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Sommaire

Chapitre I : Destination et conception de l'entrepôt

I. Introduction

I.1. Définition de froid

I.2. Définition d’un entrepôt frigorifique

I.3. Fonction économique des entrepôts

I.4. Type des opérations frigorifiques

II. Description et situation de l'entrepôt frigorifique


III. Données climatiques et physiques

III.1. Les données climatiques extérieures

III.2. Les conditions d’entreposage

III.3. Entreposages frigorifiques des denrées d'origines carnées


III.4. Caractéristiques thermodynamiques des denrées à entreposer

IV. Manutention et Tonnage

ΙV.1. Introduction

ΙV.2. Manutention

ChapitreII: Calcul du bilan thermique

I. Introduction
II. Le transfert de chaleur
II.1. Conduction

II.2. Convection

II.3. Rayonnement :

III. Les différents apports de chaleur


IV. Calcul des coefficients de transferts thermique

IV.1. Le coefficient intérieur αi


IV.2. Coefficients extérieurs αe

IV.3. Exemple de calcul αi et αe

V. Étude de l’isolation

V.1. Bref aperçu sur l’isolation

V.2. Description du panneau sandwich

V.3. Résultats

VI. Les charges thermiques externes

VI.1. Les charges thermiques par transmission à travers les parois (Qtr)

VI.2. Charges thermiques par renouvellement d’air (Qre)

VI.3. charges thermique par ouverture des portes (Qop)

VI.4. Charges thermiques internes


VI.5. Puissances frigorifique de l’évaporateur

Chapitre III : Etude des installations Frigorifiques

I. Introduction
I.1. Le système à compression à air

I.2. Le système à absorption

I.3. Le système à compression

II. Calcul des paramètres thermodynamique de fonctionnement


II.1. Calcul des températures

II.2. Calcul des pressions

II.3. Taux de compression

III. Calcul la caractéristique thermodynamique de installations


III.1. Bilan énergétique

III.2. Calcul thermodynamique

III.3. Résultats
IV. Les fluides frigorigènes
V. Les classes de réfrigérants

V.1. Les réfrigérants naturels

V.2. Les réfrigérants halogènes

VI. Choix et calcul thermodynamique des systèmes frigorifiques


VI.1. Introduction

VI.2. le choix des moyens de production du froid

VI.3. Le choix du fluide frigorigène

VI.4. Les fluides frigorigènes

VI.5. le GWP et ODP des différents FF

VII. La nomenclature des fluides frigorigènes:

VIII. Choix du fluide frigorigène :

VIII.1. Le R134A

VIII.2. Le R404A

IX. Les principaux paramètres de fonctionnement du cycle


IX.1. La température de condensation

IX.2. La température d'évaporation


X. La pression de condensation et d’évaporation
XI. Le taux de compression

Chapitre IV : Choix et Dimensionnement d’équipements frigorifiques

I. Introduction
II. Compresseur

II.1. Calcul et choix des compresseurs

III. Le condenseur

III.1. Rôle de condenseur


III.2. Classification

III.3. Méthode de dimensionnement

IV. l’évaporateur

IV.1. Généralités

IV.2. Rôle de l’évaporateur

IV.3. Classification

IV.4. Méthode de dimensionnement

V. Détendeur thermostatique

V.1. Rôle

V.2. Principe de fonctionnement

VI. Les appareils annexes

VI.1. Introduction

VI.2. Séparateur d’huile

VI.3. Bouteille d’aspiration

VI.4. Réservoir de liquide

VI.5. Déshydrateur

VI.6. Désaerateur

VI.7. Filtre

VI.8. Clapet de retenue

VI.9. Echangeur de chaleur

VII. La Tuyauteries:

VII.1. Introduction

VII.2. Différents type des conduites

VII.3. Existence des pertes de charge


VII.4. Détermination des diamètres des tuyauteries
VII.5. L'isolation de la tuyauterie
VII.6. Isolation thermique de conduite

VII.7. Equilibrage

Chapitre V : Régulation
I. Introduction :
II. Régulation de la basse pression

II.1.Principe de la régulation par tirage au vide

III- Régulation de la haute pression


INTRODUCTION GENIRALE
La viande entreposées en générale et congelées en exception intéresse tous les pays et
comme l’Algérie a une grande richesse en viande, on va proposer un service adéquat au projet
visé ci- dessous.

Avant de commencer n’importe quel projet plusieurs questions se posent :

1/ que veut dire le nom de ce projet ?

2/ ou se trouve se projet et quelle est ça conception ?

3/ quel est le bute et l’intérêt de se projet ?

4/ comment peut ton réaliser se projet ?

5/ quelle est la façon la plus économique pour réaliser ce projet ?

La réalisation de ce projet traitera ces questions.

Un entrepôt frigorifique est un bâtie bien isolé munie d’un système frigorifique (système à
compression, à absorption …etc.).

* Il existe plusieurs types d’entrepôts frigorifiques, selon leur fonction économique et leur
emplacement au sein d’un complexe industriel ou pas, ils se partages en :

1. ENTREPOT D’USINE :

Comme leur nom l’indique, ils font le plus souvent partie intégrante d’un complexe industriel et
permettant de stoker la matière première et souvent pour un temps relativement court, les produis
finie se regroupe, par exemple : les entrepôt des usines de conserves, abattoirs laitiers.

2 .ENTREPOT DE COMMERCE :

Ils sont utilises comme entrepôt pour entreprises industrielles ou commerciales, on peut
classer dans cette catégorie les chambres froides d’entreposages principaux des chaîne
commerciales.

3. ENTREPOT DES LIEUX DE PRODUCTION :

Ils sont tout spécialement équipés pour effectuer le refroidissement rapide des denrées
éminemment périssables sur le lieu de production cette catégorie, groupe surtout les
entrepôts frigorifiques des stations fruitières.
4 .ENTRPOT SPECIALISE :

Appartient à ce groupe tout les entrepôts vraiment spéciaux ; ou qui n’appartiennent pas à l’une
des catégories connues.

5. ENTREPOT POLYVALENT :

Ils permettent d’entreposer les marchandises les plus divers dans des conditions d’ambiances tout
aussi variées, se sont en général des entrepôts dit publics conçus pour

Pouvoir entreposer des marchandises pour le compte de tiers dans notre cas l’entrepôt appartient à la
deuxième catégorie (entrepôt de commerce).

Dans notre projet, on fait l'étude d'un entrepôt frigorifique destiné à la conservation et la
congélation des volailles, on commence par la conception architecturale et la destination de
l'entrepôt, puis les différents caractéristiques des denrées à entreposer (volailles), ensuite on passe
au calcul thermodynamique, choix des installations, dimensionnement des différents équipements et
appareils et enfin la régulation des installations.
Chapitre I : Destination et conception de l'entrepôt
IV. Introduction :
Dans certains pays du monde, comme les pays chauds (le cas de l’Algérie), 50% des denrées
alimentaires ne sont pas préservées correctement entre le moment de leur production et leur
consommation en raison des facteurs liée aux niveaux de la culture et de développement de la
population.

En effet l’entreposage et le conditionnement ainsi que leur transport risque des modifications
biochimiques pour les aliments.

I.1. Définition de froid :


C’est la sensation que fait et prouver l’absence, la perte ou la diminution de la chaleur par
comparaison, le froid est a la chaleur ce que l’obscurité est à la lumière .froid et obscurité sont
des termes négatif .ils indiquent simplement l’absence ou la diminution, soit de la chaleur, soit
de la lumière. [Réf : aide-mémoire formulaire du froid]

I.2. Définition d’un entrepôt frigorifique :


Un entrepôt frigorifique est un bâtiment ou un ensemble de bâtiment conçus pour le stockage
de certain produits notamment des denrées alimentaires périssables dans des conditions de
températures et d’humidité relatives bien définies qui ne peuvent être obtenues dans des
magasins non isolé thermiquement et non refroidis .

