscrite (risque de corrosion localisée très
élevée et impossibilité pratique d’inhiber ce genre d’attaque, à l’heure actuelle). En effet, la
présence de traces d’oxygéné résiduel en même temps que d’H2S confère un pouvoir très
agressif à l’eau, les sulfites (catalysés par des ions métalliques incompatibles avec le S)
sont alors inefficaces et l’injection d’un inhibiteur de corrosion aggrave le caractère localisé
de la corrosion (diminution des surfaces attaquées mais accélération de la vitesse
d’attaque des plages anodiques).
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Exploration et Production
Le Process
Injection d’eau
Des problèmes ont existé avec seulement 20 ppm d’H2S dissous et 1 ppm d’O2. S’orienter
alors vers un stripping sous vide.
Outre les risques de Précipitation du CO3Ca, le stripping sous vide est, fréquemment, le
siège de moussages qui réduisent notablement son efficacité. Il faudra prévoir un dispositif
d’injection d’anti mousse à l’entrée de la tour. L’anti mousse devra être un produit soluble
dans l’eau, type poly glycol par exemple. Mais, il faudra éviter d’utiliser les silicones,
pourtant plus actifs, en raison de leur insolubilité et surtout du risque de dégradation en
silice colloïde à fort pouvoir colmatant. Utiliser de préférence des poly glycols.
La désaération chimique se fait par réaction chimique de réducteurs sur l’oxygène. Parmi
les nombreux produits réducteurs les plus commodes à utiliser sont les sulfites de sodium
et bisulfites d’ammonium catalysés.
Ce produit augmente le pH ce qui peut être bénéfique pour la stabilisée des carbonates.
Leur action est également très spécifique suivant la qualité de l’eau à traiter, certains
substances contenues dans l’eau peuvent bloquer totalement les mécanismes de
réduction. Des essais de sélection sont impératifs dans les conditions d’utilisation, en
particulier, la détermination de la vitesse de réaction permettra de définir (et de limiter) le
volume des capacités nécessaires.
Une méthode indirecte de désaération chimique déjà mentionnée est le relevage d’eau de
mer dans un puits alimenté à travers des couches réductrices. Elle n’est presque jamais
totale et nécessite un complément par sulfite.
Dans tous les cas, l’absence d’oxygène favorise la prolifération des bactéries anaérobie
donc des sulfatoréductrices.
Le gaz s’échappe du réservoir par l’orifice supérieur, le liquide auxiliaire peut retourner à la
pompe pour alimenter l’anneau liquide
Facteurs dimensionnants :
Sans tenir compte des coûts d'exploitation qui seront cernés pour compléter cette étude,
au niveau des investissements, les paramètres importants sont :
Le paramètre de dimensionnement majeur est le débit qui a un impact sur tous les
composants.
Le cahier des charges doit être clair et précis pour cerner les coûts d'investissements dès
le début du projet.
Ces éléments d'évaluation ne sont que des ordres de grandeur, issus de nos propres
installations ou établis à partir d'offres de fournisseurs.
A partir d’une source d’eau, il faut injecter dans la formation pétrolière, par l’intermédiaire
de puits injecteurs et selon un échéancier prévu, des quantités d’eau compatible avec la
formation réceptive et aux meilleurs coûts d’investissement et d’exploitation.
Les équipements composant la chaîne de traitements d’eau doivent assurer les fonctions
de :
Captage de l’eau
Lutte anti-bactérienne.
Injection par les puits munis des équipements de fond et de surface adaptée.
Ne font l’objet de traitements proprement dits que les fonctions de filtration, lutte contre la
corrosion et lutte anti-bactérienne.
Rappelons que les traitements n’ont pour objet que de rendre l’eau compatible avec la
formation réceptrice. Selon la qualité de l’eau brute, c’est à dire le choix de la source
d’eau, ces traitements seront ou non indispensables, et auront une importance variable.
En ce qui concerne la lutte anti-corrosion, elle n’a pour objet que de protéger les
installations qui actuellement ne sont pas toutes résistantes à la corrosion. L’oxygène
dissous dans l’eau est un facteur de corrosion très important et classiquement un
traitement de désoxygénation est installé pour les eaux aérées
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Exploration et Production
Le Process
Injection d’eau
Les pompes de relevage de type suspendu (moteur en surface) sont immergées dans des
« riser » débouchant à une profondeur d’eau choisie après des échantillonnages à
diverses cotes. En général, pour des profondeurs moyennes, la cote optimale se situe à
mi-distance entre le fond et surface.
La métallurgie des pompes est prévue résistant à la corrosion par l’eau de mer aérée et
chlorée à 5 ppm.
Après de nombreux échecs (percement, cisaillement, etc..), les risers en acier revêtu de
rilsan ont été remplacés par des composites (fibre de verre, époxy) boulonnés inox noyé.
3.6.2. Chloration
Aide à la filtration : Par son action oxydante sur la matière organique dispersée,
le chlore détruit les mucilages et les amas organiques à forte teneur en eau, qui
sont particulièrement colmatants. C’est un floculant des colloïdes. Il n’y aurait pas
de filtration fine possible de matière industrielle à gros débit sans chloration
préalable.
