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Edi~~-~2001

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31 décembre 2001

SNCT
Syndica' National Chaudronnerie.
Tôlerie. Tu ya ut erie Industrielle.

Pour tout renseignement concernant ce Code, s'adresser au :


SYNDICAT NATIONAL DE LA CHAUDRONNERIE, DE LA TÔLERIE
ET DE LA TUYAUTERIE INDUSTRIELLE
39/41, rue Louis Blanc - 92400 Courbevoie
92038 Paris La Défense cedex
Téléphone: Technique: 01 47 17 62 63
Vente :0147176266
Télécopie : 01 4 7 17 62 77
e-mail : snct-pub@snct.org

SNCT
PUBUCA TIONS

Cin °1 55
PREFACE

Publié à l'origi ne en 1974 sous fo rme d'encarts dans la revue du SNCT «Chaudronnerie, Tôlerie et
Tuyauterie industrielle », puis dans les édit ions s uccessives de 1979, 1982, 1985, 199 1 et enfin
1995 , le CODETI® s'est peu à peu amélioré, pour devenir, ce que nous espérons qu ' il sera encore
demain: un outil indispen sable au service des professionnelles.
Le CODETI® 2001 est donc l' héritier du travai l fourni par les nombreux représentants des do nne urs
d'ordres, fabricants, organismes de contrôle et d'inspection qui, depuis maintenant plus de 25 ans,
se sont efforcés de faire connaître les techniques qui permettent de réaliser un réseau de tuyauterie,
en utilisant des moyens qui correspondent à une pratique permettant d'assurer la sécurité à un coùt
acceptab le.
A la veille de ! 'ouverture du marché européen et de l 'applicationde la Directive Equipements Sous
Press ion (D.E.S.P.), le CODETI® se doit, dans ce cadre, de respecter les exigences de cette dernière
et d'être un moyen privilégié pour fournir la preuve de la conformité des réseaux construits selon le
Code aux exigences essentielles de sécurité. C'est la raison qui a condu it ! 'équipe de rédaction à
s'appuyer e n particu lier sur le projet pr EN 13480 du T C267 réalisé sous mandat de la commiss ion
européenne.
Par ailleurs, le CODET l® 2001 continuera de pe rmettre la réalisation dans de bonnes conditions, de
réseaux de tuyauteries n'entrant pas dans le champ d'application de la Directive précitée et
éventuellement soumis à d'autres réglementations.
L'évolution du COD ETI® va au delà des travaux européens en prenant en compte les travaux des
organismes de recherche professionnels, en particulier ceux réalisés au CET lM, à la demande de la
profession et du SNCT, dans les domaines de !'étanchéi té avec en support la Norme EN 159 1, de la
mécanique des struc tures avec les travaux sur les grandes ouvertures, de la mécanique de la rupture
avec les travaux sur ! 'admissib ilité des défauts. De plus, dans cette nouvell e version du Code, sont
pris en compte les évolutions des techniques concernant la tenue sous pression extérieure et la tenue
en fatigue.
Que tous ceux qui, depuis l'origine , ont participé à la rédaction de ce Code au travers du Conse il de
direction, des groupes de rédaction et du comité de lecture en soient ici remerciés.
Au-delà du respect d es exigences réglementaires, au titre de la Directive Equipements Sous
Pression en particulier, le CODETI® 2001 est aussi un outi l de transmission de la connai ssance qui
constitue un recueil des« règ les de l'art » de la profession .

Bernard PITROU
Président du Conseil
de Direction du CODETI
PERSONNES AYANT PARTICIPE A L'ELABORATION DU CODETI 2001
*****
COMITE DE DIRECTIO:\' DU CODETI

MM.
PITROU (Président) MONT
PELTAN
BONNEFOY POUPET
BOY ERE ROUSSEAU
HENG SCHIMA
HOURRIEZ TAFFARD
JARBOUI TISSOT J-L.
LEROUX TISSOT J-P.
LOBINGER VANBALBERGHE

COMITE DE REDACTION

MM.
BONNEFOY PITROU
FALLOUEY SCHIMA
JARBOUJ TAFFARD
LOBINGER TISSOT J-P.
MOCQUET VANBALBERGHE

COMITE DE LECTEURS

MM.
ADAM LAGNEAUX
ALLARD LAROUSSE
BEAULIEU LEROUX
BOIZEAU LOB INGER
BONNEFOY LO RANGE
BOY ERE MOCQUET
CASTILLON PARENT
COZZAROLO PITROU
CROMER POU PET
DEOTTO QUARANTA
DIARD REGER
DOUILLET Melle RENAUD
ESTREMS RIEFFEL
FALLOUEY RIGAL
FOURREAU ROUSSEAU
GARDES SC HI MA
GAUMY SECRETIN
HANDTCHOEWERCKER SIMIER
HENG TAFFARD
HORN TISSOT J-L.
HOURRIEZ TISSOT J-P.
HUBERT TURQUIN
.
-·' = ~

_,.
JARBOUI
JOYAUX
VANBALBERGHE
VENIN
PERSONNES AYANT PARTICIPE A L'ELABORATION DES VERSIONS
ANTERIEURES DU CODETI
*****
PRESIDENCES

MM. LECONTE PITROU

COORDINATION-SECRETARIAT

MM . CHEVALIER SCHIMA

COMMISSIONS TECHNIQUES DE REDACTION ET COMITE DE LECTEURS

MM .
ABY LALANNE
AKELIAN LAROUSSE
ALLIER LECLERCQ
AUSSAT LEM OIGNE
AUBRY LOBINGER
AURE LORAN GE
AYROLLE LOUET
BARBEROLLE MARIA
BAYET MICHAUD
BAYLAC MILLET
BERTIN MOCQUET
BERTRE NOTARIANNI
BEUX PERNETTE
BLAUD PET IN
CALI NAUD PlNGARD
CERESER PIZZAGALLI
CHABIDON POU PET
CHATAIN PROST
COSTES RHO RER
DACOSTA Mme RIEBER
DELHOUME ROBERT
DENIS ROULEAU
DOUILLET SAUDRAIS
DRUESNE SILVAIN
DUCROCQ STE CHER
FORGERONT STOCKER
GACHET STOCK Y
GAKYERE TAFFARD
GAUTHIER TRIN QUET
GLODKOWSKY TURAGLIO
GODlNOT TURQUIN
HENG VANAQUER
HEZARD VANDENBOOMGAERDE
HUBERT VERGNAIS
JOU ANNEAU VIEL
CODETI 2001
Sommaire
GENERALITES
Gl - Objet et domaine d'application de la Division I du Code
G2 - Exclusions
G3 - Structure de la Division I du Code
G4 - Charges élémentaires
GS - Modes de défaillance
G6 - Catégories de risque
G6.1 - Objet
G6.2 - Groupe de fluides
G6.3 - Etat des fluides
G6.4 - Détermination de la catégorie de risque
G7 - Catégories de construction
G7.1 - Objet
G7.2 - Détermination de la catégorie de construction
G8 Définitions des parties concernées par la construction d'une tuyauterie -
Relations entre ces parties
G8.1 - Propriétaire
G8.2 - Exploitant
G8.3 - Acheteur
G8.4 - Fabricant
G8.5 - Concepteur
G8.6 - Entrepri se de tuyauterie (Tuyauteur)
G8.7 - Fabricant de matériau - Producteur
G8.8 - Transformateur
G8.9 - Revendeur
G8.10 - Etat Membre
GS.11 - Organisme Notifié (ON)
GS.12 - Entité Tierce Partie Reconnue
GS.13 - Service d'inspection d 'utilisateur
GS.14 - Service ou Organisme d' inspection
GS.15 - Service ou Organisme de contrôle
G9 - Système Qualité
GlO - Conformité à la Division 1 du Code
Gll - Déclaration de conformité CE -
CODETI 2001
Sommaire
ANNEXES
GAl - Définitions et terminologie spéèifiques aux tuyauteries
GA2 - Données techniques de construction
GA3 - Catégorie de construction exceptionnelle Ex
GA4 - Correspondance entre les exigences essentielles de sécurité de la Directive
Européenne Equipements Sous Pression 97/23/CE et de sa transposition en droit
français (décret 99-1046 du 1311211999) et les chapitres de la Division 1 du
CODETI 2001
CODETI 2001
Sommaire
MATERIAUX
Ml - Objet
M2 - Choix et définition des matériaux
M2.1 - Choix des matériaux
M2.2 - Dé finition des matériaux
M2.3 - Matériaux autorisés par la Division 1 du Code
M3 - Approvisionnements
M3.1 - Généralités
M3.2 - Rédaction d'une commande
M3.3 - Emploi de produits prélevés sur stocks
M4 - Documents de contrôle
M4.1 - Généralités
M4.2 - Contrôle des produits
MS - Conditions générales pour la réception des produits
MS.1 - Traitement thermique de référence
MS.2 - Composition chimique
MS.3 - Caractéristiques mécaniques
MS.4 - Exigences particulières
MS.5 - Réparations des défauts de surface
M6 - Identification et marquage des produits
M7 - Conditions applicables à tous les produits
M7.1 - Conditions applicables à tous les produits en acier non austénitique et non
inoxydable
M7.2 - Conditions applicables à tous les produits en acier austénitique
inoxydable
M7.3 - Conditions applicables aux autres produits en acier
M8 - Conditions et exigences particulières associées aux catégories de construction
M8.1 - Conditions de livraison des tubes
M8.2 - Conditions de livraison des tôles
M8.3 - Conditions de livraison des raccords et accessoires formés à froid ou à
chaud
M8.4 - Conditions de livraison de la boulonnerie
M9 - Produits d'apport de soudage
M9.1 - Objet
M9.2 - Règles générales
._.
CODETI 2001
Sommaire
M9.3 - Commandes de produits d'apport
M9.4 - Conservation
M.10 - Boulonnerie en acier

Ml0.1 - Objet
Ml0.2 - Choix des nuances d'acier
Ml0.3 - Dispositions générales
Ml0.4 - Conditions de livraison

M.11 - Supportage

Mll.1 - Généralités
Ml 1.2 - Normes
Ml 1.3 - Documents de livraison des produits

Mll.4 - Restriction à! 'emploi de certains produits


Ml 1.5 - Identification des matériaux

M12 - Interventions de !'Organisme d'Inspection

ANNEXES
MAl - Vieillissement des aciers non inoxydables et non austénitiques
MA2 - Prévention du risque de rupture fragile
MA3 - Comportement des aciers en présence d'hydrogène sous pression
MA4 - Prévention des risques de corrosion
MAS - Spécification d'un produit
MA6 - Produits d'usage sûr (en cours de préparation)
CODETI 2001
Sommaire
CONCEPTION
Cl - Généralités
Cl.1 - Objet et domaine d'application
Cl.2 - Charges élémentaires et situations
Cl.2.1 - Pressions et Températures
Cl.2.2 - Autres charges à prendre en compte
Cl.2.3 - Situations
Cl.3 - Caractéristiques mécaniques des matériaux utilisés dans les règles
de calcul
Cl.4 - Contrainte nominale de calcul
Cl.4.1 - Généralités
Cl.4.2 - Contrainte nominale de calcul pour une situation sans
fluage du matériau
Cl.4.3 - Contrainte nominale de calcul pour une situation avec
fluage du matériau
C 1.5 - Coefficient de soudure
Cl.6 - Epaisseurs - Définitions
Cl.7 - Unités - Tolérances
Cl.7.1 - Unités
Cl.7.2 - Tolérances

C2 - Dimensionnement
C2.1 - Généralités
C2.2 - Dimensionnement des composants soumis à une pression intérieure
C2.2.1 - Tuyau droit
C2.2.2 - Cintres et coudes à souder
C2.2.3 - Coudes à sections
C2.2.4 - Réductions
C2.2.5 - Fonds bombés
C2.2.6 - Fonds plats
C2.2. 7 - Intersections et renforcements
C2.2.8 - Assemblages à brides boulonnées
C2.3 - Dimensionnement des composants soumis à une pression extérieure
C2.3.1 - Généralités
C2.3.2 - Notations et limites de contrainte
- ~
CODETI 2001
Sommaire
C2.3.3 - Tuyaux cylindriques
C2.3.4 - Réductior:is (enveloppes coniques)
C2.3.5 - Fonds bombés
C2.4 - Analyse simplifiée à la fatigue
C2.4.1 - Généralités
C2.4.2 - Pression cyclique

ANNEXES
C2.Al Méthode alternati ve de vérification des ouvertures

C2.A2 Méthode alternative de vérification des assemblages à brides


boulonnées (en cours de préparation)

C2.A3 Assemblages à brides boulonnées avec joint annulaire en élastomère ou


métallique creux

C2.A4 Assemblages à brides boulonnées à lèvres soudées ou à joints à lèvres


soudées

C2.A5 Coefficients /3 pour le calcul des brides


C2.A6 Coeffici ent de serrage et pression d'assise des joints (en cours de
préparation)

C3 - Analyse et Critères d'acceptation


C3.1 - Objet et domaine d'application
C3.1.1 - Généralités
C3.1.2 - Exemptions
C3.2 - Flexibilité
C3.2.1 - Généralités
C3.2.2 - Propriétés physiques et caractéristiques mécaniques des
matériaux
C3.2.3 - Situations
C3.2.4 - Contraintes admissibles
C3.2.5 - Hypothèses et prescriptions de base
C3.2.6 - Coefficients de flexibilité et d'intensification des
contraintes
C3.3 - Combinaison des contraintes et critères d'acceptabilité
C3.3.1 - Généralités
C3.3.2 - Contraintes dues aux charges permanentes
C3.3.3 - Contraintes dues aux charges occasionnelles ou
exceptionnelles
CODETI 2001
Sommaire
C3.3.4 - Etendue de variation de contrainte
C3.3.5 - Contrainte due à un mouvement d'ancrage unique non
répété
C3.4 - Calcul des moments résultants et des contraintes résultantes
C3.4.1 - Généralités
C3.4.2 - Moments résultants
C3.4.3 - Contraintes résultantes
C3.5 - Calcul des réactions
C3.5.1 - Conditions
C3.5.2 - Critères de vérification des réactions sur les appareils
(forces et moments)

C3.6 - Mise en tension


C3.6.l - Mise en tension homogène
C3.6.2 - Autres mises en tension
C3.7 - Analyse à la fatigue détaillée (en cours de préparation)

ANNEXES
C3.Al Propriétés physiques et caractéristiques mécaniques des matériaux (en
cours de préparation)
C3.A2 - Recommandations pour l'installation des compensateurs de dilatation

C3.A3 - Recommandations pour la vérification au séisme des tuyauteries


métalliques

C3.A4 - Forces et moments admissibles par les tubulures de pompes à axe


horizontal (en cours de préparation)

C3.AS - Chargements dynamiques

C4 - Supportage

C4.1 - Généralités
C4.1.1 - Objet et domaine d ' application
C4.1.2 - Terminologie
C4.1.3 - Classification des supports
C4.2 - Conçeption et dimensionnement
C4.2.1 - Généralités
, . -::
C4.2.2 - Température de conception des composants des supports
C4.2.3 - Détails de conception
CODETI 2001
Sommaire
C4.2.4 - Dimensionnement
C4.2.5 - Vérificati~n des attaches intégrales ou soudées

ANNEXES
C4.Al - Implantation des supports (en cours de préparation)

C4.A2 - Justification des supports par essai

C4.A3 - Fixation du supportage aux structures


CODETI 2001
Sommaire
FABRICATION
Fl.1 - Objet
Fl .2 - Matériaux
Fl.2.1 - Matériaux utilisables
Fl.2.2 - Identification des matériaux
Fl.3 - Conception des assemblages soudés
Fl.3.1 - Types d'assemblage
Fl.3.2 - Choix du type d'assemblage
Fl.3.3 - Prescriptions générales
Fl .3.4 - Assemblages circulaires par soudure bout à bout
Fl.3.5 - Assemblage longitudinal par soudure bout à bout
FI .3.6 - Assemblages par emboîtement

Fl.3.7 - Assemblage d 'une tubulure


Fl.4 - Cintrage et autre formage
Ft.4.1 - Généralités
Fl.4.2 - Température de formage
Fl.5 - Soudage
Fl.5.1 - Généralités
Fl.5.2 - Descriptif de mode opératoire de soudage
Fl.5.3 - Qualification des soudeurs et des opérateurs
Fl.5.4 - Qualification des modes opératoires de soudage
Fl.5.5 - Préparation des bords à souder
Fl.5.6 - Produits de soudage
Fl.5.6 - Nettoyage avant et après soudage
F.1.5.7 - Exécution des soudures
Fl.5.9 - Identification des soudeurs et opérateurs
Fl.5.10 - Réparation des défauts de surface du matériau de base
Fl.5.II - Contrôles destructifs
Fl.5.12 - Contrôles non destructifs des soudures
Fl.5.13 - Réparation des défauts des soudures
CODETI 2001
Sommaire
Fl.6 - Tol érances
Fl.6.1 - Généralités
Fl .6.2 - Epaisseurs
Fl.6.3 - Alignement des éléments d' un assemblage par soudure bout à bout
Fl.6.4 - Ovalisation d' un cintre soumis en service à une pression intérieure
Fl.6.5 - Non-circularité locale
Fl.6.6 - Tolérances dimensionnelles pour les éléments de tuyauterie préfa-
briqués
Fl.6.7 - Côtes de construction
Fl.7 - Prescriptions relatives à la fabrication et à l' installation
Fl.7.1 - Généralités
Fl.7.2 - Assemblages à brides
Fl. 7.3 - Assemblages vissés
Fl.7.4 - Manchons et raccords frettés
Fl.7 5 - Attaches
Fl.7 6 - Tuyauterie sans tracé préalable
Fl.7 7 - Mise à la terre
Fl.8 - Traitements de surface
Fl.8.1 - Généralités
Fl.8.2 - Buts
Fl.8.3 - Précautions
Fl.9 - Finitions

Fl.10 - Marquage

Fl. l 0.1 - Tuyauteries soumises aux exigences de la Directive Européenne


Equipements Sous Pression 97/23/CE ou de sa t~·ansposition en droit français
(décret 99-1046)
Fl.10.2 - Autres tuyauteries

F2. l - Objet
F2.2 - Matériaux
F2.3 - Découpage
F2.3.1 - Procédés utilisables
CODETI 2001
Sommaire
F2.3.2 - Découpage mécanique

F2.3.3 - Découpage thermique


F2.3.4 - Contrôle des bords à souder
F2.3.5 - Réparations éventuelles après contrôle des bords à souder
F2.4 - Formage des tôles
F2.4.1 - Généralités
F2.4.2 - Formage à froid
F2.4.3 - Formage à tiède

F2.4.4 - Formage à chaud

F2.4.5 - Domaine des températures de formage déconseillées


F2.5 - Formage des tuyaux

F2.5.1 - Généralités
F2.5.2 - Formage à froid
F2.5.3 - Formage à chaud

F2.5.4 - Contrôles après formage et traitements thermiques éventuels


F2.6 - Soudage

F2.6.1 - Qualification de Modes Opératoires de soudage

F2.6.2 - Préchauffage

F2.6.3 - Postchauffage
F2.6.4 - Assemblages hétérogènes et mixtes
F2.6.5 - Fixation des attaches, supports et raidisseurs

F2.7 - Ajustage

F2.7.1 - Généralités
F2.7.2 - Ajustage par chauffage

F2.7.3 - Ajustage à l' aide de techniques de soudage


F2.7.4 - Ajustage par forgeage local

F2.8 - Traitements thermiques

F2.8.1 - Généralités

F2.8.2 - Traitement thermique après soudage


F2.8.3 - Traitements thermiques de qualité
CODETI 2001
Sommaire
F2.8.4 - Traitements thermiques intermédiaires

F2.9 - Finitions

F3.1 - Objet
F3.2 - Matériaux

F3.3 - Précautions particulières aux aciers inoxydables austénitiques

F3.4 - Découpage

F3.4.1 - Procédés utilisables

F3.4.2 - Contrôle des bords à souder

F3.4.3 - Réparations éventuelles après contrôle des bords à souder

F3.5 - Formage des tôles et des tuyaux

F3.5.1 - Généralités
F3.5.2 - Formage à froid

F3.4.3 - Formage à chaud

F3.4.4 - Contrôles après formage

F3.6 - Soudage
..
F3.6.1 - Qualification de Modes Opératoires de Soudage

F3.6.2 - Produits d'apport

F3.6.3 - Préparation des bords à souder

F3.6.4 - Exécution des soudures

F3.6.5 - Préchauffage et postchauffage

F3.6.6 - Fixation des attaches, supports et raidisseurs

F3.6. 7 - Réparation des défauts dans les soudures

F3. 7 - Traitements thermiques

F3.7.1 - Généralités
F3. 7.2 - Traitement thermique de détensionnement ou de relaxation

F3.7.3 - Traitement thermique des aciers stabilisés au niobium ou au titane

F3.7.4 - Conditions d'exécution

F3.8 - Finitions

F3.8.1 - Soudage
CODETI 2001
Sommaire
F3.8.2 - Décapage

F3.8.3 - Décontamination et .passivation

F3.8.4 - Grenaillage de précontrainte

F3.9 - Qualité des eaux utilisables

F4.1 - Généralités

F4.2 Documents et conditions préalables à la fabrication .,.


F4.2.1 - Documents

F4.2.2 - Approvisionnements des pièces et produits

F4.2.3 - Qualifications liées au soudage

F4.3 - Opérations de fabrication

F4.3.1 - Formage

F4.3.2 - Marquage

F4.3.3 - Propreté

F4.3.4 - Soudure de production

F4.3.5 - Produits normalisés ou standardisés

F4.4 - Assemblage - Montage

F4.4.1 - Généralités

F4.4.2 - Vérification en fin de montage ou avant mise en service

F4.4.3 - Tolérances de positionnement

ANNEXES
FAl - Assemblages soudés

FA2 - Qualification d'un mode opératoire de soudage

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CODETI 2001
Sommaire

CONTRÔLE ET INSPECTION
1.1 - Généralités
1.1. l - Objet
I.1.2. - Contrôle
1.1.3 - Inspection
1.1.4 - Evaluation de la conformité
·1.2 Contrôle
1.2.1 - Généralités
1.2.2 - Réception et identification des matériaux
1.2.3 - Réception des éléments sous traités
1.2.4 - Contrôles destructifs des coupons-témoins représentatifs des joints soudés
1.2.5 - Contrôles non destructifs des joints soudés
1.2.6 - Vérification des traitements thermiques
1.2.7 - Vérification des traitements de surface et des revêtements
1.2.8 - Essais de résistance
1.2.9 - Examen final de la tuyauterie
1.2. J 0 - Dossiers à établir
1.3 - Surveillance de la construction
1.4 - Evaluation de la conformité
1.4.1 - Généralités
1.4.2 - Procédures d'évaluation de la conformité
1.4.3 - Obligations des parties

ANNEXES
IA.1 - Vérification des appareils de mesure
IA.2 - Détermination des états de surface
IA.3 - Examen visuel
IA.4 - Examen par ress uage
IA.5 - Examen par magnétoscopie
IA.6 - Examen par radiographie
IA. 7 - Examen par ultrasons
IA.8 - Contrôle d'étanchéité
'.
CODETI~ 2001 - Division 1 - G/1

PARTIE G

GÉNÉRALITÉS
Pages

Gl - Objet et domaine d 'application de la Division l du Code.... . .......... G/3

G2 - Exclusions. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . G/4

G3 - Structure du de la Division l du Code. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . G/5

G4 - Charges élémentaires. . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . G/6

GS - Modes de défaillance. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . G/6

G6 - Catégories de risque. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . G/7

G6.l - Objet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . G/7

G6.2 - Groupes de fluides . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . G/7

G6.3 - Etats des fluides . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . G/7

G6.4 - Détermination de la catégorie de risque . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . G/7

G7 - Catégories de construction.. ... .. . ................ . . . ........... . G/12

G7.l - Objet....... . ........... .. . . . . ......... . . . ............ . G/ 12

G7.2 - Détermination de la catégorie de construction. . . . . . . . . . . . . . . . . . G/l 2

G8 - Définition des parties concernées par la construction d'une tuyauterie -


Relations entre ces parties ........ .. . .. . .. .. . . ... ... . . ... .. ..... . G/16

G8. l - Propriétaire. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . G/ 16

G8.2 - Exploitant. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . G/ 16

G8.3 - Acheteur. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . G/l 6

G8.4 - Fabricant.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . G/16

G8.5 - Concepteur. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . GI l 6

G8.6 - Entreprise de tuyauterie (Tuyauteur) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . G/l 7

G8.7 - Fabricant de matériau - Producteur. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . G/17

G8.8 - Transformateur. ... . . .. -. . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . G/ 17

G8.9 - Revendeur. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . GI 17
CODETI® 2001 - Division 1 - G/2

GS.10 - Etat Membre........................................... G/17

GS.11 - Organisme Notifié (ON) . .. ............................. . G/ 17

GS.12 - Entité Tierce Partie Reconnue. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . G/18

GS.13 - Service d'inspection d'utilisateur. . . . . . . .. . ................. G/18

GS.14 - Service ou Organisme d'inspection. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . G/ 18

GS.15 - Service ou Organisme de contrôle. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . G/18

G9 - Système Qualité. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . G/19

G 10 - Conformité à la Division 1 du Code. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . G/19

Gll - Déclaration de conformité CE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . G/ 19

ANNEXES
GAI - Défi nitions et terminologie spécifiques aux tuyauteries .... . ... . ...... . GAI/l

GA2 - Données techniques de construction ....................... . ...... . GA2/ l

GA3 - Catégorie de construction exceptionnelle Ex .... . .............. . .. . . GA3/ 1

GA4 - Correspondances entre les exigences essentielles de sécurité de la Direc-


tive Européenne Equipements Sous Pression 97/23/CE et de sa transposi-
tion en droit français (décret 99-1046 du 13/1211999) et les chapitres de la
Di vision 1 du CODETI 2001 ......................... . ......... . GA4/1

__ )
CODETI® 2001 - Division 1 - G/3

'PARTIE G

GÉNÉRALITÉS

Gl - OBJET ET DOMAINE D'APPLICATION DE LA DIVISION 1 DU CODE

L'objet de la Division 1 du CODETI 2001 est de mentation précitée n'a pas lieu d'être appliquée ou
définir les exigences minimales requises pour le choix lorsque les tuyauteries considérées n'entrent pas dans
des matériaux, les conditions d'approvisionnement et le champ d'application de cette réglementation.
de contrôle des produits mis en œuvre, le dimension-
Dans ce cadre, la Division 1 du Code s'applique
nement (1 >, les opérations de fabrication, !'installation,
aux tuyauteries industrielles métalliques, aériennes,
les contrôles à effectuer en cours et en fin de fabrica-
enterrées ou en galerie, dans lesquelles circulent des
tion et les modalités d'inspection des installations de
fluides liquides ou gazeux dont la température est infé-
tuyauteries industrielles <2> métalliques, y compris des
rieure à 800°C.
accessoires de sécurité (3), en vue d'assurer la sécurité
d'emploi dans les conditions normales d'exploitation Note : Les canalisations de transport soumises ou non à une régle-
de ces équipements. mentation spécifique font l'objet de la Division Il du Code.

Ces règles ont été établies pour : Les organes de protection contre les excès de pres-
sion doivent respecter les dispositions de la norme EN
a) assurer que les tuyauteries conçues, fabriquées, 764-7 et ne font donc pas l'objet de prescriptions spé-
construites et contrôlées selon la présente Division du cifiques.
Code, répondent aux exigences de la Directive Euro-
Note : La référence à cette norme établie conjointement par le TC 54
péenne Equipements Sous Pression 97/23/CE et de sa et le TC 267 n'implique pas l'utilisation d'autres parties des normes
transposition en droit français (décret 99-1046), lors- élaborées par ces TC et ne modifie pas la cohérence générale du
que cette réglementation doit être appliquée. CODETI 200 1.

Dans ce cadre, la Division 1 du Code s'applique De même, les organes de robinetterie (accessoires
aux tuyauteries industrielles métalliques, aériennes, sous pression) ne sont pas traités dans le cadre de la
enterrées ou en galerie, dans lesquelles circulent des Division 1 du Code.
fluides liquides ou gazeux dont la pression intérieure Les règles de cette Division s'appliquent aussi bien
maximale admissible (PS) en situation normale de à une tuyauterie dans son ensemble qu'à chacun des
service est supérieure à 0,05 MPa (0,5 bar) (non com- éléments qui la constituent.
pris la pression hydrostatique due au liquide éventuel-
lement contenu dans la tuyauterie) et dont la tempéra- Ces règles visent à prévenir les défaillances (vo ir
ture est inférieure à 800°C. GS) de la tuyauterie sous l' effet des sollicitations aux-
quelles elle est soumise (voir G4).
b) permettre la construction de tuyauteries présen-
tant un niveau de sécurité suffisant lorsque la régie- Note 1 : Cette Division s'appliquant à tous types de tuyauteries
soumis à des sollicitations très diverses. les règles qu'il énonce ont
nécessairement une portée très générale et leur seule observation
peut, dans certains cas, ne pas être suffisante ; il appartient alors au
( l) Le dimensionnement d'une tuyauterie au sens du Code, c'est-à- Fabricant (voir GS.4) de mettre en œuvre les dispositions complé-
dire les calculs de vérification de la résistance aux sollicitations mentaires nécessaires, en accord avec les parties intéressées et sous
mécaniques et thermiques, ne doit pas être confondu avec sa concep- réserve que I' Acheteur fournisse tous les éléments nécessaires à la
tion générale qui fait appel à des notions d'échange thermique, de définitions des sollicitations mécaniques.
thermodynamique, de mécanique des fluides, etc .• qui ne sont pas
traitées dans du présent code de construction. Note 2 : Cette Division ne traite pas des règles de conduite et
d'entretien qui doivent être observées p:ir l'utilisateur dans
(2) L'appellation " tuyauterie " au sens de la présente Division l'exploitation de la tuyauterie et qui complètent les règles de cons-
correspond à la définition de la Directive Equipements Sous Pression truction pour assurer la sécurité recherchée. Les dispositions appro-
(paragraphe 2.1.2 de l'article premier) ou du décret 99-1046 du priées pour faci liter l'entretien et les contrôles en exploitation doi-
13/ 1211999 transposant cette directive en droit français. Une vent être définies par accord entre les parties intéressées (voir
" tuyauterie industrielle" est une tuyauterie destinée à un site indus- 1.2.10.3.1).
triel.
(3) En particulier, les organes de protection contre les excès de
pression.
CODETI® 2001 - Division 1 - G/4

Lorsqu'il est fait usage de cette Division, les diffé- ces derniers avec les exigences principales de la présente Div ision et
si nécessaire avec celles de la réglementat ion applicable.
rentes parties le constituant et les annexes générales à
caractère obligatoire (voir G3) doivent être interprétées Par ailleurs, dans le cas où, pour des diamètres im-
comme étant interdépendantes et de ce fait ne peuvent portants par exemple, des techniques de formage et
donc pas être dissociées. Toutefois, à condition de se d'assemblage propres à l'industrie de la chaudronnerie
conformer à la Réglementation lorsqu'elle s'applique, sont utilisées, les règles applicables à ces techniques
des règles différentes avec justification peuvent être sont celles afférentes aux spécifications de la révision
appliquées dans un cadre contractuel. du CODAP en v igueur.
En particulier, dans certains cas, il est permis Les demandes d'interprétation, d'explication ou de
d'utiliser des "standards de dimensionnement" modification des règles du présent Code, accompa-
d'ensemble de tuyauteries en fonction de la pression et gnées de toutes les justifications nécessaires, doivent
de la température qui sont reconnus et ont fait leurs être adressées au SNCT à l'attention du Comité deré-
preuves dans des industries telles que la Chimie ou la daction du CODETI.
Pétrochimie.
Note 3 : Dans ce dernier cas. il est recommandé que le Concep-
teur s·assure lors de rutilisation de tels standards de la cohérence de

G2 - EXCLUSIONS

Les équipements suivants sont exclus (4l du do- les équipements de contrôle de puits utilisés
maine d'application de la Division 1 du Code : dans l'industrie de prospection et d'exploitation
pétrolière, gazière ou géothermique ainsi que
les tuyauteries en matériaux autres que ceux fi- dans le stockage souterrain et prévus pour
gurant dans les tableaux de la Partie M
contenir et/ou contrôler la pression du puits, y
" Matériaux " ou réputés équivalents ;
compris la tuyauterie ;
les réseaux d'eau tels que les conduites forcées,
les enveloppes des équipements électriques à
les galeries sous pression, les cheminées d'équi- haute tension tels que les appareillages de
librage des installations hydroélectriques et les
connexion, les appareillages de commande et
accessoires spécifiques qui s'y rapportent;
les transformateurs ;
les tuyauteries pour véhicules visés par les pro- les tuyaux sous pression entourant les éléments
cédures d'évaluation CEE relatives à la récep- de réseaux de transmi ssion tels que les câbles
tion telles que définies dans les directives électriques ou les câbles téléphoniques ;
701156/CEE, 74/ 150/CEE et 92/61/CEE;
les tuyauteries fi xées de manière permanente
les équipements spécialement conçus pour les sur les fusées, aéronefs et unités mobiles off-
applications nucléaires, dont la défaillance peut
shore;
donner lieu à des émissions radioactives ;
- les tuyauteries inclues dan s les dispositifs médi-
caux tels que définis dans la Directive
93/142/EEC relative aux dispositifs médicaux;
l 4 ) Il est rappelé que les équipements suivants sont exclus du champ les parties tubulaires des chaudières et échan-
d·application de la Directi ve Européenne Equipements Sous Pression
geurs;
97/23/CE et de sa transpositions en droit français (décret 99-1046):

les conduites de transport et leurs accessoires, les tuyauteries dans lesquelles se produisent des
réactions chimiques;
les réseaux d'adduction, de distribution et d'évacuation d'eau
et leurs équipements, les tuyauteries situées en dehors de l'emprise
les tuyauteries dans les hauts-fourneaux, y compris le sys- des établissements qui prod ui sent ou utilisent le
tème de refroidissement. les récupérateurs de vent chaud, les produit transporté telles que canalisations de
extracteurs de poussières et les épurateurs ainsi que les fours transport et pipelines.
à réduction directe, y compris les systèmes de refroidisse-
ment, les convertisseurs à gaz et les cuves destinées à la fu-
sion, à la refusion, au dégazage et à la coulée de l'acier et
des métaux non ferreux,

les tuyauteries fixées de manière permanente sur les ba-


teaux.
Toutefois ces équipements peuvent être traités par la présente Divi-
sion (équipements« hors directive»§ G6. I )
CODETI® 2001 - Division 1 - GIS

G3 - STRUCTURE DE LA DIVISION 1 DU CODE


La Divisio n 1 comprend six parties. G3.3 - Partie C - RÈGLES DE CALCUL

Les prescriptions de cette partie pennettent, après


G3.l - Partie G - RÈGLES GÉNÉRALES
in ventaire d étaillé des sollicitations mécaniques et
thenniques auxquelles sera soumise la tuyauterie d 'en
Dans cette partie sont défini s le domaine
valider le tracé, d'en concevoir les assemblages et d 'en
d 'application de la Divisio n 1 du Code, les principes
détenniner les épaisseurs et dimensions afin de préve-
généraux sur lesq uels sont basées les règles et les
nir les différents modes possibles de défaillance de
conditions préalables à leur application, la notion de
cette tuyauterie.
catégorie de construction et les relations entre les par-
ties concernées par la construction d ' une tuyauterie.
G3.4 - Partie F - RÈGLES DE FABRICATION ET
DE MONTAGE
G3.2 - Pllrtie M - MATÉRIAUX
Cette partie concerne les prescriptions relati ves aux
Les prescriptions de cette partie pennettent
opérations de découpage, fonnage, assemblage, sou-
d'effectuer le choix des matériaux et le contrôle de la
dage, traitements thenniques, d'assemblage, etc., dont
qualité des produits mi s en œuvre de façon que :
l'observation pennet l'obtention des caractéristiques
- le matériau de base et les assemblages soudés prévues pour les produits de base et les assemblages
présentent, après fabrication et dans les condi- dans les conditions d'emploi de la tuyauterie, ainsi que
tions d'emplo i de la tuyauterie. une capacité le respect des dimensions prévues.
suffisante de défonnation plastique,

- à la température maximale d 'emploi de la G3.5 - Partie 1 - CONTRÔLE - INSPECTION


tuyauterie, le matériau ne subisse pas de modi-
fica tions structurales non maîtrisées influant sur Dans cette partie sont définis les opérations à effec-
ses propriétés, tuer pour s'assurer que les prescriptions de la Divi-
sion 1 du Code o nt bien été observées et donc que la
- à la température minimale d'emploi de la tuyau-
qualité de la tuyauterie réalisée assure la sécurité
terie, il n'y ait pas de risque de défaillance par d'emploi attendue.
rupture fragile .
CODETI® 2001 - Division 1 - G/6

G4 - CHARGES ELEMENT AIRES

Les sollicitations auxquelles les tuyauteries sont Les charges et leurs possibles combinaisons, te lles
soumises peuvent résulter de l'une ou de la combinai- que définies de C 1.2.1 à C 1.2.3 do ivent être prises en
son de plusieurs des charges élémentaires sui\'antes : compte au stade de la conception du réseau de tuyaute-
ries et de ses supports. Les combinaisons peu proba-
- pression intérieure ou extérieure, y compris les
bles peuvent être exclues après accord entre les parties
surpressions éventuelles,
concernées.
- température, effet des différences de dilatation,
L'application des règles de la Division 1 du Code
ou de contraction, ne peut assurer la sécurité d'une tuyauterie que pour
- pesanteur (poids de la tuyauteri e et de son autant que les sollicitations auxquelles elle sera sou-
contenu), mise durant son utilisation soient très précisément
connues.
- efforts et réactions diverses s'exerçant sur la
tuyauterie, Cette connaissance préalable des sollicita tions doit
porter sur:
- charges climatiques (poids de la neige, glace,
vent. .. ), leur nature,

- séismes, - leur intensité,

actions dynamiques diverses (chocs, mouve- leur caractère, statique ou variable dans le
ment des fluides, pièces en mouvement...), temps, (Les prescriptions rel atives à la prise en
compte du caractère variable des sollicitations
- phénomènes vibratoires, sont développées en C2.4),
mouvements du sol et des bâtiments, les circonstances dans lesquelles elles
s'exercent (conditions normales de service,
- onde de pression (explosion extérieure),
conditions occasionnelles de service, conditions
- effet de la poussée d'Archimède en cas exceptionnelles de service, essais de résistance),
dïnondation ou pour des tuyauteries immer- telles que définies en Cl.2.3.
gées.
L' Acheteur (voir G8. l ), sous sa responsabilité,
Note 1 : Les définitions de ces chargements sont données en C 1.2. l doit communiquer, au Fabricant (voi r G8.2) toutes les
et Cl .2.2.
informations nécessaires à cette connaissance (voir
Note 2 : A ces charges élémentaires de caractère mécanique et ther- Annexe GA.2).
mique - dont la liste n'est pas lim itative - s'ajoutent les actions
corrosives ou érosives éventuelles des fluides contenus et du milieu
extérieur.

GS - MODES DE DÉFAILLANCE

Sous l'effet des sollicita tions auxquelles elle est Ces modes de défaillance peuvent se combi ner (par
soumise, la défaillance d'une tuyauterie peut survenir exemple mpture fragile amorcée par une fissure de
suivan t l' un des modes ci-après: fatigue) ou être favorisés par une altération du maté-
riau. On peut citer, par exemple :
• mpture fragile,
- la diminution d'épaisseur par corrosion généra-
• déformation excessive, lisée ou par plage, érosion, usure, .. .,
• instabilité plastique, - la fragilisation provoquée par le fluide en
• instabilité élastique et élasto-plastique (flambe- contact avec la paroi,
ment), locale ou générale, - le viei llissement,
• fluage, - la corrosion localisée, éventuellement associée
• déformation progressive, aux contraintes.
Note : Parmi les situations envisagées ci-dessus, certaines d'entre
• fissuration par fatigue. elles, non prévisibles et/ou non quantifiables par le Fabricant, peu-
vent nécessiter, de la part de !'Exploitant, un suivi en service. dont la
description sort du cadre du Code.
COD ETI~ 2001 - Division 1 - Gn

G6 - CAT~GORIES DE RISQUE

G6.1 - OBJET • Le groupe 2 comprend les fluides non référen-


cés dans le groupe 1.
Le présent chapitre définit les dispositions concer-
nant la détennination de la catégorie de risque d'une Note : Le classement des flu ides dangereux est défini par la Directive
tuyauterie conçue, fabriquée et contrôlée selon la Divi- «Etiquetage», 67/548/CEE du 27 juin 1967 modifiée en dernier lieu
par la Directive 94/69/CE.
sion 1 du Code, et entrant dans le champ d'application
de la Directive Européenne Equipements Sous Pression
G6.3 - ÉTATS DES FLUIDES
97/ 23/CE ou de sa transposition en droit français (dé-
cret 99- 1046). Les fluides sont classés en deux types d'état définis
par le niveau de pression de vapeur à la température
Au titre de la Directive Européenne Equipements
maximale admissi ble :
Sous Pression 97/23/CE ou de sa transpositions en
droit français (décret 99-1 046) les tuyauteries sont • les gaz, les gaz liquéfiés, les gaz di ssous sous
classées (voir G6.4) en 3 catégories croissantes de pression, les vapeurs et les liquides dont la
risque de I à III selon l'état et la dangerosité des fluides pression de vapeur à la température maximale
contenus (voir G6.2 et G6.3), les pressions maximales admissible est supérieure de O,S bar à la pres-
admissibles et le d iamètre nominal des tuyauteries. sion atmosphérique nonnale ( 1013 mbar),
Les tuyauteries situées en dessous de la catégorie • les liquides dont la pression de vapeur à la
de risque 1 sont classées « sans catégorie » dans le température max imale admissible est inférieure
cadre de la présente Di vision. ou égale à O,S bar au-dessus de la pression at-
mosphérique nonnale ( 1013 mbar).
Les tuyauteries n'entrant pas dans le champ
d'application de la Direc tive Européenne Equipements Note : L'anicle 3 § 1.2 de la .D irective Européenne Equipements
Sous Pression 97/23/CE ou de sa transposition en droit Sous Pression 97/23/CE (Titre li an.3 2 du décret 99-1046) n'est pas
applicable aux tuyauteries destinée au transpon de vapeur ou d ·eau
françai s (décret 99- 1046) ou non asujetties à cette surchauftëe et soumises à un appon calorifique au moyen d'un
réglementation, sont classées « hors Direc tive » dans le traceur destiné à maintenir la température. ces équipements sous
cadre de la présente Division. pression ne présentant pas de danger de surchauffe (voir aussi Fiche
GTP 2/1 3).
Note: La catégorie de risque est l' un des éléments pennettant au
Fabricant de détenniner la procédure d'évaluation de la conformité
de r apparei 1(voir Panic 1). G6.4 - DETERMINATION DE LA CATEGORIE
DE RISQUE
G6.2 - GROUPES DE FLUIDES Les tableaux G6.4. I à G6.4.4 ci-après pennettent
Les fluides sont divisés en deux groupes : de classer les tuyauteries en catégorie de risque I à
III, «sans catégorie » ou «hors Directive » des tuyau-
• Le groupe 1 comprend les fluides dangereux teries selon l' état du fluide et son groupe, le type de
(voir note), c'est-à-dire les fluides délinis au ti- tuyauterie, sa dimensi on nominale (DN) et la pression
tre de la Directive Européenne Equipements max imale admissible spécifiée PS. Dans ces tableaux,
Sous Pression 97/23/CE ou de sa transposition les lignes de dé marcation correspondent aux limites
en droit français (décret 99-1046) comme : supérie ures de la catégorie considérée.
explosifs, Note 1 : Un réseau de tuyauteries peut être considéré comme un
réseau unique pourvu qu'il contienne des substances ayant les mêmes
extrêmement inflammables, propriétés (fluide du même groupe. 1 ou 2) et qu 'il soit conçu dans
son ensemble pour la même pression maximale admissible.
facilement inflammables,
Note 2 : En l'absence de DN dans les normes. il faut considérer que
inflammables (quand la température maxi- ON correspond au diamètre intérieur en mill imètres pour les produits
male admissible est supérieure au point circulaires ou au diamètre en millimètres de la section de passage
d'éclair), circulaire équivalente pour les produits non-circulaires.
Pour les tubes non-circulaire un diamètre comparatif doit être déter-
très toxiques, miné par rappon à la section droite existante. Ce diamètre comparatif
doit être utilisé comme base pour la c lassi fication.
toxiques,
comburants,

·-
CODETI<!> 2001 - Division 1 - G/8

PS
(bar)

1 1 1
1

10 000 ln
N
.---+-----+-- -+--+----+---+- Il '--- - +--+--~-~1---__;1-----+---+--+---
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Sans catégorie III 1----+--+ ---+-
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Art. 3.3

100
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Il Il

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0,5 1 1 1 1 1 1 i ,

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1 t 1 1 1 l i ...
' '
0,1 10 100 1 000 10 000 DN
(mm)

Tableau G6.4.l : Tuyauteries prévues pour des gaz, des gaz liquéfiés, des gaz dissous sous pression, des vapeurs ainsi que
les liquides dont la pression de vapeur, à la température max imale admissible, est supérieure de 0,5 bar à la pression atmos-
phérique normale ( 1013 mbar), pour les fluides du groupe 1, lorsque le DN est supérieur à 25.

Par exception, les tuyauteries destinées aux gaz instables et qui relèveraient des catégories I o u II en applicatio n du tableau
1 doivent être classées en catégorie II I.
CODETI® 2001 · Division 1 · G/9

PS
(bar)

1 1
1 1
10 000 --- = - ... =- 1--
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Il-
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Art. 3.3

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PS.DN= 1000
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f Hors Directive
PS = 0.5
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0, 1 10 100 1 000 10 000 DN
(mm)

Tableau G6.4.2 : Tuyauteries prévues pour des gaz, des gaz liqué fiés, des gaz dissous sous pression, des vapeurs ainsi que
les liquides dont la pression de vapeur, à la température max imale admissible, est supérieure de 0,5 bar à la pression atmos-
phérique no rmale ( 1013 mbar), pour les fluides du groupe 2, lorsque le DN est supérieur à 32 et que le produit PS.DN
est supérieur à 1000 bar.

Par exceptio n, toutes les tuyauteries contenant des fluides à une température s upérieure à 350°C et qui re lèveraient de la
catégorie Il en application du tableau 2 doivent être classées dans la catégorie Ill.
CODETI® 2001 - Division 1 - G/10

PS
(bar)

10 000
(1n
in
N

t----i,--~-t-~-t-~-t-~---t~--t- zIl -.-~-i-~-t-~-+-~-+~-+~-+-~~-+-~+-~t--~


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PS = 500
1
Art. 3.3

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JJ

10 PS = 10

0,5
1 1 1 1 !"- PS = 0.5
. ' 1 ' ' 1 i j i li

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1'

Hors Directiï lf -..l. __,.___l,___...._ _


1
.....
0, 1 10 100 1 000 10 000 DN
(mm)

Tableau G6.4.3 : T uyaute ries prévues po ur des liquides dont la pression de vapeur, à la température max imale admissible,
est infé rieure ou égale à 0,5 bar au-dessus de la pression atm osphérique normale (1 0 13 mbar), pour les fluides du groupe
1 , lorsque le DN est supérieur à 25 et que le produit PS.DN est supérieur à 2 000 bar.
CODETI® 2001 - Division 1 - G/11

PS
(bar)
~ .
1

10 000
c
c
N Il
Il
z
Q

1 000
PS = 500
..__ Sans catégorie 1
' 1
Art. 3.3

100 1

'"
10
~l-- ~ PS = 10
'
rL
H PS.DN = 5 000
1

1 1 1 1 1 1 ,Ps=o 1s
0,5 1
i 1 ! 1
' 1 1 ! 1 1
_ j.
1
1
1
1 ! f Hors Directive 1
1
-,__,!____11 - - _ _ L_ __
1
1
1 i 1
1 1 ! 1 i i 1
1
1 ~

0,1 10 100 1 000 10 000 DN


(mm)

Tableau 4 : Tuyauteries prévues des liquides dont la pression de vapeur, à la température maximale admiss ib le, est infé-
rieure ou égale à 0,5 bar au-dessus de la pression atmosphérique norma le (1013 mbar), pour les fluides du groupe 2, lo rs-
que PS est s upérie ur à 10 b a r et le DN est s upérie ur à 200 et le produit P S.DN est supérieur à 5 000 bar.
CODETI® 2001 - Division 1 - G/ 12

G7 - CATÉGORIES DE CONSTRUCTION

G7.l - OBJET Cette catégorie de construction doit être définie par


!'Ache teur dès l'appel d'offres.
La notion de catégorie de construction permet
d'assurer une adéquation optimale entre la qualité de Pour les tuyauteries entrant dans le champ
construction d'une tuyaute rie e t ses condi tions futures d"application de la Directive Européenne Equipements
d'exploitation. Sous Pression 97 /23/CE ou de sa transposition en droit
La Division 1 définit quatre catégories normales de français (décret 99-1046), le tableau G7.2. l- 1 permet à
construction désignées A, B, C, D et une catégorie I' Acheteur, en util isant les critères proposés, d'évaluer
exceptionnelle de construction désignée Ex. le niveau des fac teurs de défaillance aggravants et le
niveau des conséquences humaines, environnementales
A chaque catégorie de construction est associé un
et économiques d'une défaillance éventuelle de la
certain niveau de sévérité de l'ensemble des prescrip-
tuyauterie.
tions de la Division 1 applicables à une tuyauterie
donnée ; ce niveau de sévérité décroît d'une catégorie à Cette évaluation associée à la catégorie de risque
la suivante dans l'ordre : Ex, A, B, C et D, et concerne (G6), permet de déterminer la catégorie de construction
notamment: en utilisant le tableau G7.2.2.
- l' emploi de certains matériaux, Pour les tuyauteries n'entrant pas dans le champ
d'application de la Directive Européenne Equipements
- les modalités d'approvisionnement et de
Sous Pression 97/23/CE ou de sa transposition en droit
contrôle des produits,
français (décret 99-1 046), les tableaux G 7.2.1 -2 e t
- les valeurs de la contrainte nominale de calcul/ G7 .2.1 -1 permettent à I'Acheteur, en utilisant les critè-
et du coefficient de soudure z pour une situation res proposés, d 'évaluer le niveau des facteu rs de défai l-
normale de service, lance de la tuyauterie et le niveau des conséquences
humaines, env ironnementa les et économiques d'une
- la conception des formes et des assemblages
défaillance éventuelle de la tuyauterie.
soudés,
Cette évaluation permet de détermi ner la catégorie
- les opérations de fabrication,
de construction en utilisant le tableau G7.2.2.
- les contrôles à effectuer en cours et en fin de fa- Note: Les critères des tableaux G7.2. l- l et - 2 ne sont pas limitati fs
brication, et peuvent être complétés pour une analyse plus détaillée.

- les modal ités d'interventions de !'Organisme L' Acheteur peut choisir une catégorie de construc-
d ' Inspection (voir Partie 1). tion supérieure à celle indiquée par le tableau, mais en
aucun cas, une catégorie inférieure.
Pour les catégories de construc tion A, B, C et D, les
exigences correspondantes sont définies dans les diver- Toutefois le choix de la catégorie de construction
ses parties de la présente Division. d 'une tuyauterie doit être effectué, dans le cadre de la
En ce qui concerne la catégorie de construction Ex, Division 1, en considérant que :
les prescri ptions à respecter pour cette catégorie sont - la catégorie de construction D correspond à la
celles correspondant à la catégorie de construction A et qualité minimale de construction que I' Acheteur
celles de l'Annexe FA 1 concernant la catégorie de est en droit d 'attendre pour un réseau fai ble-
construction Ex auxquelles s'ajoutent des exigences ment sollicité et ne contenant pas de fluide dan-
supplémentaires que I' Acheteur do it préciser dans gere ux (voir G6.2),
chaque cas (l 'Annexe GA3 propose, à titre indicatif, un
- la catégorie de construction C correspond à des
certain nombre de telles exigences).
tuyauteries aux conditions de service modérées
Le choix, pour une tuyauterie, d'une catégorie de ne contenant pas de fluides dangereux (voir
construction doit être effectué conformément aux dis- G6.2),
positions de G7.2.
- les catégories de constructio n B et A corres-
Si une tuyauterie est constituée de plusieurs tron- pondent aux niveaux de qualité q ui conviennent
çons, chacun peut relever d'une catégorie de construc- à la très grande majorité des tuyauteries,
tion propre ; les éléments communs à deux tronçons
- la catégorie de construction Ex correspond à
relèvent alors de la catégorie de construction la plus
une qualité exceptionne lle ne s' imposant que
sévère.
pour de rares tuyauteries soumises à des condi-
tions de service particulièrement sévères (voir
G7.2-DETERMINATION DE LA CATÉGORIE
annexe GA3 ).
DE CONSTRUCTION
Le présent chapitre définit les dispositions concer-
nant la détermination de la catégorie de construction ;
d'une tuyauterie.
CODETI~ 2001 - Division 1 - G/13

Tableau G7.2.1-1 - Evaluation des facteurs de défaillance et


des conséquences d ' une ·d éfaillance éventuelle de la tu yauterie

EVALUATION DES NIVEAUX (voir note 1)


CRITERES
niveau l ni veau 2 ni veau 3 niveau 4

1 - La variabilité des sollicitations autour des points de consi- très


faible modérée importante
gne est-elle ? importante
La variabilité (amplitud.: e1 nombre de cycles) des sollicitations dues à la pression, à la température, aux vibrations... peut impliquer, lorsqu' elle est
imponante. une analys.: de fatigue dans les conditions définie s en C2.4 et C3.7. Cependant, si cene analyse est nécessaire, elle n'est pas forcément
suffisanie. La variabilité des soll icitations conditionne également le choix des matériaux. la conception des assemblages, l'étendue el la s~vérité des
con1rôles.

très
2 - La fréquence des démarrages et des arrêts est-elle? faible modérée importante
importante
La fréquence des démarrages dépend des conditions de marche de la tuyauterie (marche discontinue, arrëts pour entretien .... ). Les cycles de démar-
rage et d'arrêt sont à prendre en compte ici indépendamment de la variabilité des sollicitations.

3 - La variabilité très brutale de température ou de pression est- très


faible normale importante
elle? importante
Les conditions d'utilismion d'une tuyauterie comprennent la nature et la maitri se des trans formations subies par le ou les fluides qu"clk contient
(changements d'état physique. brutalité de l'évolution des pressions et températures,. .. )

4 - La pression négati,·e intérieure ou la pression extérieure très


faible normale importante
est-elle? importante

périodique inexistante
occasion-
5 - La su rveillance de la tuyauterie en service est-elle ? continue et systéma- ou
ne lie
tique impossible
La surveillance de la tuyauterie peut être assurée soit par le personnel d 'exploitation, soit par des dispositifs de régulation et de contrôle automati-
qucs. soit par une combinaison des deux. Elle fait l'objet de consignes dites« consignes d'exploitation».

périodique impossible
occasion-
6 - L' inspection en service de la tuyauterie est-elle? continue et systéma- ou non pré-
nelle
ti que vue
L'inspection en service consiste à examiner ou à mesurer en continu ou périodiquement certaines caractéristiques susceptibles d'évoluer et de mettre
éventuellement en évidence l'apparition de détériorations.

7 - La complexité de la tuyauterie est-elle ? faible moyenne grande très grande


1 1 1 1
La complexité de la tuyauterie résulte de sa conception. Elle concerne le tracé général de la tuyauterie et les équipements connectés.

8 - La possibilité de dégradation liée à la corrosion et ou


faible moyenne élevée très é levée
l'érosion est-elle?
li s'agit des possibilités de dégradation liées à la corrosion, l'érosion et, plus généralement, à la détérioration du métal par la nature et éventuellement
la vitesse des !luid.:s en contact avec la paroi .
CODETI® 2001 - Division 1 - G/ 14

Tableau G7.2.l-l (suite)- Evaluation des facteurs de défaillance et


des conséquences d'une défailiance éventuelle de la tuyauterie

EV AL UATl ON DES NIVEAUX (voir note 1)


CRITERES
niveau 1 niveau 2 niveau 3 ni veau 4

9 - La possibilité de dégradation en service liée à la tempéra-


faible moyenne élevée très élevée
ture est-elle?
Il s'agit des possibilités de dégradation liées à la rupture par fluage ou à la rupture fragile.

10 - La température du produit, en cas de fuite, présente-t-e lle


nul faible moyen important
un danger pour le personnel ?
Il s'agit des risques corporels liés à la température du fl uide (vapeur. gaz chaud, gaz liquéfié).

très
11 - La population concernée en cas de défailla nce est-elle ? très faible faible importante
importante
La population concernée comprend le public susceptible de se trouver dans la zone affrctée par une défaillance éventuelle de l'appareil.

12 - La présence du personnel d 'exploitation à proximité de la occasion-


rare fréquente pem1anente
tuyauteri e est-elle ? ne lie
L'importance de la présence du personnel résulte. d'une part, de l'implantation de l' appareil dans l'ensemble considéré et. d'autre part, des condi-
tions d'exploitation de l'appareil.

très
13 - L'incidence économique d'une défaillance serait-elle ? faible modérée importante
importante
L'incidence économique comprend la perte de production par immobilisation de l'installation et le coût global de réparation ou de remplacement.

14 - La défaillance de la tuyauterie pe ut-elle entraîner la défail- très


faible moyenne importante
lance d'un équipement voisin dont les conséquences seraient ? importante
Les conséquences de la défail lance de l'équipement voisin sont à apprécier.

Tableau G7.2.1-2 - Evaluation des facteurs de défaillance et des conséquences d' une défaillance
éventuelle de la tuyauterie: Tuyauterie« Hors Directive »

EVALUATION DES NIVEAUX (voir note 1)


CRITERES
niveau 1 niveau 2 niveau 3 ni veau 4

15 - L'énergie libérable en cas de défaillance est-elle? faible moyenne grande très grande
Cette énergie est caractérisée par les paramètre pression et volume. Il doit être tenu compte également de l'état d 'équilibre physique du fluide (liquide,
gaz. gaz liquéfi é)
CODETI~ 2001 • Division 1 · G/1 5

Tableau G7.2.l-2 (suite)- Evaluation des facteurs de défaillance et des conséquences


d'une défaillance éventuelle de'ta tuyauterie : Tuyauterie « Hors Directive »

EVALUATION DES NIVEAUX (voir note 1)


C RITERES
ni veau 1 ni veau 2 niveau 3 niveau 4

faible ou
16 - La toxicité du produit est-elle ? moyenne grande très élevée
nulle

La notion de toxicitc! est caractérisée par le rapport concentration maximale réellement possible I concentration acceptable. La concentration maxi-
male réel lement possible dépend de la capacité de dilution du produit dans le milieu du rejet.

peu
17 - L'explosion du produit en cas de fuite est-elle? impossible probable certaine
probable

peu
18 - L'inflammabilité du produit en cas de fuite est-elle ? impossible probable certaine
probable
Les critères 17 et 18 sont liés à la composition chimique du produit et à ses limites d'inflammabilité et d"esplosi\' ité: température. point d"éclair,
mélange combustible/comburant ...

Tableau G7.2.2 - Détermination de la catégorie de construction d'une tuyauterie

Tuyauteries entrant Tuyauteries n'entrant pas


Evaluation des facteurs
dans le champ d' application dans le champ d'application
de défaillance et des
de la Directive Européenne de la Directive Européenne
conséquences huma ines,
Equipements Sous Pression Equipements Sous Pression
environnementa les et
97/23/CE ou de sa 97/23/CE ou de sa
économiques
transposition en droit fran- transposition en droit fran-
(voir note 1)
çais (décret 99-1046) çais (décret 99-1046)

Catégorie de risque (selon G6)


"Sans caté-
1 II III
go rie"

Faible D c B B D

Moyen c B B B c
Important B B B A B

très important B B A Aou Ex A

Note 1 : Dans !"hypothèse où l' on affecte les valeurs 1, 2, 3, 4 respectivement aux niveaux 1, 2, 3 et 4 du tableau G7.2. l-1 et, le cas échéant, du ta-
bleau G7.2. t -2, la somme obtenue pour les critères retenus dans ce(s) tableau(x) pennet alors de définir numériquement les tennes "faible", "moyen",
"important", "très important" du tableau G7.2.2- 1. li est recommandé d'utiliser respectivement les plages: [ 14-21), [22-32), [33-42) et [43-56]- lorsque
seul le tableau G7.2.1-l est utilisé et les plages [ 18-27], [28-4 l ]. [4 2-5 ~). [55-72] lorsque les deux tableaux sont applicables Toutefois I' Acheteur peut
modi fie r cette répartition par exemple en pondérant différemmen t les critères retenus en fonction, en particulier, du site industriel concerné et de son
environnement dont, en général, seul r Acheteur a connaissance.
CODETI® 2001 - Division 1 - G/ 16

GS - DÉFINITION DES PARTIES CONCERNEES PAR LA CONSTRUCTION


D'UNE TUYAUTERIE- RELATIONS ENTRE CES PARTIES

Les parties intéressées par la construction d'une aux prescriptions de la Division l app licables à
tuyauterie dont il est fait état dans différents chapitres, la tuyauterie co ncernée,
articles ou paragraphes de la Division 1 du Code sont
définies ci-après. aux exigences complémentaires éventuelles re-
quises par I'Ach eteur lo rs de l'appel d' offre et
Chacune des parties a des obligations qui engagent spécifiées à la commande.
sa responsabil ité dans les conditions précisées ci-
dessous. Le Fabricant peut confier tout ou partie des opéra-
tions ou des travaux à des sous-traitants après accord
G8.1 - PROPRIETAIRE préalable, le cas échéant, de !' Organisme Notifié. Le
Fabricant conserve la responsabilité complète des
Personne physique ou morale, qui peut être opérations ou travaux ainsi sous-traités.
l 'Acheteur, à laquelle la tuyauterie est destinée et pour
le compte de laquelle la tuyauterie est achetée. Lorsque la construction d'une même tuyauterie est
réali sée par plusieurs personnes physiques ou morales,
l'une d'entre elles doit être désignée d' un commun
G8.2 - EXPLOITANT
accord comme Fabricant de cette tuyauterie.
Personne physique ou morale qui a en charge
l'exploitation de la tuyauterie. Le Fabricant assume la res ponsabilité des contrôles
imposés par la Division 1 du Code.
G8.3 - ACHETEUR Le Fabricant met à la disposition des représentants
du Service ou Organisme d' inspection (voir G8.14)
L'Acheteur, dans le cadre de la Division 1 du
désigné par l' Acheteur les moyens nécessaires à
Code, s'entend comme le Donneur d'ordre c'est à dire
l'exercice de leur mission.
la personne physique ou morale qui achète, au Fabri-
cant, une tuyauterie pour son propre compte ou pour le Le Fabricant rassemble et remet à !'Acheteur les
compte d ·un ti ers. documents constituant les dossiers techniques exigés
Note: Dans la majorité des cas le contrat qui lie le Donneur d'ordre par la Division 1 du Code (voir 1.2. l 0).
au Fabricant est un contrat d'entreprise voir de sous-traitance quand
il y a un client tinal. Pour les tuyauteries relevant de la Directive Euro-
péenne Equipements Sous Pression 97/23/CE ou de sa
L' Acheteur doit spécifier sous sa responsabilité les tran sposition en droit français (décret 99-1046), le
données nécessaires à la construction de la tuyauterie, Fabricant choisit !'Organisme Notifié (voir G8.l l ). Le
notamment la catégorie de construction choisie et, le Fabricant met à la di sposi tion des représentants de
cas échéant, les exigences particuliè res complétant !'Organisme Notifié les moyens nécessai res à
celles de la présente Division. l'exercice de leur mission.
Les infonnations que !'Acheteur doit fourn ir au
Fabri cant (voir G8.4) font l'objet de l'Annexe GA2 G8.5 - CONCEPTEUR
"Données techniques de construction". D'une façon générale, personne physique ou mo-
L' Acheteur doit indiquer au Fabricant, le Service rale qui conçoit tout ou partie d'une tuyauterie, en
ou Organisme d'inspection (voir G8. l4) chargé établit les études et calculs ai nsi que les schémas, plans
d 'effectuer les opérations de surveillance de la cons- et documents définis en GA 1 de la présente Division.
truction et préciser l'étendue et les modalités La liste des documents à fournir par le concepteur
d'intervention de ce Service ou de cet Organisme. est précisée dans le contrat qui le lie à l'acheteur.

G8.4 - FABRICANT Le concepteur assure la responsabilité de


l'ensemble fonctionnel qu' il a conçu ; il peut être
Au sens de la présente Division, le Fabricant est la l'entreprise de tuyauterie et, dans ce cas, il est appelé
personne physique ou morale qui assume la responsa- Fabricant et répond à la définition donnée en G8.4.
bilité de la construction d'une tuyauterie conformé-
ment:

aux obligations réglementaires éventuellement


applicables,

I
CODETI® 2001 - Division 1 - G/17

G8.6 ENTREPRISE DE TUYAUTERIE G8.10- ÉTAT MEMBRE


(TUY AUTEUR)
Dans le c adre de l' application de la Directive Euro-
Personne physiq ue ou mo ra le qui préfabrique et/ou péenne Equipements Sous Press ion 97/23/CE ou de sa
réalise le montage de la tuyauterie s ur son emplace- transposition en droit français (déc ret 99- 1046), l'Etat
ment dé finiti f, que cette tuyauterie soit préfabriquée en membre est l'auto rité qui est légalement chargée de
atelier o u non. désig ner les Organi smes Notifiés (voir G8. l 2), de
reconnaître les Entités T ierce Partie (voir G 8. l I ),
Lorsqu'il n ' est pas, contractue lle ment, concepteur
d 'autoriser les Services d 'inspectio n des Uti lisateurs
ou réputé Fabricant, le tuyauteur ne peut être aucune-
(voir G8. l 3) et de veiller à ce que ces Organismes,
ment te nu pour responsable des conséquences des
Entités et Serv ices appliquent, da ns les li mi tes des
mi ssio ns confiées à ceux-c i.
tâches pour lesque lles ils o nt é té désignés, reconnus ou
autorisés, les transpositions de la Directive Eq uipe-
G8.7 FABRICANT DE MATÉRIAU
ments sous Pression e n dro it nationa l.
PRODUCTEUR
Il est éga lement chargé de la surveillance du mar-
Le Fabricant de matéria u, dés igné par le terme Pro-
ché.
ducteur dans la suite de la présente D ivision est la
personne phys ique ou mo rale q ui fabrique les produits (Pour ce qui concerne la mise en service des lllyau-
(voi r GA 1. 1.1) entrant dans la constitution de la tuyau- teries. /'Autorité réglementaire est celle du pays d'ins-
terie. tallation).
Par produit il faut entendre les tô les, tubes, pièces
G8.l l - ORGANISME NOTIFIÉ (ON)
forgées, estampées, moulées ou formées, bo ul onnerie,
produi ts de soudage ... Les définitio ns de la Directive Européen ne Equi-
pements Sous Pression 97/23/CE (A rticle 12 et annexe
Au sens de la p résente Di vision d oit être considéré
I V) o u du décret 99-1 046 du 1311 2/ 1999 (Titre 1V et
comm e Produc te ur, celu i sous la responsabil ité duquel
Annexe 4) transposant en dro it français les ex igences
on t eu lieu les derni ères opérations de mi se e n fo rme
de cette Directive s ' app liquent.
pouvant avoir une influence sensible sur les caractéris-
tiq ues mécaniques finales du produit, lorsqu ' il est en Note: Au titre du décret précité l'organisme noti fié porte le
mesure de garantir l' ensemble des caractérist iques nom d'organisme habilité.
telles q ue décrites dans la norme ou la s pécification L'Organisme Notifié est choisi par le Fabricant et
techni que du produit livré a u Fabricant. e st chargé, dans les limites des tâches pour lesquelles il
a é té reconnu :
G8.8 - TRANSFORMATEUR
- de dé livrer des approbations européennes de
Au sens de la présente Division, est co nsidéré matéri aux (Art. 11 de la Directive ou Art. 12 du
comme Transformateur, celui sous la res ponsabilité Décret),
duque l o nt eu lieu les dernières opérations pouvant
avoir une influence sensible sur les caractéristiques - de procéder à l' éva luatio n particuli ère de maté-
mécaniques finales du produit, lorsqu'il n'est pas en riaux lorsque nécessaire (Annexe 1,4.2 c) de la
mesure de garantir par lui-même l'ensemble des carac- Directive ou du Décret),
téristiques du produit livré au Fabricant telles que dé-
- de dé livre r des a pprobations de modes opératoi-
crites dans la no rme ou la spéci ficatio n technique.
res d'a ssemblages permanents (A nnexe 1, 3. 1.2
En ce qui co ncerne les caractéri stiques que le de la Directive ou du Décret),
Trans formateur ne peut garantir lui-même, il doit
- de délivrer des approbations de personnels
transmettre le o u les doc uments de contrôle établis par
chargés de réaliser des assemblages perma nents
le ou les intervenants précédents en complément des
(Annexe 1,3. 1.2 de la Directive ou du Décret) ,
documents de contrôle éventuellement liés à son inter-
vention. - de procéder à l'éval uatio n de la conformi té des
tuyauteries aux dispositions législatives et ré-
G8.9 - REVENDEUR glementaires concernant leur co nstruction (Arti-
cle JO de la Directive ou Titre If du Décret).
Le Revendeur est la personne physique ou morale
qui, sans être Producteur ni Transformateur, fournit les
produits entrant dans la construction de la tuyauterie. Il
doit transmettre l'ensemble des document de contrôle
établis par les intervenants précédents.
CODETI® 2001 - Division 1 - G/18

GS.12 - ENTITÉ TIERCE PARTIE RECONNUE Pour les activités non couvertes par les exigences
de la réglementation applicable !'Organisme d'inspec-
Les définitions de la Directive Européenne Equi-
tion peut être :
pements Sous Pression 97/23/CE (Article 13 et annexe
IV) ou du décret 99-1046 (Titre IV et Annexe 4) trans- - soit le propre service Inspection de !'Acheteur,
posant en droit français les exigences de cette Directive
- soit un organisme spécialisé,
s'appliquent.
L'entité tierce partie reconnue est chargée, dans les - soit, lorsqu'un Système qualité certifié du Fabri-
limites des tâches pour lesquelles elle a été reconnue : cant est mis en œuvre et après accord entre les
parties intéressées, un service du Fabricant
- de délivrer des approbations de modes opératoi- chargé de procéder, sous la responsabilité de ce-
res d'assemblages permanents (Annexe l, 3. l .2 lui-ci, à tout ou partie des opérations de surveil-
de la Directive ou du Décret), lance de la construction.
- de délivrer des approbations de personnels L'agent chargé des opérations de surveillance de la
chargés de réaliser des assemblages permanents construction est désigné sous le nom d'inspecteur.
(Annexe 1.3. 1.2 de la Directi1·e ou du Décret),
Pour les activ ités non couvertes par les exigences
- de délivrer des approbations de personnels de la réglementation applicable, les modalités des in-
chargés de réaliser les contrôles non destrnctifs terventions de !'Organisme d'inspection doivent être
des assemblages permanents (Annexe 1.3. 1.3 de précisées par !'Ache teur à la commande.
la Directive ou du Décret).
GS.15 SERVICE OU ORGANISME DE
GS.13 - SERVICE D'INSPECTION D'UTILI- CONTROLE
SATEUR
Service ou Organisme, indépendant des services de
Les définitions de la Directive Européenne Equi- production du Fabricant, chargé d'effectuer les opéra-
pements Sous Pression 97/23 /CE (Article 14) ou du tions de contrôle exigées par la Div ision 1 du Code et
décret 99-1046 (Article 14) transposant en droit fran- les données techniques de construction de !'Acheteur.
çais les exigences de cette Directive s'appliquent. Ses fonctions sont assurées :
Dans les limites ainsi définies, le Service - soit par le propre service Contrôle du Fabricant,
d' inspection d'Utilisateur est également désigné, dans
- soit par un organisme spécialisé choisi par le
le cadre de la présente Division, par ON.
Fabricant.
GS.14 - SERVICE OU ORGANISME D'INSPEC- L'Agent chargé de ces opérations porte le nom de
TION Contrôleur.
Service ou Organisme désigné par !'Acheteur S'il y a intervention d'un Service ou d'un Orga-
chargé d'effectuer les opérations contractuelles de nisme de Contrôle autre le Service Contrô le du Fabri-
surveillance de la construction spécifiées par la Divi- cant, les contrôleurs bénéficient des mêmes facilités
sion 1 du Code et les données techniques de construc- que les Inspecteurs (voir 1.2.5) pour tout ce qui est
tion de !'Acheteur. nécessaire à l'accom plissement de leur mission.
Dans le cadre de la mission qui leur est confiée, les
Inspecteurs ont libre accès aux lieux de préfabrication
et de montage, à n'importe quel stade de la fabrication
et du montage, pour s'assurer de la qualité du contrôle
et du respect des instructions de fabrication et de mon-
tage.
Les interventions des Inspecteurs doivent être ef-
fectuées sans retarder ou gêner la fabrication et le mon-
tage.
Conformément à la législation en vigueur, le Ser-
vice ou !'Organ isme d'inspection n'est pas;autorisé à
communiquer à des tiers les renseignements confiden-
tiels dont il a connaissance dans l'exercice de sa mis-
sion.
CODETI® 2001 - Division 1 - G/19

G9 - S)'.'STEME QUALITE

Lorsqu'un Fabricant met en œuvre un Système L'agent du Fabriquant chargé de ces opérations de
Qualité, l'Organisme d'inspection (G8. 10) ou surveillance de la construction est aussi désigné sous le
l'Organisme Notifié doit en te nir compte. nom d' Inspecteur.
Le Fabricant peut, après accord entre les parties in- Lorsque le Fabricant ne di spose pas d'un Système
téressées, procéder à tout ou partie des opérations de Qualité, mais uniquement d ' une organisation de la
surveillance de la construction. qualité, l'étendue des interventions de l'Organisme
d ' inspection peut être modulée en fonction de ce tte
Organisation de la Qualité.

GlO - CONFORMITÉ A LA DIVISION 1 DU CODE

Toute tuyauterie conçue, fabriquée, contrôlée et Lorsque toutes les di spositions de la Division 1 du
inspectée confo rmément aux règles de la Division 1 du Code ont été respectées, il est de la responsabilité du
Code, doit faire l'objet d 'une attestation de conformité. Fabricant d'établir ce document et de le faire viser par
I' Inspecteur désigné par l 'Achete ur selon les di sposi-
tions de la p a rtie 1.

Gll - DECLARATION DE CONFORMITÉ CE

Toute tuyauterie conçue, fa briquée, contrôlée et Cette déclaration de conformité doit être établie se-
inspectée suivant les règles de la Division 1 du Code, lon les disposition de la partie 1.
et entra nt dans le c hamp d ' application de la Directive
Européenne Equipements Sous Pression 97/23/CE ou
de sa transposition en dro it français (décret 99-1046
doit faire l'objet d ' une déclaration de conformité CE.
CODETI!! 2001 - Division 1 - GA 1/ 1

ANNEXE GAI

DEFINITIONS ET TERMINOLOGIE SPECIFIQUES AUX T UYAUTERIES

(Annexe obligatoire)

Pour une interprétation correcte de la Division 1 du - les indications de débits, pressions et températu-
Code, il y a lieu de se référer aux définitions qui sui- res pour les différents cas de marche ;
\'ent.
- pour les très grands ensembles (usine complète,
par exemple), des documents annexes tels que
GAI.1 - DÉFINITIONS
diagrammes de bilans pour les unités desservies
(distribution et collecte).
GAl.1.1 - Produit
Au sens de la présente Division et sauf indication GAI.2.2 - Schéma de circulation des fluid es •61
contraire le terme « produit » désigne la forme sous
Document indiquant les équipements, les liaisons et
laquelle le matériau est approvisionné suivant une
connexions de tuyauterie ainsi que leurs diamètres,
norme harmonisée, une approbation européenne de
leurs classes de matériel, la robinetterie et
matériau ou une évaluation particulière de matériau
l' instrumentation.
(voir M2.2) : tôle, tube, pièce forgée, estampée, mou-
lée ou formée, boulonnerie ... Ce terme couvre les Ce document indique auss i le repérage complet des
éléments tels que les coudes, tés, brides, joints appro- équipements et lignes (numérotation), ainsi que les
visionnés dans les conditions ci-dessus, de même que dispositions particulières liées au procédé (sens de
l'ensemble des produits d'apport pour le soudage. circulation, pentes, niveaux relatifs, etc.).
Il faut distinguer:
GA 1.1.2 - Soude urs et opérateurs
Dans le cadre de la présente Division, est appelé : Les schémas de circulation des fluides "Procé-
dé" qui concernent plus particulièrement les li-
- Soudeur, toute personne exécutant un assem- gnes "Procédé", dont la présentation tend à
blage soudé par tout procédé, dont l'habileté suivre la logique du procédé ;
manuelle est un des facteurs prépondérants
agissant sur l'aspect et la compacité du métal Les schémas de circulation "Procédé" peuvent
fondu; être considérés comme un développement dé-
taillé des schémas de procédé ;
- Opérateur, toute personne qui assure les régla-
ges de l'opération de soudage, la conduite du Les schémas de circulation des flui des "Utili-
bain de fusion étant effectuée par un moyen au- tés", qui sont " géographiques" et établis
tomatique. d'après le plan d' implantation, et compren-
nent :
GAI.2 - TERMINOLOGIE PARTICULIÈRE a) Les schémas représentant la circulation des flui-
AUX DOCUMENTS des pour réseaux de services généraux tels que air,
vapeur d'eau, collecteurs de sécurité, etc.
GAI.2.1 - Schéma de procédé <S>
b) Les schémas de circulation des fluides pour ap-
Document établi pour permettre de comprendre ai- pareils complexes établis lorsque les documents ac-
sément le fonctionnement de l'installation décrite et compagnant Je matériel ne font pas apparaitre claire-
comportant : ment les limites de fourniture de la tuyauterie et de
l'instrumentation. Ces schémas constituent des docu-
- les indications relatives au principe de contrôle
ments de synthèse regroupant les informations, souvent
de l'installation;

(6) Encore appelé "Flow-sheet" ou "P and 1 diagram" ("Piping and


Instruments diagram") ou encore P.C.F. (plan de circulation des
(5) Encore appelé "Flow diagram" ou "Process now scheme". nuides) ou« schéma TI »
CODET(~ 2001 - Division 1 - GA 1/2

dispersées, des divers documents accompagnan t le - positions des supports.


matériel.
- poids des appareils (à , ·ide. en service, en essai),
GA 1.2.3 - Lis te de tuya uter ies l7l - etc.,
Document consistant en une liste permettant de re- et servant de base à l'établissement du plan de cons-
pérer, sur les schémas de circulation des fluides, les truction.
différentes tuyauteri es. Celles-c i y sont classées selon
des critères déterm inés et repérés par un numéro rappe- G A I.2.5 - Pla n d ' implan tation des appareils ou
lé sur les schémas. équipem e nts csi
Cette liste comporte, pour chaque tuyaute rie , les ca- Plan exécuté d'après les docum ents suivants :
ractéristiques suivantes :
- schéma de procédé,
- catégorie de construction,
- schéma(s) de c irculation des fl uides,
- numéro de repère,
- règles d'installation fixées par I' Acheteur ou
- nature du fluide, son représentant,
diamètre nom inal, règlements nationaux ou internationaux de sé-
conditions de service (température et pression), curité,

conditions de calcul (température et pression), plans de principe des appareils (ou équipe-
ments),
- pression d'essai,
plan de si tuation du terrain, indiquant les di-
situation de la tuyauterie avec indication des mensions (et la disposition dans l'ensemble de
points de départ et d'arrivée, l'usine dans le cas d'une unité).
conditions exceptionnelles (durée, etc.), Ce plan représente succinctement tous les équipe-
ments, structures, charpentes-support (9), bâtiments,
type d ' isolation,
etc., d ' une unité ou d'une usine, positionnés les uns par
classe de matériel, rapport aux autres, l'ensemble étant géographiquement
orienté et dé limité, en tenant compte notamment :
- indication du système de peinture,
- du génie civil (fondations, structures, égouts,
épaisseurs des composants et surépaisseurs de tuyauteries enterrées, caniveaux),
corrosion si ces dernières ne sont pas précisées
dans les classes de matérie l. de l'électricité (caniveaux électriques, gaines,
chemins de câbles),
Les listes des tuyauteries sont rem ises à jour au fur
et à mesure des révisions des schémas de c irculation - de l'instrumentation (goulotte instrument, local
des fluides. ana lyseur, etc.),

- des tuyauteries,
GA 1.2.4 - Plan d e principe d ' appa reil chaudron né
- des aires de montage et démontage de certains
Plans d'appareils chaudronnés te l que ballon ,
apparei ls (échange urs tubulaires, compresseurs,
échangeur, colonne, etc ... ind iquant les :
etc.).
- conditions de calcul,
Le plan d 'i mplantation coté sert de base aux études
- diamètres extérieurs, de toutes les sections du bureau de dessin.

- hauteurs, Il en existe plusieurs types :

- longueurs, a) Plan d' imp lantation générale d'un complexe :


Echelle 1/2000, 1/ 1000 ou 11500. Vue en plan avec
épaisseurs,

- matériaux,

- orientations des tubulures, (8) Appelé quelquefois "plot plan".


(9) Certaines charpentes-support continues sont parfois appelées
(7) Encore appelées "listes des lignes". "racks".
CODETI® 2001 - Division 1 - GA 1/3

cotation des routes, aires et niveaux, repérage des ai res Contre-calque du plan d'implantation d'une urnte
et cotation de l'emprise . défini en GA 1.2 .5b ou ce plan lui-même, mais indi-
quant, en outre, clairement, le découpage en secteurs et
b) Plan d'implantation d'une unité : Echelle 1/200
les repères des secteurs et des plans d'installation de
ou 1/ 100, vue en plan . Une planche de vues en éléva-
tuyauteries définis ci-après.
tion est établie si les équipements sont superposés ou si
! 'installation comporte des structures à plusieurs éta- c) Plan d'installation des tuyauteries.
ges.
Echelle : généralement 1125 ou 1/33, exceptionnel-
Tous les équipements principaux et tous les ouvra- lement 1/50.
ges importants sont repérés.
Plan établi en partant des données définitives de
c) Plan de raccordement aux limites d'unité : l'installation (structures et équipements).
Echelle 11200 ou 111 OO. Ce plan précise les conditions
C'est un plan reprenant une partie (ou secteur) de
(déplacements, efforts, etc.) aux limites de l'unité.
l'implantation et sur lequel sont ajoutés:
Etabli à partir d'un fond de plan d'implantation
d'unité, il récapitule et situe tous les raccordements aux - les tracés de tuyauteries,
limites de l' unité.
- les obstacles environnant ces tracés,
Les caractéristiques des tuyauteries y sont indi-
quées dans des tableaux. - les structures et équipements fonctionnellement
liés à la tuyauterie (plates-formes, échelles,
Ce plan comporte des détails (coupes, élévations) à etc.).
l'échelle l/SO et 1/33.
Les tuyauteries y sont dessinées vues en plan. Si la
GA 1.2.6 - Classes de matériels clarté du dessin l'exige, le plan peut comporter des
vues partielles en élévation.
Celles-ci sont établies pour une installation donnée,
par un regro upement de divers matériels compatibles La cotation y est limitée à la bonne compréhension
entre eux, permettant d' en réduire la disparité tout en du dessin, la cotation détaillée propre à chaque tuyau-
conser\'ant les caractéristiques techniques et mécani- terie étant indiquée sur le plan isométrique défini en
ques requises . Elles permettent la réalisation de ré- GA 1.2.8. Si le Concepteur n'assure pas la fourniture
seaux complets de tuyauteries homogènes tout en ré- des plans isométriques, le plan d'installation des tuyau-
duisant le coût. teries doit comporter toutes les cotes nécessaires à leur
établissement, à l'exception des cotes de fabrication.
GAI.2.7 - Plans de projet et maquettes d) Maquette. Représentation, dans les trois dimen-
On distingue les types de plans suivants : sions, à échelle réduite (généralement 1/25, 1/33, ex-
ceptionnellement 1/50) de l'i nstallation à réaliser.
a) Plan d'étude de tuyauteries (plan-guide).
Elle peut remplacer le plan d'installation des tuyau-
Plan permettant de situer avec précision les équi- teries prévu en GAl.2.7c. La maquette n'est pas obli-
pements, de définir l'orientation des tubulures, de gatoire et fait l'objet d'un accord entre Acheteur et
réaliser les calculs préliminaires de flexibilité des li- Concepteur.
gnes importantes et ceux relatifs aux pertes de charge
(aspiration des compresseurs, pompes, etc.). Chaque base de maquette représente une zone ou
aire du plan d'implantation.
Les lignes y sont représentées selon un ordre per-
mettant de déclencher les travaux d'exécution de
l' ensemble des sections du bureau de dessin (génie-
civil, électricité, chaudronnerie, tuyauterie, instru-
ments, etc.). Il constitue le début de la phase créatrice
de l'étude d'installation. Il permet de confirmer les
cotes de position de l'implantation.
Il ne doit pas être confondu avec le plan
d'installation de tuyauterie et ne peut servir de base à
l'établissement des plans isométriques.
L'échelle est en principe de 1/20 à 1/50. Ce plan
comporte des vues en plan et en élévation si nécessaire.
b) Plan de découpage.
CODETI® 2001 - Division 1 - GA 1/4

Sont représentés sur la maquette : Un plan isométrique pe ut être c onsidéré comm e un


plan d' exécutio n et transmis directement à l'atelier de
- les équipements avec o uvertures d ' inspection et
préfabri cation. Dans le cas où la ligne doit subir un
d ' accès (trous d ' ho mme, de poi ng, etc.) et appa-
trai tement thermique, les éléments de s upports soudés
reils de mesure de niveau,
sur la tuyauterie doivent ê tre repérés et positio nnés.
- les structures, accès, plates-formes (sans garde-
Une nomenclature indique, par ai ll eurs :
corps ni crino line),
- le matériel à préfa briquer,
- les tuyauteries aéri ennes a vec leur robinetterie
e t brides à orifice, - le matériel à mo nter s ur place.

- les postes "uti lités" (sans leurs raccordements). Un plan isométrique n'est j amais dessiné à
l échelle.
Peuvent être également représentés sur la maquette,
à la demande de I'Acheteur :
GAI.2.9 - Plans de tuyauterie et de remontage
- les câblages " instrum ents " et électriq ues, Une autre méthodologie pe ut être mise en oeuvre,
- les armoires électriques, di ffé rente de celle dé fini e en GA 1.2. 7c. Elle consiste
en partant du plan d 'étude de tuyauteries (p lan-g uide
- les instruments de régu lation, dé fin i e n GA 1.2.8) à établir les plans sui vants :
- les autres obstacles éventue ls (chemins de câ- a) Plan de tuyauterie : plan limité a u tracé d'un ci r-
bles, etc. ). cuit, généralement de diamètre important, à l'éche lle
Les tuyauteries de petit di amè tre sont figurées en fil 1125 ou 1133.
plastifi é, celles de g rand diamètre en tube plastique de L'environnement du c ircuit y est représenté en trait
dimensions assoc iées à celles du diamètre extérie ur fin et en tenant compte de ses dime nsions réelles.
réel du tube (calorifugé éventue llement).
Ce plan se présente matéri ellement comme un plan
Toutes les tuyauteries sont repérées et le sens du d ' installation limité au circuit considé ré. Toutes les
fl u ide indiqué. Les d ivers réseaux sont distingués au cotes nécessaires po ur dé finir la tuyauteri e et son mo n-
moyen de teintes di ffé rentes choisies, selon un " code tage y sont considérées.
couleurs ., défini en accord avec l' utilisateur.
b) Plan de remontage : plan représentant, par zone,
GA I.2.8 - Plan isométrique la tota lité de l' install ation et obtenu par regroupement
des différents p lans d e ligne. Il se substitue au p lan
Pl an représentant la tuyauterie en perspecti ve iso- d ' installation de tuyauteries dé fini en GA 1.2. 7c.
métri q ue et mentio nnant to utes les cotes nécessaires à
sa préfabrication et éventue llement à son montage.
Les supports et l'instrumentation y sont en général
repérés. Les indi cati ons précises les concernant et leur
implantation figurent soit sur le plan isométrique, soit
sur un document séparé.
CODETI® 2001 - Division 1 - GA2/1

ANNEXE GA2

DONNÉES TECHNIQUES DE CONSTRUCTION

(Annexe obligatoire)

GAZ.1 - OBJET L' Acheteur doit également préciser :


Il est de la responsabilité de !'Acheteur de fournir - la valeur de la surépaisseur de corrosion (voir
au Fabricant les données nécessaires à la construction Cl.9.3),
de la tuyauterie commandée et il appartient au Fabri-
cant de s'assurer qu'il est en possession de la totalité - la température minimale d'étude telle qu'elle est
de ces données contractuel les. définie par l'Annexe MA2 « Prévention du ri s-
que de rupture fragile».
Ces données font l'objet d ' un document rédigé par
I' Acheteur et remis au Fabricant lors de 1'appel GA2.4 - DONNÉES RELATIVES AU CALCUL
d 'offres. Ce document peut égale ment être établi en
collaboration entre I 'Acheteur et le Fabricant. Les données techniques de construction doi vent
préciser, pour chacune des situations auxquelles sera
Ces « données techniques de construction» consti- soumise la tuyauterie, les données relati ves aux sollici-
tuent l'un des documents contractuels entre l 'Acheteur tations à prendre en compte pour l'application des
et le Fabricant et ne peuvent être modifiées sans règles de calcul de la Division 1 du Code (voir C 1).
l'accord des deux parties.
a) Pour chacune des situations normales de service
L'objet de la présen te Annexe est de dé finir la na- d'une part, et exceptionnelles de service, d'autre part :
ture des informations qui constituent les données tech-
niques de construction. La liste de ces informatio ns - le couple pression - température de calcul (P.
n 'est pas limi tative et constitue le minimum indispen- T: voir C 1.2 ),
sable. - la nature du flu ide contenu et son é tat. Dans le
cas d'une phase liquide, sa masse YO! umique
GA2.2 - DO NNÉES G É NÉRALES doit être précisée,
L' Acheteur doit indiquer : - les données re latives aux actions du vent, de la
- le repère o u la désignation de la tuyauterie, neige et des séismes (voir C 1.2 ),

le tracé de la tuyauterie, - les données relatives aux autres sollicitations


s'exerçant s ur la tuyauterie, notam ment cel les
- la réglementation applicable, qui concernent les fo rces et moments extérieurs
- la catégorie de construction choisie (voir G7), et celles qui permettent d'éva luer les contraintes
thermiques (voi r C 1.2),
- les limites de fourniture,
- les do nnées relatives à la variation des sollic ita-
- le type, la géométrie et la masse des équipe- tions (voir C2.4).
ments non fournis par Je Fabricant.
b) Pour des situations d'essais de résistance, les
données techniques de constructi on do ivent décrire les
GA2.3 DONNÉES RELATIVES AUX
conditions des essais de résistance qui seront effectués
MATÉRIAUX
sur le site après installation de la tuyauterie, et en parti-
Les données techniques de construction doivent culier:
préciser la nature et la nuance des métaux c hoi sis par
- la nature du fluide utilisé,
!'Acheteur pour couvrir, dans les cond itions
d'utilisation prévues, les ri sques de corrosion, les autres sollicitations susceptibles de s'exercer
d 'érosion et, plus généralement, de détério ration du sur la tuyauterie durant ces essais.
métal par les fluides en contact avec la paroi ai nsi que
les risques de pollution, par le métal, des fluides c·onte-
nus (voir Ml .2.1 ).
CODETI® 2001 - Division 1 - GA2/2

c) Pour les conditions de transport et de montage, - les caractéristiques de finition (état de surface),
au cas où ces opérations ne sont pas assurées par Je
Fabricant, les données techniques de construction doi- - les revêtements de protection des surfaces,
\'ent donner au Fabricant les informations lui permet- - les données particulières relatives à I" exécution
tant d ' évaluer les sollicitations auxquelles sera soumise des essais de résistance,
la tuyauterie.
- les essais particuli ers autres que les essais de
GA2.S DONNÉES RELATIVES A LA résistance.
FABRICATION
GA2.6 - EXIGENCES COMPLEMENTAIRES À
Les données techniques de construction doivent CELLES DE LA DIVISION 1 DU CODE
préciser:
- les tolérances particulières, Les données techniq ues de construction doivent
clairement indiquer l'ensemble des exigences de
les traitements thermiques imposés par les l'Acheteur complémentaires à celles de la présente
conditions d'utilisation de la tuyauterie, autres Division .
que ceux prévus par la présente Division,

- les traitements de surface,


CODETI® 2001 · Division 1 · GA3/1

ANNEXE GA3

CATÉGORIE DE CONSTRUCTION EXCEPTIONNELLE Ex

(Annexe informative)

GA3.1 - GENERALITES GA3.3.2.1 - Les produits entrant dans la fabrication


des éléments princ ipaux de la tuyauteries, ainsi que
La catégorie de construction Ex correspond à une
toutes les pièces moulées et la boulonnerie, sont sou-
qualité exceptionnelle ne s'imposant que pour de rares
mi s à un contrôle spécifique accompagné d'un procès
tuyauteries soumises à des conditions de service parti-
verbal de réception du type 3.2.
culièrement sévères, po ur lesquelles les conséquences
d ' une défaillance éventuelle associées à un risque
GA3.3.2.2 - Les produits constituant ou entrant dans la
potentiel de défaillance élevé, sont très importantes.
fabrication des éléments accessoires soudés sur le
Complétées par des exigences supplémentaires, corps de la tuyauterie sont soumis à un contrôle spéci-
toutes les règles de construction applicables à la caté- fique accompagné d'un procès verbal de récepti on du
gorie de construction A s'appli quent à la catégorie de type 3.2 .. ou d'un certificat de réception de type 3. 1.
construction Ex. En conséquence, ces dispositions
impliquent de la part de !'Acheteur la rédaction d'une GA3.3.3 - Les produits en aciers non inoxydables et
spécification technique de construction détaillée dans non austénitiques soumis à un contrôle s pécifique
laquelle sont définies ces exigences supplémentaires. accompagné d ' un certificat de réception de type 3.1
proviennent d'une coulée d'acier à grains fins CiOl.
Compte tenu du caractère particulier de cette caté-
gorie, à l'exception des assemblages soudés autorisés
GA3.3.4 - La vérification de la composition chimique
décrits dans l'Annexe FA 1, la Division 1 du Code ne
dans le cas d'un contrôle spécifique accompagné d'un
précise aucune des ex igences supplémentaires qui lui
certificat de réception de type 3.1 est effectuée sur
sont associées. La présente Annexe a uniquement po ur
produit. Elle comporte également la vérification de la
objet de proposer à !'Acheteur une liste· non exhaus-
teneur en éléments résiduels.
ti ve - des exigences le plus couramment admises parmi
lesquelles i1 peut choisir celles qui lui paraissent le
GA3.3.5 - La procédure de traitements thermiques de
mieux adaptées à l'appareil commandé.
fabrication simulés à effectuer sur les éprouvettes des-
Cette li ste couvre chacune des Parties de la pré- tinées aux essais mécaniques ainsi que les résultats à
sente Division éventuellement affectée par les disposi- obtenir font l'objet d'un accord entre les parties inté-
tions particulières à la catégorie de construction Ex. ressées.

GA3.2 - SECTION G - GÉNÉRALITÉS GA3.3.6 - Lorsque la température minimale d'étude


(TME) est au plus égale à - 50°C, les essais de flexion
Compte tenu de l'intensité des contrôles associés à
par choc d es tubes en acier non inoxydable et non
la catégorie Ex, seuls sont à envisager pour cette caté-
austénitique d'épaisseur au plus égale à 5 mm, sont
gorie de construction :
effectués sur les ébauches forgées ayant subi les trai-
- la contrainte nominale de calcul fi, tements thermiques simulés du tube à l'état de livrai-
son .
- le coefficient de soudure z égal à 1.
GA3.3. 7 - Les essais de traction des tôles en acier
GA3.3 - SECTION M - MATÉRIAUX
plaqué sont effectués uniquement sur le métal de base :
l'épaisseur du placage n'est pas prise en compte dans
GA3.3.1 - L'emploi de produits prélevés sur stock est le dimensionnement des é léments soumis à la pression.
soumis à l'accord de !'Acheteur.

GA3.3.2 - Les produits font toujours l'objet d ' un


contrôle spécifique.
( 10) Aciers ayant un indice de grosseur de grain fcrritique au moins
égal à 6 scion les essais de l'Euronorrn 103.
CODETI® 2001 - Division 1 - GA3/2

GA3.3.8 - Les contrôles par ultrasons sont e ffectués GA3.5.3 TUYAUTERIE EN ACIER
lo rsq ue les épa isseurs sont supérieures à : INOXYDABLE
- 6 mm pour les tôles, GA3.5.3.1 - Après formage d' un élément :

- 10 mm po ur les tubes sans soudure. a) S ' ag issant d ' un ac ier inoxydable austénitique
(Sectio n F3), la déformati on minimale justifiant un
Le plan de sondage des tôles et des tuyaux et les
examen par ressuage de l'e xtrados est ramenée à 15 %.
critères d ' acceptation doivent être confonnes aux pres-
criptio ns de EN 10160. b) Les caractéristiques mécaniques sont vérifiées
sur un échantillon représentatif ayant subi les mêmes
GA3.4 - SECTION C - CALCUL cycles de traitements thermiques éventuels que l'élé-
ment considéré.
Les méthodes de calcul sont identiques pour to utes
les catégories de constructio n. GA3.5.3.2 - Dans le cas de traitements thermiques, le
nombre et l' emplacement des points de mesure de la
GA3.5 - SECTION F - FABRICATION température sont choisi s par accord entre le Fabricant
et I 'Inspecte ur.
GA3.5. l - GÉNÉRALITÉS
GA3.5.4 - TUYAUTERIE EN MÉTAUX NON
GA3.5. l.l - Les princ ipaux types d' assemblages sou- FERREUX
dés admis po ur la catégorie de constructio n Ex sont
défini s dans l'Annexe FA 1. GA3.5.4.l - Après formage d ' un é lément :

GA3.5. l.2 - Les zo nes affectées par la soudure des La déformation minima le justifiant d ' un examen
attaches provisoires sont repérées et signalées s ur un par ressuage de l'extrados est ramenée à 10 % pour
plan. l'aluminium et ses a lliages et à 15 % pour le ni cke l et
ses alli ages.
GA3.5.l.3 - Le mode opératoire de réparation par
soudage des défauts de surface du métal de base est GA3.5.4.2 - Dans le cas de tra itements thermiques, le
soumis à l' accord de !'Ac hete ur. nombre et l'emplacement des points de mesure de la
température sont ch oisis par accord entre le Fabricant
GA3.5.2 - TUYAUTERIE EN ACIER NON et I' Ins pecteur.
INOXYDABLE ET NON AUSTÉNITIQUE
GA3.5.5 - T UYAUTERIE EN TÔLES D' ACIER
GA3.S.2.1 - Après un fonnage à chaud d ' une tôle PLAQUÉ
(F2.4.6) :
GA3.5.5. l - Le délardage du placage est à e ffectuer s ur
a) La dé fonnation justifiant un contrôle par res- tous les bords à soude r.
suage ou magnétoscopie de l'extrados est ramenée à :
GA3 .5.5.2 - La nature et l' étend ue du contrôle des
10 % pour les aciers des groupes St ! et St7, bords à souder, de ! 'analyse chimique de la reconstitu-
- 3 % pour les autres groupes. ti on du placage par soudure, de l'adhérence du placage
après les opérations de fabri cation, sont dé finies par
b) Les caractéristiques mécaniques sont vérifiées I' Acheteur et notamment :
sur un échantill on représentatif du produit ayant subi
les mê mes cycles thenniques que l' élément formé. - l'examen par ultrasons des tôles avant et après
form age et, éventue llement après le trai tement
GA3.5.2.2 - Un examen par ultrasons de l'extrados thermique après soudage (TT AS) ;
d' un tube fonné est effectué lorsque son épaisseur est
au moins égale à 20 mm, quels que soient son diamètre - l'examen par ressuage des bords à souder après
extéri eur et le rayon de courbure. dél ardage et celui des soudures après la recons-
tituti on du revêtement ;
GA3.5.2.3 - Concernant les traitements thenniques
après soudage : - l'ana lyse chimique de la dernière couche de
soudure de reconstitution à hauteur de
- le nombre et l'emplacement des th ermocouples l'épaisseur minima le garantie de revêtement ;
sont choisis en accord avec I' Inspec teur ;
- le taux de ferrite garanti dans les soudures de
- l' application des no tes 4 à 8 du tableau F2.8.2.5 reconstitution avant et éventuellement après le
fa it l' objet d ' un accord entre les parties intéres- traite ment thermique a près soudage (TTAS).
sées.
CODETI® 2001 - Division 1 · GA3/3

GA3.6 SECTION CONTRÔLE ET b) Tôles plaquées


INSPECTION
- avant le TTAS éventuel et avant reconstitution
du revêtement : examen radiographique (RT) et
GA3.6.1 - MATÉRIAUX
examen de surface par ressuage (PT),
GA3.6.1. l - L' Inspecteur assiste aux prélèvements des
après l'essai de résistance : examen par ultra-
échantiflons, au poinçonnage des éprouvenes d'essai et
sons (UT) et examen de surface par ressuage
aux essais de réception chez le Producteur (voir 1.3).
(PT) ou par magnétoscopie (MT).
GA3.6.1.2 - Sur sa demande, I' Inspecteur assiste au
report de marquage des produits chez le Fabricant GA3.6.4 - ESSAI DE RÉSISTANCE (1.2.8)
Les manomètres utilisés pour l'essai de résistance
GAJ.6.2 - CONTRÔLES DESTRUCTIFS DES
sont vérifiés avant l'essai.
COUPONS-TÉMOINS (l.2.4)
GA3.6.2.1 - Un essai de traction sur éprouvene cylin- GA3.6.5 - DOSSIER A ÉTABLIR (l.2.10)
drique prélevée dans le métal déposé est effectué pour
Le dossier Fabricant (CR) doit comporter les do-
toutes les nuances d'acier (sous réserve de possibilité
cuments suivants visés par 1' Inspecteur :
de prélèvement d'une éprouvette de diamètre 10 mm).
- descriptif des modes opératoires d'examens non
GA3.6.2.2 - A l'exception des aciers des groupes St l
destructifs,
et St2, une analyse chimique du métal déposé est à
effectuer. - documents de qualification des modes opératoi-
res de soudage,
GA3.6.3 - CONTRÔLES DES SOUDURES (1.2.5)
- relevé des contrôles non destructifs,
GA3.6.3. l - Les bords à souder font l'objet d'un exa-
men par ressuage ou par magnétoscopie. plan de repérage des emplacements des attaches
provisoires,
GA3.6.3.2 - Le contrôle des soudures est effectué
selon les dispositions suivantes : - diagrammes des traitements thermiques,

a) Tôles non plaquées - plan de repérage des indications relevées au


cours des examens par ultrasons avec dimen-
- avant le TT AS éventuel : examen radiographi- sions présumées des défauts.
que (RT),
- après l'essai de résistance : examen par ultra-
so ns (UT) et examen de surface par ressuage
(PT).
CODETI~ 2001 - Division 1 - GA3/4
COD ETI~ 2001 · Division 1 · GA4/1

ANNEXE GA4

CORRESPONDANCES ENTRE LES EXIGENCES ESSENTIELLES DE SECURITE DE


LA DIRECTIVE EUROPEENNE EQUIPEMENTS SOUS PRESSION 97/23/CE ET DE SA
TRANSPOSITION EN DROIT FRANÇAIS (DECRET 99-1046 DU 13/12/1999)
ET LES CHAPITRES DU CODETI 2001.

(Annexe obligatoire)
CODETI® 2001 • Division 1 - GA4/2

Réf.
Réf.
DESP et Exigences essentielles de sécurité Commentaires
CODE TI
Décret
Rema rqu es préliminaires Partie G

1. Les obligations découlant des exigences essentielles énoncées dans la Chapitre G 1


présente annexe pour les équipements sous pression s'appliquent égale-
ment aux ensembles lorsque le risque correspondant existe.
2. Les exigences essentielles fixées par la directive sont obligatoires. Annexe GA2 Données techniques de cons-
Les obligations découlant de ces exigences essentielles ne s'appliquent truction
que si le risque correspondant existe pour les équ ipements sous pression
en cause lorsqu' ils sont utilisés dans les conditions raisonnablement
prévisihles par le fabricant.
3. Le fabricant est tenu d'analyser les risques afin de déterminer ceux qui Chapitres G6 et G7
s'appliquent à ses équipements du fai t de la pression ; il doit ensuite
concevoir et construire ses équipements en tenant compte de son ana-
lyse.
4. Les exigences essentielles doivent être interprétées et appliquées de § G.lb)
manière à tenir compte de l'état d'avancement de la technique et de la
pratique au moment de la conception et de la fabrication. ainsi que des
considérations techn iques et économiques compatibles avec un degré
élevé de protection de la santé et de la sécurité.

1. GEN ERALITES Partie G

1.1 Les équipements sous pression sont conçus. fabriqués. contrôlés et, le Chapitres G 1 et G3
~as échéant, équipés et installés de façon à garantir leur sécurité s'ils
sont mis en service conformément aux instructions du fabricant ou dans
des conditions raisonnablement prévisibles.

1.2 Pour choisir les solutions les plus appropriées. le fabricant applique les
principes ci-après. dans l' ordre dans lequel ils sont énoncés:

· supprimer ou réduire les risques autant que raisonnablement possible, Chapitres G6 et G7

• appliquer les mesures de protection appropriées contre les risques qui Chapitre G4 Charges élémentaires
ne peuvent être supprimés.

- informer, le cas échéant. les utilisateurs des risques résiduels et indi- Chapitre GS Modes de défaillance
qucr s'il est nécessaire de prendre des mesures spéciales appropriées
visant à atténuer les risques au moment de l'installation et/ou de
l'utilisation.

1.3 En cas de risque avéré ou prévisible d'utilisation erronée, les équipe- Annexes GA 1 et GA2 Précision pour une bonne
ments sous pression doivent être conçus de manière à exclure le danger utilisation Oc la présente Oivi-
d'une telle utilisation erronée ou, en cas d'impossibilité, il doit être sion du Code
indiqué de manière appropriée que lesdits équipements sous pression ne
doivent pas être utilisés de cette façon.
CODETI® 200 1 • Division 1 - GA4/3

Réf.
Réf.
DESP et Exigences essen tielles de sécurité C ommentaires
CODETI
Décret
2. CONCEPT ION Partie C

2.1 Gé nérali tés Chapitre Cl

Les équipements sous pression doivent ~tre correctement conçus en Chapitres C 1 - C2 - + Annexes
tenant compte de tous les facteurs pertinents perrnenant de garantir la C3etC4
sûreté de l'équipement pendant toute sa durée de vie prévue.

La conception comprend des coefficients de sécurité appropriés qui se § C 1.4 et C3.2.4 Contraintes nominales de calcul
fondent sur des méthodes générales réputées utiliser des marges de Contraintes admissibles
sécurité adequates pour prévenir tous types de défaillance de manière
cohérente.

Chapitres C 1 - C2 -
2.2 Concept ion pou r une résistance appropriée
C3 et C4

2.2.1 Les équipements sous pression doivent être conçus pour supporter des § Cl.2 Charges élc!mentaires et situa-
charges correspondant à l'usage envisagé, ainsi que pour d'autres condi- tions
tion s de fonctionnement raisonnablement prévisibles. Sont notamment
pris en compte les facteurs sui\'ants :

• la pression interne et externe. §Cl.2.1

• les températures ambiante et de serYice,

• la pression statique et la masse du contenu dans les conditions d'emploi § Cl.2.2 Gravité, charges climatiques et
et d'essai. environnementales. efli:ts
dynamiques du nuide, mouve-
• les charges dues à la circulation, au vent. aux séismes, ment du sol et des bâtiments.
etc.
• les forces et les moments de réaction provoqués par les supports. les
fixations, les tuyauteries, etc ..

- la corrosion et l' érosion. la fatigue. etc .. - la décomposition des nuides


instables.
Les différentes charges qui peuvent intervenir au même moment doivent § Cl.2.3 Situations normales occasion·
étre prises en considération, en tenant compte de la probabilité de leur nelles. e.xception nelles et
apparition simultanée. d'essai

2.2.2 La conception pour une résistance appropriée doit être fondée sur :

• en règle générale, une mc!thode de calcul. telle que décrite au point § C2.I Composants normalisés quali-
2.2.3 et complétée si nécessaire par une méthode expérimentale de fiés par essais
conception telle que décrite au point 2.2.4.

ou

- une méthode expérimentale de conception sans calcul, telle que décrite NA Qualification par rapport à un
au point 2.2.4, lorsque le produit de la pression maximale admissible PS réseau existant acceptable
par le volume V est inférieu r à 6000 bar·L ou le produit PS .DN inférieur C3 . l.2 . I
à 3000 bar.
GODET(~ 2001 - Division 1 - GA4/4

Réf.
Réf.
DESP et Exigences essentielles de sécurité Commentaires
C ODETI
Décret
2.2.3 Méthode de calcul

a) Confim:ment de la pression et autres charges

Les contraintes admissibles des équipements sous pression doivent être


limitées eu égard aux défaillances raisonnablement prévisibles dans les
conditions de fonctionnement. A cet effet, il y a lieu d'appliquer des
facteurs de sécurité permettant d'éliminer entièrement toutes les incerti-
tudes découlant de la fabricat ion. des conditions réelles d'utilisation, des §Cl .4 Contraintes nominales de calcul
contraintes. des modèles de calcul, ainsi que des propriétés et du com-
portement du matériau.

Ces méthodes de calcul doivent procurer des marges de sécurité suffi-


santes. conformément, lorsque cela est approprié, aux prescriptions du
point 7.

Les dispositions ci-dessus peuvent être satisfaites en appliquant une des


méthodes suivantes, comme approprié, si nécessaire à titre de complé-
ment ou en combinaison :

- conception par formules, Chapitre C2 Dimensionnement

- conception par analyse, Chapitre C3 Analyse Cl critères


d'acceptation
- conception par mécanique de la rupture. NA

b) Résistance Partie C Dimensionnement

La résistance de l'équipement sous pression en cause doit être établie § C2.2 Pression intérieure
par des calculs de conception appropriés.

En particulier: § C2.3 Pression extérieure

- ks pressions de calcul ne doivent pas être inférieures aux pressions


maximales admissibles et doivent tenir compte des pressions de fluide
statiques et dynamiques ainsi que de la décomposition des fluides insta-
bles. Lorsqu'un réc ipient est composé de compartiments distincts et
individuels de confinement de la pression, les cloisons de séparation § Cl.2. 1 Pression - Température
doivent être conçues en tenant compte de la pression la plus élevée
pouvant exister dans un compartiment et de la pression la plus basse
possible pouvant exister dans le compartiment voisin,

- les températures de calcul doivent offrir des marges de sécurité adé-


quates.

- la conception doit tenir dûment compte de toutes les combinaisons § Cl.2.3 Situations
possibles de température et de pression qui peuvent survenir dans des
conditions de fonctionnement raisonnablement prévisibles de
l'équipement,

- les contraintes maximales et les pointes de concentration de contraintes § C2.4 - § C2.2.7 Analyse simplifiée à la fatigue
doivent être maintenues dans des limites sûres. § C2.4. I Renforcement des ouvertures
§ C3.2.6.I Vérificat ion des attaches inté-
§ C3.2.6.2 - § C4.2.5 grales
GODET(' 2001 - Division 1 - GA4/5

Réf.
Réf.
DESP et Exigences essentielles d e sécurité Commentaires
CODETI
Décret
b) Résistance (suite)

- les calculs de confinement de la pression doivent utiliser les valeurs § Cl.4


adéquates des propriétés du matériau. fondées sur des données démon-
trées. compte tenu des dispositions énoncées au point 4 ainsi que des
facteurs de sécurité adéquats. Selon le cas. les caractéristiques du maté-
riau à prendre en compte comprennent :

- pour la fatigue : le nombre théorique de cycles à des niveaux de § C2.4


contrainte déterminés.

- pour la corrosion : la tolérance de corrosion théorique, § Cl.6

- la limite d'élasticité. à 0.2 % ou. selon le cas, à 1.0 %. à la température § c 1.4.2.2 Voir également§ M5.3
de calcul,

- la résistance à la traction. § c 1.4.2.4

- la résistance en fonct ion du temps. c'est à dire la résistance au nuage, § c 1.4.3 Voir également§ M5 .3

- les données relatives à la fatigue. § C2.4

- k module de Young (modu le d'élasticité),


Voir aussi Annexe C3A 1
- le ni\'eau ad.:quat de contrainte plastique. § M5.3

. la rc!sistance à la nexion par choc.


Voir aussi Annexe MA2
- la ténacité à la rupture.

- des coefficients de joint appropriés doivent être appliqués aux caracté- § Cl.5
ristiques des matériaux en fonction, par exemple. de la nature des essais
non destructifs, des propriétés des assemblages de matériaux et des
conditions de fonctionnement envisagées,

- la conception doit tenir dûment compte de tous les mécanismes de


dégradation raisonnablement prévisibles (notamment la corrosion. le Annexes MA 1 et
fluage. la fatigue) correspondant à l'usage auquel l'équipement est MA4
destiné. Les instructions visées au point 3.4 doivent attirer l 'auention sur
les caractéristiques de la conception qui sont déterminantes pour la
durée de vie de l'équipement telles que :

- pour le fluage : le nombre théorique d'heures de fonctionnement à des


températures déterminées. § Cl.4.3.1

c) Stabilité § C2.3 Pression intérieure


§ C2.3.2
Lorsque l'épaisseur calculée ne permet pas d'obtenir une stabilité struc- § C2.3.3
turelle suffisante. il convient de prendre les mesures nécessaires pour y § C2.3.4
remédier, compte tenu des risques liés au transport et à la manutention. § C2.3.5
CODETl<!l 2001 - Division 1 - GA4/6

Réf.
Réf.
DESP et Exige nces essentielles de sécurité Commentaires
CODE TI
Décret
2.2.4 Méthode expérimenta le de conception

La conception de l'équipement peut être validée. en tout ou en partie,


par un programme d'essais portant sur un échantillon représentatif de § C3. l.2. I
l'équipement ou de la famille d'équipements. Annexe C3A3 C3A3.3 : véri fi carion par essais

Le programme d'essais doit être clairement défini arnnt les essais et être Annexe C4A2 Justification des supports par
accepté par l'organisme notifié chargé du module d'évaluation de la essais (stabilité de la tuyauterie
conception. lorsqu'il existe. sous r effet de la pesanteur)

Ce programme doit définir les conditions d'essais et les critères d'accep-


tation et de refus. Les valeurs exactes des dimensions essentielles et des
caractàistiques des matériaux constitutifs des équipements essayés
doivent être relevées avant l'essai. Le cas échéant. pendant les essais, les
zones critiques de l'équ ipement sous pression doivent pouvoir être
obsen·ées avec des instruments adéquats permettant de mesurer les
déformations et les contraintes avec suffisamment de précision. Le
programme d'essai doit comprendre :

a) un essai de résistance à la pression. destiné à vérifier qu'à une pres-


sion garantissant une marge de sécurité définie par rapport à la pression
maximale admissible. l'équipement ne présente pas de fuite significative Tableaux
ni de déformation excédant un seuil déterminé. La pression d'essai doit c 1.4.2.4 Domaine élastique
être déterminée en tenant compte des différences entre les valeurs des Cl.4.3.2 Domaine du fluage
caractéristiques géométriques et des matériaux mesurées dans les condi-
tions d'essai et les vakurs admises pour la conception: elle doit aussi
1cnir comple de la différence entre les températures d'essai et de concep-
1ion.

b) lorsque le risque de fluage ou de fat igue existe. des essais appropriés


déterminés en fonction des conditions de service prévues pour
l'équipement. par exemple : durée de service à des tempéra1ures spéci-
fiées. nombre de cycles à des niveaux de contrainte déterminés, etc.

c) lorsque c'est nécessaire, des essais complémentaires relatifs à d'autres


facteurs d'environnemen1 particu liers visés au poi nt 2.2.1 tels que
§ 1.12.4
corrosion, agressions extérieures, etc.

2.3 Dispositions visa nt à assu rer la sécurité de la manutention et du


fo nction nement

Le mode de fonctionnement des équipements sous pression doit exclure Annexes GA2 et
tout risque raisonnablement prévisible du fait de leur uti lisation. Une GA2.4c
attention particulière doit être apportée selon le cas, si approprié :

- aux dispositifs de fe rmeture et d'ouverture, Annexe C3A5 Chargements dynamiques

- aux émissions dangereuses provenant des soupapes de sûreté,

- aux dispositifs d'interdiction d'accès physique tant que règne la pres-


sion ou le vide,

- à la température de surface. en tenant compte de l' utilisation envisagée,

- à la décomposition des fl uides instables.


CODETI® 2001 - Division 1 - GA4n

Réf.
Réf.
DESP et E xigences essentielles de sécurité Commentaires
CODETI
Décret
(suite)

En particulier. les équipements sous pression munis d'obturateurs amo-


vibles doivent être munis d'un dispositif automatique ou manuel permet-
tant à l'utilisateur de s'assurer aisément que l'ouverture ne présente pas
de danger. De plus. lorsque cette ouverture peut être manoeuvrée rapi-
dement. r équipement sous pression doit être équipé d'un dispositif
interdisant l'ouverture tant que la pression ou la température du flu ide
présentent un danger.

2.4 Moyens d' inspection

a) Les équipements sous pression doivent être conçus de telle sorte que § 1.6 et 1.8
toutes les inspections nécessaires à leur sécurité puissent être effectuées.

b) Il importe de prévoir des moyens permettant de déterminer l'état


intérieur de l'équipement sous pression lorsque cela est nécessai re pour
assurer la sécurité permanente de l'équipement. tels que des regards
permettant d'avoir physiquement accès à l' intérieur de l'équipement de § C 1.4.3. I Domaine du fluage système de
façon à ce que les inspections appropriées puissent être menées de suivi en service des déforma-
manière sûre et ergonomique. tions

c) D'autres moyens de s'assurer que létat de léquipement sous pression


est conforme aux exigences de sécurité peuvent être employés :

- lorsqu' il est trop petit pour permettre l' accès physique à l'intérieur,

ou

- lorsque l'ouverture de l'équipement sous pression risque d'en altérer la


condition intérieure,

ou
- lorsqu'il est prouvé que la substance qu'il contient ne présente pas de
danger pour le matériau dont il est constitué et qu'aucun autre méca-
nisme de dégradation interne n'est raisonnablement prévisible.

2.5 Purge et ventilation

Des moyens adéquats de purge et de ventilation de l'équipement sous


pression doivent être prévus au besoin :

- pour éviter des phénomènes nocifs, tels que coups de bélier, effondre-
ment sous l'effet du vide, corrosion et réactions chimiques incontrôlées.
Tous les états de fonctionnement et d'essai, notamment des essais de
pression, doivent être envisagés,

- pour permettre le nettoyage. le contrôle et lentretien en sécurité. § c 1.2.3.2.2

2.6 Corrosion et autres attaques chimiques

Au besoin, une surépaisseur ou une protection appropriée contre la Défini tion épaisseur, surépais-
corrosion ou contre d'autres attaques chimiques doivent être prévues, en § Cl.6 seur de corrosion
tenant dûment compte de l'utilisation envisagée et raisonnablement Annexe MA4 Prévention du risque de cor-
prévisible. rosion
CODETlt!> 2001 - Division 1 - GA4/8

Réf.
Réf.
DESP et Exigences essentielles de sécurité Commentaires
CODETI
Décret
2.7 Usu re

Lorsque l'équipement risque être soumis à une érosion ou à une abrasion


intense. il faut prendre des mesures appropriées pour : § Cl.6 Surépaisseur de corrosion ou
d'érosion
- minimiser ces effets par une conception appropriée. par exemple. en
pré' oyant des surépaisseurs. ou par l'utilisation de chemises intérieures
ou de re,·êtements.

- permettre le remplacement des pièces les plus touchées, - attirer


l'attention. dans les instructions visées au point 3.4, sur les mesures à
mettre en oeuvre pour que l'utilisation de l' équipement puisse se pour-
suivre sans danger.

2.8 Ensembles

Les ensembles doivent être conçus de telle sorte que : Dimensionnement des compo·
Chapitres C2 et C3 sants de la tuyauterie
- les éléments à assembler soient adaptés et fiables dans leurs conditions
Analyse
de service , • tous les éléments s ïntègrent correctement et s'assemblent
de manière appropriée.

2.9 Dispositions relatives au remplissage et à la vidange

Le cas échéant. les équipements sous pression doivent être conçus et être
équipés des accessoires appropriés, ou prévus pour en être équipés. en
\' Ue de garantir un remplissage et une vidange süre, notamment en ce qui
NA
concerne les risques suivants :

a) lors du remplissage :

· k surremplissage ou la surpression au regard notamment du taux de


NA
remplissage et de la tension de vapeur à la température de référence,

- l'instabilité des équipements sous pression.

b) lors de la vidange : l'échappement incontrôlé du nu ide sous pression. NA

c) tant lors du remplissage que lors de la vidange : les connexions et


NA
déconnexions présentant des risques.

2.10 Protection contre le dépassement des limites admissibles des équi-


pements so us pression

Lorsque, dans des conditions raisonnablement prévisibles, les limites Réf à pr EN 764· 7
admissibles pourraient être dépassées. les équipements sous pression
doivent être équipés ou prévus pour être équipés de dispositifs de pro-
tection adéquats. à moins que la protection ne soit assurée par d'autres
dispositifs de protection intégrés dans l'ensemble.

Le dispositif adéquat ou la combinaison des dispositifs adéquats doit


être déterminée en fonction des particularités de l'équipement ou de
lensemble et de ses conditions de fonctionnement. Les dispositifs de
protection et leurs combi naisons comprennent :
CODETI® 2001 - Division 1 - GA4/9

Réf.
Réf.
DESP et Exigences essentielles de sécurité Commentaires
CODETI
Décret
(suite)

a) les accessoires de sécurité tels que définis à ranicle 1er point 2.1.3.

b) selon le cas. des dispositifs de contrôle: appropriés. tels que des indi-
cateurs ou des alarmes. permettant que soient prises. automatiquement
ou manuellement. les dispositions visant à maintenir l'équipement sous
pression à r intérieur des limites admissibles.

2.11 Accessoires de séc urité

2.11.1 Les accessoires de sécurité doivent- être conçus et construits de façon à Réf à pr EN 764-7
être fiables et adaptés aux conditions de service prévues et à prendre en
compte. s'il y a lieu. les exigences en matière de maintenance et d'essais
des dispositifs.

- être indépendants des autres fonctions à moins que leur fonction de


sécurité ne puisse être affectée par les autres fonctions,
- suivre les principes de conception appropriés pour obtenir une protec-
tion adaptée et fiable. Ces principes incluent notamment la sécurité
positive. la redondance. la di\'CrSilé et rautOCOntrôle.

2.11.2 Dispositifs de limitation de la pression Partie G

Ces dispositifs doivent être conçus de manière que la pression ne dé- Introduction
passe pas de façon permanente la pression maximale admissible PS : une Renvois ( 1) et (3)
surpression de coune durée est cependant admise conformément, lors-
que ce la est approprié. aux prescriptions du point 7.3.

2.11.3 Dispositifs de surveillance de la température

Ces dispositifs doivent avoir un temps de réaction adéquat pour des Voir également Annexe GA 1
raisons de sécurité et compatible avec la fonction de mesure.

2.12 Feu extérieur

Au besoin. les équipements sous pression doivent être conçus et, le cas
échéant. être équipés des accessoires appropriés ou prévus pour en être
équipés, pour satisfaire aux exigences relatives à la limitation des dom- NA
mages en cas de feu externe. compte tenu. notamment. de rutilisation à
laquelle ils sont destinés.

3 FABRI CATI ON Partie F

3.1 Procédés d e fabri cation

Le fabricant doit veiller à la bonne exécution des dispositions prises au Chapitres Fl - F2


stade de la conception en appliquant les techniques et les méthodes et F3
appropriées. notamment en cc qui concerne les ékments figurant ci-
aprè:s.

3.1.1 Préparation des composants

La préparation des composants (par exemple. le formage et le chan frei - §Fl.3 - §Fl.4 -
nage) ne doit pas engendrer de défauts. de fissures ou de modifications § F l.S - § F 1. 6 - Egalement F3
des propriétés mécaniques susceptibks de nuire à la sécurité de § F2.3 - § F2.4 -
léquipement sous pression. § F2.5 - § F2.6
COD ETI<!> 2001 - Division 1 - GA4/ 10

Réf.
Réf.
DESP et Exigences essentielles de sécurité C ommentaires
C ODETI
Décret
3.1.2 Assemblages permanents

Les assemblages pennanents et les zones adjacentes doivent être exemp·


ts de défauts de surface ou internes préjudiciables à la sécurité des
équipements. Les propriétés des assemblages pennanents doivent
correspondre aux propriétés minimaks spéc ifiées pour les matériaux
de\'ant être assemblés, sauf si d'autres \'aleurs de propriétés corres-
pondantes sont spécifiquement prises en compte dans les calculs de
conception. Pour les équipements sous pression. les assemblages penna-
nents des parties qui contribuent à la résistance à la pression de
réquipement et les parties qui y sont directement attachées doivent c?tre
réalisés par du personnel qualifié au degré d'aptitude approprié et selon
des modes opératoires qualifiés.

Les modes opératoires et le personnel sont approuvés pour les équipe·


ments sous pression des catégories Il. Ill et IV par une tierce partie § Fl.5
compétente qui est. au choix du fabricant :

- un organisme notifié,

- une entité tierce partie reconnue par un Etat membre comme prévu à
rarticle 13.

Pour procéder à ces approbations, ladite tierce partie procéde ou fait


procéder aux examens et essais prévus dans les nonnes hannonisées
appropriées ou :ides examens et essais équivalents.

3. 1.3 Essais non destructifs

Pour les équipements sous pression, les contrôles non destructifs des
assemblages pennanents doivent être effectués par un personnel qualifié § 1.8 et 1.9 Voir également Annexes IA 1 -
au degré d'aptitude approprié. Pour les équipements sous pression des IA3- IA4- IA5- IA6 - IA7
catégories 111 et 1V, ce personnel doit avoir été approuvé par une entité
tierce partie reconnue par un Etat membre en application de l'article 13.

3.1.4 T raitemen t thermique

Lorsqu'il existe un risque que le processus de fabrication modifie les § F2.4.2 - § F2.7 -
propriétés du matériau dans une mesure qui compromettrait !"intégrité de § F2. l .8 - § F3.7.3
l'équipement sous pression, un traitement thennique adapté doit être
appliqué à l'étape appropriée de là fabrication.

3.1.5 Traçabilit é

Des procédures adéquates doivent être établies et maintenues pour


l'identification des matériaux des parties de l'équipement qui contri- § F 1.2.2 et
buent à la résistance à la pression par des moyens appropriés, depuis la Fl.IO
réception, en passant par la production, jusqu'à l'essai final de
r équipement sous pression fabriqué.

3.2 Vérifi cation fi na le

Les équipements sous pression doivent être soum is à la vérification


finale telle que décrite ci-après.
CODETI® 2001 - Division 1 - GA4/ 11

Réf.
Réf.
DESP et Exigences essentielles de'sécu rité Co mmentai res
C ODETI
Décret
3.2.1 Examen fi nal

Les équipements sous pression doivent être soum is à un examen fi nal


destiné à vérifier. visuellement et par contrôle des documents d'accom-
pagnement, le respect des exigences de la directive. 11 peut être tenu
compte. en l'occurrence. des contrôles qu i ont été effectués au cours de § 1.14
la fabrication. Pour autant que la sécurité le rende nécessaire. l'examen
final est effectué à l'intérieur et à l'extérieur de toutes les pan ics de
l'équipement, le cas échéant au cours du processus de fabrication (par
exemple si l'inspection n'est plus possible au cours de l'examen fi nal).

3.2.2 Epreuve

La vérification fi nale des équipements sous pression doit comprendre un


essai de résistance à la pression qui prendra normalement la forme d'un
essai de pression hydrostatique à une pression au moins égale, lorsque
cda est approprié. à la valeur fix ée au point 7.4. Pour les équipements
de catégorie 1. fabriqués en série, cet essai peut être réalisé sur une base § c 1.2.3.3
statistique. § c 1.4.2.4
Voir également Annexe IA8
§ Cl.4.3.2
Dans le cas où l' essai de pression hydrostatique est nocif ou ne peut pas § 1.12
être effectué, d'autres essais d'une valeur reconnue peuvent être réalisés.
Pour les essais autres que lessai de pression hydrostatique. des mesures
complémentaires. telles que des contrôles non destructifs ou d'autres
méthodes d'eflica cité équivalente. doivent être mises en oeuvre avant
ces essais.

3.2.3 Exa men des dispositifs de séc urité

Pour les ensembles, la vérification finale comprend également un exa-


men des accessoi res de sécurité destiné à vérifier que les exigences
visées au point 2.10 ont étc! pleinement respectées.

3.3 Marquage et étiquetage

Outre le marquage "CE" visé à l'an icle 15. les informations suivantes
doivent être fou rnies :

a) pour tous les équipements sous pression :

- les nom et adresse ou un autre moyen d'identification du fabricant et, le § F l. 10


cas échéant. de son mandataire établi dans la Communauté,

- l'année de fa brication,

- l'identification de l'équipement sous pression en fonction de sa nature,


par exemple le type, l'identification de la série ou du lot. et le numéro de
fabrication,

- les limites essentielles maximales/minimales admissibles.

b) selon le type de l'équipement sous pression, des informations corn-


plémentaires nécessaires à la sécurité de l' installation, du fonctionne-
ment ou de l'utilisation et, le cas échéant, de l'entretien et du contrôle
périod ique. telles que :
CODETI® 2001 - Division 1 - GA4/ 12

Réf.
Réf.
DESP et Exigences essentielles de sécuri'té Commentaires
CODE TI
Décret
(suile)

- le volume V de l'équipement sous pression, exprimé en L,

- la dimension nomi nale de la tuyauterie DN,

- la pression d'essai PT appliquée, exprimée en bar, et la date.

- la pression de débul de déclenchement du disposi1if de sécurité. expri-


mée en bar.

- la puissance de l' équipement sous pression, exprimée en kW.

- la lension d'alimentation. exprimée en V (vo lts).

- l'usage prévu,

- le taux de chargement, exprimé en kg/I, § Fl.1 0

- la masse de remplissage maximale, exprimée en kg,

- la tare, exprimée en kg,

· k groupe de produits.

c) le cas échéant, des avertissements apposés sur les équipements sous


pression. qui attirent l'attention sur les erreurs d'utilisation mises en
évidence par l'expérience. Le marquage "CE" et les informations requi-
ses doivent être apposés sur les équipements sous pression ou sur une
plaque solidement fixée sur c.:ux-ci, à l'exception des cas suivants :

- s'il y a lieu, un document adéquat peut être utilisé pour éviter le mar-
quage répété élémenls indi viduels tels que des composants de tuyauterie,
destinés au même ensemble. Cela s'applique au marquage "CE" et autres
marq uages et étiquetages visés à la présente annexe,

- lorsque l'équipement sous pression est trop petit, par exemple pour les
accessoires. l'information visée au point b) peut être indiquée sur une
étiquette attachée à l'équipement sous pression,
- une étiquette ou tout autre moyen adéquat peut être utilisé pour
l'identification de la masse de rempl issage et pour indiquer les avertis-
sements visés au poi nt c). pour autant qu'elle reste lisible pendant le laps
de temps approprié.

3.4 Instructions de service

a) Lors de leur mise sur le marché, les équipements sous pression doi-
vent être accompagnés en tant que de besoin d'une notice d'instructions
destinée à l'util isateur contenant toutes les informations utiles à la
sécurité en ce qui concerne : § 1.15
en particul ier
- le montage. y compris l'assemblage de différents équipements sous Voir aussi
press ion. Annexe informative IA 10
§ 1.1 5.3.1
- la mise en service,

- l' utilisation,

- la maintenance, y compris les contrôles par l'utilisateur.


CODETI® 2001 - Division 1 - GA4/ 13

Réf.
Réf.
DESP et Exigences essentielles de sécurité Commentaires
CODE TI
Déc ret
b) La notice d'instructions doit reprendre les informations apposées sur
l'équipement sous pression en application du point 3.3, à l'exception de
lidentification de la série. et doit être accompagnée, le cas échéant. de la
documentation technique ainsi que des plans et schémas nécessaires à
une bonne compréhension de ces instructions.

c) Le cas échéant, la notice d'instructions doit également anirer


l'attention sur les dangers d'utilisation erronée conformément au point
1.3 et sur les caractéristiques particul ièrc:: s de la conception conformé-
ment au point 2.2.3.

4. MATERIAUX Partie M

Les matériaux entrant dans la fabrication des équipements sous pression


doivent être adaptés à cette utilisation pendant la durée de vie prévue de § M2.I Choix des matériaux
ceux-c i. à moi ns que leur remplacement ne soit prévu.

Les matériaux de soudage et les autres matériaux d'assemblage ne


doivent remplir que les obligations correspondantes dc:s points 4. 1, 4.2 Chapitre:: M9 Produits d'apport de soudage
a) et 4.3 premier alinéa de manière appropriée:. à la fois individuellement
et après leur mise en oeuvre.

4.1 Les matériaux dc:stinés aux parties sous pression doivent : § M2.3

a) avoir dc:s caractéristiques appropriées à l'ensemble des conditions de


service raisonnablement prévisibles et des conditions d'essai et notam-
ment être suffisamment ductiles et tenaces. Le cas échéant, les caracté-
ristiques de ces matériaux devront rc:spc:cter les exigences prévues au
point 7.5. En outre, une sélection adéquate des matériaux doit être en
particul ier effectuée de manière: à prévenir une rupture fragile en cas de
bc::soin ; lorsque l' utilisation d'un matériau frag ile s'impose pour des
raisons particulières. des mesures appropriées doivent être prises;

b) avoir une résistance chimique suffisante contre le nuide contenu dans


l'équipc:ment sous pression ; les propriétés chimiques et physiques
nécessaires à la sécurité de fon ctionnement ne doivent pas être altérées
de manière significative au cours de la durée de vie prévue des équipe- Annexe MA2 Prévention du risque de rupture
ments ; fragile

c) ne pas êtn: significativemc:nt sensibles au vieill issement ;


Annexe MA 1
d) convenir aux méthodes de transfom1ation prévues;

e) être choisis de façon à éviter des effets négatifs signi ficatifs quand
des matériaux différents sont assemblés.

4.2 a) le fab ricant de l'équipement sous pression doit définir de manière


appropriée les valeurs nécessaires pour les calculs de conception visés Chapitre M3 Approvisionnement
au point 2.2.3, ainsi que les caractéristiques essentielles des matériaux et
de leur mise en oeuvre visées au point 4. 1 ;

b) le fabricant j oint, dans la documentation technique, les éléments


relatifs au respect des prescriptions de la directive relatives aux maté- § 1.1 5 Dossier à établir
riaux sous l' une des form es suivantes :

- par l'uti lisation de matériaux conformément aux nonnes harmonisées,


CODETI® 2001 · Division 1 • GA4/ 14

Réf.
Réf.
DESP et Exigences essentielles de sécurité Commentaires
CODETI
Déc ret
(suite)

· par l'utilisation des matériaux ayant fait l'objet d'une approbation


européenne de matériaux pour équipements sous pression confonnément
à l'article 11,

·par une évaluation particulière des matériaux.


c) Pour les équipements sous pression des catégories III et IV. Annexe MA6 Estimation particulière des
l'évaluation particulière visée au troisième tiret du point b) est réalisée produits d'usage sûr
par l'organisme notitié c:n charge des procédures d'évaluation de la
confonnité de l'équipement sous pression.

4.3 Le fabricant de l'équipement doit prendre les mesures appropriées pour


s'assurer que le matùiau util isé est confonne aux prescriptions requises.
En particulier. des documents établ is par le fabricant du matériau certi· Chapitres M4 Documents de contrôle
fiant la confonn ité avec une prescription donnée doivent être obtenus et MS Condition générales pour la
pour tous les matériaux. réception des produits
Pour les panics principales sous pression des équipements des catégo-
ries Il. Il l et IV. cette anestation doit être un certificat avec contrôle
spéci tique sur produit. Lorsqu'un fabricant de matériaux a un système
Chapitre M6 Identification des produits
d'assurance qualité approprié, certifié par un organisme compétent établi
dans la Communauté et qui a fai t l' objet d' une évaluation spécifique
pour les matériaux, les attestations délivrées par le fabricant sont présu-
mées donner la conformité avec les exigences correspondantes du Annexe MAS Spéc ification d'un produit
présent point.

Exigences particulières pour certains équipements sous pression re les


exigences prévues aux sections 1 à 4, les exigences suivantes sont
applicables aux équipements sous pression visés aux sections 5 et 6.

S. EQUI PEMENTS SOUS PRESSI ON SOUMI S A L'ACT I O . DE LA


FL AMME OU A UN APPORT CALORI FI QUE PRESENTANT NA
UN DANGER DE SURCHAUFFE, VI SES A L'ARTI CLE 3 PA-
RAGRAP HE 1

Font partie de cette catégorie d'équipements sous pression :

- les générateurs de vapeur et d'eau surchau ffée visés à l'article 3 para-


graphe 1 point 1.2, tels que les chaudières à vapeur et à eau surchauffée NA
â feu nu, les surchauffeurs et les resurchauffeurs, les chaud ières de
récupération de calories. les chaudières d'incinérateurs. les chaudières
électriques à électrode ou à immersion el les autocla\'es à pression, ainsi
que leurs accessoires et, le cas échéant, leurs systèmes de traitement de
l'eau d'alimentation, d'alimentation en combustible,

et

- les appareils de chauffage à des fins industrielles utilisant d'autres


fluides que la vapeur et l'eau surchau ffée qui relèvent de l' article 3 point
1.1. tels que les dispositi fs de chauffage pour les industries chimiques et
autres industries comparables, les équipements sous pression pour le
traitement des denrées alimentaires.
GODET!® 2001 - Division 1 - GA4/ 15

Réf.
Réf.
DESP et Exigences essentielles de sécurité Com mentaires
CODETI
Décret
(suite)

Ces équipements sous pression sont calculés, conçus et construits de


façon à éviter ou à réduire les risques d'une perte de confinement signi-
ficat ive due à la surchauffe. Il y a notamment lieu de veil ler à ce que,
selon le cas :

a) des dispositifs de protection appropriés soient fournis pour limiter des


paramètres de fonc tionnement tds l'apport et !"évacuation de chaleur et,
NA
s'il y a lieu. le niveau de fluide afi n d'éviter tout risque de surchauffe
local isée ou généralisée;

b) des points de prélèvement soient prévus lorsque nécessaire pour


évaluer les propriétés du flui de afin d'éviter tout risque lié aux dépôts ou
à la corrosion :

c) des dispositions appropriées soient prises pour supprimer les risques


de dommages dus aux dépôts ;

d) des moyens sûrs soient prévus pour l'évacuation de la chaleur rési-


duelle après I" arrêt ;

e) des d ispositions soient prévues pour éviter une accumulation dange-


reuse de mélanges inflammables de combustibles et d'air ou un retour de
tlamm~ .

6. TUYAUTERIE AU SE S DE L'ARTICLE 3 POI NT 3.3

La conception et la construction doivent garantir :

a) que le risque de surcharge due à des jeux excessifs ou à des forces § C2.2.8 Assemblages à brides
excessives. par exemple au niveau des brides. des raccordements, des Annexe C3A2 Compensateurs de di latation
sou fflet s et des tuyaux flexibl es. est contrôlé de manière adéquate par § C3.6 Mise en tension (précontrainte)
des moyens tels que supports, renforts. attaches. alignement et pré- § Fl.6.6 Tolérance dimensionnelle
contrainte ; (alignement)

b) que. dans les cas où il existe un risque de condensation à l'intérieur


des tuyaux pour fluid es gazeux, le drainage et !"élimination des dépôts
dans les points bas sont prévus afin d'éviter les coups de bélier ou la
corrosion:

c) que les dégâts potentiels provoqués par la turbulence et les tourbillons Chargements dynamiques
1 Annexe C3A5
sont dûment pris en compte. Les dispositions pertinentes du point 2.7
sont applicables ;

d) que le risque de fatigue dû aux vibrations dans les tuyaux est correc- § C2.4 - § C3 .2 Analyse amplifiée à la fatigue
tement pris en compte ; et Annexe C3A5 Flexibilité
1 Chargement dynamique
e) que, lorsq ue la tuyauterie contient des fl uides du groupe 1 , des
moyens appropriés sont prévus pour isoler les tuyauteries d'expédition
qui prcisentent des risques significatifs du fait de leur dimension :

f) que le risque de vidange intempestif est réduit au minimum : les


points d'expédition doivent comporter, sur leur partie fixe, l'indication
claire du fluid e contenu :

g) que l'emplacement et le trajet des tuyauteries et des conduites souter- Annexe CAi Tuyauteric:s enterrées
raines sont au moins enregistrés dans la documentation technique afin de
faci liter l'entretien. l'inspection ou la réparation en toute sécurité.
CODETI® 2001 - Division 1 - GA4/16

Réf.
Réf.
DESP et Exigences essentielles de sécu rité Commentaires
CODE TI
Décret
7. EXIGENCES QUANTITATI VES PARTI CU LIERES POUR CER-
TAI NS EQUIPEMENT S SOUS PRESSION

Les dispositions ci-après sont applicables en règle générale. Toutefois.


lorsqu 'elles ne sont pas appliquées. y compris dans les cas où les maté- Annexe MA6 Matériaux (produits) d' usage
riaux ne sont pas spécifiquement visés et où les normes harmonisées ne sûr
sont pas appliquées. le fabricant doit justifier de la mise en oeuvre de
dispositions appropriées permettant d'obtenir un niveau de sécurité
global équivalent.

La présente section fait partie intégrante de l'annexe 1. Les dispositions


fixées par la présente section complètent les exigences essentielles des
sections 1 à 6. pour les équipements sous pression auxquelles elles
s'appl iquent.

7.1 Contraintes admissibles Partie C

7. 1.l Symboles

Relt. limite d'élasticité. désigne la valeur à la température de calcul.


selon le cas. de :

- la limite supérieure d'écoulement pour un matériau présentant des


limites inférieure et supàieure d'écoulement.

- la limite conventionnelle d'élasticité à 1,0 % pour l'acier austénitique


et l'aluminium non allié, § Cl.3

- la limite conventionnelle d'élasticité à 0,2% dans les autres cas.

Rml:!O désigne la valeur minimum de la résistance à la traction à 20 °C.

Rm/t désigne la résistance à la traction à la température de calcul.

7.1.2 La contrainte générale de membrane admissible pour des charges à


prédominance statique et pour des températures se situant en dehors de
la gamme où les phénomènes de fluage sont significatifs, ne doit pas être
supérieure à la plus petite des valeurs ci-après. selon le matériau em-
ployé:

- dans le cas de l'acier ferritique. y compris l'acier normalisé (acier


laminé) et à l'exclusion des aciers à grain fin et des aciers qui ont subi
un traitement thermique spécial, 2/3 de Re/t et 5/l 2èmes de Rm/20,
§Cl .4
- dans le cas de l'acier austénitique:

• si son allongement après rupture est supérieur à 30 %, 2/3 de Rdt,

• ou, alternativement. et si son allongement après rupture est supérieur à


35%, 5/6èmes de Re/t et 113 de Rm/t,

- dans le cas de l'acier moulé non allié ou faiblement allié, I0/1 9èmes de
Re/t et 1/3 de Rm/20,

- dans le cas de l'aluminium, 2/3 de Re/t,

- dans le cas des alliages d'aluminium qui ne peuvent être trempés, 2/3
de Re/t et 5/ l 2èmes de Rm/20.
CODETI® 2001 - Division 1 - GA4/17

Réf.
Réf.
DESP et Exigences essentielles de sécurité Commentaires
CODETI
Décret
7.2 Coeffici ents de joints Panic C

Pour les joints soudés, le coefficient de joint doit être au plus égal à la
valeur suivante :

- pour les équipements faisant l"objet de contrôles destructifs et non


destructifs permettant de vérifier que l'ensemble des j oints ne présente
pas de défauts significatifs: 1.

- pour les équipements faisant l'objet de contrôles non destructifs par § Cl.5
sondage : 0.85 •

- pour les équipements ne faisant pas l'objet de contrôles non destructifs


autres qu'une inspection visuelle: 0.7.

En cas de besoin, le type de sollicitation et les propriétés mécaniques et


technologiques du joint doivent également être pris en compte.

7.3 Dispositifs de limitation de pression, en particulier pour les réci- Réf. à pr EN 764- 7
pients sous pression
La surpression momentanée visée au point ::!.1 1.2 doit être limitée à 10%
de la pression maxi male admissible.

7.4 Pression d'épreuve hydrostatique Partie 1

Pour les récipients sous pression. la pression d'épreuve hydrostatique § 1.12


visée au point 3.2.2 doit être égale à la plus élevée des valeurs suivan-
tes:

• la pression correspondant au chargement maximal que peut supporter


l'équipement en service compte tenu de sa pression maximale admissi-
bic et de sa température maximale admissible. multipliée par le coeffi-
cient 1.25.

ou

· la pression maximale admissible multipliée par le coefficient 1,43.

7.5 Ca ractéristiques des matériaux Partie M

A moins que d'autres valeurs ne soient requises au titre d'autres critères


qui doivent être pris en compte. un acier est considért! comme suffisam-
ment ductile pour satisfaire au point 4. 1. a) si son allongement après
rupture dans un test de traction réalisé selon une procédure standard est
au moins égal à 14 % et si son énergie de flexion par choc sur éprou- § M7 . l .4
vette ISO V est au moins égale à 27 J, à une température au plus égale à
20 •c. mais non supérieure a la plus basse température de fonctionne-
ment prévue.
CODETI® 2001 - Division 1 - GA4/ 18
CODETI~ 2001 - D1v1s1on 1 - M/1

PARTIE M

MATÉRIAUX
Pages

Ml - Objet. _.................................................. .

M2 Choix et définition des matériaux ....... . M/3

M2. I - Choix des matériaux. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . M/3

M2.2 - Définition des matériaux. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . M/3

M2.3 - Matériaux autorisés par la Division 1 du Code. . . . . . . . . . . . . M/5

M3 Approvisionnements ........................................ . M/7

M3.I - Généralités ........................................ . M/7

1\13.2- Rédaction d'une commande ........................... . M/7

M3.3 - Emploi de produits prélevés sur stocks. . . . . . . . . . . . . .. . . . . . M/8

1\14 Documents de contrôle ...................................... . M/8

M4.I - Généralités.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . M/8

1\14.2 - Contrôle des produits. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . M/8

MS - Conditions générales pour la réception des produits. . . . . . . . . . .. . . . . . M/9

MS.1 - Traitement thermique de référence. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . M/9

MS.2 - Composition chimique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . M/9

MS.3 - Caractéristiques mécaniques. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . M/9

MS.4 - Exigences particulières. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . M/l 0

MS.5 - Réparations des défauts de surface. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . M/l 0

1\16 - Identification et marquage des produits. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . M/l 0

1\17 - Conditions applicables à tous les produits. . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . Mil 0

M7.I - Conditions applicables à tous les produits en acier non aus-


ténitique et non inoxydable. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Mil 0

M7.2 - Conditions applicables à tous les produits en acier austénitique


inoxydable. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Mil 2

M7.3 - Conditions applicables aux autres produits en acier. . . . . . . . . M/13


3
CODETl 2001 ·Division 1 · M/2

MS Conditions et exigences particulières associées aux catégories de cons-


truction. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Mil 3

MS.1 - Conditions de livraison des tubes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Mil 3

MS.2 - Conditions de livraison des tôles. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . M/I 3

MS.3 - Conditions de livraison des raccords et accessoires formés à


froid ou à chaud........................................... Mil3

MS.4 - Conditions de livraison de la boulonnerie. . . . . . . . . . . . . . . . . M/13

M9 Produits d'apport de soudage .................................. . M/18

M9.1- Objet.............................................. M/18

M9.2 - Règles générales. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . M/18

M9.3 - Commandes de produits d'apport. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . M/18

M9.4 - Conservation. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Mil 8

MIO - Boulonnerie en acier. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Mil 9

Mt0.1-0bjet............................................... M/19

M 10.2 - Choix des nuances d'acier. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Mil 9

1\110.3 - Dispositions générales.................. . . . . . . . . . . . . . M/20

M 10.4 - Conditions de livraison. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . M/20

Mtl Supportage ................................................. . M/21

Mlt.1 - Généralités.......................................... M/21

M 11.2 - Nonnes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . M/21

Ml 1.3 - Documents de livraison des produits. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . M/21

Mlt.4 - Restriction à l'emploi de certains produits................. M/21

Ml 1.5 - Identification des matériaux. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . M/21

M 12 - Interventions de !'Organisme d'inspection. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . M/22

ANNEXES
MAI Vieillissement des aciers non inoxydables et non austénitiques ....... . MAI/!

MA2 Prévention du risque de rupture fragile .......................... . MA2/I

MA3 Comportement des aciers en présence d'hydrogène sous pression ..... . MA3/l

MA4 Prévention des risques de corrosion ............................ . MA4/l

MAS - Spécification d'un produit. ................................... . MA5/I

MA6 - Produits d'usage sûr.. ...................................... . MA6/l


CODETI" 2001 - Division 1 · M/3

PARTIE M

MATÉRIAUX

Ml - OB.JET

La Partie M définit les conditions rninin1ales à commandes, les approvisionnements, les possibilités
respecter pour le choix des matériaux. !es conditions d'en1ploi des produits prélevés sur stocks, le contrôle et
d'emploi des produits (voir GAl.1.1), la rédaction des le marquage des produits.

M2 - CHOIX ET DÉFINITION DES MATÉRIAUX

M2.I - CHOIX DES MATÉRIAUX M2.2 - DÉFINITION DES MATÉRIAUX


Le choix des matériaux destinés à !a fabrication aj Tuyauterie entrant dans !e champ d'application
d'une tuyauterie ou des composants d'une tuyauterie de la Directive Européenne Equipements Sous Pression
doit être fondé sur l'examen préalable de toutes les 97/23/CE ou de Sil transpositions en droit français
données relatives aux conditions de service de la (décret 99-1046).
tuyauterie.
Les produits destinés à !a fabrication d'une
Les données relatives aux conditions de service de tuyauterie soumise aux exigences essentielles des
la tuyauterie doivent être précisées par !'Acheteur dans documents précités ou des composants d'une tuyauterie
les DonnCes techniques de construction (GA2). doivent être définis par l'un des documents suivants:
Il n'entre pas dans les objectifs de la présente une norme européenne harmonisée support,
Division de définir une méthode qui permettrait relative aux matériaux ;
d'effectuer le choix optin1al des matériaux à mettre en
une fiche matériaux résultant d'une
oeuvre pour la fabrication d'une tuyauterie dont les
conditions de service sont parfaitement déterminées. Approbation Européenne de r--.1atériaux pour
Toutefois la Division l du Code prévoit la prise en équipements sous pression ;
considération des risques d'altération des propriétés un rapport d'évaluation particutière de
mécaniques, de rupture par fluage, de rupture fragile, matériaux. Pour les tuyauteries de la catégorie
de fragilisation par les fluides et de corrosion. La de risque III, l'évaluation particulière doit être
Division 1 du Code impose en outre de tenir compte de réalisée par !'Organisme Notifié chargé des
l'influence éventuelle des conditions de mise en œuvre procédures d'évaluation de la confonnitè de la
(formage, soudage, traitements thermiques ... ) sur les tuyauterie.
propriétes des matériaux.
Dans la suite du texte, ce document sera désigné par
Le choix des matériaux est de la responsabilité du l'expression "document matériau".
Fabricant. Toutefois, pour la prise en compte des
risques de corrosion et d'une manière plus générale des Pour les produits destinés à la fabrication d'une
risques liés aux actions chimiques à l'interface tuyauterie non soumise aux exigences essentielles de
fluide/matériau, ce choix doit être guidé et validé par sécurité des documents précités (tuyauterie sans
!'Acheteur seul à même de connaître les conditions catégorie - G6. l ), les règles du paragraphe b, ci-
réel!es de service et d'exploitation de la tuyauterie. dessous, s'appliquent.
b) Tuyauterie n'entrant pas dans le champ
d'application de la Directive Européenne Equipements
Sous Pression 97/23/CE ou de sa transpositions en
droit français (décret 99-1046).
CODETt® 2001 - Division 1 - M/4

Les produits destinés à la fabrication d'une tuyauterie Le docun1ent matériau doit également définir les
ou des composants d'une tuyauterie doivent être définis conditions d'essais de réception, de contrôle et de
par référence à une nonne ou, à défaut, à une marquage.
spécification particulière, attestant que ces produits Note· En ce qui concerne les aciers pour équipements sous pression.
sont adaptés à !'emploi prévu. di:s comparaisons sont données, à titre indicatif, notamment dans le
fascicule de documentation A 35-603 de l'AFNOR.
Dans la présente Division, il n'est pas fait de
distinction entre ces documents qui sont regroupés sous c) Dans tous les cas, si le docun1ent n1atériau de
la dénomination « document matériau». référence ne satisfait pas entièrement aux exigences du
de la présente Division, il appartient au Fabricant de
Note: Le terme sp~cifïcation est réservé à la sp<Scification technique
d"ach:J.t rédigé<:': par le Concepteur. préciser ces exigences complémentaîrcs do.ns la
spécification technique d'achat. Cette spécification
Le document matériau doit, en particulier, spécifier peut ainsi prévoir soit des garanties ne figurant pas
les exigences concernant: dans le document matériau, soit renforcer la sévérité
le mode d'élaboration, des dispositions y figurant.

la composition chimique spécifiée,


les caractéristiques mécaniques spécifiées.
GODET(' 2001 - D1vis1on 1 - M/5

M2.3 - MATÉRIAUX AUTORISÉS PAR LA DIVISIO:-i 1 DU CODE

l\12.3.1 - Groupes d'aciers autorisés

Tableau M2.3.1

GROUPE DÉF11','ITION
..\ciers au carbone et au carbone-manganèse et aciers à grain fin ( 1 l dont la composition
chimique ne dépasse pas les valeurs suivantes (en%):
C,; 0.22 ièl; Mn,; J ,70; Si,; 0.60; Mo,; 0.20; S,; 0.025 : P,; 0,030
Aucun autre élén1ent ne peut excéder 0,5 o/o
Stl.1 r\ciers dont la lin1ite d'élasticité n1inin1a\e sptcifiêe ReH ~ 275 N/mn12
Stl.2 Aciers dont la lin1ite d'élasticité minimale spécifiée Re1-1 S 355 "!\/mm2
..\.ciers non alliés à haute limite d'élasticité:
St2.I Aciers normalisés dont la limite d'élasticité n1inimale spécifiée ReH > 355 N/n1m2
St2.2131 Aciers thermomécaniques dont la limite d'élasticité minimale spécifiée ReH ~ 355 N!mm2
Aciers non alliés trempés-revenus à haute limite d'élasticité:
St3.1 Aciers dont la limite d'élasticité minimale spécifiée ReH $ 500 N/mrn2
St3.2 Aciers dont la !imite d'élasticité minimale spécifiée ReH > 500 N/mm2
Aciers au i\1n-l\.1o et l\ln-1\10-Cr-!'\ï pour utilisation aux températures élevées:
St4.1 Aciers au !\1n-Mo et au Mn~i'v[o-\l avec Mo S 1O,'O;V$0,25 °/o
St4.2 Aciers Mn-Cr-Ni-Mo-V et Ni-Mn-Mo-Cr-J'.,:b avec Mn$ 1,6 'Yo; Ni$ 1 <;;Q; Cr$ 0,75 °/o
Mo ,; 0,6 % ; V,; 0, 1 %
Aciers alliés au Cr-l\lo pour utilisation aux températures élevées:
St5.1 A.ci ers dont Cr$ 1,6 ~;o
St5.2 Aciers dont Cr$ 3 o/o
St5.3 Aciers dont Cr$ 7 %
St5.4 Aciers dont Cr$ 10 %
St6 Aciers alliés au Cr-1\10-\' pour utilisation aux températures élevées
avec Cr$ 12 % ; r-.10 $ 1,2 % ; V$ 0,5 %
Aciers alliés au Ni pour utilisation aux basses températures:
St7.1 Aciers avec l'·h S 0,85 ~/Ô
St7.2 Aciers avec Ni $ 1, 70 °/o
St7.3 Aciers avec Ni S 3,75 %
St7.4 Aciers avec Ni S l 0,0 <Vo
Aciers inoxydables :
St8.1 Aciers martensitiques
St8.2 Aciers ferritiques et semi-ferritiques
St9 Aciers inoxydables austénitiques
St JO Aciers inoxydables austéno-ferritiques
Notes: - Les valeurs de la limite d'élasticité à prendre en compte sont celles spécifiées par l<J norme ou par la spécification qui d~finit
la nuance concernée pour l'épaisseur la plus faible.
- Les valeurs de la composition chimique citées dans ce tableau corre5pondcnt au:>. valeurs maximales spécifiées sur coulée
par la norme ou la spécification qui définit la nuance concernée.

( 1) Aciers ayant une grosseur de grain ferritique d'un indice au moins égal à 6 selon les essais de l'Euronorm l 03
(2) Une valeur différente peut être acceptable (voir M7. l .3a).
(3) Pour ce groupe d'aciers. les conditions particulières de mise en œuvre doivent être définies.
CODETI® 2001 - Division 1 - M/6

J\12.3.2 - Nuances d'acier et épaisseurs maximales


autorisées en fonction des catégories de construction
/o.12. 3.2. 1 - Aciers non austénitiques el non inoxydables

Tableau M2.3.2.1

CA TE GO RIES DE EPAISSEURS DES PARTIES


GROVPES ET NUANCES
CONSTRUCTION COURANTES (en mm)

Toutes nuances d'aciers pour


Ex et A Toutes épaisseurs
équipements sous pression

St 1- l 1
Aciers au Cet C-Mn e::; 50
St 1-:?

l
St2-l Aciers à haute limite d'élasticité e :0: 50

St2-2 Aciers thermomécaniques e :0: 50

St3- l Aciers trempés revenus e :0: 50


(ReH :0: 500 N/mm2)
B
St4-l Aciers alliés au Mo et au Mn-Mo e::; 30

St5- l Aciers alliés au Cr-Mo e::; 30

St7- l
St7-2 Aciers alliés avec Ni::; 3,75 o/o e::; 30

St7-3

St7-4 Aciers alliés avec Ni::; 10 o/o e :0: 16

Stl-1 Aciers au Cet au C-Mn


c (Rmax• spécifiée::; 530 N/mm2)
e::; 16( 11

Stl-1 Aciers au Cet au C-Mn


D e::; 1o(\J
(Rmax• spécifiée$ 530 N/mm2)

( l) en cattgorics Cet D des épaisseurs supérieures peuvent être acceptables sous réser\'e des dispositions constructives particulières et des contrôles
complémentaires éventuellement nécessaires.
CODETI" 2001 - Division 1 - M/7

MJ.3.1.2 - Aciers inoxydables

TABLEAU M2.3.2.2

CATEGORIES DE EPAISSEURS
GROUPES ET NUANCES
CONSTRUCTION (en mm)

Ex et A Toutes nuances pour équipements sous pression Toutes épaisseurs

St8, St9 e S 50
B
Stl 0 c S JO

St9 limité aux aciers inoxydables austénitiques pour emploi à des


c températures au plus égales à 500 °C
e :". 16

St9 limité aux aciers inoxydables austénitiques pour en1ploi à des


D e :". 10
températures au plus égales à 300 °C

Note pour la mise en œu\·re des aciers inoxydables St8 et St 10, la pr~sente Division ne précise pas de règles spécifiques. Celks-ci devront être
définies rar les parties concernées.

M3 - APPROVISIONNEMENTS

M3.l - GÉNÉRALITÉS le docu1nent matériau, sa date, la nuance, la


qualité ou le grade, ou toute autre indication de
Les produits destinés à la fabrication d'une
même nature,
tuyauterie ou des composants d'une tuyauterie sont
appro\'Îsîonnés sur la base d'une commande rédigée - le type de réception et le type de document de
conformément à MJ.2 : contrôle requis,
- soit auprès d'une usine productrice: les options retenues par le Fabricant parmi
celles offertes par !e document matériau,
Dans ce cas l'acceptation définitive ne peut être
prononcée que si les résultats des examens et - les exigences particulières et réglementaires
des essais sont conformes aux exigences de la éventuelles,
commande et après réception des documents de
contrôle requis, !'état de traitement thermique de livraison
lorsque le document matériau prévoit plusieurs
- soit auprès d'un Revendeur: n1odalités de traite1nents thenniques,
Dans ce cas ]'acceptation est prononcée comme les traitements thenniques éventuels,
ci-dessus dans la mesure où le Revendeur représentatifs du cycle de fabrication qui
fournit les documents requis par le document doivent être n1is en œuvre par le Fabricant et
rnatériau et que ces documents portent toutes les donc appliqués aux échantillons avant
identifications requises pour les éléments d'effectuer les essais mécaniques requis,
fournis. Ces documents doivent être établis et
certifiés par le Producteur. les examens non destructifs requis, en
n1entionnant la valeur du coefficient de soudure,
Seule la concordance entre le document matériau de les méthodes et !es normes ou spécifications à
référence, l'acceptation de la commande lorsqu'elle utiliser ainsi que les critères d'acceptation des
existe et les documents requis à la commande, est défauts,
considérée comme preuve de la conformité des
produits aux exigences de la commande. les essais complémentaires éventuels,

éventuellement !'Organisme chargé de la


M3.2 - RÉDACTION D'UNE COMMANDE réception,
Toute commande doit spécifier, en plus des
l'état de surface requis,
caractéristiques dimensionnelles, les indications
suivantes qui font généralement l'objet d'une le revêtement éventuel.
spécification technique d'achat établie par le
Fabricant :
CODETI"° 2001 ·Division 1 • M/8

Lorsque !e document matériau ne !e prévoit pas, la par le document matériau et permettant de prouver leur
commande doit préciser en outre : conformité.
- l'identification ou le marquage des éléments Ces documents doi\'ent être établis et certifiés par le
effectué suivant la codification couleur de la Producteur et/ou, faire ou avoir fait l'objet d'une
nonne NF ISO 9095 (indice de classement é\'a!uation particulière correspondant à !'application
A 49-051 ), considérée.

les tolérances dimensionnelles, Par ailleurs, le Fabricant, peut procéder ou faire


procéder à des examens, analyses et essais pour vérifier
les conditions de réparation et, éventuellement, par rapport au document de référence, certaines valeurs
!a traçabilité requise pour ces réparations. ou cJractéristiqucs ne figurant pas dans le document
Les r~gles données au chapitre iv18 définissent les matériau mais nécessaires à l'application de la
exigences de la Division 1 du Code concernant les Division 1 du Code pour le produit considéré. sa
conditions de livraison des produits. destinJtion, le type de réception auquel i! est soumis et
pour répondre aux exigences supplén1entaires
M3.3 - EMPLOI DE PRODUITS PRÉLEVÉS SUR éventuelles de l'acheteur.
STOCKS Ces examens, analyses et essais doivent être
Lorsque des produits sont prélevés sur les stocks du effectués le cas échéant en présence de I' Inspecteur
Fabricant, ce dernier pour assurer la traçabilité de ces requis à cet effet (1.3).
produits doit être en possession des documents requis

M4-DOCUMENTSDECONTRÔLE
M4.1 - GÉNÉRALITÉS prescriptions de la commande, sans niention
quelconque d'un résultat d'essai.
Les produits doivent être livrés, après que les
exigences de la Division 1 du Code définies dans les
chapitres !\17 et i\18 aient été vérifiées, soit a\'ec un
contrôle spécifique, soit avec un contrôle non
- le relevé de contrôle f)pe « 2.2 )>

spécifique. Docu1nent dans lequel Je Producteur déclare que


Dans tous les cas. les produits sont accompagnés de les produits livrés sont confom1es aux
documents de contrôle parfaitement !isib!es et prescriptions de la comn1ande et dans lequel il
reproductibles dans leur totalité. fournît des résultats d'essais basés sur des
contrôles et des essais non spécifiques.
M4.2 - CONTRÔLE DES PRODUITS (Rappel de la M~.2.2 - Contrôle spécifique
norme NF EN 10204)
Le contrôle spécifique consiste à vérifier par des
M4.2.1 - Contrôle non spécifique contrôles destructifs, et, si requis, non destructifs,
effectués sur un échantillon représentatif du lot ou de
Le contrôle non spécifique des produits est effectué
l'unité de réception concernée, que ceux-ci sont
par le Producteur suivant des modalités qui lui sont
conformes à la spécification technique d'achat.
propres, sur des produits qui résultent du même
processus de fabrication que ceux qui font l'objet de la Les documents de contrôle sont établis sur la base
commande, mais qui ne sont pas nécessairement ceux de contrôles et d'essais réalisés et supervisés par du
livrés. personnel autorisé hiérarchiquement indépendant des
services de fabrication. Ces documents sont basés sur
Les documents de contrôle sont établis sur base de
des contrôles spécifiques.
contrôles et d'essais réalisés par du personnel autorisé
par le Producteur et pouvant être impliqué dans les Le certificat de réception est un document délivré
services de fabrication. sur la base de contrôles et d ·essais effectués
conformément aux spécifications techniques de la
Suivant le cas, on distingue dans le cadre de la
commande. Les essais doivent être effectués sur les
Division 1 du Code:
produits livrés ou sur des produits de !'unité de
l'attestation de conforn1ité à la commande f}pe réception dont la fourniture constitue une partie.
«2.1 })
L'unité de réception est fixée par le document
Document dans lequel le Producteur déclare que matériau du produit ou par la commande.
les produits livrés sont conformes aux
CODETI~ 2001 - Div1s1on 1 - M/9

Sui\'ant le cas, on distingue dans le cadre de. la le cert{ficat de réception type (( 3.2»
Division 1 du Code:
Certificat du type 3.1 validé, conformément à
~ le cert[{icat de réception type« 3.1 )> un accord spécifique, â la fois par le
représentant autorisé du Producteur et soit par le
Document dans lequel le Producteur déclare que
représentant autorisé de !'Acheteur, soit
les matériaux livrés sont conformes aux
l'inspecteur désigné par la réglementation
prescriptions de la con1mande et dans !equel il
applicable.
fournit des résultats d'essais.
Note : Les réfërencc:s sont basées sur !a version ré\ îsée de la
Le document est validé par le représentant norme EN 10204, c'est-à-dire, que k certificat 3. 1
autorisé du Producteur, indépendant des correspond au 3.lb, le 3.2 correspondant aux 3.la, 3.lc et
scr\'ices de fabrication. 3.2.

MS - CO:\'DITIONS GÉNÉRALES POUR LA RÉCEPTION DES PRODUITS

MS.! TRAITEMENT THERMIQUE DE l'énergie de rupture en flexion par choc ou les


RÉFÉRENCE autres moyens de prévention de la rupture
fragile (voir en particulier MA3).
a) Le traitement thermique effectué par le
Producteur doit être conforme à celui qui est prévu par b) En complément aux caractéristiques à la
le docun1ent matériau. température ambiante, les conditions de service de !a
tuyauterie peuvent conduire à imposer d'autres
b) Le Fabricant doit être infom1é par le Producteur
caractéristiques telles que :
du trJiten1ent etîc:ctiven1ent appliqué au produit
conforn1ément aux exigences relatives à l'état de la lin1ite d'élasticité ou la résistance à la traction
référence définies dJns les conditions de liYraison à des te1npé:-a1ures Jutres que !'anibiante,
spécifiques à ce produit.
la dureté.
c) A la den1ande du Fabricant, le traitement prévu
c) Les caractéristiques d'allongement et de rupture
par le document n1atériau peut ne pas être effectué par
par fluage figurant dans le document matériau sont en
le Producteur. Dans ce cas, il doit être effectué
général des valeurs moyennes obtenues par
ultérieure1nent et conformément aux indications du
extrapolation des résultats d'essais réalisés
Producteur.
conformément à la nomie qui s'3pplique au produit
considéré. Les valeurs de ces caractéristiques sont
MS.2 - COMPOSITION CHIMIQUE utilisables dans le cadre de la présente Division.
Les teneurs sur coulées et sur produit doivent être d) Seules les \'a\eurs minimales spécifiées de IJ
spécifiées par le document matériau. Lorsque la résistance à la traction et de la limite d'élasticité ou les
\'érification de l'analyse chimique est demandée, seules \'aleurs des caractéristiques de fluage indiquées par le
les teneurs sur coulées sont vérifiées. La vérification de document matériau peuvent être prise en compte pour
la teneur d'un ou de plusieurs éléments sur produit doit la détermination de la contrainte nominale de calcul
être spécifiée lors de l'appel d'offre et à la commande. telle qu'elle est définie en C.1.4.
Toutefois, ces vérifications sont fonction de la Des valeurs de la résistance à la traction et de la
catégorie de construction (voir tableau MS.!). limite d'élasticité supérieure aux valeurs minimales du
document matériau peuvent être prises en compte pour
MS.3 - CARACTÉRISTIQUES MÉCANIQUES la détermination de la contrJinte nominale de calcul
sous réserve que les conditions sui\'antes soit
a) Le document matériau doit préciser, pour l'état
respectées :
de référence et a la température ambiante les valeurs
garanties ci-après : ces valeurs sont exigées à la commande et
acceptées par le Producteur ou ces valeurs sont
la résistance minimale à la traction,
garanties par le Producteur,
de la résistance maximale à la traction, les produits font obligatoirement l'objet d'un
la limite d'élasticité conventionnelle minimale, contrôle spécifique.
Aucune modification du document matériau, le
l'allongement minimum après rupture exprimé
rendant moins restrictif n'est admise. En particulier
en pour cent (% ),
cette disposition ne permet pas de relever les limites
supérieures des valeurs de la résistance à la traction
spécifiées.
CODETI" 2001 - Division 1 - M/10

1\15.4 - EXIGENCES PARTICULIÈRES b) l'enlèvement complet du defaut ne reduit pas


l'épaisseur nominale du produit de plus de 20%,
Dans le cas où la Division l du Code exige des
essais ou des contrôles qui ne sont pas prévus par le c) le rechargen1ent par soudage fait !'objet d'une
document matériau, ces essais ou ces contrôles sont qualification du mode opératoire acceptée par les
effectués sous la responsabilité du Fabricant parties intéressées et est effectué par des soudeurs
conformément à t\.13.3, si le composant est commandé qualifiés selon les dispositions de F 1.4.2,
chez un Revendeur ou s'i! est prélevé sur le stock du
d) le rechargen1ent doit présenter une surépaisseur
Fabricant.
au moins égale à 1,5 mm qui est ensuite arasée par
meulage pour donner à la surface réparée un aspect
i\15.5 - REPARATIONS DES DEFAUTS DE
techniquement lisse et uni,
SURFACE
e) La réparation fait l'objet d'un contrOlc soit par
A\·ant expédition ou réception, le Producteur peut
ressuage, soit par rnagnétoscopie, soit par ultrasons,
éliminer !es défauts de surface par meulage, dans la
éventuellement par radiographie ; le choix de la
limite des tolérances d'épaiseur et sous réserve que la
méthode et de la qualification de l'opérateur fait l'objet
dépression résultante soit bien raccordée au reste de la
d'un accord entre le Producteur et le Fabricant,
surface du produit.
/) la réparation doit être effectuée avant le
Après accord entre les parties intéressées (voir
traitement thermique de référence du produit.
GA 1.4 ), des defauts plus importants peuvent être
réparés par meulage suivi d'un rechargement par Ces dispositions s'appliquent aux produits laminés
soudage dans les conditions suivantes : ou corroyés (tôles, pièces forgées et produits
tubulaires). Pour les pièces moulées, il convient
a) le défaut est éliminé avant tout apport de métal,
d'appliquer les dispositions de la EN 10213 (A 32-055)
(paragraphe 3.4 - Discontinuités, Parachèvement).

M6- IDENTIFICATION ET MARQUAGE DES PRODUITS

Les produits utilisés doivent porter les marques Dans le cas où les documents matériaux des
destinées à les identifier conformément aux exigences produits ne prévoient pas de marquage particulier et
de F.2. lorsque ces produits font l'objet d'un contrôle
spécifique, le Fabricant doit définir lui-n1ême les règles
Pour les produits qui font l'objet d'un contrôle
d'identification qu'il s'impose par référence au
spécifique, cette identification doit permettre de
fascicule de documentation AFNOR A 30-110 ou tout
rattacher chaque élément au document de réception
autre document équi\'alent et y faire référence dans la
prév'u par le document matériau ou la spécification
documentation technique de la tuyauterie.
technique d'achat.
Après accord entre le Fabricant et le Producteur,
Pour les produits qui font l'objet d'un contrôle non
des marquages complémentaires à ceux qui sont
spécifique, cette identification doit permettre de
prévues par la norme ou la spécification de référence
rattacher chaque partie élén1entaire au document
peuvent être apposés et doivent être indiquées dans la
matériau du produit et à la nuance du matériau.
spécification technique d'achat.

M7 - CONDITIONS APPLICABLES A TOUS LES PRODUITS

Les conditions spécifiées en M7.1 pour les aciers 1\17.1 - CONDITIONS APPLICABLES A TOUS
non austénitiques et non inoxydables et en Î\17 .2 pour LES PRODUITS EN ACIER NON
les aciers inoxydables austénitiques définissent les AUSTÉNITIQüE ET NON !:'<"OXYDABLE
exigences minin1a\es de la DiYision 1 du Code et
M7.1.1 - Procédé d'élaboration
précisent certaines indications à spécifier, le cas
échéant, dans une command·e de produits (voir M3.2). a) La Division 1 du Code admet les procédés à
l'oxygène pur, au four électrique, ou une combinaison
de ces procédés complétés ou non par des opérations
réalisées hors du four ou par des opérations de
refus ion.
b) Les produits utilisés pour les éléments soumis à
la pression doivent être obtenus à partir d'acier calmé.
CODETI°' 2001 - D1vis1on 1 - M/11

Toutefois, l'emploi d'acier de construction pan modes de refroidissement doivent faire l'objet d'un
effervescent et non obligatoirement calmé est admis accord préalable entre les parties.
pour la construction de tuyauteries de la catégorie de
M7.J.3 - Composition chimique (voir MS.2)
constructionC et D dans les conditions suivantes :
Les con1positions chimiques garanties sur coulée
la température maximale de calcul ne peut être
doi\·ent satisfaire aux exigences ci-après:
supérieure à 300 °C,
aj La teneur en carbone des aciers non alliés et des
la température minimale d'étude ne peut être
aciers alliés non austénitiques et non inoxydables
inférieure à - 20 °C. destinés à être soudés est lîn1itée à 0,~5 °/o.
c) Les raidisseurs, les attaches et les supports, etc ... ,
Toutefois, sur les produits autres que les tôles et
soudés directement à un élément soumis à la pression,
après accord entre les parties intéressées, la Division 1
qu'ils p:irticipent ou non à la résistance de la tuyauterie du Code ad1net des \'a!eurs supérieures niais qui
ou à sa stabilité, doivent être réalisés dans une nuance n'excèdent p11s 0,35 °/o. Des précautions p11rticulières
d'acier définie par un document matériau. Il est admis doi\'ent être obsen·ées pour !'exécutî0n des opérations
que les raidisseurs soient réalisés dans une nuance de soudage.
d'acier non prévue pour les équipements sous pression
(aciers de construction ou d'usage général). b) Les teneurs en soufre et en phosphore, sont
limitées à 0,035 °/o pour les aciers non alliés et à 0,030
La nuance choisie doit :
o/o pour les aciers alliés.
- avoir les valeurs minimales spécifiées des c) Pour les produits obtenus à partir d'aciers au
caractéristiques prises en compte pour satisfaire carbone et au carbone-manganèse autres que calmés, la
aux conditions d'étude et de calcul de la pi~ce teneur en azote libre est limitée a 0,008 %.
(caractéristiques à chaud, ténacité à froid, etc.),
Il est ad1nis que cette teneur puisse atteindre la
- satisfaire aux conditions de service particulières valeur de 0,012 % sous réserYe qu'à une augmentation
(corrosion, pollution des fluides, etc.), de 0,001 °/o de la teneur en azote corresponde une
- satisfaire aux prescriptions concernant les diminution de 0,005 °/o de la teneur en phosphore
modes opératoires de soudage. requise ci-dessus.

Si l'une de ces conditions ne peut être remplie par dj Pour les produits dont la résistance minimale à la
une nuance différente de celle de l'élément soumis à la traction spécifiée est supérieure à 470 N/mm2, les
pression sur lequel doit être réalisé \'assemblage, le teneurs en niobium ou \'anadium doivent être indiquées
raidisseur doit être : lorsque l'addition, n1ên1e n1inin1e, est volontaire.

- soit exécuté dans la nième nuance que l'élément e) Pour les produits destinés à subir un formage à
chaud, la teneur en cuivre et !a teneur en étain doi\'ent
de tuyauterie,
être limitées aux \·aleurs précisées dans les conditions
soit asse1nblé par l'intennédiaire d'une pièce de de li\'raison spécifiques aux produits définies dans la
forme et de din1ensions adaptées et de même spécification d'achat.
nuance que l'élément de tuyauterie.
Si le Fabricant considère que ces éléments dits
d) A la demande du Fabricant, formulée à la «résiduels» ont une importance particulière, une
commande, le Producteur doit indiquer le procédé limite supérieure peut être in1posée pour ces éléments
d'élaboration et le mode de calmage utilisé, dont le et doit alors être spécifiée à la commande des
choix est laissé à son initiative. composants.
Après accord entre les parties intéressées, un Pour les tubes et les tôles en acier non allié ou
procédé d'élaboration ou un mode de calmage autres faiblement allié non austénitique destinés à subir un
que ceux qui sont prévus par le document matériau formage à chaud à une température supérieure à 980°C,
peuvent être employés. la teneur en cui\Te et la teneur en étain, sur produit,
sont lirnitées con1me suit :
M7.l.2 - Traitement thermique de référence (voir
1\15.1) 1) Cu < 0,20 o/o sans essai de forgeabi!ité (entre
0,20 °!ti et !a valeur maximun1 de la norme un essai de
Dans le cas de produits de forte épaisseur, pour
forgeahi!ité est exigé);
obtenir une structure correspondant à l'état normalisé,
il peut être nécessaire d'appliquer des modes de 2) Pour les tôles: Cu+ 6 Sn< 0,33 % ;
refroidissement plus rapides que l'air calme, par
Pour les tubes: Sn< 0,03 %, valeur portée à 0,04 %
exemple, l'aspersion, l'immersion ou l'air pulsé. Ces
si Cu+ 10 Sn< 0,55 %.
CODETI® 2001 - Drvision 1 - M/12

Pour les aciers fortement alliés ces ,·aleurs sont à les valeurs jusqu'à 110°C à prendre en compte pour le
définir d'un commun accord avec le Producteur. calcul peuvent être déterminées par la formule
suivante :

1\17.1.4 - Caractéristiques mécaniques (voir 1\15.3)


a) La limite d'élasticité à prendre en compte pour le où Y est donné par le graphique M7. l A. Les
calcul est celle définie par le document matériau qui coefficients de sécurité à appliquer pour la
correspond à R~ ou R~H ou RcL ou Rr 0 .2 . détermination de la contrainte de calcul sont ceux
Pour les documents matériaux qui se réfèrent à la donnés en Cl .4.2 (jj).
limite apparente d'élasticité, i! est admis que cette y
Yaleur est supérieure de 10 Nimm~ pour les aciers dont
R,:;1 1 min ::;: 360 N/n1m:! et de 15 N/mm2 pour les aciers 1.00 f---~
dont Re 11 min > 360 N/n1m2 à la limite conventionnelle
d'élasticité à 0,2 °/o. Il est admis également que la
!imite inférieure d'écoulement (RdJ et la limite
conventionnelle d'élasticité (Rpo. 2 ) ont la rnëme Yaleur.
b) La résistance niaxî1nale à la traction spécifiée 0.88 f-----1--------"'
doit être au plus égale à 700 N/mm2.
Toutefois, après accord entre les parties, la Division
1 du Code admet des Yaleurs supérieures, mais qui
n ·excèdent pas 900 N/mm2 ; dans ce cas, ta valeur de 0.80 '----~-------~-r~'C
!a lin1ite conventionnelle d'élasticité ne doit pas 20 50 Il 0
excéder les neuf dixièmes de la résistance à la traction.
Graphique M7.l.4
c) La valeur minin1a\e spécifiée de l'al!ongen1ent
M7.1.5 - Conditions de contrôle
après rupture doit être supérieure à 14 o/o lorsqu'elle est
déterminée à partir d'une longueur initiale entre repères Les conditions de lotissement, de prélèven1ent des
égale à 5,65( JSr;) sur éprouvette proportionnelle.
échantillons, d'usinage des éprouvettes et d"exécution
des contrôles destructifs ou non destructifs définis par
Cette valeur est portée à 16 o/o sur éprouvette le document matériau, sont applicables et doivent être
proportionnelle longitudinale dans le cas de tubes. au n1oins équivalentes à celles qui sont définies par la
Division 1 du ('ode.
Lorsqu'une autre longueur entre repères est utilisée.
r équivalence avec la condition précédente doit être
établie par le Producteur .au moyen du fascicule de 1\17.2 - CONDITIO:\S APPLICABLES A TOUS
documentation EN ISO 2566- I (A 03-174) ou LES PRODUITS EN ACIER AUSTÉNITIQUE
équivalent. INOXYDABLE

d) L'énergie de rupture en flexion par choc sur


1\17.2.1 - Procédé d'élaboration
éprou\·ette ISO V est au moins égale à 27 joules à une a) Le mode d'élaboration est le four électrique, à
température au plus égale à 20 °C mais non supérieure arc ou à induction, ou tout autre procédé donnant un
à la plus basse température de fonctionnement prévue. métal de qualité au moins équivalente.
L'application de l'annexe MA2 permet de répondre à
b) A la demande du Concepteur formulée à la
cette exigence.
commande, le Producteur doit indiquer le procédé
e) En plus des spécifications sur les caractéristiques d'élaboration utilisé dont le choix est !D.issé à son
de traction à la température ambiante, les conditions de initiative.
service peuvent conduire à imposer la spécification
d'autres caractéristiques, telles que les caractéristiques Après accord entre les parties, un procédé
de striction dans le sens perpendiculaire à la surface d'élaboration autre que ceux prévus par le document
des tôles. matériau peut être employé.

e) Lorsque la température de calcul est supérieure à 1\17.2.2 - Traitement thermique de référence (voir
50 °C, la valeur de la limite d'élasticité à prendre en MS.!)
compte est obtenue par interpolation linéaire entre a) Le traitement thermique effectué par le
deux valeurs spécifiées. Producteur doit être conforme à celui prévu dans le
fJ Si le document matériau ne donne les valeurs de document matériau.
la de la limite d'élasticité qu'à la température ambiante,
CODETI~ 2001 - Division 1 - M/13

b) A !a demande du Fabricant, le traitement prévu établie par le Producteur par exemple au moyen du
par la norme ou la spécification peut ne pas e1re fascicule de documentation EN ISO 2566-1 (A 03-
effectué par le Producteur. Dans ce cas, il doit être 174).
effectué ultérieurement et conformément aux
c) L'énergie de rupture en flexion par choc, pour le
indications du Producteur.
métal de base, sur éprou\·ette ISO V est au moins égale
M7.2.3 - Composition chimique (voir MS.2) à 40 joules à une température au plus égale à 20°C
mais non supérieure à la plus basse température de
Les compositions chimiques spécifiées sur produit
fonctionnement prévue. Pour le métal déposé de la
doivent satisfaire aux conditions ci-après :
soudure, cette valeur est ramenée à 27 joules.
a) La teneur en carbone des aciers inoxydables
d) Lorsque !a température de calcul est supérieure à
austénitiques destinés à être soudés est limitée à 0, 10 %
50 °C, la valeur de la résistance à la traction à pn~ndr_e
en général. Toutefois. la teneur en carbone de certains
en compte est obtenue par interpolation linéaire entre
aciers inoxydables réfractaires peut être acceptable
deux valeurs spécifiées.
jusqu"à 0.17 %.
l\.'17.2.5 - Conditions de contrôle
b) Les teneurs en soufre et en phosphore sont
limitées respectivement à 0,020 o/o et à 0,045 o/o. Les conditions de lotissement, de prélèvement des
échantillons. d'usinage des éprouvettes et d'exécution
J\17.2.4 - Caractéristiques mécaniques (voir l\'15.3)
des contrôles destructifs ou non destructifs définis par
a) La résistance maximale à la traction spécifiée ne le document matériau sont applicables et doivent être
doit pas, en principe, excéder l 000 N/mm2. sauf accord au moins équivalentes à celles qui sont définies par !a
entre les parties intéressées. Division l du Code.

b) L'allongement après rupture doit être supérieur


1\17.3 COl\DITIO:"S APPLICABLES AUX
ou égal à 30 °10. Il est déterminé à partir d'une longueur
AUTRES PRODUITS Er\ ACIER
initiale entre repères égale à 5,65( Js:;) sur éprouvette Pour les autres produits en acier pour lesquels la
proportionnel !e. présente Division ne précise pas de règles spécifiques,
Dans le cas où une autre distance entre repères est celles-ci devront être définies entre les parties
utilisée. la corrélation avec la valeur de l'allongement concernées.
correspondant à la condition précédente peut être

MS - COl'iDITIONS ET EXIGENCES PARTICULIÈRES ASSOCIÉES AUX


CATÉGORIES DE CONSTRUCTION

Ces exigences sont résumées dans les tableaux des Tableau M8.3 : CONDITIONS DE LIVRAISON DES
pages suivantes: RACCORDS ET ACCESSOIRES FORMES A FROID
OU A CHAUD
Tableau 1\18.1 : CONDITIONS DE LIVRAISON DES
TUBES Tableau M8.4 : CONDITIONS DE LIVRAISON DE
LA BOULOl'iNERIE
Tableau M8.2 : CONDITIONS DE LIVRAISON DES
TÔLES
CODETI" 2001 - Division 1 - M/14

Tableau 1\18.1 - Conditions de livraison des tubes 111

CATEGORIES DE CONSTRliCTION
INFORMATIONS
Ex A B c D

a) Nature du contrôle spécifique spécifique ou non spécifique non spécifique

b) Document de contrôle certificat de certificat de certificat de certificat de attestation de


(suivant NF EN 10204) réception (3.2 ) réception réception (3.1) réception (3. l) conformité à la
ou attestation de con1mande
(3 .1) ou relevé de
conformité à la (2 11
contrôle
commande (2. l)
(2.2)

aciers provenant de coulées

c) Elaboration (2) calmées calmées calmées ou non non


effervescentes effervescentes

lûo/o de la selon !e document n1atérîau


d) Unité de réception fourniture ou par
défaut le tube
valeurs vérifiées sur produit si requis

et vérification spécifications du document matériau


e) Composition chimique
des éléments
résiduels (3)

f) Traitement thermique des et traitements de


éprouvettes
fabrication simulés
(2)

g) Caractéristiques à valeurs spécifiées


température élevée (4) vérifiées

h) Valeurs de tluage valeurs indiquées pzir le document matériau

e 2': 5
i) Essai de flexion par choc valeurs spécifiées
vérifiées (5)

Tubes j) Essai de
sans compacité par e:?: lü e 2 16
soudure ultrasons

k) Contrôle non pour : pour:


destructif de la pour:: = 1 : 1OO % ::= 1 \OOo/o
lOO % pour::= 0,85: 10 ~/o Z = 0,85 : j 0 °/o ::=0,7 :0%
Tubes soudure (z : coef.
soudés par de soudure voir :: = 0, 7 : 0 o/o
fusion (6) C 1.5)
>--~~~~~~~-+-~~~~~~~--1~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~+,,.,~~~~~""'

l) Qualification du exigée si le
mode opératoire exigée exigée diamètre intérieur
de soudage est> 25 mm

( 1} Pour l'utilisation de tubes soudés sans fusion (voir définition en F.5. l ), l'accord préalable de l"Acheteur est exigé.
(2) Rubrique sans objet pour les aci•!rs inoxydables austénitiques.
(3) Ces éléments sont ceux définis en M7. \.Je.
(4) Pour les aciers Inoxydables austénitiques: caractéristiques à une température différente de 10 °(.
(5) Pour les aciers inoxydables austénitîques: spécification du document matériau.
(6) Voir définition en F.5.1.
CODETI' 2001 - Division 1 - M/15

Tableau M8.2 - Condition de livraison des tôles

CATEGORIES DE CONSTRUCTION
INFO~\IA TI ONS
Ex 1 A 8 1 C D

a) Nature du contrôle spécifique Spécifique ou non spécifique non spécifique

b) Document de contrôle certificat de certificat de certificat de attestJ.tion de


(suivant NF EN !0204) réception (3.2) réception (3.1.) réception (3. 1) conformité à la
con1mande
ou relevé de contrèle
12.1)
{2.2)

aciers pro\en::int de coulées

c) Elaboration (2) calmêes calmées salmées ou non non


effervescentes effen escentes

Stii\·ant le document matériau si non


'l' l j I Il'
11:
d) Unité de réception bande ou feuille de laminage
- une série d'essais à une extrémité pour masse~ 5000 kg
1 'I
- deux séries d'essais, une à chaque extrémité pour masse> 5000 kg 1 1 1

\'aleurs spécifiées vérifiées sur produit spécifications du document


1natériau 11il11 . 111
e) Composition chimique et \'éri fication
des éléments , ,11111111111
1
11111111111
1

1111111111111111
1 1 1
11
1
.. 1.11111
11
1111wl :.11
1

1
• r 111 1
1
· 1

résiduels (3) 1

1 11 ;111111111.1111111111 1llllllilll!llilll. 1 ! ! 11:1111111111111111111 111 I·1llll 1lllllllllll 1i


traitement thermique de référence
i
i--~~~~-iTTTTTTTITTmmrrrmrn~
f) Traitement thermique des
et traitements de
éprouvettes fabrication simulés 1 1

(2) 1 i 1 ! 11 l 1 I 1

g) Caractéritiques à valeurs spécifiées spécifications du document matériau


ternpérature élevée (4) vérifiées

h) Car:::ictéristiques de fluage valeurs indiquées p3r le docun1ent matériau 11%11 !ll!l'l l,llll1ili1I, 111 1 li' 11111
1

1
e ?. 5 1'
1
spécifications du document matériau 1
i) Essai de flexion par choc valeurs spécifiées
vérifiées (5)
111111111 11 l 1
1
j) Essai de compacité par exigé pour :
ultrasons {suivant classe 111111111111 • IW1lllllllllllllllllllllllll 1

A de la NF EN 10160) e?. 50 mn1


e?. 6 mm 11 1 11
i l 1 1. ' 1

{ l) Non utilisé dans ce tab!c:iu.