I.3. Fonction économique des entrepôts :


Il existe trois types d’entrepôts :

 Les entrepôts de distribution.


 Les entrepôts de conservation à long terme.
 Les entrepôts de production.
En plus de ces types ; il existe le type des entrepôts frigorifique portuaire qui constitue pour
les habitants de ce port un entrepôt de consommation.

I.4. Type des opérations frigorifiques :


Les principales transformations des denrées par le froid sont :

 Pré réfrigération :
Tant que les produits restent chauds, ils se dégradent rapidement (viandes), ils perdent de
l’eau s’ils ne sont pas emballés et évoluent vers la maturation (fruits) s’ils sont introduits
directement dans la chambre froide de stockage, leur température risque de s’abaisser a un
rythme très lent.
Pour éviter les évolutions néfaste, il est donc nécessaire de les refroidir aussi vite que possible
avant leur entreposage ou leur expédition.

Ce refroidissement initiale, appelé souvent pré réfrigération peut être effectué de divers
façons selon la nature de produit et sa destination.

 A l’eau froide dans un tunnel ou une chambre froide avec circulation forcée d’aire
(carcasse, fruits).
 A l’eau glacée, par aspersion ou immersion (fruit, volailles).
 Par glaçage.
 Par procédé mixte (a la fois par l’aire froid et à l’eau glacée).

 Réfrigération :

Le refroidissement des carcasses après abatages les carcasses sont refroidie dans des
chambres froids avec une vitesse de l’aire élevée (0.5 à 2 m/s a proximité des carcasses ), a une
température de l’aire de (-1 à 0° C ) et un taux d’humidité très élevé (90 à 95 %) , l’avantage du
refroidissement rapide par rapport aux techniques traditionnels réside dans une perd de pois
réduit et le maintient de l’aspect et de la teinte d’origine des procède de refroidissement ultra-
rapide par de l’aire à une température comprise entre –10 et –15°C sont également utiliser, et
permettent une réduction des pertes de poids et un allongement de durée de stockage .

 Congélation :

La congélation est le procédé qui consiste à abaisser la température d’une denrée à un niveau
tel que la majeure partie de son eau de constitution soit transformée en cristaux de glaces plus ou
moins gros.
 Les températures de conservation des denrées congelées sont comprises entre –10 et
–30°C.
 La durée de conservation est fonction de la nature et de la denrée et de sa température
de stockage.

Donc la congélation possède des avantages sont :

 Elle arête la majorité des réactions enzymatiques.


 De plus elle stoppe le développement et l’action de la plupart des microorganismes à –
18°C.

 Surgélation : (congélation rapide) :


La congélation rapide des denrées consiste a soumettre celles-ci à l’action de froid à basse
température de façon a provoquer rapidement la cristallisation de l’eau de la denrée et abaisser
sa température à une valeur suffisamment basse pur que la proportion d’eau non congelée soit
très faible.
En générale la température recherchée est de l’ordre de (-18 à –20°C)

La surgélation permet certain avantages qui sont :

- Pour tous les produits en générale la surgélation conserve les quantités initiales, apparence,
saveur, parfum, vitamines, et valeurs nutritives.
- Aussi la surgélation permet l’arrêt de toute évolution biologique et bactériologique tout en
préservant au maximum la structure des tissus de l’altération par des cristaux de glace trop gros qui
risqueraient de briser l’enveloppe des cellules.

 Décongélation :

La décongélation est comme la congélation une phase critique pour les denrées congelées.
Il est souhaitable chaque fois que cela est possible, de la conduire rapidement de façon a assurer
une bonne réabsorption de l’eau de fusion de la glace , une décongélation lente s’accompagne
souvent d’un certain accroissement de t’exsudation , toute fois , la vitesse de la décongélation
intervient beaucoup moins dans le phénomène d’exsudation que celui de la congélation .

V. Description et situation de l'entrepôt frigorifique :

Ce chapitre a pour but de donner une description générale de l'entrepôt frigorifique tenant
compte de quelques aspects tels que :

- Le génie civil de l'entrepôt (la structure des différentes parois, le système d'isolation)
- La destination de l'entrepôt
- La capacité de stockage de l'entrepôt

L'entrepôt frigorifique est situé dans la région de CONSTANTINE, destiné à la conservation de


stockage et la congélation de la viande (bœuf et mouton, Volailles).

Il est constitué de -8- chambres froides en même niveau :


- 4 chambres positives (0°c) (1, 2, 3,4) pour la réfrigération (conservation de quelques jours)
- 2 tunnel de congélation à (-35°c) pour la congélation rapide
- 2 chambre négative à (-18°c) pour la congélation

VI. Données climatiques et physiques :


Pour calculer les besoins frigorifiques des chambres froides et du tunnel de congélation il est
impératif de connaître des paramètres climatiques extérieurs et les conditions intérieurs de
l’entrepôt.
III.1. Les données climatiques extérieures :
Le paramètre du site pour la région de CONSTANTINE qui est dans la zone climatique

B, Les données pendant la période estival sont :

Longitude. Latitude. Altitude. Température. Humidité (%) Vitesse


(m) (°c) moyenne
Eté. Hiver. Eté. Hiver. (m/s).

6° 37' 36° 17 694 37 0 28 80 5a7

Fig01 : Tableau donnant les valeurs de condition extérieur.

III.2. Les conditions d’entreposage :


Destination Données Température Humidité Vitesse de Durée de
intérieur (°C) relative l’aire (m/s) l’entreposage
(%)

Chambres Mouton et 1-2 semaine


Volailles,
(1, 2, 3,4) 0 85 2 7-10 jours
Bœuf
4-5 semaines

Chambres Mouton et 6-10 mois


Volailles,
(6,8) -18 90 3 6-8 mois
Bœuf
10 mois

Tunnel de Mouton et
congélation Volailles,
-35 95 4
Chambres(5,7) Bœuf

Fig02 : Tableau donnant les conditions d’entreposage.

III.3. Entreposages frigorifiques des denrées d'origines carnées:

III.3.1. Les viande :

Les micro-organismes (bactéries, moisissures, levures) sont très dommageables à la conservation


des viandes. Ils sont dangereux à la santé, et donnent une mauvaise odeur ; accélèrent l'oxydation et
apportent des changements déplaisants dans la saveur. Les enzymes naturelles ont une action
bénéfique sur les viandes. Ce sont les procédés chimiques qui permettent le vieillissement et
l'attendrissement de la viande. Au moment de j'abattage, les carcasses sont souillées de différentes
façons. Dans les entrepôts, une contamination peut provenir des toiles enveloppant les quartiers des
viandes congelées. En conservation une contamination peut se produire dans les salles surtout du
point de vue moisissures.
En ce qui concerne l'entreposage, on choisira une température aussi basse que possible, une
limite inférieure est posée parle fait que la congélation de la viande commence aux environs de -
1
°C de sorte qu'une température de 0 °C à 1°C peut être considérée comme la plus favorable à
l'entreposage, le degré hygrométrique étant pris plus élevé que celui de 0,75. Pour diminuer les
perles de poids, il est essentiel que soient limitées les fluctuations de température d'humidité dans
la chambre.

III.3.2. La transformation des volailles dans l'abattoir :

L'abattage et la préparation des poulets pour la commercialisation s'effectuent à la chaîne dans


des conditions hygiéniques. La transformation comprend normalement les étapes suivantes :

 Après le déchargement et la pesée (Fig03), chaque sujet est accroché à une chaîne
transporteuse.
 On rend inconscientes les volailles par choc électrique et on les saigne en tranchant la
veine jugulaire.
 Après la saignée, les volailles passent dans un bac d'eau chaude où elles baignent
pendant une minute environ à une température de 60 °C.
 Les volailles sont ensuite déplumées dans une machine.
 Éviscération de la carcasse.
 Inspection de la volaille par un vétérinaire.
 Le refroidissement des volailles.
 Le séchage et l'empaquetage.
 La préparation pour la livraison.