Remarque
Une faible concentration pendant un long temps de contact équivaut à une forte
concentration avec un temps de contact bref.
L’apport de chlore peut se faire par du chlore liquide (bouteille), de l'oxyde de chlore
(CLO2), de l’eau de javel ou du chlore solide (ATCC).
En off-shore, nous avons la chance de pouvoir produire le chlore par électrolyse de l’eau
de mer.
A la cathode Na++ e- Æ Na
Cette électrolyse est réalisée dans des appareils appelés électrochlorateur qui restituent
une solution d’hypochlorite de sodium à l’eau de mer.
La consommation
électrique de ces
appareils est de 6 à
8kW /kg de chlore
produit.
3.6.2.3. Dosage
Le dosage du chlore injecté dans l’eau brute est fonction de la qualité de matière
organique oxydable.
Le dosage nécessaire à l’oxydation des matières organiques est déterminé par la mesure
du « break point » qui tient compte de la formation de dérivés ammoniaqués du chlore qui
sont eux-mêmes des oxydants.
Mais le chlore est également très corrosif et sa concentration doit être limitée à quelques
diziéme de ppm pour ne pas corroder les aciers.
Remarque :
En réalité, dans les installations actuelles le chlore est éliminé en grande partie au niveau
des tours de désaération.
La partie résiduelle est éliminée par oxydation du sulfate utilisé comme réducteur
d’oxygène.
Il est important que l’injection ne soit pas effectuée au-dessus de la pompe qui est une
zone morte, et que l’injection du chlore soit arrêtée simultanément à la pompe de
relevage. Dans le cas contraire, la concentration en chlore peut dépasser la tolérance
corrosion et entraîner des dommages graves.
3.6.3. Filtration
Une suspension peut être caractérisée par deux facteurs intrinsèques (qui ne dépendent
que de l’eau considérée) :
Une concentration en matières non dissoutes et solides représentées par une mesure
normalisée, les MES (Matières En Suspension).
Remarque :
Diamètre équivalent = diamètre d’une sphère ayant même volume ou même surface ou
même surface projetée que les particules considérées de forme non régulière.
La taille des particules solides à éliminer pour une injection d’eau est du même ordre de
grandeur que les dimensions des seuils de pores des formations réceptrices soit de 1 à
quelques dizaines de microns.
Cette filtration est donc du domaine de la charge en MES (< 30mg/l) et cette filtration est
une clarification.
Un filtre est un séparateur liquides - solides, qui permet d’éliminer une fraction des
particules solides, par rétention sur ou au sein d’un corps poreux, appelé média filtrant,
lors du passage d’une suspension, à travers ce média.
Le pouvoir colmatant n’est pas un paramètre intrinsèque à la suspension. C’est une valeur
relative au milieu poreux traversé. Une eau boueuse peut avoir un pouvoir colmatant nul
vis à vis d’une grille, alors qu’une eau claire peut avoir le pouvoir colmatant élevé vis à vis
d’une membrane microporeuse.
Les installations d’injection d’eau traitent de gros débit, en général plusieurs milliers de
m3/jour, et le plus souvent doivent avoir une marche continue.
Il sera donc toujours nécessaire de prévoir plusieurs appareils, l’un pouvant être régénéré
pendant que les autres assurent la filtration de l’ensemble du débit.
Parmi l’ensemble des filtres clarificateurs industriels existants sur le marché, on distingue
trois grandes familles de filtres qui sont adaptables à travers les médias.
Il est à noter que ne sont utilisés que les filtres fermés et sous pression. Dans tous les cas,
le filtre crée une perte de charge qui sert à forcer l’eau à travers le média.
Assez largement utilisés dans les industries non pétrolières (chimie – agroalimentaire),
Ces filtres utilisent un média filtrant constitué par un gâteau (cake) de matériaux
granulaires (adjuvant de filtration) déposé avant le cycle de filtration sur un support.
Ce support est généralement une toile textile ou métallique dont le vide de maille est
relativement grossier (< 60 µm en injection d’eau).
Les adjuvants utilisés en injection d’eau sont les terres de diatomées et les filtres sont
souvent dits à terre de diatomées ou à diatomite.
Les diatomées sont des algues brunes unicellulaires dont la membrane cellulosique à la
propriété de fixer la silice de l’eau et forme une « frustule » de silice hydratée. Ces
frustules ont des tailles de 4 à 50 microns, et présentant des formes extrêmement
diverses.
Après fossilisation, les dépôts importants une roche légère et très poreuse : la terre de
diatomées. Après traitement (calcination, broyage, classement), les diatomites se
présentent sous forme d’une poudre fine, qui permet la formation de gâteux d’une très
grande porosité, et de forte perméabilité.
Principe de fonctionnement :
Les mailles de la toile sont rapidement obstruées par des ponts de particules
enchevêtrées qui empêchent les, autres particules de traverser.