C2) Rubrique sans objet pour ks aciers inoxydables austénitiques.
{3) Ces éléments sont ceux définis en Mi. l .3e.
(4) Pour les aciers inoxydables austénitiques: caractêristiqucs à une température différente de ~O °C.
(5) Pour les aciers inoxydables austénitiques; spécification du document matériau.
CODETI" 2001 - Division 1 - M/16

Tableau M8.3 - Condition de livraison des raccords et accessoires formés à froid ou à chaud

CATEGORIES DE CO:\STRUCTION
INFO~\IA TIONS
Ex A B c D

a) 1'\ature du contrôle spécifique Spécifique ou non spécifique non spécifique


b) Document de contrôle certificat de réception certificat de cenificat de attestation de
(suivant NF EN 10204) (3 2) récertion (3.1) réception (3.1) conformité à la
commande
ou relevé de contrôle
(2.1)
(2.2)

aciers provenant de coulées

c) Elaboration (2) caln1ées calmées calmées ou non non


effervescentes effervescentes

d) Unité de réception (7) (8) selon le document matériau

valeurs spécifiées spécifications de la norme


vérifiées sur produit ou du document matériau

e) Co1nposition chimique et vérification


des éléments
résiduels (3)

traitement thermique de référence


f--~~~~~~~~~~~~~~~ ~~~~~~~~~~~~~~~,,,Ji++ilti#ltiitilltlttttltttti!ttl
f) Trai1e1nent thermique
et traitements
des éprouvettes 11 1.
thern1iques
de fabrication simulés l
I,
1
(2)
1 l 1 1 1 1 l 1 111

g) Caractéristiques à valeurs spécifiées spécifications de la norme


température élevée (4) vérifiées ou du docun1ent tnatériau

h) Valeurs de fluage valeurs indiquées par la norme ou la spécification

e;::: 5
spécifications de !a norme
i) Essai de flexion par valeurs spécifiées
ou du docutnent matériau
choc vérifiées (5)

pièces de masse pièces de n1asse pièces de 1nasse supérieure à 1000 kg ou


j) Essai de compacité par supérieure à 250 kg ou supérieure à 500 kg e;::: 75 mm
ultrasons f' ~ 30 nim ou
e;::: 50 mm

( 1} Non utilisé dans ce tableau.


(2l Rubrique sans objet pour les aciers inoxydables austénitiques.
(3) Ces éléments sont ceux définis en M7. \ .3e.
(-1-) Pour les aciers inoxydables austénîtiques: caractéristiques à une température différente de 20 °C.
( 5) 1-'our les aciers inoxydables aust~nitiques : spécification du document matériau
(6) l'<on utilisé dans ce tableau.
(7) - Une série d'essais par pièce dont la masse est supérieure à 500 kg, et deux séries lorsque cette masse est supérieure à 1500 kg
- Une série d'essais par lot constitué de pièces dont la masse unitaire est au plus égale à 500 kg, la masse totale du lot étant limitée à 1500 kg.
Lorsque le traitement thermique prévu par la norme ou la spécification est un traitement de trempé-revenu, la masse unitaire maximale des pièces
est ramenée de 500 à 250 kg.
(8) - Une sl!rie d'essais par pièce dom !a masse est supérieure à !000 kg et deu'.'. séries lorsque cette masse est supérieure à 3000 kg
- Deux séries d'essais par lot constitué de pièces dont la masse unitaire est au plus égale à 1000 kg, !a masse totale du lot étant limité à 3000 kg.
Lorsque le traitement thermique prévu par !a norme ou la spécification est un traitement de trempe-revenu, !a masse unitaire maximale des pièces
est ramenée de 1000 à 500 kg.
CODETI~ 2001 - D1vis1on 1 - M/17

Tableau 1\18.4 - Condition de livraison de la boulonnerie

CATEGORIES DE CONSTRuCTION
J]';FORMATIONS
Ex
1
A B
1
c D

a) Nature du contrôle Spécifique ou non spécifique spécifique ou non spécifique non spécifique

b) Document de contrôle certificat de Par usinage : cenificat de certificat de attestation de


(suivant NF EN 10204) réception (3.2) certificat de réception (3. ! ) réception (3. J) conforrnité à la
voir aussi ~110.4 réception (3.1) commande (2.1)
ou relevé de contrôle ou relevé de
Par roulage: relevé (2.2) contrôle
de contrôle (2 2)
(2.2)

aciers provenant de coulées

c) Elaboration(~) calmées calmées calmées ou non effervescentes non


effer vescentes

d) Unité de réception lot de commande scion le document matériau


1 1 il i 1 1 lill!1I
1
valeurs spécifiées spécifications du document matériau 1

e) Composition chimique
vérifiées , 11 111111 '
1

g) Caractéristiques à valeurs spécifiées spécifications du docun1ent n1atériau 1


111::
température élevée <1) vérifiées 1 ' 11 111111 11.11
' ' '1 , 1
i) Essai de flexion par e?: 5 '1 1:
spécifications du document matériau
choc valeurs spécifiées 1 1 l , 1
1

Yérifiées (5) 11.,


1 1 1 11:

j) Essai de cornpacité
par ultrasons
0>60111m 0 > 80 n1m
llillllllllll 111111111.1111111111111111111111'111111
1,
11 11
1
1 1
l 1 !11
11111
1111; 1

valeurs spécifiées spécifications du docun1ent matériau


k) Dureté
vérifiées 1 11
1
1 Il 1 i'11
1111,
1:1'1
'' 1I :1
1

( 1 J Non utilisé d:rns ce tableau.


(~}Rubrique sans objet pour ks aci.:rs inoxydables austénitiques.
(3) Non utilisé dans ce tableau.
(4) Pour les aciers ino:-..;.dables austénitiques; caractt'ristiques :lune temperature différente de 10 °C.
(5) Pour les aciers ino:-..ydables austénitiques: spécification du document matériau.
!\.o/a: Les (1pcs d"éprouveltcs et les méthodes d'essais et de contrôle sont dJfinis dans la i\"F E ]9-()./3
CODETI® 2001 - Division 1 - M/18

M9 - PRODUITS D'APPORT DE SOUDAGE

M9.1 - OBJET les quantités et éventuellement les dimensions,


Les règles de ce chapitre ont pour objet de définir la référence du document commercial. de la
les conditions auxquelles doivent satisfaire les produits spécification ou de la nonne qui définit le
d'apport utilisés pour le soudage des éléments de produit et si nécessaire les caractéristiques
tuyauterie ainsi que de préciser les modalités de spécifiées.
réception de ces produits.
1\19.3.2 - Pour les produits d"apport de soudage autres
que les gaz de soudage, les comn1andes comportent si
1\19.2 - RÈGLES GÉNÉR>l.LES
nécessaire :
a) Le Producteur de produits d'apport doit disposer
d'un système d'assurance de la qualité, répondant au les caractéristiques particulières spécifiées en
moins aux conditions définies par la norme ISO 9000, plus de celles figurant dans le document qui
lui permettant de garantir l'homogénéité d'un lot de définit le produit,
produits d'apport comportant plusieurs coulées et la température à laquelle doit être effectué
plusieurs mélanges secs ou humides. l'essai de flexion par choc,
A défaut de mise en œuvre d'un te! système, le !es conditions d'exécution des traitements
Producteur doit soumettre au Tuyauteur !es thenniques de détensionnement éventuels qui
dispositions adoptées pour assurer l'homogénéité des sont à effectuer sur le moule avant de procéder
lots et la conformité des produits finis avec le aux essais n1écan1ques.
document qui les définit.
Les traitements de type revenu qui sont
Les documents de contrôle cités dans le chapitre normalement appliqués aux moules a\·ant les
M9 sont définis en i\.14. essais mécaniques n'ont pas à être mentionnés
b) Electrodes enrobées : dans la spécification de commande:

Le contrôle spécifique d'un lot justifié par un le type de réception demandé,


certificat 3.1. ou 3.2, est obligatoire pour les
la présence éventuelle d'un Inspecteur aux
tuyauteries des catégories de construction Ex. Le
essais de réception des produits.
contrôle non spécifique, justifié par un document 2.2,
n'est admis que pour les catégories de construction A,
M9.4 - COl\SERV A TION
B et C. Le contrôle non spécifique. justifié par un
docu1nent 2.1, n'est admis que pour la catégorie de Les produits d'apport sont stockés dans leurs
construction D ( 1l . ernbal!ages d'origine dans un endroit sec
convenablement protégé des intempéries. Des
Les lots de réception sont de la classe B définie par précautions si1nilaires sont prises pour stocker le flux
la NF A 81-050. destiné au soudage à l'arc submergé.
c) Les fils utilisés nus, avec ou sans flux solide ou
Les électrodes et flux solides sont stockés et séchés
gazeux, sont réceptionnés comme des produits en fonction des recommandations de leur fournisseur.
sidérurgiques et uniquement sur analyse chimique. Le
contrôle non spécifique justifié par un certificat 2.2 est Des électrodes humides sans toutefois être
seul exigible. Les !ots de réception sont de la classe C endommagées peuvent être utilisées après séchage
définie par la NF A 81-050. sui\'ant !es recommandations du fournisseur
d, électrodes.
M9.3 - COMMANDES DE PRODUITS D'APPORT Toute électrode dont l'enrobage est endommagé, est
M9.3.1 - La spécification technique de commande de rebutée.
produits d'apport de soudage comporte:

la désignation commerciale et/ou la désignation


nonna!isée lorsqu'elle existe,

{ 1l Les ctrtiticats 3.1 ; 2.2 et 2.1 sont définis dans la norme


'l\iF E~ 1020..t.
CODETI~ 2001 · D1v1s1on 1 · M/19

MIO - BOULONNERIE EN ACIER


MIO.! - OBJET - l'absence de fragilité à !a mise en place et de
fragilisation en ser;ice.
Les aciers destinés à la boulonnerie utilisable pour
les assemblages à brides d'éléments d'appareils soumis MI0.2.2 - Aciers pour emplois aux températures
à la pression sont définis par la nom1e EN 10269 (NF supérieures à -10 °C
E 29-043) complétée par !es dispositions ci-après.
Cette nonne donne les nuances, les caractéristiques a) Lorsque la température de calcul est au p!us
garanties, les conditions de réception, le marquage et le égale à 50 °C, les valeurs des caractéristiques
conditionnement de la boulonnerie. mécaniques à prendre en compte sont égales à celles
qui sont garanties à la ten1pérature ambiante (20°C).
Au-delà de cette température. les valeurs à prendre en
MI0.2 - CHOIX DES l\UA'ICES D'ACIER
compte sont obtenues par interpolation entre deux
M 10.2.1 - Généralités Yaleurs garanties.
a) Le choix de la nuance d'acier pour un emploi h) Les caractéristiques mécaniques d'un acier sont
déterminé de la boulonnerie doit prendre en compte au modifiées quand la température augmente. Au-dessus
moins !es éléments suivants : de 400 °C environ, ces phénomènes s'accompagnent
d'une modification du comportement de l'acier qui se
- la lè:mpérature d'étude de la boulonnerie qui se
traduit par :
déduit de celle des parties assemblées,
le fluage, c'est-à-dire !a déformation plastique
!es contraintes appliquées dues au serrage de
subie dans le temps par l'acier sous une charge
! 'assemblage ayant la mise en ser\ ice de
constante,
l'appareil, puis à la pression régnant dans
l'appareil, la relaxation, c'est-à-dire la din1inution du
serrage de l'assemblage due à !'allongement des
!es sollicitations variahles cycliques,
éléments de boulonnerie.
- les risques de corrosion en service,
c) L'acier utilisé pour un emploi à température
les risques de grippage (galling) au montage ou élevée ne doit pas présenter un risque de fragilité à la
au dén1ontage dus à !'incompatibilité des température atn1osphérique.
n1Jtériaux. o· autre part, le maintien à une température voisine
Ce choix appartient: de 500 °C pouvant entraîner sur certaines nuances une
forte d~gradation de l'énergie de rupture par choc dans
- au Donneur d'ordre lorsque doivent être pris en le temps. les nuances doivent être choisies pour éviter
compte les risques de corrosion dus aux fuites le risque de rupture fragile au moment du retour à la
a::.:cidentelles ou au milieu ambiant, température ambiante. Les nuances d'aciers à
au Fabricant pour ce qui concerne la durcissement structural, par exemple X6CrNiMo 16-4
temp~rature d'étude de l'appareil, les et X6CrNiCul 7-4, présentent ce nsque à une
contraintes appliquées et les nsques de tempérJture voisine de 150 à 250 °C (zone de
gnrpage. transformation martensitique).

Lorsque ce choix doit prendre en compte 1\-110.2.3 -Aciers pour emplois aux températures au
simultanément les paramètres énumérés ci-dessus, il plus égales à - 10°C
doit être fait d'un commun accord entre le Donneur a) La résistance à la traction et la limite d'élasticité
d'ordre et le Fabricant. augmentent et la valeur de !'allongement diminue
b) Pour éviter les risques de grippage, les écrous
lorsque la température du métal diminue.
peuvent être de dureté différente de celles des vis, tiges Les conditions de calcul étant celles de la
filetées ou goujons auxquels ils sont assemblés. température ambiante de 20 °C, les caractéristiques de
c) La prise en compte des paramètres énumérés ci- traction à basse température ne sont pas à prendre en
dessus conduit à considérer: compte.

b) Pour les assemblages dont la température d'étude


la limite d'élasticité du produit dans les
est au plus égale à - 10 °C, l'acier utilisé dans la
conditions d'utilisation,
fabrication des éléments de boulonnerie ne doit pas
son aptitude à conserver la précontrainte initiale présenter de sensibilité à la rupture fragile lorsque se
dans le temps, produisent ensemble ou séparén1ent :
CODETl 3 2001 - Division 1 - M/20

- un abaissement brutal de la température, MI0.3.3 - Dimensions

une concentration de contraintes due à la a) Les filetages sont conformes aux nonnes
géométrie de la boulonnerie, suivantes :

- une augmentation de la vitesse d'application des ISO 68 -1 : Filetages ISO - Profil de base -
soli ic itations. (E 03-001) Partie 1: fi\letages métriques.
L'énergie de rupture en tlexion par choc doit être ISO 261 : Filetages métriques ISO pour usages
au moins égale à 27 joules à la température minimale (E 03-013) généraux- Vue d'ensemble.
de fonctionnement prévue. L'utilisation de l'annexe
l'vLA..3 pennet de répondre à cette exigence. b) Les dimensions sont définies par les nonnes
suivantes.
c) La différence de dilatation entre les éléments qui
composent l'assemblage boulonné doit être prise en EN 24014: Éléments de fixation - 'lis à tête
compte pour éviter ou limiter l'introduction de (E 25-112) hexagonale partiellement filetées -
nouvel!es contraintes lors de la mise en service de Grades A et B.
\'appareil. EN 24015 : Éléments de fixation - Vis à tête
(E 25-113) hexagonale partiellement filetées -
Ml0,3 - DISPOSITIONS GÉNÉR;\LES Grade B - Tige réduite.
Ml0.3.1 - Généralités
EN 24017: Éléments de fixation - Vis à tête
Le diamètre nominal des tiges filetées, des goujons (E 25-114) hexagonale entièren1ent filetée -
et des vis ne doit pas être inférieur à 12 mm. Cette Grades A et B.
valeur peut être ran1enée à 8 mm si les élén1ents de
boulonnerie sont exécutés en acier inoxydable. E1\1 25401 Éléments de fixation - Ecrous
(E 25-114) hexagonaux, style 1 -Grades A et B.
La section à fond de filet des tiges filetées allégées
doit être au moins égale à 1, 1 fois la section de la partie EN 24033 : Éléments de fixation - Ecrous
non filetée. (E 25-407) hexagonaux, style 2 - Grades A et B.
Dans un assemblage boulonné, la partie filetée doit
dépasser de \'écrou d'une longueur au moins égale à 2 MJ0.4 - CONDITIONS DE LIVAAISON
fois le pas du ti!etage. Les éléments de boulonnerie destinés à
Les éléments de boulonnerie destinés à des l'assemblage boulonné d'éléments soun1is à la pression
assemblages particuliers peuvent ne pas être conformes font l'objet d'un contrôle spécifique, accompagné d'un
à ceux des nonnes usuelles: ils font alors l'objet d'une certificat 3 .1.
étude particulière de la part du Fabricant. Toutefois, lorsque les éléments principaux sous
\\110.3.2 - Fabrication pression ont fait l'objet d'une réception non spécifique,
et que les éléments de boulonnerie sont prélevés sur
Le filetage des tiges filetées, des goujons et des vis stock (Revendeur, Fabricant ou autre), la présente
est généralement réalisé par roulage à froid : dans le Division ad1net le contrôle non spécifique des produits,
cas où ce mode de fabrication ne peut être appliqué, le i! appartient au Fabricant de s'assurer auprès de son
mode de fabrication à mettre en œuvre fait l'objet d'un revendeur que celui-ci est en mesure de lui justifier la
accord entre les parties intéressées. provenance du produit.
Les écrous sont généralement réalisés par forgeage, Les éléments de boulonnerie sont alors
toutefois leur fabrication à partir de barres forgées est accompagnés d'un Relevé de contrôle (certificat 2.2)
admise. Pour les assemblages de tuyauterie de la établi par le Producteur.
catégorie de construction A ou EX, ce mode de
fabrication fait l'objet d'un accord entre les parties
intéressées.
CODETI"° 2001 - Division 1 - M/21

1\111-: SUPPORT AGE

Mll.I - GÉNÉRALITÉS 1\111.4.2 - ACIERS INOXYDABLES AUSTÉNITl-


QUES ET AUSTÉNOFERRITIQUES
Les matériaux utilisés pour la réalisation du
supportage doivent être compatibles avec: Les produits en acier inoxydable austénitique seront
livrés à l'état hypertrempé.
- les matériaux entrant dans la réalisation des
tuyauteries, Pour les attaches intégrales et si le risque de
corrosion intercristalline est à prendre en compte,
- les conditions de fonctionnement des seules, des nuances inoxydables austénitiques et
tuyauteries, austénoferritiques à très bas carbone ou stahilisées
- les conditions liées à !'environnement. doivent être retenues.

et ne doivent pas affecter les caractéristiques Ml 1.4.3 - RISQUE D'ARRACHEMENT LAMEL-


inétallurgiques des matériaux entrant dans la réalisation LAIRE
des tuyauteries.
Pour les attaches intégrales (voir C4.2.5). compte
Ml 1.2 - NORMES tenu de la conception (type de joint soudé et
sollicitations) un risque d'arrachement lamellaire est à
L'approvisionnement des produits sera effectué en craindre, les produits (tôles et larges plat) doivent être
conformité avec les nonnes européennes. ou bien approvisionnés avec propriétés garanties dans
Cepend.:tnt, étant donné la diversité des matériaux et le sens perpendiculaire à la surface, correspondant au
des produits entrant dans la constitution des supports, il minin1um à la classe de qualité Z 15 de la nonne NF
peut être proposé d'autres normes ou spécifications EN 10164, ou bien din1ensionnés en retenant comme
françaises ou étrangères comportant, directement ou contrainte admissible de traction ce] le définie en
par additifs, des dispositions techniques réputées C4.2.4, divisée par un coefficient de valeur 2 ; d'autres
équivalentes. possibilités présentant le même niveau de garantie
peuvent également être retenues pour se prémunir de ce
Mll.3 - DOCUMENTS DE LIVRAISON DES nsque.
PRODUITS
Mll.4.4 MATÉRIAUX TRAVAILLANT À
Le producteur ou lt! revendeur doit au minimum HAUTE OU BASSE TE:'>lPÉRATURE
attester que les produits livrés, sont conformes aux
spécifications de la comn1ande. Les n1atériaux susceptibles de travailler à haute ou
basse température doivent être choisis en se rétërant à
D'autres docun1ents peuvent être exigés suivant le des nom1es ou spécifications qui garantissent les
niveau du support (voir tableau 1.15). caractéristiques mécaniques des matériaux aux
températures considérées.
MJJ.4 RESTRICTION A L'EMPLOI DE
CERTAINS PRODUITS Ml 1.5 - IDENTIFICATION DES J\IATÉRIAUX
Les précisions ci~dessous doivent être prises en Les matériaux destinés à la réalisation de supports de
compte lors de \'utilisation de certains produits. niveaux S l et S2 doivent pouvoir être identifiés par
rapport à la nonne ou à la spécification
Mll.4.1 - ACIERS NON ALLIÉS ET ALLIÉS d'approvisionnement. toutefois des matériaux non
DESTINÉS À ÊTRE SOUDÉS documentés, lorsqu'ils sont utilisés à une température
comprise entre 0 et l 50°C, sont admis sous réserve que
Pour les produits en aciers non alliés et alliés
leur dimensionnement aux charges de la situation de
destinés à être soudés, les valeurs des teneurs en
calcul, ait été étudié avec des critères conservatifs
carbone, soufre et phosphore spécifiées sur coulée
doivent respecter les exigences suivantes : (contrainte admissible S 70 N/mm2).

c s 0,25 % ; s s 0,05 % ; p s 0,05 %


Une teneur en carbone supérieure à 0,25 o/o mais
inférieure à 0,35 % pourra néanmoins être retenue
après accord préalable de I' Acheteur.
CODETI"' 2001 - Division 1 - M/22

M12 - INTERVENTIONS DE L'ORGANISME D'Il\'SPECTIO~

En fonction de la catégorie de construction,


!'Organisme effectue les opérations de réception des
matériaux préYus en partie I - tableau 1.3
CODETI® 2001 - Division 1 - MA1/1

ANNEXE MAI

VIEILLISSEMENT DES ACIERS NON INOXYDABLES ET NOl'\ AUSTÉl'\ITIQUES

(Annexe informative)

MAI.! - OBJET Lors de la mise en œuvre du produit, ce vieillisse-


ment apparait par exen1ple, lorsqu'après roulage à froid
Cette Annexe donne des infom1ations et précise les
d'une virole, on procède à un préchauffage à 200°C
précautions à observer pour éviter les modifications,
avant soudage.
désignées sous le nom de vieillissement, susceptibles
d'affecter la ténacité de certains aciers et leur compor- En raison des risques encourus, il y a lieu de pren-
tement vis-à-vis de la rupture fragile. dre des mesures de prévention.
Ce phéno1nène concerne en particulier !es aciers au
MAl.3 - PRÉVENTIOI\" CO!'\TRE LE RISQUE
carbone et au carbone-n1anganèse.
DE VIEILLISSBIEJ';T
MAl.2 - PHÉNOMÈNE DE VIEILLISSEMENT Le vieillissement se traduit en particulier par une
augmentation de la température de transition. Une
Les aciers au carbone et au carbone-manganèse mis
solution pour éviter une trop grande fragilisation est de
en œuvre dans la construction des tuyauteries présen-
disposer d'un acier dont !a température de transition à
tent un phénomène de vieillissement qui se n1anifeste
l'état de livraison est suffisamment basse pour
par la modification de certaines caractéristiques du
qu'après vieillissement elle soit encore inférieure à la
matériau, cette modification s'effectuant lentement à la
température d'emploi ou à la température d'essai.
température ambiante et entraînant en particulier, s1-
mu!tané1nent : Des essais ont montré que dans le cas d'un écrouis-
sage supérieur à So/o suivi d'un vieil!isse1nent accéléré,
a) Une augmentation de la dureté, de la limite
la remontée de la température de transition est de
d'élasticité et de la résistance à la rupture.
l'ordre de 25 à 30°C pour les aciers au carbone ou au
b) Une diminution de la ductilité et de l'énergie de carbone-manganèse ; elle peut être plus faible, de 15 à
rupture par choc. 20°C, pour les aciers calmés à grain fin tels que les
aciers non alliés, à haute limite d'élasticité, avec ou
c) Un déplacement de la température de transition
sans élén1ents d'addition.
vers des températures plus élevées.
En première approximation, on peut admettre que
Ce phénomène est d'autant plus manifeste que le
la remontée de la température de transition par 0/o du
produit a subi une déformation à froid produisant un
taux d'écrouissage est pour les aciers calmés de l'ordre
écrouissage.
de 5°C dans le cas d'un vieillissement accéléré, et de
Etant donnée l'évolution très lente de ce phéno- 4°C dans le cas d'un vieillissement naturel.
mène à la température ambiante, ses effets peuvent ne
On peut effacer l'essentiel des effets du vieillisse-
se présenter qu'en cours de service.
ment artificiel en procédant après le formage à froid à
Mais il peut être accéléré par un chauffage à des un traitement thermique vers 550°C, à une normalisa-
températures relativement modérées, comprises entre tion ou à un traitement thermique après soudage. LA
150 et 250°( ; il y a alors vieillissement artificiel dont Division 1 du Code précise en F2.4.2 de la Section F2
les effets se manifestent immédiatement après ce la nécessité ou non d'un traitement thermique ainsi que
chauffage. le type de traitement thennique qui doit être effectué
après formage à froid des aciers non austénitiques.
CODETI' 2001 - Division 1 - MA 1 /2
CODETI~ 2001 - D1vis1on 1 - MA2/1

ANNEXE MA2

PRÉVEl\TIOI\ DU RISQUE DE RUPTURE FRAGILE

(Annexe obligatoire)

MA2-l - OBJET La température TME est déterminée par !'Acheteur.


La détermination de !a TME doit prendre en compte :
Les règles de la présente Annexe permettent de
s'assurer du choix du matériau métallique utilisé dans - la température de la paroi interne,
la construction d'une tuyauterie industrielle, ou d'un
- la présence éventuelle d'un calorifuge externe
des éléments qui la constituent, vis-à-vis du risque de
ou d'un revêtement réfractaire interne,
rupture fragile.
- !a température minimale régnant à l'extérieur de
MA2.2 - DOMAINE D'APPLICATION la tuyauterie ( 1l.
a) Ces règles concernent seulement les tuyauteries
soumises à des contraintes statiques ou quasi-statiques MA2.4.2 - TEMPÉR.\ TURE MINIMALE ADMIS-
SIBLE (TMA)
(vitesse de sollicitation maximale E ::::o 10-l s- 1).
C'est la température la plus basse susceptible d'être
b) Etles concernent les aciers non austénitiques et atteinte sans risque de rupture fragile au milieu de la
non inoxydables. paroi de la tuyauterie ou de l'un de ses éléments dans
chacune des situations définies en C.1.2.6.
MA2.3 - CONDITIONS A SATISFAIRE POUR Elle est déterminée soit par le Concepteur soit par
PRÉVENIR LE RISQUE DE RUPTURE FRA- l 'Acheteur dans l'un des cas définis en MA2.5.3 .1.
GILE
L'acier destiné à la construction d'un appareil à l\IAZ.4.3 - TEMPÉRATURE DE RÉFÉRENCE
pression. ou d'un des éléments qui le constituent. se (TR)
trouvant dans i·une des situations de service ou d'essai C'est la température 3 laquelle sont effectués les es-
de résistance définies en C.1.2.6 de la Division 1 du sais de flexion par choc satisfaisant les valeurs
Code. doit être choisi de telle sorte qu'il soit au-dessus d'énergie de rupture requises en MA2.5. l pour les
de son domaine de fragilité. matériaux de base et les soudures (métal déposé et
La nuance de l'acier est choisie de telle sorte que zone affectée thermiquement).
chaque élément admette une température minimale
admissible (TM.!-\) inférieure à la température minimale MA2.4.4 - ÉPAISSEUR DE RÉFÉRENCE (ER)
d"étude (TME) (voir 4). C'est l'épaisseur de l'élément de tuyauterie au droit
de la soudure prise en considération pour la détermina-
MA2.4 - DÉFINITIONS tion des températures TMA et TME. suivant qu'il y a
eu ou non un traitement de détensionnement.
MA2.4. 1 TEMPÉ RA TURE MINIMALE
D'ÉTUDE (TME) Cette épaisseur est la plus faible épaisseur réelle
possible sur tuyauterie neuve telle que définie en C.1.7.
C'est la température la plus basse susceptible d'être
atteinte au milieu de la paroi de la tuyauterie ou de l'un
de ses éléments soit dans la situation normale de ser-
vice, soit dans une situation exceptionnelle de service
ou d'essai de résistance (définies en C.1.2.6). Elle ne
doit pas être confondue avec la température de calcul
définie en C.1.2.4.3.
( 1l En France métropolitaine, et sauf spécification contraire de
!"Acheteur, cette température est égale à - 10 °C pour les régions
d'altitude inférieure à 1 000 m.
CODETI@ 2001 - Division 1 - MA2/2

MA2.5 - MÉTHODES APPLICABLES l\IA2.5.2 - CHOIX D'UNE NUANCE D'ACIER


Les méthodes décrites ci-après pennettent, à partir Le Concepteur doit s'assurer que !3 nuance d'acier
des graphique~ températures-épaisseur, la température choisie ne présente pas de risque de n1pturc fragile.
étant un paran1t!tre de référence : Pour cela, les valeurs d'énergie de rupture spécifiée à
la température de référence doivent satisfaire aux
- soit de s'assurer du choix d'une nuance d'acier
conditions de MA2.5. I.
vis à vis de la rupture fragile,
La détermination de la température TR est effec-
- soit de déterminer la température TM.A. d'une tuée de la façon suivante :
tuyauterie ou de l'un de ses éléments.
a) !a température Tt-.1E est détern1inée, soit par le
Les graphiques présentés en 7 donnent un échelon- Concepteur soit par l' Acheteur (voir i\1A.2.4. l ),
nement des températures TR de 20 °C qui peut être
ran1ené à une \'aleur intern1édiaire par interpolation b) le graphique choisi est celui pour lequel là limite
!inéaire. d'élasticité spécifiée à 20 °C est à l'intérieur du do-
maine de validité,
Les graphiques NDI il ND6 s'appliquent aux
tuyauteries n'ayant pas subi un traitement de déten- c) la v;:ileur de la ten1pératurc TR est obtenue par
sionnen1ent (mécanique ou thermique) après soudage ; l'intersection de l'abscisse de l'épaisseur ER et de
!es graphiques D 1 à 06, par contre, s'appliquent aux l'ordonnée de la température TME,
tuyauteries ayant subi ce traitement de détensionne- dJ le choix de la nuance est confirmé si les valeurs
mcnt. d'énergie de rupture spécifiées à la ten1pérature TR
Ils ont été établis à partir de contraintes primaires ainsi déterminée satisfont aux conditions de MA2.5. l.
de membrane au plus égales à 0,7 Re en tous points de Dans le cas contraire, i! appartient au Concepteur;
la tuyauterie (Re = Ro,oo2 limite conventionnel!e
soit de modifier son choix,
d'élasticité ou ReH ou Rel à 20 °C spécifiée par le
docun1ent qui définit le produit). - soit d'obtenir du Producteur de nouvelles spéci-
fications.
La Division 1 du Code admet que cette contrainte
puisse atteindre exceptionnellement les valeurs spéci- e) la température TR ainsi détenninée est applicable
fiées en C .1.4.4 au cours de l'essai de résistance. Dans à chacun des éléments constituJnt l'assemblage sur une
ces conditions. les graphiques restent applicables. distance au moins égale à ~Dm · e (D et e étant res-
pectivement le diamètre moyen et l'épaisseur de
MA2.5.1 - VALEUR D'ÉNERGIE DE RUPTURE
l'élément considéré).
PAR CHOC REQUISE
Les essais de flexion par choc sont effectués
T (°C)
conformément à la NF EN 10045-1 (A 03-011) sur
éprouvettes à entaille en V prélevées dans les condi-
tions définies dans la Section M de la Division 1 du
Code.
A la température de référence TR, la valeur
moyenne d'énergie de rupture par choc obtenue sur
trois éprouvettes de section normale doit être au moins
égale à 27 J sans que la valeur obtenue sur une seule
éprouvette soit inférieure à 20 J.
Dans le cas où la nonne ou le document matériau
du produit spécifie des valeurs à des ten1pératures
différentes de la température de référence choisie, il est ER E(mm)
admis de considérer que les valeurs obtenues par inter-
polation linéaire dans l'intervalle des températures
pour lesquelles des valeurs sont donnée, sont égale-
ment applicable.
CODETI" 2001 ·Division 1 · MA2/3

MA2.5.3 - DÉTERMINATION DE LA TEMPÉ- T (°C)


RATURE MINIMALE ADMISSIBLE (TMA)

l\1A2.5.3.1 - La température Tiv1A est détenninée soit


par le Concepteur soit par !'Acheteur dans l'un des cas TMAt---------,f'-
suivants:
a) Essais de résistance. Détem1inée par le Concep-
teur qui la con1munique à !'Acheteur, elle impose pour
certaines nuances d'acier la température minimale qui
peut être iJtteinte, par la tuyauterie ou l'un de ses élé-
n1ents au cours de l'essai de résistance sans risque de
rupture fragile.
Les conditions de service peuvent dans certains cas ER E(mm)
provoquer un vieillissernent de l'acier qui se traduit par
une fragilisation et un relèvement de la température de MA2.6 - DISPOSITIONS PARTICULIÈRES
transition : la valeur de la température TtvtA déterrni-
née par le Concepteur pour une tuyauterie neuve peut MA2.6.1 - Lorsque l'épaisseur ER est au plus égale à 5
en être sensiblement augn1entée, il appartient alors à mm, la température TM1\ est donnée :
!'Acheteur ou à !'Utilisateur d'en tenir con1pte au mo-
tnent des réépreuves périodiques. - dans !e cas des aciers au carbone ou au carhone-
manganèse, par les graphiques présentés en
b) l\lodification des conditions de service. Lors- MA2. 7 en prenant TR ~ 20 et ER ~ 5 mm ;
que les conditions de service de la tuyauterie doivent
être n1odi fiées, il appartient à l' Acheteur ou à - dans le cas des autres nuances d'acier, par le ta-
!'Utilisateur de s'assurer que la nouvelle ten1pérature bleau 6.1.
d'étude n'est pas inférieure à la température TMA
détern1inée par le Concepteur. MA2.6.2 - Lorsque le produit est un acier moulé et en
l'absence de valeurs d'énergie de rupture par choc
c) Dépressurisation. Lorsqu'une dépressuris::ition spécifiées, la température TMA est au moins égale à la
de la tuyauterie peut provoquer une chute de tempéra- température TR..
ture des parois, il appartient à !'Acheteur ou à
!'Utilisateur, de s'assurer qu'il n'existe pas un risque MA2.6.3 - Dans le cas d'aciers alliés au nickel dont la
de rupture fragile à la remise en pression de la tuyaute- teneur minimale spécifiée en Ni est supérieure à 1,5 o/o
ne. !a ten1pérature TMA est au 1noins éga!e à la tempéra-
ture TR.
MA2.5.3.2 - La détermination de la température TMA
est effectuée de la façon suivante: l\.1A2.6.4 - Dans le cas d'aciers autres que ceux men-
a) L'épaisseur ER est définie selon les règles don- tionnés au paragraphe 6.3, !a tetnpérature TMA peut
nées en MA2.4.4. être abaissée d'une valeur LIT donnée en lv1A2.6.4.1 et
MA2.6.4.2 en fonction du rapport :
b) Le graphique choisi est celui pour lequel la li-
mite d'élasticité spécifiée à 20 °C est à l'intérieur du
domaine de validité.
c) La température TR est celle pour laquelle les va- dans lequel/' est la \"i.lleur réelle de la contrainte dans
leurs d'énergie de rupture par choc spécifiées par le la situation considérée (définie en C.1.2.6) éventuelle-
document qui définit le produit satisfont aux conditions ment inférieure à la contrainte nominale de calcul (dé-
de 5.1. finie en C.1.4).
d) La valeur de la température TMA est donnée par
l'ordonnée du point d"intersection de l'abscisse ER
avec la courbe correspondant à la température TR.
3
CODETl 2001 - Division 1 - MA2/4

Tableau MA2.6.1

TYPES D'ACIERS TMA


- Aciers alliés au Mo, r-...'to - Mn et Cr - Mo 0°C
- Aciers alliés au nickel avec Ni< 3,5 % - 60 °C
- Aciers alliés au nickel 3,5 Ni - 1OO °C
- Aciers alliés au nickel 5 Ni - 120 °C
- Aciers alliés au nickel 9 Ni - 200 °C
Tableau MA2.6.4.2

p !JT
Tableau MA2.6.4.1
0,50 s p < 0,60 10 °C
p !JT 0,40 s p < 0,50 20 °C
(}
Ü,]Ü "p < 0,50 - 0,35 "p < 0,40 30 °C
2
0,30 <; p < 0,35 40 °C
p < 0.30 e 50 °C
p < 0.30

MA2.6.4. l - Le tableau MA2.6.4. l concerne les tuyau-


teries n'ayant pas subi de traitement de détensionne- MA2.6.6 - Après accord entre les parties intéressées, il
ment aprt::s soudage. L'abaissement de la température est adnlis que les ten1pératures minimales adrnissibles
TMA d'une valeur L1T n'est adrnis que pour des condi- puissent être: inférieures à celles qui sont déterminées
tions exceptionnelles de service (par exemple le cas par les graphiques. li appartient toutefois au Concep-
d'une dépressurisation accidentelle). teur de démontrer par des résultats d'essais adaptés que
la tuyauterie ainsi qualifiée ne présente pas de risque
La valeur B est celle qui figure dans !es tableaux de rupture fragile dans chacune des situations définies
numériques correspondant aux graphiques ND 1 à ND6 en C.1.2.6.
pour chacune des valeurs de la température TR.
MA2.6.7 - TUYAUTERIES SOUMISES À UNE
MA2.6.4.2 - Le tableau MA2.6.4.2 concerne les tuyau- PRESSION EXTÉRIEURE
teries ayant subi un traitement de détensionnernent
Hors du domaine de l'instabilité plastique, la. rup-
après soudage, il correspond aux graphiques D 1 à D6.
ture fragile ne se produit pas dans les éléments de
L'abaissement de la température TMA est admis dans
chacune des situations définies en C.1.2.6. tuyauterie soumis à une pression extérieure.

MA2.7 - GRAPHIQUES
Les tableaux numériques ci-après complètent les
graphiques qui suivent. Ils donnent les valeurs de la
température minimale admissible (TMA) pour
l'épaisseur de référence (ER) et pour chacune des
températures de référence (TR). lis donnent également
les valeurs e pour chacune des températures de réfé-
rence TR ce qui permet la détermination de LIT en
fonction du rapport p (voir§ MA2.6.4).
CODETI" 2001 - D1v1sion 1 . MA2/S

TR e TMA
TR e TMA
c - 10 e = 20 e - 30 e 40
e ~ 10 e = 20 e- 30 e 40
20 0 8 26 44 -
20 0 - 16 -3 15 33
0 - 10 - 20 -2 16 -
0 - 20 - 30 - 30 - 13 5
- 20 - 10 - 40 - 30 - 12 -
- 20 - 20 - 45 - 45 - 41 - 23
- 40 - 20 - 50 - 38 - 20 -
- 40 - 40 - 60 - 60 - 49 - 31
- 60 - 1_)- - 60 - 46 - 28 -
- 60 - 50 - 70 - 70 - 57 - 39
- 80 - - - - -
- 80 - - - - -

Tableau ND4: 355 Mpa < R po.2 <


_ 400 1~IP·a
Tableau J\.'Dl : Rpo.2::; 255 l\'1Pa

TR 0 TMA
TR e TMA
e- 10 e = 20 e = 30 e - 40
e =• 10 e = 70 e - 30 e 40
20 0 12 30 48 -
20 0 - 10 7 24 41
0 - 10 - 16 2 20 -
0 - 20 - 30 - 1'
_J -5 13
- 20 - 10 - 40 - 26 -8 -
- 20 - 20 - 45 - 45 - 33 - 15
- 40 - 20 - 50 - 34 - 16 -
- 40 - 40 - 60 - 59 - 41 - 23
- 60 - 2j - 60 - 42 - 24 -
- 60 - 50 - 70 - 67 - 49 - 31
- 80 - - - - -
- 80 - 50 - 80 - 75 - 57 -

Tableau ND5: 400 Mpa < R po,2 <


_ 440 MP a
Tableau ND2 : 255 Mpa < R p0.2 -< 285 )1'IP·.l

TR e TMA
TR e TMA
e = 10 e = 20 e = 30 e - 40
e ~ 10 e= 20 e- 30 e 40
20 0 16 34 52 -
20 0 -2 18 36 54
0 0 - 12 6 24 -
0 - 20 - 30 - 10 8 26
- 20 0 - 30 - 22 -4 -
- 20 - 20 - 45 - 38 - 20 -2
- 40 0 - 40 - 30 - 12 -
- 40 - 40 - 60 - 46 - 28 - 10
- 60 0 - 50 - 38 - 20 -
- 60 - 50 - 60 - 54 - 36 - 18
- 80 - - - - -
- 80 - 50 - 80 - 62 - 44 -

Tableau ND6: 440 Mpa < R,o.i ::;500 MPa


Tableau ND3 : 285 Mpa < R,o.i::; 355 MPa
CODETI"' 2001 - Division 1 - MA2/6

TR TMA TR TMA
e ~ 30 e ~ 60 e 2 110 e = 30 e ~ 60 e 2 11 0

20 . 5 24 51 20 24 53 80
0 - 33 -4 )' 0 -4 25 52
--'
- 20 - 61 - 32 -5 - 20 - 32 -3 24
- 40 - 89 - 60 - 33 - 40 - 61 - 31 -4

- 60 - 1 17 - 88 . 61 - 60 - 89 - 59 - 32
- 80 - - - - 80 - - -

Tableau Dl : R,n.i S 255 MPa Tableau D4 : 355 Mpa < R, 0, 2 S 400 MPa

TR TMA TR TMA
e ~ 30 e ~ 60 e 2 110 e~ 30 e ~ 60 e 2 110
20 3 32 59 20 28 57 84

0 - 25 4 31 0 0 29 56
- 20 - 53 - 24 3 - 20 - 28 1 28
- 40 - 81 - 52 - 25 - 40 - 56 - 27 0

- 60 - 109 - 80 - 53 - 60 - 84 - 55 - 28

- 80 - 120 - 108 - 81 - 80 - - -

Tableau D2: 255 Mpa < R,o,1 S 285 MPa Tableau DS: 400 Mpa < R, 0 ,1 S 440 MPa

TR TMA TR TMA
e ~ 30 e~ 60 e 2 110 e ~ 30 e~ 60 e2 110

20 16 45 72 20 32 61 88

0 - 12 17 44 0 4 33 60

- 20 - 40 - 11 16 - 20 - 24 5 '0
~-

- 40 - 68 - 39 - 12 - 40 - 52 - 23 4

- 60 - 96 - 67 - 40 - 60 - 80 - 51 - 24

- 80 - 110 - 95 - 68 - 80 - - -

Tableau D3: 285 Mpa < R,o,1 S 355 MPa Tableau D6: 440 Mpa < R,o.i S500 MPa
CODETI,, 2001 - Div1s1on 1 - MA2/7

TMA 1°C)
.!()

20

-20

-40

-60

-80

30 40
ER (mm)

Graphique ND!
Rro.2 ~ 2j5 N/111111 2
CODETI" 2001 - D1v1sion 1 - MA2/8

TMA (°C)
40 r-~~~~~~~~r---~~~~~~~---j~~~~~~~~--t~~~~~~~----=-~

li

-20

-40

-60

-80

li 10 2ll 3 li 40
ER (mm)

Graphique ND2
255 < Rpo.2 ~ 285 N/in111 2
CODETI~ 2001 - D1v1s1on 1 - MA2/9

TMA ('C)
60

0 10 20 30 40
ER (mm)

Graphique ND3
285 < Rpo.2 ,;; 355 N/mm'
CODETI'' 2001 - Division 1 - MA2/10

TMA (°C)
60 f-~~~~~~~~r-~~~~~~~__,~~~~~~~~-+~~~~~~~~--"

40

20

-20

-411

-60

Cl 10 20 30 40
ER (mm)

Graphique ND4
355 < Rpo,2 ~ 400 N/nun 2
CODETI' 2001 - Div1s1on 1 - MA2/11

TMA ('C)
6(1

-40

-60 ~----------+<::::._ ______--j_ _ _ _ _ _ _ _+---------1

0 1() 20 30 40
ER (111111)

Graphique ND5
400 < Rpo.2 ,;; 440 N/mm'
CODETI® 2001 - Division 1 - MA2/12

TMA (°C)
60 1-~~~~~~~~1--~~~~~~~--j~~~~~~~~-+~~~~~~~~-<

-~O

-60

() 10 20 30 40
ER (mm)

Graphique ND6
440 < Rpo.2 ( 500 N/mm'
CODETI~ 2001 - Division 1 - MA2/13

è=;i =r ~
~
"1 ;
Il Il Il Il Il
a: a: a: a: a:
f- f- f- f- f-
"'
LU

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Y o
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' '

Graphique Dl
Rpo,2 ,:; 255 N/mm 2
0
0
0
TMA (°C)
-,,~
60 TR 20 "'00

40
- ---- ------- ----
L---

---
TR=O

/ ----
----- --- -
20 î

0 /
/ /
t----- TR = -20

-----
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0
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t----- TR = -60
-60
-61

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-----------
-80
-81

-1 OO ~
/
..-- ------
~ --- TR -80

-109 L----
-120
/
ER (mm)
() 10 20 30 40 50 60 70 80 911 1110 1 1Il
TMA (°C)
80
TR = 20
L---
60 1---
J..---
L---
L-- TR=O
40
V
/
-
1..---"
20 /
V - L---
L--
TR = -20
~

v
V
V L--
J.---
()

v 1/
/

v
/
L--
i--- ---- TR = -40
-15
-20 / / - i..--

-32 /
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v 1---
L----
L---
-40 TR - -60
L---
V L--
-60 V --- L---
0
-68 L-- TR = -80 0

V
0
L-- rn

-80 / ~ ::!
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0

L------ 0

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L---
-1 OO
1/
-110 /

-120
ER (mm)
0 l () 20 30 40 5 () 60 70 80 90 1()() 11Il
TMA (°C)
1OO

80 TR=20
L--
L--
60
__.. L--
L---'
40
V --
v L---
,____ L---
TR=O

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V. 20 /
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v V
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/ L--
-60
-61
/
V ---- L.---
-

-80
I/
-89

-1 Oll
ER (mm)
0 IO 20 30 40 50 60 70 80 90 100 1 111
TMA ( 0 C)
1OO

TR = 20

---
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80

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60

v --
- --- --- i-----
TR =0

40

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v
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TR = -20

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20

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v L---
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() TR = -40
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TR = -60
-29

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ER (mm)
() IO 20 30 40 50 60 70 80 ')() 1 ()() 1 1()
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TMA (°C) rn
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60 / TR=O

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80
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-20
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-25

-38
-40

-52

-60
/
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~

/
!.----"
i--- ---
/
v
-80
ER (mm)
() 10 20 30 40 50 60 70 80 90 1011 1 10
0
CODETI 2001 - D1v1s1on 1 - MA3/1

ANNEXE MA3

COMPORTEMENT DES ACIERS EN PRÉSENCE D'HYDROGÈNE SOUS PRESSION

(Annexe inforn1ative)

MA3.1 - OBJET lorsque la pression partielle d'hydrogène augn1cntc et


lorsque le degré de pureté du gaz augn1en1c. L'oxygène
Cette Annexe rappelle les différents types de dé-
et la vapeLir d'eau ont un effet inhibiteur, alors que
gradation que peut subir un acier en présence
l'hydrogène sulfuré peut accé!~rcr l'endornn1zigc1nent.
d'hydrogène. Pour chacun des rnodes
d'endomn1agement, des recomn1andations sont don· MA3.2. l.2 - Fragilisation par l'hydrogène interne
nées pour prévenir les altérations susceptibles
Il s'agit ici des dégradations observées dans des
d'affecter la tenue en service des tuyauteries. Cette
conditions où il y a diffusion de quantités significatives
annexe aborde essentiellement le cas des aciers au
d'hydrogène (:0, 1 ppm) dans le matériau. Cet hydro-
carbone ou faiblement alliés. Le cas des aciers inoxy-
dables austénitiques est é\'oqué \orsq.u'il y a lieu. gène provient généralement des réactions de corrosion
en surface du n1atériau. La fragilisation des aciers en
présence d'hydrogène sulfuré hu1nidc est un cas typi·
MA3.2 - GÉNÉRALITÉS
que de ce tyre d'endo1nn1age111ent. Les dégradations
En présence d'hydrogène, les a<:iers peuvent subir peuvent ètre de deux types.
des dégradations résultant de deux n1odes
a) Fissuration interne du matériau
d'endon1magement:
Ce type d'endornmagement se manifeste en
~ fragilisation par l'hydrogène (FPll),
l'absence de contraintes appliquées sous fom1e de
~ attaque par l'hydrogène. c\oquagc superficie! ou hlistering et de fissuration dans
!'épaisseur du produit (l-Iydrogen Induced Cracking
DJns le cas de la fragilisation par !'hydrogène, on
l-IJC). Les dégradations résultent de la diffusion de
distingue :
l'hydrogène sous forrne atomique et de sa recon1binai-
- la fragilisation par l'hydrogène externe, son sous fom1e n1oléculaire dans des sites de piégeage
du r~seau. Les fissures qui peuvent s'amorcer résultent
- la fragilisation par l'hydrogène interne. à la fois des pressions élevées d'hydrogène dévelop·
pées au niveau des sites de piégeage et de la fragilisa·
MA3.2.1 - FRAGILISATION PAR L'HYDRO- tion de la n1atrîce environnante. Les pièges sont les
GÈNE défauts de la structure et en particulier les inclusions
MA3.2. l.l - Fragilisation par l'hydrogène externe non 1nétal!iques. Ce type de dégradation affecte essen-
tiellement les aciers au carbone et faiblement alliés.
Sous cette terminologie, sont regroupées les dégra· Les conditions d'apparition du phénomène dépendent
dations observées en présence d'hydrogène gazeux de non1breux paramètres qui sont liés à l'environ-
sous pression. Pour les aciers au carbone et faiblernent nement du matériau.
alliés, ce type d'endom1nagement se produit en général
à des températures proches de la température arnbiante b) Rupture différée sous contrainte
(dans des conditions où il n'y a pas d'introduction de Ce type de dégradation se manifeste en présence de
quantités significatives d'hydrogène dans le matériau). contraintes appliquées ou résiduelles qui peuvent être
La pénétration de J'hydrogène résulte essentiellen1ent inférieures à la lin1ite d'élasticité du 1natériau. Le phé-
d'un tratt\port par les dislocations lorsque le matériau nomène est connu sous le terme ang!o.saxon de
est en cours de déformation. Ce phénomène se produit « Sulfide Stress Cracking», ou SSC.
donc essentiellement dans les zones en déformation
plastique locale (concentrations de contraintes). La La dégradation s'apparente à celle décrite dans le
fissuration lorsqu'elle se manifeste, se développe à paragraphe MA3.2.1.1, hormis le fait que les défauts à
partir de la surface et les risques de dégradation dépen- l'origine de la fissuration peuvent être des entailles
dent de l'environnement. La fragilisation augmente géométriques (en surface du matériau) ou métallurgi-
ques (défauts internes).
CODETI" 2001 ·Division 1 · MA3/2

L'apparition des phénornènes de SSC ou de I-fIC C'est en agissant sur la con1position chimique et les
dépend de non1breux paramètres qui sont liés à traite1nents thern1iques que l'on peut obtenir les meil-
]'environnen1ent et au matériau. leurs compromis entre caractéristiques mécaniques et
résistJnce à la fragilisation par \'hydrogène.
0Jns le cas précis de l'hydrogène sulfuré humide, il
existe une recom1nandation qui définît les conditions Les in1puretés (soufre, phosphore, etc.) ont un effet
de service qui doivent conduire à prendre certaines néfaste sur la résistance à la fragilisation par
précautions (1 l. Toutefois ces recommandations ne l'hydrogène.
sont pas unanime111ent reconnues ; le rôle des paramè-
c) Propreté inclusionnaîre
tres, pression partielle de l'H2S et pH du milieu, appa-
rait prin1ordial et doit être pris en compte dans le choix Les inclusions non métalliques de type sulfures ou
des n1atériaux [2]. oxydes ont un effet néf~1ste, principa!cn1ent dans le cas
de fragilisation par l'hydrogène interne. Ce sont des
MA3.2. 1.3 - Influence de.; paramètres métallurgi-
sites privilégiés d'amorçage de fissures. Les risques
ques
sont d'autant plus in1portants que ces inclusions sont
Les aciers inoxydables austénitiques sont peu sen- nombreuses, allongées et de tai!le importante.
sibles à la fragilisation par !'hydrogène tant que la
structure austénitique est stable. Pour les aciers MA3.2.2 -ATTAQUE PAR L'HYDROGÈNE
austénîtiques instables, le maxin1um de frllgilisatîon est
Ce type d'endornn1agen1ent résulte de la réaction de
observé à - 100°(~.
l'hydrogène avec le carbone du n1étal pour former des
Dans le cas des aciers au carbone et faiblernent al- molécules de méthane ceci conduit à une décarbura-
liés, !a fragilisation 1naxiinale est observée au voisi- tion de surface et à la fonnation de micro-cavités dans
nage de la ten1pérature an1biante ; elle tend à disparaî- le volume de l'acier, qui conduisent à une din1inution
tre au-delà de 100°C. de la résistance globale du matériau.
Les pJramètres métallurgiques qui agissent sur la Le phénomène est à prendre en co1npte uniquernent
fragilisation par l'hydrogène sont: dans le cas des aciers au carbone et faiblement alliés.

a) La microstructure Contrairement à la fragilisation par l'hydrogène, le


phénon1ène d'attaque par l'hydrogène se manifeste aux
La microstructure des aciers (résultant de la com-
ten1pératures élevées (au-dessus de 200° C). Il s'agit
position chin1iquc et du traitement thermique), joue un
d'un endo1111nagen1ent irréversible.
rôle essentiel dans les phénomènes de fragilisation par
l'hydrogène.
MA3.3 - RECOMMANDATION D'EMPLOI DES
Les structures de tre1npe, martensite et bainite, sont MATÉRIAUX
les plus sensibles et ce d'autant plus que leur dureté est
élevée. MA3.3.1 FRAGILISATION PAR
L'HYDROGÈNE
Les structures résultant d'un traitement de normali-
sation présentent généralement un comportement in- Les recon1mandations ci-après s'appliquent au
tem1édîaire. choix des matériaux. Des recommandations précises ne
peuvent être données en raison de la diversité des
Les hétérogénéités de structures telles que celles
conditions de service. C'haque situation doit être étu-
qui résultent des phénomènes de ségrégation peuvent
diée au cas par cas par des discussions entre le Produc-
constituer des défauts n1étallurgiques qui sont des sites
teur, l' Utilisateur et des spécialistes.
privilégiés d'an1orçage de fissures (cas de la fragilisa-
tion par l'hydrogène interne). Des exemples de spécifications particulières sont
données dans les Références bibliographiques [ I] à [3].
Les zones soudées peuvent également présenter des
microstructures favorables à une fragilisation par
\'hydrogène (zones affectées thenniquement).

b) Composition chimique, traitement thermique


et propriétés mécaniques
Les propriétés mécaniques d'un acier dépendent de
sa microstructure, qui dépend elle-même de la compo-
sition chimique et des traitement thermiques et ther-
mo1nécaniques. Il est par conséquent difficile
d'attribuer un effet direct à tel ou tel élément chimique.
CODETI' 2001 · Div1s1on 1 - MA3/3

l\1A3.3.1.1 - Hydrogène gazeux sous pression Limitation de la teneur en soufre (valeur


Les recon1n1andations dépendent des n1atériaux n1is généralement utilisée: S::; 0,002<;;;)),
en œuvre. Limitation de !<J. teneur en oxygène (va!eur gé-
a) Aciers au carbone ou faiblen1ent alliés desti- néralen1ent utilisée: 02 :-: :; 0,002o/o),
nés aux constructions soudées Obtention d'inclusions globulaires p3.r un
Linlitation de !a valeur maximale de résistance à traitement ca!ciurn ou, m1et1\, recherche
la n1pture (valeur généra!en1ent utilisée d'une très basse teneur en soufre (valeur
R111 S 540 N/mrn2); généra!en1ent utilisée : SS 0,001°/u).

- Composition chin1ique : c) 1\-ticrostructure

• liinitation des teneurs en soufre et phosphore - Limitation de 1<:1 teneur en phosphore le phos-
(valeur généralen1ent utilisée : S S 0,0 l So/o phore favorise forten1ent les ségrégations et a
souvent été associé à la fissuration (valeur géné-
et P,; 0,015%),
ralement utilisée : P,; 0,008%),
• lin1itation du carbone équivalent à un niveau
compatible avec les caractéristiques mécani- Lin1itation du carbone équivalent à un niveau
ques requises et les épaisst:urs. con1patible avec les caractéristiques n1écaniques
requises et les épaisseurs.
- Traitcn1cnt therrnique : acier normalisé,
d) Soudures
Soudures : un détensionnernent de l'appareil est
reconunandé dans la plupart des cas. - lJn détensionnc111ent de l'ensen1ble de l'appareil
après soudage est impératif,
fi) Aciers faiblement alliés pour appareil sans
soudure - Un n1axin1urn de dureté est à respecter dans les
zones soudées. Ce niveau de dureté dépend de
Lin1itation de la valeur rnaxi1nale de résistance à la con1position chiinîque du n1atériau et du trai-
la rupture (valeur généralement utilisée : Rm S ten1ent thermique appliqué.
950 N/mm2),
MA3.3.2 -ATTAQUE PAR L'HYDROGÈNE
Composition chimique limitation des teneurs
en soufre et phosphore (valeur généralen1ent Pour des te1npératures supérieures à 200°C et pour
uti!i5ée: les tuyauteries fonctionnant sous pression partielle
S,; 0,015% et P,; 0,015%), d'hydrogène gazeux, le risque d'attaque par
l'hydrogène doit être pris en compte.
- îrJiternent thermique: trernpé et revenu.
Le choix de la nuance d'acier peut être fondé sur
c) Aciers inoxydables austénitiques l'emploi du diagramme de Nelson [4] (voir graphique
S'assurer de la stabilité de la phase austénitique N1A3.3.2). Ces courbes sont le résultat d'études statis-
à la ten1pérature de service, tiques effectuées sur des ensernhles industriels chimi-
ques et pétro-chin1iques, et délin1itent des domaines
Soudures limiter la teneur en ferrite dans les dans lesquels le comportement d'une nuance d'acier
cordons de soudure (valeur généralement utili- s'est ré\'élé convenable. Toutefois, elles ont été tracées
sée : 7%). à partir de trois données détem1inécs :
MA3.3.1.2 - Emploi en milieu H1S la température de service de \'appareil,
Ces recommJndations concernent uniquement les la pression partielle d'hydrogène,
aciers au carbone et faiblement alliés.
la nuance d'acier utilisée.
Elles visent à garantir une microstructure satisfai-
sante et un bon niveau de propreté inclusionnaire.
a) Matériaux

Le Code préconise généralement l'emploi d'aciers


nonnalisés. Néanmoins, la possibilité d'utiliser
d'autres aciers trempés revenus ne doit pas être écar-
tée, sous réserve d'une analyse spécifique préalable.
b) Propreté inclusionnaire
CODETI~ 2001 - Division 1 - MA3/4

Les autres données, telles que : Il y a lieu de tenir con1pte de !'évolution de !a tem-
pérature de transition de l'acier lors d'une réépreuve de
- 13 forme de l'appareil,
l'appareil (voir Annexe MA3).
- le type de construction,
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQllES
- le n1îlieu gazeux et sa composition,
[!] « Su!fide Stress Cracking Resistant t\.tetallic
- le ten1ps de séjour, !v1aterial for Oi! Field Equiprnent )) Nr\C[
n'ont pas été prises en considération. Il ne s'agit donc Standard MR-01-75 ; National A.ssociation of
que d'un guide généralement pris pour base de choix Corrosion Engineers, J-louston, Texas.
des nuances d'acier dans les industries chin1iques et [2] «Prescriptions applicables à la construction
pétrochimiques. d'appareils à pn~ssion en ser\'ice H::!S hun1ide ~>,
par M. SAUVAGE, Colloque AFIAP, l 989,
l\1A3.3.3 - REMARQUE COMPLÉMENTAIRE Paris.
Lès tuyauteries fonctionnant à ten1pérature élevée [3] « lfo\v to select steels for con1pressed and liq-
sous pression d 'hydrog~ne peu\'ent absorber des quan- uefied hydrogen equipment » par M.
tités in1portantes d'hydrogène, qui conduisent à des BARTHELEMY, !nt Conference on Interaction
risques de fragilisation par l'hydrogène lors d'un retour of Steels With Hydrogen in Petroleum lndustry
à froid de !'appareil. Il convient donc, pour ces tuyau- Pressure Vesse! Service, Paris, 28-30 Mars
teries, de prendre des précautions visant à augmenter la 1989.
résistance à la fragilisation par l'hydrogène :
[4] « Stee\s for I--lydrogcn Service at Elevated
- limitation des teneurs en soufre et phosphore, Temperatures and Pressures in Petroleun1 Re-
- lin1itation des duretés max!n1ales dans la Z.A.. T, fineries and Petrochernical Plants », API Publi-
cation 941, American Petro!eum Jnstitute,
- réalisation d'un traitement de détensionnen1ent. \Vashington.

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C - 0,5 t\1o et l\1n - 0,5 l\lo 1


-- l Cr-"~"'
2,25 Cr - 1 l\.1o

l\1n et t,25 Cr - 0,5 !\Io

'
Acier au carhonc
1

"!'
2 Cr- 0,5 l\ifo

200

0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 76
Pression partielle d'hydrogène (tv!Pa abs.)

Graphique MA3.3.2 - Diagramme de Nelson


(American Petroleum lnstitute - Refining Department 1990 - Révision 1997)
- - - - - - - - Décarburation superficielle

- - - - Décarburation interne
CODETI" 2001 - D1v1sion 1 - MA4/1

ANNEXE l\1A4

PRÉVENTION DES RISQUES DE CORROSION

(Annexe informative)

MAA.! - GÉNÉRALITÉS Les phénomènes de corrosion sont généralen1ent


répartis en deux grandes classes (tableau MA4.1) :
En raison de la nature des produits qu'elles peuvent
contenir ou de !'environnen1ent dans lequel elles peu- - la corrosion chin1ique, produite par di.:s gaz
vent fonctionner, beaucoup de tuyauteries sont expo- secs, généralement chauds, des substances or-
sées à des risques de corrosion. ganiques ou des solutions non électrolytiques.
La corrosion est dite sèche (oxydation, sulfura-
La corrosion d'un rr1atériau est la dégradation due à
tion, etc.) : elle est peu fréquente dans les tuyau-
une réaction chin1ique ou électrochin1ique impliquant
teries(!),
le milieu environnant.
Tableau l\"1A4.1 - Processus de corrosion

CORROSION

CHIMIQUE ÉLECTROCHIMIQUE

par gaz par solutions zones anodiques zones anodiques et


non électrolytiques et cathodiques cathodiques séparées
adjacentes (courant (courant mesurable)
non mesurable)

1
action de piles locales. n1étaux effet de pile action
aération différentielle. différents géologique de sources
etc. et aération extérieures
différentielle (courants
Yagabonds)
1

1 1
corrosion non corrosion
électrolytique électrolytique

( 1) L'Annexe MA3 traite du comportement des ac'1ers en présence


d'hydrogène sous pression.
CODETI" 2001 - Division 1 - MA4/2

la corrosion é\ectrochirnique produite en milieu La vitesse de la corrosion chin1iq11e s'atténue géné-


ionisé généralen1ent aqueux. La corrosion est ralement en fonction du ten1ps, celle de la corrosion
dite luonide et concerne les cas les plus fré- électrochin1ique reste en gén~ra! constante dans le
quemn1ent rencontrés. On peut également ren- temps.
contrer cette fonne de corrosion :
MA4.2.2 CORROSION LOCALISÉE NON
• dans les solvants p Jlaires,
1

FISSURANTE
• en phase vapeur h 1mide (température infé-
1

Il existe un certain non1bre de forn1es de corrosion


rieure à 200°C),
localisée dont les plus répandues sont la corrosion par
• dans les n1étaux et les sels fondus. piqûres et/ou caverneuse affectant ponctuel!en1ent la
surface, et la corrosion intercristalline affectant !es
La présente annexe traite essentiellement de ce ris- joints des grains du n1atériau.
que de corrosion, pour lequel il y a lieu de tenir compte
des volun1es et des surfaces en contact avec le fluide La cause la plus fréquente de la corrosion par piqù-
corrosif. res est la détérioration de la couche passi\'e (aciers
inoxydables, titane, aluininiurn et leurs Jlliagcs, no-
Aux processus de corrosion peuvent s'ajouter des tan11nent) dans les nli!ieux halogénés (chlorés ou fluo-
processus n1écaniques d'endon1magen1ent fatigue, rés).
usure, abrasion, frotte1nent, érosion et cavitation.
La cause la plus fréquente de la corrosion intercris-
Ces phénon1ènes dépendent de trois groupes de fac- talline est une formation de zones appau\Ties en un
teurs: composant du n1atériau due à la précipitation de phases
Je inntériau : sa cornpo:3ition chimique, sa struc- aux joints des grains de ce dernier (forn1ation de zones
ture n1éta!!ographique, appauvries en chro1ne dut: à la précipitation de carbu-
res de chrornc aux joints des grains lors du soudage des
la tuyauterie : sa conception, les opérations de aciers inoxydables austénitiques, par exemple).
fabrication (fOnnage, soudage, états de surface,
contraintes résiduelles), La vitesse de progression d'une corrosion localisée
augmente généralernent avec le te1nps, et la perte de
les conditions de servi.ce : composition chimi- masse globale d'un échantillon ne permet pas
que des rnilieux en contact, température, pres- d'évaluer !'in1portance du phénomène, qui est fonction
sion, vitesse de circulation, flux thermique, etc. de !a profondeur des attaques.

MA4.2 - MODES DE CORROSION MA4.2.3 - CORROSION LOCALISÉE FISSU-


RANTE
Il faut distinguer trois modes principaux de corros-
ion: Elle constitue la forme peut être la plus insidieuse
de corrosion et elle résulte de l'action simultanée d'une
la corrosion généralisée,
corrosion (chin1ique ou électrochimique) et de
la corrosion localisée non jissurante, contraintes 1nécaniques. Ces dernières peuvent être
statiques (dans ce cas, i! s'agit de corrosion fissurante
- la corrosion localiséejl'ssuranfe.
sous contraintes nudcanique.s, en anglais « Stress
corrosion cracking, S.C.C. »)ou variables en fonction
MA4.2.I - CORROSION GièNÉRALISÉE du temps (dans ci;; cas il s'agit de corrosion fissurante
Ce mode de corrosion est appelé aussi corrosion par fatigue, en anglais : «Fatigue strength corrosion,
uniforme et se manifeste par un enlè\'ement assez régu- F.S.C. »).
lier et généra! de matière. Sa vitesse est assez facile à A ce mode de corrosion est souvent associée la fra-
prévoir a\'ec une précision suffisante pour déterminer gilisation par J'hydtogène.
la durée de vie probable d'une tuyauterie.
Sa progression peut être intergranu!aîre ou trans-
Il peut se produire sous forme de corrosion chimi- granulaire, ou inter et transgranulaire à la fois ; par
que ou sous forn1e de corrosion électrochimique. Cette ailleurs, dans certains cas, lors de la propagation de la
dernière forme de corrosion peut se produire même par F.S.C. notamn1ent, un mode de propagation peut se
condensation de gaz corrosifs sur les parois froides de transformer en un autre.
l'appareil.
CODETI~ 2001 · Dlv1s1on 1 · MA4/3

Elle n'entraine pas de perte de nlasse sensible et se - aux conditions de contraintes rnécaniques
manifeste par la présence de fissures, sou\'ent difficiles auxquelles l'appareil ou l'é!-:rnent d'appareil est
à déceler, mais susceptibles de pro\'oqucr une rupture sou1nis, en particulier, à la direction et au ni-
brutale lorsque leur profondeur est de\·enue assez im- veau de ces contraintes.
portante pour affaiblir la résistance de la paroi aux
Ces types d'essais peuvent être réalisés soit dans
efforts qui lui sont appliqués.
les conditions réelles (essais «in situ >1) soit sous la
On peut citer la corrosion sous tension des aciers forme d'essais acc~!érés (n1csures électrochin1iques et
inO\J'dab!es austénitiques en milieux fluorés, chlorurés tests dans les milieux ou aux conditions pour lesquelles
ou caustiques, ou la corrosion sous tension des aciers un ou plusieurs facteurs dominants sont accentués ou
au carbone en présence de nitrate d'amn1oniac ou augmentés, par exemple, la tt:neur en ions chlorures, la
d'hydrogène sulfuré, ou encore la fissuration des allia- température, la vitesse d'écoulement, ... ).
ges réfractaires par l'oxygène aux ten1pératures é\e-
En règle généro.!e, plus un test est o.ccéléré, moins
\·ées.
la corrélation des résultats avec la réalité est bonne.

l\IA4.3 - TESTS DE CORROSION Il est nécessaire de distinguer ce type d'essais, spé-


cifiques d'un 1nilieu de corrosion donné et entrepris en
Il est extrê1ne111ent difficile de prévoir la situation
vue de pré\'oir le cornportement d'un n1atériau placé
réelle qui sera susceptible de déclencher le phénomène
dans des conditions très proches de la réalité, des essais
de corrosion et/ou de l'accélérer.
appelés test Je: corrosion norn1alisés ou convention-
L'utilisation des tl)rrnulaires appelés tables de nels, qui sont surtout des tests de qualité (~J.
corrosion perrnet de dégager des orientations. Cepen-
Les tests de quolité ont en effet pour but essentiel
dant, ils doi\'ent être utilisés avec prudence car les
de caractériser le bon état thermomécanique du produit
résultats n1entionnés ont été obtenus sur des éprouvet-
ou de l'appareil terminé : ils ne sont pas prévus pour
tes à partir de n1élanges particuliers, ce qui représente
évaluer le con1porte1nent en service. Panni les facteurs
des conditions assez éloignées des conditions réelles de
qui peu\'ent inten·cnir dans cet ét<lt thermon1écanique,
ser\'1ce. Les mê1nes considérations doivent être faites, à
on peut citer :
l'heure actuelle au moins, pour !es Banques de don-
nées. la qualité des produits : pollution dans la masse
ou superficielle, traitements thern1iques itnpar-
Les essais de corrosion doivent être au contraire,
Htits (présence de carbures ou <le phases inter-
aussi proches que possible des conditions réelles. Ils
n1étalliqucs dans les aciers inoxy·dables, ... ),
peu\'etlt être pris pour base d'une prévision de la tenue
en sen:ict.:. A cet effet, il convient de porter une atten- la qualité de la frlbrication et de la n1ise en œu-
tion particuli~re : \TC:

- aux composants susceptibles de réagir avec le • forrnage à chaud : contraintes themliques et


n1atériau (acidité, teneur en ions chlore, pres- 1nodifications métallurgiques,
sion partielle d'oxygène, ... ),
• ron11age à froid : contraintes résiduetles,
- aux irnpurctés (dissoutes ou combinées) et nia-
tières en suspension contenues dans le fluide, • usinage: pollution superficielle,
qui peuvent n1odifier profondén1ent les risques • soudage : cycles thenniques dangereux,
de corrosion,
• traite1nent them1ique : cycle, pollution par
- aux paramètres hydrodynamiques (vitesses l'atn1osphère, oxydation, carburation, etc.,
d'écou!en1ent, coins «morts», viscosité de la
liqueur, ... ), à la température (température des • traite1nent de surface mécanique (grenail-
parois, transferts de chaleur, ... ) et à leurs varia- lage) ou chin1ique (passivation).
tions (dépression, coups de bélier, chocs ther-
n1iques, ... ),

(2) Par exemple, le test de corrosion intergranulaire des aciers inoxy·


dabks austénitiques en milieu acide sulfurique • sulfate de cuivre
(Essai dit de MONYPENNY . STRAUSS) décrit dans la norme
NF A 05-159 .

.) '
CODETI'°' 2001 - Division 1 - MA4/4

MA4.4 - CHOIX DES MATÉRIAUX MA4.4.3 - CHOIX OU l\IATERIAU


La résistance à la corrosion n'est pas la seule pro- Le choix du matériau le 1nieux approprié est de la
priété à considérer dans le choix d'un n1atériau résis- responsabilité du Donneur d'ordre. En général, ce
tant à !a corrosion. choix ne peut être correctement effectué qu'en collabo-
ration avec le Producteur et, le cas échéant, avec
Ce choix peut s'effectuer en trois étapes:
!'utilisateur.
MA4.4.I - INVENTAIRE ET CLASSEMENT DES
MA4.5 - PRÉVENTION DE LA CORROSION
INFORMA TI ONS
Dans le cas de la corrosion généralisée (unifom1e
L 'in\·entaire et le classen1ent des informations rela-
ou hon1ogène), il est possible de prévoir les surépais-
tives aux conditions de sen ice à prendre en compte
seurs garantissant à la tuyauterie une durée de vie assez
sont les suivants :
bien définie.
a) Les paramètres de la corrosion :
Dons le cas des autres types de corrosion, cette pré-
- constituants chin1iqucs principaux du 1nilieu vision est plus difficile, en raison des variations locales
d'utilisation et iinpuretés éventuellen1ent dange- des conditions donnant lieu à ces types de corrosion.
reuses, ainsi que leurs concentrations, En raison des progrès des connaissances dans ce do-
maine, la pré\· ision de durée de vie est cependant pos-
pH du n1ilieu, sible. Cette prévision est basée sur une analyse pouvant
- degré d'aération, inclure, si cela est nécessaire, des essais dans les condi-
tions réel!es. L'expérience n1ontre que les défaillances
ten1pérature de service, survenues sur des installations industrielles sont dues à
- cinéinatique (agitation, cavitation, ... ) abrasion une analyse préalable insuffisante des processus. Par
exemple, la corrosion sous tension des aciers inoxyda-
due aux frottcn1ents,
bles austénitiques peut être évitée si les teneurs en
pression. chlorures, fluorures, potasse, soude, etc., dans le milieu
corrosif sont adaptées à la valeur de la contrainte dans
b) Le type d'application et le type de corrosion qui
le matériau.
sont à craindre :
Enfin, dans certains cas, on peut envisager de frei-
- définition de la fonction de chaque partie de la
ner les réactions à l'interface n1atériau/n1ilieu:
tuyauterie,
en n1odifiant cette interface, soit par l'utilisation
- corrosion généralisée,
<l'un inhibiteur, soit par l'application d'un revê-
corrosion localisée, tement protecteur (peinture, dépôt métallique),
soit par un traitement chimique de surface,
corrosion sous contraintes tnécaniqucs,
- par la protection cathodique si celle-ci ne risque
- conception de la tuyauterie, pas d'accroître les risques de fragilisation par
durée de vie souhaitée de la tuyauterie. l'hydrogène,

c) L'expérience: par la protection anodique si le matériau est


passivable,
- n1êmes matériaux utilisés dans des conditions
identiques, - par !'exécution d'un traiten1ent de surface (gre-
naillage contrôlé, par exemple) mettant en com-
- tests de corrosion, pression la surface du n1atériau.
expériences sur installation pilote, Ces solutions nécessitent une étude approfondie,
car, nia! appliquées, elles risquent d'avoir des effets
bibliographie.
nétàstes.
MA4.4.2 - INVENTAIRE DES MATERIAUX De façon générale, pour être efficaces, toutes ces
méthodes nécessitent une collaboration très étroite
L'inventaire des matériaux est établi en tenant
entre spécialistes en corrosion, fabricants et exploitant.
compte des caractéristiques mécaniques, ainsi que de
leur aptitude à la nlise en œuvre.
CODETlc 2001 - Division 1 - MA5/1

ANNEXE MAS

SPÉCIFICATION D'UN PRODUIT

(.Annexe obligatoire)

MA5.I - GÉNÉRALITÉS Si !e contenu du document qui définit un produit


(norme ou spécification technique particulière) n'est
La présente Annexe a pour but de définir les condi-
pas à lui seul suffisant pour satisL1ire aux exigences de
tions à satisfaire pour un produit lorsque son utilisation
la Division l du Code, il appartient au Fabricant de le
pour la construction d'un élén1ent de tuyauterie soumis
compléter par une spécification technique d'achat qui
à la pression n'est pas explicitement prévue par le
doit prendre en compte tout ou partie des dispositions
docu111ent qui le définit. Elle n'est applicable que
contenues dans le Chapitre r-..1A5.3 - Conditions de
dans le cas prévu en Ml.3.ld) dl) et dl).
réception.

MA5.2 - SPÉCIFICATION D'UN PRODUIT

INFORMATION CONTENU

Identification de !a nom1e ou de la spécification technique particulière (nun1é-


Définition du produit
ro, date et indice de révision). Nuances et qualités des rnatériaux
État de réfërence - Traite1nent thennique correspondant à l'état de référence
Élaboration - Procédé d'élaboration prévu ou à mettre en œuvre
Con1position chimique - Valeurs liinites de con1position chimique garantie sur coulée et produit
- Valeurs min. et max. de la résistance à la traction
Caractéristiques mécaniques de base
- Limite conventionne!le minin1ale d'élasticité (Rpo,:.i., ReH ou Rp1,o)
garanties à l'ambiante
- A!longement mini111al à la rupture
- Valeurs n1in. et max. de la résistance à la traction à une ten1pérature différente
de la te1npérature ambiante
Caractéristiques - Limite d'élasticité Rpo.2 à une ten1pérature différente de la température a111-
garanties
mécaniques biante
particulières - Limite d'élasticité Rp1,o à tetnpérature élevée, éventuellement
- Valeurs d'énergie de rupture par choc
non garanties - Valeur de striction perpendiculairetnent à la surface, éventuellen1ent
- Définition de l'unité de réception
- Nombre de séries d'échantillon à prélever par unité de réception
- Essais à eftèctuer par série
- Prélèvement des échantil!ons destinés aux essais
Contrôle des produits - Types d'éprouvettes
- Traitement thermique des éprouvettes
- Analyse chimique sur produit si requis par la Division 1 du Code
- Nonnes d'essais applicables
- Interprétation des résultats d'essais et essais complémentaires
CODETI~ 2001 ·Division 1 · MA5/2

INFORMATION CONTENU
Défauts de surface - Procédure de réparation des défauts de surface et critères d'accept::ition
- Types de contrôles non destructifs
Contrôles non destructifs
- Méthodes et nonnes utilisées et critères d'acceptation
f\1arquage - Définition des n1arques à apposer
Docun1ents justificatifs - Documents de contrôle

MAS.3 ·CONDITIONS DE RÉCEPTION

MAS.3.1 ·TÔLES

INFORMATION CONTENU
- La feuille ou la bande de laminage si e ~ 3 mm
Unité de réception - Le lot de feuilles issues d'une n1êrne coulée et de rnên1e épaisseur, de 1nasse
totale :S 6000 kg si e < 3 mm
. 1série d'essais à une extrérnité de la feui!le ou de la bande de laminage de
masse unitaire :5 6000 kg
Nombre de séries d'essais par unité
- 2 séries d'essais - une à chaque extrén1ité de la feuille ou de la bande de la-
niinage de inasse unitaire> 6000 kg
- 1 essai de traction à la ten1pérature ambiante
dans tous
- 1 essai de pliage tii e 2': 10 n1m
les cas
- 1 essai de flexion par choc selon la nuance et si e 2': 6 n1m
Essais à effectuer par série
- 1 essai de traction à te1npérature élevée {l l
en option - 1 essai de flexion par choc à une température détcn11inée
par le Fabricant selon MA2
dans tous . 1 analyse par coulée
Con1position chi1nique les cas
en option (~l . 1 analyse sur produit (3 l
Pré!~vement sur produit ayant subi - Les échantillons sont prélevés à n1i-distance entre la rive et l'axe de la feuille
le traitement thermique de référence - L'échantillon destiné à l'analyse chin1ique est prélevé sur toute l'épaisseur
Dans les échantil!ons, les éprouvettes sont prélevées à une distance au moins
égale à 30 n1m d'une coupe au chalumeau ou à e/2 d'une coupe à la cisaille.
Leur axe est perpendiculaire à la direclion finale de laminage
Traction La largeur est calibrée à 30 n11n, \'épaisseur étant au plus
prisn1atique égale à MIN { e, 30 }
Confection des éprouvettes
Si l'épaisseur de la t61e est supérieure à 30 mm ou s'il s'agit
de l'essai à température élevée, l'éprouvette prisn1atique
Traction
peut être remplacée par une éprouvette cylindrique prélevée
cylindrique
au v.i de l'épaisseur, ou le plus près possible de cette posi-
tion
( 1) Un essai par coulée d~rns la tôle la plus épaisse.
(2) Essais ou contrôle à effectuer:
·soit lorsque b présente Division le spécifie,
- soit sur demande formulée à la Commande.
(3) Voir f\11.8.2.
~.
CODETI- 2001- Division 1 - MA513

INFOR\IA TION . CONTENU


L'épaisseur est au plus égale à tv·1IN ( e, 30 }
Pliage L'usinage éventuel est effectué sur une seu!c face, la peau conscr+
\'ée constituant la face externe du p!i
La génératrice du fond d'entai!le est perpendiculaire à la peau:
- si e < 6 n1m: pas d'essai
Confection des
éprouvettes (suite) - si 6 mm ::; e < 10 mn1 : 3 éprouvettes de section ré<luitc de largeur
Essai de
égale à e
flexion
10 mm e ~ 40 min 3 éprOU\'Ctlcs de section nonna!e
par choc - SI
"
prélevées côte à côte près de la peau
- si e > 40 111111 : 3 éprouYettes prélevées côte à côte au li~ Je
l'épaisseur
Contrôle non destructif Selon les dispositions de chacune des Sections f\1 spécifiques
EN 10002 tv1atériaux 1nétalliques - Essai de traction.
- Partie 1 : Méthode d'essai à ta ten1pératurc arnbiante (A 03-001)
- Partie 5: Méthode d'essai à la température élevée (A 03-005)
EN ISO 7438 Matériaux métalliques - Essai de pliage (A 03-157 et A 03-158).
EN 10045-1 l\1atériaux n1étalliqucs - Essai de flexion par choc sur éprouvette
Charpy.
- Partie 1 : Méthode d'essai (A 03-011)
Nom1es EN ISO 3651-1 Détennination de la résistance à la corrosion intergranulaire des
applicables aux essais aciers inoxydables.
- Partie 1 aciers inoxydables austénitiques et austéno-férritîques
(duplex). Essais de corrosion en milieu acide nitrique par n1t~surage
de la perte de masse (essai de Huey) (A 05-160)
EN ISO 3651-2 D~tem1ination de la résistance à la corrosion intergranulaire des
aciers inoxydables.
- Partie 2: aciers inoxydables ferritiques, austénitiques et austéno-
fèrritiques (duplex). Essais de corrosion en nli!ieux contenant de
l'acide sulfurique (A 05-159)
3
CODETl 2001 - Division 1 - MA5/4

MA5.3.2 - PIÈCES FORGÉES


INFORl\IA TION CONTENU
Pièces à l'état - la pièce unitaire de masse> 1000 kg (1)

nom1a!isé ou . - le lot de pièces de masses unitaires s; 1000 kg, la niasse


hypertrempé totale du lot étant,; 3000 kg Ui
Unité de réception
Pièces à l'état - la pièce unitaire de masse> 500 kg ( 1 J
trempé et - le lot de pièces de masses unitaires ::;: 500 kg, la masse
revenu totale du lot étant$ 3000 kg t21
- Une série d'essais par unité de réception
Nombre de sénes d'essais par unité - Deux séries d'essais par pièce dont la rnasse unitaire est supérieure à
3000 kg, sur des prélèven1ents en deux endroits syn1étriques de la pièce
- l essai de traction à la température a1nhiante
dans tous
- l essai de flexion par choc (selon la nuance)
les cas
- l analyse sur coulée
Essais à effectuer par série - 1 essai de traction à température élevée (3)
- 1 essai de flexion par choc à une température déternlinée
En option
par le Fabricant selon MA2
- 1 analyse sur produit
Tous les échantillons doivent être préle\-és à une distance de la surface égale à
t/4 (1ninimu1n 20 n1n1, n1a:ximum 80 n1n1) et à une distance de t/2 de l'extrémité
(où t représente l'épaisseur équivalente (t~ 4 ) ou l'épaisseur de la section carac-
téristique (tR) de la pièce forgée au 1noment du traiten1ent thennique, voir An-
nexe 8).
Pour !es échantillons faisant partie intégrante de la pièce, \'extrémité de la pièce
forgée doit être prolongée au n1oyen d'un écran them1ique, dont la hauteur est
au n1oins égale à t/2 (n1aximurn 90 11101). Cet écran thermique, dont la largeur
doit ête au n1oins égale à t, doit être soudé à la pièce avant le traitement thermi-
Prélèvement sur produits ayant subi que.
le traiten1ent thcnnique de référence Les échantil!ons sont prélevés :
- soit sur des surépaisseurs prévues à cet effet
- soit dans dès excédents de n1atîèn.~ r0sultant du forgeage
- soit dans une pièce détruite à cet effet
- soit dans un barreau d'essai issu de la même coulée et de la n1ên1e charge de
traitement thennique, ayant subi un corroyage au plus égal à celui de la
pièce
Le sens de prélèven1ent est déterminé par rapport à la direction principale de
forgeage

Sen~ radial Sens tangentiel Sen~ radial

./
--"~1/;l
,#1~
1 " '----- .....

Sens axial Sens axial

{ l) Les pièces forgées en ébauches multiples et qui sont découpées après ks traitements thermiques sont considérées comme pièces unitaires.
(2) Le lot est constitué de pièces forgées de dimensions analogues, provenant d'une même coulée, fabriquées selon le même cycle de fabrication et
provenant de la même charge de traitement thenniquc.
(3) Un essai par couke dans la pièce la plus épaisse.
CODETI" 2001- Div1s1on 1 - MA515

INFORMATION CONTENU
Pour autant que la forme des pièces le permette, et l'épaisseur prise en cornp!c étant
cel!e de la pièce lors du traitement thermique, la distanct: dl.': l'axe des éprouvenes à la
surface traitéç la plus proche est égale à rv1IN { e/2, 30 }
Dans les autres directions, la distance de la partie traitée utiles des éprouvettes aux au-
Confection des éprouvettes tres surfaces traitées doit être supérieure ou égale à f'vflN te, 60 }
Si la forme de la pièce ne le permet pas, on se rapprochera le plus possible de ces va-
leurs
La génératrice du fond <l'entaille des éprouYettes de flexion par choc est perpendicu-
Jaire à la peau
Contrôle non destructif Selon les dispositions de chacune des Section t-.1 spécifiques
EN 10002 Matériaux 1nétal!iqucs - Essai de traction.
- Partie 1 : Méthode d'essai à la température ambiante (A 03-001)
- Partie 5 : Méthode d'essai à la température élevée (A 03-005)
EN ISO 3651-1 Détcnnin.:ition de !a résistance à !a corrosion intergranulalrc des
aciers inoxydables.
- Partie 1: nciers inoxydables austénitiques et austéno-férritiques
(duplex). Ess;:lis de corrosion en n1ilîeu acide nitrique par mesurage
Nom1es de la perte de masse (essai de Huey) (A 05-160)
arplicab!es aux essais EN ISO 3651-2 Détemlination de la résistance à la con·osion intcrgranulaire <les
aciers inoxydables.
- Partie 2: aciers inoxydables ferritiques, austénitiques et austéno-
férritiques (duplex). Essais de corrosion en n1ilieux contenant de
l'acide sulfurique (A 05-159)
EN 10045-1 iY1atériaux métalliques - Essai de flexion par choc sur éprouvette
Charpy.
- Partie 1 : Méthode d'essai (A 03-011)

MAS.3,3 - TUBES

MAS.3.3.1-TUBES POUR TUYAUTERIES

INFORMATION CONTENU
Le lot d'au plus 50 tubes ou de rnasse totale au plus égale à 3000 kg provenant
d'une mème coulée, du mêrne procédé de fabrication, de mème diamètre, de
Unité de réception
mèn1e épaisseur et provenant de la n1èn1c campagne de traiten1cnt thcrnliquc
dans un four continu, ou de la même charge dans un four donnant
- 2 séries d'essais, chacune sur un tube différent prélevé dans le lot
Nombre de séries d'essais par unité - 1 série d'essais sur un tube si le nombre de tubes constituant le lot ou la
rnasse de celui-ci est au plus égale au tiers d'un lot normal
CODETI"° 2001 - Division 1 - MA5/6

INFORMA TIO!'i CONTE'<U


- 1 essai de traction à la température an1biante
Dans tous - 1 essai de flexion par choc (selon la nuance et seulernent
les cas sie~6n1m)
- 1 analyse sur coulée
Essais à effectuer
par série - 1 essai de traction à température élevée (scule1ncnl SI
e~41nn1)

En option - 1 essai de flexion par choc à une température détemlinée


par le Fabricant selon fvLA.2 (seulement si e ~ 6 111111)
- 1 annlysc sur produit
Essais à effectuer pour Dans tous
Voir § 11.8. I de la norme EN 10216.2
chaque tube les cas
Dans tous
Essais d'évasement Suivant EN 10236 sur un échantillon par unité de réception
les cas
Dans tous
Essais d 'applatissement Suivant EN 10233 sur un échantillon par unité de réception
les cas
Selon les possibilités de prélèvement, l'éprouvette est constituée
de :
- soit un tronçon de tube
Essai de - soit une bande prélevée !ongitud inalcn1ent et ayant
traction l'épaisseur du tube
- soit une éprouvette cylindrique prélevée longitu<linalen1ent à n1î-
épaisseur, SI e "'.: 30 n1m, ou près de la paroi extérieure, SI
Pré\èven1ent des e > 30 mm
éprouvettes
Les éprouvettes sont prélevées dans le sens longitudinal. Dans la
n1est1rc où l'épaisseur le pennet, il est prélevé:
Essai de - soit une éprouvette près de la peau extérieure, une
flexion par éprouvette à 111i-épaisseur et une près de la paroi in té-
choc ne ure
- soit trois éprouvettes près de la peau extérieure
La génératrice du fond <l'entaille est perpendiculaire à la paroi
Le Producteur tient à la disposition du Fabricant la qualification du
Qualifications mode opératoire de soudage n1is en œuvre ainsi que celles des sou-
<leurs et opérateurs
Tubes soudés longitudina-
La soudure de chaque tube est contrôlée :
!ement par fusion Contrôles non
- soit par ultrasons
destn1ctifs
- soit par flux de fuite
(CND)
- soit par courants de Foucault
Les tubes d'épaisseur supérieure à 16 mm sont contrôlés:
Tubes sans soudure ou - soit par ultrasons
soudés sans fusion - soit par flux de fuite
- soit par courants de Foucault
CODETI., 2001- Division 1 - MASn

INFORMATION CONTENU
EN 10002 Matériaux métalliques - Essai de traction.
- Partie 1 : Méthode d'essai à !a température ambiante (A 03-001)
- Partie 5 : Méthode d'essai à la température élevée (A. OJ-005)
EN 10045-1 Matériaux métalliques - Essai de flexion par choc sur éprouverte
Charpy.
- Partie 1: Méthode d'essai (A 03-011)
EN ISO 3651-1 Détern1ination de la résistance à la corrosion intt.:rgranulaire des
aciers inoxydables.
- Partie 1 : aciers inoxydables austénit!ques et austéno-férritiques
(duplex). Essais de corrosion en n1ilieu acide nitrique par n1esuragc
de la perte de masse (essai de Huey) (A 05-160)
EN ISO 3651-2 Détermination de la résistance à la corrosion intergranulaire des
aciers inoxydables.
- Partie 2 : aciers inoxydables ferrîtiques, austénitiques et austéno-
tërritiques (duplex). Essais de corrosion en n1i!ieux contenant de
!'acide sulfurique (A 05-159)
EN I 0246-7 Essais non destructifs des tubes en acier.
(A 49-870)
- Partie 7 : contrôle auton1atique par ultrasons sur toute la circonfé-
rence pour la détection des irnpcrfections longitudinales des tubes
Nor111es applicable~; en acier sans soudure et soudés (sauf à !'arc i1ncrgé sous flux en
aux essais poudre)
EN 10246-5 Essais non destructifs des tubes en acier.
(A 49-871) - Partie 5 : contrôle autornatique par flux dt;;: fuite à l'aide de pal-
peurs magnétiques sur toute la circonférence des tubes pour la dé-
tection des in1perfections longitudinales des tubes en aciers ferro-
1nagnétiques sans soudure et soudés (sauf à l'arc iinn1ergé sous flux
en poudre)
EN 10246-3 Essais non destructifs des tubes en acier.
(A 49-872) - Partie 3 : contrôle auton1atique par courants de Foucault pour la
détection des in1perfections des tubes en acier sans soudure et sou-
dés (sauf à ! 'arc immergé sous flux en poudre)
EN 10246-8 Essais non destructifs des tubes en acier.
(A 49-875-8) - Partie 8: contrôle automatique par ultrasons du cordon de sou-
dure pour la détection des iinperfections longitudinales des tubes
en acier soudés électrîquen1ent
EN 10246-9 Essais non destructifs des tubes en acier.
(A 49-875-9) - Partie 9 : contrôle automatique par ultrasons du cordon de sou-
dure pour la détection des in1perfections longitudinales eUou
transver-sales des tubes soudés à l'arc immergé sous !lux en pou-
dre
CODETI® 2001 - Division 1 - MAS/8

MAS.3.3.2 -TUBES POUR TUBULURES ET ACCESSOIRES STANDARDS DE TUBULURES

INFOR:VIA TION CO!'iTENU


Le lot de tubes provenant d'une n1ê1nc coulée, du rnêrne procédé de fr1brication,
de 1nême diamètre, de même épaisseur et provenant de la nH~n1e can1pagne de:
traiternent thennique dans un four continu, ou de la même charge dans un four
Unité de réception dorn1ant
lot de 200 tubes si D, < 76.1
lot de 1OO tubes si 76, 1 "' D, < 168,3
lot de 50 tubes si D,;, 168,3
- Deux séries d'essais, chacune sur un tube diff~rent préleYé dans le lot
Non1bre de séries d'essais par unité - Une seule série d'essais sur un tube si le no1nbre de tubes constituant le lot
est au plus égal au tiers de celui d'un lot nom1al

INFORMATION CONTENU
- 1 essai de traction à la ten1perature ambiante
- 1 essai de flexion par choc (selon la nuance et seulen1cnt
sie2:6mm)
- 2 essais d'aplatissen1ent
Dans tous - 2 essJis d'é\·asement
les cas - 1 analyse sur coulée
Dans le cas de tubes soudés longitudinalen1ent par fusion :
Essais à effectuer - 1 exan1en micrographique de la soudure
par série - 1 essai de pliage endroit/envers sur une éprouvette prèle-
vée transversale111ent à la soudure
- 1 essai de traction à ten1pérature élevée par coulée sur un
produit ou un den1i-produit permettant le prélève1nent des
éprouvettes et ay.:int subi le n1ê1ne traite111ent thennique
En option que le produit concerné
- 1 essai de flexion par choc à une ten1pérature déten11inée
par le Fabricant scion MA2 (seulen1ent si e ~ 6 nHn)
- 1 analyse sur produit
Selon les possibilités de prélèvement, \'éprouvette est constituée:
- soit par une portion de tube
- soit par une bande longitudinale découpée dans le tube et
ayant une épaisseur :\1 IN ( e , 30 ) prélevée à l'opposé de
Essai de traction
l.:i soudure éventuelle
- soil par une éprou\·ette cylindrique prélevée à m1-
Confection des épaisseur si e $ 30 mm, ou près de la paroi extérieure SI
éprouvettes e > 30 mm
Les éprouvettes sont prélevées dans le sens longitudinal et, dans
la mesure où l'épaisseur le permet, il est prélevé:
Essai de flexion - soit une éprouvette près de la pe.:iu extérieure, une éprou-
par choc vette à 1ni-épaisseur et une près de !a paroi intérieure
- soit trois éprouvettes près de la peau extérieure
La génératrice du fond d'entai!le est perpendiculaire à la paroi
3
COOETl 2001- Division 1 - MA5/9

INFOR~IATION CONTENU
Le Producteur tient à la disposition du Fabricant la qualification
Qualifications du n1odt:: opératoire de soudage n1is en (X:tl\Te uinsi que celles des
soudeurs et opérateurs
Tubes soudés longitu- Chaque tube est contrôlé par radiographie
dinale1nent par fusion A. défaut, ce contrôle peut être effectué :
Contrôles
- soit par ultrasons
non destructifs
- soit par flux de fuite
- soit par courants de Foucault

INFORMATION CONTENU
EN 10002 ~/fatériaux 1n~talliques - Essai de traction.
- Partie 1 : Méthode d'essai à 13 température ambiante (A 03-001)
- Partie 5 : Méthode d'essai à température éle,·ée (A 03-005)
EN 10045-1 rY1atériaux métalliqu~s - Essai de flexion par choc sur éprouvette
Charpy.
- Partie 1 : Méthode d'essai (A 03-011)
ENIS03651-l Déternlination de la résistance à la corrosion intergranulaîre des
aciers inoxydables.
- Partie 1 : acii::rs inoxydables austénitiques et austéno-férritiques
(duplex). Essais de corrosion en n1i!icu acide nitrique par n1csurage
de la perte de masse (essai de Huey) (A 05-160)
EN ISO 3651-2 Détermination de la résistance ù la corrosion intergranulaire des
aciers inoxydables.
- Partie 2 : aciers inoxydables fcrritiques, austénitiques et austéno-
férritiqucs (duple\). Essais de corrosion en rni!ieux contenant de
l'acide sulfurique (A 05-159)
Nom1es applicables
aux essais EN 10233 Matériau\ métalliques - Tubes - Essais d'aplatissement (A 03-092)
EN 10234 tvtatériaux méta!liques - Tubes - Essai d'évasement (A 03-093)
EN 10246-7 Essais non destructifs des tubes en acier.
(A 49-870) - Partie 7 : contrôle auton1atique par ultrasons sur toute la circonfé-
rence pour la détection des in1perfcctions longitudinales des tubes
en acier sans soudure et soudés (sauf à l'arc in1ergé sous flux en
poudre)
EN 10246-5 Essais non destructifs des tubes en acier.
(A 49-871) - Partie S : contrôle automatique par flux de fuite à l'aide de pal-
peurs magnétiques sur toute la circonfërence des tubes pour la dé-
tection des in1perfections longitudinales des tubes en aciers ferro-
n1agnétiques sans soudure et soudés (sauf à l'arc i1nmergé sous flux
en poudre)
EN 10246-3 Essais non destructifs des tubes en acier.
(A 49-872) - Partie 3 : contrôle automatique par courants de Foucault pour la
détection des imperfections des tubes en acier sans soudure et sou-
dés (sauf à l'arc immergé sous flux en poudre)
rr,;
CODETI- 2001 - Division 1 - MA5/10

MAS.3.4 - PIÈCES MOULièES

INFORl\IA TION CONTENU


- la pièce unitaire de nlasse > 1000 kg ( 1 l
Unité de réception - le lot de pièces de n1asses unitaires $ 1000 kg, la 1nasse totale du lot étant
$ 3000 kg (2)

- Une série d'essais par unité de réception


Non1bre de séries
- Deux sénes d'essais par pièce dont la masse unitaire est supérieure à
d'essais par unité
3000 kg, sur des pré!èven1ents situés en deux endroits symétriques de la pièce
- 1 essai de traction à la ten1pérature an1biante
Dans tous
- l essai Je flexion par choc (selon la nuance)
les cas
- 1 analyse sur coulr!:e
Essais fi effectuer
par série - 1 essai de traction à ternpér.:iture élevée (3l
- 1 essai de flexion par choc à une température détennin~c
En option
par le Fabricant selon MA2
- 1 analyse sur produit
Les lingots échantillons doivent avoir une épaisseur;?. 28 mn1
Ils sont:
Lingots échantillons - soit attenants fi la pièce et détachés seulernent après traite1nent them1ique
- soit coulés à part. 1na1s provenant de la mên1e élaboration et de la n1êmc
coulée et ayant subi après coulée le mên1e traitement thennique que la pièce
Le type de contr6!e non destructif - ressuage, radiographie, ou ultrasons - la n1éthode, les
Contrôles non destructifs critères d'acceptation et les zones concernées font l'objet d'un accord entre les parties
intéressées
EN 10002 Matériaux n1étalliques - Essai de traction.
- Partie 1 : Méthode d'essai à la température ambiante (A 03-001)
- Partie S: Méthode d'essai à température élevée (A 03-005)
EN 10045-1 Ï\1atériaux rnétalliques - Essai de flexion par choc sur éprouvette
Charpy.
- Partie 1 : Méthode d'essai (A 03-011)
NF A 03-354 Essais à ten1pératurc élevée - Détermination de la résistance à la
traction des aciers inoxydables austénitiques
Nonnes applicables
EN ISO 3651-1 Détermination de la résistance à la corrosion intergranulaire des
aux essais
aciers inoxydables.
- Partie 1: aciers inoxydables austénitiques et austéno-férritiqucs
(duplex). Essais de corrosion en milieu acide nitrique par mesurage
de la perte de masse (essai de Huey) (A 05-160)
EN ISO 365 1-2 Détennination de la résistance à la corrosion intergranulaire des
aciers inoxydables.
- Partie 2 : aciers inoxydables ferritiques, austénitiques et austéno-
férritiqucs (duplex). Essais de corrosion en niilîeux contenant de
\"acide sulfurique (A 05-159)
( \) Les pièces moulées en ébauches multipks dans un même moule, et qui sont découpées après les traitements thermiques sont considérées comme
pièces unitaires.
(2) Le lot est constitué de pièces moukes de dimensions analogues, provenant d'une même couke et provenant de la même charge de traitement
thennique.
(3) Un essai par coulée dans la pièce la plus épaisse.
CODETI~ 2001 · Div1s1on 1 · MA5/11

l\IAS.3.5 - INTERPRÉTATION DES RÉSUL- Dans le cas contraire, elle est définiti\·en1ent refu-
TATS - ESSAIS COMPLÉl\IE'ff AIRES sée.

l\1.;\5.3.5.1 - Conditions d'acceptation des produits i\1.A.5.3.5.4 - Remaniement


a) Lorsque toutes les conditions requises sont rem- Le Producteur peut éventuellement présenter à
plies, le produit est accepté. nouveau, après traiternent thenniquc à préciser au
Fahricant, des pièces écartées au prernier exarncn pour
b) Lorsqu'un essai rr1ontre un résultat insuffisant en
caractéristiques non confon11es.
raison d'une faute d'exécution, il est annulé.
Les essais sont recon1n1encés après ce traitement, et
Pnr faute d'exécution, il faut entendre un usinage
éventucllernent les essais complén1entaircs corres-
dÇfectueu:x de l'éprouvette, un montage incorrect dans
pondants, comn1e s'il s'agissait de nouvelh~s pièces.
la machine d'essai, un mJ.u\·ais fonctîonnen1ent de
c('.]Jc-ci, ou tuut autre <Jno111alic analogue:. Il ne peut 2tre procéd~ à plus d'un re111uniernent.
l\IAS.3.5.2 - Essais de traction et de pliage
l\IA5.3.6 - RÉPARATIONS
a) L'éprouvette présente un défaut, et les résultats
Avant expédition ou réception, le Producteur peut
sont confon11es : le produit est accepté si la nature du
éliminer les défauts de surface par meulage, dans la
défaut ne 1net pas en cause l'aptitude à l'emploi de ce
li1nite des tolérances d'épaisseur et sous réser;e que !a
produit, après un exa1nen complémentaire éventuel.
dépression résultante soit bien raccordée au rt:ste de la
b) L'éprouvette présente un défaut et les résultî.ltS surface du produit.
ne sont pas confon11es : un nouvel essai est effectué sur
Après accord entre les parties intéressées, des dé-
une éprouvette prélevée dans la mên1e pièce ou la
fauts plus în1portants peuvent être réparés pGr ineulage
1nêrne unité de réception.
suivi d'un rechargement par soudage dans les condi-
Si le résultat de l'essai co1nplén1entaire est correct tions suivantes:
et si le défaut de !a prernière éprouvette ne 1net pas en
a) Le défaut est élin1iné avant tout apport de métal.
cause !'aptitude à !'err1ploi du produit, !a pièce ou
l'unité de réception est acceptée après un exan1en bJ L'enlèven1ent complet du défaut ne réduit pas
con1plémcntaire éventuel. l'épaisseur non1ina!e du produit de plus de 2.0o/o.

Dans le cas contraire, la pièce ou l'unité de récep- c) Le rechargement par soudage fait l'objet d'une
tion est définitivement refusée. qualification du mode opératoire acceptée par les par-
ties intéressées et est etlectué par des soudeurs qu;:di-
MAS.3.5.3 - Essais de füxion par choc
fiés scion les dispositions de F 1.4.2.
Lorsque les résulta1s ne sont pas confom1es, c'est à
dJ Le rechargen1cnt doit présenter une surépaisseur
dire:
au moins égale à 1,5 mm qui est ensuite arasée par
- s'il y a un résultat inférieur à la valeur indivi- meulage pour donner à la surface réparée un aspect
duelle minimale prescrite, techniquen1ent lisse et uni.

- ou si la nioyenne des trois résultats est infë- e) La réparation fait l'objet d'un contrôle soit par
rieure à la moyenne minimale prescrite, sans ressuagc, soit par niagnétoscopie, soit par ultrasons,
qu'il y ait plus d'un résultat inférieur à cette va- éventuellement par radiographie ; le choix de la mé-
leur, thode et de la qualification de l'opérateur fait l'objet
d'un accord entre le Producteur et le Fabricant.
ou si la non-co·nfonnité tient seulement au fait
que, bien que la moyenne des trois résultats soit j) La réparation doit être effectuée avant le traite-
correcte, elle est obtenue avec deux résultats in- ment thennique de référence du produit.
férieurs à la valeur moyenne minimale prescrite, Ces dispositions s'appliquent aux produits lan1inés
au lieu d'un seul, ou corroyés (tôles, pièces forgées et produits tubulai~
trois éprouvettes supplémentaires sont prélevées à côté res). Pour les pièces n1oulées, il convient d'appliquer
des premières et essayées dans les mêmes conditions. les dispositions de la EN 10213 (A 32-055) (paragra-
phe 3.4 - Discontinuités, Parachèvement).
Si les trois nouveaux résultats sont tous supérieurs
ou égaux à la valeur rnoyenne minimale requise, et si,
associés aux trois précédents, ils donnent une moyenne
générale des six essais supérieure ou égale à cette va-
leur, la pièce ou l'unité de réception est acceptée.
3
CODETi' 2001 - Division 1 ·· MA5/12
CODE Tl' 2001 • Di' ision 1 · MA6/1

ANNEXEMA6]

EVALUATION PARTICULIERE DES PRODUITS D'USAGE SUR DESTINES A LA FA-


BRICATION DE TUYAUTERIE SOUMISE AUX EXIGENCES ESSENTIELLES DE SE-
CURITE DE LA DIRECTIVE EUROPEENNE EQUIPEMENTS SOUS PRESSION
(97/23/CE) OU DE SA TRANSPOSITION EN DROIT FRANÇAIS (DECRET 99-1046)

(A.nnexe informative)

MA6.1- GÉNÉR<\.LITÉS Ces produits ont prouvé leur qualité et leur sécurité
et sont reconnus au titre de la Di\'ision 1 du Code
La présente Annexe a pour but de mettre à la dispo- d'usage sllr, dans le doinaine d'application de leur
sition des Acheteurs, des Fabricants et des Organismes nonne d'origine.
chargés de la surveillance de la fabrication, une liste de
Ces produits devront faire l'objet d'une évaluation
produits. pouvant servir à la réalisation de tuyauteries
particulière qui, en fonction du 1nodule d'évaluation de
conforn1érnent aux exigences essentielles de sécurité
la confom1ité qui sera appliqué, de\Ta être réalisée par
de la Directive Equipements Sous Pression 971231CE
un ON ou pourra être réalisée par le Fabricant.
ou de sa transpositions en droit français (décret 99-
1046) Cette évaluation devra permettre de justifier la
conformité de ces n1atériaux par rapport aux exigences
Ces produits ne sont, à la date d'édition de la Divi-
essentielles dt: sécurité de la Directive Equipements
sion 1 du Code, ni repris dans des normes européennes
Sous Pression (97/:?3/CE) ou de sa transposition en
hannonisées, ni ne bénéficient d'une approbation eu-
droit français (décret 99-1046 ).
ropéenne de matériau\ prononcée.
CODETI" 2001 - Division 1 - MA6/2

Tableau J\tlA.6.1 - Nor~es françaises de produits

j Produits 1

Désignation
1 équivalents
_ _ _ _, _ ____c_ _ _ _ _ _ __[__ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ ~

Produits sidérurgiques. Aciers inoxyda-


1
bles pour utilisation à haute tetnpérature. 1

-- Tôles pour chaudières et appareils à 1

pression. Aciers au carbone et au car- 1


1

bone manganèse. 1

1
1

1
1
Tôles pour chaudières et appareils ù 1

1 pression. Aciers alliés au Mo, au Mn- 1

Mo et au Cr-Mo. '
-1 J

Tôles en aciers à haute linlite d'élasticité


pour appareils à pression.
-------- ------- ··---------1-----------------
Tôles en aciers alliés au nickel pour ap-
pareils à pression à basse température.
Produits sidérurgiques.Tôles en aciers
inoxydables austénitiques et austéno-
ferritiques pour chaudières et appareils à
pression.
1 - - - - - - - - - - - -1' - - - - - - - - - - - - - - - - C - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
1 Tôles pour chaudières et appareils à

L-------'-------------'-------~---l _______________L_p_r_e_ss_i_o_n_._A_e_i_e-rs_a_l_li-és_t_'"--i-te-·s_à_h_a_u_te-
limite d'élasticité.
CODETI' 2001 - Division 1 - MA6/3

1- Produits
i Prod u i_is_ I\ orme _N_F---+--
_,__ _ équivalents
Désignation
---+----------+--
j BF 42

l~_8___ Tu:yauterie industriel!e. Brides et colk~ts


r l
!
NF E 29-204
B F ! 5 C D 4 - *_ _ _ _ _ _ forgesenacier. !

l
I
:: ~O~:::I0_-1 _Il Tubes e~ acier Tub~s san~~oudure ~
extren11tes lisses la1n1nes a chaud a' ec
NF A 49-112 ~--------'- -- caractenstiques garanties à ten1perdtUre
j TUE 235 A ambiante et conditions part1culiercs de
~--------··__J ___ ______ -------~ livraison.

TU Z2 CND17-12 . 316L
Tubes en acier. Tubes sans soudur~-~
extrén1ités lisses pour transport de tluide ·
NF A 49-117 1
TU 26 CN J 8-0,9 1 304 et autres usages - Aciers ino.xydabks j
------j ferritiques et austénitiques. 1

TU 26 CND17-l I 1, 316 \ j
1
TS Z2 CNl8-10 1 304L ~ Tubes en acier. Tubes soudés lon!:.!:itudi-
1'

NF A 49_ _TS 26CN18--0,9


__ 1 304 ------j nalen1ent à extrémités lisses pour canali-
147
1
, TSZ2CNDl7-12 316L salions et usa~es généraux ~ Aciers
c c
1

1 1
1 inoxy_ dable_s austénitiques. 1

f---------_i TS26CND1:7.:_ll__I 316 ---j


u
0::
l Tubes en acier. Tubes soudés !ongitudi- 1

En cours nalen1ent à extrémités lisses pour canali-


..... NF A 49-148
d'évaluation sations et usages généraux - Aciers
°"'
"'u
..Q ~--------
inoxydables fcrritiques.

:::l Norme dimen- Tubes en acier. Fonds à souder pour


r... NFA49-J85
sionnelle 1
tubes d'acier. Série courante ~
- ---
Tubes en acier. Accessoires tubulaires, j
1 courbes, réductions à souder fabriqués à 1
NFA49-186 A E 220 A TU37 B
partir d'ébauches tubulaires sans sou- 1

i
-- 1
r~urc destinés aux us~~es générnux.
i
A37

~rG~.A~
TUE 220 ASTM AS"
API SL
Tubes sans soudure à extrémités lisses
A42
NF A 49-211 en aciers non alliés pour canalisations de
TUE 250 ASTM AIO 6
Gr.B fluides à température élevée.
API 5L Gr.B

A48
TUE 275
ASTM AIO 6 Gr.C
CODETI" 2001 - Division 1 - MA6/4

Produits
---+---
Norme NF Nuances ·1 Produits
- - - + - - - - - - - - - - ; _ _é_q_u_iv_alcnts
+-- ___
Désignation
___J
!

~-~-----+~_---_-_J
1 TU 48 C ,
~--~
~--· T LI bes sans sou d LI rc en aciers non alliés
i NF A 49-213 et alliés au Mo e t ('r-Mo utilisés aux
--
'
J ASTM A335 températures élevé CS.
i TU 10 CD5-0,5
1 Gr.Pl! '
'

1
'
!
!
TU 10 CD9-10
-- ----·
ASTM A335
Gr.P22
------ ___ ,, __
! Tubes en acier. T ubes sans soudure en
___ _j
' NFA49-214 ' aciers austénitique s utilisés aux tcrnpéra-
1

tures élevées.
-- -·
TU 42 BT A333 Gr.6
Tubes sans soudu re à extrérnités lisses
NF A 49-230 TU 10 Nl4 A333 Gr.3 pour appareils à p ression et tuyauteries
- - utilisés à basse ten1
pérature.
TU Z6 N9 A333 Gr.8
1
-
TSE 220 Tubes soudés le)[lgitudinalcrnent par
1 -- -- 1
pression à extrétnit l.':s lisses en aciers non
1 NF A 49-241 TS E 250
--- alliés pour transp ort de fluide jusqu'à
TS E 275 425 °C.
i
TS 37 C Tubes soudés 1ongitudinalen1ent par
- pression en aciers non alliés et faible·
NF A 49-242 ~-

ment alliés uti 1îs és aux ten1pératures


TS 42 C
1
nloyennernent élcv écs.
1
--- --------·- ·- - -
' Tubes soudés 1ongitudinalen1cnt par

LJ
TS 37 C
·----
pression en ac 1ers non alliés et alliés
NF A 49-243
TS 42 C
J ferritiques utilisés aux ten1pératures éle·
vées.
CODETI~ 2001 - Lli\ ision 1 - MA6/5

=i Produits

lis es
Produits Norme NF Nuances Désignation
équivalents
------1---T-S_E_2_4___
a_ Tuhes en acter Tubes soudes a extr~nù~ [
NF A 49-250 ±=~és du conunerce avec ou sans j
----~-T__s_E_2_6_-_b__ L gr J3 co~dit1ons part1culieres de livraison 1

TS 37 CP Tubes en acier Tubes soudés de d1,1n1c-


' NI
'A 49-252
L

TS 42 CP
- - - - ------1 tre 168 3 'a 1220 n1n1 en aciers non al- i
I
L f--
TS 48 CP -1 liés, uti !isés aux ternpératures movcn- ·.
nemcnt é\e\·é es. . j

~1
! TS37CP _ Tubes en aci er. Tubes soudés !ongitudi-
' na!en1ent par fusion en aciers non alliés

l
NI'A 49-253 CP
et alliés fer rit!quc-s aux tcrnpérature~
1 CP élevées.
'
Nf'A 49-281 A E 220 Tubes en acî ers. Ac~essoires tuhulai·;~
(Regr oupen1ent des A E 250 A 234 WPB
courbes, tés, réductions à souder fr1h~~~
1

qués à partir '


norrries 282, 284, ~-
d'ébauches tubulaires san:; I'
286 A E 275
1
A 234 WPC soudure avec prescriptions de qualité.

NF'A 49-285
A 42 CP

A 48 CP
1 1 -
·----
qualité.
------·------ ""--

Tubes en Jcit:·r. Fonds ù souder en aciers


non alliés ou alliés avec prescriptions de ,

TU 37 C

~
TU42 C Tubes en a cier.Accessoires tubulaires
sans soudure utilisés à haute et basse
N FA 49-289 TU 48 C

TU 10 CD5-0,5
FIR tcn1pérature - Aciers non alliés, a!liCs et
inoxydables.

=l '""" '" "'


TU 10 CD9-\0 F22

l __~N
-
A 42 CP
1 cr. Tés à souder égaux ou
réduits en aci ers non alliés ou alliés sou-
FA 49-296
dés par fusi on avec prescriptions de
A 48 CP qualité.

t ) ::
CODETI® 2001 - Division 1 - MA6/6

~------,·--- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - · - - - - · - - - - --------"-----
Produits
Produits Norme NF Nuances Désignation 1
équivalents
1
1

1 i-t--N-F-A 49-401
TS E 220
f--------+--------
J
Tubes soudés longitudinale1nent p<1r
fusion en aciers non alliés et micro alliés
·
1
1
TSE 290 !
_ _ _ _ _ _ _ _, pour canalisations de transport de flui-
Î
-"'...
=
"'
TS E 360
TS E 220
TSE
j des et appareils à pression.

~
1

Tubes soudés hélicoïdaen1ent par fusion


en aciers non alliés et n1icro alliés pour
1

1
NF A 49-402
1

0 290
f--------+-------- canalisations de transport de fluides et 1

"'"'u TS E 360 appareils à pression.


"'u 1
i

"' Tubes en acier. Accessoires tubulaires !,

1
sans soudure utilisés à haute et basse
En cours
NF A 49-489 ten1pérature. Aciers non alliés, alliés et
d'évaluation
inoxydables. [)imensions. Conditions 1

techniques de livraison.
CODETI® 2001 - Division 1 - C1/1

SECTION Cl

GÉNÉRALITÉS

Pages

Cl.1 - Objet et domaine d'application ............................... . Cl/3

Cl.2 - Charges élémentaires et situations ............................. . Cl/3

Cl.2.1 - Pressions et Températures ........................... . Cl/3

Cl.2.2 - Autres charges à prendre en compte .................... . c 1/4


Cl.2.3 - Situations ........................................ . Cl/5

Cl.3 - Caractéristiques mécaniques des matériaux utilisés dans les règles de Cl/7
calcul. ................................................... .

Cl.4 - Contrainte nominale de calcul. ............................... . Cl/8

Cl.4.1 - Généralités ....................................... . Cl/8

Cl.4.2 - Contrainte nominale de calcul pour une situation sans fluage Cl/8
du matériau .............................................. .

Cl.4.3 - Contrainte nominale de calcul pour une situation avec fluage Cl/10
du matériau .............................................. .

Cl.5 - Coefficient de soudure ..................................... . Cl/12

Cl.6 - Epaisseurs - Définitions ..................................... . Cl/13

Cl.7 - Unités - Tolérances ......................................... . Cl/14

Cl.7.1 - Unités ............................................ . Cl/14

Cl.7.2 - Tolérances ........................................ . c 1114


CODETI® 2001 - Division 1 - C1/2
CODETI~ 2001 - Division 1 - C1/3

SECTION Cl

GÉNÉRALITÉS

Cl.1-0BJET ET DOMAINE D'APPLICATION

La présente section spécifie les exigences relatives Lorsque la présente Division n'indique aucune rè-
au dimensionnement des réseaux et des supports de gle de calcul, le Concepteur. sous sa responsabilité,
tuyauteries industrielles métalliques aériennes, en gale- peut utiliser des méthodes de calcul ou expérimentales
rie, en caniveau ou enterrées. reconnues pour justifier le dimensionnement retenu ..
Cette justification peut également être réalisée au
Le domaine d'application de chacune des règles de
moyen d'une analyse des contraintes ou en se référant
calcul de la Division 1 du Code est précisé par
à l'expérience acquise lors de la réalisation
l'indication de limites qui peuvent concerner les carac-
d'installations ayant donnés satisfaction pour des
téristiques géométriques des éléments à calculer, les
conditions comparables.
sollicitations prises en compte, les modes de défail-
lance couverts, les caractéristiques du matériau, etc.

Cl.2 - CHARGES ELEMENTAIRES ET SITUA TI ONS

CI.2.1 - PRESSIONS ET TEMPERA TURES Note: Pour un matériau donné (caractéristiques mécaniques) on peut
aisément, pour tous composants élémentaires de tuyauterie, sur la
base d'une température donnée, ddinir une pression maximale
Cl.2.1.1 - Pression de service admissible respectant les co~fficients de sécurité réglementaires.
La pression de service, P0 , est la pression du fluide Cette relation permet donc ck ddinir l'ensemble des composants
du réseau de tuyauteries pour une situation de service d'un réseau vis à vis des sollicitations dues à à la pression.
donnée. Pour les tuyauteries, cette définition préalable fixe un minimum. Elle
ne permet en aucun cas au Concepteur de s'affranchir des véritica-
Cette pression de service doit appartenir au do- tions complémentaires nécessaires à la garantie de la bonne tenue des
maine des pressions maximales admissibles, PS, spéci- matériels.
fiées pour le réseau de tuyauteries.
En ce qui concerne le calcul de l'épaisseur d'un
composant quelconque, les conditions simultanées de
Cl.2.1.2 - Température de service
pression et de température à considérer sont celles qui
La température de service, T0 , est la température du conduisent à l'épaisseur la plus grande.
fluide du réseau de tuyauteries pour la situation de
service pour laquelle la pression de service est égale à Cl.2.l.4 - Pression de calcul
Po.
La pression de calcul, P, est la pression maximum
Cette température de service doit appartenir au do- retenue pour le dimensionnement d'un réseau de
maine des températures admissibles, TS, spécifiées tuyauteries à la température de calcul. Elle ne peut être
pour le réseau de tuyauteries. inférieure à la pression maximale de service.
Lorsque la température de calcul, T, est telle que ce
Cl.2.1.3 - Couple
sont les caractéristiques de fluage qui prévalent dans la
Le couple (P 0 , T0 ) à considérer pour le dimension- détermination de la contrainte de calcul, la pression de
nement du réseau de tuyauteries doit correspondre aux calcul doit être considérée comme égale à la pression
conditions les plus sévères de pression et de tempéra- de service P0 à laquelle est associée la température de
ture régnant simultanément de façon prolongée dans le service T0 corrigée si nécessaire.
réseau de tuyauteries. Les écarts maximaux momenta-
nés dus à l'exploitation ou à l'action de la régulation ne
doivent pas être pris en compte.
CODETI~ 2001 - Division 1 - C1/4

Cl.2.l.5 -Température de calcul c) Pour les composants de tuyauteries chemisés in-


térieurement, la température de calcul doit être spéci-
La température de calcul, t, est la température
fiée ou doit être déterminée à partir de calculs de trans-
maximale susceptible d'être atteinte en service, au
fert thermique ou d'essais prenant en compte la tempé-
milieu de l'épaisseur de la paroi de la tuyauterie, à la
rature du fluide et les caractéristiques du chemisage.
pression de calcul.
Note: Le chemisage peut être utilisé comme calorifuge.
La température de calcul doit être déterminée
comme indiqué ci-après. Tout calcul de transfert de
chaleur doit être réalisé dans l'hypothèse qu'il n'y a Cl.2.2 - AUTRES CHARGES A PREl'iDRE EN
pas de perte de chaleur due au vent. COMPTE

a) Pour les composants de tuyauteries non calorifu-


Cl.2.2.1 - Poids de la tuyauterie et de son contenu et
gés extérieurement ni chemisés intérieurement, la tem-
autres charges de gravité
pérature de calcul est la suivante :
Les charges de gravité agissant sur une tuyauterie
pour des températures de fluide inférieures à la doivent être prises en compte dans l'étude et peuvent
température théorique de montage (voir note), la comprendre :
tempàature de calcul du composant doit être prise
égale à celle du fluide ; la masse de la tuyauterie, des accessoires, de la
robinetterie, du calorifuge et de l'ignifuge;
pour des températures de fluide égales ou supé-
rieures à la température théorique de montage (voir la masse du fluide transporté ou la masse du
note), la température de calcul des composants non fluide utilisé pour les essais ;
calorifugés ne doit pas être inférieure aux valeurs
la masse et la poussée des terres et l'action des
données ci-après sauf si une température moyenne
charges mobiles, doivent être prises en compte
inférieure à mi-épaisseur de la paroi a été détermi-
dans le cas d'une tuyauterie enterrée (voir An-
née par essai ou par calcul de transfert de chaleur :
nexe générale A2).
• 95 % de la température du fluide pour les ap-
pareils de robinetterie, tuyaux, fonds, accessoi- Cl.2.2.2 - Charges climatiques et environnementa-
res soudés et autres composants ayant une les
épaisseur de paroi comparable à celle du
Lorsque la tuyauterie est installée à l'extérieur les
tuyau;
charges climatiques doivent être prises en compte
• 90 % de la température du fluide pour les bri- (masse de la neige, de la glace, effet du vent ... ). Les
des (à l'exception des brides tournantes sur col- charges maximales doivent être déterminées en fonc-
let) y compris les brides des accessoires et cel- tion des conditions climatiques réelles du site et des
les de la robinetterie ; conditions d'exposition de la tuyauterie.

• 85 % de la température du fluide pour les bri- De plus, pour les zones inondables et en fonction
des tournantes sur collet ; du type d!nstallation (tuyauterie aérienne, en caniveau
ou en galerie) ainsi que pour les tuyauteries en bassin,
• 80 % de la température du fluide pour la bou- il peut être nécessaire de prendre en compte les effets
lonnerie. de la poussée d'Archimède.
Note : En général la température de montage peut être prise égale à
Pour les tuyauteries enterrées les effets éventuels de
21°C pour la France.L'expérience montre qu'en deçà d'une variation
de température de 20°C une analyse de l'effet des dilatations thermi- l'évolution de la nappe phréatique doivent être pris en
que n'est pas nécessaire sauf pour les montages à dilatations bridées. compte (voir Annexe générale A2).

b) Pour les composants de tuyauteries calorifugés Cl.2.2.3 - Effets dynamiques du fluide


extérieurement, la température de calcul doit être celle
du fluide à moins que des calculs, des essais ou l'expé- La tuyauterie doit être conçue afin d'éviter ou de
rience en service basée sur des mesures permettent de réduire les effets dynamiques dus au fluide. Lorsque de
justifier l'utilisation d'une autre température. Lors- tels effets ne peuvent être évités ils doivent être pris en
qu'une tuyauterie est chauffée ou refroidie par l'inter- considération. Lorsque ces effets résultent d'une
médiaire d'un traceur ou par chemisage, cet effet doit conséquence directe du procédé ou de l'utilisation de
être pris en considération lors de la détermination des matériel fourni par l'acheteur ils doivent être définis
températures de calcul. quantitativement dans la spécification d'achat.
CODETI~ 2001 - Division 1 • C1/5

Les réactions des soupapes de sûreté durant leur Cl.2.2.6 - Séisme


fonctionnement doivent être prises en compte. Si' ces
La vérification de la tenue de l'installation au
soupapes ne sont pas fournies par le monteur de la
séisme, si elle est exigée par !'Acheteur, doit être clai-
tuyauterie, !'Acheteur doit définir les réactions et leurs
rement explicitée dès l'appel d'offres. En outre, la
directions.
spécification d'achat doit préciser les caractéristiques
Note : Des indications pour l'évaluation des effets dynamiques du du séisme à prendre en compte.
fluide sont données en annexe C3.A4.
Note : Des indications pour l'é' aluation des efkts du séisme sont
donné.:s en annexe C3.A2.
Cl.2.2.4 -1\Iouvement du sol et des bâtiments
Lorsque de tels mouvements sont susceptibles de se
Cl.2.3 - SITUA TIO.\'S
produire durant la vie de l'installation (mouvements de
terrain, tassements différentiels de bâtiments, déplace-
L'analyse d'une tuyauterie doit porter sur les situa-
ments du génie civil à la tra\'ersée des joints entre
tions ci-dessous dans la mesure où celles-ci peuvent
bâtiments ... ), !'Acheteur doit déterminer l'amplitude
être dimensionnantes :
de ces mou\'ements et indiquer dans la spécification
d'achat les \'aleurs à prendre en compte dans les cal-
CI.2.3. l - Situations normales de service
culs.
Les situations norn13les de service sont les situa-
Cl.2.2.5 - Vibrations tions rencontrées en marche continue à puissance cons-
tante et lors de conditions de fonctionnement transitoi-
La tuyauterie doit être conçue, installée et suppor-
res correspondant aux opérations normales
tée de telle manière que soient éliminés les effets ex-
d'exploitation de la tuyauterie. Les situations à pleine
cessifs et nuisibles, pour les tuyauteries et les équipe-
charge et à charge partielle doivent donc être exami-
ments qu'elle supporte ou auxquels elles sont connec-
nées ainsi que les situations de démarrage, de commu-
tées, des vibrations pou\'ant être engendrées par des
tation et d'arrêt associées.
sources telles que les chocs, pulsations de pression,
résonances dans les compresseurs et les charges dues Pour les calculs relatifs aux situations normales de
au vent. service, les sollicitations dues aux charges suivantes
doivent être examinées :
Si les vibrations susceptibles d'apparaître en ser-
vice ne peuvent être évitées par un tracé approprié de pression intérieure et/ou extérieure, y compris
la ligne ou par des dispositions constructives adaptées l'effet de fond, si nécessaire,
(supports, amortisseurs, butées, ancrages etc ... ) ou
poids de la tuyauterie, y compris les équipe-
éliminées par des inter\!entions sur le site lors de la
ments internes et les équipements supportés,
mise en route, une étude de vibrations spécifique doit
être effectuée pour assurer que le réseau de tuyauterie poids du calorifuge ou de l'ignifuge éventuel,
n'est pas contraint de manière excessive.
poids du fluide,
Note: Un justificatif d'étude écrit de l'analyse de vibrations n'est pas
obligatoire sauf disposition contractuelle particulière. dilatation them1ique de la tuyauterie entravée
par le supportage,
Ces vibrations peuvent être engendrées par un
équipement n'ayant pas été défini par Je Concepteur. réactions éventuelles des dispositifs de suppor-
Celui-ci n'est tenu, si le risque lui a été indiqué par tage élastiques,
I' Acheteur, que de réaliser le supportage correspondant Note: Les dispositifs de supportage élastique sont en
conformément aux règles particulières définies à la particulier les supports à portance constante et les supports
Section C4 « Supportage ». Si ces mesures s'avèrent à portance variable (c'est-à-dire à ressort).
insuffisantes, il appartient alors à 1'Acheteur de définir
déplacements et rotations des points d'ancrage,
les dispositions à prendre et éventuellement de prévoir
des supports et des équipements raccordés ,
l'exécution d'une étude de vibrations. Celle-ci peut
être effectuée par le Concepteur, mais doit faire l'objet Note : Ces mouvements peuvent être dus par exemple aux
tassements différentiels des bâtiments ou au séisme.
d'un contrat séparé.
mise en tension à froid.
CODETI® 2001 - Division 1 - C1/6

Cl.2.3.2 - Situations occasionnelles de service Cl.2.3.2.3 ·-Situation de purge ou de nettorngt! à la


vapeur
C 1. 2. 3. 2.1 - Cas général
Pour le calcul relatif à une situation de purge ou de
Les situations occasionnelles de service corres-
nettoyage à la vapeur toutes les sollicitations dues aux
pondent aux incidents courants de fonctionnement, par
charges suivantes doivent être examinées :
exemple les effets des réactions provenant du fonc-
tionnement des dispositifs de sécurité et de décharge, géométrie modifiée du réseau;
de la défaillance d'une pompe ou de l'ouverture et de
poids de la tuyauterie, y compris les équipe-
la fenneture des robinets.
ments internes et les équipements supportés ;
Pour les calculs relatifs aux situations de service
poids du calorifuge et de l'ignifuge (partiel ou
occasionnelles, en plus des sollicitations dues aux
total) ;
charges nonnaks définies en C l.2.3.1, toutes celles
dues aux charges suivantes doivent être examinées : dilatation thermique à la température de purge ;
fonctionnement des soupapes (voir annexe conditions de supportage (y compris les sup-
C3.A5); ports temporaires) ;
forces dynamiques dues aux chocs par exemple dispositifs de supportage élastiques bloqués ou
coup de bélier (vapeur, eau) ; débloqués;
réactions de décharge :ouverture et fenneture déplacements et rotations des points d'ancrage,
de vanne ... (voir annexe C3.A5); des supports et des équipements raccordés pour
cette situation ;
températures s'écartant des conditions nonnales
de service ; mise en tension à froid éventuelle.
conditions de fonctionnement des absorbeurs
Cl.2.3.3 - Situations exceptionnelles de service
de chocs;
Les situations exceptionnelles sont des situations
effets éventuels des conditions climatiques
très peu fréquentes, mais dont l'éventualité doit être
norn1ales, par exemple charges dues à la neige
envisagée.
nonnale et au vent normal correspondant aux
conditions locales réelles ; Pour le calcul relatif à une situation exceptionnelle,
toutes les sollicitations dues aux charges suivantes
conditions sismiques (voir annexe C3.A::!).
doivent être examinées en plus de celles correspondant
CJ.2.3.2.2 - Situation de nettoyage aux charges normales données en Cl .2.3. l.
Pour le calcul relatif à la situation de nettoyage effets climatiques et environnementaux excep-
(nettoyage à l'acide et rinçage) toutes les sollicitations tionnels éventuels, par exemple neige et vent
dues aux charges suivantes doivent être examinées : exceptionnels correspondant aux conditions
climatiques locales; inondations, ... ,
pression intérieure ;
conditions sismiques (voir annexe C3.A2).
poids de la tuyauterie, y compris les équipe-
ments internes et les équipements supportés ;
CI.2.3.4 - Situation d'essai
poids du calorifuge et de l'ignifuge (partiel ou
Pour le calcul relatif à la situation d'essai toutes les
total);
sollicitations dues aux charges suivantes doivent être
poids du fluide de nettoyage ; examinées:
dilatation thennique à la température de net- pression intérieure (pression d'essai et effet de
toyage; fond);

dispositifs de supportage élastiques bloqués ou poids de la tuyauterie, y compris les équipe-


débloqués; ments internes et les équipements supportés ;

déplacements et rotations des points d'ancrage, poids du calorifuge et de l'ignifuge (partiel ou


des supports et des équipements raccordés pour total) ;
cette situation ;
poids du fluide d'essai ;
mise en tension à froid éventuelle.
dilatation thermique ;

conditions de supportage (y compris les sup-


ports temporaires) ;
CODETI:" 2001 - Division 1 - C1n

dispositifs de supportage élastiques bloqués ou mise en tension à froid éventuelle.


débloqués;
déplacements et rotations des points d'ancrage,
des supports et des équipements raccordés ;

Cl.3 - CARACTÉRISTIQUES MECANIQUES DES l\IATÉRIAUX


UTILISÉS DANS LES RÈGLES DE CALCUL

Rm Valeur minimale spécifiée de la résistance Valeur minimale spécifiée de la limite


à la traction, à la température d'essai défi- conventionnelle d'élasticité à 1 % à la
nie par la norme de matériau température de calcul t lorsque celle-ci est
supérieure à la température température
Valeur minimale spécifiée de la résistance
d ·essai définie par la nom1e de matériau
à la traction, à la température de calcul t
lorsque cette température est supérieure à s~.h Valeur moyenne de la contrainte de rup-
la température d'essai définie par la norme ture par fluage indiquée par les normes,
de matériau pour le matériau considéré à la tempéra-
ture considérée, t, et pour la durée de vie
Valeur minimale spécifiée de la limite
considérée h (en heures), la bande de
con\'entionnelle d'élasticité à 0,2 % à la
dispersion des résultats ne devant pas
température d ·essai définie par la norme
s'écarter de plus de 20 % de la valeur
de matériau
moyenne
Valeur minimale spécifiée de la limite
Valeur moyenne de la contrainte qui
con\'entionnelle d'élasticité à 0,2 % à la
conduit à un allongement par fluage de
température de calcul t lorsque celle-ci est
1 % après 1OO 000 heures
supérieure à la température d'essai définie
par la norme de matériau S, Valeur moyenne de la contrainte qui
conduit à un allongement par fluage de
Rp 1,0 Valeur minimale spécifiée de la limite
1 % après 200 000 heures
conventionnelle d'élasticité à 1 % à la
température d'essai définie par la norme
de matériau
CODETI~ 2001 - Division 1 - C1/8

Cl.4 - CONTRAINTE NOMINALE DE CALCUL

Cl.4.1 - GÉNÉRALITÉS M2.2). Ces valeurs minimales. garanties pour les


conditions de livraison, doivent être utilisées pour le
Hors du domaine du fluage, la contrainte nominale
calcul sauf s'il est reconnu que la fabrication ou les
de calcul, J,
est la valeur de la contrainte, /E définie
éventuels traitements thermiques ultérieurs conduisent
en Cl .4.2 , à introduire dans les formules de calcul de à des valeurs plus basses. Dans de tels cas, les valeurs
la Division 1 du Code. Cette contrainte dépend des à utiliser doivent faire l'objet d'un accord entre les
caractéristiques mécaniques du matériau et des coeffi- parties concernées.
cients de sécurité adoptés vis-à-vis de la défaillance par
déformation excessive. Pour les aciers utilisés à basse température (c'est à
dire inférieure à - 10 °C). la contrainte de calcul doit
Dans le domaine du fluage, la contrainte de calcul, être déterminée à température ambiante et ces aciers
J, est la plus faible des valeurs de la contrainte nomi- doivent avoir une énergie de rupture en flexion par
nale sans fluage du matériau, f E, définie en C 1.4.2 et choc à la température de calcul répondant aux ex igen-
ces de MA2.
avec fluage du matériau. JF. définie en C 1.4.3 et doit
Note 1 : L'interpolation linéaire peut ~tre utilisée pour les tempàatu-
être déterminée pour chaque situation étudiée. res intem1édiaires.

Pour la boulonnerie destinée aux assemblages à Note 2 : Pour les aciers autres qu'austénitiques la valeur spécifiée à
brides boulonnées les contraintes nominales de calcul 20 °C peut être utilisée pour des températures 1 inférieures ou égales
à 50 °C.
sans fluage du matériau sont définies en C 1.4.2.
Note 3 : Pour tous les aciers les caractéristiques mécaniques à la
Les \a leurs de la contrainte de calcul doivent être température d" essai définie par la norme de matériau peu' ent être
déterminées à partir des caractéristiques des matériaux utilisées pour les températures infàieure à cette température d'essai.
telles que définies dans les documents matériaux (voir

Cl.4.2 - CONTRAINTE NOMINALE DE CALCUL POUR UNE SITUATION


SANS FLUAGE DU MATÉRIAU

Tableau Cl.4.2.1 - Associations permises entre les différentes contraintes nominales de calcul et les catégories de
tuyauterie, pour une situation de service sans fluage du matériau

Tuyauteries entrant Tuyauteries n'entrant pas


Evaluation des facteurs dans le champ d'application dans le champ d'application
de défaillance et des de la Directive Européenne de la Directive Européenne
conséquences Equipements Sous Pression Equipements Sous Pression
humaines, environne- 97 /23/CE ou de sa 97123/CE ou de sa
mentales et économiques transposition en droit fran- transposition en droit fran-
çais (décret 99-1046) çais (décret 99-1046)

Catégorie de risque (selon G6)

"Sans catégo-
1 II III
rie"

(D) (C) (B) (B) (D)


faible
f 1 ouf 2 ou f3 f1 ou f2 f1 f1 f 1 ouf 2 ou f3
(C) (B) (B) (B) (C)
moyen
f 1 ouf 2 ou f3 f1 ou f2 f1 f1 f 1 ouf 2 ou f3

(B) (B) (B) (A) (8)


important
f 1ouf2 ou f3 f1 ou f2 f1 f1 f1 ou f2

(B) (B) (A) (A ou Ex) (A)


très important
flou f 2 ou f3 f1 ou f2 f1 f1 f1
CODETI® 2001 - Division 1 - C1/9

Tableau Cl.4.2.2 - Contrainte nominale de calcul pour une situation normale service

MATÉRIAU Contrainte nominale /E


1. Aciers non alliés ou
fi f:. h
alliés non inoxydables
et non austénitiques (1) Produit avec contrôle Produit avec contrôle Produit n'ayant pas de car::ic-
spécifique non spécifique téristiques méc::iniques mini-
m::iles g::iranties
( 1) ' (2) (1),(3) ( 1) ,( 4)

Mn< {( Rf.~' . l (~.~ )) Ml~{( R~, l·(~; J) MIN![ R~, l·(R3~ l)


( 1) Ces \aleurs sont applicables ( 11 exigence minimale requise par la présente Di\ision
au\ aciers inox! dables austéno- (2) produit avec un certificat de réception 3.1 ou un procès \erbal de réception 3.2 selon EN 10204
ferritiquès. martensitiques.
frrritiques et semi-ferritiques (3 J produit a\ec un relevé de contrôle 2.2 ou une attestation de conformité 2.1 selon EN 10204
(4) Par exemple matériau pour lequel le document matériau permet de garantir les caractéristiques m~caniques à tempéra-
turc ambiante mais non à température de service

2. Aciers inoxydables
austénitiq ues

R~1.o
A ~30%
1.5

A~ 35 %
Mn< j( ~'.~" }( Rl~ ll

Contrainte nominale JE
BOlJLO:\'NERIE
Dimensionnement des assem- Dimensionnement des assem-
blages suivant C2.2.8 blages suivant Annexe C2.A2
1. Aciers non alliés ou
alliés non inoxydables
et non austénitiques (1)
Cas général
Mn<{(R;;'] , (Rd) MIN{( Ri~' l (~:; J)
'

( 1) Ces \aleurs sont applica- Montage à tiges filetées. ron-


bles aux aciers inoxydables
austéno-ferriti ques, martensiti-
ques, ferritiques et semi-
ferritiques
delles et 2 écrous et serrage
contrôlé
ou
Boulons à tige allégée
Mn<{(R;;'] , (~· l) Mn< j( R:.~' l (~; l)
'

2. Aciers inoxydables Cas général R~, R~,


-
austénitiques 5 4

Montage à tiges filetées, ron-


delles et 2 écrous et
R' R'm
serrage contrôlé -m -
ou 4 3
Boulons à tige allégée
CODETl:s 2001 - Division 1 - C1/10

Tableau Cl.4.2.4 - Contrainte nominale de calcul pour une situation d'essai de résistance

MATÉRIAU Contrainte nominale JE


1. Aciers non alliés ou alliés Produit avec contrôle non spécifique n'ayant pas de
Produit avec contrôle
non inoxydables et non austé- caractéristiques mécaniques minimales garanties
spécifique
nitiques (1)
( 1) Ces \aleurs sont applicables aux
ackrs inoxydables austéno-ferritiques, s 0,95 R~o.1 0,95 R~o.1
martensitiques, ferritiques et semi-
ferritiques
s
1,1

2. Aciers
austénitiques
inoxydables
s MAX { 0,95 R~1.o , 0,45 R:,,}

Contrainte nominale /E
BOULONNERIE Dimensionnement des as-
Dimensionnement des as-
semblages suivant
semblages suivant C2.2.8
Annexe C2.A2

1. Aciers non alliés ou alliés


non inoxydables et non
austénitiques (l) R~o.1 R~o.1
- -
2 1,05
( 1) Ces 'a leurs sont applicables aux
aciers inoxydables au sténo-
frrritiques, martensitiques, ferriti-
ques et semi-ferritiques

2. Aciers inoxydables aus- RI R~,


m
- -
ténitiques 2 2

Cl.4.3 - CONTR-\INTE NOMINALE DE CAL- Si un système de suivi en service des défonna-


CUL POUR UNE SITUATION AVEC FLUAGE tions est prévu un facteur de sécurité de 1,25
DU MATERIAU peut être appliqué à la valeur de la contrainte
moyenne de rupture par fluage pour la durée de
Cl.4.3.l Situation normale de service vie requise (au minimum 10 000 h). Dans ce cas
les défonnations ne doivent pas excéder la li-
La contrainte de calcul dans le domaine du fluage,
mite de défonnation par fluage à 1%,
JF , dansle cas de chargements statiques est égale à :
Si aucun système de suivi en service des dé-
fonnations n'est prévu un facteur de sécurité de
1,5 peut être appliqué à la valeur de la
contrainte moyenne de rupture par fluage pour
où C est un coefficient de sécurité qui dépend de la la durée de vie requise (au minimum 10 000 h).
5
durée de vie correspondant à la contrainte spécifiée par Les tuyauteries de catégorie de construction C et D
la norme (Tableau C 1.4.3 ). sont exclues et doivent être surclassées en catégorie B.
Si pour la conception de la tuyauterie aucune durée
de vie n'est pas précisée, la résistance à la rupture par
fluage pour la durée de vie maximum prévue par la
norme doit être utilisée.

Si pour la conception de la tuyauterie une durée de


vie inférieure à 1OO 000 h est requise l'une des deux
procédures suivantes peut être utilisée :
COD ET(~: 2001 - Division 1 - C1 /11

Tableau Cl.4.3.1 - Coefficients de sécurité 15 % si la durée de chaque dépassement


n'excède pas 48 heures et si le total des dépas-
Durée de vie h Cs sements est inférieur à 600 heures ou 10 % du
temps de service de la tuyauterie si ce dernier
250 000 h 1,:20 est inférieur à 600 heures ;
200 000 h 1,25 - 20 % si la durée de chaque dépassement
150 000 h 1,35 n'excède pas 8 heures et si le total annuel des
dépassements est inférieur à 60 heures ;
100 000 h 1,5
0 .
15 Vo s1 la relation
.
+ hl h2 <
_ 1 est satisfaite
600 60
Lorsque les caractéristiques de résistance au fluage
dans le cas où dans la première année, plusieurs
sont détenninantes pour le calcul de l'épaisseur, la
dépasements sont de durée :
pression de service (P 0 ) et la température de service
( T0 ) peuvent dépasser temporairement celles utilisées • comprise entre 8 et 48 heures avec un total
pour le calcul, sous réserve des conditions suivantes : h1;
a) La température de service moyenne par année de • au plus égale à 8 heures avec un total h2.
fonctionnement n'excédera pas la température de cal-
cul. Cl.4.3.2 Situation d'essai de résistance
Note : Dans le cas de fonctionnement intermittent. le calcul doit être
Pour une situation d'essai de résistance la
réalisé sur la base d'une période de 12 mois de fonctionnement.
contrainte ne doit pas excéder 0,90R~ 1 . 0
bJ En ne considérant que l'épaisseur minimale né-
cessaire pour supporter la pression seule, la contrainte
due à cette pression ne doit pas excéder la contrainte
admissible, à la température réellement atteinte, d'un
pourcentage de :
CODETI:& 2001 - Division 1 - C1 /12

Cl.5 - COEFFICIENT DE SOUDURE

Le coefficient de soudure, z , intervient dans le cal-


cul des épaisseurs des tubes ou pièces chaudronnées
comportant une ou des soudures bout à bout autres que
circulaires. Le coefficient de soudure ne s'applique
pas:
a) aux assemblages transversaux d'une enveloppe
cylindrique ou conique de révolution avec une autre
pièce de révolution de même axe; il s'applique cepen-
dant à l'assemblage transversal d'une enveloppe cylin-
drique ou conique avec un fond sphérique (fig. C 1.5),

b) aux assemblages exécutés pour la mise en place Figure Cl.5 - Assemblage transversal d'une enve-
d'une tubulure ou d'un piquage, loppe cylindrique ou conique
c) aux assemblages exclusivement soumis à des ef- avec un fond sphérique.
forts de compression,
d) au calcul de la résistance d'un assemblage soudé
La valeur du coefficient de soudure est donnée par
bout à bout dans une situation exceptionnelle de ser- le tableau C 1.5 en fonction de la catégorie de construc-
vice ou d'essai de résistance. Il faut donc prendrez= 1 tion retenue pour la tuyauterie.
lors de l'application des formules de calcul dans les-
quelles figure ce coefficient.

Tableau Cl.5 - Coefficient de soudure

Catégorie de Ex A B c D
construction
;: 1(1 )(4)(5) 1(1) 4 H 5 J ou
< 0,85(!) 1(1) <4 H 5 l ou 0,85( 2) 0,85( 2) <5> ou 0, 7< 3 > o,i 3l
(5) (5)

( 1) Tu: auteries faisant l'objet de contrôles destructifs et non destructifs permettant de vérifier que l'ensemble des assemblages soudes ne présente pas de
défauts significatifs.

(2) Tuyauteries faisant l'objet de contrôles non destructifs par sondage.

(3) Tuyauteries ne faisant pas l'objet de contrôles non destructifs autres qu'une inspection visuelle.

(.1) Si ce sont les caractéristiques de fluage qui sont déterminantes pour le calcul de l'épaisseur, la procédure de qualification du mode opàatoire de
soudage doit comporter, en outre, des essais significatifs de fluage (basés, par exemple, sur des extrapolations en utilisant la formule de Larson-Miller).
A ckfaut de ces essais de fluage, le coefficient z ne peut excéder 0,85.

( 5) Pour les canalisations de transport réglementées voir Annexe générale A 1.


5
CODET( 2001 - Division 1 - C1/13

Cl.6 - ÉPAISSEURS - DÉFINITIONS

e Epaisseur minimale requise pour résister - si la valeur de la tolérance c1 est ex-


à la pression, sans surépaisseur ni tolé-
rance, calculée à partir des équations primée en pourcentage X de l'épaisseur
appropriées données en C3 nominale ecde:

Cette épaisseur doit être détenninée en e ~ (e + c + c ) 1OO


fonction du procédé de fabrication. ccte o 2 (1 OO-X)

Surépaisseur de corrosion ou d'érosion Note : Dans le cas de tube droit sans soudure longi-
tudinale e, 0, =en
La valeur de cette surépaisseur doit tou-
jours être fixée par I 'Acheteur, ou éven- Epaisseur additionnelle résultant du choix
tuellement par accord entre l 'Acheteur et de l'épaisseur de commande ecde
le Concepteur, en fonction de la nature
Epaisseur nominale (sur les plans)
des produits venant en contact avec la
paroi de leur température, de leur vitesse, Epaisseur utile d'un composant, utilisée
etc. pour les calculs de vérification de la ré-
sistance
Valeur absolue de la tolérance en moins
définie dans le document matériau L'épaisseur utile eu est la plus faible
épaisseur possible après corrosion et est
Valeur de la tolérance en plus définie
donnée par:
dans le document matériau
S urépaisseur correspondant à ]'amincis- ou
sement possible lors de la fabrication
Epaisseur minimale requise, surépais-
Note : L'attention est attirée sur le fait que dans les
seurs et tolérances incluses calculs il con\ ient en général de prendre en compte
les deux états de la tuyautaie : tuyauterie non
Epaisseur de commande corrodée et tu) auterie corrodée
L'épaisseur de commande ecde d'un com-
posant (tuyau ou accessoire) doit être au
moins égale à :

- si la valeur de la tolérance c1 est ex-


primée en unité de longueur :
CODETI~ 2001 - Division 1 - C1/14

Figure CI.6-1 - Epaisseurs (applicables aux tuyaux droits ainsi qu'aux cintres)

A..
c2 c2 c2
- ... -
cl cl
CO CO
... ...
e ecde e e
n u

, .
E
u ,, ,,

Cl.7- UNITES-TOLERANCES

CI.7.1 - UNITES CI.7.2 -TOLERANCES

Sauf les quelques exceptions où les unités sont in- À l'exception des tolérances sur les épaisseurs trai-
diquées, les fonnules proposées dans les différentes tées en C 1.6, il n'est pas nécessaire de prendre en
règles de calcul sont valables dans tout système cohé- compte les tolérances sur les autres dimensions pour
rent d'unités. Il est cependant recommandé d'utiliser le l'application des règles de calcul sous réserve que ces
système international d'unités, objet de la nonne NF X tolérances restent dans les limites fixées par la présente
02-006. Division.
CODETI~ 2001 - Division 1 - C2!1

SECTION C2

DIMENSIONNEMENT
Pages

C2.1 - Généralités ................................................ . C213


C2.2 - Dimensionnement des composants soumis à une pression intérieure ..... . C2/3

C2.2.1 - Tuyau droit ....................................... . C2/3

C2.2.2 - Cintres et coudes à souder ............................ . C2/4

C2.2.3 - Coudes à sections ................................... . C2/5

C2.2.4 - Réductions ....................................... . C2/7

C2.2.5 -Fonds bombés ..................................... . C2/12

C2.2.6 -Fonds plats ....................................... . C2/l 9

C2.2. 7 - Intersections et renforcements ......................... . C2/26

C2.2.8 -Assemblages à brides boulonnées ....................... . C2/48

C2.3 - Dimensionnement des composants soumis à une pression extérieure .. . C2175

C2.3.1 - Généralités ....................................... . C2175

C2.3.2 - Notations et limites de contrainte ...................... . C2/76

C2.3.3 - Tuyaux cylindriques ................................. . C2177

C2.3.4 -Réductions (enveloppes coniques) ...................... . C2/84

C2.3.5 -Fonds bombés ..................................... . C2/85

C2.4 - Analyse simplifiée à la fatigue ................................ . C2187

C2.4.1 - Généralités ....................................... . C2187

C2.4.2 - Pression cyclique .................................. . C2/87


CODETI@ 2001 - Division 1 - C2/2

ANNEXES
C2.A1 - Méthode alternative de vérification des ouvertures ............ . C2.Al/l

C2.A2 - Méthode alternative de vérification des assemblages à brides bou-


lonnées (en cours de préparation) ...................... . C2.A2/l

C2.A3 - Assemblages à brides boulonnées avec joint annulaire en élasto-


mère ou métallique creux ........................... . C2.A3/l

C2.A4 - Assemblages à brides boulonnées à lèvres soudées ou à joints à


lèvres soudées ......................................... . C2.A4/l

C2.AS - Coefficients j)pour le calcul des brides ..................... . C2.A5/l

C2.A6 - Coefficient de serrage et pression d'assise des joints .......... . C2.A6/l


CODETI~ 2001 - Division 1 - C2/3

SECTI0'.\1 C2

DIMENSIONNEMENT

C2.1 - GENERALITES

Cette section spécifie les règles de dimensionne- température variés, le couple à considérer est celui qui
ment des composants (GA 1.1. l) de tuyauterie soumis à conduit à l'épaisseur la plus grande.
une pression intérieure (C2.2) ou à une pression exté-
Lorsque des composants sont conformes à des
rieure ( C2.3 ).
normes garantissant leur résistance pour les condi-
Ces règles sont complétées, dans le cas de charges tions de service, ils n'ont pas à subir de nouvelle
variables par une méthode d'analyse à la fatigue vérification.
(C2.4).
A ce titre et en ce qui concerne la pression inté-
Les règles de la présente Division s'appliquent à rieure les composants (tuyaux et tubes, coudes, réduc-
des composants fabriqués, confom1ément à la section tions, tés, fonds ... ) conformes aux normes de l'annexe
F, à partir de matériaux définis dans la section M. MA6 ainsi que les assemblages à brides boulonnées
conformes aux exigences de C2.2.8.2 doivent être
Dans le cas où la tuyauterie est prévue pour fonc-
considérés dans le cadre de la présente Division
tionner dans des conditions de couples pression-
comme satisfaisant cette condition.

C2.2 - DIMENSIONNEMENT DES COMPOSANTS


SOUMIS A UNE PRESSION INTÉRIEURE

C2.2.l -TUYAU DROIT C2.2.1.2 - Tuyau sans soudure ou comportant une


soudure longitudinale
C2.2. l. l - l'iotations
Pour De/Di :S:: 1,7, l'épaisseur de paroi minimale, e,
Pour les besoins du présent chapitre les notations sans surépaisseur ni tolérance, d'un tuyau droit sans
suivantes s'appliquent : soudure longitudinale (z= 1, fig.C2.2. l.2- l) ou d'un
tuyau droit comportant une soudure longitudinale
De diamètre extérieur du tuyau (pour les
(fig.C2.2.l.2-2) ne doit pas être inférieure à l'épaisseur
tubes normalisés le diamètre De est égal
calculée à partir de l'une des formules suivantes :
au diamètre extérieur théorique sans
tenir compte des tolérances)
PD
D1 diamètre intérieur du tuyau (pour les e= e (C2.2.l.2-I)
tubes normalisés, le diamètre Di est 2/ z+P
égal au diamètre intérieur théorique
sans tenir compte des tolérances)
PD
e=--m- (C2.2. 1.2-2)
diamètre moyen du tuyau 2/ z
p pression de calcul définie en C 1.2.14

f contrainte nominale de calcul définie PD (C2.2.I .2-3)


en Cl .4 e '
2/z-P
z coefficient de soudure défini en C 1.5
CODETl'3 2001 - Division 1 - C2/4

D1

Figure C2.2.l.2-l - Tuyau sans soudure Figure C2.2.l.3 - Tuyau soudé hélicoïdalement

C2.2.2 - Cll\'TRES ET COUDES A SOUDER

C2.2.2.1 - l\otations
Pour les hesoins du présent chapitre les notations
sui\'antes s'appliquent:
Figure C2.2.l.2-2 - Tuyau comportant une sou- e épaisseur minimale d'un tuyau droit
dure longitudinale déterminée conformément à C2. l. l
Pour De/Di> 1,7. l'épaisseur de paroi minimale, e,
sans surépaisseur ni tolérance. d'un tuyau droit sans
soudure longitudinale (:: == 1, fïg.C2.2. l .2- l) ou d'un De
tuyau droit comportant une soudure longitudinale
(fig.C2.2. l.2-2) ne doit pas être inférieure à l'épaisseur
calculée à partir de l'une des formules sui\'antes:
(C2.2. l.2-4)

(C2.2. l .2-5) Re 1

Cmt " 1

C2.2. l.3 - Tuyau soudé hélicoidalement


Pour De/Di> 1,7. l'épaisseur de paroi minimale, e,
"-""-----'-" - - - - - - -~ 1

sans surépaisseur ni tolérance, d'un tuyau droit soudé Figure C2.2.2.2 - Cintre et coude à souder
hélicoïdalement (fig.C2.2. l.3) ne doit pas être infé-
rieure à la plus grande des deux valeurs calculées à C2.2.2.2 - Cintres
partir de l'une des formules C2.2. l .2 ci-dessus et de la
formule C2.2. l .3 ci-dessous: Les épaisseurs de paroi minimales, e,,, et e"" sans
surépaisseur ni tolérance, d'un cintre doivent satisfaire
2 (C2.2. l.3) les inégalités suivantes :
e=[ PDe ]( 1 _sin Ç?l
2/::+P 2 - à l'intrados :

où: (C2.2.2.2- l)
angle formé par la soudure et une géné-
ratrice
- à l'extrados :
Note: Il s'agit ici de tubes fabriqués suivant spécification particu-
lière établie par le fabricant, ceux de la norme NF A 49-250 ne
pou,ant être utilisés que pour les catégories B. Cet D. (C2.2.2.2-2)
GODET(~ 2001 - Division 1 - C2/5

où: C2.2.2.3 - Coudes à souder


rayon de cintrage Les épaisseurs de paroi minimales, e'°' et e"'' sans
surépaisseur ni tolérance, d'un coude doiYent. sauf aux
AltematiYement, l'épaisseur en tout point du cintre
extrémités. satisfaire les inégalités sui\'antes :
ne doit pas être inférieure à l'épaisseur requise pour un
tuyau droit et : - à l'intrados :

a) lorsque la contrainte de calcul ne dépend pas des


caractéristiques de fluage du matériau et que le rayon (C2.2.2.3- I)
de cintrage est inférieur à trois fois le diamètre inté-
rieur du tuyau, l'épaisseur à l'intrados doit satisfaire
l'inégalité suiYante : - à l'extrados:

e 2 Re - R ]
>-- r
l
1

e (C2.2.2.2a) (C2.2.2.3-2)
'"1 - 1,2s 2 Re - 2 R

où: où:

R=-e -e
D __ rayon du coude
2 Note: Les épaisseurs aux extrémités sont généralement alignées sur
l'épaisseur des tuyaux à raccorder.
b) lorsque la contrainte de calcul dépend des carac-
téristiques de fluage du matériau et que le rayon de Cette vérification peut être remplacée par un essai
d'éclatement.
cintrage est inférieur à six fois le diamètre intérieur du
tuyau, l'épaisseur à l'intrados doit satisfaire l'inégalité De plus, dans le cas où ils sont exécutés en demi-
suiYante : coquilles soudées longitudinalement sui\·ant le rayon
de courbure, les exigences concernant le soudage im-
2 Re - R ] posées pour les tuyaux droits soudés longitudinalement
C· 1 >e (C2.2.2.2b)
'" - [ 2 Re - 2 R (voir C2.2. l.2) doivent être respectées.

C2.2.3 - COUDES A SECTIONS


R = D. - e
2 C2.2.3.1 - Notations

Dans tous les cas, si le rapport entre le rayon de Pour les besoins du présent chapitre les notations
cintrage Re et le diamètre extérieur De est inférieur à 5, suivantes s'appliquent :
le contrôle de l'épaisseur sur l'extrados est imposé. De diamètre extérieur du tuyau
Toutefois ce contrôle n'est pas à effectuer si, lors de la
détem1ination de c2 défini en C 1.6, on a tenu compte Dm diamètre moyen du tuyau
de la \'aleur d'amincissement donnée ci-après, en fonc- Rs rayon d'un coude à sections, défini
tion de RelDe. comme la plus courte distance de l'axe
Tableau C2.2.2.2 du tuyau à l'intersection des plans
contenant les lignes d'assemblage adja-
% de l'épaisseur (e + c) (voir Cl.6) centes (\'oir fig. C2.2.3.I-I et -2)

5 0 épaisseur utile

4 10

3 20

Pour des valeurs intermédiaires de Re 1De


l'interpolation linéaire est permise.

L'ovalisation d'un cintre doit satisfaire la condition


indiquée en F l.6.4.
CODETI ""~ 2001 - Division 1 - C2/6

C2.2.3.2 - Domaine d'application


Lorsque la contrainte de calcul ne dépend pas des
caractéristiques de fluage du matériau, ! 'utilisation de
coudes à section respectant les exigences de C2.2.3.3 et
C2.2.3.4 est permise.
Lorsque la contrainte de calcul dépend des caracté-
ristiques de fluage du matériau, l'utilisation de coudes
à section est permise si, en compléments des exigences
de C2.2.3 .3 et C2.2.3 .4 toutes les conditions suivantes
1 '
sont respectées :
28 1 1
la tuyauterie doit être entièrement équilibrée au

4~-J
moyen de compensateurs,
la pression intérieure ne doit pas être supé-
rieure à 0,4 MPa (4 bar),
1

le nombre de cycles de pleine pression ne doit


pas être supérieur à 1OO,
les effets du cyclage aux températures élevées
doit être pris en compte.

Figure C2.2.3.l-l- Coude à sections rapprochées ou Dans tous les cas, les règles suivantes s'appliquent :
coude à sections multiples
un coude d'angle 8 inférieur ou égal à 3° n'est
pas considéré comme un coude à sections,
la valeur de R5 doit respecter l'inégalité sui-
vante:

l D
R >-'-+-e (C2.2.3.2)
s - tanfJ 2
où /5 prend les valeurs empmques données par le
tableau C2.2.3.2 en fonction de l'épaisseur utile, eu,
définie en C 1.6.
Tableau C2.2.3.2

eu !,
mm mm

$ 13 26

13 <eu< 22 2 eu

2: 22 (2 eu 13) + 30

- - - - Rs ------1

Figure C2.2.3.l-2 - Coude à sections espacées ou coude


à un onglet
CODETI~ 2001 - Division 1 - C2f7

C2.2.3.3 - Coude à sections rapprochées ou coudes à C2.2.4 - RÉDUCTJO:\'S


sections multiples
C2.2.4.l - Notations
La pression intérieure maximale admissible (PMA)
est la plus basse pression calculée à partir des formules Pour les besoins du présent chapitre les notations
C2.2.3.3-l et C2.2.3.3-2 ci-dessous. Ces équations ne suivantes s'appliquent:
e
sont applicables que pour un angle inférieur ou égal à
e épaisseur minimale du cône dans la
22,5°.
section droite considérée

ecône. I épaisseur minimale du cône, côté


grande base
épaisseur minimale du cône, côté pe-
(C2.2.3.3-l) tite base

ecyl, 1.min épaisseur minimale du tuyau, calcu-


(C2.2.3.3-2)
lée confom1ément à C2.2.1, côté
grande base
C2.2.3.4 - Coude à section espacées ou coude à un ecyl,2.min épaisseur minimale du tuyau, calcu-
onglet lée conformément à C2.2. l, côté pe-
tite base
La pression intérieure maximale admissible (PMA)
e
pour un coude d'angle inférieur ou égal à 22,5° est la ecyl, 1 épaisseur minimale de la partie cy-
pression obtenue à partir de la formule suivante : lindrique sur laquelle se raccorde la
grande base du cône
PiV!A = [ 2 f : : ea ] [ e" ] ecyl,2 épaisseur minimale de la partie cy-
Dm ea + 0,643 tan B ~0,5 Dm e, lindrique sur laquelle se raccorde la
petite base du cône
(C2.2.3.4-l)
épaisseur minimale de la partie tori-
La pression intérieure maximale admissible (PM4.) que raccordant à sa grande base, le
e
pour un coude d'angle supérieur à 22.5° est la pres- cône avec une virole cylindrique (fig.
sion obtenue à partir de la formule suivante : C2.l.4-3)
épaisseur utile minimale du cône
PMA =
diamètres moyen, extérieur et inté-
rieur de la section droite considérée
(C2.2.3 .4-2) du cône

Dm,cyl,I diamètres moyen de la partie cylin-


C2.2.3.5 - Eléments de tuyau droits contigus des
drique sur laquelle se raccorde la
coudes à section
grande base du cône
L'épaisseur de paroi doit être maintenue sur une
Dm, cyl,2 diamètre moyen de la virole cylindri-
longueur l , mesurée à partir de langle intérieur des
que sur laquelle se raccorde la petite
soudures d'extrémité, calculée à partir de la formule
base du cône
suivante:
rayon intérieur de la partie torique
l =MAX{ 2,5 ~0,5 Dm eu ; ( R, - ~m) tan()} raccordant, à sa grande base, le cône
à la partie cylindrique

(C2.2.3 .5) a demi-angle au sommet du cône

f contrainte nominale de calcul (voir


C 1.4) du matériau du cône et des élé-
ments raccordées

:: coefficient de soudure (voir Cl.5) si


les éléments comportent au moins
une soudure non circulaire
CODETl'8; 2001 - Division 1 - C2/8

Dans le cas de soudures exclusive- b) Assemblage à angle vif


ment circulaires ou en l'absence de
Un tel assemblage (figure C2.2.4.4h) n'est accepta-
soudure, prendrez = 1 pour l'applica-
ble que s'il est constitué par une soudure bout à bout
tion des formules dans lesquelles z
avec reprise à ]'envers permettant d'assurer un raccor-
apparaît
dement régulier des surfaces intérieures. cette soudure
étant soumise à un contrôle non destructif à 1OO %
C2.2.4.2 - Domaine d'application
conformément aux règles données en 1.2.
Les réductions nomalisées ( voir C2. l) comportant
une cône d'angle au sommet supérieur à 30° et sans ~~~-------/~
bord tombé ne sont pas permises pour les températures '

supérieures à 400 °C.


Les règles ci-après concernent le dimensionnement
des réductions chaudronnées concentriques composées
d'une enveloppe conique de section droite circulaire
comportant de part et d ·autre une partie cylindrique
pem1ettant son raccordement aux tuyaux.
Le demi angle au sommet ne doit pas être supérieur
T
~ 1,4 ! cyl,\
.___ _ _ Di.cyl.!

à 40°. Des valeurs de demi-angle supérieures doivent 1

faire l'objet de justifications. _l__


~~ecône,I ~
C2.2.4.3 - Epaisseur de la partie conique a ,
L'épaisseur de paroi minimale, e, sans surépaisseur 1
ni tolérance, de la partie conique ne doit pas être infé- ~ 1,4 /cône,! '
rieure à l'épaisseur calculée à partir de ! 'une des for- 1

mules suivantes : '


1
p De '
e=--~-
(C2.2.4.3-l)
2 f z + P casa 1

Figure C2.2.4.4b - Raccordement à angle vif de la


P Dm 1 grande base d'un cône et d'une partie cylindrique
e=---- (C2.2.4.3-2)
2 f z cos a L'épaisseur de paroi minimale, ecvl I· sans suré-
paisseur ni tolérance, de la partie cylindrique ne doit
PD, pas être inférieure à la valeur calculée à partir de la
e=---'-- (C2.2.4.3-3)
2f z - P cosa relation suivante :

La pression intérieure maximale admissible (PMA) ecy1.1 = MAX(ecyl.l,min ; ej) (C2.2.4.4b-1)


est obtenue à partir de la formule suivante :
où:
PMA= 2fzeu cosa
(C2.2.4.3-4)
Dm (C2.2.4.4b-2)

C2.2.4.4 - Raccordement de la grande base d'un


et:
cône et d'une partie cylindrique
a) Limitations c,~~~Dm.<>'-'
.
tan~ -O,IS
(C2.2.4.3b-3)
Les règles de ce paragraphe s'appliquent lorsque le .) ej l+---
raccordement considéré est situé à une distance non .Jcosa
inférieure à 2 lcyl, 1 le long de la partie cylindrique et
non inférieure à 2 Icône. 1 le long du cône de tout autre
Le coefficient C 1 peut être déterminé directement à
raccordement ou discontinuité majeure :
partir du graphique C2.2.4.4.
(C2.2.4.4a- l) Cette épaisseur doit être maintenue sur une lon-
gueur au moins égale à 1,4 lev!, 1 à partir de la jonction,
' 1Dm.cvl.1 ecône.I le long de la partie cylindrique.
(C2.2.4.4a-2)
Icône.! = ~ cosa
CODETI~ 2001 - Division 1 - C2/9

"~~D
L'épaisseur de paroi minimale, ecône. I • sans suré-
•.,,,, '"na -015
paisseur ni tolérance, de la partie conique ne doit 'pas C1 ~ l .
être inférieure à la valeurs calculée à partir de la rela- J ej l+---
tion sui\'ante : .Jcosa
ecône.I = MAX(e; ej) (C2.2.4.4 b-4) (C2.2.-l.4c-4)

Cette épaisseur doit être maintenue sur une lon-


gueur au moins égale à 1,4 Icône.! à partir de la jonc- (C2.2.4.4c-5)
tion, le long de la partie cônique.
c) Assemblage avec un raccordement torique
Lorsque la partie conique est assemblée à la partie 0,028 r a
c, =--;==== 1
l
cyiinàrique par l'intermédiaire d'une partie torique -J Dm.c: 1.1 (C2.2.-1.4c-6)
ej l +----
(figure C2.2.4.4c), les règles de ce paragraphe .Jcosa
s'appliquent si le rayon de raccordement satisfait
l'inégalité suivante: Note : La \'aleur déterminée à patir du graphique C2.2.4.4 est un
majorant de la \'aleur calculée à partir des formules ci-dessus.
(C2.2.4.4c- l)
Cette épaisseur doit être maintenue sur une lon-
gueur au moins égale à 1.4 le, 1.1 • à partir de la jonction.
le long de la partie cylindrique.
L'épaisseur de paroi minimale, ecône. I• sans suré-
paisseur ni tolérance, de la partie conique et l'épaisseur
de paroi minimale, et, sans surépaisseur ni tolérance, de
la zone de raccordement torique ne doivent pas être
inférieures à la valeur calculée à partir de la formule
suivante:
~------- Di.cy1.1
ecône.I =e 1 =MAX(e;ei) (C2.2.4.4 c- 7)
--;r-_,......__ _ _ ~ e cyl.!
Cette épaisseur doit être maintenue sur une lon-
gueur au moins égale à 1,4 ! cône.!· à partir de la jonc-
tion, le long de la partie cônique.

C2.2.4.5 - Raccordement de la petite base d'un cône


et d'une partie cylindrique
~
~ 1,4 f cône.! a) Limitations

Les règles de ce paragraphe s'appliquent lorsque le


raccordement considéré est situé à une distance non
inférieure à 2 lcvl,2 le long de la partie cylindrique et
non infërieure à ·2 fcône.2 le long du cône de tout autre
raccordement ou discontinuité majeure :
Figure C2.2.4.4c - Raccordement de la grande
base d'un cône et d'une partie cylindrique par (C2.2.4.5a- l)
l'intumédiaire d'une partie torique

Dm.cyl.:: ecône.2
L'épaisseur de paroi minimale, ecvl 1, sans suré- (C2.2.4.Sa-2)
paisseur ni tolérance, de la partie cylindrique ne doit cos a
pas être inférieure à la valeur calculée à partir de la
relation suivante :

ec;1.1 = MAX(ecyl.t.min ; eJ (C2.2.4.4c-2)

où ej est obtenue par itération à partir des formules


suivantes:

Cl p Dm,cvl,I
e·=- . (C2.2.4.4c-3)
J C, 2f
CODETl'E 2001 - Division 1 - C2/10

b) Assemblage à angle vif ou avec un raccordement


torique
Pour un tel assemblage (figure C2.2.4.5b- l ).
l'épaisseur de paroi minimale, ecvl.2• sans surépaisseur
ni tolérance, de la partie cylindrique et l'épaisseur de
paroi minimale. ecône.2· sans surépaisseur ni tolérance,
de la partie conique ne doivent pas être inférieures aux
\'aleurs déterminées à partir de la procédure sui\'ante :
- estimer ecyl.2 et ecône,2 :

ecône.2
s=-- (C2.2.4.5b- l)
~ ecône)

e cône.2 ~ e

- calculer C4 et C5 à partir des formules suivantes :

1 52
s:::: 1 C.i = 1 + s[ + : (C2.2.4.5b-3)
2 cos a
Figure C2.2.4.5b-1- Raccordement à angle vif de
Dm_c, 1.2 tan a _ la petite base d'un cône et d'une partie
- - - - - + 0,) (C2.2.4.5b-4) cylindrique
ec, 1.2 C4

- les valeurs de ecyl.2 et ecône,2 sont acceptables si :

(C2.2.4.5b-5)

- dans le cas contraire modifier les estimations de


ecyl.2 et ecône,2 et reprendre la procédure.

L'épaisseur ecvl,2 doit être maintenue sur une lon-


gueur au moins égale à lcy\, 2, à partir de la jonction, le ~f"'----o-4~---- è: e cyl,2
long de la partie cylindrique et l'épaisseur ecône.2 doit :;of cyl,2
être maintenue sur une longueur au moins égale
à lcône.2· à partir de la jonction, le long de la partie
cônique.
Si ecvl,2 = ecône,2 le raccordement peut être réalisé
par une"' partie torique de même épaisseur (figure
C2.2.4.5b-2 ).
1 ~
1

1
1

1
1

~a

Figure C2.2.4.5b-2 - Raccordement par


l'intermédiaire d'une partie torique de la petite
base d'un cône et d'une partie cylindrique
CODETIÈ 2001 - Division 1 - C2/11

C2.2.4.6 - Réduction à axes décalés

Les axes des tuyaux raccordés par une réduction à


axes décalés doivent être parallèles et la distance dc1
entre ces axes ne doit pas être supérieure à la diffé-
rence des rayons des tuyaux.
a
__L Les épaisseurs doi\·ent être calculées suivant

---+
1

---~ - C2.2.4.4 pour le raccordement à la grande base et sui-


vant C2.2.4.5 pour le raccordement à la petite base.
Pour le cône, la plus grande des épaisseurs calculées
s'applique à toute la réduction. L'angle a est le plus
grand angle entre la partie conique et la partie cylindri-
Figure C2.2.4.6 - Réduction à axes décalés
que.

3,5

3 ""'-

2,5 ~ -40°
-x- 300

~ ""'
I~ -20°
--10°
2 ' "'
~
~
1,5 ~ "i
~
..........
""' " i'-._

~
:~ "-
~
~
.........
~~ ~

~ ....
--~ ......
~ r--.. ~ r..
r--- r-..., r-_ ~

---~ rx

0,5
r-- r-. --------
r----_
r-r----_
~

r-- !-tl

0
10 100

1000 Pif
Graphique C2.2.4.4
CODETIC5 2001 - Division 1 - C2/12

C2.2.5 - FONDS BOMBÉS C2.2.5.2 - Domaine d'application


Les règles ci-après permettant la détermination de
C2.2.5.1 - ]\;otations
l'épaisseur minimale de fonds bombés à souder soumis
Pour les besoins du présent chapitre les notations à une pression sur leur face concave s'appliquent aux
suivantes s'appliquent: fonds hémisphériques, torisphériques et elliptiques
dans les limites suivantes :
e épaisseur minimale, après formage,
d'un fond d'épaisseur uniforme ou - fonds hémisphériques :
épaisseur minimale de la région péri-
phérique d'un fond torisphérique De::'.:12,5MAX(e;e1 oue2 )
constitué de plusieurs éléments
- fonds elliptiques (figure 2.2.5.2-1):
d'épaisseurs différentes
épaisseur minimale d'un fond hémis-
phérique à sa soudure d'assemblage
avec l'enveloppe cylindrique

diamètre extérieur du fond e ::'.'. 0,001 De

Di diamètre intérieur du fond


, / y / /
R rayon intérieur de la calotte sphérique
d'un fond torisphérique ou du fond to-
risphérique équivalent à un fond ellip-
tique
r rayon de carre d'un fond torisphérique
(rayon intérieur de l'élément torique hcyl ,____ _ _ _ _ Di
dans un plan méridien) ou du fond to- 1

risphérique équivalent à un fond ellip-


r-------- De -----~-i
tique
Figure C2.2.5.2-1 - Fond elliptique
hauteur du bord cylindrique (hauteur
théorique de la partie cylindrique après - fonds torisphériques (figure C2.2.5.2-2 et -3) :
usinage du bord) d'un fond elliptique
ou torisphérique R ~De

h flèche intérieur d'un fond elliptique 0,06 Di ~ r ~ 0.2 Di


(profondeur théorique de la partie bom-
r::'.'.3e
bée)
H e ::'.'. 0,001 De

LT Ligne de tangence
p pression de calcul (voir Cl .2.4.2)

f contrainte nominale de calcul du fond


(voirCl.4)
z coefficient de soudure (voir C 1.5)

r-------- De _ _ _ _ _ _____,

Figure C2.2.5.2-2 - Fond torisphérique


CODETl'E 2001 - Division 1 - C2/13

doivent être, aux tolérances de fabrication près. dans le


prolongement l'une de l'autre. De plus, si les éléments
assemblés sont d'épaisseurs différentes, le raccorde-
ment doit se faire par des pentes n'excédant pas 114.
e
C2.2.5.6 - Fonds torisphériques
a) L'épaisseur minimale, e, sans surépaisseur ni to-
lérance, d'un fond torisphérique en un seul élément ou
/
1 1 \
constitué de plusieurs éléments soudés de même épais-
_,_ _ _ _ _ _ D;
1 \

seur ne doit pas être inférieur à l'épaisseur déterminée


/
\ I par la relation suivante :

e =MAX k ;e
1
;e 6 ) (C2.2.5.6a-1)
Figure C2.2.5.2-3 - Fond torisphérique constitué
de plusieurs éléments avec :

Ces fonds peuvent être en un seul élément sans PR


es=----- (C2.2.5.6a-2)
soudure ou constitués de plusieurs éléments assemblés 2/ z - O,SP
par soudure bout à bout. Dans le cas de fonds torisphé-
riques ou hémisphériques, ces éléments peuvent être où z = 1 si le fond est constitué d'un seul élément sans
d'épaisseurs différentes. soudure.

Les règles des paragraphes ci-après couvrent la dé-


faillance du fond par déformation excessive, par rup- (C2.2.5.6a-3)
ture par fluage et par instabilité élastique et élastoplas-
tique. Elles assurent en outre l'adaptation plastique où le coefficient fJ est déterminé à partir des formules
globale de la région à faible rayon de courbure des du tableau C2.2.5.6 ou du graphique C2.2.5.6.
fonds elliptiques ou torisphériques.
Î0,55 0667
En catégories B. C et D un fond torisphérique ou
hémisphérique n'a pas à faire l'objet d'un calcul de
eb =0,0433(0,75R+0,2Di)
(
~;) (~J.
justification si son épaisseur est au moins égale à celle
du tube sur lequel il se raccorde et si la nuance du (C2.2.5 .6a-4)
matériau du fond est identique à celle du tube.
Lorsque ey > O,OOSD; , il n'y a pas lieu de tenir
C2.2.5.5 - Fonds hémisphériques compte de la valeur de eb dans la relation C2.2.5.6a-I.

L'épaisseur de paroi minimale, e, sans surépaisseur b) Un fond torisphérique constitué de plusieurs


ni tolérance. d'un fond hémisphérique sans soudure ne éléments soudés ne doit comporter dans la région du
doit pas être inférieure à l'épaisseur calculée à partir de fond dont la distance à l'axe de révolution est supé-
l'une des formules suivantes : rieure à 0,4 De que des soudures, aux tolérances de
fabrication près, dans un plan méridien ou dans un plan
p De (C2.2.5.5-l) parallèle à l'un des axes transversaux du fond. Dans ce
e=---- dernier cas, la distance de la soudure à l'axe considéré
4/z+P ne doit pas excéder 0,2De (figures C2.2.5 .6-1 à -3 ).
PDi (C2.2.4.5-2) Un fond satisfaisant aux conditions ci-dessus peut
e=----
4/z-P avoir dans la région centrale de la calotte sphérique
une épaisseur plus faible que dans la région périphéri-
où z = 1 si le fond est en un seul élément sans soudure. que. Dans ce cas, au droit de chaque assemblage, les
Au voisinage de la soudure d'assemblage du fond fibres moyennes doivent être, aux tolérances de fabri-
avec une enveloppe cylindrique ou avec une bride ou cation près, dans le prolongement l'une de l'autre et le
un collet à collerette soudée en bout, lépaisseur du raccordement entre les épaisseurs différentes doit se
fond doit satisfaire aux conditions indiquées en faire sur la face interne et par une pente n'excédant pas
C2.2.5.8.4. 1/4.

Dans le cas d'un fond hémisphériques constitué de


plusieurs éléments soudés de même épaisseur ou non,
la disposition des soudures est indifférentes. Toutefois
au droit de chaque assemblage, les fibres moyennes
CODETI® 2001 - Division 1 - C2/14

L'épaisseur minimale, e, sans surépaisseur ni tolé-


rance, de la région périphérique du fond ne doit pas
être inférieure à l'épaisseur déterminée par la relation
suivante :
e =MAX (e, :eb) (C2.2.5.6b)

où e: et eb sont les épaisseurs calculées respecti\'ement


à partir des formules C2.2.5.6a-3 et C2.2.5.6a-4.