Fig03 : Pesée de la volaille à l'abattoir.

Sur la chaîne d'éviscération, les carcasses et les viscères exposés sont inspectées par un
vétérinaire (Fig04). Les abats, la tête et les pieds sont enlevés. Après le classement, les
carcasses, sont éviscérées (Fig05), puis passent dans un bac d'eau glacée où elles sont
refroidies jusqu'a (10°c). Après le séchage elles sont empaquetées dans les sacs d'emballages
en plastique (Fig06 ).
Fig04 : Inspection de la volaille Fig05 : Éviscération de la carcasse.
par un vétérinaire au cours.

Fig06 : Empaquetage des volailles.


En dernière étape avant la livraison les volailles sont transférées à l'entrepôt frigorifique
pour la conservation et la congélation.

Les volailles destinées à la livraison dans quelques jours sont conservées dans
les chambres positives.

Et pour les volailles qui sont destiné à la congélation il y a une procédure à suivre :

On introduit les volailles dans le tunnel de congélation à température très basse (-35°c) dans le bute
de congélation rapide pendant neuf heures de temps environ, et puis on les transferts à la chambre
de congélation pour le stockage de longue durée à une température basse (-18°c).

Le stockage peut atteindre la duré de 10 mois

III.4. Caractéristiques thermodynamiques des denrées à entreposer:


La connaissance de ces caractéristiques est indispensable pour calculer les différents
apports internes dus aux variations des températures entre les denrées et les chambres
froides. (congélation, refroidissement des denrées)

Caractéristiques thermodynamiques

Denrées Température Chaleur massique (Kj/Kg.°k) Chaleur


de latente
congélation Cp Cp de

Tcl (°C) avant congélation après congélation congélation

(Kj/Kg)

Volailles - 2.8 3.15 1.71 247

Bœuf -18 2.93 1.59 207

Mouton 00 2.805 1.46 221.9

Fig07 : Tableau des caractéristiques thermiques.

IV. Manutention et Tonnage


ΙV.1. Introduction :
La manutention représente une partie importante des frais d’exploitation d’un entrepôt frigorifique.
de ce fait, une étude minutieuse doit être faite au moment du projet et le génie -civil doit tenir compte
des solutions adoptées ou imposées par l’implantation. Dans le choix des systèmes de manutention, les
qualités requises pour la manutention sont :

 la rapidité des manœuvres, afin de réduire le temps d’exposition de la marchandise à


la température ambiante.
 la rationalisation pour éviter des manutentions inutiles et compliquées.
 la sécurité
 l’hygiène.
 l’économie : les frais de manutention ne doivent pas grever le prix de la marchandise
ΙV.2. Manutention:
Les chambres froides sont généralement étudiées en fonction du système de manutention
adopté plus précisément du plan de palettisation :

Dans le cas de notre entrepôt ou les carcasses de la viande sont suspendues à l’aide des crochets
attachés par des supports sur des rails haut niveau, hauteur du dessous du rail au sol de 3,2à3.6le
poids de carcasse est d’environ la moitie du poids de vif pour le bœuf et le mouton.

ΙV.2.1.Matériels utilisés :

A) les palettes :

Se sont des plateaux conçus spécialement pour pouvoir être manutentionnés par chariots
élévateurs ou transpalettes.

La disposition des palettes dans la chambre froide ; dans le souci d'assurer une bonne circulation de
l'air froid autour des produits et faciliter de la manutention ; se fait à partir des normes suivantes :

Les dimensions de la palette :(0,8 x 1.2x1.8) m3 ; épaisseur= 0, 15(m.)

B) les rails :
Le but de leurs utilisations c’est pour éviter les fatigues inutiles aux manutentionnaires;
facilitant les manœuvre par la présence des voies aériennes dans les chambres ; ainsi la viande
fraîche se manipule suspendue pour des raisons d'hygiène. On utilise les rails tubulaires ; c'est rails
est constitué par un tube d'acier 33/42 sur lequel roule un chariot ou glisse un crochet.

C) Transpalettes :
Les appareils permettant des déplacements manuels des palettes charrées ou non ils servent à
effectuer de petits déplacements des palettes vides.

IV .3.Calcul de tonnage :

La charge totale à entreposer est donnée par :

M= Vu.D
D : densité d’entreposage des denrées (kg/m 3 )

On a :

Lg : la longueur (m)

Lr : la largeur (m)

H : la hauteur (m)
Vu : volume utile de la chambre (m 3 )

Vu = Su .Hu (m 3
Su : la surface utile de la chambre froide (m²)

Hu : la hauteur utile de la chambre froide (m)

Su : Sb.K1
Sb : surface brute de la chambre froide (m²)

Sb=Lg.L
K1 : coefficient inférieur à (1) qui tient compte des espaces libres la longueur des parois
verticales

Pour la circulation de l’air (K1 =0.7)

Hu = h.K2
H : la hauteur de la chambre froide (m)

K2 : coefficient inférieur à (1) que tient compte des obstacles au voisinage du plafond ,

et des espaces les piles et plafond (K2)

Soit la cadence journalière s’obtient en introduisant (10% à 20%) de la charge totale

On prendra :

Mj = 0.2 .M
N de Hauteur longueur largueur Surface Surface Hauteur Volume
chambre
K1 K2
(m) (m) (m) Brute Utile Utile Utile

(Sb) (Su) (m) (Hu)(m) (Vu)(m)

1 4 9 7 63 0.7 0.8 44.1 3.2 141.12

2 4 9 7 63 0.7 0.8 44.1 3.2 141.12

3 4 9 7 63 0.7 0.8 44.1 3.2 141.12

4 4 9 7 63 0.7 0.8 44.1 3.2 141.12


5 4 9 7 63 0.7 0.8 44.1 3.2 141.12

6 4 9 7 63 0.7 0.8 44.1 3.2 141.12

7 4 9 7 63 0.7 0.8 44.1 3.2 141.12

8 4 9 7 63 0.7 0.8 44.1 3.2 141.12

Fig08 : Tableau de dimensionnement des chambres de l’entrepôt

IV.3.1. Calcul de la masse totale a entreposer et la masse journalière :

A) Les chambres (1, 2, 3,4) :


La viande est découpée en morceaux placés dans des caisses en carton la même chose pour
les volailles disposées sur des palettes. Pour assurer Transpalettes dans la chambre des salles sont
nécessaires .la largeur dans ces salles dépend du type d’équipement de manutention et du volume.
Les caractéristiques techniques de se mode de stockage :

- Dimension de la chambre : 9 x 7 x 4 (m 3 ).
- Dimension de la caisse 1 : 0.6 x 0.5 x 0.2 (m 3 ).
- Dimension de la palette : 1,2 x 1 x 1,7 (m 3 ).
- Dimension de la pilles : 1,2 x 1x 3.5 (m 3 ).
- La masse nette dans chaque caisse est : 25 (kg).
- Le nombre de caisse : 1,2/0,6 = 2, 1/0.5= 2, 17/2 = 8,5
- Le nombre de caisses par palette = 2 x2 x8, 5 = 34

- La distance entre deux rangés de caisse est de : 2 (cm).

- La distance entre le mur et la palette est : 1 (m).

- La distance entre deux palettes est : 1 (m).

- La distance entre la ranges de palettes : 0,35 (m).