Remarques :
Pour améliorer les seuils de filtration obtenus, on peut également constituer des
multicouches, en superposant des couches de grades différents.
Filtration – Nourrissage :
Régénération :
Selon la technologie du filtre, la « tombée » se fait par contre courant, par force
centrifuge, ou par lavage sous pression des supports.
L’appareil est ensuite prêt à recevoir une nouvelle précouche par un nouveau cycle
de filtration.
Type de matériels :
La face supérieure de chaque plateau est munie d’une toile support de précouche.
L’eau brute est admise dans le corps du filtre et l’eau filtrée est évacuée par l’axe central
creux qui traverse tous les plateaux.
La régénération est effectuée le plus souvent par contre courant d’eau et mise en rotation
rapide des plateaux, le filtre vide.
La disposition des plateaux est identique, mais l’empilement cylindrique est horizontal. Ce
qui permet d’équiper les deux faces des plateaux en toiles supports.
L’encombrement extérieur est par conséquent réduit pour une même surface de filtration,
mais les précouches sont plus sensibles à la « tombée ».
La régénération est effectuée par une mise en rotations lentes des cadres et les jets d’eau
sous pression, tangentielles aux surfaces de toile.
C’est ce type de filtre que nous avons retenu pour les applications industrielles de
l’injection d’eau.
Le corps du filtre est un bidon dans lequel est aménagé un « plafond » auquel sont
suspendues les bougies. Ces bougies sont constituées d’un matériau poreux ou sont
équipées sur leur surface externe de toile supports.
Les bougies généralement cylindriques sont équipées d’une évacuation centrale de l’eau
filtrée qui débouche dans la partie supérieure du bidon.
Ces filtres présentent l’avantage d’une grande surface de filtration pour un faible
encombrement extérieur.
Mais, lors de la dépose des précouches, on observe que la répartition est moins uniforme
que dans le cas des filtres à cadres.
De plus, ces filtres sont excessivement sensibles aux vibrations de par la conception
même des bougies suspendues. C’est ce qui les rend impropres à un usage sur plate-
forme.
Plus la granulométrie est fine, meilleur est le seuil de filtration. Cependant, les ponts
de terres de diatomées sur les mailles des toiles supports sont d’autant plus fragiles
que la granulométrie est fine.
Pour atteindre des seuils très fins (de l’ordre du micron), on a intérêt à travailler en
deux couches de terres de diatomées (voire trois couches).
La charge moyenne est de 0.7 à 1.4 kg/m² de support, ce qui conduit à une
épaisseur de précouche initiale de 2.5 à 5 mm.
Pompe de circulation :
Pression : 10 bars
Vitesse de filtration :
Notre expérience en eau de mer nous conduit à préconiser une vitesse de filtration
de 1.6 à 2.2 m/h-1.
Une vitesse plus élevée peut être admise sur les autres filtres lors de la
régénération d’un filtre, mais ne doit pas dépasser 3.2 m/h.
Pertes de charge :
Les terres de diatomées sont des éléments extrêmement abrasifs et des agents
colmatant.
Le risque principal d’utilisation des précouches est la rupture accidentelle des précouches
et l’envoi d’un bouchon de terres de diatomées dans l’eau filtrée.
Par ailleurs, il subsiste une légère fuite de terres de diatomées dans l’eau traitée.
Il est donc nécessaire d’avoir en aval des filtres à précouches un filtre de sécurité. Ce filtre
de sécurité ne doit en aucune manière être un filtre finisseur. Son seuil de filtration sera
donc choisi supérieur à celui des précouches.
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Exploration et Production
Le Process
Injection d’eau
Principe de fonctionnement :
Ce sont des filtres de surface, dont les médias filtrants sont généralement des toiles
métalliques ou textiles supportées par un cylindre perforé.
Cette circulation inverse à pour but de faire « tomber » le cake des matières en
suspension retenu sur le média et de l’éliminer.
Ce back flow de régénération nécessite donc une certaine pression en aval des bougies et
est asservie soit à la différence de pression amont – aval, soit à une temporisation ou les
deux à la fois.
Par une déformation du média lors du back flow qui fissure et détache le cake.
Par la libération d’une capacité d’air comprimé dans le circuit aval qui provoque
un à-coup de pression.
Dans tous les cas, le point clé de ces appareils est la régénération fonction de l’adhérence
du cake sur le média filtrant.
Types de matériels :
Il existe deux grands types de matériel, selon que les cartouches sont à carter
indépendant ou groupées dans un bidon unique.
Le média est constitué d’une « chaussette » textile que l’on enfile sur le support,
et qui y est maintenu par un collier ou par une toile mécanique solidement
maintenue.
A carter Commun : Toutes les bougies du filtre sont disposées dans un bidon en
général cylindrique. Elles sont également formées d’un cylindre métallique. Un
deuxième support est appliqué sur le média pour le maintenir contre le support.
L’eau brute est admise à l’intérieur des cartouches et l’eau filtrée est collectée dans le
bidon dans l’espace externe des bougies.