Lorsque ey > 0,005Di , il n'y a pas lieu de tenir


compte de la valeur de eb dans la relation C2.2.5.6b.
L'épaisseur minimale de la région centrale de la ca-
lotte sphérique du fond ne doit pas être intërieure à 1 - Région où la disposition des soudures est indiffrrente pour
l'épaisseur es donnée par la formule C2.2.5.6a-2. l'application des règks de calcul
2 - Région où la disposition des soudures n'est pas indifférenre pour
l'application des règles de calcul
Tableau C2.2.5.6 Figure C2.2.5.6-l
r
Pour - = 0.06
Di __._,_____ "'0,2De
fJ = /311116 = N(-o,3635 z
3 2
+2.2124 2 -3,2937 z +1,8873)
r
Pour 0.06 < - < 0,1,
Di

~ = 25[( 0.1 - ~,J fioo6 + ( ~;


_t ____ _
rL
1

- 0,06) fio.1]
;::0,2De
r
i Pour - = 0.1
Di
J3 = /3111 = s(- 0,1833 z' + 1,0383 2 2
- t,2943 z + o,8370)
S : soudures
r Figure C2.2.5.6-2
Pour 0,1 < - < 0.2,
Di

,.
Pour - = 0,2,
D;

fJ = fiu.: =MAX l (o,532 -1,843 y - 78.375 Y


1
), (0,5) J

avec: Y = MIN { (; J, (0,04)}


Z = - log Y
S : soudures
1
N = 1,006 - -o------~ Figure C2.2.5.6-3
[ 6,2 + (90Y) 4 ]
CODETI~ 2001 - Division 1 - C2/15

1,8

1,6
~ ,. ID,=

1,4
~[\
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!'-. 0,07

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r-- r-...
0,18
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--
0,6
0.20 ------ -----
r---_
~~
r-- ,___
r--,_

-- ~ r---.... ~ ~
......
~

r-- ['...... ~~
r---..
r--- r-...
r-- r--- r-- ~

0,4
0,001 0,01 0,1

D.) p
( 0,75 + 0,2-f f
Graphique C2.2.5.6
CODETll3: 2001 - Division 1 - C2/16

C2.2.5.7 - Fonds elliptiques C2.2. 5. 8. 2 - Notations complémemaires


L'épaisseur minimale d'un fond elliptique ne doit Pour les besoins du présent chapitre les notations
pas être inférieure à l'épaisseur déterminée en suivantes s'appliquent en complément de celles du
C2.2.5.6a à partir des rayons r et R du fond torisphéri- paragraphe C2.2.5.1.
que équivalent donnés par les formules suivantes :
D, diamètre intérieur de l'enveloppe cylin-
drique

!s contrainte nominale de calcul du matériau

r = Di [
2 !J_
. J- 0.08
(C2.2.5.7-1) de l'enveloppe cylindrique

MIN ( (/), (JJ] (C3. l .7.2)


/min,!
2h
C2.2. 5.8. 3 - Fonds elliptiques ou torisphériq11es
a) Au droit de l'assemblage par soudure bout à bout
(C2.2.5.5-2)
d'un fond elliptique ou torisphérique et d'une enve-
loppe cylindrique, les fibres moyennes peuvent être
Pour un fond elliptique conforme à la norme décalées, sans toutefois que ce décalage aille, aux tolé-
rances de fabrication près (voir Fl.3), au-delà de l'ali-
NF ~i = 1.9J. ces formules s'écrivent:
E81-103 [ -h, gnement des faces externes ou internes. Le raccorde-
ment des surfaces doit se faire par une pente n'excédant
pas 1/3.
r = 0.183 Di (C2.2.5.6-3)
b) La hauteur hc du bord cylindrique du fond doit
R = 0,856 Di (C2.2.5.6-4) être suffisante pour satisfaire aux conditions d'assem-
Un fond elliptique constitué de plusieurs éléments blage indiquées en Annexe FA 1.
soudés ne doit comporter dans la région du fond dont c) L'épaisseur utile ec, définie par la figure
la distance à l'axe de révolution est supérieure à 0,4 De
C2.2.5.8.3. du bord cylindrique doit être au moins
que des soudures, aux tolérances de fabrication près,
égale à !'épaisseur minimale nécessaire du fond e.
dans un plan méridien ou dans un plan parallèle à l'un
des axes transversaux du fond. Dans ce dernier cas, la d) De plus, si la longueur /, définie par la figure
distance de la soudure à l'axe considéré ne doit pas C2.2.5.8.3, est telle que :
excéder 0,2Dc (figures C2.2.5.6-1 à -3). Au droit de
chaque assemblage, les fibres moyennes doivent être,
aux tolérances de fabrication près, dans le prolonge-
ment l'une de l'autre. dl) l'épaisseur utile ec du bord cylindrique doit
en outre être au moins égale à :
C2.2.5.8 - Assemblage d'un fond bombé avec une
P·D
enveloppe cylindrique ec.O -- _ p' (C2.2.5.8.3-1)
21
C 2. 2. 5. 8.1 - Généralités
d2) lorsque Je fond est assemblé à l'enveloppe
Le présent paragraphe indique les règles à respecter
cylindrique par soudure bout à bout :
pour !'assemblage d'un fond bombé avec une enve-
loppe cylindrique par soudure bout à bout. • si l'épaisseur utile de l'enveloppe cylindri-

La zone d'influence du raccordement de que est < ec (figun: C2.2.5.8.3-1 ),


!' en\'eloppe cylindrique avec une autre enveloppe, un l'épaisseur utile du bord droit à son extré-
autre fond ou une bride ou la longueur d'enveloppe mité ne doit pas être inférieure à ec,O sur
cylindrique participant à la résistance d'une ouverture une longueur le supérieure à
proche du fond peut s'étendre jusqu'à la ligne théori-
que de raccordement fond-enveloppe cylindrique (li-
0,2) (Di + ec.O) ec,O ,

gne de tangence).
CODETI@ 2001 - Division 1 - C2/17

• si l'épaisseur utile de l'en\'eloppe cylindri-


que est > ec (figure C2.2.5.8.3-2 et -3),
l'épaisseur utile de cette enveloppe peut
être inférieure à lépaisseur minimale e,, 0
donnée par la formule :

P·D
e
s.o - ---
- ")! -p (C2.2.5.8.3-2)
- 5

si la longueur /5 n'excède pas

0,2 ~ (D + e .o) 5 es.a (une telle configura-


tion n'est possible que si fs < f - voir fi-
gure C2.2.5.8.3-3 ).
D

Figure C2.2.5.8.3-3

C2.2.5.8.4 - Fonds hémisphériques


/ a) L'assemblage d'un fond hémisphérique avec une
enveloppe cylindrique doit être réalisé par soudure
bout à bout.
La soudure peut être ou non située dans le plan de
la ligne de tangence.
La transition d'épaisseur entre I' em eloppe cylindri-
que et le fond doit se faire par des pentes n'excédant
-.-~--D pas 1/3.
Lorsque la soudure est située dans le plan de la li-
Figure C2.2.5.8.3-1 gne de tangence (figure C2.2.5.8.4- l ), les fibres
moyennes de l'enveloppe cylindrique et du fond peu-
vent être décalées, sans toutefois que ce décalage aille,
aux tolérances de fabrication près (voir Fl .5), au-delà
de l'alignement des faces externes ou internes.
Lorsque la soudure n ·est pas située dans le plan de
la ligne de tangence (figure C2.2.5.8.4-2), le raccor-
dement des faces internes doit se faire par un angle au
moins égal à 165°.
b) L'épaisseur utile du fond au droit de la soudure
d'assemblage avec l'enveloppe cylindrique doit être,
que le fond soit en un seul élément sans soudure ou
constitué de plusieurs éléments soudés, au moins égale
à:
L'.l:;; 113
P·R
(C2.2.5.8.4)
2/min.1. z - O,SP

c) L'épaisseur utile de l'enveloppe cylindrique à

D son extrémité peu être inférieure à l'épaisseur e 5 ,o don-


née par la formule C2.2.5.8.3-2 si la longueur /5 , défi-
nie par la figure C2.2.5.8.4, n'excède pas
Figure C2.2.5.8.3-2
0,2 ~ (D + es,O) es,O ·
CODETI® 2001 - Division 1 - C2/18

R R

L.T.
L'.] "' 1/3

L'.] :::; 1/3

i--o------- D i--o------- D

a) Sans décalage des fibres moyennes b) Avec décalage des fibres moyennes

Figure C2.2.5.8.4-1 -Assemblage d'un fond hémisphérique avec une enveloppe cylindrique.
Soudure d'assemblage dans le plan de la ligne de tangence.

R
L'.] "' 113
1

L.T.

a) transition d'épaisseur sur une seule face de l'enveloppe b) Transition d'épaisseur sur les deux faces de l'enveloppe
cylindrique cylindrique

Figure C2.2.5.8.4-2 - Assemblage d'un fond hémisphérique avec une enveloppe cylindrique
Soudure d'assemblage hors du plan de la ligne de tangence.
CODETIE 2001 - Division 1 - C2/19

C2.2.6 - FONDS PLATS

C2.2.6.1 - Notations
Pour les besoins du présent chapitre les notations
SI
suivantes s'appliquent :

e épaisseur minimale du fond , '--r


i

ecyl épaisseur minimale ou épaisseur Pt 1


moyenne du tuyau au voisinage du Deq
fond ecyl

D1 diamètre intérieur du tuyau Di


Lorsque l'épaisseur du tuyau n'est pas SJ
constante au voisinage du fond, Di est
le diamètre intérieur moyen du tronçon
de tuyau de longueur fcyl (figures Figure C2.2.6.1-2 - Fond plat à bord tombé
C2.2.6.3-2 et -3)

Deq diamètre équivalent d'un fond plat à


bord tombé, défini par les figures
C2.2.6 l - l, -2 et -3
Si
r rayon intérieur du bord tombé, qui doit
être au moins égal à 0,25 ecyl
p pression de calcul (voir C 1.2 .1.4)

f, contrainte nominale de calcul respecti-


!cyl \'ement du fond plat et du tuyau (voir
c 1.4)

coefficient déterminé à partir du gra-


phique C2.2.6.3

coefficient déterminé à partir du gra- Figure C2.2.6.1-3 - Fond plat à bord tombé
phique C2.2.6.4
C2.2.6.2 - Domaine d'application
Les règles ci-après s'appliquent au cas des fonds
plats ne comportant pas d'ouverture, assemblés par
soudage et soumis à une pression intérieure. Ces fonds
e 1
plats pleins sont en général réalisés :
1
soit dans un bloc forgé, usiné, soudé bout à bout
r 1 au tuyau (C2.2.6.3);
,____ Deqi - soit dans une tôle raccordée au tuyau par un as-
semblage en angle (C2.2.6.4 ). Ce type de fond
n'est autorisé que pour les catégories de cons-
Figure C2.2.6.1-1-Fond plat à bord tombé truction B,C et D.
CODETI® 2001 - Division 1 - C2/20

C2.2.6.3 - Fonds plats à bord tombé Pour les fonds à bord tombé tels que r :s; e,
Lorsque le rayon intérieur de raccordement, r, est l'épaisseur, ec, 1• du tuyau doit être constante sur une
longueur au moins égale à :
supérieur à e, !"épaisseur de paroi minimale, e, sans
surépaisseur ni tolérance, du fond à bord tombé ne doit
(C2.2.6.3-6)
pas ètre inférieure à la valeur calculée à partir de la
fonnule sui\'ante :
C2.2.6.4 - Fonds plats raccordés par assemblage en
angle
(C2.2.6.3-l)
L'épaisseur de paroi minimale, e, sans surépaisseur
ni tolérance, d'un fond à bord tombé raccordé par
Où C 1 doit ètre détenniné à partir du graphique assemblage en angle (figure C2.2.6.4) ne doit pas être
C2.2.6.3 ou calculé à partir des fonnules sui\'antes : inférieure à la valeur calculée à partir des formules
suivantes :
D +e
C 1 =MAX 0,40825 A1
[
' . c' ;0,299
1
• pour une situation nonnale de ser\'ice
D,
(C2.2.6.4- l)
(C2.2.6.3-2)
avec: où C 1 est défini au paragraphe C2.2.6.3, et:

Jmin = MfN (f; fcyl) (C2.2.6.4-2)


(C2.2.6.3-3)
et C2 est donné par le graphique C2.2.6.4. Le deuxième
tenne de r expression C2.2.6.4- I peut ètre calculé
et: directement à partir de la procédure donnée au tableau
2.2.6.4,
• pour une situation exceptionnelle de ser\'ice ou
d ·essai de résistance

_2 (2 D; + ecyl )ec/ (C2.2.6.4-3)


(C2.2.6.3-4)
4 (D; + ecyl J
L'épaisseur, ecyl· du tuyau doit ètre constante sur
L'épaisseur du tuyau peut ne pas ètre constante au une longueur au moins égale à :
voisinage du fond ; ecvl est alors l'épaisseur moyenne
de la paroi sur une longueur égale à : (C2.2.6.4-4)

l 111 = 0 ' 5 ( ~ (D + ecyl ) ecyl )


1
(C2.2.6. l-5)

Lorsque le rayon intérieur de raccordement, r, est


inférieur ou égal à e, l'épaisseur de paroi minimale, e,
sans surépaisseur ni tolérance, du fond à bord tombé ne
doit pas être inférieure à la valeur calculée à partir de
la fonnule utilisée pour le calcul des fonds plats rac-
cordés par assemblage en angle (voir C2. l .6.4 ), pour
les catégories de construction A et Ex.
CODETI~ 2001 - Division 1 - C2/21

;v17
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2 3
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1

1 IO II 12
1 1

Figure C2.2.6.4 - Fonds plats raccordés par assemblage en angle

• En catégories de construction A et Ex seuls sont admis les assemblages du type 1 a 8.


• L'utilisation des assemblages de type 11 et 12 n'est permise que si la pression est inférieure ou égale à 16 bar et
le diamètre du tuyau inférieur à 300 mm.
• Les assemblages de type 8, 11 et 12 ne peuvent être utilisés que pour les fluides non corrosifs. Cette limitation
s'applique également à l'assemblage de type 7 lorsque la soudure d'angle facultative n'est pas réalisée.
Note: L'attention est attirée sur les risques d'arrachement lamellaire dans le cas de l'assemblage de type 9.
CODETl<'D 2001 - Division 1 - C2/22

0,42
i-

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f D;=

-
0,41 -Ccyl
i:::::-- ~ L/'" V V V

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0,39
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1/ 1/
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0,35 0,03 0,04 0.05 0,065 0,08
0,008 0,01 0,0125 0,015 0,02 0,025

/ / / /
V

/ il / / / / V
0,34

1/ / / / / / 7 / / I/_,- i..-·
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I I I I 7 I I .~

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7 / / / / / /
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0,32
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1
I I I / c.-
I I I I
0,31
I I I ·-- - - - - - - i-•

'----'- -- . - -- ---
0,30
0,001 0,010 0,100

Pif
Graphique C2.2.6.3
CODETl'iiJ 2001 - Division 1 - C2/23

1,00
, , " ,I
e, / D; = 0,0025
1
/ / I I
1
1 1
0,95

0,90 I 0,003
1
0,004
J
I
1
I I I I
0,85 I I I I I I 0,005
I I 1

/ / / o,o~65 j I I I I /
0,80 / 0,008 I

0,75 / / / / / / / I / 0,01
0,~125 I
0,70
/ / / / / / / I I
/
I

0,65 / V/ 1/ / / / / / V / / I /
/ /V V / V// // /
1

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--- ~0,015
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V/
V
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0,40 / /
V
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/
/
V
/0,02
/ / V /
/

0,35
/ / /
/
/
/
/ /
/0,025
Vo,03
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V /
V
/
0,30
/ V / / /
/
0,04
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/
V
V V /
0,25 / / / / / / / / 0,05
V
I / / / / / /
I
I
0,20 / / 0,06

0, 15
/ / / / / / / / V A'
0,001 0,010 0,100

Pif

Graphique C2.2.6.4
CODETI® 2001 - Division 1 - C2/24

Tableau C2.2.6.4

D; F
( 1) g=--- ( 11) b =-
D; + ecyl A

G
(2) ( 12) c =-
A

2
(3) . b a
( 13) l\'=---
3 9

2(2-V·g) 3
(4) u = --;===== ( 14)
c a·b a
~3(l-v 2 )
Q=---+-
2 6 27

2 4
(5) !1=2g -g. (15)

(6) 3 U ·D
A=-:---'-2Jl+vl+l-v
[ 4 ecyl
·
ecvl
D; + ecyl
J( )[ ( ) 1 Si Q ~ 0: S=VQ[1+(l+Kt2 ]
(16)

( 7) B= -3-
U-
[ 8 eC) 1
3
-
J
· D;- J H 2 -;(2-v·g)g H 1

L'épaisseur minimale nécessaire du fond pour


assurer !'adaptation plastique globale du raccor-
(8) ecvl
-3 ( 2-v·g ) g · dement fond-enveloppe cylindrique, donnée en
D; + ecyl C2.2.6.4 par l'expression:

.., e
(9) G = !._ /
[ 1
- 21
[ D; + cyl 2i H ( 17) e =Co D-~ p
8 ecyl
J -
1
/min

B
( 10) a=- peut être obtenue par la formule :
A

( 1 1) b =F ( 18) e . 1 + eC)I .) l.!.}_


= (D r"s - S - - aJ
A 3

G
( 12) c=-
A
CODETI~ 2001 - Division 1 - C2/25

C2.2.6.5 - Fonds à rainure périphérique de dé- le coefficient k1 est donné par la formule :
charge
aJ L'épaisseur minimale nécessaire du fond est k1 = 0,450-0.1482 (C2.2.6.5b)
ef
donnée:

• Pour une situation normale de service : par la


relation C3.2.6al,

(C2.2.6.5a-I)

• Pour une situation exceptionnelle de service ou


d'essai de résistance: par la relation:

D1

(C2.2.6.5a-2)
b) Dans ces relations :

les coefficients C1 et C2, sont définis en


C2.2.6.3 et C2.2.6.4 respectivement,
Figure C2.2.6.5
Fond plat à rainure périphérique de décharge.
CODETI® 2001 - Division 1 - C2/26

C2.2.7 INTERSECTIONS ET RENFOR- soit par l'adjonction de matériau rapporté (an-


CEMENTS neau-renfort ou autre) ;

C2.2. 7.1 - Généralités - soit par la combinaison de ces deux moyens.

Les règles du présent chapitre permettent de vérifier Sauf disposition particulière justifiée par le Fabri-
la résistance des différents composants d"une tuyaute- cant, le renforcement doit être le même sur tout le
ries au voisinage d'une ouverture. pourtour de l'ouverture.

Ces règles s'appliquent aux composants sui\'ants: C2.2.7.2 - Notations


Tuyaux droits (C2.2. l )et Réductions (C2.2.3), Pour les besoins du présent chapitre les notations
Cintres et coudes (C2.2.2), suivantes s'appliquent:

Fonds bombés elliptiques, torisphériques ou diamètres extérieur et intérieur de l'enve-


hémisphériques( C2.2.4 ), loppe ou du fond bombé

Pièces en Y. 2 Ri + eu = diamètre moyen de l'enveloppe


ou du fond au droit de l'ouverture
Ces règles cou\'rent les modes de défaillance par
déformation excessive, par rupture par fluage et par d diamètre de l'ouverture, mesuré comme
déformation progressive sous l'effet de la pression l'indiquent les figures C2.2. 7.4.2
intérieure. Pour les forces et moments engendrés par Lorsque l'ouverture est celle d'une dériva-
d'autres chargements, il convient de se reporter à tion soudée en bout d'une collerette extru-
l'Annexe C2.A 1. dée, ou celle d'une dérivation renforcée par
une pièce forgée les indications de ces
C2.2. 7.2 - Définitions figures sont à corriger selon celles de la
figure C2.2. 7 .2-1 ci-après.
Intersection : partie de tuyauterie constituée par le
raccordement de deux ou plusieurs éléments, permet- Lorsque l'ouverture est celle d'une tubulure
tant de réunir ou répartir le ou les fluides circulant à vissée, d doit être mesuré à fond de filets
l'intérieur, et dont la forme est celle de té, croix Y, etc. du taraudage de la paroi.
Cette intersection peut être obtenue :

- par extrusion avec ou sans forgeage ;

- par soudage de deux coquilles embouties ;

- par piquage soudé.

Collecteur: élément principal de l'intersection.


\
\
Dérivation ou tubulure : élément secondaire de \
\
\
l'intersection raccordé sur le collecteur. Son diamètre \
\
est au plus égal à celui du collecteur. Limitée en lon- \
\

gueur et terminée par une bride, la dérivation prend le \


\
\
nom de« tubulure». ',
Ouverture : orifice, dans une enveloppe sous pres-
sion, dont la présence conduit généralement à une ré-
duction de la résisiance à la pression de \'assemblage.
r'" Cl 2 /

Renforcement : matériau supplémentaire, par rap-


port à celui nécessaire pour un collecteur sans ouver-
ture, pour résister à la pression, concentré dans la zone
voisine de l'ouverture définie en C2.2.7.4, destiné à avec S,=s,
compenser l'affaiblissement dû à l'absence de matériau Figure C2.2.7.2-l
à l'endroit de l'ouverture. Ce supplément peut être
obtenu:

- soit par un excédent d'épaisseur du collecteur


ou/et de la dérivation ou de la tubulure (auto-
renforcement) ;
CODETi'~; 2001 - Division 1 - C2/27

Lorsque !'ouverture n'est pas circulaire d


est égal à la plus grande dimension de
l'ouverture :

pour une ouverture dans une enve-


loppe sphérique ou un fond bombé, /////1
mesurée dans un plan passant par l'axe
de l'enveloppe,
Ir
pour une ouverture dans une enve- /
loppe cylindrique ou conique.
1

d1 diamètre intérieur de la dérivation '

di+ eu,t =diamètre moyen de la dérivation L v


,---L..-L.---4-

e épaisseur minimale nécessaire du collec- (a) Axe de la réduction (b) Axe de la dérivation
teur au voisinage de l'ouverture, pour résis-
ter à la pression (voir C 1. 7) Figure C2.2.7.2-2

épaisseur minimale nécessaire de la dériva-


tion, pour résister à la pression Pour un fond elliptique, le rayon R, est le
épaisseur utile du collecteur au \·01srnage rayon intérieur du fond torisphérique équi-
de l'ouverture (égale à e + E, voir C 1. 7) valent :

épaisseur utile de la déri\·ation (égale à


et + E, voir C 1.7). Si cette épaisseur n'est
R.1 = 0,45D (::li )
1 .._ 1,

pas constante, cu,t est l'épaisseur moyenne


sur la longueur l Pour un fond elliptique conforme à la
norme E 81-103 :
épaisseur utile de l'anneau-renfort
Ri= 0,855 Di
épaisseur nominale de commande de la tôle
utilisée pour l'anneau-renfort X distance, mesurée à mi-épaisseur de l'enve-
loppe, entre l'ouverture et une ligne de
f,fr,fr contrainte nominale de calcul (voir C 1.4)
changement de forme de la paroi. Du côté
respectivement associée aux matériaux du
de l'ouverture, x est à mesurer à partir du
collecteur, de la dérivation et de l'anneau-
point origine de la distance L (voir figures
renfort
C2.2.7.4.2)
flèche intérieure d'un fond elliptique
distance, mesurée à mi-épaisseur, dans le
L Longueur de collecteur mesurée à m1- cas d'un anneau-renfort, entre l'extrémité de
épaisseur de paroi participant à la résis- cet anneau et la ligne de changement de
tance de l'intersection fom1e

longueur de dérivation part1c1pant à la distance entre les centres de deux ouvertu-


résistance de l'intersection res voisines

longueur minimale disponible d'une dériva- Lorsque les ouvertures ne sont pas situées
tion ou d'une tubulure sur une même génératrice, cette distance
est mesurée à mi-épaisseur de l'enveloppe.
pression de calcul (voir C 1.2.4)
coefficient de soudure (voir Cl .5)
rayon intérieur de l'enveloppe ou du fond
au droit de l'ouverture

Pour une enveloppe conique, le rayon est


mesuré comme l'indique la figure
C2.2.7.2-2
CODETl'5 2001 - Division 1 - C2/28

C2.2.7.3 - Conditions d'application


CU.7.3_ J - Les règles de ce chapitre s'appliquent aux 1,1
'k
r. ----+-----'----------"--

___.,~
enveloppes cylindriques et coniques lorsque les ouver-
tures sont éloignées de toute discontinuité de 1,0 .....
1 __ _ _ _ _ _J____ ___:___

l'enveloppe d"une distance x non inférieure aux valeurs


indiquées ci-dessous pour chaque type d'enveloppe.
a) Pour les ouvertures dans les enveloppes cylindri-
ques:
pour une enveloppe cylindrique raccordée à un
fond bombé, à la grande base d'une enveloppe
conique de même axe, à un fond plat. à un 0,7 l-----~---------"-------'----

compensateur de dilatation ou à une bride :


(C2.2.7.3.1 a-1) 0,6 L-----'-----~---'-------------'---s_
0 4 8 12 16
pour une enveloppe cylindrique raccordée à la
petite base d'une enveloppe conique de même o = ----c=D==mS===
axe, à une enveloppe sphérique, ou pour un Dms eu
raccordement enveloppe cylindrique-enveloppe cos ex
cylindriqur ou conique d'axes concourants :
Pour 4SoS16 Pour 6 > 16
X~ f, (C2.2.7.3.1 a-2)
où x est représenté figure C2.2.7.3.1-1 et k=13_!_ k=0,75
12 48
(C2.2.7.3.1 a-3)
Graphique C2.2. 7.3.1
Pour les enveloppes coniques raccordées à une
b)
C2.2. 7.3.2 - Pour les épaisseurs égales ou supérieures à
enveloppe cylindrique de même axe. les distances XL et
0,02 Ri pour les aciers autres qu'austénitiques et quelle
xs représentées figure C2.2. 7.3 .1-2 doivent être les
que soit l'épaisseur pour les aciers austénitiques, les
suivants :
règles ci-après s'appliquent aux ouvertures et intersec-
pour la grande base : tions satisfaisant simultanément les conditions suivan-

l
tes :

-'L ~ MAX 0,2 3,0 e, a) Les ouvertures sont circulaires, elliptiques, ova-
les ou oblongues. Dans le cas d'une ouverture ellipti-
que, ovale ou oblongue, le rapport du plus grand au
(C2.2.7.3.1b-1) plus petit diamètre de l'ouverture est au plus égal à
1,5 ; en outre, pour les ouvertures ovales, le plus petit
pour la petite base :
rayon de courbure est au moins égal au 1/8 du plus
(C2.2.7.3. Ib-2) grand diamètre.
b) Dans le cas d'intersections exécutées par piquage
soudé:
où:
- tel que l'axe longitudinal du collecteur et celui
diamètre moyen de l'enveloppe cylindrique de ia dérivation soient dans un même plan (cas
raccordée à la grande base fréquents des piquages droits ou obliques),
diamètre moyen de l'enveloppe cylindrique l'angle ex formé par ces deux axes est au moins
raccordée à la petite base égal à 45° (Fig. C2.2.7.3.2b-l);
épaisseur utile de l'enveloppe conique tel que l'axe longitudinal du collecteur et celui
de la dérivation soient contenus dans des plans
k coefficient donné par le graphique C2.2.7.3.1
perpendiculaires entre eux, l'angle 6 défini par
ex demi-angle au sommet de l'enveloppe coni- la Fig. C2. l.7.3 .2b-2 ci-dessous peut excéder
que 45° sous réserve que les règles données en
Fi.3.7 concernant les angles ex et /3 soient res-
pectées.
CODETI~ 2001 - Division 1 - C2/29

---..L-- X~- --'-X-leu


1 1

a) Fond elliptique ou torisphérique b) Grande base d'une réduction c) Fond plat

---..:- X - 1 - - 1 eu
! i '

d) Bride e) Petite base d'une réduction f) Fond hémisphérique

Figure C2.2.7.3.1-1 - Ouverture dans une enveloppe cylindrique

Figure C2.2.7.3.I-2 - Ouverture dans une enveloppe conique

' '

I
/ '
1
----- L1
__ I_
i
'

a~

___ i_} ______ _


Figure C2.2.7.3.2b-1
Figure C2.2. 7.3.2b-2
CODETI® 2001 - Division 1 - C2/30

C2.2. 7.3.3 - Le rapport des épaisseurs eu./eu utilisé où k0 est défini par le graphique C2.2.7.3.4:
dans les calculs ne doit pas être supérieur à la va-
leur donnée. en fonction de d;ID;, figure C2.2.7.3.3-
I pour les enveloppes cylindriques ou coniques et
figure C2.2.7 .3 .3-2 pour les enveloppes sphériques
1,1 '
1 ko [
L----------------

ou les fonds bombés. 101 l

O+--~I---------------
~ eu.t/eu
1
2,0- -·-----

0,8 f-----+--------'-~~--+---
1

1
0,7 -------r------------i---
1

1,0
+ I
0,6 L___.~--~-----~~
s
1 0 4 8 12 16

d/D
1 1 Ô=--d__ 13 i5
Pour 4:Si5Sl6: k 0 = - - -
1 )Dm eu 12 48
0,5 1,0
Graphique C2.2.7.3.4
Figure C2.2.7.3.3-1
Si la distance, x, entre l'ouverture considérée et une
discontinuité quelconque est inférieure à la valeur Xp
définie dans le tableau C2.2.7.3.4, la longueur de col-
lecteur, L, participant à la résistance de l'enveloppe à
prendre en comptes dans les calculs est définie dans ce
1\ même tableau.
(a)
' b) Dérivation :
\. La longueur de dérivation ou de tubulure, l partici-
pant à la résistance de l'intersection est égale à:
1,0 - - - .
\
1
(C2.2.7.3.4)
1

1 si la longueur disponible, 11,est suffisante.

1 Dans le cas où la tubulure ou la dérivation com-


1
di/D 1 porte une discontinuité dont la distance à l'intersection
est inférieure à 1, les figures C2.2.7.3.4-I à -8 définis-
0,3 0,6 sent les longueurs, li. participant au renforcement de
(a) si fS 250 Mpa l'intersection. Sur ces figures, lct, sont les longueurs
d'influence des discontinuités considérées.
Figure C2.2.7.3.3-2
C2.2. 7.3.4 - Longueurs participant à la résistance de
l'intersection
a) Collecteur:

Si la distance, x, entre le bord de l'ouverture consi-


dérée et une discontinuité quelconque est supérieure à
la valeur Xp définie dans le tableau C2.2.7.3.4, la lon-
gueur de collecteur , L, participant à la résistance de
l'intersection est égale à:
(C2.2.7.3.4)
CODETl-3 2001 - Division 1 - C2/31

Tableau C2.2.7.3.4- Longueur de collecteur participant à la résistance d'une intersection

Discontinuité Figure Xp L

Raccordement enveloppe C2.2.7.3.1-la)


cylindrique-fond bombé ellip- et
tique, torisphérique ou hémis- C2.2.7.3.l-lj)
phérique

u
Raccordement enveloppe
::J
cylindrique-enveloppe coni- C2.2.7.3.l-lb)
cr
.... que de même axe à la grande
-0
c:
·->-, base
u ko~Dmeu X
u
c...
Raccordement enveloppe
c... C2.2.7.3.I-lc)
0 cylindrique-fond plat
u
> Raccordement enveloppe
v cylindrique-soufflet de dilata-
u
c:
tion
-"°
Cf.

'-'
u
Raccordement enveloppe
C2.2.7.3.1-ld)
.... cylindrique-bride
-'

v> Raccordement enveloppe


::J
cylindrique-enveloppe coni- C2.2.7.3.l-le)
0
que de même axe à la petite
X - /cyl
base (1 + ko) )Dm eu
(voir note)
Raccordement enveloppe
cyl indri que-enveloppe cyl in-
drique d'axes concourants

Raccordement enveloppe
u u C?..2.7 .3. l-2a)
~Dm
c: :::l conique-enveloppe cylindri-
-' O" ko eu +/cône X - /cône
"'·- que de même axe à la petite
.g= c0u base
(voir note) (voir note)
.... uc...
u
c...
::J
t 0
Raccordement enveloppe
u-
> u conique-enveloppe cylindri- C2.2. 7.3 .1-2b)
6
- >
c:
u que de même axe à la grande ko~Dmeu X

base

Note: 1,, 1 et /, 6ne sont respectivement les longueurs d'enveloppe cylindrique et d'enveloppe conique partici-
pant à la résistance de la discontinuité considérée.
CODETI® 2001 - Division 1 - C2/32

l.T.
!
1

f"////.// 1 / / / / //// ////~

~
t_ _____ l______ . 1
l '
1~------t------- 1 1

LT: Ligne de tangence


Figure C2.2.7.3.4-l - Dérivation comportant une Figure C2.2.7.3.4-2 -Tubulure fermée par un fond
ouverture bombé

L.T.

IJ
'
f// "//
>• ,
1 / / / //

1 !
·-: ------t------
LT: Ligne de tangence
Figure C2.2.7.3.4-3 - Dérivation avec réduction de Figure C2.2.7.3.4-4 - Dérivation avec augmentation
diamètre de diamètre

/t
Id
lt
1 /t
1
1 t
[////// 1 / / /
l //// // / '//

f :
~------f------ ------f------
Figure C2.2.7.3.4-5 - Tubulure comportant une Figure C2.2.7.3.4-6 - Tubulure comportant une
bride emmanchée-soudée bride monobloc
CODETI~ 2001 - Division 1 - C2/33

"//

~
~/

!
_>
/

~-~-~-~l~-~-~-
1

i
1
J
Figure C2.2.7.3.4- 7 - Tubulure comportant une Figure C2.2.7.3.4-8 - Tubulure comportant une
bride monobloc calculée en bride indépendante bride tournante

C2. 2. 7.3. 5 - Renforcement local d'une OUl'erture C2.2.7.4 - Vérification dans le cas d'une ouverture
isolée
Pour être compté comme participant au renforce-
ment local d'une ouverture, un élémenet rapporté (an- C2.2.7. 4. l - Aucun renforcement d'une intersection
neau-renfort ou tubulure) doit être solidarisé avec n'est nécessaire si la relation ci-dessous est respectée :
!'enveloppe par des soudures résistantes ; un tube vissé
ne peut constituer un renforcement même s'il comporte d ~ 0,14 JDm eu (C2.2.7.4. l)
une soudure d'étanchéité.
C2.2. 7. 4.2 - Pour une ouverture telle que :
Les limitations d'emploi des anneaux-renforts sur
l'enveloppe sont indiquées en FA l en fonction des d> 0,14 JDm eu (C2.2.7.4.2-l)
conditions de service et de la catégorie de construction
de la tuyauterie. la condition suivante doit être respectée :

L'épaisseur utile d'un anneau-renfort rapporté doit S (f - 0,5 P) +St (fr - 0,5 P) +Sr Ur - 0,5 P) '?. P G
être au plus égale à 1,5 eu et sa largeur à prendre en-
compte dans les calculs de vérification est au plus égale (C2.2.7.4.2-2)
à: Dans cette formule S, S1, S, et G sont les aires défi-
MAX(L ; 50mm) nies par les figures C2.2.7.4.2-l à -8 qui illustrent le
sconfigurations les plus usuelles à parir desquelles il
C2.2.7.3.6 Distance entre ouvertures est possible de traiter l'ensemble des configurations
couvertes par les règles.
Une ouverture est dite isolée lorsque son aire de
renforcement n'interfère pas avec celle d'une ouverture Lorsque l'ouverture est située sur une soudure :
voisine. La résistance d'une ouverture isolée doit être
d'orientation quelconque sur un fond sphérique
vérifiée au moyen des règles C2.2. 7.4.
ou sur un fond bombé,
Dans le cas contraire, c'est-à-dire lorsque les dis-
longitudinal ou hélicoïdal sur un collecteur cy-
tances L relatives à deux ouvertures se chevauchent ces
lindrique ou une réduction,
ouvertures doivent êter considérées comme voisines et
leur résistance doit faire l'objet d'une vérification au la contrainte nominale de calcul, f, doit être remplacée
moyen des règles C2.2.7.5. par ft.

Les distances L 1 et L 2 relatives aux deux ouvertures Lorsque l'ouverture estb celle d'une tubulure ou
doivent être mesurées conformément aux figures d'une dérivation comportant une soudure longitudinale,
C2.2.7.3.6-l à - 4. la contrainte nominale de calcul doit être remplacée par
f;z.
Lorsque le renforcement est obtenu par un anneau
renfort rapporté, la largeur d'anneau-renfort prise en
compte pour calculer J'aire S, ne doit pad être supé-
rieure à L.
CODETI® 2001 - Division 1 - C2/34

~-t~-
L

Figure C2.2.7.4.2-l

Figure C2.2.7.4.2-2
CODET(3: 2001 - Division 1 - C2/35

1 t l

' 1

- ~1--------------------
Figure C2.2.7.4.2-3

Figure C2.2.7.4.2-4
. 1 _ C2/36
CODETI @ 2001 - Division

,--- eu
J_ -- 1

' 1

1 1

r___ _t
F 'uure
lb C2. 2·7·4 ·2-5

Figure C2. 2· 7·4 ·2-6


CODETI® 2001 - Division 1 - C2/37

-------+--+---- eu, t

D1
1
1

Figure C2.2.7.4.2-7-

Figure C2.2.7.4.2-8
CODETI® 2001 - Division 1 - C2/38

Figure C2.2. 7.4.2-9-

W-T' (3,7 Rpo.2 ~2


C2.2. 7.4.3 - Cas particulier d'un renfort (1 triform »
(C2.2.7.4.3-31)
Ce type de renfort (figure C2.2.7.4.3) n'est pem1is J 4b+3x
que pour des tuyauteries non calorifugées dont la tem-
pérature maximale n'excède pas 30 °C, et pour des où:
tuyauteries calorifugées dont la température maximale
d1 diamètre intérieur de la dérivation
n'excède pas 200 °C. Si ces prescriptions ne sont pas
respectées une justification prenant en compte les D·1 diamètre intérieur du collecteur
contraintes thermiques est requise.
a angle formé par les axes du collecteur et
Le principe du calcul consiste à vérifier que la ré- de la dérivation
sistance des renforts externes est suffisante vis-à-vis
épaisseur du renfort
des charges dues à la pression dans le piquage.
b hauteur du renfort
'"
rr <,n W·J
-LI (C2.2.7.4.3-I)
X longueur du renfort travaillant en flexion
où: limite d'élasticité telle que définie en C 1.3
w effort supporté par les renforts épaisseur du collecteur, qui peut être, prise
n nombre de renforts égale à eu défini en C 1.6

Wj résistance d'un renfort, calculée successi-


vement en fonction des valeurs de b et x
d'indice 1, 2 et 3
2
W = 2 RP0 ·-,, · ec · -di ( 0 . )
D 1 - ,7 sm a (C2.2.7.4.3-2)
1
CODETI® 2001 - Division 1 - C2/39

b,

Figure C2.2.7.4.3 : Renfort« triform »

C2. 2.7. 4.4 - Cas partirnlier des ouvertures dans les aux cintres avec ou sans soudure de rayon de
cintres et les coudes (figure C2.2. 7.4.4) courbure égal à 1D.
C2.2. 7.4.4.1 - Les règles ci-après concernent la Toutefois, ces intersections ainsi que toutes inter-
conception des intersections à réaliser dans : sections autres que celles couvertes par les règles ci-
après. peuvent, après accord entre les parties concer-
les coudes normalisés sans soudure de rayon de
nées, être justifiées par un calcul détaillé ou par réfé-
courbure égal à 1,50,
rence à des constructions similaires satisfaisantes.
les cintres réalisés à partir de tubes sans sou- Note: L'attention est attirée sur le fait que tout piquage accroît les
dure ou soudés (à l'exception de ceux soudés risques de décollement de veine et de turbulence. Ces phénomènes ne
hélicoïdalement). doivent pas avoir pour conséquences une agumentation de la corros-
ion ou érosion hors des limites acceptables.
Ces règles ne s'appliquent pas aux :
Sauf justification particulière, le domaine
accessoires moulés, d'application de ces règles est celui défini par les ta-
bleaux C2.2.7.4.4.l-J, -2 et-3.
aux coudes normalisés sans soudure,

Tableau CZ.2.7.4.4.1-1

- Pression :::; 40 bar

Non calorifugés:::; 200 °C


- Température
Calorifugés:::; 350 °C

Voir tableaux C2.2.7.4.4. l-2


- Rapport des diamètres nominaux
et C2.2.7.4.4.1-3

- Charge -

Sans anneau-renfort soudé (prévoir


- Technologie de renforcement
une surépaisseur de l'accessoire)

- Nombre maximum de cycles équivalents


1 000
(voir C2.2.4.1)
GODET!~ 2001 - Division 1 - C2/40

Tableau C2.2. 7.4.4.1-2

Diamètres extérieurs maximaux des tubulures

Coude : rayon de courbure R = 1,5 d


De (mm) s; 88. 9 168.3 273 323,8 355,6 406.4 457.9 508 609.6

tubulure P s; 0.5 MPa 26,7 33.4 60,3<a) 88,9 114.3 168.3 219.1 273

de 0,5 < P s; 1 MPa non 26,7 33.4 33.4 60J(a) 88,9 114.3 168.3 219.1

maxi P> 1 MPa autorisé 26,7 26.7 33,4 60,3(a) 88.9 114.3 168,3

Dispositions constructi\·es Demi manchons normaux ou longs Piquages sans anneau-renfort


(a) 60.3 en tube, ou demi-manchon pour tube de= -\8.3

Tableau C2.2.7.4.4.l-3

Cintre : rayon de courbure R > 1,5 d

Tous De -de + )Ü J2 [R + -De


_ s; X$- J+ -de ; Y s; De
2 2 e 2

u-r
r------ ---- r------
1
- -,- -

1
1
} 1

/
1

/
1 1
1

/
/, , /,
/
/ 1 / 1 ,/ 1

~ ~
1
~

1
L_--

1
1-

Figure C2.2.7.4.4.l-1 Figure C2.2.7.4.4.1-2 Figure C2.2.7.4.4.l-3

C2.2.7.4.4.2 - Renforcement de l'ouverture


R
cosa=----
L'ouverture doit être telle que la condition suivante R + 0,5D
soit respectée :
R - 0,5d
cos /3 = - - - -
R + 0,5D

R + 0,5d
avec : cosy=----
R + 0,5D
f contrainte nominale de calcul,
L et ! longueurs d'influence déterminées  = 90° - /3- T
conformément,
S 2 voir figure C2.2.7.4.4.l-l, B=y-r
et G 2 , aire calculée à partir des formules sui-
vantes :
CODETI~ 2001 - Division 1 - C2/41

Aire angulaire associée à un angle au centre de 1° :


Diamètre moyen du collecteur
Q = __!!_ J(R + 0,5D - 0,5e )2 - R 2 }
360 ~ Épaisseur utile du collecteur
dm Diamètre moyen de la tubulure
L'aire G2, toujours supérieure à l'aire G 1 a pour va- Épaisseur utile de la tubulure
leur:
Rayon extérieur de la tubulure au droit de
l'intersection (figure
l+~)(d-eP)
C2.2.7A.4.2-l.
G2 =.Q(a-y+r)+o,s( C2.2.7.4.4.2-2 et C2.2.7.4.4.2-3)

fu lb fu,
C2.2.7.4.4.3 - Flexibilité

Les contraintes, a, déterminées par l'analyse de


flexibilité (voir C3), en supposant le coude sans pi- ?
quage, doivent, en complément des coeftïcients affé- r--------" 'ii~
p ' ,~,-'--
rant au coude, être affectées d'un coeftïcient
d'intensification de contrainte déterminée à partir de la Figures C2.2.7.4.4.2-1, -2, -3
formule suivante :
Les contraintes obtenues doivent vérifier la relation
suivante:

Note : les contraintes. a, déterminfrs en supposant le composant sans


piquage doivent respecter le critère défini en C3.3..1.1.
où:

1
\
1

I_
1

di
1. -1
Figure C2.2. 7.4.4.2-2
CODETI® 2001 - Division 1 - C2/42

C2.2.7.5 - Vérification dans le cas d'ouvertures voi- C2. 2. 7. 5. 2 - Ouvertures voisines dans une réduction
sines
Les règles de ce paragraphe s'appliquent aux ouver-
C2J 7.5. 1 - Ouvertures voisines dans un collecteur tures situées sur une même génératrice de l'enveloppe
cylindrique conique (figure C2.2.7.5.2).
Les règles s'appliquent sans limitation aux ouvertu- C2.2. 7.5.3 - Chaque ouverture, considérée comme
res voisines dont les centres sont situés sur la même isolée, doit satisfaire aux règles de C2.2.7.4
génératrice de J'enveloppe cylindrique (figure
C2.2. 7.5.4 - Aucune autre vérification que celles requi-
C2.2.7.5. l-I ).
ses en C2.2.7.5.3 n'est nécessaire pour des ouvertures
Elles s'appliquent aussi aux ouvertures dont les dans une enveloppe cylindrique satisfaisant aux condi-
centres ne sont pas sur la même génératrice de tions suivantes :
!'enveloppe cylindrique, toutefois s'il s"agit de tubulu-
les ouvertures sont situées entièrement ou par-
res soudées, celles-ci doivent être normales à la paroi
tiellement à l'intérieur d'un cercle de diamè-
(figure C2.2.7.5. l-2).
tre :

(C2.2.7.5.4-l)

la somme des diamètres des ouvertures aucune autre ouverture n'est voisine de l'une
n'excède pas: des ouvertures considérées.

0,2 ~(2 R; + e)e (C2.2.7.5.4-2)

(1) (2)

ix <Li+ L2

Figure C2.2.7.5.l-1 - Ouvertures voisines de tubulures situées sur la même génératrice


d'une enveloppe cylindrique
3
CODETI 2001 - Division 1 - C2/43

X=yX'+X'
1 c
x<L 1+L 2
'1
(2) I

< ' -----+ - //~-~--


'
1
1
1

1
1

1
1

1 ..

Figure C2.2.7.5.l-2 - Ouvertures voisines de tubulures soudées, normales à la paroi, non situées sur
la même génératrice d'une enveloppe cylindrique

(1)

1
(2)
1

1
1

-~
1

-;r.J -----
'
I 1

/ 1

R j !
1, 1 1
I / /
I

/ /

Figure C2.2.7.5.2 - Ouvertures voisines de tubulures soudées sur la même génératrice d'une enveloppe conique
CODETI® 2001 - Division 1 - C2/44

C2.2. ï.5.5 - La résistance du ligament séparant deux


ouvertures est vérifiée si la condition suivante est satis- s· u - o,5 P) + s;. 1 Ut.i - o,5 P) + s;. 2 Ut. 2 - o,5 P) +
faite:
s; (/, - 0,5 P) ?_ p (GF + G1 + G2 + c; + c;)
s (f - 0,5 P) + s1• 1 Uu - 0,5 P) + st. 2 (ft. 2 - 0,5 P) + (C2.2.7.5.5-2)

S, (fr - 0,5 P) ?_ P (GF + G1 + G2 )


(C2.2.7.5.5-I)
su - o.5 Pl+ st.1 C.li.1 - o,5 P) + s1.2 Ck::. - o.s P) +
où: s, (/, - 0,5 P);::: 0,85 p (GF + GI + G2)
pour des ouvertures voisines dans
une enveloppe conique ou situées (C2.2.7.5.5-I)
F sur la même génératrice d'une Dans cette relation S', S't.1, S't. 2 , S',.G, G 1• G 2• G' 1,
enveloppe cylindrique et G ·2 sont les aires définies pcir let figure C2.2.7.5.5-4
pour des ouvertures voisines dans Toutefois cette règle n'est applicable que si les
1 + cos
2
e une enveloppe cylindrique non conditions suivantes sont satisfaites :
F situées sur la même génératrice
de !'enveloppe aucune autre ouverture n'est voisine de l'une
des ouvertures considérées,
Dans cette relation S, St. 1, St. 2 , S,.G, G 1, et G 2 sont
les aires définies par les figures C2.2.7.5.5-I à -3 qui aucune des deux ouvertures considérées n'est
illustrent les configurations les plus usuelles à partir proche d'une discontinuité de paroi,
desquelles il est possible de traiter l'ensemble des - la distance x' est au plus égale à 2 (L 1 + L 2 )
configurations couvertes par les règles. où LI et L2 sont les distances d'influences des
Si la relation (C2.2.7.5.5-l)n'est pas satisfaite la ré- ouvertures déterminée à partir de la fonnule
sistance du ligament peut être justifiée en s'assurant C2.2.7.3.4.
que les relations suivantes sont satisfaites :

(2)

Figure C2.2.7.5.5-l - Ouvertures voisines de tubulures soudées sur la même génératrice d'une enveloppe cylin-
drique. L'axe de la tubulure 1 et l'axe de l'enveloppe sont dans un même plan. L'axe de la tubulure 2 est perpen-
diculaire à celui de l'enveloppe, mais ces axes ne sont pas nécessairement concourants.
GODET(' 2001 - Division 1 - C2/45

(1) (2)

x---.

Figure C2.2.7.5.4-2 - Ouvertures voisines de tubulures soudées, non situées sur la même génératrice d'une enve-
loppe cylindrique. Les axes des tubulures sont perpendiculaires à l'axe de l'enveloppe.

(1)

(2)

//
~~ ~-~-~-~-~-~----,

Figure C2.2.7.5.5-3 - Ouvertures voisines de tubulures soudées sur la même génératrice d'une enveloppe coni-
que. Les axes des tubulures et l'axe de l'enveloppe sont dans un même plan.
CODETI~ 2001 - Division 1 - C2/46