• Le nombre de pilles dans la longueur et largueur de la chambre N est déterminée à partir


de relation suivent :

Longueur : 1,2N +0,25 (N -1) + (2 x1) = 9 (m)  N=5pille

Largueur : N + 1 (N -1) + (2x 1) = 7 (m)  N= 3pilles


• Le nombre des pilles : Npi = N x N’  Npi = 15pilles

• Chaque pilles peut supporter deux palettes et chaque palette peut contenir 34 caisses d’où le
nombre de caisses est :

Npi x Nc x 2 = 34 x 15 x 2  n= 1020 caisses

 La capacité d’entreposage de la chambre ou bien la masse totale est :

M = n x 25 = 1020 x 25  M = 25 500 (kg) M = 25,5

 La masse journalière (la quantité introduite chaque jour) : Mj=0,2 x 25,5

Mj = 5,1 tonnes /

1m 0.25 1m

1m

1m

Fig09 : Plan de positionement des caisses dans la chambre


1m

Fig09 : Plan de positionement des caisses dans la chambre froid

B) Les chambres (5, 6) :

L’entreposage se fait en carcasse de moutons congelés suspendus à des rails :

- dimension de chambre 9 x 7 x 4 (m 3 )
- distance entre le mur et rail = 0,5(m)
- distance entre les rails = 1 (m)
- distance entre les crochets = 1 (m)
• le nombre de rails dans le sens de longueur de la chambre N est déterminé à partir de relation
suivante :

1 x (N -1) + (2 x 0, 5) = 9 (m)  N = 9 rails

• le nombre de crochets sur le rail est calculé à partir de la relation suivent :

0.7 (N’-1) + (2 x0, 5) = 7(m)  N’= 9

• le nombre total des crochets est : Nt= 9 x 9 =81 crochets

• Chaque rail peut supporter 9 crochets, et chaque rail peut contenir 9 carcasses, et la masse
d’une carcasse peut varier de 12 à 15 (kg), dans notre cas en prend : M =15 kg

Dans un seul chariot : Mch =15x 9 = 135 (kg)

La masse entreposée dans la chambre : Mtot = Mch x Nt

 Mtot = 11407,5

Mtot= 11,4075
La quantité introduite chaque jour : Mj= 0,2 x Mtot

Mj= 2,28 tonnes

C) Les chambres (7,8) :

L’entreposage se fait en demi-carcasse de bœufs suspendus à des rails :

- Dimension de chambre (9 x 7 x 4) (m 3 )
- Distance entre les rails = 1 (m)
- Distance entre le mur et rail = 0.7 (m)
- Distance sur rail = 1(m)
- La distance entre les crochets = 0,7(m)
• Le nombre de rail dans le sans de longueur de la chambre N est déterminée à partir
de relation suivent :

1 (N -1) + (2 x 1) = 9 (m)  N = 8 rails.

• Le nombre de crochets sur le rail est calculé à partir de la relation suivante :

0,7 (N’-1) + (2 x0, 7) = 7(m)  N’=9 crochets.


• Le nombre total des crochets est : Nt = N x N’

Nt = 8x 9 = 81 croches
Chaque rail peut supporter(9) crochets, et la masse d’une carcasse de bœuf varie entre

(250 à 300)(Kg) et comme l’entreposage se fait en demi-carcasse on prend

m= 150(kg) ↔ la masse totale à entreposer est :

mt = m x
mt = 150 x 81 ↔ mt =12150 (kg) ↔ 12,15 tonnes

mj = 0,2 x mt ↔ 2,43tonnes/

mj = 2,43 tonnes /jour

N de Volume Volume N N N N total N N totale la masse Lamasse

Utile Des Des Des de Des De de caisse totale Journalière


Chambre crochets caisses
(m) palettes palettes rails crochets mt Mj
par
par rails (tonnes) (tonnes/jour)
palette

1 141,12 122,4 60 15 1020 25,5 5,1

2 141,12 122,4 60 15 1020 25,5 5,1

3 141,12 122,4 60 15 1020 25,5 5,1

4 141,12 122,4 60 15 1020 25,5 5,1

5 141,12 9 13 81 11,40 2,28

6 141,12 9 13 81 11,40 2,28

7 141,12 8 9 81 12,15 2,70

8 141,12 8 9 81 12,15 2,70

Fig10 : Tableau de calcul de masse total et la masse journalière à entreposage


7m 6m 7m

chambre de chambre de
congélation négative n6° (-18c°)
congélation négative n5°
9 H=4m (-18c°) H=4m

10c°
tunnel de congélation tunnel de
n08° congélation n07°
(-35c°) H=4m (-35c°) H=4m
9

37c° chambre de chambre de


conservation positive n4° (o c°)
conservation positive n3° (o c°)
H=4m H=4m

45
9

chambre de chambre de
conservation positive n2° conservation positive n1°
(o c°) H=4m (o c°) H=4m
9

Chambre de travail (10c°)


9

20m
plan d'un entrepôt frigorifique
ChapitreII: Calcul du bilan thermique

III. Introduction :
Après avoir déterminé les caractéristiques générales de l'entrepôt, ainsi que sa destination, il est
indispensable d'établir un bilan thermique des différentes chambres, A fin de pouvoir déterminer la
puissance effective de l'évaporateur à installer.

Etablir le bilan thermique; c'est de faire l'inventaire des charges thermiques à extraire de
l'intérieur d'une chambre froide, pour maintenir une température constante.

Sachant que le calcul des charges thermiques (apports de chaleur) se fait pendant la période la
plus défavorable de l'année (période estivale

II. Le transfert de chaleur:


On appel un transfert de chaleur, un échange thermique entre deux corps (solide ou fluide).

Par exemple:

Deux corps ayant la même température sont dits en (équilibre thermique). Si leur température
est différente, le corps le plus chaud cède de l'énergie au corps le plus froid : il y a un transfert
thermique.

Il y a trois modes de transfert thermique principaux :

 Conduction.
 Convection.
 Rayonnement (radiation).

II.1. Conduction :
C’est le transfert de chaleur des parties chaudes vers des parties plus froides d’un même corps ou
de deux corps en contact, sans mouvement apparent de matière. La propagation de la chaleur par
conduction à l’intérieur d’un corps s’effectue selon, deux mécanismes distincts : une transmission par
les vibrations des atomes ou molécules et une transmission par les électrons libres. La théorie de la
conduction repose sur l’hypothèse de fourrier la densité de flux est proportionnelle au gradient de
température.

Φ = -λ S

Φ : Flux de chaleur transmis par conduction (W).

λ : Conductivité thermique du milieu (W/m. °c).


X : Variable d’espace dans la direction de Flux (m).

II.2. Convection :
Le transfert de chaleur entre un solide et un fluide, l’énergie étant transmise par déplacement du
fluide, ce mécanisme de transfert est régi par la loi de (Newton)

Φ = h s (Tp–4 T )4

Φ : Flux de chaleur transmis par convection (W).

h : Coefficient de transfert de chaleur par convection (W/ m . °C).


S : Aire de surface de contact solide/ fluide (m²).

Tp : Température de surface du solide (°C).

T∞ : Température du milieu environnant le surface (°C).

II.3. Rayonnement :
C’est un transfert d’énergie électromagnétique entre deux surfaces ( même dans le vide ) dans

les problèmes de conduction On prend en compte le rayonnement entre un solide et le milieu

environnant et Dans ce cas nous avons la relation.

Φ = б εp S (Tp-T
44
)

Φ : Flux de chaleur transmis par Rayonnement (W).


б : Constante de Stephan Boltzmann (5,67*10 K 4 ).
8 Wm
2

εp : Facteur d’émission de la surface.

Tp : Température de la surface (K°).

T∞: Température du milieu environnant la surface (K).


S : Aire de la surface (m²).

III. Les différents apports de chaleur:


Les apports de chaleur se répartissent en deux grandes catégories : les apports externes et internes.
 Les apports externes:

 Les apports par transmission.


 Les apports dus au renouvellement d’air systématique.
 Les charges dues aux infiltrations (renouvellement d’air intempestif).

 Les apports internes:

Les apports dépendants des denrées :

 Les apports dus à l'introduction des denrées.