La régénération est beaucoup moins efficace que dans le type à carters indépendants. Par
ailleurs, des médias textiles fins peuvent être poinçonnées sur les trous du support.
L’avantage essentiel de ce type de matériel est son faible encombrement.
Régénération :
Dans le cas des carters communs, outre la perte de charge aval filtre – purge, on ne peut
jouer que sur la vitesse de rotation du patin tournant dans une plage de 10 à 30 tr/min.
Dans le cas des carters indépendants, on peut jouer à la fois sur la fréquence des
régénérations et sur la durée du régénérateur, ce qui permet un contrôle complet de
l’opération par l’exploitant.
Dans tous les cas, seuls des essais en conditions réelles permettent l’optimisation des
paramètres de régénération.
Principe de fonctionnement :
Les cartouches sont des cylindres creux dont les parois constituent le média filtrant.
Le fluide à filtrer passe radicalement de l’extérieur à l’intérieur du cylindre ou le
filtrat est collecté.
Il existe sur le marché un très grand nombre de cartouches jetables dont on peut
distinguer deux grands types :
Types de matériel :
Il n’y a qu’un seul type de matériel constitué par un bidon ou carter pouvant recevoir
une ou plusieurs cartouches, et résistant à des pressions de service diverses.
Bien que n’étant pas des filtres au sens propre, les hydrocyclones sont des séparateurs
liquide-solide (dans ce cas) qu’il est quelquefois avantageux d’utiliser en injection d’eau.
Leur domaine d’action est limité aux eaux chargées de particules minérales, et pour des
seuils de filtration élevés.
Principe de fonctionnement :
On peut atteindre des seuils de 20µm avec des particules de silex dans l’eau douce
à 20°c.
Avantages :
3.6.5. Pompage HP
Remarquons que l’on a traité l’eau qui à la qualité requise au niveau des pompes HP, et
qu’il convient de prendre toutes les précautions pour préserver cette qualité dans le
réseau. En particulier, on doit éviter de polluer l’eau par les produits de corrosion qui sont
très colmatant.
L’utilisation des conduites en matériaux compacts ou de sea lines type COFLEXIP est
recommandée.
3.7. EXERCICES
Pour mettre en oeuvre le procédé injection d'eau, il faut pouvoir injecter les quantités
requises, que cette eau circule et balaye l'huile, et ce, durant toute la durée de
l'exploitation du champ, et au moindre coût.
Il convient de se poser la question, sans a priori, car parfois, les difficultés de traitement
pour l'obtention des spécifications relatives au régime matriciel sont telles que les coûts
Il est à noter que l'injection d'eau fraîche dans une formation peut conduire à des
fracturations par chocs thermiques qui favorisent l'injectivité.
Ce dernier point est à l'étude ainsi que la possibilité d'injecter dans certaines formations
sans traitement, une eau de mer à faible teneur en MES ("injection sauvage").
Dans le cas de réservoirs à fort pendage, il sera intéressant d’injecter l’eau dans
l’aquifére prés de l’interface huile/eau de manière à bénéficier des forces de
pesanteur pour un déplacement de type piston.
Injecter en certains points du réservoir des quantités définies d'une eau ayant une qualité
compatible avec la formation, au meilleur coût et durant toute la durée de l'exploitation du
champ.
Pour atteindre cet objectif général, il est nécessaire de remplir un certain nombre
d'objectifs fonctionnels.
Objectifs spécifiques de traitements pour une qualité d'eau requise par la formation :
Si les deux premiers groupes de traitements sont obligatoires pour un régime d'injection
donné, les objectifs de protection ne sont nécessaires qu'en fonction de la corrodabilité
des matériaux utilisés pour les équipements.
Les choix du régime d'injection, de la source d'eau, de matériaux incorrodables ont une
importance fondamentale, quant à la complexité des traitements mis en oeuvre et donc au
coût de l'exploitation et de la maintenance des installations.
Les exigences nouvelles d'automatisation des installations, pour des conduites à distance,
de fiabilité des équipements et de réduction des poids et encombrements pour l'offshore
profond, vont toutes dans le sens d'une simplification des traitements. Le choix d'une
source d'eau de bonne qualité et non corrosive et le choix des matériaux n'impliquant pas
de traitements préventifs lourds, permettent la suppression de certains équipements et
simplifient l'exploitation.
Les procédés spécifiques, susceptibles d'assurer ces objectifs et utilisés dans cette
application, font l'objet du tableau ci-après où un regroupement des fonctions a été
effectué.
En ce qui concerne les eaux de réinjection, donc les eaux de production utilisées pour le
maintien de pression, une fonction essentielle est le déshuilage qui fait l'objet du manuel
thématique "Guide de Conception et de Conduite des Installations de Traitement des Eaux
de Rejet en Production". Les concentrations en H.C. admissibles, sont en général de 10
à 40 ppm en régime matriciel, ce qui est du même ordre de grandeur que les contraintes
législatives. La difficulté provient essentiellement de la présence simultanée d'H.C. et de
MES, créant de hauts pouvoirs colmatant.