(1) (2)
~~~\-~~
' k'. L" ----'
i.->--- X
1

~
!
f-- -

['-----~------------.__.,

®'. _._ ____. ®I.___·___.·-


Figure C2.2.7.5.5-4 - Ouvertures voisines dans une enveloppe cylindrique avec ligament peu résistant: ouvertures
de tubulures soudées, normales à la paroi, situées ou non sur la même génératrice de l'enveloppe cylindrique.

C2.2. 756 - Lorsqueft. 1 ou.ft. 2 ou fr sont supérieures àf, CJ.2.7.5.8 - Lorsque l'une des ouvertures (ou les deux)
.ft. 1 ouf... 2 ou fr doit être remplacé par f dans les relations est celle d'une dérivation ou d'une tubulure comportant
C2.2.5.5-I à-3. une soudure longitudinale ..fr. 1 ouf...;. doit être remplacé
parf... 1 z ouf... 2 z dans les relations C2.2.5.5-l à -3.
C2.2. 7.5. 7 - Lorsque le ligament est traversé par une
soudure : CJJ 7.5.9 - Cas particuiier des pièces en Y
d'orientation quelconque sur un fond sphérique Les règles des paragraphes précédant s'appliquent à
ou sur un fond bombé, partir des aires définies par les figures C2.2.7.5.9-l à -
3 où:
longitudinale ou hélicoïdale sur un collecteur
cylindrique ou une réduction, L=~ l = p:::;:
la contrainte nominale de calcul, f, doit être remplacée
par f z dans les relations C2.2.5.5- l à -3. L = )(D,+e) e l = J(d 1+e1 ) e1
CODETIŒ; 2001 - o·rvrsron
.. 1 _ C2/47

Figure C2.2.7 ..
5 9-1

D1
Figure C2.2.7 .;:,.
- 9 -2

Figure C2.2.7.5.9-3
CODETI@ 2001 - Division 1 - C2/48

C2.2.8 - ASSEMBLAGES A BRIDES BOULON- d) Le joint est d'un des types autorisés, pour cha-
NEES que ISO PN, par le tableau C2.2.8.2.

e) La boulonnerie d ·assemblage des brides est


C2.2.8.I - Généralités
d'une catégorie de résistance au moins égale à celle
Les règles du présent paragraphe sont destinées fixée, pour chaque ISO PN en fonction du type de
uniquement à vérifier la résistance mécanique de joint, par le tableau C2.2.8.2.
]'assemblage soumis à des sollicitations statiques; il
j) La différence de température entre brides et bou-
appartient au Fabricant de s'assurer par ailleurs de
lons n ·excède pas, pour une situation donnée. 50°C.
l'adéquation de !'assemblage (nature du joint, caracté-
ristiques des portées de joint, etc.) à l'ensemble des g) Si la température de calcul est ~ l 20°C, le coef-
conditions de fonctionnement de l'appareil, en particu- ficient de dilatation du matériau des brides n'excède
lier pour ce qui concerne la qualité d'étanchéité re- pas de plus de 10 % le coefficient de dilatation du
quise. Dans ce dernier cas, une méthode alternative de matériau des boulons.
\'érification des assemblages à brides boulonnées est
proposée en Annexe C2.A2. C2.2.8.3 - Assemblage à brides avec joint intérieur
au cercle de perçage des trous de boulons
C2.2.8.2 - Assemblage à brides normalisées
C2.2.8.3.J - Généralités
Un assemblage à brides normalisées en acier
a) Les règles du présent paragraphe concernent les
conforme à une nonne applicable peut être utilisé dans
assemblages à brides boulonnées dont le joint est situé
la construction d'une tuyauterie soumise à une pression
à l'intérieur du cercle de perçage des trous de boulons.
intérieure sans qu'il soit nécessaire d'effectuer un
calcul de vérification de sa résistance lorsque Elles s'appliquent aux assemblages à joint plat ou à
l'ensemble des conditions suivantes sont satisfaites: joint annulaire métallique plein d'un des types indiqués
au tableau C2.2.8.3. l ou d'un type équivalent, aux
a) Pour une situation normale de service, la pres-
assemblages à joint annulaire en élastomère ou métal-
sion de calcul n'excède pas la pression maximale ad-
lique creux moyennant les adaptations indiquées en
missible donnée, pour chaque ISO PN, en fonction du
Annexe C2.A3 aux assemblages à lèvres soudées
matériau des brides et de la température de calcul, par
moyennant les adaptations indiquées en Annexe
les tableaux de la nonne NF E 29-005.
C2.A4.
b) Pour une situation exceptionnelle de service ou
b) Les règles du présent chapitre couvrent la défail-
d'essai de résistance, la pression de calcul n'excède pas
lance par déformation excessive des brides et de la
1.5 fois la pression maximale admissible donnée par
boulonnerie.
ces tableaux.
Note : Pour les brides en acier austénitique, la norme NF E 29-005 Elles assurent en outre, pour les brides à collerette,
propose deu:-. séries de valeurs de pression maximale admissible ; la l'adaptation plastique globale:
série à utiliser est celle des valeurs basées sur la limite convention-
nt:lle d'élasticité à 1 % (notée Rp0,01 dans la norme). du raccordement plateau-collerette (règles
C2.2.8.3.7.5 et C2.2.8.3.7.6),
c) Pour une situation dans laquelle l'assemblage est
soumis aux actions simultanées d'une pression inté- du raccordement collerette-enveloppe cylindri-
rieure, d'un effort axial et d'un moment de flexion que (règle C2.2.8.3.7.6).
s'exerçant dans un plan contenant l'axe de
! 'assemblage, la pression de calcul équivalente, Pcq,
n'excède pas !es limites fixées en a ou b.

peq
4F
=P+--, +--3-
I6IMI
(C2.2.8.2)
ll D;, tr Dm

où:
Dm est le diamètre moyen des deux tuyaux raccordés.
CODETI; 2001 - Oi\·ision l - C2/49

Tableau C2.2.8.2 - Boulonnerie

Catégorie minimale de résistance de la boulon-


ISO PN Type de joint autorisé
ne rie ( 1l
6.10.16 - Plat non métallique avec ou sans enveloppe Basse
- Plat non métallique avec ou sans enveloppe Basse
- Spiralé
20.25
- Métalloplastique ondulé
Moyenne
- Métallique ondulé avec ou sans garnissage
- Plat non métallique avec ou sans enveloppe Basse
- Spiralé
- Métalloplastique ondulé
!-.1oyenne
40 - Métallique ondulé avec ou sans garnissage
- Métalloplastique non ondulé
Haute
- Métallique plat lisse ou strié
- Plat non métallique avec ou sans enveloppe Basse
- Spiralé
- Métalloplastique ondulé
Moyenne
50 - Métallique ondulé avec ou sans garnissage
- Métalloplastique non ondulé
- Métallique plat lisse ou strié
Haute
- Annulaire métallique
- Plat non métallique avec ou sans enveloppe
- Spiralé
- Métalloplastique ondulé Moyenne
100 - Métallique ondulé avec ou sans garnissage
- Métalloplastique non ondulé
- Métallique plat lisse ou strié
Haute
- Annulaire métallique
- Plat non métallique avec ou sans enveloppe
- Spiralé
- Métalloplastique ondulé
~ 100 - Métallique ondulé avec ou sans garnissage Haute
- Métalloplastique non ondulé
- Métallique plat lisse ou strié
- Annulaire métallique
( l) La catégorie de résistance de la boulonnerie se définit ici par le rapport entre les valeurs minimales garanties de la
limite conventionnelle d'élasticité (à l 0/o pour les aciers austénitiques, à 0,2% pour les autres matériaux) à la tempéra-
ture ambiante, du matériau de la vis (Rp his et du matériau de la bride (Rp )bride :
1

Catégorie de résistance
Basse Moyenne Haute
de la boulonnerie 1

(RPt, ~l ~ 1,4 ~ 2,5


(Rp )bride 1
5
CODETi' 2001 - Division 1 - C2/50

Tableau C2.2.8.2- Types de joints

Joints plats non métalliques

- Sans enveloppe w...:::d~?"f:~.f~j

- Avec enveloppe non métallique m"'~'-""";""'""'-"- ]}

Joints plats métalloplastiques

-
1 l
Non ondulés
~

- Ondulés ~
- Spiralés <<<<<<<<<<~
Joints plats métalliques

- Lisses 1 1

- Striés c::::::::::::::::::::: ]

~
- Ondulés avec ou sans garnissage
~

Joints annulaires métalliques pleins


cc
C218J2 - Conditions d'application force axiale et d'un moment de flexion s'exerçant dans
un plan contenant l'axe de l'assemblage, ces efforts
a) Les brides doivent être circulaires.
peuvent être pris en compte de manière simplifiée en
b) Les brides peuvent être constituées de plusieurs substituant à la pression de calcul, P, la pression équi-
éléments assemblés par soudure à pleine pénétration ; valente, Pcq· calculée au moyen de la formule C2.2.8. 1.
toutefois, il n'y a alors pas lieu de tenir compte d'un
Les règles du présent paragraphe ne prennent pas
coefficient de soudure dans les calculs.
en compte les différences de dilatation pouvant exister
c) Les boulons ou goujons doivent être répartis ré- entre la boulonnerie et les éléments assemblés, qui
gulièrement sur le cercle de perçage et leur nombre peuvent être négligées tant que, pour une situation
doit être au moins égal à 4. donnée:

Les trous de passage des boulons doivent être cir- la différen:e de température entre la boulonne-
culaires ; leur diamètre doit être au plus égal à celui de rie et les éléments assemblés n'excède pas
la série moyenne de la norme NF EN 20-273. 50°C,

d) Les règles du présent paragraphe ne prennent en si la température de calcul est~ l 20°C, le coef-
compte que l'action de la pression intérieure et des ficient de dilatation des éléments assemblés
efforts à exercer sur le joint. n'excède pas de plus de 10% le coefficient de
dilatation de la boulonnerie.
Toutefois lorsque l'assemblage est soumis en plus
de la pression intérieure aux actions simultanées d'une
CODETI" 2001 - Division 1 - C2/51

C2.2.8.33 - Notations .fo.A est la contrainte nominale de calcul


pour une situation normale de se1Tice à
A = diamètre extérieur de la bride
température ambiante.
= diamètre extérieur de contact d'une bride
tournante sur le collet ls = contrainte nominale de calcul du matériau
de ren\eloppe cylindrique pour la situation
= section totale de la boulonnerie : considérée

(C2.2.8.3.3-l) Pour une bride à collerette monobloc avec


/'enveloppe cylindrique : ls =f
Âb,min = section minimale nécessaire de la boulon-
nerie Pour la situation d ·assise du joim. fer j~
sont les contraintes nominales de calcul
=section d'un boulon ou goujon:
pour une situation normale de sen·ice à
• pour un boulon 011 goujon à filetage à température amhiante.
filet triangulaire au profil ISO (NF ISO Go = diamètre extérieur de la surface de contact
68-1) : section résistante définie par la d'un joint plat sur sa portée
norme NF ISO 262),
G = diamètre du cercle sur lequel s'applique la
• pour un boulon 011 goujon à filetage force de compression du joint W~ou H0.
d'un autre t)pe : section à fond de
défini en C2.2.8.3.5
filet,
=diamètre du cercle sur lequel s'applique la
• pour un boulon ou goujon à tige allé-
gée : section de la tige cylindrique non force d'appui W~ ou IVp:
filetée.
• d'une bride tournante sur le collet:
B = diamètre intérieur de la bride
(C2.2.8.3.3-3)
= di:imètre intérieur de contact d'une bride
tournante sur le collet
• d'une bride vissée avec étanchéité sur
c = diamètre du cercle de perçage des trous de l'enveloppe cylindrique sur le filetage
boulons de l'enveloppe:
= coefficient correctif pour tenir compte de (C2.2.8.3.3-4)
l'espacement des boulons:
go = épaisseur admise de la collerette à son ex-

CF= MAX (1) , l 1d


- b
ne 6e
1l

+ m + 0,5
li trémité
= épaisseur admise de la collerette à son rac-
cordement avec le plateau
Pour une bride à collerette cylindrique .
(C2.2.8.3.3-2) g1 =go

Ho = force résultant de laction de la pression sur


b = largeur efficace du joint (voir C2.2.8.3.5.) la surface du cercle de diamètre B
D = diamètre intérieur de l'enveloppe cylindri- = force de compression du joint dans une
que situation sous pression, définie en
= diamètre nominal d'un boulon C2.2.8.3.6

e = épaisseur du plateau de la bride (voir = force résultant de l'action de la pression sur


C2.2.8.3.7.3) la surface annulaire comprise entre les cer-
cles de diamètrès G et B
f = contrainte nominale de calcul du matériau
de la bride pour la situation considérée La somme des forces Ho , HG et HT est la
force Wp définie en C2.2.8.3.6 (voir figure
= contrainte nominale de calcul des boulons
C2.2.8.3.7.4).
ou goujons pour une situation sous pres-
sion h = longueur de la collerette
fb,A = contrainte nominale de calcul des boulons Pour une bride à co/leretle cylindrique
ou goujons pour la situation d'assise du soudée en bout ou monobloc avec
joint /'enveloppe cylindrique: h = O.
CODETIŒ: 2001 - Division 1 - C2/52

ho = différence, pour une bride autre que tour- p = pression de calcul pour la situation sous
nante ou vissée avec étanchéité sur pression considérée
!"enveloppe cylindrique, entre les rayons du
= force minimale à exercer par la boulonnerie
cercle de perçage des trous de boulons et du
dans la situation d'assise du joint
cercle sur lequel s'applique la force Ho
w~ =force exercée par l'ensemble des boulons à
= différence, pour une bride autre que tour- prendre en compte pour le calcul de la bride
nante ou vissée avec étanchéité sur dans la situation d'assise du joint, définie en
l'enveloppe cylindrique, entre les rayons du C2.2.8.3.6
cercle de perçage des trous de boulons et du
Wp = force de traction s'exerçant sur la boulonne-
cercle sur lequel s'applique la force de
rie dans une situation sous pression
compression du joint W~ ou HG
= largeur de contact du joint sur sa portée
= différence, pour une bride tournante ou une (voir C2.2.8. l .5)
bride visssée avec étanchéité sur
l'enveloppe cylindrique, entre les rayons du y =pression d'assise du joint (voir C2.2.8. 1.5)
cercle de perçage des trous de boulons et du
= coefficient relatif aux brides « monobloc »
cercle sur lequel s'applique la force d'appui
donné en Annexe C2.A5
rV~ ou Wp de la bride sur le collet ou le
= coefficient relatif aux brides
tiletage de renveloppe
« indépendantes » donné en Annexe C2.A5
= diftërence, pour une bride autre que tour-
nante ou vissée avec étanchéité sur
l'enveloppe cylindrique, entre les rayons du 3
K-' ( 1+2--lnK
l+v
1-v
-1 J
cercle de perçage des trous de boulons et du
cercle sur lequel s'applique la force HT 1[ (K-1)(1+~K 2 J] - V

Les distances ho , hG . hL et h-r sont indi-


(C2.2.8.3.3-8)
quées sur la figure C2.2.8.2.5.

ho (C2.2.8.3.3-5)
3
K-'( 1 + 2 -
I+v- ln K
l - V
J-1
A
K
B
(C2.2.8.3.3-6) ff (I+v) (K 2 -1) (K-l)

= coefficient de correction de contrainte : (C2.2.8.32.3-9)

• pour B :<::: 1000 mm = coefficient relatif aux brides «monobloc»


donné en Annexe C2.A5
• pour 1000 mm< B < 2000 mm:
= coefficient relatif aux brides
2 ( l+-
B- )
« indépendantes » donné en Annexe C2.A5
k =- (C2.2.8.3.3-7)
F 3 2000
2
- 1 [3 6 K 1nK]
-(1-v)+-(I+v)--
K -1 ff ff K2 - 1
• pour B ~ 2000 mm
(C2.2.8.3.3- I 0)
Af = moment s'exerçant sur la bride dans ta si- Le graphique C2.2.8.A3.6 donne les valeurs
tuation considérée
des coefficients /Jr, fJu et fJy pour v= 0,3.
M = MA ou Mp selon qu'il s'agit de la si-
tuation d'assise du joint ou d'une situation
sous press ion.
= moment s'exerçant sur la bride dans la si- (C2.2.8.3 .3-11)
tuation d'assise du joint
Mp = moment s'exerçant sur la bride dans une
situation sous pression
(C2.2.8.3.3-l 2)
m = coefficient de serrage du joint (voir
C2.2.8.3.5)
V = coefficient de Poisson du matériau de la
bride
n = nombre de boulons ou goujons
CODETI'.! 2001 - Division 1 - C2/53

= coefficient relatif aux brides «monobloc» C2. 2. 8. 3. 6 - T'ér[fication de la boulonnerie


donné en Annexe C2.A5
a) La force minimale que doit exercer la boulonne-
rie dans la situation d ·assise du joint est donnée par la
C2.2.8.3.4 - Situations à éwdier
formule:
a) Situation relative au serrage initial du joint avant
WA =Trb·G·y (C2.2.8.3.6a)
mise sous pression, dite situation d'assise du joint.
Dans cette situation, l'assemblage est soumis uni- b) La force de traction s'exerçant sur la boulonnerie
quement à l'effort résultant de la compression du joint dans une situation sous pression est donnée par la for-
nécessaire pour réaliser l'étanchéité attendue. mule:

La compression minimale y à exercer sur le joint, (C2.2.8.3.6b-I)


dite pression d"assise du joint, dépend de la nature de
celui-ci.
dans laquelle :
La situation d'assise du joint est unique pour un as-
HG =27rb·G·m·P ( C2.2.8.3 .6b-2)
semblage donné; elle doit être considérée comme une
situation normale de sen·ice à température ambiante. c) La section minimale nécessaire de la boulonnerie
b) Situation(s) normale(s) de service, exception- est donnée par la relation :
nelle(s) de service ou d'essai de résistance susceptibles
d'être déterminantes pour l'assemblage, dites situations
sous pression. Ab.min = MAX 1[ -W A
lb.A
l [( -j lJ
' Wp Î
lb max
(C2.2.8.3.6c)

Le rapport m entre la compression minimale du


joint et la pression intérieure est une caractéristique du
joint dite coefficient de serrage du joint. dans laquelle ( ~: ) max est la plus grande valeur du

C2.2. 8. 3 5 - Caractéristiques du joint

a)Les valeurs de la pression d'assise y et du coeffi-


rapport ( ~:) pour l'ensemble des situations sous
cient de serrage m doivent être indiquées par le four- pression étudiées.
nisseur du joint; à défaut il est possible d'utiliser les
valeurs données en Annexe C2.A6. cl) La section totale de la boulonnerie doit être telle
que:
b) La largeur efficace du joint b et le diamètre G du
cercle sur lequel s'applique la force de compression du Ab~ Ab.min (C2.2.8.3.6d)
joint sont définis par le tableau C2.2.8.3.5.
e) La force exercée par la boulonnerie à prendre en
compte pour le calcul des éléments assemblés dans la
situation d'assise du joint est donnée par la formule:

w' _ Ab +Ab.min (C2.2.8.3.6e)


A - lb.A
2
j) Dans le cas d'un joint plat, lorsque la portée de
joint n'est pas à emboîtement double ou qu'aucune
disposition mécanique (telle qu'un anneau ou emboî-
tement limiteur d'écrasement) ne protège le joint
contre un serrage excessif, la force W~ doit vérifier la
relation:

W~ ~2Trw·G·y (C2.2.8.3 .6})


CODETI~ 2001 - Division 1 - C2/54

Tableau C2.2.8.3.5 - Largeur efficace du joint b et diamètre G du cercle


sur lequel s'applique la force de compression du joint.

1 - Joint plat

• Largeur de base du joint bo :


H'
a) Faces plates bo = -
2
i
1
.... .. 1
Il'

1
Go ~
• Largeur efficace du joint b :

si bo :s: 6,3 mm : b = bo
(!)
si bo > 6,3 mm : b = 2,52-[b;

b) Faces surélevées

• Diamètre G :
Go---- G =Go - 2b

c) Emboîtement
simple

d) Emboîtement 1
Dans cette formule, la largeur bo doit être exprimée en milli-
( )
double
mètres.
2
( ) Si bo :S: 6,3 mm, G est alors le diamètre moyen de contact du
joint sur sa portée.

2 - Joint annulaire métallique plein

• b=~
8

• G = diamètre moyen du joint

_:1_=r
1 1

lw
3
CODETl 2001 - Division 1 - C2/55

C2.2.8.3. 7 - Vérification des brides Ces règles permettent de \"érifier la résistance des
brides dites :
C2.2.8.3.7.1 - Généralités
«indépendantes», à la res1stance desquelles
Le tableau C2.2.8.3.7.l défini les types de brides
couvertes par les règles du présent paragraphe, ainsi ne participe pas renveloppe cylindrique ou
que les règles de détermination des moments et les pour lesquelles la participation de renveloppe
règles de vérification de la résistance correspondantes. cylindrique peut être négligée,
« monobloc», à la résistance desquelles parti-
cipe lenveloppe cylindrique.

Tableau C2.2.8.3.7.1

Règle de Règle de
Type de bride Figure détermination vérification de
des moments la résistance

a) à collerette tronconique C2.2.8.3.7-la


1
Bride
1- b) à collerette cylindrique C2.2.8.3.7-l b
tournante
11 C2.2.8.3.7.4) ::::
c) sans collerette l C2.2.8.3.7-lc Vl
.2
ë:;;
"'.:)
a) avec étanchéité sur l'enveloppe c:
Bride vissée C2.2.8.3.7-2a C2.2.8.3.7.5 u
cylindrique c..
·u
2- (avec ou sans ~

collerette) c:
b) avec étanchéité sur la bride C2.2.8.3.7-2b ::::
Vl
u
"'.:)

1 a) à collerette tronconique C2.2.8.3.7-3a ·c


::;::i

b) à collerette cylindrique C2.2.8.3. 7-3b

Bride C2.2.8.3.7.5
c) assemblée par double
3- emmanchée C2.2.8.3.7-3cl ou
soudure non pénétrante ou
soudée et c2) C2.2.8.3.7.6
sans à pénétration partielle (i)(è)

collerette C2.2.8.3. 7.4b


::::
u
d) assemblée par soudures 0
C2.2.8.3. 7-3d .0
à pleine pénétration 0
5
c:
Bride à colle- C2.2.8.3.7.6 ::::
:r.
rette soudée en a) à collerette tronconique C2.2.8.3 .7-4a (2) u
-0
bout ou mono- ·c
::;::i
4- bloc avec
l'enveloppe b) à collerette cylindrique C2.2.8.3.7-4b
cylindrique

(1)- L'une ou !"autre de ces deux règles peut être indifféremment utilisée dans les conditions indiquées en C2.2.8.3.7.2b.

(2) - Si les conditions C2.2.8.3.7.6.2a et b ne sont pas satisfaites. il est possible de justifier la résistance de la bride au moyen de la règle C2.2.8.3.7.5
(voir C2.2.8.3.7.2c).
CODETI® 2001 - Division 1 - C2/56

a) Bride à collerette tronconique b) Bride à collerette cylindrique c) Bride sans collerette

Figure C2.2.8.3.7-1 Brides tournantes

G
--(b) B

1
1

h h
(c)

c c 1
1 1
A

(e)
A
GL(e) .. 1

a) Avec étanchéité sur l'extrémité de l'enveloppe b) Avec étanchéité sur la bride


cylindrique
(b) Plateau
(c) Collerette
(e) Enveloppe cylindrique filetée
Note: Dans le cas d'un taraudage conique, Best Je diamètre sur flancs mesuré à mi-longueur de serrage Lr

Figure C2.2.8.3.7-2 Brides visées (avec ou sans collerette)


CODETI~ 2001 - Division 1 - C2/57

/ (b) /(b)
/ /
I r /
\

h h
~~-+-(c_)+-_i
1

1
1

go t--1
' 1
go=gif---
B --+-+-- g1 -+-- B ____, B _ ___,

C ------'------ c --~=--------~ c
A ____________,_
A ---------- A----------:
a) Bride à collerette tronconique b) Bride à collerette cylindrique cl) Bride sans collerette assemblée par
double soudure non pénétrante ou à
pénétration partielle calculée au moyen
de la règle C2.2.8.3.7.5

(b) G-----

h
(d)

(d)
(2)

B Io
D ----4--+___,____ g 1
c

~ -LI) A

- - - - - - + +_____
- -____,__

c2) Bride sans collerette assemblée par dou- d) Bride sans collerette assemblée par soudures
ble soudure non pénétrante ou à pénétration à pleine pénétration
partielle calculée au moyen de la règle
C2.2.8.3. 7 .6
(a) Voir détail S
(b) Plateau
Détail S
6@~~
\l_W \W w
(c) Collerette
(d) Assemblage à pleine pénétration

( 1) Limite de la zone dïnfluence du raccordement de l'enveloppe cylindrique avec une autre bride lorsque la bride est calculée au moyen de la règle
C2.2-8.3.7.6 (bride« monobloc»).
(1) Limite de la zone d'influence du raccordement de l'enveloppe cylindrique avec une autre bride lorsque la bride est calculée au moyen de la règle
C2.2.8.3.7.5 (bride« indépendante»).

Figure C2.2.8.3.7-3 Brides emmanchées-soudées


CODETI® 2001 - Division 1 - C2/58

G------_.
G-----

B B
gl 1

h
go : (b) (b)
1

D D
L(2)
c
1
c ---+-lt--~---
Io
A ---+-11---1-------11--'.
A 1

(c) L(l)
~--Cc) (!)

a) Bride à collerette tronconique b) Bride à collerette cylindrique

(a) Plateau
(b) Collerette
(c) Soudure bout à bout éventuelle
( 1) Limite de la zone d'influence du raccordement de l'enveloppe cylindrique avec une autre bride lorsque la bride est calculée au moyen
de la règle C2.2.8.3.7.6 (bride« monobloc»).
(2) Limite de la zone d'influence du raccordement de l'enveloppe cylindrique avec une autre autre bride lorsque la bride est calculée au
moyen de la règle C2.2.8.3.7.5 (bride« indépendante»).

Figure C2.2.8.3. 7-4 Brides à collerette soudée en bout ou monobloc avec l'enveloppe cylindrique

C!.2.8.3.7.2 - Conditions particulières dement des surfaces doit se faire par une pente
n'excédant par 1/3.
a) Brides à collerette
b) Brides emmanchées-soudées sans collerette
Le rayon r du congé de raccordement plateau-
col lerette d'une bride à collerette doit être tel que : bl) La résistance d'une bride emmanchée-
soudée sans collerette assemblée par double soudure
r 2'. MIN [(0,25g 1 ), (Smm)]
non pénétrante ou à pénétration partielle (figures
C2.2.8.3.7-3cl et c2) peut être indifféremment vérifiée
en négligeant la participation mécanique de
l'enveloppe cylindrique à la résistance de la bride (rè-
gle C2.2.8.3.7.5) ou en tenant compte de cette partici-
pation (règle C2.2.8.3.7.6). pour autant que les condi-
tions C2.2.8.7 .6b etc soient satisfaites.
Les dimensions minimales nécessaires du cordon
de soudure plateau-enveloppe cylindrique sur la face
arrière de la bride sont différentes selon la règle utili-
Figure C2.2.8.3.7.2-1 sée (voir Annexe FA 1).

Dans le cas d'une bride à collerette de forme inha- b2) Une bride emmanchée-soudée sans colle-
bituelle, il y a lieu de choisir des valeurs de g1 et h rette assemblée par soudures à pleine pénétration (fi-
définissant une collerette tronconique simple équiva- gure C2.2.8.3.7-3d) doit être assimilée à une bride à
lente au profil réel de la collerette. collerette monobloc avec !'enveloppe cylindrique.

Au droit du joint soudé circulaire d'assemblage bJ) Lorsque la résistance de la bride est vérifiée
d'une bride à collerette soudée en bout avec au moyen de la règle C2.2.8.3.7.6 :
l'enveloppe cylindrique, les fibres moyennes peuvent • go est !'épaisseur admise de l'enveloppe cylin-
être décalées, sans toutefois que ce décalage aille, aux _ drique,
tolérances de fabrication près (voir F 1.5), au-delà de
l'alignement des faces externes ou internes. Le raccor- • le cordon de soudure plateau-enveloppe cylin-
drique sur la face arrière de la bride doit être
CODETI~ 2001 - Division 1 - C2/59

considéré comme une collerette tronconique c3) Que la résistance de la bride soit vérifiée au
(dont les dimensions go . g1 et h sont définies moyen de la règle C2.2.8.3.7.5 ou au moyen de la règk
par les figures C2.2.8.3.7-2c2 et d. sous réserve C2.2.8.3.7.6:
que: c3-J} L'épaisseur utile de la collerette doit être
h et (g 1 - g 0 )~ MIN [(0.25g 0 ). (5mm)] au moins égale à :

Dans le cas contraire, où si le cordon est usiné a\'ec P·D


e ---- (C2.2.8.3. 7 .2c3- l)
un rayon r satisfaisant à la condition C2.2.8.3.7-2d. la s.o - 'f - p
- 5

bride doit être assimilée à une bride à collerette cylin-


cJ-2) Dans le cas d'une bride à collerette sou-
drique.
dée en bout telle que :
c) Brides à collerette soudée en bout ou monobloc
avec l'enveloppe cylindrique f < !s
cl) La résistance d'une bride à collerette soudée si la longueur/. définie par la figure C2.2.8.3.7.2-2, est
en bout ou monobloc avec l'enveloppe cylindrique doit telle que :
être \'érifiée au moyen de la règle C2.2.8.3.7.6, pour
autant que les conditions C2.2.8.3.7.6b et c soient f> 0,2J (B + eh.O) eh.O
satisfaites.
• ! 'épaisseur utile eh de la collerette, définie par
go est alors l'épaisseur admise, sur la longueur Io la figure C2.2.8.3.7.2-2, doit en outre être au
définie en C2.2.8.3.7.6b, de l'enveloppe constituée de moins égale à l'épaisseur minimale :
la partie cylindrique de la collerette et de l'enveloppe
cylindrique. P·B
e h,O -
- --_-
p (C2.2.8.3 .7 .2c3-2)
c 2) Lorsque ces conditions ne sont pas satisfaites, 21
la résistance de la bride peut être justifiée au moyen de
la règle C2.2.8.3.7.5.
• si l'épaisseur utile de l'enveloppe cylindrique
est < eh (figures C2.2.8.3.7.2la et 2a),
Une bride à collerette cylindrique doit être alors as- l'épaisseur utile de la collerette à son extrémité
similée:'! une bride sans collerette. peu être inférieure à eh.O si la longueur /h
Pour une bride à collerette tronconique, go est n'excède pas 0.2J (B + eh.O) eh.ü .
l'épaisseur admise de la collerette à l'extrémité de la
longueur h.

B
% B B-
eh

eh. o /h
'

D D D

la) 1b) 2a) 2b)


Brides à collerette tronconique Brides à collerette cylindrique
Figure C2.2.8.3.7.2-2 - Brides à collerette soudée en bout
CODETI@: 2001 - Division 1 - C2/60

C2.2.8.3.7.3 - Epaisseur du plateau de la bride dans lesquelles :


L'épaisseur e du plateau de la bride à utiliser dans A 1 est le diamètre de l'emboîtement de centrage d'une
les règles C2.2.8.3.7.5 et C2.2.8.3.7.6 est définie par le bride tournante,
tableau C2.2.8.3.7.3.
, A- B ( , , ) A - A1
Dans ce tableau : 1 e;;.1 4 + B + ep - e;;.1 4+Â
17 - - ' ' 1
r 1 -
• ep et ep.I sont les épaisseurs utiles du plateau 2 A-- +
B e
( -e )-
A-- A-1
e -
de la bride, mesurées comme l'indiquent les fi- p.I A+B P p.I A+A
1
gures,
(C2.2.8.3. 7.3-3)
• e1 et e1 sont respectivement données par les
formules :

J 1 = -A -- B e p. I rLe p.1
2
+ .J"'T'1 ( r: )
• 1 - e p.1 1
l
6
(C2.2.8.3. 7 .3-1)
(C2.2.8.3. 7 .3-4)

(C2.2.8.3. 7 .3-2)
J2 = A~Ai (eP -eP 1)[(er -er 1}2-3(eP -v1)(1'1-ep1)]
(C2.2.8.3. 7.3-5)

Tableau C2.2.8.3.7.3 - Épaisseur e du plateau de la bride

1. Bride tournante sans emboitement de centrage


Bride vissée avec étanchéité sur l'enveloppe cylindrique

2. Bride tournante avec emboitement de centrage

2.1 - Bride à collerette

e= ep.I
CODETI~ 2001 - Division 1 - C2/61

2. Bride tournante avec emboitement de centrage (suite)

2.2 - Bride sans collerette

e = MIN [( e 1) , ( e 2 )] (1)

~--------'-~-'-'-'---e+~·~
-,1-\,--~ ( 1l e1 et e2 sont respecti\·ement données par les
B formules C2.2.8.3.7.3-l et C2.2.8.3.7.3-2.
------"
1

3. Bride vissée avec étanchéité sur la bride


Bride emmanchée-soudée
Bride à collerette soudée en bout ou monobloc avec l'enveloppe cylindrique

3.1 - Face plate ou surélevée


r1
rV
1
~

î
1
ep ep

c:::J ~
3.2 - Emboîtement simple

ep
r·. ep
a) femelle /

1 '
ep. 1
//;// /

_l_
ep ep

b) mâle

~
1\
3.3 - Emboîtement double
IV
1 .
ep 1
ep
a) femelle

e =MIN l(eP)' (l,lep.l )j

b) mâle
1
~\
t
'J

3.4 - Gorge pour joint annulaire


CODETI® 2001 - Division 1 - C2/62

C2.2.8.3.7.4 - Moments s'exerçant sur une bride


(C2.2.8.3. 7.4b3-2)
a) Brides tournantes et brides vissées avec HT = -;rr('
G- - B-') P
4
étanchéité sur l'extrémité de l'enveloppe cylindrique
la distance ho est donnée par les formules sui-
a/) Le moment s'exerçant sur la bride dans la
vantes:
situation d'assise du joint est donné par la formule:
(C2.2.8.3.7.4a1) • pour une bride vissée avec étanchéité sur
la bride, une bride emmanchée-soudée à
a2) Le moment s'exerçant sur la bride dans une collerette ou une bride emmanchée-soudée
situation sous pression est donné par la formule : sans collerette assemblée par double sou-
dure non pénétrante ou à pénétration par-
(C2.2.8.3. 7.4a2) tielle :

a]) La distance hL est donnée par la formule: C-B (C2.2.8.3. 7.4b3-3)


ho=--
2
hl
C-G
=---1
')
(C2.2.8.3. 7.4a3) • pour une bride emmanchée-soudée sans
collerette assemblée par soudures à pleine
b) Autres types de brides pénétration ou une bride à collerette soudée
bl) Le moment s'exerçant sur la bride dans la en bout ou monobloc avec l'enveloppe cy-
situation d'assise du joint est donné par la formule : lindrique:

(C2.2.8.3 .7.4bl) (C2.2.8 .3 .7.4b3-4)

bJ) Le moment s'exerçant sur la bride dans une


situation sous pression est donné par la formule : les distances hT et hG sont données par les
formules:
MP = H0 · h0 + H r · hr + HG · hG
2C- B- G (C2.2.8.3. 7.4b3-S)
hr = - - - - -
(C2.2.8.3. 7.42b2) 4
bJ) Dans ces formules : (C2.2.8.3. 7.4b3-6)
C-G
hG = - -
les forces Ho et HT sont données par les for- 2
mules:
;rr , (C2.2.8.3. 7.4b3-1)
H 0 =-B-·P
4
CODETI"" 2001 - Division 1 - C2/63

Type de bride Situation d'assise du joint Situation sous pression

c----------'
Gi--------~-

l -Tournante

_,_(\
1

WA B,
B, ,-

A, A2

la - Vissée avec étanchéité sur


G 1=B
c
rV'A
h,l ~A
M
G 1 =B
c
wp
hl

l' emeloppe cylindrique

c--------"
2b - Vissée avec étanchéité sur la
G 1iL
:G1~Mr
bride

3a - 3b - Emmanchée-soudée à
collerette

3c - Emmanchée-soudée sans
collerette assemblée par double
soudure non pénétrante ou à
pénétration partielle

3d - Emmanchée-soudée sans
collerette assemblée par soudures
à pleine pénétration

4 - A collerette soudée en bout ou W'A


monobloc avec l'enveloppe cy-
lindrique

Figure C2.2.8.3.7.4
CODETI'! 2001 - Division 1 - C2/64

C2.2.8.3.7.5 - Vérification de la résistance des brides Elle permet également de vérifier la résistance des
« indépendantes » brides relevant de la règle C2.2.8.3.7.6 lorsque les
conditions indiquées en C2.2.8.3.7.6a et b ne sont pas
aJ La présente règle permet de vérifier la résistance
satisfaites (\oir C2.2.8.3.7.2c.?).
des brides des types sui\'ants :
b) Lorsque la résistance d'une bride est vérifiée au
brides tournantes, avec ou sans collerette, en
moyen de la présente règle, la zone d'influence du
une seule pièce,
raccordement de l'enveloppe cylindrique avec une
brides vissées, avec ou sans collerette, autre enveloppe, un fond, ou une autre bride peut
s'étendre jusqu'à la limite (2) indiquée sur la figure
brides emmanchées-soudées à collerette, C2.2.8.3.7.5.
brides emmanchées-soudées sans collerette as- Il en est de même de la longueur d'enveloppe parti-
semblées par double soudure non pénétrante ou cipant à la résistance d'une OU\'Crture proche de !a
à pénétration partielle dont la résistance est vé- bride (voir C2.2. 7).
rifiée en négligeant la participation mécanique
et l'enveloppe cylindrique (voir C2.2.8.3.7.2b).

1
1
1
1-r , L(2)
1
1
i L(2)
1
1 1 \.
1 1
u 1
'
y-1
'
i L (2)
\,J \,----'-

Collerette cylindrique Collerette tronconique


a) Bride tournante avec ou b) Bride emmanchée-soudée c) Bride à collerette soudée en bout ou monobloc avec
sans collerette ou vissée avec ou sans col- l'enveloppe cylindrique
lerette

Figure C2.2.8.3.7.5- Limite de la zone d'influence d'une discontinuité de l'enveloppe cylindrique


pour une bride calculée au moyen de la règle C2.2.8.3. 7.5.

c) La contrainte maximale méridienne de flexion Pour une bride sans collerette :


dans la collerette est donnée par la formule :
O"r =0
(C2.2.8.3.7.5-1) e) La contrainte maximale circonférentielle dans le
plateau est donnée par la formule :
dans laquelle :
C2.2.8.3.7.5-3)
• lorsque B è": 20 g1

• lorsque B < 20 g1 Pûur une bride sans collerette, cette formule s'écrit:
Pour une bride sans collerette :
(C2.2.8.3. 7 .5-4)
0)-j =0
d) La contrainte maximale radiale dans le plateau
est donnée par la formule :

(C2.2.8.3.7.5-2)
2
CODETl 2001 - Division 1 - C2/65

j) Valeurs admissibles des comraintes e) Une collerette tronconique ne doit pas présenter
une pente supérieure à 1Il ; si tel n ·est pas le cas.
Pour chacune des situations étudiées (situation
d'assise du joint et situations sous pression), les prendre pour g1 une \·aleur telle que cette condition
soit respectée.
contraintes OH , O"r et a e doivent satisfaire aux condi-
tions suivantes : j) La contrainte maximale méridienne de flexion
dans la collerette est donnée par la formule :
• kF . OH ::::; 1.5/
• kF · Œr :5 f (C2.2.8.3.7.6-l)

• kF. 0"8 :5/ dans laquelle :


O"H + Œ, < r • lorsqueB;:::2og1: B1=B
• kF -]
2
• lorsqueB<20g1etqJ=I B1=B+g1
O"H + ae
• kF
2
:5/
• lorsque B < 20 g1 et qJ > 1 81 = B +go

Pour une bride sans collerette, seule est à satisfaire g) La contrainte maximale radiale dans le plateau
la condition : est donnée par la formule :
kF. ae : : ; f
(C2.2.8 .3. 7.6-2)
C2.2.8.3.7.6 - Vérification de la résistance des brides
« monobloc »
h) La contrainte maximale circonférentielle dans le
a) La présente règle permet de vérifier la résistance plateau est donnée par la formule :
des brides des types suivants :
/3y M K2 + 1
brides emmanchées-soudées sans collerette as- Œ =--C -Œ --- ( C2.2.8.3. 7 .6-3)
e e2 B F r K2 - l
semblées par double soudure non pénétrante ou
à pénétration partielle dont la résistance est vé-
i) Valeurs admissibles des contraintes
rifiée en tenant compte de la participation mé-
canique de l'enveloppe cylindrique (voir Pour chacune des situations étudiées (situation
C2.2.8.3.7.2b), d'assise du joint et situations sous pression), les

brides emmanchées-soudées sans collerette as-


contraintes OH , O"r et ae doivent satisfaire aux condi-
tions suivantes :
semblées par soudures à pleine pénétration,

brides à collerette soudée en bout ou monobloc • kF · O"H :5 1,5 MIN[(/), Us)]


avec l'enveloppe cylindrique.
• kF. O"r :5 f
b) L'épaisseur utile de l'enveloppe constituée de la
partie cylindrique de la collerette et de l'enveloppe • kF. ae : : ; f
cylindrique doit être au moins égale à l'épaisseur ad-
O"H + Œ,
mise go sur une longueur, mesurée comme l'indiquent • kF
2
:5/
les figures C2.2.8.3.7-3c2 et d et C2.2.8.3.7-4, au
moins égale à : O"H + Œe
• kF <
- J
{
2

c) Cette longueur Io ne doit pas interférer avec la


zone d'influence du raccordement avec une autre enve-
loppe, un fond, une plaque tubulaire ou une autre
bride. Elle peut cependant interférer avec la longueur
d'enveloppe participant à la résistance d'une ouverture
proche de la bride (voir C2.2.7).

d) Si les conditions a et b ci-dessus ne sont pas sa-


tisfaites, la résistance de la bride peut être vérifiée au
moyen de la règle C2.2.8.3.7.5.
CODETl'E' 2001 - Division 1 - C2/66

C2.2.8.4 - Assemblage à brides avec joint portant C2.2.8.4.3 - /\·utations


de part et d'autre du cercle de perçage des trous de
A diamètre extérieur de la bride
boulons
section totale de la boulonnerie :
C228.4. l - Généralités
a) Les règles du présent paragraphe concernent les Âb = f7. ab (C2.2.8.4.3- l)
assemblages à brides dont le joint porte de part et d'au-
Âb,min section minimale nécessaire de la boulon-
tre du cercle de perçage des trous de boulons.
nerie
Elles s'appliquent aux assemblages à joint plat non
section d'un boulon ou goujon:
métallique.
b) Les règles du présent chapitre couvrent la défail- • pour un boulon ou goujon à filetage à
lance par déformation excessive des brides et de la filet triangulaire au profil ISO
boulonnerie. (NF ISO 68- l) : section résistante dé-
finie par lu norme NF ISO 262,
C2J8.4.J - Conditions d'application
• pour un boulon 011 goujon à filetage
a) Les brides doivent être circulaires. d'un autre zvpe : section à fond de
b) Les brides peuvent être constituées de plusieurs filet,
éléments assemblés par soudure à pleine pénétration; • pour un boulon ou goujon à tige
toutefois. il n'y a alors pas lieu de tenir compte d'un allégée : section de la tige cylindrique
coefficient de soudure dans les calculs. non filetée.
c) Les boulons ou goujons doivent être répartis ré-
B diamètre intérieur de la bride
gulièrement sur le cercle de perçage et leur nombre
doit être au moins égal à 4. b largeur efficace du joint pour la situation
d'assise (voir C2.2.8.4.5)
Les trous de passage des boulons doivent être
circulaires ; leur diamètre doit être au plus égal à celui b" largeur efficace du joint pour une situa-
de la série moyenne de la norme NF EN 20-273. tion sous pression ((voir C2.2.8.4.5)

d) Les règles du présent paragraphe ne prennent en c diamètre du cercle de perçage des trous de
compte que l'action de la pression intérieure et des boulons ou goujons
efforts à exercer sur le joint. coefficient correctif pour tenir compte de
Toutefois lorsque !'assemblage est soumis en plus l'espacement des boulons:
de la pression intérieure aux actions simultanées d'une
force axiale et d'un moment de flexion s'exerçant dans nC
un plan contenant l'axe de l'assemblage, ces efforts CF= MAX (l), ,_ _ _
n __
peuvent être pris en compte de manière simplifiée en ?d 6e (C2.2.8.4.3-2)
[ - b +
substituant à la pression de calcul, P, la pression équi- m + 0,5
valente, Pc 4, calculée au moyen de la formule C2.2.8. l.
Les règles du présent paragraphe ne prennent pas
en compte les différences de dilatation pou\·ant exister D diamètre intérieur de l'enveloppe cylin-
entre la boulonnerie et les éléments assemblés, qui drique
peuvent être négligées tant que, pour une situation diamètre nominal d'un boulon
donnée:
diamètre des trous de passage des boulons
la différence de température entre la boulonne- ou goujons dans les éléments assemblés
rie et les éléments assemblés n ·excède pas
50°C, E module d'élasticité du matériau de la bride
pour la situation considérée
si la température de calcul est~ 120°C, le coef-
ficient de dilatation des éléments assemblés e épaisseur admise du plateau de la bride
n'excède pas de plus de 10% le coefficient de contrainte nominale de calcul du matériau
dilatation de la boulonnerie.
f
de la bride pour la situation considérée
fb contrainte nominale de calcul des boulons
ou goujons pour une situation sous
pression
3
CODETl 2001 - Division 1 - C2/67

fb,A contrainte nominale de calcul des boulons différence entre les rayons du cercle de
ou goujons pour la situation d'assise du perçage des trous de boulons et du cercle
joint sur lequel s'applique la force H 1
fb.A est la contrainte nominale de calcul différence entre les rayons du cercle sur
pour une situation normale de service à lequel s'exerce la réaction HR et du cercle
température ambiante. de perçage des trous de boulons ou gou-
jons (voir C2.2.8.4.6)
ls contrainte nominale de calcul du matériau
de l'em·eloppe cylindrique pour la situa- différence entre les rayons du cercle de
tion considérée perçage des trous de boulons et du cercle
sur lequel s'applique la force H 1
Pour une bride à collerette monobloc
avec l 'emeloppe cylindrique : fs = f Les distances h 0 , hG, h 1 et hr ainsi que la
distance hR d~finie en C6. 4. 6 sont incii-
G diamètre du cercle sur lequel s'applique la quées sur !a figure C2.2.8.3.7.4.
force de compression du joint HG, dans
A
une situation sous pression ((voir K (C2.2.8.4.3-3)
C2.2.8.4.5) B
diamètre intérieur du joint coefficient de correction de contrainte :

Go diamètre extérieur de la surface de contact • pour B :<:::: 1000 mm


du joint sur sa portée
• pour 1000 mm < B < 2000 mm:
go Épaisseur admise de la collerette à son
extrémité
2 ( 1+ -
kF =-
3
B-
2000
J (C2.2.8.4.3-4)
épaisseur admise de la collerette d'une
bride à collerette soudée en bout ou mo-
nobloc avec l'enveloppe cylindrique à son • pour B 2". 2000 mm
raccordement avec le plateau
Pour une bride à collerette, vissée ou rigidités k de chacun des deux éléments
emmanchée-soudée assemblée par double assemblés (voir C2.2.8.4.6)
soudure non pénétrante où à pénétration moments M relatifs à chacun des deux
partielle: g1 =O. éléments assemblés (voir C2.2.8.4.6) pour
la situation considérée
force résultant de l'action de la pression
sur la surface du cercle de diamètre B Ill coefficient de serrage du joint (voir voir
C2.2.8.4.5)
force de compression du joint dans une
situation sous pression, définie en 17 nombre de boulons ou goujons
C2.2.8.4.6 p pression de calcul pour la situation sous
réaction d'équilibrage des forces s'exer- pression considérée
çant sur les éléments assemblés
force minimale à exercer par la boulonne-
Hr force résultant de l'action de la pression rie dans la situation d'assise du joint
sur la surface annulaire comprise entre les
cercles de diamètres G et B force de traction s'exerçant sur la boulon-
nerie dans une situation sous pression
La somme des forces Ho, HG et Hr et de
la force HR définie en C2.2.8.4.6 est la y pression d'assise du joint (voir
force Wp définie en C2.2.8.4.6 (voir fi- C2.2.8.4.5)
gure C2.2.8.3.7.4).
1 - [3(
-- 1-v+) - l6(+ v )K~lnK]
,
ho jBg; K-1 :rr :rr K--1
différence entre les rayons du cercle de (C2.2.8.4.3-3)
perçage des trous de boulons et du cercle
sur lequel s'applique la force H 0 Le graphique C2.AS-6 donne les valeurs
différence entre les rayons du cercle de du coefficient f3y pour v = 0,3.
perçage des trous de boulons et du cercle V coefficient de Poisson du matériau de la
sur lequel s'applique la force de compres- bride
sion du joint H 0
CODETI® 2001 - Division 1 - C2/68

C2J8.4.4 - Situations à étudier g) Le diamètre G du cercle sur lequel s'applique la


force de compression du joint dans une situation sous
a) Situation relative au serrage initial du joint avant
pression est donné par la formule :
mise sous pression. dite situation d'assise du joint.
Dans cette situation, l'assemblage est soumis uni- (C2.2.8.4.5d)
quement à l'effort résultant de la compression du joint
nécessaire pour réaliser l'étanchéité attendue.
La compression minimale y à exercer sur le joint,
dite pression d'assise du joint, dépend de la nature de
celui-ci.
La situation d'assise du joint est unique pour un as- G1
semblage donné ; elle doit être considérée comme une
situation normale de service à température ambiante. G ------1b"~
1 1

b) Situation(s) normale(s) de senice, exception-


nelle(s) de service ou d'essai de résistance susceptibles
d'être déterminantes pour !'assemblage, dites situations
sous pression.
Le rapport /11 entre la compression minimale du
joint et la pression intérieure est une caractéristique du
joint dite coefficient de serrage du joint.
~dh_J
C 2. 2. 8. 4. 5 - Caractéristiques du joint
a) G 0 - C 2'. C - G; (b~ = C- G;)
a) L'épaisseur du joint doit être au moins égale à
1,5 mm.
Go
b) Le diamètre intérieur du joint G; doit être tel 1

que: c
b'0 1

Le diamètre des trous de passage des boulons


G1
- =_J
-fb"f--
c)
••
1

dans le joint ne doit pas être supérieur au diamètre dh G 1

des trous de passage des boulons dans les éléments 1

assemblés.
d) Les valeurs de la pression d'assise y et du coeffi-
cient de serrage m doivent être indiquées par le four-
nisseur du joint; à défaut il est possible d'utiliser les
valeurs données en Annexe C2.A6. !

e) La largeur efficace du joint b' pour la situation


d'assise est donnée par la formule : dh~
(C2.2.8.4.5b- l)
b) G 0 - C::; C - G; (b~ =G 0 -c)
dans laquelle : Figure C2.2.8.4.5 - Largeurs du joint b' 0 et b" et
diamétre G du cercle sur lequel s'applique la force
b~ est la largeur de base du joint, donnée par la de compression du joint dans une situation sous
relation : pression.

b~ =iv1IN[(G 0 -c),(c-G;)] (C2.2.8.4.5b-2)

la largeur b~ doit être exprimée en millimétres.

j) La largeur efficace du joint b" pour une situation


sous pression est égale à 2,5 mm.
CODETI~ 2001 - Division 1 - C2/69

C2.2. 8. 4. 6 - Vérification de la boulonnerie • k 1 et k2 sont les rigidités k de chacun des deux


éléments assemblés. données par les formules
a) La force minimale que doit exercer la boulonne-
indiquées au tableau C2.2.8.4.6 .
rie dans la situation d'assise du joint est donnée par la
formule: Dans le cas d'un assemblage constitué de deux bri-
des normales dont les dimensions B et g 1• sont identi-
(C2.2.8.4.6a) ques. la formule C2.2.8.4.6b-3 s'écrit :
b) La force de traction s'exerçant sur la boulonnerie (C2.2.8.-l.6b-5)
dans une situation sous pression est donnée par la for-
mule:
dans laquelle M est le moment donné par la formule
(C2.2.8.4.6b- l) C2.2.8.4. 7 .3d.

dans laquelle :
Tableau C2.2.8.4.6 - Formules de calcul des
HG =2ffb" ·G·m·P (C2.2.8.4.6b-2) moments Met des rigidités k

Elément Moment M Rigidité k


(C2.2.8.4.6b--3)
Bride normale C2.2.8.-l. 7 .3d C2.2.8.4.7.3/
Dans cette formule :
• la distance hR est donnée (voir figure c) La section minimale nécessaire de la boulonnerie
C2.2.8.4.6) par la formule : est donnée par la relation :
G -C+dh
0
/JR = --"---"--
4
(C2.2.8.4.6-b4)
Ab.min =MAX
1f[ ~i.
/b.A
[( Wp
fb
J ]]
mox
(C2.2.8.4.6c)

dans laquelle l-r


/w J
/b max
est la plus grande valeur du

rapport ( ~: J pour l'ensemble des situations sous

pression étudiées.
d) La section totale de la boulonnerie doit être telle
que:
(C2.2.8.3.6d)

-+-i--+-t->- hR
! .. -1
Figure C2.2.8.4.6 - Définition de la distance hR

• M 1 et M2 sont les moments M relatifs à cha-


cun des deux éléments assemblés, donnés par
les formules indiquées au tableau C2.2.8.4.6,
3
CODETl 2001 - Division 1 - C2r10

C2.2.8.4. 7 - Vérification des brides • l'extrémité de cette enveloppe si la bride est


vissée ou emmanchée-soudée assemblée par
C2.2.8.4.7.l -Généralités
double soudure non pénétrante ou à pénétration
a) Les règles ci-après permettent de vérifier la partielle,
résistance des brides des types suivants :
• la face postérieure du plateau de la bride si la
- brides vissées (voir figure C2.2.8.4. 7 .1-1 ). bride est emmanchée-soudée assemblée par
soudures à pleine pénétration ou à collerette
- brides emmanchées-soudées (voir figure
soudée en bout ou monobloc avec l'enveloppe
C2.2.8.4.7. l-2),
cylindrique.
brides à collerette soudée en bout ou monobloc avec
Il en est de même de la longueur d'enveloppe parti-
l'enveloppe cylindrique (voir figure C2.2.8.4. 7 .1-3 ).
cipant à la résistance d'une ouverture proche de la bride
b) La zone d'influence du raccordement de l'enve- (voir C5).
loppe cylindrique avec une autre enveloppe, un fond,
une plaque tubulaire ou une autre bride peut s'étendre
jusqu'à:

G ~~~~~~--~

B----1 /(b)
e

c ~~~---h"'--ct-~~-~~---.;
A

(e)
Note : Dans le cas d'un taraudage conique, Best le diamètre sur
flancs mesuré à mi-longueur de serrage Lr

(b) Plateau
(c) Collerette
(e) Enveloppe cylindrique filetée

Figure C2.2.8.4.7.l-1- Brides vissées


(avec ou sans collerette).
CODETI® 2001 - Division 1 - C2/71

G
;(b)
(d)
/
e
(d)
I
/ 1

/ 1

~(c) h
I
r 1
go
'
gl -
1

' B
B 1
c
c A
A

(a) Voir detail S


(h) Plateau
(c) Collerette
(d) Assemblage à pleine pénétration

a) Bride avec ou sans collerette assemblée par double b) Bride sans collerette assemblée par soudures à pleine péné-
soudure non pénétrante ou à pénétration partielle tration
Note: Les détails d'exécution des assemblages soudés sont précisés en FA 1 - Dans le cas d'une bride assemblée par double soudure non pénétrante
ou à pénétration partielle, les dimensions minimales nécessaires des soudures sont celles données pour le cas où la participation mécanique de l'en-
veloppe cylindrique est négligée.

Figure C2.2.8.4.7.1-2- Brides emmanchées-soudées

G ;-(b) G ;-(b)
' /1
e e
B B
gl

(c) (c)

IL_ (f)

D D
c ~~-t--t-~~~--~ c
A A

(b) Plateau
(c) Collerette
(f) Soudure bout à bout éventuelle
a) Bride à collerette tronconique b) Bride à collerette cylindrique

Figure C2.2.8.4.7.1-3- Brides à collerette soudée en bout ou monobloc avec l'enveloppe cylindrique
CODETl'S 2001 - Division 1 - C2n2

C2.2.8.4.7.2 - Conditions particulières go, g1 eth sont définies par la figure C2.2.8.4.7. l-2).
a) Brides à collerette sous réserve que :

Le rayon r du congé de raccordement plateau-


col lerette d'une bride à collerette doit être tel que:
Dans le cas contraire, ou si le cordon est usiné avec
r?: MIN [(0.25g 1 ) . (5mm)] un rayon r satisfaisant à la condition C2.2.8.4.7. I a, la
bride doit être assimilée à une bride à collerette cylin-
~gl~ drique.
i !
c) Brides à collerette soudée en bout ou monobloc
avec l'enveloppe cylindrique.
L'épaisseur utile de la collerette doit être au moins
égale à:
P·D (C2.2.8.4. 7 .2-1)
\_,. e ----
s.o - 2/, - p
Figure C2.2.8.4.7.2-1
De plus, dans le cas d'une bride à collerette soudée
en bout telle que :
La collerette d'une bride à collerette tronconique f < ls
soudée en bout ou monobloc avec l'enveloppe cylin- si la longueur !, définie par la figure C2.2.8.3.7.2, est
drique ne doit pas présenter une pente supérieure à 1Il; telle que :
l > 0,2~ (B + eh.O) eh.O
si tel n'est pas le cas, prendre pour g1 une valeur telle
que cette condition soit respectée.
Au droit du joint soudé circulaire d'assemblage • l'épaisseur utile eh de la collerette, définie
d'une bride à collerette soudée en bout avec par la figure C2.2.8.4.7.2, doit en outre être au
l'enveloppe cylindrique, les fibres moyennes peuvent moins égale à l'épaisseur minimale :
être décalées, sans toutefois que ce décalage aille, aux
P·B (C2.2.8.4. 7 .2-2)
tolérances de fabrication près (voir F 1.5), au-delà de e h.O - --
- _-
21 p
l'alignement des faces externes ou internes. Le raccor-
dement des surfaces doit se faire par une pente
n'excêdantpar 1/3. • si l'épaisseur utile de l'enveloppe cylin-
drique est < eh (figures C2.2.8.3. 7 .2-1 a et -2a),
b) Brides emmanchées-soudées sans collerette l'épaisseur utile de la collerette à son extrémité
Une bride emmanchée-soudée sans collerette as- peut être inférieure à l'épaisseur minimale,
semblée par soudures à pleine pénétration (figure eh,O, pour autant que la longueur, /h, n'excède

0,2~ (B +eh.a)
C2.2.8.4.7. l-2) doit être assimilée à une bride à colle-
rette monobloc avec l'enveloppe cylindrique. pas eh.a .

Le cordon de soudure plateau-enveloppe cylindri-


que sur la face arrière de la bride doit être considéré
comme une collerette tronconique (dont les dimensions
GODET!-"" 2001 - Division 1 - C2!73

~
/

B B
eh

eh. o /h

D---i D D-

la) Jb) 2a) 2b)


Brides à collerette tronconique Brides à collerette cylindrique
Figure C2.2.8.4.7.2 - Brides à collerette soudée en bout

C2.2.8.4.7.3 - Vérification de la résistance des brides les distances ho, hr et ho sont données par !es
a) La contrainte maximale radiale dans le plateau formules:
est donnée par la formule : _ C-B-g 1
IIo - (C2.2.8.4. 7 .3d-4)
(C2.2.8.4.7.3a) 2

2C- B- G
hT=---- (C2.2.8.4. 7.3d-5)
h) La contrainte maximale circonférentielle dans le 4
plateau est donnée par la formule : C-G
hG=-- (C2.2.8.4. 7.3d-6)
2
(C2.2.8.4.7.3b)
e) Le moment M1 est le moment A1 relatif à l'élé-
ment auquel est assemblée la bride étudiée, donné par
c) Les moments Mr et Me sont donnés par les for- la formule indiquée au tableau C2.2.8.4.6.
mules:
J) k 1 est la rigidité k de la bride étudiée, donnée par
la formule:
1l
k =- E · e 3 · ln K (C2.2.8.4. 7 .3})
6
(C2.2.8.4.7.3c-1)
g) k1 est rigidité k de l'élément auquel est assemblée
k1 la bride étudiée, donnée par la formule indiquée au
Me= (M2 - M1 ) - -- (C2.2.8.4.7.3c-2)
k1 + k1 tableau C2.2.8.4.6.

d) Le moment M 1 est le moment M relatif à la bride h) Lorsque la bride étudiée est assemblée à une au-
étudiée, donné par la formule : tre bride normale dont les dimensions B et g 1 sont
identiques :
M = H 0 · h0 + H T · hT + HG · hG (C2.2.8.4. 7 .3d- l)


i) Pour chacune des situations sous pression étu-
les forces Ho et Hr sont données par les for- diées, les contraintes or et a 8 doivent satisfaire aux
mules:
conditions suivantes :
1l 0
H 0 =-B-·P (C2.2.8.4. 7 .3d-2) • ar-:::._ f
4

(C2.2.8.4. 7 .3d-3)
CODETI~ 2001 - Division 1 - C2/74

1 - Bride vissée

2a - Bride emmanchée-soudée avec ou sans collerette


assemblée par double soudure non pénétrante où à
pénétration partielle

Go
c
G
2b - Bride emmanchée-soudée sans collerette assem-
blée par soudures à pleine pénétration

3 - Bride à collerette soudée en bout ou monobloc avec


1· enwloppe cylindrique

Figure C2.2.8.4.7.3 - Forces s'exerçant sur un bride dans une situation sous pression.
(Les forces Wr, HG et HR et la distance hR sont définies en C2.2.8.4.6)
CODETl'3 2001 · Division 1 · C2/75

C2.3 - DIMENSIOJ\NEMENT DES COMPOSA~TS SOU!\IIS


A Ul\'.E PRESSIO:\' EXTERIEURE

C2.3.1 - GPŒRl\LITES quise par l'article 9. suivant laquelle de ces deux va-
leurs est la plus grande.
Les règles de ce chapitre prennent en compte les
L'écart admissible par rapport à la forme de concep-
sollicitations dues à la pression extérieure. Ces règles
tion doit être spécifié sur le plan ou dans les documents
ne s'appliquent pas dans le domaine du fluage.
associés.
La pression extérieure devant être prise en compte Note 1 : les règles dé ce chapitre s'appliquent au~ em eloppes C) lin-
dans le calcul est égale à la pression extérieure maxi- dr.1ques dont la non-circularité n'est pas supérieure~ 11.) 0.o du ra: on.
male dans les situations de sen ice ou d'essai, suivant mesur~ a partir du centre vrai.
laque! le de ces deux \a leurs est la plus grande.
Le coefficient de joint des soudures ne doit pas être
Lorsque la pression intérieure peut atteindre une pris en compte.
valeur inférieure à la pression atmosphérique en raison
du refroidissement du fluide, la pression extérieure Les anneaux raidisseurs ou les autres dispositifs uti-
devant être utilisée dans les calculs est égale à: lisés comme raidisseurs doi,·ent s'étendre sur toute la
circonférence et être fixés sur toute la circonférence.
1 bar pour une tuyauterie simple soumise à la Chaque joint soudé doit être conçu de telle manière que
pression extérieure ; la rigidité totale de l':mneau soit disponible. Lorsque
ou, des anneaux raidisseurs présentant localement des
espaces entre l'enveloppe et le raidisseur sont utilisés,
pour les tuyauteries à double enveloppe, la en aucun cas la longueur de l'enveloppe non supportée
pression réelle entre les enveloppes plus l bar. ne doit dépasser la longueur de la circonférence du
tuyau di,·isée par le coefficient (4 ncvl) ( rnir figure
Si des dispositifs de décharge de la pression sont
C2.3.l). .
installés et lorsque la pression intérieure peux atteindre
une \·aleur inférieure à la pression atmosphérique en Les soudures discontinues ne doivent pas être utili-
raison du refroidissement du fluide, la pression exté- sées lorsqu'il y a risque de corrosion en criques.
rieure à utiliser doit être au moins égale à la pression
de début d'ou,·erture du dispositif.
Pour les tuyauteries fonctionnant avec une pression
extérieure n'excédant pas 1 bar, la vérification de l'adé-
quation de la conception n'est pas requise lorsque les
exigences suivantes sont satisfaites :
13 tuvauterie est en acier au carbone ou en acier
faiblement allié à une température inférieure ou
égale à l 50°C ou en acier austénitique à une
température inférieure ou égale à 50°C ;
et,
e!D 0 2:0,01
et,
l'ovalisation, 11, est inférieure ou égale à 1% et
la non-circularité locale (plat local) est infé-
Figure C2.3.l - Anneaux raidisseurs internes
rieure ou égale à e.
avec renforcement
L'épaisseur d'un composant soumis à une pression
extérieure ne doit pas être inférieure à l'épaisseur re-
quise par la présente norme pour des composants simi- Noté: D'autres dispositions constructives (raidisseurs longitudinaux
par exemple) peuvent être utilisées pour se prémunir contre les effets
laires soumis à une pression intérieure identique en
de la pression extérieure. Ces dispositions particulières doivent faire
prenant un coefficient de joint égal à 1 ou à celle re- l'objet d'une justification appropri~e.
CODETI~ 2001 - Division 1 - C2n6

C2.3.2 NOTA TIOi'IS ET Lll\HTES DE Pr limite intërieure calculée de la pression


COl\TRA. L\'TE provoquant l'effondrement, N!mm 2 (Mpa)
pression pour laquelle la contrainte cir-
C3.2.3.1 - l'lotations
conférentielle moyenne dans l'emeloppe
Pour les besoins de l'article 9, les symboles ci- cylindrique, à égale distance entre lès rai-
dessous s'appliquent en complément de ceux donnés disseurs, atteint la limite d'écoulement du
dans le tableau 3 .2-1. matériau, Nlmm 2 (ivlpa)
aire de la section droite du raidisseur et de Pys pression engendrant la plastification du
la ~ongueur participante de l'enveloppe, raidisseur dans la direction circonféren-
mm tielle, N/mm 2 (Mpa)
aire de la section droite de l'aile. mm 2 Rr rayon de la partie du raidisseur la plus éloi-
gnée de l'enveloppe (voir figure 9.3.4-1 ),
aire de la section droite d'un raidisseur,
mm
mm·
rayon moyen des enveloppes ou des tron-
aire de la section droite de l'âme, mm 2
çons cylindriques, mm
e épaisseur minimale de l'enveloppe, mm
rayon du cercle passant par le centre de
épaisseur de l'aile du raidisseur, mm gravité de la section droite du raidisseur
(voir figure 9 .3 .4-1 ). mm
épaisseur de l'âme du raidisseur, mm
limite conventionnelle d'élasticité à 0,2%
module d'élasticité du matériau de la partie
minimale à la température du tuyau, N/mm 2
étudiée, à la température de calcul, N/mm 2
(Mpa)
(Mpa)
limite conventionnelle d'élasticité à 0.2%
h flèche extérieure d'un fond bombé, mm Rp0.2.S 1
minimale à la température du raidisseur,
distance entre les ailes d'un raidisseur, sui- N/mm 2 (Mpa)
vant la direction radiale, mm
r·l rayon du cercle passant par le point de
moment d'inertie de la section droite com- l'âme du raidisseur le plus proche de l'enve-
posée, constituée du raidisseur et de la loppe autour duquel est supposé se produire
longueur d'enveloppe participante, par la rotation lors du calcul du déversement du
rapport à un axe parallèle à l'axe du cylin- raidisseur (voir figure 9.3.4-1 ), mm
dre passant par le centre de gravité de la
Limites de contrainte respectivement pour
section composée, mm 4
l'enveloppe et le raidisseur, Nlmm 2 (Mpa)
k coefficient de sécurité
w largeur du raidisseur en contact avec l'enve-
coefficient dépendant de la fabrication du loppe, mm
raidisseur
\l'f Longueur de la partie de l'aile au-delà de
L longueur d'enveloppe non raidie, mm l'âme, mm
voir figures 9.3.1-1, mm déformation circonférentielle élastique
moyenne lors de l'effondrement
11 nombre d'ondes circonférentielles pour un
cylindre renforcé paramètre relatif aux raidisseurs

11cyl nombre d'ondes circonférentielles pour une contrainte maximale dans un raidisseur,
2
partie non renforcée d'un cylindre Nlmm (Mpa)

p pression extérieure de calcul requise, contrainte d'instabilité pour laquelle le


N/mm 2 (Mpa) déversement latéral se produit, N/mm 2
(Mpa)
Pn pression d'instabilité élastique théorique
pour un cylindre comportant des raidis- a angle d'inclinaison de l'enveloppe conique
seurs, N/mm 2 (Mpa) par rapport à l'axe
Pm pression d'instabilité théorique provoquant
l'effondrement d'une enveloppe cylindrique
parfaite, N/mm 2 (Mpa)
CODETI@ 2001 - Division 1 - C2n7

C2.3.2.2 - Limites de contrainte C2.3.3 - TUY AUX CYLINDRIQUES

Les limites de contraintes sont les suivantes :


C2.3.3. l - Détermination des longueurs
pour les aciers non austénitiques :
Les longueurs L et Le sont définies figures
C2.3.3.1-1 à-5.
S=Rpo. 2 r (C2.3.2.2-1)

SS = R p0.2.S t (C2.3.2.2-2)

pour les aciers austénitiques :

S = Rpo.2 t (C2.3.2.2-3)
1,25

Rpo.:.s t (C2.3.2.2-4)
1,25

L ----"

Lu2---L12ll
!
i

D D n
l i
r---------·--------------~
1 1 1

D D

Figure C2.3.3.l-l -Tuyau droit

FL-12-i-~l-2'-- ~
! 1
0,4h

f---------------------
_li
h

Figure C2.3.3.l-2 -Tuyau avec un fond


CODETI~ 2001 - Division 1 - C2n8

L---
'
1

~u2-u2-

<------------- ----, --------1l/


1

Figure C2.3.3.l-3 - Tuyaux avec un raccordement par brides

.1
/

t-----------
'
/

Figure C2.3.3.l-4 - Tuyaux avec un cintre ou un coude (L mesuré sur l'extrados)

Figure C2.3.3.l-5 -Tuyaux avec un coude à section (L mesuré sur l'extrados)


éo·
CODETI~ 2001 - Division 1 - C2/79

C2.3.3.2 - Effondrement entre les raidisseurs


L'épaisseur de la longueur non raidie. L. de l'enve-
loppe ne doit pas être inférieure à celle déterminée par E=----
' z:
la procédure sui\'ante. 17~:1-l+~

a) Estimer une \'aleur pour e et calculer Py comme


suit: (C2.3.3.2-3)
Se où:
p,=R (C2.3.3.2-I)
m
ncylest un entier > 2 calculé de manière 3 minimiser la
b) Calculer Pm en prenant pour e la valeur utilisée valeur de Pm·
pour le calcul de p 1 :
z = iZ Rm (C2.3.3.2-4)
E et: L
1
Pm =-R- (C2.3.3.2-2)
m et
où: lest déterminé conformément à C2.3.3. l.
E est calculé à partir de : c) Calculer Pm/ Py et déterminer Pr I Py à partir
du tableau C.

Tableau C2.3.3.2 -Tuyaux cylindriques droits et réductions (contrainte circonférentielle déterminante)

Pm I Py 0,25 0,5 0,75 1,0 1.25 1.5 1,75


1 1

Pr I Py 0.1245 0.2505 0.3 75 0.4995 0.6045 0,6795 0.72


1 1

Pm I Py 2.0 2.25 2.5 2.75 3,0 3.25 3.5

Pr I Py 0.7545 0,78 0,8025 0,822 0,8355 0.849 0.861


1 1

Pm I Py 3,75 4,0 4,25 4,5 4,75 5.0 5.25


1

Pr I Py 0,87 0,879 0,8865 0,8955 0,9045 0,9135 0.9165

Pm I Py 7,0
5,5 5,75 6,0 6.25 6,5 6,75
et au-delà
1

Pr I Py 0,9225 0,9285 0,9345 0,9405 0,9465 0,9525 0,9585

d) Calculer la pression Pr à partir de Pr 1Py et Py pour les aciers moulés où k == 1,5 x 1,25 ;
qui doit satisfaire à ce qui suit : Si Pr est inférieure à k p, la valeur estimée de
Pr 2: k P (C2.3 .3 .2-5) e doit être augmentée ou l'espacement entre les
raidisseurs àoit être ajusté jusqu'3 obtention de
où: k == 1,5 la valeur requise.
sauf:
pour des applications particulières où k peut
être augmenté après accord entre les parties
concernées;
CODETI~ 2001 - Division 1 - C2/80

C2.3.3.3 - Effondrement global des tuyaux compor-


tant des raidisseurs
Les calculs suivants doivent être effectués.
(C2.3.3.3c-3)
a) Calculer Pn à partir de :
!. = l pour les raidisseurs intérieurs
(C2.3.3.3a-l) A= -1 pour les raidisseurs extérieurs
La contrainte 0"5 doit satisfaire à ce qui suit :
La valeur de Pn doit satisfaire à ce qui suit :
(C2.3.3.3c-4)
Pn?.kksp (C2.3.3.3a-2)
Si l'équation (C2.3.3.3c-4) n'est pas satisfaite. soit
où: un renforcement supplémentaire ou plus important doit
être prérn. soit l'épaisseur du tuyau doit être augmen-
k, = 1.2 dans le cas de raidisseurs reconstitués
tée.
ou formés à chaud (contraintes résiduelles fai-
bles) ;
C2.3.3.4 - Déversement des raidisseurs
k, = 1,33 dans le cas de raidisseurs formés à
Afin que la stabilité latérale soit assurée, les calculs
froid (contraintes résiduelles élevées).
suivants doivent être effectués.
Si Pn est inférieure à k k s p , soit un renforcement
a) Pour un raidisseur autre qu'un plat
supplémentaire ou plus important doit être prévu. soit
l'épaisseur du tuyau doit être augmentée. la contrainte a; doit satisfaire à ce qui suit :

b) Calculer Pys à partir de :


(C2.3.3.4a-I)
S 5 eR r
p = . (C2.3.3.3b)
ys Rm 2 (1-v/2) où C est égal à :

c) Calculer la contrainte maximale dans le raidis-


• pour les dispositions représentées figures
seur à partir de : C2.3.3.4 a, b etc:

(]" =
kk S p
s s
2
E 5 (11 -1) 0,005kks p
+ -1- - - - - - - - -
c = - - - -'1-e~- -
+ 8e 1 \\'(
------
5

2
s P;s Rm (Pn - kks p) ,.i [ 6/z 5 ew + 12 e 1 11·1 (2/z 5 +et ) ]

(C2.3.3.3c-l) (C2.3.3.4a-2)

où: • pour les dispositions représentées figure


C2.3.3.4d:
Il = 2

(C2.3.3.3c-2)
(C2.3.3.4a-3)
CODETI~ 2001 - Division 1 - C2/81

----! WrL-----
1

e" 1
e"
e hs ~=-~=-~=t---r e hs ---'--=:!__-,
-----
CG 5 "CGc i
1
CG 5 "'CGc XC
1

Xc i
1

' --
1

i
!
1

Rr ri
'
1

R
~b L
1
1
1

Rs Rr ,.. 1
1
1

R1
b
1
1
i
1
L
Rs

a) Raidisseur extérieur en 1 b) Raidisseur extérieur en T

e L
1

ît l
e
Xc

1'<t. i
1 1 ' J'J__
Io L
__JI rr
TUf l-__.
~
T
1

Rr ri R- 1
R-I r·1

CGs -Centre de gravité du raidisseur


CGe - Centre de gravit~ du raidisseur augmenté de la longueur participante de l'enveloppe

c) Raidisseur extérieur en L d) Raidisseur intérieur en T

Figure C2.3.3.4 -Types de raidisseurs autres q'un plat

Si le raidisseur comporte une aile du côté op- b) pour des raidisseurs en forme de plats, la
posé à la paroi du récipient, les dimensions des contrainte cri doit satisfaire à ce qui suit:
raidisseurs doivent vérifier ce qui suit :
4p SS
(Ji>---
(C2.3.3.4a-6)
Pys

où CTi doit être calculée à partir des Yaleurs obtenues à


partir du tableau C2.3.3.4- l pour les raidisseurs inté-
( C2 .3 .3 .4a-4) rieurs ou à partir du tableau C2.3.3.4-2 pour les raidis-
ou: seurs extérieurs.

(C2.3.3.4a-5)
CODETl'E 2001 - Division 1 - C2/82

Tableau C2.3.3.4-1 - Valeurs de (a, I Et )(h 5


2
I ew ) pour des raidisseurs intérieurs en forme de plats

0.01 0,02 0,0.t 0,06 0,08 0,10 0,12 0,1.t 0,16 0,18 0.20

2 : 0,0119 i 0.0236 1 0,0-166 0,0691 0,0913 0,114 0,135 1


0,157 0,180 0,202 0.225
! 1

3 ! 0.0239 1 0.0-161 1
0,0865 0,123 0, 156 0, 187 0,217 0,2-17 0,276 0,305 0.33-l

-l 0,0395 0.073-l 0, 130 0.176 1 0.216 1 0.252 0.286 0.319 0,353 0,386 0.-121
' !
1
0,0577 0.103 0, 171 0.223 0.266 0,30-l 0.3-l l 0,378 0,-116 0.456 0,-198

6 0.0778 0.132 0.208 0.262 0.306 0,3-17 0,387 0,-128 0,472 0,517 0.570
1
1
7 1 0.098 l 0, 160 0,2-10 0,29-l 0,340 0,382 0,427 0,47-l 0,527 0.580 0,6-13

8 0, 119 0, 186 0,268 0.322 0,369 0.415 0,465 0,517 0,580 0,6-17 0.725

9 0.139 0,210 0,290 0,3-15 0,39-l 0,4-15 0.502 0,565 0,638 0,720 0,812

10 0.158 0.231 0,310 0.365 0.417 0.47-l 0.536 0,614 0,696 0,792 0,903

11 0.176 0,2-19 0,328 0.383 0,-1-10 0,502 0,575 0,662 0,758 0,874 l ,010

12 0, 193 0.266 0,3-13 0,400 0,461 0.531 0,614 0,715 0,831 0,966 l,l 21

13 0,209 0,280 0,356 0,-116 0,483 0,560 0,657 0,768 0,903 1,058

1-l o.n1 0,293 0,368 0.431 0.502 0,59-l 0,700 0.831 0,981

15 1 0,237 0,30-l 0.379 0,446 0,527 0,628 0,7-19 0,89-l 1.068


'
16 0,2-19 0.31-l 0.389 0.461 0,551 0,662 0,797 0,961

17 0.260 0.32-l 0,399 0.-176 0.575 0,696 0.850 l,034

18 0.270 0,332 0.-109 0.493 0.599 0,73-l 0,903 l,106

19 1 0.279 0,339 0,-118 0,507 0,623 0,773 0,961


1
20 ! 0.287 0.346 0.427 0.522 0.652 0,816 1.019 !

Note l : Pour les \'aleurs de h5 / R intermédiaires, utiliser \'interpolation logarithmique.

Note 2 : Comme (cri/ E 1 )(h 5 I ew ) 2 est limité à la valeur maximale de l.l-l, les valeurs de cette expression ne doivent pas être
extrapolées au-delà de cette \'aleur.
CODETl'E' 2001 - Division 1 - C2/83

2
Tableau C2.3.3.4-2 - Valeurs de (a;/ Et )(h 5 / ew ) pour des raidisseurs extérieurs en forme de plats

h5 / R '' 1 '
' 0,01 0,011 1 0.012 1 0,015 0,02 0,025 0,03 0.04 0,045
1
1
1
: i
ncyl
1
' 1 1 i 1

2 0,012 0,0132 0,0144 i


1 0.0180 1

3 0.0257 0,0284 1
0.0311 0.0241
0,0374 0,0303 1

4 0.0466 0,0517 0,0570 0,0537 0.0366 0.0492


0.0734 0,0687
5 0,0768 0,860 0,0955 0,103 0,0846 0.119 0,0557
0.126 0, 137
6 0,120 0.136 0, 153 0, 187 0, 175 0.268 0.138
0.211 0.263 1
7 0, 183 0,211 0,242 0.340 0,361 0,679 0.326
0,356 0,537
8 0,279 0,331 0,390 0,677 0,881 4,44(*) 0,965
0,648 1,48(*)
9 0,438 0,541 0,676 1.92(*)
1.49(*)
10 0,736 0,998 1,420(*)

11 1,490(*) i
d/R
0,05 0,06 i 0,08 0,10 0,12 0,14 0,16 0,18 0,20
1
ncyl !
1 i
2 0,0622 0.0755 1
0.103 '
1 0,133 0,164 0,198 0,236
3 0.157 0,201 0,310 0,277 0,180
0,462 0.695 1.10( *) 1,99(*)
4 0.395 0,581 1,44(*)

5 1,46(*)

(* JC:s 'akurs sont données pour permettre l'interpolation pour ks \'a leurs intermédiaires
Note 1 : Pour les \'aleurs de h5 / R intermédiaires, utiliser l'interpolation logarithmique.

Note 2 : Comme (a1I Et )(h 5


2
I ew ) est limité à la valeur maximale de l, 14, il con,·icnt de ne pas extrapoler
les \'aleurs de cette expression au-delà de cette \'aleur.
Note 3 : Sous pression extérieure, le flambement ne peut pas se produire pour
n > 10, d ! R > 0.0 !.

C2.3.3.5 -Tunnels de réchauffage/refroidissement L'enveloppe doit être également conçue pour résis-
ter à la différence de pression entre le tunnel et l'inté-
Les règles du présent paragraphe s'appliquent à
rieur du cylindre, c'est-à-dire que la pression de calcul
l'épaisseur d'une enveloppe cylindrique sur laquelle
doit être vérifiée conformément à 9.3.2. De plus,
sont fixés. dans la direction circonférentielle, des tun-
l'épaisseur minimale ne doit pas être inférieure à :
nels de réchauffage ou de refroidissement.
Note : De tels tunnels sont également connus sous le nom de serpen- e?.l / p
tins en demi-cercle ou serpentins ondulés. Des configurations types (C2.3.3.5-l ))
sont illustrées figure C2.3.3.5.
V3Sk
L'enveloppe doit être conçue en utilisant les rè- où:
gles de C2.3.3.3, pour résister à l'effondrement global.
(C2.3.3.5-2)
La pression à l'intérieur des tunnels doit être ignorée et
les tunnels peuvent être considérés comme des raidis- et p est la pression intérieure maximale.
seurs.
En outre, l'enveloppe doit être conçue pour résister
à la différence de pression entre l'extérieur du serpentin
et l'intérieur du tuyau.
CODET(~-, 2001 - Division 1 - C2/84

/ 0 1 1 .

db~~
~ f------ - - -- - -
~li~ - --- - - - - - -- -
~
-----1
/, 1

cihc:JC:J
f--t I~
1 : 1 .

J> l
~--------'-----------==î
Figure C2.3.3.5 - Tunnels de réchauffage/ refroidissement considérés comme raidisseurs

C2.3.4 - REDUCTIONS (ENVELOPPES CONI- où:


QUES)
0 5 est le diamètre au niveau du centre de gra-
C2.3.4. l - Les enveloppe coniques doi\ ent être vité de la section transversale de l'aire de ren-
confom1es à C:U.4.3 lorsque le raccordement forcement.
cône/cylindre peut être considéré comme un support
effectif, tel que défini en C2.3.4.2 ou conformes à C2.3.4.3 - La conception de la section conique com-
C2.3.4A lorsque le raccordement cône/cylindre ne portant des raccordement cône/cylindre pouvant être
respecte pas les exigences définies en C2.3.4.2. considérées comme des supports effectifs doit être
réalisée comme pour une enveloppe cylindrique (voir
C2.3.4.2 - Le raccordement cône/cylindre peut être C2.3.3) en utilisant ce qui suit:
considéré comme un support effectif lorsque le mo-
L est la longueur de la section conique (voir fi-
ment d'inertie. pris parallèlement à l'axe du cylindre. de
gure C2.3.4);
la portion de cône et de cylindre de longueur JD e 0
D 0 est le diamètre équivalent 0 calculer de la
(voir figure C2.3.4-l) de chaque côté de la jonction
n'est pas inférieur à : manière suivante :

D
D=--m- (C2.3.4.3)
(C2.3 .4.2) cosa
La conception de cette enveloppe cylindrique équi-
valente doit être conforme à C2.3 .3.

' \

Détail A

Figure C2.3.4 - Enveloppe conique avec un raccordement cône/cylindre


pouvant être considéré comme support effectif
CODETl'E 2001 - Division 1 - C2/85

CZ.3.4.4 - Pour une enveloppe conique ne comportant L est la longueur entre les raidisseurs. suivant
pas de raccordement cône/cylindre pouvant être coi1si- l'axe (voir figure C2.3 .4.4 ).
déré comme support effectif, les valeurs sui\'antes
doivent être utilisées dans les calculs relatifs à l'enve- 0 0 est le diamètre extérieur du cylindre rac-
loppe cylindrique équivalente de C2.3.3 : cordé au grand diamètre du cône (voir figure
C2.3 .4.4 ).

?1 _____________ __}

Figure CZ.3.4.4 - Enveloppe conique sans raccordement cône/cylindre


pouvant être considéré comme support effectif

C2.3.5 - FO:\'DS BOMBES b) Calculer Pm en utilisant la même valeur de e que


celle choisie pour le calcul de Py :
C2.3.5.1 - Fonds hémisphériques
C2.3.5. /. J - Procédure de calcul
(C2.3.5.l.lb)
L "épaisseur de calcul ne doit pas être inférieure à
celle déterminée par la procédure suivante.
c) Calculer PmlPy et déterminer Pr I Py à partir du
a) Choisir une valeur pour e et calculer Py comme
tableau C2.3 .5 .1.1.
suit :
2Se
Py = - (C2.3.5.l.la)
Rm

Tableau CZ.3.5.1.1 - Valeurs de Pr I Py en fonction de Pml Py


1 !

Pml Py 0 0.5
1

1 1,5 2 2.5
1

3.0
i
1

1 1 1 1 1

1
1 1
Pr I Py 1

0 0.09 0.18 1 0.255 1 0.324


1

1 0.3855 1 0,435
1 1

i i
1
1
6.5
Pml Py 3.5 4 4.5 5,0 1 5.5 6 1
l'\ JU·<lel;l
1 1 1 1

PrlP y 1
0,478)
1
1 Ü.)- 1 i 0.)3_)-, 1 - - --
I U.).f /)
1
j
-
_,.., -
0.))':J) 1 ---
0.)01 1
U,J
A --
I

d) Calculer la pression Pr à partir de Pr! Py et Py sur le rayon n'est pas supérieure à 1% et pour lesquels
le rayon de courbure basé sur une longueur d'arc de
qui doit satisfaire à ce qui suit :
2,4~eRmox ne dépasse pas la valeur nominale de plus
Pr 2: k P (C2.3.5.1.ld)
de 30%.
Si Pr est inférieure à k p , la valeur estimée de e Note : Pour certaines applications. ce critère d'applicabilité peut se
doit être augmentée. révéler trop sévère pour être respecté, en raison de difficultés de
fabrication et de mesure. Dans de tels cas il est permis de diviser la
C2.3.5.J.2 - Ecarts de forme admissibles pression obtenue à partir de la procédure indiquée ci-dessus par le
0
coefficient (Rmax/1,3 Rf où Rmax est le rayon de courbure
La méthode de C2.3.5. l.1 s'applique uniquement
local maximum, soit mesuré, soit estimé de manière conservative.
aux fonds hémisphériques pour lesquels l'imperfection
CODETIŒC 2001 - Division 1 - C2/86

C2.3.5. J.3 - Fonds torisphériques C235.l.4 - Fonds elliptiques


Les fonds torisphériques doivent être calculés Les fonds de forme semi-elliptique vraie doivent
comme des fonds hémisphériques de rayon moyen R être calculés comme des fonds hémisphériques de
égal au rayon extérieur du fond ou de la partie sphéri- rayon moyen R égal au rayon maximum du fond bom-
que. D2
bé, c'est-à-dire.
4h
CODETls 2001 - Division 1 - C2/87

C2A-ANALYSE SIMPLIFIEE A LA FATIGUE

C2.4.1 - GENERALITES C2.4.2 - PRESSIO:\ CYCLIQUE

Les variations cycliques de pression. de tempéra- C2.4.2.1 - Généralités


ture et des chargements extérieurs peuvent provoquer
La conception d'une tuyauterie est considérée
des dommages par fissuration par fatigue à des niveaux
comme satisfaisante vis-à-vis de la fatigue si le nombre
de contraintes inférieurs à ceux déterminés pour les
de cycle de pression de pleine amplitude est infërieur à
conditions de calcul à chargement constant.
1000.
l'\ote 1 · Les fluctuations entre l'état à pression nulle et la pression de
service admissible P (demarrage et arrêt) sont d'une imponance Lorsque !'étendue de variation des cycles de pres-
paniculii:re. Les variations de pression peu\ ent également être su- sion est inférieure à l'étendue de variation à pleine
perposées a\ ec une amplitude faible. à la pression de service ou charge, un nombre de cycles à pleine charge équivalent
peuvent se produire avec des amplitudes 'ariabies dans un domaine
compris entre 0 et P par séquences irrégulières et aYec une fréquence peut être déterminé à l'aide de l'équation ci-dessous:
\ariable (ensemble des charges de sen ice).
]\;ote 2 :11 convient d'adopter une procédure appropriée lorsqu'une (C2.4.2. 1)
dépression est imposée.

Les règles du présent chapitre s'appliquent aux par-


ties soumises à la pression des tuyauteries fabriquées à où:
partir des produits et composants spécifiées dans la Nombre de cycles à pleine charge équiva-
section M et confom1ément aux règles de la section F lent
et contrôlés suivant les exigences de la setion I.
Nf Nombre de cycle à pleine charge d'étendue
Les règles du présent chapitre sont applicables uni-
de variation égale à Pr.max - Pr.min =P
quement aux composants dont le dimensionnement est
basé sur des caractéristiques de résistance hors du do- f\'.
1
Nombre de cycles d'étendue de variation
maine du fluage et soumis à des chargements variables
Pi.max - Pi.min inférieure à P
seulement sous la forme de fluctuations de pression
supérieures à 7,5 % de la pression de serYice. m Nombre de charge de cycles de pression
Les autres charges variables éventuelles, par exem- différent
ple celles dues aux variations de température pendant
le fonctionnement ou celles dues aux forces et mo- C2.4.2.2 - Définition et notations
ments extérieurs, doivent être érnluées dans le cadre
La mesure d'un chargement cyclique est l'étendue
d'une analyse à la fatigue détaillée (mir C3).
de variation de la contrainte (double amplitude) due à
Les règles du présent chapitre ne tiennent pas l'action des variations de pression répétées (voir figure
compte de !'influence du fluide qui peut rédure la durée C2.4.2.1 ).
de vie en fatigue.

L'analyse doit prendre en compte l'amplitude et la (a)


fréquence de toutes les pressions variables spécifiées et
garantir que pour chaque charge élémentaire le nombre
de cycles. ,'../i, admissible par la tuyauterie est supérieur
au nombre de cycle prévu, ni, et que l'endommagement
par fatigue cumulé n'est pas supérieur à 1

(C2.4.l)

où m est le nombre de charges élémentaires.


Les calculs en fatigue doivent être basés sur les va-
riations de pression correspondant aux conditions de (b)
service normales et aux dépassements prévisibles. Les
vérifications doivent être réalisées à partir des épais-
seurs utiles des composants (voir note 1) et des caracté-
ristiques des matériaux aux températures pertinentes. (a) pression (c) cycle

(b) temps ( d) étendue de variation


figure C2.4.2.1
CODETI''' 2001 - Division 1 - C2/88

c. t
coefficient permettant de tenir compte de Cl. 4. 2. 3.2 - Coefficient permettant de tenir compte de
! 'influence de la température l'influence de la température
coefficient permettant de tenir compte de Le coefficient relatif à la température doit être dé-
! 'influence de l'épaisseur de la paroi du terminé à partir de la température de référence corres-
composant pondant au cycle de charge considéré. Cette tempéra-
ture de référence est donnée par la formule sui\ ante:
'7 coefficient permettant de tenir compte de
l'influence de la géométrie du composant 1 = 0,75 /max+ 0.25 /min (C ..+.2.3.2-1)
considéré
Ce coefficient, égal à 1 pour t' ~ 1OO 0 C, peut être
C2.4.2.3 - Détermination du nombre de cycles ad- déterminé à partir du graphique C2.4.2.3.2 ou calculé à
missible partir des formules suivantes :

Cl..!.2.3. J - Coefficient permettant de tenir compte de - pour les matériaux ferritiques


! 'influence de /'épaisseur de fa paroi du composant
c.1
= 1,03-1.510- 4 1* -1,510- 6 1·:. (C2.4.2.3.2-2)
Pour tenir compte de l'influence des dimensions du
composant sur la résistance à une charge cyclique, un - pour les matériaux austénitiques
coefficient de correction. Ce . doit être utilisé pour les
épaisseurs ecde > 25 mm. Ce coefficient peut déterminé c,. = I,043 - 4,3 l 0- 4 1· (C2.4.2.3.2-3)
à partir du graphique C2.4.2.3 .1 ou calculé à partir de
la formule suiYante :

( 'l _ JO. '.!.5


Ce = l-=2__ avec Ce.max= 0,64. (C2.4.2.3.I)
ecde

1,10

1.00
\

0,90
\
\
0.80

0.70
"" ' ~
r--......
~ .........
......... i""--.
.......
0.60

0,50 0,50 -+---4---+---4---+---4---+--.---i

20 40 60 80 100 120 140 100 200 300 400 t*

(a) aciers austénitiques (b) aciers ferritiques

Graphique C2.4.2.3.1 Graphique C2.4.2.3.2


CODETI~ 2001 - Division 1 - C2/89

C2 ..:/.2.3.3 - Détermination de /'étendue de variation pression maximale admissible du compo-


de la contrainte élastique fictive sant considéré détem1inée à partir de
l'épaisseur utile et de la contrainte nomi-
Pour le composant considéré, l'étendue de variation
nale de calcul à température ambiante
de la contrainte élastique fictive, 2 a; , doit être déter-
minée, pour chaque étendue de variation de pression ho contrainte nominale de calcul à la tempéra-
élémentaire, à partir de la formule suivante : ture ambiante

,., _ __
T/_ (Pi.max - Pi.min) f
(} 1 - oo (C2.4.2.3.3)
- cc.
~ t
p
max
·-

où:

Tableau C2.-1.2.3.3

No Schéma Description Conditions Classe 17

1. Enveloppes cylindriques et coniques


1
1
1 Soudure circonférentielle
1.1 de ] Soudé des deux côtés KI 1,3
parois d'épaisseurs égales
1

! Soudé sur un seul côté avec)


1.2 KI
! reprise à l'envers 1

! Soudé sur un seul côté sans 1


1.3 K2
. reprise à l'envers
! 1

30°

Soudure circonférentielle de S d. d _ .
. . . . ou e sur 1es eux cotes 1,5
1.4 parois d'epa1sseurs megales

1.5

30°

1.6

~A] 1 Soudé sur les deux côtés,


1.7 1 décalage identique à l'inté- KI
i rieur et à l'extérieur

1.8 KI

:s: 30°

KI
1.9
15
CODETJ 2001 - Division 1 - C2/90

Tableau C2.4.2.3.3 (suite)

i
!'Oo Schéma Description Conditions , Classe
1
1 T/

1. Enveloppes cylindriques et coniques (suite)


\'Oir

1.10 voir 1. 1, 1.2 + 1.3


1 Soudure longitudinale de · 1. l , 1·-,., + l ..J~ 1.1
1,6
parois d'épaiss~urs égales
\'Olf
1 1.2
l 1.3
1

1 soudé sur les deux côtés ou 1


1 Enveloppe conique avec
1.11 soudé sur un seul côté avec i KI 2,7
soudure bout-à-bout
! reprise à J'em·ers 1

i
1
1

i
! soudé sur un seul côté sans :
1.12 K3
: reprise à l'envers 1

i
1
1

i 1 1 1

1 Enveloppe conique avec géométrie de la soudure et 'I

1.13 :[ carre et soudure longitu- classe de soudure suivant , 1 1


2,0
dinale n° 1.1 à 1.3 1

Soudure de raccordement i géométrie de la soudure et


1.14 d'un fond avec la partie cy- : classe de soudure suivant 1,5
lindrique de la carre 1
n°1.làl.9
1.15 1 Carre : non soudé RS 1
2,5
2. Tubulures

1
1 soudé à pleine pénétration
[ Tubulure pénétrante ou tra- sur les deux côtés ou soudé
2.1 KI 3,0
i versante sur un seul côté avec reprise
i à l'envers
1

1
1
i soudé à pleine pénétration 1

") ") ! : sur un seul côté sans reprise à ! K2


~-~-~~~~~~~~~~~~~~+-~~~~~~~-~~~~~~~~~~~~~~~~~~~__,
1 i l'envers 1

Il

Tubulure traversante 1 rnudé â plein' P'""rntion


(partie gauche du schéma)
. sur !es ddeux côtés mais de K2 1

i mamère 1scontrnue
1

Tubulure pénétrante !
2.4 K3 i
(partie droite du schéma)
soudé à pleine pénétration
1
sur un seul côté (sans jeu
résiduel)
2.5 1 Tubulure ajustée KI
tubulure lisse (partie droite
du schéma) ou avec talon
(partie gauche du schéma)
soudé à pleine pénétration
sur un seul côté sans reprise à
2.6 Tubulure posée K2
l'envers ou sans usinage de la
racine
CODETl:o: 2001 - Division 1 - C2/91

Tableau C2.4.2.3.3 (suite)

No Schéma Description Conditions ' Classe

2. Tubulures

, Tubulure avec anneau de!


:i.o
1

2.7 ! renforcement, soudure sur le.


. diamètre extérieur de l'anneau 1

1 1

1 !

, T b d 1
raccordement soudé à pleine
. u u 1ure avec anneau
1
e , , . ·
, ~ d penetratiOn entre la tubulure. K
2.8 il
1
rebn olrcemenl' t. sou ure entre a et le corps et la tubulure etl· 1
tu u ure et anneau ,
~ 1anneau de renforcement ,

3. Brides

1 ,,.· /
·'
, soudé sur les deux côtés ou
!Bride a collerette soudée en soude·
3.1 sur un seul côté avec Kl 2,0
lbout
reprise à l'envers
1

! soudé sur un seul côté sans I,

K2
1 re rise à l'envers
1

3.3 1 Bride emmanchée-soudée K2 3.0


1

i_~
1 Bride posée soudée sur le
1
3.4 1 diamètre, soudure à gauche.
4.0
sur le schéma 1

Bride posée soudée sur le 1


' 1

, diamètre, soudure à droite suri


1
K2 j
l le schéma
Boulons pour raccordements par brides : nomialement la·
vérification est nécessaire seulement si les boulons sont fré-
3.5 (RS) (5,0)
quemment desserrés. Dans de tels cas les valeurs entre paren-
thèses s'appliquent.
CODETI@ 2001 - Division 1 - C2/92

Tableau C2.4.2.3.3 (suite)

No Schéma Description Conditions 1 Classe 1

1 '

4. Soudure de raccordement de double enveloppe

avec carre formée :


L'évaluation s'applique au soudé à pleine pénétration sur
4.1 K2 3,0
tuyau intérieur ainsi qu'à la un seul côté
soudure elle-même

avec carre séparée :


L'évaluation s'applique au
tuyau intérieur ainsi qu'à la
soudure de raccordement entre soudé à pleine pénétration sur
1

la carre et la paroi du tuyau~ les deux côtés ou soudé sur un


4.2 KI
(La soudure de raccordement seul côté avec reprise à l'en-
1

entre la carre et l'enveloppe vers


1

extérieure est évaluée confor-


'lmément au
, n° 1.3 avec K2)

5. Tuyaux et cintres présentant une non-circularité

1 1

Omin tube sans soudure ou tube g~om~trie. de I_a soudur~ 1e~1


1
\'OÏr
5.1 soudé avec non-circularité ~ -~ssi ication sUivant no. · 3
1
tableau
10.3.2-5

géométrie de la soudure et \'OÎr


coude sans soudure ou coude - . . . . tableau
5.2 . . . , classification su1\·ant no. 1.1 a
1

1
sou d e avec non circu 1ante -. I C24.2.33-2
1
1 1 • .)

1 1
1

jvoir 8.1 1 1
CODET( 2001 - Division 1 - C2/93

Tableau C2.4.2.3.3-2

e!Dm =
li% 1

0,005 1
1
0,01 ! 0,025 1
0,05 ! 0,10 0,15 1
0.20

1% 1,16 1
1,27 i 1,35 1,25 1 1,14 1.10 1.07
1 ! 1 ! i
2% 1,31 1,54 1,69 1,51 1,29 i 1,20 ! 1.15
1 1 1 1 i
'

3% 1,47 1,81 2,04 1.76 1,43 ' 1,29 1.22


1 1 1 1

4% I.63 2,08 2,39 2,02 1,57 i 1,39 1.30


1
1 ! !
'
1 1 i
5% 1,78 1 2,35 i 2,74 2,27 1 1,72 1.49 1
1,3 7
1

i 1
6% 1,94 1
2,62 3,08 1
2,52 !
1,86 '
1,59 1

1
1.44
1
1

7% 2,09 i 2,89 3,43 2,78


!
2,00 1
1,69 !
1.52
8% 2,25 3,16 3,78 3,03 2,15 i 1,78 1,59
1

9% 2,41 1
3,43 4,13 3,28 2,29 i 1,88 1,67
1 1 1

10% 2,56 3,70 1


4,47 3,54 1
2,43 1
1,98 1.74
1 1 1

l\otes :

e =épaisseur de paroi

u =non-circularité(%) avec u = 1OO (Dmax - Dminl!Dm et Dm= (Dmax + Dmin)/2


D =diamètre extérieur du tuyau/cintre

Les valeurs qui n'apparaissent pas dans le tableau peuvent être obtenues par interpolation linéaire

CJ.4.2.3.4 - Calcul du nombre de cycles admissible Tableau 10.3.2-2 - Coefficient C

Dans l'intervalle 103 S:: N S:: 2 x 106 , le nombre ad- Classe c 1


1 2 CTaD
missible de cycles, Ni , doit être déterminé à partir du i
d'assemblage (N/mm2) (N/mm2)
!
graphique C2.4.2.3.4 ou calculé à partir de l'équation
RS 7 890 Jl_)-
C2.4.2.3.4, en fonction de l'étendue de variation de 1

contrainte 2 a; définie par l'équation C2.4.2.3 .3 : KI 7 940 63


1

K2 6 300 50
(C2.4.2.3.4)
K3 5 040 1
40

où: La limite fictive d'endurance est fixée à N =


2 x 106. Avec des étendues de variation de contrainte
m = 3 pour les joints soudés, et m = 3,5 pour 2 CTa * inférieures aux valeurs 2 O'aD du tableau ! 0.3 .2-
les zones des composants non soudées et dont 3, l'endurance peut être supposée infinie.
les surfaces sont laminées ou usinées ;
C est un coefficient donné par le tableau
10.3 .2-2 en fonction des classes
d'assemblage : RS pour les composants non
soudés, K 1, K2, et K3 pour les assemblages
soudés en fonction de leur sensibilité à l'en-
tai Ile.

Note 1 : L'influence des contraintes résiduelles de soudage ou de la


contrainte moyenne due à la pression de fonctionnement sont pris en
compte dans m.
CODETIE 2001 - Division 1 - C2/94

10000

....

"' ' I"...

1000
t::: ....
~
.........
~
.....
'
.... .......
r--..,
"'~
!'....
.......
..........
.... ...~ i""'.... ....
r-. r-.,..
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l'o.. .........
..... ,
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r-... ...""'" "'~
!"" ... ~
~
~' '
.......
~~

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.... ,' ....
r-...
I".,
I".,
~

~~
r--... . . .
""'"~

100
.......
~~
t:::
~
.........
~
.... ... .........
.......
r"
r--.........
RS

"'-
... ~
r-.""
r""'

..!"...................... KI
K2
I"..... K3

10
1,00E+02 l,OOE+03 l,OOE+04 LOOE+05 l,OOE+06 1,00E+07 l ,OOE+08
CODETI:§: 2001 - Division 1 - C2.A 1/1

ANl'i'EXE C2.A 1

METHODE ALTERl'i'ATIVE DE VERIFICATION DES OUVERTURES

(Annexe non obligatoire)

C2Al.1 - OBJET ET DOMAINE D'APPLICATION

La présente annexe décrit une méthode de vérifica- - Rapport du diamètre moyen du collecteur à
tion des intersection soumise d'une part à une pression l' épais-seur du collecteur de l 0 à l 25 ;
intérieure et d'autre par à des moments (figure
C2A l .2- l ). Les règles de cette annexe s'appliquent - Dérivation auto-renforcée ou avec selle de ren-
hors du domaine du fluage et pour des intersections fort à encerclement total ;
dont les caractéristiques sont les suivantes : - Angle d'inclinaison de la dérivation sur collec-
- Intersection cylindre-cylindre à axes concou- teur de 45 à 90° ;
rants ; - Epaisseur maxi de la selle de renfort = 1,5 fois
- Rapport des diamètres dérivation/collecteur de épaisseur de base.
0, 1 à l ;
- Rapport des épaisseurs dérivation/collecteur de
0,2 à 1.5 ;

C2Al.2-NOTATIONS

Diamètre moyen du collecteur tion dans le plan de la dérivation


Diamètre moyen de la dérivation moment global de flexion appliqué
au collecteur provocant une rota-
Epaisseur utile du collecteur
tion hors du plan du collecteur
Epaisseur utile de la dérivation
moment global de flexion appliqué
p Pression intérieure à la dérivation, provocant une
rotation hors du plan de la dériva-
Pression limite du tuyau consti-
tion
tuant le collecteur en l'absence de
dérivation Moment de torsion appliqué au
collecteur
Pression limite du tuyau consti-
tuant la dérivation considéré iso- Moment de torsion appliqué à la
lément dérivation

Pmax Pression maximale admissible Moment limite de flexion du tuyau


lorsqu'elle est appliquée seule constituant Je collecteur en
l'absence de la dérivation. Cette
Mfpc Moment global de flexion appliqué
charge est la charge limite nomi-
au collecteur provocant une rota-
nale de flexion correspondant à
tion dans le plan du collecteur
Mfpc et Mfhc
Mtlnc Moment limite de torsion du tuyau
Moment global de flexion appliqué constituant le collecteur en
à la dérivation provocant une· rota- l'absence de la dérivation
CODETI® 2001 - Division 1 - C2.A1/2

Moment limite de flexion du tuyau Moment limite du collecteur en


constituant la dérivation considéré présence de la dérivation corres-
isolément Cette charge est la limite pondant au chargement Mt,
nominale de flexion correspondant
Moment limite de la déri\·ation
à Mfpc et A1.fhc
dans l'ensemble constitué, corres-
Moment limite de torsion du tuyau pondant au chargement Mtd
constituant la dérivation considéré
isolément Afjhd.ma'
Af/Pct.max Valeur maximale admissible de
MflPc Moment limite du collecteur en
présence de la dérivation, corres- Mid.max chacun des efforts extérieurs
pondant au chargement Mfpc
Af/llc.max lorsque chaque effort est appliqué
Moment limite du collecteur en
M/Pc.max seul
présence de la dérivation corres-
pondant au chargement Mfhc
Moment limite de la dérivation
dans l'ensemble constitué, corres-
pondant au chargement Mfpd
Moment limite de la dérivation
dans J' ensemble constitué, corres-
pondant au chargement Mfhd

OMtd

Figure C2Al.2-l

C2Al.2- DIMENSIONNEMENT ET VERIFICATION DE L'INTERSECTION

C2Al.2.1 - Détermination des épaisseurs minimum


pour le seul chargement de pression
a) Valeur limite pour le seul chargement de pres-
sion: (C2A 1.2.1-2)

(C2Al.2.l-l)
CODETI~ 2001 - Division 1 - C2.A 1/3

b) Coefficient d'affaiblissement pour le seul char-


gement de pression (
- d~
rr. - Jed (C2A 1.2.2-4)
4
Les graphiques C2Al.2.l-l à C2Al.2.l-6 permet-
tent de déterminer le coefficient d'affaiblissement, c, b) Coefficients d'affaiblissement pour les différents
en fonction des rapports efforts extérieurs appliqués isolément
ed I ec, dm I Dm et Dm I ec. Les graphiques C2A 1.2.1-x à C2A 1.2. l-y permet-
c) Epaisseurs minimum du collecteur et de la déri- tent de déterminer les coefficients d'affaiblissement en
vation fonction des rapports
ed I ec, dm I Dm et Dm I ec.
Les épaisseurs minimum respectivement du collec-
teur et de la dérivation sont données par les formules jl _ Mflhd
c ld - - - (C2A 1.2.2-5)
sui\·antes : ,\fjl lld
3
1 p D; ( .
ec = - Sin a) , (C2Al.2.l-3) fj _ A!flpd
cpd - - - (C2A 1.2.2-6)
c2fz-p Mjlnd

3 .Mt!d
1 p Dm ( . )--:;- ctd = - - (C2A 1.2.2- 7)
ec = - - - Sin a - (C2A 1.2.1-4)
Mt!nd
c 2f z

1 p D
3
-- cfh = /l.lflhc (C2A 1.2.2-8)
ec = - e (sin a) è (C2Al.2.1-5) • c Mflnc
c2fz+p
fj _ Mflpc
3 cpc - - - ( C2A 1.2 .2-9)
1 pd 2 ilfjl ne
ed = - ' (sin a) (C2Al.2.l-6)
c 2fz-p
Mt/c
etc=-- (C2A 1.2.2-10)
1 d -~ lvft! ne
ed = - ~(sin a) 2 (C2Al.2.l-7)
c 2f z c) Efforts maximum admissibles lorsque ceux ci
sont appliqués isolément
3
1 p de . ,
ed = - (sm a) (C2Al.2.l-8) (C2A 1.2.2-11)
c 2fz+p
(C2A 1.2.2-12)
C2Al.2.2 - Vérification des épaisseurs retenues
pour la combinaison du chargement de pression et A/rd.max = 0,5 Mt/d (C2A 1.2.2-13)
des chargements dus à des efforts extérieurs
/v!fhc.max = 0,5 Ji.1.flhc (C2Al.2.2-14)
a) Valeurs limites pour les différents efforts exté-
rieurs appliqués isolément (C2Al.2.2-15)
Pour les différents efforts extérieurs appliqués iso-
(C2A 1.2.2-16)
lément, les valeurs limites sont données par les formu-
les suivantes :
(C2A 1.2.2-17)

[1-(1- Dm2ec+ ec J (C2Al.2.2-l) d) Vérification de l'admissibilité des efforts appli-


quées

$1 (C2A 1.2.2-18)
.il!Jhd.max
Mjln = Rt (dm+ ed)3 [1-(1- 2 ed J3
d e 6 dm+ed (C2Al.2.2-2)
Mfpct $ l
(C2A 1.2.2-19)
MfPct.max

(C2A 1.2.2-3) $1 (C2A 1.2.2-20)


CODETl'.§J 2001 - Division 1 - C2.A 1/4

Mfhc ::; l
(C2A 1.2.2-21)
i\.1.fhc.max

.\ffpc ::; ]
(C2A 1.2.2-22)
JifPc.max

~::;] (C2Al.2.2-23)
Alte.max

_P_::;J
(C2A 1.2.2-24)
Pmax

(C2A 1.2.2-25)
CODETI® 2001 - Division 1 - C2.A 1/5

1,2

20

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10

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60
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0
0 0,2 0,4 0,6 0,8

Graphique C2Al.3.1-1 Coefficient c pour ed I ec = 0,2


CODETI® 2001 - Division 1 - C2.A 1/6

1,2

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0
0 0,2 0,4 0,6 0,8

Graphique C2Al.3.1-2 Coefficient c pour ed / ec = 0,5


CODETI® 2001 - Division 1 - C2.A1f1

1,2

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0 0,2 0,4 0,6 0,8

Graphique C2Al.3.1-3 Coefficient c pour ed I ec = 0,8


CODETI® 2001 - Division 1 - C2.A 1/8

1,2

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0,8

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0 0,2 0,4 0,6 0,8

Graphique C2Al.3.1-4 Coefficient c pour ed I e0 = 1,0


CODETIŒ: 2001 - Division 1 - C2.A 1/9

1,2

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Graphique CZAI.3.1-5 Coefficient c pour ed / e0 = 1,2


CODETI® 2001 - Division 1 - C2.A 1/10

1.2

-
r--- r---r---r----_
~'\ ~ r--- r--___r----_ ,..__
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0,2

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0 0,2 0,4 0,6 0,8

Graphique C2Al.3.1-6 Coefficient c pour ed I ec = 1,5


CODETI~ 2001 - Division 1 - C2.A1/11

l.2

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1
10 20 40

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0 0,2 0,4 0,6 0,8

Graphique C2Al.3.1-:.7 Coefficient cjhd pour ed / ec = 0,2


CODETI® 2001 - Division 1 - C2.A 1/12

1,2

40 60 10 20
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0,6

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0,2

0
0 0,2 0,4 0,6 0,8

Graphique C2Al.3.1-8 Coefficient cfpd pour ed I ec = 0,2


CODETI® 2001 - Division 1 - C2.A 1/13

1.2

L----' 10

1,~ ~
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""' '·
K ~ 20

40

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~ ~ 60
0,8 - \. ~//

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100

125

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0,4

0,2

0
0 0,2 0,4 0,6 0,8

Graphique C2Al.3.I-9 Coefficient ctd pour ed I ec = 0,2


CODETI® 2001 - Division 1 - C2.A1/14

-- ,...__
h:::--- ~
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20

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80
100
125
\

0,4

0,2

0
0 0,2 0,4 0,6 0,8

Graphique C2Al.3.1-10 Coefficient cfhc pour ed I ec = 0,2


CODETI~ 2001 - Division 1 - C2.A1/15

0,6

Dmlec

10

20
0,4

40

60

80

0,2 100
125

0 0,2 0,4 0,6 0,8

Graphique C2Al.3.1-ll Coefficient cfpc pour ed / ec = 0,2

..... -
-
CODETI® 2001 - Division 1 - C2.A 1/16

10

20

~-+--- 40

60

80 100 125

O+-~~-'--~~+-~~-'--~~-t-~~-'-~~-t-~~-'--~~-t-~~-'-~~-t-~~~

0 0,2 0,4 0,6 0,8

Graphique C2Al.3.1-12 Coefficient et, pour ed / e, = 0,2


CODETI® 2001 - Division 1 - C2.A 1/17

1,2

~
~
~~
--- r--___

~
10

-r---._
\~ 1--- r---__

1\ \~'~' ""
0,8
20

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i\ \ ~\ \
0,6
~ i---__

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A
40

60

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80
100

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7

0,4
\ ~~ "~ __,-/ 125

~
~ ~~
~
I'----
... ,._.___ ~
C/

0,2

0
0 0,2 0,4 0,6 0,8

Graphique C2Al.3.l-13 Coefficient cjhd pour ed / ec = 0,5


CODETI® 2001 - Division 1 - C2.A 1/18

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Graphique C2Al.3.l-14 Coefficient cfpd pour ed / ec = 0,5


CODETI<& 2001 - Division 1 - C2.A 1/19

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0 0,2 0,4 0,6 0,8

Graphique C2Al.3.l-15 Coefficient ctd pour ed / ec = 0,5


·cooETI® 2001 - Division 1 - C2.A 1120

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0 0,2 0,4 0,6 0,8

Graphique C2Al.3.I-16 Coefficient cfhc pour ed / ec = 0,5


CODETI® 2001 - Division 1 - C2.A 1/21

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0 0,2 0,4 0,6 0,8

Graphique C2Al.3.1-17 Coefficient cfpc pour ed / e, = 0,5


CODETI® 2001 - Division 1 - C2.A1/22

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Graphique C2Al.3.1-18 Coefficient Cie pour ed / ec = 0,5


CODETI<§; 2001 - Division 1 - C2.A 1/23

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Graphique C2Al.3.1-19 Coefficient cjhd pour ed I ec = 0,8


CODETI® 2001 - Division 1 - C2.A 1/24

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Graphique C2AI.3.l-20 Coefficient cfpd pour ed I ec = 0,8


CODETI~ 2001 - Division 1 - C2.A 1/25

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Graphique C2Al.3.1-21 Coefficient ctd pour ed / ec = 0,8


CODETI® 2001 - Division 1 - C2.A 1/26

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0 0,2 0,4 0,6 0,8

Graphique C2Al.3.1-22 Coefficient cfhc pour ed / ec = 0,8


CODETI~ 2001 - Division 1 - C2.A 1/27

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0 0,2 0,4 0,6 0,8

Graphique C2Al.3.1-23 Coefficient cfpc pour ed / ec = 0,8


CODETI® 2001 - Division 1 - C2.A 1/28

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Graphique C2Al.3.l-24 Coeff}cient etc pour ed I ec = 0,8


CODETl'3; 2001 - Division 1 - C2.A 1/29

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Graphique C2Al.3.1-26 Coefficient cfpd pour ed I ec = 1


CODETI® 2001 - Division 1 - C2.A1/31

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Graphique C2AL3.1-27 Coefficient ctd pour ed / ec = 1


CODETI® 2001 - Division 1 - C2.A1/32

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Graphique C2Al.3.1-28 Coefficient cfhc pour ed I ec = 1


CODETl'êl 2001 - Division 1 - C2.A 1/33

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Graphique C2Al.3.1-29 Coefficient cfpc pour ed I ec = 1


CODETI® 2001 - Division 1 - C2.A 1/34

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Graphique C2Al.3.1-30 Coefficient etc pour ed / ec = 1


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CODETI~ 2001 - Division 1 - C2.A 1/35

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Graphique C2Al.3.1-31 Coefficient cjhd pour ed I ec = 1,2


CODETI® 2001 - Division 1 - C2.A 1/36

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Graphique C2Al.3.1-32 Coefficient cfpd pour ed / ec = 1,2


CODETI@ 2001 - Division 1 - C2.A1/37

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Graphique C2Al.3.1-33 Coefficient ctd pour ed I ec = 1,2


CODETI® 2001 - Division 1 - C2.A 1/38

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Graphique C2Al.3.1-34 Coeffi~ient cfhc pour ed I ec = 1,2


CODETI® 2001 - Division 1 - C2.A 1/39

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Graphique C2Al.3.1-35 Coefficient cfpc pour ed / ec = 1,2


CODETI® 2001 - Division 1 - C2.A 1/40

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Graphique C2Al.3.l-36 Coefficient etc pour ed / ec = 1,2


CODETIŒ: 2001 - Division 1 - C2.A1/41

1.2

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Graphique C2Al.3.l-37 Coefficient cjhd pour ed / e< = 1,5


CODETI® 2001 - Division 1 - C2.A 1/42

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Graphique C2Al.3.1-38 Coefficient cfpd pour ed I ec = 1,5


CODETI® 2001 - Division 1 - C2.A1/43

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0 0,2 0,4 0,6 0,8 dm/Dm

Graphique C2Al.3.l-39 Coefficient ctd pour ed I ec = 1,5


CODETI® 2001 - Division 1 - C2.A1/44

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0 0,2 0,4 0,6 0,8

Graphique C2Al.3.I-40 Coefficient cfhc pour ed / ec = 1,5


CODETI~ 2001 - Division 1 - C2.A 1/45

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0 0,2 0,4 0,6 0,8

Graphique C2Al.3.1-41_ Coefficient cfpc pour ed I ec = 1,5


CODETI® 2001 - Division 1 - C2.A 1/46

1.2

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Graphique C2Al.3.1-42 Coefficient etc pour ed / e, = 1,5


CODETI@: 2001 - Division 1 - C2.A2/1

ANNEXE C2.A2

METHODE ALTERNATIVE DE VERIFICATIO:\'


DES ASSEMBLAGES A BRIDES BOULONNEES

(Annexe en cours de préparation)


CODETI~ 2001 - Division 1 - C2.A2/2
CODETI~ 2001 - Division 1 - C2.A3/1

ANNEXE C2.A3

ASSEMBLAGES À BRIDES BOULONNEES AVEC JOINT AN~ULAIRE


EN ÉLASTOMÈRE OU MÉTALLIQUE CREUX

(Annexe obligatoire)

C2A3.l - OBJET

a) La présente Annexe indique les modalités l'effort linéique minimal Ym à maintenir sur le
d'application des règles aux assemblages à brides dont joint pour assurer l'étanchéité dans les diverses
le joint, intérieur au cercle de perçage des trous de situations sous pression.
boulons, est annulaire en élastomère (avec ou sans
annature métallique) ou métallique creux (avec ou sans Les valeurs des efforts Y2 et Ym dépendent de la na-
enrobage élastomère ), et dont les faces sont, après ture du joint, la valeur de Ym peut aussi dépendre de la
serrage initial du joint, en contact métal-métal ( direc- pression et de la température.
tement ou par l'intermédiaire d'un anneau intercalaire
Ces valeurs doivent être indiquées par le fournis-
métallique) à l'intérieur du cercle de perçage (voir
seur du joint (pour les joints annulaires en élastomère
figure C2A3. I ).
sans armature métallique, ces efforts sont négligeables
b) Les joints concernés sont caractérisés par: et leurs valeurs peuvent être prises = 0).

! 'effort linéique minimal Y2 à exercer sur le


joint dans la situation d'assise du joint,

G-----., 1

c-----1
A A A

~ 1 -1 B~
G------<
C------._.; c ------~
Figure C2A3.l - Assemblages à brides avec joint annulaire en élastomère ou métallique creux.
CODETlc;: 2001 - Division 1 - C2.A3/2

C2A3.2 - RÈGLES DE CALCUL

Les règles du chapitre C2.2.8 s'appliquent moyen- • pour un joint annulaire en élastomère sans
nant les adaptations suivantes : armature métallique :
a) Le diamètre G du cercle sur lequel s'applique la
TrC
force de compression du joint est le diamètre moyen du
joint. CF= MAX (!), n (C2A3d-l)
[ 2db+l2e
b) La force minimale que doit exercer la boulonne-
rie dans la situation d'assise du joint est donnée par la
formule:
• pour un joint annulaire d'un autre type :
(C2A3.2b)

c) La force de compression du joint dans une situa-


tion sous pression est donnée par la formule : CF= MAX (1)
'[
n
2dbTrC
+ l,Se 11 (C2A3d-2)

(C2A3.2c)

d) Le coefficient CF correctif pour tenir compte de


l'espacement des boulons est donné par les relations
suivantes:
CODETI"' 2001 - Division 1 - C2.A4/1

ANNEXE C2.A4

ASSEMBLAGES À BRIDES À LÈVRES SOUDÉES


OU A JOINT A LEVRES SOUDEES

(Annexe obligatoire)

C2.A4.1 - OBJET

La présente Annexe indique les modalités métalliques à lèvre) à l'intérieur du cercle de perçage
d'application des règles du chapitre C2.2.8 aux assem- des trous de boulons et dont l'étanchéité est assurée par
blages à brides dont les faces sont en contact métal- soudure des lè\Tes de la bride ou des joints (voir figure
métal (directement ou par l 'intennédiaire de joints C2.A4. l ).

_ _ __,I i
G----- G G-----
DL _ _ _ _ __,
DL ------! DL------~

Figure C2.A4.1 - Brides à lèvres soudées ou à joint à lèvres soudées.

C2.A4.2 - RÈGLES DE CALCUL

Les règles du chapitre C2.2.8 s'appliquent moyen- c) La force HG à exercer sur le joint dans une situa-
nant les adaptations suivantes : tion sous pression est donnée par la fonnule :
a) Seules les situations sous pression sont à étudier.
(C2.A4.2)
b) Le diamètre G est le diamètre défini par la figure
C6.2.A3.l.
dans laquelle DL est le diamètre intérieur de la soudure
périphérique d'étanchéité, défini par la figure C
C2.A4.l.
CODETI® 2001 - Division 1 - C2.A4/2
CODETI~ 2001 - Division 1 - C2.A5/1

ANNEXE C2.A5

COEFFICIENTS /3FL, /3vL, /3F, fi,:, rp, /3r, /3u ET /3v POUR LE CALCUL DES BRIDES

(Annexe obligatoire)

a) Les graphiques C2.A5- l à -5 donnent les valeurs des b) Le graphique C2.A5-6 donne, pour v= 0,3, les \'a-
coefficients fJFL et fJvL, relatifs aux brides leurs des coefficients /3r , /Ju et /Jy dont les formules
«indépendantes», et des coefficients /JF, f3v et q;, relatifs sont données dans les règles.
aux brides « monobloc », utilisés dans les règles de calcul
des brides.

Le coefficient fJFL est donné par le graphique C2.A5- 1.

Le coefficient fJvL est donné par le graphique C2.A5-2.


Le coefficient fJF est donné par le graphique C2.A5-3.
Le coefficient f3v est donné par le graphique C2.A5-4.

Le coefficient q; est donné par le graphique C2.A5-5.


CODETI® 2001 - Division 1 - C2.A5/2

20

19
h !h 0
18
0,05

--
1

17

16

15
----
L--
L-- - -- -- i--
L---

0,06

---
14
.---l - -i - - -
13

12
i-- -- ~ i--

.---1 - - - -
1
0,07

_ i - - 1...-- 1
11 0,08
v--1 1 1

10

9 ----
i--
J.....--
i-- -
i - -i - - -
- 1 0,09

0, 10

8
1---
L--- t - - -
0,12
7
-~
i--- 0,14
6
...--- 0,16
5 0,18
~

1
0,20
4 -
0,25
1 1
1
3 1 0,30
! 1 1

1 1 1 1 1
2
2 3 4 5 g/go

Graphique C2.A5-1-Valeurs du coefficient fiFL relatif aux brides« indépendantes» pour v= 0,3 (1° partie)
CODETI® 2001 - Division 1 - C2.A5/3

h /h 0

1
1
1 0,30
1 1 1 1 i
1
1
(...--..- -- f.----1
1

1
1

2,5 J-- L---


t-- l....--

0,35

-
1
1 1
1
1

--
~m_
1
l.---- i
1
--- L--[

- .._--
1
1 0,40

0,45

1
1
1

1 1
1
1
1 1 0,50

11
1
1
1
1
1

1,5
~I
1
1 ! 1 1 1 1
1 1

1
1
1
1 1 0,60
1 1
1

i i 1 1
0,70
1 i 1

1 1 1 1 1 1
0,80
1 1 1
1 1
1
...___ 1 1 1 0,90
1
i
f'::l_l1 1 1 1 1

1
1

1
1,00

~~

0,5
1 Ir---
'
1

1
1
1
1
1
1
'
1

2 3 4

c (~)+c (~~)+c., (3+2A)-(9+5A)


l(
18 21
6 84 -4 210 360
f3FL =- 114
(C2.A5-I)
3
C 1+ A)
[ 3 ( 1- v 2 ) C

Les coefficients A, C, C1 s, C21 et C24 sont respectivement donnés par les formules 1, 2, 20, 23 et 26.

Graphique C2.A5-l - Valeurs du coefficient /JFL relatif aux brides« indépendantes» pour v= 0,3 (2° partie)
CODETI® 2001 - Division 1 - C2.A5/4

/JYL
150 1

1
140

130 ~ 1

I~
1

1
1
120

110 ~
~
1
1
1 1

100
1 1 ~ 1
1 1

~ 1

1
1
~ r--... 1
1

90 ..........
i"-.
~~
80

70 MJ 1
' lt--W -' h lh 0

l"'i~
1
1 0,10
1 1
1

1 1 1
60

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-...........'
!'-
1

1---.
1
50

~ r--L
~r----
r---- r-- 1
t--:---_!_

---
1 1
40 0,12

30
r-l ~
1--
1-- r--1r---r--- 1
1

-
ri-
~
r--

20
k_ \..__
t - -t - -
~
1

1
- 0,14

r--l
1
1
1-r 1

1
1
1

1
1 1 1 1 1
1

1
1
0,16
1 1 1 1
1
1 1, 1, ; 1
1 1 1 1 1 0, 18
IO '
1
' 1 1 1 0,20
i 1 1 1 1 1 1 1 1

1
1
1
1 1
1
0,25
1 1
! 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1
0
2 3 4

Graphique C2.A5-2 - Valeurs du coefficient /JvL relatif aux brides« indépendantes» pour v= 0,3 (1° partie)
CODETI® 2001 - Division 1 - C2.A5/5

1 N 1
7-+---+---..----+----!'-<---t--+---+-~-+---+--'---1---4--i-----'-l---l
1 11

1 1 1 ~~ 1

Î"'~i
1
: 1 1

~ 1 \ 1 i 1 1 l
1 h /h 0

1 1 1 -------r--_1
- 0,25

~L 11
3+--+-=~+---t---1--+--+--+---+-+---+--=:::,;--=--+--+--+--+~
-r--kL 1 1 1
.... r---._ I 1, -r--
r--l..
+---+--t---+---4,~-!:---:---+--+-+-I -+-I t--t---1---
-~--+--+--+--+--L--= o,3o
i'-.....t---... r-- t---r--.J...
2 [ -....t--+- -l-+----:11'-.L..I-LI,-

:Ff=i=~r---=1--:11====ff~=+=t=l!=IJ-
1 1 1 1 35

F i-r-+--LJ
[r--..__
'..._J::::· 1: 1 1,1
1

1 1 o,

l ::r----_j__~~~~~~~~~==~~;;~I~l~~i~~l~~I~~~ 00
!I , 1 \, : I 1

t
' 1 1 : 1 ,4
1
f---_jl
1 r--+- 1 ' '! ·, 1
1
1 i
1 1 '1 i 1
l
1
1
0,45
i
1
i
1 1 1 0,50

1 1
o..___,__.,____._~--+--+-_,_
1 1 1 1 i
i i i
_____.,___,_---i=----+-__.-_.__,_---l
1 0,
60
i
2 3 4

Graphique C2.AS-2- Valeurs du coefficient /JvL relatif aux brides« indépendantes» pour v= 0,3 (2° partie)
CODET1$ 2001 - Division 1 - C2.A5/6

1
1 1 1 1
1 i
1

:
1 1 1 1
1 :

1 1
0,9
1

1 1 1
0,8 l

\I
1 1
1
1
1 i 1 1
1
1 11 1 1
1 1 1 1 1 1 1 1 1 1

0,7
\1 i 1 1 1 1 1

\l 1 1 1

j~i1 1 1 1
\ 1 1 1 1 1 1 1
0,6
\ ~
0,5
,\ \ \1 ~
"'" '
\ r--. ~ ~

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1
0,4 -...._
\1\\ \, ""' "-..... r--1....__ 1
h /h 0

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\\\ ,, ' -..__ I 0,60

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1
0,3
!\\~ "--..... ---:---r---_
'\~""' 0
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0,2
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0,70
I~ ~ " "- ~ t--1
1 r--
--r-- r---l-_I
I l -r-- r---_
1 1
0,80
1~ ~ 1
1---+--..!..
1

1 , ! i
0,1
1 1 1 1
1
1 1 1 1 0,90
~':::::-.._ 1,00
1

1 1
:--=::::::: f::::- r--- 1
1,50
1
1 ! 1 1 2,00
0
2 3 4 5 g 1fgo

(C2.A5-.2)

Les coefficients A, C, C1 g, C21 et C24 sont respectivement donnés par les formules 1, 2, 20, 23 et 26

Graphique C2.A5-3 - Valeurs du coefficient /JvL relatif aux brides« indépendantes» pour v= 0,3 (3° partie)
CODETI~ 2001 - Division 1 - C2.A5f7

/J F
1 1

1 1 1 i 1

h /h 0
11 1 1 1
1 1 1 1 1 1 1
1 1 1 1 1 1

10, IO

,
1
1

- 0,908920
1 1
1 1 1 1 i 1 i 1

~
1 1,
1
1
1 1 1 1
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1
1
1
1
1
1
1
1
>1'0, 20
0,9 1
0, 25
~ ~:::-
~ 1 1 1
1 1
1 1
i 1
1
1 1
1
0, 30
0, 35
~~ t::±:= 1
1 i
1

1 1
0, 40
~~ ~~r-- !
1
1 1
1 1 1 1 0, 45

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1 1
1 1 i :
1 T
1 1
1 1 0, 50
1
0,8
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~ ~ ~ r--...... 1 0, 60

~ ~ N---r - - _
~ ~"' ~ r--1_ r--+-- 1 1
0, 70

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1 1
-,0, 80
1
1
1 Î'--._ 1 1 : 1

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1 1 1 1
0,7 :
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i
1

0, 90

1
~ ~ ~~ -:-r-+----i_ 1, OO
~ ""~ .... t-_
0,6
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1

1, 25

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~~
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'r-- 1, 50
1 1

!'-- r----._
--i---
r--_ 2, OO
1 1 1 1

0,5
'
2 3 4

--
l(
·-E6
/3 F 1/4
3
(C2.A5-.3)
C 1 + A)
[ 3(!-v 2 ) C

Les coefficients A, Cet E6 sont respectivement donnés par les formules 1, 2 et 45

Graphique C2.A5-3- Valeurs du coefficient fJF relatif aux brides« monobloc» pour v= 0,3
CODETI<! 2001 - Division 1 - C2.A5/8

0,550103

h /h 0

0,4
0,10

0,12
0,14
0, 16
0,3
0,18
0,20

0,25

0,2
0,30
1 0,35
2,00 ___,-
1,50 0,40
1,25 0,45
1,00 0,50
0,1
0,90 0,60
0,70

2 3 4 5

(C2.A5-.4)

Les coefficients A, Cet E4 sont respectivement donnés) par les formules 1, 2 et 43.

Graphique C2.A5-4 - Valeurs du coefficient fJv relatif aux brides« monobloc» pour v= 0,3
CODETI~ 2001 - Division 1 - C2.A5/9

rp h /h 0

0,00

0,05

0,10
20

0, 15
1
1

____ J__ 1
0,20

15
0,25

0,30

0,35

0,40
JO
0,45
0,50

0,60

0,70
5
0,80

2 3 4 5

c36-
rp =- (avec rp= Jau minimum) (C2.A5-.5)
1 +A

Les coefficients A et C36 sont respectivement donnés par les formules 1 et 38

Graphique C2.AS-5 - Valeurs du coefficient rp relatif aux brides« monobloc» pour v= 0,3
CODETI® 2001 - Division 1 - C2.A5/10

100

1 1

1 1

! 1 ! 1 1

1 1

10 ~
1

\\ 1 1 !
\\
\\ 1

~I'\ 1 1

~ 1

~~
r-..._ 1 1

~
/Jy ~ ~ r---...._/Ju
1---'r---. 1 ~~
;--............
r--r-- fJT 1 f:::

2
--r-- r--r----
1

3
1

1---:---r--
4
FFR== 1
'

5 K

Pour K ~ 3, une valeur approchée de j3y est donnée par la formule :

- _3 K + 1
fJY - (C2.A5-6)
tr K-·1

Graphique C2.A5-6 - Valeurs des coefficients /Jr, /Ju et /}y pour v = 0,3
CODETl:e- 2001 - Division 1 - C2.A5/11

FORMULES (1) à (45) donnant les valeurs des coefficients


utilisés dans les formules C6.A3.1 à 5.

(1)

(2)

1 A
c 1
=-+-
3 12
(3)

C=_2_+17A (4)
42 336

1 A
C- = - + - (5)
_, 210 360

C = _1_1 + 59 A + 1 + 3 A (6)
4
360 5040 c
C =J__+~-(l+A)3 (7)
5
90 1008 c
c6 =-!-+~+__'._ (8)
120 5040 c
C _ 215 + 51A + ( 120+225A+150A
2
+ 35A
3
JJ_
7
-2772 1232 14 l c (9)

C =
8
~+
6930
128A + ( 66 + 165A + 132A + 35A
45045 77
2 3
l_c'._ ( 10)

C = 533 + 653A +(42+198A+ll7A


2
+25A
3
ÎJ_
9
30240 73920 84 jc ( 1l )

C = 29 + 3A -(42+198A+243A +91A
2 3
JJ_ ( 12)
IO 3780 704 84 c
2 3
_ 31 1763A (42+72A+45A +lOA l 1
C ---+ + - ( 13)
lI 6048 665280 84 C

2 3
_ 1 71A (88+198A+l56A +42A l l
C 1o - - - + + - ( 14)
- 2925 300300 385 c

C 1-
_
-
761
+
937A
+
(2+12A+IIA
2
+3A
3
JJ_ (15)
j 831600 1663200 70 c
CODETI~ 2001 - Division 1 - C2.A5/12

C
14
=
415800 332640 70
2
197 + 103A -(2+12A+l7A +7A
3
ll_c ( 16)

C-=
\)
233
831600
+
97 A
554400
+
[ 6 + 18 A + 15 A + 4 A
210
2 3
l -
c
l
(17)

( 18)

C17 =k4 ·C7 ·C12 +C2 ·Cs ·C13 +C3 ·Cs ·C9-(c13 ·C7 ·C3 +ci ·C4 +C12 ·C2 ·C9)lf ( 19)
16

C1s = ks · C7 · C12 + C2 ·Cs· C14 + C3 ·Cs· C10 - (ct4 · C7 · C3 +Ci· Cs+ C12 · C2 · C1o)lf (20)
16

1
C19 = [c6 ·C7 ·C12 +C2 ·Cg ·C15 + C3 ·Cg ·C11 -(cl5 ·C7 ·C3 +ci ·C6 + C12 ·C2 ·C11)lc (21)
16

C20 =k1 ·C9 ·C12 +C4 ·Cs ·C3 +C3 ·Cu ·C2 -(cj~ ·C9 +C13 ·Cs ·C1 +C12 ·C4 ·C2)lf (22)
16

C21 =[cl ·C10 ·C12 +C5 ·Cg ·C3 +C3 ·C14 ·C2 -(ci ·C10 +C14 ·Cs ·C1 +C12 ·Cs ·C2)lf (23)
16

c22 = [ c 1 . c ! 1 . c 12 + c6 . c8 . c3 + c3 . c15 . c2 - (ci . c 11 + c 15 . c8 . c 1 + c 12 . c6 . cJ l f-


16
(24)

(25)

C24 =k1 ·C7 ·C14 +C2 ·C10 ·C3 +Cs ·Cg ·C2 -(cJ ·C7 ·Cs +Cs ·C10 ·C1 +C~ ·C14)Jf (26)
16

C25 =[cl ·C7 ·C15 +C2 ·C11 ·C3 +C6 ·Cg ·C2 -(cJ ·C7 ·C6 +Cg ·C11 ·C1 +Ci ·C1s)lf (27)
16
14

c,6.. _
- -(CJ1
4
(28)

5
C27 = C20 - C17 - ,. , + C17 · C26 (29)
1
u ..

(30)

C,9
..
- --(CJ112
4
(31)

C30 ---(CJ3
4
4 (32)
CODETI~ 2001 - Division 1 - C2.A5/13

(3 3)

(34)

(35)

(36)

(3 7)

(38)

(39)

(40)

( 41)

( 42)

E _3+C 37 +3C 36 _2E 3 +15E 2 +10E 1


4 (43)
- 12 10

E-
)
= E1 (3+A)
--
6
+ E, (2l+llA) + E3 (3+2A)
- 84
--
210
(44)

(45)
CODETI~ 2001 - Division 1 - C2.A6/1

Al\"NEXE C2.A6

COEFFICIENT DE SERRAGE ET PRESSIO:\T D'ASSISE DES JOII\TS


(Annexe informative)

Pression
Coefficient
d'assise
Nature du joint de serrage
y
m
(MPa)

Elastomère non entoilé, sans forte proportion de fibres


d'amiante:
"' dureté shore< 75 0,50 0
* dureté shore 2'. 75 1,00 1,4

Elastomère avec entoilage coton 1,25 2,8

Elastomère avec entoilage amiante, avec ou sans armature


métallique :
;, 1 pli 2,75 25,5
z
0 ''' 2 plis 2,50 20,0
z
[/)
* 3 plis 2,25 15.2
f-
< Fibre végétale us 7,6
-
:::.
Amiante-élastomère a\·ec ou sans am1ature métallique, avec ou
sans enveloppe PIFE ou similaire :
* épaisseur 1 mm 3,25 39,8
* épaisseur 2 mm 2,50 21,7
* épaisseur 3 mm 2,00 12,6
(interpoler pour les épaisseurs intem1édiaires)
Amiante enrobé d'une enveloppe métallique non ondulée:
* aluminium recuit ~ Î
.),_)
-
38,0
* cuivre ou laiton recuit 3,50 44,8
'' fer ou acier doux 3,75 52,4
* monel 3,50 55,2
* acier allié type 5% Cr - 0,5% Mo 3,75 62, 1
* acier inoxydable 3,75 62, 1
0
-l
-l Amiante enrobé d'une enveloppe métallique ondulée ou
<
f- métal ondulé avec garniture d'amiante:
~
* aluminium recuit 2,50 20,0
[/) * cuivre ou laiton recuit 2,75 26,0
f-
<
-l
* fer ou acier doux 3,00 31,0
" * monel ou acier allié type 5% Cr - 0,5% Mo ~ Î -
.J,_) 38,0
(/)
f-
z * acier inoxydable 3,50 44.8

0
--, Métal enroulé en spirale avec garniture amiante, PFTE ou
similaire, graphite, ... :
* acier non allié 2,50 69,0
* acier inoxydable ou monel 3,00 69,0
CODETI 2001 · Division 1 • C2.A6/2

COEFFICIENT DE SERRAGE ET PRESSION D'ASSISE DES JOINTS (suite)

Pression
Coefficient
d'assise
Nature du joint de serrage
y
m
(MPa)

Joints métalliques lisses :

* aluminium recuit 4,00 60,7

* cuivre ou laiton recuit 4,75 89,6

* fer ou acier doux 5,50 124,1


monel ou acier allié type 5% Cr - 0,5% Mo 6,00 150,3
C/J
l..:..J *
::i acier inoxydable 6,50 179,3
0 *
....l
....l Joints métalliques striés :
<
f- aluminium recuit 3,25 38,0
l..:..J *
~ cuivre ou laiton recuit 3,50 44,8
*
C/J 3,75 52,4
f- * fer ou acier doux
< monel ou acier allié type 5% Cr - 0,5% Mo 3,75 62, 1
....l
c... *
* acier inoxydable 4,25 69,6
C/J
.....
z Joints métalliques ondulés :
0
-, aluminium recuit 2,75 25,5
*
cuivre ou laiton recuit 3,00 31,0
*
fer ou acier doux 3,25 38,0
*
* monel ou acier allié type 5% Cr - 0,5 % Mo 3,50 44,8
acier inoxydable 3,75 52,4
*
JOINTS ANNULAIRES METALLIQUES PLEINS :
fer ou acier doux 5,50 124,1
*
monel ou acier allié type 5% Cr - 0,5% Mo 6,00 150,3
*
acier inoxydable 6,50 179,3
*
CODETI® 2001 - Division 1 - C3/1

SECTION C3

ANALYSE ET CRITÈRES D'ACCEPTATION


Pages

C3.1 - Objet et domaine d'application. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . C3/3

C3.1.1 - Généralités........................................... C3/3

C3.1.2 - Exemptions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . C3/3

C3.2 - Flexibilité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . C3/4

C3.2.1 - Généralités. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . C3/4

C3.2.2 - Propriétés physiques et caractéristiques mécaniques des maté-


naux ............................................... . C3/4

C3.2.3 - Situations ........................................... . C3/4

C3.2.4 - Contraintes admissibles ................................ . C3/4

C3.2.5 - Hypothèses et prescriptions de base ...................... . C3/5

C3.2.6 - Coefficients de flexibilité et coefficients d'intensification des


contraintes .......................................... . C3/6

C3.3 - Combinaison des contraintes et critères d'acceptabilité ............... . C3/22

C3.3.1 - Généralités .......................................... . C3/22

C3.3.2 - Contraintes dues aux charges permanentes ................. . C3/22

C3.3.3 - Contraintes dues aux charges occasionnelles ou exceptionnelles . C3/23

C3.3.4 - Etendue de variation de contrainte ....................... . C3/23

C3.3.5 - Contrainte due à un mouvement d'ancrage unique non répété ... C3/24

C3.4 - Calcul des moments résultants et des contraintes résultantes ........... . C3/25

C3.4.1 - Généralités .......................................... . C3/25

C3.4.2 - Moments résultants ................................... . C3/25

C3.4.3 - Contraintes résultantes ................................. . C3/25


CODETI® 2001 - Division 1 - C3/2

C3.5 - Calcul des réactions ........................................... . C3/26

C3.5.1 - Conditions .......................................... . C3/26

C3.5.2 - Critères de vérification des réactions sur les appareils (forces


et moments) ......................................... . C3/26

C3.6 - Mise en tension .............................................. . C3!26

C3.6.1 - Mise en tension homogène ............................. . C3/26

C3.6.2 - Autres mises en tension ................................ . C3/26

ANNEXES

C3.Al - Propriétés physiques et caractéristiques mécaniques des matériaux (en


cours de préparation) ....................................... . C3.A 111

C3.A2 - Recommandations pour 1'installation de compensateurs de dilatation .. C3.A2/1

C3.A3 - Recommandation pour la vérification au séisme des tuyauteries métalli-


ques ............................. ··················· C3.A3/1

C3.A4 - Forces et moments admissibles par les tubulures de pompes à axe hori-
zontal (en cours de préparation) ........................... . C3.A4/1

C3.AS - Chargements dynamiques .................................... . C3.A5/l


GODET(~ 2001 - Division 1 - C3/3

'SECTION C3

ANALYSE ET CRITÈRES D'ACCEPTATION

C3.1 - OBJET ET DOMAINE D'APPLICATION

C3.1.I - GENERALITES C3.l.2 - EXEMPTIONS

En plus des exigences relatives aux effets de la C3. l.2.1 - L'analyse peut être évitée si une tuyauterie
pression définies dans les sections C 1 et C2 de la Divi- est en tous points identique :
sion 1 du Code, tous les réseaux de tuyauteries doivent
- soit à une autre ayant donné toute satisfaction
être conçus pour résister, pendant la durée de vie re-
pendant une durée de service significative en
quise, aux effets dus aux autres chargements d'origine
étant soumise aux mêmes sollicitations ;
mécanique ou thermique.
- soit à une tuyauterie satisfaisant les critères
Cette section traite de l'analyse de contrainte et des
critères d'acceptation correspondant et a pour objet de donnés en C3.3.
fixer les exigences liées à la flexibilité (voir note 1) et
de permettre de s'assurer qu'un système de tuyauteries C3.l.2.2 - Il n'est pas exigé de calcul de flexibilité si, à
satisfait bien à toutes ces exigences qui peuvent être la fois, la tuyauterie :
résumées comme suit: - est de diamètre uniforme et inférieur à ON 200 ;
- les contraintes calculées doivent être inférieures a une température de calcul inférieure à
aux limites déterminées suivant C3.3 afin, en 360 °C;
particulier, d'éviter la ruine de la tuyauterie par
déformation excessive ou par fatigue ; - ne comporte que deux ancrages principaux et ne
comporte aucun ancrage intermédiaire ni au-
- les réactions (forces et moments) calculées se- cune dérivation pouvant influencer le compor-
lon C3.4 ci-après ne doivent pas conduire à des tement de la ligne étudiée.
contraintes ou déformations préjudiciables à la
capacité fonctionnelle de la tuyauterie, aux Note: un rapport d'inertie minimum de IO entre la
ligne principale étudiée et les dérivations négligées
équipements qu'elle supporte (robinetterie par
est généralement acceptable.
exemple) ou aux équipements auxquels la
tuyauterie est raccordée ni à des ruptures de - ne comporte aucun support fixe risquant d'en-
supports par déformation excessive ou par fati- traver de manière significative les mouvements
gue; liés à la dilatation ;

- les efforts au droit des brides doivent être main- - satisfait à l'inégalité:
tenus dans des limites permettant d'assurer le
D _·X_
_e 2-
<-
respect du critère d'étanchéité requis par (C3.l.2.2)
I 'Acheteur (voir note 2). (L-/)2 - 10000

Note 1 : Une flexibilité adéquate peut être obtenue par une disposi- où:
tion appropriée des supports (Section C4 ), par des changements de
diamètre extérieur de la tuyauterie (en
direction le long des tuyauteries (par exemple coudes, lyres ou
baïonnettes), des liaisons flexibles (par exemple compensateurs de mm)
dilatation) ou touts autres dispositifs appropriés.
X résultante de la déformation totale qui doit
Note 2 : A cet effet, la norme EN 1591 peut être utilisée. être absorbée par la tuyauterie (en mm)

L longueur développée de la tuyauterie entre


ancrages principaux (en mm)

distance minimale entre ancrages princi-


paux (en mm)
CODETI® 2001 • Division 1 • C3/4

Cette possibilité doit s'appliquer avec discernement seulement dans le cas de matériaux ferreux. Elle n'est pas applicable
et elle est notamment proscrite dans les cas : pour des syst~mes utilisés dans des conditions cycliques notables
(<':à 7 000 cycles de pleine amplitude ou dans le cas de tuyauterie
où des charges sont imposées aux ancrages ; destinée au gaz<': à 1 000 cycles de pleine amplitude). Elle doit être
utilisée avec précaution pour certaines configurations comme les
où les coefficients d'intensification des contrain- cintres en U à branches inégales (LI/ > 2.5 ). les conduites presque
droites "en dents de scie". les tuyau'. de grand diamètre à paroi mince
tes i (voir tableau C3.2.6) sont supérieurs à 5;
ou lorsque les translations de direction différente de la direction
de tracés ayant un rapport LI! supérieur à 2,5. reliant les points d'ancrage constituent une partie importante de la
translation totale. li n'existe aucune assurance que les réactions aux
Note : 11 ne peut être prouvé que la formule C3. l .2.2 donne des extrémités soient suffisamment faibles pour être acceptées même si
résultats précis et régulièrement conservatifs. Elle est applicable les limitations ci-dessus sont respectées pour la tuyauterie.

C3.2 - FLEXIBILITÉ

C3.2.1 - GENERALITES
C3.2.2 - PROPRIETES PHYSIQUES ET CA-
C3.2.1.1 - Les tuyauteries doivent être calculées sous RACTERISTIQUES MECANIQUES DES MA-
la responsabilité du Fabricant, par une méthode éprou- TERIAUX
vée.
Les propriétés physiques et les caractéristiques mé-
Dans le cas de tuyauteries simples entre deux an-
caniques des matériaux sont définies en Annexe
crages, une méthode graphique peut être utilisée.
C3.Al.
Quelle que soit la méthode utilisée, celle-ci doit
permettre de déterminer les valeurs maximales des C3.2.3 - SITUATIONS
forces, moments et contraintes dans la tuyauterie.
Les situations à étudier sont définies dans la Sec-
C3.2.l.2 - Un système de tuyauterie complexe doit tion Cl.
être, du point de vue calcul, considéré globalement. Si
des hypothèses simplificatrices sont nécessaires pour C3.2.4 - CONTRAINTES ADMISSIBLES
réduire la complexité des calculs, elles doivent être
justifiées et explicitées dans la note de calcul.
C3.2.4.I - Les contraintes admissibles de base sont
définies en C 1.
C3.2.l.3 - Les calculs doivent tenir compte, à la fois:
a) des différences de température entre l'état froid C3.2.4.2 - Etendue de variation de contrainte admissi-
(20 °C sauf spécification de température particulière) ble.
et l'état chaud ;
L'étendue de variation de contrainte fa est donnée
b) des mouvements (translation et rotation) des an- par:
crages et des liaisons avec l'environnement (supports,
butées, etc ... ) ; fa = U (l,25 ft·roid + 0,25 /chaud) Echaud (C3 .2.4.2-1)
c) des coefficients de flexibilité de certains compo- Erroid

sants singuliers de la tuyauterie : coudes, tés, compen- où:


sateurs, robinetterie, etc ... (voir tableaux C3.2.6); valeur du module d'élasticité, à la
Erroid
d) des coefficients d'intensification de contrainte, température minimale du matériau corres-
propres à chaque composant (voir tableaux C3.2.6). pondant à la situation considérée

Echaud valeur du module d'élasticité, à la


C3.2.l.4 - Les calculs de flexibilité doivent être effec- température maximale du matériau corres-
tués en utilisant les épaisseurs nominales et la vérifica- pondant à la situation considérée
tion des contraintes en utilisant les épaisseurs définies
en C3 .2.6.3. ftroid contrainte admissible à la température
minimale du matériau correspondant à la
C3.2. l.5 - Les températures maximales à prendre en situation considérée (voir C 1)
compte dans les calculs des contraintes sont celles
définies en C 1.2.1. /froid est la contrainte définie en C 1, à
l'exception du cas des ouvertures dimen-
C3.2.1.6 - Pour des réseaux complexes, les différents sionnées suivant la méthode alternative de
cas de fonctionnement peuvent conduire à des l'aire de remplacement pour lesquelles:
températures différentes dans les diverses branches.
Les calculs doivent être exécutés de façon à utiliser
pour le dimensionnement le cas de fonctionnement le /froid= min {( R
3
m); fE} (C3.2.4.2-2)
plus défavorable.
3
CODETl 2001 - Division 1 - C3/5

nombres de cycles correspondant


X = 3 pour une tuyauterie relevant des
catégories de construction B, C ou D aux variations de contraintes, !15 1,
!152, t::..S3, .... ., !15n, plus faibles que
X = 4 pour une tuyauterie relevant' des !15
catégories de construction A ou Ex
!151/t::..S. t::..S2lt::..S, !153/.0.S.
!chaud contrainte admissible à la température !1Sn1!::..S
maximale du matériau correspondant à la
situation considérée (voir C 1)
Tableau C3.2.4.3: Coefficient de réduction de
u coefficient de réduction de l'étendue de l'amplitude de variation de contrainte
variation des contraintes déterminé en
C3.2.4.3 Nombre de cycles de pleine
Coefficient U
amplitude équivalent: N
C3.2.4.3 - Coefficient de réduction de l'étendue de
variation de contrainte. 7 000 et inférieur 1,0
Le coefficient de réduction de l'étendue de variation
des contraintes, U, est fonction du nombre total de 7 000 à 14 000 0,9
cycles équivalents, c'est à dire du nombre de cycles de
pleine amplitude considéré comme équivalent à la 14 000 à 22 000 0,8
somme des cycles d'amplitude partielle dont les effets
peuvent être considérés comme identiques au regard de 22 000 à 45 000 0,7
la rupture par fatigue.
Ce coefficient est obtenu à partir du ta- 45 000 à 100 000 0,6
bleau C3.2.4.3 ou calculé à partir de l'équation ci-
dessous : 1OO 000 à 200 000 0,5

U = 6,0N-o.è :::; 1,0 (C3 .2.4.3-1)


C3.2.5 - HYPOTHESES ET PRESCRIPTIONS DE
où: BASE
N nombre de cycles de pleine amplitude
équivalent correspondant à la durée de vie C3.2.5.1 - A chaque fois que cela est possible, l'ana-
en service prévue pour la tuyauterie lyse doit être effectuée sur la tuyauterie complète entre
les points d'ancrage ou des points dont les conditions
Note 1 : Le coefficient U s'applique essentiellement à une tuyauterie
non-corrodée. La corrosion peut diminuer de manière sensible la aux 1imites sont connues. Cela peut inclure les axes de
durée de vie sous chargements C)ciiques. Pour un fluide corrosif, il symétrie.
est donc recommandé d'envisager des matériaux résistants à la
corrosion lorsqu'un grand nombre de cycles à contrainte élevée est C3.2.5.2 - Les contributions relatives de toutes les
prévu.
parties de la tuyauterie à analyser doivent être prises en
Note 2 : L'équation ci-dessus ne s'applique pas en de ça de 7000 ni considération.
au-delà de 2 x 1O' cycles, auxquels cas, la détermination du coeffi-
cient U est de la responsabilité du concepteur. En particulier pour N Les caractéristiques de flexibilité définies en
inférieur à 7000 cycles le coefficient U peut être pris supérieur à 1 C3.2.6.2 doivent être utilisés pour tous les composants
sous réserve de justifications appropriées. Pour N supérieur à 2 x 10 6
cycles. il est recommandé de se reporter aux prescriptions relatives à concernés : cintres, tubulures, tés etc.
la fatigue.
Note 3 : L'attention du Concepteur est attirée sur le fait que la durée
C3.2.5.3 - L'influence des éléments de supportage doit
de vie en fatigue des matériaux utilisés à haute température peut être être prise en considération :
réduite.
les directions des déplacements libres et les
Note 4: Les dispositions du présent paragraphe ne sont pas applica- fixations aux supports doivent être simulées
bles aux compensateurs de dilatation. dans l'analyse.
Si l 'étendues de variation de contrainte varie, le Note: Lors de l'installation de la tuyauterie, il convient de
nombre de cycles de pleine amplitude équivalent doit vérifier que la construction est réalisée conformément à la
être calculé comme suit: conception.

N = NE + :tk N;)
i-1
(C3.2.4.3-2)
si nécessaire, les rigidités du support doivent
être prises en compte dans le modèle.

C3.2.5.4 - Les forces de frottement éventuelles doivent


où:
être examinées. Lorsque l'effet des forces de frottement
N nombre de cycles correspondant à la est considéré comme significatif, les forces addition-
variation maximale de contrainte !1.S nelles doivent être prises en compte dans le calcul de la
tuyauterie.
3
CODETl 2001 - Division 1 - C3/6

C3.2.5.5 - Les rigidités des compensateurs de dilata- pour les coudes ou cintres d'ouverture com-
tion doivent être prises en compte comme des rigidités prise entre 15 et 45°, ces coefficients sont ob-
internes (matrice de rigidité introduite directement). tenus par interpolation linéaire entre la valeur 1
et celles données dans les tableaux C3.2.6.2;
C3.2.5.6 - Les petits composants qui n'ont qu'une fai-
ble influence sur la rigidité globale peuvent être modé- le coefficient s'applique sur la longueur effec-
lisés en tant que poutres de sections transversales telles tive de l'arc.
que l'on obtienne approximativement la rigidité réelle.
C3.2.6.2 - Coefficients d'intensification des contraintes
Les gros composants, comme par exemple les ré- i,io. ii : coefficients, définis dans les tableaux C3 .2.6.1
servoirs et les accessoires internes. peuvent avoir une et C3 .2.6.2, à utiliser dans les formules de calcul des
influence importante sur le comportement du système contraintes. Ces coefficients ne sont applicables que
de tuyauteries. Il peut donc être nécessaire de prendre pour les composants dont le rapport D,,,/ e, est inférieur
en compte les rigidités spécifiques de ces composants à 100.
dans le modèle par exemple par une suite de poutres
jusqu'au point de supportage ou une représentation de Dans tous les cas les coefficients d'intensification
la structure de supportage au moyen d'une matrice de de contrainte, affectés du coefficient 0,75 le cas
rigidité. De même, il peut être nécessaire de prendre en échéant, doivent être supeneurs ou égaux
compte le comportement en translation et en rotation à 1 (0, 75 i?. 1). Si la valeur calculée est inférieure à 1,
des équipements raccordés. la valeur 1 doit être utilisée.

C3.2.6.3 - Notations
C3.2.6 - COEFFICIENT DE FLEXIBILITE ET
COEFFICIENTS D'INTENSIFICATION DES diamètre intérieur du collecteur
CONTRAINTES diamètre extérieur du collecteur
Dm diamètre moyen du collecteur
C3.2.6.1 - Coefficient de flexibilité k : coefficient
défini dans les tableaux C3.2.6.2 dont doivent être diamètre intérieur de la tubulure
affectés les composants de tuyauterie en tenant compte d1 diamètre extérieur de la tubulure
des règles suirnntes :
diamètre moyen de la tubulure
pour les coudes ou cintres d'ouverture infé-
rieure à 15°, ces coefficients sont égaux à 1 ; rayon de courbure ou de cintrage d'un
coude ou d'un cintre
pour les coudes ou cintres d'ouverture égale ou
supérieure à 45°, ces coefficients sont ceux in- épaisseur de référence utilisée pour le
diqués dans les tableaux C3.2.6.2; calcul des contraintes : épaisseur à la
demi-plage des tolérances c -
1
et et di-
minuée des surépaisseurs de corrosion ou
d'érosion éventuelles (voir notes 1 et 2)

Note 1 : La détermination des contraintes à partir de l'épaisseur ainsi


définie peut s'avérer très conservative dans la mesure ou les phéno-
mènes de corrosion ou d'érosion conduisant à des sous-épaisseurs
sont dans la très grande majorité des cas très localisés. En accord
avec !'Acheteur la validation du comportement du réseau concerné
peut s'appuyer sur une vérification des contraintes tenant compte de
ces phénomènes pour les seules zones potentiellement concernées.

Note 2: L'attention du Concepteur est attirée sur le fait que des


surépaisseurs significatives peuvent exister, en particulier pour les
coudes, et modifier de manière significative le comportement des
lignes étudiées. Toutefois la présente Division du Code n'exige pas
la prise en compte systématique de ces surépaisseurs.
GODET("' 2001 - Division 1 - C3n

Tableau CJ.2.6-1 - Caractéristique de nexibilité, coefficient de nexibilité et coefficients d'intensification de contrainte

Caractéristique Coefficient de
Coefficients d'intensification de contrainte
de nexibilité nexibilité Module
Composant
h k io i; d'inertie
Voir note(/) hors du plan dans le plan

1. Tuyau droit
soudé
er

- - - - Di - - Do-- -
1f D4 - D4
e 1

bout-à-bout t 32 De

2. Tuyau droit
ondulé ou
5 2,5 2,5 2,5
coude ondulé

3. Coude ou
cintre soudé 4 er Re 1,65 0,9 0,75 0,9 !!_De -D;
4 4
bout-à-bout 2 h2/3 h213 1z213
Dm h 32 De

Note : Pour les


intersections tubu- Voir notes Voir notes (2), (3) & (4)
lure-coude
§ C2.2.7.4.4.
(2) & (3)
CODETI® 2001 - Division 1 - C3/8

Tableau C3.2.6-l - Caractéristique de flexihilité, coefficient de flexibilité et coefficients d'intensification de contrainte (suite)

Caractéristique Coefficient de
Coefficients d'intensification de contrainte
de flexibilité flexibilité Module
Composant
h k io i1 d'inertie
Voir note ( l) hors du plan dans le plan

4.1 Coude à

~ 0,9 0,9
sections rap- 4 Re er 1,52 0,9 4 4
:r D 0 - D;
prochées ou à -Dm 0 1z5/6 h 2/3 '72/J 1z2!3
sections multi- D~1 32 Do
_l
ples
s,.;::: 6 ef
(} $ 22,5°

Voir notes Voir notes


(2) & (3) (2).(3) & (4)
,___ _ R c _ __.,_

D R = sm col[)
Sm < -"'- (J +tan 0) c 2
2

4.2 Coude à
sections espa- 1,52 0,9 0,9 0,9
cées et coude à 1z5/6 h 2/3 ,,213
un onglet

(} $ 22,5°

Voir note Voir notes


(2) (2).(3) & (4)

D R =D (1 +cote)
2 (1 +tan e) 111
sm >
-
-"-' c
4
CODETI''" 2001 - Division 1 - C3/9
Tableau CJ.2.6-1 - Caractéristique de flexibilité, coefficient de flexibilité et coefficients d'intensification de contrainte (suite)

Caractéristique Coefficient de
Coefficients d'intensification de contrainte
de flexibilité flexibilité Module
Composant
h k i io i1 d'inertie
Voir note(/) hors du plan dans le plan

5.1 Réduction
forgée

T~
e,

t ei
1

0,5 + ~(~
a

max.= 2,0
D2

r
·~
a
Dt (aen °)
I ---......

1 D2 a ~ 60°
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

1 1

5.2 Réduction
chaudronnée voir figure C2.2.4

Voir note (14)


CODETI® 2001 - Division 1 - C3/10

Tableau CJ.2.6-1 - Caractéristique de flexibilité, coefficient de flexibilité et coefficients d'intensification de contrainte (suite)

Caractéristique Coefficient de
Coefficients d'intensification de contrainte
de flexibilité flexibilité Module
Composant
h k i io il d'inertie
Voir note(/) hors du plan dans le plan

Collecteur
-=t:~~
6. Té reconsti-
tué non renfor- 2 er 1 0,9 0,9 3·
cé avec tubu- eb
-- ~+0,25 1r D4e - D41
er Dm 1z2/3 2
h /3 (sin a)1 12
4
Jure posée ou - 1 32 De
1
pénétrante 1 a= angle d'incli- Dérivation

- - -
t
Dï -
dm
-1- - -
Do . -
t- Dm naison de la
tubulure par
1[
-dm ex
2
'
t _l rapport au collec- 4
leur
e,=
Voir note Voir notes
(2) & (12) (2), (6), (7) & (/ l) MIN (e,; i e,)

7. Té reconsti-
tué avec tubu-
er
---t -rt=-
!.!___
d -
di
0
-- si e, $ 1,5 er 1
--
0,9 0,9
3 io + 0,25
Collecteur
4
.!!_De - D,
4
lure posée ou - ..L
eb
er lz 2/ 3 I1 2/3 (sma
. )m 4
pénétrante et 1
~-
512 32 De
1 2 (er + 0,5 e,)
renforcé par 1 a= angle d'incli-
312
anneau ou selle
de renfort - -- Di
f 1 .. d~-1 '
Do
t- Dm Cr Dm naison de la
tubulure par
Dérivation
1[ 2
- - 1- - - -
-dm e,
'
t _l rapport au collec- 4
si e,> 1,5 er leur
e =
MIN (e,; i e,)
8~
Dm

avec anneau renfort avec selle de renfort Voir note Voir notes
(2) & (/ 2) (2). (6).(7) & ( 11)

1
CODETlrRJ 2001 - Division 1 - C3/11

Tableau C3.2.6-J - Caractéristique de nexibilité, coefficient de nexibilité et coefficients d'intensification de contrainte (suite)

Caractéristique Coefficient de
Coefficients d'intensification de contrainte
de nexibilité nexibilité Module
Composant
k i io /·1 d'inertie
h
Vnir note (/) hors du plan dans le plan

-=+~~=t=-
8. Piquage avec
pièces 1 2,1 2,1
forgées !!._ 1 J eh

J
1
1
1
l 6,6 .!!._
Type manchon
forgé

- - - Di
f - -1- -
1
1
- -
t
Do - Dm
Dm
1

t _l
1 0,9
-- 3 io + 0,25
1z213
4
Type wcldolets
etc ...
Voir notes
(2). (6), (8) & (/ 0)

Type manchon forgé Type weldolets etc ...

=+~
9. Piquage posé
intégralement 1 0,9 0,9
6,6 ~ -- --
renforcé 1z213 1z213
Dm
~ ~
1
1
!!__ 1
1

- - -
~
Dï -
1
1
_,_ - -
Do .
t
- - Dm
Voir notes
(2). (6). (8) & (/ 0)
'
t _l

1
CODETI® 2001 - Division 1 - C3/12

Tableau CJ.2.6-1 - Caractéristique de flexibilité, coefficient de flexibilité et coefficients d'intensification de contrainte (suite)

Caractéristique Coefficient de
Coefficients d'intensification de contrainte
de flexibilité flexibilité Module
Composant
h k io I1 d'inertie
Voir note (1) hors du plan dans le plan

10. Piquage
avec selle de
renfort insérée
--t:~=t=- 8,8 er 0,9 0,9 3 io + 0,25
er eb '1213
r1 Dm 4
1
et
1
/T
- - -
""t
Di
t
-
1

1/
-l- - - - Do - Dm
t
_J
tableau CJ.2.6-2

Voir notes
(2). (7). (8). (9) & (1 /)

11. Té forgé Collecteur


8,8 cr 0,9 0,9
3 io + 0,25 _:rr D4e - D41
4

Dérivation
:rr 2
-dm ex
en cours de vérification par BP 4

Voir note Voir notes e, =


(2) & (1 /) (2). (7 ). (8) & (9)

1
CODETl(ii) 2001 - Division 1 - C3/13

Tableau C3.2.6-l - Caractéristique de nexibilité, coefficient de nexibilité et coefficients d'intensification de contrainte (suite)

Caractéristi11ue Coefficient de
Coefficients d'intensification de contrainte
de flexibilité flexibilité Module
Composant
h k io i1 d'inertie
Voir note (/) hors du plan dans le plan

12. Té à souder
extrudé Voir noie (13) 0,9 1.
:_!_Q_ + 0 25
4 '

Voir notes
(2) & (7)

13. Trifonn Collecteur


Voir note (13) 0,9 3·10
- - + 0 ,25
4

Dérivation
1r 2
-dm ex
4
er e. =

MIN (e,; i e,)


CODETI® 2001 - Division 1 - C3/14

Tableau C3.2.6-1 - Caractéristique de flexibilité, coefficient de flexibilité et coefficients d'intensification de contrainte (suite)

Caractéristique Coefficient de
Coefficients d'intensification de contrainte
de flexibilité flexibilité Module
Composant
h k io d'inertie
Voir note (1) hors du plan dans le plan

14.1 Bride à
assembler bout-
à-bout

14.2 Bride à
emmancher et à 1,2
souder

(soudée des
deux côtés)

14.3 Bride à
emboîter et à
souder

max= 2, 1
CODETl'R) 2001 - Division 1 - C3/15
Tableau C3.2.6-I - Caractéristique de flexibilité, coefficient de flexibilité et coefficients d'intensification de contrainte (suite)

Caractéristique Coefficient de
Coefficients d'intensification de contrainte
de flexibilité flexibilité Module
Composant
h k i io i1 d'inertie
Voir note ( I) hors du plan dans le plan

14.4 Bride V//


tournantes - - - - - 1 1,6

~'l/h
"""""J(

14.5 Bride à
visser Voir figure C2.2.8.3.7-2 1 2,3
CODETI® 2001 - Division 1 - C3/16

Tableau C3.2.6-I - Caractéristique de flexibilité, coefficient de flexibilité et coefficients d'intensification de contrainte (suite)

Caractéristique Coefficient de
Coefficients d'intensification de contrainte
de flexibilité flexibilité Module
Composant i i; d'inertie
h k io
Voir note(/) hors du plan dans le plan

16.1 Soudure -8 --'!.!__


1 1 4
;rDo-Di
4
bout-à-bout
-

~~ ~
32 Do
en ;::>: 5 mm
et J $ 0,1 Cf

Do Voir note (15)


1

1 1,8

en< 5 mm ou
J > 0,1 Cf

Voir note(/ 5)

"~
16.2 Transi-
1,3 + 0,0036 D 0 I cr+ 3,6 8 / er 4 4
tiens d'épais- 1 1l D 0 -D;

f~
seur de paroi 32
max 1,9 Do

Voirnote(l5)

1 /3

a$ 30° fJ $ 15° sans soudure circonférentielle au niveau de la transition


J= 0
CODETIC'l 2001 ·Division 1 • C3/17
Tableau CJ.2.6-1 - Caractéristique de flexibilité, coefficient de flexibilité et coefficients d'intensification de contrainte (suite)

Caractéristique Coefficient de
Coefficients d'intensification de contrainte
de flexibilité flexibilité Module
Composant
h k io i·1 d'inertie
Voir note(/) hors du plan dans le plan

16.3 Compo-
sant emman- 1,3 2,1 er
ché-soudé

min. 1,3

max. 2,1

forme concave avec raccordement régulier au


tuyau

16.4 Compo-
sant emman- 2,1 2,1 Cf
ché-soudé

min. 1,3

max. 2,1
Do
1
forme convexe
CODETI® 2001 - Division 1 - C3/18

Notes du tableau C3.2.6-1


( 1) Le coefficient de flexibilité k s'applique à la flexion dans tous les plans. Le coefficient pour la torsion est égal à 1 dans tous les
cas à l'exception du cas 2 (tuyau droit et coude ondulé) pour lequel il est égal à 0,9.
(2) Les coefficients k, i, io, i, s'appliquent sur toute la longueur effective des coudes et des cintres (ligne épaissie sur les schémas) et à
l'intersection des axes pour les tés et les piquages.
(3) Si ces composants sont munis :
d'une bride à l'une de leurs extrémités, k, i, io, i, sont à multiplier par Jil/6;

d'une bride à leurs deux extrémités, k, i, io, i, sont à multiplier par JiU3.
(4) Si la pression est susceptible d'apporter une correction d'ovalisation (grand diamètre, petite épaisseur), les coefficients sont divi-

r[:J'
sés par:

1 + 6 [ ; ]('; pom ,, rn,m,;eotk

] + 3,, 5 ( ; l[',: r[:J; pom IMoeffio ;eot; ;, ;, ;

Pétant la pression de service et E le module d'élasticité à 20 °C.


(5) L'épaisseur de la paroi de la réduction ne doit pas être inférieure à e, sauf au voisinage de l'extrémité de petit diamètre où, toute-
fois, l'épaisseur de la paroi ne doit pas être inférieure à e~.
(6) Le coefficient d'intensification de contrainte« hors du plan», pour un piquage dont le rapport des diamètres de la tubulure et du
collecteur est supérieur à 0,5, peut être non-conservatif. Par ailleurs, il a été démontré qu'un raccordement régulier par une soudure
de forme concave réduit la valeur de ce coefficient. Le choix d'une valeur appropriée pour ce coefficient reste donc de la responsabi-
lité du Concepteur.
(7) Les coefficients d'intensification de contrainte pour les raccordements de tubulures sont basés sur des essais avec au moins deux
diamètres de tuyau droit de chaque coté de l'axe de la tubulure. Le cas de tubulures plus proches requière une attention particulière.
(8) Les pièces forgées utilisées doivent être appropriées aux conditions de service.

(9) Lorsque les limitations portant sur rayon et l'épaisseur ne sont pas respectées et en l'absence de données fiables la caractéristique
.., e
de flexibilité doit être prise égale à .::......i_ .
Dm
( 10) Le Concepteur doit vérifier que le dimensionnement en fonction de la pression est au moins équivalent à celui du tuyau droit.
( 11) Les coefficients ne s'appliquent qu'aux piquages à axes concourants.
( 12) D'autres valeurs peuvent être utilisées sous réserve de justification.
( 13) En l'absence de données fiables la détermination des coefficients est de la responsabilité du Concepteur.
( 14) En l'absence de données plus précises), les coefficients d'intensification de contrainte peuvent être pris égaux à 2,5.
( 15) Le coefficient s'applique dans le cas où les tolérances de fabrication (voir partie F) sont respectées. Dans le cas contraire la
détermination des coefficients est de la responsabilité du Concepteur.
CODETIE 2001 - Division 1 - C3/19

Tableau C3.2.6-2 - Coefficient de flexibilité et coefficients d'intensification de contrainte (suite)

Composant

Conditions d'application
(a) - Les exigences de C2.2.7 concernant
-,-
l'aire de renforcement doivent être res-
dm\'
pectées ;
- L'axe de la tubulure doit être normal
à la paroi du collecteur ;

- Dans le cas de tubulures multiples,


la longueur de !"arc, mesurée sur la
surface du collecteur, entre les centres
de tubulures voisines, ne doit pas être
inférieure à 3 fois (direction longitudi-
nale) ou 2 fois (direction circonfércn-
tielle) la somme de leur rayons inté-
rieurs;

dm ::; 0,5
Dm

dr Coefficient de flexibilité :
- k =1
Coefficient d'intensification de
contrainte :
- pour la tubulure :

er

- pour le collecteur :
3) e::; 45° et er = eb +~y 4)
2
3
(a) Tuyauterie raccordée (b) Tubulure i=0,4f~} f~} 3
l2ef 1Dm
CODETI® 2001 - Division 1 - C3/20

Tableau C3.2.6-2 - Coefficient de flexibilité e.t coefficients d'intensification de contrainte (suite)

Composant
Coefficients d'influence:

Coefficient d'intensification de
contrainte
1 1
i---dmJ --j . 0,9
- 1=-- où
1z213

Piquage 1 Piquage 2a Piquage 2b

Modules z, o
=li d~,
e
_,_1 Z 2 -- li d2m 2
e,2- z - li d2
1
-
- 0
m.
e,2
d'inertie 4 4 4

où exl =MIN { ef ; i ebl} où ex 2 = MIN { er ; i eb 2 } où ex 2 =MIN{er ;ieb 2 }


Termes de subs-
titution pour les
contraintes M/Z
[ ~+
Z1
.<,M,,,
Z2
l l
[Ml.'Z • + .<,Ml
Z
.'
-
[ M;.oo + ,\ MJJ ;
Z2 Z1

.<,M,.,, l [M,,, +z:Ml'" l


2 1
avec j = respec-
tivement A, B,
C,D
MAX
[ MJ., +
Z1 Z2
MAX MAX

[Ml'" ::M,,, l
CODETI® 2001 - Division 1 - C3/21

Tableau C3.2.6-2 - Coefficient de flexibilité et coefficients d'intensification de contrainte (suite)

Composant

Coefficients d'influence

1 1

f--- dm t ------j
Coefficient d'intensification de
contrainte

. 0,9
- l=--
h2!3

Piquage 1 Piquage 2a Piquages 2b, 2c, 2d

"') e ..,
Modules z 1 -- Jr d ml2 ,S_)_ Zo- =Jrd-1
m_ ~
d'inertie 4 4

où e.d =MIN { er ; i eb 1} où ex 2 =MIN{er ;ieb 2 }


Termes de subs-
titution pour les
contraintes M/Z
[ M,_, + À,MJ.'"
Z1 Z2
l Z2
l
[ M;. 2, + À,MJ.'
Z1
idem par permutation

avec j = A, B, C,
D respective-
ment
[ M,_, + À,MJ.2b
Z1 Z2
l [ M,,, ::M;2b l
MAX
[ Mp + .l, M;. 2, ]
Z1 Z2
MAX
[ M; 2, :;M,,, l
[ M;_, + .l,M;.2'
Z1 Z2
l [ M;2. +z:MJ.2' l
CODETI® 2001 - Division 1 - C3/22

C3.3 - COMBINAISON DES CONTRAINTES ET CRITERES D'ACCEPTABILITE

C3.3.1 - GENERALITES C3.3.2 - CO~TRAINTES DUES AUX CHARGES


PERMANENTES
Les définitions suivantes s'appliquent:
La somme des contraintes primaires, a 1, due à la
- Contrainte de membrane : composante de la
pression intérieure, p, et au moment résultant, MA,
contrainte normale uniformément distribuée à
généré par le poids et les autres charges permanentes
travers de la section considérée et égale à la va-
d'origine mécanique doit satisfaire l'équation suivante :
leur moyenne de la contrainte à travers l'épais-
seur de cette section.
(C3.3.2)
Note : "Normale" s'entend ici, au sens donné par la théorie
de !"élasticité.
où:
- Contrainte de flexion : composante variable de
la contrainte normale à travers l'épaisseur de la moment résultant dû aux charges per-
section considérée. La loi de variation à travers manentes d'origine mécanique. Ce mo-
l'épaisseur peut être linéaire ou non. ment doit être déterminé conformément
à C3.4.2 pour la combinaison des char-
- Contrainte primaire : fraction de contrainte qui ges suivantes la plus défavorable :
participe directement à l'équilibre avec les solli-
citations mécaniques. poids de la tuyauterie, y compris les
équipements internes et les équipements
La caractéristique fondamentale d'une supportés ;
contrainte primaire est de ne subir aucune redis-
tribution ni limitation sous l'effet des déforma- poids du calorifuge ou de l'ignifuge
tions plastiques. éventuel;

Les contraintes d'origine thermique ne sont ja- poids du fluide ;


mais des contraintes primaires. efforts dues aux compensateurs de dila-
Il y a lieu de distinguer, compte tenu de leurs tation axiaux non équilibrés et autres
distributions diftërentes dans l'épaisseur de la efforts du même type.
paroi, la contrainte primaire de membrane et la p pression de service pour la situation
contrainte primaire de flexion, auxquelles considérée
s'appliquent des critères d'admissibilité diffé-
rents. !chaud contrainte admissible à la température
de service pour la situation considérée
Contrainte secondaire : fraction de contrainte
qui ne résulte que du maintien de la compatibili- coefficient d'intensification de con-
té des déformations. Les conditions de compati- trainte
bilité à considérer peuvent avoir trait aussi bien z module d'inertie de la section considé-
à des liaisons externes (liaisons avec des com- rée
posants adjacents, liaisons avec le supportage
... ) qu'à des liaisons internes au composant Alternativement, une détermination plus précise de
considéré (auto-bridage dû à la dilatation diffé- la contrainte a 1 peut être obtenue en différenciant les
rentielle). moments dans le plan et hors du plan. Le calcul de la
contrainte due au moment MA doit alors être réalisé
La caractéristique fondamentale d'une conformément à C3 .4.2 en utilisant les coefficients
contrainte secondaire est qu'elle s'auto-limite: d'intensification de contrainte io et i,.
si des déformations plastiques apparaissent sous
l'effet de telles contraintes, elles vont dans le
sens d'une meilleur adaptation des formes et ré-
duise en conséquence les contraintes qui en sont
à l'origine.
CODETIE 2001 - Division 1 - C3/23

C3.3.3 - CONTRAINTES DUES AUX CHARGES k 1,8 pour les charges correspondant au
OCCASIONNELLES OU EXCEPTIONNELLES Séisme Majoré de Sécurité (voir an-
nexe C3.A2)
La somme des contraintes primaires, a:z, due à la
p pression de service pour la situation
pression intérieure, p. au moment résultant, MA, généré
considérée
par le poids et les autres charges permanentes d'origine
mécanique et au moment résultant, Mg, généré par les !chaud contrainte admissible à la température
charges occasionnelles ou exceptionnelles doit satis- de service pour la situation considérée
faire l'équation suivante :
coefficient d ·intensification de
pD 0 0,75iMA 0,75iMg r contrainte
a = -- +
1 + $ k J chaud
- 4 er Z Z z module d'inertie de la section considé-
(C3.3.3) rée
où:
Sauf spécification contraire, les règles suivantes
Ms moment résultant dû aux charges occa- s'appliquent :
sionnelles ou exceptionnelles Ce mo-
les charges dues à la neige et au vent ne s'ap-
ment doit être déterminé conformément
pliquent pas simultanément ;
à C3.4.2 pour la combinaison des char-
ges suivantes la plus défavorable:
les chargements pour lesquels T, $ T,, Il OO ne
charges dues au vent normal s'appliquent pas simultanément.
(T" $ T,, /10);
Alternativement, une détermination plus précise de
charges dues à la neige normale ; la contrainte a2 peut être obtenue en différenciant les
charges dynamiques dues aux opéra- moments dans le plan et hors du plan. Le calcul de la
contrainte due au moment M 8 doit alors être réalisé
tions de commutation ( T, $ T,, Il OO) ;
conformément à C3.4.2 en utilisant les coefficients
charges sismiques (T, $ T,, /100). d'intensification de contrainte i 0 et i,.
Les effets des déplacements d'ancrage
dus au séisme peuvent être exclus s'ils C3.3.4 ETENDUE DE V ARIA TION DE
sont inclus dans l'équation (C3.3.5). CONTRAINTE
Th durée de la sollicitation considérée
L'étendue de variation de contrainte, a3, due au
TH durée totale de service moment résultant, Mc, engendré par la dilatation ther-
mique et les charges variables doit satisfaire l'équation
k lorsque la durée d'application de la
suivante:
charge occasionnelle considérée est
supérieure à 10 % de toute période de
service de 24h, par exemple neige nor- (C3.3.4-I)
male, vent normal
La prise en compte ou non des charges variables
k 1, 15 lorsque la durée d'application de la autres que la dilatation thermique est de la responsabi-
charge occasionnelle est inférieure à lité du Concepteur.
10 % de toute période de service de 24h
Lorsque la condition ci-dessus n'est pas satisfaite,
k 1,2 lorsque la durée d'application de la la somme des contraintes, a 4 , dues à la pression inté-
charge occasionnelle est inférieure à rieure, p, au moment résultant, MA, engendré par les
1 % de toute période de service de 24h, charges permanentes d'origine mécanique et au mo-
par exemple les charges dynamiques ment résultant, Mc, engendré par la dilatation thermi-
dues à l'ouverture et à la fermeture des que et les charges variables doit vérifier l'équation
robinets/vannes suivante :
k 1,3 pour les charges exceptionnelles très pD0 0,75iMA iMc
peu probables en particulier charges a4 = -- + + -- $ !chaud + la
4 er Z Z
dues à la neige et au vent dont les va-
leurs sont égales ou supérieures à 1,75 (C3.3.4-2)
fois les valeurs normales

k 1,5 pour les charges correspondant au


SMHV (voir annexe C3.A2)
CODETI® 2001 - Division 1 - C3/24

où: C3.3.5 - CONTRAINTE DUE A UN MOUVE-


MENT D'ANCRAGE UNIQUE NON REPETE
Mc étendue de variation du moment résul-
tant dû à la dilatation thermique et aux
Lorsque la contrainte de calcul est indépendante
charges variables qui doit être détermi-
née pour la plus grande différence entre des caractéristiques en fluage, la contrainte, 0'6 , due au
les moments moment résultant, Mo, engendré par un mouvement
d'ancrage unique non répété, doit satisfaire l'équation
p pression de service pour la situation suivante:
considérée
i M 0 . ~
!chaud contrainte admissible à la température O' 6 = - - - :::; Mm ( .) ftroid ; 2 Re ) (C3.3.5)
2
de service pour la situation considérée
où:
fa contrainte déterminée en C3.2.3.2
Mo moment résultant dù à un mouvement
coefficient d ·intensification de d'ancrage unique non répété, par exem-
contrainte ple mouvements des points situés aux
limites du réseau dus au tassement des
z module d'inertie de la section considé-
bâtiments
rée
Note: Pour cette vérification, la mise en tension à froid homogène f contrainte admissible à la température
éventuelle peut ne pas être prise en compte, c'est-à-dire que la situa- de service pour la situation considérée
tion de service relative à Mc peut être étudiée comme si aucune mise
en tension à froid n'avait été appliquée.
Voir Cl.3

Pour les tuyauteries en service à une température coefficient d'intensification de


correspondant au domaine du fluage, la contrainte O's contrainte
due à la pression intérieure, p, au moment résultant, z module d'inertie de la section considé-
MA, engendn:'. par le poids et les autres charges perma- rée
nents d'origine mécanique, au moment résultant, Mc,
engendré par la dilatation thermique et les charges Lorsque la contrainte de calcul dépend des caracté-
variables doit satisfaire l'équation suivante : ristiques en fluage, la contrainte calculée ne doit pas
dépasser ce qui suit :
p D0 0,75 i MA 0,75 i Mc
O'_, =- -+
4 er Z
+ 3Z
<
-
!.chau d 0,3 fois la limite conventionnelle d'élasticité à
0,2 % à la température de calcul pour les aciers
Note : Pour les tuyauteries en service à une température corres- ferritiques ;
pondant au domaine du fluage, 113 du moment Mc est pris en compte
dans cette équation, à moins qu'une analyse inélastique détaillée ne 0,3 fois la limite conventionnelle d'élasticité à
donne des résultats diffërents. 1,0 % à la température de calcul pour les aciers
austénitiques.
Alternativement, une détermination plus précise des
contraintes 0'3, 0'4 et O's peut être obtenue en différen- Alternativement, une détermination plus précise de
ciant les moments dans le plan et hors du plan. Le la contrainte 0'6 peut être obtenue en différenciant les
calcul de la contrainte due au moment Mc doit alors moments dans le plan et hors du plan. Le calcul de la
être réalisé conformément à C3 .4.2 en utilisant les contrainte due au moment Mo doit alors être réalisé
coefficients d'intensification de contrainte i0 et i,. conformément à C3.4.2 en utilisant les coefficients
d'intensification de contrainte i0 et i,.
@
CODETI~ 2001 - Division 1 - C3/25

C3.4 - CALCUL DES MOMENTS RESULTANTS ET


DES CONTRAINTES RESULTANTES

C3.4.1 - GENERALITES

La procédure de calcul des moments résultants


(méthode directe) est définie au paragraphe C3.4.2 et la
méthode de calcul des contraintes résultantes (méthode
alternative) est définie au paragraphe C3.4.3.

C3.4.2 - MOMENTS RESULTANTS

C3.4.2.l - Cintre et coude

1
où:
CD Mo
1

moment résultant 1

moment de flexion hors du plan figure C3.4. 2.1-2 Té


Mi moment de flexion dans le plan

Mr moment de torsion C3.4.3 - CONTRAINTES RESULTANTES

Pour obtenir les contraintes résultantes dans le cas


de la méthode alternative, les contraintes de flexion et
de torsion doivent être combinées de la manière sui-
vante :

où:
Ob contrainte de flexion résultante :

Mi moment de flexion dans le


plan
M0 moment de flexion hors du
plan
i1 coefficient d'intensification
figure C3.4. 2.1-1 Cintre et coude de contrainte dans le plan

C3.4.2.2-Té coefficient d'intensification


de contrainte dans le plan
hors du plan

z module d'inertie de la section


où: considérée
moment résultant contrainte de torsion égale à Mr / Z
moment de flexion hors du plan moment de torsion
Mr
moment de flexion dans le plan z module d'inertie de la section
moment de torsion considérée
CODETIE 2001 - Division 1 - C3/26

C3.5 - CALCUL DES RÉACTIONS

C3.5.1 - CONDITIONS C3.5.2 - CRITÈRES DE VÉRIFICATIONS DES


RÉACTIONS SUR LES APPAREILS (FORCES
Les réactions sur les ancrages doivent être calculées ET MOMENTS)
à froid et à chaud en tenant compte de l'éventuelle mise
en tension et des modules d'élasticité respectivement à C3.5.2.1 - Réactions sur les machines tournantes
froid et à chaud, à savoir : (pompes, turbines, compresseurs)
a) à chaud, en tenant compte de l'éventuel tirage à Toutes les tuyauteries se raccordant à une machine
froid et du module d'élasticité à chaud. tournante doivent être étudiées, construites et montées
de façon à éviter les efforts et moments susceptibles
b) à froid :
d'avoir une influence néfaste sur l'alignement de la
- pour les températures de service inférieures ou machine. Il doit être vérifié que, dans toutes les varian-
égales à lf (voir Cl.4), en tenant compte du ti- tes de fonctionnement, les réactions sur les tubulures
rage à froid et du module d'élasticité à froid ; n'excèdent pas, à défaut de valeurs admissibles com-
muniquées par les constructeurs des machines concer-
- pour les températures de service supérieures à fF nées, les valeurs définies pour les pompes par les ta-
(voir C 1.4 ), en supposant une relaxation totale
bleaux de l'annexe C3.A4.
des contraintes secondaires à chaud, avec le
module d'élasticité à froid.
C3.5.2.2 - Réactions sur les autres appareils
Les valeurs admissibles doivent être définies en ac-
cord entre le Fabricant et !'Acheteur.

C3.6 - MISE EN TENSION

C3.6.1 - MISE EN TENSION HOMOGÈNE Mise en tension homogène à froid :

C3.6.1.1 - Généralités Rrroid = CR


où:
On entend par homogène une mise en tension dont
les pourcentages sont identiques dans les trois direc- c Taux de précontrainte
tions. Module d'élasticité à froid
Erroid
Lorsqu'une mise en tension homogène (compte te- Module d'élasticité à chaud (voir C3.2.3. l)
Echaud
nu des mouvements d'ancrage) est réalisée, le calcul de
la variante de mise en tension n'est pas nécessaire. Le R Réactions calculées en utilisant Erroid
calcul des réactions à chaud et à froid sera dans ce cas Réactions à chaud
Rchaud
effectué sur la base de la mise en tension relaxée en ne
prenant en compte que le 2/3 de la mise en tension Rrroid Réactions à froid
comme effective à chaud.
C3.6.2 - AUTRES MISES EN TENSION
C3.6.1.1 - Calcul des réactions
Mise en tension homogène à chaud : Dans le cas de mise en tension non homogène une
analyse ou un calcul particulier doit être effectué.
Rchaud = (1 - 3_ c) Echaud R
3 Erroid
CODETJ® 2001 - Division 1 - C3.A 1/1

ANNEXE C3.A 1

PROPRIETES PHYSIQUES ET CARACTERISTI-


QUES MECANIQUES DES MATERIAUX

(Annexe informative en cours de préparation)


CODETI~ 2001 - Division 1 - C3.A 1/2
CODETI@ 2001 - Division 1 - C3.A2/1

ANNEXE C3.A2

RECOMMANDATIONS POUR L'INSTALLATION


DE COMPENSATEURS DE DILATATION
(Annexe obligatoire)

C3.A2.1 - GÉNÉRALITÉS

C3.A2.1.1 - DOMAINE D'APPLICATION et à la réalisation des réseaux de tuyauteries équipées


de compensateurs.
Les compensateurs de dilatation sont des éléments
Elle ne traite donc pas des problèmes relatifs au
mécaniques adaptables aux tuyauteries qui peuvent
dimensionnement et à la fabrication des compensa-
permettre de maîtriser les problèmes de déplacements
teurs.
ou d'efforts dus à la dilatation thermique ou ayant une
origine mécanique (vibrations, séismes, tassements de
C3.A2. l.3 - AVERTISSEMENTS
terrain, etc ... ) ainsi que les tolérances de montage.
De ce fait, ce type de matériel couvre un domaine Il est courant d'installer des compensateurs de dila-
d'application très étendu pour des catégories de cons- tation pour se prémunir des vibrations. Pour que le
truction très variées, pouvant avoir des exigences de fabricant de compensateurs puisse garantir la tenue
fiabilité importantes, ainsi que des tuyauteries sans mécanique en vibrations, il convient de lui communi-
facteur de risque. quer les mouvements aux limites du système.
L'analyse du réseau de tuyauteries doit dans ce cas
Cette annexe ne s'applique qu'aux compensateurs
intégrer une modélisation des compensateurs permet-
de dilatation équipés de soufflets à onde en U, formés à
tant de définir les déformations internes du système.
partir de viroles ne comportant que des soudures longi-
tudinales. La présente annexe couvre les problèmes liés aux
mouvements statiques. Si des garanties sont demandées
C3.A2.1.2 - OBJET au niveau des mouvements dynamiques, des études
complémentaires sont à prévoir.
L'objet de la présente annexe est de préciser les re-
commandations minimales nécessaires à la conception

C3.A2.2 - TERMINOLOGIE ET DÉFINITIONS

C3.A2.2.1 - COMPENSATEUR
, - - - - (a)
Dans l'optique de la présente annexe, un compen-
sateur est un dispositif étanche comportant un ou plu- ~--(b)
sieurs soufflets qui permet d'augmenter notablement et
dans des directions préalablement définies, la capacité t
de déformation d'une tuyauterie ou d'une partie
d'appareil.
(c)-~
(a): soumet
C3.A2.2.2 - SOUFFLET (b) : ceinture
(c): collet
Elément étanche et déformable du compensateur
autorisant tous les mouvements sauf la torsion, le souf- Figure C3.A2.2.2
flet (a) est constitué d'une ou plusieurs ondes, de col-
lets de raccordements ( c) et, éventuellement, de ceintu-
res et d'anneaux de renfort (b ).
CODETI® 2001 - Division 1 - C3.A2/2

C3.A2.2.2. l - Onde C3.A2.2.3 - EFFET DE FOND


Elément fonctionnel du soufflet dont le profil auto-
L'effet de fond est la force axiale sous l'effet de la
rise le déplacement relatif de ses extrémités et assure la
pression qu'il faut opposer aux extrémités du soufflet.
résistance à la pression et l'étanchéité. La partie exté-
rieure s'appelle le sommet, la partie intérieure le creux, L'introduction d'un compensateur dans un tronçon
les parties latérales les flancs. de tuyauterie agit de deux manières distinctes :
L'onde peut être composée d'une ou plusieurs cou- - en tant que discontinuité des efforts axiaux in-
ches. ternes de cohésion de la tuyauterie ;

C3.A2.2.2.2 - Collet - en introduisant un effort axial supplémentaire


dû à l'action de la pression sur l'onde au-delà
Partie cylindrique située aux extrémités des ondes du diamètre intérieur de la tuyauterie.
du soufflet permettant son raccordement.
Ces actions peuvent être concrétisées par l'exemple
C3.A2.2.2.3 - Ceinture ci-après, limité aux seuls effets statiques de la pression.

Pièce renforçant le collet pour éviter la déformation C3.A2.2.3. l - Notations utilisées :


de ce dernier sous l'effet de la pression.
di diamètre intérieur de la tuyauterie
C3.A2.2.2.4 - Anneau de renfort Dm diamètre moyen du soufflet à mi-hauteur
Pièce épousant, à l'extérieur, la forme du creux de d'onde
l'onde pour éviter que celui-ci ne se déforme sous P pression effective dans le compensateur
l'effet de la pression intérieure.
Dans le premier cas (figure 1), les effets de la pres-
sion sur les fonds sont égaux et opposés, leur effet sur
(b) les supports A et B est nul car il est équilibré par les
contraintes longitudinales de membrane exercées dans
la tuyauterie.
Dans le deuxième cas (figure 2), l'annulation de
F'1 par F1 n'étant plus assurée par la cohésion interne
de la tuyauterie, les deux supports A et B doivent être
bloqués axialement :

(a) Ceinture (c) Anneau renfort d'extrémité


(b) Anneau renfort intermédiaire (d) Anneaux renfort

Figure C3.A2.2.2.4

1 1

= 7t d? p
~( l ...
l )~
r. r.'
r 1 =r 1 N1 ...
4
A : point fixe
B : appui glissant A B

~
N
~ l~
N
~~
F'
~2 ~
N,
... ~
N
... ~
'
A : point fixe

B : point fixe
RA ... A B
~ Rs

Figure C3.A2.2.3-1 et -2
CODETI~ 2001 - Division 1 - C3.A2/3

C3.A2.2.3.2 - Compensateurs avec tirants ou articu- Compensateur axial à << N >> soufjlets :
lations :
Ce compensateur est utilisé exclusivement pour des
Les tirants assurent la continuité de certaines forces déplacements axiaux importants. Il est en général équi-
axiales internes du circuit de la tuyauterie. pé d'un dispositif de guidage axial qui permet de main-
tenir la stabilité des soufflets et qui est complété par un
Les points d'ancrage des tirants (ou attaches
dispositif de répartition des mouvements axiaux sur
d'articulation) s'analysent comme les supports A et B
chaque soufflet.
ci-dessus.
Il est à noter que l'utilisation de soufflets à pression
Dans le cas d'un fonctionnement en dépression, les
externe supprime la nécessité d'un guidage axial de ces
effets de fonds se traduisent par une compression des
derniers, ce type de soufflet étant autostable. Cette
tirants qui doivent être calculés au flambage.
notion est indépendante de la nécessité d'un guidage
de la tuyauterie.
C3.A2.2.3.3 - Compensateurs sans tirant ni articu-
lation (compen-sateurs axiaux) :
C3.A2.2.4. l .2 - Compensateur double (Uni\·ersel)
Ces compensateurs imposent une conception parti-
Compensateur équipé de deux soufflets autorisant
culière des fixations de la tuyauterie pour pallier la
les cinq degrés de liberté. Ce type de compensateur est
discontinuité constituée par le soufflet.
utilisé pour de faibles pressions.
Il y aura donc lieu de prendre en compte sur les
points fixes principaux de la tuyauterie l'intégralité des C3.A2.2.4.2 - Compensateurs reprenant l'effet de
efforts et de veiller à la réalisation correcte des guida- fond
ges axiaux.
Dans cette famille de compensateurs, il n'est pas
nécessaire de tenir compte de l'effet de fond pour
C3.A2.2.4 DIFFÉRENTS TYPES DE l'installation des appareils. Seuls sont à prendre en
COMPENSATEURS considération son poids et les efforts nécessaires à sa
déformation.

C3.A2.2.4.l - Compensateurs ne reprenant pas


C3.A2.2.4.2.2 - Compensateur axial équilibré en ligne:
l'effet de fond
Ces compensateurs sont prévus pour un seul degré
Ce type de compensateur peut être équipé de souf-
de liberté suivant l'axe longitudinal et sont équipés
flets fonctionnant sous pression interne ou externe.
d'un système annexe pourvu d'un ou plusieurs souf-
L'installation de ces compensateurs nécessite la flets d'équilibrage dans lequel se développe un effet de
prise en corn pte de leffet de fond exercé par la pres- fond antagoniste.
sion sur le soufflet.
Compensateur axial équilibré en ligne type
C3.A2.2.4. l. I - Compensateurs axiaux : « DONAHUE » :

Ces compensateurs sont prévus pour un seul degré


de liberté: translation suivant l'axe longitudinal.

Compensateur axial à un soufjlet:


Il est toutefois à noter que ces compensateurs peuvent
accepter de très légers déplacements (à l'exception de
la torsion) dans la mesure où ils ont été pris en compte
Figure C3.A2.2.4.2.2- l
dans le dimensionnement des appareils. Il s'agit des
déplacements résultant des tolérances inhérentes à la Ce type de compensateur est constitué d'un soufflet
fabrication et au montage de la ligne. amont et d'un soufflet aval dont l'extrémité externe de
chacun d'eux est raccordée par des tirants à la cou-
Pression extérieure Pression intérieure ronne opposée d'un soufflet d'équilibrage ayant une
surface effective double de celle des soufflets amont et
aval.

Figure C3.A2.2.4.1.1
CODETI® 2001 - Division 1 - C3.A2/4

Compensateur axial en Té équilibré : Compensateur à cardan :

E::::P@lf
1

41
1

Figure C3.A2.2.4.2.2-2
1
t©-
Figure C3.A2.2.4.2.3-2
Les deux degrés de liberté autorisés par ce compen-
Comporte à l'opposé du Té un second soufflet de sateur, sont des rotations autour des deux axes ortho-
même diamètre relié au premier par un système de gonaux de l'anneau de cardan.
tirants.
Ces deux rotations sont les composantes de la rota-
Les axes des extrémités à raccorder forment en gé- tion résultante provoquant la flexion du soufflet dans
néral un angle de 90°. un plan longitudinal quelconque.

Compensateur axial à coude équilibré : C3.A2.2.4.2.4 - Compensateur latéral:

Ce compensateur ne reprend aucun déplacement

t-:=::~
\:=------
axial hors compensateur.

Il est constitué, en général, de deux soufflets qui


travaillent par flexion.
: i :
_uyl Compensateur latéral plan :
Figure C3.A2.2.4.2.2-3
De même conception que le compensateur précé-

i--2!&
dent, en remplaçant le Té par un coude sur lequel est
rapportée une virole dans le prolongement du premier
soufflet.

C3.A2.2.4.2.3 - Compensateurs angulaires:

Ces compensateurs ne reprennent aucun déplace- Figure C3.A2.2.4.2.4-1


ment axial. Ils sont, en général, constitués d'un seul Ce compensateur n'autorise qu'un le seul degré de
soufflet qui travaille en flexion. liberté correspondant à la translation dans le plan per-
Ces compensateurs sont équipés d'axes pendiculaire aux axes d'articulation.
d'articulation dont la direction passe par le centre du
Compensateur double charnière :
soufflet.

Compensateur à charnière :

Figure C3.A2.2.4.2.4-2
Ce compensateur autorise deux degrés de liberté :
Figure C3.A2.2.4.2.3-1 une translation et une rotation dans le plan perpendicu-
laire aux axes d'articulation.
Ce compensateur n'autorise qu'un le seul degré de
liberté correspondant à la rotation dans un plan per-
pendiculaire à l'axe des charnières.
CODETls 2001 - Division 1 - C3.A2/5

Compensateur latéral «dit Universel» à trois tirants Compensateur universel en Té équilibré :


plus :
011 ·

t=~:::~~
1 ' 1
1 i 1
-LJy-1.
Figure C3.A2.2.4.2.4-3
Autorise deux degrés de liberté : deux translations Figure C3.A2.2.4.2.5-1
dans deux directions orthogonales transversales repré- Dans ce type de compensateur, le soufflet
sentant les composantes d'une translation latérale dans d'équilibrage est raccordé sur le Té.
un plan longitudinal quelconque.
Compensateur universel à coude équilibré:
Compensateur latéral à deux tirants :

t-~=~~
~------
1

1 r' 1
1 1
-1-'\r---1-
Figure C3.A2.2.4.2.5-1
Figure C3.A2.2.4.2.4-4 Il est de même conception que le compensateur
Autorise les mêmes déplacements que le compensa- précédent en remplaçant le Té par un coude sur lequel
teur précédent mais avec un degré de liberté supplé- est rapportée une virole dans le prolongement des
mentaire, une rotation de chaque extrémité autour des soufflets amont et aval.
axes définis par les rotules des tirants.
C3.A2.2.5 - ÉLÉMENTS DE TUYAUTERIE AS-
Compensateur double cardan :
SOCIÉS AUX COMPENSATEURS

Il s'agit des éléments vitaux faisant partie inté-


grante de la tuyauterie qui permettent de déterminer les
caractéristiques des compensateurs et d'assurer le fonc-
tionnement correct de ces derniers.
Figure C3.A2.2.4.2.4-5
Compte tenu de la spécificité des compensateurs, il
Autorise quatre degrés de liberté : une translation et est recommandé de joindre à la spécification
une rotation dans chacun des deux plans orthogonaux d'équipement un schéma de principe d'implantation de
contenant les quatre axes d'articulation. ces éléments.

C3.A2.2.4.2.5 - Compensateur universel équilibré: C3.A2.2.5.l - Points fixes


Ce compensateur reprend des déplacements laté- Les points fixes divisent la tuyauterie en tronçons
raux et axiaux. individuels permettant de déterminer les dilatations
et/ou les déplacements à compenser. Ces points fixes
Il est constitué de trois soufflets (! amont, 1 aval et
n'autorisent aucun mouvement (translation ou rotation)
1 d'équilibrage).
par rapport au point zéro de l'installation ; ils ont à
Il est équipé de trois tirants au minimum. supporter tous les efforts nécessités par le fonctionne-
ment des compensateurs et des tronçons de tuyauterie
Il autorise les deux degrés de liberté du compensa-
correspondants (flexibilité, frottements, pesanteurs,
teur latéral à trois tirants (translation latérale dans un
actions dynamiques, neige, vent séisme, etc ... ).
plan longitudinal quelconque) ainsi qu'un déplacement
axial. Ces points fixes sont à distinguer suivant qu'ils partici-
pent ou non à la reprise des effets de fond développés
Les axes des extrémités à raccorder forment, en gé-
par les compensateurs.
néral, un angle de 90°.
CODETI® 2001 - Division 1 - C3.A2/6

C3.A2.2.5.l.1 - Points fixes principaux: engendrer des déplacements dont il faut tenir compte
dans les études et qui doivent être précisés dans les
Ces points fixes reprennent tout ou partie de l'effet
spécifications d'équipement.
de fond et doivent faire l'objet d'un soin particulier
dans le contrôle de leur tenue. Il est conseillé
C3.A2.2.5.4 - Autres supports
d'effectuer les essais hydrauliques, compensateur en
place. Les supports sont des dispositifs de liaison de la
tuyauterie avec la structure porteuse qui permettent le
C3.A2.2.5. l .2 - Points fixes intermédiaires : supportage des tronçons de tuyauterie sans déformation
excessi\'e et sans les entraver d'une manière importante
Placés entre deux compensateurs, ils ne participent
lors de leurs déplacements.
pas à la reprise de l'effet de fond ; outre la reprise des
efforts précités. leur fonction est de permettre la déter- Il existe plusieurs types de supports :
mination de la dilatation à compenser. On doit veiller,
- le support glissant qui consiste en un guide plan
lors des essais hydrauliques, à ce qu'un point fixe
horizontal n'autorisant aucun soulèvement par
intermédiaire ne devienne pas point fixe principal ; si
rapport au plan ;
cela est le cas, ce point fixe doit être dimensionné en
tenant compte de l'effet de fond correspondant. - les supports autorisant un déplacement vertical
de la tuyauterie dont la réaction est fonction de
Si une réduction est mise en place entre deux points
fixes intermédiaires, ces derniers devront tenir compte la position, cette réaction :
du différentiel de pression. • varie linéairement pour les supports élasti-
ques,
C3.A2.2.5.2 - Ancrages
• ou bien reste pratiquement constante et égale
Les ancrages sont les extrémités des tronçons de la au poids du tronçon à supporter dans le cas
tuyauterie raccordés sur les appareils. de supports à portance constante.
Au ni\'eau des ancrages. les mouvements sont pré- Ces diftërentes réactions engendrent des déplace-
alablement fixés par le constructeur des compensateurs ments relatifs des différents tronçons dont il faut tenir
ou le concepteur de la ligne. compte dans les études d'implantation des compensa-
teurs.
C3.A2.2.5.3 - Guides
Note: !'Acheteur devra indiquer dans sa spécification d'équipement
Les guides permettent d'assurer la stabilité générale les limites de déplacement auxquelles doit satisfaire chaque compen-
sateur en fonction des jeux aux guides, des supportages et sollicita-
de la ligne sans entraver le fonctionnement des com-
tions diverses exercées sur la tuyauterie.
pensateurs. Ils peuvent toutefois, à cause des jeux,

C3.A2.3 - ÉTUDE DU RÉSEAU ÉQUIPÉ DE COMPENSATEURS

C3.A2.3.l - PRINCIPES GÉNÉRAUX Pour le calcul, on limitera les dilatations par des
points fixes (PF) ou des points fixes intermédiaires
L'installation de compensateurs sur une tuyauterie (PFI) et/ou des éléments associés aux compensateurs.
est une opération délicate. Pour assurer la stabilité
- Dans le calcul de flexibilité de la tuyauterie, ou-
cl· ensemble du système on doit respecter certaines
tre les paramètres traditionnels, seront égale-
règles :
ment pris en compte les frottements clans les ar-
- le nombre de degrés de liberté de la ligne équi- ticulations des compensateurs ;
pée de compensateurs ne doit pas être surabon-
- li est inacceptable, en principe, de soumettre le
dant.
soufflet à un couple de torsion. Dans le cas de
Le respect de cette règle conduit dans les projets à tuyauteries tridimensionnelles, les compensa-
concevoir des réseaux de tuyauteries aussi simples que teurs sont susceptibles d'être soumis à ce type
possible, en particulier dans le cas d'un réseau maillé, de sollicitation. Il faut alors limiter cette torsion
à fixer les noeuds ou à interdire certains déplacements. à des valeurs conduisant à des contraintes dans
le collet inférieures à 0,2 fois la contrainte no-
Pour un système tridimensionnel à deux ancrages,
minale de calcul ;
une articulation et deux rotules sont suffisants ; au-
delà, la tuyauterie est instable.
3
CODETl 2001 - Division 1 - C3.A2n

- Lorsqu'une tuyauterie est raccordée à un appa- C3.A2.3.2.2 - Méthode de la tuyauterie flexible


reil, le compensateur sera installé si pos'sible
On prend en compte la flexibilité des compensa-
près de l'appareil à protéger;
teurs et de la ligne.
- Dans le cas où des mouvements, au niveau de Dans le cas de calculs analytiques utilisant les mé-
l'ancrage sur l'appareil, quelle que soit leurs
thodes matricielles, cette méthode permet de prendre
origines, thermique, climatique ou autres, sont
en compte un tracé quelconque, l'ensemble du suppor-
susceptibles de solliciter les compensateurs, ils tage et l'ensemble des sollicitations parmi lesquelles le
doivent être spécifiés et pris en compte dans poids et les conditions climatiques qui peuvent être
l'étude de la ligne; importantes dans certains cas.
Un certain nombre de points sont à respecter Cette méthode doit être utilisée en appliquant les
lors de la conception et de la réalisation des critères de la section C3 de la Division l du Code.
guides:

• dimensionnement en fonction des efforts C3.A2.3.2.3 - Notations


appliqués; PF point fixe
• rigidité du système de guidage (minimum de PFI point fixe intermédiaire
déformation) ;
G guide
• jeux de fonctionnement (ordre de grandeur à
chaud en fonction des diamètres : 1 à 5 mm) Lli, L'1y dilatation suivant les axes x, y ou z
à préciser dans la spécification flz
d'équipement; d'une manière générale, tout déplacement
• positionnement du soufflet en fonction de sa transversal à l'axe de compensateur
possibilité de vidange. L'1t variation de température en °C

diamètre moyen du soufflet à mi-hauteur


C3.A2.3.2 - MÉTHODE DE CALCUL D'UNE d'onde
TUY AUTE RIE ÉQUIPÉE DE COMPENSA-
TEURS
p pression effective dans le compensateur
KG raideur axiale du soufflet
C3.A2.3.2.1 - Méthode de la tuyauterie rigide fr force de frottement dans les guides.
Le système est étudié en supposant l'ensemble de la Les efforts de frottement forces et moments sont
tuyauterie rigide, à l'exception du compensateur. déterminés en utilisant un coefficient de frottement
« 11 » dont la valeur dépend de la qualité de:
Cette hypothèse est d'autant plus réaliste que la l'assemblage et de la nature des matériaux.
tuyauterie est courte, son diamètre important et son En l'absence de données spécifiques on pourra
tracé simple. Dans le cas de tuyauteries flexibles ou retenir u; 0,3.
maillées (multibranches), cette méthode peut amener à
Ce coefficient pourra être diminué en prenant des
multiplier le nombre de compensateurs. précautions paniculiàes, à justifier par le Construc-
teur des compensateurs.
Les différents cas d'application étudiés dans le pa-
ragraphe C3.A2.3.3 ne tiennent compte que de la dila- frx, fry, force du frottement suivant la direction
tation et des mouvements d'ancrage. L'action de la frz considérée
pesanteur ou des sollicitations climatiques sont à pren-
lu raideur transversale du compensateur
dre en compte dans l'étude de la tuyauterie si elles
donnent lieu à des déformations géométriques supplé- a coefficient de dilatation linéaire du maté-
mentaires au niveau des compensateurs. Ces déforma- riau constitutif de la canalisation
tions devront être stipulées dans la spécification
M moment de flexion ou de torsion
d'équipement.
Mrr moment de frottement (voir note c1-
dessus)
CODETI~ 2001 - Division 1 - C3.A2/8

C3.A2.3.3 - ÉTUDE DE DIFFÉRENTS CAS PFI doit tenir compte des frottements différentiels
D'APPLICATION RELATIFS À LA MÉTHODE des guidages et éventuellement des différentiels d'effet
DE LA TUYAUTERIE RIGIDE de fond.
Tuyauterie avec piquage
- - -..........--Llx

p~-~~--~~~~-p--~
PF

11

PF PF
-~-----LX--------

Figure C3.A2.3.3
Figure C3.A2.3.3. I .1-3
La dilatation d'un tronçon élémentaire tel que re-
présenté ci-dessus est donnée par la formule : Mêmes remarques que pour les dispositions précé-
dentes.
6.x = lx . a. 6.t
Tuyauterie avec dénivellation (casse ou baïonnette)
C3.A2.3.3.1 - Reprise des mouvements linéaires
purs
G
C3 .A2.3.3.1.1 - Avec les compensateurs simples
Entre deux points principaux F G

PF PF Figure C3.A2.3.3.1.1-4
Ce montage est déconseillé car il introduit un mo-
ment de flexion dans les coudes et peut entraîner une
contrainte importante et des déformations dans la
tuyauterie et les guidages. Il ne peut être utilisé
qu'avec une étude analytique précise.
Figure C3.A2.3.3.1.1-1
Effort sur PF : C3 .A2.3 .3 .1.2 - Avec compensateur axial équilibré
Sur ce type de compensateur, sauf dispositions par-
:rrD2 .p
F = m + KG . L1x + fr ticulières permettant de garantir la stabilité, les tirants
4 doivent être montés par jeux d'au moins trois.
Disposition des guidages :

L 1 ::::; 4 fois le diamètre moyen de la tuyauterie,


PF PF
L1 ::::; 14 fois le diamètre moyen de la tuyauterie,
Ln = fonction des sollicitations de pesanteur et des
sollicitations climatiques.

Avec point fzxe intermédiaire Figure C3.A2.3.3.1.2


Les PF supportent l'effort :
PF PFI PF
~--·-----~~--------~·-· F=KG ·&+fr

Figure C3.A2.3.3.1.1-2 Il est à noter la raideur importante de ce type de


compensateur.
Effort F sur PF et distances des guidages comme ci-
dessus.
CODETI® 2001 - Division 1 - C3.A2/9

C3.A2.3.3.2 - Reprise es mouvements coplanaires Le compensateur simple, limite ce type d'utilisation


aux défonnations latérales admissibles. Cette disposi-
C3.A2.3.3.2.J -Avec les compensateurs simples tion nécessite par ailleurs. un soin particulier au niveau
de la conception de la tuyauterie et des supports.
Bien que paraissant à priori plus économiques, ces
solutions peu sûres seront à utiliser sur des réseaux à
C3.A2.3.3.2.2 - Avec compensateur latéral
basse pression (inférieur à 0,2 bar). Elles entraînent des
coûts de charpente et de supportage importants. Sur une ligne (Figure C3.A2.3.3.2.2-I)

'r
1
t
Ll li

PFI
<i._1
-~LJX
<i._2
-
G3 PF
Les efforts sur les PF sont :
F =lu . 6.11 + frottement sur rotules et supports.
Dans l'implantation et l'étude des guides ainsi que
dans la conception du compensateur, il faudra tenir
compte de la variation Af de la longueur L :
Af = (L - 1). a. 6.t - I ( 1 - cos/J)
Figure C3.A2.3.3.2. l- l
ou I : longueur entre rotules et tirants.
Dans cette disposition, le compensateur est installé
à l'extrémité de la tuyauterie, le plus près possible du La flexibilité de la tuyauterie devra permettre
guide-plan. Les guidages classiques évitent le flam- d'absorber cette variation de longueur.
bage. Les efforts sont :
Dans le cas de grands mouvements amenant une
- sur guide-plan F =effet de fond, réduction importante de la dimension transversale, une
prétension peut être souhaitable (Figure C3 .A2.3 .3 .2 .2-
- sur PFI F =lu . 6.u + frottement de guide plan. 2).
Le soufflet reprend 6.x par son mouvement axial, et
6.11 par une déflexion latérale.
PF
(// '/////( Ll li
~ PF

~F
> (

PF
Figure C3.A2.3.3.2. l-2
(a)--+--+--
Dans cette variante, la dilatation principale 6.11 est
absorbée par le compensateur en déflexion latérale. La Figure C3.A2.3.3.2.2-2
branche longue ne subit pas l'effet de fond du compen-
sateur. Guide-plan - point fixe et guides peuvent être
combinés en un seul dispositif.

G
PF
----- o---
----+--~
-----,........-,

---"'' ,:Jl
/3
L
/
/

Figure C3.A2.3.3.2.2-1
CODETI® 2001 - Division 1 - C3.A2/10

Entre deux appareils fu' = (XA - Xs) . a. t:i.t


t:i.z = (ZA - Zs) . a. t:i.t
L.1.::
/3 1 = Arctan -
L2

Le rapport L1IL2 doit ètre le plus faible possible.


L2 et L3 seront les plus grands possibles.
Figure C3.A2.3.3.2.2-3
Les efforts sur le PF :
Le mouvement des deux appareils crée un dépla-
cement axial et latéral. Les appareils doivent ètre con-
çus en tenant compte de l'effet de fond.
Les compensateurs devront ètre équipés de réparti-
teurs de course au niveau de chaque soufflet.

C3 .A2.3 .3 .2.3 - Avec compensateurs à charnières


Sur les premiers guides on a les moments de flexion :
Ces compensateurs sont habituellement utilisés par
en C: Mc= M3 + F. Ls ± Mrr
groupe de trois dans le cas de ligne avec des branches
importantes. en D : Mo= M3 + V. L4
Les mouvements des compensateurs se déterminent
comme ci-après (Figure C3.A2.3.3.2.3-l):

B ..f_
PF

F
l<>-r----:---~-...
Ls
min
Mel>+----~
c
~V
PFTA

Figure C3.A2.3.3.2.3-1
CODETI~ 2001 - Division 1 - C3.A2/11

Les ancrages sont mobiles PF


Dans le cas où les ancrages A ou B se déplacent, on
devra ajouter dans le calcul des mouvements, aux dila-
tations thermiques les mouvements de ces ancrages. .:.

A
A'
~~---·--------,,,
-+------.----)
L
l( X
l
PF
--l 1
1

z
'
B
PF
Figure C3.A2.3.3.2.3-2
Dans cet exemple, en valeur algébrique, on a : Figure C3.A2.3.3.2.3-4

Ô.y = (YA - Yg). a. Lit+ (YA· - YA) La distance Lest modifiée de M :

Ô.z = (ZA - Zg). a. Lit+ (ZA· - ZA) - par sa propre dilatation thermique ;

Les lignes sont de direction quelconque - par la flèche de ]'arc de cercle dû à la déforma-
tion angulaire de la branche entre les charnières.
L'utilisation de trois charnières peut être prévue sur
des tubulures faisant des angles quelconques. Il est La distance des coudes aux premiers guides situés
recommandé de ne pas avoir un angle trop fermé sur les branches adjacentes devra être suffisante pour
/32 45°. absorber la flexion due à 6.L.
Deux charnières dans le plan horizontal:

PF

PF
min
Figure C3.A2.3.3.2.3-3
Deux charnières
Réaction sur PF : 14D

F = 2 M + 2 Mfr + fr
l l
Le guide G devra permettre le mouvement de
"'
(a) Support optionnel

Figure C3.A2.3.3.2.3-5
flexion de la tuyauterie.
Le support optionnel dépend des entraxes, du poids
Cette disposition est intéressante quand on dispose et de la résistance des structures des charnières.
de branches importantes perpendiculaires à la branche
Le support S devra permettre la dilatation et la
des compensateurs.
flexion de la tuyauterie.
CODETI® 2001 - Division 1 - C3.A2/12

Les réactions sur PF sont identiques au cas précé- Dans cette utilisation, il faut tenir compte des solli-
dent. citations dues à la pesanteur. Ce point est à considérer
dans la plupart des applications.
Montage à trois charnières en lyre :
Les compensateurs peuvent être installés dans un
plan horizontal.

Cas particulier d"une ligne hori:::ontale.

Figure C3.A2.3.3.2.3-7
Figure C3.A2.3.3.2.3-6 Cas de la colonne avec tuyauterie latérale :
Les guides G doivent permettre le déplacement,
dans le plan de la lyre, des demi-bras supérieurs.
La lyre ainsi constituée doit être disposée à mi-
distance des deux PFI. La rotation /3 sera toujours
égale à:
G
I !11
Arctan--
H
Les longueurs « c » et « d » des demi-bras doivent
être aussi courtes que possible.
Le mouvement des compensateurs est :
,1
y= arctan _ i PF
H
Figure C3.A2.3.3.2.3-8
Les compensateurs ne reprennent que la dilatation
différentielle verticale.
L'effort appliqué aux PFI est :
Le guide G doit permettre le mouvement transver-
F = Mi + M2 + I Mfr +fr sal de la tuyauterie. Les deux compensateurs doivent
H H être installés au même niveau pour éviter un déplace-
où: ment latéral important.

Mi = moment crée par le compensateur pour la ro- Si la tuyauterie ne peut reprendre de flexion, on se-
tation y. ra amené à adopter une solution à trois charnières.

M2 = moment créé par le compensateur pour la ro-


tation /3.
Mfr = moment de frottement des articulations indé-
pendant de yet /3.
fr= frottement occasionné par les guides.
CODETI~ 2001 - Division 1 - C3.A2/13

- - --
~
- -
(a)
- -----
PF

Figure C3.A2.3.3.2.3-9
Ces solutions sont des cas particuliers du montage à
trois charnières en lyre.

C3.A2.3.3.2.4 - Avec compensateurs équilibrés


Le compensateur devra être monté, sauf disposi- (al !'vlou,cment latéral
tions particulières, avec trois tirants afin d'éviter les (b) Mouvement axial
phénomènes d'instabilité.
Figure C3.A2.3.3.2.4-2
Application sur machines tournantes ou appareils à Cas de directions non perpendiculaires :
protéger:

PF

Figure C3.A2.3.3.2.4-3
La dilatation de la branche la plus longue sera re-
prise par le mouvement latéral du compensateur uni-
versel. Elle introduit également des composantes axia-
les et latérales de mouvement.

Figure C3.A2.3.3.2.4-1 C3.A2.3.3.3 - Reprise des mouvements tridimen-


Pour des mouvements latéraux plus importants, le sionnels
compensateur devra être remplacé par un compensa-
teur universel équilibré. C3.A2.3.3.3.I -Avec les compensateurs latéraux

Ce montage n'est utilisé que pour de faibles mou- Un compensateur latéral et une charnière :
vements latéraux (mouvements latéraux< 5 mm). Dans cet exemple, le compensateur à charnière
permet d'absorber la composante verticale due au
Autre application sur machines tournantes ou appa-
mouvement du compensateur latéral.
reils à protéger :
Le compensateur ne doit comporter que deux ti-
La dilatation latérale du compensateur est détermi-
rants orientés dans le plan OYZ pour permettre le fonc-
née par la position des points fixes. La dilatation de la
tionnement du compensateur à charnière.
turbine est reprise axialement par le compensateur.
Le calcul est à rapprocher des montages à trois
L'ancrage de la turbine supporte les efforts dus à la
charnières.
déformation du compensateur et doit tenir compte des
frottements sur les rotules de tirants principaux.
CODETI~ 2001 - Division 1 - C3.A2/14

Compensateur universel équilibré :

1 IG

Figure C3.A2.3.3.3.1-3
Le compensateur devra être monté, sauf disposi-
tions particulières, avec trois tirants, afin d'éviter les
phénomènes d'instabilité.
Ce cas convient lorsque la déflexion latérale du
compensateur est importante. Le soufflet d'équilibrage
S 1 est soumis uniquement à un mouvement axial.
Ce type de joint en Té ou « à coude » équilibré est
Figure C3.A2.3.3.3.1-1 particulièrement adapté à l'équipement de pompes,
Avec un seul compensateur latéral: compresseurs ou turbines.

z C3 .A2 .3 .3 .3 .2 - Avec les compensateurs à cardan

PF*i Montage à une charnière et deux cardans :

Figure C3.A2.3.3.3.1-2
Le compensateur latéral absorbe les mouvements Figure C3.A2.3.3.3.2-1
dans deux directions : Dans le plan formé par les trois compensateurs, les
forces et moments engendrés sont identiques à ceux
Les efforts sur les PF sont :
déterminés dans le montage à trois charnières dans un
F = fu . t:..I =fr du bras considéré. plan unique (C3.A2.3.3.2.3).
Il faut noter que le mouvement maximum du com- Il faut noter que le mouvement maximum de cha-
pensateur latéral est le résultat de deux mouvements. que soufflet de compensateur à cardan, est la résultante
de deux mouvements.
CODETI~ 2001 - Division 1 - C3.A2/15

Montage à deux cardans : Dans tous les cas, les supports seront conçus et ins-
tallés de telle façon que leurs actions ne modifient pas
notablement les déplacements calculés suivant
PF*i l'hypothèse d'un supportage idéal.

C3.A2.3.4.2 - Espacement des supports


En l'absence de justification particulière (analyse),
l'espacement des supports respectera :

- les impératifs de guidage liés à l'utilisation des


compensateurs,

- Je tableau A2.3.3.2 de l'annexe générale A2.

C3.A2.3.4.3 - Points fixes des tuyauteries


(Point fixe = 6 degrés de liberté empêchés, ou
semi-fixe = 3 degrés de liberté de translation empê-
Figure C3.A2.3.3.3.2-2 chés).
La composante suivante Z (axes des cardans) sera Le but des points fixes est de diviser la ligne de
reprise par la branche horizontale de la tuyauterie. tuyauterie en sections de dilatation indépendantes ; à ce
Comme dans Je cas précédent, il faut tenir compte titre, ils sont indispensables pour gouverner la stabilité
des moments de torsion sur les bras de tuyauterie. De générale de J'ouvrage.
même, il y a lieu de composer les deux angulations de Ils permettent de contrôler la valeur des mouve-
chaque cardan pour déterminer le mouvement maxi- ments appliqués aux compensateurs.
mum effectif du soufflet.
Ces dispositifs doivent être conçus sans jeux vis à
vis des mouvements de la tuyauterie.
C3.A2.3.4 - COMPATIBLITÉ DU SUPPORTAGE
DES LIGNES EN FONCTION DU CHOIX DES Cependant, leur technologie ne doit pas introduire
COMPENSATEURS (en particulier pour les lignes haute température) des
contraintes thermiques locales nuisibles à la tenue de
Le choix des compensateurs est directement lié à la J'enveloppe sous pression.
conception de la tuyauterie, donc au supportage de Leur rigidité (relation force-déplacement) vis à vis
celle-ci. des efforts appliqués (poids, pression, température,
Les compensateurs sont installés sur la tuyauterie sollicitations climatiques, etc.) doit être suffisante pour
pour lui procurer une flexibilité importante, soit dans Je que les hypothèses de calculs des lignes soient respec-
sens axial, soit en flexion. Ce sont des éléments de tées.
grande technicité qui nécessitent de ce fait, un suppor- Dans la pratique, les raccordements sur appareils
tage adapté dont Je but peut être : (machines tournantes ou chaudronnerie) sont considé-
- de reprendre les effets de pression dans Je cas rés comme un ancrage. Il convient de tenir compte des
des joints axiaux, mouvements propres à l'appareil au niveau de raccor-
dement.
- de réduire les déformations des lignes devenues
très flexibles afin d'éviter les problèmes C3.A2.3.4.4 Guidage des tuyauteries
d'instabilité,
Ils sont destinés à assurer l'alignement correct de la
- d'arrêter des contraintes trop importantes sur les tuyauterie. Ils participent donc à la stabilité de la ligne
ondes dues au poids des éléments voisins. équipée de compensateurs.

Leur réalisation peut cependant nécessiter la pré-


C3.A2.3.4.1 - Principes généraux
sence de jeux pour laisser la libre dilatation diamétrale.
Les règles de la présente Division du Code doivent
Ces jeux devront être limités à : + 5 mm maxi et+
être respectées en les particularisant.
1 mm mini, par rapport aux situations froides et chau-
L'influence du poids de la tuyauterie considérée des dans les cas de certaines lignes de grands diamètres
dans le calcul des lignes implique la prise en compte de et haute température. Cet impératif de jeux oblige à des
la variation de portance des supports et si possible dispositions particulières, comme par exemple le cro-
J'influence des frottements. quis ci-dessous :
GODET(§; 2001 - Division 1 - C3.A2/16

Si le fluide véhiculé est susceptible de se figer ou


de se solidifier. ce qui pourrait provoquer des dégâts au
compensateur, des dispositions doivent être prises pour
empêcher le piégeage ou la soli di fi cation de la matière
dans les ondes. Des chemises internes sont générale-
ment disposées dans la direction du débit. Pour éviter
la stagnation éventuelle du fluide derrière les chemises
internes, des trous de purge ou des drains pourront être
prévus.
Le calorifugeage éventuel d'un compensateur devra
faire l'objet d'un accord entre le concepteur de la
Figure C3.A2.3.4.4 tuyauterie et le constructeur du compensateur. Les
Leurs impératifs de rigidité sont les mêmes que dispositions constructives retenues devront être impé-
ceux des ancrages. rativement respectées au montage par ! 'installateur et
par l'utilisateur lors d'éventuelles opérations
C3.A2.3.4.5 - Supports élastiques d'entretien.

Constitués de boîtes à ressorts variables ou constan-


C3.A2.3.5.2 - Recommandations liées à la concep-
tes, ces dispositifs permettent tous les mouvements de
tion
la tuyauterie tout en équilibrant les effets du poids.
Leur variation de portance (cas des boîtes variables) de Dans le cas d'utilisation de compensateurs dans une
froid à chaud ne doit pas excéder 20 % de la charge installation présentant des risques importants de ruine,
supportée. Cette variation pouvant être réduite, si les du fait de conditions de service sévères, de produit
efforts sur les ancrages de la tuyauterie idéalement véhiculé dangereux, de doute sur les conditions réelles
supportée sont voisins des limites. d'utilisation, ou de risque de corrosion, le concepteur
de l'installation pourra solliciter la mise en place de
C3.A2.3.4.6 -Pendard dispositifs spéciaux pem1ettant de protéger le person-
nel, tels que ceux indiqués ci-après :
L'angle des tiges de suspension avec la verticale ne
doit pas excéder 3°30'. - capots particuliers servant de protection contre
tout jet de produit provenant d'une défaillance
Leur emploi est déconseillé pour les tuyauteries ex-
du soufflet. Ces capots ne pourront empêcher le
posées aux vents.
fluide en échappement de se répandre et de
remplir les alentours de r endroit où il se
C3.A2.3.5 - RECOMMANDATIONS DE SÉCURI- trouve ;
TÉ RELATIVES AUX INSTALLATIONS ÉQUI-
- dispositifs limiteurs de course, de sécurité (ti-
PÉES DE COMPENSATEURS
rants, butées ... ) peuvent être éventuellement uti-
lisés pour reprendre l'effet de fond dans
Il va de soi qu'une étroite collaboration entre le
l'éventualité d'un ancrage défaillant. Ces dispo-
concepteur de l'installation, l'utilisateur et le construc-
sitifs doivent demeurer totalement passifs, en
teur des compensateurs, est indispensable pour obtenir
fonctionnement normal ;
une sécurité et une fiabilité maximum de l'installation.
- soufflet double couche et dont chaque couche
C3.A2.3.5.l - Recommandations liées à l'utilisation peut supporter la pression de l'installation. Tout
changement de pression dans \'espace annulaire
Les plans du circuit de tuyauterie devront préciser
entre les couches peut être utilisé pour détecter
l'emplacement, la fonction et la conception de toutes
une fuite au moyen d'une instrumentation ap-
les fixations (ancrages, guides, supports et points
propriée.
fixes). Ces fixations doivent être appropriées aux pres-
sions les plus élevées qui seront appliquées à la ligne.
CODETI~ 2001 - Division 1 - C3.A2/17

C3.A2.4 - MONTAGE - EXPLOITATION

C3.A2.4.1 - GÉNÉRALITÉS celui-ci doit être manutentionné non raccordé sur ses
éléments amont et aval.
Ces recommandations générales permettent d'évi-
ter la plupart des erreurs de montage. Elles s'ap-
C3.A2.4.3 - MONTAGE DU COMPEl'ISATEUR
pliquent, en l'absence de toute spécification contrac-
tuelle demandée par !'Acheteur, en raison du caractère
Lors du montage du système de tuyauterie, après
particulier des conditions de montage.
intégration du compensateur, il faudra veiller à ce que
Nous attirons !'attention sur les points critiques qui ce dernier n'ait pas à supporter de surcharge, même
sont propres aux compensateurs (ces derniers ne pou- momentanée.
vant être assimilés à des tuyauteries rigides).
Lors de la mise en place du compensateur. les ex-
Du fait de leur faible épaisseur, les ondes des souf- trémités des éléments sur lesquels il sera fixé devront
flets peuvent être endommagées. Il est donc nécessaire être libres de toute contrainte et l'emplacement dispo-
de veiller à : nible pour le compensateur devra correspondre exac-
tement à ses dimensions extérieures. En cas de très
a) la protection des ondes des soufflets par des ca-
faible désaccostage, on pourra utiliser la capacité de
pots ou autres dispositions contre les chocs, les projec-
déformation du compensateur avec l'accord du Cons-
tions ou chutes diverses (gouttes de soudure, outils, ... )
tructeur de ce dernier.
ou bien encore le contact d'électrodes ou éléments
métalliques (masse électrique, etc.) ; La présentation doit être conduite en tenant compte
des prescriptions relatives à la manutention, à la
b) ne pas exercer, particulièrement lors du montage,
protection des ondes et en respectant le sens
de sollicitations mécaniques non prévues dans la spéci-
d'écoulement du fluide ainsi que l'orientation
fication d'équipement. Le compensateur qui est préala-
d'éventuelles articulations.
blement réglé à sa position de montage, ne doit pas être
utilisé pour corriger: Le compensateur, présenté bridé dans sa position
de montage, est pointé ou boulonné sans qu'il ne soit
- des défauts d'alignement au risque d'une dété-
exercé d'effort sur ses extrémités. Lorsque tous les
rioration, d'une réduction de la durée de vie du
composants de la ligne sont correctement montés,
soufflet,
supportés et réglés, le compensateur est débridé afin de
- de mauvaises tenues à la pression, ne pas entraver les dilatations pouvant résulter des
variations de température durant le montage.
- de mise en buté des accessoires (chemise et li-
miteurs de course). Si l'installation est équipée de supports flexibles,
les compensateurs seront débloqués avant ces derniers.
Bien noter qu'une erreur dans l'orientation des
trous de brides ne doit pas être compensée par l'action On procède ensuite au déblocage des supports
d'une torsion sur le compensateur. flexibles. Les déplacements prévus de la tuyauterie ne
doivent jamais être dépassés.

C3.A2.4.2 - MANUTENTION Il doit être tenu compte, lors de la conception, des


mouvements possibles pouvant résulter de l'utilisation
Sauf exception propre à certains types de produits, de supports flexibles.
le compensateur est équipé d'un dispositif de bridage
qui permet sa manutention sans déréglage de sa posi- C3.A2.4.4 - INSPECTION
tion de montage. Ce dispositif est habituellement repé-
ré par une peinture de couleur jaune. Il ne peut en Avant chaque mise en fonctionnement ou épreuve
aucun cas servir de point d'accrochage. Si les oreilles de !'installation, les contrôles suivants sont à effectuer,
de levage et/ou les points d'élingage existent, ils doi- à partir des plans et/ou notices de montage.
vent être utilisés pour les opérations de manutention.

Il est indispensable de vérifier, avant ou après cha-


que manutention, qu'aucun des éléments constitutifs
du dispositif de blocage n'est déformé ou désolidarisé
du compensateur. Sauf disposition très particulière
prise avec l'accord du constructeur du compensateur,
15
CODETl 2001 - Division 1 - C3.A2/18

C3.A2.4.4.l - Vérification de la conformité de la pensateurs comportent des répartiteurs de course, on


ligne: veillera à ce que les jeux en extension soient suffisants
pour reprendre, sous l'effet de fond. la contraction de
Les supports et éléments associés au compensateur
la ligne.
doivent être positionnés et réglés pour permettre les
déplacements qui résultent de la dilatation (vérification Dans le cas de joints universels, l'attention est atti-
des jeux des guides et butées de la fixation des points rée sur la nécessité de mettre en place des dispositifs
fixes). immobilisant temporairement la manchette intermé-
diaire.
C3.A2.4.4.2 - Contrôle du montage du compensa-
teur: C3.A2.4.5.4 - Examen en cours d'essais
Doivent être vérifiés : En cours et après essais, on procédera aux contrôles
suivants:
- position du compensateur,
- stabilité de la pression exercée,
- supportage éventuel,
- absence de fuite,
- orientation des articulations,
- pas de déformation excessive des ondes (Figure
- sens du f1uide,
C3.A2.4.5.4),
- sens et valeur de la précontrainte,
- conservation des jeux de fonctionnement sur les
- compensateur non endommagé, contrôles et répartiteurs de course ainsi que sur
les butées.