 Les apports dus au refroidissement de l'emballage.
 Charges liées à l’installation du groupe frigorifique (ventilateurs, résistances de dégivrage)

Les apports indépendants des denrées :

 Les apports dus à l'éclairage.


 Les apports dus aux personnels.

 Les apports par transmission:

La transmission de chaleur due à la variation de température entre deux milieux (extérieur et


intérieur), le flux de chaleur traverse la paroi de la température élevée vers la température
basse.

On dit un flux entrant donc la température extérieure et


Ti = 0°c Te = 37°c
plus élevée que celle de l'intérieure. (Voir figure 01)

Te : température extérieure
Flux de chaleur
Ti : température intérieure
Tpi Tpe
Tpi : température de la paroi intérieure
Figure 01
Tpe : température de la paroi extérieure

Te  Ti
Et contrairement, si le flux de chaleur est sortant donc la température extérieure et plus basse que
celle de l'intérieure. (Te  Ti)

Les apports par transmission sont calculés par la relation suivante:

Q = K × S × T [Kcal/h]
S : Surface d'échange de la paroi considérée [m2]

K : coefficient global de transmission de chaleur [W/m2 °C]

T: Différence de température entre l'intérieure et l'extérieure de la

paroi Pour les parois intérieures ou les parois extérieures non ensoleillées

T = Te - Ti [°C]

Ti : Température intérieure de la paroi [°C]

Te : Température extérieure de la paroi [°C]

La conversion de Kcal/h en Kwat..............[3]

1 Kcal/h = 1.16 × 10-3 Kw

Pour les parois ensoleillées (paroi extérieure) :

Pour effectuer un calcul précis dans le cas d'une paroi fortement ensoleillée, on majore l'écart de
température (T) donnant la charge thermique par transmission de la valeur de (T´) donnée dans
le tableau (01), on a alors:

Q = K × S × (T+T´) [Kcal/h]

Tab 01 : Les valeurs de T´en fonction de l'orientation et latitude et les parois [4]
Latitude Orientation des parois verticales Paroi
horizontale
(°E) S SE E NE N NO O SO

30 1.2 3.0 3.7 3.0 1.9 3.0 3.6 3.0 7.4

36.58 2.17 3.17 3.7 2.93 1.83 2.93 3.63 3.17 7.36

40 2.7 3.5 3.7 2.8 1.7 2.8 3.7 3.5 7.3

Les problèmes posés dans le calcul des apports par transmission sont les suivants:

Il faut déterminer pour chaque paroi :

- i : le coefficient d'échange de chaleur interne

- e : le coefficient d'échange de chaleur externe


- e is : l'épaisseur de l'isolant

1
K= [w/m2 .k]
n

1/i +  Ri + 1/e

Ri = l'épaisseur de chaque couche de la paroi (e) / sa conductivité thermique ()

 Ri : la somme des résistances thermiques des différentes couches de matériaux constituant


la paroi i =1 en (m2.k/w).
Chaque couche de matériaux est caractérisée par son épaisseur (e) en (mètre) et par son
coefficient de conductivité thermique  en (w/m.k)

Exemple pour le mur intérieur:

 Ri = e1/1 + e2/2 + e3/3


i =1

Les caractéristiques du mur intérieur

 Ri = 0.005/45 + eis / 0.024 + 0.005/45 = 2.22 × 10-4 + eis / 0.024


i =1

Donc on doit d'abord calculer le coefficient d'échange de chaleur interne et externe et après on
calcul l'épaisseur de l'isolant.

IV. Calcul des coefficients de transferts thermique :


IV.1. Le coefficient intérieur αi :

αi = αic + αir
αic : Coefficient d’échange par convection.

αir : Coefficient d’échange par Rayonnement.

IV.1.1. Calcul αic :

αic = αicl + αicf.


αicl : Coefficient d’échange par convection libre intérieur.
αicf : Coefficient d’échange par convection force intérieur.

IV.1.2. pour la convection libre αicl :


La convection libre est due à différence de densité dans le medium αicl est calculé en fonction
de nombre de Nusselt (Nu) par la relation :

αicl = (Nu*λ)/L

D’autre part le nombre de Nusselt (Nu) par la relation :

Nu = C (Gr*Pr) n

C,n : Constantes données en fonction du régime d’écoulement.

Gr : Nombre de Grashof. Pr :
Nombre de Prandtl. Sachant que :

Gr = βg L ∆T/ ν ²

Pr = µ*Cp /λ
β = Coefficient de dilatation β = 1/Tm.

Tm = Température moyenne pour laquelle est déterminée les propriétés physiques de l’air.

Tm = (Ti + Tpi)/2 (°K).

 Ti : Température intérieure de l’air (° K).


 Tpi : Température de paroi intérieure (° K).
 λ : Conductivité thermique du fluide (kcal/hm°k).

∆T : Tpi – Ti = q /αi

q : Le flux de chaleur unitaire

- q = 10 (kcal/ h.m². °k) pour la réfrigération.


- q = 8 (kcal/ h.m². °k) pour la congélation et surgélation.

 αi : Coefficient superficiel pour l’avant projet : αi = 7 (kcal/hm²°k).


 ν : Viscosité cinématique (m² /s).
 L : Longueur caractéristique de la paroi (m).
Paroi Verticale L = H (hauteur).

Paroi horizontale L = (longueur + largeur) / 2.

Les valeurs de C, n sont déterminées en fonction de Gr* Pr à partir de tableau suivant :

Géométrie Gr Pr C n

Plaques verticales :

Laminaire 10 4 -10 9 0.59 1/4

Turbulent 10 9 - 10 12 0.129 0.33

Cylindres horizontaux :

Laminaire 10 4 -10 9 0.59 1/4

Turbulent 10 9 -10 13 0.129 0.33

Face supérieure d’une plaque chaude ou face

Inférieure d’une plaque froide :

Laminaire 2.10 4 - 8.10 6 0.54 0.25

Turbulent 8.10 6 - 10 11 0.15 0.33

Face inférieure d’une plaque chaude ou face

Supérieure d’une plaque froide 10 5 - 10 11 0.27 0.25

IV.1.3. Pour la convection forcée αicf :


La convection forcée est due à l’intervention de la vitesse de l’air (provoque par le vent du
ventilateur) elle est donnée par la relation suivant :

αif = (Nu*λ)/L
Nu = C Re m Pr n

C, m, n : Constantes déterminées en fonction du régime d’écoulement.

Re : Nombre de Reynolds.

Re = W*L/υ

W : vitesse de l’air en (m/s)

Re < 4*10 5 (régime laminaire) C=0.036 m =0.8 n = 1/3

Re > 4*10 5 (régime turbulent) C=0.664 m = 0.5 n = 1/3

IV.1.4. La vitesse à intérieur des chambres froides :


 Chambre de réfrigération : W = (0.5 à 2) m/s
 Chambre de congélation : W = (2 à 3) m/s
 Chambre de surgélation : W = (3 à 5) m/s

Pour notre entrepôt on prend :

chambre de réfrigération : W = 2m/s

chambre de congélation W = 3m/s

chambre de surgélation W = 4m/s

L’extérieur W = 6m/s

le vide sanitaire W = 6m/s

salle de machine W = 2m/s

Hall de travail W = 2m/s

Remarque : pour le flux de chaleur horizontale.

 Si le flux est ascendant >> αic* (1 + 0.3). αic sera majoré de 30%.
 Si le flux est descendant >> αic*(1 – 0.3). αic sera minoré 30%.

IV.1.5. Calcul αir :

αir = Φr/ ∆T = C12 ( ( Tpi/100) 4 – ( Ti/100) 4 )/∆T)

Φr : Flux de chaleur échangé par rayonnement (kcal/hm²).

∆T : Ecart de température entre la paroi et l’air.

C12 : Coefficient de rayonnement entre l’air et la paroi.