Electrochlorinateurs
Antifouling : fixation d’organismes
vivants Chlore liquide
Chloration
Aide à la filtration : destruction mucus, Oxyde de chlore
organiques, floculation
Eau de javel
Filtres à précouches
Elimination matières en suspension
Filtration
Filtres à cartouches (regénérbles ou
Diminution du pouvoir colmatant
jetables)
Hydrocyclones
Tour à vide
Désoxygénation catalytique
Chloration (rappel)
Stérilisation de l’eau pour éviter le
Injection de bactéricides
Lutte colmatage de la formation, la corrosion
antibactérienne des équipements et le « souring » du
Stérilisation par rayonnement UV
gisement
Revètements et anodes solubles
4.3. EXERCICES
5. REPRESENTATION ET DONNEES
Nous décrirons dans ce chapitre comment est représenté un traitement d’injection d’eau
du point de vue « PROCESS » sur les principaux documents mis à la disposition de
l’exploitant.
5.3. DIMENSIONNEMENT
220 800
m3/j
E Pompes
A à vide
U Relevage GX
GX 902 A/B 704A/B/C
D
E
13 200
M m3/j
E 4 LIGNES &
R Pompes
14 PUITS
d ’alimentation
INJECTEURS
GX 701A/../E
UTILITES
Electro CRITIQUES
chlorination EAU DE LAVAGE
VERS DESSALEURS
7 390 m3/j
UB 901
5.3.2. Dimensionnement
Figure 39: Démarche analytique pour le choix / dimensionnement d’une chaîne traitement
d’eau d’injection
5.4. EXERCICES
Toutes les fonctions sont essentielles pour la production si l’on considère qu’elles sont nécessaires
pour réaliser les spécifications requises du produit en sortie.
Dans la chaîne d’exploitation des hydrocarbures, la chaîne de traitement d’eau d’injection participe
au maintien de pression du réservoir ainsi qu’à son balayage.
Et de ce fait, l’intégrité de la fonction est critique pour la production car même si elle intervient
souvent quelques temps après le démarrage de l’exploitation du gisement elle participe activement
à une récupération des hydrocarbures en place et permet par ce biais d’utiliser les eaux de
production.
Les additifs sont tous les produits chimiques qui sont injectés tout au long de la chaîne de
traitement.
Dans le cas d’une filtration sur sable, il est le plus souvent nécessaire d’injecter
un coagulant minimal et un floculant.
Ces injections se font in line et sont suivies par des mélangeurs statiques.
Anti mousse :
Injectés en amont des tours à vide, ces produits sont à injecter avec précision car
ils sont souvent (Silicones ) des colmatants efficaces.
Anti oxygène :
Bactéricides :
Ils sont à injecter le plus souvent en aval des filtres car ils s’y arrêtent pour la
plupart.
Inhibiteurs de corrosion :
Parfois nécessaires, mais ils induisent toujours une baisse de la qualité de l’eau
et, dans la mesure du possible, ils sont à éviter.
Reajustement
Observations
Débit Débit injection
Plateforme Type additif Additif Point d’injection Fréquence Consigne
effluent injecté
Oui Non
NORUST
Antioxygène Bas de tour Continu 20 ppm / O2 / eau
SC 46
7. PARAMETRES DE FONCTIONNEMENT
Les installations ayant été réalisées pour produire une certaine quantité d’eau, avec une
certaine qualité, les objectifs de l’exploitant sont :
Les deux objectifs sont liés, si l’installation est bien conçue, le bon fonctionnement des
installations induit une bonne qualité d’eau.
7.1.2.1. Chloration
Les dosages de chlore libre sont effectués classiquement à l’aide de trousses de chantier
type HACH ou CHEMETS de sensibilité adaptée.
Depuis peu, des capteurs de chlore libre sont disponibles et placés on line remplacent
avantageusement les mesures par prélèvements.
Remarque :
Ces contrôles sont à réaliser au moins une fois par semaine en fin de chaîne de traitement
(aspiration des pompes HP) et si possible à la même fréquence aux têtes de puits
injecteurs. Ils consistent en l’ensemencement de TEST-KITS qui seront mis en incubation
au laboratoire.
Des contrôles plus poussés entrée et sortie de certains équipements peuvent être
effectués pour localiser un foyer d’infection.
Très importants, ces contrôles sont à réaliser fréquemment s’ils sont faits off line par
prélèvement.
Dans le cas de tour a vide, une mesure (en continu si possible) des vides aux deux ou
trois étages est également une indication précieuse pour l’exploitant.
Il convient également périodiquement d’arrêter l’injection de sulfite pour évaluer l’efficacité
de la tour.
Pour mesurer l’efficacité contractuelle d’un filtre micronique, il convient de dénombrer les
particules solides dans la suspension en aval et un amont de l’appareil.
On utilise un compteur de particules. La mesure effectuée off line est délicate et demande
du personnel spécialisé et entraîné.
Pour une eau donnée et une installation donnée, une mesure adaptée d’indice de
colmatage est représentative de la qualité d’eau pour l’injection et du bon fonctionnement
des installations.