- conformité du calorifugeage des tirants (s'il y a
lieu).

C3.A2.4.4.3 - Possibilités de mouvement du com-


pensateur:
A vérifier (dispositifs de bridage retirés):

jeux de fonctionnement au droit des contrôleurs


et répartiteurs de course ;

qu'il n'existe aucune entrave au déplacement du


compensateur et de la ligne : aucun corps étran-
ger, dépôts solides au creux ou au fond des on-
des (calorifuges, boues, ciments, condensats,
etc ... ) ; La déformation excessive est définie par les critères suivants : (Io +
Ml I Io < 1, 15 pour les soufflets non renforcés et < 1,20 pour les
- jeu au capot de protection - calorifuge, etc. soufflets renforcés.

Figure C3.A2.4.5.4
C3.A2.4.5 - ESSAIS DE LA TUYAUTERIE
C3.A2.4.6 - MISE EN SERVICE - EXAMENS PÉ-
C3.A2.4.5.l - Supportage RIODIQUES
Contrôler l'installation des dispositifs adaptés aux
surcharges dues aux conditions d'essai. Il est conseillé au service exploitant d'enregistrer
les conclusions de fonctionnement de la ligne et ins-
C3.A2.4.5.2 Fluide pections périodiques. A cet effet, un programme
d'inspections périodiques peut être établi, programme
Le fluide utilisé lors de l'essai ne doit pas être tenant compte des conditions d'exploitation et
corrosif vis à vis des matériaux concernés. d'environnement.

C3.A2.4.5.3 - Compensateurs Au cours de la montée en température, on observe-


ra les points suivants :
Dans le cas de compensateurs axiaux, la tenue des
dispositifs reprenant l'effet de fond doit être contrôlée. vérifier que la ligne et les compensateurs ne
Si d'une part, l'effet de fond n'est pas repris par un sont pas entravés dans leurs mouvements Ueux
pontage des compensateurs et si d'autre part, ces corn- de fonctionnement sur les supports, les guides et
butées ainsi que sur les contrôleurs de mouve-
CODETI~ 2001 - Division 1 - C3.A2/19

ment des compensateurs, interférences avec C3.A2.4.7 - OPÉRATIONS DIVERSES - ENTRE-


d'autres éléments de l'installation telles qué les TIEN
charpentes);
Au cours des diverses opérations telles que traite-
- vérifier que les dilatations et déplacements rele-
ment de surface, calorifugeage, nettoyage et lessivage,
vés au droit des guides et des compensateurs
etc., il est nécessaire de s'assurer que les produits utili-
sont compatibles avec les valeurs calculées ;
sés ne présentent pas d'incompatibilité avec les maté-
- s'assurer qu'il n'y a pas de vibrations :si des vi- riaux en ce qui concerne la tenue à la corrosion.
brations sont constatées, avertir aussitôt le fa-
Il est déconseillé d'intervenir sur les soufflets et sur
bricant des compensateurs et le concepteur du
les contrôleurs et répartiteurs de course. La mainte-
réseau ;
nance des soufflets doit être confiée à des spécialistes.
- sianaler tout mauvais fonctionnemen·t, anomalie Lors du démontage d'un compensateur, il convient
ou"' fuite constatée. de brider le compensateur et la ligne et, si nécessaire,
de prévoir un supportage provisoire approprié.
CODETI® 2001 - Division 1 - C3.A2/20
GODET!'~ 2001 - Division 1 - C3.A3/1

ANNEXE C3.A3

,
RECOMMANDATION POUR LA VERIFICATION
AU SÉISME DES TUYAUTERIES MÉTALLIQUES
(Annexe informative)

C3.A3.1 -OBJET

C3.A3.l.l -GÉNÉRALITÉS Calcul de réponse sismique en base modale à


partir de spectres de réponse ;
De manière générale la vérification au séisme à
Calcul de réponse sismique par intégration
pour objet de s'assurer que les tuyauteries à construire
directe des équations du mouvement en fonc-
en zone sismique ne présenteront qu'une probabilité
tion du temps.
faible d'effondrement ou de désordre. notamment en ce
qui concerne les parois soumises à la pression qui Le choix de la méthode, ainsi que celui des hypo-
doivent conserver leur intégrité (exigence d'un com- thèses et des critères d'acceptation doivent nonnale-
portement ne compromettant pas la sécurité de ment faire l'objet d'un accord entre l' Acheteur et le
l'installation vis-à vis du risque pression). Concepteur. Dans le cas contraire ces choix sont de la
responsabilité du Concepteur.
Il est toutefois admis que des désordres mineurs ou
non structuraux puissent survenir dans la mesure ou Dans tous les cas et sauf accord spécifique la ré-
ceux-ci ne mettent pas en cause le confinement du glementation locale propre au site d'implantation de la
produit sous pression. Dans ces conditions il est tuyauterie concernée doit nornrnlement être appliquée.
acceptable que les défornrntions subies par la
tuyauterie et son supportage puissent se situer dans le
domaine post élastique.
C3.A3.l.2 -DEFINITION DU SEISME

Dans la mesure ou des exigences plus sévères sont En général, le séisme est défini par un ou plusieurs
imposées à la tuyauterie considérée (exigences spectres de réponse aux chocs décrivant le comporte-
d'opérabilité après séisme par exemple) des analyses ment (accélérations, vitesses, déplacements)
particulières ou des limitations spécifiques peuvent être d'oscillateurs simples soumis aux accélérogrammmes
nécessaires et doivent faire l'objet d'un accord particu- correspondant au séisme à considérer.
lier entre !'Acheteur et le Fabricant.
En France pour les installations à risque nonnal les
Dans ce cadre, l'objet de la présente annexe est de règles parasismiques 92 définissent le SMHV (Séisme
définir les différentes procédures analytiques ou numé- Maximum Historiquement Vraisemblable) et pour les
riques applicables lorsque la vérification au séisme installations à risque spécial la réglementation (Arrêté
d'une tuyauterie métallique est exigée. de mai 1993 voir annexe C3.A3.A l) requière
l'utilisation du SMS (Séisme Majoré de Sécurité).
Les quatre méthodes suivantes sont traitées dans la
présente annexe :

Détennination de la réponse sismique après


C3.A3.1.3 -SPECTRES MULTIPLES
décomposition de la tuyauterie en éléments
simple; A chaque ancrage de la tuyauteries les spectres
peuvent êter différents ou déphasés, par exemple, à
Calcul de réponse sismique par analyse stati- chaque niveau d'un bâtiment dans lequel est implantée
que équivalente ; la tuyauterie ou dans le cas de réseaux de tuyauteries
dont le tracé en plan s'étend sur des distances supérieu-
CODETI® 2001 - Division 1 - C3.A3/2

res à la longueur d'onde principale du séisme (on peut C3.A3.1.4-AMORTISSEMENT


estimer à 150 mètres l'ordre de grandeur de la lon-
gueur d'onde sismique). Les spectres étant fonction de l'amortissement, ce-
lui-ci est défini en pourcentage de l'amortissement
Dans ces conditions , il doit être tenu compte des
critique (voir tableau 1).
déplacements différentiels d'ancrage et, la procédure
d'analyse suivante peut être appliquée: Tableau 1
0 Amortissement, en pourcentage de
J ) Analyse statique ou dynamique du réseau par
l'amortissement critique
l'une des méthodes définies ci-dessus à partir des spec-
tres « enveloppes » des spectres des différents ancra-
Diamètre extérieur
ges. Type de séisme
de la tuyauterie (mm)
2°) Calcul statique des effets des mouvements dif-
férentiels des ancrages. :::: 323,9 < 323,9
Note: Ces déplacements devant être appliqués de manière conserva-
tiw (en opposition de phases). dans le cas d'un réseau de tuyauteries SMHV 3 2
(appuis multiples) le nombre de cas de calcul est en général impor-
tant.
SMS 4 3
3°) Combinaison des deux séries de résultats.

C3.A3.2 - METHODES DE CALCUL

C3.A3.2.l -GÉNÉRALITÉS C3.A3.2.2 - CHOIX DE LA METHODE DE CAL-


CUL
Pour un site donné, un réseau peut être classé en
fonction des valeurs relatives de la fréquence La méthodologie ci-après, dont la base est empiri-
/1 correspondant à son premier mode de vibration et de que, est proposé à titre indicatif et a pour objet de per-
la valeur de la « fréquence de coupure » fc du spectre mettre au Concepteur de choisir une méthode appro-
considéré. priée à partir du calcul du facteurµ ci-dessous :
Note: On appelle« fréquence de coupure» (fréquence« rigide») la -6
fréquc:nce à partir de laquelle l'asymptote du spectre est atteinte, µ=PDtk s 10
c'est-à-dire que. quelle que soit la \·aleur de l'amortissement, la
réponse de !"oscillateur tend vers cette asymptote (accélération
où:
maximale à la base). Cette \aleur est, en général, comprise entre 20 et p Pression effective de calcul en bar. Si la
33 Hz. Toutefois, des valeurs plus faibles ou au contraire des valeurs
nettement supérieures à 33 Hz sont possibles. valeur de cette pression est inférieure à 1,
prendre P = 1
Le réseau est rigide au sens du séisme si cette pre-
mière fréquence est supérieure à fc. Dans le cas Diamètre nominal de la tuyauterie en mm
contraire, il est dit flexible. Valeur absolue de la température
Cette classification peut être affinée conformément d'utilisation en °C. Si cette valeur est
au tableau ci-après en tenant compte des valeurs relati- inférieure à 20, prendre t = 20
ves de / 1 et de /p valeur de la fréquence correspondant Coefficient défini ci-après :
au pic de réponse du spectre considéré :
ks = 1 pour toutes tuyauteries sauf celles
indiquées ci-après ;
!1 ::=:fc Réseau rigide
ks = 2 pour les tuyauteries en acier austé-
!1 > /p + 213 (fc -/p) Réseau semi-rigide nitiques;

ks = 3 pour les tuyauteries soumises vide ;


!1 5,fp + 213 (fc - /p) Réseau flexible
k5 = 4 pour les tuyauteries raccordées à
des machines tournantes ou appareils
sensibles aux efforts exercés par la tuyau-
terie.
CODETIE 2001 - Division 1 - C3.A3/3

.µ ~ 7,5 2,5 < µ < 7,5 µ ~ 2.5

Analyse modale
Flexible Analyse modale Analyse modale ou calcul statique
équivalent
Calcul statique
D > 200 Semi-rigide Analyse modale Analyse modale
équivalent
Calcul statique Calcul statique Calcul statique
Rigide ou ou ou
méthode simplifiée méthode simplifiée méthode simplifiée
Analyse modale Analyse modale
Flexible Analyse modale ou calcul statique ou calcul statique
équivalent équivalent
Analyse modale Analyse modale
Calcul statique
50 > D < 200 Semi-rigide ou calcul statique ou calcul statique
équivalent
équivalent équivalent
Calcul statique Calcul statique Calcul statique
Rigide ou ou ou
méthode simplifiée méthode simplifiée méthode simplifiée
Analyse modale
Calcul statique
Flexible Analyse modale ou calcul statique
équivalent
équivalent
D < 50 Analyse modale
Calcul statique Calcul statique
Semi-rigide ou calcul statique
équivalent équivalent
équivalent
Rigide Calcul non requis Calcul non requis Calcul non requis

- Pour la méthode simplifiée, voir paragraphe C3.A3.2.2. 1.


- Pour k calcul statique équivalent, \Oir paragraphe C3.A3.2.2.2.
- Pour l'analyse modale. voir paragraphe C3.A3.2.2.3.
- On entend par calcul statique un calcul analogue à celui indiqué par le paragraphe C3.A3.2.2.2 avec, comme accélération, celle de base du plancher,
et un coefficient d'interaction modale égale à 1.

C3.A3.2.3 - CALCUL EN ÉLASTICITÉ Les fréquences propres fondamentales de telles tra-


vées élémentaires seront calculées en admettant
C3.A3.2.3.l - Première méthode : décomposition de qu'elles sont simplement supportées.
la tuyauterie en éléments simples
Quand l'écartement des supports (butées ou amor-
Dans cette méthode, la tuyauterie à étudier est dé- tisseurs) est choisi de manière que la fréquence propre
composée en travées simples comportant soit un tron- la plus basse du tronçon soit supérieure à la fréquence
çon droit, soit un changement de direction, dont les de coupure définie précédemment, on ne tiendra pas
modes fondamentaux de vibration sont facilement compte du coefficient d'amplification de base qui est
calculables ou peuvent être tirés d'un graphique. Cha- alors voisin de 1 quel que soit l'amortissement propre
que travée est limitée physiquement, soit par des amor- de la tuyauterie.
tisseurs( 1l dans le cas général, soit par des butées lors-
que le déplacement dû à la dilatation est nul ou peut
être annulé.

( 1) Un support élastique n'est pas considéré comme un appui.


CODETI® 2001 - Division 1 - C3.A3/4

Dans certains cas, il est possible d'accepter des fré-


quences propres inférieures. Dans ce cas, il sera fait
application du coefficient d'amplification maximal
donné par le spectre de réponse. C3.A3.2.3.3 - Troisième partie : analyse dynamique
par spectres de réponses modales
Le calcul des contraintes est effectué tra\'ée par tra-
vée. Si la connaissance des réactions aux ancrages est a) Calcul des fréquences et modes propres (cf. ci-
nécessaire, un calcul statique d'ensemble sera exécuté. dessus).
La méthode est très simple mais son application risque
En général, pour calculer les fréquences et modes
d ·être très coûteuse (supports surabondants).
propres d'un réseau, on utilise un modèle de celui-ci.
La tuyauterie proprement dite est découpée en élé-
C3.A3.2.3.2 - Deuxième méthode : Analyse statique
ments de tubes droits et courbes. Les diftërents acces-
équivalente
soires installés sur les tuyauteries (pompes, vannes,
Cette analyse qui permet de justifier la tenue au brides, etc.) sont pris en compte par leurs masses et
séisme d'un réseau flexible consiste, de la même ma- inerties. Les diftërents supports peuvent être considé-
nière que pour un réseau rigide, à appliquer au système rés comme rigides ou schématisés par des ressorts
des forces proportionnelles aux masses des différents équivalents. Après calcul des matrices raideur et masse
éléments. La procédure est la suivante : du système, les fréquences et modes propres du réseau
sont obtenus par résolution de l'équation:
1°) Calcul de la première fréquence propre du ré-
seaujj.
Note: on peut é' iter ce calcul en prenant.fi= O.
où:
2°) Dans le domaine des spectres correspondant
aux fréquences égales ou supérieures à / 1, détermina-
K matrice raideur globale
tion de l'accélération maximale Y.na\· M matrice masse globale
3°) Définition d'un coefficient d'interaction modale Wj pulsation propre
Um) pour les réseaux de tuyauteries. Ce coefficient est
(1).
au plus égal à 1,5.
f.. fréquence propre : ~ = ~
4°) Analyse statique du réseau pour une accéléra- 2
tion de base Y, égale à Ymax.lm. appliquée successive- <!>i vecteur du mode propre
ment à trois directions. Les trois directions x, y et z
considérées sont généralement choisies pour corres- b) Normalisation des modes propres, telle que :
pondre à celles du trièdre trirectangle de référence X,
Y et Z. <PT·M·<P=l
1 1

Ainsi l'on aura, pour chaque point: c) Calcul du facteur de participation Fi,P de chaque
mode pour les trois directions du séisme :
pour la direction d'excitation suivant X, les
moments Mxx, Myx et Mzx ; Fr =<PT ·M·lr
'· 1

pour la direction d'excitation suivant Y, les où:


moments Mxy, Myy et Mzy;
/p vecteur définissant la direction du séisme
pour la direction d'excitation suivant Z, les d) Calcul de l'amplitude maximale qi,P de chaque
moments M.xz, Myz et MzZ. mode pour chaque direction du séisme :
5°) Combinaison des résultats obtenus pour chaque
direction du séisme considéré, suivant les règles défi- q.1, r = F · y. I w 2
1 1

nies ci-dessous (moyenne quadratique) : où:


accélération correspondant à la fréquence
du mode i, lue sur le spectre corres-
pondant aux ancrages considérés

e) Calcul des déplacements dus à chacun des modes


pour chaque direction du séisme :

x. p =<P . . q. p
1, 1 1,
d'où le moment résultant:
CODETI~ 2001 - Division 1 - C3.A3/5

j) Combinaison des résultats obtenus pour chaque M·x +C.x+K·x=f


direction du séisme (racine carrée de la somme' des
carrés). où:

g) Combinaison des résultats obtenus pour les n M matrice de masse


premiers modes à considérer (racine carrée de la c matrice de coefficients d'amortissement
somme des carrés).
K matrice de rigidité de la structure
h) Le nombre de modes calculés est limité à n, n
étant égal au nombre de fréquences propres inférieures f vecteur de force fonction temps représen-
à la fréquence de coupure. On vérifie que la masse tant des charges extérieures
effective prise en compte dans le calcul de la réponse vecteur d'accélération
X
pour les n premiers modes est au moins égale à 0,9 fois
la masse totale de la structure pour chacune des direc- X vecteur de vitesse
tions considérées du séisme.
X vecteur des déplacements relatifs par
i) Si la condition de l'alinéa h), ci-dessus n'est pas rapport à la base
satisfaite. il est nécessaire de prendre en compte les
modes résiduels, ce qui s'effectue par le calcul de trois b) Pour une analyse sismique, f est alors remplacé
pseudo-modes qui représentent la différence entre la par M. Z où Z est l'accélération de la base
réponse statique et la part de la réponse statique prise d'excitation dans la même direction que le déplace-
en compte dans le calcul des n premiers modes. ment relatifx.

Dans ce cas, les trois pseudo-modes calculés sont c) L'équation différentielle de mouvement peut
combinés par moyenne quadratique. ce qui fournit un alors être résolue doit de manière analytique, soit nu-
terme complémentaire à introduire dans le calcul de la mérique en utilisant les méthodes suivantes :
combinaison prévue à l'alinéa g) ci-dessus.
superposition modale ;
La méthode de calcul ci-dessous suppose que
intégration directe.
l'ensemble du système de tuyauteries étudié se situe
sur une base «rigide» animée d'un mouvement par le La méthode de superposition modale, la plus utili-
spectre enveloppe utilisé. sée dans l'industrie, permet le calcul d'une réponse
dans le domaine élastique.
Dans certains cas (cf C3 .A3 .1.2 ), cette méthode est
inapplicable ou trop conservatrice. Il est alors possible La méthode d'intégration directe est plus générale
d'utiliser une méthode dite« multispectre »plus élabo- et s'applique également aux problèmes non linéaires.
rée incluant :
C3.A3.2.4 - PROBLEMES SPECIFIQUES LIES
l'effet de mouvement d'excitations plus com- AUX RESEAUX DE TUYAUTERIES
plexes (rotations) ;
Les méthodes ci-dessus ont été élaborées pour les
l'effet spécifique de l'excitation au niveau de
structures importantes telles que les bâtiments. Leur
chaque support en introduisant les différents
application aux réseaux de tuyauteries nécessite de
spectres d'excitation.
prendre certaines précautions pour éviter l'introduction
d'erreurs qui rendraient illusoire la précision recher-
C3.A3.2.3.4 - Quatrième méthode : analyse dyna-
chée par l'utilisation de méthodes coûteuses.
mique directe en fonction du temps (time history)
Dans cette méthode d'analyse, la réponse de cha- C3.A3.2.4.1 - Influence de la rigidité des supports
que mode est combinée en fonction du temps. Toute-
La tuyauterie est reliée à la structure principale par
fois, cette méthode nécessite de disposer de la descrip-
des supports ; les uns destinés uniquement à reprendre
tion temporelle du séisme.
le poids de la tuyauterie, les autres ayant pour but de
Cette méthode d'analyse est basée sur la solution limiter les déformations de la tuyauterie lors d'un
d'équations différentielles de mouvements simultanées séisme éventuel. C'est du reste, par l'intermédiaire de
pour des conditions de limite données et une condition ces liaisons et des ancrages sur des appareils, que la
initiale. tuyauterie est excitée. En général, les supports sismi-
ques sont assez rigides et leur flexibilité, qui est faible,
a) Un système linéaire à plusieurs degrés de liberté
n'est pas prise en compte dans les calculs. Cependant,
peut être traduit par l'équation de mouvement qui est
si cette hypothèse n'est pas vérifiée, le calcul des fré-
exprimée sous forme matricielle par :
quences, et par conséquences des contraintes, peut être
entaché d'erreurs. Pour éviter d'introduire systémati-
CODETI® 2001 - Division 1 - C3.A3/6

quement les supports dans le calcul de la tuyauterie, il C3.A3.2.4.2 - Modélisation de la tuyauterie


est nécessaire de fixer un critère qui permette
Une source d'erreurs non négligeable peut égale-
d'accepter le découplage tuyauterie/support.
ment apparaître lors de la modélisation de la tuyauterie
Plusieurs critères ont été proposés (2) : effectuée en concentrant la masse totale de la tuyaute-
rie en masses ponctuelles réparties le long de la ligne.
Rapport des masses m,lm, en supposant la ré-
Leur nombre et leur emplacement doivent être judi-
sonance;
cieusement déterminés pour que le modèle soit signifi-
Rapport des fréquences.f/!t; catif, sans entraîner cependant des calculs longs et
coûteux. Si l'on pose comme condition que la longueur
Rapport des rigidités k,lk,. flexible associée à une masse doit avoir une fréquence
Tous ces critères exigent des calculs, soit de la fré- « rigide », c'est-à-dire de l'ordre de 30 hz, on aboutit à
quence propre du support, soit de la rigidité. Il serait la formule suivante donnant l'espacement maximal de
parfois plus économique d'ajouter un bracon à un deux masses :
support, même si apparemment la charge statique ne le
justifie pas, de façon à assurer une rigidité qui exclut
tout couplage avec la tuyauterie. Il est évident que
considérer un support comme rigide sera illusoire si la
D en mm : diamètre extérieur de la tuyauterie,
charpente sur laquelle il est fixé est flexible.
E en mm : épaisseur de la tuyauterie,
Pen poids linéique : kg/mm,
L : longueur en mm.
On peut vérifier que les contraintes obtenues avec
cet écartement sont suffisamment précises pour être
significatives.
Il est évident que d'autres règles de positionnement
doivent être respectées telle que :

placer au moins une masse entre deux sup-


ports ou entre deux coudes.

modéliser toutes les masses concentrées,

placer une masse à au plus L/2 de toute bu-


tée ou ancrage, etc.

(2 ) Les indices set t sont respectivement associés aux supports et à la


tuyauterie.
CODETI@ 2001 - Division 1 - C3.A3!7

C3.A3.3 - VÉRIFICATION PAR ESSAIS

C3.A3.3. l - GENERALITES C3.A3.3.3 - ESSAIS SUR MODELE REDUIT

Cette vérification peut être effectuée : Dans le cas où les constructions sont trop importan-
tes pour que les essais puissent être effrctués en vraie
par comparaison avec une construction s1m1-
grandeur, on peut procéder à des essais sur modèle
laire ayant été soumise à des sollicitations au
réduit, soit pour vérifier un modèle analytique, soit
moins équivalentes ;
pour qualifier le système.
par essais sur une installation similaire ; L'échelle des modèles ne doit pas être inférieure au
par essais suivant un programme spécifique : Ill 0 pour les constructions métalliques.

• soit sur un modèle en vraie grandeur, La loi de similitude utilisée doit être clairement in-
diquée.
• soit sur un modèle à échelle réduite.
L'amplitude et la fréquence du mouvement pris
Ces essais consistent en une étude « fonctionnelle » comme signal d'entrée doivent également être rame-
pennettant de vérifier le bon fonctionnement des maté- nées à une échelle adéquate.
riels pendant et après le séisme requis.
La représentativité du modèle peut éventuellement
Pour être considéré comme valables, les essais de être vérifiée par un essai de vibration après installation.
fonctionnement impliquerH une simulation convenable
de certaines conditions auxquelles sont soumises les
constructions, notamment : C3.A3.3.4 - ESSAIS EN LABORATOIRE

conditions mécaniques aux limites ; Préparation de /'essai. Les fréquences propres et


conditions d'ambiance (pression, température, autres caractéristiques de vibration de la construction
etc.) ; sont généralement évaluées, soit par un essai prélimi-
naire, soit à l'aide d'une méthode de calcul.
mouvements d'entrée (simulation de
Essai de vérification :
!'excitation sismique).
pour les constructions rigides (au sens du
C3.A3.3.2 - ESSAIS EN VRAIE GRANDEUR
séisme) on peut utiliser un mouvement sinusoï-
dal de fréquence inférieure à la première fré-
quence propre de la construction à vérifier,
Ces essais peuvent être effectués :
avec l'accélération et le nombre de cycles re-
soit directement sur le site d'installation, avant quis;
démarrage,
pour les constructions flexibles, le mouvement
soit en laboratoire sur table vibrante ou au utilisé comme implusion d'entrée doit avoir un
moyen de vibreurs. spectre de réponse identique au spectre de ré-
ponse exigé ou enveloppe de celui-ci.
CODETI® 2001 - Division 1 - C3.A3/8
GODET(§: 2001 - Division 1 - C3.A3.A1/9

APPENDICE C3.A3.Al

rai pris dans les formes prévues à l'article 17 ou 18 du


Arrêté du 10 mai 1993 fixant les règles pa- décret du 21 septembre 1977 sus\·isé.
rasismiques applicables aux installations
soumises à la législation Article 2 de l'arrêté du 10 mai 1993
sur les installations classées
(JO du 17 juillet 1993) L'exploitant d'une installation visée à l'article 1er éva-
lué le ou les " séismes maximaux historiquement nai-
semblables " (S.M.H.V.) à partir des données histori-
ques et géologiques.
Le ministre de l'environnement,
Vu la loi no 76-663 du 19 juillet 1976 modifiée rela- Le S.M.H.V. est défini de manière déterministe, en
tive aux installations classées pour la protection de supposant que des séismes analogues aux séismes
l'environnement ; historiquement connus sont susceptibles de se produire
Vu la loi no 87-565 du 22 juillet 1987 relative à l'or- dans l'avenir avec une position d'épicentre qui soit la
ganisation de la sécurité civile, à la protection de la plus pénalisante quant à ses effets en terme d'intensité
forêt contre l'incendie et à la prévention des risques sur le site, sous réserve que cette position reste.
majeurs, notamment son article 41 ;
Vu le décret no 77-1133 du 21 septembre 1977 pris Article 3 de l'arrêté du 10 mai 1993
pour l'application de la loi no 76-663 ;
Vu le décret no 77-1141 du 12 octobre 1977, et no- Pour chaque séisme maximum historiquement vrai-
tamment son article 2 ; semblable ainsi déterminé, est défini le " séisme majoré
Vu le décret no 91-461 du 14 mai 1991 relatif à la de sécurité " (S.M.S.) déduit du S.M.H.V. sur le site
prévention du risque sismique ; par la relation suivante (exprimée en unité d'intensité
Vu l'avis du Conseil supérieur des installations clas- M.S.K.):
sées en date du 30 octobre 1992, intensité S.M.S. =intensité S.M.H.V. +!,sous réserve
que cette majoration reste compatible avec les données
Arrête: géologiques et sismiques.

Article ter de l'arrêté du 10 mai 1993 Chaque S.M.S. est caractérisé par un spectre de ré-
ponse, c'est-à-dire la courbe représentant l'amplitude
Sont visées par le présent arrêté : maximale de la réponse d'un oscillateur simple en
fonction de sa fréquence. Ce spectre est représentatif
Les installations énumérées à la nomenclature des du mouvement dans une direction d'un point à la sur-
installations classées pour la protection de l'environ- face du sol.
nement sous la mention " servitudes d'utilité publique
", à l'exception des installations dont l'étude des dan- Article 4 de l'arrêté du 10 mai 1993
gers montre qu'elles ne présentent pas, en cas de
séisme, des dangers d'incendie, d'explosion ou d'éma- Pour les installations situées dans les zones de sismici-
nation de produits nocifs susceptibles de porter atteinte té 0 et I a, telles que définies par l'article 4 du décret n°
aux intérêts visés à l'article 1er de la loi du 19 juillet 91-461 du 14 mai 1991 susvisé et son annexe, l'exploi-
1976 susvisée en aggravant notablement les consé- tant peut substituer aux dispositions prévues aux arti-
quences premières du séisme. cles 2 et 3 ci-dessus la définition a priori d'un séisme
majoré de sécurité. Ce dernier est alors caractérisé par
Les installations classées non v1sees ci-dessus pour le spectre de réponse, en accélération horizontale,
lesquelles le préfet, après avis du conseil départemental obtenu en multipliant les ordonnées du spectre de réfé-
d'hygiène, constate qu'elles présentent en cas de séisme rence, défini par l'annexe au présent arrêté, par une
des dangers d'incendie, d'explosion ou d'émanation de accélération de calage au moins égale à 1,5 m/s2 pour
produits nocifs susceptibles de porter atteinte aux inté- la zone de sismicité 0 et a 2,0 m/s2 pour la zone de
rêts visés à l'article 1er de la loi du 19 juillet 1976 sismicité I a.
susvisée en aggravant notablement les conséquences
premières du séisme. Dans ce cas, les mesures prévues Lorsque le préfet dispose de résultats d'études locales
au présent arrêté sont prescrites par un arrêté préfecto- mettant en évidence des différences notables entre les
CODETl 3 2001 - Division 1 - C3.A3.A 1/10

séismes majorés obtenus par les méthodes définies à Article 7 de l'arrêté du 10 mai 1993
l'alinéa précèdent et aux articles 2 et 3, il peut imposer
à l'exploitant d'avoir recours aux dispositions des arti- Les évaluations, inventaire. justification et définition
cles 2 et 3, sans possibilité d'y déroger dans les condi- prévus respectivement aux articles 2, 3, 5 et 6 seront
tions définies à l'alinéa précèdent. transmis a l'inspection des installations classées.

Article 5 de l'arrêté du 10 mai 1993 Article 8 de l'arrêté du 10 mai 1993

L'exploitant établit, en tenant compte de l'étude de Les dispositions du présent arrêté sont applicables à
danger, la liste des éléments qui sont importants pour toute installation dont le dépôt de la demande d'autori-
la sûreté aussi bien pour pré\'enir les causes d'un acci- sation d'exploiter au titre de la législation des installa-
dent que pour en limiter les conséquences. tions classées pour la protection de l'environnement
intervient plus d'un an après la date de publication du
Cette liste doit comprendre les équipements principaux présent arrêté ; elles pourront être rendues applicables
ou accessoires ainsi que les éléments de supportage et en tout ou partie aux installations existantes dans les
les structures dont la défaillance, éventuellement com- conditions pré\'ues à l'article 18 du décret n° 77-1133
binée, entraînerait un danger défini à l'article 1er, de du 21septembre1977.
même que les éléments qui sont appelés à intervenir
pour pallier les effets dangereux de la défaillance d'un Ces dispositions ne font pas obstacle aux mesures qui
autre matériel. peuvent être prescrites compte tenu des particularités
des sites concernés, dans le cadre des arrêtés réglemen-
Article 6 de l'arrêté du 10 mai 1993 tant leur fonctionnement.

Les éléments importants pour la sûreté définis à l'arti- Article 9 de l'arrêté du 10 mai 1993
cle 5 doivent continuer à assurer leur fonction de sûreté
pour chacun des séismes majorés de sécurité définis à Le directeur de la prévention des pollutions et des
l'article 3 ou, lorsqu'il en est fait usage, à l'article 4. risques et les préfets de département sont chargés,
L'exploitant établit les justifications nécessaires en chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent
étudiant la réponse de ces équipements à des actions arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la Répu-
sismiques au moins égales à celles correspondant au blique française.
spectre de réponse défini à l'article 3 ou, lorsqu'il en est
fait usage, à l'article 4. Pour celles-ci l'exploitant pour-
ra prendre en compte la possibilité d'incursion dans le Pour le ministre et par délégation
domaine plastique soit par la prise en compte de coef- Le directeur de la prévention des pollutions
ficients de comportement, soit par l'utilisation de critè- et des risques, délégué aux risques majeurs.
res traduisant le comportement élastoplastique. Ces
H. LEGRAND
coefficients et critères doivent être compatibles avec la
fonction de sûreté de l'équipement considéré.
CODETl<5: 2001 - Division 1 - C3.A3.A 1/11

ANNEXE
SPECTRE D'OSCILLATEUR NORME
Composantes horizontales
Amortissements réduits 2%, 5%, 7%, 10%, 20% et 50 %

2
Accélérations m/s

Fréquence
0,1 IO 100 Hz

Table des extrémités des segments

Fréquence Hz 0,25 2,50 9 33 100


Amortissement réduit(%)
2 0,57 4,25 3,54 1 1

5 0,47 3, 13 2,61 1 1

7 0,43 2,72 2,27 1 1

10 0,39 2,28 1,90 1 1

20 0,33 1,67 1,50 1 1

50 0,28 1, 15 1,10 1 1

Le spectre de la composante verticale est déduit en multipliant les ordonnées du spectre ci-dessus par 2/3
CODETI® 2001 - Division 1 - C3.A3.A 1/12
CODETI® 2001 - Division 1 - C3.A4/1

ANNEXE C3.A4

FORCES ET MOMENTS ADMISSIBLES PAR LES


TUBULURES DE POMPES HORIZONTALES

(Annexe en cours de préparation)


CODETI® 2001 - Division 1 - C3.A4/2
CODETI'>; 2001 - Division 1 - C3.A5/1

ANNEXE C3.A5

CHARGEMENTS DYNAMIQUES
(Annexe informative)

C3.A5.1 - OBJET

La présente Annexe propose différentes méthodes Vibrations engendrées par l'écoulement du


permettant de prendre en compte dans les calculs des fluide ;
tuyauteries les effets de différents type de chargements
dynamiques : Décharge d'une soupape de sécurité.

Fenneture rapide de vanne ;

C3.A5.2 - FERMETURE RAPIDE D'UNE VANNE

C3.A5.2.l - GENERALITES partie essentielle de la course avec une fermeture finale


à une vitesse réduite afin de minimiser l'impact sur le
Lorsque l'écoulement d'un fluide dans une tuyaute- siège de la vanne.
rie est interrompu par la fermeture rapide d'une vanne
Cependant l'écoulement du fluide n'aura pas la
en aval de la source de débit, une onde de pression
même courbe caractéristique, étant proportionnel-
peut apparaître dans le fluide, se propageant de la
lement supérieur à la réduction de section au même
vanne vers la source. Il y aura interaction d'une telle
point dans le temps. En conséquence la vanne peut se
onde avec la tuyauterie et elle va être réfléchie à partir
fermer sur une grande partie de sa section sans réduc-
de la source pour créer une distribution de pression
tion significative de l'écoulement du fluide.
complexe dans le système. Dans les systèmes compre-
nant plusieurs branches ces variations sont influencées Il convient donc de calculer l'augmentation de pres-
également par les ondes se propageant dans les tuyaux sion pour s'assurer que la tuyauterie est capable de
et se combinant avec d'autres ondes qui ne sont pas en résister à la combinaison des contraintes permanentes
phase. Les vibrations sont provoquées par les pressions et celles dues aux effets de l'onde de pression. De plus
différentielles des ondes générées dans le système il convient de déterminer l'intensité des forces non
créant des forces non-équilibrées dans la tuyauterie et équilibrées et de les prendre en compte lors de la
peuvent prendre plusieurs secondes pour disparaître. conception de la tuyauterie pour le calcul des contrain-
Ce phénomène est appelé coup de bélier. tes dans les tuyaux, aux piquages et aux raccordements
avec la structure de supportage.
Pour que ce phénomène se produise, la vanne doit
être suffisamment rapide pour fermer en un temps Outre le calcul des forces dans le système, il est re-
inférieur à celui nécessaire à une onde se propageant à commandé que le concepteur détermine le mouvement
la vitesse du son dans le fluide pour se propager de la de la tuyauterie lorsqu'elle est soumise à cette vibration
vanne vers la source et se réfléchir pour revenir à la forcée afin de prévoir les jeux adéquats.
vanne.
En plus de l'onde de pression en amont de la vanne
La manière dont la vanne se ferme peut varier d'un de fermeture, une onde de raréfaction peut apparaître
fabricant à l'autre. On suppose généralement que la en aval de la vanne considérée et il peut être nécessaire
vitesse de réduction de la section est constante sur la d'évaluer les effets de la dépression qui en résulte.
CODETI® 2001 - Division 1 - C3.A5/2

C3.AS.2.2 - CALCUL ST A TIQUE SIMPLIFIE


c=
C3.AS.2.2.1 - Généralités 1 +De
p [-
k eE
- J (C3 .AS .2.2.2-4)

Cette méthode ne prend en compte que l'augmenta-


tion de pression initiale dans le système après la ferme- où:
ture de la vanne et suppose que les contraintes engen-
drées sont les contraintes maximales auxquelles le e Epaisseur du tuyau
système sera soumis. Diamètre extérieur du tuyau
Elle ne prend en compte ni les interactions ni E Module d'élasticité du matériau
l'amortissement des ondes ni la réponse dynamique du
système aux vibrations. L'épaisseur utile de la paroi doit pouvoir résister à
la pression de service augmentée de la pression dyna-
L'analyse est conservative et peut conduire à une mique maximale dP.
surprotection de la tuyauterie, ce qui peut être en
contradiction avec les critères de conception thermi- C3.A5.2.2.3 - Evaluation statique des charges dy-
ques ou d'autres critères de conception. namiques

C3.AS.2.2.2 - Evaluation de l'augmentation de la Les effets du déséquilibre ou les poussées dans le


pression réseau de tuym:terie peuvent être évaluées en appli-
quant le différentiel de pression aux extrémités de
La fermeture est rapide si la relation suivante est tuyaux droits ou aux changements de direction. La
satisfaite : pression différentielle est la fraction de pic de pression
présente dans le tronçon de tuyauterie considéré et elle
2 L
T<- (C3.A5.2.2.2-l) est supposée agir sur la section intérieure de la tuyaute-
vs rie. Lors du calcul des forces résultantes il convient
où: d'appliquer des coefficients qui rendent compte de la
variation de vitesse de fermeture lors de la course de la
T Durée de fermeture réelle de la vanne vanne et de la nature dynamique des chargements réels.
L Longueur du système L'effort maximal non équilibré F sur le tronçon de
longueur L peut être calculé comme suit :
Vs Vitesse du son dans le fluide

L'augmentation initiale de la pression dP et donnée pour une tuyauterie rigide


par la formule de Joukowski :
(C3 .AS .2.2.3-1)
dP =V v, p (C3.A5.2.2.2-2)

où: pour une tuyauterie flexible

V Vitesse du fluide
(C3.A5.2.2.3-2)
p Densité du fluide dans les conditions de
calcul où:
La vitesse du son est donnée par : Longueur d'onde de l'onde de pression

À= vs T
(C3.A5.2.2.2-3)
LM
avec --::::1
où: À A
k = module de compressibilité du fluide M Vitesse maximale de fermeture de la vanne
Toutefois, pour un tuyau présentant une élasticité A Vitesse moyenne déterminée par la durée
significative, cette formule peut être modifiée de la totale de fermeture
manière suivante :
CODETI"' 2001 - Division 1 - C3.A5/4

C3.A5.3-VIBRATIONS ENGENDREES PAR L'ECOULEMENT

C3.A5.3.l - GÉNÉRALITÉS V
IF =S- (C3.A5.3.2- l)
D
Les perturbations dans l'écoulement régulier des
fluides dans les réseaux de tuyauterie peuvent engen- où:
drer des \ ibrations dans les fluides. Les vibrations du V Vitesse du fluide
fluide peu\'ent être transmises à la tuyauterie elle-
même et dans certaines conditions des oscillations de D Diamètre
grandes amplitudes peu\'ent apparaître. S Nombre de Strouhal, (S = 0,22 peut être
Un système de tuyauterie peut être soumis à plu- utilisé pour un nombre de Reynolds com-
sieurs sources d'excitation simultanément et une ana- pris entre 103 et 2 x 105)
lyse complexe peut être nécessaire pour évaluer l'effet Le module de la force F peut être exprimé par :
de celles-ci et l'influence sur la tuyauterie qui s'ensuit.
De nombreuses données nécessaires pour la prévision
(C3.A5.3.2-2)
du mouvement du tuyau sont obtenues expérimentale-
ment et dépendent des conditions particulières et de la
où C, J etfF sont des fonctions du nombre de Reynolds
géométrie.
et doivent être établies à partir de publications appro-
A moins que des données et des modèles mathéma- priées ou par des procédures expérimentales.
tiques fiables et appropriés ne soient disponibles, il est
Lorsque la fréquence de la force due au tourbillon
recommandé que le concepteur prenne en considéra-
est comprise entre ± 25 % de la fréquence propre de
tion lors de la conception de la tuyauterie, les méca-
l'objet dans le flux les deux fréquences peuvent tendre
nismes et les problèmes généraux posés par les sources
vers la synchronisation et il peut apparaître une réso-
de vibrations liées au fluide les plus significatives.
nance de grande amplitude. La transmission de telles
vibrations à la tuyauterie dépend du couplage entre
C3.A5.3.2 - TOURBILLONS VEHICULES PAR l'objet et Je fluide et la paroi de la tuyauterie.
LE COURANT
La force de l'effet de soulèvement dû au tourbillon
va être réduite en pratique par les turbulences autour de
La présence d'un corps sur le trajet de l'écoulement
l'objet, par la rugosité de la surface qui perturbe l'écou-
de fluide va créer des tourbillons en aval, se formant de
lement régulier du fluide, par l'amincissement de l'objet
part et d'autre selon un schéma se répétant régulière-
et par l'inclinaison de l'objet dans le flux. La proximité
ment. Ce phénomène se produit à l'intérieur des systè-
d'autres objets dans le flux peut également arrêter le
mes de tuyauterie contenant le fluide et à l'extérieur en
développement de vibrations importantes.
raison de l'écoulement de fluide à l'extérieur (y compris
le vent). Un tourbillon type sur un cylindre sur le trajet
de l'écoulement est représenté figure C3.A5.3.2. Un tel
schéma peut être obtenu en présence d'un tube destiné
par exemple à un thermomètre ou à un autre dispositif
de mesure disposé dans le flux. Des schémas sembla-
bles peuvent être obtenus en présence de tubes et de
fom1es non circulaires comme des plaques planes (dans
les vannes papillons) disposés en travers de l'écoule-
ment.Lorsque l'écoulement d'un fluide dans une tuyau-
Figure C3.A5.3.2
terie est interrompu par la fermeture rapide d'une vanne
en aval de la source de débit, une onde de a) Le diamè-
tre G du cercle sur lequel s'applique la force de
compression du joint est le diamètre moyen du joint.

Ces tourbillons créent une force alternée agissant


sur l'objet perpendiculairement à l'écoulement et une
force oscillatoire plus faible dans Je sens de l'écoule-
ment.
La fréquence de la force principale/ agissant sur un
objet cylindrique peut être exprimée par :
CODETr~ 2001 - Division 1 - C3.A5/3

C3.A5.2.3 - METHODES DE CALCUL DETAIL- Bien que ces méthodes permettent de trouver une
LEES solution plus précise et moins conservative au pro-
blème posé par la fermeture rapide des vannes, ces
Les caractéristiques et les effets de l'onde de pres- techniques peuvent être très sensibles à la modélisation
sion engendrée par la fermeture rapide d'une vanne de la source de fluide, des caractéristiques de la vanne,
peuvent être également évaluées par analyse tempo- des supports et du comportement du fluide. Il convient
relle ou par analyse modale. que le concepteur s'assure que les représentations ma-
thématiques de tous les aspects du problème sont perti-
La variation des pulsations de pression dans le sys-
nentes et précises.
tème de tuyauterie peut être idéalisée en utilisant une
modélisation mathématique des événements et ces
pressions peuvent être utilisées pour la détem1ination C3.A5.2.4 - AMORTISSEMENT
des efforts aux limites ou aux changements de direc-
tion. Les efforts ainsi obtenus peuvent être utilisés pour Les vibrations dans la tuyauterie et les structures
l'analyse de la réponse vibratoire de la tuyauterie. sont soumises à une diminution d'énergie ou à l'amor-
tissement. Les sources engendrant l'amortissement
Si l'analyse modale est utilisée, il est recommandé
proviennent du frottement interne des matériaux, des
que le concepteur vérifie que la fréquence de coupure
liaisons imparfaites entre les composants, les forces de
n'exclut aucun mode supérieur significatif résultant de
frottement et d'autres caractéristiques. L'évaluation de
l'interaction des ondes dans la tuyauterie.
l'importance de l'amortissement pour les sources parti-
Ces méthodes avancées peuvent prendre en compte culières est complexe et spécifique, aussi pour les
le couplage entre le fluide et la tuyauterie et peuvent besoins de la présente annexe, convient-il d'utiliser le
ainsi inclure l'amortissement de l'onde de pression par graphique C3.A5.4 dans les méthodes d'analyse dyna-
transfert de l'énergie à la tuyauterie. Pour la vapeur ou mique qui prennent en compte l'amortissement, sauf si
des fluides similaires, lorsque la masse du fluide est d'autres données appropriées et fiables sont disponi-
négligeable par rapport à celle de la tuyauterie, la di- bles.
minution du conservatisme peut être faible.

! (a)

(b)
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

10 Hz 20 Hz 30 Hz

(a)% de l'amortissement critique (b) fréquence

Graphique C3.A5.4 - Amortissement pour la fermeture rapide de vanne


GODET(§ 2001 - Division 1 - C3.A5/5

C3.AS.3.3 - PULSA TI ONS DU FLUIDE ENGEN- Si le spectre de fréquences des pulsations du fluide
DREES PAR LES POMPES à la sortie de la pompe est connu, la réponse de la
tuyauterie à cette excitation peut être modélisée et
Généralement la pression ou la dépression générée
analysée par l'une des méthodes principales d'analyse
par les pompes en service n'est pas tout à fait régulière.
dynamique. Si de tels calculs sont entrepris, il est re-
La variation de pression dans le fluide dépend des
commandé que le concepteur s'assure que les données
caractéristiques de la pompe et des conditions de ser-
et les modèles représentent de manière suffisamment
vice.
précise les conditions de service.
Lorsque cela est possible, il est recommandé que le
concepteur étudie le tracé de la tuyauterie au voisinage
des pompes afin d'éliminer l'énergie des pulsations et
d'éviter les changements brusques de direction et la
résonance dans les tuyaux.

C3.AS.4- DECHARGE D'UNE SOUPAPE DE SECURITE

C3.AS.4.l - GENERALITES Il convient de calculer la force dynamique initiale


Fctr comme suit :
La décharge d'une soupape de sécurité va produire
une réaction dans la tuyauterie à laquelle elle est rac- Fd, = F, DLF (C3.A5.4.2-2)
cordée. L'ouverture initiale rapide de la soupape en- où:
gendre une composante dynamique de la force qui peut
être significative. DLF = Coefficient de charge dynamique

Il convient de traiter l'effet en tant qu'événement Il convient de relier le coefficient de charge dyna-
localisé engendrant un chargement ponctuel dans la mique DLF à la durée d'ouverture de la soupape, il
tubulure raccordant la soupape à la tuyauterie, et il peut être déterminé en calculant d'abord la période T de
convient de l'inclure dans la conception de la tuyauterie la soupape de sûreté comme suit :
et des dispositifs de supportage. Lorsque plusieurs
soupapes sont montées sur le collecteur il est recom- T = 2Tr jwx h
3
(C3.A5.4.2-3)
mandé que le concepteur prenne en considération les .fi Ex!
effets de la réaction due à la combinaison des ouvertu-
res de soupapes. où:

Comme il est possible d'inclure les caractéristiques w Masse de l'assemblage de la soupape de


d'ouverture de la soupape dans un modèle mathémati- sûreté, brides etc.
que de la soupape et de la tuyauterie de décharge pour h Distance en mm de l'axe du collecteur à
déterminer la force de réaction, il est généralement l'axe du tuyau de sortie
satisfaisant, pour une décharge à l'atmosphère, d'effec-
tuer une analyse statique simple pour l'état permanent I Moment d'inertie de la section du tuyau
et d'appliquer un coefficient de charge dynamique. d'entrée Voir figure C3.A5.4.2-1
Il convient d'utiliser le rapport de la durée d'ouver-
C3.AS.4.2-ANALYSE STATIQUE SIMPLE ture de la soupape de sûreté (de l'état complètement
fermé à complètement ouvert) à la période de la sou-
La force de réaction permanente Fr lors de la dé- pape de sûreté calculée et la figure B.2.4.1-2 pour
charge dans un tuyau de purge ou à l'atmosphère peut déterminer le coefficient de charge dynamique.
être calculée comme suit : D'autres coefficients de charge dynamique peuvent
être utilisés lorsqu'ils sont justifiés par des données
F = R Ve + (Pe - Pa) A (C3 .AS .4.2-1)
expérimentales satisfaisantes.
où:
R Débit masse de décharge
V0 Vitesse de sortie calculée
p0 Pression calculée au point de décharge
Pa Pression atmosphérique
A Section d'écoulement de sorti
CODETI~ 2001 - Division 1 - C3.A5/6

(a)

~r

/(c) (d)

L_ _____________ _

a) Réaction c) Tubulure du tuyau d'entrée de la soupape


b) Axe du tuyau de sortie d) Collecteur

Figure C3.A5.4.2-1- Disposition typique d'une soupape de sécurité

2 11- (a )

1,9
\
1.8
\
1,7
\
1,6
\
1.5
\
1,4
\
1,3

1,2
' ~
~~
1, 1 -
1
T (b)
0,1 0,4 4 10 20 100

Figure C3.A5.4.2-1- Coefficient de charge dynamique


GODET!® 2001 - Division 1 - C4/1

SECTION C4

SUPPORT AGE
Pages

C4.1 - Généralités .................................................. . C4/3

C4.1.1 - Objet et domaine d'application .......................... . C4/3

C4.1.2 - Terminologie ........................................ . C4/4

C4.1.3 - Classification des supports ............................. . C4/4

C4.2 - Conception et dimensionnement ................................. . C4/5

C4.2.1 - Généralités .......................................... . C4/5

C4.2.2 - Température de conception des composants des supports ..... . C4/5

C4.2.3 - Détails de conception .................................. . C4/6

C4.2.4 - Dimensionnement .................................... . C4/10

C4.2.5 - Vérification des attaches intégrales ou soudées ............. . C4/15

ANNEXES
C4.Al Implantation des supports (en cours de préparation)................ C4.Al/l

C4.A2 Justification des supports par essai. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . C4.A2/l

C4.A3 Fixation du supportage aux structures. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . C4.A3/l


CODETI® 2001 - Division 1 - C4/2
CODETIE 2001 - Division 1 - C4/3

.SECTION C4

SUPPORTA GE

C4.1 - GENERALITES

C4.1.1 - OBJET ET DOMAINE D'APPLICA- les règles du chapitre F4 et contrôlés suivant les règles
TION de la partie I.

Dans le cadre de la présente Division, le supportage


Cette section spécifie les exigences relatives au di-
est !"ensemble des dispositifs reliant la tuyauterie aux
mensionnement du supportage des réseaux de tuyaute-
structures environnantes et permettant le transfert à ces
rie conçus, construits et contrôlés conformément aux
structures des efforts générés par la tuyauterie.
règles de la Division 1 du Code.
Les charpentes principales ou les structures en bé-
Les règles de la présente section s'appliquent aux
ton auxquelles peuvent être fixés les supports ne sont
supports réalisés à partir de matériaux confom1es aux
pas couvertes par les règles de cette Section (figures
exigences du chapitre M 11, fabriqués en accord avec
C4.l.l-l à-4).

~--(a)

(b)

?------
.
i
1
(a)
(a)
(b) (b)
(c)

(d)

(d)

(a) Tuyauterie (a) Tuyauterie (a) Charpente secondaire (fixation à


réaliser par le tuyauteur)

(b) Point fixe (grisé) (b) Point fixe (grisé) (b) Charpente ou structure

( c) Fixation à réaliser par le tuyau- ( c) Fixation sur béton ( c) Le supportage (grisé) comporte
teur une charpente secondaire

( d) Charpente (d) Massif en béton ( d) Tuyauterie

Figure C4.l.1-l - Point fixe Figure C4.1.l-2 - Point fixe Figure C4.1.1-3 - Support élasti-
assemblé à une charpente assemblé à une structure en béton que assemblé à une charpente
CODETI® 2001 - Division 1 - C4/4

(b) (a) (a) Tuyauterie

(b) Collier

(c) Elément de supportage


(d) (c)
(d) Boulons
(e)
(e) Structure en béton

Figure C4.l.1-4- Raccordement à une structure en béton

C4.1.2-TERMINOLOGIE C4.l.2.4 - Suspension par pendard


Dispositif comportant une ou plusieurs tiges de
C4. l.2. l - Ancrage, guide, butée :
suspension et s'opposant à la composante verticale
Dispositifs utilisés pour contrôler le mouvement descendante du déplacement.
d'une tuyauterie. Ces dispositifs interdisent une (bu-
tée), plusieurs (guide) ou toutes (ancrage) transla- C4.1.2.5 -Tirant rigide
tion(s) ou rotation(s) de la tuyauterie aux points de
Dispositif, articulé à ses extrémités, destiné à limi-
liaison a\ ec cette dernière .
ter dans un plan, le déplacement de la tuyauterie due à
Note 1 : un guide est générakment défini par la direction du mou- un chargement dynamique.
vement autorisé.

Note 2 : point semi fixe: trois translations bloquées. C4.1.2.6 - Absorbeur de choc
Les ancrages et les guides peuvent toutefois subir Dispositif auto freinant ou autobloquant (butée dy-
des déplacements imposés par les structures ou les namique) limitant, dans une ou plusieurs directions, le
équipements auxquels ils sont fixés. déplacement rapide de la tuyauterie sous l'effet
d'efforts dynamiques mais permettant, dans ces direc-
C4.1.2.2 - Support glissant tions, les déplacements lents tels que ceux dus à la
dilatation them1ique.
Dispositif destiné à reprendre la composante verti-
cale de la charge appliquée et ne limitant pas de façon
C4. l.2.7 - Amortisseur de vibrations
notable les translations et rotations dans les autres
directions. Dispositif destiné à limiter les oscillations de la
Toutefois, les forces generees par le frottement tuyauterie.
doivent être examinées et le cas échéant, prises en
compte dans les calculs de flexibilité de la tuyauterie C4.1.3 - CLASSIFICATION DES SUPPORTS
et le dimensionnement du support.
Ce dispositif peut être amélioré par adjonction de Les supports sont classés en trois catégories (ta-
surface de glissement ou de rouleaux. bleau C4.1.3) en fonction de la catégorie de construc-
tion de la tuyauterie supportée :
C4.1.2.3 - Support à ressort
Tableau C4.l.3.
Dispositif élastique destiné à reprendre tout ou
partie des charges verticales tout en permettant les Catégorie de construc-
déplacements verticaux. Les ressorts peuvent être à tion de la tuyauterie Catégorie de support
réaction variable ou à réaction constante et peuvent supportée
être montés, posés ou suspendus par des pendards.
Ex et A SA
B SB
Cet D SC
CODETI~ 2001 - Division 1 - C4/5

Lorsqu'un support est commun à des tuyauteries Dans un souci d'harmonisation des fabrications.
de catégories de construction différentes. la catégorie on peut conférer à certains supports (ou éléments de
du support doit correspondre à la catégorie de cons- support) des niveaux supérieurs à celui requis par la
truction la plus contraignante. catégorie de construction du matériel.

C4.2 - C01'"CEPTION ET DIMENSIONNEMENT

CU.l - GE!'IERALITES C4.2.2.2 - Température de conception des compo-


sants situés à l'intérieur du calorifuge
Le supportage doit être conçu afin de satisfaire aux
exigences relatives à la tuyauterie et en aucun cas leur Tableau C4.2.2.2.
conception ne doit modifier de manière significative
les mouvements et les chargements pré\'us de la tuyau- Température de
Type de composants
terie. conception : °C
Note: L'annexe informative C4.A 1 suggère une méthodologie Composants soudés directement sur 1 = lm
permettant de définir 1"implantation des supports. le tuyau, étrier et collier (c'est-à-
Les réactions du suppo!lage tenant compte notam- dire surface de contact importante
ment des efforts dus aux dilatations et aux frottements Composants sans contact direct 1 = lm - 20
ne doivent pas provoquer aux liaisons avec les structu- avec le tuyau
res environnantes, de dépassement des valeurs admis-
sibles prévues à l'interface. Boulons, vis, écrous et chevilles 1 = lm - 30

Les supports ne doivent pas créer de contre-pente lm : température du fluide dans le tuyau
susceptible de gêner l'écoulement des condensats dans
les tuyauteries de vapeur, ou du gaz dans le cas des C4.2.2.3 - Température de conception des compo-
tuyauteries de liquides. sants situés à l'extérieur du calorifuge

Le concepteur de la tuyauterie doit indiquer avec Tableau C4.2.2.3.


précision les chargements et les déplacements aux
points de supportage considérés, y compris s'il y a lieu, Température du
les chargements variables aux limites de sa fourniture. Type de compo- Température de
produit dans le
sants conception : °C
tuyau : °C
C4.2.2 - TEMPERATURE DE CONCEPTION Composants 1 = 0.5 lm
DES COMPOSANTS DES SUPPORTS directement lm > 80 mais non inférieure
raccordés au à 80
C4.2.2. l - Généralités tuyau lm ::; 80 1 = 80
La température à prendre en considération lors de la
conception des supports doit être fonction de celle de l = 0,33 lm
Boulons. vis, lm > 80 mais non inférieure
la tuyauterie. Tous les composants de supports doivent écrous et chevil- à 80
convenir pour des températures comprises entre 0°C et les
80°C et pour les températures de service n'appartenant lm ::; 80 1 = 80
pas à ce domaine, la température de service de la
tuyauterie doit être spécifiée au concepteur de sup- C4.2.2.4 - Autres composants
ports.
La température de conception / pour tous les autres
Les parties qui peuvent être affectées défavorable- composants de supports y compris de la charpente en
ment par des températures trop élevées ou trop basses acier intermédiaire doit être égale à 80°C.
de la tuyauterie comme les ressorts ou les équipements
glissants, doivent être maintenues à l'extérieur de tout C4.2.2.5 - Hautes températures et basses tempéra-
calorifuge. tures
Sauf justification par calcul détaillé ou par essai, les Pour des températures supérieures à 600°C et infé-
températures de conception des supports doivent être rieures à - 20°C il peut être nécessaire d'isoler le sup-
conforme aux prescriptions des tableaux C4.2.2.2 et port de la tuyauterie.
C4.2.2.3.
CODETI® 2001 - Division 1 - C4/6

0,5 fm 2 80° C
fm
fm 0,33 fm 2 80° C

·-·-·- - fm - 30° C
fm
fm
0,5 fm 2 80° C fm
r;p·-·-·i ·-·-· -riW-· 7
·~:~:~:~:~:::~:~:~~:i-
'-·-·-·-·-·-·~·-·-·-·-·-·-
0,33 fm 2 80° C t ____'·-·-·-·.i.·-·---·~·-j
~--·-·-·-·-·T·-·-•-·-·-·-
fm /

Figure C4.2.2.2 - Température de conception des supports à l'intérieur et à l'extérieur du calorifuge

C4.2.3 - DETAILS DE CONCEPTION C4.2.3.2 - Ancrages


Les ancrages doivent être calculés pour subir sans
C4.2.3. l - Généralités
déformation appréciable les efforts exercés par les
Les composants qui sont en contact avec les tuyaux tuyauteries qu'ils maintiennent.
doi\ent être conçus de telle sorte à éviter les charge-
ments ponctuels de la paroi de tuyauterie susceptibles C4.2.3.3 - Supports glissants
d'engendrer une défom1ation plastique locale du tuyau.
Les supports glissants doivent être conçus et instal-
En particulier, les moments de flexion excessifs sur la
lés pour éviter tout désengagement en fonctionnement
paroi du tuyau doivent être évités.
nom1al.
Les composants doivent être conçus de manière à
La longueur minimale de la portée glissante doit
minimiser les charges de flexion sur les parties filetées.
être au moins égale à trois fois la valeur du déplace-
Le filetage des boulons ne doit pas être soumis à ment maximal de la tuyauterie au point considéré.
ces charges de cisaillement sauf si celles-ci sont inclu-
Au montage, les patins seront centrés sur leurs ap-
ses spécifiquement dans le calcul de conception des
puis en tenant compte des prétensions éventuelles.
boulons.
L'effort de frottement doit être compatible avec la
Les composants doivent être conçus de telle ma-
rigidité de la charpente support et pris en considération
nière que l'accumulation d'eau ou de débris soit évitée.
lors du calcul de celle-ci.
Note: des dispositifs de protection contre la poussière peu\'ent être
e~ig<!s
par !"Acheteur. Les coefficients de frottement pris en compte dans
le calcul des efforts ne doivent pas être inférieur à 0,3 à
Les pendards et les tirants pour tuyauteries de dia-
moins d'être justifiés par la mise en œuvre de disposi-
mètre nominal égal ou supérieur à DN 100 doivent être
tifs spéciaux.
conçus avec une possibilité de réglage après montage
lorsqu'ils sont soumis à la charge spécifiée.
C4.2.3.4 - Tuyaux verticaux
Lorsque le réglage est exécuté par l'intermédiaire
Lorsque des pattes d'attache sont soudées sur un
d'un filetage, la longueur de filetage engagée doit
tuyau vertical pour supporter le poids et les autres
toujours demeurer vérifiable et être égale ou supérieure
charges, ces pattes d'attache en nombre suffisant doi-
à 0,8 fois le diamètre de la partie filetée. Tous les
vent être réparties régulièrement autour du tuyau et être
écrous, chevilles et autres dispositifs de fixation doi-
disposées de manière adéquate afin d'assurer un
vent être munis de dispositifs de blocage.
contact uniforme.

C4.2.3.5 - Vibrations
En cas de risques de vibrations engendrées, par
exemple, par le mouvement du fluide dans le tuyau ou
des charges cycliques extérieures imposées, le concep-
teur de supports doit étudier 1' étendue du problème et
CODEH§: 2001 - Division 1 - C4/7

examiner les propos1t1ons ci-après comme moyens C4.2.3.6.2 - Supports montés posés
pour éliminer ou réduire les effets des vibrations :
Les supports à réaction constante posés doivent être
limiter le nombre des supports à ressorts, capables de résister à des forces latérales allant jusqu'à
10% de la charge nominale. Lorsque des charges laté-
prévoir des appuis glissants de préférence aux rales sont prévues, l'introduction de surfaces glissantes
pendards, doit être prise en considération lors de la conception.
prévoir des guides notamment aux change- C4.2.3.6.3 - Variation de fa charge par rapport à la
ments de direction, charge prédéfinie
prévoir des supports supplémentaires à proxi- La variation de la réaction de supportage incluant
mité des charges ponctuelles, les effets dus aux frottements ne doit pas dépasser ±5%
ancrer les manifolds, de la charge prédéfinie sur l'ensemble de la course du
dispositif. Lorsqu'un domaine de variation intërieur est
prévoir des supports supplémentaires à proxi- exigé, cela doit faire l'objet d'un accord entre
mité des équipements tournants/pulsatoires, !'Acheteur et le Fabricant de supports.
prévoir des absorbeurs de chocs en cas de dila- C4. 2. 3. 6. 4 - Réglage de la charge prédéfinie sur site
tation thermique ne devant pas être entravée.
Les supports à réaction constante doivent être pré-
vus pour un réglage sur site d'au moins ±20% par
C4.2.3.6 - Pendards et supports à réaction cons-
rapport à la charge prédéfinie. Ce réglage ne doit pas
tante
réduire la course spécifiée du support.
C4.2.3.6. I - Généralités
C4.2.3.6.5 - Course de réserve
Lorsque le déplacement d'une tuyauterie supportée
Lors de la conception du support, une longueur de
par des dispositifs à ressorts engendre une variation de
course supplémentaire par rapport au déplacement de
portance de ceux-ci supérieure à 25% de la charge en
la tuyauterie calculé pour les conditions de conception
service, il est nécessaire d'utiliser des supports dits« à
doit être prévue. Une course de réserve égale à 10% du
réaction constante» (portance constante).
déplacement calculé doit être spécifiée avec une valeur
Cette limite pourra être abaissée dans le cas de sup- minimale de 25mm. La répartition et la direction de la
ports situés au voisinage de machines tournantes. La course de réserve doivent être déterminées par le
variation effective de la réaction d'un support dit «à concepteur de tuyauterie.
portance constante » sur l'ensemble de la course ne
C4.2.3.6.6 - Blocage
doit pas excéder 5% de la charge en service.
Tous les supports doivent être munis de dispositifs
Ce type de support doit permettre une possibilité de
permettant Je blocage du mouvement et de butées limi-
réglage de charge de+/- 20%.
tant de manière positive la course vers le haut et vers Je
Dans le cas où il s'agit de supports à contrepoids, il bas.
doit être prévu :
Les supports doivent être fournis bloqués dans la
un système de limitation de course, position prédéfinie spécifiée par Je client.

un système de sécurité contre la chute éven- Lorsque Je support est bloqué il doit être capable de
tuelle de contrepoids. supporter deux fois la charge prédéfinie maximale.
Note: des supports à réaction constante (à portance constante) sont C4.2.3.6. 7 - Durée de vie des ressorts
généralement prescrits par le concepteur de la tuyauterie lorsque les
déplacements verticaux de la tuyauterie sont relativement importants Les ressorts doivent conserver la charge de réglage
et entraineraient des forces de réaction des ressorts importantes. Ils durant toute la durée de vie de conception du réseau de
sont également prescrits pour les emplacements particuliers où une
tuyauteries, avec une variation due au vieillissement ne
variation de la charge pendant le déplacement, de plus de 5% de la
charge prédéfinie n'est pas acceptable. Des informations supplémen- dépassant pas ±2,5% par rapport à la charge de ré-
taires sont données dans l'Annexe 1. glage.
C4.2.3.6.8- Plaque
Les supports doivent être munis d'un plaque fixée
et non attaquable par la corrosion, appropriée aux
conditions environnementales prévues, indiquant au
moms :

le numéro de référence du support,


le type de support,
CODETI® 2001 - Division 1 - C4/8

la taille du support, C4.2.3. 7.4 - Course de réserve


la course totale, Lors de la conception du support, une longueur de
course supplémentaire par rapport au déplacement de
la charge prédéfinie, la tuyauterie, calculé pour les situations de calcul, doit
la position à l'installation, être prévue. Une course de résef\·e égak à 10% du
déplacement calculé. avec une valeur minimale de
la position nonnale en service, 5mm doit être spécifiée sauf si ces exigences ont été
le nom du Fabricant. modifiées par accord entre l 'Acheteur et le Fabricant.
La répartition et la direction de la course de résef\·e
doivent être détenninées par le concepteur de tuyaute-
C4.2.3.7 - Supports à ressort à réaction variable
ries.
C4.2.3. 7.1 - Généralités
C4.2.3. 7.5 -- Blocage
Les exigences suivantes doivent être respectées
Tous les supports doivent être munis de dispositifs
lorsque l'utilisation de supports à ressort dont la por-
de blocage du point de suspension et de butées limitant
tance varie directement en fonction du déplacement
de manière positive la course vers le haut et vers le bas.
vertical du tuyau est prescrite.
Note : les supports et les pendards à ressorts à réaction \ ariable sont Les supports doivent être founis bloqués dans la
utilisés habituellement lorsque les déplacements verticaux de la position prédétem1inée spécifiée par le client.
tuyauterie sont relativement faibles. Ils peuvent être utilisés lors-
qu'une variation de charge allant jusqu'à 25% de la charge de service Lorsque le support est bloqué il doit être capable de
pendant les mouvements de la tuyauterie est acceptable. Un taux de supporter deux fois la charge prédéfinie maximale.
variation plus important peut être acceptable sïl est justifié par une
analysse de la tuyauterie. C4.2.3. 7.6 - Durée de vie des ressorts
Taux de variation de la charge= Les ressorts doivent conserver la charge de réglage
Charge de concertion - Charge de préréglage durant toute la durée de vie de calcul du système, avec
X 100% une variation due au vieillissement ne dépassant pas
Charge de conception
± 2,5% par rapport à la charge de réglage.
ou:
Taux de variation de la charge = C4.2.3.8 -Tirants rigides (chargement dynamique)
Déplacement du au chgt. termique x Constante du ressort C4.2.3.8. J - Les exigences suivantes doivent être res-
X 100%
Charge de conception pectées lorsque ! 'utilisation de tirants rigides est spéci-
fiée.
C4.2.3. 7.2 - Supports à ressorts à réaction variable
montés posés C4.2.3.8.2 - La rigidité des tirants doit être élevée et le
jeu dans l'assemblage doit être négligeable. Les carac-
Les supports à ressorts à réaction variable, montés
téristiques des tirants doivent faire l'objet d'un accord
posés, doivent être capables de résister à des charges
entre !'Acheteur et le Fabricant.
latérales allant jusqu'à 10% de la charge nominale.
Lorsque des charges latérales sont prévues, C4.2.3.8.3 - Les tirants rigides doivent pouvoir fonc-
1'introduction de surfaces glissantes doit être prises en tionner en traction et en compression.
considération lors de la conception.
C4.2.3.8.4 - Les tirants doivent être fixés avec des
C4. 2. 3. 7.3 - Tolérance relative à la constante de res- dispositifs sphériques aux extrémités. Le jeu au niveau
sort des têtes doit être minimum mais doit pennettre au
Les ressorts utilisés pour les supports à réaction va- tirant de s'incliner d'au moins 6° par rappport au plan
riable doivent être fabriqués de telle manière que la de fonctionnement.
raideur réelle du ressort ne varie pas de plus ±5% par C4.2.3.8.5 - La possibilité de réglage en longueur des
rapport à la raideur nominale spécifiée dans les docu- tirants doit être au minimum de± 25mm.
ments du Fabricant de support pour les supports de
classe SA et de 10% pour les supports de classe SB ou C4.2.3.8.6 - Les tirants doivent être montés sur un
SC, sauf si d'autres tolérances peuvent faire l'objet gousset et la fixation au tuyau doit être conçue de ma-
d'un accord entre !'Acheteur et le Fabricant de sup- nière à assurer une limitation stricte des jeux et le
ports. maintien de la rigidité.
C4.2.3.8.7 - La flèche du tirant par rapport à l'axe
passant par les centres des têtes ne doit pas dépasser
1mm pour les tirants de longueur inférieure ou égale à
1 OOOmm et 1mm pour 1 OOOmm pour les tirants plus
longs.
CODETI® 2001 - Division 1 - C4/9

C4.2.3.9 - Absorbeurs de chocs mettre à l'absorbeur de chocs de s'incliner d'au moins


6° par rapport au plan de fonctionnement.
C4.2.3.9.l - Les exigences suivantes doivent être res-
pectées lorsque l'utilisation d'absorbeurs de chocs est C4.2.3.9.7- L'absorbeur de chocs doit être monté sur
spécifiée. un gousset et la fixation au tuyau doit être conçue de
Note: les ahsorbeurs de chocs peuvent être utilisés pour certains
manière à assurer une stricte limitation des jeux et le
réseaux de tuyauteries atïn de contrôler les mouvements du tuyau maintien de la rigidité.
soumis à des actions dynamiques telles que séisme ou fermeture
rapide des robinets. Ils ne sont pas destinés à supporter le poids du C4.2.3.9.8- Les paramètres relatifs au fonctionnement
s: st~me de tu: auteries et des informations suppkmentaires sont des absorbeurs de chocs sont donnés dans le tableau
données dans l'Annexe K. C4.2.3.9.8.
C/.2.3.9.2 L'utilisation d'un type particulier C4. 2.3. 9. 9 - Les absorbeurs de chocs hydrauliques
d'absorbeurs de chocs telles que des absorbeurs de doivent être munis d'un dispositif indicateur de niveau
chocs· mécaniques ou hydrauliques doit faire lobjet de fluide et être fournis avec un fluide et des joints
d'un accord entre !'Acheteur et le fournisseur de sup- adaptés à lenvironnement prévu.
ports.
C4.2.3.9.JO- Un indicateur de position doit être instal-
C4. 2. 3. 9. 3 - L'absorbeur de chocs ne doit pas empê- lé si spécifié par I'Acheteur.
cher ou limiter le mouvement dû à la dilatation thermi-
que pendant le service nonnal. C4.2.3.9.l J - Course de réserve

C4.2.3.9.4 - L'absorbeur de chocs doit fonctionner Lors de la conception de labsorbeur de chocs une
aussi bien en traction qu'en compression. longueur de course supplémentaire par rapport au dé-
placement de la tuyauterie calculé pour les conditions
C4.2.3.9.5 - L'absorbeur de chocs doit fonctionner de conception doit être prévue. Une course de réserve
dans n'importe quelle orientation et position confor- égale à 10% du déplacement calculé, avec une valeur
mément à la spécification d'achat. minimale de 25mm doit être spécifiée. La répartition et
C.:f.2.3.9.6 - Les absorbeurs de chocs doivent être fixés la direction de la course de réserve doivent être déter-
a\ ec des dispositifs sphériques aux extrémités. Le jeu minées par le concepteur de tuyauteries.
au niveau des têtes doit être minimum mais doit per-

Tableau C4.2.3.9.8 - Paramètres relatifs au fonctionnement des absorbeurs de chocs

Paramètres Valeurs
Vitesse de réponse 3 mm/s à 5 mm/s

Vitesse de dérive (le cas échéant) 0,2 mm/s à 2 mm/s

Fréquence de service 0,5 Hz à 50 Hz

Déclenchement de la vanne de régulation (le cas échéant) 2% de la charge nominale

Force de frottement maximale 2% de la charge nominale


Note 1 : le mouvement à vide (course morte) total lors de l'inversion de charge (dû aux jeu dans les têtes et les autres composants) ne doit pas
excéder 1,5 mm.

Note 2 : les limites d'endurance peuvent être spécifiées par I' Acheteur.
5
CODET( 2001 - Division 1 - C4/10

C4.2.3.10 - Support glissants C4.2.4 - DIMENSIONNEMENT


C.I. 2. 3.10.1 - Les supports glissants doivent être
C4.2.4.1 - Définitions
conçus et installés de manière à ce que tout désenga-
gement en fonctionnement normal soit impossible. C4. 2. 4.1. l - S11pports linéaires
C4.2.3. J0.2 - Sauf si des dispositifs sont été installés Les supports pouvant être représentés par des élé-
pour diriger et limiter le mouvement d'un support ments de barres sont dénommés « supports linéaires » :
glissant. la conception et l'installation du support doi-
s'ils sont constitués de profilés laminés, ils sont
vent permettre le mouvement inverse de celui prévu.
appelés« supports linéaires normalisés»,
C4.2.3.I0.3- Les supports glissants doivent être
conçus de façon à ce que l'encrassement des surfaces s'ils sont constitués d'assemblages plats et de
glissantes au cours du fonctionnement normal soit plaque, ils sont appelés « supports linéaires re-
constitués» et devront faire l'objet de vérifica-
évité.
tions complémentaires de leur stabilité locale
C4.2.3.J0.4-L'aire de portée glissante doit être de (A2.3.7.3.2).
dimension suffisante pour tous les déplacements spéci-
C4.2.4. l.2 - Supports plaq11es
fiés avec une marge de sécurité d'au moins 25 mm
dans chaque direction. Les supports constitués d'assemblages de plaques
ne pouvant être pouvant être représentés par des élé-
C 4. 2. 3.1O.5 - Les charges dues aux frottements des
ments de barres sont dénommés « supports plaques ».
surfaces glissantes doivent être pris en compte dans le
calcul de la structure de supportage. Lorsqu'il y a frot- Note: Les contraintes du tableau C4.2.4.2.2 ne sont pas applicables
tement acier sur surfaces glissantes en acier, le coeffi- aux attaches int~grales ou soud~es sur la tuyauterie (voir C4.2.5).

cient de frottement doit être pris égal à 0,3 sauf s'il a Au-delà d'une température de calcul de 150°C, les
été démontré que le choix des surfaces glissantes caractéristiques mécaniques à considérer sont celles
conduit à une valeur infërieure sur toute la durée de vie spécifiées à la température de calcul.
de service spécifiée de la tuyauterie. Lorsqu'on sou-
haite des forces de frottement plus faibles, l'utilisation C4.2.4.2 - Classification des contraintes et limites
de matériaux appropriés à faibles forces de frottement admissibles
comme le PTFE dimensionnés de manière à convenir
C4.2.4.2. l - Contrainte nominale de calc11!

l
aux conditions physiques et ambiantes prévues pour le
fonctionnement du support doit être étudiée.
_ . [ ~,
f -mm Rpo.2t . Rm
(C4.2.4.2. I- l)
C4.2.3.11 - Ancrages 2 ,4

Les ancrages doivent être conçus afin de constituer pour les matériaux conformes à la partie 2 de la pré-
un point fixe pour la liaison de la tuyauterie à la struc- sente Division du Code et faisant l'objet d'un contrôle
ture. spécifique suivant NF EN 10204.
Les ancrages doivent supporter toutes les forces et
tous les moments prévus, y compris ceux résultant des
supports glissants et des effets de fond le cas échéant.
j . =min [ Rp0.2t . Rm
1,9 , 3
l (C4.2.4.2. l-2)

Ces efforts doivent être supportés sans déformation


significative. pour les autres matériaux, et

51
j = R.IOOOOOh
(C4.2.4.2. l-3)
1,25

pour les composants à une température de conception


dans le domaine du fluage.

C4.2.4.2.2 - Limites admissibles


Les limites admissibles pour les différentes situations
et pour chaque type de support sont données par le
tableau C4.2.4.2.2.
COOETI~ 2001 - Division 1 - C4/11

Tableau C4.2.4.2.2

Support linéaire
Support plaque
Normalisé Reconstitué

contrainte axiale
(ou de membrane) I I I

contrainte de cisaillement 0,661 0,661 I


Situations de calcul contrainte axiale
(ou de membrane) +flexion lm +_fr,< I lm +fr, <I lm +fr,< 1,Sf

voir C4.2.4.3. I
stabilité voir C4.2.4.3. I voir C4.2.4.3 .3
et C4.2.4.3.2

Situations excep- contrainte axiale


1,331 1,331 1,21
tionnelles (ou de membrane)

contrainte de cisaillement 0,891 0,891 1.21

contrainte axiale
(ou de membrane) +flexion
lm +lb < 1,331 lm + .fb < 1,331 lm+ fr,< 1,81

C4.2.4.3 - Flambement Valeur minimale de la limite convention-


nelle d'élasticité de 0,2 % du matériau à
C4.2. 4. 3.1 - Stabilité d'ensemble des supports linéaires
température ambiante
a) Notations
Valeur minimale de la résistance à la trac-
Rayon de giration de la section transver- tion du matériau à la température ambiante
p=H sale, évalué dans la direction selon la-
quelle s'effectue le flambement (px, Py)
Contrainte admissible de compression
V Coefficient de Poisson
1 Moment d'inertie de la section transver-
sale, selon la direction selon laquelle s'ef- b) Contrainte admissible de compression
fectue le flambement Ux. ly) Le flambement s'effectue dans le domaine élastique
A Aire de la section transversale pour ces élancements À supérieurs à la valeur Àc défi-
nie par:
À K. l / p élancement de la barre dans la
direction selon laquelle s'effectue le flam-
(C4.2.4.3- l)
bement (Àx, Ày)
K = facteur d'encastrement de la barre.
Pour des valeurs de À inférieures à Àc, le flambe-
l = longueur réelle de la barre. ment s'effectue dans le domaine plastique ou élasto-
Le produit K. l détermine la longueur plastique.
selon laquelle s'effectue le flambement de
la barre.
Àç Elancement de la barre marquant le seuil
de flambement élastique
E Module d'élasticité longitudinal (MPA)
GODET(~ 2001 - Division 1 - C4/12

La contrainte de compression O'"c doit rester infé- c) Longueur de flambement K. I


rieure aux valeurs admissibles o-3 définies ci-après sans
La longueur de flambement K. I est détem1inée se-
dépasser dans aucun cas la valeur 0,5 Rm :
lon les conditions de liaison des extrémités. Le tableau
C4.2.4.2 donne la valeur de K pour quelques cas cou-
pour ,{, ~ Âc, O"a = -:;
12 · ["
].,
--
2

k1
El
-
rants.

(C4.2.4.3.l-2)

pour).< ÀC, o-a

(C4.2.4.3 .1-3)

Tableau C4.2.4.3. 1

Extrémités Extrémités
non déplaçables déplaçables

K=l

F F

~r l~
I

K=0,5 K=l
_1
__..._
F ~
F
---- ...--
..
l

__..._
F

I
~ ...--F .

/J
K=0,7 K=2

__..._
F F

1:/1~ __..._
F
~

~
F

0,7<K<l K>2
(encastrement flexible) (encastrement flexible)

__..._
F ~ --......... - F
~
l
1 ./
__..,
F

l F
--
~
CODETI® 2001 - Division 1 - C4/13

Pour les barres ayant des extrémités encastrées élas- Note : Ces vérifications doivent être complétfrs dans k cas
d'éléments à parois minces et dans le cas de supports linéaires soumis
tiquement, le facteur K doit être déterminé de manière
à fk:--ion (déversement). A cet effet. il est recommandé. par e:--empk,
appropriée. d'utiliser les prescriptions des règles de calcul des constructions en
aciers.
Si les points A et B sont les extrémités d'une barre
composant une structure hyperstatique C4.2.4.3.3 - Stabilité des supports de f)pe plaque
(Fig. C4.2.4.3. l- l) :
a) Généralités

Les règles ci-après s'appliquent aux supports de


tuyauteries réalisés à partir d'assemblage d'éléments de
Extrémité A :
plaque.

La stabilité d'un élément de plaque est analysée en


l'isolant des éléments adjacents, en tenant compte
toutefois des conditions aux limites.
Extrémité B :
b) Contrainte critique de flambement - Contrainte
admissible
La contrainte de compression admissible :
encastrement : KA(ouKB)=l
- ne peut en aucun cas excéder 213 de la
contrainte critique théorique de flambement, dé-
articulation : KA (ou KB) = 0
terminée selon la procédure ci-après ;
Noeuds 3- l,6(KA + KB) + 0,84 KA· KB - doit, d'autre part, satisfaire aux limites de
fixes :
K=-------,-------- C4.2.4.2.2.
3-(KA +KB)+0.28KA ·KB
Le flambement s'effectue dans le domaine élastique
K=[l,6+2,4(KA +KB)+l,IKA ·KB] pour autant que la contrainte critique de flambement
Noeuds O"cr reste inférieure à 80% de la limite d'élasticité Rpo.2
(KA +Ks)+5,5KA ·Kg
déplaçables : du matériau.
Dans ce cas, la contrainte critique de flambement
élastique O"cr est égale à :

(C4.2.4.3.2-I)
/n
Jnw f ne
où K est un facteur dépendant du rapport des côtés, du
B mode de chargement et des conditions aux lisières de la
plaque, dont les valeurs sont données dans le tableau
JO
C4.2.4.3.3 ci-dessous.
j S\\ A f se
e. b sont respectivement l'épaisseur et la largeur de
la plaque.
fs
Pour des rapports a!b proches de ! 'unité, la littéra-
ture technique donne, pour certains cas, des valeurs
supérieures au facteur K qui peuvent être substituées à
celles ci-dessus.
Lorsque la contrainte critique de flambement élas-
tique O"cr excède la valeur limite 0,8 Rpo.2. les calculs
doivent être conduits en remplaçant la largeur b de
Figure C4.2.4.3.1-1 l'élément de plaque par la valeur réduite be définie
par:

R ]112
~= [ 0,8·~ (C4.2.4.3.2-2)
b O"cr
3
CODETl 2001 - Division 1 - C4/14

Tableau C4.2.4.3.3 - Facteur K de flambement élastique sous charge de compression axiale (a> b)

Mode de
chargement nbr ~
H
Conditions aux limites de la plaque

~ c--f r-- --1 0-- --0

-CJ r-- 4,0 7,0 5,4 5,4 1,3 1,3 0,43 0.43

7,8 13,5 11,7 9.5 5,9 1,6 1,7 0,57


-CJ L:::::::::::...

~
-CJ
23,9 39,5 39.5 23,9 2, 1 0.85
+(}

pour h < d: k = 5,35 + 4 (h / d)2


c) Eléments raidisseurs
pour h > d: k = 4 + 5,35 (h / d)2
La vérification de la stabilité des raidisseurs des
d longueur de l'élément de plaque, ou lon-
éléments de plaque s'effectue en les isolant de leur
gueur de l'élément de plaque compris entre
environnement et en leur appliquant les dispositions
deux raidisseurs adjacents
relatives aux supports linéaires. Pour le calcul de leur
élancement, les inerties sont évaluées en leur associant, Lorsque la contrainte moyenne de cisaillement dans
de part et d'autre de l'axe de raidissage, une largeur de l'élément de plaque excède la contrainte admissible, il
plaque égale au plus à 15 fois son épaisseur. La vérifi- est recommandé de procéder à la subdivision du pan-
cation de la stabilité s'effectue sous l'effort tranchant, neau à l'aide d'un raidisseur.
selon le plan normal à l'élément de plaque. Au droit
des appuis et des charges localisées, le raidissage doit

~ '
1

être symétrique par rapport au plan de la plaque. r 1

Il est acceptable de vérifier que la somme des char-


ges admissibles des raidisseurs et de l'élément de pla-
que reste supérieure à la charge appliquée, sous réserve
que ch::ique composant satisfasse à ses exigences spéci-
r
r
r

f h

'
fiques.
d) Stabilité sous sollicitation de cisaillement -
Contrainte admissible Figure C4.2.4.3.3- l

La contrainte moyenne de cisaillement admissible e) Analyse simplifiée


dans !'élément de plaque ne peut en aucun cas excéder Certains supports de type plaque (consoles par
2/3 de la contrainte critique théorique de flambement exemple) peuvent être modélisés dans l'analyse par des
déterminée selon la procédure ci-après. Elle doit satis- supports de type linéaire, en considérant que le char-
faire, d'autre part, aux limites de C4.2.4.2.2. gement est intégralement supporté par les éléments
La contrainte critique Ter de flambement par cisail- raidisseurs, l'élément de plaque servant d'élément de
lement dans l'élément de plaque est égale à: liaison. Dans ce cas, la stabilité des raidisseurs n'est à
vérifier que dans le sens perpendiculaire à l'élément de
plaque en leur associant, pour le calcul de leur inertie,
(C4.2.4.3.3-3 une portion de plaque de largeur ne dépassant pas 15
fois son épaisseur.
où:

h hauteur de l'élément de plaque

e épaisseur de l'élément de plaque

k facteur dépendant du rapport des côtés :


CODETI s: 2001 - Division 1 - C4/15

C4.2.4.4 - Platines de fixation ou éléments assimila- Le torseur apporté par le corps du support doit être
bles équilibré par l'intermédiaire de transmetteurs rigides
sur les points d'ancrages. Les rotations au droit de ces
C4. 2. 4. 4.1 - Principe de dimensionnement d'une pla-
derniers ne doivent pas être empêchées.
tine simple
L'attention des utilisateurs est attirée sur les consé-
On peut admettre que la platine soumise aux réac-
quences, au niveau de la bonne tenue de la platine. des
tions de la paroi du Génie Civil ou aux sollicitations
efforts engendrés par les boulons d ·ancrage.
d'arrachement des tiges, risque de se plier suivant des
lignes tangentes au contour du profilé transmettant les
efforts de la tuyauterie à la platine (Figure C4.2.4.4. l ). C4.2.5 - VERIFICATION DES A TT ACHES 11'1-
TEGRALES OU SOUDEES

1
C4.2.5.1 - Généralités
a 1 a Ce chapitre spécifie les exigences relatives à la \ é-
->---- R---~ rification des attaches intégrales ou soudées dans le cas
de tuauteries droites (Figures C4.2.5-l, -2, -3).
Note: Aucune discontinuité majeure - ni du point de vue géométri-
que ni du point de vue matériau - ne doit être situee à moins de 2,5 (e
Dml2 )0,5 de l'attache en se référant au.x dimensions de la tuyauterie.
Le matériau des attaches doit être choisi de telle manière qu'il n'y ait
pas de différence majeure par rapport au matcriau de la tuyauterie, le
coefficient de dilatation thermique et le module d'élasticité. De plus
les contraintes de calcul des matériaux constituant l'attache et la
Figure C4.2.4.4.1 tuyauterie doivent avoir des valeurs proches. S'il y a une grande
difference, il corn ient de porter une attention particulière au choix de
Les parties de la platine situées à !'extérieur de ces la contrainte de calcul appropriée.
lignes sont alors déterminées comme des poutres en
porte à faux, on \'érifie que la section de tôle située au
droit de la ligne de pliage est capable de résister au
moment issu des réactions exercées par le Génie Civil.
Les vérifications sont effectuées indépendamment
pour les différentes sections de pliage, sans combiner
les contraintes. Ces dernières doivent être inférieures
aux limites requises.
C4.2.4.4.2 - Platine m·ec goussets raidisseurs
Lorsque les efforts le nécessitent, on peut être
conduit à placer des raidisseurs. Il faut alors vérifier: (c)

- les lignes de pliages tangentes au contour du


profilé,
- les lignes de pliages possibles passant par les Liaison soudée entre une tuyauterie (a) et un support
extrémités des raidisseurs. ( c) La liaison soudée suit les règles applicables à la
tuyauterie. Le support (c) est soumis aux exigences
de la Section C4.
'-. c b,
Figure C4.2.5-1
a
"" --, r
'
a

c
1
1

b
Figure C4.2.4.4.2
C4.2.4.4.3 - Détermination des efforts au droit des
,,._ :: fixations de la platine sur le génie civil
!)
CODETI® 2001 - Division 1 - C4/16

la pression intérieure ;

les chargements extérieurs ;


et doivent satisfaire les relations suivantes :
- dans le cas de charges permanentes

CTm + Ob + CTL $ 1,5/chaud (C4.2.5.2 -1)

- dans le cas de charges permanentes et


occasionnelles

CTm +Ob +CTL::;:; 1,8.fchaud (C4.2.5.2 -2)

- dans le cas de charges exceptionnelles

CTm + Ob +CTL $ 2,7/chaud (C4.2.5.2 -3)

- dans le cas de dilatation thermique


Liaison soudée entre une attache intégrale (b) venant entravée du réseau de tuyauteries
de forge ou de fonderie avec la tuyauterie et un sup- CTQ $fa (C4.2.5.2 -4)
port ( c ). Dans le cas où elle est située à l'extérieur
d'une zone de largeur 2e située de part et d'autre de - dans le cas de charges permanentes et
la tuyauterie, la liaison soudée est soumise aux exi- de dilatation thermique entravée du
gences de la Section C4. Dans le cas contraire, elle réseau de tuyauteries
suit les règles applicables à la tuyauterie, sauf s'il
(C4.2.5.2 -5)
peut être démontré que la zone de liaison n'a pas
d'effet déterminant sur la résistance mécanique de la avec:
coque.
CTm contrainte primaire de membrane
Figure C4.2.5-2
contrainte primaire locale de membrane

Ob contrainte primaire de flexion

f voir § C4.2.4.2. l

/a voir§ C3.2.4.2
Pour des contraintes de pur cisaillement (valeur
moyenne), la contrainte équivalente cr doit être calculée
selon la méthode de l'intensité de contrainte ou selon la
théorie de von Mises et doit être limitée à 1,5/

C4.2.5.3 - Méthode simplifiée de détermination des


contraintes
Liaison soudée entre tuyauterie (a) et support (c). La
liaison soudée suit les règles applicables à la tuyaute- C4.2.5.3. J - Notations
rie. Le support (c) de même que les liaisons entre Pour les besoins du présent paragraphe, les nota-
éléments de support ( c) est soumis aux exigences de tions suivantes s'appliquent.
la Section C4.
aire totale de la soudure définie par la
Figure C4.2.5-3 profondeur de gorge

C4.2.5.2 - Analyse des contraintes d1 diamètre intérieur de l'attache pour une


attache circulaire creuse
Les contraintes de membrane engendrées par les at-
taches doivent être considérées comme des contraintes diamètre extérieur de l'attache pour une
locales (au et la contrainte de flexion agissant sur attache circulaire creuse
l'épaisseur de paroi de la tuyauterie doit être classée ecde,att épaisseur nominale de la paroi de l'attache
comme une contrainte secondaire (Q).
demi longueur de l'attache dans la direc-
Les contraintes agissant sur toute l'épaisseur de pa- tion circonférentielle du tuyau pour une
roi de la tuyauterie doivent être combinées aux attache rectangulaire
contraintes engendrées par :
CODETI@ 2001 - Division 1 - C4/17

demi longueur de l'attache dans la direc- Les conditions suivantes doivent être respectées:
tion longitudinale du tuyau pour' une
8,33::::; y::::; 50.0
attache rectangulaire
moment de flexion longitudinale appliqué 0,2::::; r::::; 1,0
à l'attache (vecteur normal à l'attache et à 0,3::::; fJ::::; 1,0
l'axe du tuyau)
avec:
moment de flexion circonférentielle ap-
pliqué à l'attache (vecteur parallèle à l'axe
du tuyau
moment de torsion appliqué à l'attache
(vecteur normal à l'axe du tuyau)
Les autres coefficients intervenant dans les diffé-
cisaillement circonférentiel appliqué à
rentes équations doivent être déterminés comme suit :
l'attache
cisaillement longitudinal appliqué à l'atta-
che
w force appliquée à l'attache (vecteur nor-
mal à l'axe du tuyau)

module d'inertie de flexion d'axe neutre


Les coefficients Cw, CL et CN doivent être calculés
normal à l'axe du tuyau, de la soudure
à partir de l'équation ci-dessous et des valeurs données
d'angle ou à pénétration partielle
dans le tableau C4.2.5.3.2-l :
module d'inertie de flexion d'axe neutre
parallèle à l'axe du tuyau, de la soudure C = MAX[A (2yt' /Jn' r"'
0
; ij
d'angle ou à pénétration partielle
Les valeurs maximales de Cw, CL et CN, calculées
module d'inertie de torsion d'une soudure pour le tuyau et l'attache, doivent être utilisées dans la
d'angle ou à pénétration partielle pour un suite des calculs.
chargement de torsion
CT = 1,0 pour/]:::; 0,55
C4. 2. 5.3. 2 - Attaches circulaires creuses
CT = CN pour /J = 1,0
L'attache doit être soudée sur le tuyau par une sou-
dure à pleine pénétration ou par une soudure d'angle CT peut être déterminé par interpolation linéaire pour :
sur toute la longueur de la circonférence extérieure 0,55 < ~ < 1,0
(figure C4.2.5.3.2-l).
Bw = MAX(0,5 Cw, ; 1)
L'axe de l'attache doit être perpendiculaire au tuyau.
BL = MAX(0,5 CL, ; 1)
BN = MAX(0,5 CN,; 1)
BT = MAX(0,5 CT,; 1)
KT= 2,0 pour les soudures d'angle
KT = 1,8 pour les soudures à pleine pénétration

(a) attache (b) soudure (c) paroi du tuyau Les efforts, ML, MN, MT. Q,, Q1, et W sont définis
par la figure C4.2.5.3.2-2 et doivent être déterminés à
Figure C4.2.5.3.2-l la surface du tuyau.
Dans la suite des calculs, ML**, MN**, MT**,
Q1 **, Q2** et W** sont les valeurs absolues des char-
ges maximales apparaissant simultanément en considé-
rant toutes les conditions de service spécifiées.
Les contraintes générées par l'attache dans le tuyau
sont définies par le tableau C4.2.5.3.2-2.
CODETI® 2001 - Division 1 - C4/18

Tableau C4.2.5.3.2-l

domaine de Ao li] n') n~


.)

/3
tuyau 0,3 - 1,0 1,40 0,81 (a) 1,33
Cw
attache 0,3 - 1,0 4,00 0,55 (b) 1,00
tuyau 0,3 - 1,0 0,46 0,60 -0,04 0,86
CL
attache 0,3 - 1,0 1,10 0,23 -0,38 0,38
tuyau 0,3 - 0,55 0,51 1,01 0,79 0,89
CN
attache 0,3 - 0,55 0,84 0,85 0,80 0,54
tuyau > 0,55 - 1,0 0,23 1,01 -0,62 0,89
CN
attache > 0,55 - 1,0 0,44 0,85 -0,28 0,54

/3 n~ par (b) remplacer 13n~ par


3
-1 7(3 3 5
(a) remplacer e ·· e-l.3 /3

~--~~··
1 ~ ~ (~
Figure C4.2.5.3.2-2

Tableau C4.2.5.3.2-2

BwW BNMN BLML Q1 Q2 BrMr


aMr ==--X +--+-+-+
Ar Zr Zr Am Am 1

CwW CNW CNML Q Q2 BrMr


aNr = = - - x - - + - - + -1+ - +
Ar ZN Zr Am Am 1

a PT== KTaNT

.. c w.. CNMN
.. CLML Q1 Q2
..
CrMr
** .... **

aNT == w + + +-+-+
Ar Zr Zr Am Am 1
CODETI~ 2001 - Division 1 - C4/19

C4.2.5.3.3 -Al!aches rectangulaires Les coefficients CT· CL et CN doivent être calculés


à partir des équations ci-dessous :
L'attache doit être soudée au tuyau par :

une soudure à pleine pénétration ; CT = 7,64(rf 64 /31 /32 r;


1 54
· ~LO
ou cl =0,5l(rY·74 /312 f32TJ4.74 ~Lo
une soudure d'angle ou une soudure à pénétra-
tion partielle sur au moins trois côtés de l'atta- cN = 0,76 (y y.94 /31 2 /32 T/3.40 ~LO

che;
avec:
ou

une soudure d'angle ou une soudure à pénétra-


tion partielle sur les deux côtés longs de l'atta-
che, lorsque la longueur du côté long est au
moins égale à trois fois celle du côté court.
Les conditions suivantes doivent être respectées:
Les coefficients Ao, <9, Xo et Yo sont données dans
/31 ~ 0,5
le tableau C4.2.5.3.3.
/32 ~ 0,5 BT =(2!3)CT
/31 /32 ~ 0,075 Bi_=(2!3)Ci_

BN =(2!3)CN
avec:

ZtL =(4!3)L 1 (L 2 )2

Les autres coefficients intervenant dans les diffé-


ZtN =(4!3)(L 1 )2 L 2
rentes équations doivent être déterminés comme suit :
Y= Rm I ecde Kt= 2,0 pour les soudures brutes de soudage à pleine
pénétration, d'angle ou à pénétration partielle lorsque
l'attache est soudée sur les quatre côtés
Kt = 3,6 pour les soudures d'angle ou à pénétration
Lb = MIN(L 1 ; eccte)
partielle lorsque l'attache est soudée sur deux ou trois
Le = MIN(L 1 ; L2 ) côtés

Lct = MAX(L 1 ; L 2 )

Les efforts, ML, MN, Mr, Q1, Q2, et W sont définis ges maximales apparaissant simultanément en considé-
par la figure C4.2.5.3.3-2 et doivent être déterminés à rant toutes les conditions de service spécifiées.
la surface du tuyau.
Les contraintes générées par l'attache dans le tuyau
Dans la suite des calculs, ML**, MN**, Mr**, sont définies par le tableau C4.2.5.3.3-2
Q1**, Q1** et W** sont les valeurs absolues des char-
CODETI® 2001 - Division 1 - C4/20

Tableau C4.2.5.3.3-l

1 Ao e !
Xo 1 Yo
i Cr 1 2,2 40° 1

1
0 1
1
0,05

1 CL 2,0 50° - 0,45 1


- 0,55

CN 1,8 40° - 0,75 1


- 0,60
1

w
(a)
(a)

Figure C4.2.5.3.3

Tableau C4.2.5.3.3-2

B W B M
aMT =-T-x_L__
B M Q Q,
L + N N +--1-+----+M
' AT ztL ztN 2L1 La 2L2 Lb TI

C W CM C M Q Q,
aNT =-T-+_L__ L + N N +--1-+----+Mn
AT ztL ztN 2L1 La 2L2 Lb

a PT= KTaNT

c T w·· clw~· CNM~· QI.. Q;· ••


aNT = + + +---+---+Mn
AT ZtL ZtN 2L 1La 2L 2 Lb

C4.2.5.3.4 - Vérification des contraintes locales dans b) Pour les charges permanentes et occasionnelles :
le tuyau
pDo MA+Ms
Les équations suivantes doivent être satisfaites O"sL = - - + + O"MT ~ 1,8/chaud
4eord Z
a) Pour les charges permanentes :
c) Pour les charges exceptionnelles :
pDO MA
aSL =--+--+O"MT ~ 1,5/chaud pDo MA +Ms
4eord Z O"sL = - - + + O"MT ~ 2,7 fchaud
4eord Z
CODETI@ 2001 - Division 1 - C4/21

d) Pour les charges engendrées par une dilatation Dans le cas d'attaches soudées sur un tuyau par
thermique entravée : · soudure d'angle ou à pénétration partielle les équations
supplémentaires suivantes doivent être satisfaites :
a) Attaches circulaires creuses :

e) Pour la combinaison des charges dues au poids


propre, des charges permanentes et des charges dues à
la dilatation thermique entravée :
pDo MA Mc aPT
O'rF = - - + - - + - - + O'MT + --::; /choud +fa
· 4e 0 ~ Z Z 2

j) Outre les équations modifiées ci-dessus, les équa-


tions suivantes doivent être également satisfaites : b) Attaches rectangulaires :

W .. + M~· + M~· + 2(Q;· +Q;') + M~·::; ReH


2
Aw Zwo ZwL Aw Zwr

W ..
--
]2 + {Q•· +Q~· +__II_
i
M .. ]2
- <R
- eH
( Aw Aw Zwr
CODETI® 2001 - Division 1 - C4/22
CODETI"° 2001 - Division 1 - C4.A 1/1

ANNEXE C4.A 1

IMPLANTATION DES SUPPORTS

(Annexe en cours de préparation)


CODETI® 2001 - Division 1 - C4.A 1/2
CODETI"' 2001 - Division 1 - C4.A2/1

ANNEXE C4.A2

JUSTIFICATION DES SUPPORTS PAR ESSAIS

(Annexe obligatoire)

C4.A2.l - PRESCRIPTIONS GENERALES

C4.A2.1.l - Cette annexe s'applique à la qualification C4.A2.l.4 - L'essai peut être effectué à température
par essai d'un support ou d'un type de support. ambiante, mais pour une exploitation à température, t*,
supérieure à la température ambiante, une correction
La qualification par essai en charge d'un type de
est nécessaire. Le coefficient de réduction de la charge
support cesse d'être valide en cas d'une modification
admissible est donné par la formule suivante :
quelconque dans la conception (comme la spécification
du matériau, procédure de soudage, méthode de cons-
truction). (C4.A2.l-I)

C4.A2.1.2 - Lorsque des supports ou des éléments de Pour une exploitation dans le domaine du fluage, le
support sont qualifiés par essai, le chargement doit être
coefficient de réduction doit être égal à :
tel qu'il garantisse un coefficient de sécurité au moins
égal à celui applicable pour une justification par calcul. sr'
C .= R.h
(C4.A2.l-2)
essai I,_.?S Rp0.2
C4.A2.l.3 - Le montage et les conditions d'essai du
support ou de l'élément considéré soumis à l'essai
doivent être aussi proches que possible du montage et C4.A2.l.5 Dans le cas d'une equalification de type, les
des conditions prévus en service, en particulier, en ce essais doivent être effectués au moins sur 2 exemplai-
qui concerne les modes de fixation des attaches et la res de chaque taille de composant. Si un seul échantil-
direction des chargements. Lorsque les charges ont des lon est utilisé la charge nominale qualifiée doit être
directions ou des intensités différentes, les valeurs les réduite de 10 % par rapport à celle obtenue par essai.
plus pénalisantes doivent être utilisées. Si un essai quelconque n'est pas satisfaisant, le support
doit être rejeté.

C4.A2.2 - CHARGES ADMISSIBLES

Les charges nominales admissibles doivent être dé- La charge admissible pour les situations occasion-
terminées à partir des charges minimales d'essai provo- nelles doit être égale à la charge nominale obtenue
quant la ruine CFu), la plastification (Fy ), ou le flam- multipliée par le coefficient 1,33.
bement (F8 ), selon le cas, en prenant la plus faible des
valeurs pour le type, déterminées à partir du ta-
bleau C4.A2.2.
CODETl 3 2001 - Division 1 - C4.A2/2

Tableau C4.A2.2 - Charge nominale obtenue à partir d'essais

Charge nominale obtenue à partir de la


Type de support
Charge ultime de rupture Charge de plastification Charge de flambement
1

type linéaire Fu/4,0 or Fj2,4 Ki Fyfl.6 K2 Fb/1,6 K2

colliers Fj4,0 or Fu/2,4 Ki Fyfl.6 K2 Fb!I,6K2


1
--

tirant rigide
Fj4,0 or Fu/2,4 Ki Fyf 4,0 or Fyf2,4 Ki Fb/2,5
butée dynamique

amortisseur Fj4,0 or Fu/2,4 Ki F~/4,0 or F/2,4 Ki Fb/2,5


1

tiges Fu/4,0 or Fu/2,4 Ki Fyf 4,0 or Fyf2,4 Ki F~4,0 or Fb/2,4 Ki


1

Rm.Essai troction
où K1 =
Rm,Spécification de materiau

Rp0.2.Essai troction
K2=
Rp0.2.Specification de materiau
CODETI® 2001 - Division 1 - C4.A3/1

ANNEXE C4.A3

FIXATION DU SUPPORTAGE AUX STRUCTURES

(Annexe obligatoire)

C4.A3.l - FIXATION DES SUPPORTS A DES STRUCTURES EN BETON

C4.A3. l. l- Généralités
C4.A3.l.4- Chevilles métalliques à expansion
Différentes méthodes pour la fixation des supports
de tuyauteries à des structures en béton peuvent être Elles sont utilisées pour la fixation des supports
utilisée. Généralement les fixations à sceller ont la dont l'implantation n'est pas connue au moment de
préférence et c'est la raison pour laquelle une estima- l'élaboration des plans d'exécution de Génie-Civil.
tion précoce des emplacements des supports et des
Toutes les platines fixées à l'aide de chevilles
charges est souhaitable. Les méthodes décrites ci-après
d'expansion, doivent avoir des ancrages identiques,
constituent des exemples de méthodes acceptables.
c'est-à-dire :
- même type de cheville,
C4.A3. l.2- Platines préscellées
- mêmes dimensions,
Les platines préscellées sont des assemblages mé-
talliques (soudés), destinés à être noyés dans le béton - même fabricant.
au moment du coulage de celui-ci. Elles sont généra- Ce type de scellement nécessite de respecter les
lement constituées d'une plaque en acier et de disposi- spécifications du Fabricant qui sont agrées par un or-
tifs d'assemblage (ancrés dans le béton (4 habituelle- ganisme dïnspection à la suite d'essais, notamment:
ment).
- valeur et orientation des efforts liés à la résis-
Les platines préscellées constituent la méthode de tance du béton,
fixation préférée lorsque les charges et les emplace-
ments peuvent être définis à un stade précoce du projet. - écartement des chevilles,

Lorsque les platines préscellées sont soumises à des - distance par rapport au bord du béton,
efforts de cisaillement importants, il convient de les
- couple de serrage,
munir de butées réalisées à partir de plats ou de profi-
lés. - profondeur d'ancrage,

La fourniture et la fixation de ces platines sont la - recommandations de montage.


plupart du temps du domaine du génie civil. Note : Certains de ces matériels n·acceptent pas les efforts de cisail-
lement. Dans ce cas. la pré-tension doit être suffisante pour que
l'effort d'adhérence équilibre le cisaillement sans compromettre la
C4.A3.I.3- Tiges d'ancrage tenue à l'arrachement.
La norme NF E 27-815 définit l'interprétation des essais à effectuer
Ce type de scellement est constitué d'un insert mé- pour les chevilles d'expansion.
tallique (tige, barre droite ou avec crosse) qui se posi-
tionne dans une réservation prévue au Génie-Civil, ou
bien se réalise par carottage en y coulant un matériau
plastique.
Il ne peut s'effectuer qu'en liaison directe avec le
Génie-Civil.
CODETI® 2001 - Division 1 - C4.A3/2

C4.A3.1.5- Rails d'ancrage C4.A3.1.6- Tiges traversantes

Les rails d'ancrage sont des profilés creux fixés à la Installées dans des fourreaux traversant les poutres,
surface du béton ou mis en place sur le coffrage avant planchers, poteaux ou voiles, elles sont utilisables pour
le coulage du béton. la reprise d'efforts importants.

Les supports sont solidarisées au rail par des bou- Ces tiges nécessitent la plupart du temps une fixa-
lons à tête spéciale adaptée au profil du rail. tion dite précontrainte qui nécessite une justification.

C4.A3.2 - FIXATION DES SUPPORTS A DES CHARPENTES METALLIQUES

C4.A3.2.1- Boulons ordinaires Il est recommandé d'utiliser des boulons à haute ré-
sistance définis dans les règles de calcul des construc-
Il est recommandé que la partie filetée des boulons tion en acier (CM).
ne soit pas soumise à des efforts de cisaillement, sauf si
L'attention est attirée sur le fait que pour toute bou-
cette hypothèse a été prise en compte lors du dimen-
lonnerie à serrage contrôlé, il y a lieu d ·effectuer des
sionnement.
vérifications périodiques.
Il est recommandé que les écrous soient munis de
dispositifs de blocage.
C4.A3.2.3- Soudage

C4.A3.2.2- Boulons à serrage contrôlé Il est recommandé que toutes les fixations par sou-
dage soient approuvées par le constructeur de char-
Il convient de serrer suffisamment les boulons à pente et !'Acheteur. Il n'est pas recommandé d'autoriser
serrage contrôlé afin de créer la force de serrage néces- les soudures sur les membrures de la charpente métal-
saire pour empêcher le glissement des surfaces en lique en traction, sans l'accord du concepteur de char-
contact (assemblage par frottement). pente.
CODETI® 2001 - Division 1 - F1 /3

PARTIE Fl

RÈGLES APPLICABLES À TOUS


LES MATÉRIAUX FERREUX

Pages
Fl.1 Objet ................................................ . Fl/7

Fl.2 Matériaux ............................................ . Fl/7


Fl.2.1 - Matériaux utilisables . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . F 117

Fl.2.2 - Identification des matériaux..... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Fl/7

Fl.3 Conception des assemblages soudés ....................... . Fl/8

Fl.3.1 -Types d'assemblage.............................. Fl/8


Fl.3.2 - Choix du type d'assemblage....................... Fl/8

Fl.3.3 - Prescriptions générales. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Fl/8

Fl.3.4 - Assemblages circulaires par soudure bout à bout . . . . . . . F 119

Fl.3.5 - Assemblage longitudinale par soudure bout à bout . . . . . . F 1/12

Fl.3.6 - Assemblages par emboîtement....... . . . . . . . . . . . . . . . FI/12

Fl.3. 7 - Assemblage d'une tubulure . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . F 1112


Fl.4 Cintrage et autre formage ................................ . Fl/13
Fl.4.1 - Généralités. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Fl/13

Fl.4.2 - Température de formage. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Fl/13

Fl.5 Soudage ............................................. . Fl/14

Fl.5.1 - Généralités. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Fl/14

Fl.5.2 - Descriptif de mode opératoire de soudage...... . . . . . . . FI/14

Fl.5.3 - Qualification des soudeurs et des opérateurs.... . . . . . . . Fl/14

')'
CODETI® 2001 - Division 1 - F1 /4

Fl.5.4 - Qualification des modes opératoires de soudage ....... . Fl/14


Fl.5.5 - Préparation des bords à souder ..................... . Fl/15

Fl.5.6 - Produits de soudage ............................. . Fl/16


Fl.5.7 - Nettoyage avant et après soudage .................. . Fl/16
F.1.5.8 - Exécution des soudures .......................... . F 1116
Fl.5.9 - Identification des soudeurs et des opérateurs .......... . Fl/17
Fl.5.10 - Réparation des défauts de surface du matériau de base .. Fl/17
Fl.5.11 - Contrôles destructifs ........................... . Fl/17
Fl.5.12 - Contrôles non destructifs des soudures ............. . Fl/18
Fl.5.13 - Réparation des défauts des soudures ............... . Fl/18
Fl.6 Tolérances ............................................ . Fl/18
Fl.6.1 - Généralités .................................... . Fl/18
Fl.6.2 - Epaisseurs ..................................... . Fl/18
Fl.6.3 - Alignement des éléments d'un assemblage par soudure
bout à bout ........................................... . Fl/19
Fl.6.4 - Ovalisation d'un cintre soumis en service à une pression
intérieure ............................................ . Fl/20
Fl.6.5 - Non-circularité locale ............................ . Fl/21

Fl.6.6 - Tolérances dimensionnelles pour les éléments de tuyau-


terie préfabriqués ....................................... . Fl/23
Fl.6.7 - Côtes de construction ............................ . Fl/23
Fl.7 Prescriptions relatives à la fabrication et à l'installation ........ . Fl/25

Fl.7.1 - Généralités .................................... . Fl/25

Fl.7.2 - Assemblages à brides ............................ . Fl/26

Fl.7.3 - Assemblages vissés ............................. . Fl/27

Fl. 7.4 - Manchons et raccords frettés ...................... . Fl/27

Fl.7.5 - Attaches ...................................... . Fl/27

Fl.7.6 - Tuyauterie sans tracé préalable .................... . Fl/27

Fl.7.7 - Mise à la terre .................................. . Fl/27


GODET!® 2001 - Division 1 - F1 /5

Fl.8 Traitements de surface ................................... . Fl/28


Fl.8.1 - Généralités .................................... . Fl/28
Fl.8.2 - Buts ......................................... . Fl/28
Fl.8.3 - Précautions .................................... . Fl/28
Fl.9 Finitions ............................................. . Fl/28
Fl.10 Marquage ............................................ . Fl/29
Fl.10.1 - Tuyauteries soumises aux exigences de la Directive Eu-
ropéenne Equipements Sous Pression 97/23/CE ou de sa transposi-
tion en droit français (décret 99-1046) ............... . Fl/29

Fl.10.2 - Autres tuyauteries .............................. . Fl/29

, ..
CODETI® 2001 - Division 1 - F1/6
CODETJ® 2001 - Division 1 - F1!7

SECTION Fl

RÈGLES APPLICABLES À TOUS


LES MATÉRIAUX FERREUX
Fl.1- OBJET

Les règles de la Section Fl concernent la fabrica- Elles s'appliquent conjointement aux règles parti-
tion des tuyauteries industrielles assemblées par sou- culières à chaque matériau qui font l'objet des Sections
dage par fusion des matériaux métalliques qui les cons- F2 et F3 et des Annexes relatives à la fabrication.
tituent.

Fl.2 - MATERIAUX
FI.2.1 - MATÉRIAUX UTILISABLES FI.2.2 - IDENTIFICATION DES MATÉRIAUX

Les matériaux utilisés pour la fabrication des tuyau- Fl.2.2.1 - Généralités


teries ou des éléments préfabriqués de tuyauterie doi-
Pour les composants ou éléments préfabriqués
vent satisfaire aux règles spécifiques des différentes
soumis à la pression, l'identification (tableau F 1.2.2. 1),
Sections M concernant les matériaux ferreux.
des matériaux doit être maintenue à tous les stades de
Ces matériaux sont classés en groupes conformé- la fabrication en particulier lors du découpage, soit en
ment au tableau M.2.3. 1. conservant ou en transférant le marquage spécifié dans
la norme du matériau soit en utilisant un code unique
conservé dans les rapports du fabricant de tuyauteries.

Tableau Fl.2.2.1 - Identification des matériaux

Méthodes acceptables
Catégorie de Catégorie
construction de risque
Poinçonnage Codage couleur Timbrage ( 1) Gravure

Ex,A,B III X (2)

A,B II X (2) X (3) X

A,B,C I (4) X (2) X X X

B,CD - Transfert de marquage non exigé, sauf spécification contraire dans le contrat

(l) Timbrage au moyen de peinture, de tampon en caoutchouc ...


(2) Pour les matériaux destinés à des tuyauteries exploitées dans le domaine du fluage ou soumises à des charges cycliques. seul un poinçonnage
introduisant des faibles contraintes doit être utilisé
(3) Uniquement sur les aciers austénitiques et non ferreux
(4) Le transfert du marquage peut être remplacé par une documentation

. .,'\::::-
CODETI® 2001 - Division 1 - F1 /8

Si un marquage autre que le poinçonnage ou la Note : Pour éviter toute confusion pendant la mise en oeuvre des
gravure (vibrographe) est utilisé, le fabricant doit s'as- composants au cours des différents stades de fabrication. la codifica-
tion des nuances par codes couleurs suivant ISO 9095 classement
surer que la confusion entre les différents matériaux NF A 49-051 est recommandée.
n'est pas possible, par exemple par une manipulation
séparée ( temps et/ou espace), des colliers poinçonnés L'identification des matériaux constituant les par-
etc. ties fournies par l 'Acheteur doit être assurée sans am-
biguïté par ce dernier.

Fl.3 - CONCEPTION DES ASSEMBLAGES SOUDÉS

Fl.3.1-TYPES D'ASSEMBLAGE Fl.3.3 - PRESCRIPTIONS GENERALES

Les principaux types d'assemblages soudés cou- Fl.3.3.1 - L'usage des assemblages bout à bout est
verts par la Division 1 du Code sont les suivants : obligatoire pour les raccordements constitutifs des
cônes, des cylindres, des sphères, des tores, des fonds
assemblages bout à bout,
bombés et des fonds plats.
- assemblages par emboîtement,
Pour ce type d'assemblage :
assemblages en angle, assemblages de pi-
a) Sauf justification, les fibres moyennes de deux
quages, pièces à assembler de même épaisseur doivent être, à la
- assemblages vissés soudé. tolérance de fabrication près (voir F 1.6.3 ), dans Je
prolongement l'une de l'autre.
Un certain nombre d'assemblages courants ainsi
que les catégories de constructions pour lesquelles ils b) Lorsque les pièces à assembler sont d'épaisseurs
sont autorisés sont donnés en annexe FA 1. différentes un raccordement progressif est exigé
(Fl.3.4.3.3.3) et les prescriptions ci-après doivent être
respectées :
Fl.3.2 - CHOIX DU TYPE D'ASSEMBLAGE
si la différence d'épaisseur ne résulte pas d'une
Le choix des assemblages les mieux appropriés valeur plus faible de la contrainte admissible
pour satisfaire aux exigences de la présente Division du matériau de la pièce la plus épaisse, Je rac-
appartient au Fabricant. A cet effet, il doit en particu- cordement peut être réalisé soit en usinant la
lier prendre en compte les paramètres suivants : pièce la plus épaisse (voir Figure Fl.3.3.1-1,-
2,-3), soit en épaississant l'autre pièce par un
- catégorie de construction, dépôt de matériau (voir Figure Fl.3.3.1-4,-5,-
- conditions de service des éléments assemblés : 6).
sollicitations mécaniques et thermiques répé- si la différence d'épaisseur résulte d'une valeur
tées, sollicitations variables cycliques, efforts plus faible de la contrainte admissible du maté-
extérieurs, risques de corrosion, ... , riau de la pièce la plus épaisse, le raccordement
- nuance et propriétés des métaux mis en oeuvre : doit être réalisé en épaississant l'autre pièce par
aptitude au fluage, prévention du risque de rup- un dépôt de matériau (voir Figure F 1.3.3.1-4,-
ture, ... , 5,-6).

- moyens de fabrication dont dispose le Fabri- dans tous les cas où la soudure se trouve dans
cant : découpage, usinage, soudage, .. ., la zone de raccordement, la pente maximale du
raccordement n'excède pas un quart pour les
- nature et étendue des contrôles requis par la Di- soudures longitudinales et un tiers pour les
vision 1 du Code, soudures circulaires, sauf s'il est justifié par le
calcul que les contraintes restent admissibles.
- exigences réglementaires éventuellement appli-
cables et complémentaires à celles de la Divi- la pente de raccordement peut être obtenue par
sion 1 du Code. la soudure elle-même.
CODETI® 2001 - Division 1 - F1/9

l,2a a

t~~~4t Figure Fl.3.3.l-l Figure Fl.3.3.1-2 Figure Fl.3.3.1-3

Figure Fl.3.3.1-4 Figure Fl.3.3.1-5 Figure Fl.3.3.1-6

Fl.3.4 - ASSEMBLAGES CIRCULAIRES PAR - des précautions doivent être prises pour éviter
SOUDURE BOUT A BOUT que le meulage occasionne une température trop
élevée.
Les assemblages peuvent être réalisés sans ou avec
Dans le cas où les extrémités sont usinées,
bague de soutien.
1' épaisseur doit rester, en tous points, au moins égale à
L'utilisation d'une bague de soutien doit faire ( e + c0 ) ; e et c0 étant définis en C 1.6. Toutefois, à
l'objet d'un accord préalable entre !'Acheteur et le chacune des extrémités raccordées, un amincissement
Fabricant. local de 5 % est toléré sur une longueur n'excédant pas
10 mm (voir Fig. Fl.3.4.l).
Fl.3.4.1 - Préparation des extrémités
Les zones en sous-épaisseur peuvent être rechar-
Les extrémités doivent être préparées, en tenant gées avant usinage.
compte du procédé de soudage utilisé, afin d'assurer
L'exécution de ces rechargements est faite dans les
une bonne qualité de l'exécution de la soudure.
mêmes conditions que le soudage pour l'acier considé-
Le choix de la géométrie des extrémités à assem- ré.
bler relève de la compétence du Tuyauteur.
Aux limites de fourniture, toute géométrie imposée
par 1' Acheteur doit recevoir 1' accord du Tuyauteur 0,95e e eord
exécutant la soudure sauf dans le cas où les chanfreins ___ _l_
sont conformes aux types C 1, C2, C3 de la norme
NF E 29-032, ou à ceux indiqués par les normes
'----1-+- (a)
d'accessoires NF A 49-281 et NF A 49-285.
La géométrie peut être obtenue par coupage ther- ~· 10
mique, usinage ou meulage.
(a) pas d'angle vif
Le chanfreinage par découpage thermique ou mé-
canique est autorisé (voir F2 et F3) sous les réserves Figure Fl.3.4.1
suivantes:
Fl.3.4.2 - Utilisation d'un soutien
- toutes traces d'oxyde doivent être éliminées;
FJ.3.4.2.I - Bague de soutien permanente
- pour les aciers des groupes St3, St4, St5, St6 et
St7, sensibles à l'effet de trempe, la zone affec- Lors de l'utilisation des bagues de soutien perma-
tée par la chaleur doit être éliminée ; nentes les prescriptions suivantes sont à respecter :

."'-... ~,

:, ;
' ·~
.
'
GODET!® 2001 - Division 1 - F1/10

- le matériau de la bague est de même nuance que avec:


celle des tuyaux à rabouter ;
e+ épaisseur du tuyau le plus épais
- la bague est au moins pointée de préférence, cô-
e épaisseur du tuyau le moins épais
té amont du fluide, avec les mêmes précautions
de préchauffage que pour la soudure elle-même. Compte tenu des tolérances de fabrication sur les
Note: Le pointage consiste en l'exécution d'un cordon de soudure de
diamètres et épaisseurs des tuyaux, cette condition peut
quelques centimètres de longueur. conduire, après réalignement éventuel des extrémités, à
un usinage avec ou sans rechargement.
En catégories de construction A et Ex ainsi qu'en
catégorie B (fi), ce type de bague n'est pas autorisé. Dans le cas de délardage important, l'attention est
attirée sur les risques de concentration des contraintes
F 1.3.4.2.2 - Bague de soutien non permanente sous l'effet des moments de flexion et de torsion. Les
Si la bague est enlevée après réalisation de la sou- préparations recommandées par la présente Division
dure, l'acier utilisé est du même groupe pour les nuan- sont données figure F 1.3 .4.3 (pour la valeur des pentes
ces appartenant aux groupes Stl, St2, St3, St8, St9, se reporter au tableau Fl.3.4.3).
St!O et St! 1 et de même nuance pour les nuances ap- Fl.3.4.3.3 - Différences d'épaisseur
partenant aux groupes St4, St5, St6 et St7.
Dans le cas d'assemblages circulaires de compo-
FI .3.4.3 - Accostages. sants d'épaisseurs différentes, cette différence ne doit
pas excéder le cinquième de l'épaisseur la plus petite.
FJ.3.4.3.J - Etat de surface Au delà, la partie la plus épaisse doit être délardée de
Les surfaces à souder sont exemptes de graisse, telle sorte que la pente de raccordement n'excède pas
peinture, rouille, et, d'une façon générale, de tous les les valeurs indiquées au tableau Fl.3.4.3.
produits qui sont préjudiciables à l'exécution d'une
bonne soudure. Tableau Fl.3.4.3
FJ.3.4.3.2- Tolérances d'accostage
Coudes
Les parois internes des tuyaux à assembler doivent préfabriqués
être alignées avec une dénivellation maximale définie Cas R =D et
ci-dessous, qui doit être conservée pendant l'exécution général R= 1,5 D
de la soudure : ainsi que
robinetterie
- tuyauteries de catégorie de construction Ex, A
ou B avec coefficient de soudure égal à 1 : Catégories A et Ex : toute
pression et température
2 e+ - e- 1/4
- - - - + 1 avec un maximum de 3 mm Catégories B, C et D : pour
20
P "?. 3 MPa out"?. 350 °C 1/3
- autres tuyauteries :

l
-5[2e+-e- + 1 avec un maximum de 4 mm
4 20
Catégories B, C et D pour
P < 3 MPa out< 350 °C 1/3
CODETI® 2001 - Division 1 - F1/11

Figure Fl.3.4.3 Assem.blages circulaires par soudure bout à bout

Délardage extérieur

Préparations recommandées

..d <1/4 _---+-____-i

Autres préparations acceptables

..:::::::1 <1/4 _-;.-o------i

Délardage extérieur et intérieur

45°max

a
CODETI® 2001 - Division 1 - F1/12

Fl.3.5 - ASSEMBLAGE LONGITUDINAL PAR de celle-ci étant au moins égale à 0, 7 fois 1'épaisseur
SOUDURE BOUT À BOUT de la pièce à assembler la plus mince sans être infé-
rieure à 3 mm (voir FA 1.2.2). Un jeu non nul doit être
Fl.3.5.1 - Toutes les règles indiquées ci-avant pour les ménagé, entre !'extrémité du tuyau et le fond de
assemblages circulaires sont applicables aux assembla- 1'emmanchement.
ges longitudinaux sauf en ce qui concerne la dénivella-
tion, cette dernière ne devant pas excéder :
Fl.3.7 - ASSEMBLAGE D'UNE TUBULURE
- pour les catégories A et Ex :
e:::; 20 mm Fl.3.7.1 - Tuyauteries entrant (toutes catégories de
1 mm pour:
construction) ou n'entrant pas (catégories de construc-
e/20 pour: 20 < e < 40 mm tion Ex et A) dans Je champ d'application de la Direc-
2 mm pour: e <:'. 40 mm tive Européenne Equipements Sous Pression 97 /23/CE
ou de sa transpositions en droit français (décret 99-
- dans le cas des catégories B, C et D :
1046 du 13/12/1999.
si la soudure est exécutée d'un seul côté entre
Les tubulures, quel que soit leur diamètre, doivent
tôles de même épaisseur nominale :
être soudées à pleine pénétration.
Les tubulures posées sont interdites :

- sur les viroles exécutées à partir de tôles lorsque


avec un maximum de 3 mm si le coefficient de le diamètre nominal du piquage excède le DN
soudure est égal à 1, 4 mm dans les autres cas. 80;

Dans tous les cas, en particulier pour certains pro- - quel que soit leur diamètre lorsqu'ils sont as-
cédés de soudage sur tuyau mince, TIG, par exemple, semblés à une soupape de décharge.
la dénivellation doit rester compatible avec le procédé
Dans le cas de dérivations inclinées ou de celles di-
de soudage utilisé et les valeurs maximales autorisées
tes tangentielles, les angles a et /3 (voir Fig.
réduites.
C.2.1. 7 .3.2) permettent l'accès nécessaire à l'exécution
d'une soudure à pleine pénétration.
Fl.3.5.2 - Les soudures longitudinales des pièces adja-
centes doivent être décalées d'une distance égale à
Fl.3.7.2 - Tuyauteries n'entrant pas dans le champ
deux fois l'épaisseur nominale de la paroi, la distance
d'application de la Directive Européenne Equipements
minimale étant de 20 mm.
Sous Pression 97 /23/CE ou de sa transpositions en
droit français (décret 99-1046 du 13112/1999) de caté-
Fl.3.5.3 - Les soudures longitudinales doivent être
gorie de construction B, C et D.
situées de manière à éviter les ouvertures et les attaches
chaque fois que cela est possible. Toutefois dans le cas Les tubulures posées, quel que soit leur diamètre,
de tuyaux ou accessoires avec soudures longitudinales, doivent être soudées à pleine pénétration.
il peut être utilisé des géométries d'assemblage condui-
Les tubulures pénétrantes de diamètre intérieur ex-
sant à des soudures en croix. De telles dispositions ne
cédant Je tiers du diamètre intérieur du collecteur, ou
sont pas proscrites par la Division 1 du Code, toutefois,
de diamètre intérieur excédant le DN 1OO doivent être
leur utilisation doit être examinée en fonction des
soudées à pleine pénétration.
épaisseurs (risques de rupture fragile), des traitements
thermiques déjà effectués sur les parties préalablement Pour les piquages autres que ceux du précédent pa-
soudées à assembler et, lorsque ces soudures ne sont ragraphe, une soudure unique non pénétrée est accep-
pas arasées, du risque de concentration de contraintes. tée à conditions que la gorge g soit au moins égale à
1,5 fois l'épaisseur de la pièce la plus mince.

Fl.3.6-ASSEMBLAGES PAR EMBOÎTEMENT


Cependant, seront soudés à pleine pénétration quel
Ce type d'assemblage utilisable, quel que soit le
que soit leur diamètre :
diamètre, pour les brides à emmancher et souder, est
limité au DN 50 pour les autres applications (manchon, les tubulures sur lesquelles est fixée une sou-
Y2 manchon) pour lesquelles il est souhaitable et ceci en pape ou une vanne de décharge,
fonction du procédé de soudage utilisé de privilégier
les dérivations inclinées et celles dites tangen-
les assemblages bout à bout.
tielles (les angles a et /3, voir Fig. C.2.1.7.3.2
Pour ces dernières, l'assemblage est réalisé par permettent l'accès nécessaire à 1'exécution
emmanchement avec une soudure d'angle, la gorge g
CODETI® 2001 - Division 1 - F1 /13

d'une soudure à pleine pénétration et des Fl.3.7.5 - L'usage des goussets de faible largeur est
contrôles associés). recommandé pour les dérivations de faible diamètre
(::; DN 40). Ils sont cependant déconseillés en cas de
FI.3.7.3 - La portion de soudure cachée après mise en variations de températures rapides.
place d'une tubulure et d'un renfort additionnel doit
faire l'objet d'un examen de compacité préalable. Fl.3.7.6 - Dans le cas de tubulures renforcées par an-
neau-renfort, il y a lieu de :
FI.3.7.4 - Les anneaux-renforts d'ouverture doivent
être munis d'un orifice permettant: limiter le jeu entre cet anneau et le collecteur à
une valeur compatible avec les tolérances per-
- l'évacuation de l'air emprisonné dans le cas où
mises par le mode de réalisation de
la tuyauterie est soumise à un traitement thermi-
l'assemblage,
que ou à une température élevée en service,
araser, si nécessaire, la soudure de l'assemblage
- la vérification de l'étanchéité de la soudure de la
tubulure-collecteur,
tubulure équipant l'ouverture, éventuellement,
un essai d'étanchéité de la soudure de l'anneau- - exécuter la soudure de liaison anneau-
renfort et son contrôle en service (trou taraudé renfort/tubulure avant celle de la soudure an-
et bouchon). neau-renfort/collecteur.

Fl.4 - CINTRAGE ET AUTRE FORMAGE

Fl.4.1- GENERALITES Note : Il est recommandé que les soudures longitudinales soient
situées dans la zone neutre.

Les fabricants d'éléments formés devant être sou- Les outils et les équipements utilisés pour le for-
mis à la pression doivent pouvoir fournir la preuve mage doivent être entretenus afin d'assurer un profil
qu'ils ont les équipements appropriés pour les modes régulier exempt <l'entailles, éraflures ou autres défauts
opératoires de formage et le traitement thermique sub- suceptible d'engendrer des contraintes locales.
séquent.
Les tuyaux comportant un revêtement intérieur FI.4.2 - TEMPERA TURE DE FORMAGE
comme du verre, du caoutchouc ou des résines ne
doivent pas être formés, sauf s'il a été démontré que le Les aciers ferritiques doivent être formés à froid à
mode opératoire de formage n'est pas défavorable au des températures inférieurs de 20°C à 30°C à la tempé-
revêtement. rature permise pour le traitement de détentionnement.
Note : Deux type de formage sont couverts par la présente Division : Les aciers austénitiques doivent être formés à froid
le formage à froid et le formage à chaud.
à des températures inférieures à 300°C.
L'épaisseur après cintrage ou formage ne doit pas
être inférieure à l'épaisseur requise par la conception.
CODETI® 2001 - Division 1 - F1 /14

Fl.5 7 SOUDAGE
FI.5.1 - GENERALITES Pour les tuyauteries des catégories de construction
A, B et Ex et soumises aux exigences de la Directive
Les opérations de soudage à effectuer sur les élé- Equipements Sous Pression 97/23/CE ou de sa trans-
ments de tuyauteries soumis à la pression ne peuvent position en droit français (décret 99-1046), la
être entreprises que si les conditions suivantes sont qualification des soudeurs et des opérateurs doit être
satisfaites : prononcée par une tierce partie compétente, qui peut
être, au choix du Fabricant :
- les descriptifs de mode opératoire de soudage
sont établis, un Organisme Notifié,
- les modes opératoires de soudage sont qualifiés, une Entité Tierce Partie reconnue.
- les soudeurs et les opérateurs sont qualifiés, leur La qualification des soudeurs et des opérateurs doit
liste ainsi que les différentes qualifications faire l'objet d'un certificat précisant le domaine de
qu'ils ont obtenues sont tenues à jour. validité de la qualification obtenue. Sa validité est
limitée dans le temps mais reconductible dans les
conditions prévues par la norme ou la procédure qui a
FI.5.2 - DESCRIPTIF DE MODE OPÉRATOIRE
été appliquée. Ce certificat est signé par le Fabricant, et
DE SOUDAGE
le cas échéant, par un représentant de la tierce partie.
Le descriptif de mode opératoire de soudage, établi Les qualifications obtenues par les soudeurs et les
par le Fabricant, doit préciser pour chaque assemblage opérateurs, enregistrées par le Fabricant, doivent être à
ou famille d'assemblages : la disposition du Contrôleur, de !'Inspecteur et éven-
tuellement de !'Organisme Notifié pour permettre la
- les principaux paramètres de soudage avec les
vérification de leur validité.
références des modes opératoires qualifiés et
des instructions de soudage,
la nature, l'étendue et l'intensité des contrôles Fl.5.4 QUALIFICATION DES MODES
non destructifs et les critères d'acceptation, OPÉRATOIRES DE SOUDAGE

- les paramètres des opérations de préchauffage, Les modes opératoires de soudage, choisis par le
de postchauffage et de traitement thermique Fabricant, doivent être aptes à la réalisation des assem-
après soudage éventuels. blages autorisés par la Division 1 du Code et permettre
les contrôles requis pour la catégorie de construction à
Fl.5.3 - QUALIFICATION DES SOUDEURS ET laquelle appartient la tuyauterie.
DES OPÉRA TE URS
Fl.5.4.1 - Définitions
La qualification des soudeurs et des opérateurs a - Assemblage hétérogène : Un assemblage est
pour but de vérifier leur aptitude à réaliser des assem- dit hétérogène lorsque le matériau d'apport et le
blages soudés, préalablement définis et répondant aux matériau de base présentent l'un par rapport à
critères de qualité requis. l'autre des différences de caractéristiques méca-
Les opérations de qualification sont réalisées sous niques ou de composition chimique considérées
la responsabilité du Fabricant et conformément aux comme significatives.
dispositions des normes : - Assemblage mixte : Assemblage de pièces de
EN 287-1 Epreuve de qualification des sou- nuances différentes. Cet assemblage est, par na-
deurs - Soudage par fusion - Partie 1 : ture, toujours hétérogène.
Aciers (A 88-110-l)(voir note). Dans les deux cas, le mode opératoire et notam-
Note : ou une norme nationale transposant la ment les conditions de préchauffage et de postchauf-
norme européenne EN 287-1. fage doivent être adaptés et permettre d'obtenir les
EN 1418 Personnel en soudage - Epreuve de caractéristiques prévues dans les conditions d'étude et
qualification des opérateurs soudeurs de calcul.
pour le soudage par fusion et des Lorsqu'un assemblage n'est ni hétérogène, ni
régleurs en soudage par résistance mixte, il est considéré comme homogène.
pour le soudage totalement mécanisé
et automatique des matériaux métalli-
ques.
CODETI® 2001 - Division 1 - F1 /15

Fl.5.4.2 - Les opérations de qualification sont réali- Les qualifications de mode opératoire de soudage
sées sous la responsabilité du Fabricant et conformé- enregistrées par le Fabricant, doivent être à la disposi-
ment aux dispositions du tableau FI .5.4.2. tion du Contrôleur, de l'inspecteur ou de !'Organisme
Notifié pour permettre la vérification de leur validité.

Tableau Fl.5.4.2 - Qualification des modes opératoires de soudage

Catégorie de Catégorie de Prescriptions


construction risque

Ex,A,B III Le DMOS doit être établi pour toutes les soudures de l'enveloppe soumise à la pression
(également pour les soudures entre les parties soumises à la pression et celles non soumises à
la pression comme les selles et les supports) conformément à l'EN 288-2.
Les soudures doivent être qualifiées conformément à EN 288-3, -8, selon le cas.

A,B,C !,Il Le DMOS doit être établi pour toutes les soudures de l'enveloppe soumise à la pression
(également les soudures entre les parties soumises à la pression et celles non soumises à la
pression comme les selles et les supports) conformément à EN 288-2.
Les soudures sur les enveloppes soumises à la pression doivent être qualifiées conformément
à EN 288-3, ou -8 selon le cas, sauf accord entre les parties contractantes stipulant que EN
288-6, ou -7 est acceptable.

B,C,D - Le DMOS doit être établi pour toutes les soudures de l'enveloppe soumise à la pression
(également les soudures entre les parties soumises à la pression et non celles non soumises à
la pression comme les selles et les supports) conformément à EN 288-2.
Les soudures dans l'enveloppe soumise à la pression peuvent être qualifiées conformément à
EN 288-3, -6, -7 ou -8.
Les soudures des parties non soumises à la pression peuvent être qualifiées conformément à
EN 288-5.

Fl.5.4.3 - Un mode opératoire de soudage qualifié est


FI.5.5.3 - Dans le cas de soudure sans reprise à
applicable à la réalisation de tous les joints soudés
l'envers, le Fabricant doit s'assurer que l'alignement et
exécutés par le Fabricant, pour autant que les caracté-
l'écartement des bords à souder permettent une péné-
ristiques de ces joints et de leur exécution soient com-
tration totale à la racine du joint.
prises dans les limites du domaine de validité.

Fl.5.5.4 - Le maintien des bords à souder doit assurer


Fl.5.5-PRÉPARATION DES BORDS A SOUDER pendant toute la durée de l'opération de soudage le
respect des tolérances d'alignement définies en
Fl.5.5.1 - Les différents éléments constitutifs d'une FI.3.4.3.
tuyauterie soumise à pression peuvent être mis aux
dimensions voulues, avant ou après les opérations de FI.5.5.5 - Les surfaces à souder doivent être propres de
formage, par tout procédé mécanique ou thermique ou façon à éviter que des traces d'humidité, d'oxydes, de
par une combinaison des deux, dans les conditions matières grasses ou de substances diverses puissent
définies dans les Sections F. nuire à la qualité de la soudure.

Fl.5.5.2 - Les bords à souder doivent être maintenus


en position, soit par des moyens mécaniques, soit par
des points de soudure ou par une combinaison des
deux. Les points de soudure doivent être éliminés ou
refondus dans le cordon de soudure : dans les deux cas,
le Fabricant doit prendre toutes les précautions pour
~, .. que le pointage ne soit pas à l'origine de défauts métal-
lurgiques ou de compacité.

,'
CODETI® 2001 - Division 1 - F1/16

Fl.5.6 - PRODUITS DE SOUDAGE ries de catégories de construction Ex, A, B non soumi-


ses aux exigences précitées.
Les produits de soudage, tels que matériau d'apport
Dans le cas de soudures exécutées à l'extérieur et si
(fils nus, fils fourrés, électrodes enrobées), flux solides
les conditions météorologiques sont mauvaises (vent,
ou gazeux, supports fusibles, doivent être de même
pluie, neige ou température inférieure à - 5 C), les
type que ceux qui ont été utilisés au cours des essais de
opérations de soudage ne doivent être exécutées que si
qualification du mode opératoire de soudage (voir
un abri convenable a été réalisé.
Annexe FA2 ). Les produits de même dénomination
dans une norme ou de même désignation commerciale Aucune soudure ne doit être exécutée si la tempé-
sont toutefois acceptables. rature des pièces à assembler au voisinage de
l'assemblage est inférieure à+ 5 °C.
Les produits de soudage sont identifiés et condi-
tionnés par le Producteur. Leur stockage est de la res-
F.1.5.8.2 Soudures bout à bout
ponsabilité du Fabricant, qui doit prendre toutes les
précautions adaptées à chacun d'eux pour assurer leur F.1.5.8.2.1- Exécution
conservation et le maintien de leurs caractéristiques.
Les soudures de pointages doivent être exécutées
lors des opérations d'accostage par des soudeurs quali-
Fl.5.7 - NETTOYAGE A VANT ET APRES fiés conformément aux règles de Fl.5.3.
SOUDAGE
Les surfaces intérieure et extérieure du cordon de
soudure doivent se raccorder sans caniveau important
Les surfaces intérieures et extérieures à souder doi-
aux surfaces adjacentes et respecter les règles suivan-
vent être propres et exemptes de peinture, huile,
tes :
rouille, calamine ou autre matériau susceptible d'être
défavorable, soit à la soudure, soit au matériau de base a) Tuyauteries entrant (toutes catégories de cons-
lorsqu'il y a apport de chaleur. truction) ou n'entrant pas (catégories de construction
Ex et A) dans le champ d'application de la Directive
Les parties munies d'un revêtement doivent être
Européenne Equipements Sous Pression 97/23/CE ou
dégagées sur une largeur suffisante des deux côtés de
de sa transpositions en droit français (décret 99-1046
la soudure afin de ne pas gêner l'opération de soudage
du 13/12/1999.
et afin de protéger le revêtement lui-même.
La surépaisseur de la soudure ne doit pas excéder
Après le soudage, les zones de soudage doivent être
Lli 0 + 2 mm, L étant la largeur de la soudure.
nettoyées et tous les résidus tels que laitier, particules
de projection etc. doivent être éliminés. Dans le cas de soudure sans reprise à l'envers, la
règle ci-dessus est également applicable.
Dans le cas d'aciers austénitiques inoxydables, la
nécessité d'un traitement des soudures par les métho- La surépaisseur maximale de l'envers d'une sou-
des données annexe B doit faire l'objet d'un accord dure non reprise à l'envers est limitée à 2 mm.
entre l'acheteur et le fabricant.
b) Tuyauteries n'entrant pas dans le champ
d'application de la Directive Européenne Equipements
F.1.5.8- EXÉCUTION DES SOUDURES Sous Pression 97 /23/CE ou de sa transpositions en
droit français (décret 99-1046 du 13/12/1999) de caté-
F.1.5.8.1 - Généralités gorie de construction B, Cet D.

Tous les soudeurs et opérateurs exécutant des sou- La surépaisseur des soudures longitudinales ne doit
dures doivent être qualifiés conformément aux règles pas excéder L/l 0 + 2 mm ; celle des soudures circulai-
de Fl.5.3. res L/l 0 + 4 mm, L étant la largeur de la soudure.

Aucune opération de soudage, tant en usine que sur La surépaisseur maximale de l'envers d'une sou-
le site, ne sera exécutée si les modes opératoires utili- dure non reprise à l'envers est limitée:
sés n'ont pas fait l'objet d'une qualification confor-
- pour les soudures circulaires à 3 mm ;
mément aux règles de Fl.5.4.
- pour les soudures longitudinales à :
Pour les tuyauteries soumises aux exigences de la
Directive Européenne Equipements Sous Pression • 3 mm lorsque le coefficient de soudure = 1,
97 /23/CE ou de sa transpositions en droit français
(décret 99-1046), des coupons-témoins doivent être • 4 mm lorsque le coefficient de soudure= 0,85,
prélevés suivant les dispositions de l'article 1.2.4. • 5 mm lorsque le coefficient de soudure= 0,7.
Si spécifiée par I' Acheteur, lors de l'appel d'offre,
cette disposition est également applicable aux tuyaute-
GODET!® 2001 - Division 1 - F1/17

F.1.5.8.2.2 - Etat de surface du cordon Fl.5.9 - IDENTIFICATION DES SOUDEURS ET


DES OPERA TE URS
Le cordon extérieur n'a pas à être meulé sauf si
l'irrégularité de la surface est telle qu'elle gène
Les tuyauteries entrant dans le champ d'application
l'interprétation des contrôles ultérieurs.
de la Directive Européenne Equipements Sous Pression
97 /23/CE ou de sa transpositions en droit français
F.1.5.8.3- Assemblages à soudures d'angle ou à clin
(décret 99-1046) les soudures doivent être identifiées, à
F.1.5.8.3.1 - Exécution proximité de la soudure, par le symbole correspondant
au soudeur.
Les règles d'exécution spécifiées par la présente
Division pour les assemblages bout à bout sont appli- Pour les autres tuyauteries cette règles s'applique
cables aux soudures d'angle. pour les catégories de construction A et B. Pour les
catégories C et D, toute soudure susceptible d'être
F.1.5.8.3.2 - Forme
contrôlée autrement que visuellement doit être affectée
Les soudures d'angle peuvent être concaves ou d'un repère permettant d'y associer sans ambiguïté, les
convexes. Les cordons ne doivent pas être exagérément documents y afférant.
convexes. La forme concave est préférée à condition
que la section de soudure soit suffisante pour supporter
Fl.5.10 - RÉPARATION DES DÉFAUTS DE
les efforts.
SURFACE DU MATERIAU DE BASE
F.1.5.8.3.3 - Dimensions des soudures
S'il s'agit de défauts de surface de faible profon-
Si les dimensions des soudures ne sont pas spéci-
deur - tels qu'amorçage accidentel d'arc électrique,
fiées par une norme ou un document de référence, elles
empreintes d'outils, stries d'oxycoupage -, leur élimi-
doivent être indiquées sur les plans.
nation doit s'effectuer par meulage, la zone meulée
Les valeurs minimales de profondeur de gorge sont présentant un raccordement progressif avec les surfa-
données par les figures FS.4. ces contiguës. Après meulage, la zone affectée doit
faire l'objet d'un examen de surface. Lorsque cette
Fl.5.8.4 -Attaches, supports et raidisseurs
opération concerne un matériau sensible à la fissura-
F 1. 5. 8.4.1 - Les soudures des attaches, provisoires ou tion, le meulage et son contrôle doivent être effectués
non, des supports et des raidisseurs sur un élément de selon une procédure acceptée par les parties intéres-
tuyauterie soumis à la pression doivent être exécutées sées.
par des soudeurs et opérateurs qualifiés.
L'épaisseur au droit de la réparation doit être véri-
Pour les tuyauteries des catégories de construction fiée pour s'assurer qu'elle est dans les limites de tolé-
A, B et Ex et soumises aux exigences de la Directive rance fixées en Fl.5.2.
Equipements Sous Pression 97 /23/CE ou de sa trans-
S'il s'agit d'un défaut mettant en cause l'épaisseur
position en droit français (décret 99-1046) et pour une
de la paroi, et qu'une réparation par soudage est néces-
contrainte nominale de calcul f1, la qualification de
saire, le Fabricant doit effectuer cette réparation selon
mode opératoire de soudage doit être prononcée par
un mode opératoire qualifié et la faire exécuter par des
une tierce partie compétente, qui peut être, au choix du
soudeurs et opérateurs qualifiés.
Fabricant:
un Organisme Notifié,
Fl.5.11 - CONTRÔLES DESTRUCTIFS
une Entité Tierce Partie reconnue.
La qualification de mode opératoire de soudage fait Les contrôles destructifs des joints soudés sont ef-
l'objet d'un procès-verbal signé par le Fabricant et, le fectués sur un ou plusieurs échantillons représentatifs
cas échéant, par un représentant de la tierce partie. appelés coupons-témoins de fabrication.
En cas d'impossibilité géométrique et après accord
FJ.5.8.4.2 - L'enlèvement des attaches provisoires doit
entre les parties intéressées, le coupon-témoin peut être
être effectué par un moyen n'affectant pas les caracté-
exécuté séparément, mais dans les mêmes conditions
ristiques du matériau de l'élément soumis à la pression
opératoires que l'assemblage auquel il correspond.
sur lequel elles sont soudées. Après enlèvement, il est
procédé à un meulage de la zone affectée suivi d'un Les assemblages soumis à un contrôle destructif,
examen de surface de celle-ci. Lorsque cette opération les conditions d'exécution ainsi que le nombre de cou-
concerne un matériau sensible à la fissuration, le meu- pons-témoins et les contrôles auxquels ils sont soumis
lage et son contrôle doivent être effectués selon une sont précisés en 1.2.4.
procédure acceptée par les parties intéressées.
CODETI® 2001 - Division 1 - F1 /18

FI.5.12 - CONTRÔLES NON DESTRUCTIFS DES Les défauts internes situés en dehors des critères
SOUDURES d'acceptation définis en I. l 0.5 doivent être éliminés
par un moyen mécanique ou thennique ou par une
L'examen visuel constitue une exigence de contrôle combinaison des deux.
à laquelle est soumise la totalité des soudures et pré-
Selon l'importance de la réparation à effectuer, le
alablement à tout autre examen.
Fabricant doit procéder, soit à des réparations locales
Le Fabricant doit établir un programme de contrôle soit à la réalisation d'un nouvel assemblage après éli-
non destructif des soudures. mination de la soudure concernée. Toutefois, si
l'étendue de la réparation d'une soudure exécutée par
Les contrôles auxquels sont soumises les soudures
un procédé automatique est supérieure au 115 de la
tenninées ainsi que les stades de fabrication auxquels
longueur sur au moins la moitié de l'épaisseur de
ils doivent être effectués sont précisés en I. l O. La na-
l'assemblage, la soudure doit être refaite dans sa totali-
ture et l'intensité de ces contrôles doivent figurer dans
té.
la spécification de soudage.
La réparation est effectuée soit au moyen d'un
mode opératoire de soudage qualifié, soit au moyen
FI.5.13 - RÉPARATION DES DÉFAUTS DES
d'un mode opératoire de réparation qualifié. Toutefois,
SOUDURES
si les défauts objets de la réparation ne mettent pas en
cause le mode opératoire qualifié pour la soudure
Fl.5.13.1 - Défauts de forme et de surface concernée, et si le Fabricant décide de l'appliquer à
S'il s'agit d'un défaut de faible étendue et de faible l'exécution de la réparation, aucun nouvel essai de
profondeur, son élimination peut être effectuée par un qualification n'est requis. La réparation doit être effec-
meulage suivi d'un contrôle selon l.2.5.8. tuée par un soudeur ou un opérateur qualifié.

Après ce meulage, l'épaisseur restante doit satis- La zone réparée de la soudure concernée doit faire
faire aux dispositions de Fl.3.4.1. Dans le cas l'objet des mêmes contrôles non destructifs que ceux
contraire, il y a lieu de procéder à un rechargement qui ont pennis de déceler le défaut.
dans les conditions autorisées par la présente Division.
La résolution des non confonnités relatives à des
défauts dont la réparation pourrait présenter des risques
Fl.5.13.2 - Défauts dans les soudures plus importants que leur maintien en l'état doit faire
l'objet d'un accord écrit entre les parties intéressées.

Fl.6-TOLERANCES
Fl.6.1 - GÉNÉRALITÉS Les valeurs maximales admissibles des écarts
s'entendent sur les cotes de la tuyauterie après l'essai
Les valeurs maximales des écarts admissibles sont de résistance de celle-ci.
fixées :

- par la présente Division, lorsque ces écarts sont


Fl.6.2 - ÉPAISSEURS
susceptibles de compromettre la résistance de la
tuyauterie.
Fl.6.2.1 - Tuyaux droits
En dehors de ces valeurs, les règles de calcul
L'épaisseur d'un élément soumis à la pression doit
de la Division 1 du Code ne peuvent
être au moins égale à e, épaisseur minimale nécessaire
s'appliquer et la vérification de la résistance de
ou épaisseur admise (voir Cl.9.1), majorée de la suré-
l'élément concerné doit faire l'objet d'une jus-
paisseur de corrosion, c0 •
tification complémentaire.
Fl.6.2.2 - Cintres
par !'Acheteur pour les cotes dont la précision
est imposée par des considérations de montage Un amincissement de l'extrados est admis si
ou de raccordement. Ces cotes et les écarts ad- l'épaisseur de celui-ci est au moins égale à:
missibles doivent être précisés dans les
«Données Techniques de Construction» (voir
GAl.6).
CODETI® 2001 - Division 1 - F1 /19

où:
Fl.6.3 - ALIGNEMENT DES ELEMENTS D'UN
diamètre extérieur du tuyau avant formage ASSEMBLAGE PAR SOUDURE BOUT À BOUT
rayon de courbure de l'axe du tuyau après Les écarts admissibles dans l'alignement des fibres
formage moyennes ou des surfaces des éléments constituant
e épaisseur minimale nécessaire déterminée l'assemblage sont donnés dans le tableau Fl.6.3.
pour le tuyau droit, avant formage

Tableau Fl.6.3 - Alignement des éléments des assemblages par soudure bout à bout

Assemblages sur enveloppes


sphériques
Assemblage Assemblage longitudinaux Autres assemblages
sur enveloppes cylindriques
ou coniques

Assemblage soudé des deux côtés


eS 10 a=l

---1--- 10<eS30
e
a=-
10
e $ 30 a=..:'....+ 1
10

e 30 < e 5 90 a=...:'.....+ 2 30<e$150 a=...:'.....+ 3


30 30
90 < e 5 150 a=5 e> 150 a=S
e ---
e > 150 accord
a

e = épaisseur la plus forte

Assemblage soudé sans reprise envers

e
eSlO b=l
b
10 < e 5 50 b = . .:'. . . + 0,5
20
e > 50 b= 3

e = épaisseur la plus forte


a= écart maximal d'alignement admissible de la fibre neutre.
b =écart maximal d'alignement de la face intérieure.
GODET!® 2001 - Division 1 - F1/20

Fl.6.4 - OVALISATION D'UN CINTRE SOUMIS diamètre extérieur nominal


EN SERVICE A UNE PRESSION INTERIEURE
rayon de cintrage
Les extrémités du cintre doivent satisfaire aux mê- Les plis pouvant exister dans l'intrados sont accep-
mes exigences que celles du tuyau. L'ovalisation, don- tables s'ils satisfont simultanément aux deux condi-
née en pourcentage par la formule F 1.6.4-1, ne doit pas tions a et b ci-après (voir figure Fl.6.4-2) :
dépasser les limites indiquées figure F 1.6.4 :
a) Hauteur des plis :
U = 2 {De.max -De.min )·l OO (Fl.6.4-1) De,! +De,2
De.max +De.min hm De,J~0,03De (F 1.6.4-2)
2
où:
b) Distance entre plis :
De, max diamètre extérieur maximal mesuré
a~ 12 hm (Fl.6.4-3)
De,min diamètre extérieur minimal mesuré dans la
même section que De,max

12

10

8 ~
I~ r----_
6

2
--
---------
0
1,00 1,50 2,00 2,50 3,00 3,50 4,00 4,50 5,00 li

Figure Fl.6.4-1

Figure Fl.6.4-2
CODETI® 2001 - Division 1 - F1/21

FI.6.5 - NON-CIRCULARITE LOCALE Fl.6.5.2 - Dimensionnement gouverné par la pres-


sion extérieure
En dehors des ouvertures, les non-circularités loca-
a) Les non-circularités locales d'une enveloppe cy-
les mesurées (figure F 1.6.5) avec un gabarit de corde C
lindrique ou conique doivent être inférieures aux va-
reproduisant le profil théorique intérieur ou extérieur
leurs indiquées par le graphique F 1.6.5.2-1.
d'une enveloppe cylindrique ou conique ou du bord
droit d'un fond à bord tombé doivent être inférieures La mesure de cette imperfection doit être effectuée
aux valeurs indiquées ci-après. à l'aide d'un gabarit dont le rayon est égal au rayon
théorique de l'enveloppe et dont la longueur de la
corde C est égale au double de la longueur de l'arc
dont la valeur est donnée par le graphique Fl.6.5.2-2.
(a) b) Les non-circularités locales d'un fond bombé
nef
,._.____ c' _____.,_, doivent être inférieures aux valeurs suivantes :

D - 0,0125 D s'il s'agit d'une imperfection située à


nef
(a) l'extérieur du profil théorique ;

- 0,00625 D s'il s'agit d'une imperfection située à


l'intérieur du profil théorique.
i------ c ----~
Cette imperfection doit être mesurée comme en a).
D
c) Les valeurs admissibles de ces imperfections
(a) Gabarit
doivent être indiquées sur les dessins de fabrication de
Figure FI.6.5.1 la tuyauterie.

FI.6.5.1 - Dimensionnement gouverné par la pres-


sion intérieure

D (mm) diamètre ne! (mm) écart


C(mm)
intérieur ou maximal admis-
corde du gabarit
extérieur sible

D :=:; 2000 6
D/6
2000 < D :=:; 6000 8
D > 6000 D/8
CODETI® 2001 - Division 1 - F1/22

Dele
1000 1 1 ! 1 1 r
1 1 1

~88
1

--- L__H
1 1 1 1 1 1
'
700 1 i 1 1 1 1 1 1 i
1 1 ! ! 1
600 -- 1
1 1

500 1 1 ~
i i "'-..l. 1 1 1 ; 1
'
400
!
1
1
i!
i
r--:. 1~1! ! 1 !
300
1 1
1 N-..111' ~,......... ! 1

-L~ ~1 rit:"~
1 1 !' 1 1 i i
200 ; ' i
~~
1
1 1 ~·,~
150 1 1 ' 1 ! ~··
' 1 1 ' ...... 1

~:-~~~
1
i ....... _
""'-.; 1
1
'+--.
1 f=e
13g 1 1
- ........._ 1
- -
-
1 1 1 ' 1 1
1 1 1
' 1 1 -...... : .......
1 -...... ........_,~ ,_ f= 0,8 e
80 '1 ' ....._
70 1 1 ' ' -........ 1 1
,-.............. ~ f= 0.6 e
60 1 1 1 1 1
,-....___:' ""'-- ~

:
50 i 1
'' 1 1 ---i 1' 'i ~ ,...,_ ! -.............; ! f = 0,5 e

40 1 ! 11 ! 1
1 1 I~ ~I 1 ........... ,...,__
f= 0.4 e
'
30
i
1 1 1 1 -H--lL 1 1 ~~ 1 1 1 f= 0,3 e
25 1 1 1 1 1 l'T'-- f = 0.2 e~ 1 1
f= 0,25 e
0 .05 0.10 0.2 0.3 0.4 l_o.6 Io,811.0 2 3 4 5 6 7 8 10
O.:i 0.7 0.9 9 UDe

Graphique Fl.6.5.2-1

Dele pour une enveloppe cylindrique


De/(e.cos a) pour une enveloppe conique a= demi-angle au sommet
2000
1 1
1 1
' i
i
1
1
i 1

..
1
1000 1
-, T
1 ' '
I I

, , .,' /
.r ,
I I

700 ==Arc= o.OJob • ...- -


.... J î î î î I I
600 _ _J___ -l--~-.
500 _Arc= 0,0350 0
_.....,' ,/
/
/
j
î
j,
'/ / 1/ / /
IJ..V / / / /, I / / / Il
400 ,____Ard-o.04oo,,
î
Arc= o.045 o_ ...... ~ v .1
V Il / / / /!l 1
/
300 '-----1-· 1 1
Arc 0,0550 0 !
'--
V V vlJ V V/ J J y 1 IJ il/
200 1
Arc= 0,06500
' 1 "/

~/
V li V 1!/VV!vl ~

~~o·
1 1 1 / iJ
Arc= 0,0750 0 Il
100 ~ Arc - 0,08500
I '
80
~Arc= 0.1000 0
~
I

I , ~ . ~,
60
50
1 1 ~·
/ / ~ I ----~;
,'}"/~
_Arc= 0.12500 / / 1 1

40 "!" ~"1
1 1 1 1 / Il ~
30 -Arc=0.15000
,,,, 1{
20
1
Arc= 0, 175 0 0
1 1
1/ / /

10
Arc= 0.20000

1 1 1
.....
.,;
/
1
111 I
1 1
0 .01 0 02 0.04 0 10 0.2 04 06 LO 2 3 4 5 6 8 10 20
0,06 ,
UDe pour une enveloppe cylindrique
H!De pour une enveloppe conique

Graphique Fl.6.5.2-2

e Épaisseur utile de l'élément, corrosion déduite (voir C 1.9.1 ).


D, Diamètre extérieur de l'élément.
l Longueur de l'élément d'enveloppe cylindrique mesurée entre deux éléments raidisseurs (voir C2.3).
H Longueur de l'élément d'enveloppe conique mesuré parallèlement à l'axe.
CODETI® 2001 - Division 1 - F1/23

Fl.6.6 TOLERANCES DIMENSIONNELLES Les tolérances de degré C ne sont pas permises si


POUR LES ELEMENTS DE TUYAUTERIE les éléments préfabriqués font partie de dérivations
PREFABRIQUES longues verticales car cela affecterait l'alignement des
dérivations horizontales lors de l'installation du réseau.
Les tolérances pour les éléments préfabriqués doi-
vent satisfaire à l'un des degrés de tolérance dimen- Les tolérances dimensionnelles correspondant à ces
sionnelle suivants : degrés données au tableau F 1.6.6 sont indicatives et
correspondent à un élément utilisé au voisinage de
Niveau A: composants sensibles ( machines tournantes, équipe-
ments chaudronnés de faible épaisseur ... ).
Eléments préfabriqués de réglage. Eléments préfabri-
qués utilisés dans les réseaux de tuyauteries très com- Ces valeurs peuvent être adaptées en fonction des
pacts. Tuyaux pour lesquels !'Acheteur spécifie les exigences portant sur les éléments raccordés, des cal-
dimensions exactes. culs de vérification réalisés (déplacements imposés par
ex.) etc.
Niveau B:
Eléments préfabriqués dans les réseaux de tuyauteries Fl.6.7 - COTES DE CONSTRUCTION
qui ne contiennent pas d'éléments de réglage mais qt\i
sont suffisamment flexibles pour s'adapter à de faibles A l'exception des écarts admissibles définis aux pa-
écarts. ragraphes F 1.6.2 à F 1.6.4, les valeurs des tolérances du
tableau F 1.6.6 sont données à titre indicatif.
Niveau C:
Sauf spécification contraire de l 'Acheteur, elles
Tuyaux dans un réseau de tuyauteries qui comprend sont considérées comme des valeurs raisonnables que
des éléments de réglage préfabriqués ou des éléments le Fabricant peut appliquer dans ses fabrications.
préfabriqués avec des dérivations longues.
Ces valeurs de tolérances sont indépendantes des
catégories de construction.
CODETI® 2001 - Division 1 - F1/24

Tableau Fl.6.6 - Tolérances dime.nsionnelles des éléments préfabriqués.

Diamètres allant jusqu'à DN 150 Diamètre supérieur à DN 150


Niveau
Numéro des dimensions Numéro des dimensions

1 2 3 4 5 6 1 2 3 4 5 6

A ±1 Voir ±2 ±2 ± 0.5 ±.05 ±1 Voir ±2 ±2 ±1 ±1


Fl.6.4 Fl.6.4
B ±3 Voir ±3 ±2 ± 0.5 ± 0.5 ±3 Voir ±3 ±3 ±1 ±1
F 1.6.4 Fl.6.4
c ±..6 Voir ±3 ±2 ± 0.5 ± 0.5 ±Q Voir ±3 ±3 ±1 ±1
Fl.6.4 F 1.6.4

(!) Distance entre les faces ; dimen-


sions entre le centre et les fa-
ces ; emplacement des fixa-
tions ; distance entre les centres.

(2) Ovalisation des cintres.

(3) Translation latérale des tubulu-


res ou des raccordements.

( 4) Rotation des brides à partir de la


pos1t1on indiquée, mesurée
selon schéma ci-contre.

(5) Chanfreins sur les bords à sou-


der bout à bout ou bouts plans ;
diamètre spécifié auquel le
chanfrein s'applique.

(6) Défaut d'alignement des brides


par rapport à la position spéci-
fiée, mesuré selon le diamètre
du joint.
CODETI® 2001 - Division 1 - F1/25

Fl.7 PRESCRIPTIONS RELATIVES À LA FABRICATION ET A L'INSTALLATION

Fl.7.1 - GENERALITES
FI.7.1.5 Pendant l'assemblage des tronçons de tuyau-
terie l'installateur doit utiliser des supports temporai-
Fl.7.1.1 La fabrication et l'installation des différents
res, lorsque cela est nécessaire, afin qu'aucune
composants de tuyauterie, qu'elles soient réalisées en
contrainte ni déformation inadmissible n'apparaisse
atelier ou sur site, doivent être réalisées de manière à
dans la tuyauterie et dans les équipements raccordés du
ce que la tuyauterie complètement installée soit
fait du porte-à-faux engendré par la partie du poids non
conforme aux exigences de la présente Division et aux
supportée.
exigences stipulées dans la spécification de conception.
Note: JI est recommandé d"utiliser des supports auxiliaires temporai-
Des instructions doivent être spécifiées pour les res pour remplacer l'effort de supportage de l'équipement raccordé à
opérations particulières, comme par exemple la tuyauterie.
l'équilibrage et la mise en tension à froid.
Fl.7.1.6 Des mesures appropriées doivent être prises
Fl.7.1.2 Les composants et les éléments préfabriqués pour éviter la contamination de l'acier inoxydable et
doivent être protégés de manière adéquate pendant le des matériaux non ferreux provoquant la corrosion.
transport, le stockage et l'assemblage. En particuliers, S'il se produit une contamination, elle doit être com-
des mesures appropriées (par exemple enveloppe pro- plètement éliminée aussitôt que possible, nonobstant
tectrice, revêtement) doivent être prises lorsque cela tout traitement final.
est nécessaire pour protéger les extrémités des compo-
sants de tuyauteries. (par exemple les chanfreins, ex- FI.7.1.7 L'installateur doit prendre toutes les disposi-
trémités filetées, faces des brides). Toute protection tions pour que le remplissage, la vidange, la ventilation
aux extrémités appliquée par le fabricant ne doit être et le drainage de la tuyauterie soient corrects.
enlevée qu'immédiatement avant l'assemblage des
parties. FI.7.1.8 Les tuyauteries destinées à des fluides présen-
tant des risques de condensation doivent être installées
Avant toute opération, une vérification doit être
avec une pentes adéquate et des pièges.
faite pour s'assurer que les composants et les éléments
préfabriqués fournis sont conformes aux documents La pente de la tuyauterie doit être vérifiée afin de
appropriés (spécifications, plans, certificats etc ). s'assurer qu'un abaissement continu est réalisé
conformément à la conception.
Les composants et les éléments préfabriqués doi-
vent être contrôlés avant )'installation. Les composants
Fl.7.1.9 Les soudures longitudinales doivent être si-
et les éléments préfabriqués endommagés ne doivent
tuées de manière à éviter les ouverture et les attaches
pas être utilisés, sauf s'ils sont réparés comme accepté
chaque fois que cela est possible.
par les responsables de la conception et de la fabrica-
tion. Les soudures longitudinales des pièces adjacentes
doivent être décalés d'une distance égale à deux fois
Fl.7.1.3 Lorsqu'elle est exigée par la présente Divi- l'épaisseur nominale de la paroi, la distance minimale
sion, toute identification des éléments préfabriqués et étant de 20 mm.
des composants doit être maintenue tout au long des
opérations de fabrication et d'installation et être notée Fl.7.1.10 Les supports doivent être installés de ma-
dans des rapports. nière à assurer partout où cela est possible, la visibilité
correcte des plaques d'identification, des graduations
Fl.7.1.4 Lors de l'assemblage des composants ou des indiquant la charge et la course. Toutes les parties
éléments préfabriqués de tuyauterie, ceux-ci ne doivent filetées doivent être entièrement engagées et les écrous
pas subir de contrainte ni de déformation excessives de blocage serrés.
autres que celles pouvant être exigées par la concep-
L'installateur doit prendre les mesures pour que
tion. Les instructions des concepteurs relatives à
tous les éléments de serrage soient correctement adap-
l'installation, s'il y en a, doivent être respectées. Toute
tés sur le tuyau.
distorsion de la tuyauterie pour la mettre dans
l'alignement lors de l'assemblage, qui introduit des Les supports des tuyaux de diamètre supérieur à
déformations défavorables dans l'équipement ou dans DN 50 ne doivent pas être situés à une distance supé-
les composants de tuyauterie est interdite. rieure à un diamètre du tuyau de la position prescrite
sur la tuyauterie. Lorsque cela est nécessaire, la fixa-
tion du support à 1 structure doit être ajustée pour que

~:- ..
./") -
CODETI® 2001 - Division 1 - F1/26

l'angle entre les tiges de support soit conforme aux Fl.7.2 - ASSEMBLAGES A BRIDES
limites spécifiées pour l'installation.
Note: Les positions« telle qu'installée » et<< à froid» peuvent être Avant assemblage, l'installateur doit s'assurer que
différentes. toutes les faces de bride sont propres.
Les supports à ressort à réaction variable et à réac- Les éléments de jonction doivent être rapprochés
tion constante doivent être bloqués pendant sans forcer de telle façon que les surfaces appariées
l'installation et l'assemblage de la tuyauterie, sauf entières portent uniformément sur le joint, puis ils
spécification contraire dans les instructions de concep- doivent être serrés avec un couple de serrage uniforme.
tion. Lorsque les supports ne sont pas bloqués pour des
Les brides doivent être disposées de telles manière
opérations contrôlées particulières comme la mise en
que les trous de boulons soient également répartis de
tension à froid ou l'équilibrage, ils doivent être bloqués
part et d'autre d'une ligne perpendiculaire au plan de la
à nouveau avant l'essai hydraulique et le nettoyage
tuyauterie. Les brides assemblées doivent être alignées
chimique. Un réglage temporaire des ressorts doit être
pour permettre un montage correct des boulons.
envisagé pour les opérations tel que le nettoyage chi-
mique à chaud. Lorsque cela est spécifié, les boulons des brides
doivent être serrés jusqu'à la valeur définie pour le
L'installateur doit s'assurer que la charge des sup-
type de joint, le couple de serrage devant être aussi
ports à ressort est préréglée conformément aux exigen-
uniforme que possible.
ces de conception. Si un ajustement de la charge est
requis, l'installateur doit s'assurer qu'un tel ajustement
n'empêche pas ou ne réduit pas la course prévue du
support.
Les supports glissants et les supports sur rouleaux
guidés doivent être installés à froid de telle façon que
le patin soit positionné sur son support pour tous les
mouvements prévus par la conception.

Fl.7.1.11 Lorsqu'une mise en tension à froid est spéci-


fiée, les tensions doivent être appliquées par rapport
aux ancrages permanents et doivent être maintenues
avec soin pour assurer des jeux et une orientation Figure Fl.7.2 - Face de bride
corrects pendant toute l'opération de soudage et pen-
dant le traitement thermique final des joints définitifs. Le serrage des écrous doit être effectué de façon
Après la mise en tension à froid, !'installateur doit uniforme et régulière. A cet effet, l'emploi de la clé
vérifier que la tuyauterie a pris les positions à froid dynamométrique est recommandé.
prévues par la conception.
Pour les assemblages sur tuyauteries « chaudes »,
Si le réglage à froid des supports à réaction cons- les filetages de la boulonnerie doivent être dégraissés
tante nécessite un ajustement (à l'aide d'un tendeur à et enduits de graphite ou d'un produit ne se décompo-
lanterne et de tige), l'installateur doit vérifier ensuite sant pas à la chaleur.
que la liberté de mouvement des supports adjacents est
Après serrage, 1 à 3 filets de la tige filetée doivent
conforme à la conception.
dépasser de l'écrou.
Fl.7.1.12 Les compensateurs de dilatation doivent être Pour des assemblages délicats, le serrage des bou-
installés précontraints et bloqués aux dimensions de lons doit être contrôlé, par exemple, en utilisant un
conception, sauf spécification contraire. appareillage permettant de mesurer avec précision
l'allongement des tiges filetées.
Fl.7.1.13 Avant l'assemblage final, le réseau de tuyau-
Aucune contrainte ne doit être créée par les tuyau-
teries doit être examiné et toute entrave potentielle aux
teries sur les brides des équipements au moment du
mouvements prévus doit être supprimée.
montage.
Tous les supports et dispositifs de guidage provi-
soires utilisés comme aide pendant le transport,
l'installation ou les essais doivent être éliminés avant
la mise en service.
CODETI® 2001 - Division 1 - F1/27

Fl.7.3 -ASSEMBLAGES VISSÉS Fl.7 5.2 - Attaches temporaires


Lorsque des attaches temporaires (tiges, oreilles
Il faut prendre soin de s'assurer que la longueur de
etc.) sont soudées sur une tuyauterie, elles doivent être
filetage engagée dans chaque accessoire est correcte et
fixées selon un mode opératoire approuvé avec des
que l'accessoire ne vient pas buter sur l'extrémité du
électrodes compatibles avec le matériau de la tuyaute-
tuyau ou sur la partie peu profonde du filet.
rie. De telles fixations doivent être éliminées par dé-
Note 1 : Les assemblages vissés comprennent les rac- coupage ou meulage et toute trace de matériau d'apport
cords unions et les threadolets. temporaire doit être éliminée par découpage ou meu-
lage de manière à obtenir des surfaces lisses. Un tel
Note 2 : Des composants pour joint appropriés, des
découpage ou meulage ne doit pas diminuer l'épaisseur
rubans d'étanchéité, etc. peuvent être utilisés pour les
de la paroi du composant de tuyauterie en dessous de la
assemblages vissés, sauf pour ceux pour lesquels une
valeur minimale calculée. L'élimination par martelage
soudure d'étanchéité est requise.
n'est pas pennise. La qualification des soudeurs pour
Si une soudure d'étanchéité est effectuée sur un as- les soudures temporaires doit être identique à celle
semblage vissé, tous les filets nus doivent être recou- requise pour les soudures pennanentes.
verts par la soudure.
Fl.7 5.3 -Attaches permanentes
Les soudures d'étanchéité doivent être réalisées par
des soudeurs qualifiés pour les modes opératoires de Les supports de tuyauterie et toute autre attache
soudage qualifiés. pennanente assemblés directement au tuyau doivent
être fabriqués à partir du même matériau que celui du
tuyau auquel ils doivent être assemblés ou à partir d'un
Fl.7.4- MANCHONS ET RACCORDS FRETTES
matériau compatible avec celui du tuyau.

Les manchons et les raccords frettés doivent être Les soudures de jonction entre le support de tuyau-
confonnes à une nonne européenne ou être d'un type terie et la tuyauterie doivent êre continues, sauf spéci-
approuvé par le fabricant de tuyauteries pour usage fication contraire provenant de la conception.
spécifique. Ils doivent être marqués de l'infonnation
type appropriée. Si des raccords ne sont pas fournis
Fl.7 6 - TUYAUTERIE SANS TRACE PREA-
confonnément à une nonne européenne, tous les com-
LABLE
posants doivent provenir du même fabricant.
Les tuyaux utilisés avec les raccords frettés doivent Une tuyauterie sans tracé préalable doit être réali-
satisfaire aux exigences définies par le fabricant de sée confonnément aux exigences minimales de la par-
raccords frettés. Les bavures et les zones défonnées tie C en ce qui concerne la distance entre les supports,
doivent être éliminées avant l'assemblage. La les risques vibratoires et la fixation (flexibilité).
manutention et le montage des raccords frettés sur les
Il faut prendre soin pendant la pose, de s'assurer
tuyaux exigent un soin particulier et doivent être
qu'aucune collision avec d'autres tuyauteries et struc-
effectués par un personnel ayant de l'expérience dans
tures ne se produira pendant le fonctionnement ulté-
l'utilisation du système.
rieur. La position de la tuyauterie pendant le service
Après serrage, l'installation correcte des raccords doit être prise en compte ici.
doit être soumis à un essai de détection de fuites.
Pour les composants de tuyauteries démontables,
par exemple les robinets, il faut veiller à en assurer un
Fl.7 5 -ATTACHES accès et un remplacement aisés.

FI. 7 5.1 - Généralités


Fl.7 7 - MISE À LA TERRE
Lors du soudage des attaches à la tuyauterie, il
n'est pas autorisé de transpercer le tuyau. Lors du soudage à l'arc électrique sur une tuyaute-
Note: Il convient d'éviter l'oxydation intérieure.
rie, la mise à la terre doit être telle qu'aucun flux de
courant de soudure ne passe dans les dispositifs de
Lorsqu'un traitement thennique après soudage est suspension à ressort, les pendards à réaction constante,
requis, le soudage des supports de tuyauterie directe- les butées dynamiques, les jonctions mécaniques etc.
ment sur les parties soumises à la pression doit être
effectué avant le traitement thennique après soudage. Les parties mécaniques de ces composants (par
exemple roulements à rouleaux) ne doivent subir aucun
_, dommage ou dégradation en raison de courants de
') ~ soudage élevés.

')
CODETI® 2001 - Division 1 - F1 /28

Fl.8 - TRAITEMENTS DE SURFACE


Fl.8.1 - GÉNÉRALITÉS Fl.8.3 - PRÉCAUTIONS
Lorsqu'une tuyauterie soumise à pression doit subir
La nature et l'étendue des traitements de surface
à un traitement de surface, les précautions suivantes
sont normalement définies par I' Acheteur dans les
doivent être observées :
« Données Techniques de Construction ». Lorsque ce
choix est laissé à l'initiative du Fabricant, il doit être dans le cas de traitement de surface par voie
fait en accord avec 1' Acheteur et avec l'applicateur du chimique, le Fabricant doit s'assurer que les
revêtement final éventuel. produits actifs utilisés sont parfaitement élimi-
nés en fin d'opération,
La nature et l'étendue des traitements de surface
doivent être définies avant le début de la construction. - dans le cas de traitement mécanique, tel que
Ils sont réalisés après les essais de résistance et, éven- meulage, grenaillage, polissage, ... , le Fabricant
tuellement, les essais d'étanchéité lorsqu'ils sont sus- doit s'assurer que le procédé utilisé n'empêche
ceptibles de fausser les résultats de ces essais. pas la réalisation ultérieure d'examens non des-
tructifs et doit prendre toutes dispositions pour
permettre de retrouver la position des lignes de
Fl.8.2 - BUTS
soudure principales qui peuvent être effacées ou
recouvertes,
Les traitements de surface sont appliqués sur tout
ou partie des faces internes ou externes de la tuyaute- - quel que soit le type de traitement utilisé, le Fa-
rie. bricant doit s'assurer qu'il n'a pas provoqué une
Ils ont pour but d'améliorer l'aspect, de permettre diminution d'épaisseur telle que l'épaisseur mi-
l'application de revêtement, de faciliter l'écoulement nimale nécessaire ne soit plus respectée.
des fluides, ou de protéger le matériau contre les ris-
ques de corrosion.
Les traitements de surface sont réalisés mécani-
quement ou chimiquement.

Fl.9 - FINITIONS

Fl.9.1 - Les finitions sont des opérations de fabrication Toute opération de retouche de surface d'un élé-
effectuées après les essais de résistance et d'étanchéité ment soumis à la pression ne peut être effectuée que
de la tuyauterie et avant mise en place des accessoires par meulage. Ce meulage ne peut en aucun cas réduire
fonctionnels. l'épaisseur de l'élément au-dessous de la valeur déter-
minée par le calcul et dans les tolérances admises en
Fl.9.2 - La gamme de fabrication doit être conçue de Fl.5.2.
telle sorte qu'aucune opération thermique (découpage,
soudage, ... ) ne soit effectuée sur les éléments soumis à Fl.9.4 - Si une tuyauterie contient un reliquat d'eau
la pression après les essais de résistance ou provenant de l'essai de résistance, un séchage adapté
d'étanchéité (3). doit être effectué pour éviter les phénomènes de
corrosion avant la mise en service.
Cette interdiction ne concerne pas :
- les raccordements par soudure de tuyauteries Fl.9.5 - La tuyauterie doit être protégée contre toute
sur les tubulures de l'appareil prévues à cet ef- introduction de corps étrangers. Dans le cas où cette
fet: ces raccordements font l'objet de contrôles protection est assurée par obturation étanche de toutes
et d'essais indépendants de ceux qui sont exécu- les ouvertures, il y a lieu de se prémunir contre :
tés sur l'appareil,
les surpressions pouvant résulter d'une exposi-
- les opérations sur les tuyauteries ou accessoires, tion à des températures élevées,
intérieurs ou extérieurs, dans la mesure où elles
les risques de mise sous vide pouvant résulter
n'affectent pas des éléments soumis à la pres-
de la condensation de l'humidité contenue dans
sion.
la tuayuterie lors d'une exposition à des tempé-
FI.9.3 - Après achèvement des opérations de fabrica- ratures basses.
tion, la tuayuterie doit être examinée intérieurement et
extérieurement pour rechercher les défauts d'aspect.
CODETI® 2001 - Division 1 - F1/29

Fl.10 - MARQUAGE

Fl.10.1 - TUYAUTERIES SOUMISES AUX g) Température maximale/minimale de conception


EXIGENCES DE LA DIRECTIVE en °C,
EUROPEENNE EQUIPEMENTS SOUS
h) Pression d'essai en bar, et produit utilisé pour
PRESSION 97/23/CE OU DE SA
l'essai de pression si différent de l'eau,
TRANSPOSITION EN DROIT FRANÇAIS
(DECRET 99-1046) i) Date de l'essai de pression,

j) Référence à la Division 1 du Code et catégorie


Toute les tuyauteries soumises aux exigences de la
de construction,
Directive Européenne Equipements Sous Pression
97 /23/CE ou de sa transposition en droit français k) Catégorie de risque,
(décret 99-1046) doivent comporter une identification
l) Marquage CE et numéro de l'organisme notifié
unique portée directement sur la tuyauterie ou la pla-
lorsqu'il y a lieu.
que d'identification fixée sur celle-ci, la rattachant à
un document qui contient l'information nécessaire Le marquage doit être fixé en position bien visible
pour l'exploitation, la maintenance et les inspections sur les collecteurs.
périodiques et comprenant ce qui suit :
Un repérage doit être apposé en chaque point dé-
a) identification unique relative à la partie du ré- montable afin de permettre d'identifier sans ambiguïté
seau de tuyauteries concernée et à la documenta- les éléments concernés par rapport au document préci-
tion finale, té.
b) Nom et adresse du fabricant, Pour les tuyauteries dites «hors catégorie» (voir
G7.2.2-l, seuls les points a), b), c) et d) sont exigés.
c) Description de la tuyauterie y compris du fluide
contenu,
Fl.10.2 -AUTRES TUYAUTERIES
d) DN (diamètre courant),
e) Pression de conception en bar, Les règles a) àj) de Fl.10.1 s'appliquent pour les
tuyauteries de catégorie de construction A et B. Pour
j) Pression de réglage des dispositifs de sécurité si
les autres cas seules les exigences a), b), c) et d) doi-
applicable en bar,
vent être respectées .

............ :!.
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CODETI® 2001 - Division 1 - F1/30
CODETI® 2001 - Division 1 - F2/31

SECTION F2

RÈGLES APPLICABLES AUX FABRICATIONS EN


ACIER NON AUSTENITIQUE ET NON
INOXYDABLE

Pages

F2.1 Objet ................................................ . F2/33

F2.2 Matériaux ............................................ . F2/33

F2.3 Découpage ........................................... . F2/35

F2.3.1 - Procédés utilisables. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . F2/35

F2.3.2 - Découpage mécanique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . F2/35

F2.3.3 - Découpage thermique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . F2/35

F2.3.4 - Contrôle des bords à souder. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . F2/35

F2.3.5 - Réparations éventuelles après contrôle des bords à souder F2/35

F2.4 Formage des tôles ...................................... . F2/36

F2.4.1 - Généralités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . F2/36

F2.4.2 - Formage à froid. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . F2/36

F2.4.3 - Formage à tiède. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . F2/38

F2.4.4 - Formage à chaud. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . F2/38

F2.4.5 - Domaine des températures de formage déconseillées. . . . F2/38

F2.5 Fonnage des tuyaux .................................... . F2/39

F2.5.1 - Généralités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . F2/39

F2.5.2 - Formage à froid. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . F2/39

F2.5.3 - Formage à chaud. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . F2/39

F2.5.4 - Contrôles après formage et traitements thermiques éven-


tuels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . F2/40

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'.. "'. :~
CODETI® 2001 - Division 1 ·· F2/32

F2.6 Soudage .............................................. . F2/40

F2.6.1 - Qualification de Modes Opératoires de soudage ....... . F2/40

F2.6.2 - Préchauffage ................................... . F2/40

F2.6.3 - Postchauffage .................................. . F2/41

F2.6.4 - Assemblages hétérogènes et mixtes ................. . F2/41

F2.6.5 - Fixation des attaches, supports et raidisseurs .......... . F2/41

F2.7 Ajustage ............................................. . F2/42

F2.7.1 - Généralités .................................... . F2/42

F2.7.2 - Ajustage par chauffage ........................... . F2/42

F2.7.3 - Ajustage à l'aide de techniques de soudage ........... . F2/42

F2. 7.4 - Ajustage par forgeage local ....................... . F2/42

F2.8 Traitements thermiques ................................. . F2/43

F2.8.1 - Généralités .................................... . F2/43

F2.8.2 - Traitement thermique après soudage ................ . F2/43

F2.8.3 - Traitements thermiques de qualité .................. . F2/48

F2.8.4 - Traitements thermiques intermédiaires .............. . F2/49

F2.9 Finitions ............................................. . F2/49


GODET!® 2001 - Division 1 - F2/33

SECTION F2

RÈGLES APPLICABLES AUX FABRICATIONS EN


ACIER NON AUSTENITIQUE ET NON
INOXYDABLE
F2.1 - OBJET

Les règles de la Section F 1 concernent la fabrica- Elles s'appliquent conjointement aux «Règles ap-
tion des tuyauteries industrielles en acier non austéniti- plicables à tous les matériaux ferreux » de la section F 1
que et non inoxydable assemblées par soudage. qu'elles complètent.

F2.2 - MATERIAUX

Les présentes règles s'appliquent aux types d'acier Le tableau F2.2-/2 indique les types et nuances et
non austénitique et non inoxydable qui figurent dans le les épaisseurs maximales autorisées selon les catégo-
tableau F2.2- l. Les conditions auxquelles doivent ries de construction.
satisfaire ces aciers sont données dans la Section M2.

Tableau F2.2-2

1 Catégûïies de cûnstructiûn Groupes et nuances Epaisseurs (en mm)


Toutes nuances d'aciers pour
A Toutes épaisseurs
tuyauteries à pression
Stl. l
Aciers au Cet C-Mn e :S: 50
1
Stl.2
St2. 1 Aciers à haute limite d'élasticité e :S: 50
St2.2 Aciers thermomécaniques e :S: 50
St3. 1 Aciers trempés revenus (ReH :S: 500 N/mm2) e :S: 50
St4.l Aciers alliés au Mo et au Mn-Mo e :S: 30

B
St5. 1 Aciers alliés au Cr-Mo e :S: 30

St7.l
e :S: 30
St7.2 Aciers alliés avec Ni :S: 3,75 %
St7.3

e :S: 16
St7.4 Aciers alliés avec Ni :S: 10 %
Stl.I Aciers au Cet au C-Mn
c (ReH· garantie :S: 275 N/mm2)
e :S: 10

St!. 1 Aciers au Cet au C-Mn


D e :S: 10
(ReH• garantie :S: 275 N/mm2)
Les épaisseurs maximales autorisées et retenues doivent tenir compte des tolérances admissibles par la norme EN 10029 ou équi-
valentes applicables à la livraison des matériaux.
CODETI® 2001 - Division 1 - F2/34

Tableau F2.2-1

Groupe Définition( 1)
Aciers au carbone, au carbone-manganèse et aciers à grain fin (2) dont la composition
chilmique ne dépasse pas les valeurs suivantes (en%):
Mn $ 1, 70 ; Si~ 0,60 ; Mo$ 0,20 ; C, S, P : selon spécifications de M2.3 .4.
Aucun autre élément ne peut excéder 0,5 %.
Stl.1 Aciers dont la limite d'élasticité minimale spécifiée ReH $ 275 N/mm2
Stl.2 Aciers dont la limite d'élasticité minimale spécifiée ReH $ 355 N/mm2
Aciers à haute limite d'élasticité :
St2.1 Aciers normalisés dont la limite d'élasticité minimale spécifiée ReH > 355 N/mm2
St2.2 Aciers thermomécaniques dont la limite d'élasticité minimale spécifiée ReH ~ 355 N/mm2
Aciers trempés-revenus à haute limite d'élasticité :
St3.1 Aciers dont la limite d'élasticité minimale spécifiée ReH $ 500 N/mm2
St3.2 Aciers dont la limite d'élasticité minimale spécifiée ReH > 500 N/mm2
Aciers au Mo et Mn-Mo pour utilisation à température élevée :
St4.1 Aciers au Mn-Mo et au Mn-Mo-V avec Mo $ l % ; V$ 0,25 %
St4.2 Aciers Mn-Cr-Ni-Mo-V et Ni-Mn-Mo-Cr-Nb avec Mn$ 1,4 % ; Ni$ l % ; Cr$ 0,75 % ;
Mo $ 0,6 % ; V$ 0, 1 %
Aciers alliés au Cr-Mo pour utilisation aux températures élevées:
St5.1 Aciers dont Cr$ 1,6 %
St5.2 Aciers dont Cr$ 3 %
St5.3 Aciers dont Cr$ 7 %
St5.4 Aciers dont Cr$ 10 %
St6 Aciers 11lliés
---- au Cr-Mo-V
- - - nour utilisation
c- - -- aux temoératures
• élevées
avec Cr$ 12 % ; Mo$ 1,2 % ; V$ 0,5 %
Aciers alliés au Ni pour utilisation aux basses températures :
St7.1 Aciers avec Ni$ 0,85 %
St7.2 Aciers avec Ni$ 1,70 %
St7.3 Aciers avec Ni$ 3,75 %
St7.4 Aciers avec Ni$ 10,0 %
Notes : ( 1) Les valeurs de la limite d'élasticité à prendre en compte sont celles garanties par la norme ou par la spécification
qui définit la nuance concernée pour l'épaisseur la plus faible.
Les valeurs de la composition chimique citées dans ce tableau correspondent aux valeurs maximales garanties sur coulée
par la norme ou la spécification qui définit la nuance concernée.
(2) Aciers ayant un indice de grosseur de grain ferritique au moins égal à 6 selon les essais de I'Euronorm 103.
CODETI® 2001 - Division 1 - F2/35

F2.3 - DÉCOUPAGE

F2.3.1 - PROCÉD:É:S UTILISABLES b) Le Fabricant doit examiner la nécessite


d'effectuer un préchauffage avant de procéder au dé-
Les éléments soumis à la pression peuvent être mis coupage thermique des aciers susceptibles de durcir
aux dimensions voulues, avant ou après les opérations par trempe.
de formage et de soudage, par tout procédé mécanique
c) Les bords à souder doivent être meulés ou usinés
ou thermique ou par une combinaison de ces procédés,
dans les cas suivants :
à condition de respecter les précautions définies en
F2.3.2 et F2.3.3. - lorsque le procédé de découpage ne permet pas
d'assurer l'élimination complète des oxydes,
F2.3.2 - DÉCOUPAGE MÉCANIQUE - lorsque l'acier est susceptible de durcir par
trempe et que des tapures consécutives à
F2.3.2. I - Cisaillage l'oxycoupage sont à craindre ou que les pièces
peuvent présenter des défauts lamellaires.
Le cisaillage est autorisé.
Si la zone écrouie par le cisaillage n'est pas entiè-
F2.3.4 - CONTRÔLE DES BORDS À SOUDER
rement fondue lors du soudage, le Fabricant doit
s'assurer que les caractéristiques du matériau (tenacité,
Le contrôle des bords à souder après découpage a
corrosion, vieillissement, ... ) ne sont pas affectées.
pour but de déceler les défauts externes ou internes
pouvant affecter la qualité de la soudure.
F2.3.2.2 - Usinage
Les défauts externes peuvent être constitués par :
L'usinage par enlèvement de copeaux est admis
sans restriction dans la mesure où les états de surface - des arrachements dus à l'outil de découpage,
obtenus permettent un assemblage correct et le contrôle
des bords. - des stries profondes, des plaques de calamine ou
des tapures dues à l'oxycoupage,
F2.3.2.3 - Meulage - des dépôts de cuivre ou de carbone dus au dé-
Le découpage par meulage est autorisé dans la me- coupage à l'arc avec jet d'air,
sure où l'échauffement de la zone meulée ne provoque - des dédoublures débouchantes,
pas de modifications de la structure du matériau.
- des traces de peinture ou de graisse.
F2.3.2.4 - Jet d'eau Certains de ces défauts peuvent également affecter
Le découpage par jet d'eau sous pression est autori- les parties adjacentes des bords à souder.
sé dans la mesure où l'abrasif éventuellement utilisé ne Les défauts internes sont essentiellement constitu
risque pas d'altérer les caractéristiques du matériau. par des dédoublures.
Les conditions dans lesquelles s'effectue le
F2.3.3 - DÉCOUPAGE THERMIQUE contrôle des bords à souder sont données en 1.2.

Le découpage thermique peut être réalisé par oxy-


coupage, par plasma d'arc, par arc avec jet d'air, par F2.3.5 - RÉPARA TI ONS ÉVENTUELLES APRÈS
laser, par sciage à grande vitesse provoquant la fusion, CONTRÔLEDESBORDSÀSOUDER
ou par tout autre moyen, sous réserve que les condi-
tions ci-après soient satisfaites. Le Fabricant doit décider d'accepter les imperfec-
tions constatées ou de choisir un mode de réparation en
a) Les bords découpés ne doivent pas présenter fonction des modes opératoires de soudage et des
d'irrégularités importantes pouvant nuire à la bonne conditions de sollicitation des éléments assemblés. Le
fusion des bords pendant le soudage. mode opératoire qualifié de réparation est soumis à
! 'Inspecteur et le Fabricant doit procéder au contrôle de
la zone réparée dans les mêmes conditions que celles
qui ont permis de déceler le défaut.

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GODET!® 2001 - Division 1 - F2/36

F2.4 - FORMAGE DES TÔLES

F2.4.1 - GÉNÉRALITÉS mage soit déterminée en fonction du mode de formage


par ]'une des formules suivantes :
Le formage des éléments participant à la résistance
a) Roulage:
d'une tuyauterie soumise à pression peut être réalisé à
froid, à tiède ou à chaud, soit à la cintreuse à rouleaux,
soit à la presse, soit par tout autre procédé éprouvé, à
l'exception du fluotournage, qui doit faire l'objet d'un
accord entre les parties intéressées. b) Formage de secteurs de sphères ou de tores :
Le Fabricant doit s'assurer que le procédé de for-
mage mis en oeuvre ne risque pas d'affecter de façon
irréversible les propriétés du matériau et, en particulier,
sa résistance à la corrosion, son état de surface ainsi
que les caractéristiques mécaniques prises en compte c) Formage par repoussage ou emboutissage d'une
pour la détermination des éléments de la tuyauterie calotte sphérique ou d'un fond bombé:
~riumis à la pression, et qu'il permet de satisfaire aux
;positions définies en M2.3.5c.
A défaut de justifications, le Fabricant doit appli-
quer les dispositions décrites ci-après qui concernent Dans ces formules :
les précautions à prendre dans les opérations de for-
e épaisseur de la tôle
mage.
plus petit rayon moyen de la section formée
La méthode utilisée doit permettre d'obtenir les
formes requises dans les tolérances définies en F l.5. Ro plus petit rayon moyen de la section avant
formage (Ro = 00 si Je formage débute sur
une tôle plane)
F2.4.2 - FORMAGE À FROID
Dr diamètre du flan utile pour le fond avec un
F2.4.2.1 - Le formage à froid est réalisé à une tempéra- bord droit de hauteur déterminée
ture inférieure à 150 °C.
diamètre de la pièce après formage
Seules les tôles livrées dans l'état de référence pré-
Pour tout autre type de formage, la déformation est
cisé dans le document qui définit la nuance mise en
déterminée par la formule :
oeuvre peuvent être formées à froid.
Le formage à froid des nuances du groupe St2.2 d oYo = 200 ~d21 + d22 + d 1 d 2
J3
~st pas autorisé lorsque la déformation d% est supé-
.. eure à 5. dans laquelle :
Après formage à froid, un traitement thermique
L l-i
peut être nécessaire. Le tableau F2.4.2 précise, en fonc- d1 = ln - 1 et d2 = ln -=-
tion: Lo Lo

- de la température minimale d'étude de l'élément Lo est le diamètre d'un cercle tracé sur la tôle avant
formé (voir Annexe MA2), formage dans la zone qui sera la plus déformée.

- de la nuance de l'acier qui le constitue, L1 et L2 sont la plus petite et la plus grande dimen-
sion de ce cercle après formage.
- de la déformation maximale cfJ/o,
ln = logarithme népérien.
la nécessité ou non d'un traitement thermique, ainsi
Note : Dans le cas d'un formage en plusieurs passes, avec traitement
que le type de traitement qui doit être effectué. Celui-ci thermique de qualité intermédiaire, la déformation d% résultant de
doit être réalisé dans le domaine de température à défi- chacune des passes est à calculer en donnant aux valeurs de départ
nir avec le Producteur. R0 , Dr ou L0 , leur valeur réelle au début de chaque passeEn fin de
formage, le taux de déformation résiduel est donc celui subi depuis le
Lorsque plusieurs possibilités sont offertes, le choix dernier traitement thermique de qualité.
est de la responsabilité du Fabricant.
-ç2.4.2.2 - Il est admis que la déformation maximale
ô, en traction ou en compression, résultant d'un for-
CODETI® 2001 - Division 1 - F2/37

Tableau F2.4.2 - Traitements thermiques après formage à froid des tôles

Température
minimale Groupes d'acier Déformation Traitement thermique (1)
d'étude

St2.2 (2) d~5 % non requis


1

d~8% non requis


?'. - 10 °C Autres traitement de restauration avec justification
groupes d>8 % ou
traitement thennique de qualité
d~8% non requis
St!.! traitement de restauration avec justification
et St7 d>8% ou
traitement thermique de qualité
< - 10 °C St2.2 (2) d~ 5% non requis
d~ 5% non requis
traitement de restauration avec justification
Autres groupes
d> 5 % ou
traitement thennique de qualité
( 1) Les traitements thcnniques de qualité à effectuer selon les dispositions du tableau F2.4.2 sont définis en F2.7.3. l.

Si le traitement thermique de qualité comporte un revenu (aciers trempés revenus), l'effet de ce traitement doit faire l'objet d'une vérification permet-
tant de s'assurer que les caractéristiques prises en compte pour la détermination des éléments soumis à la pression ne sont pas affectées et en particu-
lier que les dispositions de M2.3.5c sont satisfaites.
Le traitement de restauration est effectué à une température détenninée inférieure au point Ac 1•
(2) Les traitements thenniques ne sont pas applicables aux nuances du groupe St2.2. Ces nuances ne sont pas utilisables lorsque la déformation
d'Io est supérieure à 5.

F2.4.2.3 - Lorsqu'un traitement thermique est requis, la Le choix entre ces deux modes de justification est
présente Division admet qu'il ne soit pas exécuté si de la responsabilité du Fabricant. La qualification du
l'une des conditions suivantes est satisfaite : mode opératoire de fonnage éventuelle est définie par
accord entre les parties intéressées.
le mode opératoire de formage a fait l'objet
d'une qualification pennettant de s'assurer que F2.4.2.4 - Pour les aciers des groupes St! et St7 lors-
les caractéristiques mécaniques prises en que la tuyauterie doit subir un traitement thermique
compte pour la détennination des éléments après soudage (TT AS), il n'est pas nécessaire
soumis à la pression ne sont pas affectées, et d'effectuer le traitement de restauration immédiatement
que ce mode opératoire permet en particulier de après les opérations de fonnage.
satisfaire aux dispositions de M2.3.5c,
Pour les autres nuances d'acier, la justification du
les valeurs d'énergie de rupture par choc, mesu- traitement de restauration est obtenue par des essais
rées sur un échantillon prélevé dans la tôle des- mécaniques effectués dans les conditions définies par
tinée à la réalisation de l'élément concerné, accord entre les parties intéressées.
ayant subi une déformation équivalente à celle
de cet élément suivie d'un vieillissement artifi-
ciel (maintien à 250 °C pendant 30 minutes),
sont au moins égales à celles garanties par le
document qui définit la nuance mise en oeuvre.

!·-...-..• .~'.
( )=
CODETJ® 2001 - Division 1 - F2/38

F2.4.3 - FORMAGE A TIImE F2.4.4.4 - Il appartient au Fabricant de spécifier au


Producteur la limitation de certains éléments résiduels
Le formage à tiède est réalisé dans un domaine de de la composition chimique des nuances d'acier qui
température compris entre 500 °C et une température doivent être formées à chaud (voir M2.5.2).
maximale de chauffage (inférieure à Ac 1) définie après
accord entre le Fabricant et Ile Producteur.
F2.4.5 - DOMAINE DES TEMPÉRA TURES DE
Si en fin de chauffage, la température est supérieure FORMAGE DÉCONSEILLÉES
à la température maximale ci-dessus, ou si en fin de
formage, la température est inférieure à 500 °C, un Les opérations de formage sont déconseillées dans
traitement thermique à la température de traitement le domaine de température compris entre 150 °C et
thermique après soudage (TT AS) ou un traitement 500 °C.
thermique de revenu à une température définie après Note : C, Mn, Cu, Cr, Ni, Mo sont les teneurs en pourcentage des
accord entre le Fabricant et le Producteur doit être éléments de la composition chimique du matériau, el e est l'épaisseur
effectué. de l'élément mesurée en millimètres.

Après le formage et les traitements thermiques


F2.4.4 - FORMAGE A CHAUD éventuels, les éléments formés sont contrôlés dans les
conditions suivantes :
F2.4.4.1 - Le formage à chaud n'est pas autorisé pour
a) Les deux faces doivent être exemptes
les produits auxquels il n'est pas possible d'appliquer
d'imperfections préjudiciables au comportement de
un traitement thermique de qualité équivalent à celui l'élément dans les conditions de service de la tuyaute-
qui leur est applicable en cours d'élaboration. C'est en
rie. Les critères d'acceptation des imperfections
particulier le cas des nuance:s du groupe St2.2. Il appar- d'aspect sont définis par la norme NF EN 10163-1et2
tient au Fabricant de s'en assurer auprès du Producteur. (A40-501-1 et 2), et les conditions de réparation sont
celles qui sont données en F 1.5.11.
F2.4.4.2 - Le formage à chaud des produits, lorsqu'il
est autorisé, est effectué dans le domaine de tempéra- b) Le contrôle dimensionnel ne doit pas révéler de
ture suivant : valeurs situées en dehors des limites de tolérances
données en F 1.6.
- Bmax de chauffage déterminée par accüïd entre
le Producteur et le Fabricant, c) L'extrados des parties déformées après un for-
mage à chaud fait l'objet d'un contrôle par ressuage
- Bmin en fin de formage supérieure à Ar3. (PT) ou par magnétoscopie (MT) si les conditions
En l'absence de données concernant Ar3, Bmin est suivantes sont simultanément remplies :
déterminée par la formule : - la teneur en cuivre est supérieure à 0, 18 % ou
910 - [310 C + 80 Mn + 20 Cu + 15 Cr+ 55 Ni + 80 (Cu+ 6 Sn)> 0,33 %,
Mo+ 0,35 (8 - e)] - la déformation est au moins égale à 15 % pour
Si la température minimale en fin de formage n'est les aciers des groupes Stl et St7, et à 5 % pour
pas respectée, un traitement thermique de qualité de les autres groupes d'aciers.
l'élément concerné doit être effectué. Les fissures et les criques débouchant en surface ne
Dans le cas de formage faisant appel à des cycles sont pas admises.
thermiques successifs, si le dernier est effectué dans d) Les assemblages soudés avant formage et ayant
des conditions identiques à celles du traitement thermi- subi ce formage font l'objet d'un contrôle non destruc-
que de qualité, aucun traitement thermique de post- tif de même nature et de même étendue que celles
formage n'est à effectuer. prévues par la Division 1 du Code pour la catégorie de
tuyauterie à laquelle l'élément formé est destiné. Ce
F2.4.4.3 - Tout élément en acier durci par trempe et contrôle peut être effectué :
revenu doit faire l'objet d'un traitement thermique de
qualité après un formage à chaud. - soit avant le montage de l'élément sur la tuyau-
terie,
Si le traitement thermique de qualité comporte une
normalisation, celle-ci n'est pas à effectuer si les - soit après sa mise en place et en même temps
conditions de température de formage définies en que les contrôles non destructifs de la tuyaute-
F2.4.4.2 sont remplies. rie.
CODETI® 2001 - Division 1 - F2/39

F2.5 - FORMAGE DES TUY AUX

F2.5.l - GÉNÉRALITÉS Il doit également s'assurer que les tuyaux choisis


ont les caractéristiques suffisantes pour supporter, sans
Le formage des tuyaux peut être réalisé à froid ou à fissures ni gerçures, les opérations de formage, dans les
chaud, soit à la cintreuse, soit à la presse, soit par tous formes requises et dans les tolérances d'épaisseur re-
autres procédés éprouvés. quises en Fl.5.2.2.
Le Fabricant doit s'assurer que le procédé de for-
mage mis en oeuvre ne risque pas d'affecter de façon F2.5.2 - FORMAGE À FROID
irréversible les propriétés du matériau et, en particulier,
sa résistance à la corrosion, son état de surface ainsi Le formage à froid est réalisé à une température in-
que les caractéristiques mécaniques prises en compte férieure à 150 °C.
pour la détermination des éléments de la tuyauterie
soumis à la pression. Après Je formage, un traitement thermique est à ef-
fectuer si les conditions données dans le tableau F2.5.2
sont satisfaites simultanément.

Tableau F2.5.2

Groupes d'acier Rayon de cintrage Dureté HVI 0 (1)

St! Re~ 1,3 de ~MIN {(HVo +!OO); 350}


St4 et St5 Re~ 1,3 de ~MIN {(HVo + 150) ; 400}
St2, St3, St6 et St7 suivant prescriptions du Producteur

Re = rayon de cintrage à l'axe théorique du tuyau


De = diamètre extérieur du tuyau
HYo = dureté HY 10 initiale avant cintrage
( 1) La mesure de dureté est effectuée sur une coupe de tuyau formé à mi épaisseur de la partie tendue.

F2.5.3 - FORMAGE À CHAUD Ces températures sont déterminées par accord entre
le Producteur et le Fabricant.
Le formage à chaud est effectué dans le domaine de
Le tableau F2.5.3 précise les cas où un traitement
température suivant :
thermique de détensionnement doit être effectué.
- Bmax de chauffage,
- Bmin en fin de formage supérieure à Ar3.
Tableau F2.5.3

Groupes d'acier Rayon de cintrage Traitement thermique

St! non requis


St4 toutes valeurs de Re traitement thermique de détensionnement requis
Cr< 3 % si la température en fin de formage
St5
Cr~ 3% Rm ~ 3 de est inférieure à la température Bmin
St2, St3, St6 et St7 suivant prescriptions du Producteur
CODETI® 2001 - Division 1 ·· F2/40

F2.5.4 - CONTRÔLES APRÈS FORMAGE ET dans les limites des tolérances d'épaisseur et de forme
TRAITEMENTS THERMIQUES ÉVENTUELS définies en F 1.6.
c) L'extrados (zone tendue) des tuyaux formés dont
Après le formage et lies traitements thermiques le diamètre extérieur est supérieur ou égal à 250 mm,
éventuels, les tuyaux formés doivent faire l'objet des ou dont le rayon de courbure de l'axe est inférieur ou
examens ou contrôles spécifiés ci-dessous. égal à trois fois le diamètre extérieur du tuyau, est
a) Les zones tendues et comprimées font l'objet soumis à un examen par ressuage. Dans les autres cas,
d'un examen visuel pour s'assurer qu'elles sont et si l'acier n'est pas d'un des groupes St! ou St7,
exemptes de fissures, de gerçures, de criques, de re- l'examen par ressuage est effectué par sondage sur au
pliures et de pailles. De plus, ces zones doivent être moins 10 % des pièces formées.
exemptes de défauts dont les critères d'acceptation sont d) Seuls les tuyaux ayant subi un traitement thermique
spécifiés dans la norme ou la spécification du produit. après formage et destinés à la catégorie de construction
b) Les tuyaux fom1és font l'objet d'un contrôle di- A, font l'objet d'un examen métallographique en peau.
mensionnel. Les valeurs mesurées doivent se situer

F2.6 - SOUDAGE

F2.6.l QUALIFICATION DES MODES d'effectuer un préchauffage des aciers avant toute
OPÉRATOIRES DE SOLIDAGE opération de soudage ou de pointage.
b) La température de préchauffage dépend de la
Indépendamment des dispositions de F 1.4.3 qui
nuance d'acier, de l'épaisseur, du type de joint et de
s'appliquent à toutes les soudures et conformément aux
l'apport d'énergie linéique du pointage ou de chacune
dispositions de M2.3.4 et M2.3.5, les soudures des
des passes de soudure. Cette température peut égale-
produits en acier dont la teneur maximale garantie en
ment varier en fonction du mode opératoire de soudage
carbone est supérieure à 0,25 % (0,22 % pour les tô-
(nombre de passes, énergie mise en jeu, etc ... ). Le
les), mais au plus égale à 0,35 %, ou dont la résistance
tableau F2.6.2 donne les températures de préchauffage
à la traction maximale est supérieure à 700 N/mm2,
recommandées pour les types d'acier et les épaisseurs
mais au plus égale à 900 N/mm2, font l'objet d'une
donnés.
qualification de mode opératoire particulière.
c) Pendant toute la durée du préchauffage, la tem-
pérature doit pouvoir être vérifiée par pyromètre, ther-
F2.6.2 - PRÉCHAUFFAGE
mo-couple ou crayon indicateur. Cette vérification doit
être effectuée dans tous les cas, au droit de la première
Aucune opération de soudage ne peut être entre-
passe de soudure.
prise si la température, sur une distance suffisante de
part et d'autre des bords à souder, est inférieure à 5 °C. d) La température de préchauffage doit être mainte-
nue pendant toute la durée du soudage, sauf si le mode
a) Pour éviter les risques de fissuration dans la zone
opératoire prévoit des température entre passes diffé-
affectée thermiquement, il peut être nécessaire
rentes.
CODETI® 2001 - Division 1 - F2/41

Tableau F2.6.2 - Préchauffage

Epaisseur de
Température
Groupes référence oc
mm
St! Aciers au carbone et au carbone manganèse e > 50 100

e:::; 30 100
St2.I
St2 Aciers 2t haute limite d'élasticité e > 30 125

St2.2 pas de préchauffage


St3 Aciers trempé-revenu à haute limite d'élasticité e> 30 100

e:::; 30 100
St4 Aciers au molybdène et au manganèse molybdène
e > 30 120

e:::; 30 100
St5. l
e > 30 150

e:::; 30 200
St5 Aciers alliés au chrome-molybdène St5.2
e > 30 250

St5.3 et toutes 200


St5.4 épaisseurs

St6 Aciers alliés au chrome-molybdène-vanadium fonction de l'épaisseur


et du mode opératoire
St7 Aciers alliés au nickel de soudage

F2.6.3 - POSTCHAUFFAGE F2.6.4 - ASSEMBLAGES HÉTÉROGÈNES ET


MIXTES
Le postchauffage à une température supérieure ou
égale à celle du préchauffage permet de se prémunir Dans le cas d'assemblages hétérogènes et mixtes
contre les risques de fissuration dus à l'hydrogène en (définis en F 1.4.3 .1 ), les conditions de préchauffage et
cours de refroidissement des joints soudés, en particu- de postchauffage doivent prendre en compte celles des
lier dans le cas de pièces fortement bridées ou d'aciers nuances d'acier qui constituent les éléments de
sensibles à la fissuration. Le postchauffage facilite le l'assemblage, et en particulier de celles de la nuance
dégazage de l'hydrogène. qui présente le plus grand risque de fissuration à froid
ou de fissuration due à l'hydrogène.
Pour les aciers au chrome-molybdène dont le trai-
tement thermique doit être effectué immédiatement
après la fin du soudage (aciers dont Cr 2': 2,25 %), il F2.6.5 - FIXATION DES ATTACHES, SUPPORTS
permet de différer cette opération, sous réserve de ET RAIDISSEURS
l'établissement d'une procédure acceptée par les par-
ties intéressées. Les produits qui constituent les attaches -
provisoires ou définitives -, les supports et les raidis-
Les exigences de postchauffage doivent être préci-
seurs doivent satisfaire aux dispositions de M 1.1. Leur
sées par le Fabricant dans le descriptif du mode opéra-
fixation doit satisfaire aux dispositions de F 1.5.8 com-
toire de soudage.
plétées par les dispositions suivantes :

a) Les soudures sont contrôlées selon les disposi-


tions de I.2.
CODETI® 2001 - Division 1 - F2/42

b) L'enlèvement des attaches provisoires doit être la surface fait l'objet d'une procédure établie par le
effectué au moyen d'un procédé n'affectant pas les Fabricant.
caractéristiques mécaniques du matériau de base. La
L'enlèvement d'attaches provisoires après un
reconstitution de la surface de la zone du matériau de
TT AS est admis sous réserve d'un accord entre les
base affectée par cette opération est effectuée par un
parties intéressées et l'acceptation d'une procédure
meulage suivi d'un examen de surface. Dans le cas
adaptée.
d'aciers sensibles à la fissuration, la reconstitution de

F2.7-AJUSTAGE

F2.7.l - GENERALITES F2.7.3 - AJUSTAGE A L'AIDE DE TECHNIQUES


DE SOUDAGE
L'ajustage de composants formés sous chauffage
local est permis si la condition finale de fourniture du L'ajustage par soudage avec addition ou non de
composant n'est pas altérée. Le martelage à froid des matériau d'apport peut être utilisé sur les joints soudés.
tuyaux pour éliminer les plis ou les indentations n'est Les détails tels que les paramètres du mode opératoire
pas permis. de soudage (passe couvre-joint) doivent l'objet d'un
accord entre I'Acheteur et le Fabricant.
F2.7.2 -AJUSTAGE PAR CHAUFFAGE Note : Il convient de prendre garde au risque de fissuration due à la
corrosion intergranulaire.

Le but de ce procédé est de provoquer une


déformation en créant un état de contrainte interne F2.7.4-AJUSTAGE PAR FORGEAGE LOCAL
d'origine thermique en chauffant localement, sans
utiliser de moyens mécaniques. Les informations et recommandations détaillées
Le redressage par la chaleur doit être effectué sous concernant le matériau doivent être fournies par le
une surveillance stricte. producteur avant le forgeage local.

Pour les matériaux autres que ceux du groupe 1 Le forgeage local ne peut être effectué que si la par-
l'emploi de cette méthode n'est autorisé que dans la tie à ajuster est chauffée uniformément sur toute la
mesure où il peut être justifié que l'opération ne modi- circonférence. Durant les opérations de forgeage local
fie pas défavorablement les caractéristiques du maté- la température et la vitesse de chauffage et de refroidis-
riau. sement doivent être vérifiées.

Note: un essai significatif peut être réalisé afin de vérifier l'absence Les exigences spécifiées en F2.5.4 s'appliquent au
de modification importante dans la zone chauffée (ressuage, essai de forgeage local.
dureté .. ).
CODETJ® 2001 - Division 1 - F2/43

F2.8-TRAITEMENTS THERMIQUES

F2.8.l - GÉNÉRALITÉS La température, différente suivant la nuance


d'acier, est comprise entre 500 °C et la température
a) Les règles de F2.8 concernent : correspondant au point Ac 1, ou la température de reve-
nu du traitement thermique de qualité.
- les traitements thermiques après soudage
(TTAS),
F2.8.2.2 - Un TTAS est obligatoire pour toute tuyaute-
- les traitements thermiques de qualité, rie ou partie de tuyauterie qui remplit une des condi-
les traitements thermiques intermédiaires exé- tions ci-après :
cutés en cours de fabrication.
a) L'épaisseur de la tuyauterie est supérieure à celle
Elles ne concernent pas les règles relatives au pré- qui est indiquée dans le tableau F2.8.2.5, l'épaisseur à
chauffage et au postchauffage qui sont données en prendre en compte étant celle qui est définie en
F2.6.2 et F2.6.3. F2.8.2.4g.
b) Un traitement thermique a pour but l'obtention b) Lorsque la tuyauterie est soumise, dans les
de l'un des effets ou une combinaison des effets sui- conditions de service ou d'essai de résistance, à des
vants : risques de corrosion sous contrainte ou de fragilisation
- modifier la répartition et l'intensité des par l'hydrogène, ou pour éviter des déformations dues
contraintes, aux tensions internes, quelle que soit l'épaisseur et sur
demande de l' Acheteur spécifiée dans les «Données
- conférer au matériau les caractéristiques méca- Techniques de Construction ». Ce traitement thermique
niques garanties par le Fabricant, de détensionnement doit être effectué dans les condi-
tions de temps et de température définies par
- produire un revenu des zones thermiquement af-
l' Acheteur.
fectées et des soudures,
A l'exception des travaux précisés dans les notes
- conférer au matériau un type de structure.
du tableau F2.7.2.5, il est interdit de procéder à des
Les températures à atteindre et les durées de main- trnvaux de soudage ou mettant en oeuvre une source de
tien à ces températures dépendent de la nature des chaleur après un TT AS.
matériaux, du type de traitement thermique et de l'effet
principal recherché. Les règles de F2.8 sont établies F2.8.2.3 - Méthodes utilisables
pour des constructions utilisant des matériaux de mê-
Un TT AS peut être réalisé par l'une des méthodes
mes nuances, ayant des épaisseurs analogues et présen-
suivantes ou par une combinaison de ces méthodes.
tant une configuration géométrique simple. Dans le cas
de traitement de tuyauteries constituées de matériaux a) Traitement par tronçons séparés : chacun des
de nuances différente:s ou de configuration complexe, tronçons est chauffé séparément dans un four afin de