1/C12 = (1/Ap-Sp/Sr*(1/A0 -1))*1/C0

C0 : Coefficient d’émission du corps noir = (4,96 Kcal / h m² k).

A0 : Coefficient d’absorption.

Pour la tôle d’acier Ap =0.96.

Pour le béton Ap = 0.9.

Sp : Surface de paroi (m²).

Sr : Surface en tournante de la paroi (m²).

Ar : Coefficient d’absorption du corps noir A0 = 1.

Sr >> Sp : sp/sr reste négligeable C12 = Ap*C0

Pour le béton : C12 =4.464 kcal/hm²k².

Pour la tôle d’acier : C12 = 3,968 kcal/hm²k².

IV.2. Coefficients extérieurs αe :


Dans le calcul des coefficients superficiels extérieurs, on refait le même calcul tenant compte :

● On ne fait ni majoration ni minoration.

● αe avant projet = 20 kcal /h m² k:


IV.3. Exemple de calcul αi et αe :
IV.3.1. Calcul αi (chambre, Ti =0°c, paroi verticale) :

IV.3.1. 1. Convection :

On choisi le mur l’est de chambre, pour l’avant projet

αi = 7 kcal/hm k et q = 10 kcal /hm²

● Pour la convection libre :


∆T = q / αi = 10/7 = 1,42°k  Tpi = ∆T +Ti = 273,42°k

Tm = (Tpi + Ti) / 2 Tm= 273.71°k  β= 1/Tm = 3.6*10 3

- Propriété de l’air :

Tm (k) υ (m²/s) λ (kcal/mh °k) Cp (kcal/kg°k) Pr


273 13.9 *10 6 0.0204 0.2414 0.71

Gr = 1,68*1010

Pr*Gr = 1.19*1010

 10 9 < Pr*Gr < 1012

Donc : C = 0.129, n =0.33

Nu = 294.99

αicl = 1,52 (kcal/hm°c)

● Pour la convection forcée :

W =2m/s donc Re = 5,75*10 5 .

C=0,036, m= 0,8, n =0,33 .

Nu =1304
αicf = 8,17 (kcal/hm°kc

αic = αicl + αicf = 9,69 (kcal/hm°c)

IV.3.1. 2. Rayonnement :

C12 = 4,761 kcal/hm°k.

αir =3,90kcal/hm°k.

Donc : αi = αic + αir = 9,69+3,90

αi =12,075 (kcal/hm°c)

V. Étude de l’isolation :
V.1. Bref aperçu sur l’isolation :
Depuis les années de 1970, tout les pays industrialisés poursuivent une politique d’économie
de l’énergie, ce qui a provoque un développement considérable du secteur de l’isolation thermique.

Le domaine de la recherche fondamentale et industrielle a subi aussi, et en parallèle, une


croissance importante pour une meilleure compréhension des phénomènes physiques de base, une
amélioration des isolants existants, une recherche de nouveaux isolants et de nouvelles applications
Enfin, les moyens métrologiques pour une caractérisation plus précise et plus large des matériaux
isolants (propriétés thermo – physiques et mécaniques, au feu et au vieillissement, etc), ont été
améliorés afin de leur assurer une garantie qualité.

 Définitions :

Les isolants sont des matériaux mauvais conducteurs de chaleur (donc à grande résistance
thermique) constitués généralement pas un grand nombre de cellules fermé contenant de l'air sec au
repos au d'autre gaz à très faible coefficient de conductibilité thermique, telles que l'anhydride
carbonique le trichlorotrifluoréthane (R113) ou le monofluorotrichlorométhane (R11),l'air existe
naturellement dans les cellules de certaines matériaux, tandis que les autres gaz sont introduits lors
de l'expansion des matériaux isolants, et également le fait que le pouvoir isolant d'un matériau varié
en raison inverse de sa masse volumique.

V.2. Description du panneau sandwich :


Le panneau sandwich principale activité de l’entreprise est un composant monobloc constitué
de deux parements en tôle d’acier galvanisé .plaquée et d’un noyau de mousse d’une Polyrethane
cette conception permet d’obtenir un panneau composite ayant une portance élevée et une grande
rigidité. La ligne de fabrication étant de type récent et moderne et Travaillant en continu garantit
une grande précision dimensionnelle et une qualité constante Les panneaux en acier galvanisé
permettent au panneau sandwich de résister aux sollicitations mécaniques .le noyau de mousse est
isolé par les deux manières durable et étanche à la vapeur contre les dégradations et l’infiltration de
l’humidité.

V.2.1. Domaine d’utilisation du panneau sandwich :


D’utilisation des panneaux sandwich s’étend à tous les types de constructions :

 Constructions industrielles (usines, entrepôts, centrales thermiques,…..)


 Isolation de mur extérieur.
 Aménagement intérieur.
 Modernisation des bâtiments anciens.
 Bâtiments commerciaux, grandes surfaces, bureaux, complexes sportifs……

V.2.2. Rôle de l’isolation :


L’isolation est complément indispensable et important de toute installation

frigorifique, Son rôle est double :

 Réduire dans de très grandes proportion (90%-95%) les partes de frigorifique (donc réduire
l’énergie et la puissance) qui est coûteuse à produire et donc maintenir les températures
d’exploitation prévis.
 Eviter la condensation et givrage géants, par fois destructifs, ce que joue un rôle indésirable
pour les évaporateurs.

V.2.3. Propriétés de l’isolation :


 Légère.
 Faible densité et une très faible conductivité thermique.
 L’imperméabilité à la vapeur d’eau pour éviter la condensation et la congélation de vapeur a l’intérieur
de l’isolant.
 Résistant à la compression.
 Inodore, pour que l’odeur ne communique pas avec les denrées entreposées.
 Non hygroscopique.
 L’inflammabilité.
 Disponibilité.
 Facilité de pose.
 Le coût relativement bas.
 Résistant au cisaillement.
 Résistant aux influences chimiques et mécaniques.

Remarque : Réellement il n’existe aucun isolant possédant toutes ces propriétés (isolant idéal).
V.2.4. Choix de l’isolant :
 les murs, le plafond et les portes :

On choisit dans ce projet la mousse rigide de polyerèthane (P.U.R), cette mousse rigide est
fabriquée à partir du mélange de polyisocyanates et polyethersqui en présence d’agents gonflants
donnent naissance à une mousse de matière plastique alvéolaire le (P.U.R) à les caractéristiques
suivants :

- Masse volumique : ρ =30 à 40 kg/m 3 .


- Coefficient de conductivité thermique : λ = 0.025 kcal/hm²°c.
- La résistance à la compression : 0.4 – 0.6 kgf/cm².
- Perméabilité à vapeur : 0.08 – 0.12 g/m²°c.
- Incombustible.
- La température d’utilisation -196 – 100 °c.
- La chaleur spécifique CP = 0.33 kcal/kg°c.
- Il se présente sous forme de panneaux pouvant atteindre (1 à 6m) de longueur pour une
largeur de (1m) et l’épaisseur de (20 – 100m).
-

N matériaux Epaisseur (m) λ (kcal/hm²c) 1 2 3

Tôle en acier
galvanise
1 0.005 45

2 polyuréthane X 0.025

3 Tôle en acier

galvanise 0.005 45

 Le plancher :

Il faut que l’isolant qui supporte le sol, soit suffisamment résistant pour porter le poids de la
dalle augmente des charges d’entreposage et de manutention. Pour ce but on choisit le liége expansé
comme un isolant, et on utilise la méthode classique. Sachant que les principaux critères d’isolation
de liège pur expansé sont :

● Très bonne isolation phonique et absorption acoustique.


● Isolant thermique intérieur ou extérieur.

● Recyclable, réutilisable, imputrescible, très durable.