Par exemple, pour les installations traitant l’eau de mer et utilisant des filtres à
précouches, nous avons préconisé la mesure dite indice de colmatage 20 litres (IC20),
réalisée :
Cette mesure n’est pas représentative du colmatage de la formation mais elle est un
indice global de qualité d’eau.
Pour les eaux différentes de l’eau de mer aval précouches, il convient de définir des
mesures également faciles à mettre en œuvre par les opérateurs et qui ont une valeur
relative.
Par exemple, sur l’eau de mer brute, les IC20 sont irréalisables, on peut utiliser IC3 mais
la mesure est mal adaptée.
Example : (Congo)
Pour des valeurs IC20 > 1.6 ou 1.7 => réfections des précouches.
Ces valeurs obtenues sont de 1.05 à 1.20 sauf en début de cycle ou ces valeurs sont
plus élevés ( 1.25 à 1.30). La stabilisation est obtenue au bout de quelques dizaines
de minutes.
Remarques :
Un contrôle optique sur les filtres servant aux IC20 est effectué au laboratoire
pour déterminer un éventuel largage de diatomite.
P.S. : Le suivi de la Delta P réduite en fonction du temps (courbe sur DCS en salle de
contrôle) est à généraliser pour un suivi efficace des filtres à précouche.
Corrosion instantanée
Par appareil portable (ex : CORRATER) et sondes en place par dispositif spécial.
Concentration en fer
Ces évaluations doivent être régulières et proportionnelles au débit passant sur le filtre.
Vérifier la chloration.
Une détérioration de la « qualité » d’eau brute peut nécessiter l’augmentation des seuils
fixés pour ces deux paramètres.
Si la perte baisse sans baisse proportionnelle du débit, il peut y avoir une tombée partielle
des précouches.
Toute anomalie sur la courbe P = F (temps) doit être pris comme un disfonctionnement de
la filtration, y compris chloration et nourrissage.
Injection de sulfate.
Nous ne détaillerons pas ici tous les paramètres mécaniques relatifs aux machines
tournantes et, en particulier, aux pompages. Il va de soit que doivent être suivis les débits
unitaires sur les filtres nécessaires à l’interprétation des courbes de différences de
pression.
Ce colmatage peut être l’indicateur d’une mauvaise qualité d’eau ou d’une invasion du
fond du puits par les sédiments.
Théoriquement, une injection en continu 20 ppm est recommandée, mais s’avère très
onéreuse.
Changer le Matériau.
Changer l’environnement.
Protéger le matériau.
Chaque matériau a un « talon d’Achille » qu’il faut connaître. Dans la plupart des
environnements aqueux, les matériaux non métalliques procurent une meilleure résistance
chimique et bactérienne à moindre coût.
La désaération ou désoxygénation de l’eau n’a pour but que de protéger les installations
par changement de l’environnement dans lequel sont placés les métaux.
Le plus grand soin doit être apporté la sélection des inhibiteurs, la protection réelle qu’ils
apportent peut être illusoire et, dans certains cas, ils peuvent augmenter la corrosion
locale.
2 TCDM i 02 T 0 400
1 TCDM i 03 T 1 500
1 TCDM i 04 T 1 300
2 TCDM i 05 T 1 800
1 TCDM i 08 T 0 600
3 TCDM i 09 T 1 500
TOTAL INJ 0
ETAT 1 = MARCHE
ETAT 0 = ARRET
Chlore entrée IF703 (sortie 901) 1 1 ppm ---- 1/jour 1/jour Labo Effectué si doute sur mesure aval
Chlore sortie commune IF703 1 0,5< x <1 ppm ---- 1/jour 1/jour Labo Efficacité traitement chlore amont
Chlore sortie commune IF702 1 0 ppm 1/jour 1/jour Labo Effectué si doute sur mesure aval
Oxygène sortie commune IF702 1 < 100 ppb 33 1/jour 1/jour Labo Limitation corrosion aval
Oxygène sortie commune SRU 1 0 ppb ---- 1/jour 1/jour Labo Limitation corrosion aval
Excès S03 =>Chlore = 0
S03 résiduel sortie commune IF702 1 2< x <4 ppm ---- 1/jour 1/jour Labo
=>protection membranes
pH sortie commune IF702 1 7< x <8 ---- 1/jour 1/jour Labo
ORP<0 =>Chlore=0
ORP sortie IF702 (Oxydation-Reduction-Potential) 1 < +50 mV +90 1/jour 1/jour Labo
=>protection membranes
SO4 perméat mélangé SRU avec 1 ou 2 étages 1 43 ppm ---- 1/jour 1/jour Labo Qualité eau injectée
1/mois + après 1/mois + Plus fréquent si Bon fonctionnement particularisé SRU,
SO4 perméat chaque SRU avec 1 ou 2 étages 8 43 ppm ---- OPS
lavage lavage dérive dérive éventuelle.