les conditions d'exécution du TT AS doivent être éta- traiter les soudures et les assemblages particuliers qu'il
blies en accord avec le Producteur et l 'Acheteur ou son contient, avant d'être assemblés entre eux pour consti-
Inspecteur. tuer la tuyauterie.

Lorsque les soudures circulaires de raccordement


F2.8.2 - TRAITEMENT THERMIQUE APRÈS doivent elles-mêmes être traitées, on peut appliquer
SOUDAGE (TTAS) une des méthodes décrites ci-dessus ou procéder
comme suit :
F2.7.2.1 - Le traitement thermique après soudage est
- la zone de raccordement est chauffée par tout
aussi dénommé traitement thermique de détensionne-
moyen permettant de respecter les conditions
ment ou de relaxation.
requises par F2.8.2 sur une largeur supérieure
Il consiste à chauffer l'élément à traiter, à le main- ou égale à 3 fois l'épaisseur de la paroi la plus
tenir à une température suffisante, puis à le refroidir de épaisse au droit de la soudure,
façon appropriée pour relaxer les contraintes résiduel-
- la zone chauffée doit être calorifugée sur une
les.
longueur au moins égale à 6 fois l'épaisseur de
Ce traitement peut provoquer également des effets la paroi la plus épaisse, de part et d'autre de la
.
: :' ~ - métallurgiques annexes sur le matériau fondu, la zone soudure,
affectée thermiquement et le matériau de base.
- si la zone chauffée contient des tubulures ou des
accessoires soumis à pression, sa largeur ainsi
:-·· ~
. (,)
. --,,,
~
CODETI® 2001 - Division 1 - F2/44

que celle du calorifugeage doit être étendue e étant définie en g.


dans les conditions de F2.8.2.3e ci-après.
e) Pendant la période de chauffage, l'écart de tem-
e) Traitement local : il s'applique uniquement aux pérature entre deux points distants de 5 m, s'il s'agit
tuyauteries pour lesquels une zone détenninée doit d'un traitement thennique global, ne doit pas être supé-
subir un traitement thennique (tubulure, attache, répa- rieur à 150 °C.
ration, ... ).
Lorsque la tuyauterie comporte une pièce massive
La méthode à appliquer est la suivante : par rapport à l'ensemble (tubulure forgée, par exem-
ple), l'écart de température entre les deux éléments
- le traitement thennique doit obligatoirement in-
considérés doit être inférieur à 1OO 0 C.
téresser une bande circulaire, tout autour de
l'axe de la tuyauterie, incluant la zone à traiter; La vitesse de chauffage doit éventuellement être
il est interdit de se limiter à une portion de cir- modulée pour que les écarts de température indiqués
conférence, ci-dessus soient respectés.

- la bande est chauffée par tout moyen pennettant j) Pendant la période de maintien à la température
de respecter les conditions requises par F2.8.2 de palier, l'écart de température entre le point le plus
sur une largeur supérieure ou égale à 6 fois chaud et le point le plus froid de la tuyauterie doit être
l'épaisseur de la paroi de part et d'autre de la compris dans la fourchette de température précisée
zone à traiter, dans le tableau F2.8.2.5.

- la zone chauffée doit être calorifugée sur une g) La durée de maintien à la température de palier
largeur au moins égale à l 0 fois l'épaisseur de doit être au minimum celle indiquée dans le tableau
la paroi de part et d'autre de la zone à traiter. F2.8.2.5 pour l'épaisseur de référence e considérée.

Les épaisseurs à prendre en compte pour détenni-


F2.8.2.4 - Conditions d'exécution ner l'épaisseur de référence e sont :
Quelle que soit la méthode choisie, les conditions - pour les assemblages bout à bout : l'épaisseur
suivantes sont à respecter : maximale mesurée au droit de ces assemblages,
a) Lorsque le TT AS a lieu dans un four, pour éviter surépaisseur de soudure exclue,
les contraintes thenniques dues à ia configuration de ia - pour les assemblages d'angle de fonds plats, de
tuyauterie à son épaisseur ou à la présence d'aciers de couvercles, de brides plates, ... : l'épaisseur la
types différents, il appartient au Fabricant de détenni- plus forte du tuyau au droit de l'assemblage,
ner la température maximale à laquelle la tuyauterie
doit être introduite dans le four. En aucun cas, cette - pour les assemblages de tubulures sur un fond,
température ne doit être supérieure à 300 °C. ou un h1yau : l'épaisseur la plus forte du fond,
ou du tuyau, à l'exclusion de l'épaisseur des
b) Après introduction de la tuyauterie dans le four,
renforts additionnels,
le chauffage ne doit commencer qu'après homogénéi-
sation de la température de l'élément, l'intervalle des - pour les assemblages d'angle d'accessoires non
températures étant inférieur à l 00 °C. soumis à la pression sur une tuyauterie soumise
à la pression : la dimension de la gorge de la
c) La température est mesurée par des thermo-
soudure, ........ ,
couples fixés sur la tuyauterie ou sur un coupon-
témoin. Leur nombre et leurs emplacements sont choi- - pour une réparation par soudage : la profondeur
sis par le Fabricant. de la réparation. Le réparateur doit s'assurer que
l'écart entre les températures des deux faces de
Dans le cas d'un corps sphérique de grande dimen-
l'élément au droit de la réparation soit inférieur
sion pour lequel le système de chauffage présente un
à la fourchette de température précisée dans le
axe de symétrie confondu avec celui de la tuyauterie,
tableau F2.8.2.5.
après accord entre les parties intéressées, les points de
mesure peuvent être uniquement disposés sur une mé-
ridienne.

d) La vitesse de chauffage doit être inférieure à


l'une des valeurs suivantes :

220 °C/h pour e::::; 25 mm

5500
°C/h pour e > 25 mm
e
CODETI® 2001 - Division 1 - F2/45

h) Lorsqu'un élément de la tuyauterie soumise à la F2.8.2.5 - Températures et durées de maintien


pression est constituée de matériaux nécessitant des
a) En fonction de la nuance d'acier utilisée. le tn-
conditions de traitement thermique différentes, le Fa-
bleau F2.8.2.5 donne :
bricant doit adopter des dispositions pour que le trai-
tement thermique n',~ntraîne pas de modifications des - la plnge recommandée par la présente Division
caractéristiques de l'un des matériaux incompatibles où la température du TT AS doit se situer. Tou-
avec les conditions de service de la tuyauterie. tefois :
i) La vitesse de refroidissement doit être inférieure • le Fabricant doit s'assurer que la plage de
à l'une des valeurs suivantes: température choisie est en accord avec les
recommandations du Producteur, et en par-
220 °C/h pour e:::; 25 mm
ticulier que la température maximale n'est
5500 pas supérieure à celle du traitement thermi-
- - °C/h pour e > 25 mm
e que de revenu effectué en usine produc-
trice ; dans le cas des aciers trempés-
Toutefois, il n'est pas obligatoire que cette vitesse revenus, la température maximale du TT AS
soit inférieure à 55 °C/h pour tenir compte des risques doit être inférieure d'au moins 20 °C à celle
d'altérations possibles des caractéristiques mécaniques. du traitement de revenu,
)) Lorsque le TT AS a lieu dans un four, la tuyaute-
• dans certains cas particuliers (corrosion
rie ne peut être sorti du four qu'à des températures
sous tension en présence de soude ou de ni-
inférieures à 300 °C, le refroidissement se poursuivant
trates, par exemple) les températures
en air calme. Pour les aciers susceptibles de durcir par
maximales peuvent être augmentées après
trempe, cette température doit être définie en accord
accord entre les parties intéressées.
avec le procédé de soudage utilisé.
l'épaisseur de référence e au-delà de laquelle le
k) Si plusieurs pièces sont traitées simultanément
TT AS est requis par la présente Division,
dans le même four, la durée du maintien à la tempéra-
ture de palier est déterminée par la pièce ayant - la durée du maintien au-dessus de la tempéra-
l'épaisseur de référence la plus élevée. Dans un tel cas, ture minimale de TT AS, en relation avec
le Fabricant doit s'assurer que les caractéristiques mé- ! 'épaisseur de référence.
caniques des pièces d'épaisseur inférieure à l'épaisseur
La durée minimale de maintien à la température de
de référence retenue restent au moins égales aux va-
traitement thermique est d'une demi-heure.
leurs garanties après le TT AS envisagé.
b) Dans ce tableau ne sont donnés que les paramè-
/)En cas d'arrêt accidentel de la source de chaleur
tres de TTAS d'aciers n'ayant pas subi de traitements
pendant la période de chauffage et avant que la tempé-
thermiques de qualité préalables, autre que la normali-
rature minimale du TT AS soit atteinte, lors de la re-
sation. Dans un tel cas, le Fabricant doit choisir les
mise en service, le chauffage est effectué comme indi-
températures et les temps de maintien en accord avec le
qué aux paragraphes précédents.
Producteur.
Si cet arrêt se produit pendant la période de main-
c) Les notes référencées dans ce tableau en font
tien en température, il est admis que le temps de main-
partie intégrante et précisent certaines exigences et
tien jusqu'à l'arrêt soit retranché du temps total de
autorisations complémentaires à celles qui sont don-
maintien lors de la remise en service.
nées ci-dessus.
m) Toutes autres méthodes de mesure des tempéra-
tures et de conduite de l'opération différentes de celles F2.8.2.6 - Cas particuliers
données ci-dessus doivent faire l'objet d'un accord
a) Après accord entre les parties intéressées, il est
entre les parties intéressées. En particulier, les disposi-
admis que le TT AS ne soit pas obligatoire si les soudu-
tions ci-dessus ne s'appliquent pas au traitement ther-
res ont été exécutées avec un matériau d'apport en
mique des composants d'épaisseur homogène tels que
acier austénitique au chrome-nickel ou en alliage à
fonds, coudes, tuyaux, etc.
haute teneur en nickel.

b) Si un TT AS est exécuté sur des assemblages


soudés avec un matériau d'apport en acier austénitique
au chrome-nickel, il appartient au Fabricant de
s'assurer que le traitement thermique n'entraîne pas
une détérioration des caractéristiques mécaniques du
joint.

( .J c
·'
CODETI® 2001 - Division 1 - F2/46

Tableau F2.8.2.5 - Traitements thermiques après soudage

Plage de Durée de maintien


emm
Nuance des aciers (1) température Notes
oc sans TTAS
emm mn
1
St! - Aciers au Cet C-Mn et aciers à grains fins

Rmax s 560 N/rnm2 s 40 s 60 1,5 e (1)-(2)


530/580 (4)-(9)
Rmax s 650 N/rnm2 s 30 > 60 60 + 0,5 e

St2 - Aciers à haute limite d'élasticité

St2. l Aciers normalisés (1)- (2)


530/580 s 30 id id
St2.2 Aciers thermomécaniques (3)-(4)-(9)

St3 - Aciers trempés-revienus à haute limite d'élasticité


St3.l ReH s 500 N/mm2 (2) - (3)
550/600 s 20 id id
St3.2 ReH > 500 N/mm2 (! 0)

St4 - Aciers au Mo et Mn-Mo pour emploi à température élevée

Aciers au Mo 580/620 (2) - (3)


St4. l Aciers au Mn-Mo-V s 20 id id (9)
580/640
St4.2 Aciers au Mn-Cr-Ni-Mo-V ( 10)

StS - Aciers au Cr-Mo pour emploi à température élevée

Cr s 0,6 % s 20 (2) - (3) - (5)


620/680 id id
St5. l Cr s 1,6 %
(5)
Cr s 2,5 %
St5.2 Crs 3 % 6301720 0 s 60 2,5 e

St5.3 Crs 7 % > 60 90 + e (6)

St5.4 Cr s IO% 730/780

St6 - Aciers alliés au Cr-Mo-V pour emploi à température élevée

730/770 0 id id

St7 - Aciers alliés au Ni pour emploi à basse température


St7.l Nis0,85% (2)-(3)
s 30
St7.2 Nis 1,7% s 60 1,5 e (9)
530/580 (2)-(3)-(7)
St7.3 Ni s 3,.75 % s 12 > 60 60+ 0,5 e (8)-(11)

St7.4 Nis 10% s 30 (7)-(12)


CODETI® 2001 - Division 1 - F2/47

Notes du tableau F2.8.2.5 :

( 1) Pour les nuances comportant du niobium ou du vanadium, ou élaborées par laminage contrôlé et pour les aciers trempés-revenus, les indications
particulières du Producteur doivent être suivies.
(2) En cas de risques particuliers résultant de l'application de la température minimale prescrite, il est admis d'opérer à des températures plus basses
avec des temps de maintkn plus longs en accord avec le tableau ci-après:

Ecart avec la température spécifiée


(oC). En aucun cas la température - 25 - 50 - 75 - 100
minimale ne sera inférieure à 500 °C.

Temps de maintien minimal pour


4,5 6,5 10 23
toute épaisseur (mn/mm).

(3) Les corrections autorisées en (2) sont applicables sous réserve de l'accord du Producteur.

(4) Après un TTAS des ouvrages en acier dont la teneur en carbone n'excède pas 0,25 %, la Division 1 du Code admet l'exécution de travaux de
soudage sans nouveau TT AS dans les cas suivants :

mise en place d'un piquage sur peau sans renforcement ou d'un élément non soumis à la pression (gousset ou support par exemple) au moyen de
soudures dont la gorge est au plus égale à 12 mm,

réparation d'un défaut de surface inscrit dans un cercle de diamètre au plus égal à e et dont la profondeur est au plus égale à:

MIN{C~ + 2J ; JO}
Ces travaux ne sont exécutés qu'après accord entre les parties intéressées et selon une procédure acceptée. Les essais de résistance sont effectués après
ces travaux.

Il est également admis de procéder à l'enlèvement des attaches provisoires par un procédé thermique, sous réserve que celui-ci n'affecte pas les carac-
téristiques du matériau de base (voir F2.6.5b).

(5) Le TTAS n'est pas obligatoire dans le cas de tuyaux de diamètre extérieur au plus égal à 100 mm, d'épaisseur au plus égale à 12 mm et dont la
teneur en carbone est au plus égale à 0, 15 %, soudés bout à bout ou sur lesquels sont soudées des pièces non soumises à la pression (gorge au plus
égale à 12 mm), à condition d'effectuer un préchauffage à 120 °C minimum et d'appliquer un mode opératoire de soudage qualifié.
(6) Les conditions de (5) sont applicables si la teneur en chrome est au plus égale à 3 % et si la température de préchauffage est au moins égale à
200 °C.
( 7) La température de TT AS ne doit pas être inférieure à 530 °C.

(8) Après le TTAS des ouvrages en acier à 3,5 Ni d'épaisseur supérieure à 12 mm, il est admis de souder, sans nouveau traitement thermique, des
éléments non soumis à la pression sous réserve de respecter les conditions suivantes :

les dimensions de la soudure (épaisseur ou gorge des soudures d'angle) sont au plus égales à 12 mm,

un préchauffage à 1OO °C minimum est effectué,

le mode opératoire de soudage est qualifié,

les essais de résistance sont effectués après l'opération de soudage.

(9) Si le TTAS joue seulement le rôle de détensionnement, il peut, après accord entre les parties intéressées, être remplacé par une mise sous pression
hydraulique telle que la contrainte primaire de membrane en tout point des joints soudés soit au moins égale à 85 % de la limite conventionnelle
d'élasticité garantie à la température d'essai.
Les joints doivent subir un contrôle non destructif de compacité total.
Les conditions dans lesquelles ce traitement de détensionnement doit être effectué doivent faire l'objet d'une procédure soumise à l'accord des parties
intéressées.
Si pour certains joints le respect de cette condition ne peut être soit satisfait, soit justifié, ceux-ci devront subir un TT AS avant la mise sous pression
hydraulique.
( 10) Température maximale portée à 650 °C pour les es utilisés en présence de certains milieux corrosifs, sous réserve d'un accord entre le Producteur
et le Fabricant sur le niveau des caractéristiques de traction à garantir.

( 11) La température maximale peut être supérieure à 580 °C si elle permet une amélioration des caractéristiques mécaniques.

(12) Pour ces aciers, le traitement thermique après soudage peut engendrer une détérioration de la tenacité des joints soudés. Les cas d'application
doivent donc rester l'exception et faire l'objet d'accord entre le Producteur et le Fabricant. Si les soudures sont hétérogènes (alliages à haute teneur en
nickel ou aciers austénitiques) il n'y a pas lieu de faire un traitement thermique après soudage.
. -·,.

"
J;
CODETI® 2001 - Division 1 - F2/48

F2.8.3 - TRAITEMENTS THERMIQUES DE - du procédé de soudage et des produits d'apport


QUALITÉ utilisés,

- des installations de traitement thermique dont


F2.8.3.I - Définition et procédure d'exécution
dispose le Fabricant.
Les différents traitements thermiques sont définis
dans le Fascicule de documentation AFNOR A 02-012 Il appartient au Fabricant de justifier que les condi-
et les termes utilisés sont définis dans la norme tions des traitements thermiques de qualité ont été
NF EN 10052 (A 02-010) <<Vocabulaire du traitement respectées.
thermique des produits ferreux ». d) Les cycles de traitements thermiques de qualité
sont donnés, à titre indicatif, dans le tableau F2.7.3. ld.
a) Au sens de la Division 1 du Code, un traitement
thermique de qualité est un traitement thermique iden- Les températures de transformation citées dans ce
tique à celui qui a été effectué par le Producteur sur le tableau sont ainsi définies :
matériau de base, mais qui a été rendu nécessaire à la
suite d'une opération de fabrication (formage ou sou- - Ac 1 : température à laquelle I' austénite com-
dage, par exemple) pour conférer au matériau les ca- mence à se former en cours de chauffage.
ractéristiques mécaniques garanties ou pour effectuer - Ar 3 : température à laquelle la ferrite commence
une remise en solution. à se former en cours de refroidissement.
La nécessité de ces traitements est indiquée par la - Ac 3 : température à laquelle la ferrite achève de
présenre Division. se transformer en austénite en cours de chauf-
b) Les différents types de traitements thermiques fage.
utilisés sont : e) La qualification des modes opératoires de sou-
- la normalisation ou double normalisation, dage doit prendre en compte les cycles thermiques de
fabrication (formage) ainsi que les traitements thermi-
- le durcissement par trempe suivie d'un revenu. ques lorsque ceux-ci sont effectués sur des assembla-
c) Le type et le cycle thermique du traitement à ef- ges soudés.
fectuer sont définis par le Fabricant sur les recomman- J) Le traitement thermique peut être :
datiûns ùnpérativenïent fûu;nies par le Producteur. La
procédure ainsi mise au point fait partie intégrante de - soit général s'il s'applique à l'ensemble de la
la spécification d'achat des produits ou de l'accusé de tuyauterie (cas relativement rare),
réception du Producteur. - soit partiel lorsqu'il s'applique à un ou plusieurs
Cette procédure tient compte : éléments constituant la tuyauterie.

- de la composition chimique du matériau, g) Il doit être réalisé de telle sorte qu'il assure à la
totalité de l'élément traité les conditions de tempéra-
- de l'épaisseur et de la forme des éléments à trai- ture, de maintien et de refroidissement requises par le
ter, cycle thermique (voir aussi I.2.6).
- des cycles thermiques et opératoires de for-
mage,
CODETI® 2001 - Division 1 - F2/49

Tableau F2.8.3.ld - Traitement thermique de qualité

Type Chauffage et maintien Refroidissement


- soit en air calme, hors du four
Normalisation Au-dessus du point Ac3 (Ac3 + 50) - soit accéléré par air soufflé, par aspersion
ou par 1mmers1on
A une température comprise entre les points
Intercritique Suivant un mode approprié
Ac1 et Ar3
Trempe Au-dessus du point Ac3 Suivant un mode approprié

A une température déterminée, inférieure Suivant un mode approprié, jusqu'à la


Revenu
au point Ac1 température ambiante

h) Le Fabricant doit prendre toutes dispositions - un adoucissement,


pour que le traitement thermique n'engendre pas de
- une relaxation de contraintes résiduelles de fa-
déformations hors des tolérances fixées en Fl.5.
brication,
Si, lors du traitement thermique, des déformations
apparaissent, un calibrage à froid ou à une température - un dégazage,
inférieure à celle du TT AS peut être effectué dans les dans le but de faciliter les opérations ultérieures de
conditions données en F2.4.2. fabrication.

F2.8.3.2 - Contrôles après traitements thermiques Ces traitements thermiques peuvent être, soit un
traitement thermique de qualité, soit effectués à des
a) Dans le cas où les traitements thermiques sont températures et avec des temps de maintien inférieurs à
appliqués à des éléments après formage, les contrôles à ceux du TT AS. En revanche, les vitesses de montée et
effectuer sont les mêmes que ceux qui sont requis en de descente en température sont identiques à celles qui
F2.4.6. sont précisées en F2.7.2.4d) et i).
b) Dans le cas où les traitements thermiques sont
appliqués à des éléments soudés, les contrôles à effec- F2.9 - FINITIONS
tuer sont les mêmes que ceux qui sont requis en I.9.4.2
pour les coupons-témoins de la soudure auxquels Les dispositions de Fl.9 s'appliquent.
s'ajoutent les contrôles effectués sur le matériau de
base comme précisé au paragraphe précédent. Toutefois, il est admis que des opérations de sou-
dage puissent être effectuées après le traitement ther-
mique après soudage dans les conditions définies par la
F2.8.4 TRAITEMENTS THERMIQUES note (4) du tableau F2.8.2.5 mais, après de telles opéra-
INTERMÉDIAIRES tions, un nouvel essai de résistance est exigé.

Un traitement thermique intermédiaire peut être


exécuté en cours de fabrication sur des éléments sou-
dés ou non pour provoquer :

/
CODETI® 2001 - Division 1 - F2/50
CODETI® 2001 - Division 1 - F3/53

'SECTION F3

RÈGLES APPLICABLES AUX FABRICATIONS EN


ACIER INOXYDABLE AUSTÉNITIQUE

F3.1- OBJET

Les règles de la Section F2 concernent la fabrica- Elles s'appliquent conjointement aux «Règles ap-
tion des tuyauteries industrielles en acier inoxydable plicables à tous les matériaux ferreux » de la section F 1
austénitique assemblées par soudage. qu'elles complètent.

F3.2-MATERIAUX

Les présentes règles s'appliquent aux nuances Le tableau F3.2 indique les nuances et les épais-
d'aciers inoxydables austénitiques du groupe St 9. Les seurs maximales autorisées selon la catégorie de cons-
conditions auxquelles doivent satisfaire ces aciers sont truction.
définies dans la Section M7.2.

Tableau F3.2

Catégories de
Types et nuances Épaisseurs (mm)
construction

A Toutes nuances Toutes épaisseurs

B Toutes nuances du tableau M3.4a e::; 50


Toutes nuances utilisables entre - 105 °C et 400 °C et tout appareil
c ne nécessitant pas de traitement thermique quel qu'il soit
e::; 10

Toutes nuances utilisables entre - 105 °C et 400 °C et tout appareil e::; 10


D
ne nécessitant pas de traitement thermique quel qu'il soit
GODET!® 2001 - Division 1 - F3/54

F3.3 - PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES AUX ACIERS


INOXYDABLES AUSTÉNITIQUES

F3.3.l - Les produits en aciers inoxydables austéniti- gnétique, qui modifie le comportement en service de
ques peuvent présenter de la ferrite en faible quantité, l'acier.
généralement de 2 à 10 %. Cette ferrite, phase magné-
Il y a lieu alors d'en tenir compte dans la définition
tique, peut ne pas être présente et apparente dans les
des conditions de mise en oeuvre.
produits à l'état de livraison hypertrempé, mais elle
peut se former au cours des opérations de travail à
chaud et de soudage. Sa présence ne modifie pas les
F3.3.2 - Le comportement des aciers inoxydables aus-
ténitiques au cours de leur utilisation, en particulier
conditions de mise en oeuvre de l'acier.
leur tenue à la corrosion, dépend notamment de leur
Dans le cas d'une tuyauterie fonctionnant à des état de surface.
températures supérieures à 600 °C, si la teneur en fer-
Au cours des opérations de manipulation et de fa-
rite est supérieure de 6 à 8 %, il existe un risque de
brication, les rayures, blessures et pollutions de surface
fragilisation par formation de phase a.
des produits doivent être évitées.
Pour certaines applications, le magnétisme résultant
Dans le cas où ces détériorations superficielles se
de la présence de la ferrite peut être gênant.
produiraient, il conviendrait de prendre toutes disposi-
Il y a lieu alors d'inclure des dispositions particuliè- tions pour les atténuer et les rendre inoffensives par
res dans la spécification d'achat des produits, dans le des moyens mécaniques (meulage) ou physico-
choix des produits d'apport de soudage et dans les chimiques (dissolution des graisses, décapage ou dé-
conditions de mise en oeuvre. contamination - voir F3 .8).
Par ailleurs, un formage à froid entraînant des dé-
formations importantes est susceptible de provoquer la
transformation partielle d'austénite en martensite ma-

F3.4 - DÉCOUPAGE

F3.4.l - PROCÉDÉS UTILISABLES F3.4.2 - CONTRÔLE DES BORDS À SOUDER

Les tôles, les tuyaux et les autres éléments soumis à Le contrôle après découpage et avant soudage a
la pression peuvent être mis aux dimensions voulues, pour but de déceler les dédoublures et tout autre défaut
avant ou après les opérations de formage et de sou- susceptible d'affecter la qualité de la soudure.
dage, par tout procédé mécanique ou thermique ou par
Les conditions dans lesquelles s'effectue le contrôle
une combinaison de ces procédés, à condition de res-
des bords à souder sont données en I.2.
pecter les précautions définies ci-après.
L'opération de découpage étant susceptible de don-
F3.4.3 - RÉPARATIONS ÉVENTUELLES APRÈS
ner des surfaces de coupe variables ou de modifier les
CONTRÔLEDESBORDSASOUDER
zones voisines, des retouches peuvent être nécessaires :
a) Elimination des bavures résultant de la coupe, Il appartient au Fabricant de décider d'accepter les
défauts constatés ou de choisir un mode de réparation
b) Elimination de la partie écrouie par la coupe si
en fonction des modes opératoires de soudage et des
elle n'est pas fondue en cours de soudage,
conditions de sollicitation des éléments assemblés.
c) Elimination de la pollution en profondeur entraî-
Le mode opératoire qualifié de réparation doit être
née par l'emploi de certains procédés de découpage,
soumis à l' Inspecteur et le Fabricant doit procéder au
tels que l'oxycoupage à la poudre de fer (pollution sur
contrôle de la zone réparée dans les mêmes conditions
une épaisseur de 0,2 à 0,3 mm), ou la coupe à l'arc
que celles qui ont permis de déceler le défaut.
avec jet d'air avec électrode en carbone ou en acier au
carbone (pollution sur une épaisseur de 0,3 à 0,4 mm)
ou la coupe par abrasif riche en fer (pollution sur une
épaisseur de 0,1 à 0,2 mm).
CODETI® 2001 - Division 1 - F3/55

F3.5 - FORMAGE. DES TÔLES ET DES TUY AUX

F3.5.l - GÉNÉRALITÉS formage soit déterminée en fonction du mode de for-


mage par l'une des formules suivantes :
Le formage des éléments participant à la résistance
a) Roulage:
d'une tuyauterie peut être réalisé à froid ou à chaud,
soit à la cintreuse à rouleaux, soit à la presse, soit par
tout autre procédé éprouvé, à l'exception du fluotour- d%= SOe (l- Rm)
nage qui doit faire l'objet d'un accord entre les parties
Rm Ra
intéressées. b) Formage de secteurs de sphères ou de tores :
Le Fabricant doit s'assurer que le procédé de for-
mage mis en oeuvre ne risque pas d'affecter de façon d% = 75e ( 1 _ Rm J
irréversible les propriétés du matériau et, en particulier, Rm Ra
sa résistance à la corrosion, son état de surface ainsi
que les caractéristiques mécaniques prises en compte c) Formage par repoussage ou emboutissage d'une
pour la détermination des éléments de la tuyauterie calotte sphérique ou d'un fond bombé :
soumis à la pression.

La méthode utilisée doit permettre d'obtenir les d%=1 OO!n( ~:)


formes requises dans les tolérances définies en F !.
Dans ces formules :
A défaut de justifications apportées par le Produc-
teur, le Fabricant doit appliquer les dispositions décri- e épaisseur de la tôle
tes en F3 .5 .2 et F3 .5 .3 qui concernent les précautions à
Rm plus petit rayon moyen de la section formée
prendre dans les opérations de formage.
Ro plus petit rayon moyen de la section avant
Compte tenu :
formage (Ro = = si le formage débute sur
- d'une part, de la grande capacité de déformation une tôle plane)
plastique des aciers inoxydables austénitiques,
Dr diamètre du flan utile pour le fond avec un
- d'autre part, des risques de précipitation des bord droit de hauteur déterminée
carbures de chrome que peut entraîner le for-
De diamètre de la pièce après formage
mage à chaud de certaines nuances dont la te-
neur en carbone est supérieure à 0,03 %, Pour tout autre type de formage, la déformation est
déterminée par la formule :
il est recommandé d'utiliser le formage à froid toutes
les fois que les possibilités de fabrication le permettent. 200 ! 2 2
0
dl/o = .J3 vd1 + d1 + d1d2

F3.5.2 - FORMAGE À FROID dans laquelle :

Le formage à froid doit être réalisé à une tempéra-


ture inférieure à 150 °C. Il peut être appliqué à toutes
les nuances d'aciers austénitiques. La nécessité ou non
d'un traitement thermique après un formage à froid Lo est le diamètre d'un cercle tracé sur la tôle avant
ainsi que le type de traitement thermique à appliquer formage dans la zone qui sera la plus déformée,
dépendent essentiellement : Li et L1 sont la plus petite et la plus grande dimen-
- du taux de déformation, sion de ce cercle après formage,

- des conditions de service de l'appareil, ln = logarithme népérien.

Note : Dans le cas d'un formage en plusieurs passes,


- du type de corrosion qui est susceptible de se
avec traitement thermique de qualité intermédiaire, la
produire.
déformation cPlo résultant de chacune des passes est à
Les règles applicables au traitement thermique sont calculer en donnant aux valeurs de départ Ro, Dr ou Lo,
données en F3.7. leur valeur réelle au début de chaque passe.
F3.5.2.l - Il est admis que la déformation maximale
cPlo, en traction et/ou en compression, résultant d'un
CODETI® 2001 - Division 1 - F3/56

En fin de fonnage, le taux de défonnation résiduel - la plupart des combustibles gazeux (GN, GPL,
est donc celui subi depuis le dernier traitement thenni- gaz de ville) dont la teneur en soufre (sous
que de qualité. fonne de S02, H2S,. .. ) exprimée en pourcentage
du volume est au plus égale à 0,01,
F3.5.2.2 - Si le risque de corrosion sous contrainte
n'est pas à craindre, le traitement thermique après en flamme directe, les fiouls du type non rési-
formage n'est pas nécessaire dans les cas suivants: duel dont la teneur en soufre exprimée en poids
est au plus égale à 0,3 %.
a) La défonnation résultant des opérations de for-
mage pratiquées depuis le dernier traitement d'hyper- Sont admis le chauffage utilisant l'énergie électri-
trempe est inférieure ou égale à 25 % et l'allongement que ainsi que le chauffage dans un four sous vide ou
sous gaz neutre.
A% spécifié du métal ou celui relevé sur le certificat de
réception est supérieur ou égal à 40 %. d) Pour les épaisseurs supérieures à 20 mm, si la
température du début de refroidissement après formage
b) Dans le cas d'emboutissage de calottes sphéri-
est au moins égale à 850 °C et si celui-ci est suivi d'un
ques ou de fonds bombés, l'allongement A% relevé sur
refroidissement à l'air soufflé ou à l'eau, le traitement
le certificat de réception du métal satisfait aux inégali-
thermique n'est pas nécessaire. Si cette température est
tés ci-après :
inférieure à 850 °C, un traitement thennique
• A ?: 40 % : si TME ?: - 196 °C et si e ::; 15 mm, d'hypertrempe doit être effectué immédiatement après
le formage.
• A ?: 45 % : si TME?: - 196 °C et si e > 15 mm,
• A?: 50 % : si TME < - 196 °C pour toutes e,
F3.5.4 - CONTRÔLES APRÈS FORMAGE
TME étant la température minimale d'étude de
l'élément considéré (définie à l'Annexe MA2). Après fonnage et traitement thennique éventuel, les
éléments fonnés doivent être contrôlés dans les condi-
c) Dans le cas particulier de tuyaux, le rayon moyen
tions suivantes :
de cintrage est au moins égal à 1,3 fois le diamètre
extérieur du tuyau. a) Les deux faces de l'élément fonné doivent être
exemptes de défauts préjudiciables à son comporte-
Si les conditions ci-dessus ne sont pas satisfaites, la
ment dans les conditions nonnales de service de
Division 1 du Code admet que le traitement thennique
l'appareil. Les critères d'acceptation des défauts
ne soit pas effectué si le mode opératoire de formage a
d'aspect sont définis par la nonne EN 10163 parties 1
fait l'objet d'une qualification permettant de s'assurer
et 2 (A 40-501-1 et 2) et les conditions de réparation
que les caractéristiques mécaniques prises en compte
sont données en F 1.4 .8.
pour la détermination des éléments soumis à la pres-
sion n'ont pas été affectées. b) Le contrôle dimensionnel ne doit pas révéler de
valeur située en dehors des limites de tolérances défi-
nies en Fl.5.
F3.5.3 - FORMAGE À CHAUD
c) Les parties d'éléments ayant subi une déforma-
a) Le fonnage à chaud doit être réalisé dans le do- tion par traction supérieure à 25 % doivent faire l'objet
maine de température compris entre 850 °C et 1200 °C. d'un contrôle par ressuage. Les fissures et les criques
Pendant le chauffage et le refroidissement, le temps de débouchant en surface ne sont pas admises.
séjour de l'élément dans le domaine de température
d) Les assemblages soudés avant fonnage et ayant
compris entre 500 °C et 800 °C doit être réduit au
subi ce formage doivent faire l'objet d'un contrôle non
minimum.
destructif de même nature et de même étendue que
b) Avant le chauffage, les traces de graisse, de celles prévues par la présente Division pour la catégo-
peinture, de marqueur contenant du soufre ou des mé- rie de tuyauterie à laquelle !'élément fonné est destiné.
taux lourds pouvant subsister sur les éléments doivent Ce contrôle peut être effectué :
être éliminées à l'aide de solvants exempts de chlore en
- soit avant le montage de l'élément sur la tuyau-
phase liquide ou de produits halogénés.
terie,
c) Les moyens de chauffage doivent être choisis de
soit après sa mise en place et en même temps
façon à éviter toute carburation ou pollution superfi-
que les contrôles non destructifs de la tuyaute-
cielle du métal et l'atmosphère du four doit être légè-
rie.
rement oxydante. A l'exception de tout autre combus-
tible, seuls sont autorisés :
CODETI® 2001 - Division 1 - F3/57

F3.6 - SOUDAGE

Les dispositions de F 1 s'appliquent en totalité et F3.6.4 - EXÉCUTION DES SOUDURES


sont complétées par les règles particulières suivantes.
Aucune opération de soudage ne peut être entre-
prise sur des matériaux dont la température est infé-
F3.6.1 QUALIFICATION DES MODES
rieure à - 5 °C si des précautions particulières ne sont
OPÉRATOIRES DE SOUDAGE
pas prises.
Indépendamment des dispositions de F 1.4.3 qui
s'appliquent à toutes les soudures et, conformément F3.6.5 PRÉCHAUFFAGE ET
aux dispositions de M3.3.5, les soudures des produits POSTCHAUFFAGE
en acier dont la résistance maximale à la traction est
supérieure à 800 N/mm2 mais au plus égale à Le préchauffage au-dessus de 150 °C et le post-
1000 N/mm2, doivent faire l'objet d'une qualification chauffage, qui sont susceptibles d'être à l'origine de
de mode opératoire particulière. modifications structurales de nature à modifier le com-
portement en service de ces aciers, sont interdits.

F3.6.2 - PRODUITS D'APPORT


F3.6.6 - FIXATION DES ATTACHES, SUPPORTS
Les différentes nuances d'aciers inoxydables austé- ET RAIDISSEURS
nitiques tirent leurs propriétés particulières essentiel-
lement de leur composition chimique. La composition Les produits qui constituent les attaches - provisoi-
chimique du matériau d'apport doit permettre d'obtenir res ou définitives -, les supports ou les raidisseurs doi-
un assemblage dont les caractéristiques mécaniques et vent satisfaire aux dispositions de M 11, et leur fixation
de tenue à la corrosion soient aussi voisines que possi- par soudage, aux dispositions de F 1.5.8, complétées
ble de celles du matériau de base. par les dispositions suivantes :
Toutefois, il est admis que, pour certains éléments, a) Les soudures sont contrôlées selon les disposi-
l'analyse chimique soit différente. Il s'agit de cas parti- tions de 1.2.
culiers tels que (liste non limitative) :
b) L'enlèvement des attaches provisoires doit être
- aciers contenant de l'azote ou du bore volontai- effectué au moyen d'un procédé - mécanique ou ther-
rement additionnés, mique - n'affectant ni les caractéristiques mécaniques,
ni la tenue à la corrosion, ni l'état de surface du maté-
- aciers stabilisés au titane ou au niobium,
riau de base. La zone affectée par cette opération doit
- aciers destinés à la fabrication de tuyauteries être meulée pour reconstituer la surface et contrôlée
dont la température susceptible d'être atteinte en selon 1.10.4.3.1 c. L'enlèvement des attaches peut être
service est supérieure à 550 °C, effectué après le traitement thermique éventuel dans les
mêmes conditions opératoires et de contrôle.
- aciers sensibles à la fissuration à froid ou à
chaud,
F3.6.7 - RÉPARATION DES DÉFAUTS DANS
- lorsque le choix de l'acier inoxydable austéniti- LES SOUDURES
que n'est pas justifié par une résistance à la
corrosion. Si un procédé de gougeage thermique est utilisé,
celui-ci doit être choisi de manière à ne pas polluer la
F3.6.3 - PRÉPARATION DES BORDS À SOUDER surface restante. En particulier, le procédé de gougeage
à l'arc avec électrode en carbone ou en acier au car-
Indépendamment des dispositions de F 1.3 .4.1, les bone ne peut être utilisé que si la surface affectée est
traces d'oxydes colorés résultant du découpage doivent éliminée par meulage sur une épaisseur d'environ 0,3 à
être éliminées des surfaces à souder, à moins que le 0,4 mm.
mode opératoire de soudage ait été qualifié en utilisant
des échantillons non débarrassés de ces traces
d'oxydes.
CODETI® 2001 - Division 1 - F3/58

F3. 7 - TRAITEMENTS THERMIQUES

F3.7.I - GÉNÉRALITÉS corrosion sous contrainte, le traitement thermi-


que après soudage n'est pas requis,

F3.7.1.1 - Au sens de la présente Division, un traite- - le traitement thermique des aciers inoxydables
ment thermique de qualité est un traitement thermique austénitiques stabilisés au niobium ou au titane.
identique à celui qui a été effectué par le Producteur
Sous sa responsabilité, le Fabricant peut effectuer
sur le matériau de base, mais qui a été rendu nécessaire
un autre type de traitement thermique adapté aux
à la suite d'une opération de fabrication (formage ou
conditions de service de la tuyauterie, en particulier vis
soudage, par exemple) pour conférer au matériau les
à vis des risques de corrosion.
caractéristiques mécaniques garanties ou pour effectuer
une remise en solution. La nécessité de ce traitement Les traitements thermiques décrits en F3.7.2 et
est spécifiée par la Division 1 du Code. F3. 7 .3 peuvent être effectués avant ou après soudage.
Cependant le Fabricant doit demander l'avis du Pro-
Le traitement thermique de référence effectué par le
ducteur et valider les dispositions proposées.
Producteur sur tous les produits avant leur livraison est
un traitement thermique d'hypertrempe.
F3.7.2 TRAITEMENT THERMIQUE DE
Les conditions brutales de refroidissement, qui
DÉTENSIONNEMENT OU DE RELAXATION
peuvent présenter des risques d'hétérogénéité de tem-
pérature et des risques de déformations importantes, ne
Il est recommandé de ne pas traiter thermiquement
sont pas acceptables pour des ensembles ou des pièces
ces aciers, cependant dans le cas ou cela s'avérerait
de formes complexes.
nécessaire, les conditions d'exécution devront faire
Le traitement thermique de référence est générale- l'objet d'un accord entre le Fabricant et le Producteur.
ment effectué dans les conditions suivantes :
Le traitement thermique a pour effet d'éliminer les
a) La vitesse de chauffage doit être la plus rapide contraintes internes, dans le but :
possible, compatible avec l'homogénéisation de la
- soit d'éviter les déformations en service,
température du matériau en tout point.
b) La durée de maintien à la température de palier soit d'éliminer les risques de corrosion sous
donnée dans la norme définissant le produit ou par le contrainte.
Producteur est comprise entre 2 et 2,5 minutes par Ce traitement thermique peut être appliqué SOit a
millimètre d'épaisseur. l'ensemble de la tuyauterie, soit à certains éléments,
c) Le refroidissement est effectué à l'air soufflé ou sous réserve que les conditions opératoires n'affectent
à l'eau. pas les zones voisines non traitées thermiquement.

Le traitement thermique d'hypertrempe a pour ef- Le traitement thermique de détente ou de relaxation


fet: est effectué dans les conditions suivantes :

- la remise en solution des précipitations ou des


a) La vitesse de chauffage doit être la plus rapide
possible, mais compatible avec l'homogénéisation de
transformations éventuellement provoquées par
la température de la pièce à traiter.
un formage à froid ou à chaud ou par un main-
tien prolongé à haute température (carbures, fer- b) La température de palier doit être comprise entre
rite, martensite d'écrouissage, phase o; ... ), 850 °C et 900 °C.
- un adoucissement par austénitisation complète, c) La durée de maintien à la température de palier
est comprise entre 15 secondes et une minute par mil-
- une recristallisation après un écrouissage impor-
limètre d'épaisseur.
tant.
d) Le refroidissement doit se faire hors du four et
F3.7.1.2 - Les traitements thermiques utilisables par le en air calme.
Fabricant sont :

- le traitement thermique de détensionnement ou


de relaxation (TT AS). En dehors des risques de
CODETI® 2001 - Division 1 - F3/59

F3.7.3 TRAITEMENT THERMIQUE DES que effectué sur l'ensemble de l'appareil est un traite-
ACIERS STABILISÉS AU NIOBIUM ou· AU ment thermique de relaxation.
TITANE
Le traitement thermique des soudures d'assemblage
s'effectue dans les conditions suivantes:
Il a pour effet de provoquer la formation de carbu-
res stables de niobium ou de titane dans le but d'éviter - la zone de raccordement est chauffée par tout
par la suite la déchromisation des joints de grains en- moyen permettant de respecter les conditions
traînant le risque de corrosion intergranulaire. requises par F3. 7 .2 sur une largeur supérieure
ou égale à 3 fois l'épaisseur de la paroi la plus
Ce traitement thermique peut être effectué :
épaisse au droit de la soudure, de part et d'autre
- soit sur les produits de base (tels que tôles, piè- de celle-ci,
ces forgées, tuyaux ... ) sous réserve que ces pro-
- la zone chauffée doit être calorifugée intérieu-
duits n'aient pas ensuite à subir un formage à
rement et extérieurement sur une largeur au
chaud,
moins égale à 6 fois l'épaisseur de la paroi la
- soit sur les produits après un formage à chaud, plus épaisse, de part et d'autre de la soudure,

- soit sur des éléments de tuayuterie. - si la zone chauffée contient des tubulures ou des
accessoires soumis à pression, la largeur du ca-
Les pièces ou éléments ainsi traités peuvent ensuite
lorifugeage doit être portée au moins à 6 fois
être assemblés par soudage sans qu'il soit nécessaire
l'épaisseur de la paroi la plus épaisse, de part et
d'effectuer un autre traitement thermique.
d'autre de la zone à traiter,
Le traitement thermique des aciers stabilisés au
- la durée de maintien dans le domaine de tempé-
niobium ou au titane est effectué dans les conditions
rature compris entre 500 °C et 850 °C des par-
suivantes:
ties d'appareil situées à l'extérieur du four ou en
a) La vitesse de chauffage doit être la plus rapide dehors des parties calorifugées ne doit pas af-
possible, mais compatible avec l'homogénéisation de fecter d'une manière irréversible les propriétés
la température de la pièce à traiter. du matériau.

b) La température de palier doit être comprise entre


F3.7.4.2 - Conditions générales d'exécution
850 °C et 950 °C.
Quelle que soit la méthode choisie, les conditions
c) La durée de maintien à la température de palier
suivantes sont à respecter :
est au moins égale à 2 heures.
a) Avant chauffage, les traces de graisse, de pein-
d) Le refroidissement doit se faire hors du four et
ture, de marqueur contenant du soufre ou des métaux
en air calme.
lourds, pouvant subsister sur les parties à traiter doi-
vent être éliminées avec des solvants exempts de chlore
F3.7.4 - CONDITIONS D'EXÉCUTION en phase liquide ou de produits halogénés.

b) La température est mesurée par des thermo-


F3.7.4.1 - Méthodes utilisables couples fixés sur la tuyauterie ou sur un coupon-
Les traitements thermiques d'un élément de tuyau- témoin. Leur nombre et leurs emplacements sont choi-
terie ou du raccordement de deux éléments peuvent sis par le Fabricant.
être effectués par tronçons séparés.
Lorsqu'il s'agit d'un traitement thermique global,
Chaque tronçon de la tuyauterie est traité séparé- pendant la période de chauffage, l'écart de température
ment par chauffage externe ou. Interne. Dans ce der- entre le point le plus chaud et le point le plus froid ne
nier cas, la tuyauterie, entièrement calorifugée exté- doit pas être supérieur à :
rieurement, est chauffée intérieurement par tout moyen
• 150 °C dans le cas du traitement thermique
permettant de respecter les conditions requises. Pen-
d'hypertrempe ou du traitement thermique des
dant ce traitement, la tuyauterie peut être mise sous une
aciers stabilisés au niobium ou au titane,
pression intérieure maintenue la plus faible possible.
Cette pression ne doit, en aucun cas, dépasser la valeur • 1OO °C dans le cas du traitement thermique de
de 0,5 bar. Il appartient au Fabricant de s'assurer de la détensionnement ou de relaxation.
tenue mécanique de la tuyauterie pendant le traitement
Pendant la période de maintien à la température de
thermique.
palier, la température en tout point ne doit pas s'écarter
Lorsque les soudures d'assemblage des tronçons de plus de 30 °C, en plus ou en moins, de la tempéra-
entre eux doivent également être traitées, cette méthode ture moyenne requise pour la nuance d'acier.
ne peut s'appliquer qu'au cas où le traitement thermi-
CODETI® 2001 - Division 1 - F3/60

c) La durée de maintien à la température de palier - pour une réparation par soudage : la profondeur
ne dépend de l'épaisseur que dans le cas d'un traite- de la réparation.
ment thermique d'hypertrempe. Dans le cas d'un trai-
d) Lorsqu'une partie d'appareil soumise à la pres-
tement thermique de détente ou de relaxation, celle-ci
sion est constituée de matériaux nécessitant des condi-
est pratiquement obtenue lorsque la température de
tions de traitement thermique différentes. le Fabricant
maintien est atteinte. Dans le cas du traitement thermi-
doit adopter des dispositions pour que le traitement
que d'aciers stabilisés, une durée de maintien de 2
thermique n ·entraîne pas de modifications des caracté-
heures couvre pratiquement tous les cas d'épaisseurs.
ristiques mécaniques et de la résistance à la corrosion
Lorsque la durée de maintien à la température de incompatibles avec les conditions de service de
palier dépend de l'épaisseur de l'élément traité, cette l'appareil.
durée est déterminée à partir de l'épaisseur de réfé-
e) Si plusieurs pièces sont traitées simultanément
rence e considérée.
dans le même four, la durée du maintien à la tempéra-
Les épaisseurs à prendre en compte pour détermi- ture de palier doit être déterminée par la pièce ayant
ner l'épaisseur de référence e sont : l'épaisseur de référence la plus élevée.

pour les assemblages bout à bout : l'épaisseur j) En cas d'arrêt accidentel de l'apport de chaleur
maximale mesurée au droit de ces assemblages, pendant la période de chauffage ou de maintien en
surépaisseur de soudure exclue, température, le Fabricant doit effectuer un examen
micrographique du métal et s'assurer auprès du Pro-
- pour les assemblages d'angle de fonds plats, de
ducteur de la nécessité d'effectuer un nouveau traite-
plaques tubulaires, de couvercles, de brides pla-
ment thermique, et dans ce cas des conditions opératoi-
tes sur une virole, ... ; l'épaisseur la plus forte de
res à mettre en oeuvre.
la virole ou du tuyau au droit de l'assemblage,
g) Les moyens de chauffage doivent satisfaire aux
- pour les assemblages de tubulures sur un fond, conditions définies en F3.5.3c.
une virole ou un tuyau : l'épaisseur la plus forte
du fond, de la virole ou du tuyau, à l'exclusion
F3.7.4.3 - Contrôles après traitement thermique
de l'épaisseur des renforts additionnels,
a) Dans le cas où le traitement thermique a été né-
- pour les assemblages d'angle d'accessoires non cessité par un formage, les contrôles doivent être à
soumis à la pression sur un élément d'appareil effectuer selon F3.5.4.
soumis à la pression : la dimension de la gorge
de la soudure, b) Dans le cas où le traitement thermique a été ap-
pliqué à des éléments soudés, le contrôle destructif de
pour l'assemblage d'un fond intermédiaire : la ces soudures doit être effectué sur coupons témoins
plus forte des épaisseurs, de la virole ou du conformément à 1.2.
fond, au droit de la soudure,

F3.8-FINITIONS

Les dispositions de Fl.9 s'appliquent et sont com- Si les opérations de soudage sont effectuées sur un
plétées par les règles particulières suivantes. élément de tuyauterie soumis à la pression après l'essai
de résistance, un nouvel essai de résistance de la tuyau-
terie doit être effectué.
F3.8.l - SOUDAGE
F3.8.2 - DÉCAPAGE
Les opérations de soudage après le traitement ther-
mique éventuel de l'élément considéré sont admises Le décapage doit être effectué lorsqu'il y a forma-
dans les cas suivants : tion d'oxydes colorés pendant les opérations de for-
mage à chaud, de soudage ou de traitement thermique
la teneur en carbone de l'acier est au plus égale
et lorsque la température de service est au plus égale à
à 0,030 %, ou l'acier contient un élément stabi- 800 °C.
lisant tel que le niobium ou le titane,

- le risque de corrosion sous contrainte n'existe


pas.
CODETI® 2001 - Division 1 - F3/61

Les méthodes suivantes sont utilisables : F3.8.3 - DÉCONTAMINATION ET PASSIVA-


TION
a) Décapage au bain
Cette opération est à effectuer qu'il y ait ou non dé-
Les éléments à décaper sont trempés dans un bain
capage afin d'assurer à la surface du matériau le meil-
de dégraissage ayant pour rôle de nettoyer les pièces
leur comportement possible vis-à-vis du risque de
afin de pennettre une action plus efficace du décapage.
corrosion entraîné par les conditions de service de
Ces éléments sont ensuite lavés abondamment puis l'appareil.
introduits dans un bain acide mettant à vif la paroi.
Il est admis de ne pas effectuer de décontamination
Après un second rinçage, ils sont introduit dans un ni de passivation lorsque les surfaces du matériau
bain de passivation. puis lavés abondamment à l'eau considéré sont, en cours de service de la tuyauterie :
(voir F3.9) et séchés.
soit au contact de l'acide nitrique concentré à
b) Décapage au moyen de pâtes, de gels ou de solu- plus de 6 %,
tions décapantes.
- soit soumises à une température supérieure à
Ce procédé est utilisé lorsqu'il n'est pas possible de 800 °C.
plonger entièrement l'élément à décaper dans le bain,
Les opérations de décontamination et de passiva-
ou lorsque seules certaines parties doivent être déca-
tion sont effectuées dans les mêmes conditions que
pées (soudures, par exemple).
celles de décapage décrites en F3 .8.2.
Le procédé consiste à badigeonner les parties à trai-
ter au moyen de produits décapants dans les conditions
spécifiées par le fabricant. Cette opération est suivie F3.8.4 - GRENAILLAGE DE PRÉCONTRAINTE
d'un brossage (brosse métallique en acier au carbone
exclue) et d'un nettoyage abondant à l"eau (voir F3.9). Lorsque les conditions de service sont susceptibles
d'engendrer un risque de corrosion sous contrainte, il
est admis de procéder à un grenaillage de précontrainte
superficielle, suivi d'une décontamination.

Cette opération doit être effectuée après le décapage et


suivant une procédure acceptée par les parties intéres-
sées.

F3.9- QUALITÉ DES EAUX UTILISABLES

Certaines nuances d'aciers inoxydables austéniti- de rinçage, la teneur en chlorure de l'eau utili-
ques peuvent présenter des risques de corrosion en sée pour l'épreuve doit au plus être égale à
présence de chlorures. 50 ppm. Dans ce cas la teneur en chlorure de
l'eau de rinçage doit être limitée à 25 ppm
Ces risques peuvent résulter des conditions de stoc-
maximum.
kage des matériaux et des matériels, de la qualité des
eaux utilisées pour les essais de résistance ou le net- Lorsque l'épreuve de résistance n'est suivie
toyage des appareils ainsi que des conditions de service d'aucune opération de rinçage, la teneur en
des tuyauteries. chlorure de l'eau d'épreuve doit au plus être
égale à 25 ppm.
Le Fabricant doit pïendre les dispositions adaptées
à ces risques. Sauf indications techniques supplémen- En cas de dépassement des valeurs préconi-
taires transmises par l 'Acheteur en application de sées, des inhibiteurs pourront être ajoutés.
l'annexe GAI, on se conformera aux impositions sui-
Il appartient au Fabricant de procéder ou de faire
vantes :
procéder aux analyses nécessaires pour s'assurer du
Lorsque l'épreuve de résistance est suivie respect des impositions et d'enregistrer les résultats. De
d'opérations de décapage, de passivation et tels enregistrements doivent être conservés et, en cas
de besoin, mis à la disposition de !'Inspecteur.
CODETI® 2001 - Division 1 - F3/62
CODETI® 2001 - Division 1 - F4/63

SECTION F4

RÈGLES APPLICABLES A LA FABRICATION


DES SUPPORTS

Pages

F4.1 Généralités ........................................... . F4/65

F4.2 Documents et conditions préalables à la fabrication ........... . F4/65

F4.2.1 - Documents. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . F4/65

F4.2.2 - Approvisionnements des pièces et produits.. . . . . . . . . . . F4/65

F4.2.3 - Qualifications liées au soudage. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . F4/65

F4.3 Opérations de fabrication ................................ . F4/65

F4.3.1 - Formage. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . F4/65

F4.3.2 - Marquage. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . F4/65

F4.3.3 - Propreté . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . F4/65

F4.3.4 - Soudure de production . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . F4/66

F4.3.5 - Produits normalisés ou standardisés . . . . . . . . . . . . . . . . . F4/68

F4.4 Assemblage - Montage ................................. . F4/68

F4.4.1 - Généralités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . F4/68

F4.4.2 - Vérification en fin de montage ou avant mise en service . F4/69

F4.4.3 - Tolérances de positionnement. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . F4/69


CODETI® 2001 - Division 1 - F4/64
CODETI® 2001 - Division 1 - F4/65

SECTION F4

RÈGLES APPLICABLES A LA FABRICATION


DES SUPPORTS

F4.1 - GÉNÉRALITÉS

Les prescriptions de cette section sont les condi- Les attaches intégrales ou soudées (voir C4) sont
tions minimales à respecter au cours de la fabrication considérées comme des accessoires permanents. Les
en atelier et du montage sur site des supports. soudures de ces accessoires sur la tuyauterie doivent
satisfaire intégralement les prescriptions corres-
pondantes de la présente Division (C4.2.5 et Ml 1).

F4.2 - DOCUMENTS ET CONDITIONS PRÉALABLES A LA FABRICATION

F4.2.l - DOCUMENTS F4.2.3 QUALIFICATIONS LIÉES AU


SOUDAGE
Les documents sont définis au chapitre A2. l .5.
Avant le début des opérations, le fabricant doit procé-
der à l'ensemble des qualifications prévues en F 1.5.
F4.2.2 - APPROVISIONNEMENTS DES PIÈCES
ET PRODUITS

Les pièces et produits auxquels le présent chapitre


est applicable doivent avoir été approvisionnés
conformément aux dispositions du chapitre Ml!.

F4.3 - OPÉRA TI ONS DE F ABRI CATION

La préfabrication des éléments de supportage est F4.3.2 - MARQUAGE


recommandée.
Une identification du repérage des supports doit
être effectuée.
F4.3.1 - FORMAGE
D'autre part les dispositifs élastiques doivent être
Des traitements thermiques après formage sont ef- munis d'une plaque d'identification.
fectués conformément au tableau F2.4.2, sauf si des
Cette identification ne doit pas être détruite par un
essais montrent qu'ils ne sont pas nécessaires.
sablage éventuel ou masquée par des couches succes-
Pour les pièces en acier inoxydable austénitique sives de peinture.
formées à une température supérieure à 425 °C, ou
dont l'allongement après formage à froid dépasse
F4.3.3 - PROPRETÉ
15 %, il est procédé à une hypertrempe.
Les outillages destinés au formage des matériaux Pour les supports ou les parties de supports en acier
en acier inoxydable austénitique ne doivent pas être inoxydable austénitique, il est demandé de tenir
une source de contamination (nettoyage ou dégraissage compte en cours de fabrication et au montage, des
des outils), ou d'incrustation d'acier ferritique. Des risques de contamination ou d'incrustation d'acier
précautions, pour éviter ces risques, doivent être prises ferritique et de prendre les précautions nécessaires.
par le Constructeur (outillage en acier inox, papiers ou
revêtements protecteurs, etc.).
CODETI® 2001 - Division 1 - F4/66

F4.3.4 - SOUDURES DE PRODUCTION les soudeurs et les opérateurs sont qualifiés,


leur liste ainsi que les différentes qualifica-
F4.3.4.l - Soudures des supports sur les envelop- tions qu'ils ont obtenues sont tenues à jour.
pes sous pression (Attaches intégrales)
F4.3.4.4 - Qualification des modes opératoires de
Ces soudures doivent être réalisées et contrôlées
soudage
conformément aux prescriptions correspondantes des
matériels supportés. Les modes opératoires de soudage. choisis par le
Fabricant, doivent être aptes à la réalisation des as-
F4.3.4.2 -Préparation des bords à souder semblages autorisés par la présente Division et per-
mettre les contrôles requis pour la catégorie de cons-
Les différents éléments constitutifs d'un support
truction à laquelle appartien le support.
de tuyauterie peuvent être mis aux dimensions vou-
lues avant ou après les opérations de formage, par Définition :
tout procédé mécanique ou thermique ou par une
Assembiage hétérogène : Un assemblage est dit
combinaison des deux, dans les conditions définies
hétérogène lorsque le matériau d'apport et le maté-
dans les Sections F.
riau de base présentent l'un par rapport à l'autre des
Les bords à souder doivent être maintenus en po- différences de caractéristiques mécaniques ou de
sition, soit par des moyens mécaniques, soit par des composition chimique considérées comme significa-
points de soudure ou par une combinaison des deux. tives,
Les points de soudure doivent être éliminés ou refon-
Assemblage mixte : Assemblage de pièces de
dus dans le cordon de soudure : dans les deux cas, le
nuances différentes. Cet assemblage est, par nature,
Fabricant doit prendre toutes les précautions pour
toujours hétérogène.
que le pointage ne soit pas à l'origine de défauts
métallurgiques ou de compacité. Dans les deux cas, le mode opératoire et notam-
ment les conditions de préchauffage et de postchauf-
Dans le cas de soudure sans reprise à l'envers, le
fage doivent être adaptés et permettre d'obtenir les
Fabricant doit s'assurer que l'alignement et
caractéristiques prévues dans les conditions d'étude
l'écartement des bords à souder permettent une péné-
et de calcul.
tration totale à la racine du joint.
Lorsqu'un assemblage n'est ni hétérogène, ni
Le maintien des bords à souder doit assurer pen-
mixte, il est considéré comme homogène.
dant toute la durée de l'opération de soudage le res-
pect des tolérances d'alignement définies en F 1.5.3. Pour les supports de niveau S 1, le mode opéra-
toire de soudage est soumis à une qualification
Les surfaces à souder doivent être propres de fa-
conforme au prescription du tableau Fl.5.4.2, sauf
çon à éviter que les traces d'humidité, d'oxydes, de
lorsque les conditions suivantes sont toutes réunies :
matières grasses ou de substances diverses puissent
nuire à la qualité de la soudure. - le métal de base est d'une des nuances suivan-
tes:
F4.3.4.3 -Exécution des soudures de production
• E24 ou E28 ou similaire,
Pour les supports de niveau S 1 et S2 l'opération
de soudage est précédée des vérifications suivantes : • Z 2 CN 18-10, Z 2 CND 17-12, Z 6 CN
18-09,Z6CND 17-12.
- conformité des produits d'apport,
les métaux de base sont de même nuance (pas
- utilisation d'un mode opératoire qualifié (sup- de soudure hétérogène),
port de niveau Si uniquement),
le procédé de soudage manuel utilisé est l'un
- qualification des Soudeurs et Opérateurs. des suivants :
Les opérations de soudage à effectuer sur les élé- • soudage à l'arc électrique avec électrodes
ments de tuyauteries soumis à la pression ne peuvent enrobées fusibles,
être entreprises que si les conditions suivantes sont
satisfaites : • soudage à l'arc électrique en atmosphère
inerte avec électrode de tungstène, procédé
les descriptifs de mode opératoire de soudage TIG,
sont établis,
• soudage à l'arc électrique avec fil élec-
les modes opératoires de soudage sont quali- trode nu en atmosphère inerte (procédé
fiés, MIG) ou en atmosphère active (procédé
MAG).
CODETI® 2001 - Division 1 - F4/67

Dans ce cas, le Fabricant tient à la disposition de Note: pour les supports de niveau S3, le Fabricant peut établir
sous sa seule responsabilité, une attestation de qualification. Cette
l 'Acheteur, un dossier comportant soit les preuves
attestation de qualification doit préciser le procédé de soudage
objectives que le mode opératoire de soudage a déjà utilisé et le domaine de validité de la qualification ainsi prononcée.
été employé pour des applications analogues ayant
donné des résultats satisfaisants, soit un certificat de F4.3.4.6 Approvisionnement des produits
qualification obtenu auprès d'un organisme extérieur. d'apport
Pour les supports de niveau S2, le mode opéra- Les produits de soudage, tels que métal d'apport
toire de soudage n'est pas soumis à qualification sous (fils nus, fils fourrés, électrodes enrobées), flux soli-
réserve que le Tuyauteur tienne à la disposition de des ou gazeux, supports fusibles, doivent être de
l' Acheteur un dossier comportant soit les preuves même type que ceux qui ont été utilisés au cours des
objectives que le mode opératoire de soudage a déjà essais de qualification du mode opératoire de sou-
été employé pour des applications analogues ayant dage. Les produits de même dénomination dans une
donné des résultats satisfaisants, soit un certificat de norme ou de même désignation commerciale sont
qualification obtenu auprès d'un organisme extérieur. toutefois acceptables.
Un mode opératoire de soudage qualifié est appli- Les produits de soudage sont identifiés et condi-
cable à la réalisation de tous les joints soudés exécu- tionnés par le Producteur. Leur stockage est de la
tés par le Fabricant, pour autant que les caractéristi- responsabilité du Fabricant qui doit prendre toutes les
ques de ces joints et de leur exécution soient compri- précautions adaptées à chacun d'eux pour assurer
ses dans les limites du domaine de validité. leur conservation et le maintien de leurs caractéristi-
ques.
F4.3.4.5 - Qualification des soudeurs et des opéra-
teurs F4.3.4.7 - Contrôle des soudures de production
La qualification des soudeurs et des opérateurs a Il sera effectué :
pour but de vérifier leur aptitude à réaliser des as-
pour les supports de niveau S 1, un examen vi-
semblages soudés préalablement définis et répondant
suel de toutes les soudures pour s'assurer
aux critères de quai ité requis.
qu'elles ont été réalisées conformément au
Les opérations de qualification sont réalisées sous plan de fabrication,
la responsabilité du Fabricant et conformément aux - pour les supports de niveau S2, un contrôle de
dispositions des normes : !'existence des soudures et un examen visuel
EN 287-1 Epreuve de qualification des soudeurs portant sur l 0 % des soudures pour s'assurer
- Soudage par fusion - Partie 1 : qu'elles ont été réalisées conformément au
Aciers (A88- l l 0-1 ). plan de fabrication.
Note : ou une nonne nationale transposant la Les critères d'acceptation de l'examen visuel sont
nonne européenne EN 287-1.
définis en F4.3.4.8.
Pour les parties de support directement soudées En cas de doute, les tolérances géométriques des
sur les parties sous pression la qualification des sou- cordons de soudures seront vérifiées et/ou un examen
deurs et des opérateurs doit être prononcée par une par ressuage sera pratiqué.
tierce partie compétente, qui peut être, au choix du
Fabricant: Les rapports d'examen liés aux contrôles visuels
des soudures des supports sont relatifs à un lot de
un Organisme Notifié, supports. Dans tous les cas l'identification des sup-
ports contrôlés doit figurer dans ce rapport.
une Entité Tierce Partie reconnue.
La qualification des soudeurs et des opérateurs
doit faire l'objet d'un certificat précisant le domaine
de validité de la qualification obtenue. Sa validité est
limitée dans le temps mais reconductible dans les
conditions prévues par la norme ou la procédure qui
a été appliquée. Ce certificat est signé par le Fabri-
cant et le cas échéant, par un réprésentant de la tierce
partie.
Les qualifications obtenues par les soudeurs et les
opérateurs, enregistrées par le Fabricant, doivent être
à la disposition du Contrôleur, de !'Inspecteur ou de
!'Organisme Notifié pour permettre la vérification de
leur validité.
CODETI® 2001 - Division 1 - F4/68

F4.3.4.8 - Examen visuel des soudures - Critères L = largeur du cordon en mm,


d'acceptation
S = hauteur de la surépaisseur du cordon en mm,
F4.3.4.8.J - Conditions d'examen
G ~ 4 mm (surépaisseur d'une soudure non re-
La zone à contrôler doit être exempte de tout pro- prise à l'envers).
duit pouvant gêner l'examen ou l'interprétation des
résultats. - Soudure d'angle.

F 4. 3. 4. 8. 2 - Interprétation des résultats : La condition suivante doit être respectée :

- les défauts suivants sont inacceptables :


• criques,
• fissures, d'autre part la hauteur de gorge« a» ne doit pas :
• soufflures ou inclusions débouchant en
• être inférieure à la cote du plan ;
surface,
• rochage, • excéder 1,3 fois l'épaisseur de la pièce la
plus mince.
• les manques de pénétration d'une longueur
supérieure à 10 mm ; deux défauts sont à
considérer comme n'en formant qu'un seul
si la distance qui les sépare est inférieure à
six fois la longueur du plus court,
• les manques de pénétration dont la lon-
gueur cumulée excède 20 mm par soudure
ou fraction de soudure de 300 mm,
• les caniveaux d'une profondeur supérieure
à 1 mm,
• les caniveaux de longueur supérieure à
20 mm ; deux défauts sont à considérer
comme n'en formant qu'un seul si la dis-
tance qui les sépare est inférieure à six fois
la longueur du plus court.

F4.3.4.8.3 - Tolérance géométrique des cordons de


soudures Figure A2.4.4.7
- Soudures bout à bout.

Les conditions suivantes doivent être respectées : F4.3.5 PRODUITS NORMALISÉS OU


STANDARDISÉS
l<S<L/10+2
Pour les supports de ni veaux S 1 et S2, sont seules
autorisées les pièces standardisées ou normalisées
certifiées par le Fournisseur.

F4.4 - ASSEMBLAGE - MONT AGE

F4.4.1 - GÉNÉRALITÉS nées par le Fournisseur et, en complément, pour les


dispositifs classés niveaux S 1 et S2 des indications
En cas de réalisation partielle ou totale sur site, tou- mentionnées sur le plan du support.
tes les prescriptions de la Section F4 sont applicables.
L'ensemble des supports mobiles (patins, rouleaux,
Tous les dispositifs de supportage élastique à réac- tiges de suspension ... ) doivent :
tion variable ou constante, doivent être montés bloqués
permettre, dans les limites précitées, un libre
à la position indiquée sur le plan, le réglage
déplacement de la tuyauterie ;
s'effectuant au niveau des pièces filetées. Le déblocage
de ces dispositifs élastiques s'effectue avant la mise en - être montés pour les supports classés niveaux
service. S 1 et S2 conformément aux indications men-
tionnées sur le plan du support.
Dans le cas d'utilisation de dispositifs d'amortis-
sement, il y a lieu de tenir compte des indications don- Instructions pour/ 'installation des supports :
CODETI® 2001 - Division 1 - F4/69

Les pendards à déplacement important sont à dé- De façon à éviter la chute des patins en dehors des
saxer par rapport au point de suspension de la moitié supports, ceux-ci doivent être correctement position-
de la valeur du déplacement dans le sens opposé à nés.
celui-ci.
Afin de permettre le déplacement des supports glis- F4.4.2 - VÉRIFICATION EN FIN DE MONT AGE
sants, les surfaces de contact doivent être lisses et ne OU A VANT MISE EN SERVICE
présenter aucune aspérité.
Cette vérification porte essentiellement sur
Les supports élastiques sont livrés sur le site avec
l'existence, l'emplacement et la fonction des supporta-
les ressorts compressés correspondant à la charge à
ges.
froid tarée en atelier.
Elle sera effectuée en respectant les indications du
Les supports à ressorts doivent être installés en po-
tableau F4.4.2, tolérances de positionnement.
siüon verrouiliée. Les systèmes de verrouillage des
ressorts doivent être enlevés avant la réception finale.
Les supports sur béton sont scellés conformément aux F4.4.3 - TOLÉRANCES DE POSITIONNEMENT
standards du Fabricant.
Les supports sur charpente métallique sont généra- Les variations de position des supports entre les no-
lement soudés sur celle-ci. tes de calculs, ou études, et la réalisation, devront être
incluses dans les limites du tableau F4.4.2.

Tableau F4.4.2 - Tolérances de positionnement

Supports critiques Supports non critiques


Niveau SI Niveaux S2 et S3 Tous niveaux
0::::DN 150 150mm 150 mm 200mm
DN150<0::::DN300 200 mm 250mm 300mm

0 > DN 300 250 mm 300mm 400mm

Lorsque ces tolérances sont dépassées, une justification appropriée doit être effectuée.

Note: On appelle support critique un support dont la position est critique au niveau de l'ananlyse du réseau, en particulier les supports situés à proxi-
mité des appareils raccordés.
CODETJ® 2001 - Division 1 - F4f70
CODETI® 2001 - Division 1 - FA1/1

ANNEXE FAI

ASSEMBLAGES SOUDES

(Annexe obligatoire)

Cette Annexe définit les règles à appliquer pûur les D'autre part, en dehors des préparations des extré-
assemblages les plus courants répertoriés dans le ta- mités schématisées dans les tableaux de cette Annexe,
bleau ci-après. Les assemblages non prévus dans cette d'autres préparations peuvent être acceptables, en par-
Annexe doivent faire l'objet d'une étude particulière. ticulier, celles proposées par la norme NF E 29-12.

FAI.l Assemblage par soudure bout à bout ............................ . FAl/3

FAl.1.1 - Assemblages non circulaires bout à bout avec ou sans délardage ....... . FAl/3

FAl.1.2 - Assemblages circulaires bout à bout avec ou sans délardage ........... . FAl/4

FAl.1.3 - Assemblages bout à bout par raccordement à angle vif ............... . FAl/5

FAl.1.4 - Assemblages bout à bout par emboîtement ........................ . FAl/5

FAl.2 Assemblages par emboîtement ................................. . FAl/7

FAl.2.1 - Assemblages par emboîtement à double soudure ................... . FAl/7

FAl.2.2 - Assemblages par emboîtement à simple soudure .................... . FAl/7

FAl.2.3 - Assemblages de brides emmanchées soudées, plates ou à collerette ..... . FAl/8

FAl.3 Assemblages en angle et assemblages de tubulures ................. . FAl/9

FAl.3.1 - Assemblage en angle ......................................... . FAl/9

FAl.3.2 - Assemblages par recouvrement : soudure à clin .................... . FAl/9

FAl.3.3 - Assemblages à pleine pénétration ............................... . FAl/10

FAl.3.3.l - Tubulures posées sans anneau renfort ................... . FAl/10

FA 1.3 .3 .2 - Tubulures posées avec anneau renfort ................... . FAl/11

FA 1.3.3.3 - Tubulures pénétrantes sans anneau renfort ................ . FAl/11

FA 1.3.3.4 - Tubulures pénétrantes avec anneau renfort ............... . FAl/12

FAl.3.3.5 - Fonds plats FAl/13


CODETI® 2001- Division 1 - FA 1/2

FAI.3.4 - Assemblages à pénétration partielle .............................. . FAl/13

FA 1.3 .4.1 - Tubulures Type Y2 manchon ........................... . FAl/13

FAl.3.4.2 -Weldolet .......................................... . FAl/14

FA 1.3 .4.3 - Bossage .......................................... . FAl/14

FA 1.3 .4.4 - Tubulures pénétrantes sans anneau renfort ................ . FA!/15

FA 1.3 .4.5 - Tubulures pénétrantes avec anneau renfort ............... . FAl/16

FA 1.3.4.6 - Tubulures pénétrantes assemblées par soudure d'angle ...... . FAl/16

FAI.4 Assemblages vissés soudés ..................................... . FA!/17


COD ETJ® 2001 - Division 1 - FA 1/3

FAl.I Assemblages par soudure bout à bout

FAl.1.1 Assemblages non circulaires bout à bout avec ou sans délardage

A,13,C,D

Figure FAI.1.1-1 Figure FAI.1.1-2

A,B,C,D

Figure FAl.1.1-3

--t--! t:::::::.. .$ 1,4 -t--


1
t:::::::...s 1,4

A,B,C,D

..,d .$ 1,4 1 ..,d.$ 1,4

Figure FAI.1.1-4 Figure FAJ.I.1-5


CODETI® 2001- Division 1 - FA1/4

FAl.l Assemblages par soudure bout à bout (suite)

FAI.1.2 Assemblages bout à bout circulaires avec ou sans délardage

A,B,C,D

Figure FAI.l.2-1 Figure FA 1.1.2-2 Figure FA 1.1.2-3

a/2
t_
A,B,C,D

a/2

Figure FAI.l.2-4

---1-...c:::::J:::; 1,3
1

1
1

1
A,B,C,D

Figure FAI.l.2-5

A,B,C,D

Figure FAI.l.2-6
CODETI® 2001 - Division 1 - FA 1/5

FAl.1 Assemblages par soudure bout à bout (suite)

FAI.1.3 Assemblages bout à bout par raccordement à angle vif

Pour les enveloppes


soumises à une pression
intérieure, la soudure
doit être reprise à
l'envers et assurer, par
meulage si nécessaire, A,8,C,D
un raccordement régu-
lier par un rayon :

Figure FAI.1.3-1 Figure FAl.1.3-2

FAl.1.4 Assemblages bout à bout par emboîtement

(a) anneau support


C,D
pennanent

Figure FAI.1.4-1

~-----------·
cf~
(a) jeu non nul après
C,D
soudage

Figure FAI.1.4-2
CODETI® 2001- Division 1 - FA1/6

FAl.1 Assemblages par soudure bout à bout (suite)

FAl.1.4 Assemblages bout à bout par emboîtement

e
(a) bord soyé

C,D
(a)
L > 1,5 e
L

Figure FAl.1.4-3
CODETI® 2001 - Division 1 - FA 1!7

FAl.2 Assemblages par emboîtement

FAl.2.1 Assemblages par emboitement à double soudure

g
(a) évent
a---1
1

x =MIN (e 1 ; e2 ;8 mm) C,D

x'SL-S6x

Figure FAl.2.1

FAI.2.2 Assemblages par emboitement à simple soudure

(a) jeu non nul après


soudage

(b) partie supérieure du


chanfrein fondue partiel-
lement A,B,C,D

g~ 0,7 e

Figure FAl.2.2
GODET!® 2001- Division 1 - FA 1/8

FAl.2 Assemblages par emboîtement

FAl.2.3 Assemblages de brides emmanchées-soudées plates ou à collerette

(a) 2: 3 mm

A,B,C,D
g12'.0,7e1

g2 2: 0,7 er

Figure FAl.2.3
CODETI® 2001 - Division 1 - FA 1/9

FAl.3 Assemblages en angle et assemblages de tubulures

FAl.3.1 Assemblages en angle

Figure FAl.3.1

FAl.3.2 Assemblages par recouvrement : soudure à clin

(a) Localement l'angle


g doit rester visible
(a)

C,D

Figure FAl.3.2-1
GODET!® 2001- Division 1 - FA1/10

FAl.3 Assemblages en angle et assemblages de tubulures (suite)

FAI.3.2 Assemblages par recouvrement : soudure à clin

Figure FAI.3.2-2

FAl.3.3 Assemblages à pleine pénétration

g
A,B,C,D

Figure FAI.3.3.1 : Tubulures posées sans anneau-renfort


CODETI® 2001 - Division 1 - FA 1/11

FAI.3 Assemblages en angle et assemblages de tubulures (suite)

FAI.3.3 Assemblages à pleine pénétration (suite)

(a) Localement l'angle


doit rester visible

A,B,C,D
g 2: 0,25 e 2

Figure FAI.3.3.2 : Tubulures posées avec anneau-renfort

g 2: 0,25 MIN (e; e,) A,8,C,D

Figure FAI.3.3.3-1 Figure FA 1.3.3.3-2

Tubulures pénétrantes sans anneau-renfort


CODETI® 2001- Division 1 - FA1/12

FAl.3 Assemblages en angle et assemblages de tubulures (suite)

FAl.3.3 Assemblages à pleine pénétration (suite)

g (a) évent

(a)--j
1

lz
X X
g 2: MIN (0,25 e,; 10)
Fi1~ure FAl.3.3.4-1 Figure FAI.3.3.4-2 A,B,C,D
x 2: MAX(8 mm; MIN
0,5 (e; e 1))
g

h 2: MIN 0,5 (e; e1)

g
X

Figure FAl.3.3.4-3 Figure FAl.3.3.4-4


Tubulures pénétrantes avec anneau-renfort
CODETI® 2001 - Division 1 - FA 1/13

FAI.3 Assemblages en angle et assemblages de tubulures (suite)

FAJ.3.3 Assemblages à pleine pénétration (suite)

D'autres dispositions
constructives accepta-
A,B,C,D
bles sont définies en
C2.2.6

Figure FAl.3.3.: Fonds plats

FAI.3.4 Assemblages par soudure à pénétration partielle

FAl.3.4.1-1:

C,D
g :::: 1,5 MIN (e, eb)
FAl.3.4.1-2:

A,B,C,D

FAl.3.4.1-1 FAl.3.4.1-2

Tubulures Type Yi manchon


CODETI® 2001- Division 1 - FA1/14

FAl.3 Assemblages en angle et assemblages de tubulures (suite)

FAI.3.4 Assemblages par soudure à pénétration partielle (suite)

A,B,C,D

FAl.3.4.2: Weldolet

d d ::'.': 3 mm A,B,C,D

FAl.3.4.3 : Bossage
CODETI® 2001 - Division 1 - FA1/15

FAl.3 Assemblages en angle et assemblages de tubulures (suite)

FAl.3.4 Assemblages par soudure à pénétration partielle (suite)

FA!.3.4.1-1:

g 1 2 MIN 0,7 (e,; e)

FA!.3.4.4-2 C,D
e e

d·1

FAI.3.4.4-1 FA 1.3.4.4-2

Tubulures pénétrantes sans anneau renfort

a+ g 1 2 MIN 0,7 (e,; e,)

C,D
e
x etf2 MIN 0,5 (e,; e)

FAI.3.4.4-1 FAl.3.4.4-2

Tubulures pénétrantes avec anneau renfort


CODETI® 2001- Division 1 - FA1/16

FAl.3 Assemblages en angle et assemblages de tubulures (suite)

FAl.3.4 Assemblages par soudure à pénétration partielle (suite)

g 5 et (g 4 +6)~MIN0,7
(e,; e,)
C,D
te x etf~ MIN 0,5 (e,; e)

FAl.3.4.4-3 FAl.3.4.4-4

Tubulures pénétrantes avec anneau renfort (suite)

(a) (a) Localement l'angle


doit rester visible après C,D
e soudage

Figure FA 1.3.4.5 : Tubulures pénétrantes assemblées par soudure d'angle


CODETI® 2001 - Division 1 - FA 1/17

FAl.3 Assemblages en angle et assemblages de tubulures (suite)

FAl.3.5 Assemblages vissés soudés

\,, ,1\

(a) (a) Recouvrir la totalité


1
des filets apparents par
soudage
A,B,C,D
(b) Nombre de filets en
prise: 5
CODETI® 2001- Division 1 - FA 1 /18
CODETI® 2001 - Division 1 - FA2/1

ANNEXE FA2

QUALIFICATION D'UN MODE OPÉRATOIRE DE SOUDAGE

(Annexe obligatoire)

FA2.1 - OBJET EN 288-4 Epreuve de qualification d'un mode


opératoire de soudage à 1'arc sur
L'objet de la présente Annexe est de définir les l'aluminium et ses alliages
conditions dans lesquelles, selon les règles de la Divi- (A 89-010-4)
sion 1 du Code, doit être effectuée la qualification d'un
EN 288-6 Qualification par référence à
mode opératoire de soudage pour la fabrication de
l'expérience acquise (A 89-010-6)
tuyauteries soumises ou pas à pression.
EN 288-7 Qualification par référence à un
mode opératoire de soudage stan-
FA2.2 - DOMAINE D'APPLICATION
dard pour le soudage à l'arc
(A 89-010-7
La présente Annexe s'applique aux tuyauteries
soumises ou pas à pression, pour la qualification des EN 288-8 Epreuve des qualification par exécu-
modes opératoires de soudage. tion d'un assemblage soudé particu-
lier préa-lable à la production
(A 89-010-8)
FA2.3 - CONDITIONS D'APPLICATION
Pour les matériaux non couverts par une norme, la
FA2.3.1 - Cas général quai ification des modes opératoires de soudage peut
être réalisée suivant une procédure ayant fait un accord
FA2.3.1.1 - Les modes opératoires sont qualifiés sous entre les parties.
la responsabilité du Fabricant et selon les différentes
parties qui composent la norme : FA2.3.1.2 - La qualification des modes opératoires de
soudage de tous les assemblages résistant à la pression
EN 288< 1l Descriptif et qualification d'un mode ainsi que les assemblages de pièces sur la paroi des
opératoire de soudage pour les maté- parties sous pression font l'objet d'un procès-verbal,
riaux métalliques selon les dispositions de la norme EN 288-3 et 4( 1),
A la date de parution de la présente édition, les par- délivré par un Inspecteur hablité pour les catégories de
ties de la norme qui peuvent être prises en compte pour construction A, B agréé chargé de la supervision des
l'application de la présente Division sont: opérations de qualification :

EN 288-1 Règles générales pour le soudage - assemblages bout à bout,


par fusion (A 89-010-1)
- assemblages autres que bout à bout d'une bride
EN 288-2 Descriptif d'un mode opératoire de ou d'un collet.
soudage pour le soudage à l'arc
F A2.3.1.3 - Les qualifications des modes opératoires
(A 89-010-2)
de soudage relatives aux autres assemblages que ceux
EN 288-3 Epreuve de qualification d'un mode mentionnés en FA2.3. l.2 font l'objet d'un rapport visé
opératoire de soudage à l'arc sur par le Fabricant ou, éventuellement, par ['Inspecteur
acier(A 89-010-3) habilité.

( 1l La présente Division admet l'utilisation de normes nationales


transposant la norme européenne EN 288.
CODETI® 2001 - Division 1 - FA2/2

F A2.3.2 - Dispositions particulières a) Normes homologuées.

FA2.3.2.1 - Les qualifications prononcées antérieure- b) Cahier des charges établi par le Fabricant et
ment à la date d'homologation des différentes parties soumis à l'accord des parties intéressées.
de la norme EN 288, selon les documents suivants,
restent valables : F A2.3.3 - Assemblages de qualification (6.2 des
normes EN 288 3 et 4)
- Cahier des charges AQUAP. Cas général,
La nature et l'épaisseur des assemblages de qualifi-
- Cahier des charges AQUAP. Fabrication des
cation des assemblages cités en FA2.3. l.2 sont donnés
tubes en acier soudés avec apport de métal sous
dans les tableaux FA2.3.3a et FA2.3.3b.
flux dans les usines spécialisées,
- Cahier des charges AQUAP. Fabrication en
usines spécialisées de tubes en acier inoxydable
soudés par fusion,
- Norme NF A 89-010 - Qualification d'un mode
opératoire de soudage. Cas général.
F A2.3.2.2 - Les cas non couverts par la norme EN 288
sont traités par application de l'un des documents sui-
vants :

Tableau FA2.3.3a - Nature et épaisseur de l'assemblage de qualification

Nature de l'assemblage Épaisseur de l'assemblage


Assemblage à qualifier
de qualification de qualification (1)

1. Assemblages bout à bout plan ou tubulaire (2) (3)

2. Assemblages angulaires d'un fond plat - figures 2. la et 2. lb:


égale à la hauteur de la gorge
2.1 avec emboîtement total +5mm
plan
- figure 2. lc:
égale à celle de la virole (3)
2.2 avec emboîtement partiel plan ou tubulaire égale à celle de la virole (3)
2.3 sans emboîtement plan ou tubulaire égale à celle de la virole (3)

3. Assemblages autres que bout à bout d'une bride ou


plan ou tubulaire égale à celle de la virole (3)
d'un collet

5. Assemblages angulaires d'enveloppes plan ou tubulaire (2) (3)


( 1) Les figures citées à titre d'exemple sont celles du tableau 3.3b.
(2) Le choix entre assemblage plan et assemblage tubulaire doit tenir compte des limites imposées par le domaine de validité de la qualification.
(3) La valeur à retenir est, aux tolérances près, celle mentionnée dans le descriptif du mode opératoire de soudage proposé.
CODETI® 2001 - Division 1 - FA2/3

Tableau FA2.3.3b-Assemblages de qualification

2 - Assemblages angulaires d'un fond plat

2 .1 - Avec emboîtement total


a) b)

, I'
_____ _J.•j i 1 .1
. i--·-·--
1 .
_)-J._ 1 '
J-L.-
Assemblage il
1 '
1
à qualifier : 1

1 '
Assemblage de
qualification :
(Cotes en mm)

2.2 - Avec emboîtement partiel


~ -~-1 1 ~1 )
j__J_

2.3 - Sans emboîtement

3 - Assemblage d'une bride


ou d'un collet sur un
corps d'appareil
\) 1 PÇF~
i-_J_

4 - Assemblage par recouvrement


d'un fond totalement emboîté
et d'une virole
(
) / .--.=--~=
//
·-·-·-
,/·/.,. · -
\f 1 _,-_, 1
1
'
------t-

V)

\i _J_

5 - Assemblage angulaire d'enveloppe


J
CODETI® 2001 - Division 1 - FA2/4

FA2.4 - DISPOSITIONS PARTICULIÈRES RE- FA2.4.4 - Essai de pliage (7.4.2 de la norme)


LATIVES A LA NORME EN 288-3
Les éprouvettes et !'essai de pliage sont exécutés
conformément à la norme EN 910 (A 89-203).
FA2.4.l - Contrôles non destructifs (7.3 de la
norme)
FA2.4.5 - Examen macrographique (7.4.3 de la
Les critères d'acceptation des défauts décelés par norme)
les examens non destructifs sont définis en I.10.5.
L'examen macrographique est effectué conformé-
ment à la norme EN 1321 (A 89-211 ). Aucune fissure,
FA2.4.2 - Essai de traction transversale (7.4.l de la
manque de fusion ou de pénétration ne sont acceptés.
norme)
Les éprouvettes et !'essai de traction transversale FA2.4.6 - Essai de flexion par choc (7.4.4 de la
sont exécutés conformément à la norme EN 895 (A 89- norme)
200).
L'essai est effectué conformément à la norme
EN 875 (A 89-202) dans les conditions suivantes :
F A2.4.3 - Essai de traction longitudinale
a) La température d'essai est prise égale à l'une des
Pour les épaisseurs supérieures à 20 mm, un essai
températures pour lesquelles les métaux de base béné-
de traction sur éprouvette cylindrique prélevée dans le
ficient d'une garantie de valeur de rupture par choc, à
métal fondu est effectué à la température ambiante
moins que le Fabricant ne choisisse une température
conformément à la norme EN 876 (A 89-201).
différente supérieure à celles-ci mais, en tous cas, au
Les valeurs obtenues pour la résistance à la traction plus égale à 20 °C.
et pour la limite conventionnelle d'élasticité (Rp0,2 et
Si l'emploi d'une spécification additionnelle à une
Rp1.o) doivent être au moins égales aux valeurs mini-
norme définissant les produits concerne la température
males garanties dans le métal de base. Des valeurs
de l'essai de flexion par choc, la qualification de mode
inférieures aux caractéristiques minimales dans le
opératoire de soudage peut être complétée, dans les
métal de base peuvent être acceptées si elles sont pré-
mêmes conditions que celles requises pour la qualifica-
vues au DMOS. Dans le cas d'assemblage mixte, c'est
tion, par un essai de flexion par choc supplémentaire
le matériau aux caractéristiques les plus faibles qui est
réalisé à la température adéquate.
pris en référence.
b) Les valeurs minimales d'énergie de rupture par
choc admises sont données dans le tableau F A2.4.6b.
Tableau FA2.4.6b - Valeurs d'énergie de rupture par choc

Métal déposé Zone de transition


Types d'acier
Valeur moyenne sur Valeur minimale Valeur moyenne sur Valeur minimale
3 éprouvettes individuelle 3 éprouvettes individuelle

Aciers non inoxydables


(1) (1) 27 J 20 J
et non austénitiques

Aciers
e=l0(2) 271 20 J 40 J 30 J
inoxydables

austénitiques
e = 7,5< 2> 20 J 15 J 24 J 18 J
et

austéno-
e = 5 <2> 14 J 10 J 16 J 12 J
ferritiques

Autres aciers
(1) (1) 271 20 J
inoxydables
( 1) Les valeurs minimales admises sont celles requises pour le métal de base.
(2) e étant l'épaisseur de l'éprouvette. Lorsque l'épaisseur du produit est supérieure à 12 mm, une éprouvette d'épaisseur l 0 mm est requise.
CODETI® 2001 - Division 1 - FA2/5

FA2.4.7 - Essai de dureté (7.4.5 de la norme) b) Les valeurs maximales admises sont données
dans le tableau FA2.4.7. Par accord entre les parties
a) L'essai de dureté HY 10 est effectué conformé-
intéressées, des valeurs plus faibles peuvent être dé-
ment à la norme EN 1043-1 (A 89-204-1 ).
terminées.

Tableau FA2.4.7 - Essai de dureté HV 10

Soudure monopasse Soudure multipasses


Groupes Traitement thermique après soudage
non oui non oui
St! et St2 (1) 380 320 350 320
St3 450 (2) 420 (2)
St4 et St5 (2) 320 320 300
St6 (2) 350 (2) 350
Ni$4% (2) 300 320 300
St7
Ni>4% (2) (2) 400 (2)
St8 (2) (2) (2) (2)

( 1) Si l'essai de dureté est requis.


(2) La valeur de la dureté est déterminée par accord entre les parties intéressées.

Tableau FA2.4.8.lal
FA2.4.8 - Domaine de validité (8 de la norme) Elément Teneur(%)
FA2.4.8.1 - Regroupement des aciers
Carbone ::; 0,080
Le regroupement des aciers (8.3 de la norme) selon
Soufre ::; 0,030
les dispositions ci-après est admis :
a) Pour les aciers inoxydables austénitiques Phosphore ::; 0,040
(Groupe St9) dont la résistance minimale à la traction Manganèse $2
garantie est au plus égale à 570 N/mm2 et la résistance
maximale à la traction garantie est au plus égale à Silicium ::; 1
760 N/mm2, la qualification obtenue est valable pour
une nuance différente de la nuance d'essai si toutes les Cuivre ::; 1
conditions suivantes sont remplies, les teneurs considé- Molybdène ::; 3
rées étant les teneurs sur coulée, mesurées s'il s'agit
des teneurs sur échantillon, définies par la norme ou la Titane ::; 0,60
spécification s'il s'agit des teneurs d'une nuance.
Nickel 8$Ni$14
al) Pour les échantillons utilisés pour la qualifi-
cation et pour la nuance des aciers utilisés en fabrica- Chrome l6$Cr$20
tion, les teneurs doivent être conformes aux valeurs
données dans le tableau FA2.4.8. la!.
a2) Si la nuance des aciers utilisés en fabrica- b) Les aciers du Groupe St5 sont regroupés en 4
tion contient du bore, du niobium ou de l'azote, les sous-groupes suivant tableau FA2.4.8. lb :
teneurs maximales en ces éléments ne peuvent être
Une qualification de mode opératoire de soudage
supérieures aux maximums correspondants de la
réalisée sur un acier d'un sous-groupe reste valable
nuance des échantillons de qualification.
pour un autre acier du même sous-groupe, toutes cho-
ses restant égales par ailleurs.
CODETI® 2001 - Division 1 - FA2/6

Tableau FA2.4.8.lb - Domaine de validité


Regroupement des aciers du Groupe St5

Domaine de validité
pourQMOS Appellation Royaume
Sous-groupe France Allemagne USA
courante Uni
Cr Mo
15CD4.05 Pli-Fil
St5. l 0,6 à 1,6 < 1,2 1 - 1,25 Cr 15CD5.05 13CrMo4.4 620 Pl2-Fl2
622
St5.2 > 1,6 à 3 < 1,2 2,25 Cr 10CD9.10 10CrMo9.10 490 P22-F22

St5.3 >3à7 < 1,2 4-6 Cr ZlOCD5.05 P5-FS

ZIOCDV
StS.4 > 7 à 10 < 1,2 9 Cr Nb09.0l P9.l-T9.l
CODETI® 2001 - Division 1 - 1/1

PARTIE 1

"
CONTROLE ET INSPECTION
Pages
1.1 - Généralités ................................................ . 113
I.1.1 - Objet. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 113
I.1.2 - Contrôle. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 113
I.1.3 - Inspection.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . I/3
I.1.4 - Evaluation de la conformité. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 113
1.2 - Contrôle .................................................. . I/4
I.2.1 - Généralités. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . I/4
I.2.2 - Réception et identification des matériaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114
1.2.3 - Réception des éléments sous-traités. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114
I.2.4 - Contrôles destructifs des coupons-témoins représentatifs des
assemblages soudés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114
I.2.5 - Contrôles non destructifs des joints soudés . . . . . . . . . . . . . . . . . . I/9
I.2.6 - Vérification des traitements thermiques. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1121
I.2. 7 - Vérification des traitements de surface et des revêtements. . . . . . I/21
I.2.8 - Essais de résistance. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1121
I.2.9 - Examen final de la tuyauterie. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . I/24
I.2.10 - Dossiers à établir. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . I/24
1.3 - Surveillance de la construction ................................. . I/28
I.4 - Evaluation de la confonnité ................................... . I/32
I.4.1 - Généralités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . I/32
I.4.2 - Procédures d'évaluation de la conformité. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1132
I.4.3 - Obligations des parties . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1132
CODETI® 2001 - Division 1 - 1/2

ANNEXES
IAl - Vérification des appareils de mesure ............................ . IAl/l
IA2 - Détermination des états de surface ............................. . IA2/3
IA3 - Examen visuel. ............................................ . IA3/5
IA4 - Examen par ressuage ........................................ . IA4/7
IA5 - Examen par magnétoscopie ................................... . IA5/9
IA6 - Examen par radiographie ..................................... . IA6/l l
IA 7 - Examen par ultrasons ........................................ . LA 7/27
IA8 - Contrôle d'étanchéité ........................................ . IA8/29
IA9 - Modèles de déclaration de conformité ........................... . IA9/37
IAlO - Instructions de service et maintenance .......................... . IA 10/41
CODETI® 2001 - Division 1 - 113

PARTIE 1

CONTRÔLE ET INSPECTION

1.1 - GÉNÉRALITÉS

1.1.1 - OBJET 1.1.3 - INSPECTION

Les différents chapitres de cette parties définissent La surveillance de la construction est effectuée par
l'ensemble des opérations de contrôle et d'inspection un Organisme ou un Service dont la définition et le
auxquelles les tuyauteries conçues et fabriquées rôle sont précisés en G8. l 4.
conformément à la Division 1 du Code doivent être
Les opérations de surveillance de la construction
soumises.
requises au titre de la présente Division sont définies
au chapitre I.3.
1.1.2 - CONTRÔLE
Si des opérations supplémentaires doivent être ef-
fectuées à la demande de !'Acheteur, celui-ci doit les
Les contrôles sont effectués par un Organisme ou
définir dans les « Données Techniques de Construc-
un Service de contrôle dont la définition et le rôle sont
tion ».
précisés en GS.11.
Pour la catégorie de construction Ex la mission de
La nature et l'étendue des contrôles sont définies
!'Inspecteur est au minimum celle prévue pour la caté-
par le Fabricant sous sa responsabilité. et doivent au
gorie de construction A.
minimum respecter les exigences prévues par la pré-
sente Division du Code pour la catégorie de construc-
tion considérée. 1.1.4 - EVALUATION DE LA CONFORMITE
Pour la catégorie de construction Ex, ces contrôles
Les prescriptions particulières concernant les
doivent être au minimum ceux prévus par la présente
tuyauteries entrant dans le champ d'aplication de la
Division pour la catégorie de construction A.
Directive Européenne Equipements Sous Pression
Les contrôles requis au titre de la présente Division 97 /23/CE et de sa transpositions en droit français (dé-
sont définis au chapitre I.2. cret 99-1046) et devant faire !'objet d'une évaluation
de leur conformité sont définies en l.4.
CODETI® 2001 - Division 1 - 1/4

1.2-CONTRÔLE
1.2.1 - GENERALITES l.2.3.2 - Toute sous-traitance doit faire l'objet d'une
commande écrite, établie par le Fabricant. Avant de
Le Fabricant a la responsabilité de déterminer la na- passer cette commande, le Fabricant doit s'assurer que
ture et l'étendue des contrôles ainsi que leurs critères le sous-traitant dispose des moyens en matériels et en
d'acceptation en tenant compte des exigences de al personnel pour satisfaire aux exigences de la présente
Division 1 du Code, et des spécifications particulières Division. Cette commande doit être accompagnée des
del' Acheteur. éléments techniques contractuels nécessaires à cette
sous-traitance.
Les exigences minimales requises par la présente
Division sont précisées dans les paragraphes ci-après.
1.2.3.3 - Lorsque la sous-traitance concerne l'exécution
L'Organisme ou le Service de Contrôle a la respon- d'opérations de fabrication ou de contrôle, il appartient
sabilité d'effectuer toutes les opérations effectives de au Fabricant d'accepter le résultat des opérations réali-
contrôle définies par le Fabricant. sées et les documents correspondants, après s'être
assuré qu'ils sont conformes aux exigences de al pré-
Lorsque !'Organisme de Contrôle n'est pas le Ser-
sente Division et aux données techniques de construc-
vice de contrôle du Fabricant, ce dernier a la responsa-
tion jointes à la commande de sous-traitance.
bilité de lui définir avec précision les interventions
qu'il lui confie et de lui notifier en temps voulu toute
1.2.3.4 - Lorsque la commande de sous-traitance
modification de ces interventions.
concerne l'exécution d'un sous-ensemble, il appartient
au Fabricant de s'assurer que les conditions imposées
1.2.2 - RÉCEPTION ET IDENTIFICATION DES par la spécification ont été respectées, que les docu-
MATÉRIAUX ments correspondants ont été fournis.

1.2.2.1 - Réception
1.2.4 - CONTRÔLES DESTRUCTIFS DES COU-
Pour tous les composants et matériaux entrant dans PONS-TÉMOINS REPRESENTATIFS DES AS-
la fabrication d'une tuyauterie et avant leur utilisation, SEMBLAGES SOUDÉS
il appartient au Fabricant de s'assurer qu'ils satisfont à
la spécification d'achat, éventuellement complétée par 1.2.4.1 - Généralités
une spécification additionnelle, que les contrôles et
Les assemblages non circulaires soudés bout à
examens requis ont été effectués (voir M.3 et M.4) et,
bout, des éléments de tuyauterie à partir de tôles rou-
lorsqu'ils ont été prélevés sur stock, qu'ils satisfont
lées soudées, doivent donner lieu à la réalisation, par
aux conditions d'utilisation de la présente Division
ce dernier, de coupons-témoins de production, en vue
(voir M.3.3).
de vérifier la régularité de la qualité des joints. Ces
L 'Inspecteur procède aux opérations de surveil- coupons-témoins sont soumis aux contrôles non des-
lance définies au tableau I.2. tructifs et destructifs définis ci-après.
Les produits utilisés pour la réalisation des cou-
1.2.2.2 - Identification
pons-témoins doivent avoir la même épaisseur nomi-
L'identification des composants et matériaux est ef- nale que les produits constituant l'un des joints qu'ils
fectuée et maintenue selon les dispositions de M.6. représentent et provenir des lots utilisés pour les sou-
dures de production.
1.2.3 - RECEPTION DES ÉLÉMENTS SOUS- Lorsque les produits de la commande ont fait
TRAITÉS l'objet d'un contrôle spécifique, les éléments constitu-
tifs des coupons-témoins doivent être prélevés parmi
1.2.3.1 - Le Fabricant après accord de l 'Acheteur, peut les produits de même nuance et de même qualité affec-
sous-traiter une partie de la fourniture qui lui est de- tés à la réalisation de l'un des joints qu'ils représentent.
mandée.
Dans le cas où les produits de la commande n'ont
Une telle sous-traitance peut concerner tout ou par- pas fait l'objet d'un contrôle spécifique, il est admis
tie de la conception, des opérations de fabrication ou d'utiliser, pour la réalisation des coupons-témoins, des
de contrôle, ou des sous-ensembles de tuyauteries. Le produits de même nuance et de même qualité mais pas
Fabricant reste responsable, vis-à-vis de l 'Acheteur, nécessairement prélevés parmi ceux qui sont affectés à
des travaux de ses sous-traitants. la commande.
CODETI® 2001 - Division 1 - 1/5

Les coupons-témoins de production doivent être ré- opératoire de soudage. Cette possibilité est toutefois
alisés suivant le même descriptif de mode opératoire de limitée à une période de 4 mois consécutifs.
soudage que les joints de production qu'ils représen-
Lorsqu'un même mode opératoire est utilisé pour
tent.
des épaisseurs différentes, le Fabricant doit choisir
Sauf en cas d'impossibilité géométrique, les cou- l'épaisseur la plus forte ou l'épaisseur immédiatement
pons-témoins doivent être exécutés dans le prolonge- inférieure utilisée dans la fabrication et comprise dans
ment d'un des joints qu'ils représentent, soudés en le domaine de validité pour réaliser le coupon-témoin.
même temps que le joint et subir les mêmes cycles
thermiques. Il peut être nécessaire de prendre des pré- 1.2.4.3 - Exécution des coupons témoins
cautions pour obtenir le même régime thermique dans
La longueur du coupon-témoin doit permettre le
les coupons-témoins que dans le joint.
prélèvement des éprouvettes nécessaires aux essais
Lorsqu'ils ne peuvent être exécutés en appendice, exigés en I.8.4.2 ainsi qu'aux contre-essais éventuels et
comme indiqué ci-dessus, les coupons-témoins doivent ne doit pas être inférieure à 600 mm. Sa largeur, après
être exécutés dans les mêmes conditions que la fabrica- exécution de la soudure, ne doit pas être inférieure
tion, pendant celle-ci et avec le même personnel ainsi à 300 mm.
que le même matériel.
Les dimensions minimales requises doivent être
Après soudage, un coupon-témoin ne doit pas pré- identiques à celles utilisées pour les essais de qualifica-
senter de déformation angulaire dépassant 5°. tion de mode opératoire de soudage.

Avant de découper les éléments constitutifs des


1.2.4.2 - Nombre de coupons témoins
coupons-témoins, le numéro de coulée, le numéro de
Les coupons-témoins ne sont pas exigibles pour les tôle ou d'essai et le sens de laminage doivent être re-
assemblages exécutés sur un élément de tuyauterie de portés sur chaque élément.
catégorie :
Les coupons-témoins doivent accompagner, lors
de construction C dont le coefficient de sou- des traitements thermiques, les éléments dont ils repré-
dure est égal à 0, 7 ; sentent les joints.

de construction D. Après accord entre les parties intéressées, dans le


cas d'un traitement qui n'a pour but que la relaxation
Le nombre de coupons-témoins pour un même des contraintes et pour des éléments de tuyauterie de
mode opératoire de soudage en fonction de la longueur
catégories de construction B et C construits en acier
de joint prise en compte est défini dans le tableau des groupes St! et St2, un traitement thermique simulé
I.2.4.2. peut être appliqué aux coupons-témoins.

Tableau 1.2.4.2 - Nombre de coupons-témoins : 1.2.4.4 - Contrôle des coupons témoins

Longueur de joint prise en Nombre de Cou- 1.2.4.4.1 - Contrôles non destructifs


compte pons-témoins Les coupons-témoins sont soumis aux mêmes
contrôles non destructifs et cela aux mêmes stades de
de 0 à 60m = 1 fabrication que les assemblages qu'ils représentent.
Ces contrôles déterminent les zones de coupon-
de 60 à 360 m + 1
témoin pouvant comporter des imperfections. Il est
donc souhaitable de les réaliser dès que possible.
de 360 à 1 860 m + 1
Lorsque les contrôles non destructifs ont permis de
de 1 860 à 9 360 m + 1 déceler des imperfections, qu'elles soient ou non dans
les tolérances admises pour la catégorie de construc-
tion, les éprouvettes peuvent être prélevées dans les
seules zones saines du coupon-témoin.
Lorsque des éléments de tuyauterie réalisés par le Toutefois, si ces zones saines n'ont pas une dimen-
Fabricant à partir de tôles roulées soudées sont fabri- sion suffisante, le coupon-témoin doit être refait dans
qués à la suite, il est admis, pour la détermination du les mêmes conditions que la fabrication et avec le
nombre de coupons-témoins, de cumuler les longueurs même personnel.
de soudure relevant d'une même qualification de mode
opératoire et exécutées avec un même type
d'équipement de soudage automatique ou par
l'ensemble des soudeurs qui utilisent le même mode
CODETI® 2001 - Division 1 - 1/6

1.2.4.4.2 - Contrôles destructifs


Les éprouvettes sont prélevées sur les coupons-
témoins comme indiqué sur la figure I.2.4.4.2 et les
contrôles destructifs à effectuer sont précisés au ta-
bleau I.2.4.4.2. Les notes référencées dans ce tableau
en font partie intégrante.
Le prélèvement et les usinages des éprouvettes ne
doivent pas affecter les propriétés mécaniques du maté-
nau.
a) Essais de traction
Les essais de traction sur éprouvette prismatique
sont effectués à la température ambiante conformément
à la norme EN 895 (A 89-200).
La surépaisseur de soudure des éprouvettes préle-
vées en travers doit être arasée.
(d)
Lorsqu'il n'est pas possible de réaliser une éprou-
vette intéressant toute l'épaisseur de !'assemblage, on
exécute, pour l'essai de traction transversale autant
d'éprouvettes superposées qu'il est nécessaire (toute- - - - - - - - + - (e)
fois le recouvrement de celles-ci n'est pas autorisé). La
valeur de la résistance à la traction à retenir est alors la
moyenne des valeurs individuelles obtenues.
---t-(t)
Dans le cas de matériaux plaqués, le matériau de
placage doit être préalablement enlevé, sauf s'il est
considéré comme participant à la résistance de
l'assemblage. (a) Macrographie, dureté
Les essais de traction sur éprouvette cylindrique (b) Flexions par choc
sont effectués soit à la température ambiante suivant
(c) Pliages côté
EN 876 (A 89-201) soit à température élevée lorsque la
température de calcul de l'élément considéré est supé- ( d) Pliages endroit envers
rieure à 300°C et lorsque le matériau de base a fait
(e) Traction cylindrique sens longitudinal
l'objet d'un contrôle spécifique. La température de
l'essai est identique à celle de !'essai effectué sur le (f) Traction prismatique sens transversal
matériau de base.
Figure 1.2.4.4.2 - Prélèvement des éprouvettes
CODETI® 2001 - Division 1 - 117

Tableau 1.2.4.4.2

Coefficient de
ESSAIS À EFFECTUER soudure

Éprouvette prismatique prise dans le sens travers de la soudure


TRACTION
Éprouvette cylindrique prise dans le sens long dans le métal déposé ( 1J

endroit
e < 20
envers

Éprouvette prise dans le sens travers de la endroit


soudure (2) envers
PLIAGE e~ 20
ou

côté

endroit
Éprouvette prise dans le sens long de la soudure (3)
envers
e < 40 peau 3 3
Éprouvettes prises dans le métal déposé (4) peau 3 3
e~40
FLEXION cœur 3 3
PAR CHOC e < 40 peau 3 3
Éprouvettes prises dans la Z.A.T. (5) (6) (7) peau 3 3
e~ 40
cœur 3 3
EXAMEN MACROGRAPHIQUE
MESURE DE LA DURETÉ VICKERS HVlO (8)

ANALYSE CHIMIQUE DU MÉT AL FONDU en option

(1) L'essai n'est requis seulement si la configuration du joint permet le prélèvement d'une éprouvette de traction de diamètre 10 mm. li n'est pas
requis pour les aciers des groupes St 1 et St2.
(2) L'essai n'est requis que pour un assemblage homogène.
(3) L'essai n'est requis que pour un assemblage hétérogène.
(4) Les essais ne sont pas requis pour les assemblages en acier inoxydable austénitique d'élément de tuyauterie dont la température d'étude (TME) est
au moins égale à - 105°C.
(5) Les essais ne sont pas requis pour les assemblages en acier inoxydable austénitiquc quelle que soit la tempérnture d'étude (TME) de l'élément
d'appareil concerné.
(6) Cet essai n'est pas requis pour les assemblages exécutés dans l'une des nuances d'acier du groupe Stl lorsque la température d'étude (TME) de
l'élément de tuyauterie concerné est au moins égale à - 20°C.
(7) Dans le cas d'assemblages mixtes, 3 éprouvettes sont prélevées dans chacune des Z.A.T.
(8) Cette mesure n'est pas requise pour les assemblages en aciers inoxydables austénitiques ou austéno-ferritiques.
CODETI® 2001 - Division 1 - 1/8

b) Essais de pliage d'élasticité obtenue est au moins égale à la valeur mi-


nimale garantie pour le matériau de base.
Les essais de pliage sont effectués à la température
ambiante conformément à la norme EN 910 (A 89- c) Essai de traction sur éprouvette cylindrique à
203 ). température élevée.
c) Essais de flexion par choc La valeur obtenue de la caractéristique mécanique
retenue pour le calcul de l'élément considéré (R 1,
Les essais de flexion par choc sont effectués
R ~0.2 ou R ~1,0) doit être au moins égale à la valeur
conformément à la norme EN 875 (A 89-202).
garantie dans les conditions de température données en
La température d'essai est: I.8.4.2a).

• soit la température de référence TR déterminée b) Essais de pliage


selon les dispositions de ! 'Annexe MA2,
L'essai doit être conduit jusqu'à i'obtention de
• soit la température minimale d'étude TME si branches parallèles. Dans le cas d'apparition d'une
les dispositions de l'Annexe MA2 ne fissure dans le métal fondu ou la zone de liaison, la
s'appliquent pas, longueur maximale admissible du défaut est de 3 mm.

• soit une température inférieure spécifiée par le Dans le cas d'éprouvettes en acier plaqué, ayant le
Donneur d'ordre dans les «Données Techni- matériau de placage en extension, l'allongement mini-
ques de Construction ». mal de la soudure de reconstitution du placage doit être
supérieur à 20% avant l'apparition de la première fis-
Cette température ne peut être inférieure à celle à sure.
laquelle les essais de la qualification du mode opéra-
toire ont été effectués. c) Essais de flexion par choc

d) Examens macrographiques Les valeurs obtenues ne doivent pas être inférieures


à celles qui ont été spécifiées dans la qualification du
Les examens macrographiques sont effectués mode opératoire de soudage.
conformément à la norme EN 1321 (A 89-211 ). Les
résultats de ces examens doivent être accompagnés des d) Examens macrographiques
photographies correspondantes. Aucune fissure, manque de fusion ni manque de
e) Essais de dureté Vickers HV IO pénétration, n'est accepté. En outre, la macrographie
est un témoin de référence du nombre et de la réparti-
L'essai de dureté est effectué conformément à la tion des passes pour juger du respect des limites de
norme EN 1043 (A 89-204). validité fixées par la qualification du mode opératoire.
1.2.4.4.3 - Résultats à obtenir e) Essais de dureté Vickers HV IO
a) Essais de traction Les valeurs obtenues ne doivent pas être supérieu-
a) Essai de traction sur éprouvette à section prisma- res à celles qui ont été spécifiées dans la qualification
tique prélevée transversalement à la soudure. du mode opératoire de soudage.

Pour chaque essai, la valeur obtenue pour la résis- 1.2.4.4.4 - Contre essais
tance à la traction doit être au moins égale à la valeur a) Essais de traction et de pliage
minimale garantie pour l'assemblage par le Fabricant.
a) Lorsqu'un essai montre un résultat insuffisant en
b) Essai de traction sur éprouvette cylindrique à la raison d'une faute d'exécution, il doit être annulé.
température ambiante.
Par faute d'exécution, il faut entendre un usinage
La valeur obtenue pour la résistance à la traction défectueux de l'éprouvette, un montage incorrect sur la
doit être au moins égale à la valeur minimale garantie machine d'essai, un mauvais fonctionnement de celle-
pour l'essai de traction sur éprouvette prismatique. ci ou toute autre anomalie analogue.
Toutefois la Division 1 du Code admet qu'elle lui soit
inférieure de 10 N/mm2 pour autant que la valeur de la b) Si l'éprouvette présente un défaut de compacité
limite conventionnelle d'élasticité obtenue soit au mais que les résultats sont conformes, l'essai doit être
moins égale à la valeur garantie pour l'essai de traction accepté.
sur éprouvette prismatique. c) Si l'éprouvette présente un défaut et que les ré-
Uniquement pour les aciers autres que ceux du sultats ne sont pas conformes, deux nouveaux essais
groupe St9, la valeur de la limite conventionnelle doivent être effectués sur deux éprouvettes prélevées
dans le même échantillon et si les résultats obtenus sur
CODETJ® 2001 - Division 1 - 1/9

ces deux essais sont conformes, l'essai est accepté. méthode utilisée pour chacun des contrôles non des-
Dans le cas contraire, la non conformité est prononcée tructifs exigés par la présente Division.
et il est fait application des dispositions prévues en I.3.
Ces méthodes doivent être en accord avec les exi-
b) Essais de flexion par choc gences minimales définies dans les Annexes ci-après :
Lorsque les résultats ne sont pas conformes c'est-à- IA3 : Examen visuel (VT),
dire:
- IA4 : Examen par ressuage (PT),
- s'il y a un résultat inférieur à la valeur indivi-
duelle minimale prescrite en I.2.4.4.3a), -· IA5 : Examen par magnétoscopie (MT),

- ou si la moyenne des trois résultats est infé- - IA6 : Examen par radiographie (R T),
rieure à la valeur moyenne minimale prescrite - IA 7 : Examen par ultrasons (UT).
en I.2.4.4.3a), sans qu'il y ait plus d'un résultat
inférieur à cette valeur, Après accord entre les parties intéressées, d'autres
méthodes d'examen peuvent être utilisées.
- ou si la non confom1ité tient seulement au fait
que, bien que la moyenne des trois résultats soit Pour l'exécution des contrôles et quelle que soit la
correcte, elle est obtenue avec deux résultats in- catégorie de construction, les agents de contrôle non
dividuels inférieurs à la valeur moyenne mini- destructif, désignés sous le nom de Contrôleurs dans la
male prescrite, au lieu d'un seul, suite du texte, doivent disposer d'instructions écrites,
établies en relation avec leur niveau de qualification.
trois éprouvettes supplémentaires doivent être préle-
vées à côté des premières et une nouvelle série d'essais 1.2.5.2 - Contrôleur
doit être effectuée. Si les résultats obtenus après ces
nouveaux essais ne sont pas conformes aux valeurs Le Contrôleur (voir GS.15), est la personne qui
prescrites en I.2.4.4.3a), la non conformité doit être exécute tout ou partie d'un contrôle non destructif,
prononcée et il doit être fait application des disposi- procède à son interprétation, ou rédige les instructions
tions prévues en I .3. et procédures.

1.2.4.4.5 - Rapports La compétence technique des Contrôleurs est justi-


fiée, soit par leur formation professionnelle, soit par
Les différents contrôles et essais effectués doivent leur expérience, par le Fabricant. Enfin, ils doivent être
faire l'objet d'un rapport établi par le Fabricant. Ce physiquement aptes, notamment en ce qui concerne
document porte les noms et qualités des agents qui ont l'acuité visuelle, à accomplir leur mission, toutefois,
effectué les contrôles et essais. A ce document sont aucune certification quelle que soit la catégorie de
joints les différents documents justificatifs et, éventuel- construction n'est exigée pour les agents réalisant les
lement les certificats de réception des matériaux lors- contrôles visuels.
que ceux-ci n'ont pas été prélevés parmi les matériaux
de la commande. Pour les tuyauteries de catégorie de construction A,
B et Ex, l'aptitude du Contrôleur fait l'objet d'une
certification prononcée, pour les opérations de contrôle
1.2.5 - CONTRÔLES NON DESTRUCTIFS DES non destructif qui lui sont confiées, conformément à
JOINTS SOUDÉS NF EN 473.
Lorsque le Fabricant sous-traite l'exécution des
1.2.5.1 - Généralités
contrôles non destructifs à un organisme spécialisé, il
Tous les contrôles non destructifs requis par la pré- est de sa responsabilité de s'assurer de la validité de la
sente Division sont de la responsabilité du Fabricant. qualification du personnel employé par cet organisme.
Il demeure responsable de ces contrôles vis-à-vis de
Il appartient au Fabricant de choisir et de définir la
l 'Acheteur.
nature et l'étendue de ces contrôles et au Fabricant de
choisir la méthode ainsi que le stade de fabrication où
ils sont exécutés dans le respect des exigences de la
présente Division et des Données techniques de cons-
truction. Tout ou partie de ces choix et de ces défini-
tions peut être délégué à !'Organisme de contrôle par le
Fabricant qui, toutefois, en conserve la responsabilité.
Le Service contrôle du Fabricant, ou !'Organisme
de contrôle choisi par lui, définit avec précision la
CODETI® 2001 - Division 1 - 1/10

1.2.5.3 - Documents d'enregistrement des contrôles c) Examen de surface


- Rapports Cet examen a pour but de déceler les défauts plans
Chaque contrôle non destructif réalisé fait l'objet débouchants ou sous-jacents à la surface des assembla-
d'un document d'enregistrement dit procès-verbal de ges soudés:
contrôle non destructif établi par le Fabricant. Ce do-
soit par un examen par ressuage (PT) (Détec-
cument porte les noms, qualités et références des
tion de défauts débouchants),
agents qui ont effectué les contrôles et essais. A ce
document sont joints les différents documents justifica- soit par un examen magnétoscopique (MT)
tifs. (Détection de défauts débouchants ou sous-
jacents ).
Il est admis, afin d'éviter des répétitions inutiles
des mêmes informations, que pour un même isométri- Le choix de l'un ou de l'autre des examens est fait
que, et pour les contrôles visuels, par ressuage ou par parie Fabricant.
magnétoscopie d'émettre un procès-verbal globalisé
L'examen MT par aimantation directe (passage de
par type de procédé de contrôle. Toutefois si des indi-
courant) n'est pas autorisé.
cations sont répertoriées, un procès-verbal individuali-
sé est établi. En cas d'impossibilité de mise en oeuvre de
l'examen MT. (matériau non ou insuffisamment ferro-
magnétique - aciers du groupe St8 ou configuration de
1.2.5.4 - Etendue des contrôles
l'assemblage), cet examen est remplacé par un examen
PT.
1.2.5.4. J - Contrôles des bords à souder
Les soudures d'éléments emboutis en acier du
Sauf spécification particulière de !'Acheteur, il ap-
groupe St8 exécutées avant formage, font l'objet d'un
partient au Fabricant, de s'assurer de l'absence de
contrôle total par examen PT après formage.
défauts situés dans les bords à souder ou dans leur
voisinage, et susceptibles de nuire à la qualité de Les examens MT et PT sont incompatibles avec un
l'assemblage soudé. contrôle ultérieur d'étanchéité aux gaz traceurs. Dans
ce cas des dispositions particulières sont à prendre.
L'examen visuel constitue une exigence minimale
de contrôle à laquelle est soumise la totalité des bords à c) Examen interne (compacité)
souder et préalablement à tout autre examen quelle que
Cet examen a pour but de déceler les défauts plans
soit la catégorie de construction.
ou volumiques internes des assemblages soudés :
1.2.5.4.2 - Contrôles des soudures soit par un examen radiographique (RT),
a) Le tableau 1.2.5.4.2 définit en fonction : soit par un examen ultrasonore (UT),
du type d'assemblage; soit par une combinaison des deux méthodes.
du groupe de matériaux ; Le type d'examen de compacité retenu UT ou RT
de la catégorie de construction ; doit être adapté à la configuration de l'assemblage.

du coefficient de soudure utilisé pour le di- L'examen est exécuté de préférence par RT pour
mensionnement de la tuyauterie ; les assemblages d'épaisseur égale ou supérieure à
l'étendue et la nature des contrôles à effectuer. 15mm.

Dans le cas particulier d'une tuyauterie sans as- Pour les assemblages bout à bout sur support per-
semblage longitudinal, les assemblages soudés de cette manent (soyage, latte, etc.) l'examen est obligatoire-
tuyauterie sont contrôlés suivant les indications de la ment, quelle que soit l'épaisseur, effectué par RT.
note 1 de ce tableau. Lorsqu'un contrôle total (100%) est imposé, le type
Les contrôles et extensions de contrôles éventuels et la conception de l'assemblage à examiner doivent
sont effectués en accord avec le paragraphe I.2.5.5 permettre ce contrôle. Dans le cas de piquages, il est
« Lotissement - Extension de contrôle». admis que la conception de certains assemblages ne
permette pas ce contrôle total, uniquement pour un
b) Contrôle d'aspect examen de compacité, dans ce cas il est exigé un exa-
Ce contrôle a pour but de déceler les défauts de men complémentaire pouvant être de type visuel par
forme et les défauts débouchant en surface. par un endoscopie de la pénétration.
examen visuel (VT) qui constitue une exigence mini-
male de contrôle à laquelle sont soumis les côtés en-
droits et les reprises envers des soudures.
CODETI® 2001 - Division 1 - 1/11

Tableau 1.2.5.4.2 - Etendue el nature des contrôles non destructifs

Soudures :
Soudures
Soudures circulaires Pi<1uages - d'angle
Groupes de Coefficient de soudure longitudinales
Catégories de - d'emboîtement (2)
Materiaux (C. 1.5)
contruction (G7)
(M2.3.1) (1) Contrôle de Contrôle Contrôle de Contrôle Contrôle de Contrôle volumique - d'étanchéité
surface volumique surface volumique surface (4)
MT/PT RT/UT MT/PT RT/UT MT/PT RT/UT PT
Diamètre du
(I) (3) (3) (3) piquage + RT pour (2)
D 0,7 0% 0% 0% 0% 0% 0 0
0,7 0% 0% 0% 0% 0% 0 0
c
0,85 0% 0% 0% 5% 0% 0% 0%
1 0,85 0% 5% 0% 10% 10% DN > 25: 5% 5%
B
9 1 0% 20% 0% 100% 10% 10% 10%
0,85 0% 20% OO'
/0 25% 10% 10% 10%
A
1 10% 25% 10% 100% 10% 20% 20%
DN ~ 100 ou
DN> IOOct 25%
Ex. 1 50% 100% 10% 100% 25% c < 15 25%
DN> IOOct
50%
c ~ 15
D 0,7 0% 0% 0% 0% 0% 0 0
0,7 0% 0% 0% 0% 0% 0 0
c
2 0,85 5% 5% 5% 10% 5% DN > 25: 5% 5%
3.1 0,85 5% 10% 5% 25% 10% DN > 25: 10% 10%
4 B DN ~ 25: 10%
1 10% 25% 10% 100% 25% 50%
DN > 25: 20%

7 0,85 10% 25% 20% 50% 20% 10% 10%


A DN ~ 25: 20%
1 25% 50% 25% 100% 25% 50%
DN > 25: 50%
Ex. 1 100% 100% 100% 100% 100% 100% 100%
CODETI® 2001 - Division 1 - 1/12

Tableau 1.2.5.4.2 - Etendue et nature des contrôles non destructifs (suite)

Soudures:
Soudures
Soudures circulaires Piquages - d'angle
Groupes de Coefficient de soudure longitudinales
Catégories de - d'emboîtement (2)
Materiaux (C.1.5)
contruction (G7)
(M2.3.I) (1) Contrôle de Contrôle Contrôle de Contrôle Contrôle de Contrôle volumique - d'étanchéité
surface volumique surface volumique surface (4)
MT/PT RT/UT MT/PT RT/UT MT/PT RT/UT PT
Diamètre du
(1) (3) (3) (3) piquage + RT pour (2)
D 0,7 0% 0% 0% 0% 0% 0 0
0,7 0% 0% 0% 5% 0% 0 0
c
0,85 5% 10% 10% 20% 5% DN > 25: 5% 5%
3.2 ON$ 25: 5%
0,85 20% 20% 10% 50% 10% 20%
5 DN > 25: 10%
13
6 DN $ 25: 10%
1 25% 50% 50% 100% 10% 25%
8 ON> 25: 20%
10 DN $ 25: 10%
0,85 50% 100% 50% 100% 50% 50%
ON> 25: 25~1o

DN $ 25: 25%
A 25<DN$ IOO
ou DN > 100 et 50%
1 100% 100% 100% 100% 100% 100%
e < 15

ON> lOOet
100%
c ~ 15
Ex. 1 100% 100% 100% 100% 100% 100% 100%
(1) En l'absence de coefficient de soudure (cas des réseaux réalisés en tubes sans soudure) les assemblages soudés de ces réseaux sont contrôlés suivant les critères du coefficient:
- 0, 7 pour les catégories de construction Cet D - 0,85 pour les catégories de construction A et B - 1 pour la catégorie de construction Ex
(2) Pour les emboîtements en complément au contrôle de surface par PT, une vérification du jeu par RT en fond d'emmanchement est imposée. ( 1 film unique)
(3) Pour les matériaux du groupe 3,2, 5 et 6 il est préférable d'utiliser un contrôle MT.
(4) Dans les cas ou le contrôle n'est pas réalisable sur la totalité de la soudure, le fabricant établie une procédure spécifique validé par un agent CND Niv 111, indiquant les "surcontrôles" de surface et les conditions de l'examen visuel
CODETI® 2001 - Division 1 - 1/13

1.2.5.5 - Lotissement - Extension des contrôles 1.2.5.6 - Stade d'exécution des contrôles
Le principe de lotissement est applicable à tout pro- Sauf exigence particulière de I'Acheteur prec1see
cédé de contrôle. Le lotissement est établi par soudeur. dans les Données techniques de construction, les exa-
mens sont effectués avant le traitement thermique après
L'unité de lotissement pour les assemblages circu-
soudage (TT AS) éventuel. Toutefois, pour les aciers
laires est la soudure indépendamment de son diamètre.
des groupes St4.2, St5.2 et St5.3, les examens sont
L'unité de lotissement pour les assemblages non effectués après TT AS.
circulaires est la longueur.
I.2.5.7 - Critères d'acceptation des défauts ren-
Un lot est composé :
contrés dans les soudures
de 10 soudures pour les contrôles à 1OO %,
Les différents défauts rencontrés dans les soudures
25 %, 20 % et l 0 % ;
sont définis dans la norme NF EN ISO 6520.
- de 20 soudures pour les contrôles à 5 %.
Les critères d'acceptation des défauts décelés par
Dans le cadre de ce lot, le tableau I.2.5.5 définit les un contrôle non destructif sont précisés dans les para-
zones à contrôler. graphes qui suivent.

Si le contrôle du lot aboutit à une conclusion de Toutefois, tout défaut ne satisfaisant pas à ces critè-
« Conformité », par rapport aux critères de I.2.5. 7, le res peut faire l'objet d'une analyse telle que celle utili-
lot est accepté. sée par la mécanique de la rupture pour juger de son
acceptabilité. Cette analyse ne peut être faite qu'après
Si le contrôle aboutit à une conclusion de « Non
accord entre I'Acheteur, le Fabricant, et ! 'éventuel
conformité », par rapport aux critères de I.2.5. 7, le lot Organisme Notifié.
n'est pas accepté, et il faut procéder dans le cas d'un
contrôle partiel (5, 10, 20 % ou 25 %) à une extension
!.2.5. 7.1 - Défauts de forme et de surface
de contrôle dans ce lot :
a) Défauts décelés par un examen visuel:
- Pour les 0 :; 500 mm, l'extension de contrôle
porte sur un nombre de soudures identique à ce- Les dimensions des soudures et éventuellement leur
lui du contrôle initial ; état de surface doivent satisfaire aux caractéristiques
mentionnées sur les dessins d'exécution.
- Pour les 0 > 500 mm, l'extension de contrôle
porte sur une longueur identique à la longueur Les défauts d'alignement, les surépaisseurs, les
contrôlée initialement. manques d'épaisseur et les caniveaux ne sont admissi-
bles que dans les limites données au tableau I.2.5.7.l-
Si cette extension de contrôle aboutit à une conclu- l.
sion de « Conformité », par rapport aux critères de
Les défauts plans (manque de pénétration, de fu-
I.2.5.7 le lot est accepté. Dans le cas contraire, le lot
concerné est contrôlé à 1OO %. sion, de collage), les fissures, les soufflures et les in-
clusions débouchant en surface ne sont pas admis.
Tableau I.2.5.5
Le rochage n'est admis qu'en catégories de cons-
Principe de truction Cet D s'il ne pose pas de problème de corros-
0 ::;500 mm 0 > 500 mm ion et s'il ne concerne que des points isolés.
sondage
Contrôle 10 soudures 10 soudures b) Défauts décelés par un examen magnétosco-
à 100 % à 100% à 100 % pique et par ressuage.

Contrôle 2 soudures (l) Seules les indications dont la plus grande dimen-
à 20% à 100 % sion est au moins égaie à 2 mm sont à prendre en
considération.
Contrôle 2 soudures (l)
à 25 % à 100% Le tableau I.2.5.7.1-2.donne les caractéristiques des
(l)
indications inacceptables.
Contrôle 1 soudure
à 10% à 100 % Ces types d'examen ne sont effectués sur les tuyau-
(1) teries de la catégorie de construction C que s'il y a
Contrôle l soudure
doute dans l'examen visuel (voir notes 2 et 4 du ta-
à5% à 100 %
bleau I.2.5.7.1-2.).
( 1) Sondage réparti en proportion des longueurs à contrôler, sur
plusieurs soudures du lot. L'unité du contrôle étant la longueur du c) Réparations
film radiographique.
Les défauts de forme et de surface peuvent être
éliminés par meulage suivi ou non d'un rechargement
par soudage.
CODETI® 2001 - Division 1 - 1/14

Tableau 1.2.5.7.1-1 - Défauts de forme et de surface décelés par l'examen visuel - défauts dimensionnels

COEFFICIENT DE SOUDURE
ASSEMBLAGE TYPE
z= 1 z = 0,85 z=0,7

IL 1--
s,

~~ ,1 0 ~ s 1 et s2 ~ [ L ( °u 1) + 2 mm]
10

~!~ 1

s2

s 1 =Voir ci-dessus

....
Vl s,
::s
<l)
Vl
Vl
·o;;
o.
.... ~ s3 ~ ~ s3 ~ ~ s3 ~ 5 mm
•il)
0 3 mm 0 4 mm 0
::s
Vl

S3

0 ~ s4 ~ K!._ avec g 1 :::: g calculé


3

~l
s5 ~ MIN { leO ; 2 mm }

s6 ~ 0,5 mm sur

j IO mm 20mm 40mm

distance admissible entre 2 défauts supérieure


à 6 fois la longueur du plus petit
CODETI® 2001 - Division 1 - 1/15

Tableau 1.2.5.7.1-2- Défauts décelés par une examen PT ou MT

COEFFICIENT DE SOUDURE
z=I 1
z= 0,85
1 - Examen par ressuage
Sont inacceptables :

- les indications linéaires ( 1l

- les indications arrondies ou non linéaires dont la plus grande dimension est supérieure à 4 mm

- les indications alignées au nombre de trois ou plus, distantes entre elles de moins de 3 mm bord à bord

- les indications groupées au nombre de 5 ou plus sur - les indications groupées au nombre de 8 ou plus sur
une surface rectangulaire de 1OO cm2 choisie de façon une surface rectangulaire de 1OO cm 2 choisie de façon
la plus défavorable par rapport aux indications sans la plus défavorable par rapport aux indications sans
que sa plus grande dimension excède 200 mm que sa plus grande dimension excède 200 mm (2)

2 - Examen magnétoscopique
Sont inacceptables :

- les indications linéaires(!)

- les indications arrondies ou non linéaires supérieures à 4 mm

- des indications alignées au nombre de trois ou plus - des indications alignées au nombre de trois ou plus
distantes entre elles de moins de 3 mm bord à bord ou distantes entre elles de moins de 3 mm bord à bord ou
s'étendant sur plus de 20 mm si cette distance est com- s'étendant sur plus de 30 mm (4) si cette distance est
prise entre 3 et 6 mm (3) comprise entre 3 et 6 mm (3)

( 1) Une indication est dite linéaire lorsque sa plus grande dimension est supérieure à trois fois la plus petite. Les autres indications sont dites arrondies
ou non linéaires.

(2) S'il est procédé à un examen PT, en cas de doute à la suite d'un examen visuel effectué en catégorie de construction C, le nombre d'indications
groupées est porté à 12.

(3) Deux indications sont considérées comme étant une seule si la distance qui les sépare est inférieure à deux fois la longueur de la plus petite.

(4) S'il est procédé à un examen MT, en cas de doute à la suite d'un examen visuel effectué en catégorie de construction C, cette distance est portée à
40 mm.
CODETI® 2001 - Division 1 - 1/16

1.2.5.7.2 - Défauts de compacité décelés par l'examen • Indications isolées


radiographique
Une indication est dite isolée si la distance de
l'indication la plus proche est au moins égale à six fois
a) Défauts plans
la plus grande dimension de la plus grosse des deux.
Quelles que soient leurs dimensions, les collages,
les manques de fusion et de pénétration, les fissures et • Indications alignées
les morsures sont inacceptables sauf justifications. Deux indications appartiennent à un même aligne-
Toutefois pour la catégorie de construction C les man- ment lorsqu'elles sont coupées par une même droite
ques de fusion aux reprises et les morsures de profon- parallèle à l'axe de la soudure et que la distance qui les
deur e Il 0 avec maxi 1 mm et de longueur::; 5 mm sont sépare est inférieure à six fois la plus grande dimension
admis. de la plus grosse.
Seuls les caniveaux respectant les critères d'ac- • Indications groupées
ceptation donnés par le tableau I.9.9.la sont admis.
Deux indications sont dites groupées si la distance
Nota : Ces défauts sont figurés dans la norme qui les sépare est inférieure à la plus grande dimension
NF EN ISO 6520 sous les références 100 à 106, 401 à de la plus grosse. La dimension du groupe est la dis-
402, 501 et 5013. tance qui sépare les positions extrêmes des indications
qui le constituent.
b) Défauts volumiques - Définitions
• Groupes d'indications alignés
Le tableau 1.2.5.7.2 donne des exemples de défauts
décelés par radiographie. Deux groupes d'indications appartiennent à un
même alignement lorsque la distance qui les sépare est
Seules sont à prendre en considération les indica- inférieure à trois fois la dimension de la plus grande
tions dont la plus grande dimension est supérieure à dimension du plus gros.
I'une des valeurs suivantes :
• Nids et groupes de nids
Indication minimale Un nid est constitué d'un grand nombre d'in-
Epaisseur de la soudure
prise en considération dications de faibles dimensions, rapprochées les unes
(1) (en mm)
(en mm) des autres, et généralement circonscrites dans une
e::; 4 0,1 surface arrondie telle que définie en a).

Deux nids sont dits groupés, si la distance qui les


4 < e ::; 6 0,4
sépare est inférieure au plus grand diamètre du plus
6 < e::; 50 0,8 gros. La dimension du groupe est le diamètre circons-
crit aux deux nids.
e > 50 1,6
c) Critères d'acceptation des défauts
( 1) Surépaisseur du cordon exclue.
• Les défauts suivants donnant des indications
• Géométrie des indications arrondies sont inacceptables
Une indication est dite arrondie si sa plus grande Les soufflures ou les inclusions isolées dont la plus
dimension est au plus égale à trois fois la plus petite. grande dimension est supérieure à :
Les indications arrondies peuvent être circulaires,
elliptiques, coniques ou de forme irrégulière. Eiles
peuvent être terminées par une queue qui doit être
incluse dans la détermination des dimensions. Les Toutefois, les soufflures vermiculaires acceptables
indications arrondies peuvent provenir de défauts tels suivant ces critères ne sont admises que si elles se
que porosités et inclusions métalliques ou de laitier. situent dans les soudures multipasses d'une épaisseur
supérieure à 10 mm, et si elles sont exemptes de toute
Une indication est dite allongée ou linéaire, si sa
ramification ou de toute prolongation à caractère plan.
plus grande dimension est supérieure à trois fois la plus
petite.

Les indications allongése proviennent essentielle-


ment d'inclusions de laitier.
CODETI® 2001 - Division 1 - 1/17

• Les alignements de soufflures et d'inclu.sions • Les nids de soufflures et d'inclusions de laitier


de laitier, groupées ou non, dont la somme des ou groupes de nids lorsque la distance qui les
plus grandes dimensions est supérieure à e, sur sépare d'un autre type de défauts isolés ou
une longueur égale à : groupés est inférieure à 25 mm.

MIN {12e; 150 mm} Si les nids de soufflures et d'inclusions de laitier


groupés ou non se trouvent inclus dans des aligne-
• Les groupes de soufflures et d'inclusions de ments de soufflures et d'inclusions de laitier, groupées
laitier dont la plus grande dimension est supé- ou non, leurs dimensions doivent être prises en compte
rieure à l'une des valeurs suivantes : pour savoir si la somme des dimensions des défauts est
inférieure à e sur une longueur inférieure ou égale à :
Epaisseur de la soudure Dimension maximale MIN {12e; 150 mm}
(en mm) (en mm)
• Les inclusions métalliques isolées dont la plus
e :S: 20 6
grande dimension est au moins égale à :
20 < e :S: 60 e/3
1 mm lorsque e :S: 6 mm
e > 60 20 1,5 mm lorsque e > 6 mm
Les défauts suivants donnant des indications allon-
De plus, la plus grande dimension de chaque défaut
gées sont inacceptables :
unitaire constituant d'un groupe de défauts doit être au
plus égale à: • Les inclusions de laitier dont la plus grande
dimension est supérieure à l'une des valeurs
suivantes:

• Les alignements de groupes de soufflures et Coefficient de soudure


Epaisseur de la
d'inclusions de laitier (ou les alignements mix-
soudure 1 0,85 et 0,7
tes de soufflures et d'inclusions de laitier et de 1
(en mm)
groupes de soufflures et d'inclusions tels que Dimension maximale (en mm)
la distance entre deux défauts voisins, l'un
groupé et l'autre non, est inférieure à trois fois e:S:9 6 6
la plus grande dimension du plus gros d'entre 9 < e :S: 18 6 2e/3
eux) lorsque la somme des plus grandes di-
mensions des groupes et des défauts non grou- 18<e:S:30 e/3 2e/3
pés est supérieure à e sur une longueur au plus
30 < e :S: 60 e/3 20
égale à:
e > 60 20 20
MIN {12e; 150 mm}

• Les nids de soufflures et d'inclusions de laitier • Les alignements d'inclusions de laitier répar-
dont le diamètre circonscrit est supérieur à : ties sur une longueur au plus égale à l 2e, dont
la somme des plus grandes dimensions de cha-
MIN {2e; 25 mm} cune d'entre elles est supérieure à:
S'il y a plusieurs nids, la somme des diamètres cir- e lorsque le coefficient de soudure
conscrits ne doit pas être supérieure à 25 mm sur une est égal à 1,
longueur maximale de 150 mm.
2e lorsque le coefficient de soudure
Si la distance entre deux nids de soufflures ou est égal à 0,85 ou 0,7.
d'inclusions de laitier est inférieure au diamètre cir-
conscrit du plus grand d'entre eux, ces deux nids sont
réputés appartenir à un même groupe, et la dimension à
prendre en compte est le diamètre circonscrit à
l'ensemble.
CODETt® 2001 - Division 1 - 1/18

Tableau 1.2.5.7.2 - Exemples de défauts décelés par radiographie

Types d'indication Imperfections inacceptables

a; 2 MIN ( e/3 ; 6 mm)

Indications arrondies isolées si / 1 2 6 a2 et /2 2 6 a 3 (a 2 < a 1 et a 3 < a2 )

A 2 6 mm pour e ~ 20 mm
A 2 e/3 mm pour 20 < e ~ 20 mm
A 2 20 mm pour e > 60 mm
A

Indications arrondies groupées

Ia; 2 e
pour
L ~ MIN( 12 e ; 150 mm)

Alignements d'indications arrondies groupées si / 1 < 6 a 2, 12 < 6 a 3 et /3 < 6 a 4 (a 2 > a 1 et> a 3 ; a4 > a 3 )
CODETI® 2001 - Division 1 - 1/19

Tableau 1.2.5.7.2 - Exemples de défauts décelés par radiographie (suite)

Types d'indication Imperfections inacceptables

-: -. --- ...
I.A; ;::>: e
pour
L $MIN( 12 e; 150 mm)

Alignements de groupes si / 1 < 3 A2 et 12 < 3 Â3(A2>A 1 et A3 > A2)

.' .
.:-.·"'
.. .·
.. ... .•·.:.~·
... .
'

I.A;;::>: 25 mm
pour
L $ 150 mm

Alignements de nids si / 1 $ 6 A 2 (A 2 >A 1 el d < a 2)

I. a; ;::>: e pour z = 1
I. a; ;::: 2 e pour z = 0,85 ou 0, 7
avec
L $ MIN( 12 e ; 150 mm)

Alignement d'indications allongées


CODETI® 2001 - Division 1 - 1/20

• toute indication de caractère volumique dont la


1.2.5. 7.3 - Défauts de compacité décelés par un exa-
longueur dépasse, en fonction du rapport
men par ultrasons
Hd/Hr, celle qui est prescrite au tableau
L'importance d'une indication est appréciée par I.2.2.4.9-4. Lorsque la longueur d'un défaut est
comparaison de l'amplitude maximale de l'écho de· supérieure à 80 mm, un examen complémen-
réflexion sur le défaut (Hd) à celle qui est obtenue sur taire doit être effectué pour en déterminer la
le défaut de référence (Hr) du bloc étalon dont l'état de nature.
surface et les propriétés ultrasonores sont équivalentes Il n'est pas prévu en catégorie de construction C,
à celles de l'assemblage examiné. d'examen par ultrasons des assemblages.
Deux indications relatives à des défauts sont consi- b) sur beurrages et sur rechargements, sont
dérées comme n'en constituant qu'une seule si la dis- inacceptables :
tance qui les sépare est inférieure à six fois la longueur
de la plus petite. • toute indication de manque de liaison,

a) sur joints soudés, sont inacceptables : • toute indication de caractère volumique dont la
longueur dépasse, en fonction du rapport
• toute indication de caractère non volumique, Hd/Hr, celle qui est prescrite au tableau
1.2.2.4. 9-4.

Tableau 1.2.2.4.9-4. - Défauts décelés par ultrasons

Amplitude Inacceptables lorsque z = 1


maximale Inacceptables lorsque z= 0,85 ou 0, 7

Hd=Hr --

Hr
Hd=T --

Hr
Hd=4 _.._

Hd= 0 1 1 1 1 L mm
1 1 1 1

20 30 40 60 80

Hr =valeur de l'amplitude de l'écho sur le trou du bloc de référence


Hd =valeur de l'amplitude maximale de l'écho du défaut
L = longueur maximale du défaut isolé, ou du groupement de défaut. acceptable

1.2.5.8 - Contrôle après réparations


Après une réparation par meulage, par soudage ou
par une combinaison des deux procédés, la zone répa-
rée doit être contrôlée dans les mêmes conditions et
avec les mêmes critères d'acceptation que ceux qui ont
permis de déceler les défauts.
CODETI® 2001 - Division 1 - 1/21

1.2.6- VÉRIFICATION DES TRAITEMENTS I.2.7.4 - Contrôle au cours des travaux de revête-
THERMIQUES ment
Les conditions de stockage et l'état des produits
Les traitements thermiques après soudage exécutés
sont conformes aux prescriptions du fabricant du pro-
conformément aux règles données dans les Sections F
duit.
font !'objet d'une procédure établie par le Fabricant.
En cours de travaux, !'Inspecteur s'assure que la
La chaîne de mesure et d'enregistrement des tem-
préparation du produit, la méthode d'application, les
pératures et de la vitesse de déroulement du diagramme
temps de séchage entre couches et les conditions cli-
est vérifiée selon les dispositions et la fréquence préci-
matiques sont conformes aux prescriptions du fabricant
sées en Annexe IA 1.
du produit.

I.2.7- VÉRIFICATION DES TRAITEMENTS DE I.2.7.5 - Contrôle final


SURFACE ET DES REVÊTEMENTS
Le contrôle porte sur 1'épaisseur du revêtement.
Cette vérification est réalisée à l'aide d'un appareil
1.2. 7.1 - Généralités
étalonné. Le mode opératoire, l'épaisseur du film et les
La Division 1 du Code n'impose pas la surveillance tolérances sont précisées dans les spécifications.
des traitements de surface et d'application de revête-
D'autres vérifications, telles que celles de
ments protecteurs.
1'étanchéité du revêtement et de son adhérence, peu-
Toutefois, les recommandations ci-après peuvent vent être demandées, et dans ce cas, le mode opératoire
servir de guide au Service Contrôle et, le cas échéant, à et les tolérances sont précisés dans les spécifications.
définir la mission de 1'Inspecteur. Elles ne concernent
que la préparation courante des surfaces (sablage,
1.2.8 - ESSAIS DE RESISTANCE
grenaillage et polissage) et l'application des peintures.

1.2.8.1 - Généralités
1.2.7.2 - Contrôle avantle début des travaux de
réparation L'ensemble des tuyauteries exécutées conformé-
ment aux règles de la présente Division doivent être
L'examen visuel des éléments avant la préparation
soumises à un essai de résistance afin de démontrer
de la surface permet de vérifier si la spécification de
leur intégrité. L'essai doit toujours être effectué sous
traitement avant peinture est bien adaptée :
des conditions contrôlées avec un équipement et des
a) Les soudures sont débarrassées du laitier et les mesures de sécurité appropriés et de telle manière que
aspérités ou projections sont éliminées par un moyen les personnes responsables de l'essai puissent effectuer
approprié. les inspections adéquates de toutes les parties soumises
à la pression.
b) Toutes les causes de rupture du film de peinture
(arêtes vives, écailles de laminage, etc.) sont éliminées L'essai de résistance doit être réalisé en procédant à
par un moyen approprié. un essai de pression hydrostatique. Lorsque 1' essai
hydrostatique est nuisible ou impossible, on doit pro-
c) Les faces en contact des assemblages boulonnés
céder à un essai de pression pneumatique (voir I.2.8.3)
sont traitées avant leur montage.
ou à d'autres essais (voir I.2.8.4).
d) Eventuellement, il peut être demandé la réalisa-
Il appartient à 1'Acheteur de s'assurer que les struc-
tion de caissons étanches pour isoler les zones inacces-
tures qui ne sont pas fournies par le Fabricant sont
sibles assurant ainsi la continuité du revêtement protec-
capables de supporter les efforts qu'elles sollicitent
teur.
durant l'essai.

1.2.7.3 - Contrôle de la préparation des surfaces


1.2.8.2 - Essai de pression hydrostatique
Avant toute application du revêtement, !'Inspecteur
1.2.8.2.1 - Prescriptions de base relatives aux essais
s'assure que les éléments présentent un état de surface
de pression hydrostatique
qui les rend aptes à recevoir ce revêtement en confor-
mité avec les spécifications. Lorsque c'est possible, le réseau de tuyauteries
achevé doit être soumis à l'essai de pression, une fois
1'installation terminée et toutes les inspections effec-
tuées. Lorsqu'il n'est pas possible de soumettre le
réseau de tuyauteries entier à 1'essai de pression, en
raison de la taille ou du mode de fabrication, la procé-
CODETI® 2001 - Division 1 - 1/22

dure d'essai à suivre doit faire l'objet d'un accord entre Tous les manomètres gradués et à enregistrement
les parties concernées au stade de la conception. utilisés doivent être étalonnés par rapport à un mano-
mètre de référence approprié.
Tous les joints soudés doivent rester à nu pendant
l'essai, sans isolation, sans peinture, sans revêtement et 1.2.8.2.2 - Prescriptions détaillées relatives à l'essai
non recouverts à l'exception des joints ayant déjà fait de pression hydrostatique
l'objet d'un essai conformément à la présente norme
La pression d'essai ne doit pas être inférieure à la
qui peuvent être isolés ou recouverts.
plus grande des valeurs suivantes :
Une tuyauterie conçue pour contenir de la vapeur
la pression maximale admissible PS multipliée
ou du gaz doit être munie de supports temporaires
par le coefficient 1,43 :
supplémentaires si nécessaire, destinés à supporter le
poids du liquide d'essai. 1,43 PS
Les compensateurs de dilatation doivent être testés la press10n correspondant au chargement
sans guide temporaire à la pression d'essai minimale maximal que peut supporter l'équipement en
requise ou à 150% de la pression de conception, sui- service compte tenu de sa pression maximale
vant laquelle de ces valeurs est la plus petite. Pour cet admissible et de sa température maximale ad-
essai, les compensateurs de dilatation dont le compor- missible, multipliée par le coefficient 1,25 :
tement dépend des ancrages principaux extérieurs
destinés à limiter l'effet de fond doivent être testés sur
place dans le réseau. Les compensateurs de dilatation
l,25PS ~~
auto-équilibrés doivent être testés sur site ou isolément.
dans laquelle :
Pour les essais au-delà de 150% de la pression de
conception, les compensateurs de dilatation peuvent PS Pression maximale admissible (voir
être fournis avec des guides temporaires et être testés c 1.2.1.1)
sur site ou isolément. Un compensateur de dilatation
Contrainte nominale de calcul à tempéra-
métallique à soufflets ne doit pas être soumis à une
ture de l'essai pour une situation normale
pression supérieure à sa pression d'essai en atelier.
de service (voir C 1.4.2)
L'équipement qui ne doit pas être testé, doit être
Contrainte nominale de calcul pour la
soit démonté soit isolé par des brides pleines ou
situation nonnale de service la plus péna-
d'autres moyens durant l'épreuve. Un robinet peut être
lisante en pression à la température de
installé à condition qu'il (y compris son mécanisme de
calcul correspondante (voir C 1.4.2 et
fermeture) convienne pour la pression d'essai.
Cl.4.3)
Aucune tuyauterie ne doit être soumise à une forme
Lorsque le réseau est construit avec des matériaux
quelconque de choc comme un sondage au marteau
hétérogènes, il y a lieu d'adopter la plus grande des
lors de l'essai de pression.

Il est recommandé d'adjoindre une petite soupape


valeurs des rapports ~~ des différents matériaux.
de décharge réglée à 1, 1 fois la pression d'essai au
système d'essai de pression afin d'éviter une pression La pression d'essai appliquée doit inclure la pres-
excessive lorsqu'il n'y a pas de surveillance. sion due à la hauteur de fluide agissant pendant le
service et pendant l'essai au point considéré. Cepen-
Lorsque des manomètres à cadran ou des enregis- dant, il n'est pas nécessaire de prendre en compte la
treurs de pression sont utilisés, la valeur de l'étendue pression hydrostatique engendrée par le contenu de la
de l'échelle doit être environ le double de la pression tuyauterie pendant le service etJou pendant l'essai s1
maximale prévue, mais en aucun cas elle ne doit être elle n'occasionne pas une augmentation de la
inférieure à 1,5 fois cette pression ni supérieure à 4 fois contrainte dans la paroi de plus de 5%.
cette pression.
Pour chaque portion de tuyauterie préfabriquée, la
Lorsque des composants doivent être soumis à pression d'essai doit être limitée à un niveau tel qu'elle
l'essai de pression, les indicateurs de pression doivent n'entraîne pas une contrainte de calcul supérieure à
être raccordés au composant ou au composant à partir celle définie en C 1.4 pour les situations d'essai de
d'un point situé à distance, les indicateurs étant bien résistance.
visibles de !'opérateur contrôlant la pression pendant
toute la durée de mise en pression, de l'essai et de la Il faut s'assurer que les structures qui ne sont pas
dépressurisation ou ventilation du système. Pour des fournies par ceux qui sont responsables de la fourniture
réseaux de tuyauteries importants pour lesquels les du réseau de tuyauteries sont capables de supporter les
dispositifs de mesure prescrits ou exigés sont multi- charges engendrées par l'essai hydrostatique.
ples, un dispositif à enregistrement est recommandé.
CODETI® 2001 - Division 1 - 1/23

Avant lessai hydrostatique, la résistance des sup- Pendant l'essai hydrostatique, la surface extérieure
ports temporaires doit être vérifiée. du réseau de tuyauteries doit rester sèche.
Les poches d'air dans le réseau de tuyauteries doi- L'essai hydrostatique est satisfaisant :
vent être évitées. Des moyens doivent être prévus pour
s'il ne se produit aucune fuite au cours de
éviter les poches d'air dans les portions de tuyaux
J' essai, ni aucun suintement susceptible de
soumises à l'essai.
correspondre à un défaut de quelque impor-
Dans la plupart des cas, l'essai hydrostatique peut tance,
être effectué avec de l'eau industrielle, toutefois, la
qualité de l'eau doit être telle que la corrosion et toute et si, après essai, on ne constate ni fissure ni
impureté résiduelle soient évitées. déformation rémanente notable.
L'essai fait l'objet d'un procès-verbal signé par Je
Pour les essais hydrostatiques de réseaux de tuyau-
Fabricant.
teries en matériaux austénitiques, la concentration en
halogène dans l'eau doit être contrôlée et ne doit pas
dépasser 30 ppm, sauf accord contraire entre les parties 1.2.8.3 - Essai de pression pneumatique
concernées. Les essais pneumatiques ne sont permis que dans
Lorsque Je liquide utilisé pour l'essai de pression les cas où l'essai hydrostatique est préjudiciable ou
n'est pas de l'eau, il faut prendre soin d'identifier tout irréalisable c'est-à-dire, pour une tuyauterie destinée à
risque supplémentaire lié au fluide. Toutes les condi- une exploitation où des traces, même faibles, de liquide
tions suivantes doivent être satisfaites : ne sont pas tolérables.

Les conditions d'exécution d'un tel essai doivent


ne pas être toxique,
être définies par toutes les parties concernées.
avoir un point d'éclair supeneur d'au moms
En raison du danger que présente un essai de pres-
:?.5°C à la température d'essai,
sion avec un fluide compressible, une attention particu-
avoir une température inférieure à la tempéra- lière doit être accordée à des facteurs tels que :
ture d'auto-inflammabilité,
a) l'emplacement du réseau de tuyauteries et sa po-
avoir une température suffisamment élevée sition par rapport aux autres bâtiments, installations,
pour que Je risque de rupture fragile soit évité. routes publiques et aires ouvertes au public et tout
autre équipement et structure au voisinage du réseau de
Les tuyauteries à paroi épaisse ne doivent pas être
tuyauteries à tester.
mises sous pression avant que la température du maté-
riau ne soit approximativement égale à celle du produit b) le respect des normes de sécurité les plus sévères
utilisé pour la pressurisation. Si la tenacité du matériau possibles pendant l'essai et l'assurance que seul le
ou du composant impose une limite pour la tempéra- personnel impliqué dans l'essai ait accès à la zone
ture d'essai ou pour la vitesse de montée en pression, il d'essai, que si l'essai n'est pas exécuté dans un local
faut en tenir compte et cela doit être indiqué dans les particulier, la zone située à proximité immédiate de
certificats relatifs aux données d'essais. l'aire d'essai soit fermée et des signaux d'alerte soient
utilisés pour marquer la zone de danger et la zone in-
La pression doit être réduite avant la vidange.
terdite.
Lorsque des conditions de dépression risquent de se
produire lors de la vidange de tuyauteries à paroi c) le CND par MT ou par PT à partir de la surface
mince, une mise à l'air doit être prévue pour éviter leur intérieure des soudures qui n'ont pas subi un contrôle
effondrement. par radiographie à 100% ou une inspection équivalente
telle que requise pour les soudures principales. Lors-
La pression dans la tuyauterie soumise à l'essai doit
que la surface intérieure n'est pas accessible, un
être augmentée progressivement jusqu'à une valeur
contrôle par ultrasons ou par émission acoustique doit
égale à environ 50% de la pression d'essai spécifiée.
être réalisé pendant l'essai de pression. Le contrôle
Puis, elle doit être agumentée par paliers d'environ doit être effectué sur 10% des soudures circulaires
10% de la pression d'essai spécifiée, jusqu'à ce que incluant toutes les soudures bout à bout de la tuyaute-
cette dernière soit atteinte. Le réseau de tuyauterie doit rie considérée.
être maintenu à la pression d'essai pendant au moins
30 minutes. La pression doit alors être réduite jusqu'à d) la résistance à la rupture brutale des matériaux
la pression de calcul et tous les composants et joints constituant le réseau de tuyauteries et la nécessité abso-
soudés doivent subir un examen visuel détaillé de tou- lue d'éviter la rupture fragile.
tes les surfaces et de tous les joints. Au cours de cet
examen, la tuyauterie ne doit révéler aucun signe de
plastification générale.
CODETI® 2001 - Division 1 - 1/24

e) la température d'essai qui doit être supérieure - la conformité aux plans de construction approu-
d'au moins 25°C à la température d'essai de flexion vés, compte tenu des tolérances dimensionnel-
par choc exigée la présente Division pour les réseaux les,
de tuyauteries qui n'ont pas été soumises auparavant à
un essai hydrostatique à une pression supérieure à la le fini de la fabrication,
pression d'essai pneumatique. On attire l'attention sur - la constatation de dommages éventuels.
le fait que si le gaz est introduit dans le réseau de
tuyauteries soumis à l'essai à partir d'un stockage à Il est de la responsabilité du Fabricant de procéder,
haute pression, sa température va baisser. C'est pour- s'il le juge nécessaire, à certains de ces examens avant
quoi l'equipement fourni par le Fabricant du réseau de le TT AS éventuel.
tuyauteries doit être tel que la température de gaz en-
trant dans le système soit supérieure à la température 1.2.9.3 - L'examen final est effectué par le Fabricant
minimale indiquée. sur demande de l' Acheteur.

j) l'étendue de la surveillance à distance effectuée


durant l'essai. 1.2.10- DOSSIERS A ETABLIR

La pression d'essai ne doit pas être inférieure à 1.2.10.1 - Le Fabricant doit établir un ensemble de
1, 1 PS j~ mais en aucun cas elle ne doit excéder 1, 1 documents durant la fabrication, permettant de retrou-
ver toutes les informations concernant la conception et
fois la pression de calcul. la fabrication de la tuyauterie.
La pression doit être augmentée progressivement Il doit également rédiger un ensemble de règles
jusqu'à une valeur égale à environ 50% de la pression concernant notamment :
d'essai requise. Puis, elle doit être augmentée par pa-
la mise en service,
liers d'environ 10% de la pression d'essai requise,
jusqu'à ce que cette dernière soit atteinte. La pression ! 'utilisation,
doit être alors diminuée après 10 minutes jusqu'à une
pression de 10% de la pression de conception et doit la maintenance et les contrôles à assurer durant
être maintenue durant l'inspection du réseau de tuyau- la vie de la tuyauterie.
teries. Tout ou partie de ces informations doivent accom-
pagner la tuyauterie lors de sa mise en service et repré-
1.2.8.4 - Autres essais sentent les « instructions de service » au sens de la
Si un essai de pression hydraulique ou pneumatique DESP.
des soudures individuelles (soudures de liaison) risque Pour en faciliter la gestion, la présente Division a
d'être préjudiciable ou n'est pas réalisable, il peut être regroupé ces documents en dossiers dont on trouvera
remplacé par un contrôle non destructif approprié (RT les détails ci-après.
ou UT à 100% et PT ou MT à 100%) et/ou à un essai
de détection de fuite, soumis à l'accord des parties 1.2.10.2 - Dossier de fabrication (DF)
concernées. Le dossier de fabrication est constitué par le Fabri-
Il convient de prendre en considération le contrôle cant et doit pouvoir être mis à la disposition de
final à un stade précoce de la conception de façon à ce l'autorité de surveillance du marché (ON ou autorité
que des dispositions puissent être prises pour que cha- légale) pendant une période de 12 ans.
que composant individuel subisse l'essai approprié. Le dossier doit comprendre les différents docu-
ments énumérés dans les colonnes DF du tableau
1.2.9 - EXAMEN FINAL DE LA TUYAUTERIE I.2.1 o.
1.2.9.1 - Toute tuyauterie terminée doit faire l'objet 1.2.10.3 - Dossier d'exploitation
d'un examen visuel détaillé extérieurement ou intérieu- Ce dossier doit comprendre tous les éléments né-
rement si accessible. cessaires à !'Acheteur pour opérer en toute sécurité.
Dans tous les cas, ces examens sont faits avant !. 2.1O.3.1 - Notice d'instruction et de maintenance
l'application de tout revêtement, sur les assemblages
soudés, quel qu'en soit le type et avant l'essai de résis- Lors de leur mise sur le marché, les tuyauteries
tance. doivent être accompagnées d'une notice d'instruction
conforme aux exigences, le cas échéant, de l'article 3 .4
de l'Annexe I de la Directive Equipements Sous Pres-
1.2.9.2 - Les points suivants doivent notamment être
sion. Dans ce cadre, l'Annexe IAlO donne des infor-
examinés:
CODETI® 2001 - Division 1 - 1/25

mations susceptibles d'être prises en compte pour la Le Fabricant établit ce dossier en utilisant les co-
rédaction de ce(s) document(s). lonnes (DT) du tableau I.2.10 en regard de la catégorie
de construction choisie par l' Acheteur.
1.2.10.3.2 - Dossier de tuyauterie (DT)
Dans certaines circonstances, un original de la dé-
A la demande de l' Acheteur, un certain nombre
claration de conformité CE, peut être exigé par
d'éléments du dossier de Fabrication (DF) en posses-
l 'Acheteur.
sion du Fabricant peuvent être communiqués sous la
forme de copie et constituer le dossier de tuyauterie
(DT).
CODETI® 2001 - Division 1 - 1/26

Tableau 1.2.10-1- Dossiers à établir

CATÉGORIES DE CONSTRUCTION(!)
LISTE DES DOCUMENTS A et Ex B c D
DF DT DF DT DF DT DF DT
I DOCUMENTS CONTRACTUELS
* Spécifications techniques de l 'Acheteur X X X X
II DOCUMENTS RELATIFS AUX MATERIAUX
*Documents techniques d'achat des matériaux soumis à la Divi- X X X X
sion 1 du Code et des produits d'apport de soudage
2
* Récapitulatif des matériaux utilisés ( J X X X X X X X X
* Documents de réception des matériaux X X X X X X X X
* Évaluation Particulière des Matériaux X X X X X X X
* Documents de réception des produits d'apport de soudage X X X X X X
III DOCUMENTS D'EXÉCUTION
*Plan d'ensemble« PID » X X X X X X X X
* Plans isométriques avec repérage des matériaux X X X X X X X
3
*Liste de plans précisant l'indice de révision ( ) X X X X X X
4
*Note de calcul de la tuyauterie ( ) X X X X X X X X
* Liste des contrôles non destructifs ou gammes de fabrication X X X X X
ou de contrôle
3
* Liste des modes opératoires de soudage ( ) X X X X X X X X
* Isométrique de repérage des modes opératoires de soudage et X X X X X X X
des soudeurs (J)
* Descriptif des modes opératoire de soudage X X X X X X X
* Documents de qualification des modes opératoires de soudage X X X X X X X
*Descriptif des modes opératoires d'examens non destructifs X X X X X X
* Instructions d'essai de résistance X X X X X X
3
* Liste des soudeurs et opérateurs ( ) X X X X
* Justificatifs de la qualification des soudeurs et opérateurs X X X X X X X
5
* Relevés de contrôle ( ) X X X X X X X
* Liste des écarts acceptés par rapport aux exigences de la Divi- X X X X X
sion 1 du Code
X X X X X X
* Document de contrôles non destructifs X X X
* Pièces justificatives des relevés de CND
X X X
* Liste des contrôleurs ultrasons et radiographie
X X X X X X
* Plan de repérage des contrôles non destructifs
X X X X X X
*Feuille d'interprétation des radiogrammes
X X X X X
* Diagrammes des traitements thermiques
( 1) Le symbole X indique les documents concernés pour la constitution des dossiers.
(2) Ce récapitulatif peut être une nomenclature des pièces indiquant l'identification de chaque pièce, ou un plan portant les identifications des maté-
riaux utilisés.
( 3) Ces documents peuvent être regroupés sur un même support physique.
(4) La note de calcul peut être se limiter à la justification du choix du PN approprié pour les composants normalisés utilisés».
(5) Les relevés de contrôle sont les documents établis au fur et à mesure des divers contrôles et signés du contrôleur responsable.
CODETI® 2001 - Division 1 - 1/27

Tableau 1.2.10-1 - Dossiers à établir (suite)

1
CATÉGORIES DE CONSTRUCTION ( )

LISTE DES DOCUMENTS A et Ex B c D


DF DT DF DT DF DT DF DT
IV 6
ATTESTA TI ONS ET CERTIFICATS <l

* Attestation des contrôles non destructifs X X X X X X


(7)
* Attestation de traitement de détensionnement X X X X X X
* Attestation d'exécution des soudures conformément aux X X X X X X X X
modes opératoires de soudage
* Certificat de visite avant épreuve X X X X X X X
(8)
* Certificat d'inspection et d'essai de résistance X X X X X X X
* Attestation de conformité à la Division 1 du Code X X X X X X X X
* Déclaration de conformité CE par le Fabricant X X X X X X
* Certificat d'examen final X X X X X X X
* Attestations de conformité CE X X X X X X
V DIVERS
* Listes récapitulatives des éléments du dossier X X X X X X X X
* Instructions de Service (exploitation et entretien) X X X X X X X X
( 1) Le symbole X indique les documents concernés pour la constitution des dossiers.
(6) L'attestation est un document, établi et signé par le Fabricant, qui, se fondant sur les relevés de contrôle, précise l'étendue des contrôles réalisés et
atteste que les résultats de ces contrôles sont conformes aux exigences de la commande.
(7) Il s'agit du traitement de détensionnement qui peut être réalisé thermiquement (TTAS) ou par une mise sous pression selon F2.7.2.5 ou remplacé
par un traitement thermique de l'ensemble de l'appareil (normalisation, par exemple).
(8) Certificat établi par l'inspecteur.

Tableau 1.2.10-2 - Documentation relative aux supports

Classes des supports


DOCUMENTS
SA SB SC
Certificat conforme à EN 10204 3 .1 B y
Certificat conforme à EN 10204 2.1 y
Matériau
Certificat relatif aux matériaux utilisés pour le soudage (consomma- y y
bles)
Plan de repérage ou autres dispositions donnant le type et
X X X
l'identification de chaque support
Conception Plan de chaque support X X
Justification de la résistance mécanique par analyse, essais ou référence y y
à une conception standard
Rapports de qualification des soudeurs conformes à EN 287 y y
Fabrication Rapports de qualification du mode opératoire de soudage conformes à y y
EN 288
Rapport d'inspection indiquant que les examens ont été conformes à la y y
Inspection
partie I de la Division 1 du Code
Certificat attestant de la conformité aux exigences de la présente Divi-
Certification X X X
sion et de toute spécification additionnelle
X = Documents à fournir.
Y = Documents à mettre à disposition pour vérification.
CODETI® 2001 - Division 1 - 1128

1.3 - SURVEILLANCE DE LA CONSTRUCTION

L'inspecteur a pour mission de s'assurer du respect intéressées une procédure de mise en conformité com-
des exigences requises par la Division 1 du Code et par patible avec les exigences de la Division 1 du Code.
les spécifications particulières de l' Acheteur (voir
L'acceptation ou le refus définitif d'une non-
Gl !).
conformité aux spécifications de l' Acheteur ne peut
Les opérations minimales de surveillance de la être prononcé qu'en application des dispositions
construction à réaliser sont définies dans le tableau 1.3 contractuelles de la commande ou, à défaut, après
ci-après, dans lequel l'intervention ou la non interven- concertation entre les parties intéressées.
tion de l' Inspecteur en fonction de la catégorie de
Les interventions de ! 'Inspecteur ne diminuent en
construction sont signalées respectivement par les
rien la responsabilité du Fabricant, qu'il tient informé
symboles X et O.
des constatations faites au cours de ses interventions.
Dans le cas de pièces ou fabrications jugées par
Lorsque la surveillance de la construction est assu-
l 'Inspecteur non conformes à la Division 1 du Code, le
rée par le Fabricant, celui-ci informe l' Acheteur des
Fabricant conjointement à l'lnspecteur peut faire
constatations faites au cours des interventions par son
s'appuyer pour l'interprétation de la présente Division
Inspecteur.
sur le Conseil de Direction du CODETI . Si la non
conformité à la présente Division est avérée, le Fabri-
cant a la possibilité de soumettre à l'accord des parties

Notes relatives au tableau 1.3


(1) L'inspecteur doit sassurer que les «Données Techniques de Construction» ne sont pas en contradiction avec les
textes réglementaires et les exigences de la Division 1 du Code.
(2) la Division 1 du Code dans son édition applicable.
(3) L'inspecteur doit s'assurer de la validité des modes opératoires de soudage en ce qui concerne:
l'entité qui les a délivrées,
la procédure utilisée,
leur domaine d'application.
( 4) L' Inspecteur doit s'assurer de la validité des qualifications des soudeurs et opérateurs en ce qui concerne :
l'entité qui les a délivrées,
la procédure utilisée,
leur date d'échéance,
leur domaine d'application.
CODETI® 2001 - Division 1 - 1/29

Tableau 1.3 - Opérations de surveillance de la construction

CATÉGORIES DE
POINTS
Suivant CONSTRUCTION
D'INTER- OPÉRA TI ONS DE SURVEILLANCE
chapitres Ex
VENTION B C D
et A
a) Vérification que le Fabricant est en posses-
sion, en plus de la commande :
- des Données techniques de construction ( 1),
- du Code (2), 'normes, textes réglementaires X X 0 0
etc.,
Documents - éventuellement, de la Certification de son
I.4.1
contractuels organisation de la qualité,
en conformité avec les termes de la commande.

b) Vérification que le Fabricant est en posses-


sion en plus de la commande des documents
techniques annexés indispensables à la réalisa- X X X 0
tion de son contrat.

Vérification que les données et les méthodes de


calcul sont en conformité avec les exigences de
Note de calcul la présente Division du Code, les Données X X 0 0
techniques de construction et, éventuellement,
avec les dispositions réglementaires.

a) Vérification que les renseignements portés


sur les plans de fabrication sont conformes :
Liste de
- aux résultats de la note de calcul,
tuyauterie X X 0 0
- aux Données techniques de construction,
Plans
isométriques - aux exigences de la Division 1 du Code.
I.4 b) Vérification que les documents sont rensei-
gnés conformément à GA 1 et C.1.5. X X X 0
Vérification que les spécifications d'achat de
produits et de matériaux sont conformes :
- aux exigences de la Division 1 du Code
Spécifications (Partie M), et éventuellement aux disposi-
l.4.2 d'achat tions réglementaires,
X X x· x·
- aux plans de fabrication,
- aux Données techniques de construction.
• Vérification ponant uniquement sur les bons d'achat.

Vérification que les spécifications de sous-


iraitance sont conformes :
- aux exigences de la Division 1 du Code et,
éventuellement aux dispositions
Spécifications de
sous-traitance
réglementaires, X X x• 0
- aux Données techniques de construction,
- aux plans de fabrication.
•Sur demande de !'Acheteur fonnulée à l'appel d'offres
seulement.

Vérification de l'existence dans l'entreprise de


Spécifications procédures ou spécifications techniques de
techniques de fabrication concernant les procédés spéciaux X X 0 0
fabrication mis en oeuvre dans le contrat : Soudage - Cin-
trage à chaud - CND - Traitement thermique.
CODETI® 2001 - Division 1 - 1/30

Tableau 1.3 - Opérations de surveillance de la construction (suite)

CATEGORIES DE
POINTS
Suivant CONSTRUCTION
D'INTER- OPÉRA TI ONS DE SURVEILLANCE
chapitres: Ex
VENTION
et A
B c D

Présence aux prélèvements des échantillons


destinés à la confection des éprouvettes. Pré- X* 0 0 0
Inspection chez le
sence aux essais et examens de réception.
Producteur
•Sur demande de !'Acheteur formulée à l'appel d'offres
seulement.

En l'absence des documents requis par la


norme ou de spécifications permettant de
Contrôle des
prouver leur conformité : présence aux exa- X X X* 0
produits
mens, analyses et essais permettant de véri-
prélevés sur stock
fier cette conformité en accord avec M.3.3.
du Fabricant
•Sur demande de !'Acheteur formulée à l'appel d'offres
seulement.

I.5.1 Vérification de la validité de la qualification


Contrôle non
des opérateurs, de l'existence des rapports de
I.5 destructif des X X 0 0
contrôles non destructifs et de la conformité
composants
des résultats à la spécification d'achat.
Vérification que les renseignements et les
Certificats de
résultats d'essais portés sur les documents
réception des X X X 0
justificatifs sont conformes aux spécifica-
matériaux de base
tions d'achat.

Vérification que les renseignements et les


Certificats de résultats d'essais portés sur les documents
X X* 0 0
réception des justificatifs sont conformes aux spécifica-
produits d'apport tions d'achat.
• Pour les aciers des groupes St4 à StS uniquement.

Vérification avant débit de l'identification et


I.5.2 Traçabilité du marquage des composants et matériaux X 0 0 0
chez le Fabricant.
Réception des Opérations de surveillance identiques à celles voir rubriques
I.6 éléments effectuées pour les fournitures non sous- correspondantes
sous-traités traités. (points d'intervention I.5)
Descriptifs des Vérification de leur existence et de leur
modes opératoires contenu vis-à-vis de la qualification du mode X X X X
de soudage opératoire de soudage.
I.7.1
Qualification des Vérification que les modes opératoires de
I.7 modes opératoires soudage sont employés chacun dans leur X X X 0
de soudage domaine de validité (3).

Qualification des
Vérification de la validité des qualifications
I.7.2 soudeurs et des X X X X
des soudeurs et des opérateurs (4 ).
opérateurs
CODETt® 2001 - Division 1 - 1/31

Tableau 1.3 - Opérations de surveillance de laconstruction (suite)


CATEGORIES DE
POINTS CONSTRUCTION
Suivant
D'INTER- OPÉRA TI ONS DE SURVEILLANCE
chapitres Ex
VENTION
et A
B c D

Présence au détachement des coupons-témoins et


poinçonnage. X* X* 0 0
*Sur demande de !'Acheteur, formulée à l'appel d'offres
Exécution des seulement.
coupons-témoins
Vérification des traitements thermiques après
soudage des coupons-témoins éventuellement X X 0 0
effectués indépendamment de la tuyauterie.

Contrôles non
Examen des rapports de contrôles non destruc-
destructifs des tifs.
X X 0 0
I.8 coupons-témoins
Poinçonnage des éprouvettes destinées aux es-
sais mécaniques. X* X* 0 0
•Sur demande de I' Acheteur, formulée à l'appel d'offres
Essais seulement.
mécaniques
Présence aux essais mécaniques. X* X* 0 0
*Sur demande de !'Acheteur, formulée à l'appel d'offres
seulement.

Rapports d'essais Examen des rapports de contrôle et d'essais éta-


X X X 0
et de contrôle blis par le Fabricant.

Procédures de
I.9.1 Vérification de l'existence des procédures de
contrôles non X X 0 0
I.9.4 contrôles non destructifs.
destructifs

Vérification de la validité de la qualification des


Opérations de opérateurs chargés de l'exécution des contrôles X X X* 0
I.9.2 contrôles non non destructifs.
destructifs
1. 9 • pour coefficient de soudure de 0,85 uniquement.

Vérification par sondage des résultats des exa-


mens radiographiques.
I.9.9
Contrôles non X X X* 0
Assistance par sondage aux contrôles non des-
destructifs
tructifs autres que l'examen radiographique.
• pour coefficient. de soudure de 0,85 uniquement.

Traitements
I.10 thermiques Vérification des relevés de température. X X 0 0
après soudage
Présence aux essais de résistance des tuyauteries
(hors celles de renfort et doublantes ). Vérifica-
I.12
Essais hydrauli-
tian de l'existence des instructions d'essai.
X X* x· x·
que, pneumatique
• Sur demande de !'Acheteur formulée à l'appel d'offres
seulement.

Examen visuel de toutes les parties de la tuyau-


terie accessibles après son achèvement et avant
Examen final de X X* X* X*
I.14 l'essai de résistance et l'application de tout revê-
la tuyauterie tement.
• Sur demande de I' Acheteur seulement.

I.15 Dossier de
X X
Examen du dossier de construction. X X
construction
CODETI® 2001 - Division 1 - 1/32

1.4 - EVALUATION DE LA CONFORMITE

1.4.1 - GENERALITES Lorsque le Fabricant choisit une procédure


d'évaluation constituée de deux modules, il est possi-
Les tuyauteries entrant dans le champ d'aplication ble que le module relatif à la conception soit traité par
de la Directive Européenne Equipements Sous Pression un ON différent de celui qui aura en charge le
97/23/CE et de sa transpositions en droit national (dé- deuxième module relatif à la fabrication.
cret 99-1046) doivent faire l'objet d'une évaluation de
Dans le cas d'intervention d'un Organisme Notifié,
leur confonnité aval leur mise sur le marché de l'Union
le Fabricant a le choix entre une procédure
Européenne.
d'évaluation impliquant un Système d'Assurance de la
Cette disposition d'ordre réglementaire est, exigée Qualité et une procédure d'évaluation n'impliquant pas
pour les tuyauteries de catégorie de risque I, II et III la mise en œuvre d'un tel système.
(voir G6).
Ce chapitre rappelle les dispositions réglementaires 1.4.3 - OBLIGATIONS DES PARTIES
concernant cette évaluation de la conformité et précise
les interventions de !'Organisme Notifié (GX) lorsque 1.4.3.1 Fabricant
la procédure d'évaluation implique l'intervention d'un
Le Fabricant doit prendre toutes les dispositions
tel organisme.
nécessaires pour permettre le libre accès de
Note 1 : il est rappelé que les interventions pratiquées !'Inspecteur de !'Organisme Notifié aux emplacements,
dans le cadre réglementaire de l'évaluation de la dans ses ateliers ou dans ceux de ses fournisseurs ou
confonnité des tuyauteries par !'Organisme Notifié ou sous-traitants, affectés aux approvisionnements et à la
le Fabricant, ne dispensent pas de l'exécution des opé- mise en œuvre des matériaux destinés aux réseaux de
rations d'inspection définies par la présente Division. tuyauteries, ainsi qu'aux chantiers extérieurs pendant la
période de montage et d'essai, pour réaliser les tâches
Note 2 : L'attention est attirée sur le fait que, dans le
indiquées dans le tableau I.3.
cadre réglementaire où se situe ce chapitre, seul le texte
de la Directive Européenne Equipements Sous Pression Le Fabricant doit également permettre à
97 /23/CE transposée en droit français (décret 99-1046) !'Inspecteur de ! 'Organisme Notifié de consulter les
fait foi. C'est sur cette base que doit être conduite plans de détail, les nomenclatures ou listes de matériel,
l'analyse pennettant cette détennination. les instructions et, d'une façon générale, tout document
requis par la présente Division.
1.4.2 - PROCÉDURES D'ÉVALUATION DE LA Il doit, en outre, remettre à ! 'Organisme Notifié les
CONFORMITÉ notes de calcul complémentaires que celui-ci estimerait
nécessaires pour justifier certaines dimensions ou dis-
Les obligations du Fabricant et/ou de !'Organisme positions constructives particulières d'éléments soumis
Notifié en vue de l'évaluation de la confonnité du à la pression.
réseau de tuyauteries aux exigences essentielles de la
1.4.3.2 Organisme notifié
Directive Européenne Equipements Sous Pression
97 /23/CE et de sa transpositions en droit français (dé- A l'exception des tuyauterie relevant de la première
cret 99-1046) sont fixées par des procédures consti- procédure d'évaluation de la conformité ( module A)
tuées d'un ou deux modules. les douze autres procédures proposées par la réglemen-
tation font appel à un Organisme Notifié.
Le tableau 1.4.2 précise les procédures d'évaluation
de la confonnité autorisées pour chaque catégorie de Cet organisme, choisi par le Fabricant, a pour mis-
risque, que le réseau soit construit avec l'application ou sion de conduire l'évaluation de la conformité selon les
non d'un système qualité. dispositions décrites dans la procédure retenue par le
Fabricant pour les tuyauteries concernées.
Un Fabricant peut appliquer une procédure
d'évaluation prévue pour une catégorie de risque supé- La mission de !'Organisme Notifié se limite à assu-
rieure. rer que les exigences essentielles de la Directive Euro-
péenne Equipements Sous Pression 97/23/CE et de sa
Lorsque l'évaluation de la conformité est effectuée
transpositions en droit national (décret 99-1046) sont
par un Service d 'Inspection de ! 'Utilisateur, seules les
respectées.
procédures constituées par les modules A 1, C 1, F ou G
peuvent être utilisées. L'Organisme Notifié est choisi par le Fabricant. Si
!'Acheteur veut confier à !'Organisme choisi tout ou
CODETI® 2001 - Division 1 - 1/33

partie des opérations dévolues à ! 'Organisme Les interventions de !'Inspecteur de ['Organisme


d'inspection par la présente Division, cela devra' faire Notifié doivent s'effectuer sans retarder ou gêner la
l'objet de la définition d'une mission distincte et donc fabrication. L 'Organisme Notifié n'est pas autorisé à
d'un contrat différent. communiquer à des tiers les renseignements confiden-
tiels dont il a connaissance dans l'exercice de sa mis-
Dans les conditions définies par la réglementation,
sion. L'Organisme Notifié a toutefois un devoir
l 'Acheteur peut prévoir contractuellement de faire
d'information envers l'Etat Membre qui l'a notifié.
évaluer la conformité d'un appareil par un Service
d'inspection de !'Utilisateur autorisé. Dans les limites L'inspecteur de !'Organisme Notifié doit à tout
ainsi définies, le Service d'inspection de ['Utilisateur moment informer le Fabricant des éventuelles non-
exerce les mêmes tâches qu'un Organisme Notifié, conformités qu'il constate.
cependant, les réseaux de tuyauteries ainsi inspectés ne
peuvent recevoir le marquage CE. Dans la suite du
présent Chaiptre, le Service d'inspection de
! 'Utilisateur autorisé est aussi désigné par l'expression
« Organisme Notifié » ou « ON ».

Tableau 1.4.2 - Choix de la procédure d'évaluation de la conformité

CATÉGORIES DE RISQUE SANS SYSTÈME QUALITÉ AVEC SYSTÈME QUALITÉ


A A
CATÉGORIE I Contrôle de fabrication par le Fabricant Contrôle de fabrication par le Fabricant
Dl
Al
Assurance qualité production (EN ISO 9002)
CATÉGORIE Il Contrôle de fabrication par le Fabricant
El
Surveillance de la vérification finale
Assurance qualité produit (EN ISO 9003)
BI+ F H
B 1 : Examen CE de la conception Assurance complète de qualité
F: Vérification sur chaque appareil (EN ISO 9001)
BI+ D
81 : Examen CE de la conception
CATÉGORIE Ill
B +Cl D : Assurance qualité production
B: Examen CE de type (EN ISO 9002)
C 1 : Conformité au type B+E
B : Examen CE de type
E : Assurance qualité produit (EN ISO 9003)
G Hl
CATÉGORIE IV Vérification CE à l'unité Assurance complète de qualité avec examen de
Non applicable aux réseaux de conception et survei !lance particulière de
tuyauteries l'examen final (EN ISO 9001)
B+F B+D
(Modules éventuellement utilisa-
B : Examen CE àe type 8 : Examen CE de type
bles pour les catégories de risque
inférieures) F : Vérification sur chaque appareil D : Assurance qualité production
(EN ISO 9002)
NOTE: La référence au système qualité signifie l'application d'un système qualité selon les normes de la série EN ISO 9000, ou
équivalent, plus des exigences spécifiques de qualité contenues dans la DESP. Les normes EN ISO sont citées à titre d'exemple.
CODETI® 2001 - Division 1 - 1/34

Tableau 14.3 - Interventions au titre de l'évaluation de la conformité

Intervention du Fabricant et de !'Organisme Notifié en fonction des procédures


d'évaluation de la conformité
DOMAINE
Réf. OPÉRATION Procédures
D'INTERVENTION
Bl+D B+E H B+D Hl
A Al Dl El Bl+F B+CI B+F G
( 1) ( 1) ( 1) ( 1) ( 1)
ASSURANCE QUALITE
Existence nécessaire d'un Système de Qualité. - - OUI OUI OUI - OUI - OUI OUI - - OUI
Tâches prises en compte par le Système de Qualité :
- Produit seul, - - - OUI - - OUI - - - - - -

- Production seule, - - OUI - OUI - - - - OUI - - -


- Conception et production. - - - - - - - - OUI - - - OUI
Evaluation du Système Assurance Qualité. - - ON ON ON - ON - ON ON - - ON
Notification de! 'agrément du Système Qualité. - - ON ON ON - ON - ON ON - - ON

Surveillance du Système Assurance Qualité sous ON


- - ON ON ON - ON - ON ON - -
fonne d'audits périodiques et visites à l'improviste. (2)

EV ALVA TION DES MATERIAUX


ON ON ON ON ON ON ON ON ON
Evaluation particulière de matériaux d'usage sûr. F F F F
(3) (3) (3) (3) (3) (3) (3) (3) (3)

ON: Intervention de !'Organisme Notifié; F: Intervention du Fabricant; FION: Intervention du Fabricant et de !'Organisme Notifié par sondage basé sur la connaissance qu'il a
du Système Qualité du Fabricant (s'il en existe un), ou des procédures existantes.

( 1) L'ON effectue au moins deux visites durant la première année.


(2) Surveillance particulière des opérations de vérification finale.
(3) ON en charge des procédures d'évaluation de la conformité de l'équipement sous pression.
CODETI® 2001 - Division 1 - 1/35

Tableau 14.3 - Interventions au titre de l'évaluation de la conformité (suite)

Intervention du Fabricant et de !'Organisme Notifié en fonction des procédures


d'évaluation de la conformité
DOMAINE
Réf. OPÉRATION
D'INTERVENTION Procédures
A Al Dl El Bl+D Bl+F B+E B+Cl li B+D B+F G Hl

CONCEPTION
I.4.
Documents contractuels. F F F F F F F F F F F F F
1
Note de Calcul Vérification des données. F F F F F F F F F F F F F
Liste de Tuyau-
terie
Vérification des renseignements. - - - - ON ON - - - - - ON ON

Spécifications Vérification des Spécifications techniques d'achat. F F F F F F F F F F F F F


techniques
d'achat et de Vérification des Spécifications techniques de sous-
F F F F F F F F F F F F F
1.4. sous-traitance traitance (incluant les accessoires).
2 Vérification des procédures de formage. F F F F ON ON ON ON F ON ON ON ON
Spécifications ON ON
Vérification des procédures des assemblages perma-
techniques de F F F F ON ON F ON ON ON ON
nents. (4) (4)
fabrication
Vérification des procédures de contrôle. F F F F ON ON ON ON F ON ON ON ON
Emission d'une attestation d'examen CE de concep-
tian.
- - - - ON ON - - - - - - ON

(4) L'Organisme Notifié agrée les assemblages permanents (ou vérifie qu'ils ont été agréés antérieurement) et vérifie que le personnel est qualifié pour l'assemblage soudé des piè-
ces et approuvé par une tierce partie compétente.
CODETI® 2001 - Division 1 - 1136

Tableau I4.3 - Interventions au titre de l'évaluation de la conformité (suite)

Intervention du Fabricant et de !'Organisme Notifié en fonction des procédures


d'évaluation de la conformité
DOMAINE Procédures
Réf. OPÉRATION
D'INTERVENTION
A Al Dl El Bl+D Bl+F B+E B+Cl 1-1 B+D B+F G Hl

MATÉRIAUX ET SOUS-TRAITANCE

Inspection Assistance au prélèvement des échantillons destinés à


chez le Pro- la confection des éprouvettes. NA NA (5)
ducteur Assistance aux essais et contrôles destructifs.
Contrôles non
Vérification de la validité de la qualification des opé-
destructifs FION
rateurs, de l'existence des rapports de contrôle non
des matériaux F F F F ON ON ON ON F ON ON ON
destructifs et de la conformité des résultats avec les (6)
chez le Pro-
Spécifications techniques d'achat.
ducteur
I.5 I.5.1
Certificats de
Vérification de la conformité des informations et des FION
réception des
résultats d'essais portés sur les documents justificatifs F F F F ON ON ON ON F ON ON ON
métaux de (6)
avec les Spécifications techniques d'achat.
base
Certificats de
Vérification de la confonnité des informations et des FION
réception des
résultats d'essais portés sur les documents justificatifs F F F F ON ON ON ON F ON ON ON
produits (6)
avec les Spécifications techniques d'achat.
d'apport
(5) Interventions si le Producteur n'applique pas de Système Assurance Qualité.
(6) Peut être effectué lors de l'examen final.
CODETr® 2001 - Division 1 - 1137

Tableau 14.3 - Interventions au titre de l'évaluation de la conformité (suite)

Intervention du Fabricant et de !'Organisme Notifié en fonction des procédures


d'évaluation de la conformité
DOMAINE Procédures (catégories de risque)
Réf. OPÉRATION
D'INTERVENTION

A Al Dl El Bl+D Bl+F B+E B+CI 1-1 B+D B+F G Hl

MATÉRIAUX ET SOUS-TRAITANCE (suite)


a) Vérification :
- de l'existence de documents justificatifs satisfai-
sants, FION
F F F F ON ON ON ON F ON ON ON
- de la conformité des informations et des résultats (6)
d'essais portés sur ces documents justificatifs avec les
Vérification exigences de la Division 1 du Code.
1.5 1.5. 1 des produits
h) Dans Je cas d'essais ou de contrôles complémentai-
pris sur stock
res à effectuer :
- assistance aux prélèvements des échantillons desti-
nés à la confection des éprouvettes, F F F F ON ON ON ON F ON ON ON FION

- assistance aux contrôles et essais,


- vérification des rapports de contrôles et d'essais.
a) Vérification de la confom1ité de l'identification et
FION FION
du marquage des produits avec les spécifications et les F F F F ON ON ON F ON ON ON
Identification documents justificatifs selon les dispositions de M 1. (7) (6)
I.5 1.5.2 des produits
(traçabilité) b) Vérification de la procédure d'identification conti- FION FION
nue et de report de marquage en cours de fabrication F F F F FION ON ON F ON FION ON
selon les dispositions de F 1. (7) (6)

Acceptation des élé- Opérations identiques à celles effectuées sur les élé-
1.6 voir les interventions sur les opérations correspondantes
ments sous-traités ments réalisés par le Fabricant.
(6) Peut être effectué lors de l'examen final.
(7) Intervention à l'improviste de !'Organisme Notifié.
CODETI® 2001 - Division 1 - 1/38

Tableau 14.3 - Interventions au titre de l'évaluation de la conformité (suite)

Intervention du Fabricant et de l'Organisme Notifié en fonction des procédures


DOMAINE d'évaluation de la conformité
Réf. OPÉRATION
D'INTERVENTION Procédures
A Al DI El BI+D BI+F B+E B+CI H B+D B+F G Hl
OPÉRA TI ONS PRÉALABLES A LA RÉALISATION DES ASSEMBLAGES SOUDES
Vérification :
Descriptifs - de la validité du descriptif du mode opératoire de
des modes soudage qualifié pour l'assemblage considéré, FION F F ON ON ON ON F ON ON ON FION
F
opératoires - que le descriptif du mode opératoire de soudage est (8) (7) (8) (8) (8) (8) (8) (8) (8) (8) (8) (8) (8)
de soudage dans le domaine de validité de la qualification du mode
I.7.1
opératoire de soudage.
Qualification
des modes Vérification que les modes opératoires de soudage ont FION F F ON ON ON ON F ON ON ON FION
I.7 F
opératoires été qualifiés selon les dispositions de l'Annexe F A2. (8) (7) (8) (8) (8) (8) (8) (8) (8) (8) (8) (8) (8)
de soudage
Vérification :
Qualification - que les soudeurs et opérateurs ont été qualifiés selon
des soudeurs les dispositions de F 1, FION F F ON ON ON ON F ON ON ON FION
I.7.2 F
et des opéra- - de la validité des qualifications dans le temps, (8) (7) (8) (8) (8) (8) (8) (8) (8) (8) (8) (8) (2) (8)
teurs
- de la validité de la qualification pour l'assemblage
considéré.
(6) Peut être effectué lors de l'examen final.
(7) Intervention à l'improviste de !'Organisme Notifié.
(8) Qualification effectuée en présence d'une entité tierce partie reconnue ou d'un Organisme Notifié.
CODETI® 2001 - Division 1 - 1139

Tableau 14.3 - Interventions au titre de l'évaluation de la conformité (suite)

Intervention du Fabricant et de !'Organisme Notifié en fonction des procédures


DOMAINE d'évaluation de la conformité
Réf. OPÉRATION
D'INTERVENTION Procédures
A Al Dl El Bt+D Bt+F B+E B+Cl H B+D B+F G 111
SUIVI EN COURS DE FABRICATION
Vérification de l'existance des instructions de fabrica-
1 Instructions F F F F F FION F FION F F FION FION F
tion et de contrôle applicables au poste de travail.

1 Vérification que les instructions de fabrication et de


Suivi en
contrôle sont appliquées correctement. En particulier,
1 cours de F F F F F FION F FION F F FION FION F
examen visuel des soudures avant reprise envers et en
fabrication
final.
CONTRÔLE DESTRUCTIF DES COUPONS-TÉMOINS REPRESENTATIFS DES JOINTS SOUDÉS

a) Assistance à l'enlèvement des coupons-témoins et ON ON ON ON


Réalisation F F F F F ON F ON FION
poinçonnage. (9) (9) (9) (9)
I.8.3 des coupons
témoins b) Vérification des traitements thermiques après sou- ON ON ON ON FION
F F F F F ON F ON
I.8 dage effectués indépendamment de l'appareil. (9) (9) (9) (9) (6)
Contrôle non
destructif des Examen des radiogrammes ou assistance aux contrô- ON ON ON ON FION
I.8.4. J F F F F F ON F ON
coupons les US. (9) (9) (9) (9) (7)
témoins
(6) Peut être effectué lors de l'examen final.
(7) Intervention à l'improviste de !'Organisme Notifié.
(9) Activités liées à la fabrication du type représentatif qui sera approuvé.
CODETI® 2001 - Division 1 - 1/40

Tableau I4.3 - Interventions au titre de l'évaluation de la conformité (suite)

Intervention du Fabricant et de !'Organisme Notifié en fonction des procédures


DOMAINE d'évaluation de la conformité
Réf. OPÉRATION
D'INTERVENTION Procédures
A Al Dl El Bl+D Bl+F B+E B+Cl H B+D B+F G Hl
CONTRÔLE DESTRUCTIF DES COUPONS-TÉMOINS REPRESENTA TIFS DES JOINTS SOUDÉS (suite)
a) Poinçonnage des éprouvettes destinées aux essais ON ON ON ON
F F F F F ON F ON F
1.8.4.2 mécaniques. (9) (9) (9) (9)
Essais méca-
1.8.5 FIO
niques ON ON ON ON
1.8.6 N
b) Assistance aux essais mécaniques. F F F F F ON F ON
1.8 (9) (9) (9) (9) (7)
Rapports de F/O
Examen des rapports de contrôle et d'essais établis par ON ON ON ON
1.8. 7 contrôle et F F F F F ON F ON N
le Fabricant. (9) (9) (9) (9)
d'essais (6)
(6) Peut être effectué lors de l'examen final.
(7) Intervention à l'improviste de !'Organisme Notifié.
(9) Activités liées à la fabrication du type représentatif qui sera approuvé.
CODETI® 2001 - Division 1 -1141

Tableau 14.3 - Interventions au titre de l'évaluation de la conformité (suite)

Intervention du Fabricant et de l'Organisme Notifié en fonction des procédures


DOMAINE d'évaluation de la conformité
Réf. OPÉRATION
D'INTERVENTION Procédures (catégories de risque)
A AI DI El BI+D Bl+F B+E B+CI H B+D B+F G Hl
CONTRÔLE NON DESTRUCTIF DES ASSEMBLAGES SOUDES
Vérification :
- de l'existence des instructions et des procédures de contrôle FION ON
I.9.1 Instructions
non destructif établies par le Fabricant et de leur conformité F F F ON ON ON ON F ON ON ON
I.9.4 et procédures (7) (6)
avec les exigences de la Division 1 du Code,
- de la qualification de leur rédacteur.
ON
Agents de ON ON ON ON ON ON
I.9 1.9.2 Vérification de la qualification des agents de contrôle. F FION F F F ON (6)
contrôle ( 10) ( 10) ( 10) (JO) (10) (JO)
( 10)

1.9.4 a) Examen des radiogrammes.


Contrôles non
I.9.9 b) Assistance aux examens autres que l'examen radiographi- F F F F F F F F F F F FION F
destructifs
I.9.10 que.
Rapports de Examens des rapports de contrôle et d'essais établis par le FION FION
I.9. 11 F F F F ON ON ON F ON ON ON
contrôle Fabricant. (7) (6)
(6) Peut être effectué lors de l'examen final.
(7) Intervention à l'improviste de !'Organisme Notifié.
( 10) Qualification effectuée en présence d'une entité tierce partie reconnue.
CODETI® 2001 - Division 1 - 1/42

Tableau 14.3 - Interventions au titre de l'évaluation de la conformité (suite)

Intervention du Fabricant et de !'Organisme Notifié en fonction des procédures


DOMAINE d'évaluation de la conformité
Réf. OPÉRATION
D'INTERVENTION Procédures (catégories de risque)
A Al Dl El BI+D Bl+FI IHE B+Cl H B+D B+F G Hl
RÉCEPTION DU RESEAU

Documentation tech- FION FION


I Examen de la documentation technique. F F F F F ON ON F ON ON F
mque (7) (7)
Examen par sondage des rapports d'étalonnage des appareils FION FION
Etalonnage des appa-
I.13 de mesure utilisés pour l'essai de résistance, le contrôle dimen- F F F F F ON ON F ON ON F
reils de mesure (7) (7)
sionnel et autres contrôles et essais.
FIO
FION FION FION FION
a) Vérification de l'existence des instructions d'essai. F N F F F ON F ON ON
(7) (7) (7) (7)
(7)
FIO
b) Assistance aux essais, examen visuel du réseau pendant et FION FION FION
I.12 Essai de résistance F N F F F ON F F ON ON
après les essais. (7) (7) (7)
(7)
FIO
FION FION FION
c) Vérification du marquage de la plaque du Fabricant. F N F F F ON F F ON ON
(7) (7) (7)
(7)

(7) Intervention à l'improviste de !'Organisme Notifié.


CODETI® 2001 - Division 1 - 1143

Tableau I4.3 - Interventions au titre de l'évaluation de la conformité (suite)

Intervention du Fabricant et de !'Organisme Notifié en fonction des procédures


DOMAINE d'évaluation de la conformité
Réf. OPÉRATION
D'INTERVENTION Procédures (catégories de risque)
A Al Dl El BJ+D Bl+F B+E B+Cl H B+D B+F G Hl
RÉCEPTION DU RESEAU (suite)
a) Etablissement du certificat d'inspection et d'essai de résis-
F F F F F F F F F F F F F
tance.
I.14 Réception du réseau
bl) Déclaration de conformité à la Division 1 du Code.
F F F F F F F F F F F F F
b2) Déclaration de confonnité à la Directive.
Examen du dossier de construction et du dossier Fabricant, FION FION FION FION
1.15 Dossiers à présenter vérification de leur conformité avec les exigences de la Divi- F FION F F F ON F ON ON
sion 1 du Code (7) (7) (7) (7)
Marquage CE ( 1 1). F F F F F F F F F F F F F

Attestation de conformité. - - - - ON - - - - ON ON -
FION FION FION FION FION
Apposition du numéro de !'Organisme Notifié (11). - F F F FION FION FION
(7) (7) (7) (7) FION (7)
(7) Intervention à l'improviste de !'Organisme Notifié.
( 11) S'il y a intervention d'un Service d'inspection d'Utilisateur, il n'y a pas de marquage CE.
c
0
"ëii
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0
0
0
N
@
f:=
w
0
0
u
CODETI® 2001 - Division 1 - IA 1/1

ANNEXEIAI

VÉRIFICATION DES APPAREILS DE MESURE

(Annexe obligatoire)

Les appareils de mesure utilisés pour juger de la les exécuter lui-même ou les faire exécuter par le fabri-
conformité d'une tuyauterie aux exigences de la Divi- cant de l'appareil de mesure ou par un organisme exté-
sion 1 du Code doivent être périodiquement vérifiés et rieur.
ne doivent être utilisés que durant la période de validité
La vérification doit être réalisée suivant une procé-
de leur vérification telle qu'elle est précisée au tableau
dure écrite et faire l'objet d'un procès-verbal daté. La
IA 1.
procédure, préparée à partir des normes existantes, se
La liste des appareils de mesure donnée dans ce ta- rattache aux étalons nationaux s'ils existent, et indique
bleau n'est pas limitative, elle est adaptée par chaque la précision obtenue, qui doit être adaptée à l'emploi
Fabricant en fonction des moyens dont il dispose. envisagé de l'appareil de mesure. Ces opérations sont
obligatoires après toute réparation ou modification
Les opérations de vérification relèvent de la res-
d'un appareil de mesure.
ponsabilité du Service Contrôle du Fabricant qui peut

Tableau IAI - Fréquence des vérifications

APPAREIL DE MESURE FREQUENCE


Machines de traction et appareils de mesure associés (EN 10002-4)

Mouton Charpy et appareils de mesure associés (EN 10045-2)

Machines de mesure des duretés (EN 10109-2)

Appareils de mesure des épaisseurs 1 fois par an

Chaîne de mesure et d'enregistrement des températures, y compris les moyens de


mesure et la vitesse de déroulement du support d'enregistrement

Thermomètre de mesure des températures d'essai de flexion par choc

Manomètre pour essai de résistance ou de fuite (NF X 10-524 et NF E 15-026) 1 fois tous les 6 mois

voir Annexes relatives aux


Appareils pour contrôles non destrnctifs
méthodes de contrôles
CODETI® 2001 - Division 1 - IA1/2
CODETI® 2001 - Division 1 - IA2/3

.ANNEXE IA2~

DÉTERMINATION DES ÉTATS DE SURFACE

(Annexe informative)

IA2.1 - OBJET IA2.3.1 - Stade d'examen


Le stade de fabrication auquel a lieu la détermina-
Cette Annexe ne présente pas un caractère obliga-
tion de l'état de surface est précisé dans la présente
toire mais recommande une méthode de détermination
Division ou les « Données Techniques de Construc-
des états de surface par comparaison avec des échantil-
tion » (Annexe GA 1).
lons viso-tactiles de référence. Elle ne traite pas de la
~es ure de la rugosité à l'aide d'appareils électroniques
IA2.3.2 - Zones soumises à examen
a capteurs, ou d'appareils optiques.
Les zones soumises à examen et l'étendue de
l'examen correspondant sont déterminées par la pré-
IA2.2 - MATÉRIELS D'EXAMENS
sente Division ou les « Données Techniques de Cons-
truction ».
IA2.2.1 - Description
. a) Échantillons viso-tactiles obtenus par reproduc-
IA2.4 - CONDITIONS D'EXAMEN
tion.

Les échantillons viso-tactiles de référence sont des IA2.4.1 - Propreté


reproductions échelle 1/1 de topographie de surfaces
Toutes les surfaces à examiner doivent être sèches
réelles produites par divers procédés de fabrication ou
et propres, exemptes d'huile, de graisse et de peinture
d'élaboration ayant ou non des valeurs de rugosité
et, de façon générale, de tout produit étranger qui pour-
étagées, adaptées à chaque procédé.
rait gêner la comparaison des surfaces à examiner avec
b) Autres échantillons viso-tactiles. les échantillons de référence.
Ces échantillons sont réalisés par le Fabricant dans
IA2.4.2 - Éclairement
des conditions telles qu'ils représentent l'état de sur-
face recherché. Le niveau d'éclairement de la surface examinée ne
sera pas inférieur à 500 lux.
IA2.2.2 - Caractéristiques
IA2.4.3 - Précautions opératoires
a) Échantillons caractérisés par une valeur chiffrée
de la rugosité. Une pièce issue d'un procédé d'élaboration donné
doit être comparée avec un ou des échantillons de
Pour ces échantillons représentatifs de pièces usi-
référence correspondant au même type de prncédé
nées, meulées ou grenaiilées, le critère de profil est
d'élaboration.
caractérisé par la valeur Ra.
L'estimation de la rugosité doit se faire chaque fois
b) Échantillons non caractérisés par une valeur
que possible à !' œil et au toucher.
chiffrée de la rugosité.

Ces échantillons peuvent présenter, pour chaque


méthode d'élaboration :

soit différentes gradations d'état de surface,


comprenant l'état de surface recherché,

soit l'état de surface recherché.

IA2.3 - MODALITÉS D'EXÉCUTION


CODETI® 2001 - Division 1 - IA2/4

IA2.4.4 - Caractérisation IA2.5 - CAS PARTICULIER DE L'EXAMEN


VISUEL D'ÉTAT DE CORROSION
L'état de surface d'une pièce est déterminé:
- soit en le situant par rapport à la gamme de ru- Lorsqu'un tel examen est requis par la présente Di-
gosité ou d'état de surface des échantillons de vision ou les «Données Techniques de Construction»
référence, conditionnant le mode de traitement de surface ulté-
rieur tel qu'application de peintures anti-corrosives, il
- soit en le situant par rapport à la rugosité ou
y a lieu de se référer au « Svensk Standard SIS
l'état de surface recherché dans le cas de
05.59.00.1967 - Degrés de rouille des surfaces d'acier
l'échantillon de référence unique.
et degrés de soins lors du traitement préalable de ces
surfaces pour la peinture anti-corrosive ».
CODETI® 2001 - Division 1 - IA3/5

ANNEXE IA3

EXAMEN VISUEL

(Annexe obligatoire)

IA3.l - OBJET Si des déterminations des états de surface sont


éventuellement prévues en préalable à /'exécution des
Les examens visuels destinés à rechercher les dé- contrôles non destructifs, elles sont définies dans
fauts de surface constituent une exigence minimale de ! 'Annexe !A2 «Détermination des états de surface».
contrôle de la Division 1 du Code.
Pour cet examen, il est fait référence à la norme gé-
nérale EN 13018 complétée par les normes EN 970 et
13454 et les normes incluses dans les références nor-
matives de ces normes.
CODETI~ 2001 - Division 1 - IA3/6
CODETI® 2001 - Division 1 - IA417

'ANNEXE IA4

EXAMEN PAR RESSUAGE

(Annexe obligatoire)

IA4.l - OBJET «: Dans le cas des revêtements déposés par soudage,


les sillons entre passes peuvent subsister. En revanche,
Cette Annexe décrit les dispositions complémentai- les opérations de sablage, de grenaillage ou de marte-
res à mettre en œuvre pour les examens par ressuage lage sont interdites avant tout examen par ressuage.
lorsque ce contrôle est requis conformément à 1.9 pour
Pour les surfaces meulées ou usinées, la rugosité Ra
déceler les défauts débouchant en surface. Elle com-
doit être au plus égale à 12 µm. Cette rugosité est éva-
plète la norme EN 571-1(A09-120-1).
luée conformément à! 'annexe IA2 ».
Le mode opératoire décrit dans la norme est appli-
« La zone soumise à contrôle doit inclure le métal
cable avec les modifications ou compléments suivants :
déposé et la zone adjacente du métal de base jusqu'à
«Le Fabricant doit s'assurer que les produits utili- une distance de 10 mm de part et d'autre».
sés sont compatibles avec les restrictions de contami-
«La durée d'imprégnation doit être d'au moins
nations propres aux pièces examinées, en particulier,
10 mn ».
en ce qui concerne les teneurs limites en halogènes ou
en soufre des produits utilisés pour le contrôle des « Les indications sont caractérisées par leur forme.
aciers austénitiques et des alliages à base de nickel ».
Une indication est dite « linéaire » lorsque sa plus
grande dimension est supérieure à 3 fois la plus petite.
Les autres indications sont dites « arrondies » ».
CODETI® 2001 · Division 1 • IA4/8
CODETI® 2001 - Division 1 - IA5/9

ANNEXEIA5

EXAMEN PAR MAGNÉTOSCOPIE

(Annexe obligatoire)

IAS.l - OBJET « Outre les conditions imposées par l'état de sur-


face des pièces à examiner, le choix du révélateur se
Cette Annexe décrit les dispositions complémentai- fait en fonction de la température de la pièce confor-
res à mettre en œuvre pour les examens par magnétos- mément au tableau IA5. l ci-dessous.
copie lorsque ce contrôle est requis conformément à I.9
Les indications significatives de défauts sont carac-
pour déceler les défauts débouchant ou sous-jacents.
térisées par leur forme.
Elle complète la norme EN 1290 (A 89-550).
Une indication est dite « linéaire » lorsque sa plus
Le mode opératoire décrit dans la norme est appli-
grande dimension est supérieure à 3 fois la plus petite.
cable avec les compléments suivants :
Les autres indications sont dites « arrondies » ».

Tableau IAS. l

TEMPÉRA TURE
RÉVÉLA TE URS AUTORISÉS
T:::; 50°C so 0
c < T:::; 100°c I 00°c < T :::; 300°C

Liqueurs magnétiques OUI

Poudres sèches à pigments organiques OUI

Poudres sèches sans pigments, à pigments non organi-


OUI oui oui
ques ou à coloration thermochimique
CODETI® 2001 - Division 1 - IA5/10
CODETI® 2001 - Division 1 - IA6/11

'ANNEXE IA6 :=J


EXAMEN PAR RADIOGRAPHIE

(Annexe obligatoire)

IA6.l - OBJET - les modalités d'exécution : stades d'examen,


zones soumises à l'examen, état de surface,
Cette Annexe décrit les dispositions à mettre en
- le mode opératoire : contenu des cassettes
œuvre pour les examens par radiographie lorsque ce
contenant les films, type et position des I.Q.I
contrôle est requis selon I.9.
(indicateurs de qualité d'image), mode de repé-
Elle ne traite pas des dispositions à prendre concer- rage, conditions d'exposition, conditions de
nant la sécurité du personnel, qui fait l'objet de textes traitement des films (paramètres opératoires en
réglementaires applicables dans chacun des pays. cas de développement manuel),

- les critères de qualité de radiographie : densité,


IA6.2 - DISPOSITIONS GÉNÉRALES qualité d'image, ... ,

IA6.2. l - Qualification du personnel - les critères d'acceptation,

Le personnel chargé de l'exécution des examens - la qualification du personnel.


par radiographie doit être certifié selon I.9.2. Toute-
fois, il est admis que les contrôleurs chargés IA6.2.3 - Matériel d'examen
d'effectuer les opérations citées ci-après selon des !A 6. 2. 3. 1 - Sources de rayonnement
procédures écrites, soient affectés à ces opérations au
vu de leur compétence professionnelle, sans que soit Deux types de rayonnement peuvent être utilisés :
exigée une certification : - les rayonnements produits par des appareils à
- mise en place de la source de rayonnement, des rayonnement X ou par des accélérateurs linéai-
cassettes de films, des filtres, des repères et des res,
indicateurs de qualité d'image, - les rayonnements produits par des sources
- détennination du temps de pose à l'aide d'iridium 192, de cobalt 60, de thulium 170, de
d'abaques ou de règles à calcul spéciales, l'ytterbium 169 et de sélénium 75 (I)_

- développement des films. IA6.2.3.2 - Films

Ces opérations sont alors effectuées sous le Les films sont utilisés avec écrans métalliques. Ils
contrôle d'un agent certifié de niveau 2. sont classés en 6 classes telles que définies dans la
nonne EN 584-1 (A 09-217-1) indépendamment du
IA6.2.2 - Prescriptions mode d'utilisation du film (irradiation aux rayons X,
gamma ou avec un accélérateur).
Tout examen par radiographie doit être effectué
suivant les prescriptions de la présente Division et de Les domaines d'utilisation de chaque classe de film
cette Annexe et prendre en compte au moins les ren- sont donnés en IA6.3.3.3 et IA6.4.3.2.
seignements suivants :

les caractéristiques des éléments examinés


fonne, dimensions, matériaux,

- le matériel d'examen : source de rayonnement


(nature et dimensions), films, écrans renforça-
teurs, filtres, nature des indicateurs de qualité
( 1) Le thulium 170, l'ynerbium 169 et le sélénium 75 ne
d'image, repères, matériels de traitement et sont utilisables que dans des conditions autorisées par la législation
d'examen des films, applicable.
CODETI® 2001 - Division 1 - IA6/12

Les films ne doivent pas être employés au-delà de IA6.2.3.6 - Indicateurs de qualité d'image (l.Q.1)
la date de péremption indiquée par le fabricant. Ils
Les I.Q.I servent à déterminer la qualité des clichés.
doivent être conservés dans les conditions de tempéra-
En aucun cas ils ne doivent être utilisés pour apprécier
ture et d'hygrométrie recommandées par celui-ci et à
les dimensions des défauts.
l'abri de tout rayonnement ionisant.
Ils doivent être de même nature que le métal à ra-
IA6.2.3.3 - Ecrans renforçateurs
diographier ; toutefois, pour la radiographie des aciers
Des écrans renforçateurs métalliques doivent être austénitiques, il est admis d'utiliser des I.Q.I en acier
utilisés avec les films définis dans J'EN 584-1, sauf non austénitique.
pour les rayonnements X dont les tensions sont infé-
Les I.Q.I sont, soit du type à fil défini par la norme
rieures à 1OO kV. Leur nature et leur épaisseur doivent
EN 462-1 (A 09-205-1 ), soit du type à trous et à gra-
être choisies pour obtenir une qualité d'image au moins
dins définis par la norme EN 462-2 (A 09-205-2).
égale à celle qui est indiquée au tableau IA6.2.6.2/l.
IA6.2.3. 7 - Repères
En revanche, l'utilisation des écrans salins est in-
terdite. L'emploi d'écrans fluorométalliques ne peut Des repères en plomb sont utilisés pour permettre
être envisagé que si la qualité des clichés est au moins le repérage des films. Leur épaisseur est fonction de
égale à celle qui est requise par la présenet Division. celle des pièces radiographiées. L'utilisation de lan-
guettes en plomb frappées à froid est admise, pour
Les écrans doivent avoir un bon état de surface,
autant que la lecture sur le film se fasse sans ambiguïté.
être parfaitement propres et exempts de rayures.
IA6.2.3.8 - Matériel d'examen de films
IA6.2.3.4 - Filtre antérieur
IA6.2.3.8. l - Densitomètre
Un filtre constitué par une feuille de plomb dispo-
sée entre la pièce à radiographier et la cassette conte- La densité des films est vérifiée à l'aide d'un densi-
nant les films et les écrans renforçateurs peut être utili- tomètre capable de mesurer avec une précision de
sé. Ce filtre peut également être disposé dans la cas- lecture de ± 0, 1 la densité des films de référence de