● Grande stabilité dimensionnelle, résistance à

l’encrassement. Les caractéristiques techniques sont :

● Densité 120 kg/m 3

● Conductivité thermique λ = 0,04 W /m°c

● Coefficient de résistance à la diffusion de vapeur μ = 5 – 30

● Chaleur spécifique 1,67 kj/kg

● Résistance à la compression 0,20 kg/ cm²

● Tension de compression 1,78 kg/ cm²

● Température d’utilisation - 200°c à 130 °c

● Coefficient de dilatation thermique 25 à 50*10 6

● Classement au feu M3

N Matériaux Epaisseur λ (kcal/hm°c)


1
(m) 2
3
1 carrelage 0,02 1,8
4
5
2 Mortier de ciment 0,015 1,2 6
7
3 Lit de sable 0,015 0,52
8
4 Chape en béton armé 0,04 0,34
9
5 Par vapeur 0,003 0,34

6 Liège expansé X 0,034

7 Par vapeur 0,003 0,34

8 Dalle de béton 0,12 1,5

9 Vide sanitaire 0,8 -


Remarque :

En plus de cas propriétés sites au par avant le (P U R) témoigne d’une bonne Résistance a la
compression (passage des chariots, piles de colis) et au cisaillement.

V.2.5. Détermination de l’épaisseur de l’isolant et K réel :


Le choix de l’épaisseur d’isolant à mettre en œuvre est donne un problème difficile, il n’existe

pas en effet de solutions rigoureuses en raison de l’imprécision de certaines données, donc plusieurs

facteurs entrent ensuite en ligne de compte pour déterminer les convenables.

V.2.6. l’évolution de l’écart de température :


Les températures extérieures sont majorées suivant l’orientation des parois. La majoration est
donnée dans le tableau suivant :

 pour la surface claire type métal (tableau 1)

Latitude Paroi Paroi verticale

horizontale Nord Sud Est Ouest

0° 6,1 3,7 1,2 2,9 2,9

10° 6,7 3,0 1,3 3,2 3,1

20° 7,2 2,3 1,4 3,5 3,5

30° 7,4 1,9 2,38 3,7 3,66

36° 7,34 1,78 1,9 3,7 3,6

40° 7,3 1,7 2,7 3,7 3,7

50° 7,1 1,8 3,6 3,9 3,9

60° 6,6 1,9 4,3 4,0 4,1

70° 6,2 2,3 4,8 4,4 4,3

80 6,2 4,2 5,2 4,9 4,9


90 6,2 5,0 5,0 5,0 5,0

V.2.7. données de calcul :


On pose Teq = Text +Tmaj

Teq : La température équivalente majorée.

Donc l’écart de température devient :

- Pour les murs extérieur Δt = Teq + Ti

- Pour les murs intérieur Δt =text – ti

Avec - Ti : température intérieure de chambre froide (°c).

- Text : température extérieure (°c).

* Le flux thermique traversant une paroi peut s’écrire comme suit :


qu = K Δt

K : coefficient de transfert thermique global (kcal/hm²°c)

qu : le flux unitaire donne par :

 q = 10 (kcal/ h.m²) pour la réfrigération.


 q = 8 (kcal/ h.m²) pour la congélation et surgélation.

- Le coefficient global d’échange de chaleur K est donné par la formule suivent :

K = 1/(( 1/αe + 1/αi + Σeis/λis)

Avec :

- Σe/λ : La somme des résistances des couches constituantes le mur.

- αi , αe : Les coefficients superficiels de transferts chaleur de la paroi (kcal/h.m²°c).


V.2.8. méthode de calcul
qu = K Δt  K =qu/Δt 1/K = Δt/qu .

K = coefficient supposé

Krèel = (1/ (1/αe + 1/ αi + Σeis/λis))

eis = c’est l’épaisseur réelle de la couche d’isolant (cm)

eis = λis (Δt/qu – (1/αe + 1/αi + Σeis/λis))

eis = λis ( 1/K – ( 1/αe + 1/αi + Σeis/λis ))

eis = λis (Δt/qu – ( 1/αe + 1/αi + Σeis/λis ))

pour la valeur réelle de (eis) , on prendre la valeur paire la plus proche de la valeur

(eis) calculée provisoirement, ensuite on calcul (Krèel)

V.2.9. Exemple de calcul (chambre n° 1 le mur extérieur orient. vers nord) :


αi = 11.824 kcal /hm² °c

αe = 12.478 kcal/hm²°c.

Δt = text – ti = 37 – 0 = 37 °c .

qu = 10 kcal / h m².

eis = λis( Δt/qu – ( 1/αi + 1/αe + R)).

eis = 0.025(37/10- (1/12.478 + 1/11.824 + 2*0.005/45)).

eis = 0.08837 m

eis normalisé = 0,1m = 10cm.

Krèel = 1/ (1/αe +1/αi + R +eis/λis ).

K rèel = 1/ (1/12,478+ 1/ 11,824 + 0,1/0,025 + 2* 0,005/45).

Krèel = 0,24 (kcal/hm²°c).

V.3. Résultats :

V.3.1. Résultats de αi :
(kcal /hm²°c)

Mur αicf Αicl αic Αir αi


Chambres Nord 6,648 1,509 8,157 3,667 11,824

Positive Sud 6,648 1,509 8,157 3,667 11,824

(0) Est 6,648 1,509 8,157 3,667 11,824

Ouest 6,648 1,509 8,157 3,667 11,824

plafond 5,788 1,638 5,198 3,667 8,865

plancher 5,788 1,638 9,653 3,26 12,913

Chambres Nord 9,723 1,484 11,207 3,738 14,945

Négatives Sud 9,723 1,484 11,207 3,738 14,945

(-18) Est 9,723 1,484 11,207 3,738 14,945

Ouest 9,723 1,484 11,207 3,738

Plafond 8,464 1,49 6,968 3,738 10,706

plancher 8,464 1,49 12,940 3,323 16,263

Chambres Nord 12,603 1,544 14,148 3,667 17,815

Négatives Sud 12,603 1,544 14,148 3,667 17,815

(-35) Est 12,603 1,544 14,148 3,667 17,815

Ouest 12,603 1,544 14,148 3,667 17,815

Plafond 10,972 1,72 8,884 2,423 11,307

plancher 10,972 1,72 16,499 2,154 18,654

V.3.2. Résultats de αe :
(kcal/hm²°c)

mur αecf αecl αec Αer αe

Chambre Nord 6,185 0,977 7,162 5,316 12,478

(1) Sud 1,624 0,973 2,597 3,959 6,556

Est 6,648 1,509 8,157 3,667 11,824


Ouest 1,624 0,973 2,597 3,959 6,556

Plafond 12,966 0,977 13,943 5,314 19,257

plancher 12,966 0,977 13,943 4,724 18,667

Chambre Nord 6,185 0,977 7,162 5,316 12,478

(2) Sud 1,624 0,973 2,597 3,959 6,556

Est 14,895 0,977 15,872 5,314 21,186

Ouest 6,648 1,509 8,157 3,667 11,824

Plafond 12,966 0,977 13,943 5,314 19,257

plancher 12,966 0,977 13,943 4,724 18,667

(kcal/m²h°c)