SO4 perméat chaque tube d'une SRU
40/60 20/70 ppm ---- Occasionnel Occasionnel OPS Effectué si doute sur mesure d'une SRU
1étage / 2 étage
SDI entrée commune IF901(Silt Density Index) 1 <5 ---- 1/semaine 1/mois Labo Voir pour SDI Qualité eau de relevage
SDI entrée commune IF703 (sortie IF901) 1 <5 ---- 1/semaine 1/mois Labo Définir IC ou SDI Qualité eau brute
Efficacité filtres multimédia, prétraitement
SDI sortie commune IF703 1 <3 ---- 1/semaine 1/mois Labo
et floculant si injecté
SDI sortie individuel IF703 16 <3 ---- 1/mois non Bon fonctionnement filtres à sable
SDI Entrée commune IF702 1 <3 ---- 1/semaine 1/mois Labo Bon fonctionnement filtres à sable
Efficacité Cartouches / protection
SDI Sortie commune IF702 1 <2 ---- 1/semaine 1/mois Labo
membranes
Turbidité entrée commune IF703 1 1 NTU 1,5 Monitoring IP21 permanent IP21 AI7501M Qualité eau brute
Efficacité filtres multimédia et floculant si
Turbidité sortie commune IF703 1 <0,05 NTU 1,5 Monitoring IP21 permanent IP21 AI7500
injecté
Suivi de l'efficacité de la séquence de
Turbidité sortie individuelle rejet mer IF703 4 <0,05 NTU 1,5 Monitoring IP21 Occasionnel IP21 AI7501A, H, L & M
lavage
Suivi particularisé filtres à sable,
Delta P IF703 16 < 350 mbar 1000 Monitoring IP21 permanent IP21 PDI7504 A à P
détermination besoin de lavage
Bilan d'eau, corrélation avec perte de
Débit IF703 16 < 255 m3/h 291 Monitoring IP21 permanent IP21 FIT7501 A à P
charge, dérive régulation
1/mois Pesée filtre millipore
MES individuel IF703 16 max ---- non idem
si dérive IC à Luanda
Pesée filtre millipore
MES Entrée commune IF702 1 ---- 1/semaine non Bon fonctionnement filtres à sable.
à Luanda
Pesée filtre millipore Efficacité Cartouches / protection
MES sortie commune IF702 1 ---- 1/semaine non
à Luanda membranes
Huile et graisse eau de relevage 1 ---- 1/trimestre non Labo Protection membranes
Niveau 100 :
Niveau 107 :
GX701
1. Vérifier le niveau d’huile des paliers moteur et pompe des GX701
2. Vérifier l'absence de fuite d’eau et d’air instrument.
3. Contrôler les manomètres d’air instrument sur les IF 703 (5 – 6 bar)
4. Vérifier le débit de réfrigération du moteur de GX701 (environ 10 m3/h)
5. Vérifier la valeur de pressurisation : ≥ 20mbar et les voyants verts du tableau de pressurisation
6. Contrôler et vérifier la présence et le serrage de la boulonnerie des brides
IF703
1. Vérifier l'absence de fuite d’eau et d’air instrument
2. Contrôler les manomètres d’air instrument sur les IF 703 (5 – 6 bar) et purger les manifolds d’air si
besoin
3. Contrôler et vérifier la présence et le serrage de la boulonnerie des brides
Niveau 112
Mise sous vide
1. Vérifier le fonctionnement des pompes à vide : bruit, vibrations, température paliers, fuites aux
garnitures.
2. Pression d'aspiration PG7542 A/B/C (environ -0,98 bar)
3. Pression d'anneau d'eau PG7543 A/B/C (environ 2 bar)
4. Débit de l'anneau d'eau FI7540A/B/C (environ 8 m3/h)
SRU
1. Vérifier l'absence de fuites sur les bouchons et les vannes des tubes des SRU
Niveau 118
Plate forme SRU
1. Vérifier l'absence de fuite
2. Vérifier le fonctionnement des vannes de régulation (stables)
3. Contrôler et vérifier la présence et le serrage de la boulonnerie des brides
Niveau 121
IF702
1. Vérifier l'absence de fuite (joints de couvercles, vannes…)
2. Vérifier le fonctionnement de la dilution de bisulfite (PG7584 & 7585, FG7581 &7582)
3. Eventer une fois par semaine en ouvrant très doucement CFVM-9A/…/I pour avoir de l'eau claire.
Nbre
Périodicité
Test de Réalisé Observations Objectif
souhaitée
points
SO4 perméat mélangé SRU 1 1/jour 1/jour Labo Qualité eau injectée
1/mois + après 1/mois +
SO4 perméat chaque SRU 8 GdE Plus fréquemment si dérive Bon fonctionnement particularisé SRU, dérive éventuelle.