sette porte-film. densité.
Les filtres ont une épaisseur de 0,5, 1 ou 2 mm ; ils L'utilisation d'une échelle de densité est admise,
sont percés dans un angle, d'un trou de diamètre 3 mm mais, en cas de contestation, seul l'examen au densi-
pour les épaisseurs de 0,5 et 1 mm et de deux trous de tomètre est reconnu.
diamètre 3 mm pour l'épaisseur de 2 mm.
Ces équipements sont vérifiés :
Il est recommandé de marquer ces filtres au poin-
- pour les densitomètres, tous les 6 mois par
çon pour pouvoir les identifier en cas de doute sur
l'utilisateur à l'aide de films de référence certi-
l'interprétation des clichés.
fiés chaque année par le Fabricant ou par un or-
!A 6. 2. 3. 5 - Filtration postérieure (blocage) ganisme spécialisé,
Lorsqu'il est nécessaire d'utiliser un filtre posté- - tous les ans pour les échelles de densité par le
rieur, celui-ci est constitué par une ou plusieurs feuilles Fabricant ou un organisme spécialisé.
de plomb placées derrière et au contact de la cassette
contenant les films et les écrans renforçateurs. Il peut
éventuellement être mis à l'intérieur de la cassette. Son
épaisseur doit être telle que la lettre « B » en plomb,
d'épaisseur comprise entre 1,5 et 2,5 mm, disposée à
l'arrière du filtre, n'apparaisse pas sur le cliché. Dans
le cas de prises de clichés répétitives dans des condi-
tions identiques, cette vérification peut être effectuée
seulement pour la première exposition.
CODETI® 2001 - Division 1 - IA6/13

Tableau IA6.2.4.2 - Choix de la source de rayonnement

Pièces moulées (en mm)


Joints soudés
Source
(en mm)
zones à souder autres parties

Rayons X jusqu'à 400 kV :s; 70 :s; 70


Ir 192 :s; 90 :s; 90 :s; 120
Co 60 70 :S: e :s; 200 ( 1) 50 :s; e :s; 200

Accélérateur 5,5 Me V ;:o: 60


linéaire 8MeV è': 100 (valeur provisoire)

( 1) Dans certains cas particuliers, pour autant que les valeurs préconisées pour le flou géométrique telles que données par les tableaux 1A6.2.4.3. l
soient respectées, et que l'on fasse usage d'un film de classe 1 ou 2, le cobalt 60 peut être utilisé pour des épaisseurs inférieures à 70 mm mais supé-
rieures à 50 mm. La limitation de l'épaisseur radiographiable à 200 mm est une recommandation de la présente Division.

IA6.2.3.8.2 - Négatoscope IA6.2.4.3 - Géométrie


Le négatoscope utilisé doit être d'un type industriel IA6.2.4.3. 1 - Flou géométrique
et doit permettre la lecture des films (lecture en simple
Pour le calcul du flou géométrique, la formule sui-
film ou en double film) dont la densité est précisée en
vante est utilisée :
IA6.2.6.l.
d·a
Le négatoscope doit être vérifié chaque année par f=-
l'utilisateur. F-a
avec:
IA6.2.4 - Modalités d'exécution des examens
IA6.2.4. / - Préparation àes surfaces f flou géométrique en mm
d dimension de la source de rayonnement en
La surface des pièces doit être exempte d'oxyde, de
mm
matière étrangère et de toute irrégularité susceptibles
de gêner l'interprétation des radiographies. Elle peut a distance en mm entre la face d'incidence
être usinée, meulée, grenaillée ou brute. de la partie examinée et la cassette conte-
nant les films
IA6.2.4.2 - Choix àe la source àe rayonnement
F distance source/film en mm
Le choix de la source de rayonnement est effectué
en fonction de l'épaisseur radiographiée et des zones à La dimension de la source de rayons y à prendre en
examiner, selon les indications du tableau IA6.2.4.2 compte est, en assimilant celle-ci à un cylindre droit :
établi pour les pièces en acier.
dans le cas d'une émission directionnelle:
Après accord avec le Donneur d'Ordre, au vu de
justifications dont la teneur aura été arrêtée au préala- • la hauteur h du cylindre, si l'axe de celui-ci
ble entre le Donneur d'Ordre et le Fabricant, d'autres est parallèle au plan du film,
émetteurs pourront être utilisés pour le contrôle des • le diamètre D du cylindre, si l'axe de celui-
pièces en acier, de même que des limites d'épaisseur ci est perpendiculaire au plan du film.
pourront être définies pour le contrôle des pièces en
matériaux autres que !'acier. - dans le cas d'une émission panoramique :

Il est recommandé de ne pas dépasser les durées • la plus grande des deux valeurs h ou D.
d'exposition suivantes:
Le flou géométrique, ainsi calculé, ne doit pas ex-
12 heures avec l'iridium 192, céder les valeurs données dans le tableau IA6.2.4.3. l J
dans la mesure où il n'existe pas industriellement de
- 24 heures avec le cobalt 60. sources dont les dimensions permettent d'atteindre le
flou géométrique requis, ou si l'emploi d'une telle
source, si elle existe, conduise à des temps
d'exposition industriellement inacceptables.
CODETI® 2001 - Division 1 - IA6/14

Tableau IA6.2.4.3.l.I - Valeurs maximales du flou géométrique

Joints Pièces moulées


Source
soudés zones à souder autres parties

Rayons X jusqu'à 400 kV


0,30 mm 0,40 mm 0,50 mm
Ir 192
Accélérateur linéaire l,OOmm l,OOmm l,OOmm
Co 60 0,60 mm 0,60 mm l,OOmm

Tableau IA6.2.4.3.1.II - Valeurs du flou géométrique admises


dans le cas d'une exposition panoramique ou avec une source intérieure excentrée

Épaisseur Pièces moulées


Source Joints soudés
en mm zones à souder autres parties

Ir 192 toutes épaisseurs 0,60 mm 0,60 mm 0,60 mm

e~ 100 mm 0,80 mm 0,80 mm 1,00 mm


Co 60
e> 100 mm 0,90 mm 0,90 mm l,OOmm

IA6.2.4.3.2 - Dimensions des sources de rayonnement b) Exposition panoramique unitaire


La hauteur et le diamètre des sources, ainsi que les Cette technique n'est applicable qu'aux éléments
dimensions des foyers des appareils à rayons X et des circulaires ou sensiblement circulaires. L'ensemble des
accélérateurs, doivent être certifiés par le fournisseur cassettes est exposé en une prise de vue. La source de
de la source ou des appareils. rayonnement est placée dans l'axe de l'élément à exa-
miner, l'axe du faisceau de rayonnement est sensible-
IA6.2.4.3.3 - Distance pièce/film
ment perpendiculaire à la surface de la zone radiogra-
Pendant l'exposition, la cassette porte-film est pla- phiée.
cée au contact de la pièce, sauf si, exceptionnellement,
c) Exposition avec source de rayonnement excen-
la géométrie de la pièce ne le permet pas, ou si une
trée
autre exposition permet d'obtenir une meilleure image
de la zone radiographiée. Cette technique n'est applicable qu'aux éléments
circulaires ou sensiblement circulaires. Une ou plu-
IA6.2.4.4 - Position relative des films radiographiques
sieurs cassettes sont exposées par prise de vue. La
et des sources de rayonnement
source de rayonnement est disposée entre J'axe de
IA6.2.4.4. l - Exposition en simple paroi l'élément à examiner et la paroi opposée à la zone
radiographiée, J'axe du faisceau du rayonnement est
Une seule paroi de l'élément à examiner est radio-
sensiblement perpendiculaire à la surface de cette zone.
graphiée. On peut utiliser trois techniques d'expo-
sition: IA6.2.4.4.2 - Exposition en double paroi
a) Exposition individuelle ou partielle Ce type d'exposition ne s'applique qu'aux éléments
creux. Les deux parois de l'élément à examiner sont
Une ou plusieurs cassettes sont exposées par prise
traversées par le rayonnement. Les cassettes sont tou-
de vue, les cassettes et la source de rayonnement sont
jours disposées sur la paroi opposée à celle qui fait
disposées de part et d'autre de l'élément à examiner.
face à la source de rayonnement.
CODETI® 2001 - Division 1 - IA6/15

Dans le cas particulier des soudures, la partie lisible h) Exposition panoramique unitaire
du film dépend de la position de la source par rapport
Trois I.Q.I au moins sont répartis unifonnément sur
au plan médian de la soudure (projection en ellipse ou
la zone à contrôler. Pour l'examen des films, identifiés
dans le plan).
confonnément à IA6.2.4.8, ceux qui portent une image
Les valeurs de densité obtenues détenninent les zo- de l'I.Q.I sont représentatifs de l'ensemble des films.
nes du film pouvant être interprétées. Dans le cas d'un
examen total, il est réalisé autant d'expositions que IA6.2.4.6 - Composition des cassettes porte-films
nécessaire et en tout cas, au moins deux vues à 90°.
IA6.2.4.6.l - Films:
IA6.2.4.4.3 - Exposition panoramique multiple
-- Technique simple film : un seul film est utilisé.
Une seule exposition intéresse plusieurs pièces dis-
posées autour de la source. Cette prise de vue peut être - Techniques double film et multifilm : deux ou
en simple ou en double paroi. plusieurs films, de rapidités éventuellement dif-
férentes, peuvent être placés dans la même cas-
IA6.2.4.5 - Indicateurs de qualité d'image (I.Q.I) sette porte-films. La technique multifilm est uti-
IA6.2.4.5. l - Choix de 1'1.Q.I lisée dans le cas de pièces présentant des épais-
seurs variables.
L'I.Q.I est choisi en fonction de la qualité d'image
définie en IA6.2.6.2. Le trou ou le fil dont la visibilité IA6.2.4.6.2 - Ecrans renforçateurs
est exigée ne doit pas être le plus petit trou ou fil de a) Rayonnements X de tension inférieure à l OO kV.
l'l.Q.I utilisé, sauf si ce trou est celui de 0,25 ou le fil
de 0,10. La technique simple film est utilisée. L'usage
d'écrans renforçateurs n'est pas imposé.
IA6.2.4.5.2 - Position des l.Q.I
b) Rayonnements X de tension supérieure ou égale
Les I.Q.I sont placés chaque fois que cela est pos- à 100 kV, mais inférieure à 400 kV.
sible sur la face de la pièce tournée vers la source de
rayonnement. Les techniques simple ou double film sont utilisées.

En cas d'impossibilité, ils peuvent être placés sur En fonction de la tension utilisée, la cassette
l'autre face (côté film) et une lettre en plomb« F »doit contient :
être placée au voisinage immédiat de l'I.Q.l. Dans ce - en simple film :
cas, un essai doit être effectué sur une pièce représenta-
tive pour laquelle il est possible de placer un 1.Q.I côté • un écran antérieur en plomb dont l'épaisseur
film et un autre côté source, afin de détenniner une est comprise entre 0,02 et 0, 15 mm,
correspondance entre les indications des deux l.Q.1.
• un écran postérieur en plomb dont
IA6.2.4.5.3 - Nombre d'I.Q.I l'épaisseur est comprise entre 0,02 et
0,25 mm.
a) Exposition individuelle
- en double film, la cassette contient en plus :
Pour tout film représentatif d'une zone de la pièce
dont la variation de l'épaisseur radiographiée pennet • un écran intennédiaire à double face en
de respecter la variation progressive de densité prévue plomb d'épaisseur comprise entre
en IA6.2.6. l, 1'1.Q.I est placé de telle façon que son 2 x 0,02 mm et 2 x 0, l 0 mm, l'épaisseur de
image se trouve à une extrémité de la partie utile du chaque face étant au plus égale à celle de
film et ainsi ne perturbe pas l'interprétation de la zone ! 'écran antérieur.
de la pièce que l'on veut examiner. Lorsque cette
Pour les épaisseurs traversées inférieures à 30 mm,
épaisseur radiographiée est variable, l'I.Q.I est placé de
l'utilisation d'écrans intennédiaires n'est pas imposée
telle sorte que son image soit dans la zone de densité
dans le cas de la technique double film.
faible (si possible la plus faible) de la partie utile du
film. Le gradin d'épaisseur minimale doit être orienté c) Source de rayonnement y
vers la partie du film détenninée à priori comme étant
Les dispositions décrites ci-après ne s'appliquent
la moins dense.
pas aux rayonnements de faible énergie (thulium 170
ou ytterbium 169).

- Iridium 192 et sélénium 75 :


Les techniques simple ou double film sont utilisées.
CODETI® 2001 - Division 1 - IA6/16

En simple film, la cassette contient un écran anté- IA6.2.4.8 - Identification des films
rieur et un écran postérieur en plomb dont les épais-·
Un système d'identification au moyen de chiffres et
seurs ont une valeur comprise entre 0,02 et 0,20 mm.
de lettres doit permettre de faire correspondre à chaque
En double film, la cassette contient en plus un instant le film radiographique et la zone examinée. Ce
écran intennédiaire à double face en plomb dont système d'identification ne doit en aucun cas gêner
l'épaisseur a une valeur comprise entre 2 x 0,02 mm et l'interprétation de la zone examinée sur le film.
2 x 0,10 mm.
Des dispositions appropriées doivent être prises
- Cobalt 60: pour permettre la localisation ultérieure et précise de la
position de chaque radiographie par rapport à la pièce
Les techniques simple ou double film sont utilisées.
contrôlée.
La cassette contient un écran antérieur et un écran
postérieur dont la nature et l'épaisseur sont choisies Après une réparation, le film de contrôle de cette
pour obtenir une qualité d'image au moins égale à celle réparation doit comporter, en plus du repère
qui est indiquée au tableau IA6.2.6.2. l. d'identification, la lettre« R ».

Dans tous les cas, l'épaisseur des écrans doit être Le nombre d'expositions et le recouvrement des
au moins égale à 0,20 mm mais inférieure à 0,50 mm. films doivent être tels que la totalité du volume de la
L'écran postérieur est en général en plomb de 0,20 mm zone à examiner soit radiographiée.
d'épaisseur.
IA6.2.5 - Traitement et examen des films radiogra-
d) Accélérateurs linéaires
phiques
Les techniques simple et double film sont utilisées.
IA6.2.5.I - Développement
La cassette contient des écrans métalliques antérieurs,
postérieurs et intermédiaires dont la nature et Le développement est effectué manuellement ou à
l'épaisseur sont choisies en fonction de l'énergie du l'aide de machines automatiques, et selon les recom-
rayonnement et de l'épaisseur examinée. mandations des fabricants de films.
IA6.2.4. 7 - Filtration Des précautions doivent être prises pour que les
films développés soient exempts de tout défaut,
- Pour les rayonnements X de tensions inférieures
d'origine chimique ou mécanique, d'exécution ou de
à 400 kV et pour les accélérateurs linéaires,
manipulation, pouvant interférer avec les défauts pro-
l'utilisation des filtres n'est pas imposée.
pres de la pièce. Dans le cas où le défaut est de faible
- Pour les rayonnements y, l'utilisation des filtres importance et n'intéresse qu'un des films de la même
est seulement recommandée, et leur épaisseur cassette, ce film n'a pas à être repris.
est précisée dans le tableau IA6.2.4. 7 dont les
IA6.2.5.2 - Densité de voile
valeurs concernent les filtres en plomb.
On entend par densité de voile, la densité totale
(émulsion+ support) d'un film développé, non exposé.

Tableau IA6.2.4.7 - Utilisation des filtres

ÉPAISSEUR TRA VERSÉE ÉPAISSEUR FILTRE ANTÉRIEUR


(en mm) (en mm)
15::; e::; 40 0,5

40 < e::; 60 1

1,5 (pour acier non allié ou faiblement allié)


60 < e::; 80
ou 2 (pour acier inoxydable)

e > 80 2
CODETI® 2001 - Division 1 - IA6/17

Pour éviter des densités de voile excessives dues au IA6.2.7 - Rapport d'examen
vieillissement du film, au développement ou à la 'tem-
Le rapport d'examen doit comporter les éléments
pérature, cette densité de voile doit être vérifiée au
suivants:
moins une fois tous les six mois sur un échantillon
d'un lot non exposé, puis traité et développé dans les - l'identification du Fabricant et de la commande,
mêmes conditions que la radiographie réelle. Le lot est
défini comme étant l'ensemble de films approvisionnés - l'identification de la pièce, de la soudure ou de
en même temps et portant le même numéro de coulée la zone soumise à examen en indiquant leur
d'émulsion sans tenir compte du format. nuance,

La densité de voile ne doit pas excéder 0,2. - la désignation des documents d'examen utilisés,

JA6.2.5.3 - Examen des films radiographiques - le stade d'examen,

Les films radiographiques doivent être examinés, - l'épaisseur de la partie radiographiée,


au moyen d'un négatoscope, dans une pièce sombre - la nature et les caractéristiques de la source de
prévue à cet effet. La surface éclairée doit pouvoir être rayonnement,
réduite et la luminance de l'écran doit être réglable de
façon à permettre une lecture satisfaisante des films. - les classes et formats des films,
Les films radiographiques exposés selon la techni- - la nature, le nombre et l'épaisseur des écrans et
que du double film sont généralement examinés en filtres,
double film après que l'on ait pris soin de s'assurer de
- le type des I.Q.I.,
leur exacte superposition.
la distance source-film,
IA6.2.6 - Qualité des films radiographiques
- le temps d'exposition,
IA6.2.6. 1 - Densité
- les conditions de traitement des films,
La densité des films est vérifiée au moyen d'un
densitomètre ou d'une échelle de densité (voir - le diamètre du plus petit trou (ou fil) visible,
IA6.2.3.8. I ).
- le résultat de l'interprétation des films,
Dans le cas d'une expos1t10n en simple film, la
- le nom et la qualification du Contrôleur,
densité doit être au moins égale à 2 et compatible avec
la luminance du négatoscope utilisé sans pour autant - la date de l'examen et la signature du Contrô-
dépasser la valeur de 4,5. Au-delà de la valeur de 4,5 la leur.
lecture en simple film de chacun des films est admise
Pour éviter une retranscription importante et répé-
et la densité de chacun d'eux doit être au moins égale
tée des mêmes informations, le rapport d'examen peut
à 2.
être accompagné de documents dûment identifiés éta-
Dans tous les cas, la yariation de la densité de la blis par le Fabricant, reprenant certains éléments énu-
zone utile du film doit être progressive. mérés ci-dessus.

JA6.2.6.2 - Qualité d'image


L'indice de qualité d'image minimal exige pour
!'examen radiographique est donné par les tableaux
1A6.2.6.2/l et IA6.2.6.2/2. L'indice de qualité d'image
est jugé conformément aux normes EN 462-1
(A 09-205-1) et EN 462-2 (A 09-205-2).
CODETI® 2001 - Division 1 - IA6/18

Tableau IA6.2.6.2/l - Indice de qualité minimal de l'image pour l'examen des soudures

Dernier trou visible Dernier fil visible de 1'1.Q.I.


Épaisseur e de de l'I.Q.1
l'assemblage Rayons X Ir 192 Co 60
soudé (mm) Diamètre N°du Diamètre N°du Diamètre N° du Diamètre N° du
(mm) trou (mm) fil (mm) fil (mm) fil

e:::; 3 0,25 44 0,10 Wl6 0,10 Wl6


3 < e:::; 6 0,32 45 0,125 Wl5 0,125 Wl5

6 < e:::; IO 0,40 46 0,16 Wl4 0,16 Wl4

JO< e:::; 16 0,50 47 0,20 Wl3 0,20 Wl3

16 < e:::; 25 0,63 48 0,25 Wl2 0,25 Wl2

25 < e:::; 32 0,80 49 0,32 Wll 0,32 Wll

32 < e:::; 40 1,00 410 0,40 WIO 0,40 WIO

40 < e:::; 80 1,25 411 0,50 W9 0,50 W9 0,63 W8

80 < e:::; 125 1,60 412 0,50 W9 0,63 W8

125<e:::;J60 2,00 413 0,80 W7

160 < e:::; 200 2,50 414 1,00 W6

200 < e:::; 250 3,20 415

250<e:::;320 4,00 416

320 < e:::; 400 5,00 417

Tableau IA6.2.6.2/2 - Indice de qualité minimal de l'image pour l'examen des pièces moulées

Epaisseur Dernier trou visible de l'I.Q.I. Dernier fil visible de 1'1.Q.I


(mm) Diamètre (mm) N° du trou Diamètre (mm) N° du fil

IO< e:::; 16 0,63 48 0,25 Wl2


16 < e:::; 25 0,80 49 0,32 Wll
25 < e:::; 40 1,00 410 0,40 WIO

40 < e:::; 63 1,25 411 0,50 W9


63 < e:::; 100 1,60 412 0,63 W8
100 < e:::; 160 2,00 413 0,80 W7
160 < e:::; 200 2,50 414 1,00 W6

200 < e:::; 250 3,20 415 1,25 W5

250<e:s;320 4,00 416 1,60 W4

320 < e:::; 400 5,00 417 2,00 W3

400 < e:::; 500 6,30 418 2,50 W2


GODET!® 2001 - Division 1 - IA6/19

IA6.3 - CONTRÔLE DES SOUDURES !'extérieur, dans l'axe du chanfrein avec une tolérance
de 0 à+ 10°, comme indiqué sur la figure IA6.3.3.5. l.
IA6.3.1 - Domaine d'application
Un blocage en plomb d'épaisseur suffisante est dis-
Les règles concernent l'examen par radiographie posé derrière le film.
des soudures bout à bout et des soudures d'angle à
IA6.3.3.5.2 - Tubulures pénétrantes
pénétration complète, homogènes et hétérogènes, de
toutes épaisseurs, sur produit laminé, forgé ou moulé, Le film est placé soit à J' intérieur de la tuyauterie
les expositions étant réalisées en simple ou double principale ou de l'appareil, soit à l'extérieur, comme
paroi, lorsque ce contrôle est requis par la présente indiqué sur les figures IA6.3.3.5.2.
Division.
La source est placée sur un axe faisant un angle
compris entre 20 et 30° avec la génératrice externe de
IA6.3.2 - Dispositions applicables
la tubulure :
Toutes les dispositions générales définies en IA6.2
-· le flou géométrique n'est calculé que dans les
sont applicables. Elles sont complétées par les disposi-
deux plans principaux,
tions particulières ci-après.
- plan englobant l'axe de la tubulure et perpendi-
IA6.3.3 - Modalités d'exécution culaire à l'axe du corps.
!A6.3.3.I - Stades d'examen Plan perpendiculaire au précédent.
Les stades de fabrication auxquels les soudures Dans chaque cas, pour le calcul, on prend en
sont soumises au contrôle sont précisés en 1.9. compte:
!A6.3.3.2 - Préparation des surfaces ·- pour la dimension de la source, la plus grande
Comme indiqué en IA6.2.4. l, les soudures doivent de ses dimensions (hauteur ou diamètre),
présenter un état de surface convenable, afin que les -- pour l'épaisseur de métal traversée, l'épaisseur
images obtenues ne masquent pas les défauts ou moyenne de soudure traversée.
n'interfèrent pas avec eux. Dans tous les cas, elles ne
doivent pas présenter de défauts d'aspect en dehors des Lorsque la variation d'épaisseur du cordon de sou-
limites données en I.9.9.1. dure permet de respecter la fourchette des densités 2, 7
à 4,5, une seule exposition est effectuée.
JA6.3.3.3 - Classes de.films
Dans Je cas contraire, deux expositions au moins
Les classes de films à utiliser selon la nature de la sont à effectuer.
source de rayonnement sont précisés au tableau
IA6.3 .3 .3. Dans le cas particulier des soudures exécu- IA6.3.3.5.3 - Tubulures assemblées avec des soudures
tées selon Je procédé vertical sous laitier, on peut utili- non traversantes
ser des films jusqu'à la classe C4 incluse. La technique opératoire est la même qu'en
!A 6. 3. 3. 4 - Soudures bout à bout de tôles IA6.3.3.5. I ou IA6.3.3.5.2 selon le cas ; cependant, les
résultats obtenus ne peuvent être considérés comme
La source est placée soit dans le plan médian de la significatifs.
soudure, soit dans un des plans du chanfrein.
!A6.3.3.5 - Soudures d'angle à pleine pénétration
IA6.3 .3 .5 .1 - Tubulures posées
Le film est placé à l'intérieur de la tubulure et
contre la paroi examinée. La source est disposée à

Tableau IA6.3.3.3 - Classes de films à utiliser

Source Classe de film

Accélérateur linéaire et Co 60 Cl àC4

Rayons X, Ir 192 et Th 170 Cl à CS


CODETI® 2001 - Division 1 - IA6/20

10°
!(b)
1-- -==---~------
--
{&___~
~
·-*•--
oo
1
1

1
1

1
1

Figure IA6.3.3.5.l - Soudure de tubulure posée.

0° ~/~0° /
/ ---;l 300
/
'
I
/
/
'
I
/
' /
/ I

Il 1

I
//i
/' '
' / 1
a
/ ;' '
' 1

(a) Source
(b) Film
Figure IA6.3.3.5.2 - Soudure de tubulure pénétrante
CODETI® 2001 - Division 1 - IA6/21

!A 6. 3. 3. 6 - Soudures bout à bout des tubes b) Cas où le rapport Def e est supérieur à l 0
IA6.3.3.6. l - Diamètre extérieur au plus égal à 90 mm Les trois techniques suivantes sont admises :
a) Cas où le rapport Dele est au plus égal à 10 - projection elliptique : la source de rayonnement
est décalée par rapport au plan de la soudure de
La source est disposée à l'extérieur du tube, dans le
telle sorte que l'ellipse se présente selon la fi-
plan médian de la soudure :
gure IA6.3.3.6.lbl avec x au plus égal à 15 mm
- pour l'interprétation des films obtenus par la (x =distance bord à bord l'image du cordon de
méthode d'exposition « film et source à soudure).
l'extérieur - double paroi et double image», on
Pour x, la valeur maximale de 20 mm est admise
effectue deux expositions pour la recherche du
dans le cas particulier des cordons de soudure
défaut et quatre si son positionnement est néces-
étroits correspondant à des tubes d'épaisseur au
saire,
plus égale à 5 mm. Dans tous les cas, la zone in-
- pour l'interprétation des films obtenus par la terprétable est déterminée selon IA6.2.6. l et
méthode d'exposition «film et source à doit être inférieure ou au plus égale à la valeur y
l'extérieur en contact avec le tube - double paroi indiquée sur les figures IA6.3.3 .6.1 bl.
et simple image », on effectue autant
d'expositions que cela s'avère nécessaire.

--r y y
1

1.-.......~~~~r-·_J_

X---<-+-+----

(a) Source (e) Cordon mince (f) Cordon épais


(b) Film
D
Figure IA6.3.3.6.lbl - Soudure bout à bout de tubes D :S:90mm et-e ~10.
e e
CODETI® 2001 - Division 1 - IA6/22

a a

c c d

(a) Source
'~-<~b)~
(a) Source
(b) Film (b) Film
(c) IQI à gradins (c) IQI à fil
(d) Trou visible ( d) Fil visible
Figure IA6.3.3.6.lbll - Disposition des indicateurs de qualité d'image

source éloignée du tube et disposée dans le a) Cas où le rapport Dele::; 5


plan de la soudure. Le calcul du flou géométri-
S'il est possible d'introduire la source à l'intérieur,
que est effectué en utilisant la formule définie
la source est mise au contact du tube sur la paroi in-
en IA6.2.4.3. l dans laquelle l'épaisseur prise
terne de celui-ci diamétralement opposée au film, selon
en compte est le diamètre extérieur du tube.
la figure IA6.3 .3 .6.2aI.
source disposée sur la paroi extérieure du tube
opposée au film. Le calcul du flou géométrique Dans le cas contraire, la source est disposée sur la
est effectué en utilisant la formule définie en paroi extérieure du tube diamétralement opposée au
IA6.2.4.3.l dans laquelle l'épaisseur prise en film, selon la figure IA6.3 .3 .6.2aII.
compte est l'épaisseur interprétée.
b) Cas où le rapport Dele > 5
Dans tous les cas, il sera nécessaire de prendre au-
S'il est possible d'introduire la source à l'intérieur
tant de vues que nécessaire, afin de respecter les condi-
tout en tenant compte du flou géométrique, la source
tions de densité définies en IA6.2.6. l.
est disposée de préférence au centre de la soudure (voir
Le calcul du flou géométrique est effectué en utili- IA6.2.4.3. l ), sinon, au contour du tube sur la paroi
sant la formule définie en IA6.2.4.3 .1 dans laquelle interne de celui-ci, diamétralement opposée au film.
1' épaisseur prise en compte est le diamètre extérieur du
Dans le cas contraire, la source est disposée sur la
tube. La qualité d'image est déterminée en considérant
paroi extérieure du tube diamétralement opposée au
l'épaisseur radiographiée égale à deux fois l'épaisseur
film. On procède à la prise d'au moins 4 vues réguliè-
de paroi du tube.
rement décalées. La source et le film sont disposés tels
L'l.Q.l est disposé de telle façon que le trou (ou le que représentés sur la figure IA6.3 .3 .6.2aII.
fil) exigé soit placé dans l'axe du rayonnement selon la
IA6.3.3.6.3 - Diamètre extérieur supérieur à 170 mm
figure IA6.3.3.6.lbII. Dans le cas où la projection
elliptique n'est pas techniquement réalisable, la source S'il est possible d'introduire la source à l'intérieur,
est disposée dans le plan de la soudure. soit directement, soit à l'aide d'un intratube, la source
doit être située de préférence au centre.
IA6.3.3.6.2 - Diamètre extérieur supérieur à 90 mm et
au plus égal à 170 mm. Dans le cas contraire, 1' exposition est faite avec la
source à l'extérieur.
CODETI® 2001 - Division 1 - IA6/23

IA6.3.3. 7 - Position des indicateurs de qualité d'image Dans Je cas d'exposition « film et source à
(!. Q.I) l'extérieur en contact avec le tube - double paroi et
simple image», l'I.Q.I est placé :
L'I.Q.I à gradins est placé à 5 mm au moins de la
soudure de telle façon qu'il ne soit pas projeté dans - si l'intérieur est accessible, sur la face interne de
l'image de la zone soumise à examen. la paroi en contact avec le film,
Lorsqu'un I.Q.I. à fils est utilisé, celui-ci est dispo- - si l'intérieur n'est pas accessible, sur la face cô-
sé en travers de la soudure. té film, une lettre en plomb « F » doit être pla-
cée au voisinage de l'I.Q.I. Dans ce cas, un es-
Dans le cas de joints soudés entre matériaux
sai doit être effectué sur une pièce représenta-
d'épaisseurs ou de natures différentes, les I.Q.I sont
tive pour laquelle il est possible de placer un
placés sur le côté le plus absorbant, si la géométrie du
I.Q.I côté film et un autre côté source, afin
joint Je permet.
d'établir une correspondance entre les indica-
tions des deux I.Q.I.

(a)

I \

~-(b)
(b) II
(a) Source
(b) Film
Figure IA6.3.3.6.2a - Soudure bout à bout de tubes
90mm <De S !70mm

IA6.3.4 - Cas particuliers


IA6.3.5 - Contrôle des zones réparées
IA6.3.4.l - Examen en cours de remplissage du joint
Les zones réparées par apport de métal sont contrô-
Les modalités d'exécution sont définies en fonction lées par radiographie dans les mêmes conditions que
de l'épaisseur de soudure à radiographier, en tenant celles définies pour Je contrôle avant réparation.
compte des dispositions particulières suivantes :
Les films sont repérés conformément à IA6.2.4.8.
- l'état de surface peut rester brut de soudage,

- la zone examinée est limitée à la largeur du cor- IA6.4 - CONTRÔLE DES PIÈCES MOULÉES
don de soudure déjà déposé.
IA6.4.1 - Domaine d'application
IA6.3.4.2 - Examen des liaisons beurrage-métal de
base Ce paragraphe concerne l'examen par radiographie
des pièces moulées lorsque ce contrôle est requis par la
Pour le contrôle de la liaison entre beurrage et mé-
Division 1 du Code.
tal de base, on dispose la source de rayonnement dans
le prolongement du plan passant par cette zone de
IA6.4.2 - Dispositions applicables
liaison.
Toutes les dispositions générales définies en IA6.2
IA6.3.4.3 - Qualité d'image pour les soudures vertica-
sont applicables. Elles sont complétées par les disposi-
les sous laitier
tions particulières ci-après.
Elle doit être conforme au tableau IA6.2.6.2/l.

Pour les soudures d'angle, les repères en plomb


sont disposés seulement du côté piquage dans le cas
des piquages posés, et du côté tuyauterie principale ou
appareil dans le cas des piquages pénétrés.

La disposition de ces repères ne doit pas gêner


l'interprétation de la zone utile des films.
GODET!® 2001 - Division 1 - IA6/24

IA6.4.3 - Modalités d'exécution des examens IA6.4.3.2 - Classe de films


IA6.4.3.I - Préparation des surfaces Les films à utiliser pour radiographier les pièces
moulées sont définis au tableau IA6.4.3.2.
La préparation des surfaces peut être effectuée par
grenaillage, sablage, meulage ou usinage. !A6.4.3.3 - Filtration
Les zones réparées par soudage doivent être meu- L'usage des filtres pour les sources radioactives iri-
lées avant l'examen. dium 192 et cobalt 60, tel que défini au tableau
IA6.2.4.7, n'est pas nécessaire sur les parties autres
que les zones à souder et les zones réparées par sou-
dage.
Tableau IA6.4.3.2 - Classes de films à utiliser

ZONES RADIOGRAPHIÉES CLASSE DE FILM À UTILISER

Zones à souder quelle que soit l'épaisseur et zones


Jusqu'à la classe C4 incluse (3)
réparées des zones à souder

e<400 mm Jusqu'à la classe C5 incluse (1)


Ier examen
e 2'. 400 mm Jusqu'à la classe C6 incluse (1)

Autres parties Zones réparées e < 200 mm Jusqu'à la classe C4 incluse (3)

par 200 ~ e < 400 mm Jusqu'à la classe C5 incluse


soudage e2'. 400 mm Jusqu'à la classe C6 incluse (2)

( 1) Dans le cas de la technique multi-films, le double film, correspondant à la zone d'interprétation la plus étendue, est de classe CS maximum. Dans
le cas où la zone d'interprétation la plus étendue ne peut être définie, c'est la zone qui présente le plus de risque de défaut qui doit être prise en double
film.
(2) Pour les zones réparées par soudage, la classe C6 est admise provisoirement, en attente de confirmation par des essais sur défauts réels.
(3) L'emploi de films jusqu'à la classe CS incluse est admis dans le cas de la radiographie aux rayons X jusqu'à 400 kV.

!A6.4.3.4 - Conditions opératoires particulières IA6.4.3 .4.2 - Pièces radiographiées à une épaisseur
IA6.4.3.4. l - Pièces d'épaisseur variable supérieure à l'épaisseur finale
a) Embouts à souder cylindriques (figure
a) Exposition double film
IA6.4.3.4.2a)
La densité en double film doit être au moins égale à
2,7 et compatible avec la luminance du négatoscope La surépaisseur ne doit pas être supérieure à 20%
utilisé sans pour autant dépasser la valeur de 4,5. Au- de l'épaisseur finale h de l'embout après son usinage.
delà de la valeur de 4,5, la lecture en simple film de La qualité minimale exigée de l'image, sur une lon-
chacun des films est admise et la densité de chacun gueur au moins égale à 1,5 h sans toutefois dépasser 7 5
d'eux doit être au moins égale à 2. mm, est celle du tableau IA6.2.6.2/l qui correspond à
b) Exposition multi-films l'épaisseur h.
Dans le cas des pièces présentant de fortes varia-
tions d'épaisseur, un nombre de films supérieur à 2
peut être utilisé. La cassette porte-films peut contenir
soit un double film de même rapidité associé à des h
films de rapidité différente, soit uniquement des films
de rapidité différente.
Les conditions de densité à respecter sont les sui-
vantes:
- les films de même rapidité sont lus en simple ou
en double film, conformément à IA6.4.3.4. la,
(c) Tracé final
- les films complémentaires sont lus soit séparé- (d) tracé d'ébauche
ment, soit en superposition avec un film de ra-
pidité voisine, la densité de la zone interprétée Figure IA6.4.3.4.2a - Embout cylindrique droit
étant comprise entre 2,0 et 4,5 et la densité mi-
nimale du film le moins dense de l dans le cas
de la lecture en double film.
CODETI® 2001 - Division 1 - IA6/25

b) Embouts à souder d'épaisseur variable Le calcul du flou géométrique est effectué en utili-
(figure IA6.4.3 .4.2b) sant la formule définie en IA6.2.4.3. I dans laquelle le
paramètre à prendre en compte est :
La surépaisseur ne doit pas être supérieure à 20%
de !'épaisseur finale de l'embout à souder et doit pré- ·- soit l'épaisseur de la partie cylindrique lorsque
senter une partie cylindrique. la cassette contenant les films est disposée en
position 1 de la figure IA6.4.3 .4.2b,
(a)·. (b)
·- soit la distance entre face incidente du rayon-
nement et cassette si cette dernière est disposée
en position 2 de la figure IA6.4.3.4.2b.
1

h IA6.4.3.4.4 - Zones inaccessibles

1 Dans le cas où le contrôle de l'ensemble de la pièce


moulée, bien que requis par la présente Division, ne
peut être effectué en totalité du fait de la géométrie de
la pièce:

-- soit que les techniques opératoires nonnalement


utilisées sont inapplicables,
(a) Cassette en position 2
-- soit que les conditions exigées de qualité des
(b) Cassette en position 1
films ne peuvent être respectées,
( c) Tracé final
(d) tracé d'ébauche un plan de tir de la pièce concernée faisant apparaître
les zones non radiographiables doit être établi. Un
Figure IA6.4.3.4.2b - Embout avec variation
contrôle par ultrasons de ces zones peut être effectué si
d'épaisseur
la transmission dans le métal le pennet.
La qualité minimale exigée de l'image est celle du IA6.4.3.4.5 - Examen des zones réparées par soudage
tableau IA6.2.6.2/2 qui correspond :
Les classes de films à utiliser sont définies en
• à l'épaisseur h, si la largeur de la partie cylin- IA6.4.3.2.
drique est supérieure à 1,5 h sans toutefois dé-
La zone réparée, y compris la zone affectée thenni-
passer 75 mm,
quement, peut être balisée par des repères adéquats.
• aux parties cylindriques et coniques, sur une Seule la partie du film correspondant à la zone balisée
longueur l supérieure à 1,5 h sans toutefois dé- est interprétée. En absence de balisage, la totalité du
passer 75 mm. film est interprétée.

La technique bi-double film peut être utilisée avec Pour les affouillements majeurs, la qualité d'image
deux doubles films des classes C3 et C4 et l'examen de exigée est celle du tableau IA6.2.6.2/l. L'épaisseur à
la partie cylindrique est effectué en double film. Il prendre en compte pour l'application de ce tableau est
n'est pas exigé d'écran intermédiaire entre les films de celle de la paroi au droit de la réparation. Dans les
même classe. autres cas, la qualité d'image exigée est celle du ta-
bleau IA6.2.6.2/2.
c) Autres parties
Le flou géométrique est calculé en prenant comme
Il n'y a pas de conditions particulières concernant
épaisseur la profondeur de laffouillement lorsque le
la limite maximale de la surépaisseur autorisée au mo-
film est placé côté rechargement. La valeur à prendre
ment de l'examen. Il est cependant recommandé de
en compte est définie par la colonne « zones à souder »
radiographier ces parties avec une surépaisseur compa-
du tableau IA6.2.4.3. J.
tible avec la nature et la taille des indications recher-
chées.

IA6.4.3.4.3 - Partie des pièces provoquant un effet de


bord

Lorsque la surlongueur ou la géométrie de la pièce


ne pennettent pas de s'affranchir complètement de
l'effet de bord, on utilise des moyens appropriés tels
que pièces ou matériaux compensateurs, blocage,
filtrations, etc.
CODETI® 2001 - Division 1 - IA6/26
CODETI® 2001 - Division 1 - IA7/27

ANNEXEIA7

EXAMEN PAR ULTRASONS

(Annexe obligatoire)

IA 7.1 - OBJET IA 7.2.3 - Méthode de Contrôle


Le mode opératoire décrit dans la norme
Cette Annexe décrit les dispositions à mettre en
EN 1714 (A 09-340) est applicable avec les modifica-
œuvre pour les examens par ultrasons lorsque ce
tions ou compléments suivants :
contrôle est requis, selon I.9. Elle complète les diffé-
rents documents cités dans le texte. Le paragraphe 6.1 de cette norme est remplacé par
le paragraphe IA 7 .2.1 de la présente Annexe.
Ces dispositions s'appliquent à la méthode par ré-
flexion à un palpeur (à une ou deux pastilles sensibles)
ou à deux palpeurs. IA 7.3 - CONTRÔLE DES TÔLES, PIÈCES FOR-
GÉES, PIÈCES MOULÉES ET TUBES SANS
SOUDURE
IA 7.2 - DISPOSITIONS GÉNÉRALES
Dispositions applicables
IA 7.2.1 - Qualification du personnel
Les dispositions générales définies aux paragraphes
Le personnel chargé de l'exécution des examens
IA 7 .2 et IA 7.3 de la présente Annexe sont applicables.
par ultrasons doit répondre aux exigences requises en
Elles sont complétées par les conditions d'exécution
1.9.8.
des examens de contrôle et d'acceptation de défaut
définies dans les Sections M de la Division 1 du Code
IA 7.2.2 - Prescriptions
lorsque ce contrôle est requis.
Tout examen par ultrasons doit être effectué suivant
des prescriptions définies par un ensemble de docu-
IA 7.4 - CONTRÔLE DES SOUDURES
ments (procédures, fiches d'instruction, ... ) conformes
aux exigences des paragraphes applicables et compor-
IA7.4.1 - Domaine de validité de la méthode
tant au minimum les renseignements suivants :
Ce paragraphe concerne l'examen par ultrasons des
- les caractéristiques des éléments examinés :
soudures bout à bout et en angle à pleine pénétration,
formes, dimensions, matériaux, ... ,
d'épaisseur au moins égale à 8 mm, lorsque ce contrôle
- le matériel d'examen : générateur d'impulsions, est requis parla Division 1 du Code.
palpeurs, milieu de couplage, dispositifs
d'examen automatique (éventuellement), blocs IA 7.4.2 - Dispositions applicables
d'étalonnage et de référence,
Les dispositions définies en IA 7.2 et IA 7.3 de la
- les modalités d'exécution : stades d'examen, présente Annexe sont applicables. Elles sont complé-
zones soumises à examen, état de surface, ... , tées par les dispositions particulières ci-après.

- le mode opératoire : angle et mode de propaga- IA 7.4.3 - Méthode d'examen


tion des ondes, type de couplage (contact ou
immersion), modalités d'exploration (surface, Le mode opératoire d'examen et de caractérisation
direction et sens d'examen), de défaut applicable est celui décrit dans la recomman-
dation IS-US 319-21 avec la précision suivante :
- le seuil de notation,
(<Le trou de diamètre 1,5 mm sert à l'étalonnage en
- les critères d'acceptation, sensibilité ».
- la qualification du personnel.
CODETI® 2001 - Division 1 - IA7/28

IA 7.5 - NORMES ET TEXTES APPLICABLES NF A 04-308 Pièces forgées en acier - Contrôle


par ultrasons - Méthodes de contrô-
EN 583-1 Essais non destructifs - Ultrasons - les - Limites d'acceptation.
(A 09-340-1) Principes généraux de contrôle.
NF A 49-870 Tubes en acier - Méthode de
NF A 09-320 Essais non destructifs - Vérifica- contrôle non destructif - Contrôle
tion simple en service des appareil- automatique par ultrasons pour la
lages de contrôle manuel par ultra- recherche des imperfections longi-
sons des produits métalliques. tudinales.
NF A 09-321 Essais non destructifs - Ultrasons - NF A 49-890 Tubes en acier - Contrôle par ultra-
Méthodes de caractérisation des sons pour la recherche des imper-
appareils de contrôle par ultrasons. fections longitudinales - Classes de
contrôle et modalités d'application.
NF A 09-322 Essais non destructifs - Ultrasons -
Caractérisation des traducteurs EN 27963 Bloc de vérification de la constance
ultrasonores à usage industriel. (A89-611) de l'étalonnage pour le contrôle par
ultrasons des assemblages soudés.
NF A 09-323 Essais non destructifs - Ultrasons -
Méthodes de caractérisation des IS-US 319-21 Recommandations concernant le
traducteurs ultrasonores à usage contrôle manuel par ultrasons des
industriel. soudures à pleine pénétration.
NF A 04-162 Produits de fonderie - Pièces en
acier moulé - Contrôle par ultra-
sons.
EN 10160 Contrôle ultrasonore des produits
(A 04-305) plats en acier d'épaisseur supé-
rieure ou égale à 6 mm (méthode
par réflexion).
CODETI® 2001 - Division 1 - IAB/29

'ANNEXE IA8

CONTRÔLE D'ÉTANCHÉITÉ

(Annexe informative)

IA8. l - GÉNÉRALITÉS • prec1ser, si nécessaire, le degré de siccité de


l'appareil au moment du contrôle,
IA8.1.1 - Objet
• préciser les interventions de l 'Organisme
La présente Annexe a pour objet de décrire les mé- d' Inspection.
thodes à mettre en œuvre pour procéder à la détection
des fuites lorsque cette opération est requise par JA8. J.3.2 - Le Fabricant
!'Acheteur. Le Fabricant a la responsabilité :
Les méthodes utilisables sont définies : • de s'assurer de la qualification du personnel
soit par une norme, lorsqu'elle existe, d'exécution (selon I.10.3),

soit par la présente Annexe. • d'établir la procédure de contrôle, conformé-


ment à I.10.2,
Par ailleurs, dans tous les cas sont précisées :
• de réaliser les contrôles d'étanchéité,
- les données qui doivent être spécifiées par
l'Acheteur après accord entre les parties intéres- • d'établir les procès-verbaux correspondants.
sées, IA8. l.3.3 - L 'Organisme d'inspection
les conditions particulières opératoires L'Organisme d'inspection a la responsabilité de ré-
éventuellement requises par la Division 1 du aliser les interventions requises par l 'Acheteur.
Code.
IA8.1.2 - But du contrôle d'étanchéité IA8. l.4 - Définitions
Le contrôle d'étanchéité a pour but de s'assurer Les termes utilisés sont définis :
qu'un réseau de tuyauteries ne présente pas de fuite
supérieure aux critères d'acceptation imposés. -- soit dans la norme NF A 09-450,
-- soit dans chacune des normes spécifiques des
IA8.1.3 - Responsabilité des parties méthodes citées dans la présente Annexe,
JA8. J.3. l - L 'Acheteur -- soit, pour les méthodes qui ne font pas l'objet
L' Acheteur a la responsabilité de : d'une norme, dans la présente Annexe.

• préciser, dans les «Données Techniques de IA8.1.5 - Unités


Construction », la nécessité de réaliser un
contrôle d'étanchéité, L'unité S.I. de mesure de fuite est le pascal-mètre
cube par seconde (Pa.m3/s). Pour tenir compte de cer-
• choisir la ou les méthodes à utiliser, taines considérations pratiques, il est possible d'utiliser
• définir, pour chacune de ces méthodes, les les unités données dans le tableau de correspondance
conditions opératoires qui ne sont pas précisées IA8. l.5 : parmi ces unités, l'emploi du milibar-litre par
dans la présente Annexe, seconde est recommandé.

• définir les zones à contrôler,


• spécifier le stade d'exécution des contrôles,

• définir les critères d'acceptation,


CODETI® 2001 - Division 1 - IA8/30

Tableau IA8.I.5 - Correspondance des diverses unités de mesure des débits de fuite

lusec
Pa.m3/s torr.Us ou I0-3 atm.cm3/s mbar.Us
torr.Us

1 Pa.m3/s vaut 1 7,5 7,5xl03 9,87 10

1 Torr.lis vaut 0, 133 1 103 1,32 1,33

1 lusec ou
1,33 X 10-4 10-3 1 1,32 X 10-3 1,33 X 10-3
10-3 Torr.lis vaut

1 atm.cm3/s vaut 0,1013 0,76 760 1 1,013

1 mbar.l/s vaut 0,1 0,750 750 0,985 1

IA8.2 - CRITÈRES DE CHOIX D'UNE MÉ- JA8.3.l.3 - Le contrôle d'étanchéité qui nécessite sa
THODE mise sous vide, totale ou partielle, ne peut être effectué
que si son dimensionnement a été fait selon C.2.3.
Le présent paragraphe a pour but de faciliter le
choix d'une méthode d'essai dans les cas les plus cou- IA8.3.2 - Propreté des enceintes
rants.
D'une manière générale, l'état de propreté des par-
Il ne prend pas en compte : ties à contrôler doit être compatible avec le taux de
fuite recherché et conforme aux exigences des normes
• les caractéristiques géométriques,
spécifiques.
• les conditions de mise en œuvre telles que ac- Si le degré de siccité n'est pas précisé par le Don-
cessibilité, durée de l'opération, etc.,
neur d'ordre, la pièce ne doit présenter aucune trace
• les possibilités de modification des méthodes ci- visible d'humidité, ni interne, ni externe.
tées. Les traitements de décapage et de passivation éven-
Dans tous les cas, la méthode choisie doit être suf- tuels doivent être exécutés avant le contrôle
fisamment sensible pour permettre la détection des d'étanchéité. Les autres traitements de surface tels que
fuites de valeur au moins égale aux critères sablage, revêtements, ... , sont à exécuter après le
d'acceptation définis par 1'Acheteur. contrôle d'étanchéité.

Le tableau IA8.2.1 donne une liste non exhaustive IA8.3.3 - Jauges de pression
des méthodes utilisables et le tableau IA8.2.2 propose
une méthodologie de choix. Lorsque la mesure des fuites éventuelles fait inter-
venir la valeur de la pression à l'intérieur de l'enceinte,
cette pression doit être mesurée à l'aide d'au moins une
IA8.3 - CONDITIONS GÉNÉRALES jauge étalonnée dans les conditions de l.13.

IA8.3.l - Conditions préalables Lorsque la pression à l'intérieur de l'enceinte est au


moins égale à 90% de la pression de calcul de
JA8.3.l.I - Le contrôle d'étanchéité qui nécessite une l'appareil et si cet essai est effectué avant l'essai de
mise sous pression de gaz (supérieure à 4 bar), ne doit résistance, la pression doit être mesurée dans les condi-
être effectué qu'après l'essai de résistance (voir I.12). tions de I.12.

JA8.3. l.2 - Lorsque cette pression est au plus égale à


4 bar, le contrôle d'étanchéité peut être effectué avant
l'essai de résistance, sous réserve que les précautions
décrites en I. 12 soient prises en compte. II est toutefois
recommandé de réaliser 1'essai de résistance avant la
mise sous pression de gaz.
CODETI® 2001 • Division 1 - IA8/31

Tableau IA8.2.l - Tableau récapitulatif des principales méthodes de détection des fuites

Sensibilité
Restriction
Réf. Désignation Gaz traceur Principe Matériel rapportée à Observations
d'emploi
l'hélium
La pièce reliée au détec- - Détecteur He
Sous vide teur He est mise sous - Groupe de Mesure quantitative
Pièces ne
Méthode vide. La pièce est entou- pompage 10-10 très précise
A Hélium supportant
globale rée d'une poche de ma- - Groupe Pa.m3/s Pas de localisation
pas le vide
NF A 09-492 tière plastiques remplie injection possible
d'Hélium. Hélium
La pièce reliée au détec- - Détecteur He Risque d'oubli si le
Sous vide
teur He est mise sous - Groupe de découpage n'est pas
Méthode à la Pièces ne
vide, les endroits suspec- pompage 10-10 fait soigneusement
B poche globale Hélium supportant
tés sont entourés d'une - Groupe Pa.m3/s Mesure quantitative
ou partielle pas le vide
poche de matière plasti- injection très précise avec
NF A 09-492
que remplie d'Hélium. Hélium localisation
La pièce reliée au détec-
teur He est mise sous
Sous vide
vide, les endroits suspec- - Détecteur He Pièces ne Méthode à utiliser
Méthode
c au jet
Hélium tés sont arrosés avec un - Groupe de supportant uniquement en locali-
jet d'Hélium après locali- pompage pas le vide sation de fuite
NF A 09-492
sation de la zone défec-
tueuse.
Mesure exacte du
débit avec localisation
- Détecteur He
La pièce est mise sous Parfois difficulté de
- Pompe à
Sous pression pression He. Les endroits réalisation des
vide Pièces de
Méthode à la suspectés sont recouverts J0-9 outillages
D Hélium - Piège à forme
ventouse d'une ventouse reliée au Pa.m1/s Outillage coûteux
absorption complexe
NF A 09-492 détecteur He et mise Manipulation délicate
- Ventouses
sous vide. des ventouses
spécifiques
Surfaces peu
tourmentées
La mesure quantita-
La pièce est mise sous
tive se fait en fonction
pression, les endroits sus-
du temps
Sous pression Hélium pectés sont entourés de
- Détecteur He d'accumulation et par
Méthode par Halogène poches vynil. Les fuites
Halogène J0-8 une mesure continue
E accumulation Hexa- éventuelles débitent dans
SF6 Pa.m3/s de la teneur en gaz
et reniflage fluorure ces poches pendant un Pièces ne
- Renifleur dans la poche
NF A 09-491 de soufre temps déterminé. Le prélè- supportant
- Pompe à Estimation à
vement est fait avec un pas la
vide 20% près
renifleur. pression
- Pièce à Localisation

Hélium absorption
Sous pression La pièce est mise sous - Enregistreur
Halogène I0-7
Méthode par pression, les endroits
F Hexa- Localisation
reniflage suspectés sont examinés à Pa.m3/s
fluorure
NF A 09-491 l'aide d'un renifleur.
de soufre
CODETI® 2001 - Division 1 - IAB/32

Tableau IA8.2.1 - Tableau récapitulatif des principales méthodes de détection des fuites (suite)

Sensibilité
Restriction
Réf. Désignation Gaz traceur Principe Matériel rapportée à Observations
d'emploi
l'hélium
Méthode quantitative.
Le prévidage n'est pas
une condition impéra-
tive à condition de
La pièce est prévidée puis Cuivre et tenir compte de la
remplie de gaz NH3, les alliages sensibilité, de
- Groupe de
endroits à contrôler sont cuivreux l'humidité de la pièce
Sous pression pompage 10-6
G Ammoniac recouverts de peinture ou Pièces ne et de la pression
NF A 09-106 - Pistolet à Pa.m3/s
de bandelettes qui réagis- supportant d'épreuve qui fixera
peinture
sent au contact du pas la de ce fait la concentra-
gaz NH 3. pression tian. Risque
d'explosion d'un
mélange contenant de
15 à 28% en volume.
Localisation précise.
L 'Ammoniac est introduit Méthode qualitative
dans une ventouse Localisation précise
assujettie à une paroi de Possibilité de vérifier
Méthode à la pièce. L'Ammoniac Cuivre et l'étanchéité d'une
5 X J0-7
H la ventouse Ammoniac sortant de l'autre côté de - Ventouse alliages paroi ouverte
Pa.m3/s
NF A 09-107 la paroi par les fuites cuivreux Possibilité de ne
éventuelles est mis en vérifier qu'une seule
évidence par le réactif partie d'une grande
approprié. enceinte
L'objet est recouvert du
Boîte à
liquide puis placé dans
dépression - Boîte à vide Méthode qualitative
une enceinte sous vide 10-s
I EN Air - Système de
munie de hublots : en cas Pa.m3/s
1593 (A 09- pompage Localisation précise
de fuite, des bulles se
108)
forment sur le liquide.
Pour un produit dé-
terminé et de série
La pièce est placée dans Localisation impossi-
une enceinte contenant de - Détecteur He J0-7 ble
Pièces ne
!'Hélium sous pression. - Groupe de Pa.m3/s Risque de ne pas voir
Par ressuage supportant
J Hélium Après imprégnation, la pompage <fuite< des fuites > 10-6
NF A 09-493 pas la J0-6
pièce est placée dans une - Enceintes Pa.m3/s
pression
enceinte sous vide reliée à spécifiques Pa.m3/s Difficulté d'ap-
un détecteur He. préciation du débit
Rétention He suivant
état de surface
GODET(& 2001 - Division 1 - IAS/33

Tableau IA8.2.1 - Tableau récapitulatif des principales méthodes de détection des fuites (suite)

Sensibilité
Restriction
Réf. Désignation Gaz traceur Principe Matériel rapportée à Observations
d'emploi
l'hélium
La pièce est mise sous
pression puis les endroits
KI Air suspectés sont badigeon- Pièces ne
Sous pression nés avec de l'eau Localisation précise
supportant J0-5
savonneuse. Sans
NF A 09-110 pas la Pa.m3/s
Méthode qualitative
La pièce est immergée dans pression
K2 Azote de l'eau additionnée de
mouillant.
Pour un produit dé-
terminé
La pièce reliée au détec- Localisation difficile
teur He est mise sous vide Conditions de propre-
10-11
pour étalonnage puis - Détecteur He té rigoureuse
10-13
isolée du détecteur et - Groupe de Nécessité d'utiliser
Sous vide Pièces ne Pa.m3/s
ensuite immergée dans pompage un enregistreur
L avec Hélium supportant suivant
une enceinte contenant de - Groupe d'in- Dégazage des pièces
accumulation pas le vide temps
!'Hélium. jection He limitant l'emploi
d'accu-
Après une période d'ac- - Enregistreur Méthode lente limitée
mulation
cumulation la pièce est aux faibles volumes
reliée au détecteur He. Risques de rétention
He pour les parois
poreuses
La pièce est mise sous - Gaz corn- S'applique aux pièces
pression et isolée : les primé de grand volume
Pièces ne
Sous pression fuites sont globalement - Manomètre Mesure quantitative
Air supportant 10-3
M méthode évaluées d'après la chute enregistreur peu précise - tenir
Azote pas la Pa.m3/s
globale de pression mesurée au - Thermo·- compte de la variation
pression
bout d'un temps mètre enre- de température
déterminé. gistreur durant l'examen
- Groupe de
La pièce est mise sous
pompage
vide et isolée : les fuites Cette méthode est
- Vacuomètre Pièces ne
Sous vide sont globalement évaluées J0-4 applicable à des
N Air enregistreur supportant
Air d'après la remontée de Pa.m3/s volumes ne dépassant
- Thermo- pas le vide
pression mesurée après un pas quelques dm3
mètre enre-
temps déterminé.
gistreur
0
0
0
m
-l
-@

N
0
0

0
;::·
üï
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.., 1
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détection ./:>.

-
détection
localisation mesure localisation détection
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local global local global local global global 0
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F D E D M c B A B A c:
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G F J G E c B B
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H G K2 L N 0
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K2 KI ;-'
c.
"''.....
"':::1
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CHOIX D'UNE MÉTHODE


-
œ:
"''
a) Définir la zone de pression dans laquelle le réseau de tuyauteries doit être controlé.
b) Choisir un objectif: soit une localisation, soit une détection, soit une détection suivie d'une mesure.
c) Choisir le domaine à contrôler : l'ensemble, un élément ou une partie de la pièce.
d) Prendre en compte la sensibilité recherchée et les difficultés d'application.
CODETI® 2001 - Division 1 - IA8/35

IA8.4 - REMARQUES ET COMMENT AIRES L'application de l'une de ces méthodes implique


SUR LES MÉTHODES UTILISABLES (Voir ta- qu'au préalable l' Acheteur :
bleau IA8.2.l)
-- indique la valeur de la pression du gaz dans
l'enceinte,
IA8.4.1 - Méthodes A, B, Cet D
-- définisse les critères d'acceptation.
Les méthodes A, B, C et D sont décrites dans la
nonne NF A 09-492.
IA8.4.5 - Méthode 1
a) L'application de cette nonne implique que le
Donneur d'ordre définisse au préalable au Fabricant: La méthode I est décrite dans la nonne
EN 1593 (A 09-108).
- l'étendue du contrôle et, éventuellement les zo-
L'application de cette méthode implique qu'au pré-
nes à contrôler,
alable l 'Acheteur définisse :
- les critères d'acceptation.
-- la nature du révélateur,
b) Confonnément à la nonne, les poches en plasti-
- les critères d'acceptation.
que doivent être décollées sur toute leur surface. Il est
déconseillé de poursuivre leur remplissage jusqu'à leur
tension complète, cette pratique pouvant entraîner des IA8.4.6 - Méthode J
erreurs de mesure. La méthode J est décrite dans la nonne
NF A 09-493.
IA8.4.2 - Méthode E
a) L'application de cette méthode implique qu'au
La méthode E est décrite dans la nonne préalable l' Acheteur :
NF A 09-491.
indique la valeur de la pression du gaz dans
a) L'application de cette nonne implique qu'au l'enceinte et du temps d'imprégnation,
préalable le Donneur d'ordre:
- indique la durée d'aération,
- indique la valeur de la pression du gaz dans
l'enceinte à contrôler, -- définisse les critères d'acceptation.

- définisse les critères d'acceptation. b) Cette méthode s'applique aux pièces dont le vo-
lume interne libre ne dépasse pas quelques centimètres
b) En fonction des moyens dont il dispose et des in- cubes et qui sont construites en série, les critères temps
fonnations ci-dessus, le Fabricant doit détenniner le et pression étant définis par expérience.
temps de maintien en pression de l'enceinte.
IA8.4.7 - Méthodes KI et K2
IA8.4.3 - Méthode F
Les méthodes KI et K2 sont décrites dans la nonne
La méthode F est analogue à la méthode E NF A 09-110.
(NF A 09-491 ).
L'application de cette méthode implique qu'au pré-
Il n'est pas fait usage de poches en plastique dans alable l 'Acheteur :
lesquelles les fuites éventuelles débitent le gaz traceur.
Ce dernier est récupéré directement sur la paroi contrô- ·- indique la valeur de la pression du gaz dans
lée à l'aide d'un pistolet renifleur. l'enceinte,

Les dispositions des paragraphes IA8.4.2a) et ·- définisse la nature de la solution détectrice,


IA8.4.2b) sont également applicables à la méthode F. ·- dans le cas de la méthode K2, indique le temps
de maintien en pression,
IA8.4.4 - Méthodes G et H
·- définisse les critères d'acceptation.
Les méthodes G et H sont décrites respectivement
dans les nonnes NF A 09-106 et A 09-107.
CODETI® 2001 - Division 1 - IA8/36

IAS.4.8 - Méthode L - Contrôle par mise sous vide pression atmosphérique et de température, la procédure
avec accumulation (voir tableau IAS.2.1) suivante est à utiliser de préférence :
Cette méthode constitue un complément à la mé- - un serpentin de cuivre, dont l'étanchéité a été
thode A lorsque la sensibilité de la mesure doit être vérifiée à l'aide d'hélium, est introduit dans
améliorée. Elle n'est applicable qu'aux pièces qui l'enceinte,
présentent un faible flux de dégazage.
- l'enceinte à contrôler et le serpentin sont mis
En l'absence de norme définissant cette méthode, la sous la pression précédemment indiquée, puis
procédure est établie par accord entre 1' Acheteur et le isolés,
Fabricant.
- la différence de pression entre l'enceinte et le
IAS.4.9 - Méthode M - Contrôle par variation de serpentin, mesurée au bout d'un temps détermi-
né à l'aide d'un manomètre en U à colonne li-
pression
quide, correspond à la chute de pression dans
1.48.4.9.1 - Principe l'enceinte prenant en compte les variations de
L'enceinte à contrôler est mise sous pression et iso- pression atmosphérique et de température.
lée. Les fuites éventuelles sont évaluées globalement c) L'application de cette méthode implique qu'au
en fonction de la chute de pression mesurée au bout préalable !'Acheteur:
d'un temps déterminé.
- indique la valeur de la pression du gaz dans
IA8.4.9.2 - Mode opératoire l'enceinte,
a) Cas général - définisse les critères d'acceptation.
L'enceinte à contrôler est soumise à une pression
d'air ou d'azote au moins égale à la plus petite des IAS.4.10 - Méthode N - Contrôle par mise sous vide
valeurs suivantes : 4 bar ou 15% de la pression de et remontée de pression
calcul. !AB. 4.10.1 - Principe
L'équipement de mesure relié à l'enceinte doit L'enceinte est mise sous vide et isolée. Les fuites
comprendre : éventuelles sont évaluées globalement en fonction de
- au moins une jauge de pression avec enregis- la remontée de pression au bout d'un temps déterminé.
treur, JA8. 4.10.2 - Mode opératoire
- un thermomètre avec enregistreur, Sauf pour ce qui concerne la valeur de la pression,
mesurant respectivement la pression et la température le mode opératoire est identique à celui de la méthode
du gaz contenu dans l'enceinte. M (voir IAS.4.9).

La pression absolue et la température dans Afin de réduire les erreurs dues au dégazage de
l'enceinte ayant été relevées au début de l'essai, on l'enceinte à contrôler, cette dernière est mise sous une
notera toutes les quinze minutes, à partir des enregis- pression absolue supérieure à 1OO Pa.
trements, la pression absolue ramenée à la température L'application de cette méthode implique qu'au pré-
d'origine. alable !'Acheteur:
La durée de l'essai ne sera pas inférieure à 1 heure. - indique la valeur de la pression du gaz dans
b) Cas particulier l'enceinte,

Lorsque la configuration de l'enceinte à contrôler le définisse les critères d'acceptation.


permet, afin d'éviter les erreurs dues aux écarts de
GODET!® 2001 - Division 1 - IA9/37

ANNEXEIA9

MODELE D'ATTESTATION DE CONFORMITE A LA DIVISION 1 DU CODETI 2001


&
MODELE DE DECLARATION DE CONFORMITE
A LA DIRECTIVE EQUIPEMENTS SOUS PRESSION 97/23/CE
ET A SA TRANSPOSITION EN DROIT FRANÇAIS (DECRET 99-1046)

(Annexe informative)
CODETI® 2001 - Division 1 - IA9/38

ATTESTATION DE CONFORMITÉ A LA DIVISION 1 DU


CODE DE CONSTRUCTION DES TUYAUTERIES INDUSTRIELLES (CODETI)

Le soussigné , agissant en tant que

nom du signataire qualité du signataire

représentant

Raison sociale du Fabricant

Siège social : Ateliers de Construction :


1

atteste que la (le réseau de) tuyauterie(s) décrit ci-dessous a été conçu, fabriqué, contrôlé, inspecté, et a subi l'essai de
résistance suivant l'ensemble des règles du CODETI 20 révision

édition

Description : Référence de la tuyauterie :


Année de construction : Catégorie de risque (le cas échéant) :
Catégorie de construction :
Fluide contenu en service DN

Température minimale admissible TMA= oc

Situations de service : Pression max bar Température oc

2 Pression bar Température max oc

Essai de résistance Pression bar Température d'essai oc

Numéro du certificat d'inspection:

Date, Nom et Visa de la personne habilitée Date, Nom et Signature de la personne habilitée
par! 'Organisme d'inspection par le Fabricant

Cachet de !'Organisme d'inspection Cachet du Fabricant


CODETI® 2001 - Division 1 - IA9/39

Déclaration de conformité aux exigences essentielles de la DESP


97/23/CE pour la conception, la fabrication et le contrôle Document N°
d'une(d'un résaeu de) tuyauterie(s)

Nom et adresse du fabricant:

Nom et adresse du mandataire :

Description de la (du réseau de) tuyauterie(s):

Référence de la (du réseau de) tuyauterie(s):

Procédure d'évaluation de la conformité utilisée:

Nom:
Conception : module B module BI
Adresse:
module Hl
Numéro d'identification :
Or anisme Notifié pour l'approbation de conception Identification de l'attestation :
ou l'approbation de type
Date d'émission: validité

Nom:
Fabrication : module Al module Cl
Adresse:
module F module G
Numéro d'identification:
Organisme Notifié pour la surveillance de la fabri- Identification de l'attestation:
cation et l'inspection
Date d'émission: validité

Nom:
Assurance Qualité: module Dl module El
Adresse:
module D module E module H module Hl Numéro d'identification :

Organisme Notifié pour l'évaluation du système 1dentification de l'attestation :


qualité du fabricant Date d'émission: validité

Spécification technique utilisée : CODETJ® 2001

Références aux autres directives applicables :

Les soussignés déclarent que la conception, la fabrication et Je contrôle de cette (ce réseau de) tuyauterie(s) sont
conformes aux exigences de la Directive Equipement Sous Pression 97/23/CE (DESP) et de sa transposition en
droit français (décret 99-1046).

Nom: Fonction:

Date: Signature: Cachet de la société :


CODETI® 2001 - Division 1 - IA9/40
CODETI® 2001 - Division 1 - IA 10/41

ANNEXE IAIO

INSTRUCTIONS DE SERVICE ET MAINTENANCE

(Annexe informative)

IAJ0.1 - INSPECTION EN SERVICE DES ia tension des tiges de suspension,


TUYAUTERIES ET DU SUPPORTAGE
le bon état des fixations (charpentes, génie ci-
vile),
L'inspection périodique est la méthode adaptée
pour la maintenance des tuyauteries et des supports. les soudures de supports sur les tuyauteries.
L'intervalle entre les inspections se doit d'être adapté à
l'état général des équipements et à leurs fonction et
situation (extérieur ou non). IAl0.5 - INSPECTION GENERALE

Il est recommandé d'effectuer une inspection : Il convient de vérifier les points suivants :
annuelle, pour les lignes haute énergie forte- les tuyauteries ne doivent pas comporter de
ment sollicitées, contre-pente,
tous les 5 ans, pour les autres tuyauteries ré- le bon état des calorifuges,
glementées.
l'absence de déformation importante non pré-
visible,
IAI0.2 - METHODE D'INSPECTION
l'absence d'entrave au libre déplacement qui
Il convient de déterminer : ne soit pas prévu sur les plans de supports,

les parties à inspecter, l'état de fonctionnement des purges et évents.

les moyens nécessaires à l'inspection.


IAl0.6 - CONTRÔLE DU FLUAGE DIAMETRAL

IAl0.3 - INFORMATIONS PREALABLES NE- Le fluage est une déformation plastique irréversible
CESSAIRES de la tuyauterie lorsqu'elle est maintenue pendant une
longue durée à haute température. Ce phénomène est
L'inspection est réalisée à partir : susceptible de ce produire en particulier pour les tuyau-
des isométriques des tuyauteries définissant le teries en acier Cr Mo pour des températures dépassant
tracé de la ligne, la position et la fonction des 500°C.
supports, Pour les tuyauteries munies de touches de fluages,
le contrôle du fluage diamétral est effectué tous les
des cahiers ou plans de supports.
deux ans. Puis, si le fluage constaté après 32 000 heu-
res de fonctionnement est normal, !'intervalle entre
IAl0.4 - INSPECTION VISUELLE deux contrôles peut être porté à cinq ans.

Il s'agit d'une inspection du supportage qm


consiste à vérifier :
le bon état des supports courants (absence de
déformation),
la capacité de fonctionnement des supports
élastiques,
CODETI® 2001 - Division 1 - IA 10/42

IAI0.7- RECHERCHE DE FISSURATIONS lorsque ce type de résonnance n'apparaît que


lors d'un fonctionnement occasionnel (transi-
Les fissurations sont provoquées par la fatigue toire peu fréquent), le problème à toutes les
d'origine mécanique (vibration) ou par celle d"origine chances de ne se révéler que très tard,
thermique due aux contraintes alternées résultantes des
Retrouver la configuration d'exploitation à
différences de températures dans l'épaisseur des parois
l'origine du phénomène et déterminer ration-
des enveloppes sous-pression, ou encore des dilatations
thermiques entravées. Il peut s'agir quelquefois de nellement une solution satisfaisante passe sou-
vent par une étude spécifique.
l'évolution d'un défaut de fabrication.
La recherche de fissurations doit être effectuée par
sondage aux endroits les plus vulnérables parmi les- IAI0.9 - RECHERCHE DE CORROSIONS
quels:
EROSIONS

les soudures de raccordement des piquages, Ce contrôle consiste à mesurer les épaisseurs avec
un appareil U.S. aux emplacements suivants :
les soudures des attaches intégrales (supports).
en aval des organes de détente (près de la sou-
Périodicité des contrôles : au moins une fois par in-
dure de raccordement),
tervalle de 10 ans, par ressuage ou magnétoscopie par
sondage. au droit des divergents - un point en amont, un
point sur le divergent, un point en aval,
IAI0.8 - RECHERCHE DE VIBRA TI ONS POU- au droit des changements de directions (cou-
YANT ENTRAINER LA RUPTURE des, cintrages) dans une section situé approxi-
mativeent au milieur de la courbe.
Le moyen de déterminer par l'observation, si le
comportement vibratoire d'une tuyauterie est admissi-
ble, ou doit être corrigé pour éviter une rupture, à plus
ou moins longue échéance, ne se prête pas à une codi-
fication précise. Toutefois, il est recommandé de pren-
dre en compte les remarques suivantes :
lorsque la résonnance d'un élément de tuyaute-
rie est accrochée par une excitation liée à
l'écoulement du fluide, des contraintes relati-
vement importante se développent dans la
tuyauterie. Avec des fréquences de quelques
dizaines de hertz, peu de jours sont nécessaires
pour obtenir les centaines de milliers de cycles
conduisant à la rupture,
CODETI® 2001 - Division 1 - R1 /1

(3) considérant que l'harmonisation des législations


DIRECTIVE 97/23/CE DU PARLEMENT nationales est la seule manière de supprimer ces
EUROPEEN ET DU CONSEIL entraves au libre échange ; que cet objectif ne
du 29 mai 1997 peut être atteint de manière satisfaisante par les
(JO du 9 juillet 1997) Etats membres individuels ; que la présente di-
rective n'établit que les exigences indispensa-
relative au rapprochement des législations des Etats
bles à la libre circulation des équipements aux-
membres concernant les équipements sous pression
quels elle s'applique ;
(4) considérant que les équipements soumis à une
LE PARLEMENT EUROPEEN ET LE CONSEIL DE pression inférieure ou égale à 0,5 bar ne présen-
L'UNION EUROPEENNE tent pas de risque significatif lié à la pression ;
que dès lors leur libre circulation dans la Com-
vu le traité instituant la Communauté eurnpéenne, et munauté ne peut être entravée ; que par consé-
notamment son article 1OO A, quent la présente directive s'applique aux équi-
pements soumis à une pression maximale ad-
vu les propositions de la Commission Ol, missible PS supérieure à 0,5 bar ;
(5) considérant que la présente directive vise éga-
vu l'avis du Comité économique et social <2l, lement les ensembles composés de plusieurs
équipements sous pression assemblés pour for-
statuant conformément à la procédure visée à l'article mer un tout intégré et fonctionnel ; que ces en-
189 B du traité (3 l, au vu du projet commun approuvé sembles peuvent aller d'un ensemble simple tel
le 4 février 1997 par le Comité de conciliation, un autocuiseur jusqu'à un ensemble complexe
tel une chaudière tubulaire à eau ; que lorsque le
( 1) considérant que le marché intérieur comporte un fabricant d'un ensemble le destine à être mis sur
espace sans frontières intérieures dans lequel la le marché et en service en tant que tel - et non
libre circulation des marchandises, des person- pas ses éléments constitutifs non assemblés -,
nes, des services et des capitaux est assurée ; cet ensemble doit être conforme à la présente
directive ; que, par contre, la présente directive
(2) considérant que la teneur et le champ d'applica-
ne couvre pas l'assemblage d'équipements sous
tion des lois, réglementations et dispositions
pression effectué sur le site de l'utilisateur, sous
administratives en vigueur dans les Etats mem-
la responsabilité de celui-ci, tel que des installa-
bres relatives à la protection de la santé et à la
tions industrielles ;
sécurité des personnes et, le cas échéant, des
animaux domestiques ou des biens lorsque les (6) considérant que la présente directive harmonise
équipements sous pression ne sont pas couverts les dispositions nationales en ce qui concerne le
par la législation communautaire en vigueur dif- risque dû à la pression ; que, par conséquent, les
fèrent ; que les procédures d'agrément et d'ins- autres risques que peuvent présenter ces équi-
pection de ces équipements diffèrent d'un Etat pements relèvent, le cas échéant, d'autres direc-
membre à l'autre ; que ces disparités sont de na- tives traitant de ces risques ; que, toutefois, des
ture à constituer des entraves aux échanges au équipements sous pression peuvent être inclus
sein de la Communauté ; dans des produits faisant l'objet d'autres directi-
ves adoptées sur la base de l'article 1OO A du
traité ; que les dispositions prévues par certaines
de ces directives traitent du risque dû à la pres-
sion ; que ces dispositions sont considérées suf-
fisantes pour prévenir de manière appropriée les
risques dus à la pression présentés par ces équi-
pements lorsque le niveau de risque de ces
équipements reste faible ; qu'il y a lieu par
conséquent d'exclure de tels équipements du
champ d'application de la présente directive ;
(!)JO n°C 246 du 9.9.1993, p. 1etJOn°c207 du 27.7.1994, P. 5.
(2) JO n° c 52 du 19.2.1994, p. 10.
(3) Avis du Parlement européen du 19 avril 1994 (JO n° C 128 du
9.5.1994, p. 61 ), position commune du Conseil du 29 mars 1996 (JO
n° C 14 7 du 21 mai 1996, p. 1) et décision du Parlement européen du
17 juillet 1996 (JO n° C 261 du 9.9.1996, p. 68). Décision du Conseil
du 17 avril 1997.
CODETI® 2001 - Division 1 - R1/2

(7) considérant que, pour les équipements sous des Etats membres relatives aux rec1p1ents à
pression couverts par des conventions interna- pression simples (2J est le premier cas d'applica-
tionales, les risques liés au transport ainsi que le tion de la nouvelle approche au secteur des
risque dû à la pression seront traités dans les équipements sous pression ; que la présente di-
meilleurs délais, par de futures directives com- rective ne s'applique pas au domaine relevant de
munautaires fondées sur ces conventions ou par la directive 87/404/CEE; que, au plus tard trois
des compléments aux directives existantes ; que ans après l'entrée en vigueur de la présente di-
dès lors ces équipements sont exclus du champ rective, il sera procédé à un examen de l'appli-
d'application de la présente directive; cation de la directive 87 /404/CEE afin de dé-
terminer s'il est nécessaire de l'intégrer dans la
(8) considérant que certains équipements sous pres-
présente directive ;
sion bien que soumis à une pression maximale
admissible PS supérieure à 0,5 bar, ne présen- (12) considérant que la directive-cadre 761767/CEE
tent pas de risques significatifs dus à la pres- du Conseil, du 27 juillet 1976, concernant le
sion ; que dès lors il ne devrait pas être fait obs- rapprochement des législations des Etats mem-
tacle à la libre circulation dans la Communauté bres relatives aux dispositions communes aux
de tels équipements s'ils ont été légalement fa- appareils à pression et aux méthodes de contrôle
briqués ou commercialisés dans un Etat membre de ces appareils <3 l revêt un caractère faculta-
; qu'il n'est pas nécessaire pour leur assurer la tif; qu'elle prévoit une procédure de reconnais-
libre circulation de les inclure daris le champ sance bilatérale d'essai et d'agrément des équi-
d'application de la présente directive ; que, par pements sous pression qui ne fonctionne pas de
conséquent, ils en ont été expressément exclus ; manière satisfaisante et qui doit dès lors être
remplacée par des mesures communautaires ef-
(9) considérant que les autres équipements sous
ficaces ;
pression, qui sont soumis à une pression maxi-
male admissible supérieure à 0,5 bar et présen- (13) considérant que Je champ d'application de la
tent de ce fait un risque significatif, mais pour présente directive doit reposer sur une définition
lesquels tant la libre circulation qu'un niveau de générale du terme « équipements sous pres-
sécurité approprié sont garantis, sont exclus du sion » de manière à permettre le développement
domaine couvert par la présente directive ; que technique des produits ;
ces exclusions sont toutefois revues à intervalles
(14) considérant que la conformité avec les exigen-
réguliers afin de déterminer l'éventuelle nécessi-
ces de sécurité essentielles est capitale pour as-
té de prendre des mesures au niveau de l'Union ;
surer la sécurité des équipements sous pression ;
( 10) considérant que les réglementations destinées à que ces exigences ont été subdivisées eri exi-
supprimer les entraves techniques aux échanges gences générales et spécifiques que doivent sa-
doivent suivre la nouvelle approche prévue dans tisfaire les équipements sous pression ; que, no-
la résolution du Conseil, du 7 mai 1986, tamment, les exigences spécifiques sont desti-
concernant une nouvelle approche en matière nées à tenir compte des équipements sous pres-
d'harmonisation technique et de normalisa- sion particuliers que certains types d'équipe-
tion (1), qui requiert une définition des exigen- ments sous pression des catégories III et IV
ces essentielles en matière de sécurité et d'autres doivent être soumis à une vérification finale
exigences de la société sans rédüire les niveaux comportant une inspection finale et des essais ;
de protection justifiés existants dans les Etats
(15) considérant que les Etats membres devraient
membres ; que cette résolution prévoit qu'un
être en mesure de permettre la présentation, lors
très grand nombre de produits soient couverts
des foires, d'équipements sous pression qui ne
par une seùle directive afin d'éviter des modifi-
sont pas encore conformes aux exigences de la
cations fréquentes et la multiplication des direc-
présente directive ; que, lors de démonstrations,
tives;
les mesures de sécurité adéquates doivent être
( 11) considérant que les directives communautaires prises en application des règles générales de sé-
existantes sur Je rapprochement des législations curité de l'Etat membre concerné pour assurer la
des Etats membres relatives aux équipements sécurité des personnes ;
sous pression ont permis de s'orienter vers la
( 16) considérant qu'afin de faciliter la démonstration
suppression des entraves aux échanges en la
de la conformité avec les exigences essentielles,
matière ; que ces directives ne couvrent ce sec-
des normes européennes harmonisées sont uti-
teur que dans une mesure réduite ; que la direc-
tive 87/404/CEE du Conseil, du 25 juin 1987,
concernant Je rapprochement des législations (2) JO n° L 220 du 8.8.1987, p. 48. Directive modifiée en dernier lieu
par la directive 93/68/CEE (JO n° L 220 du 30.8.1993, p. 1).
(3) JO n° L 262 du 27.9.1976, p. 153. Directive modifiée en dernier
(1) JO n° C 136 du 4.6.1985, p. 1. lieu par l'acte d'adhésion de 1994.
CODETI~ 2001 - Division 1 - R1/3

les, en particulier en matière de conception, de 1993, concernant les modules relatifs aux diffé-
fabrication et d'essai des équipements sous _pres- rentes phases des procédures d'évaluation de la
sion, nonnes dont le respect vaut présomption conformité et les règles d'apposition et d'utilisa-
de conformité du produit avec lesdites exigen- tion du marquage « CE » de conformité, desti-
ces essentielles ; que les normes européennes nés à être utilisés dans les directives d'harmoni-
harmonisées sont élaborées par des organismes sation technique <2 ) ue les détails ajoutés à ces
privés et doivent conserver leur statut facultatif procédures se justifient par la nature de la véri-
; que, dans ce but, le Comité européen de nor- fication requise pour les équipements sous pres-
malisation (CEN) et le Comité européen de sion;
normalisation électrotechnique (CENELEC)
(20) considérant que les Etats membres devraient
sont désignés comme organismes compétents
être en mesure d'autoriser les services d'inspec-
pour adopter des normes harmonisées respec-
tion des utilisateurs à procéder à certaines tâ-
tant les orientations générales de coopération
ches de l'évaluation de conformité dans le cadre
entre la Commission et ces deux organismes,
de la présente directive ; qu'à cette fin, la pré-
signées le 13 novembre 1984 ;
sente directive énonce les conditions d'autorisa-
( 17) considérant que, aux fins de la présente direc- tion par les Etats membres des services d'ins-
tive, une norme harmonisée est une spécifica- pection des utilisateurs ;
tion technique (nonne européenne ou document
(21) considérant que, dans les conditions prévues par
d'harmonisation) adoptée par l'un au l'autre de
la présente directive, certaines procédures d'éva-
ces organismes ou par les deux, à la demande de
luation de conformité peuvent exiger que cha-
la Commission en application de la directive
que élément soit inspecté et testé par un orga-
83/J 89/CEE du Conseil, du 28 mars 1983, pré-
nisme notifié ou un service d'inspection des uti-
voyant une procédure d'information dans le do-
lisateurs dans le cadre de la vérification finale
maine des normes et réglementations techni-
de l'équipement sous pression ; que, dans d'au-
ques (I) conformément aux orientations généra-
tres cas, la garantie que la vérification finale
les susvisées ; que, en matière de normalisation,
peut être réalisée par un organisme notifié au
il est opportun que la Commission soit assistée
moyen de visites à l'improviste doit être pré-
par le comité créé en vertu de la directive
vue;
83/J 89/CEE, lequel recueille, au besoin, les
conseils des experts techniques ; (22) considérant que les équipements sous pression
porteront, en règle générale, le marquage
(18) considérant que la fabrication d'équipements
« CE » apposé soit par le fabricant soit par son
sous pression requiert l'utilisation de matériaux
mandataire établi dans la Communauté ; que le
d'usage sûr ; qu'en l'absence de normes harmo-
marquage « CE » signifie que l'équipement sous
nisées la définition des caractéristiques des ma-
pression est conforme aux dispositions de la
tériaux destinés à une utilisation répétée est
présente directive et des autres directives
utile ; que celle-ci est réalisée par des approba-
communautaires applicables concernant
tions européennes de matériaux délivrées par un
l'apposition du marquage « CE » ; que pour les
des organismes notifiés spécialement désignés
équipements sous pression qui ne présentent
pour cette tâche ; que les matériaux conformes à
qu'un risque de pression mineur, définis dans la
une telle approbation doivent bénéficier de la
présente directive et pour lesquels aucune
présomption de conformité avec les exigences
procédure d'agrément n'est justifiée, le
essentielles de la présente directive ;
marquage « CE » ne sera pas apposé ;
( 19) considérant qu'au vu de la nature des risques
impliqués par l'utilisation des équipements sous
pression, il convient d'établir les procédures
d'évaluation de la conformité avec les exigences
de base des directives ; que ces procédures doi-
vent être conçues à la lumière de l'importance
du danger inhérent aux équipements sous pres-
sion ; que, par conséquent, chaque catégorie
d'équipements sous pression doit être assortie
d'une procédure adéquate ou du choix entre plu-
sieurs procédures de rigueur équivalente ; que
les procédures adoptées sont conformes à la dé-
cision 93/465/CEE du Conseil, du 22 juillet

( J) JO n° L 109 du 26.4.1983, p. 8. Directive modifiée en dernier lieu


par l'acte d'adhésion de 1994. (2) JO n° L 220 du 30.8.1993, p. 23.
CODETI® 2001 - Division 1 - R1/4

(23) considérant qu'il convient que les Etats mem- que les brides, piquages, raccords, supports,
bres, comme Je prévoit l'article 1OO A du traité, pattes de levage, etc. ;
puissent arrêter des mesures provisoires pour
2.1.1. « récipient», une enveloppe concue et cons-
limiter ou interdire la mise sur Je marché, la
truite pour contenir des fluides sous pression, y
mise en service et l'utilisation d'équipements
compris les éléments qui y sont directement at-
sous pression dans Je cas où ceux-ci présentent
tachés jusqu'au dispositif prévu pour le raccor-
un risque particulier pour la sécurité des per-
dement avec d'autres équipements. Un récipient
sonnes et, Je cas échéant, des animaux domesti-
peut comporter un ou plusieurs compartiments ;
ques ou des biens, pour autant que ces mesures
fassent l'objet d'une procédure communautaire 2.1.2. « tuyauteries », des composants de canalisation,
de contrôle ; destinés au transport des fluides, lorsqu'ils sont
raccordés en vue d'être intégrés dans un système
(24) considérant que les destinataires de toute déci-
sous pression. Les tuyauteries comprennent no-
sion prise en application de la présente directive
tamment un tuyau ou un ensemble de tuyaux. le
doivent être informés des raisons sous-tendant
tubage, les accessoires de tuyauterie, les joints
cette décision et des moyens de recours qui leur
d'expansion, les flexibles ou, le cas échéant,
sont ouverts ;
d'autres composants résistant à la pression. Les
(25) considérant que la disposition transitoire per- échangeurs thermiques constitués de tuyaux et
mettant la mise sur le marché et la mise en ser- destinés au refroidissement ou au réchauffement
vice des équipements sous pression fabriqués de l'air sont assimilés aux tuyauteries ;
conformément aux réglementations nationales
2.1.3. «accessoires de sécurité», des dispositifs desti-
en vigueur à la date de mise en application de la
nés à la protection des équipements sous pres-
présente directive est nécessaire ;
sion contre le dépassement des limites admissi-
(26) considérant que les exigences requises par les bles. Ces dispositifs comprennent :
annexes devraient être explicitées le mieux pos-
des dispositifs pour la limitation directe de
sible pour permettre à tous les utilisateurs, peti-
la pression, tels que les soupapes de sûreté,
tes et moyennes entreprises (PME) comprises,
les dispositifs à disques de rupture, les tiges
de s'y conformer facilement ;
de flambage, les dispositifs de sécurité pilo-
(27) considérant qu'un accord sur un modus vivendi tés (CSPRS),
entre le Parlement européen, Je Conseil et la
et
Commission concernant les mesures d'exécution
des actes arrêtés selon la procédure visée à l'ar- des dispositifs de limitation qui mettent en
ticle 189 B du traité <3 l est intervenu Je 20 dé- oeuvre des moyens d'intervention ou entraî-
cembre 1994. nent la coupure et le verrouillage, tels que
les commutateurs actionnés par la pression,
la température ou Je niveau du fluide et les
dispositifs de « mesure, de contrôle et de ré-
gulation jouant un rôle en matière de sécuri-
té (SRMCR) » ;
ONT ARRETE LA PRESENTE DIRECTIVE :
2.1.4. «accessoires sous pression », des dispositifs
Article premier jouant un rôle opérationnel et dont l'enveloppe
Champ d'application et définitions est soumise à pression ;

1. La présente directive s'applique à la conception, 2.1.5. «ensembles», plusieurs équipements sous


à la fabrication et à l'évaluation de la conformité des pression assemblés par un fabricant pour former
équipements sous pression et des ensembles dont la un tout intégré et fonctionnel ;
pression maximale admissible PS est supérieure à 2.2. « pression », la pression par rapport à la pres-
0,5 bar. sï'on atmosphérique, c'est-à-dire la pression au
2. Aux fins de la présente directive, on entend manomètre. Par conséquent, le vide est exprimé
par: par une valeur négative ;

2.1. « équipements sous pression », les récipients,


tuyauteries, accessoires de sécurité et accessoi-
res sous pression.
Sont, Je cas échéant, considérés comme faisant
partie des équipements sous pression les élé-
ments attachés aux parties sous pression, tels

(3) JO n° C 102 du 4.4.1996, p.!.


GODET!® 2001 - Division 1 - R1/5

2.3. pression maximale admissible PS', la pression d'équilibrage des installations hydroélectriques
maximale pour laquelle l'équipement est concu, et leurs accessoires spécifiques ;
spécifiée par le fabricant.
3.3. les équipements visés par la directive
Elle est définie à un emplacement spécifié par le 87 /404/CEE relative aux récipients à pression
fabricant. Il s'agit de l'emplacement où sont simples;
connectés les organes de protection ou de sûreté
3.4. les équipements visés par la directive
ou de la partie supérieure de l'équipement ou, si
75/324/CEE du Conseil, du 20 mai 1975,
cela n'est pas approprié, de tout autre emplace-
concernant le rapprochement des législations
ment spécifié ;
aux Etats membres relatives aux générateurs aé-
2.4. « température minimale/maximale admissible rosols (Il;
TS », les températures minimale et maximale
3.5. les équipements destinés au fonctionnement des
pour lesquelles l'équipement est concu, spéci-
véhicules définies par les directives suivantes et
fiées par le fabricant ;
leurs annexes :
2.5. «volume V», le volume interne de chaque
- 70/156/CEE du Conseil, du 6 février 1970,
compartiment, y compris le volume des raccor-
concernant le rapprochement des législations
dements jusqu'à la première connexion et à l'ex-
des Etats membres relatives à la réception
clusion du volume des éléments internes per-
des véhicules à moteur et de leurs remorques
manents; (2) .

2.6. « dimension nominale DN », la désignation


'
- 74/150/CEE du Conseil, du 4 mars 1974,
numérique de la dimension commune à tous les
concernant le rapprochement des législations
éléments d'un système de tuyauterie autres que
des Etats membres relatives à la réception
les éléments indiqués par leur diamètre exté-
des tracteurs agricoles ou forestiers à roues
rieur ou par la taille du filet. Il s'agit d'un nom- (3)
bre arrondi à des fins de référence et qui n'a pas
de relation stricte avec les cotes de fabrication. - 92/61 /CEE du Conseil, du 30 juin 1992, re-
La taille nominale est indiquée par DN suivi lative à la réception des véhicules à moteur à
d'un nombre ; deux ou trois roues (4 ) ;
2. 7. « fluides », les gaz, liquides et vapeurs en phase 3.6. Les équipements qui relèveraient au plus de la
pure ainsi que les mélanges de ceux-ci. Un catégorie 1 en application de l'article 9 de la
fluide peut contenir une suspension de solides ; présente directive et qui sont visés par l'une des
directives suivantes :
2.8. « assemblages permanents », des assemblages
qui ne peuvent être dissociés sauf par des mé- - directive 89/392/CEE du Conseil, du 14 juin
thodes destructives ; 1989, concernant le rapprochement des légi-
2.9. «approbation européenne de matériaux», do- slations des Etats membres relatives aux
machines (SJ ;
cument technique définissant les caractéristi-
ques des matériaux destinés à une utilisation ré- directive 95/16/CE du Parlement européen
pétée pour la fabrication d'équipements sous et du Conseil, du 29 juin 1995, concernant le
pression, qui n'ont pas fait l'objet d'une norme rapprochement des législations des Etats
harmonisée. membres relatives aux ascenseurs (6 ) ;
3. Sont exclus du champ d'application de la pré-
sente directive :
3 .1. les canalisations comprenant une tuyauterie ou
un ensemble de tuyauteries destinées au trans-
port de tout fluide ou matière vers une ou à par-
tir d'une installation (sur terre ou en mer), à par-
tir du, et y compris le, dernier organe d'isole-
ment situé dans le périmètre de l'installation, y
compris tous les équipements annexes qui sont
spécifiquement concus pour la canalisation.
(!)JO n° L 147 du 9.6.1975, p. 40. Directive modifiée en dernier lieu
Cette exclusion ne couvre pas les équipements par la directive 94/1/CE de la Commission (JO n° L 23 du 28.l.1994,
sous pression standard tels que ceux qui peu- p. 28).
vent se trouver dans les postes de détente et (2) JO n° L 42 du 23.2.1970, p. 1. Directive modifiée en dernier lieu
dans les stations de compression ; par la directive 95/54/CE de la Commission (JO n° L 266 du
8. J l.l 995, p. 1).
3 .2. les réseaux d'adduction, de distribution et d'éva- (3) JO n° L 84 du 28.3.1974, p. 1O. Directive modifiée en dernier lieu
cuation d'eau et leurs équipements ainsi que les par l'acte d'adhésion de 1994.
(4) JO n° L 225 du 10.8.1992, p. 72. Directive modifiée en dernier
conduites d'eau motrice telles que conduites lieu par l'acte d'adhésion de 1994.
forcées, galeries sous pression, cheminées (5) JO n° L J 83 du 29.6.1989, p. 9. Directive modifiée en dernier lieu
par la directive 93/68/CEE (JO n° L 220 du 30.8.1993, p. 1).
(6)JO n° L 213 du 7.9.1995, p. 1.
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directive 73/23/CEE du Conseil, du 19 fé- les machines à vapeur, les turbines à gaz ou à
vrier 1973, concernant le rapprochement des vapeur, les turbogénérateurs, les compres-
législations des Etats membres relatives au seurs, les pompes et les servocommandes ;
matériel électrique destiné à être employé
3.11. les hauts-fourneaux, y compris leurs systèmes
dans certaines limites de tension <7l ;
de refroidissement, leurs récupérateurs de vent
- directive 93/42/CEE du Conseil, du 14 juin chaud, leurs extracteurs de poussières et leurs
1 993, relative aux dispositifs médicaux (S); épurateurs de gaz de hauts-fourneaux, ainsi que
les fours à réduction directe, y compris leurs
- directive 90/396/CEE du Conseil, du 29 juin
systèmes de refroidissement, leurs convertis-
1 990, relative au rapprochement des législa-
seurs à gaz, et leurs cuves destinées à la fusion,
tions des Etats membres concernant les ap-
à la refusion, au dégazage et à la coulée de
pareils à gaz (9 l ;
l'acier et des métaux non ferreux ;
- directive 94/9/CE du Parlement européen et
3.12. les enveloppes des équipements électriques à
du Conseil, du 23 mars 1994, concernant le
haute tension tels que les appareillages de
rapprochement des législations des Etats
connexion et de commande, les transformateurs
membres pour les appareils et les systèmes
et les machines tournantes ;
de protection destinés à être utilisés en at-
mosphères explosibles (IO); 3.13. les enveloppes sous pression entourant les élé-
ments de réseaux de transmission, tels que les
3. 7. les équipements visés à l'article 223 paragraphe
câbles électriques et les câbles téléphoniques ;
1 point b) du traité ;
3.14. les bateaux, fusées, aéronefs ou unités mobiles
3.8. les équipements spécialement concus pour des
off-shore, ainsi que les équipements destinés
applications nucléaires, dont la défaillance peut
expressément à être installés à bord de ces en-
donner lieu à des émissions radioactives ;
gins ou à les propulser ;
3.9. les équipements de contrôle de puits utilisés
3 .15. les équipements sous pression composés d'une
dans l'industrie de prospection et d'exploitation
enveloppe souple, par exemple les pneumati-
pétrolière, gazière ou géothermique ainsi que
ques, les coussins pneumatiques, balles et bal-
dans le stockage souterrain et prévus pour
lons de jeu, les embarcations gonflables, et au-
contenir et/ou contrôler la pression du puits.
tres équipements sous pression similaires ;
Ceci comprend la tête de puits (arbre de Noël)
et les obturateurs de sécurité (BOP), les tuyaute- 3 .16. les silencieux d'échappement et d'admission ;
ries et collecteurs ainsi que leurs équipements 3 .17. les bouteilles ou les canettes de boissons gazeu-
situés en amont ; ses destinées aux consommateurs finals ;
3.1 O. les équipements comportant des carters ou des 3.18. les récipients destinés au transport et à la distri-
mécanismes dont le dimensionnement, le choix bution de boissons avec un PS.V n'excédant pas
des matériaux, les règles de construction repo- 500 bar-L et une pression maximale admissible
sent essentiellement sur des critères de résis- n'excédant pas 7 bar;
tance, de rigidité et de stabilité à l'égard des sol-
licitations statiques et dynamiques en service ou 3 .19. les équipements relevant des conventions ADR
4
(Il, RID (2), IMDG <3l et OACI < l;
à l'égard d'autres caractéristiques liées à leur
fonctionnement et pour lesquels la pression ne 3.20. les radiateurs et les tuyaux dans les systèmes de
constitue pas un facteur significatif au niveau de chauffage à eau chaude ;
la conception. Ces équipements peuvent com-
3 .21. les récipients devant contenir des liquides avec
prendre:
une pression de gaz au-dessus du liquide ne dé-
- les moteurs, y compris les turbines et les passant pas 0,5 bar.
moteurs à combustion interne ;

( I) ADR = accord européen relatif au transport international des


marchandises dangereuses par route.
(7) JO n° L 77 du 26.3.1973, p. 29. Directive modifiée par la direc- (2) RlD = règlement concernant Je transport international ferroviaire
tive 93/68/CEE (JO n° L 220 du 30.8.1993, p. l ). des marchandises dangereuses.
(8) JO n° L 169 du 12.7.1993, p.!. (3) IMDG = code maritime international pour le transport des mar-
(9) JO n° L 196 du 26.7.1990, p. 15. Directive modifiée par la direc- chandises dangereuses.
tive 93/68/CEE (JO n° L 220 du 30.8.1993, p. l ). (4) OACI =organisation de l'aviation civile internationale.
(IO)JOn°L !OO du 19.4.1994,p.1.
CODETI® 2001 - Division 1 - R1n

Article 2 est supérieur à 50 bar-L, ainsi que lorsque la


Surveillance du marché pression PS est supérieure à 1 000 bar ainsi
que tous les extincteurs portables et les bou-
1. Les Etats membres prennent toutes mesures teilles pour appareils respiratoires (annexe
utiles pour que les équipements sous pression et les 11, tableau 2) ;
ensembles visés à l'article 1 er ne puissent être mis sur
le marché et en service que s'ils ne compromettent pas b) des liquides dont la pression de vapeur, à la
la santé et la sécurité des personnes et, le cas échéant, température maximale admissible, est inférieure
des animaux domestiques ou des biens, lorsqu'ils sont ou égale à 0,5 bar au-dessus de la pression at-
installés et entretenus convenablement et utilisés mosphérique normale ( 1 013 mbar), dans les
conformément à leur destination. limites suivantes :

2. Les dispositions de la présente directive n'affec- pour les fluides du groupe 1 , lorsque le vo-
tent pas la faculté des Etats membres de prescrire, dans lume est supérieur à 1 L et le produit PS- V
le respect des dispositions du traité, les exigences qu'ils est supérieur à 200 bar-L, ainsi que lorsque
estiment nécessaires pour assurer la protection des la pression PS est supérieure à 500 bar (an-
personnes et, en particulier, des travailleurs lors de nexe II, tableau 3) ;
l'utilisation des équipements sous pression ou ensem- - pour les fluides du groupe 2, lorsque la pres-
bles en cause, pour autant que cela n'implique pas des sion PS est supérieure à 10 bar et le produit
modifications de ces équipements ou ensembles par PS-V est supérieur à 10 000 bar-L, ainsi que
rapport à la présente directive. lorsque la pression PS est supérieure à
3. Les Etats membres ne font pas obstacle, no- 1 000 bar (annexe II, tableau 4) ;
tamment lors des foires, des expositions et des démons- 1.2. les équipements sous pression soumis à l'action
trations, à la présentation d'équipements sous pression de la flamme ou à un apport calorifique présen-
ou d'ensembles, tels que définis à l'article Ier, non tant un danger de surchauffe prévus pour la
conformes aux dispositions de la présente directive, production de vapeur ou d'eau surchauffée à une
pour autant qu'un panneau visible indique clairement température supérieure à 110°C lorsque le vo-
leur nonconformité ainsi que l'impossibilité d'acquérir lume est supérieur à 2 L, ainsi que tous les au-
ces équipements avant leur mise en conformité par le tocuiseurs (annexe II, tableau 5);
fabricant ou son mandataire établi dans la Communau-
1.3. les tuyauteries prévues pour:
té. Lors de démonstrations, les mesures de sécurité
adéquates doivent être prises conformément aux exi- a) des gaz, des gaz liquéfiés, des gaz dissous
gences fixées par l'autorité compétente de l'Etat mem- sous pression, des vapeurs ainsi que les liquides
bre concerné afin d'assurer la sécurité des personnes. dont la pression de vapeur, à la température
maximale admissible, est supérieure de 0,5 bar à
la pression atmosphérique normale
Article 3 (1013 mbar), dans les limites suivantes :
Exigences techniques - pour les fluides du groupe l, lorsque la DN
1. Les équipements sous pression énumeres aux est supérieure à 25 (annexe II, tableau 6);
points 1.1, 1.2, 1.3 et 1.4 doivent satisfaire aux exigen- - pour les fluides du groupe 2, lorsque la DN
ces essentielles énoncées à l'annexe I : est supérieure à 32 et que le produit PS-DN
1.1. les récipients, à l'exception de ceux visés au est supérieur à 1 000 bar (annexe II, ta-
point 1.2, prévus pour : bleau 7);

a) des gaz, des gaz liquéfiés, des gaz dissous b) des liquides dont ia pression de vapeur, à la
sous pression, des vapeurs ainsi que les liquides température maximale admissible, est inférieure
dont la pression de vapeur, à la température ou égale à 0,5 bar au-dessus de la pression at-
maximale admissible, est supérieure de 0,5 bar à mosphérique normale (1 013 mbar), dans les
la pression atmosphérique normale limites suivantes :
( 1013 mbar), dans les limites suivantes : pour les fluides du groupe 1, lorsque la DN
pour les fluides du groupe l , lorsque le vo- est supérieure à 25 et que le produit PS-DN
lume est supérieur à l L et le produit PS-V est supérieur à 2 000 bar (annexe III, ta-
est supérieur à 25 bar-L, ainsi que lorsque la bleau 8);
pression PS est supérieure à 200 bar (annexe
11,tableau l);
pour les fluides du groupe 2, lorsque le vo-
lume est supérieur à l L et le produit PS-V
CODETl('I) 2001 - Division 1 - R1/8

pour les fluides du groupe 2, lorsque le PS « CE », indiquant qu'ils ont été soumis à une
est supérieur à 10 bar et la DN est supérieure évaluation de la conformité conformément à
à 200 et le produit PS-DN est supérieur à l'article l O.
5 000 bar (annexe II, tableau 9);
1.2. Les Etats membres ne peuvent, pour des risques
1.4. les accessoires de sécurité et les accessoires dus à la pression, interdire, restreindre ou entra-
sous pression destinés à des équipements rele- ver la mise sur le marché ou la mise en service
vant des points 1.1, 1.2 et 1.3, y compris lors- d'équipements sous pression ou d'ensembles
que de tels équipements sont incorporés dans un conformes aux dispositions de l'article 3 para-
ensemble. graphe 3.
2. Les ensembles définis à l'article 1er point 2.1.5 2. Les Etats membres peuvent exiger, dans la
qui comprennent au moins un équipement sous pres- mesure où cela est nécessaire pour un usage correct et
sion relevant du point 1 du présent article, et qui sont sûr des équipements sous pression et des ensembles,
énumérés aux points 2.1, 2.2 et 2.3 du présent article, que les informations figurant à !'annexe I, points 3.3 et
doivent satisfaire aux exigences essentielles énoncées à 3.4 soient fournies dans la (les) langue(s) officielle(s)
l'annexe 11 : de la Communauté qui peut (peuvent) être détermi-
née(s) en conformité avec le traité par l'Etat membre
2.1. Les ensembles prévus pour la production de
dans lequei ces équipements sont mis à la disposition
vapeur et d'eau surchauffée à une température
de l'utilisateur final.
supérieure à 110°C comportant au moins un
équipement sous pression soumis à l'action de la
flamme ou à un apport calorifique présentant un
Article 5
danger de surchauffe ;
Présomption de conformité
2.2. Les ensembles autres que ceux visés au point
2.1 lorsque leur fabricant les destine à être mis 1. Les Etats membres présument conformes à
sur le marché et en service en tant qu'ensem- toutes les dispositions de la présente directive, y com-
bles; pris à l'évaluation de conformité visée à l'article l 0, les
équipements sous pression et les ensembles portant le
2.3. Par dérogation à la phrase introductive du para-
marquage « CE » prévu à l'article 1 5 et munis de la
graphe 2, les ensembles prévus pour la produc-
déclaration de conformité « CE » prévue à l'annexe
tion d'eau chaude à une température égale ou in-
VII.
férieure à 110°C, alimentés manuellement par
combustible solide, avec un PS-V supérieur à 2. Les équipements sous pression et les ensembles
50 bar-L doivent satisfaire aux exigences essen- conformes aux normes nationales transposant les nor-
tielles visées aux points 2 .10, 2.11, 3 .4, Sa) et mes harmonisées dont les références ont été publiées
Sd) de l'annexe I. au Journal officiel des Communautés européennes sont
présumés conformes aux exigences essentielles visées
3. Les équipements sous pression et/ou ensembles
à l'article 3. Les Etats membres publient les références
dont les caractéristiques sont inférieures ou égales aux
<lesdites normes nationales.
limites visées respectivement aux points 1.1, 1.2 et 1.3
et au point 2 doivent être concus et fabriqués confor- 3. Les Etats membres veillent à ce que les disposi-
mément aux règles de l'art en usage dans un Etat mem- tions appropriées soient prises pour permettre aux
bre afin d'assurer leur utilisation de manière sûre. Les partenaires sociaux d'intervenir au niveau national dans
équipements sous pression et/ou ensembles doivent le processus d'élaboration et de suivi des normes har-
être accompagnés d'instructions d'utilisation suffisantes monisées.
et porter des marques permettant d'identifier le fabri-
cant, ou son mandataire établi dans la Communauté.
Ces équipements et/ou ensembles ne peuvent pas por- Article 6
ter le marquage « CE » tel que visé à l'article 15. Comité Permanent pour les normes et les
réglementations techniques

Article 4 Lorsqu'un Etat membre ou la Commission consi-


dère que les normes visées à l'article 5 paragraphe 2 ne
Libre circulation sont pas parfaitement conformes aux exigences essen-
1.1. Les Etats membres ne peuvent, pour des risques tielles visées à l'article 3, l'Etat membre ou la Commis-
dus à la pression, interdire, restreindre ou entra- sion concerné saisit le comité permanent institué par
ver la mise sur le marché ou la mise en service, l'article 5 de la directive 831189/CEE en exposant ses
dans les conditions fixées par le fabricant, raisons. Le comité émet un avis d'urgence.
d'équipements sous pression ou d'ensembles vi- Compte tenu de l'avis dudit comité, la Commission
sés à l'article Ier, qui satisfont aux dispositions notifie aux Etats membres si les normes concernées
de la présente directive et portent le marquage
CODETI® 2001 - Division 1 - R1/9

doivent être retirées ou non des publications visées à Article 8


l'article 5 paragraphe 2.
Clause de sauvegarde
1. Lorsqu'un Etat membre constate que des équi-
Article 7 pements sous pression ou ensembles visés à l'article
1er, munis du marquage « CE » et utilisés conformé-
Comité« Equipements sous Pression »
ment à leur destination, risquent de compromettre la
1. La Commission peut prendre toute mesure ap- sécurité des personnes et, le cas échéant, des animaux
propriée pour la mise en oeuvre des dispositions qui domestiques ou des biens, il prend toutes les mesures
suivent. utiles pour retirer ces équipements du marché, interdire
Lorsqu'un Etat membre considère, pour de très graves leur mise sur le marché, leur mise en service ou res-
raisons de sécurité : treindre leur libre circulation.

- qu'un équipement sous pression ou une famille L'Etat membre informe immédiatement ta Commission
d'équipements sous pression relevant de l'article 3 de cette mesure et indique les raisons de sa décision et,
paragraphe 3 doit être soumis aux dispositions de en particulier, si la non-conformité résulte :
l'article 3 paragraphe 1 a) du non-respect des exigences essentielles visées à
ou l'article 3 ;
b) d'une mauvaise application des normes visées à
qu'un ensemble ou une famille d'ensembles relevant
l'article 5 paragraphe 2 ;
de l'article 3 paragraphe 3 doit être soumis aux dis-
positions de l'article 3 paragraphe 2 c) des lacunes des normes visées à l'article 5 paragra-
phe 2 elles-mêmes ;
ou
d) de lacunes dans une approbation européenne de
qu'un équipement sous pression ou une famille
matériaux pour équipements sous pression visée à
d'équipements sous pression doit être classifié par
l'article 11 .
dérogation aux dispositions de l'annexe II dans une
autre catégorie, 2. La Commission entre en consultation avec les
parties concernées dans les plus brefs délais. Lorsque
il introduit une demande dûment justifiée auprès de la
la Commission constate, après cette consultation, que
Commission l'invitant à prendre les mesures nécessai-
la mesure est justifiée, elle en informe immédiatement
res. Ces mesures sont arrêtées selori la procédure pré-
l'Etat membre qui a pris l'initiative, ainsi que les autres
vue au paragraphe 3.
Etats membres.
2. La Commission est assistée par un comité per-
Lorsque la Commission constate, après cette consulta-
manent composé de représentants désignés par les
tion, que la mesure est injustifiée, elle en informe im-
Etats membres et présidé par un représentant de la
médiatement l'Etat membre qui a pris l'initiative ainsi
Commission, ci-après dénommé « comité ».
que le fabricant, ou son mandataire établi dans la
Le comité établit son règlement intérieur. Communauté. Lorsque la décision visée au paragraphe
3. Le représentant de la Commission soumet au 1 est motivée par une lacune des normes ou par une
comité un projet des mesures à prendre en application lacune dans les approbations européennes de maté-
du paragraphe 1. Le comité émet son avis sur ce projet, riaux, elle saisit immédiatement le comité visé à l'arti-
dans un délai que le président peut fixer en fonction de cle 6 si l'Etat membre ayant pris la décision entend la
l'urgence de la question en cause, le cas échéant en maintenir et entame la procédure visée à l'article 6
procédant à un vote. paragraphe 1 premier alinéa.

L'avis est inscrit au procès-verbal ; en outre, chaque 3. Lorsqu'un équipement sous pression ou un
Etat membre a le droit de demander que sa position ensemble non conforme est muni du marquage « CE »,
l'Etat membre compétent prend à l'encontre de celui
figure à ce procès-verbal.
qui a apposée le marquage « CE » les mesures appro-
La Commission tient le plus grand compte de l'avis priées et en informe la Commission et les autres Etats
émis par le comité. Elle informe le comité de la facon membres.
dont elle a tenu compte de cet avis.
4. La Commission s'assure de ce que les Etats
4. Le comité peut en outre examiner toute question membres sont tenus informés du déroulement et des
que posent la mise en oeuvre et l'application pratique résultats de cette procédure.
de la présente directive et qui est évoquée par son
président, soit à l'initiative de celui-ci, soit à la de-
mande d'un Etat membre.
CODETI® 2001 - Division 1 - R1/10

Article 9 l'annexe III, dans les conditions définies au pré-


sent article,
Classification des équipements sous pression
l. Les équipements sous pression visés à l'article 3 1.2. Les procédures d'évaluation de la conformité à
paragraphe l sont classés en catégories conformément mettre en oeuvre en vue de l'application du
à l'annexe II, en fonction des risques croissants. marquage « CE » sur un équipement sous pres-
sion sont déterminées par la catégorie telle que
Pour les besoins de cette classification, les fluides sont définie à l'article 9, dans laquelle est classé
répartis en deux groupes conformément aux points 2.1 l'équipement,
et 2.2.
1.3. Les procédures d'évaluation de la conformité à
2.1. Le groupe l comprend des fluides dangereux. mettre en oeuvre pour les diverses catégories
Est un fluide dangereux une substance ou une sont les suivantes :
préparation visée par les définitions énoncées à
!'article 2 paragraphe 2 de la directive - catégorie I
67/548/CEE, du 27 juin 1967, concernant le Module A
rapprochement des dispositions législatives, ré-
catégorie II
glementaires et administratives relatives à la
classification, l'emballage et l'étiquetage des Module Al
substances dangereuses (1).
Module Dl
Le groupe 1 comprend les fluides définis
Module El
comme étant :
- catégorie III
- explosifs,
Module BI+ D
- extrêmement inflammables,
Module BI+ F
- facilement inflammables,
Module B + E
- inflammables (lorsque la température maxi-
male admissible est à une température supé- Module B +Cl
rieure au point d'éclair), Module H
- très toxiques, - catégorie IV
- toxiques, Module B + D
- comburants. Module B + F
2.2. Le groupe 2 comprend tous les autres fluides Module G
qui ne sont pas visés au point 2.1 .
Module Hl.
3. Lorsqu'un récipient est constitué de plusieurs
1.4. Les équipements sous pression doivent être
enceintes, le récipient est classé dans la plus élevée des
soumis à une des procédures d'évaluation de la
catégories de chacune des enceintes individuelles.
conformité, au choix du fabricant, prévue pour
Lorsqu'une enceinte contient plusieurs fluides, la clas-
la catégorie dans laquelle ils sont classés. Le fa-
sification a lieu en fonction du fluide qui nécessite la
bricant peut également choisir d'appliquer une
catégorie la plus élevée.
des procédures prévues pour une catégorie su-
périeure dans la mesure où il en a une ;
1.5. Dans le cadre des procédures concernant l'assu-
rance de qualité pour les équipements des caté-
gories III et IV visés à l'article 3 point 1.1 a),
point 1.1 b) premier tiret et point 1.2, l'orga-
Article JO nisme notifié, lorsqu'il effectue des visites à
l'improviste, prélève un échantillon de l'équi-
Evaluation de conformité pement dans les locaux de fabrication ou de
1.1. Avant sa mise sur le marché, le fabricant stockage afin de réaliser ou de faire réaliser la
d'équipements sous pression doit soumettre vérification finale visée à l'annexe I point 3.2.2.
chaque équipement à une procédure d'évalua- A cet effet, le fabricant informe l'organisme no-
tion de la conformité parmi celles décrites à tifié du projet de programme de production.
L'organisme notifié effectue au moins deux visi-
tes durant la première année de fabrication. La
( 1) JO n°196 du 16.8.1967, p. I Directive modifiée en dernier lieu par
la directive 94169/CE de la Commission (JO n° L 381 du 31.12.1994,
fréquence des visites ultérieures est fixée par
p.I)
CODETI® 2001 - Division 1 - R1/11

l'organisme notifié sur la base des critères expo- tâche. L'organisme notifié définit et effectue, ou fait
sés au point 4.4 des modules pertinents ; effectuer les examens et essais appropriés pour certifier
la conformité des types de matériau avec les exigences
1.6. En cas de production à l'unité de récipients et
correspondantes de la présente directive ; dans Je cas
d'équipements de la catégorie III visés à l'article
de matériaux reconnus d'usage sûr avant le 29 novem-
3 point 1.2 dans le cadre de la procédure du
bre 1999, l'organisme notifié tient compte des données
module H, l'organisme notifié réalise ou fait ré-
existantes pour certifier cette conformité.
aliser la vérification finale visée à l'annexe I
point 3.2.2 pour chaque unité. A cet effet, le fa- 2. .L'organisme notifié, avant de délivrer une ap-
bricant communique à l'organisme notifié Je probat10n européenne de matériaux, informe les Etats
projet de programme de production. membres et la Commission, en leur communiquant les
éléments pertinents. Dans un délai de trois mois, un
2. Les ensembles visés à l'article 3 paragraphe 2
Etat membre ou la Commission peut saisir le comité
font l'objet d'une procédure globale d'évaluation de la
permanent institué par l'article 5 de la directive
conformité qui comprend :
83/i 89/CEE en exposant ses raisons. Dans ce dernier
a) l'évaluation de chacun des équipements sous pres- cas, Je comité émet un avis d'urgence.
sion constitutifs de cet ensemble visés à l'article 3
L'organisme notifié délivre l'approbation européenne
paragraphe 1, lorsqu'ils n'ont pas fait l'objet anté-
de matériaux en tenant compte, Je cas échéant, de l'avis
rieurement d'une procédure de la conformité et d'un
dudit comité et des observations présentées.
marquage « CE » séparé ; la procédure d'évaluation
est déterminée par la catégorie de chacun de ces 3. Une copie de l'approbation européenne de maté-
équipements ; riaux pour équipements sous pression est transmise aux
Etats membres, aux organismes notifiés et à la Com-
b) l'évaluation de l'intégration des différents éléments
mission. La Commission publie et tient à jour une liste
de l'ensemble conformément aux points 2.3, 2.8 et
des approbations européennes de matériaux au Journal
2.9 de l'annexe I : celle-ci est déterminée par la ca-
officiel des Communautés européennes.
tégorie la plus élevée des équipements concernés,
les équipements jouant un rôle en matière de sécuri- 4. Les matériaux utilisés pour la fabrication des
té n'étant pas pris en compte ; équipements sous pression, conformes aux approba-
tions européennes de matériaux dont les références ont
c) l'évaluation de la protection de l'ensemble contre Je
été publiées au Journal officiel des Communautés
dépassement des limites de service admissibles
européennes, sont présumés conformes aux exigences
conformément aux points 2.10 et 3 .2.3 de l'annexe
essentielles applicables énoncées à l'annexe I.
I; celle-ci doit être conduite en fonction de la plus
élevée des catégories des équipements à protéger. 5. L'organisme notifié qui a délivré l'approbation
européenne de matériaux pour équipements sous pres-
3. Par dérogation aux paragraphes 1 et 2, les auto-
sion retire cette approbation lorsqu'il constate que
rités compétentes peuvent, lorsque cela est justifié,
ladite approbation n'aurait pas dû être délivrée ou lors-
permettre la mise sur le marché et la mise en service,
que le type de matériau est couvert par une norme
sur le territoire de l'Etat membre concerné, d'équipe-
harmonisée. II informe immédiatement les autres Etats
ments sous pression et d'ensembles individuels visés à
membres, les organismes notifiés et la Commission de
l'article 1er paragraphe 2, pour lesquels les procédures
tout retrait d'une approbation.
prévues aux paragraphes 1 et 2 du présent article n'ont
pas été appliquées et dont l'utilisation est dans l'intérêt
de l'expérimentation.
4. Les documents et la correspondance relatifs à
l'évaluation de la conformité sont rédigés dans la (les)
Iangue(s) officielle(s) de la Communauté qui peut
(peuvent) être déterminée(s) en conformité avec le
traité par l'Etat membre dans lequel est établi l'orga-
nisme compétent pour mettre en oeuvre les procédures,
ou dans une langue acceptée par cet organisme.

Article 11
Approbation européenne de matériaux
1. L'approbation européenne des matériaux telle
que définie à l'article 1er point 2.9 est délivrée, à la
demande d'un ou de plusieurs fabricants de matériaux
ou d'équipements, par un des organismes notifiés visés
à l'article 12 et spécifiquement désignés pour cette
CODETI® 2001 - Division 1 - R1 /12

Article 12 Article 14
Organismes notifiés Service d'inspection des utilisateurs
1. Les Etats membres notifient à la Commission et 1. Par dérogation aux dispositions relatives aux
aux autres Etats membres les organismes qu'ils ont tâches effectuées par les organismes notifiés, les Etats
désignés pour effectuer les procédures visées aux arti- membres peuvent autoriser sur leur territoire la mise
cles 10 et 11 ainsi que les tâches spécifiques pour les- sur le marché et la mise en service par des utilisateurs
quelles ces organismes ont été désignés et les numéros d'équipements sous pression ou d'ensembles visés à
d'identification qui leur ont été attribués préalablement l'article 1er, dont la conformité avec les exigences
par la Commission. essentielles a été évaluée par un service d'inspection
des utilisateurs désigné conformément aux critères
La Commission publie au Journal officiel des Commu-
visés au paragraphe 8.
nautés européennes une liste des organismes notifiés
comprenant leur numéro d'identification ainsi que les 2. Lorsqu'un Etat membre a désigné un service
tâches pour lesquelles ils ont été notifiés. Elle assure la d'inspection des utilisateurs conformément aux critères
mise à jour de cette liste. visés au présent article, il ne peut, pour des risques dus
à !a pression, interdire, restreindre ou entraver la mise
Î Les Etats membres appliquent les critères énon-
sur le marché ou la mise en service, dans les conditions
cés à l'annexe IV pour la désignation des organismes.
prévues au présent article, d'équipements sous pression
Les organismes satisfaisant aux critères fixés par les
ou d'ensembles, dont la conformité a été évaluée par un
normes harmonisées pertinentes sont réputés satisfaire
service d'inspection des utilisateurs désigné par un
aux critères correspondants visés à l'annexe IV.
autre Etat membre conformément aux critères visés au
3. Un Etat membre ayant notifié un organisme doit présent article.
retirer cette notification s'il constate que ledit orga-
3. Les équipements sous pression et ensembles
nisme ne satisfait plus aux critères visés au paragraphe
dont la conformité a été évaluée par un service d'ins-
2.
pection des utilisateurs ne peuvent pas porter le mar-
Il informe immédiatement les autres Etats membres et quage « CE ».
la Commission de tout retrait d'une notification.
4. Les équipements sous pression ou ensembles ne
peuvent être utilisés que dans les établissements
Article 13 exploités par le groupe dont fait partie le service
d'inspection. Le groupe applique une politique
Entités tierces parties reconnues commune de sécurité en ce qui concerne les
1. Les Etats membres communiquent à la Com- spécifications techniques de conception, de fabrication,
mission et aux autres Etats membres les entités tierces de contrôle, de maintenance et d'utilisation des
parties qu'ils ont reconnues pour effectuer les tâches équipements sous pression et des ensembles.
prévues aux points 3 .1.2 et 3 .1.3 de l'annexe I. 5. Les services d'inspection des utilisateurs travail-
La Commission publie au Journal officiel des Commu- lent exclusivement pour le groupe dont ils font partie.
nautés européennes une liste des entités reconnues 6. Les procédures applicables en cas d'évaluation
comprenant les tâches pour lesquelles elles ont été de la conformité par les services d'inspection des utili-
reconnues. Elle assure la mise à jour de cette liste. sateurs sont les modules A 1, C 1, F et G, décrits à l'an-
2. Les Etats membres appliquent les critères énon- nexe III.
cés à l'annexe IV pour la reconnaissance des entités. 7. Les Etats membres communiquent aux autres
Les entités satisfaisant aux critères fixés par les normes Etats membres et à la Commission les services d'ins-
harmonisées pertinentes sont réputées satisfaire aux pection des utilisateurs qu'ils autorisent, les tâches pour
critères correspondants visés à l'annexe IV. lesquelles ils ont été désignés, ainsi que pour chacun
3. Un Etat membre ayant reconnu une entité doit d'entre eux la liste des établissements répondant aux
retirer cet agrément s'il constate que la dite entité ne dispositions du paragraphe 4.
satisfait plus aux critères visés au paragraphe 2. 8. Pour la désignation des services d'inspection des
Il informe immédiatement les autres Etats membres et utilisateurs, les Etats membres appliquent les critères
la Commission de tout retrait d'un agrément. énoncés à l'annexe V et s'assurent que le groupe dont
fait partie le service d'inspection applique les critères
visés à la seconde phrase du paragraphe 4.
9. Un Etat membre ayant autorisé un service d'ins-
pection d'un utilisateur retire cette autorisation s'il
constate que ledit service ne satisfait plus aux critères
visés au paragraphe 8. Il en informe les autres Etats
membres et la Commission.
GODET!® 2001 - Division 1 - R1/13

1O. Les effets du présent article sont soumis à la apposé sur les équipements sous pression ou ensembles
surveillance de la Commission et feront l'objet d'une à condition de ne pas réduire la visibilité et la lisibilité
évaluation trois ans après la date visée à l'article 20 du marquage « CE ».
paragraphe 3. A cette fin, les Etats membres transmet-
tent à la Commission toute information utile sur la
mise en oeuvre du présent article. Cette évaluation sera Article 16
accompagnée, le cas échéant, de toute proposition de Marquage« CE» indûment apposé
modification de la présente directive.
Sans préjudice de l'article 8 :
a) tout constat par un Etat membre de l'apposition
Article 15 indue du marquage « CE » entraîne pour le fabri-
Marquage« CE» cant, ou son mandataire établi dans la Communau-
té, l'obligation de remettre ce produit en conformité
1. Le marquage « CE » est constitué des initiales
en ce qui concerne les dispositions sur le marquage
« CE » selon le graphisme dont le modèle figure à
« CE » et de faire cesser l'infraction dans les condi-
l'annexe VI.
tions fixées par cet Etat membre ;
Le marquage « CE » doit être accompagné du numéro
b) si la non-conformité persiste, l'Etat membre doit
d'identification, visé à l'article 12 paragraphe 1, de
prendre toutes les mesures appropriées pour res-
l'organisme notifié impliqué dans la phase de contrôle
treindre ou interdire la mise sur le marché du pro-
de la production.
duit en cause ou assurer son retrait du marché selon
2. Le marquage « CE » doit être apposé de ma- les procédures prévues à l'article 8.
nière visible, facilement lisible et indélébile sur cha-
que:
Article 17
équipement sous pression visé à l'article 3 paragra-
phe 1, Les Etats membres prennent les mesures appropriées
afin d'encourager les autorités chargées de mettre en
ou
oeuvre la présente directive à coopérer entre elles et à
ensemble visé à l'article 3 paragraphe 2, communiquer aux autres et à la Commission les infor-
mations permettant de contribuer au fonctionnement de
complet ou dans un état permettant la vérification fi-
la présente directive,
nale telle que décrite au point 3.2 de l'annexe 1.
3. Il n'est pas nécessaire d'apposer le marquage
«CE» sur chacun des équipements sous pression Article 18
individuels qui composent un ensemble visé à l'article Décisions entraînant un refus ou une restriction
3 paragraphe 2. Les équipements sous pression indivi-
duels portant déjà le marquage «CE» lors de leur Toute décision prise en application de la présente di-
incorporation dans l'ensemble conservent ce marquage. rective et ayant pour conséquence de restreindre la
mise sur le marché et la mise en service d'équipements
4. Lorsque l'équipement sous pression ou l'ensem- sous pression et ensembles ou imposant leur retrait du
ble fait l'objet d'autres directives, portant sur d'autres marché doit être motivée de façon précise. Elle est
aspects, qui prévoient l'apposition du marquage notifiée dans les meilleurs délais à l'intéressé en lui
«CE », celui-ci indique que l'équipement sous pression rappelant les voies de recours dont il dispose en vertu
ou l'ensemble est également présumé conforme aux de la législation en vigueur dans cet Etat membre ainsi
dispositions de ces autres directives. que les délais pour l'introduction de ces recours.
Cependant, dans le cas où l'une ou plusieurs de ces
directives laisse(nt) le choix au fabricant, pendant une
période transitoire, du régime à appliquer, le marquage Article 19
« CE» atteste la conformité aux dispositions des seules Abrogation
directives appliquées par le fabricant. Dans ce cas, les
Les dispositions de l'article 22 de la directive
références à ces directives, telles que publiées au Jour-
76/767/CEE ne sont plus d'application à dater du 29
nal officiel des Communautés européennes, doivent
novembre 1999 pour les équipements sous pression et
être inscrites sur les documents, notices ou instructions
ensembles qui relèvent du champ d'application de la
requis par ces directives et accompagnant l'équipement
présente directive.
sous pression et l'ensemble.
5. Il est interdit d'apposer sur les équipements sous
pression et les ensembles des marquages susceptibles
de tromper les tiers sur la signification ou le graphisme
du marquage «CE». Tout autre marquage peut être
CODETI® 2001 - Division 1 - R1/14

Article 20 2. Les Etats membres communiquent à la Com-


mission le texte des dispositions de droit interne qu'ils
Transposition et dispositions transitoires
adoptent dans le domaine régi par la présente directive.
1. Les Etats membres adoptent et publient avant le
3. Les Etats membres doivent autoriser la mise sur
29 mai 1999 les dispositions législatives, réglementai-
le marché d'équipements sous pression et d'ensembles
res et administratives nécessaires pour se conformer à
qui respectent la réglementation en vigueur sur leur
la présente directive. Ils en informent immédiatement
territoire à la date de mise en application de la présente
la Commission.
directive jusqu'au 29 mai 2002, ainsi que la mise en
Lorsque les Etats membres adoptent les dispositions service de ces équipements et ensembles au-delà de
visées au premier alinéa, celles-ci contiennent une cette date.
référence à la présente directive ou sont accompagnées
d'une telle référence lors de leur publication officielle.
Les modalités de cette référence sont arrêtées par les Article 21
Etats membres.
Destinataires de la directive
Les Etats membres appliquent ces dispositions à partir
Les Etats membres sont destinataires de la présente
du 29 novembre 1999.
directive.

Fait à Bruxelles, le 29 mai 1997

Par le Parlement européen Par le Conseil


Le président Le président
J. M. GIL ROBLES A. JORRITSMA LEBBINK
CODETI® 2001 - Division 1 - R1/15

ANNEXE/

EXIGENCES ESSENTIELLES DE SÉCURITÉ

REMARQUES PRÉLIMINAIRES

1. Les obligations découlant des exigences essentielles énoncées dans la présente annexe pour les équipements
sous pression s'appliquent également aux ensembles lorsque le risque correspondant existe.
2. Les exigences essentielles fixées par la directive sont obligatoires. Les obligations découlant de ces exigences
essentielles ne s'appliquent que si le risque correspondant existe pour les équipements sous pression en cause
lorsqu'ils sont utilisés dans les conditions raisonnablement prévisibles par le fabricant.
3. Le fabricant est tenu d'analyser les risques afin de déterminer ceux qui s'appliquent à ses équipements du fait de
la pression ; il doit ensuite concevoir et construire ses équipements en tenant compte de son analyse.
4. Les exigences essentielles doivent être interprétées et appliquées de manière à tenir compte de l'état d'avance-
ment de la technique et de la pratique au moment de la conception et de la fabrication, ainsi que des considéra-
tions techniques et économiques compatibles avec un degré élevé de protection de la santé et de la sécurité.

1. GÉNÉRALITÉS
1.1. Les équipements sous pression sont conçus, fabriqués, contrôlés et, le cas échéant, équipés et installés de façon à
garantir leur sécurité s'ils sont mis en service conformément aux instructions du fabricant ou dans des conditions
raisonnablement prévisibles.
1.2. Pour choisir les solutions les plus appropriées, le fabricant applique les principes ci-après, dans l'ordre dans
lequel ils sont énoncés :
- supprimer ou réduire les risques autant que raisonnablement possible,
- appliquer les mesures de protection appropriées contre les risques qui ne peuvent être supprimés,
informer, le cas échéant, les utilisateurs des risques résiduels et indiquer s'il est nécessaire de prendre des
mesures spéciales appropriées visant à atténuer les risques au moment de l'installation et/ou de l'utilisation.
1.3. En cas de risque avéré ou prévisible d'utilisation erronée, les équipements sous pression doivent être conçus de
manière à exclure le danger d'une telle utilisation erronée ou, en cas d'impossibilité, il doit être indiqué de ma-
nière appropriée que lesdits équipements sous pression ne doivent pas être utilisés de cette façon.

2. CONCEPTION
2.1. Généralités
Les équipements sous pression doivent être correctement conçus en tenant compte de tous les facteurs pertinents
permettant de garantir la sûreté de l'équipement pendant toute sa durée de vie prévue.
La conception comprend des coefficients de sécurité appropriés qui se fondent sur des méthodes générales répu-
tées utiliser des marges de sécurité adequates pour prévenir tous types de défaillance de manière cohérente.
2.2. Conception pour une résistance appropriée
2.2.1. Les équipements sous pression doivent être conçus pour supporter des charges correspondant à l'usage envisagé,
ainsi que pour d'autres conditions de fonctionnement raisonnablement prévisibles. Sont notamment pris en
compte les facteurs suivants :
la pression interne et externe,
les températures ambiante et de service,
la pression statique et la masse du contenu dans les conditions d'emploi et d'essai,
les charges dues à la circulation, au vent, aux séismes,
CODETI® 2001 - Division 1 - R1/16

- les forces et les moments de réaction provoqu~s par les supports, les fixations, les tuyauteries, etc.,
- la corrosion et l'érosion, la fatigue, etc.,
- la décomposition des fluides instables.
Les différentes charges qui peuvent intervenir au même moment doivent être prises en considération, en tenant
compte de la probabilité de leur apparition simultanée.
2.2.2. La conception pour une résistance appropriée doit être fondée sur:
en règle générale, une méthode de calcul, telle que décrite au point 2.2.3 et complétée si nécessaire par une
méthode expérimentale de conception telle que décrite au point 2.2.4,
ou
- une méthode expérimentale de conception sans calcul, telle que décrite au point 2.2.4, lorsque le produit de
la pression maximale admissible PS par le volume V est inférieur à 6000 bar-L ou le produit PS.DN inférieur
à 3000 bar.
2.2.3. Méthode de calcul
a) Confinement de la pression et autres charges
Les contraintes admissibles des équipements sous pression doivent être limitées eu égard aux défaillances
raisonnablement prévisibles dans les conditions de fonctionnement. A cet effet, il y a lieu d'appliquer des
facteurs de sécurité permettant d'éliminer entièrement toutes les incertitudes découlant de la fabrication, des
conditions réelles d'utilisation, des contraintes, des modèles de calcul, ainsi que des propriétés et du compor-
tement du matériau.
Ces méthodes de calcul doivent procurer des marges de sécurité suffisantes, conformément, lorsque cela est
approprié, aux prescriptions du point 7.
Les dispositions ci-dessus peuvent être satisfaites en appliquant une des méthodes suivantes, comme appro-
prié, si nécessaire à titre de complément ou en combinaison :
- conception par formules,
- conception par analyse,
- conception par mécanique de la rupture.
b) Résistance
La résistance de l'équipement sous pression en cause doit être établie par des calculs de conception appro-
priés.
En particulier :
- les pressions de calcul ne doivent pas être inférieures aux pressions maximales admissibles et doivent te-
nir compte des pressions de fluide statiques et dynamiques ainsi que de la décomposition des fluides ins-
tables. Lorsqu'un récipient est composé de compartiments distincts et individuels de confinement de la
pression, les cloisons de séparation doivent être conçues en tenant compte de la pression la plus élevée
pouvant exister dans un compartiment et de la pression la plus basse possible pouvant exister dans le
compartiment voisin,
les températures de calcul doivent offrir des marges de sécurité adéquates,
la conception doit tenir dûment compte de toutes les combinaisons possibles de température et de pres-
sion qui peuvent survenir dans des conditions de fonctionnement raisonnablement prévisibles de l'équi-
pement,
les contraintes maximales et les pointes de concentration de contraintes doivent être maintenues dans des
limites sûres,
les calculs de confinement de la pression doivent utiliser les valeurs adéquates des propriétés du matériau,
fondées sur des données démontrées, compte tenu des dispositions énoncées au point 4 ainsi que des fac-
teurs de sécurité adéquats. Selon le cas, les caractéristiques du matériau à prendre en compte compren-
nent :
CODETI® 2001 - Division 1 - R1/17

la limite d'élasticité, à 0,2% ou, selon le cas, à 1,0%, à la température de calcul,


la résistance à la traction,
la résistance en fonction du temps, c'est à dire la résistance au fluage,
les données relatives à la fatigue,
le module de Young (module d'élasticité),
le niveau adéquat de contrainte plastique,
la résistance à la flexion par choc,
la ténacité à la rupture,
- des coefficients de joint appropriés doivent être appliqués aux caractéristiques des matériaux en fonction,
par exemple, de la nature des essais non destructifs, des propriétés des assemblages de matériaux et des
conditions de fonctionnement envisagées,
la conception doit tenir dûment compte de tous les mécanismes de dégradation raisonnablement prévisi-
bles (notamment la corrosion, le fluage, la fatigue) correspondant à l'usage auquel l'équipement est desti-
né. Les instructions visées au point 3.4 doivent attirer l'attention sur les caractéristiques de la conception
qui sont déterminantes pour la durée de vie de l'équipement telles que :
pour le fluage : le nombre théorique d'heures de fonctionnement à des températures déterminées,
pour la fatigue : le nombre théorique de cycles à des niveaux de contrainte déterminés,
pour la corrosion : la tolérance de corrosion théorique.
c) Stabilité
Lorsque l'épaisseur calculée ne permet pas d'obtenir une stabilité structurelle suffisante, il convient de pren-
dre les mesures nécessaires pour y remédier, compte tenu des risques liés au transport et à la manutention.
2.2.4. Méthode expérimentale de conception
La conception de l'équipement peut être validée, en tout ou en partie, par un programme d'essais portant sur un
échantillon représentatif de l'équipement ou de la famille d'équipements.
Le programme d'essais doit être clairement défini avant les essais et être accepté par l'organisme notifié chargé
du module d'évaluation de la conception, lorsqu'il existe.
Ce programme doit définir les conditions d'essais et les critères d'acceptation et de refus. Les valeurs exactes des
dimensions essentielles et des caractéristiques des matériaux constitutifs des équipements essayés doivent être
relevées avant l'essai.
Le cas échéant, pendant les essais, les zones critiques de l'équipement sous pression doivent pouvoir être obser-
vées avec des instruments adéquats permettant de mesurer les déformations et les contraintes avec suffisamment
de précision.
Le programme d'essai doit comprendre :
a) un essai de résistance à la pression, destiné à vérifier qu'à une pression garantissant une marge de sécurité dé-
finie par rapport à la pression maximale admissible, l'équipement ne présente pas de fuite significative ni de
déformation excédant un seuil déterminé.
La pression d'essai doit être déterminée en tenant compte des différences entre les valeurs des caractéristi-
ques géométriques et des matériaux mesurées dans les conditions d'essai et les valeurs admises pour la
conception; elle doit aussi tenir compte de la différence entre les températures d'essai et de conception.
b) lorsque le risque de fluage ou de fatigue existe, des essais appropriés déterminés en fonction des conditions
de service prévues pour l'équipement, par exemple : durée de service à des températures spécifiées, nombre
de cycles à des niveaux de contrainte déterminés, etc.
c) lorsque c'est nécessaire, des essais complémentaires relatifs à d'autres facteurs d'environnement particuliers
visés au point 2.2. l tels que corrosion, agressions extérieures, etc.
2.3. Dispositions visant à assurer la sécurité de la manutention et du fonctionnement
CODETI® 2001 - Division 1 - R1/18

Le mode de fonctionnement des équipements sous pression doit exclure tout risque raisonnablement prévisible
du fait de leur utilisation. Une attention particulière doit être apportée selon le cas, si approprié :
- aux dispositifs de fermeture et d'ouverture,
- aux émissions dangereuses provenant des soupapes de sûreté,
- aux dispositifs d'interdiction d'accès physique tant que règne la pression ou le vide,
- à la température de surface, en tenant compte de l'utilisation envisagée,
- à la décomposition des fluides instables.
En particulier, les équipements sous pression munis d'obturateurs amovibles doivent être munis d'un dispositif
automatique ou manuel permettant à l'utilisateur de s'assurer aisément que l'ouverture ne présente pas de danger.
De plus, lorsque cette ouverture peut être manoeuvrée rapidement, l'équipement sous pression doit être équipé
d'un dispositif interdisant l'ouverture tant que la pression ou la température du fluide présentent un danger.
2.4. Moyens d'inspection
a) Les équipements sous pression doivent être conçus de telle sorte que toutes les inspections nécessaires à leur
sécurité puissent être effectuées.
b) Il importe de prévoir des moyens permettant de déterminer l'état intérieur de l'équipement sous pression lors-
que cela est nécessaire pour assurer la sécurité permanente de l'équipement, tels que des regards permettant
d'avoir physiquement accès à l'intérieur de l'équipement de façon à ce que les inspections appropriées puis-
sent être menées de manière sûre et ergonomique.
c) D'autres moyens de s'assurer que l'état de l'équipement sous pression est conforme aux exigences de sécurité
peuvent être employés :
lorsqu'il est trop petit pour permettre l'accès physique à l'intérieur
ou
lorsque l'ouverture de l'équipement sous pression risque d'en altérer la condition intérieure
ou
- lorsqu'il est prouvé que la substance qu'il contient ne présente pas de danger pour le matériau dont il est
constitué et qu'aucun autre mécanisme de dégradation interne n'est raisonnablement prévisible.
2.5. Purge et ventilation
Des moyens adéquats de purge et de ventilation de l'équipement sous pression doivent être prévus au besoin :
- pour éviter des phénomènes nocifs, tels que coups de bélier, effondrement sous l'effet du vide, corrosion et
réactions chimiques incontrôlées. Tous les états de fonctionnement et d'essai, notamment des essais de pres-
sion, doivent être envisagés,
- pour permettre le nettoyage, le contrôle et l'entretien en sécurité.
2.6. Corrosion et autres attaques chimiques
Au besoin, une surépaisseur ou une protection appropriée contre la corrosion ou contre d'autres attaques chimi-
ques doivent être prévues, en tenant dûment compte de l'utilisation envisagée et raisonnablement prévisible.

2.7. Usure
Lorsque l'équipement risque être soumis à une érosion ou à une abrasion intense, il faut prendre des mesures ap-
propriées pour :
minimiser ces effets par une conception appropriée, par exemple, en prévoyant des surépaisseurs, ou par
l'utilisation de chemises intérieures ou de revêtements,
permettre le remplacement des pièces les plus touchées,
- attirer l'attention, dans les instructions visées au point 3.4, sur les mesures à mettre en oeuvre pour que l'utili-
sation de l'équipement puisse se poursuivre sans danger.
CODETI® 2001 - Division 1 - R1 /19

2.8. Ensembles
Les ensembles doivent être conçus de telle sorte que :
- les éléments à assembler soient adaptés et fiables dans leurs conditions de service,
tous les éléments s'intègrent correctement et s'assemblent de manière appropriée.
2.9. Dispositions relatives au remplissage et à la vidange
Le cas échéant, les équipements sous pression doivent être conçus et être équipés des accessoires appropriés, ou
prévus pour en être équipés, en vue de garantir un remplissage et une vidange sûre, notamment en ce qui
concerne les risques suivants :
a) lors du remplissage :

- le surremplissage ou la surpression au regard notamment du taux de remplissage et de la tension de va-


peur à la température de référence,
- l'instabilité des équipements sous pression.
b) lors de la vidange : l'échappement incontrôlé du fluide sous pression.
c) tant lors du remplissage que lors de la vidange : les connexions et déconnexions présentant des risques.
2.1 O. Protection contre le dépassement des limites admissibles des équipements sous pression
Lorsque, dans des conditions raisonnablement prévisibles, les limites admissibles pourraient être dépassées, les
équipements sous pression doivent être équipés ou prévus pour être équipés de dispositifs de protection adé-
quats, à moins que la protection ne soit assurée par d'autres dispositifs de protection intégrés dans l'ensemble.
Le dispositif adéquat ou la combinaison des dispositifs adéquats doit être déterminée en fonction des particulari-
tés de l'équipement ou de l'ensemble et de ses conditions de fonctionnement.
Les dispositifs de protection et leurs combinaisons comprennent :
a) les accessoires de sécurité tels que définis à l'article Ier point 2.1.3,
b) selon le cas, des dispositifs de contrôle appropriés, tels que des indicateurs ou des alarmes, permettant que
soient prises, automatiquement ou manuellement, les dispositions visant à maintenir l'équipement sous pres-
sion à l'intérieur des limites admissibles.
2.11. Accessoires de sécurité
2.11. l .Les accessoires de sécurité doivent :
être conçus et construits de façon à être fiables et adaptés aux conditions de service prévues et à prendre en
compte, s'il y a lieu, les exigences en matière de maintenance et d'essais des dispositifs,
être indépendants des autres fonctions à moins que leur fonction de sécurité ne puisse être affectée par les au-
tres fonctions,
- suivre les principes de conception appropriés pour obtenir une protection adaptée et fiable. Ces principes in-
cluent notamment la sécurité positive, la redondance, la diversité et l'autocontrôle.

2.11.2.Dispositifs de /imitation de la pression


Ces dispositifs doivent être conçus de manière que la pression ne dépasse pas de façon permanente la pression
maximale admissible PS; une surpression de courte durée est cependant admise conformément, lorsque cela est
approprié, aux prescriptions du point 7.3.
2.11.3 .Dispositifs de surveillance de la température
Ces dispositifs doivent avoir un temps de réaction adéquat pour des raisons de sécurité et compatible avec la
fonction de mesure.
2.12. Feu extérieur
CODETJ® 2001 - Division 1 - R1/20

Au besoin, les équipements sous pression doivent. être conçus et, le cas échéant, être équipés des accessoires ap-
propriés ou prévus pour en être équipés, pour satisfaire aux exigences relatives à la limitation des dommages en
cas de feu externe, compte tenu, notamment, de l'utilisation à laquelle ils sont destinés.

3. FABRICATION
3.1. Procédés de fabrication
Le fabricant doit veiller à la bonne exécution des dispositions prises au stade de la conception en appliquant les
techniques et les méthodes appropriées, notamment en ce qui concerne les éléments figurant ci-après.
3.1.1. Préparation des composants
La préparation des composants (par exemple, le formage et le chanfreinage) ne doit pas engendrer de défauts, de
fissures ou de modifications des propriétés mécaniques susceptibles de nuire à la sécurité de l'équipement sous
pression.
3.1.2. Assemblages permanents
Les assemblages permanents et les zones adjacentes doivent être exempts de défauts de surface ou internes pré-
judiciables à la sécurité des équipements.
Les propriétés des assemblages permanents doivent correspondre aux propriétés minimales spécifiées pour les
matériaux devant être assemblés, sauf si d'autres valeurs de propriétés correspondantes sont spécifiquement pri-
ses en compte dans les calculs de conception.
Pour les équipements sous pression, les assemblages permanents des parties qui contribuent à la résistance à la
pression de l'équipement et les parties qui y sont directement attachées doivent être réalisés par du personnel
qualifié au degré d'aptitude approprié et selon des modes opératoires qualifiés.
Les modes opératoires et le personnel sont approuvés pour les équipements sous pression des catégories II, III et
IV par une tierce partie compétente qui est, au choix du fabricant :
- un organisme notifié,
- une entité tierce partie reconnue par un Etat membre comme prévu à l'article 13.
Pour procéder à ces approbations, ladite tierce partie procéde ou fait procéder aux examens et essais prévus dans
les normes harmonisées appropriées ou à des examens et essais équivalents.
3 .1.3. Essais non destructifs
Pour les équipements sous pression, les contrôles non destructifs des assemblages permanents doivent être effec-
tués par un personnel qualifié au degré d'aptitude approprié. Pour les équipements sous pression des catégories
III et IV, ce personnel doit avoir été approuvé par une entité tierce partie reconnue par un Etat membre en appli-
cation de l'article 13.
3.1.4. Traitement thermique
Lorsqu'il existe un risque que le processus de fabrication modifie les propriétés du matériau dans une mesure qui
compromettrait l'intégrité de l'équipement sous pression, un traitement thermique adapté doit être appliqué à
l'étape appropriée de la fabrication.

3.1.5. Traçabilité
Des procédures adéquates doivent être établies et maintenues pour l'identification des matériaux des parties de
l'équipement qui contribuent à la résistance à la pression par des moyens appropriés, depuis la réception, en pas-
sant par la production, jusqu'à l'essai final de l'équipement sous pression fabriqué.
3.2. Vérification finale
Les équipements sous pression doivent être soumis à la vérification finale telle que décrite ci-après.
3 .2.1. Examen final
Les équipements sous pression doivent être soumis à un examen final destiné à vérifier, visuellement et par
contrôle des documents d'accompagnement, le respect des exigences de la directive. Il peut être tenu compte, en
CODETI® 2001 - Division 1 - R1/21

l'occurrence, des contrôles qui ont été effectués au cours de la fabrication. Pour autant que la sécurité le rende
nécessaire, l'examen final est effectué à l'intérieur et à l'extérieur de toutes les parties de l'équipement, le cas
échéant au cours du processus de fabrication (par exemple si l'inspection n'est plus possible au cours de l'examen
final).
3.2.2. Epreuve
La vérification finale des équipements sous pression doit comprendre un essai de résistance à la pression qui
prendra normalement la forme d'un essai de pression hydrostatique à une pression au moins égale, lorsque cela
est approprié, à la valeur fixée au point 7.4.
Pour les équipements de catégorie I, fabriqués en série, cet essai peut être réalisé sur une base statistique.
Dans le cas où l'essai de pression hydrostatique est nocif ou ne peut pas être effectué, d'autres essais d'une valeur
reconnue peuvent être réalisés. Pour les essais autres que l'essai de pression hydrostatique, des mesures complé-
mentaires, telles que des contrôles non destructifs ou d'autres méthodes d'efficacité équivalente, doivent être mi-
ses en oeuvre avant ces essais.
3.2.3. Examen des dispositifs de sécurité
Pour les ensembles, la vérification finale comprend également un examen des accessoires de sécurité destiné à
vérifier que les exigences visées au point 2.10 ont été pleinement respectées.
3.3. Marquage et étiquetage
Outre le marquage « CE » visé à l'article 15, les informations suivantes doivent être fournies :
a) pour tous les équipements sous pression :
les nom et adresse ou un autre moyen d'identification du fabricant et, le cas échéant, de son mandataire
établi dans la Communauté,
- l'année de fabrication,
- l'identification de l'équipement sous pression en fonction de sa nature, par exemple le type, l'identification
de la série ou du lot, et le numéro de fabrication,
- les limites essentielles maximales/minimales admissibles.
b) selon le type de l'équipement sous pression, des informations complémentaires nécessaires à la sécurité de
l'installation, du fonctionnement ou de l'utilisation et, le cas échéant, de l'entretien et du contrôle périodique,
telles que :
- le volume V de l'équipement sous pression, exprimé en L,
- la dimension nominale de la tuyauterie DN,
la pression d'essai PT appliquée, exprimée en bar, et la date,
la pression de début de déclenchement du dispositif de sécurité, exprimée en bar,
la puissance de l'équipement sous pression, exprimée en kW,
la tension d'alimentation, exprimée en V (volts),
- l'usage prévu,
le taux de chargement, exprimé en kg/!,
la masse de remplissage maximale, exprimée en kg,
- la tare, exprimée en kg,
le groupe de produits.
c) le cas échéant, des avertissements apposés sur les équipements sous pression, qui attirent l'attention sur les
erreurs d'utilisation mises en évidence par l'expérience.
Le marquage « CE » et les informations requises doivent être apposés sur les équipements sous pression ou sur
une plaque solidement fixée sur ceux-ci, à l'exception des cas suivants :
CODETI® 2001 - Division 1 - R1/22

s'il y a lieu, un document adéquat peut être utilisé pour éviter le marquage répété éléments individuels tels
que des composants de tuyauterie, destinés au même ensemble. Cela s'applique au marquage « CE » et autres
marquages et étiquetages visés à la présente annexe,
lorsque l'équipement sous pression est trop petit, par exemple pour les accessoires, l'information visée au
point b) peut être indiquée sur une étiquette attachée à l'équipement sous pression,
une étiquette ou tout autre moyen adéquat peut être utilisé pour l'identification de la masse de remplissage et
pour indiquer les avertissements visés au point c ), pour autant qu'elle reste lisible pendant le laps de temps
approprié.
3.4. Instructions de service
a) Lors de leur mise sur le marché, les équipements sous pression doivent être accompagnés en tant que de be-
soin d'une notice d'instructions destinée à l'utilisatem contenant toutes les informations utiles à la sécurité en
ce qui concerne :
- le montage, y compris l'assemblage de différents équipements sous pression,
- la mise en service,
- l'utilisation,
- la maintenance, y compris les contrôles par l'utilisateur.
b) La notice d'instructions doit reprendre les informations apposées sur l'équipement sous pression en applica-
tion du point 3.3, à l'exception de l'identification de la série, et doit être accompagnée, le cas échéant, de la
documentation technique ainsi que des plans et schémas nécessaires à une bonne compréhension de ces ins-
tructions.
c) Le cas échéant, la notice d'instructions doit également attirer l'attention sur les dangers d'utilisation erronée
conformément au point 1.3 et sur les caractéristiques particulières de la conception conformément au point
2.2.3.

4. MATÉRIAUX
Les matériaux entrant dans la fabrication des équipements sous pression doivent être adaptés à cette utilisation
pendant la durée de vie prévue de ceux-ci, à moins que leur remplacement ne soit prévu.
Les matériaux de soudage et les autres matériaux d'assemblage ne doivent remplir que les obligations corres-
pondantes des points 4.1, 4.2 a) et 4.3 premier alinéa de manière appropriée, à la fois individuellement et après
leur mise en oeuvre.
4.1. Les matériaux destinés aux parties sous pression doivent :
a) avoir des caractéristiques appropriées à l'ensemble des conditions de service raisonnablement prévisibles et
des conditions d'essai et notamment être suffisamment ductiles et tenaces. Le cas échéant, les caractéristiques
de ces matériaux devront respecter les exigences prévues au point 7 .5. En outre, une sélection adéquate des
matériaux doit être en particulier effectuée de manière à prévenir une rupture fragile en cas de besoin ; lors-
que l'utilisation d'un matériau fragile s'impose pour des raisons particulières, des mesures appropriées doi-
vent être prises,
b) avoir une résistance chimique suffisante contre le fluide contenu dans l'équipement sous pression ; les pro-
priétés chimiques et physiques nécessaires à la sécurité de fonctionnement ne doivent pas être altérées de
manière significative au cours de la durée de vie prévue des équipements,
c) ne pas être significativement sensibles au vieillissement,
d) convenir aux méthodes de transformation prévues,
e) être choisis de façon à éviter des effets négatifs significatifs quand des matériaux différents sont assemblés.
4.2. a) le fabricant de l'équipement sous pression doit définir de manière appropriée les valeurs nécessaires pour les
calculs de conception visés au point 2.2.3, ainsi que les caractéristiques essentielles des matériaux et de leur
mise en oeuvre visées au point 4.1,
CODETI@ 2001 - Division 1 - R1/23

b) le fabricant joint, dans la documentatioµ technique, les éléments relatifs au respect des prescriptions de la di-
rective relatives aux matériaux sous l'une des formes suivantes :
- par l'utilisation de matériaux conformément aux normes harmonisées,
- par l'utilisation des matériaux ayant fait l'objet d'une approbation européenne de matériaux pour équipe-
ments sous pression conformément à l'article 11,
- par une évaluation particulière des matériaux.
c) Pour les équipements sous pression des catégories III et IV, l'évaluation particulière visée au troisième tiret
du point b) est -réalisée par l'organisme notifié en charge des procédures d'évaluation de la conformité de
l'équipement sous pression.
4.3. Le fabricant de l'équipement doit prendre les mesures appropriées pour s'assurer que le matériau utilisé est
conforme aux prescriptions requises. En particulier, des documents établis par le fabricant du matériau certifiant
la conformité avec une prescription donnée doivent être obtenus pour tous les matériaux.
Pour les parties principales sous pression des équipements des catégories II, III et IV, cette attestation doit être
un certificat avec contrôle spécifique sur produit.
Lorsqu'un fabricant de matériaux a un système d'assurance qualité approprié, certifié par un organisme compé-
tent établi dans la Communauté et qui a fait l'objet d'une évaluation spécifique pour les matériaux, les attesta-
tions délivrées par le fabricant sont présumées donner la conformité avec les exigences correspondantes du pré-
sent point.

EXIGENCES PARTICULIÈRES POUR CERTAINS ÉQUIPEMENTS SOUS PRESSION


Outre les exigences prévues aux sections 1 à 4, les exigences suivantes sont applicables aux équipements sous pression
visés aux sections 5 et 6.

5. ÉQUIPEMENTS SOUS PRESSION SOUMIS A L'ACTION DE LA FLAMME OU À UN APPORT CALO-


RIFIQUE PRÉSENTANT UN DANGER DE SURCHAUFFE, VISÉS À L'ARTICLE 3 PARAGRAPHE 1
Font partie de cette catégorie d'équipements sous pression :
- les générateurs de vapeur et d'eau surchauffée visés à l'article 3 paragraphe 1 point 1.2, tels que les chaudiè-
res à vapeur et à eau surchauffée à feu nu, les surchauffeurs et les resurchauffeurs, les chaudières de récupé-
ration de calories, les chaudières d'incinérateurs, les chaudières électriques à électrode ou à immersion et les
autoclaves à pression, ainsi que leurs accessoires et, le cas échéant, leurs systèmes de traitement de l'eau
d'alimentation, d'alimentation en combustible,
et
- les appareils de chauffage à des fins industrielles utilisant d'autres fluides que la vapeur et l'eau surchauffée
qui relèvent de l'article 3 point 1.1, tels que les dispositifs de chauffage pour les industries chimiques et au-
tres industries comparables, les équipements sous pression pour le traitement des denrées alimentaires.
Ces équipements sous pression sont calculés, conçus et construits de façon à éviter ou à réduire les risques d'une
perte de confinement significative due à la surchauffe. Il y a notamment lieu de veiller à ce que, selon le cas :
a) des dispositifs de protection appropriés soient fournis pour limiter des paramètres de fonctionnement tels
l'apport et l'évacuation de chaleur et, s'il y a lieu, le niveau de fluide afin d'éviter tout risque de surchauffe lo-
calisée ou généralisée.
b) des points de prélèvement soient prévus lorsque nécessaire pour évaluer les propriétés du fluide afin d'éviter
tout risque lié aux dépôts ou à la corrosion.
c) des dispositions appropriées soient prises pour supprimer les risques de dommages dus aux dépôts.
d) des moyens sûrs soient prévus pour l'évacuation de la chaleur résiduelle après l'arrêt.
e) des dispositions soient prévues pour éviter une accumulation dangereuse de mélanges inflammables de com-
bustibles et d'air ou un retour de flamme.
CODETI® 2001 - Division 1 - R1/24

6. TUYAUTERIE AU SENS DE L'ARTICLE 3 POINT 1.3


La conception et la construction doivent garantir :
a) que le risque de surcharge due à des jeux excessifs ou à des forces excessives, par exemple au niveau des
brides, des raccordements, des soufflets et des tuyaux flexibles, est contrôlé de manière adéquate par des
moyens tels que supports, renforts, attaches, alignement et précontrainte.
b) que, dans les cas où il existe un risque de condensation à l'intérieur des tuyaux pour fluides gazeux, le drai-
nage et l'élimination des dépôts dans les points bas sont prévus afin d'éviter les coups de bélier ou la corros-
ion.
c) que les dégâts potentiels provoqués par la turbulence et les tourbillons sont dûment pris en compte. Les dis-
positions pertinentes du point 2.7 sont applicables.
d) que le risque de fatigue dû aux vibrations dans les tuyaux est correctement pris en compte.
e) que, lorsque la tuyauterie contient des fluides du groupe 1 , des moyens appropriés sont prévus pour isoler
les tuyauteries d'expédition qui présentent des risques significatifs du fait de leur dimension.
j) que le risque de vidange intempestif est réduit au minimum ; les points d'expédition doivent comporter, sur
leur partie fixe, l'indication claire du fluide contenu.
g) que l'emplacement et le trajet des tuyauteries et des conduites souterraines sont au moins enregistrés dans la
documentation technique afin de faciliter l'entretien, l'inspection ou la réparation en toute sécurité.

7. EXIGENCES QUANTITATIVES PARTICULIÈRES POUR CERTAINS ÉQUIPEMENTS SOUS PRESSION


Les dispositions ci-après sont applicables en règle générale. Toutefois, lorsqu'elles ne sont pas appliquées, y
compris dans les cas où les matériaux ne sont pas spécifiquement visés et où les normes harmonisées ne sont pas
appliquées, le fabricant doit justifier de la mise en oeuvre de dispositions appropriées permettant d'obtenir un ni-
veau de sécurité global équivalent.
La présente section fait partie intégrante de l'annexe I. Les dispositions fixées par la présente section complétent
les exigences essentielles des sections 1 à 6, pour les équipements sous pression auxquelles elles s'appliquent.
7.1. Contraintes admissibles
7.1.1. Symboles
Reii. limite d'élasticité, désigne la valeur à la température de calcul, selon le cas, de :
la limite supérieure d'écoulement pour un matériau présentant des limites inférieure et supérieure d'écoule-
ment,
CODETI® 2001 - Division 1 - R1/25

la limite conventionnelle d'élasticité à 1,,0% pour l'acier austénitique et l'aluminium non allié,
la limite conventionnelle d'élasticité à 0,2% dans les autres cas.
Rm 120 désigne la valeur minimum de la résistance à la traction à 20°C.
Rm11 désigne la résistance à la traction à la température de calcul.
7.1.2 La contrainte générale de membrane admissible pour des charges à prédominance statique et pour des tempéra-
tures se situant en dehors de la gamme où les phénomènes de fluage sont significatifs, ne doit pas être supérieure
à la plus petite des valeurs ci-après, selon le matériau employé :
dans le cas de l'acier ferritique, y compris l'acier normalisé (acier laminé) et à l'exclusion des aciers à grain

fin et des aciers qui ont subi un traitement thermique spécial, ; de R, 11 et _2_ de Rm120 ,
.) 12
dans le cas de l'acier austénitique :
")

si son allongement après rupture est supérieur à 30%, ~de R,11

ou, alternativement, et si son allongement après rupture est supérieur à 3 5%, ~ de R,11 et ~ de Rm1i.

dans le cas de l'acier moulé non allié ou faiblement allié, J~ de R,11 et ~de Rm120 ,
")
dans le cas de l'aluminium, .;;:. de
.)
R:1i.

dans le cas des alliages d'aluminium qui ne peuvent être trempés, ; de R, 11 et _2- de Rm1 20 •
.) 12
7.2. Coefficients de joints
Pour les joints soudés, le coefficient de joint doit être au plus égal à la valeur suivante :
- pour les équipements faisant l'objet de contrôles destructifs et non destructifs permettant de vérifier que l'en-
semble des joints ne présente pas de défauts significatifs : 1,
pour les équipements faisant l'objet de contrôles non destructifs par sondage : 0,85 ,
pour les équipements ne faisant pas l'objet de contrôles non destructifs autres qu'une inspection visuelle : 0, 7.
En cas de besoin, le type de sollicitation et les propriétés mécaniques et technologiques du joint doivent égale-
ment être pris en compte.
7.3. Dispositifs de limitation de pression, en particulier pour les récipients sous pression
La surpression momentanée visée au point 2.11.2 doit être limitée à 10% de la pression maximale admissible.
7.4. Pression d'épreuve hydrostatique
Pour les récipients sous pression, la pression d'épreuve hydrostatique visée au point 3 .2.2 doit être égale à la plus
élevée des valeurs suivantes :
la pression correspondant au chargement maximal que peut supporter l'équipement en service compte tenu de
sa pression maximale admissible et de sa température maximale admissible, multipliée par le coefficient 1,25
ou
la pression maximale admissible multipliée par le coefficient 1,43.
7.5. Caractéristiques des matériaux
A moins que d'autres valeurs ne soient requises au titre d'autres critères qui doivent être pris en compte, un acier
est considéré comme suffisamment ductile pour satisfaire au point 4.1. a) si son allongement après rupture dans
un test de traction réalisé selon une procédure standard est au moins égal à 14 % et si son énergie de flexion par
choc sur éprouvette ISO V est au moins égale à 27 J, à une température au plus égale à 20°C, mais non supé-
rieure à la plus basse température de fonctionnement prévue.
CODETI® 2001 - Division 1 - R1/26

ANNEXE II

TABLEAUX D'ÉVALUATION DE LA CONFORMITÉ

1. Les références aux différentes catégories de modules dans les tableaux sont comme suit :
I =Module A
II= Modules Al, Dl, El
III=ModulesBl +D,Bl +F,B+E,B+Cl,H
IV= Modules B + D, B + F, G, Hl.
2. Les accessoires de sécurité définis à l'article 1er point 2.1.3 et visés à l'article 3 point 1.4 sont classés dans la
catégorie IV. Toutefois, par exception, les accessoires de sécurité qui sont fabriqués pour des équipements spéci-
fiques peuvent être classés dans la même catégorie que l'équipement à protéger.
3. Les accessoires sous pression définis à l'article 1er point 2.1.4 et visés à l'article 3 point 1.4 sont classés en fonc-
tion:
- de leur pression maximale admissible PS,
et
- de leur volume propre V ou de leur dimension nominale DN, selon les cas,
et
- du groupe de fluides auxquels ils sont destinés,
et le tableau correspondant pour les récipients ou les tuyauteries est appliqué pour préciser la catégorie évalua-
tion de la conformité.
Dans les cas où le volume et la dimension nominale sont l'un et l'autre considérés comme appropriés aux fins de
l'application du second tiret, l'accessoire sous pression doit alors être classé dans la catégorie la plus élevée.
4. Les lignes de démarcation dans les tableaux d'évaluation de la conformité qui suivent indiquent la limite supé-
rieure pour chaque catégorie.
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PS
(bar)

10000

®
PS• t 000
1000_...----~

®
PS•200

100 1
>

lO

Artlde 3 polnl 3

0,5_,__ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ __.___ __,....__ _.__ _,___ _ _PS


_a0,5
_ ~

0,1 10 100 1 000 10000 V(L)

Tableau 1
Récipients visés à l'article 3 point 1.1 a) premier tiret
Par exception, les récipients destinés à contenir un gaz instable et qui relèveraient des catégories I ou II en application
du tableau 1, doivent être classés en catégorie III.
CODETI® 2001 - Division 1 - R1/28

PS
(bar)

10000
®
PS" 3000

@)
1000
PS • 1 000

"
>

100

10

®
Article 3 point 3

0.1 10 100 1 000 10000 V(l)

Tableau 2
Récipients visés à l'article 3 point 1.1 a) deuxième tiret
Par exception, les extincteurs portables et les bouteilles pour appareils respiratoires doivent être classés au moins en
catégorie III .
CODETI® 2001 - Division 1 - R1/29

PS
(bar)

10000 ®

1000 •
>
@)
PS • 500
500

100

®
PS• 10
10

Artlde 3 point 3
CD
PS•0,5
0,5

0,1 10 100 1 000 10000 V(L)

Tableau 3
Récipients visés à l'article 3 point 1.1 b) premier tiret
GODET!® 2001 - Division 1 - R1/30

PS
(bar)

10000
CD S?
1
>
®
PS • 1 000
1000

PS•SOO
500

100 '°u-"t-
~

'O
CD
~

ps.10
10

Article 3 point 3

PS •0,5
0,5

0,1 10 100 1 000 10000 100000 V(l)

Tableau 4
Récipients visés à l'article 3 point 1 .1 b) deuxième tiret
Par exception, les ensembles prévus pour la production d'eau chaude visés à l'article 3 point 2.3 font l'objet soit d'un
examen CE de la conception (Module B 1) afin de contrôler leur conformité aux exigences essentielles visées aux points
2.10, 2.11, 3.4, 5 a) et 5 d) de l'annexe 1 , soit d'un système d'assurance complète de la qualité (Module H).
CODETI® 2001 - Division 1 - R1/31

PS
(bar)

1000
"'•
>

M
.s
100 8.
M
.
.Y
~ PS•32 ®
32

10

§

o.s-t-------'----------~--:::::....._ _.L.>_ ___:P_:S:..·:..O::·:.s_

0,1 2 10 100 1 000 10000 V(L)

Tableau 5
Equipements sous pression visés à l'article 3 point 1.2
Par exception, les autocuiseurs font l'objet d'un contrôle de la conception suivant une procédure de vérification corres-
pondant au moins à un des modules de la catégorie III.
CODETI® 2001 - Division 1 - R1/32

PS
(bar)

-
8
1
z
1000 0

.., "'"'
ë z• ® ®
100
..,8. 0

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-0 -0
IJI \li
~ ·~ ·~
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. ~

10 ~ :%

8 ..,Sil
z•
1
z
0 0

Q) PS •0,5
0,5

0,1 10 25 100 350 1000 ON

Tableau 6
Tuyauteries visées à l'article 3 point 1.3 a) premier tiret
Par exception, les tuyauteries destinées aux gaz instables et qui relèveraient des catégories I ou II en application du
tableau 6 doivent être classées en catégorie III.
CODETI® 2001 - Division 1 - R1/33

PS
(bar)

CD ®

8 s;:
1000 i:f
"'•
z• z• z
0 0 0
@)

100 Article 3 poinl 3

0,1 10 32 100 250 1000 10000 ON

Tableau 7
Tuyauteries visées à l'article 3 point 1.3 a) deuxième tiret
Par exception, toutes les tuyauteries contenant des fluides à une température supérieure à 350°C et qui relèveraient de la
catégorie II en application du tableau 7 doivent être classées dans la catégorie III .
CODETI® 2001 - Division 1 - R1/34

PS
(bar)

1000

PS •500
500 C:i---------------
in

z
c

100
®
Artlde 3 point 3

PS • 10
10

0, 1 10 25 100 1 000 10000 ON

Tableau 8
Tuyauteries visées à l'article 3 point 1.3. b) premier tiret
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PS
(bar)

®
1000

~1 PS • 500
500
z
Cl

Q)
100 Artlde 3 point 3

'°Il'
~~<\.. pg,. 10
10

0,1 10 100 1000 10000 ON

Tableau 9
Tuyauteries visées à l'article 3 point 1 .3 b) deuxième tiret
CODETI® 2001 - Division 1 - R1/36

ANNEXE Ill

PROCÉDURES D'ÉVALUATION DE CONFORMITÉ

Les obligations découlant des dispositions énoncées dans la présente annexe pour les équipements sous pression s'ap-
pliquent également aux ensembles.

Module A (contrôle interne de la fabrication)


1. Le présent module décrit la procédure par laquelle le fabricant, ou son mandataire établi dans la Communauté,
qui remplit les obligations du point 2, assure et déclare que l'équipement sous pression satisfait aux exigences de
la directive qui lui sont applicables. Le fabricant, ou son mandataire établi dans la Communauté, appose le mar-
quage « CE » sur chaque équipement sous pression et établit par écrit une déclaration de confonnité.
2. Le fabricant établit la documentation technique décrite au point 3; le fabricant, ou son mandataire établi dans la
Communauté, tient celle-ci à la disposition des autorités nationales à des fins d'inspection pendant une durée de
dix ans à compter de la date de fabrication du dernier équipement sous pression.
Lorsque ni le fabricant ni son mandataire ne sont établis dans la Communauté, l'obligation de tenir la documen-
tation technique à disposition incombe à la personne mettant l'équipement sous pression sur le marché commu-
nautaire.
3. La documentation technique doit pennettre l'évaluation de la confonnité de l'équipement sous pression avec les
exigences de la directive qui lui sont applicables. Elle devra, dans la mesure nécessaire à cette évaluation, cou-
vrir la conception, la fabrication et le fonctionnement de l'équipement sous pression et contenir :
- une description générale de l'équipement sous pression,
des plans de conception et de fabrication, ainsi que des schémas des composants, sous-ensembles, circuits,
etc.,
- les descriptions et explications nécessaires à la compréhension <lesdits plans et schémas et du fonctionnement
de l'équipement sous pression,
- une liste des nonnes visées à l'article 5, appliquées en tout ou en partie, et une description des solutions
adoptées pour satisfaire aux exigences essentielles de la directive lorsque les nonnes visées à l'article 5 n'ont
pas été appliquées ,
- les résultats des calculs de conception, des contrôles effectués, etc.,
les rapports d'essais.
4. Le fabricant, ou son mandataire établi dans la Communauté, conserve, avec la documentation technique, une
copie de la déclaration de confonnité.
5. Le fabricant prend toutes les mesures nécessaires pour que le procédé de fabrication assure la confonnité de
l'équipement sous pression fabriqué avec la documentation technique visée au point 2 et avec les exigences de la
directive qui lui sont applicables.

Module Al (contrôle interne de la fabrication avec surveillance de la vérification finale)


Outre les exigences prévues par le module A, les dispositions ci-après sont applicables.
La vérification finale fait l'objet d'une surveillance sous fonne de visites à l'improviste de la part d'un organisme notifié
choisi par le fabricant.
Durant ces visites, l'organisme notifié doit :
s'assurer que le fabricant procède effectivement à la vérification finale confonnément au point 3.2 de l'annexe I,
procéder au prélèvement sur les lieux de fabrication ou d'entreposage d'équipements sous pression à des fins de
contrôle. L'organisme notifié apprécie le nombre d'équipements à prélever ainsi que la nécessité d'effectuer ou
de faire effectuer sur ces équipements sous pression prélevés tout ou partie de la vérification finale.
Dans le cas où un ou plusieurs équipements sous pression ne sont pas confonnes, l'organisme notifié prend les mesures
appropriées.
CODETI® 2001 - Division 1 - R1/37

Le fabricant appose, sous la responsabilité de l'organisme notifié, le numéro d'identification de ce dernier sur chaque
équipement sous pression.

Module B (examen« CE de type»)


1. Le présent module décrit la partie de la procédure par laquelle un organisme notifié constate et atteste qu'un
exemplaire, représentatif de la production considérée, satisfait aux dispositions de la directive qui lui sont appli-
cables.
2. La demande d'examen « CE de type » est introduite par le fabricant, ou par son mandataire établi dans la Com-
munauté, auprès d'un seul organisme notifié de son choix.
La demande comporte :
- les nom et adresse du fabricant, ainsi que les nom et adresse du mandataire établi dans la Communauté si la
demande est introduite par celui-ci,
- une déclaration écrite spécifiant que la même demande n'a pas été introduite auprès d'un autre organisme no-
tifié,
- la documentation technique décrite au point 3.
Le demandeur met à la disposition de l'organisme notifié un exemplaire représentatif de la production concernée,
ci-après dénommé « type ». L'organisme notifié peut en demander d'autres exemplaires si le programme d'essais
le requiert.
Un type peut couvrir plusieurs versions de l'équipement sous pression pour autant que les différences entre les
versions n'affectent pas le niveau de sécurité.
3. La documentation technique doit permettre l'évaluation de la conformité de l'équipement sous pression avec les
exigences de la directive qui lui sont applicables. Elle devra, dans la mesure nécessaire à l'évaluation, couvrir la
conception, la fabrication et le fonctionnement de l'équipement sous pression et contenir :
- une description générale du type,
- des plans de conception et de fabrication, ainsi que des schémas des composants, sous-ensembles, circuits,
etc.,
- les descriptions et explications nécessaires à la compréhension <lesdits plans et schémas et du fonctionnement
de l'équipement sous pression,
- une liste des normes visées à l'article 5, appliquées en tout ou en partie, et les descriptions des solutions rete-
nues pour satisfaire aux exigences essentielles de la directive lorsque les normes visées à l'article 5 n'ont pas
été appliquées,
- les résultats des calculs de conception réalisés, des contrôles effectués, etc.,
- les rapports d'essais,
- les éléments relatifs aux essais prévus dans le cadre de la fabrication,
- les éléments relatifs aux qualifications ou approbations requises au titre des points 3.1.2 et 3.1.3 de l'an-
nexe I.
4. L'organisme notifié :
4.1 examine la documentation technique, vérifie que le type a été fabriqué en conformité avec celle-ci et relève les
éléments qui ont été conçus conformément aux dispositions applicables des normes visées à l'article 5, ainsi que
les éléments dont la conception ne s'appuie pas sur les dispositions <lesdites normes.
En particulier, l'organisme notifié :
- examine la documentation technique en ce qui concerne la conception ainsi que les procédés de fabrication,
- évalue les matériaux utilisés lorsque ceux-ci ne sont pas conformes aux normes harmonisées applicables ou à
une approbation européenne de matériaux pour équipements sous pression et vérifie le certificat délivré par
le fabricant de matériau conformément au point 4.3 de l'annexe 1,
- agrée les modes opératoires d'assemblage permanent des pièces, ou vérifie qu'ils ont été agréés antérieure-
ment, conformément au point 3.1.2 de l'annexe 1,
CODETI® 2001 - Division 1 - R1/38

- vérifie que le personnel pour l'assemblage permanent des pièces et les essais non destructifs est qualifié ou
approuvé conformément au point 3 .1.2 ou 3. I .3 de l'annexe I ;
4.2. effectue ou fait effectuer les contrôles appropriés et les essais nécessaires pour vérifier si les solutions adoptées
par le fabricant satisfont aux exigences essentielles de la directive lorsque les normes visées à l'article 5 n'ont pas
été appliquées.
4.3. effectue ou fait effectuer les contrôles appropriés et les essais nécessaires pour vérifier si, dans les cas où le
fabricant a choisi d'appliquer les normes pertinentes, celles-ci ont réellement été appliquées.
4.4. convient avec le demandeur de l'endroit où les contrôles et les essais nécessaires seront effectués.
5. Lorsque le type satisfait aux dispositions correspondantes de la directive, l'organisme notifié délivre au deman-
deur une attestation d'examen « CE de type». L'attestation, d'une durée de validité de dix ans renouvelables,
comporte le nom et l'adresse du fabricant, les conclusions du contrôle et les données nécessaires à l'identification
du type approuvé.
Une liste des parties pertinentes de la documentation technique est annexée à l'attestation et une copie en est
conservée par l'organisme notifié.
Si l'organisme notifié refuse de délivrer une attestation d'examen « CE de type » au fabricant, ou à son manda-
taire établi dans la Communauté, il motive ce refus d'une façon détaillée. Une procédure de recours doit être
prévue.
6. Le demandeur informe l'organisme notifié qui détient la documentation technique relative à l'attestation d'exa-
men « CE de type » de toutes les modifications de l'équipement sous pression agréé, qui doivent faire l'objet
d'une nouvelle approbation lorsqu'elles peuvent remettre en cause la conformité de l'équipement sous pression
avec les exigences essentielles ou les conditions d'utilisation prévues. Cette nouvelle approbation est délivrée
sous la forme d'un complément à l'attestation initiale d'examen « CE de type».
7. Chaque organisme notifié communique aux Etats membres les informations utiles concernant les attestations
d'examen « CE de type » qu'il a retirées et, sur demande, celles qu'il a délivrées.
Chaque organisme notifié doit communiquer également aux autres organismes notifiés les informations utiles
concernant les attestations d'examen « CE de type » qu'il a retirées ou refusées.
8. Les autres organismes notifiés peuvent obtenir copie des attestations d'examen « CE de type » et/ou de leurs
compléments. Les annexes des attestations sont tenues à la disposition des autres organismes notifiés.
9. Le fabricant, ou son mandataire établi dans la Communauté, conserve avec la documentation technique une
copie des attestations d'examen « CE de type » et de leurs compléments pendant une durée de dix ans à compter
de la date de fabrication du dernier équipement sous pression.
Lorsque ni le fabricant ni son mandataire ne sont établis dans la Communauté, l'obligation de tenir la documen-
tation technique à disposition incombe à la personne mettant le produit sur le marché communautaire.

Module Bl (examen CE de la conception)


1. Le présent module décrit la partie de la procédure par laquelle un organisme notifié constate et atteste que la
conception d'un équipement sous pression satisfait aux dispositions de la directive qui lui sont applicables. La
méthode expérimentale de conception, prévue au point 2.2.4 de l'annexe I, ne peut pas être utilisée dans le cadre
de ce Module.
2. Le fabricant, ou son mandataire établi dans la Communauté, introduit une demande d'examen CE de la concep-
tion auprès d'un seul organisme notifié.

La demande comporte :
les nom et adresse du fabricant, ainsi Que les nom et adresse du mandataire établi dans la Communauté si la
demande est introduite par celui-ci,
- une déclaration écrite spécifiant que la même demande n'a pas été introduite auprès d'un autre organisme no-
tifié,
- la documentation technique décrite au point 3.
CODETI® 2001 - Division 1 - R1/39

La demande peut couvrir plusieurs versions de l'équipement sous pression pour autant que les différences entre
les versions n'affectent pas le niveau de sécurité.
3. La documentation technique doit permettre l'évaluation de la conformité de l'équipement sous pression avec les
exigences de la directive qui lui sont applicables. elle devra, dans la mesure nécessaire à l'évaluation, couvrir la
conception, la fabrication et le fonctionnement de l'équipement sous pression et contenir :
- une description générale de l'équipement sous pression,
- des plans de conception et de fabrication, ainsi que des schémas des composants, sous-ensembles, circuits,
etc.,
- les descriptions et explications nécessaires à la compréhension desdits plans et schémas et du fonctionnement
de l'équipement sous pression,
- une liste des normes visées à l'article 5, appliquées en tout ou en partie, et les descriptions des solutions rete-
nues pour satisfaire aux exigences essentielles de la directive lorsque les normes visées à l'article 5 n'ont pas
été appliquées,
- la preuve nécessaire de l'adéquation des solutions retenues pour la conception, en particulier lorsque les nor-
mes visées à l'article 5 n'ont pas été intégralement appliquées. Cette preuve doit comprendre les résultats des
essais effectués par le laboratoire approprié du fabricant ou pour son compte,
- les résultats des calculs de conception réalisés, des contrôles effectués, etc.,
- les éléments relatifs aux qualifications ou approbations requises aux points 3 .1.2 et 3 .1.3 de l'annexe l.
4. L'organisme notifié :
4.1. examine la documentation technique et relève les éléments qui ont été conçus conformément aux dispositions
applicables des normes visées à l'article 5, ainsi que les éléments dont la conception ne s'appuie pas sur les dis-
positions desdites normes.
En particulier, l'organisme notifié :
- évalue les matériaux lorsque ceux-ci ne sont pas conformes aux normes harmonisées applicables ou à une
approbation européenne de matériaux pour équipements sous pression,
- agrée les modes opératoires d'assemblage permanent des pièces, ou vérifie qu'ils ont été agrées antérieure-
ment, conformément au point 3.1.2 de l'annexe l,
- vérifie que le personnel pour l'assemblage permanent des pièces et les essais non destructifs est qualifié ou
approuvé conformément aux points 3.1.2 et 3.1.3 de l'annexe I.
4.2. effectue les examens nécessaires pour vérifier si, lorsque les normes visées à l'article 5 n'ont pas été appliquées,
les solutions retenues par le fabricant satisfont aux exigences essentielles de la directive.
4.3. effectue les examens nécessaires pour vérifier si, dans les cas où le fabricant a choisi d'appliquer les normes
pertinentes, celles-ci ont réellement été appliquées.
5. Lorsque la conception est conforme aux dispositions applicables de la directive, l'organisme notifié délivre une
attestation d'examen CE de la conception au demandeur. L'attestation contient les noms et adresse du deman-
deur, les conclusions de l'examen, les conditions de sa validité, les données nécessaires à l'identification de la
conception approuvée.
Une liste des parties pertinentes de la documentation technique est annexée à l'attestation et une copie en est
conservée par l'organisme notifié.
Si l'organisme notifié refuse de délivrer une attestation d'examen CE de la conception au fabricant, ou à son
mandataire établi dans la Communauté, il motive ce refus d'une façon détaillée. Une procédure de recours doit
être prévue.
6. Le demandeur informe l'organisme notifié qui détient la documentation technique relative à l'attestation d'exa-
men CE de la conception de toutes les modifications apportées à la conception approuvée, qui doivent faire l'ob-
jet d'une nouvelle approbation lorsqu'elles peuvent remettre en cause la conformité de l'équipement sous pres-
sion avec les exigences essentielles ou les conditions d'utilisation prévues. Cette nouvelle approbation est déli-
vrée sous la forme d'un complément à l'attestation initiale d'examen CE de la conception.
7. Chaque organisme notifié communique aux Etats membres les informations utiles concernant les attestations
d'examen CE de la conception qu'il a retirées et, sur demande, celles qu'il a délivrées.
CODETI® 2001 - Division 1 - R1/40

Chaque organisme notifié doit communiquer également aux autres organismes notifiés les informations utiles
concernant les attestations d'examen CE de la conception qu'il a retirées ou refusées.
8. Les autres organismes notifiés peuvent obtenir, sur demande, les informations utiles concernant :
- les octrois d'attestations d'examen CE de la conception et des compléments à ceux-ci,
- les retraits d'attestations d'examen CE de la conception et des compléments à ceux-ci.
9. Le fabricant, ou son mandataire établi dans la Communauté, conserve avec la documentation technique visée au
point 3 une copie des attestations d'examen CE de la conception et de leurs compléments pendant une durée de
dix ans à compter de la date de fabrication du dernier équipement sous pression.
Lorsque ni le fabricant ni son mandataire ne sont établis dans la Communauté, l'obligation de tenir la documen-
tation technique à disposition incombe à la personne mettant le produit sur le marché communautaire.

Module Cl (conformité au type)


1. Le présent module décrit la partie de la procédure par laquelle le fabricant, ou son mandataire établi dans la
Communauté, assure et déclare que l'équipement sous pression est conforme au type décrit dans l'attestation
d'examen « CE de type » et satisfait aux exigences de la directive qui lui sont applicables. Le fabricant, ou son
mandataire établi dans la Communauté, appose le marquage "CE" sur chaque équipement sous pression et établit
par écrit une déclaration de conformité.
2. Le fabricant prend toutes les mesures nécessaires pour que le procédé de fabrication assure la conformité de
l'équipement sous pression fabriqué avec le type décrit dans l'attestation d'examen « CE de type »et avec les exi-
gences de la directive qui lui sont applicables.
3. Le fabricant, ou son mandataire établi dans la Communauté, conserve une copie de la déclaration de conformité
pendant une durée de dix ans à compter de la date de fabrication du dernier équipement sous pression.
Lorsque ni le fabricant ni son mandataire ne sont établis dans la Communauté, l'obligation de conserver la do-
cumentation technique à disposition incombe 6 la personne mettant l'équipement sous pression sur le marché
communautaire.
4. La vérification finale fait l'objet d'une surveillance sous forme de visites à l'improviste de la part d'un organisme
notifié choisi par le fabricant.
Durant ces visites, l'organisme notifié doit :
- s'assurer que le fabricant procède effectivement à la vérification finale conformément au point 3.2 de l'an-
nexe I,
- procéder au prélèvement sur les lieux de fabrication ou d'entreposage d'équipements sous pression à des fins
de contrôle. L'organisme notifié apprécie le nombre d'équipements à prélever ainsi que la nécessité d'effec-
tuer ou de faire effectuer sur ces équipements sous pression prélevés tout ou partie de la vérification finale.
Dans le cas où un ou plusieurs équipements sous pression ne sont pas conformes, l'organisme notifié prend les
mesures appropriées.
Le fabricant appose, sous la responsabilité de l'organisme notifié, le numéro d'identification de ce dernier sur
chaque équipement sous pression.

Module D : assurance qualité production


1. Le présent module décrit la procédure par laquelle le fabricant qui satisfait aux obligations du point 2 assure et
déclare que les équipements sous pression concernés sont conformes au type décrit dans l'attestation d'examen
«CE de type », ou dans l'attestation CE de conception, et satisfont aux exigences de la directive qui leur sont
applicables. Le fabricant, ou son mandataire établi dans la Communauté, appose le marquage « CE » sur chaque
équipement sous pression et établit par écrit une déclaration de conformité. Le marquage « CE » est accompagné
du numéro d'identification de l'organisme notifié responsable de la surveillance visée au point 4.
2. Le fabricant applique, pour la production, l'inspection finale et les essais, un système de qualité agréé conforme
au point 3 et il est soumis à la surveillance visée au point 4.
3. Système de qualité
CODETI® 2001 - Division 1 - R 1/41

3.1. Le fabricant introduit auprès d'un organisme notifié de son choix une demande d'évaluation de son système de
qualité.
La demande comprend :
- toutes les informations pertinentes sur les équipements sous pression en question,
- la documentation relative au système de qualité,
- la documentation technique relative au type approuvé et une copie de l'attestation d'examen « CE de type »
ou de l'attestation d'examen CE de conception.
Le système de qualité assure la conformité de l'équipement sous pression avec le type décrit dans l'attestation
d'examen « CE de type », ou dans l'attestation d'examen CE de conception, et avec les exigences de la directive
qui lui sont applicables.
Tous les éléments, exigences et dispositions adoptés par le fabricant doivent figurer dans une documentation te-
nue de manière systématique et rationnelle sous la forme de mesures, de procédures et d'instructions écrites.
Cette documentation sur le système de qualité doit permettre une interprétation uniforme des programmes, des
plans, des manuels et des dossiers de qualité.
Elle comprend en particulier une description adéquate :
- des objectifs de qualité, de l'organigramme et des responsabilités et pouvoirs des cadres en matière de qualité
des équipements sous pression,
- des techniques, procédures et mesures systématiques qui seront mises en oeuvre pour la fabrication ainsi que
pour le contrôle et l'assurance de la qualité, notamment les modes opératoires d'assemblage permanent des
pièces agréés conformément au point 3.1.2 de l'annexe I,
- des contrôles et des essais qui seront effectués avant, pendant et après la fabrication, avec indication de la
fréquence à laquelle ils auront lieu,
- des dossiers de qualité, tels que les rapports d'inspection et les données des essais, les données d'étalonnage,
les rapports sur les qualifications ou approbations du personnel concerné, notamment celles du personnel
pour l'assemblage permanent des pièces et les essais non destructifs conformément aux points 3.1.2 et 3.1.3
de l'annexe I,
- des moyens de surveillance permettant de contrôler l'obtention de la qualité requise et le fonctionnement ef-
ficace du système de qualité.
3.3. L'organisme notifié évalue le système de qualité pour déterminer s'il répond aux exigences visées au point 3.2.
Les éléments du système de qualité conformes à la norme harmonisée pertinente sont présumés conformes aux
exigences correspondantes visées au point 3.2.
L'équipe d'auditeurs comportera au moins un membre expérimenté dans l'évaluation de la technologie de l'équi-
pement sous pression concerné. La procédure d'évaluation comporte une visite d'inspection dans les installations
du fabricant.
La décision est notifiée au fabricant. La notification contient les conclusions du contrôle et la décision d'évalua-
tion motivée. Une procédure de recours doit être prévue.
3.4. Le fabricant s'engage à remplir les obligations découlant du système de qualité tel qu'il est agréé et à faire en
sorte qu'il reste adéquat et efficace.
Le fabricant, ou son mandataire établi dans la Communauté, informe l'organisme notifié qui a agréé le système
de qualité de tout projet d'adaptation de celui-ci.
L'organisme notifié évalue les modifications proposées et décide si le système de qualité modifié répondra en-
core aux exigences visées au point 3.2 ou si une réévaluation est nécessaire.
Il notifie sa décision au fabricant. La notification contient les conclusions du contrôle et la décision d'évaluation
motivée.
4. Surveillance sous la responsabilité de l'organisme notifié
4.1. Le but de la surveillance est de s'assurer que le fabricant remplit correctement les obligations qui découlent du
système de qualité agréé.
CODETI® 2001 - Division 1 - R1/42

4.2. Le fabricant autorise l'organisme notifié à accéder, à des fins d'inspection, aux lieux de fabrication, d'inspection,
d'essai et de stockage et lui fournit toute informatïon nécessaire, en particulier :
- la documentation relative au système de qualité,
- les dossiers de qualité, tels que les rapports d'inspection et les données des essais, les données d'étalonnage,
les rapports sur les qualifications du personnel concerné, etc.
4.3. L'organisme notifié effectue des audits périodiques pour s'assurer que le fabricant maintient et applique le sys-
tème de qualité ; il fournit un rapport d'audit au fabricant. La fréquence des audits périodiques est telle qu'une
réévaluation complète est menée tous les trois ans.
4.4. En outre, l'organisme notifié peut effectuer des visites à l'improviste chez le fabricant. La nécessité de ces visites
additionnelles, et leur fréquence, sera déterminée sur la base d'un système de contrôle sur visites géré par l'orga-
nisme notifié. En particulier, les facteurs suivants seront pris en considération dans le système de contrôle sur vi-
sites :
- la catégorie de l'équipement,
- les résultats de visites de surveillance antérieures,
- la nécessité d'assurer le suivi de mesures de correction,
- les conditions spéciales liées à l'approbation du système, Je cas échéant,
- des modifications significatives dans l'organisation de la fabrication, les mesures ou les techniques.
A l'occasion de telles visites, l'organisme notifié peut, si nécessaire, effectuer ou faire effectuer des essais desti-
nés à vérifier le bon fonctionnement du système de qualité . Il fournit au fabricant un rapport de visite et, s'il y a
eu un essai, un rapport d'essai.
5. Le fabricant tient à la disposition des autorités nationales, pendant une durée de dix ans à compter de la date de
fabrication du dernier équipement sous pression :
- la documentation visée au point 3 .1 deuxième tiret,
- les adaptations visées au point 3.4 deuxième alinéa,
- les décisions et rapports de l'organisme notifié visés aux points 3.3 dernier alinéa et 3.4 dernier alinéa, ainsi
qu'aux points 4.3 et 4.4.
6. Chaque organisme notifié communique aux Etats membres les informations utiles concernant les agréments de
systèmes de qualité qu'il a retirés et, sur demande, ceux qu'il a délivrés.
Chaque organisme notifié doit communiquer également aux autres organismes notifiés les informations utiles
concernant les agréments de systèmes de qualité qu'il a retirés ou refusés.

Module Dl (assurance qualité production)


1. Le présent module décrit la procédure par laquelle le fabricant qui satisfait aux obligations visées au point 3
assure et déclare que les équipements sous pression concernés satisfont aux exigences de la directive qui leur
sont applicables. Le fabricant, ou son mandataire établi dans la Communauté, appose le marquage "CE" sur cha-
que équipement sous pression et établit par écrit une déclaration de conformité. Le marquage "CE" est accompa-
gné du numéro d'identification de l'organisme notifié responsable de la surveillance visée au point 5.
2. Le fabricant établit la documentation technique décrite ci-après
La documentation technique doit permettre d'évaluer la conformité de l'équipement sous pression avec les exi-
gences correspondantes de la directive. Elle devra, dans la mesure nécessaire à cette évaluàtion, couvrir la
conception, la fabrication et le fonctionnement de l'équipement sous pression et contenir :
- une description générale de l'équipement sous pression,
- des plans de conception et de fabrication, ainsi que des schémas des composants, sous-ensembles, circuits,
etc.,
- les descriptions et explications nécessaires à la compréhension desdits plans et schémas et du fonctionnement
de l'équipement sous pression,
CODETI® 2001 - Division 1 - R1/43

- une liste des nonnes visées à l'article 5, appliquées en tout ou en partie, et les descriptions des solutions rete-
nues pour satisfaire aux exigences essentielles de la directive lorsque les nonnes visées à l'article 5 n'ont pas
été appliquées,
- les résultats des calculs de conception réalisés, des contrôles effectués, etc.,
- les rapports d'essais.
3. Le fabricant applique, pour la production, l'inspection finale et les essais, un système de qualité agréé conforme
au point 4 et il est soumis à la surveillance visée au point 5.
4. Système de qualité
4.1. Le fabricant introduit auprès d'un organisme notifié de son choix une demande d'évaluation de son système de
qualité.
La demande comprend :
- toutes les informations pertinentes sur les équipements sous pression en question,
- la documentation relative au système de qualité.
4.2. Le système de qualité assure la conformité de l'équipement sous pression avec les exigences de la directive qui
lui sont applicables.
Tous les éléments, exigences et dispositions adoptés par le fabricant doivent figurer dans une documentation te-
nue de manière systématique et rationnelle sous la forme de mesures, de procédures et d'instructions écrites.
Cette documentation sur le système de qualité doit permettre une interprétation uniforme des programmes, des
plans, des manuels et des dossiers de qualité.
Elle comprend en particulier une description adéquate :
- des objectifs de qualité, de l'organigramme et des responsabilités et pouvoirs des cadres en matière de qualité
des équipements sous pression,
- des techniques, procédures et mesures systématiques qui seront mises en oeuvre pour la fabrication ainsi que
pour le contrôle et l'assurance de la qualité, notamment les modes opératoires d'assemblage permanent des
pièces agréés conformément au point 3. 1.2 de l'annexe I,
- des contrôles et des essais qui seront effectués avant, pendant et après la fabrication, avec indication de la
fréquence à laquelle ils auront lieu,
- des dossiers de qualité, tels que les rapports d'inspection et les données des essais, les données d'étalonnage,
les rapports sur les qualifications ou approbations du personnel concerné, notamment celles du personnel
pour l'assemblage permanent des pièces conformément au point 3.1.2 de l'annexe I,
- des moyens de surveillance permettant de contrôler l'obtention de la qualité requise et le fonctionnement ef-
ficace du système de qualité.
4.3. L'organisme notifié évalue le système de qualité pour déterminer s'il répond aux exigences visées au point 4.2.
Les éléments du système de qualité conformes à la nonne harmonisée pertinente sont présumés conformes aux
exigences correspondantes visées au point 4.2.
L'équipe d'auditeurs comportera au moins un membre expérimenté dans l'évaluation de la technologie de l'équi-
pement sous pression concerné. La procédure d'évaluation comporte une visite d'inspection dans les installations
du fabricant.
La décision est notifiée au fabricant. La notification contient les conclusions du contrôle et la décision d'évalua-
tion motivée. Une procédure de recours doit être prévue.
4.4. Le fabricant s'engage à remplir les obligations découlant du système de qualité tel qu'il est agréé et à faire en
sorte qu'il reste adéquat et efficace.
Le fabricant, ou son mandataire établi dans la Communauté, informe l'organisme notifié qui a agréé le système
de qualité de tout projet d'adaptation de celui-ci.
L'organisme notifié évalue les modifications proposées et décide si le système de qualité modifié répondra en-
core aux exigences visées au point 4.2 ou si une réévaluation est nécessaire.
Il notifie sa décision au fabricant. La notification contient les conclusions du contrôle et la décision d'évaluation
motivée.
GODET!® 2001 - Division 1 - R1/44

5. Surveillance sous la responsabilité de l'organisme notifié


5.1. Le but de la surveillance est de s'assurer que le fabricant remplit correctement les obligations qui découlent du
système de qualité agréé.
5.2. Le fabricant autorise l'organisme notifié à accéder, à des fins d'inspection, aux lieux de fabrication, d'inspection,
d'essai et de stockage et lui fournit toute information nécessaire, en particulier :
- la documentation relative au système de qualité,
- les dossiers de qualité, tels que les rapports d'inspection et les données des essais, les données d'étalonnage,
les rapports sur les qualifications du personnel concerné, etc.
5.3. L'organisme notifié effectue des audits périodiques pour s'assurer que le fabricant maintient et applique le sys-
tème de qualité ; il fournit un rapport d'audit au fabricant. La fréquence des audits périodiques est telle qu'une
réévaluation complète est menée tous les trois ans.
5.4. En outre, l'organisme notifié peut effectuer des visites à l'improviste chez le fabricant. La nécessité de ces visites
additionnelles, et leur fréquence, sera déterminée sur la base d'un système de contrôle sur visites géré par l'orga-
nisme notifié. En particulier, les facteurs suivants seront pris en considération dans le système de contrôle sur vi-
sites :
la catégorie de l'équipement,
les résultats de visites de surveillance antérieures,
la nécessité d'assurer le suivi de mesures de correction,
les conditions spéciales liées à l'approbation du système, le cas échéant,
des modifications significatives dans l'organisation de la fabrication, les mesures ou les techniques.
A l'occasion de telles visites, l'organisme notifié peut, si nécessaire, effectuer ou faire effectuer des essais desti-
nés à vérifier le bon fonctionnement du système de qualité . Il fournit au fabricant un rapport de visite et, s'il y a
eu un essai, un rapport d'essai.
6. Le fabricant tient à la disposition des autorités nationales, pendant une durée de dix ans à compter de la date de
fabrication du dernier équipement sous pression :
la documentation technique visée au point 2,
la documentation visée au point 4.1 deuxième tiret,
les adaptations visées au point 4.4 deuxième alinéa,
les décisions et rapports de l'organisme notifié visés aux points 4.3 dernier alinéa et 4.4 dernier alinéa, ainsi
qu'aux points 5.3 et 5.4.
7. Chaque organisme notifié communique aux Etats membres les informations utiles concernant les agréments de
systèmes de qualité qu'il a retirés et, sur demande, ceux qu'il a délivrés.
Chaque organisme notifié doit communiquer également aux autres organismes notifiés les informations utiles
concernant les agréments de systèmes de qualité qu'il a retirés ou refusés.

Module E (assurance qualité produits)


1. Le présent module décrit la procédure par laquelle le fabricant qui satisfait aux obligations visées au point 2
assure et déclare que les équipements sous pression sont conformes au type décrit dans l'attestation d'examen
« CE de type » et satisfont aux exigences de la directive qui lui sont applicables. Le fabricant, ou son manda-
taire établi dans la Communauté, appose le marquage « CE » sur chaque produit et établit par écrit une déclara-
tion de conformité. Le marquage « CE » est accompagné du numéro d'identification de l'organisme notifié res-
ponsable de la surveillance visée au point 4.
2. Le fabricant applique, pour l'inspection finale de l'équipement sous pression et les essais, un système de qualité
agréé conforme au point 3 et il est soumis à la surveillance visée au point 4.
3. Système de qualité
3.1. Le fabricant introduit auprès d'un organisme notifié de son choix une demande d'évaluation de son système de
qualité.
CODETI® 2001 - Division 1 - R1/45

La demande comprend :
- toutes les informations pertinentes sur les équipements sous pression en question,
- la documentation relative au système de qualité,
- la documentation technique relative au type approuvé et une copie de l'attestation d'examen « CE de type ».
3.2. Dans le cadre du système de qualité, chaque équipement sous pression est examiné et les essais appropriés défi-
nis dans la ou les norme(s) pertinente(s) visée(s) à l'article 5 ou des essais équivalents et, en particulier, la vérifi-
cation finale visée au point 3 .2 de l'annexe I sont effectués afin de vérifier sa conformité avec les exigences
correspondantes de la directive. Tous les éléments, exigences et dispositions adoptés par le fabricant doivent fi-
gurer dans une documentation tenue de manière systématique et rationnelle sous la forme de mesures, de procé-
dures et d'instructions écrites. Cette documentation sur le système de qualité doit permettre une interprétation
uniforme des programmes, des plans, des manuels et des dossiers de qualité.
Elle comprend en particulier une description adéquate :
- des objectifs de qualité, de l'organigramme et des responsabilités et pouvoirs des cadres en matière de qualité
des équipements sous pression,
- des contrôles et essais qui seront effectués après la fabrication,
- des moyens de surveillance permettant de contrôler le fonctionnement efficace du système de qualité,
- des dossiers de qualité, tels que les rapports d'inspection et les données des essais, les données d'étalonnage,
les rapports sur les qualifications ou approbations du personnel concerné, notamment celles du personnel
pour l'assemblage permanent des pièces et les essais non destructifs conformément aux points 3 .1.2 et 3.1.3
de l'annexe I.
3.3. L'organisme notifié évalue le système de qualité pour déterminer s'il répond aux exigences visées au point 3.2.
Les éléments du système de qualité conformes à la norme harmonisée pertinente sont présumés conformes aux
exigences correspondantes visées au point 3.2.
L'équipe d'auditeurs comportera au moins un membre expérimenté dans l'évaluation de la technologie de l'équi-
pement sous pression concerné. La procédure d'évaluation comporte une visite d'évaluation dans les installations
du fabricant.
La décision est notifiée au fabricant. La notification contient les conclusions du contrôle et la décision d'évalua-
tion motivée.
3.4 Le fabricant s'engage à remplir les obligations découlant du système de qualité tel qu'il est agréé et à faire en
sorte qu'il reste adéquat et efficace.
Le fabricant, ou son mandataire établi dans la Communauté, informe l'organisme notifié qui a agréé le système
de qualité de tout projet d'adaptation de celui-ci.
L'organisme notifié évalue les modifications proposées et décide si le système de qualité modifié répondra en-
core aux exigences visées au point 3.2 ou si une réévaluation est nécessaire.
Il notifie sa décision au fabricant. La notification contient les conclusions du contrôle et la décision d'évaluation
motivée.
4. Surveillance sous la responsabilité de l'organisme notifié
4.1. Le but de la surveillance est de s'assurer que le fabricant remplit correctement les obligations qui découlent du
système de qualité agréé.
4.2. Le fabricant autorise l'organisme notifié à accéder, à des fins d'inspection, aux lieux d'inspection, d'essai et de
stockage et lui fournit toute information nécessaire, en particulier :
la documentation relative au système de qualité,
la documentation technique,
- les dossiers de qualité, tels que les rapports d'inspection et les données des essais, les données d'étalonnage,
les rapports sur les qualifications du personnel concerné, etc.
4.3. L'organisme notifié effectue des audits périodiques pour s'assurer que le fabricant maintient et applique le sys-
tème de qualité ; il fournit un rapport d'audit au fabricant. La fréquence des audits périodiques est telle qu'une
réévaluation complète est menée tous les trois ans .
......... ~
GODET!® 2001 - Division 1 - R1/46

4.4. En outre, l'organisme notifié peut effectuer des visites à l'improviste chez le fabricant. La nécessité de ces visites
additionnelles, et leur fréquence, sera déterminée 'sur la base d'un système de contrôle sur visites géré par l'orga-
nisme notifié. En particulier, les facteurs suivants seront pris en considération dans le système de contrôle sur vi-
sites :
la catégorie de l'équipement,
- les résultats de visites de surveillance antérieures,
- la nécessité d'assurer le suivi de mesures de correction,
les conditions spéciales liées à l'approbation du système, le cas échéant,
- des modifications significatives dans l'organisation de la fabrication, les mesures ou les techniques.
A l'occasion de telies visites, l'organisme notifié peut, si nécessaire, effectuer ou faire effectuer des essais desti-
nés à vérifier le bon fonctionnement du système de qualité. Il fournit au fabricant un rapport de visite et, s'il y a
eu un essai, un rapport d'essai.
5. Le fabricant tient à la disposition des autorités nationales, pendant une durée de dix ans à compter de la date de
fabrication du dernier équipement sous pression :
- la documentation visée au point 3 .1 deuxième tiret,
- les adaptations visées au point 3.4 deuxième alinéa,
- les décisions et rapports de l'organisme notifié visés aux points 3.3 dernier alinéa et 3.4 dernier alinéa, ainsi
qu'aux points 4.3 et 4.4.
6. Chaque organisme notifié communique aux Etats membres les informations utiles concernant les agréments de
systèmes de qualité qu'il a retirés et, sur demande, ceux qu'il a délivrés.
Chaque organisme notifié doit communiquer également aux autres organismes notifiés les informations utiles
concernant les agréments de systèmes de qualité qu'il a retirés ou refusés.

Module El (assurance qualité produits)


1. Le présent module décrit la procédure par laquelle le fabricant qui satisfait aux obligations visées au point 3
assure et déclare que les équipements sous pression satisfont aux exigences de la directive qui leur sont applica-
bles. Le fabricant, ou son mandataire établi dans la Communauté, appose le marquage "CE" sur chaque équipe-
ment sous pression et établit par écrit une déclaration de conformité. Le marquage "CE" est accompagné du nu-
méro d'identification de l'organisme notifié responsable de la surveillance visée au point 5.
2. Le fabricant établit la documentation technique décrite ci-après.
La documentation technique doit permettre d'évaluer la conformité de l'équipement sous pression avec les exi-
gences correspondantes de la directive. Elle devra, dans la mesure nécessaire à cette évaluation, couvrir la
conception, la fabrication et le fonctionnement de l'équipement sous pression et contenir :
- une description générale du type,
des plans de conception et de fabrication, ainsi que des schémas des composants, sous-ensembles, circuits,
etc.,
les descriptions et explications nécessaires à la compréhension <lesdits plans et schémas et du fonctionnement
de l'équipement sous pression,
une liste des normes visées à l'article 5, appliquées en tout ou en partie, et les descriptions des solutions rete-
nues pour satisfaire aux exigences essentielles de la directive lorsque les normes visées à l'article 5 n'ont pas
été appliquées,
les résultats des calculs de conception réalisés, des contrôles effectués, etc.,
- les rapports d'essais.
3. Le fabricant applique, pour l'inspection finale de l'équipement sous pression et les essais, un système de qualité
agréé conforme au point 4 et il est soumis à la surveillance visée au point 5.
CODETI® 2001 - Division 1 - R1/47

4. Système de qualité
4.1. Le fabricant introduit auprès d'un organisme notifié de son choix une demande d'évaluation de son système de
qualité.
La demande comprend :
- toutes les informations pertinentes sur les équipements sous pression en question,
- la documentation relative au système de qualité.
4.2. Dans le cadre du système de qualité, chaque équipement sous pression est examiné et les essais appropriés défi-
nis dans la ou les norme(s) pertinente(s) visée(s) à l'article 5 ou des essais équivalents et, en particulier, la vérifi-
cation finale visée au point 3.2 de l'annexe I sont effectués afin de vérifier sa conformité avec les exigences
correspondantes de la directive. Tous les éléments, exigences et dispositions adoptés par le fabricant doivent fi-
gurer dans une documentation tenue de manière systématique et rationnelle sous la forme de mesures, de procé-
dures et d'instructions écrites. Cette documentation sur le système de qualité doit permettre une interprétation
uniforme des programmes, des plans, des manuels et des dossiers de qualité.
Elle comprend en particulier une description adéquate :
- des objectifs de qualité, de l'organigramme et des responsabilités et pouvoirs des cadres en matière de qualité
des équipements sous pression,
- des modes opératoires d'assemblage permanent des pièces agréés conformément au point 3.1.2 de l'annexe I,
- des contrôles et essais qui seront effectués après la fabrication,
- des moyens de surveillance permettant de contrôler le fonctionnement efficace du système de qualité,
- des dossiers de qualité, tels que les rapports d'inspection et les données des essais, les données d'étalonnage,
les rapports sur les qualifications ou approbations du personnel concerné, notamment celles du personnel
pour l'assemblage permanent des pièces conformément au point 3.1.2 de l'annexe I.
4.3. L'organisme notifié évalue le système de qualité pour déterminer s'il répond aux exigences visées au point 4.2.
Les éléments du système de qualité conformes à la norme harmonisée pertinente sont présumés conformes aux
exigences correspondantes visées au point 4.2.
L'équipe d'auditeurs comportera au moins un membre expérimenté dans l'évaluation de la technologie de l'équi-
pement sous pression concerné. La procédure d'évaluation comprend une visite d'inspection dans les locaux du
fabricant.
La décision est notifiée au fabricant. La notification contient les conclusions du contrôle et la décision d'évalua-
tion motivée. Une procédure de recours doit être prévue.
4.4. Le fabricant s'engage à remplir les obligations découlant du système de qualité tel qu'il est agréé et à faire en
sorte qu'il reste adéquat et efficace.
Le fabricant, ou son mandataire établi dans la Communauté, informe l'organisme notifié qui a agréé le système
de qualité de tout projet d'adaptation de celui-ci.
L'organisme notifié évalue les modifications proposées et décide si le système de qualité modifié répondra en-
core aux exigences visées au point 4.2 ou si une réévaluation est nécessaire.
Il notifie sa décision au fabricant. La notification contient les conclusions du contrôle et la décision d'évaluation
motivée.
5. Surveillance sous la responsabilité de l'organisme notifié
5.1. Le but de la surveillance est de s'assurer que le fabricant remplit correctement les obligations qui découlent du
système de qualité agréé.
5.2. Le fabricant autorise l'organisme notifié à accéder, à des fins d'inspection, aux lieux d'inspection, d'essai et de
stockage et lui fournit toute information nécessaire, en particulier :
la documentation relative au système de qualité,
la documentation technique,
- les dossiers de qualité, tels que les rapports d'inspection et les données des essais, les données d'étalonnage,
les rapports sur les qualifications du personnel concerné, etc.
CODETI® 2001 - Division 1 - R1/48

5.3. L'organisme notifié effectue des audits périodiques pour s'assurer que le fabricant maintient et applique le sys-
tème de qualité ; il fournit un rapport d'audit au fabricant. La fréquence des audits périodiques est telle qu'une
réévaluation complète est menée tous les trois ans.
5.4. En outre, l'organisme notifié peut effectuer des visites à l'improviste chez le fabricant. La nécessité de ces visites
additionnelles, et leur fréquence, sera déterminée sur la base d'un système de contrôle sur visites géré par l'orga-
nisme notifié. En particulier, les facteurs suivants seront pris en considération dans le système de contrôle sur vi-
sites :
- la catégorie de l'équipement,
- les résultats de visites de surveillance antérieures,
- la nécessité d'assurer le suivi de mesures de correction,
les conditions spéciales liées à l'approbation du système, le cas échéant,
- des modifications significatives dans l'organisation de la fabrication, les mesures ou les techniques.
A l'occasion de telles visites, l'organisme notifié peut, si nécessaire, effectuer ou faire effectuer des essais desti-
nés à vérifier le bon fonctionnement du système de qualité. Il fournit au fabricant un rapport de visite et, s'il y a
eu un essai, un rapport d'essai.
6. Le fabricant tient à la disposition des autorités nationales, pendant une durée de dix ans à compter de la date de
fabrication du dernier équipement sous pression :
la documentation technique visée au point 2,
la documentation visée au point 4.1 deuxième tiret,
- les adaptations visées au point 4.4 deuxième alinéa,
- les décisions et rapports de l'organisme notifié visés aux points 4.3 dernier alinéa et 4.4 dernier alinéa, ainsi
qu'aux points 5.3 et 5.4.
7. Chaque organisme notifié communique aux Etats membres les informations utiles concernant les agréments de
système de qualité qu'il a retirés et, sur demande, ceux qu'il a délivrés.
Chaque organisme notifié doit communiquer également aux autres organismes notifiés les informations utiles
concernant les agréments de système de qualité qu'il a retirés ou refusés.

Module F (vérification sur produits)


1. Le présent module décrit la procédure par laquelle le fabricant, ou son mandataire établi dans la Communauté,
assure et déclare que l'équipement sous pression qui a été soumis aux dispositions du point 3 est conforme au
type décrit :
dans l'attestation d'examen « CE de type »
ou
- dans l'attestation d'examen CE de la conception
et satisfait aux exigences pertinentes de la directive.
2. Le fabricant prend toutes les mesures nécessaires pour que le procédé de fabrication assure la conformité de
l'équipement sous pression fabriqué avec le type décrit :
dans l'attestation d'examen « CE de type »
ou
dans l'attestation d'examen CE de la conception
et avec les exigences de la directive qui lui sont applicables.
Le fabricant, ou son mandataire établi dans la Communauté, appose le marquage « CE» sur chaque équipement
sous pression et établit une déclaration de conformité.
3. L'organisme notifié effectue les examens et essais appropriés afin de vérifier la conformité des équipements sous
pression avec les exigences correspondantes de la directive par contrôle et essai de chaque produit, conformé-
ment au point 4.
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Le fabricant, ou son mandataire établi dans la Communauté, conserve une copie de la déclaration de confonnité
pendant une durée de dix ans à compter de fa date de fabrication du dernier équipement sous pression.
4. Vérification par contrôle et essai de chaque équipement sous pression
4.1. Chaque équipement sous pression est examiné individuellement et fait l'objet des contrôles et essais appropriés
définis dans la ou les nonne(s) pertinente(s) visée(s) à l'article 5 ou des examens et essais équivalents afin de vé-
rifier sa confonnité avec le type et avec les exigences de la directive qui lui sont applicables.
En particulier l'organisme notifié :
- vérifie que le personnel pour l'assemblage permanent des pièces et les essais non destructifs est qualifié ou
approuvé conformément aux points 3 .1.2 et 3 .1.3 de l'annexe I,
- vérifie le certificat délivré par le fabricant de matériau confonnément au point 4.3 de l'annexe I,
- effectue ou fait effectuer la visite finale et l'épreuve visées à l'annexe I point 3.2 et examine, le cas échéant,
les dispositifs de sécurité.
4.2. L'organisme notifié appose ou fait apposer son numéro d'identification sur chaque équipement sous pression et
établit par écrit une attestation de conformité relative aux essais effectués.
4.3. Le fabricant, ou son mandataire établi dans la Communauté, veille à être en mesure de.présenter sur demande les
attestations de conformité délivrées par l'organisme notifié.

Module G (vérification CE à l'unité)


1. Le présent module décrit la procédure par laquelle le fabricant assure et déclare que l'équipement sous pression
qui a obtenu l'attestation visée au point 4.1 satisfait aux exigences correspondantes de la directive. Le fabricant
appose le marquage « CE » sur l'équipement sous pression et établit une déclaration de conformité.
2. La demande de vérification à l'unité est introduite par le fabricant auprès d'un organisme notifié de son choix.
La demande comporte :
- le nom et l'adresse du fabricant ainsi que le lieu où se trouve l'équipement sous pression,
- une déclaration écrite spécifiant que la même demande n'a pas été introduite auprès d'un autre organisme no-
tifié,
- une documentation technique.
3. La documentation technique doit permettre d'évaluer la confonnité avec les exigences correspondantes de la
directive et de comprendre la conception, la fabrication et le fonctionnement de l'équipement sous pression.
La documentation technique comprend :
- une description générale de l'équipement sous pression,
- des plans de conception et de fabrication, ainsi que des schémas des composants, sous-ensembles, circuits,
etc.,
- les descriptions et explications nécessaires à la compréhension <lesdits plans et schémas et du fonctionnement
de l'équipement sous pression,
- une liste des normes visées à l'article 5, appliquées en tout ou en partie, et les descriptions des solutions rete-
nues pour satisfaire aux exigences essentielles de la directive lorsque les normes visées à l'article 5 n'ont pas
été appliquées,
- les résultats des calculs de conception réalisés, des contrôles effectués, etc.,
les rapports d'essais,
Les éléments appropriés relatifs à la qualification des procédés de fabrication et de contrôle, ainsi qu'aux
qualifications ou approbations des personnels correspondants conformément aux points 3.1.2 et 3.1.3 de
l'annexe I.
CODETI® 2001 - Division 1 - R1/50

4. L'organisme notifié procède à un examen de la conception et de la construction de chaque équipement sous


pression et effectue lors de la fabrication les essais appropriés tels que prévus dans la ou les norme(s) perti-
nente(s) visée(s) à l'article 5 de la directive, ou des examens et essais équivalents, pour certifier sa conformité
avec les exigences correspondantes de la directive.
En particulier, l'organisme notifié :
- examine la documentation technique pour ce qui concerne la conception ainsi que les procédés de fabrica-
tion,
- évalue les matériaux utilisés lorsque ceux-ci ne sont pas conformes aux normes harmonisées applicables ou à
une approbation européenne de matériaux pour équipements sous pression et vérifie le certificat délivré par
le fabricant de matériau, conformément au point 4.3 de l'annexe I,
- agrée les modes opératoires d'assemblage permanent des pièces ou vérifie qu'ils ont été agréés antérieure-
ment conformément au point 3.1.2 de l'annexe I,
- vérifie les qualifications ou approbations requises par les points 3.1.2 et 3.1.3 de l'annexe I,
- procède à l'examen final visé au point 3.2.1 de l'annexe I, effectue ou fait effectuer l'épreuve visée au point
3.2.2 de l'annexe 1 et examine, le cas échéant, les dispositifs de sécurité.
4.1. L'organisme notifié appose ou fait apposer son numéro d'identification sur chaque équipement sous pression et
établit une attestation de conformité pour les essais réalisés. Cette attestation est conservée pendant une durée de
dix ans.
4.2. Le fabricant, ou son mandataire établi dans la Communauté, veille à être en mesure de présenter sur demande la
déclaration de conformité et l'attestation de conformité délivrées par l'organisme notifié.

Module H (assurance complète de qualité)


1. Le présent module décrit la procédure par laquelle le fabricant qui satisfait aux obligations visées au point 2
assure et déclare que les équipements sous pression considérés satisfont aux exigences de la directive qui leur
sont applicables. Le fabricant, ou son mandataire établi dans la Communauté, appose le marquage "CE" sur cha-
que équipement sous pression et établit une déclaration écrite de conformité. Le marquage "CE" est accompagné
du numéro d'identification de l'organisme notifié responsable de la surveillance visée au point 4.
2. Le fabricant met en oeuvre un système de qualité approuvé pour la conception, la fabrication, l'inspection finale
et les essais, comme spécifié au point 3, et est soumis à la surveillance visée au point 4.
3. Système de qualité
3.1. Le fabricant introduit auprès d'un organisme notifié de son choix une demande d'évaluation de son système de
qualité.
La demande comprend :
- toutes les informations appropriées pour les équipements sous pression en question,
- la documentation sur le système de qualité.
3.2. Le système de qualité doit assurer la conformité de l'équipement sous pression aux exigences de la directive qui
lui sont applicables.
Tous les éléments, exigences et dispositions adoptés par le fabricant doivent figurer dans une documentation te-
nue de manière systématique et rationnelle sous la forme de mesures, de procédures et d'instructions écrites.
Cette documentation sur le système de qualité permet une interprétation uniforme des mesures de procédure et
de qualité telles que programmes, plans, manuels et dossiers de qualité.
Elle comprend en particulier une description adéquate :
des objectifs de qualité, de l'organigramme, et des responsabilités et pouvoirs des cadres en matière de quali-
té de la conception et de qualité des produits,
- des spécifications techniques de conception, y compris les normes qui seront appliquées et, lorsque les nor-
mes visées à l'article 5 ne sont pas appliquées entièrement, des moyens qui seront utilisés pour que les exi-
gences essentielles de la directive qui s'appliquent à l'équipement sous pression soient respectées,
CODETI® 2001 - Division 1 - R1/51

- des techniques de contrôle et de vérification de la conception, des procédés et des actions systématiques qui
seront utilisés lors de la conception de l'équipement sous pression, notamment en ce qui concerne les maté-
riaux visés au point 4 de l'annexe I,
- des techniques, procédures et mesures systématiques correspondantes qui seront mises en oeuvre pour la fa-
brication, et notamment les modes opératoires d'assemblage permanent des pièces agréés conformément au
point 3 .1.2 de l'annexe I, ainsi que pour le contrôle et l'assurance de la qualité,
des contrôles et des essais qui seront effectués avant, pendant et après la fabrication, avec indication de la
fréquence à laquelle ils auront lieu,
- des dossiers de qualité, tels que les rapports d'inspection et les données des essais, les données d'étalonnage,
les rapports sur les qualifications ou approbations du personnel concerné, notamment celles du personnel
pour l'assemblage permanent des pièces et les essais non destructifs visés aux points 3 .1.2 et 3.1.3 de l'an-
nexe I,
- des moyens de surveillance permettant de contrôler l'obtention de la conception et de la qualité requises pour
l'équipement sous pression et le fonctionnement efficace du système de qualité.
3.3. L'organisme notifié évalue le système de qualité en vue de déterminer s'il répond aux exigences visées au point
J,2. Les éléments du système de qualité conformes à la norme harmonisée pertinente sont présumés conformes
aux exigences correspondantes visées au point 3.2.
L'équipe d'auditeurs comportera au moins un membre expérimenté dans l'évaluation de la technologie de l'équi-
pement sous pression concerné. La procédure d'évaluation comporte une visite d'inspection dans les installations
du fabricant.
La décision est notifiée au fabricant. La notification contient les conclusions du contrôle et la décision d'évalua-
tion motivée. Une procédure de recours doit être prévue.
3.4. Le fabricant s'engage à remplir les obligations découlant du système de qualité tel qu'il est agréé et à faire en
sorte qu'il demeure adéquat et efficace.
Le fabricant, ou son mandataire établi dans la Communauté, informe l'organisme notifié qui a agréé le système
de qualité de tout projet d'adaptation de celui-ci.
L'organisme notifié évalue les modifications proposées et décide si le système de qualité modifié répondra en-
core aux exigences visées au point 3.2 ou si une réévaluation est nécessaire.
Il notifie sa décision au fabricant. La notification contient les conclusions du contrôle et la décision d'évaluation
motivée.
4. Surveillance sous la responsabilité de l'organisme notifié
4.1. Le but de la surveillance est de s'assurer que le fabricant remplit correctement les obligations qui découlent du
système de qualité agréé.
4.2. Le fabricant autorise l'organisme notifié à accéder, à des fins d'inspection, aux lieux de conception, de fabrica-
tion, d'inspection, d'essai et de stockage et lui fournit toute information nécessaire, en particulier :
- la documentation relative au système de qualité,
les dossiers de qualité prévus dans la partie du système de qualité consacrée à la conception, tels que résultats
des analyses, des calculs, des essais, etc.,
- les dossiers de qualité prévus dans la partie du système de qualité consacrée à la fabrication, tels que les rap-
ports d'inspection et les données des essais, les données d'étalonnage, les rapports sur les qualifications du
personnel concerné, etc.
4.3. L'organisme notifié effectue des audits périodiques pour s'assurer que le fabricant maintient et applique le sys-
tème de qualité ; il fournit un rapport d'audit au fabricant. La fréquence des audits périodiques est telle qu'une
réévaluation complète est menée tous les trois ans.
4.4. En outre, l'organisme notifié peut effectuer des visites à l'improviste chez le fabricant. La nécessité de ces visites
additionnelles et leur fréquence seront déterminées sur la base d'un système de contrôle sur visites géré par l'or-
ganisme notifié. En particulier, les facteurs suivants seront pris en considération dans le système de contrôle sur
visites :
- la catégorie de l'équipement,
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- les résultats de visites de surveillance antérieures,


- la nécessité d'assurer le suivi de mesures de correction,
- le cas échéant, les conditions spéciales liées à l'approbation du système,
- des modifications significatives dans l'organisation de la fabrication, les mesures ou les techniques.
A l'occasion de telles visites, l'organisme notifié peut, si nécessaire, effectuer ou faire effectuer des essais desti-
nés à vérifier le bon fonctionnement du système de qualité. Il fournit au fabricant un rapport de visite et, s'il y a
eu un essai, un rapport d'essai.
5. Le fabricant tient à la disposition des autorités nationales pendant une durée de dix ans à compter de la date de
fabrication du dernier équipement sous pression :
- la documentation visée au point 3 .1 deuxième alinéa deuxième tiret,
les adaptations visées au point 3.4 deuxième alinéa,
- les décisions et rapports de l'organisme notifié visés aux points 3.3 dernier alinéa et 3.4 dernier alinéa, ainsi
qu'aux points 4.3 et 4.4.
6. Chaque organisme notifié communique aux Etats membres les informations utiles concernant les approbations
de systèmes de qualité qu'il a retirées et, sur demande, celles qu'il a délivrées.
Chaque organisme notifié doit communiquer également aux autres organismes notifiés les informations utiles
concernant les approbations de systèmes de qualité qu'il a retirées ou refusées.

Module Hl (assurance qualité complète avec contrôle de la conception et surveillance particulière de la vérifica-
tion finale)
1. Outre les dispositions du module H, les dispositions suivantes sont également d'application :
a) Le fabricant introduit auprès de l'organisme notifié une demande de contrôle de la conception.
b) La demande doit permettre de comprendre la conception, la fabrication et le fonctionnement de l'équipement
sous pression et d'évaluer sa conformité avec les exigences correspondantes de la directive.
Elle comprend :
les spécifications techniques de conception, y compris les normes, qui ont été appliquées,
- les preuves nécessaires de leur adéquation, en particulier lorsque les normes visées à l'article 5 n'ont pas
été intégralement appliquées. Ces preuves doivent comprendre les résultats des essais effectués par le la-
boratoire approprié du fabricant ou pour son compte.
c) L'organisme notifié examine la demande et, lorsque la conception satisfait aux dispositions de la directive qui
lui sont applicables, il délivre au demandeur une attestation d'examen CE de la conception. L'attestation
contient les conclusions de l'examen, les conditions de sa validité, les données nécessaires à l'identification
de la conception agréée et, le cas échéant, une description du fonctionnement de l'équipement sous pression
ou de ses accessoires.
d) Le demandeur informe l'organisme notifié qui a délivré l'attestation d'examen CE de la conception de toutes
les modifications de la conception agréée. Celles-ci doivent faire l'objet d'un nouvel agrément de l'organisme
notifié qui a délivré l'attestation d'examen CE de la conception lorsqu'elles peuvent remettre en cause la
conformité de l'équipement sous pression avec les exigences essentielles de la directive ou les conditions
d'utilisation prévues. Ce nouvel agrément est délivré sous la forme d'un complément à l'attestation initiale
d'examen CE de la conception.
e) Chaque organisme notifié doit communiquer également aux autres organismes notifiés les informations utiles
concernant les attestations d'examen CE de la conception qu'il a retirées ou refusées.
2. La vérification finale visée à l'annexe 1 point 3.2 fait l'objet d'une surveillance renforcée sous forme de visites à
l'improviste de la part de l'organisme notifié. Dans le cadre de ces visites, l'organisme notifié doit procéder à des
contrôles sur les équipements sous pression.
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ANNEXE/V

CRITÈRES MINIMAUX A REMPLIR POUR LA DÉSIGNATION DES ORGANISMES NOTIFIÉS VISÉS À


L'ARTICLE 12 ET DES ENTITÉS TIERCES PARTIES RECONNUES VISÉES A L'ARTICLE 13

1. L'organisme, son directeur et le personnel chargé d'exécuter les opérations d'évaluation et de vérification ne
peuvent être ni le concepteur, ni le fabricant, ni le fournisseur, ni l'installateur ou l'utilisateur des équipements
sous pression ou des ensembles que cet organisme contrôle, ni le mandataire de l'une de ces personnes. Ils ne
peuvent ni intervenir directement dans la conception, la construction, la commercialisation ou l'entretien de ces
équipements sous pression ou de ces ensembles, ni représenter les parties engagées dans ces activités. Cela n'ex-
clut pas la possibilité d'échanges d'informations techniques entre le fabricant d'équipements sous pression ou
d'ensembles et l'organisme notifié.
2. L'organisme et son personnel doivent exécuter les opérations d'évaluation et de vérification avec la plus grande
intégrité professionnelle et la plus grande compétence technique et doivent être libres de toutes pressions et inci-
tations, notamment d'ordre financier, susceptibles d'influencer leur jugement ou les résultats de leur contrôle, en
particulier lorsqu'elles émanent de personnes ou de groupements de personnes intéressés par les résultats des vé-
rifications.
3. L'organisme doit disposer du personnel et des moyens nécessaires pour accomplir de façon adéquate les tâches
techniques et administratives liées à l'exécution des contrôles ou à la surveillance ; il doit également avoir accès
au matériel nécessaire pour effectuer des vérifications exceptionnelles.
4. Le personnel chargé des contrôles doit posséder :
- une bonne formation technique et professionnelle,
- une connaissance satisfaisante des prescriptions relatives aux contrôles qu'il effectue et une pratique suffi-
sante de ces contrôles,
- l'aptitude requise pour rédiger les attestations, procès-verbaux et rapports qui constituent la matérialisation
des contrôles effectués.
5. L'impartialité du personnel chargé du contrôle doit être garantie. Sa rémunération ne doit être fonction ni du
nombre de contrôles qu'il effectue, ni des résultats de ces contrôles.
6. L'organisme doit souscrire une assurance de responsabilité civile à moins que cette responsabilité ne soit cou-
verte par l'état sur la base du droit national ou que les contrôles ne soient effectués directement par l'état mem-
bre.
7. Le personnel de l'organisme est lié par le secret professionnel pour tout ce qu'il apprend dans l'exercice de ses
fonctions (sauf à l'égard des autorités administratives compétentes de l'état où il exerce ses activités) dans le ca-
dre de la directive ou de toute disposition de droit interne lui donnant effet.
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ANNEXE V

CRITÈRES À RESPECTER POUR L'AGRÉMENT DES SERVICES D'INSPECTION DES UTILISATEURS


VISÉS A L'ARTICLE 14

1. Le service d'inspection de l'utilisateur doit avoir une structure identifiable et disposer de méthodes de rapport au
sein du groupe dont il fait partie qui garantissent et démontrent son impartialité. II n'est pas responsable de la
conception, de la fabrication, de la fourniture, de l'installation, du fonctionnement ou de l'entretien des équipe-
ments sous pression ou des ensembles et n'est engagé dans aucune activité incompatible avec l'indépendance de
son jugement et l'intégrité de ses activités d'inspection.
2. Le service d'inspection de l'utilisateur et son personnel doivent exécuter les opérations d'évaluation et de vérifi-
cation avec la plus grande intégrité professionnelle et la plus grande compétence technique et doivent être libres
de toutes pressions et incitations, notamment d'ordre financier, susceptibles d'influencer leur jugement ou les ré-
sultats de leur contrôle, en particulier lorsqu'elles émanent de personnes ou de groupements de personnes inté-
ressés par les résultats des vérifications.
3. Le service d'inspection de l'utilisateur doit disposer du personnel et des moyens nécessaires pour accomplir de
façon adéquate les tâches techniques et administratives liées à l'exécution des contrôles ou à la surveillance ; il
doit également avoir accès au matériel pour effectuer des vérifications exceptionnelles.
4. Le personnel chargé des contrôles doit posséder :
- une bonne formation technique et professionnelle,
une connaissance satisfaisante des prescriptions relatives aux contrôles qu'il effectue et une pratique suffi-
sante de ces contrôles,
l'aptitude requise pour rédiger les attestations, procès-verbaux et rapports qui constituent la matérialisation
des contrôles effectués.
5. L'impartialité du personnel chargé du contrôle doit être garantie. Sa rémunération ne doit être fonction ni du
nombre de contrôles qu'il effectue, ni des résultats de ces contrôles.
6. Le service d'inspection de l'utilisateur doit avoir une assurance de responsabilité civile adéquate à moins que
cette responsabilité ne soit assumée par le groupe dont il fait partie.
7. Le personnel du service d'inspection de l'utilisateur est lié par le secret professionnel pour tout ce qu'il apprend
dans l'exercice de ses fonctions (sauf à l'égard des autorités administratives compétentes de l'état où il exerce ses
activités) dans le cadre de la directive ou de toute disposition de droit interne lui donnant effet.
CODETI® 2001 - Division 1 - R1/55

ANNEXE VI

MARQUAGE « CE »

Le marquage « CE » est constitué des initiales « CE » selon le graphisme suivant :

En cas de réduction ou d'agrandissement du marquage « CE », les proportions telles qu'elles ressortent du graphisme
gradué figurant ci-dessus doivent être respectées.
Les différents composants du marquage « CE» doivent avoir sensiblement la même dimension verticale, qui ne peut
être inférieure à 5 mm.
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ANNEXE VII

DÉCLARATION DE CONFORMITÉ

La déclaration de conformité « CE » doit comprendre les éléments suivants :


- le nom et l'adresse du fabricant, ou de son mandataire établi dans la Communauté,
- la description de l'équipement sous pression ou de l'ensemble,
- la procédure d'évaluation de la conformité appliquée,
- pour les ensembles, la description des équipements sous pression qui les constituent ainsi que les procédures d'éva-
luation de la conformité appliquées,
- le cas échéant, le nom et l'adresse de l'organisme notifié qui a effectué le contrôle,
- le cas échéant, un renvoi au certificat d'examen « CE de type », au certificat d'examen CE de la conception ou au
certificat de conformité CE,
- le cas échéant, le nom et l'adresse de l'organisme notifié qui contrôle le système de qualité du fabricant,
- le cas échéant, la référence aux normes harmonisées appliquées,
- le cas échéant, les autres spécifications techniques qui ont été utilisées,
- le cas échéant, les références aux autres directives communautaires qui ont été appliquées,
l'identification du signataire ayant reçu pouvoir pour engager le fabricant, ou son mandataire établi dans la Commu-
nauté.
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Le Conseil d'Etat (section des travaux publics) enten-


Décret no 99-1046 du 13 décembre 1999 du,
relatif aux équipements sous pression Décrète:
(JO du 15 décembre1999)
TITRE Ier

DEFINITIONS ET CHAMP D'APPLICATION


Le Premier ministre,
Sur le rapport du ministre de l'économie, des finances Art. 1er. - Au sens du présent décret, on entend par :
et de l'industrie,
a) « Equipements sous pression », les récipients,
Vu la directive 97123/CE du Parlement européen et du
tuyauteries, accessoires de sécurité et accessoires sous
Conseil du 29 mai 1997 relative au rapprochement des
pression.
législations des Etats membres concernant les équipe-
ments sous pression ; Sont, le cas échéant, considérés comme faisant partie
Vu la directive 98/34/CE du Parlement européen et du des équipements sous pression les éléments attachés
Conseil du 22 juin 1998 modifiée prévoyant une pro- aux parties sous pression, tels que les brides, piquages,
cédure d'information dans le domaine des normes et raccords, supports, pattes de levage, etc. ;
réglementations techniques ; b) « Récipient », une enveloppe conçue et construite
Vu le code pénale, notamment ses articles R. 121-2, pour contenir des fluides sous pression, y compris les
R. 131-41, R. 13 1-43 et R. 610-1 ; éléments qui y sont directement attachés jusqu'au dis-
Vu le code de la route, notamment ses articles R. 106, positif prévu pour le raccordement avec d'autres équi-
R. 109-2, R. 163, R. 184 et R. 200; pements. Un récipient peut comporter un ou plusieurs
Vu le code de la santé publique, notamment son article compartiments ;
L. 665-3 ;
Vu le code de la consommation, notamment ses articles c) « Tuyauteries », des composants de canalisation,
L. 215-1 et L. 215-18 ; destinés au transport des fluides, lorsqu'ils sont raccor-
Vu le code de travail, notamment ses articles R. 231- dés en vue d'être intégrés dans un système sous pres-
51, R. 233-83 et R. 233-83-1 ; sion. Les tuyauteries comprennent notamment un tuyau
Vu le code des douanes, notamment son article 38 ; ou un ensemble de tuyaux, Je tubage, les accessoires de
Vu la loi n° 571 du 28 octobre 1943 modifiée relative tuyauterie, les joints d'expansion, les flexibles ou, le
aux appareils à pression de vapeur employés à terre et cas échéant, d'autres composants résistant à la pression.
aux appareils à pression de gaz employés à terre ou à Les échangeurs thermiques constitués de tuyaux et
bord des bateaux de navigation intérieure ; destinés au refroidissement ou au réchauffement de
Vu le décret du 2 avril 1926 modifié portant règlement l'air sont assimilés aux tuyauteries ;
sur les appareils à vapeur autres que ceux placés à bord d) « Accessoires de sécurité », des dispositifs desti-
des bateaux ; nés à la protection des équipements sous pression
Vu le décret n°63 du 18 janvier 1943 modifié portant contre Je dépassement des limites admissibles. Ces
règlement sur les appareils à pression de gaz ; dispositifs comprennent :
Vu le décret n°63- l 228du 11 décembre 1963 modifié
des dispositifs pour la limitation directe de la
relatif aux installations nucléaires ;
pression, tels que les soupapes de sûreté, les dis-
Vu le décret n°95-I 081 du 3 octobre 1995 relatif à la
positifs à disques de rupture, les tiges de flam-
sécurité des personnes, des animaux et des biens lors
bage, les dispositifs de sécurité pilotés, et,
de l'emploi des matériels électriques destinés à être
employés dans certaines limites de tension ; des dispositifs de limitation qui mettent en oeu-
Vu le décret n°96-1010 du 19 novembre 1996 relatif vre des moyens d'intervention ou entraînent la
aux appareils et aux systèmes de protection destinés à coupure et le verrouillage, tels que les commuta-
être utilisés en atmosphère explosible ; teurs actionnés par la pression, la température ou
Vu le décret n°97-l l 94 du 19 décembre 1997 pris pour le niveau du fluide et les dispositifs de « mesure,
l'application au ministre de l'économie, des finances et de contrôle et de régulation jouant un rôle en
de l'industrie du Io de l'article 2 du décret n°97-34 du matière de sécurité » ;
15 janvier 1997 relatif à la déconcentration des déci-
sions administratives individuelles ;

,/ -
CODETI® 2001 - Division 1 - R2/2

e) « Accessoires sous pression », des dispositifs Art. 2. - 1. - Sont soumis aux dispositions du présent
jouant un rôle opérationnel et dont l'enveloppe est décret les équipements sous pression et les ensembles
soumise à pression ; dont la pression maximale admissible PS est supérieure
j) « Ensembles », plusieurs équipements sous pres- à 0,5 bar.
sion assemblés par un fabricant pour former un tout Il. - Les équipements sous pression définis ci-dessous
intégré et fonctionnel ; ne sont pas soumis aux dispositions des titres II et III
g) « Pression », la pression par rapport à la pression du présent décret :
atmosphérique, c'est-à-dire la pression au manomètre. a) Les canalisations comprenant une tuyauterie ou un
Par conséquent, le vide est exprimé par une valeur ensemble de tuyauteries destinées au transport de tout
négative; fluide ou matière vers une ou à partir d'une installation
h) « Pression maximale admissible PS », la pression (sur terre ou en mer), à partir du, et y compris le, der-
maximale pour laquelle l'équipement est conçu, spéci- nier organe d'isolement situé dans le périmètre de l'ins-
fiée par le fabricant. taliation, y compris tous les équipements annexes qui
sont spécifiquement conçus pour la canalisation. Cette
Elle est définie à un emplacement spécifié par le fa- exclusion ne couvre pas les équipements sous pression
bricant. Il s'agit de l'emplacement où sont connectés les standard tels que ceux qui peuvent se trouver dans les
organes de protection ou de sûreté ou de la partie supé- postes de détente et dans les stations de compression ;
rieure de l'équipement ou, si cela n'est pas approprié,
b) Les réseaux d'adduction, de distribution et d'éva-
de tout autre emplacement spécifié ;
cuation d'eau et leurs équipements ainsi que les condui-
i) « Température minimale/maximale admissible tes d'eau motrice telles que conduites forcées, galeries
TS », les températures minimale et maximale pour sous pression, cheminées d'équilibrage des installations
lesquelles l'équipement est conçu, spécifiées par le hydroélectriques et leurs accessoires spécifiques ;
fabricant;
c) Les générateurs d'aérosol définis par l'article 1er
j) « Volume V », le volume interne de chaque com- de l'arrêté du 6 janvier 1978 modifié portant applica-
partiment, y compris Je volume des raccordements tion de la réglementation des appareils à pression aux
jusqu'à la première connexion et à l'exclusion du vo- générateurs d'aérosol ;
lume des éléments internes permanents ;
d) Les équipements destinés au fonctionnement des
k) « Dimension nominale DN », la désignation numé- véhicules mentionnés aux articles R. 106, R. 109-2,
rique de la dimension commune à tous les éléments R. 163, R. 184 ou R. 200 du code de la route ;
d'un système de tuyauterie autres que les éléments
indiqués par leur diamètre extérieur ou par la taille du e) Les équipements qui relèveraient au plus de la ca-
filet. Il s'agit d'un nombre arrondi à des fins de réfé- tégorie I en application de la classification prévue à
rence et qui n'a pas de relation stricte avec les cotes de l'article 8 ci-après et qui sont incorporés ou destinés à
fabrication. La taille nominale est indiquée par DN être incorporés dans un des produits suivants :
suivi d'un nombre ; machines mentionnées à l'article R. 233-83 du
!) « Fluides », les gaz, liquides et vapeurs en phase
code du travail ;
pure ainsi que les mélanges de ceux-ci. Un fluide peut ascenseurs mentionnés au VIII de l'article R.
contenir une suspension de solides ; 233-83-1 du code du travail ;
m) « Assemblages permanents », des assemblages qui matériels électriques mentionnés à l'article Ier
ne peuvent être dissociés sauf par des méthodes des- du décret du 3 octobre 1995 susvisé ;
tructives ;
dispositifs médicaux mentionnés à l'article R.
n) « Approbation européenne de matériaux », un do- 665-3 du code de la santé publique;
cument technique définissant les caractéristiques des
appareils à gaz mentionnés à l'arrêté du 12 août
matériaux destinés à une utilisation répétée pour la
1991 portant application de la directive
fabrication d'équipements sous pression, qui n'ont pas
90/396/CEE relative aux appareils à gaz ;
fait l'objet d'une norme mentionnée à l'article 6 ci-
après; appareils destinés à être utilisés en atmosphères
explosibles mentionnés au décret du 19 novem-
o) « Mise sur le marché », l'exposition, la mise en
bre 1996 susvisé ;
vente, la vente, l'importation, la location, la mise à
disposition ou la cession à quelque titre que ce soit ; j) Les armes, munitions et matériel de guerre ;
p) « Mise en service », la première utilisation d'un
équipement sous pression par son utilisateur final ;
q) « Fabricant», celui qui assume la responsabilité de
la conception et de la fabrication d'un équipement objet
du présent décret en vue de sa mise sur le marché en
son nom.
CODETI® 2001 - Division 1 - R2/3

g) Les équipements de contrôle de puits utilisés dans marchandises dangereuses), IMDG (code maritime
l'industrie de prospection et d'exploitation pétrolière, international pour le transport des marchandises dange-
gazière ou géothermique ainsi que dans le stockage reuses) et OACI (organisation de l'aviation civile inter-
souterrain et prévus pour contenir ou contrôler la pres- nationale) ;
sion du puits. Ceci comprend la tête de puits (arbre de
q) Les radiateurs et les tuyaux dans les systèmes de
noël) et les obturateurs de sécurité, les tuyauteries et
chauffage à eau chaude ;
collecteurs ainsi que leurs équipements situés en
amont; r) Les récipients devant contenir des liquides avec
une pression de gaz au-dessus du liquide ne dépassant
h) Les équipements comportant des carters ou des
pas 0,5 bar.
mécanismes dont le dimensionnement, le choix des
matériaux, les règles de construction reposent III. - Les récipients à pression simples, définis par
essentiellement sur des critères de résistance, de l'article 1er de l'arrêté du 14 décembre 1989 portant
rigidité et de stabilité à l'égard des sollicitations application de la directive 87 /404/CEE relative aux
statiques et dynamiques en service ou à l'égard d'autres récipients à pression simples, ne sont pas soumis aux
caractéristiques liées à leur fonctionnement et pour dispositions du titre II du présent décret.
lesquels la pression ne constitue pas un facteur IV. - Un arrêté des ministres chargés de la sûreté nu-
significatif au niveau de la conception. Ces cléaire, pris après avis de la commission interministé-
équipements peuvent comprendre : rielle des installations nucléaires de base instituée par
les moteurs, y compris les turbines et les moteurs le décret du 11 décembre 1963 susvisé et de la com-
à combustion interne ; mission centrale des appareils à pression mentionnée à
l'article 26 ci-après, définit les équipements spéciale-
les machines à vapeur, les turbines à gaz ou à
ment conçus pour des applications nucléaires, dont la
vapeur, les turbogénérateurs, les compresseurs ;
défaillance peut donner lieu à des émissions radioacti-
les pompes et les servocommandes ; ves, qui ne sont pas soumis aux dispositions du titre II,
et précise les dispositions particulières qui sont appli-
l) Les hauts fourneaux, y compris leurs systèmes de
cables à leur construction et à son contrôle.
refroidissement, leurs récupérateurs de vent chaud,
leurs extracteurs de poussières et leurs épurateurs de V. - Par exception à l'exclusion mentionnée au a du
gaz de hauts fourneaux, ainsi que les fours à réduction II, un arrêté du ministre chargé de l'industrie, pris après
directe, y compris leurs systèmes de refroidissement, avis de la commission centrale des appareils à pression
leurs convertisseurs à gaz et leurs cuves destinées à la mentionnée à l'article 26 ci-après, définit les disposi-
fusion, à la refusion, au dégazage et à la coulée de tions particulières applicables à la fabrication et à l'éva-
l'acier et des métaux non ferreux ; luation de conformité des canalisations de transport
d'eau surchauffée dont la température peut excéder
j) Les enveloppes sous pression entourant les élé-
l 20°C ou de vapeur d'eau, qui ne sont pas soumises
ments de réseaux de transmission, tels que les câbles
aux dispositions du titre II.
électriques et les câbles téléphoniques ;
VI. - Un arrêté du ministre chargé de l'industrie, pris
k) Les bateaux, fusées, aéronefs ou unités mobiles
après avis de la commission centrale des appareils à
off-shore, ainsi que les équipements destinés expres-
pression mentionnée à l'article 26 ci-après, définit les
sément à être installés à bord de ces engins ou à les
dispositions particulières applicables à la fabrication et
propulser;
à l'évaluation de conformité des enveloppes des équi-
!) Les équipements sous pression composés d'une en- pements électriques à haute tension tels que les appa-
veloppe souple, par exemple les pneumatiques, les reillages de connexion et de commande, les transfor-
coussins pneumatiques, balles et ballons de jeu, les mateurs et les machines tournantes, qui ne sont pas
embarcations gonflables et autres équipements sous soumises aux dispositions du titre II.
pression similaires ;
VII. - Les arrêtés mentionnés aux V et VI ci-dessus
m) Les silencieux d'échappement et d'admission ; ne sont pas applicables aux équipements sous pression
n) Les bouteilles ou les canettes de boissons gazeuses en provenance d'un Etat membre de l'Union euro-
destinées aux consommateurs finals ; péenne ou d'un autre Etat partie à l'accord instituant
!'Espace économique européen qui sont conformes à
o) Les récipients destinés au transport et à la distribu- une norme ou à une réglementation technique en vi-
tion de boissons dont le produit de la pression maxi- gueur dans cet Etat, assurant un niveau de sécurité
male admissible PS par le volume V n'excède pas reconnu équivalent par le ministre chargé de l'industrie.
.• J
500 bar.! et dont la pression maximale admissible n'ex-
cède pas 7 bar ;
p) Les équipements relevant des conventions ADR
(accord européen relatif au transport international des
marchandises dangereuses par route), RID (règlement
concernant le transport international ferroviaire des
CODETI® 2001 - Division 1 - R2!4

b) Des liquides dont la pression de vapeur, à la tem-


TITRE II
pérature maximale admissible, est inférieure ou égale à
MISE SUR LE MARCHE ET EVALUATION 0,5 bar au-dessus de la pression atmosphérique nor-
DE LA CONFORMITE male (1 013 mbar), dans les limites suivantes:

Art. 3. - Les équipements sous pression énumérés ci- pour les fluides du groupe 1, lorsque la DN est
dessous doivent satisfaire, tant en ce qui concerne leur supérieure à 25 et le produit PS.DN est supérieur
conception que leur fabrication, aux exigences essen- à 2 000 bar;
tielles de sécurité énoncées à l'annexe 1 : pour les fluides du groupe 2, lorsque la pression
1. Les récipients, à l'exception de ceux relevant du 2 PS est supérieure à 10 bar et la DN est supé-
ci-après, prévus pour : rieure à 200 et le produit PS.DN est supérieur à
5 000 bar;
a) Des gaz, des gaz liquéfiés, des gaz dissous sous
pression, des vapeurs ainsi que les liquides dont la 4. Les accessoires de sécurité et les accessoires sous
pression de vapeur, à la température maximale admis- pression destinés à des équipements relevant des points
sible, est supérieure de 0,5 bar à la pression atmosphé- 1, 2 et 3 ci-dessus, y compris lorsque de tels équipe-
rique normale ( 1 013 mbar), dans les limites suivantes : ments sont incorporés dans un ensemble.

pour les fluides du groupe 1, lorsque le volume Art. 4. - 1. - Les ensembles, qui comprennent au
est supérieur à 1 l et le produit PS.V est supé- moins un équipement sous pression mentionné à l'arti-
rieur à 25 bar.!, ainsi que lorsque la pression PS cle 3, et qui sont énumérés au II ci-dessous, doivent
est supérieure à 200 bar ; satisfaire, tant en ce qui concerne leur conception que
leur fabrication, aux exigences essentielles de sécurité
pour les fluides du groupe 2, lorsque le volume définies à l'annexe 1.
est supérieur à 1 1 et le produit PS.V est supé-
rieur à 50 bar.!, ainsi que lorsque la pression PS II. - a) Les ensembles prévus pour la production de
est supérieure à 1 000 bar ainsi que tous les ex- vapeur et d'eau surchauffée à une température supé-
tincteurs portables et les bouteilles pour appa- rieure à 110°C comportant au moins un équipement
reils respiratoires ; sous pression soumis à l'action de la flamme ou à un
apport calorifique présentant un danger de surchauffe ;
b) Des liquides dont la pression de vapeur, à la tem-
pérature maximale admissible, est inférieure ou égale à b) Les ensembles autres que ceux mentionnés au a
0,5 bar au-dessus de la pression atmosphérique nor- lorsque leur fabricant les destine à être mis sur le mar-
male (1 013 mbar), dans les limites suivantes: ché et en service en tant qu'ensembles.

pour les fluides du groupe 1, lorsque le volume III. - Les ensembles prévus pour la production d'eau
est supérieur à 1 1 et le produit PS.V est supé- chaude à une température inférieure ou égale à 110°C,
rieur à 200 bar.!, ainsi que lorsque la pression PS alimentés manuellement par combustible solide, avec
est supérieure à 500 bar ; un produit PS.V supérieur à 50 bar.! doivent satisfaire
aux exigences essentielles des points 2.10, 2.11, 3.4, 5
pour les fluides du groupe 2, lorsque la pression a et 5 d de l'annexe 1.
PS est supérieure à 10 bar et le produit PS.V est
supérieur à 10 000 bar.!, ainsi que lorsque la Art. 5. - I. - Le fabricant, l'importateur ou le respon-
pression PS est supérieure à 1 000 bar ; sable de la mise sur le marché ne peut mettre sur le
marché ou mettre en service un équipement sous pres-
2. Les équipements sous pression soumis à l'action de sion mentionné à l'article 3 ci-dessus ou un ensemble
la flamme ou à un apport calorifique présentant un mentionné à l'article 4 ci-dessus s'il n'a, après avoir
danger de surchauffe prévus pour la production de satisfait aux procédures d'évaluation de la conformité
vapeur ou d'eau surchauffée à une température supé- définies à l'article 9 du présent décret, établi et signé
rieure à 110 oC lorsque le volume est supérieur à 2 !, une déclaration de conformité « CE » par laquelle il
ainsi que tous les autocuiseurs ; atteste que cet équipement ou ensemble est conforme
3. Les tuyauteries prévues pour: aux exigences essentielles définies respectivement à
l'article 3 ou à l'article 4 ci-dessus et s'il n'a pas apposé
a) Des gaz, des gaz liquéfiés, des gaz dissous sous
le marquage « CE » prévu à l'article 13 ci-après. La
pression, des vapeurs ainsi que les liquides dont la
déclaration de conformité est établie conformément au
pression de vapeur, à la température maximale admis-
modèle figurant à l'annexe 6.
sible, est supérieure de 0,5 bar à la pression atmosphé-
rique normale (1 013 mbar), dans les limites suivantes:
pour les fluides du groupe 1, lorsque la DN est
supérieure à 25 ;
pour les fluides du groupe 2, lorsque la DN est
supérieure à 32 et le produit PS.DN est supérieur
à 1 000 bar;
CODETI® 2001 - Division 1 - R2/5

Il. - Lorsque la déclaration de conformité « CE » et le b) Le groupe 2 comprend tous les autres fluides qui
marquage « CE » sont effectués en application de la ne sont pas mentionnés au a ci-dessus.
réglementation d'un autre Etat membre de l'Union
Art. 9. - La déclaration de conformité prévue à l'arti-
européenne, ils produisent les mêmes effets que les
cle 5 ci-dessus et le marquage « CE » prévu à l'article
formalités correspondantes prévues par le présent dé-
13 ci-après des équipements sous pression et des
cret.
ensembles sont subordonnés à l'évaluation de leur
Art. 6. - Lorsqu'une norme nationale qui transpose conformité aux exigences essentielles.
une norme européenne harmonisée dont la référence a
Les procédures d'évaluation de la conformité définies
été publiée au Journal officiel des Communautés euro-
à l'annexe 2 et diligentées à cette fin peuvent être les
péennes couvre une ou plusieurs des exigences essen-
suivantes:
tielles de sécurité définies à l'annexe 1, les équipements
sous pression ou ensembles conçus ou fabriqués le contrôle interne de la fabrication (module A) ;
conformément à cette norme sont présumés conformes le contrôle interne de la fabrication avec surveil-
aux exigences essentielles de sécurité correspondantes. lance de la vérification finale (module A 1);
Les références des normes françaises corres- l'examen CE de type (module B);
pondantes sont publiées au Journal officiel de la Répu-
blique française. l'examen CE de la conception (module B 1) ;

Art. 7. - Les équipements sous pression ou ensem- la conformité au type (module C 1) ;


bles dont les caractéristiques sont inférieures ou égales l'assurance qualité production (module D);
aux limites définies au II de l'article 3 ci-dessus doi-
l'assurance qualité production (module D 1);
vent être conçus et fabriqués conformément aux règles
de l'art en usage dans un Etat membre afin d'assurer l'assurance qualité produits (module E) ;
leur utilisation de manière sûre. Ces équipements sous
l'assurance qualité produits (module E 1) ;
pression ou ensembles doivent être accompagnés d'ins-
tructions d'utilisation suffisantes et porter des marques la vérification sur produits (module F) ;
permettant d'identifier le fabricant ou son mandataire la vérification CE à l'unité (module G) ;
établi dans la Communauté. Ces équipements ou en-
sembles ne portent pas le marquage « CE » mentionné l'assurance complète de qualité (module H) ;
à l'article 13 ci-après, au titre du présent décret. l'assurance qualité complète avec contrôle de la
Art. 8. - I. - Les équipements sous pression mention- conception et surveillance particulière de la véri-
nés à l'article 3 ci-dessus sont classés en quatre catégo- fication finale (module H 1).
ries, désignées de I à IV en fonction des risques crois- La liste des procédures applicables à chaque équipe-
sants. ment sous pression est précisée par arrêté du ministre
Un arrêté du ministre chargé de l'industrie, pris après chargé de l'industrie, conformément au Ide l'article 8.
avis de la commission centrale des appareils à pression Art. 10. - A l'exception du contrôle interne de la fa-
mentionnée à l'article 26 ci-après, précise, pour les brication, les procédures d'évaluation de la conformité
équipements sous pression et ensembles mentionnés font intervenir des organismes indépendants habilités à
aux articles 3 et 4 ci-dessus, les critères de cette classi- cet effet conformément au titre IV du présent décret ou
fication et les procédures d'évaluation de la conformité des organismes habilités dans les mêmes conditions par
définies à l'article 9 ci-après qui leur sont applicables. les autorités compétentes d'un autre Etat membre de la
II. - Pour les besoins de cette classification, les flui- Communauté européenne et figurant sur la liste des
des sont répartis en deux groupes : organismes notifiés, publiée au Journal officiel des
Communautés européennes.
a) Le groupe 1 comprend les fluides :
Art. 11. - Les documents et la correspondance rela-
explosifs; tifs à l'évaluation de la conformité sont rédigés en
extrêmement inflammables ; langue française ou dans une langue acceptée par l'or-
ganisme habilité.
facilement inflammables ;
Les informations mentionnées aux points 3.3 et 3.4
inflammables (lorsque la température maximale
de l'annexe 1 doivent être fournies en langue française.
admissible est supérieure au point d'éclair) ;
Art. 12. - I. - L'approbation européenne de maté-
très toxiques ;
riaux, définie au n de l'article 1er ci-dessus, est délivrée
toxiques; à la demande d'un ou plusieurs fabricants de matériaux
ou d'équipements, par un des organismes indépendants
comburants ;
mentionnés à l'article 10 ci-dessus et spécifiquement
considérés comme dangereux au sens de l'article habilités à cette fin. L'organisme définit et effectue, ou
R. 231-51 du code du travail ; fait effectuer, les examens et essais appropriés pour
certifier la conformité des types de matériaux avec les
J~·

'.,):
CODETI® 2001 - Division 1 - R2/6

exigences correspondantes du présent décret. Dans le leur incorporation dans l'ensemble conservent ce mar-
cas de matériaux reconnus d'usage sûr avant le 29 quage.
novembre 1999, l'organisme tient compte des données
IV. - Lorsque l'équipement sous pression ou l'ensem-
existantes pour certifier cette conformité.
ble fait l'objet d'autres réglementations, portant sur des
II. - Avant de délivrer une approbation européenne caractéristiques autres que celles régies par le présent
de matériaux, l'organisme habilité informe Je ministre décret et prévoyant l'apposition du marquage « CE »,
chargé de l'industrie ainsi que les autorités compétentes celui-ci indique que l'équipement sous pression ou
des autres Etats membres et la Commission euro- l'ensemble est également présumé conforme à ces
péenne, en communiquant les éléments pertinents. autres réglementations.
L'organisme délivre l'approbation européenne de maté-
Cependant, dans le cas où l'une ou plusieurs de ces
riaux en tenant compte, le cas échéant, des avis émis
réglementations laissent le choix au fabricant, pendant
dans un délai de trois mois à la suite de cette consulta-
une période transitoire, du régime à appliquer, le mar-
tion.
quage « CE » atteste la conformité aux dispositions des
III. - L'organisme habilité adresse copie de l'approba- seules réglementations appliquées par le fabricant.
tion européenne de matériaux au ministre chargé de Dans ce cas, les références aux directives européennes,
l'industrie, aux autorités compétentes des autres Etats telles que publiées au Journal officiel des Communau-
membres, à la Commission européenne et aux autres tés européennes, doivent être inscrites sur les docu-
organismes habilités. ments, notices ou instructions requis par ces réglemen-
tations et accompagnant l'équipement sous pression et
IV. - Les matériaux utilisés pour la fabrication des
l'ensemble.
équipements sous pression, conformes aux approba-
tions européennes de matériaux, dont les références ont V. - Il est interdit d'apposer sur les équipements sous
été publiées au Journal officiel des Communautés pression et les ensembles des marquages susceptibles
européennes, sont présumés conformes aux exigences d'induire les tiers en erreur sur la signification ou le
essentielles applicables énoncées à l'annexe 1. graphisme du marquage « CE ». Tout autre marquage
peut être apposé sur les équipements sous pression ou
V. - L'organisme habilité qui a délivré l'approbation
ensembles à condition de ne pas réduire la visibilité et
européenne de matériaux pour équipements sous pres-
la lisibilité du marquage « CE ».
sion retire cette approbation lorsqu'il constate que
ladite approbation n'aurait pas dû être délivrée ou lors- Art. 14. - I. - Par dérogation aux dispositions de l'ar-
que le type de matériau est couvert par une norme ticle 10 ci-dessus prévoyant que les procédures
mentionnée à l'article 6 ci-dessus. Il informe immédia- d'évaluation de la conformité font intervenir des
tement le ministre chargé de l'industrie ainsi que les organismes indépendants, sont autorisées la mise sur Je
autorités compétentes des autres Etats membres et la marché et la mise en service, par un utilisateur
Commission européenne de tout retrait d'une approba- professionnel, d'équipements sous pression ou
tion. d'ensembles, dont la conformité aux exigences
essentielles a été évaluée par un organe d'inspection
Art. 13. - !. - Les équipements sous pression et les
qui lui est propre, ci-après dénommé « organe
ensembles mentionnés aux articles 3 et 4 ci-dessus qui
d'inspection des utilisateurs », dans les conditions
ont fait l'objet des procédures d'évaluation de la
définies ci-dessous_..;. . d .. d .
conformité définies à l'article 9 ci-dessus doivent por- a; Les organes u mspect1on es ut1 11sateurs 01vent
ter le marquage « CE » de conformité. être habilités à cet effet par le ministre chargé de l'in-
dustrie conformément au titre IV du présent décret ou
Ce marquage, constitué des initiales « CE » selon le
avoir été habilités dans les mêmes conditions par les
graphisme dont le modèle figure à l'annexe 5, est appo-
autorités compétentes d'un autre Etat membre de la
sé sur ces équipements ou ensembles par le fabricant,
Communauté européenne ;
l'importateur ou le responsable de la mise sur le mar-
ché. Il est accompagné, le cas échéant, du numéro b) Les équipements sous pression et ensembles dont
d'identification de l'organisme habilité impliqué dans la la conformité a été évaluée par un organe d'inspection
phase de contrôle de production de la procédure d'éva- des utilisateurs ne portent pas Je marquage « CE » ;
luation de la conformité.
c) Les équipements sous pression ou ensembles dont
II. - Le marquage « CE » doit être apposé de manière la conformité a été évaluée par un organe d'inspection
visible, facilement lisible et indélébile sur chaque des utilisateurs ne peuvent être utilisés que dans le
équipement sous pression ou sur chaque ensemble groupe dont fait partie l'organe d'inspection. Le groupe
complet ou dans un état permettant la vérification fi- applique une politique commune de sécurité en ce qui
nale décrite au point 3.2 de l'annexe 1. concerne les spécifications techniques de conception,
de fabrication, de contrôle, de maintenance et d'utilisa-
III. - Il n'est pas nécessaire d'apposer le marquage
tion des équipements sous pression et des ensembles ;
« CE » sur chacun des équipements sous pression
individuels qui composent un ensemble mentionné à d) Les organes d'inspection des utilisateurs travaillent
l'article 4 ci-dessus. Les équipements sous pression exclusivement pour le groupe dont ils font partie ;
individuels portant déjà le marquage « CE » lors de
CODETI® 2001 - Division 1 - R2/7

e) Les procédures applicables en cas d'évaluation de IV. - L'équipement doit être installé et mis en service
la conformité par les organes d'inspection des utilisa- dans des conditions permettant la réalisation ultérieure
teurs sont exclusivement les modules A 1, C 1, F et G des opérations d'entretien et de surveillance prévues au
mentionnés à l'article 9 ci-dessus. III ainsi que des opérations de contrôle prévues à l'arti-
cle 18 ci-après.
Il. - Un arrêté du ministre chargé de l'industrie fixe la
date d'entrée en application des dispositions du présent V. - Les équipements sous pression doivent être
article. convenablement assemblés entre eux et munis de dis-
Art. 15. - La présentation, notamment lors des foires positifs de protection appropriés permettant d'assurer
que les limites prévues pour chacun des éléments ne
et des expositions, d'équipements sous pression ou
seront pas dépassées dans les conditions d'exploitation.
d'ensembles mentionnés aux articles 3 ou 4 ci-dessus,
non conformes aux dispositions du présent décret, est Pour les équipements soumis aux dispositions du titre
autorisée pour autant qu'un panneau visible indique II, les exigences de l'annexe 1 concernant les ensem-
clairement leur non-conformité ainsi que l'impossibilité bles doivent être respectées. Cette disposition est répu-
d'acquérir ces équipements avant leur mise en confor- tée satisfaite lorsque l'équipement est inclus dans un
mité par le fabricant ou son mandataire établi dans la ensemble ayant fait l'objet d'une procédure d'évaluation
Communauté. La mise sous pression de ces équipe- de la conformité, conformément aux dispositions de
ments ou ensembles est interdite. l'article 4 ci-dessus.
Art. 16. - La déclaration de conformité « CE » pré- VI. - L'exploitant doit définir les conditions d'utilisa-
vue à l'article 5 ci-dessus doit être tenue à la disposi- tion de l'équipement en tenant compte des conditions
tion des autorités chargées de la surveillance du mar- pour lesquelles il a été conçu et fabriqué.
ché en application de la législation et de la réglementa-
En particulier, sauf lorsque l'arrêté mentionné au I ci-
tion en vigueur.
dessus prévoit une procédure autorisant l'exploitant à
Cette même déclaration doit être présentée à l'appui définir d'autres modalités d'exploitation, les conditions
de la déclaration en douane en cas d'importation. d'installation, de mise en service, d'utilisation et de
maintenance définies par le fabricant, en particulier
TITRE III celles figurant sur l'équipement ou les notices d'instruc-
tion doivent être respectées.
DISPOSITIONS APPLICABLES AUX
EQUIPEMENTS EN SERVICE VII. - Sauf disposition particulière définie par l'arrêté
mentionné au I ci-dessus, la réparation ou la modifica-
Art. 17. - I. - Des arrêtés du ministre chargé de tion d'un équipement sous pression doit être réalisée
l'industrie pris après avis de la commission centrale des conformément aux règles applicables à la fabrication
appareils à pression mentionnée à l'article 26 ci-après d'équipements neufs.
peuvent soumettre certains équipements sous pression
en service au respect des exigences définies ci-dessous Toutefois cet arrêté peut prévoir que les équipements
en ce qui concerne leur installation, leur mise en ser- sous pression fabriqués conformément aux dispositions
vice, leur entretien et leur exploitation. des décrets des 2 avril 1926 et 18 janvier 1943 modi-
fiés susvisés peuvent faire l'objet de réparations et
II. - L'exploitant doit rassembler, conserver et tenir à modifications conformément aux dispositions techni-
disposition des agents chargés de la surveillance des ques définies par ces décrets et leurs textes d'applica-
appareils à pression en application de l'article 3 de la tion. La procédure de contrôle après réparation est
loi du 28 octobre 1943 modifiée susvisée les informa- effectuée, s'il y a lieu, conformément au présent décret.
tions sur les équipements nécessaires à la sécurité de
leur exploitation, à leur entretien, à leur contrôle et à VIII. - Les arrêtés mentionnés au I ci-dessus peuvent,
leur éventuelle réparation, y compris les éléments per- pour certaines catégories d'équipements sous pression,
tinents du dossier de fabrication et des instructions de préciser les exigences des points II à VII ci-dessus.
service et, pour les équipements soumis aux disposi- Art. 18. - Les arrêtés mentionnés au I de l'article 17
tions du titre II, les déclarations de conformité « CE » ci-dessus peuvent également soumettre certains équi-
et les attestations de conformité éventuelles. pements sous pression à l'une ou plusieurs des opéra-
III. - L'exploitant est responsable de l'entretien, de la tions de contrôle suivantes :
surveillance et des réparations nécessaires au maintien la déclaration de mise en service, définie au 1 de
du niveau de sécurité de l'équipement. II doit effectuer, l'annexe 3;
s'il en a la compétence, ou faire effectuer par une per-
le contrôle de mise en service, défini au 2 de
sonne compétente les opérations nécessaires à cet effet.
l'annexe 3;
II doit retirer l'équipement du service si son niveau de
sécurité est altéré. la requalification périodique, définie au 3 de
l'annexe 3;
L'arrêté prévu au I peut prévoir que ces opérations
comprennent des inspections périodiques et préciser le contrôle après réparation ou modification, dé-
leur fréquence minimale. fini au 4 de l'annexe 3.
GODET!® 2001 - Division 1 - R2/8

Les opérations de contrôle précitées sont réalisées TITRE IV


sous la surveillance du préfet, qui peut confier tout ou
partie de ces opérations techniques à des organismes ORGANISMES HABILITES
indépendants habilités à cet effet, conformément au Art. 21. - l. - Les habilitations des organismes indé-
titre IV du présent décret. pendants mentionnées aux articles 10, 12, 18 ci-dessus
Ces arrêtés fixent également, s'il y a lieu, les règles et aux points 3 .1.2 et 3 .1.3 de l'annexe 1 ainsi que
particulières de réalisation de ces opérations de celles des organes d'inspection des utilisateurs men-
contrôle. tionnées à l'article 14 ci-dessus sont prononcées par le
ministre chargé de l'industrie après avis de la commis-
Art. 19. - Lorsqu'un établissement industriel met en
sion centrale des appareils à pression mentionnée à
oeuvre, sous sa responsabilité et sous la direction de
l'article 26 ci-après.
son service d'inspection, des actions d'inspection plani-
fiées et systématiques assurant la sécurité des équipe- La décision d'habilitation définit les missions pour
ments sous pression exploités par cet établissement, le lesquelles ces organismes ou organes sont habilités et
préfet du lieu d'implantation de l'établissement peut la durée de l'habilitation. Elle peut subordonner
reconnaître ce service d'inspection et autoriser l'exécu- l'habilitation au respect de certaines obligations à la
tion de tout ou partie des opérations de contrôle pré- charge de ces organismes ou organes.
vues à l'article 18 ci-dessus selon des modalités parti- Il. - Les organismes ou organes habilités doivent res-
culières. pecter les critères définis à l'annexe 4. Les organismes
En particulier, le préfet peut autoriser la réalisation accrédités par le comité français d'accréditation ou un
de tout ou partie de certaines opérations de contrôle organisme d'accréditation reconnu équivalent sont
prévues à l'article 18 ci-dessus sous la direction du présumés respecter ces critères pour les activités cou-
service d'inspection reconnu ainsi que l'aménagement vertes par l'accréditation.
de la périodicité de la requalification périodique. L'octroi de l'habilitation est subordonné à la condi-
L'exploitant doit alors soumettre à la surveillance des tion que l'organisme ou, le cas échéant, l'organe inté-
agents désignés pour la surveillance des appareils à ressé ait souscrit une assurance couvrant sa responsabi-
pression l'ensemble des actions d'inspection. lité civile.
Art. 20. - L'exploitant ayant été invité à produire ses L'octroi de l'habilitation peut également être
observations, le préfet peut prescrire une requalifica- subordonné à une couverture minimale du territoire
tion périodique anticipée aux conditions qu'il fixe, en national et à une participation active aux instances de
cas de suspicion quant au bon état d'un équipement normalisation et de coordination technique dans les
sous pression. domaines couverts par l'habilitation.
III. - Le renouvellement de l'habilitation peut être su-
bordonné à la réalisation d'un volume minimal d'activi-
té pendant la période d'habilitation précédente.
IV. - Les personnels des organismes ou organes
habilités sont tenus de préserver la confidentialité de
toute information obtenue dans l'exécution de leurs
tâ~e~.Les organismes indépendants habilités pour les
activités mentionnées aux articles 10 et 12 ci-dessus et
aux points 3 .1.2 et 3 .1.3 de l'annexe 1 ainsi que les
organes d'inspection des utilisateurs mentionnés à
l'article 14 ci-dessus sont notifiés à la Commission
européenne et aux autres Etats membres.
Art. 22. - L'activité des organismes ou organes habi-
lités en application de l'article 21 ci-dessus, ainsi que
celle des organismes habilités par d'autres Etats mem-
bres et intervenant sur le territoire national en applica-
tion des dispositions des articles 10 et 14 ci-dessus, est
placée sous le contrôle des agents chargés de la
surveillance des appareils à pression mentionnés au II
de l'article 17 ci-dessus. Ces agents peuvent
notamment assister aux essais, épreuves et vérifications
effectués par les organismes ou organes habilités sur
les équipements sous pression, afin de contrôler la
bonne exécution des opérations pour lesquelles ils ont
été habilités.
CODETI® 2001 - Division 1 - R2/9

A cette fin, tout organisme ou organe habilité doit soumis à des opérations de contrôle en service par
être en mesure de présenter aux agents précités les application de l'article 18 ci-dessus.
documents nécessaires à l'exercice de leur mission,
La même obligation s'impose au fabricant et aux or-
notamment:
ganismes ou organes habilités s'ils ont connaissance de
la liste des agents de l'organisme ou de l'organe l'accident.
autorisés à effectuer les opérations pour lesquel-
Sauf en cas de nécessité justifiée, il est interdit de
les il a été habilité ;
modifier l'état des lieux et des installations intéressées
les procédures appliquées pour l'exécution des par l'accident avant d'en avoir reçu l'autorisation du
opérations pour lesquelles il a été habilité ; préfet.
les dossiers techniques soumis à l'organisme ou à Le préfet adresse un rapport d'enquête au ministre.
l'organe habilité ; Au cours de cette enquête, le propriétaire est tenu de
le programme prévisionnel d'exécution des opé- fournir tous éléments relatifs à l'équipement sous pres-
sion à l'origine de l'accident et à ses conditions d'utili-
rations pour lesquelles il a été habilité ;
sation.
la liste des équipements vérifiés et les résultats
de ces opérations. Art. 26. - Il est institué auprès du ministre chargé de
l'industrie une commission centrale des appareils à
Tout organisme ou organe habilité adresse annuelle- pression comprenant des représentants de l'Etat, des
ment au ministre chargé de l'industrie un compte rendu fabricants, des organismes habilités, des utilisateurs et
des activités exercées dans le cadre de cette habilita- des personnalités compétentes. Un arrêté du ministre
tion. chargé de l'industrie définit sa composition et son fonc-
Art. 23. - Si le bénéficiaire d'une habilitation ne rem- tionnement.
plit pas ses obligations ou si l'une des conditions qui Outre les cas où sa consultation est prévue en appli-
ont présidé à la délivrance de l'habilitation cesse d'être cation du présent décret ou d'autres textes réglementai-
respectée, l'habilitation peut être suspendue ou retirée res, cette commission donne son avis au ministre sur
après que l'intéressé a été mis à même de présenter ses les questions qu'il lui soumet.
observations.
Art. 27. - l. - Le ministre chargé de l'industrie peut, en
TITRE V raison de circonstances particulières, après avis de la
commission centrale des appareils à pression, fixer
DISPOSITIONS DIVERSES pour une famille d'équipements sous pression des
conditions particulières d'application des dispositions
Art. 24. - Par exception aux articles 17, 21 ci-dessus
du titre III du présent décret et des arrêtés pris pour son
et 25 à 29 ci-après, en ce qui concerne les équipements
application.
spécialement conçus pour des applications nucléaires
et dont la défaillance peut donner lieu à des émissions II. - Le préfet du département du lieu d'installation
radioactives : d'un équipement individuel sous pression peut, sur
demande motivée de l'exploitant, fixer pour cet équi-
l'arrêté prévu à l'article 17 ci-dessus est pris par
pement des conditions particulières d'application des
les ministres chargés de la sûreté nucléaire, après
dispositions du titre III du présent décret et des arrêtés
avis de la commission interministérielle des ins-
pris pour son application, tout en garantissant un ni-
tallations nucléaires de base et de la commission
veau de sécurité au moins équivalent et suivant des
centrale des appareils à pression ;
critères fixés par le ministre après avis de la commis-
les organismes ou organes habilités conformé- sion centrale des appareils à pression.
ment à l'article 21 ci-dessus ne peuvent interve-
III. - Par dérogation à l'article 5 ci-dessus, le préfet
nir que s'ils ont été acceptés par les ministres
du département du lieu d'installation d'un équipement
chargés de la sûreté nucléaire ;
sous pression ou d'un ensemble individuels peut, sur
les attributions dévolues au ministre chargé de demande motivée de l'exploitant, autoriser la mise sur
l'industrie par les articles 25 à 29 ci-après sont le marché et la mise en service de cet équipement ou
exercées par les ministres chargés de la sûreté ensemble sans qu'il ait fait l'objet de la procédure
nucléaire. d'évaluation de la conformité prévue par cet article,
lorsque l'utilisation de l'équipement sous pression ou
Art. 25. - L'utilisateur d'un équipement sous pression
de l'ensemble est dans l'intérêt de l'expérimentation.
doit porter immédiatement à la connaissance du préfet :
Le préfet peut fixer toute condition de nature à assu-
1° Tout accident occasionné par un équipement sous
rer la sécurité de l'équipement sous pression ou de
pression ayant entraîné mort d'homme ou ayant causé
l'ensemble. L'autorisation peut être temporaire.
des blessures ou des lésions graves ;
Art. 28. - Lorsqu'il résulte des constatations faites
2° Toute rupture accidentelle sous pression d'un
par un agent chargé de la surveillance des appareils à
équipement sous pression s'il s'agit d'un équipement
pression mentionné au II de l'article 17 ci-dessus qu'un
CODETI® 2001 - Division 1 - R2/10

équipement sous pression ou un ensemble entrant dans de mettre sur le marché ou de mettre en service
le champ d'application du présent décret risque de un équipement sous pression ou un ensemble qui
compromettre la sécurité des personnes et, le cas n'est pas muni du marquage « CE » ou qui n'a
échéant, des animaux domestiques et des biens, le pas fait l'objet d'une déclaration de conformité
ministre chargé de l'industrie peut, après avis de la « CE » en application de l'article 5 ;
commission centrale des appareils à pression, le fabri-
d'apposer le marquage « CE » ou d'établir une
cant ou les propriétaires ayant été invités à produire
déclaration de conformité « CE » pour un équi-
leurs observations, interdire la mise sur le marché, la
pement sous pression ou un ensemble, lorsque
mise en service ou le maintien en service de tous les
celui-ci ne satisfait pas aux exigences essentiel-
équipements sous pression ou ensembles présentant les
les mentionnées aux articles 3 ou 4 ci-dessus ou
mêmes caractéristiques, même si ces équipements ne
n'a pas fait l'objet des procédures d'évaluation de
contreviennent pas aux règlements en vigueur.
la conformité définies à l'article 9 ci-dessus ;
Le ministre peut également prescrire toute condition
d'apposer un marquage susceptible d'induire en
de construction, de vérification, d'entretien ou d'utilisa-
erreur sur la signification et le graphisme du
tion de ces équipements en vue de remédier au danger
marquage « CE » ;
constaté.
de mettre ou maintenir en service un équipement
Le fabricant ou l'importateur peuvent être tenus de
sous pression ou un ensemble, lorsque celui-ci
prendre toute disposition en leur pouvoir pour informer
n'a pas fait l'objet des procédures de contrôle en
les utilisateurs des équipements, et notamment prendre
service définies à l'article 18 ci-dessus ou que
en charge les actions de publicité qui pourraient être
ces procédures ont conclu à la non-conformité de
prescrites.
l'équipement ;
Lorsque ces injonctions portent sur des équipements
de maintenir en service un équipement sous
sous pression ou ensembles munis du marquage « CE »
pression ou un ensemble, sans avoir procédé à sa
mentionné à l'article 13 ci-dessus, la Commission eu-
remise en conformité après une mise en demeure
ropéenne est informée de la décision prise et de ses
dans les conditions prévues à l'article 29 ci-
motivations.
dessus.
Art. 29. - I. - Sans préjudice des dispositions de l'ar-
En cas de récidive, les peines prévues pour la réci-
ticle 28 ci-dessus et des sanctions pénales éventuelles,
dive des contraventions de la 5e classe sont applica-
lorsqu'un agent chargé de la surveillance des appareils
bles.
à pression constate qu'un équipement sous pression est
exploité en méconnaissance des règles mentionnées à II. - Est puni des peines prévues pour les contraven-
l'article 17 ci-dessus, le préfet peut mettre en demeure tions de la 4e classe le fait de ne pas déclarer, dans les
l'exploitant de régulariser sa situation. conditions prévues à l'article 25 ci-dessus, les accidents
ou incidents susceptibles d'être imputés à un équipe-
II. - Si la non-conformité mentionnée au I ci-dessus
ment sous pression et de nature à compromettre la
persiste, le ministre chargé de l'industrie prend, après
sécurité.
avis de la commission centrale des appareils à pression
mentionnée à l'article 26 ci-dessus, les mesures appro- III. - Est puni des peines prévues pour les contraven-
priées pour restreindre ou interdire la mise sur le mar- tions de la 3e classe le fait :
ché du produit en cause ou assurer son retrait, le cas en cas d'accident ou d'incident, de modifier les
échéant, selon les procédures prévues à l'article 28 ci- lieux ou installations en méconnaissance des
dessus. prescriptions de l'article 25 ci-dessus ;
Art. 30. - Pour l'application du présent décret aux d'exploiter un équipement en méconnaissance
équipements sous pression utilisés par les armées, les des règles fixées à l'article 17 ci-dessus.
attributions conférées au préfet sont exercées par des
agents désignés par le ministre chargé de la défense.
Le ministre chargé de la défense peut cependant dé-
cider que certains équipements sous pression sont
soumis au régime commun. Ces décisions sont noti-
fiées au ministre chargé de l'industrie.
Le ministre chargé de la défense peut également dé-
cider que certains équipements sous pression utilisés
par les armées ne seront pas soumis aux dispositions
des titres III et V du présent décret.
Art. 31. - I. - Est puni des peines prévues pour les
contraventions de la 5e classe le fait :
CODETI® 2001 - Division 1 - R2/11

IV. - Les personnes morales peuvent être déclarées Le ministre de /'intérieur,


pénalement responsables des infractions mentionnées JEAN-PIERRE CHEVENEMENT
aux l, II et Ill ci-dessus dans les conditions prévues à
l'article 121-2 du code pénal. Le ministre de la défense,
ALAIN RICHARD
Les peines encourues par les personnes morales
sont :
La ministre de l'aménagement du territoire
l'amende, suivant les modalités prévues à l'article et de l'environnement,
131-41 du code pénal ; DOMINIQUE VOYNET
la peine complémentaire de confiscation de la
chose qui a servi ou était destinée à commettre Le secrétaire d'Etat à /'industrie,
l'infraction, conformément aux dispositions de CHRISTIAN PIERRET
l'article 131-43 du code pénal.
Art. 32. - I. - Les dispositions des titres II, IV et V du
présent décret sont applicables à compter du 29 no-
vembre 1999. Nota. - Les annexes mentionnées dans le présent décret
II. - A titre transitoire, jusqu'au 29 mai 2002, les font l'objet d'une publication au Journal Officiel de la
équipements sous pression soumis aux dispositions du République Française de ce jour, édition des docu-
titre II du présent décret peuvent être mis sur le marché ments administratifs n°39.
s'ils satisfont à la réglementation en vigueur à la date
d'entrée en vigueur du présent décret. Ces équipements
peuvent également être mis en service postérieurement
au 29 mai 2002.
III. - Les dispositions du titre III du présent décret
entrent en application à la date d'entrée en vigueur des
arrêtés mentionnés à l'article 17 ci-dessus pour les
équipements concernés par ces arrêtés.
Art. 33. - Le garde des sceaux, ministre de la justice,
le ministre de l'intérieur, le ministre de l'économie, des
finances et de l'industrie, le ministre de la défense, la
ministre de l'aménagement du territoire et de l'environ-
nement et le secrétaire d'Etat à l'industrie sont chargés,
chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent
décret, qui sera publié au Journal officiel de la Répu-
blique française.
Fait à Paris, le 13 décembre 1999.

LIONEL JOSPIN
Par le Premier ministre :
Le ministre de /'économie,
des finances et de /'industrie,
CHRISTIAN SAUTTER

Le garde des sceaux, ministre de la justice,


ELISABETH GUIGOU
CODETI® 2001 - Division 1 - R2/12

ANNEXE l 2.2.2. La conception pour une résistance appropnéc doit éue fondée
sur:
AU DÉCRET N• 99-1046 DU 13 DÉCEMBRE 1999
- en règle gfoérale, une méthode .de calcul, telle que décnte
RELATIF AUX ÉQUIPEMENTS SOUS PRESSION
a.u point 2.2.3 Cl complétée si nécessaire par une méthode expé-
Exigrncts essentielles de sicuriJI rimentale de conception telle que décrite au poinr 2.2.4.
ou
Remarques préliminai~
- une méthode expénmentale de conception sans calcul,
l. Les obligations découlani des exigences essentielles énoncées 1clle que décme au point 2.2.4, lorsque le produit de la pres-
dans la pre1ente annexe pour les équipements sous pression s'ap- sion maximale admissible PS par le volume V est 1nferieur !l
pl1.quen1 également aux ensembles lorsque le risque correspondant 6 000 bar.\ ou le produit PS.DN inféneur à 3 000 bar.
ex me. 2.2.3. Méthode de calcul.
2. Les exigences essent.iclles fixées· par li:. décret sont obligatoires. a) Confinement de la pression et autres charges.
Les obhgauons découlant de ces exigences essentielles ne s'ap-
pliquent que si le nsque correspondant existe pour les équipcmenu Les con1ra1n1es admissibles des équipements sous pression
sous pression en cause lorsquïls son! utilisés dans les conditions doivent être limitées eu égard aux ddaJJlances raisonnablement
prévisibles dans les condu1ons de foncuonnement. A cet dte1,
raisonnablement pré,·1s1bles par le fabricant.
il y a lieu d'appliquer des facteur.; de secumé pcrrnrnant d'd1·
J. Le fabricant est tenu d. analyser les risques afin de déterminer miner entièrement toutes les incertitudes découlant de la fab11-
ceux qui s 'appl1quen1 à ses équipements du fait de la pression ; il
ca1ion, des conditions réelles d'utilisauon, des contraJntes, oes
doit ensuite concevoir et conslruJie ses équipements en tenant
modèles de calcul, ainsi que des propriétés et du componemen:
compte de son analyse. du matériau.
4. Les exigences essentielles doivent être interprét~ el appli-
Ces méthodes de calcul doivent procurer des marges de
quées de mani~re ~ tenir compte de J'éUl d'avancement de la tech-
sécurité suffisan:es, conformément. lorsque cela est appropri~.
nique et de la pratique au moment de la conception et de la fabrica-
awt prescnpuons du point 7.
tion, ainsi que des considérations techniques et économiques
compatibles avec un degré élevé de protection de la santé cl de la Les dispositions ci-dessus peuvent ~trc satisfaites en appli-
sécurité. quant une des méthodes suivantes, comme approprié, si neces-
sairc à titre de complément ou en combinaison :
1. Généralités concep<ion par formules :
- conception par analyse ;
1. 1. Les équipements sous pression sont conçus, fabriqués, contrôlés - conet:plion pa.r mécanique de la rupture.
e~ le cas échtanl, équipés el installés de façon à garantir leur
b) Résistance.
sécurité s'ils sont mis en service conformément aux instructions
du fabricant ou dans des conditions raisonnablement prévi- La résist.ance de l'équipement sous pression en cause doit
sibles. être établie par des calculs de conception appropriés.
1.2. Pour choisir les solutions les plus appropriées, le fabricant En particulier :
applique les pnncipcs ci-après, dans l'ordre dans lequel ils sont - les pressions de calcul ne doivent pas ëtre inférieures aux
énoncés: pressions maximales admissibles et doivent tenir compte des
- supprimer ou réduire les risques aut.ant que raisonnable- pressions de fiuide statiques et dynamiques ainsi que de Il
ment possible ; décomposition des fiuides insl4bles. Lorsqu'un réc1p1cni est
- appliquer les mesures de protection appropriées contre les composé de compartiments distincts et individuels de confine-
n»ques qui ne peuvent être supprimés; ment de la pression, les cloisons de séparauon do1ven1 21re
- informer. Je cas échéant, les utilisateurs des risques rési- conçues en tenant compte de la pression la plus élevée pouvont
duels et indiquer s'il est nécessaire de prendre des mesures spé- exister dans un compartiment cl de la pression la plus basse
ciales appropriées vis.an! à auénuer les risques au moment de possible pouvant exister dans le compartiment voJSJn;
J'installa!ion el/ou de l'utilisation. - les tcmperatures de calcul doivent offrir des marges de
sécurité adéquates ;
1.3. En cas de risque avéré ou prévisible d'utilisalion erronée, les
équipements sous pression doivent être conçus de manière à - la conception doit tenir dûment compte de toutes les
exclure le danger d'une telle utilisation erronée ou, en cas combinaisons possibles de température et de prcs.sion qui
d'impossibilité, il doit être indiqué de manière appropriÇe que peuvent survenir dans des conditions de fonctionnement raison-
lesdits equipements sous pression ne doivent pas être utilisés de nablement prévisibles de l'équipement;
celle façon. - les contraintes maximales et les pointes de conccmrauon
de contraintes doivent être maintenues dans des hmutes sûres:
- les calculs de continemcm de la pression doivent utiliser
2. Conception
les valeurs adéquates des propriétés du matériau. fontlfrs sur
2. 1. Généralités. des données d~"10ntrées, compte tenu des di~poSllions enonc~e1
Les équipements sous pression doivent être corrcctemcn! au point 4 ainsi que des facteurs de sécurité adéquats. Se!on le
conçus en tenant compte de tous les facteur.; pertinents perrncl- cas, les caracténstiques du mat~nau à prendre en compte
lant de garantir la sûreté de J' équipement pendant toute sa comprennent :
durée de vie prévue. - la lirrutc d'élasticué, à 0,2 % ou. scion le cas . .'.l 1.0 "''·
La conception comprend des coefficients de sécurité appro- à la lempc!rature de calcul :
priés qui se fondent sur des méthodes générales réputées utili- - la résistance à la traction :
ser des marges de sécurité adéquates pour prévenir tous types - la résistance en fonction du temps, c'cst·~·dire la résis-
de défaillance de mani~re cohérente. tance au fiuagc :
2.2. Conception pour une résistance appropriée. - les données relatives à la fatigue :
2.2.1. Les équipements sous pression doivent être conçus pour sup- - Je module de Young (module d'élastiCllé);
poner des charges correspondant à l'usage envisagé, ainsi que - Je niveau adéquat de déformalion plastique;
pour d'autres conditions de foncuonnement raisonnablement la résistance au choc :
prévisibles. - la ténacité il la rupture ;
Sont notamment pris en compte les facteurs suivants : - des coefficients de joint appropriés doivent éue appliqu~,
awt caractéristiques des matériaux en fonction. p:i.r exemple. d~
- la pression interne cl externe : la nature des essais non destructif;, des propriétés dt:s as1em·
- les températures ambiante et de service; blagcs de matériaux. cl des conditions de fonct1onnemcn1 en' i-
- la pression statique cl la ma.ssc du contenu dans les condi- sagéc:s ;
10ons d'emploi et d'essai ; - la conception doit tenir dûment compre de tous les m(cl-
- les charges ducs ~ la circulation, au vent, aux séismes ; nismcs de dégradation ra1sonnablemen1 prC:vis1bks (no1ammen•
- les forces et les moments de réaction provoqués par les la corrosion, le fluage, la faugue) correspond~ni à l'~s•1!~
suppons. les liutions, les tuyauteries. etc.; auqud l'équipement es! destiné. Les ms1ruct1ons visces J:.:
- !a corrosion et l'érosion. la fatigue, etc. : point 3.4 doivent auirer J'auenuon sur les c:ir~c1à1rnc;ues J~ !l
- !a tkcomposition des lluides '°'!ables. conception qui sont déterminan1c:s pour b durée ùc Y!e t!.;
Les ci!frr~r.lcS charges qui peuvent inrervenir llU méme l'équipement, telles que:
moment cu,vrnt O:trc prases en consid~ration, en tenant compte - pour Je fluage: le nombre théorique d'heures de i°onc-
de :a pru~a:ii;t:~ L~ leur app~ri:ion sim:i:tanéc. tionnc:menl l des températures d<!1crrnin~es ;
CODETI® 2001 - Division 1 - R2/13

- pour la fatigue : le nombre théorique de cycles l des ou


niveaux de contrainte déterminés ; - lorsque J'ouvenure de l'équipement sous pression risque
- pour la corrosion: la tolérance de corrosion lhéorique. d'en altérer la rondition intérieure,
c) Stabilité. ou
Lorsque l'épaisseur calculée ne permet pas d'obtenir une sta- - lorsqu'il est prouvé que la substance qu'il contient ne pré-
bi IJté structurelle suffisante, il convient de prendre les mesures sente pas de danger pour le m.alériau dont il est constitué et
nécessaires pour y remédier, compte tenu des risques liés au qu'aucun aucre mécanisme de dégradation interne n'est raison-
transpcn et à la manutention. · nablement prévisible.
2.2.4. Méthode expérimentale de conception.
2.S. Purge cl ventilation.
La conception de l'tquipemcnt peut ètrc validée, en tout ou
en panic. par un programme d'essais ponant sur un échantillon Des moyens adtquat.s de purge et de ventilation de l'tquipc-
représentatif de I' tquipemen1 ou de la famille d' tquipcmenu. ment sous pression doivent être prévw au besoin :
Le programme d'essais doit être clain:ment défini avant les - pour éviter des phénomènes nocifs, tels que coups de
essais et être accepté par l'organisme: notifié chargé du module bélier, effondrement sous l'effet du vide, corrosion cl réactions
d'évaluation de la conception, lorsqu'il c:ustc:. chimiques incontrôlées. Tous les états de fonctionnement et
Ce programme doit définir les conditions d'essais et les cri- d'essai, notamment des essais de pression, doivent être envisa-
tères d'acceptation el de refus. Les valeurs cxactc.s des dimen- gés;
sions essentielles et des caractéristiques des matériaux constitu- - pour permettre le nettoyage, le contrôle et l'entretien en
tifs des équipements essayé! doivent être relevées avant l'essai. sécurité.
Le cas échéanc, pendant les essais, les z.ones critiques de 2.6. Corrosion cl autres attaques cll.imiques.
l'équ1pcmen1 sous pression doivent pouvoir être observées avec Au besoin, une surépaisseur ou une protection appropriée
des instruments adtquau permettant de mesurer les déforma- contre la corrosion ou contre d'autres attaques chir ,e.,
tions et les concrainle$ avec suffisamment de précis.ion. doi-vent !tre prévues, en tenant dûment compte de l'utilisation
Le programme d'essai doit comprendre : envisagée et raisonnablement prévisible.
a) Un essai de résistance à la pression, dc:stint à 'l'trificr 2.7. Usure.
qu'une pression garantissant une marge de Jécurité définie par
rappon à la pression maximale admissible, l'tquipcment ne Lorsque l'tquipemè:nt risque d'ettc soumis à une érosion ou
présente pas de fuite significative ni de déformation cxcé<lant à une abrasion intense, il faut prendre des mesures appropriéc:J
un seuil déterminé. La pression d'es.sa.i doit etrc d6t.emùnœ en pour:
tenant compte des différences encre les valeurs des unictéris- - minimiser ces effets par une conception af>propriéc, par
tiques géométriques et des matériaux mesurées dans les condi- exemple, en prévoyant ~ surépa.isseurs, ou par l'utilisation de
tions d'essai et les valeurs admises pour la conception; clic chemises int.érieW'CS ou de revètements ;
doit aussi tenir compte de la différence entre les températures - permettre le remplacement des pi~ces les plus touchées ;
d'essai et de conception ; - anirer l'attention, dans les instructions visécs au point 3.4,
b) Lorsque le risque de fluage ou de fatigue euste, des sur Je,, mesures à mettre en a:uvre pour que l'utilisation de
essais appropriés déterminés en fonction des conditions de ser- l'équipement puisse se pour.;uivn: sans danger.
vice prévues pour l'équipement, par exemple: durée de suvicc 2.8. Ensembles.
à des températures spécifiées, nombre de cycles à des niveaux
de contrainte: détenninés, etc ; Les ensembles doivent ~ ronçus de !elle sorte que :
c) Lorsque c'est nécessaire, des essais complémentaires rela- - les élément.s à assembler soient adaptés et fiables dans
tifs à d'autres facteurs d'environnement particuliers visés au leurs conditions de service ;
peint 2.2.l, tels que conosion, agressions extérieures, etc. - tous Ici; éléments s'intègrent correctement et s'assemblent
2.3. Dispositions visant à assurer la sécuritl de la manutention et du de manière appropriée.
fonctionnement 2.9. Dispositions relatives au remplissage cc à La vidange.
Le mode de fonctionnement des tquipemcnt.s sous pression Le cas échéant, les tquipemcnts sous pression doivent !tre
doit exclure tout risque raisonnablement prévisible du fait de conçus et être équipés des accessoires appropriés, ou prévus
leur utilisation. Une anention paniculitre doit ècre apponéc pour en !tre équipés, en vue de garantir un remplissage et une
selon le cas, si approprié : vidange sûrs, notamment en cc qui concerne les risques sui-
- aux dispositifs de fermeture et d'ouvenure; vanu ~
- aux émissions dangereuses provenant des soupapes de a) Lors du remplissage :
sùrcté ;
- aux dispositifs d'interdiction d'accès physique tant que - le surremplissage ou la surpression au regard notamment
règne la pression ou le vide ; du tau.x de remplissage et de la tension de vapeur à la tempéra-
ture de référence ;
- à la température de swfacc, en tenant compte de I' uùiisa-
uon envisagée ; - ï.nstabilité des tquipements sous pression ;
- à la décomposition des fluides inst:ibles. b) Lors de la vidange : l'échappement incontrôlé du fluide
En particulier, les tquipemenu sous pression munis d'ob- sous pression ;
turateurs amovibles doivent être munis d'un dispositif auto- c) Tant lors du remplissage que lors de la vidange : les
matique ou manuel permettant à l'uùlis;ueur de s'assurer aisé- conncl.ions el déconncllions présent.an! des risques.
ment que I' ouvenure ne présente pas de danger. De plus, 2.1 O. Protection contre le dépassement des limites admissibles des
lorsque celle ouverture peut être manceuvrée rapidement. l'équi- éq uipcmcnts sous pression.
pement sous pression doit ~trc tquipé d'un dispositif interdisant Lorsque, dans des conditions raisonnablement prévisibles, les
l'ouverture tan! que la pression ou la température du fluide pré- limites admissibles pourraient !tre dépassées, les équipements
sentent un danger. sous pression dei-vent !tre tquipés ou prévus pour être tquipés
2.4. Moyens d'inspection. de dispositifs de pro1ection adéquats, à moins que la protection
a} Les équipements sous pression doivent être conçus de ne soit assurée par d'autres dispositifs de protection inLégrés
telle sone que toutes les inspections nécessaires à leur sécuriLé dans l'ensemble.
puissent !crc effectuées. Le dispositif adéquat ou la combinaison des dispositifa adé-
b} Il importe de prévoir dcs moyens permettant de détermi- quau doit etre déterminée en fonction des particularités de
ner l'étal intérieur de l'équipement sous pression lorsque cela l'tquipement ou de l'ensemble et de ses ronditions de fonc-
est ntcessaire peur assurer la sécurité permanente de l'tquipc- tionnemcnL
menl, tels que des regards permettant d'avoir physiquement Les dispositifs de protection cl leurs combinaisons
accès à l'intérieur de l'équipement de façon à cc que les ins- comprcnnenl :
pections appropriées puissent être menées de m:.. .: .. .: sûre cl a) Les accessoires de sécurité tels que définis à l'article 1•
ergonomique. poinl d);
c) D'autres moyens de s'assurer que l'étal de l'équipement b) Scion le cas, des dispositüs de contrôle appropriés, .tels
sous pression est conforme aux exigences de sécurité peuvent que des indicateurs ou des alarmes, pcnnetlanl que ~.1cnt
tue employés : prises, automatiquement ou manuellement, les d1spos111ons
- lonqu'il est trop petit pour permettre l'accès physique à visant à maintenir l'équipement sous pression à l'intérieur des
l'intérieur, limites admissibles.
CODETI® 2001 - Division 1 - R2/14

2.11. Accessoires de sécurité. 3.1.4. Traitement thermique.


2.11.1. Les acccssotrcs de sécurité doivent : Lorsqu'il existe un risque que le processus de fabrication
- être conçus et construits de façon à être fiables et adaptés mod',. :es propriétés du matériau dans une mesure qui
aux condlllons de service prévues et à prendre en compte, s'il y compromellJall l'intégrité de J'équ1ixment sous pression, un
a lieu, les e~igenccs en matière de maintenance et d'essais des traitement thermique adapté doit être appliqué à J'étaix appro-
dispositifs ; priée de la fabrication.
- être indépendants des autres fonctions à moins que leur 3.l.5. Traçabilité.
fonction de >écurité ne puisse être affectée par les autres fonc- Des procédures adéquates doivent être établies et maintenues
tions; pour J'idcntificauon des matériaux des panics de l'équipement
- suivre les rrinc1pes de conception appropriés pour obtenir qui contribuent à la résistance à la pression par des moyens
une protection adaptée et fiable. Ces principes incluent notam- appropriés, depuis la réception, en passant par la production.
ment la sécunie posHive, la redondance, la diversité et l'auto- jusqu'à l'essai final de l'équipement sous pression fabriqué.
contrôle. 3.2. Vérification finale.
2. J 1.2. Dispositifs de lirrutation de la pression. Les équipements sous pression doivent ëtre soumis à la véri-
Ces dispositifs doIYent être conçus de manière que la pres- fication finale telle que décrite ci-après.
sion ne dépasse pas de façon permanente la pression maximale 3.2.L Examen final.
admissible PS ; une surpression de coune durée est cependant Les équipements sous pression doivent être soumis à un exa-
adrruse confonnémcnt, lorsque cela est approprié, aux prescrip- men final destiné à vérifier, visuellement et par contrôle des
tions du point 7.3. documents d'accompagnement.. le respect des exigences de la
2.11.3. Dispositifs de surveillance de la température. directive. Il peut être tenu compte, en l'occurrence, des
Ces dispositifs doivent avoir un temps de réaction adéquat contrôles qui ont été effectués au cours de la fabrication. Pour
pour des raisons de sécurité et compatible avec la fonction de autant que la sécurité le rende nécessaire, l'examen final est
mesure:. effectué à l'intérieur et à l'extérieur de toutes les panics de
l'équipcmen~ Je cas échéant au cours du processus de fabrica-
2.12. Feu extérieur. tion (par exemple si l'inspection n'est plus possible au cours de
Au besoin, les équipements sous pression doivent étre conçus l'examen final).
e~ le cas échéant. être équipés des accessoires appropriés ou
prévus pour en être équipés, pour satisfaire aux exigences rela- 3.2.2. Epreuve.
tives à la limitation des dommages en cas de feu externe, La vérification finale des équipements sous pression doit
compte tenu, notamment, de l'utilisation à laquelle ils sont comprendre un essai de résistance à la pression qui prendra
destinés. normalement la forme d'un essai de pression hydrostatique à
une pression au moins égale, lorsque cela est approprié, à la
valeur fixée au point 7.4.
3. FabriC3tion Pour les équipements de catégorie 1. fabriqués en série. cet
3.1. Procédés de fabrication. essai peut être réalisé sur une base statistique.
Dans le cas où l'essai de pression hydrostatique est nocif ou
Le fabricant doit veiller à la bonne exécution des dispositions ne peut pas être effectué, d'autres essais d'une valeur reconnue
pnscs au stade de la concepuon en appliquant les techniques et peuvent être réalisés. Pour les essais autres que l'essai de pres·
les méthodes appropnécs, notamment en cc qui concerne les sion hydrostatique, des mesures complémentaires, tels que des
éléments figurant ci-après. contrôles non destructifs ou d ·au ires méthodes d'efficacité équ1-
3.1.1. PréparatJon des composants. valcntc, doivent être mises en cruvre avant ces essais.
L1 préparation des composants (par exemple, le formage et 3.2.3. Examen des dispositifs de sécurité.
le chanfreinagc) ne doit pas engendrer de défauts, de fissures Pour les ensembles. la vérification finale comprend égale-
ou de modifications des propriétés mécaniques susceptibles de ment un c:tamcn des accessoires de sécurité destiné à vérifier
nuire à la sécurité de l'équipement sous pression. que les exigences visées au point 2. J0 ont été pleinement res-
3 .1.2. Assemblages permanents. pectées.
Les assemblages ixrmancnts et les zones adjacentes doivent 3.3. Marquage et étiquetage.
être exempts de défJuts de surface ou internes préjudiciables à Outre le marquage ~CE• mentionné à l'anicle 13 du
la sécurité des cquipements. présent décr.et. les informations suivantes doivent être fournies :
Les propriétés des assemblages permanents doivent corr~s­
pondrc aux propriètés minimales spécifiées pour les matériaux a) Pour tous les équiixments sous pression :
devant etrc assemblés. sauf si d'autres valeurs de propnétés - les nom cl adresse ou un autre moyen d'identification du
correspondantes sont spécifiquement prises en compte dans les fabricant et, le cas échéant, de son mandataire établi dans la
calculs de conception. Communauté ;
Pour les équipements sous pression. les assemblages per- •• - l'année de fabrication;
manents des pamcs qui ~ontribuent J la résistance .l la pressiou - l'identification de l'équipement sous pression en fonction
de l'équipement et les parties qui y sont directement att:ichées de sa nature, par exemple le type, l'idcntific:it1on de la série ou
doivent être ré:ilisés par ùu personnel qualifié au degré d'apti- du lot et le numéro de fabrication:
tude approprié et scion des modes opàatoires quahliès. - les limites essentielles maximales/minimales :idmissiblcs :
Les modes opératoires et le personnel sont approuvés pour b) Selon Je type de l'équipement sous pression, des informa-
les équipements sous pre5Slon des catégories Il. Ill et. IV par tions complémentaires nécessaires à l:i sécurité de l'installation.
une tierce partie competentc qui est. au choix du fabricant un du fonctionnement ou de l'utilisat1on et. le cas échéant. de
organisme habilité à cet effet conform~mcnt au litre IV du J' cntrcucn et du contrôle périodique. telles que :
présent décret ou un organisme habilité dans ks m~mes condi- - Je volume V de l'équipement sous pression, exprimé en
tions p:u les autorités compétentes d'un autre Etat membre de
litre ;
la Communauté européenne, et figurant sur la liste publiée au
- la dimension nominale de la tuyauterie DN ;
Joumal officiel des Comrnunaurh europùnnn.
- la pression d'essai PT appliqufr, exprimée en bar, et la
Pour procéder à ces approbations, ! 'organisme habilité pro-
date:
cède ou fait procéder aux examens et essais prévus dans les
normes hannon1sécs appropriées ou à d~s e"amens et essais - J;i pression de début de déclenchement du dispositif de
sécurité, exprimée en bar ;
équivalents.
- l;i puissance de f'équipc:mc:nt sous pression, exprimée c:n
3.1.3. Essais non destructifs. kW;
Pour les équipements sous pression, les contrôles non - la tension d'alimentation, exprimée en volt;
destn.'~tifs des assemblages permanents doivent être effectués - l'usage prévu ;
par un personnel qualifié au degré d'aptitude approprié. Pour - le taux de rcmpliss;ige, exprimé en kg/J :
les équipements sous ;:iress1on des catégories Ill et IV, ce per·
- la masse de remplissage maximale, expoméc en kg :
sonnel doit avoir été approuvé par un organisme h:ibilité à cet
effet conformément au titre IV du présent décret ou un orga- l;i tare, exprimée en kg ;
nisme habilit~ d;ins les mornes conditions par les autoriÏés Je groupe de produits :
comptt~ntcs d'un autre Eta: ml·mbre d~ IJ Cummun:iutci euro- c) Le cas échéant, des avenissemcnts apposés sur les équipe-
pt'enne. et (1_gur~nl sur la liste pub!iéc au )uurna/ uffiâel du ments sous pression. qui attirent l'att~ntion sur ks erreu~ d'u1:-
Cumn1unau1é1 r11r11pit'n1tt'S. l1sJtion mises en évidence par l'e~périence.
CODETI" 2001 - Division 1 - R2/15

Le marquage •CE• cl les informations requises doivent être c) Pour les équipements sous pression des catégories J!I ·
apposés sur les équipement sous pression ou sur une plaque et IV, l'évaluation particulière visée au troisieme liret du
solidement fnée sur ceux-ci. à l'exception des cas suivants: point b) cs.1 réalisée pa.r l'organisme h.abilité en charge des pro-
- s'il y a lieu, un document adéqua1 peul être utilisé pour cédures dévaluation de la confomuté de l'&:ju1pemen1 sous
éviter le marquage répeté d'élémenll individuels, tels que des pression.
composanll de tuyauterie, demnés au même ensemble. Cela 4.3. Le fabricant de l'équipement doi1 prendre les mesures appro-
s'applique au marquage •CE• cl autres marquages et élique- priées pour s'assurer que le matériau utilisé est conforme aux
t.ages visés à la présente annexe ; prescriplions requises. En particulier, des documen1s établis par
- lorsque l'équipcmenl sous pression est trop pc1i1, par le. fabricant du matériau certifiant la conformité avec une pres-
exemple pour les accessoires, l'information visée au point b) cription donnée doivent être ob1enus pour tous les matériaux.
peul être _indiquée sur une étiquette anachéc à l'équipement Pour les panics principales sous pression des équipemen1s
sous press10n ; des catégories Il. III et IV, cette attestauon doit être un certifi-
- une ét1que11e ou tout autre moyen adéquat peul être utilisé cat avec contrôle spécifique sur produit.
pour l'identification de la masse de remplissage cl pour indi- Lorsqu'un fabricant de matériaux a un système d'assurance.
quer les avertissements visés au point c). pour autant qu'elle qualité approprié, certifié par un organisme compétent établi
reste lisible pendant le laps de temps approprié. dans la Communauté et qui a fait l'objet d'une évaluation spé-
3.4. Instructions de service. cifique pour les matériaux, les attestations délivrées par le
a) Lors de leur mise sur le marché, les équipemcnl.I sous
fabricant sont présumées donner la conformité avec les exi-
pression doivent être accompagnés en tant que de besoin d'une gences correspondantes du présent point.
notice d'instructions destinée à l'utilisateur, contenant toutes les
informations utiles à la sécurité en cc qui concerne: Erig~nces particulières

- le montage, y compris ! 'assemblage de différents équipe- pour urtmns iquipements sous pression
ments sous pression ; Outre les exigences prévues aux sections 1 à 4, les exigences sui-
1a mise en scrv icc ; vantes s.ont applicables aux équipements sous pression visés aux
- l'utilisation ; sections 5 et 6.
- la maintenance, y compris les contrôles par l'utilisateur.
b) La notice d'instructions doit reprendre les informations 5. Equl~ments sous pression soumis à l'action de la flamme ou
apposées sur l'équipcmenl sous pression en application du à un apport calorifique présentant un danger de surchau!Te,
point 3.3, à l'exception de l'iden1ificalion de la série. cl doit visés à l'article 3
être accompagnée, le cas échéant, de la documentation tech- Fon! partie de celle catégorie d'équipements sous pression :
nique ainsi que des plans cl schémas nécessaires à une bonne
compréhension de ces instrucuons. les générateurs de vapeur cl d'eau surchauffée visés à !'article 3.
poinc 11 2), tels que les chaudières à vapeur et à eau surchauf-
c) Le cas échéant, la notice d'instructions doit également
fée à feu nu. les surchauffeurs cl les resurchauffeurs, les chau-
attirer l'allention sur les dangers d'utilisation erronée, confor-
dières de récupération de calories, les chaudières d'incinéra-
mément au point 1.3. et sur les caractéristiques pamculières de
teurs, les chaudières électriques à électrode ou à immersion et
la concep11on, conformémenc au point 2.2.3.
les auloclaves à pression, ainsi que leurs accessoires et, le cas
échéant, leurs systèmes de trailemenl de l'eau d'alimentation,
4. Matériaux d'alimentation en combustible,
Les matériaux entrant dans la fabrication des équipements sous Cl
pression dot vent être adaptés à celle utilisalion pendant la durée de - les appareils de chauffage à des fins industrielles utilisant
vie prévue de ceux-ci, il moins que leur rcmplacemcnc ne soit prévu. d'autres nu1dcs que la vapeur et l'eau surchauffée qui relèvent
Les matériaux de soudage et les autres matériaux d'assemblage ne de l'article 3, point li 1), tels que les dispositifs de chauffage
doivent remplir que les obligations correspondantes des points 4.1. pour les indusu-ies chimiques et autres industries comparables. '
4.2 a) et 4.3, premier alinéa. de manière appropriée, à la fois indiVJ· ks équipements sous pression pour le traitement des denrées
duellement el après leur mise en cruvre. alimenlaires.
4.1 Les macértau• destinés au• parues sous pression doivent: Ces équipements sous pression sont calculés, conçus el construtts
a) Avoir des caraccéristiques appropriées à .Fensemblc des
de façon à éviter ou à réduire les risques d'une perte de conl°Jnem~nt
conditions de service raisonnablement préVJsibles et des condi- significative due à la surchauffe. Il y a notamment lieu de veiller à
uons d'essai et notammenl ètre suffisamment ductiles et ce que. scion le cas :
tenaces. Le cas échéant, les caractéris1iques de ces matériaux a) Des dispositifs <le protection appropriés soient fournis pour
devronc rcspec1er les exigences prévues au point 7.5. En outre, limiter des paramètres de fonctionncmcnc tels l'appon et l'évacua-
une séleccion adéquale des matériaux doit être en p:irticuhu tion de chaleur et, s'il y a lieu, le niveau de fluide afin d'éviter tout
effectuée de manière à prévenir une rupture fragile en cas de risque de surchauffe localisée ou généralisée ;
bes,oin; lorsque l'utilisa1ion d'un matériau fragile s'impose b) Des points de prélèvcmenl soient prévus lorsque nécessaire
pour des raisons particulières. des mesures appropriées doivent pour évaluer les propriétés du nuide aftn d'éviter [OUI risque lié ~Jl.
être prises : dépôts ou à la corrosion :
b) Avoir une résiscance chimique surftsante contre le nuidc c) Des dispositions appropriées soicnl prises pour supprimer les
conlenu dans l'équipcmenl sous pression : les propriétés 1i'4uc, de dom mages dus aux dépôts ;
chimiques cc physiques nécessaires à la sécuricé de fonctionne- d) Des moyens sûrs soient prévus pour l'évacuation de la chaleur
ment ne doivent pas être :ihérées de manière significative au résiduelle après l'arrêt:
cours de la durée de vie prévue des équipements ; t) Des dispositions soient prévues pour évi1cr une accumulation
c) Ne p:is être significativement sensibles au vieillisscmenl : dangereuses de mélanges inflammables de combustibles et d'air ou
dJ Convenir aux méthodes de transformation prévues: un retour de flamme.
e) Etre choisis de façon ~ évi1cr des effets négatifs significa-
tifs quand des matériaux différents sont assemblés. 6. Tuyauterie au sens de l'article 3, point II 3)
4.2. La conception et la construction doivent gar;intir:
a) Le fabricant de l'équipement sous pression doit drnnir de a) Que le risque de surcharge due à des jeux excessifs ou à des
man1C:re appropriée les valeurs nécessaires pour les calculs de forces excessives, par exemple au niveau des brides. des r;iccorde-
conception visés au point 2.2.3. ainsi que les caractéristiques ments. des soumets et des tuyaux nex1bles, est contrôlé de man1C:ri:
essentielles des matériaux et de leur mise en cruvre visées au adéquate par des moyens tels que supports, renfons. allaches. ali-
point 4.1; gncmenl et préconcraintc ;
bJ Le fabricant joint, dans la documentation technique, les b) Que. dans les cas où il existe un risque de condensa1ion à l'in-
éléments rel:uifs au respec1 des prescriptions de la directive térieur des tuyaux pour lluides gazeu~. le drainai;e et l'éliminauon
relatives aux matériaux sous l'une des formes suivantes: des dépôts dans les points bas sont prévus af1.1 d'éviter les coups de:
- par l'uti!isauon de matériaux conformémenl aux nom1es bélier ou la corrosion :
harmonisées : c) Que les dé~:its potentiels provoqués par la lurbulence et ks
- par l'utilis:ition des mattriaux ayant fait l'objet d'une tourbillons sont dûment pris en compte. Lc:s dispositions pcnincntcs
approbJtion euro~enne de matériaux pour équipements sous du point 2. 7 sont applicables ;
pression conformément à l':inicle 12 : d) Que le nsque de fatigue dû aux vibrations dans les tuyaux est
- par une évaluation paniculii:rc des matériaux. correctement prts c:n compte :
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e) Que, lorque la tuyauterie contient des fluides du groupe 1. des 7.4. Pression d'épreuve hydrostatique.
moyens appropnés sont prévus pour isoler les tuyauteries d'c:r.:
pédition qui présentent des nsqucs significatifs du fait de leur Pour les rècipients sous pression, la pression d'épreuve
rlimen;ion; hydrostatique ,·isée au point 3.2.2 doit être au moins égale à la
plus élevée des valeurs suivantes:
fi Que le risque de vidange intempestif esl réduit au minimum;
les points d'expédition doivent comporter, sur leur partie fi:r.e, l'indi- - la pression correspondant au chargement maximal que
cation claire du fluide contenu ; peul supporter l'équ1pcment en service compte tenu de sa _pres-
g) Que l'emplacement cl le trajet des tuyauteries et des conduites
sion maximale adm1ss1blc et de sa température maximale
admissible, multipliée par le coefficient 1.25.
souterraines sont au moins enregistrées dans la documentation tech-
nique afin de faciliter l'entretien. l'inspection ou la réparation en ou
toute sécurité. - la pression maximale admissible multipliée par le coeffi-
cient 1.43.
7.5. Caractéristiques des matériau:r..
7. Exigences quantil!ltives particuli~res
A moins que d'autres valeurs ne soient requises au litre
pour ccruins équipemenl5 sous pression
d'autres critères qui doivent être pris en compte, un acier est
considéré comme suffisamment ductile pour satisfaire au
Les dispositions ci-après sont applicables en règle générale. Tou- point 4-1 a) >• >on allongement après rupture dans un test de
tefois. lorsqu'elles ne sont pas appliquées. y compns dans les cas où traction réalisé !>elon une procédure standard est au moins égal
les matcriaux ne sont pas spécifiquement visés et où les normes har- à 14 % et si son énergie de Oexion par choc sur éprouvette
monisées ne sont pas appliquées. le fabricant doit JUStifier de la ISO V est au moins égale à 27 J, à une 1empérature au plus
mise en a:uvre de d1spoS1l1ons appropriées permeuant d'obtenir un égale à 20 "C, mais non supérieure à la plus basse lempérature
niveau de sô:urité global équivalent. de fonctionnement prévue.
L:i présente section fait partie intégrante de l'annexe 1. Les d1spo·
sitions fixées par la présente section complètent les exigences essen·
tielles des sections 1 à 6, pour les équipements sous pression aux- ANNEXE 2
quelles elles s'appliquent.
7. 1. Contra.Jntes admissibles. AU DËCRET N• 99-1046 DU 13 DËCEMBRE 1999
RELATIF AUX ËQUIPEMENTS SOUS PRESSION
7.1. l. Symboles.
Relt.. limite d'élasticité, désigne la valeur à la température de Procldurn d'évaluation d~ conformiJi
calcul, selon le cas. de :
Les obligations découlant des d1Sposiuons énoncées dans la pré·
- la hmite supéneurc d'écoulement pour un matériau présen·
sente annexe pour les équipements sous pression s'appliquent égale-
tant des limlles inférieure cl supérieure d'écoulement;
ment aux ensembles.
- la limite conventionnelle d'élasticité à 1,0 % pour l'acier
austénitique el l'aluminium non allié;
- la limite conventionnelle d'élasticité à 0,2 % dans les Modul• A
autres cu.
Rm/20 désigne la valeur minimum de la résistance à la trac- {contrôle interne de la fabrication)
tion à 20" C.
Rm/t désigne la résistance à la traction à la tcmpérarnre de 1. Le président module décrit la procédure par laquelle le fabri-
calcul. cant, ou son mandataire établi dans la Communauté, qui remplit les
obligations du point 2, assure et déclare que l'&juipement sous pres-
7.1.2. La contrainte générale de membrane admissible pour des sion satisfait aux e•igences de la directive qui lui sont applicables.
charges à prédominance statique et pour des températures se Le fabricant.. ou son mandataire établi dans la Communauté, appo!.C
Situant en dehors de la gamme où les phénomènes de nuage le marquage « CE~ sur chaque équipcmenl sous pression et établit
sont significatifs. ne doit pas être supérieure à la plus petite des par écrit une déclaration de conformité.
valeurs ci-après, S(:lon le matériau employé:
2. Le fabricant établit la documenution technique décrite au
- dans le cas de lacier ferritique, y compris !'acier norma- point 3 ; le fabricant, ou son mandataire éubli dans la Communauté,
lisé (acier laminé) et à l'exclusion des aciers à grain fin et des tient celle-ci à la disposition des autorités nationales à des fins
aciers qui ont subi un traitement thermique spécial, 213 fie Re/t d'inspection pendant une durée de dix ans à compter de la date de
Cl 5/12 de Rm/20 ; . . fabrication du dernier équipement sous pression.
- dans le cas de J' acier austénitique : Lorsque ni le fabricant ni son mandat.aire ne sont établis dans la
- si son allongement après rupture est supérieur à 30 %, Communauté, l'obligation de lcnir la documentation technique à dis·
213 de Relt; position incombe à la personne mettant l'équipement sous pression
s11r le marché communau1airc.
- ou. altemati vement. et si son allongement après rutpl•re
est supérieur à 35 %, 5/6 de Relt et 1/3 de Rm/t; . 3. La documentation technique doit permettre l'évaluation de la
- dans le cas de l'acier moulé non allié ou faiblement allié, conformité de l'équipement sous pression avec les exigences de la
10/19 de Relt et J/3 de Rm/20; directive qui lui sont applicables. Elle devra, dans la mesure n6::es-
sairc à cette évaluation. couvrir la conception, la fabrication et le
- dans le cas de !'aluminium, 213 de Re/t;
fonctionnement de l'équipement sous pression et contenir:
- dans le cas des alliages d'aluminium qui ne peuvent être
trempés. 213 de Rc/t et 5/12 de Rm/20. - une description générale de !'équipement sous pression ;
- des plans de conception et de fabrication, ainsi que des sché-
7 .2. Coefficients de joints. mas des composants, sous-ensembles. CU'cu1u, etc. ;
Pour les joints soudés. le coefficient de joint doit être au plus - les descriptions et explica11ons nécessaires à la compréhension
égal à la valeur suivante : dcsdiu pla_ns et schémas et du fonctionnemen1 de l' &juipement
sous pression ;
- pour les équipements faisant l'objet de contrôles destruc·
- une liste des normes visées à l'article 6. appliquées en tou1 ou
tifs et non destructifs permettant de vénficr que l'ensemble des
en partie. et une description des solutions adoptées pour satis·
joints ne présente pas de défauts significatifs : l ;
faire au:r. exigences essentielles de la directive lorsque les
- pour les équipements fais a.nt l'objet de contrôles non normes visées à !'article 6 n'ont pas été appliquées ;
destructifs par sondage : 0,85 ;
- les résultats des calculs de conception, des contrôles effec-
- pour les &ju1pcments ne faisant pas l'objet de contrôles tués, etc.;
non destructifs autres qu'une inspection visuelle: 0,7. - les rapports d'essais.
En cas de besoin, le type de sollicitation et les propriétés 4. Le fabricant, ou son mandataire établi dans la Communauté,
mécaniques et technologiques du joint doivent également être conserve, avec la documentalior. technique, une copie de la déclara·
pris en compte. tion de conformité.
7.3. Dispositifs de limiution de pression, en particulier pour les 5. Le fabricant prend toutes les mesures nécessaires pour que le
réc1p1ent.s sous pression. procédé de fabrication assure la conformité de l'&juipement sous
La surpression momentanée visée au point 2.11.2 doit ètre pression fabriqué avec la documcntion technique visée au point 2 et
lim1tèe à 10 % de la pression ma:r.1male admissible. avec les e:r.igenccs de la directive qui lui sont applicables.
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Modult A 1 - évalue les matériaux utilisés lorsque ceux-ci ne sont pas


conformes au< normes ha.nnonisées applicables ou à une appro·
(contrôle interne de la fabrication ba11on européenne de matériaux pour équipements sous pres·
avec surveillance de la vérif1cat1on finale) s1on el vérifie le cenificat délivré par le fabncant de matènau
conformément au point 4.3 de J'annexe 1 ;
Outre les exigences prévues par le module A, les dispositions ci·
après sont applicables. - agrée les modes opératoires d'assemblage permanent des
pièces, ou vérifie qu'ils ont été agréés anténeuremenl. confor·
La vérification finale fail l'objet d'une surveillance sous forme de
mément au point 3.1.2 de l'annexe 1 ;
v1s1tes ~ l'improviste de la pan d'un organisme habilité choisi par le
fabncan1. - vérifie que le personnel pour l'assemblage permanent des
pièces et les essais non destructifs est qualifié ou approuvé
Durant ces visites. l'organisme habilité doit : conformément au point 3.1.2 ou 3.1.3 de l'annexe 1 ;
- s'assurer que Je fabncant procède effectivement à la véritïca· 4.2 Effectue ou fait effectuer les contrôles appropriés el les essais
t10n finale conformément au point 3.2 de l'annexe 1 ; nécessaires pour vérifier si les solutions adoptées par le fabr1·
- procéder au prélèvement sur les lieux de fabrication ou d'entre· cant satisfont aux exigences essentielles de la d1rect1ve lorsque
posage d'équipements sous pression à des tins de contrôle. les normes visées à l'article 6 n'ont pas été appliquées:
L'organisme habilité apprécie le nombre d'équipcments à préle· 4.3. Effectue ou fair effectuer les contrôles appropriés el les esS.J1s
ver ainsi que la nécessllé d'effectuer ou de faire effectuer sur nécessaires pour vérifier si, dans les cas où Je fabricant a chms1
ces équipements sous pression prélevés tout ou panic de la d'appliquer les normes pertinentes, celles-ci ont réellement été
véririca11on finale. appliquées;
Dans le cas où un ou plusieurs équipements sous pression ne sont 4.4. Convient avec le demandeur de l'endroit où les contrôles et les
pas conformes, l'organisme habilité prend les mesures appropriées. essais nécessaires seront effectués.
Le fabricant appose, sous la responsabilité de l'organisme habilité, 5. Lorsque le type satisfait aux dispositions correspondantes de la
le numéro d'identification de ce dernier sur chaque équif"".,,enl sous dircr.tive, l'organisme habilité délivre au demandeur une atreslatior.
pression. d'examen •CE de type•. L'a11es1a11on, d'une durée de validité de
dix ans renouvelables. compone le nom cl l'adresse du fabricant. les
Module B conclusions du contrôle et les données nécessaires à l'identification
du type approuvé.
(examen •CE de lypc •) Une liste des panics pertinentes de la documentation technique est
annexée à l'attestation et une copie en est conservée par l'organisme
l. Le présent module décrit la partie de la procédure par laquelle habilité.
un organisme habilité constate cl a11cs1e qu'un e.<emplaire, représen-
tatif de la production considérée, satisfait aux dispositions de la Si l'organisme habilité refuse de délivrer une attestation d'examen
directive qui lui sonl applicables. •CE de lyf""- • au fabricant, ou à son mandataire établi dans la
Communauté, il motive ce refus d'une façon détaillée. Une procé·
2.. La demande d'examen - CE de type• est introduite par le dure de recour< doit être prévue.
fabricant. ou par son manda1a1re établi dans la Communauté, auprès
6. Le demandeur informe l'organisme habilité qui détient la
d'un seul organisme habilité de son choix. documentation technique relative à J'allestalion d'examen • CE de
Li demande compone : type• de routes les modifications de l'équipement sous pression
- les nom et adresse du fabricant. ainsi que les nom el adresse du agréé, qui doivent foire l'objet d'une nouvelle approbation lors·
mandJta1re établi dans la Communauté si la demande est intro· qu'elles peuvent rcmcure en cause la conform11é de l'équipement
duite par celui-ci ; sous pression avec les exigences essentielles ou les conditions d'uti·
- une déclara11on écrlle spécifiant que la même demande n'a pas l1sation prévues. Celle nouvelle approbation est délivrée sous forme
été introduite aupr~ d'un autre organisme habilité; d'un complément à l'attestation initiale d'examen •CE de type-.
- la documentation technique décrite au point 3. 7. Chaque organisme habilité communique aux Etats membres les
Le demandeur met à la disposillon de l'organisme habilité un informations utiles concernant les attestations d'examen • CE de
eHmpla1re représentatif de la production concernée, ci-après type• qu'il a retirées el, sur demande. celles qu'il a délivrées.
dénommé •type-· L'organisme habilité peur en demander d'autres Chaque organisme habilité doit communiquer également aux
exemplaires si le programme d'essais le requiert. autres organismes habilnés les informations utiles concemanr les
Un type peut couvrir plusieurs versions de l'équipement sous attes1a11ons d'examen «CE de type• qu'il a retirées ou refusées.
pression pour autant que les différences entre les versions n'af· &. Les .autres organismes habilités peuvent obtenir copie des
fectenl pas le n1ve;iu de sécurité. attestations d'examen «CE de type• eVou de Jeurs compléments.
J. La documentation technique doit permellre l'évaluation de la Les annexes des a1tes1a11ons sont tenues à la dispos111on des autres
conform11e de l'équipement sous pression avec les exigences de la organismes habilllés.
d1rec11ve qui Ju1 sont applicables. Elle devra. dans la mesure néces· 9. Le fabncanl, ou son mandataire établi dans la Communauté,
sa1re à l'évaluation. couvrir la conception. la fabrication et le ·ronc· conserve avec la documentation technique une copie des attesta11ons
11onnemen1 de l'équipement sous pression et contenir: d'examen «CE de type - et de leurs compléments pendant une
- une description génfralc du type : durée de dix ans à compter de la date de fabrication du dernier équi·
- des plans de conception et de fabrication. ainsi que des sché· pement sous pression.
mas des composants. sous-ensembles. circuits, etc. ; Lorsque ni le fabricant ni son mandataire ne sont établis dans la
- les descnp11ons et explications nécessaires à la compréhension Communauté, I 'obliga11on de tenir la documentation technique J dis·
desd1rs plans et schémas et du foncrionnemenr de l'équipement position incombe à la personne mettant le produit sur le marché
communautaire.
sous pression ;
- une iiste des normes visées à l'anicle 6. appliquées en tout ou
panie. er les descriptions des solutions retenues pour satisfaire Module B 1
aux exigences cssenuelles de la directive lorsque les normes
visées à l'article 6 n'ont pas été appliquées: (examen CE de Il conception)
- les résultats des calculs de conception réalisés, des contrôles 1. Le présent module décrit l;i pame de la procédure par laquelle
effectués. etc. : un organisme habilité constate et atteste que la conception d'un
les rappom d'essais: équipement sous pression satisfait oux d1sporn1ons de la d1rect1 ve
- les éléments relatifs aux essais prévus dans le cadre de la fabri· qui lui sont applicables.
cation; L1 méthode expérimentale de conception, prévue au point 2.2.4
- les éléments relatifs aux qualifications ou approbations requises de J'annexe 1, ne peur pas é1re utilisée dans le cadre de ce module.
au tllre des points 3.1.2 el 3.1.3 de l'annexe 1. 2. Le fabricant. ou son mandataire établi dans la Communauté,
4. L'organisme habilité: introduit une demande d'examen CE de la conception auprès d'un
4.1. Examine la documenra1ion technique, vérifie que le type a été seul organisme habilité.
fabriqué en conformité avec celle-ci et relève les éléments qui La demande comporte :
ont été conçus conformément aux dispositions applicables des - les nom et adresse du fabricant, ainsi que les nom cr adresse du
normes visées à l'anicle 6. ainsi que les éléments dont la mandataire établi dans la Communauté si la demande est intro-
concep11on ne s'appuie pas sur les dispositions dcsdites normes. duite par celui-ci :
En p:irticulier. l'organisme habilité: une déclaration écrite spécifiant que la méme demande n ';i pou
- examine la documentation technique en ce qui concerne la été introduite auprè.s d'un autre organisme habilité;
conception ainsi que les procédés de fabrication; - la documentation technique décnte au point 3.
CODETI® 2001 - Division 1 - R2/18

La demande peut couvrir plusieurs versions de l'équipement sous 8. Les auues organismes habilités peuvent obtenir, sur demande,
pression pour autant que les différences entre les versions n'af. les informations utiles concernant :
fectent pas le nive3u de sécurité. les octrois d'a1test.ations d'examen CE de la conception et des
3. La documentation technique doit permettre l'évaluation de la compléments à ceW1-ci ;
confonnité de l'équipement sous pression avec les exigences de la - les retraits d'anest.ations d'examen CE de la conception et des
directive qui lui sont applicables. Elle devra, dans la mesure n6:es- compléments à ceux-ci.
~ire à l'évaluation. couvrir la conception, la fabrication et le fonc- 9. Le fabricant, ou son mandataire établi dans la Communauté,
tionnement de !'équipement sous pression et contenir: conserve avec la documentai.ion technique visée au point 3 une
- une description générale de l'équipement sous pression ; copie des attestations d'examen CE de la conception et de leurs
- des plans de conception et de fabrication, ainsi que des sché- compléments pendant une durée de dix ans à compter de la date de
mas des composants, sous-ensembles, circuits, etc. ; fabncalion du dernier équipement sous pression.
- les descriptions et explications nécessaires à la compréhension Lorsque ni le fabricant ni son mandataire ne sont établis dans la
Communauté, l'obligation de tenir la documentation technique à dis-
desdits plans et schémas et du fonctionnement de l'équipement
position incombe à la personne mettant le produit sur le marché
sous pression ;
communautaire.
- une lisle des nonnes vistes à l'article 6, appliquées en tout ou
en panic, et les descriptions des solutions retenues pour satis-
faire aux exigences essentielles de la directive lorsque les Modul~ C1
normes visées à l'aniclc 6 n'ont pas été appliquées;
( conformitt au type)
- la preuve nécessaire de l'adéquation des solutions retenues pour
la conception, en particulier lorsque les normes visées à J. Le présent module décrit la partie de la procédure par laquelle
l'anicle 6 n'ont pas été intégralement appLlqué<:s. Celte preuve le fabricant. ou son mandataire établi dans la Communauté. assure et
doit comprendre les résultats des essais effectués par le labora- déclare que l'équipement sous pression est conforme au type décrit
toire approprié du fabricant ou pour son compte ; dans l'a1test.ation d'examen .. CE de type,. et satisfait aux exigences
- les résultats des calculs de conception réalisés, d~s contrôles de la directive qui lui sont applicables. Le fabricant, ou son manda-
cffectu6, etc. ; taire établi dans la Communauté, appose le marquage • CE ,. sur
- les éléments relatifs aux qualifications ou approbations requises chaque équipement sous pression et établit par écrit une déclaration
aux points 3.1.2 et 3.1.3 de l'annexe l. de confonnité.
4. L'organisme habilité:
2. Le fabricant prend toutes les mesures n6:essaircs pour que le
procédé de fabrication assure la confonnitt .de léquipement sous
4. l. Examine la document.al.ion technique et rcl~ve les éléments qui pression fabriqué avec le type décrit dans l'attestation d'examen
ont été conçus confonnémcnt aux disposilions applicables des • CE de type• c:t avec les exigences de la directive qui lui sont
normes vistes à l'article 6. ainsi que les éléments dont la applicables.
conception ne s'appuie pas sur les dispositions desdites nonnes.
3. Le fabricant. ou son mandataire établi dans la Communauté,
En paniculier, l'organisme habilité: conserve une copie de la déclaration de conformité pendant une
- évalue les matériaux lorsque ceux-ci ne sont pas durée de dix ans à compter de la date de fabrication du dernier équi-
conformes aux normes harmonisées applicables ou à une appro- pement sous pression.
bation euro~nne de matériaux pour équipements sous pres- Lorsque ni le fabricant ni son mandataire ne sont établis dans la
sion; Communauté, l'obligation de conserver la documentation technique
- agrée les modes opératoires d'assemblage permanent des à disposition incombe à la personne menant l'équipement sous pres-
pièces, ou vérifie qu'ils ont été agrtés antérieurement, confor- sion sur le marché communautaire.
mément au point 3.1.2 de l'annexe 1; 4. La vérificarion finale fait l'objet d'une surveillance sous forme
- vérifie que le personnel pour l'assemblage permanent des de visites à l'improviste de la part d'un organisme habilité choisi
pièces et les essais non dcsrruclifs est qualifié ou approuvé par le fabricant.
conformément aux points 3.1.2 et 3.1.3 de l'annexe 1 ; Durant ces visites, l'organisme habilité doit:
4.2. Effectue les examens nécessaires pour vénfier si. lorsque les - s'assurer que Je fabricant procède effectivement à la vérifica-
nonnes visées à l'article 6 n'ont pas été appliquées, les solu- tion finale confonnément au point 3.2 de !'annexe: 1 ;
tions retenues par le fabricant salisfont aux exigences essen- - procéder au prélèvement sur les lieux de fabricalion ou d'entre-
tielles de la directive ; posage d'équipements sous pression à des lins de contrôle:.
4.3. Effecrue les examens nécessaires pour vérifier si, dans les cas L'organisme habilité apprécie le nombre d'équipements à préle-
où le fabricant a choisi d'appliquer les normes pertinentes, ver ainsi que la nécessité d'effccrucr ou de· faire effectuer sur
celles-ci ont réellement été appliquécs. · ces équipements sous pression prélevés tout ou partie de la
vérification finale.
5. Lorsque la conception est conforme aux dispositions appli-
cables de la directive, l'organisme habilité délivre une attestation Dans le cas où un ou pluskurs équipements sous pression ne sonl
pas conformes, l'organisme habilité prend les mesures appropriées.
d'examen CE de la conception au demandeur. L'anestation contient
les noms et adresse du demandeur, les conclusions de l'examen. les Le fabricant appose. sous la responsabilité de !'organisme habilité.
conditions de sa validité, les données n6:essaircs à l'identification le numéro d'identification de cc dernier sur chaque équipement sous
de la conception approuvée. pression.
Une liste des parties pertinentes de la documentation technique est
annexée à l'auestation et une copie en est conservée par l'organisme Module D
habilité.
(assurance qualité production)
Si l'organisme habilité refuse de délivrer une attestation d'exa-
men CE de la conception au fabricant, ou à son mandataire établi l. Le présent module décrit la procédure par laquelle le fabricant
dans la Communauté, il motive ce refus d'une façon déta.illée. Une qui satisfait aux obligations du point 2 assure et déclare que les
procédure de recours doit être prévue. équipements sous pression concernés sont conformes au type décrit
dans 1'a1testation d'examen •CE de type,., ou dans l'allestation CE
6. Le demandeur informe l'organisme habilité qui détient la
de conception, et satisfonl aux exigences de la directive qui leur
documentation technique relative à l'attestation d'examen CE de la
sont applicables. Le fabricant, ou son mandataire érabli dans la
conception de toutes les modifications apportées à la conception
Communauté, appose le marquage • CE • sur chaque équipement
approuvée, qui doivent faire l'objet d'une nouvelle approbation lors-
sous pression et établit par écril une d6:laration de conformité. Le
qu'elles peuvent remettre en cause la conformité de l'équipement
marquage .. CE,. est accompagné du numéro d'identification de
sous pression avec les exigences essentielles ou les conditions d'uti-
lisation prévues. Cette nouvelle approbation est délivrée sous la l'organisme habilité responsable de la surveillance visée au point 4.
forme d'un complément à l'attestation iniliale d'examen CE de la 2. Le fabricant applique, pour la production, l'inspection finale et
conception. les essais. un système de qualité agr~ confonnc au point 3 et il est
soumis à la surveillance visée au point 4.
7. Chaque organisme habilité communique aux Etats membres les
infonnations utiles concernant les anestations d'examen CE de la 3. Système de qualité :
conception qu'il a rctiré<:s et. sur demande, celles qu'il a délivrées. 3.1.. Le fabricant introduit auprès d'un organisme habilité de son
choix une demande d'évaluation de son système de qualité.
Chaque organisme habilité doit communiquer également aux
autres organismes habilités les informations utiles coocemant les La demande comprend :
auestations d'examen CE de la conception qu'il a relirécs ou refu- - toutes les informations pertinentes sur les équipements
stcs. sous pression en question ;
CODETI® 2001 - Division 1 - R2/19

- la documen:a11on relative au système de qualité.; système de contrôle sur visite.~ géré par l'organisme habilllc
- la documental1on technique relative au type approuvé cl En particulier, les facteurs suivants seront pns en cons1déra1Jor,
une copie de l'attestation d'examen «CE de type• ou de dans le système de contrôle sur visites:
l'a11es1auon d'examen CE de conception. - la catégorie de l'équipement;
3.2. u système de qualité assure la conformité de l'équipement - les résuliats de visites de surveillance aniéncurcs ·
sou> pression avec le type décrit dans l'auestation d'examen - la nécessité d'assurer le suivi de mesures de co~clion:
•CE de type•. ou dans l'attestation d'examen CE de concep- - les conditions spéciales liées à l'approbation du système.
J1on. et avec les exigences de la directive qui lui sont appli- le cas échéant ;
cabies. - des modifications significatives dans l'organisation de la
Tous les éléments, exigences cl dispositions adopté$ par le fabricauon. les mesures ou les techniques.
fahricant ao1vcn1 figurer dans une documentation tenue de
r.;an1è~e sys1éma11que cl ra11onnelle sous la forme de mesures.
A l'occasion de telles visites. l'organisme habilité peut. s 1
de rrocédures el d'instructions écntes. CctCe documentation sur nécessaire, effectuer ou faire effectuer des essais destiné., :.
le système de qualité doit pcnneure une interprétation uniforme vérifier le bon fonctionnement du système de qualité. Il fourn11
J~> pre>grammes. 1ks plans. des manuels et des dossiers de qua-
au fabricant un rappon de visite et. s'il y a eu un essai, un rap·
lJlé. pan d'es'3i.
Eik comprend en pan1culier une de.>cription adéquate: 5. Lt: fabricant lient à la disposition des au1ori1és nationales. p<n·
~ani. une durée de dix ans à compter de la date de fabnca1ion du
- des obJec11fs de qualité. de l'organigramme cl des respon- aern1cr équipement sous pression :
>JhJ\itcs el pouvoirs de.> cadres en matière de qualité des équi· - la documcnia1ion visée au point 3.1. deuxième tire:;
pements sous pression ;
- les adap1a1ions visée$ au point 3.4, deuxième alinéa;
- des techniques. procédures et mesures systématiques qui
seront mises en a:uvre pour la fabrication ainsi que pour le - les. décisions et_ rapports de l'organisme habilité visés aux
contrûle el l'assurance de la qualité. notamment les modes opé- points 3.3, dernier alinéa. cl 3.4, dernier alinéa. a1 .... q~ 'aux
points 4.3 et 4.4.
ra1oires d'assemblage permanent des pièces agréés conformé-
ment au point 3.1.2 de I' anneu 1 ; . 6. Chaque organisme habilité communique aux Etats membres les
- des contrôles et des essais qui seront effectués avant, pert- 1nf.ormat1o~s utiles concernant les agréments de systèmes de qualité
dani cl après la fabricauon. avec indication de la fréquence à qu 11 a retirés cl, sur demande, ceux qu'il a délivrés.
laquelle ils auront lieu : Chaque organisme .h.abilité ci.oit communiquer également aux
- des dossiers de quali1é, tels que les rapports d'inspection autres organismes hab1htés les 1nforma11ons utiles concernant les
el les données des essais. les données d'étalonnage, les rapports agréments de systèmes de qualité qu'il a retirés ou refusés.
5ur le5 quai ifica11ons ou approbations du personnel concerné,
nm•mment celles du personnel pour l'assemblage permanent Module D 1
des pièces cl les essais non destructifs conformément aux
points 3.1.2 et 3.1.3 de l'annexe 1: (Assurance qualité production)
- des moyens de surveillance permettant de contrôler l'ob-
1en1ion de la qualité requise et le fonciionncment efficace du 1. Le présent module décrit la procédure par laquelle le fabricanl
5y~l~mc de qualité. qui sa1i.sfai1 aux obligations visées au point 3 assure et déclare que
les équipements sous pression concernés s:ll1sfont aux exigences de
3.3. L'organisme habilité évalue le syst~mc de qual11é pour détermi- la directive qui leur sont applicables. Le fabricant. ou son manda-
ner s'il répond aux exigences visées au point 3.2. Les éléments tair-c établi. dans la Communauté, appose le marquage •CE. sur
è·J système de qual11é ce>nformes à la norme harmonisée per· chaque équipement sous pression cl établit par écrit une déclaration
i:ncntc sont prcsumès conformes aux n1gences correspondan1cs de confonn11é. Le marquage • CE• est accompagné du numéro
v15ées au poinl 3.2. d'1den1ifica1ion de l'organisme habilité responsable de la surveil·
L'équipe d':iudi1eurs rnmponera au moins un membre expé- lance visée au point 5.
rimenté dans l'évaluation de IJ technologie de l'équipement
;ciu~ pression concerné. La procédure d'évaluation comporte
2. Le fabricant éiablit la documentation technique décntc c1-
une v1rne d'rnspccuon dans les 1ns1allations du fabricanL après.
Li <l<'c1sion es1 habil11ée au fabricant. La no1ifica1ion contient La documentation technique doit permettre d'évaluer la confor-
le; ronclus1ons du conirôle el la décision d'évaluation motivée. mllé de l'équipement sous pression avec les exigences correspon-
line procédure de recours doit circ prévue. dantes de la directive. Elle devra. dans la me~ure nécessaire ~ c~tle
<'valuation. couvrir la concc?tion, la fabrication et le fonctionnement
:i -l. Le fahncan1 s'engage à remplir les obligations ·élécoulant du de l'équipement sous pression Cl contenir:
sys:èmc de quah1e tel qu'il est agréé et à faire en sorte qu'il
r~s:c adéquat el efficace.
- une description générale de l'équipement sous pression;
Le fat.ncan1. ou son mandataire établi dans la Communauté, - des plans de conception cl de fabrication. ainsi que des sché-
1nfnrmc l'orpnismc habil11é qui a agréé le système de qualité mas des composants.. sous-ensembles. circuils. etc. ;
de 1out proJel d'adaptation de celui-ci. _, - 1-s descriptions cl explications nécessaires J la compréhension
L'organisme habilité évalue les modifications proposées et desd1ts plans et schémas el du fonctionnement de l'équ1pemen1
d~c1de ~' le ~ystème de qualité modifié répondra encon: aux
sous pression ;
cx:gences visées au point 3.2 ou si une réévaluation est néccs- - une liste des normes visées à l'article 6. appliquées en tout ou
s;11rc. en partie, et les descriptions des solutions retenues pour sali\·
il no11f1e sa dfr1sion au fabricant. Lli notification contient les faire aux exigences coscntiellcs de la directive lorsque les
cnc;:lus1ons du contrôle et la décision d'évaluation motivée. normes visées à l'article 6 n'ont pas été appliquées;
- les résultats des calculs de conception réalisés, des contrôles
.;, Surveillance sous la responsabilité de l'organisme habilité: effectués, etc ;
4.1. Le bu! de la surveillance est de s'a.~surer que le fabricant rem· - les rapports d'essais.
;ilit cnrrectemcnl les obligations qui découlent du système de
4\lah1é agra.
3. U: fabricant applique, pour la production. l'inspection finale et
les essais. un système de qualité agréé conforme au point 4 cl il est
4.2. Le fabricant autonsc l'organisme habilité à accéder, à des fins soumis à la surveillance visée au poin1 5.
c; ·1n1pcc11on. au~ lieux de fabrication. d'inspection. d'essai et
de ~:ockage et lui fournit toute information nécessaire. en parti- 4. Système de qualité :
culier: 4.1. Le fabricant introduit auprès d'un organisme habilité de son
- J3 documentation relative au système de qualité; choix une demande d'évaluation de son système de qualité.
- les dciss1crs de qualité. tels que les rapports d'inspection et La demande comprend :
les données des essais, les données d'él.llonnagc, les rapports - toutes les informations pertinentes sur les équipements
.>ur les qualifications du personnel concerné. etc. sous pression en question;
.J.3. L'orgrnisme habilité effectue des audits périodiques pour s'as- - la documentation relative au système de qualité .
.>urer ~ue le fabricant maintien! et applique le système de qua- 4.2. Le système de qualité assure la conformité de l'équipement
1!1e; 11 fournie un rapport d'audit au fabricant. La fréquence des sous pression avec les exigences de la directive qui lui sont
~ud11s périodiques est 1cllc qu'une réévaluation complète est applicables.
mcr.ée tous les trois ans. Tous les éléments. exigences et dispositions adoptés pu le
.: ... En outre. l'organisme habilité peut effectuer des visites à l'im- fabricant doivent figurer dans une documentation tenue de
rro,·15tc chez le fabncant. La nécessiié de ces visites addi- manière systématique et rationnelle sous la forme de mesures.
11onnc:les. cl leur fréquence. sera déterminée sur la base d'un de procédures et d'instructions écrites. Cette documentation sur
CODETI® 2001 - Division 1 - R2/20

le système de qualité doit permettre une interprétation unifo= 6. Le fabricanl lient à la disposition des autorités nationales. pen-
des programmes, des plans, des manuels et des dossiers de qua·· dant une durée de dix ans à compter de la date de fabrication c!u
lité. dernier équipement sous pression :
Elle comprend en particulier une description adéquate: - la documenution technique visée au poinl 2 ;
- des objectifs de qualitl de l'organigramme et des respon· la documencation visée au point 4.1, deuxième tire! ;
~bilités et pouvoirs des cadres en matière de qualité des équi· - les adaptations visées au point 4.4, deu>.ième aliné.1 ;
pcments sous pression ; - les décisions et rapporu de l'organisme habilité visés aux
- des techniques, procédures et mesures systématiques qui points 4.3, dernier aliné.1, et 4.4, dernier aliné.1, ainsi qu'au"
i.cront mises en cruvre pour la fabrication ainsi que pour le point.s 5.3 et 5.4.
contrôle et !'assurance de la qualité, notamment les modes opé· 7. Chaque organisme habilité communique aux Etats membres les
ratoircs d'ass.cmblagc permanent des pièces agréés conformé- informations utiles concernant les agréments de systèmes de qualicé
ment au point 3.1.2 de l' an~xe 1 ; qu'il a retirés cl, sur demande, ceux qu'il a délivrés.
- des concrôles et des essais qui seront effectués avant. pen- Chaque organisme habilité doit communiquer égalemenl aux
dant et après la fabrication, avec indication de la fréquence à autres organismes habili1és les informations utiles concernant les
laquelle ils auront lieu; agTéments de systèmes de qualité qu'il a retirés ou refusés.
- des dossiers de qualité, tels que les rappons d'inspection
et les données des essais, les données d'étalonnage, les rapports
Module E
sur les qualifications ou approbations du personnel concerné,
notamment celles du personnel pour l'assemblage permanent (assurance qualité produits)
des pièces conformément au point 3.1,2 de l'anne1'c 1 ;
- des moyens de surveillance permettant de contrôler l'ob· l. Le préscnl module décri! la procédure par laquelle le fabricant
tention de la qualité requis.c et le fonctionnement cffie<ice du qui satisfail aux obligations visées au point 2 assure et déclare que
système de qualité. les é!juipements sous pression sont conformes au type décrie dans
J'aucr.t.ation d'examen "CE de type • et satisfont aux exigences de
4.3. L'organisme habilité évalue le sytème de qualité pou. Jétermi-
la directive qui lui sont applicables. Le fabricant. ou son mandataire
ncr s'il répond aux exigences visées au poinl 4.2. Les éléments
établi dans la Communauté, appose le marquage "CE• sur chaque
du système de qualilé conformes à la nonne harmonis~ per-
produit et établit par écrit une déclaration de conformité. Le mar-
tinente sont présumés conformes aux exigences correspondantes
quage « CE• est accompagné du numéro d'identification de l'orga-
vistes au point 4.2.
nisme habilité responsable de la surveillance visU au point 4.
L'équipe d'auditeurs componcra au moins un membre expé-
rimenté dans l'évaluation de la technologie de l'équipement 2. Le fabricanl applique, pour l'inspection finale de l'é!juipcment
sous pression concerné. La procédure d'évaluation compone sous pression et les essais. un système de qualité agréé conforme au
une visite d'inspection dans les installations du fabrie<inL point 3 et il est soumis à la surveillance visée au point 4.
La décision est habilit~ au fabricanL La notification contient 3. Système de qualité:
les conclusions du contrôle et la décision d'évalu:ition motiv~. 3. J. Le fabricant introduit auprès d'un organisme habilité de son
Une procédure de m::oors doit ftrc prévue. choix une demande d'évaluation de son syslème de qualicé.
4.4. LI: fabricanl s'engage à remplir les obligations découlant du La demande comprend :
système de qualité tel qu'il est agréé cl à faire en sorte qu'il - 1outcs les informations pertinentes sur les é<:juipements
reste adéqua1 et efficace. sous pression en question ;
Le fabricant. ou son mandalaire établi dans la Communauté, - la documentation relative au système de qualité"
informe l'organisme habilité qui a agrté le système de qualité - la documencation technique relative au type approuvé et
de toue projet d'adaptation de celui-ci. une copie de l'auestation d'examen "CE de !ypc •.
L'organisme habilité évalue les modifications proposécs et
3.2. Dans le cadre du sys1ème de qualité, chaque équipement sous
décide si le syscème de qualité modifié répondra encore aux
pression est examiné et les essais appropriés définis dans la ou
exigences vis~s au point 4.2 ou si une rb!valuation est néces-
les norrnc{s) pcrtinente(s) visée{s) à l'article 6 ou des essais
saire.
é<:juivalcnts cl, en particulier, la vérification finale visée au
Il notifie sa décision au fabricanL La no!ification contient les point 3.2 de l'annexe J sont ctîcctués afin de vérifier sa
conclusions du contrôle et la décision d'tvaluation motivi!c. conformi1é avec les exigences correspondantes de la directive.
5. Surveillance sous la reponsabili1é de l'organisme habilité: Tous les éléments, exigences et dispositions adoptés par Je
5.1. Le but de h surveillance est de s'assurer que le fabricant rem- fabricant doivent figurer dans une documentation tenue de
plit correctement les obligations qui découlcni du système de manière systématique et rationnelle sous la forme de mesures,
qualité agréé. de procédures cc d'instructions écrites. Cette documentation sur
5.2. Le fabricant autorise l'organisme habililé à accéder, à des fins le système· de qualité doit pamcnrc une interprétation uniforme
d'inspection, aux lieux de fabrication, d'inspection, d'essai et des programmes, des plans, des manuels et des dossiers de qua.
de stockage et lui fournit toute information nécessaire, en parti· lit~.
culicr: Elle comprend en particulier une description adéquate :
- la documentation relative au système de qualité : - des objectifs de qualité. de l'organigramme et des respon-
- les dossiers de qualité, tels que les rapports d'inspection et sabilités et pouvoirs des cadres en matière de qualité des équi-
les données des csS3is, les données d'étalonnage, les rapporu pements sous pression,;
sur les qualifications du personnel concerné, etc. - des contrôle$ et essais qui seront effectués après la fabri-
5.:i. L'organisme habilité effectue des audits périodiques pour s'as- cation;
surer que le fabricanl maintient et applique le système de qua- - des moyens de surveillance permettant de contrôler le
lilé; il fournit un rappo11 d'audit au fabricant. La fréquence des fonctionncmenl efficace du système de qualité "
audits périodiques est telle qu'une réévaluation compl~e est - des dossiers de qualité, tels que les rapporu d'inspection
menée tous les trois ans. · et les données des essais, les données d'étalonnage, les rapporu
5.4. En outre, l'organisme habilité peut effectuer des visites à l'im· sur les qualifications ou approbations du personnel concerné.
provis1e chez le fabrie<inL La nécessité de ces visi1es addi- no1amment celles du personnel pour l'assemblage permanent
tionnelles, et leur fréquence, sera déterminée sur la base d'un des pièces et les essais non destructifs conformément aux
système de contrôle sur visites géré par l'organisme habilité. points 3.1.2 et 3.1.3 de l'annexe 1.
En paniculier, les facteurs suivants seront pris en considération 3.3. L'organisme habilité évalue Je système de qualité pour détermi-
dans le système de contrôle sur visites: ner s'il répond aux exigences visées au poinl 3.2. Les éléments
la catégorie de l'équipement ; du système de quali1é conformes à la .norme harmonisée per-
- les résultau de visites de surveillances antérieures ; tinente sont présumés conformes aux exigences correspondantes
- la nécessité d'assurer le suivi de mesures de correction ; visées au point 3.2.
- les conditions spéciales liées à l'approbation du système, L'équipe d'audi1eurs componera au moins un membre expé-
le cas échéant ; rimenté dans l'évaluation de la technologie de l'équipement
- des modifications significatives dans lorganisation de la sous pression concerné. La procédure d'évaluation compo11e
fabrication, les mesures ou les ICChniqUC$. uoe visite d'évaluation dans lcs installations du fabricanL
A l'occasion de telles visites, l'organisme habilité peut. si La di!cision est habilitée au fabricanL La nOtification contient
nécessaire, effectuer ou faire effectuer des essais destinés à les conclusions du contrôle et la décision d'évaluation motivi!c.
vérifier le bon fonctionnemenl du système de qualilé. Il fournit 3.4. Le fabricant s'engage à remplir les obligations dâ:oulant du
au fabricant un rappol1 de visite et. s'il y a eu un essai, un rap- système de qualité tel qu'il est agréé et à faire en soru: qu'il
po11 d'essai. reste adéquat et efficace.
CODETI® 2001 - Division 1 - R2/21

Le fabricant, ou son mandataire éubli dans la Communauté, - les descrip1ions et explications nécessaires à la compréhension
infonne l'organisme habilité qui a agrét le système' de qualitt desdits plans el schémas et du fonctionnement de l'équipement
de tout projet d'adaptation de celui-d. sous pression :
L'organisme habilité évalue les modifications proposées et - une liste des nonnes visées à l'article 6. appliquées en tout ou
décide si le système de qualité modifié répondra encore aux en panic, Cl les descriptions des solutions retenues pour satis-
ex.igences visées au point 3.2 ou si une rétvaluation est néces- faire aux exigences essenlielles de la directive lorsque les
sa1n:.. nornncs visées à l'article 6 n'ont pas été appliquées ;
li notifie sa dfrision au fabricant. La notification contient les - les rtsultats des calculs de conception réalisés, des contrôles
conclusions du contrôle et la décision d'évaluation motivée. effectués, etc.;
4. Surveillance sous la responsabilité de l'organisme habilité: - les rapporu d'essais.
4.1. Le but de la surveillartee est de s'assurer que le fabricant rem- 3. Le fabricant applique, pour l'inspection finale de l'équircment
plit correctement les obligations qui découlent du système de sous pression et les essais, un système de qualité agrU confornne au
qualité agréé. point 4 et il est soumis à la surveillance visée au poin1 5.
4.2. Le fabricant autorise l'organisme habilité à accéder, à del fins 4. Système de qualité :
d'inspection, aux lieux d'inspection, d'essai et de stockage et 4.1. Le fabricant introduit auprès d'un organisme habilité de son
lui fournit toute information nécessaire, en particulier: choix une demande d'é,·aluation de son système de qualité.
- la documentation relative au système de qualité ; La demande comprend :
- la documentation technique ; - coutes les informations peninentes sur k.s équipements
- les dossiers de qualité, tels que les rapports d'inspection el sous pression en question ;
les données des essais, les données d'étalonnage, les rapports - la documentalion relative au système de qualité.
sur les qualifications du personnel concerné, etc. 4.2. Dans le cadre du système de qualité, chaque équipement sous
43. L'organisme habilitt! effectue des audits périodiques pour s'as- pression est examiné Cl les essais appropriés définis dan.s la ou
surer que le fabf.cant maintient cl applique le système de qua- les nonnc{s) pcrtinente(s) viséc(s) à l'article 6 ou des essais
li1é; il fournil un rappon d'audi1 au fabricant La fréquence des équivalents et. en particulier, la vaification finale visée au
audits périodiques est telle qu'une réévaluation complète est point 3.2 de l'annexe 1 son! effectués afin de vérifier sa
menée tous les trois an.s. conformitt avec les Cll.igences correspondantes de la directive.
4.4. En outre. l'organisme habilité peut effectuer des visites à l'im- Tou~ les éléments, exigencCl et dispositions adoptés par le
proviste chez le fabricant La nécessité de ·ces visiies addi- fabncant doivent figurer dans une documentation tenue de
tionnelles, et leur fréquence, sera déterminée sur la base d'un manière systématique et rationnelle sous la forme de mesures.
système de contrôle sur visites géré par l'organisme habilité. de procédures cl d'instructions écrites. Cenc documentation sur
En paniculier, les facteurs suivants seront pris en considération le système de qualité doit permettre une interprétation uniforme
dans le système de contrôle sur visites: des programmes, des plans, des manuels et des do>.sicrs de qua-
- la ca1égorie de l'équipement: · litt. .
- les résultats de visiie.s de surveillance antérieures: Elle comprend en paniculier une description adéquate :
- la nécessité d'a~surer le suivi de mesures de correction; - des objectifs de qualitt, de l'organigramme et des respon-
- les conditions spéciales li~ à l'approbaiion du système, sabilités et pouvoirs des cadres en matière de qualitt! des équi·
le cas échéant ; pements sous pression :
- des modifications significatives dans l'organisation de la - des modes opératoires d'assemblage pcrnnanent des pièces
fabrication, les mesures ou les techniques. agréés confornnément au point 3.1.2 de l'annexe l ;
A l'occasion de telles visites, l'organisme habililé peut. si - des contrôles et essais qui seront effectués après la fabri-
cation;
nécessaire, effectuer ou faire effectuer des essais destinés à
vérifier le bon fonctionnemenl du système de quali1é. Il fournit - des moyens de surveillance pernnenanl de contrôler le
au fabricant un rapport de visite et, s'il y a eu un essai, un rap- fonctionnement efficace du système de qualité ;
port d'essai. - des dossiers de qualité, tels que les rapports d'inspection
cl les données des essais, les données d'éulonnage, les rapporu
5. Le fabricanl tient à la disposition des autorités naiionales. pen- sur les qualifications ou approbations du personnel concerné,
dant une durée de dix ans à compter de la date de fabrication du
notamment celles du personnel pour l'assemblage permanent
dernier équipement sous pression : des piècCl conformément au point 3.1.2 de J'annexe 1.
- la documentation visée au point 3.1, deuxième tiret;
4.3. L'organisme habilité évalue Je système de qualité pour détermi-
- les adaptations visées au point 3.4, deuxième alinéa:
ner s'il répond aux exignences visées au point 4.2. Les élé·
- les décisions et rapports de l'organisme habili1é vists. au:il menLS du système de qualité conformes à la nornnc harmonisée
points 3.3 dernier alinéa el 3.4 dernier alinéa, ainsi qu'au:il pertincnle sont présumés conformes aux exigences correspon·
points 4J Cl 4.4. dantes visées au poinl 4.2.
6. Chaque organisme habili1é communique aux Etats membres les L'équipe d'auditeurs comportera au moins un membre expé-
infonnations utiles concernant les agréments de systèmes de quali1.é rimenté dans l'évaluation de la technologie de l'équipement
qu'il a retirés et, sur demande, ceux qu'il a délivrés. sous pression concerné. La procédure d'évaluation comprend
Chaque organisme habilité doit communiquer également aux une visite d'inspection dans les locaux du fabricant
autres organismes habilités les inforrnalions utiles concernant les La décision est habili1éc au fabricanL La notification contient
agréments de systèmes de qualité qu'il a retirés ou refusés. les conclusions du contrôle et la décision d'évaluation motivée.
Une procédure de recours doit être prévue.
Module E 1 4.4. Le fabricant s'engage à remplir les obligations découlant du
système de quali1é lei qu'il es1 agr~ et à faire en sone qu'il
(assurance qualité produits) reste adéquat et efficace.
1. Le préseni module décrit la procédure par laquelle le fabricant Le fabricant, ou son mandauirc établi dans la Communauté.
qui satisfait aux obliga1ions visées au point 3 assure et déclare que informe l'organisme habilité qui a agréé le système de qualité
les équipements sous pression satisfont au:il c'ligenccs de la directive de !out projet d'adaptation de cclui-d.
qui leur son! applicables. Le fabricant, ou son mandataire établi dans L'organisme habili1é évalue les modifications proposées et
la Communauté, appose la marquage «CE,. sur chaque équipement décide si Je sys1èmc de quali1é modifié répondra encore aux
sous pression cl établit par écril une déclaration de conformité. Le exigences visées au point 4.2 ou si une réévaluation est néces·
marquage «CE .. est accompagné du num&o d'identification de sa ire.
l'organisme habilité responsable de la surveillance visée au point .S. Il notifie sa décision au fabricant. La notificaiion contient les
2. Le fabrican1 éublit la documenu tian technique décrite ci- conclusions du contrôle cl la décision d'évaluation motivée.
après: S. Surveillance sous la responsabilité de lorganisme habili1é:
La documentation technique doit pcrnnettre d'évaluer la confer· 5.1. Le but de la surveillance est de s'assurer que le fabrican1 rem-
miié de l'équipement sous pression avec !Cl e:iûgences ~- ·espon- plit correctement les obligations qui découlent du système de
dantes de la directive. Elle devra, dans la mesure nécessaire ~ ·ette qualité agréé.
évaluation, couvrir la conception, la fabrication et le fonctionnement .S.2. Le fabricant autorise l'organisme habililé à accéder, à des fins
de l'équipement sous pression et contenir: d'inspection, aux lieux d'inspec1ion, d'essai et de stockage et
une description générale du rype : lui fournil toute information nécessaire. en particulier:
des plans de conception el de fabrication, ainsi que des sché- la documentation relative au système de qualité ;
mas des composants, sous-ensembles, circuits, etc. ; - la documentation technique ;
CODETJ® 2001 - Division 1 - R2/22

- les dos.siers de qualité, tels que les rapports d'inspection el En particulier, l'organisme habilité:
les don.1ées des essais. les donn~ d'étalonnage, les rapports - vérifie que le personnel pour l'assemblage permanent des
sur les qualifications du pcr.;onncl concerné, etc. pièces et les essais non destructifs est qualifié ou approuvé
5.3. L'organisme habilité effectue des audits ptriodiques pour s'as- conformément aux points 3.1.2 et 3.1.3 de l'annexe 1 :
surer que le fabricant maintient el applique Je système de qua- - vérifie le ccnificat délivré par le fabricant de matériau
lité; il fournit un rappon d'audit au fabricant. La fréquence des conformément au point 4.3 de J'annexe 1 ;
audits périodiques est telle qu'une rétvaluation complète est - effectue ou fait effectuer la visite finale et l'épreuve visées
me née tous les trois ans. à J'annexe 1. point 3.2. et cx:iminc. le cas échéant. les disposi-
5.4. En outrt, l'organisme habilité peut effectuer des visites à l'im- tifs de sécurité.
proviste chez le fahricant. La nécessité de ces visites addi· 4.2. L'organisme habilité appose ou fait apposer son numéro d'iden-
tionnelles, et lew fréquence, sera déterminée sur la base d'un tification sur chaque équipement sous pression et établit par
système de contrôle sur visites géré par l'organisme habilité. écrit une attestation de conformité relative aux essais effectués.
En paniculier, les facteurs suivants seront pris en considération 4.3. Le fabricant. ou son mandataire établi dans la Communauté,
dans le système de contrôle sur visites : veille à ttn: en mesure de présenter sur demande les attesta-
- la catégorie de léquipement ; tions de conformité délivrées par l'organisme habilité.
- les résult.ats de visites de surveillance antérieures ;
- la nécessité d'assurer le suivi de mesures de correction ; Module G
- les conditions sptc1ales !Jées à lapprobation du système.
le cas 6: héant ; (vérification CE b l'unité)
- des modifications significatives d.:ins l'organisation de la 1. Le présent module décrit la procédure par laquelle le fabricant
fabrication, les mesures ou les techniques. assure et déclare que l'équipement sous pression qui a obtenu
A l'occasion de telles visites. l'organisme habililé peut. si J'Jttcstation visée au point 4. J satisfait aux exigences correspon-
nécessaire. effectuer ou faire effectuer des essais destinés à dantes de la directive. Le fabricant appose le marquage •CE• sur
vérifier le bon fonctionnement du système de qualité. Il fournit l'équipement sous pression et établit une déclaration de conformité.
au fabricant un rappon de visite et, s'il y a eu un essai, un rap- 2. La demande de vérification à l'unité est introduite par Je fabri-
pon d'essai. cant auprès d'un organisme habilité de son choix.
6. Le fabricant tient à la disposition des autorités nationales, pen- La demande comporte :
dant une durée de dix ans à compter de la date de fabrication du - le nom et ladresse du fabricant ainsi que le lieu où se trouve
dernier équipement sous pression : l'équipement sous pression;
- la documentation technique visée au point 2 ; - une déclaration écrite spécifiant que la même demande n'a pas
la documentation visée au point 4.1, deuxième tiret; été introduite auprès d'un autre organisme habilité;
les adaptations visées au point 4.4, deuxième alinéa ; - une documentation technique.
- les décisions et rapports de l'organisme habilité visé3 aux 3. La documentation technique doit permcruc d'évaluer la confor-
points 4.3. dernier alinéa et 4.4, dernier alinéa. ainsi qu'aux mité avec les exigences com:spondantcs de la directive et de
points 5.3 et 5.4. comprendre la conception, la fabrication et Je fonctionnement de
7. Chaque organisme habilité communique aux Etats membres les léquipement sous pression.
infonnations utiles concernant les a~mcnl.5 de système de qualité La documentation technique comprend:
qu'il a retirés cl. sw demande, ceux qu'il a délivrés. une description générale de l'équipement sous pression ;
Chaque organisme habilité doit communiquer également aux - des plans de conception et de fabrication, ainsi que des sché-
autres organismes habilités les informations utiles concernant les mas des composants, sous-ensembles, circuits, etc. ;
a~ment.1 dt système de qualité qu'il a retirés ou refusés. - les descriptions et explications nécessaires à la compréhension
dcsdits plans et schémas cl du fonctionnement de l'équipement
Module F sous pression ;
- une liste des normes visées à l'article 6, appliquées en tout ou
(vérification sur produits) en panic. et les descriptions des solutions retenues pour satis-
faire aux exigences essenticUes de la directive lorsque les
1. Le présent module décrit la procMure par laquelle le fabricant.
normes vis<'cs à l'article 6 n'ont pas été appliquées;
ou son mandataire établi dans la Communauté, assure et déclare que
l'équipement sous pression qui a été soumis aux disposiliof)s du - les résultats des calculs de conception réalisés, des contrôles
effectués, etc. ;
point 3 est conforme au type décrit :
- les rapports d'essais;
- dans l'attestation d'examen •CE de type•, - les éléments appropriés relatifs à la qualification des procédés
ou de fabrication et de contrôle. ainsi qu'aux qualifications ou
- dans l'ancst.ation d'examen CE de la conception, approbations des personnels correspondants conformément aux
et satisfait aux exigences pcnincntes de la directive. points 3.1.2 cl 3.1.3 de l'annexe 1.
2. Le fabricant prend toutes les mesures nécessaires pour que le 4. L'organisme habilité proc~c à un examen de la conception et
procédé de fabrication assure la conformité de l'équipement sous de la construction de chaque éq uipcmcnt sous pression et effectue
pression fabriqué avec le type décrit: lors de la fabrication les essais appropriés tels que prévus dans la
- dans l'attestation d'examen •CE de tytX •, (ou les) normc(s) penincnte(s) viséc(s) à l'article 6 de la directive.
ou des examens et essais équivalents, pour ccnifier sa conformité
ou avec les exigences correspondantes de la directive.
- dans l'allestation d'examen CE de la conception,
En particulier, l'organisme habilité:
et avec les exigences de la directive qui lui sont applicables.
- examine la documentation technique pour ce qui concerne la
Le fabricanl. ou son mandataire établi dans la Communauté, conception ainsi que les procédés de fabrication ;
appose le marquage •CE• sur chaque équipement sous pression et - évalue les matériawi; utilisés lorsque ceu:r.-ci ne sont pas
établit une déclaration de conformité. conformes aux normes harmonisées applicables ou à une appro-
3. L'organisme habilité effectue les examens et essais appropriés bation européenne de matériaux pour équipements sous pres-
afin de vérifier la confonnité des équipements sous pression avec les sion et vérifie le certificat délivré par le fabricant de matériau.
exigences correspondantes de la directive par contrôle cl essai de conformément au point 4.3 de l'annexe 1 ;
chaque produit, conformément au point 4. - agrée les modes opératoires d'assemblage permanent des pi~ces
Le fabricanl. ou son mandataire établi dans la Communauté, ou vérifie qu'ils ont été agréts antérieurement conformément au
conserve une copie de la déclaration de conformité pendant une point 3.1.2 de l'annexe 1 ; ·
durée de dix ans à compter de la date de fabrication du dernier équi- · - vérifie les qualifications ou approbations requises par les points
pement sous pression. 3.1.2 et 3.JJ de l'annexe 1 ;
4. \'erification par contrôle et essai de chaque équipement sous - procède à l'examen final visé au point 3.2.1 de J'annexe 1,
pression: effectue ou fait effectuer ! 'épreuve visée au point 3.2.2 de
4.1. Chaque équipement sous pression est examiné individuellement J'annexe 1, et examine le cas éc,héant, les dispositifs de
et fait ! 'objet des contrôles et es.sais appropriés définis daru la· sécurité.
ou les nonnc(s) penincnte(s) vistc(s) à I' anicle 6 ou des exa- 4.1. L'organisme habilité appose ou fait apposer son numtro d'iden-
mens et essais équivalents afin de vérifier sa conformité avec le tification sur chaque équipement sous pression et établit une
type et avec les exigences de la directivvc qui lui sont appli- attestation de conformité pour les essais rtalis6. Cette attestl-
cables. tion est conservée pendant une durée de dix ans.
CODETI" 2001 - Division 1 - R2/23

4.2. Le fabricant. ou son mandataire établi dans la Con:munauté, La décision est habilitée au fabricant. La notification contient
veille à être en mesure de présenter. sur demande. la dédara- le.i conclusions du contrôle el la dtcision d'évaluation motivée.
tion de conformité et J'anestation de conformité délivrées par Une procédure de recours doit être prévue.
l'organisme habilité. 3.4. Le fabricant s'engage à remplir les obligations découlant du
système de qualité tel qu'il est agréé et à faire en sorte qu'il
Modul~ H demeun: adéquat et efficace.
Le fabricant., ou son mandataire établi dans la Communauté,
(assurance complète de qualité) informe l'organisme habilité qui a agréé le système de qualité
de tout pTOjet d'adaptation de celui-ci.
1. Le présent module décrit la procédure par laquelle le fabricant L'organisme habilité évalue les modifications proposées et
qui satisfait aux obligations visées au point 2 assure et déclare que décide si le système de qualité modifié répondra encore au,
les tquipements sous pression considérés satisfont aux cx.igences de exigences visée.i au point 3.2 ou si une rétvalualion est néces-
la directive qui leur sont applicables. Le fabricant, ou son manda- saire.
taire établi dans la Con:rnunauté, appose le marquage •CE» sur Il notifie sa dfrision au fabricant. La notification contient les
chaque équipement sous pression et établit une déclaration écrite de conclusions du contrôle et la décision d'évaluation motivée.
conformité. Le marquage • CE• est accompagnt du numéro d'iden-
tification de l'organisme habilité responsable de la surveillance visée 4. Surveillance sous la responsabilité de l'organisme habilité:
au point 4. 4.1. Le but de la surveillance e.it de s'assurer que le fabricant rem·
2. Le fabricant met en cruvre un système de qualité approuvé plit correctement les obligations qui découlent du système de
pour la conception. la fabrication, l'inspection finale et les essais, qualité agréé.
comme spécifié au point 3. et est soumis à la surveillance visée au 4.2. Le fabricant autorise: l'organisme habilité à accéder, à des fins
point 4. d'inspection. aux lieux de conception, de fabrication, d'inspec-
3. Système de qualité : tion, d'essai et de stock.age et lui fournit toute information
nécessaire. en particulier :
3.1. Le fabricant introduit auprès d'un organisme ha' ... té de son
- Ja documentation relative au système de qualité :
choix une demande d'évaluation de son système de qualitt.
- les dossiers de qualité prtvus dans la partie du système de
La demande comprend : qualité consacrée à la conception, tels que résultats des ana-
- toutes les infonnations appropriées pour les équipements lyses, des calculs, des essais, etc. :
sous pression en quescioa : - les dossien de qualité prévus dans la partie du système de
- la documentation sur le système de qualité. quali~ consacrée à la fabrication, tels que les rapporu ·d'ins-
3.2. Le système de qualité doit assurer la conformité de l'équipe- pection et les données des essais, les données d'étalonnage, les
ment sous pression aux exigences de la directive qui lui sont rapports sur lc:s qualifications du personnel concernt, etc.
applicables. 4.3. L'organisme habilité effectue des audits périodiques pour s'as-
Tous les éléments, exigences et dispositions adoptés par le surer que le fabricant maintient et applique le système de qua-
fabricant doivent figurer dans une documentation tenue de lité: il fournit un rapport d'audit au fabricant. La fréquence des
mani~e systématique et rationnelle sous b forme de mesures, audits ptriodiques est telle qu'une réévaluation complète est
de procédures et d'instructions écrites. Cene documentation sur menée tous les trois ans.
le système de qualité permet une intcrprttation uniforme des 4.4. En outre, l'organisme habilité peut effectuer des visites à l'im-
mesures de procédure et de qualité telles que programmes, proviste chez le fabricant. La ni!ccssité de ces visites addi-
plans, manuels et dossi= de qualité. tionnelles c:t leur frtquence seront déterminées sur la base d'un
Elle comprend en particulier une description adtquat.c : système: de contrôle sur visites géré par l'organisme habilité.
- des objectifs de qualité. de l'organigramme, et des respon- En particulier, les facteurs suivant seront pris en considération
sabilités et pouvoin des cadres en matière de qualité de la dans le système de contrôle sur visites :
conception et de qualité des produil.'5 ; - la catégorie de l'équipement;
- des spécifications techniques de conception, y compris les - les rtsulta!.'5 de visites de: surveillance antérieures ;
normes qui seront appliquées eL lorsque les normes vis.écs à - la nécessité d'assurer le suivi de mesures de correction ;
l'article 6 ne sont pas appliquées entièrement, des moyens qui - le cas échéant, les conditions spéciales liées à l'approba-
seront utilisés pour que les exigences essentielles de la directive tion du système :
qui s'appliquent à l'équipement sous pression soient respec- - des modifications significatives dans l'organisation de la
tées; fabrication, les mesures ou les techniques.
- des techniques de contrôle et de: vérification de "la ëoncep-
lion, des procédés et des actions systématiques qui seront utili- A l'occasion de telles visites, l'organisme habilité peul, s1
sés Ion de la conception de l'équipement sous pression. notam- nécessaire, effectuer ou faire effectuer des esS.lis destinés à
ment en ce qui concerne les matfriaux visés au point 4 de vérifier le bon fonctionnement du système de qualité. Il fournit
J'annexe 1 : au fabricant un rappon de visite et, s'il y a eu un essai, un rap-
port d'essai.
- des techniques. procédures et mesures systématiques cor-
respondantes qui seront mises en cruvre pour la fabrication, et S. Le fabricant tient à la disposition des autorités nationales pen-
notamment les modes opératoires d'assemblage pennanent des dant une durée de dix ans à compter de la date de fabrication du
pièces agréées confonnément au point 3.1.2 de l'annexe 1, dernier équipement sous pression :
ainsi que pour le: contrôle et !'assurance de la qualité: - la documentation visée au point 3.1, deuxième alinéa, deuxième:
- dc:s contrôles et des esS.lis qui seront effectués avant, pen- tiret;
dant et après la fabrication, avec indication de la fréquence à - les adaptations visées au point 3.4, deuxième alinéa:
laquc:lle ils auront lieu ; - le.i décisions et rapports de l'organisme habilité visés aux
- des dossiers de qualité, tds que les rapporu d'inspection points 3.3 dernier alinéa et 3.4 dernier alinéa. ainsi qu'aux
et lc:s données des essais, les données d'éU!lonnage, les rapporu points 4.3 et 4.4.
sur les qualifications ou approbations du personnel concerné. 6. Chaque organisme habilité communique aux Etats membres les
notamment celles du personne:! pour l'assemblage permanent informations utiles concernant les approbations de systèmes de qua-
des pièces et les essais non destructifs visés aux poinl.'5 3.1.2 et lité qu'il a retirées et, sur demande, celles qu'il a délivrées.
3.13 de l'annexe; Chaque organisme habilité doit communiquer également aux
- des moyens de surveillance permettant de contrôler l'o~ autres organismes habilités les informations utiles concernant les
tention de la conception et de la qualité requises pour l'équipe- approbations de systèmes de qualité qu'il a retirées ou refusées.
ment sous pression et le fonctionnement efficace du système de
qualité.
33. L'organisme habilité évalue le système de qualité en vue de Module H 1
déterminer s'il répond aux cxigenccs visées au point 3.2. Les
élémenl.'5 du système de qualité conformes à la norme harmoni- (assurance qualité complète avec contrôle de la conception
ste pertinente sont présumés conformes aux exigences corres- et surveillance particulière de la vérificati ...in finale)
pondantes visées au point 3.2.
L'équipe d'auditeurs comportera au moins un membre expé- 1. Outre les dispositions du module H, les dispositions suivantes
rimenté dans l'évaluation de la technologie de l'équipement sont également d'application :
sous pression concerné. La procédure d'évaluation comporte a) Le fabricant introduit aupru de l'organisme habilité une
une visite d'inspection dans les installations du fabricanL demande de contrôle de la conception ;
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b) La demande doit i:x:nnc::t!Ic:: de comprendre:: la conception. la L'exploitant conserve avec la documcnta1ion 1echnique une
fabrication et le fonctionnement de l'équipement sous pression· et copie de la déclaration de mise en service.
d'évaluer sa confonnné avec les exigences correspondantes de Ja
1.4. L'arrêté menuonné à l'anicie 17 peut prévoir qu'une seule
dirC::CliVC::.
déclaration de mise en service peut éire établie pour une
Elle comprend : famille de plusieurs équipements identiques. explo11és dans des
- ks spécificat10ns techniques de conception. y compris les lieux d1fféren1s par le même exploitant. Dans ce cas. la déclara-
nonnes, qui ont été appliquées : tion est adressée au ministie chargé de J'industne et doit
- les preuves nécessaires de leur adéquation. en paniculier comprendre les informations pennenant d'identifier chacun de
lorsque les normes visées à J'anicle 6 n'ont pas été intégrale- ces équii:x:ments.
ment appliquées. Ces preuves doivent comprendre les résultats
des essais effectués par le laboratoire approprié du fabricant ou
pour son propre compte :
2. Contrôle de mise en serYice
c) L'organisme habilité examine la demande et. lorsque la
conception sal!sfa1t aux dispositions de la directive qui lui sont 2.1. Lorsque J'arrê1é menlionné à J'anicle 18 soumet des équipe-
appl1cables. il délivre au demandeur une attestation d'examen CE de ments sous prc..<sion au régime du con!Iôle de mise en i.ervice.
la conception. L'attestation contient les conclusions de J'namen, les les exploitants de ces équipements sont tenus de les soumettre
conditions de sa 'alidité, les données nécessaires à l'identification préalablement à leur mise en service à un tel contrôle. dent
de la conception agréée et. le cas échéant. une descrip1ion du fonc- l'objet est de constater que ces équipements sous pression satis-
uonnement de l'équipement sous pression ou de ses accessoires; font aux prescnptions techniques qui leur sont applicables. et
d) Le demandeur infonne l'organisme habilité qui a délivré notamment aux dispositions de J'anicle 17. Le contrôle de mise
l'attestation d'examen CE de la conception de toutes les modifica- en service est réalisé sur demande de l'explo1tant.
tions de la concep1ion agréée. Celles-ci doivent faire l'objet d'un
nouvel agrément de l'organisme habili1é qui a délivré l'attestation 2.2. Le contrôle de mise en service est réalist' simultanément sur
d'eumcn CE de la conception lorsqu'elles peuvent remettre en l'ensemble des équipements sous pression interconnectés et mis
caui.e la conformité de l'équipement sous pression avec les exi- simultanément en service au sein d'une même installation. Il
gences essentielles de la directive ou les conditions d'utilisation pré- consiste en un examen assurant que les équipements sous pres-
vues. Ce nouvel agrément est délivré sous la fonne d'un sion satisfont aux dispositions techniques qui leur sont appli-
complémenl à l'attestation initiale d'examen CE de la conception; cables et notamment que Jeurs conditions d'exploitation en per-
t) Chaque orEanisme habilité doit communiquer également aux mettent une utilisation sûre. Ces opérations. ainsi que la liste
auties organismes habilités les informations utiles concernant les des él~ments JUSlificatifs qui dmvent être produits par J'exploi·
altestatJons d'examen CE de la conception qu'il a retirées ou refu. tant, sont définies pa.r l'arrêté soumettant ce11a1m équipements
sées. au régime du contrôle de mise en service.
2. La vérification finale visée à J'annne 1 point 3.2 fait l'objet 2.3. Le contrôle de mi"' en service est réalisé sous la surveillance
d'une surveillance renforcée sous fonne de visites à l'improviste de du directeur régional de l'industrie. de la recherche et de
la pan de l'organisme habilité. Dans Je cadre de ces vislles, J'orga- l'environnement. Pour l'exécution de tout ou panic des op.!r.i-
n1sme habilllé doit procéder à des con!Iôles sur les équipemenu tions que compone le contrôle de mise en service. le directeur
sous pression. rég'1onal de l'industrie, de la recherche et de J' environnement
peut déléguer des organismes préalablement habilités à cet effet
par le ministre chargé de l'industrie. confonnément aux d1spo-
ANNEXE 3 silions du titre IV.
AU DËCRET 1-l• 99-11}46 DU 13 DËCEMBRE 1999 2.4. Le détenteur doit fournir la main-d'cruvre el les movens maté·
RELATIF AUX ÉQUIPEME1''TS SOUS PRESSION riels nécess:ures aux opérations de contrôle et est tenu de
garantir leur sécurité.
OpiraJiDn.s de contrôk tn service
2-5. L'arrêté soumettant les équipements sous pression au contrôle
1. Dédaralion de mise en service de mise en service peut prévoir que les équipements sous pres-
sion reçoivent une marque après avoir satisfait à ce contrôle.
1.1. Lorsque J' arrêté mentionné à l'aniclc 18 soumet des équipe-
ments sous pression à une déclaration de mise en service.
2.6. li est interdit de mettre en service des équii:x:ments sous pres-
sion soumis au régime du contrôle de mise en service qui n'au-
ceux-ci doivent faire J'obJet, lors de la mise en service, d'une
raient pas. satisfait au contrôle de mise en service.
déclaration par laquelle l'exploitant assure que ces équipémcnts
sont conformes aux exigences définies à J'anicle 17.
La déclaration est adressée, préalablement à la mise en ser-
vice, au préfet du dépanement du lieu d'installation. Il en est 3. Requalification périodique
donné récépis~. .
Une déclaration unique doit êtic présentée pour plusieurs 3.L Lorsque l'arrêté mentionné à J'aniclc 18 soumet des équipe-
équipements sous pression interconnectés et mis simultanément ments sous pression au régime de la requalification périodique.
en service au sein d'une mème installation. les exploitants de ces équipements sont tenus de soumettre
1.2. La déclaration menllonne : ceux-ci à ladite requaliftcation. dont l'objet esl de constater. à
intervalles réguliers, que les équii:x:ments en i.ervice satisfont
- s'il s'agit d'une personne physique. ses nom. prénoms et
aux prescriptions techniques qui leur son1 applicables. et
domicile et s'il s'agit d'une personne morale, sa dénomination
notamment aux dispositions de J' a.nicle 17. La requalification
ou sa raison soci•le, sa forme juridique, ladresse de son siège
est faite sur la demande de l'exploitanL
social ainsi que la qualité du signataire de la déclaration ;
le lieu d'installation; 3.2. L'arrêté fixe la périodicité de ladite requalificat1on. Le préfet
- la nature de l'installation et l'usage auquel elle est desti- peut accorder des sursis de rc::qualificatton pour une durée
née. déterminée.
A la déclaration sont annexées : 3.3. La requalification périodique comprend les examens, contrôles
- une description succincte de l'installation comprenant et essais nécessaires pour assurer que les équipements sous
notamment l'identification des différents équipements sous pression continuent à présenter un niveau de sécurité satis-
pression constitutifs de l'installation ; faisant. Ces opérations sont définies par l'arrêté soumettant cer-
- une copie des attestations de conformité délivrées par le tains équipements au régime de la requalification périodique.
fabricant et, en paniculier, pour les équipements soumis aux 3.4. Les opérations de la requalification périodique ponent c:n prin-
dispositions du utre II. de la déclaralion de conformité •CE,. cipe sur chaque installation. Toutefois, l'arrèté soumetl.lnt au
de l'ensemble. dans la mesure où cet ensemble relève des dis- régime de la rcqualification périodique certains équipements
positions de l' aniclc 4, ou de chacun des équipements sous installé.$ à demeure chez: des usagers par des organismes qui en
pression constitutifa dans le cas contraire. conservent la propriété et la responsabilité peut prévoir qu'il
1.3. L'exploitant établit une documentation technique justifiant de la sera procédé à cette rcqualificauon en opérant un contrôle sta-
conformi1é des équipements sous pression avec les exigences tistique de ces équipements ; il appanient alors à ces orga-
définies à J'amcle 17; il tient celle-ci à la disposition des nismes de répanir ces équipements, pour les besoins du
agents déS1gnés pour la surveillance des appareils à pression à contrôle, en lots homogènes ; tous les équipements qui font par-
des fins d'1nspect1on pendant toute la durée de vie de l'équipe- tie d'un lot vérifié ~ont réputés avoir subi les opérations de l~
ment. rcqualification périodique.
CODETI® 2001 - Division 1 - R2/25

3.5. La requalification périodique est réalisée sous la surveillance du ANNEXE 4


directeur régional de l'industrie. de la recherche et "de l'envi-
ronnement. Pour !"exécution de tout ou panic des opérations AU DËCRET N• 99-1046 DU 13 DËŒMBRE 1999
que compone la requalification périodique, le directeur régional RELATIF AUX ËQVJPE.\1EITTS SOUS PRESSION
de l'industrie. de la recherche et de l'environnement peut délé-
gua des organismes préalablement habilités à cet effet par le Criùns minimau..r à nmplir pour l'hahilitaticn dts Of"Eanismts
mir.istre chargé de l'industrie. conformément aw. dispositions indéptndant:s ri dts organts d'insp~ction dts util.isaJturs
du titre IV L'arrêté mentionné à J'anicle 18 peul également
prévoir que, dam Je cas où l'exploitant dispose d'une compé-
!. L'organisme indépendant ou l'organe d'inspection des utilisa-
teun doivent présenter une indépendance suffisanie et doivent être
tence suffisante et a mis en place des procédures garantissant Ja
respectivement confonnes aux dispositions suivantes:
quai lié de ses interventions, J' exploitant assume lui-même la
cm:cuon de tout ou panic des opérations qlJC comporte la 1.1. L'organisme indépendant.. son directeur et le personnel charge
requaltlication périodique, en présente les résultats au directeur d'exécuter les opàations d'évaluation et de vérification ne
régional de l'industrie, de la recherche et de l'environnement et peuvent être ni le concepteur, ni le fabricant. ni le fournisseur.
tient à sa dispornion l'ensemble des justificatifs nécessaires. ni l'installateur ou l'utilisateur des équipements sous pression
ou des ensemble.5 que cet organisme contrôle:. ni le mandataire
3.6. U: déten1eur doit fournir la main-<l'ceuVTe et les moyens maté- de 1' une de ces personnes. Ils ne peuvent ni intervenir directe-
riels nécessaires aux opérations de requalification et esl tenu de ment dans la conception, la construction. 13 commercialisation
garantir leur sécurité. ou l'entretien de ces équipements sous pression ou de ces en·
3.7. U:s équipements ayant satisfait aux opérations de la requalifica- lK:mbles. ni représenter les panics engagées dans ces activités.
t1on pénodique reçoivent l'empreinte du poinçon de l'Etat dit Cela n'exclut pas la possibilit.é d'échanges d'informations tech-
•à la tête de cheval•. Toutefois, l'arrêté soumettant les équi- nique.5 entn: le fabricant d'équipements sous pression ou
pements à la re<Jualification périodique peut prévoir d'autres d'ensembles et l'organisme indépendant:
dispositions. l.2. L'organe d'inspection des utilisateurs doit avoir une structure
identifiable et disposa- de méthode:s de rappon au se' '11
3.8. 11 est in1erdit de détenir de.5 équipements soumis au régime d.: groupe dont il fait partie qui garantissent et démontrent son
la requalification périodique qui ne seraient pas revêtus d'une impanialité. Il n'est pas responsable de la conception, de la
marque de re<Jualification périodique en cours de validité ou fabrication, de la fourniture, de l'installation, du fonctionne·
dont la mise hors service n'aurait pas été clairement matériali- ment ou de J' entretien des équipements sous pression ou des
sée. ensembles et n'est engagé daru aucune activité incompatible
avec l'indépendance de son jugement et l'intégrité de ses acti-
vitb d'inspection.
4. Conlrol• après réparatlon ou modification 2. L'organisme indépendant ou l'organe d'inspection des utilisa-
teurs cl sv11 personnel doivent exécutCT les opérations d'évaluation cl
4.1. Lorsque l'arrêté mentionné à l'article 18 soumet des équipe- de vérifir~tion avec la plU3 grande int.égrilt profe.5sionnelle et la
ments au régime du contrôle oprès réparation ou modification, plus grandç compétenœ technique et doivent ttrc libre.5 de toutes
le> exploitants de ces équipements sont tenus de le.5 soumetlrc à pressions .., inciuitions, noumment d'ordre: financier, suscepiibles
un tel contrôle. dont lobjet est de constater. après une répara- d'infiuencer leur jugement ou les résultats de leur contrôle, en pani-
tion ou une modification notable, et avant leur remise en ser- culicr lor>qu'elles émanent de personnes ou de groupements de per-
vice, que les équipements réparés ou modifiés satisfont aux sonnes inléressés par les résultats des vérifications.
pescriptions techniques qui leur sont applicables. et notamment 3. L'organisme indépendant ou l'organe d'inspection des utilisa-
aux dispositions de J'anicle 17. teurs doivenl disposer du personnel et des moyens nécessaires pour
Le cor.trole après réparation ou modification doit également accomplir de façon adéquate le.5 lâches Lechniqucs et administratives
ètre réalisé après une modification notable de:s conditions liées à l'exécution de.5 contrôles ou à la surveillanœ; ils doivent
d'exploitation de l'installation. également avoir accès au matériel pour effectuer de.5 vérifications
4.2. U: contr6le après réparation est fait sur la demande de J'exploi- exceptionnelle:s.
tanl Toutefois, la pers.onne ayant procédé à la réparation ou à 4. Le personnel chargé de.5 contrôles doit posséder :
la modification peut se substituer au détenteur. - une bonne formation technique et professionnelle :
4.3. U: contrôle après réparation ou modification d'un équipement - une connaissance satisfaisante des prescriptions relatives aux
comprend les examens, contrôle.5 et essais néeel".saires pour contrôles qu'il effectue et une pratique suffisante de: ces
assurer que la panic répar& ou modifiée continue à présentCT contrôles;
un niveau de sécurité satisfaisant. Ces opérations sont définies - l'aplitude rcquil>C pour rédiger les anestations. pl""Octs-verbaux
par !'.arrêté soumett.lnt certains équipements au régime du et rapports qui constituent la matérialisation de.5 contrôles effec-
contrôle après réparation ou modification. tués.
4.4. U: contrôle après réparation ou modification est réali~· sous Îa S. L'impanialité du personnel chargé du contrôle doit etrc garan-
surveillance du direct.:ur régional de l'industrie, de la recherche tie. Sa rémunération ne doit être fonction ni du nomm de contrôles
ec de l'environnement. Pour l'exécution de tout ou partie des qu'il eff('{"tue, ni des résulta Il de: ces contrôles.
opérations que comporte Je contrôle après réparation, le direc- 6. L'organisme indépendant doit souscrire une assurance de res-
teur régional de l'industrie, de la recherche et de l'environne- ponsabilité civile. Il en est de même pour l'organe d'inspection des
ment peut déléguer des organismes préalablemenc habilités à utilisaceurs sauf si celle responsabilité est assumée par le groupe
cet effet par le ministre chargé de l'industrie conformément aux dont il fait panic.
dispositions du titre IV. L'arrètt mentionné à l'anicle 18 peut
également prévoir que, dans le: c:u où l'exploitant dispose ANNEXE 5
d'une compétence suffisante et a mis en place des procédure.5
garantissant la qualité de ses interventions, l'exploitant assume -At.: DËCRET N• 99-1046 DU 13 DËCEMBRE 1999
lui-même la direction de tout ou partie des opérations que RELATIF AUX ËQUJPEMEl'ffS SOUS PR.E.SSION
comporte Je contrôle après réparation ou modification, en pré-
sente les résultats au directeur régional de l'industrie:, de la Marquage «CE,.
m:herche et de l'environnement et tient à sa disposition Le marquage «CE• est constitué des initiale.5 • CE" scion le
l'ensemble des justificatifs nécessaires. graphisme suivant:
4j, Le demandeur du contrôle doit fournir la main-d'œuvre et les

CE
moyens matériels nécessaires et est tenu de garantir leur
sécuril~

4.6. Pour les équipements soumis à requalification périodique, si


toutes les opérations re<Jui~ pour la requalification périodique
sont réalists, le contrôle après réparation ou modification tient
lieu de requalification périodique et les marques corre.5pon- En cas de réduction ou d'agrandissement du marquage• CE'"• les
dante.5 sont apposte;s. proportions telles qu'elles ressortent du graphisme gradué figurant
4.7. Il est interdit de remertrc: en service: des équipements soumis au ci-des.sus doivent ètrc respc;;tées.
régime du contrôle après réparation ou modification qui n'au- Les différents composants du marquage • CE" doivent avoir sen-
raient pas satisfait aux opérations du contrôle après réparation siblement la même dimension verticale, qui ne peut ttrc inférieure
ou modification. à S millimètres.
CODETI~ 2001 - Division 1 - R2/26

ANNEXE 6 - le cas frhéant. le 11om et J'adresse de l'organisme habilité qui a


effectué le contrôle ;
AU DËCRET N· 99-1046 DU 13 DËCEMBRE 1999
- le cas échéant, un renvoi au cenificat d'examen •CE de type'"
RELATIF AUX ËQUJPEMENTS SOUS PRESSION
au ccnificat d'e~amen •CE• de la conception ou au cenificat
Diclarorwn dt confonnill de conformité • CE • ;
- le cas échéant, le nom et J'adresse de l'organisme habilité qui
La déclaration de conformité • CE• doit comprendre les éléments contrôle le système de qualité du fabricant;
suivants : - le cas échéant, la référence aux normes harmonistts appli-
- le nom et l'adresse du fabricant ou de son mandat<!ire établi quées ;
dans la Communauté ; - le cas échéant, les autres spécifications techniques qui ont été
- la de5cnp11on de l'équipement sous pression ou de l'ensemble; util1stts;
- la procédure d'évaluation de la conformité appliquée; - le cas échéant, les références aux autres directives communau-
- pour les ensembles. la description des équipements sous pres- taires qui ont été appliquées ;
sion qui les constituent ainsi que les procédures d'évaluation de - l'identification du signataire ayant reçu pouvoir pour engager le
la conform11é appliquées ; fabncant ou son mandataire établi dans la Communauté.

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