lavage lavage
Chlore entrée IF703 1 1/jour 1/jour Labo Limiter développement bio
Chlore sortie IF703 1 1/jour 1/jour Labo Consommation dans IF703. Pas d'excès tours à vide
Chlore sortie IF702 1 1/jour 1/jour Labo Protection membranes
Oxygène sortie IF702 1 1/jour 1/jour Labo Limitation corrosion aval
S03 résiduel sortie IF702 1 1/jour 1/jour Labo Excès S03 =>Chlore = 0 protection membranes
pH sortie IF702 1 1/jour 1/jour Labo
Huile et graisse eau relevage 1 1/trimestre non Protection membranes
SDI entrée IF901 1 1/semaine 1/mois Labo Voir pour SDI Qualité eau de relevage
Turbidité entrée IF703 1 Monitoring IP21 permanent IP21 AI7501M Qualité eau brute
SDI entrée IF703 (sortie IF901) 1 1/semaine 1/mois Labo Définir IC ou SDI Qualité eau brute
Turbidité sortie communeIF703 1 Monitoring IP21 permanent AI7500 Efficacité filtres multimédia et floculant si injecté
SDI sortie commune IF703 1 1/semaine 1/mois Labo Eff. filtres multimédia et prétraitement, eff. rétro lavage
SDI individuel IF703 16 1/mois non Bon fonctionnement filtres à sable
Suivi particularisé filtres à sable, détermination besoin
Delta P IF703 16 Monitoring IP21 permanent PDI7504 A à P
lavage
Débit IF703 16 Monitoring IP21 permanent FIT7501 A à P Bilan d'eau, corrélation avec perte de charge, dérive régul
Bon fonctionnement particularisé filtres multimédia, dérive
Turbidité individuelle IF703 16 1/mois non Turbidimètre bord ou labo ?
éventuelle
MES individuel IF703 16 max 1/mois si dérive IC non Pesée filtre millipore Luanda idem
SDI Entrée IF702 1 1/semaine 1/mois Labo Bon fonctionnement filtres à sable
MES Entrée IF702 1 1/semaine non Pesée filtre millipore Luanda Bon fonctionnement filtres à sable.
SDI Sortie IF702 1 1/semaine 1/mois Labo Efficacité Cartouches / protection membranes
MES sortie IF702 1 1/semaine non Pesée filtre millipore Luanda Efficacité Cartouches / protection membranes
SAFETY DATA
Must be available and visible close to products.
SHEETS
OXYGEN
Ammonium sodium bisulfite → Acid, corrosive, SO2 fumes
SCAVENGER
Electrical Safety:
DC current up to 6.6 kV
High pressure:
Présence d'hydrocarbure
Corrosion
Sécurités process liées pression, température, débit, niveau (PSH, PSL, LSL,
LSH, SDV, PSV…)
Risque électrique lié aux équipements employés (moteur pompe, moteur tambour
oléophile, moteur turbine flottateur…)
Une installation de traitement d’eau d’injection aura une capacité determinée par la
quantité d’effluent à traiter. L’equipement le plus imposant en taille et poids étant les
packages de filtration, le bon choix de ceux-ci sera primordial.
Le premier critère de choix d’un filtre est le débit à traiter. Dans la gamme des filtres
capables de traiter ce débit, on fait intervenir ensuite le seuil de coupure, c’est à dire la
qualité d’eau que l’on veut obtenir. Viennent ensuite des critères relatifs aux contraintes
locales qui sont :
La facilité d’exploitation.
On privilégie le plus souvent le prix d’investissement le plus faible qui a accepté des coûts
du m3 traité plis élevés.
C’est le domaine d’application essentiel des filtres à cartouches jetables qui sont, de plus,
très simples à mettre en place. Si un étage de dégrossissage s’avère indispensable, on
installera de préférence des cartouches régénérables en back flow.
Seuils de coupure fins : Les frais d’exploitation des filtres à cartouches jetables
sont rapidement prohibitifs pour les gros débits.
Le choix est alors entre les filtres à sables avec floculation et les filtres à précouche.
Dans les deux cas, les frais d’exploitation sont comparables, le coût des adjuvants
équilibrant celui des floculants. Par contre, les coûts d’investissements sont à l’avantage
des filtres à sable.
7.4. EXERCICES
8.3. EXERCICES
9. TROUBLESHOOTING
Un des problèmes majeur sur le process injection d’eau est la mauvaise qualité de l’eau
injectée. En effet l’eau injectée provenant comme on l’a vu précédemment de différentes
sources doit être parfaitement filtrée tout au long de la chaîne et plus particulièrement au
départ.
Solutions
Choix optimum :
9.1.2. La desulfatation
Objet : filtration très fine permettant d’enlever la majeure partie des sulfates
contenus dans l’eau de mer afin d’éviter la formation d’un précipité avec le
baryum contenu dans l’eau de gisement
Chimiquement fragiles
Membrane killer Prévention risque
Cl2 Détecteur ORP
Hydrocarbures Relevage - 90 m
Produits chimiques Garantie US Filter
Mécaniquement fragiles
Membrane killer Prévention risque
Température Sécurité température
Delta P élevée sur concentrat Delta P concentrat < 4.1 bar
Colmatage irréversible Pression normalisée
Circulation inverse Procédures - fin course vannes
Onde choc / coup bélier Automatismes
9.2. EXERCICES
10. GLOSSAIRE