mur αecf αecl αec Αer αe

Chambre Nord 1,624 0,973 2,597 3,959 6,556

(3) Sud 6,549 1,04 7,589 4,043 11,632

Est 6,648 1,509 8,157 3,667 11,824

Ouest 1,624 0,973 2,597 3,959 6,556

Plafond 12,966 0,977 13,943 5,314 19,257

plancher 12,966 0,977 13,943 4,724 18,667

Chambre Nord 1,624 0,973 2,597 3,959 6,556

(4) Sud 6,549 1,04 7,589 4,043 11,632

Est 14,895 0,977 15,872 5,314 21,186

Ouest 6,648 1,509 8,157 3,667 11,824

Plafond 12,966 0,977 13,943 5,314 19,257

plancher 12,966 0,977 13,943 4,724 18,667

(kcal/m²h°c)
mur αecf αecl αec Αer αe

Chambre Nord 1,624 0,973 2,597 3,959 6,556

(5) Sud 6,549 0,968 7,517 4,045 11,562

Est 12,603 1,544 14,148 3,667 17,815

Ouest 14,894 0,907 15,802 5,316 21,118

Plafond 12,966 0,985 13,951 5,316 19,266

plancher 12,966 0,985 13,951 4,726 18,676

Chambre Nord 6,185 0,907 7,092 5,316 12,408

(6) Sud 1,624 0,973 2,597 3,959 6,556

Est 12,603 1,544 14,148 3.667 17,815

Ouest 14,894 0,907 15,802 5,316 21,118

Plafond 12,966 0,985 13,951 5,316 19,266

plancher 12,966 0,985 13,951 4,726 18,676

(kcal/m²h°c)

mur αecf αecf αec Αer αe

Chambre Nord 1,624 0,973 2,597 3,959 6,556

(7) Sud 6,549 0,968 7,517 4,045 11,562

Est 1,624 0,973 2,597 3,959 6,556

Ouest 9,723 1,484 11,207 3,738 14,945

Plafond 12,966 0,985 13,951 5,316 19,266

plancher 19,966 0,985 13,951 4,726 18,676

Chambre Nord 6,185 0,907 7,092 5,316 12,408

(8) Sud 1,624 0,973 2,597 3,959 6,556

Est 1,624 0,973 2,597 3,959 6,556

Ouest 9,723 1,484 11,207 3,738 14,945


plafond 12,966 0,985 13,951 5,316 19,266

plancher 12,966 0,985 13,951 4,726 18,676

V.3.3. Résultats de l’épaisseur du mur et Krèel


Xis : l’épaisseur de l’isolant

mur ΔT Xis Xis normalisé Krèel

(°C) (M) (m)


(kcal/m²h°c)

Chambre Nord 10 0,088 0,1 0,24

(1) Sud 37 0,014 0,02 0,964

Est 00 0,0042 0,02 1,032

Ouest 10 0,0142 0,02 0,964

Plafond 37 0,088 0,1 0,24

plancher 37 0,139 0,14 0,23

Chambre Nord 37 0,088 0,1 0,24

(2) Sud 10 0,014 0,02 0,964

Est 00 0,098 0 ,1 0,242

Ouest 10 0,0042 0,02 1,032

Plafond 37 0,088 0,1 0,24

plancher 37 0,139 0,14 0,23


mur ΔT Xis Xis Krèel
normalisé
(°C) (M) (kcal/m²h°c)

Chambre Nord 10 0,014 0,02 0,964

(3) Sud 37 0,0207 0,02 1,032

Est -35 0,0042 0,02 1 ,032

Ouest 00 0,014 0,02 0,964

Plafond 37 0,088 0,1 0,24

plancher 37 0,139 0,14 0,23

Chambre Sud 37 0,0207 0,02 0.030

(4) Nord 10 0.014 0,02 0,964

Est -35 0,098 0,1 0,24

Ouest 00 0,0042 0,02 1,032

Plafond 37 0,088 0,1 0,24

plancher 37 0,139 0,14 0,23

mur ΔT Xis Xis Krèel


normalisé
(°C) (M) (kcal/m²h°c)

Chambre Nord 28 0,075 0,08 0,292

(5) Sud 55 0,083 0,10 0,240

Est 55 0,05 0,06 0,396

Ouest 17 0,18 0,18 0,136

Plafond 55 0,168 0,18 0,136

plancher 55 0,178 0,18 0,178


Chambre Nord 55 0,168 0,18 0,136

(6) Sud 28 0,075 0,08 0,292

Est 55 0,05 0,06 0,396

Ouest -17 0,180 0,18 0,136

Plafond 55 0,168 0,18 0,136

plancher 55 0,178 0,18 0,178

mur ΔT Xis Xis Krèel


normalisé
(°C) (M) (kcal/m²h°c)

Chambre Nord 45 0,129 0,14 0,172

(7) Sud 72 0,137 0,14 0,174

Est -17 0,129 0,14 0,172

Ouest 35 0,05 0,06 0,396

Plafond 72 0,221 0,22 0,112

plancher 72 0,178 0,18 0,18

Chambre Nord 72 0,221 0,22 0,112

(8) Sud 45 0,129 0,14 0,172

Est -17 0,129 0,14 0,172

Ouest 35 0,05 0,06 0,396

Plafond 72 0,221 0,22 0,112

plancher 72 0,178 0,18 0 ,18


VI. Les charges thermiques externes :
Les charges thermiques externes comprennent :

VI.1. Les charges thermiques par transmission à travers les parois (Qtr) :
Le calcul s’effectue paroi par paroi aux quatre parois verticales puis le plafond et enfin le
plancher. Les charges thermiques par transmission on pour valeur :

Q tr= K × S × (T+T´) W
Qtr : Charge thermique par transmission à travers les parois. (W)

K : Coefficient de transmission thermique de la paroi considérée.

S : Surface de la paroi considérée. (m²)

ΔT : Différence de température entre les deux côtés de la paroi considérée. (°C)

ΔT’: Ecart supplémentaire de majoration. (°C)

mur S (m²) K ΔT (°C) ΔT ’ (°C) Qtr (W) Qtr total (w)


(kcal/m²h°
c)

nord 36 0,240 10 86.4

sud 36 0,964 37 2.17 1359.35

Chambre Est 28 1,032 00 00

(1) ouest 28 0,964 10 259.92

plafond 63 0,240 37 7,36 670,72

plancher 63 0,23 37 7,36 642,77

3019.16

nord 36 0,240 37 1.83 335.49

sud 36 0,964 10 347.04

Chambre Est 28 0,242 00 00


ouest 28 1,032 10 288.96

(2) plafond 63 0,240 37 7,36 670.72

plancher 63 0,23 37 7,36 642.77 2294.98

nord 36 0,964 10 347.04

Chambre sud 36 1,032 37 2.17 1455.24

Est 28 1,032 -35 -1011.36

(3) ouest 28 0,964 00 00

plafond 63 0,240 37 7,36 670.72

plancher 63 0,23 37 7,36 642.77 2104.41

Nord 36 0,964 37 1.83 1347.55

Chambre Sud 36 1,030 10 370.8

Est 28 0,242 -35 -237.16

(4) Ouest 28 1,032 00 00

Plafond 63 0,240 37 7,36 670,72

plancher 63 0,23 37 7,36 642,77 2794.68

mur S K ΔT ΔT’ Qtr Qtr total


(m²) (kcal/m²h°c) (°C) (°C)
(W) (W)

nord 28 0,112 28 67.80

sud 28 0,172 55 2.17 275.33

Chambre Est 36 0,172 55 3.7 363.47

ouest 36 0,396 17 242,35

(5) plafond 63 0,112 55 7,36 440.01


plancher 63 0,18 55 7,36 707.16

2096.12

nord 28 0,136 55 1.83 216.40

sud 28 0,292 28 228.92

Chambre Est 36 0,396 55 3.7 836.82

ouest 36 0,136 -17 -83.23

(6) plafond 63 0,136 55 7,36 534.30

plancher 63 0,178 55 7,36 699.30 2432.51

nord 28 0,172 45 216.72

Chambre sud 28 0,174 72 2.17 361.35

Est 36 0,172 -17 -105.26

(7) ouest 36 0,396 35 498.96

plafond 63 0,112 72 7,36 559.56

plancher 63 0,18 72 7,36 895.94

2427.27
Nord 28 0,292 72 1.83 603.63

Chambre Sud 28 0,240 45 302.4

Est 36 0,396 -17 -242.35

(8) Ouest 36 0,136 35 171.36

Plafond 63 0,136 72 7,36 679.55

plancher 63 0,178 72 7,36 889.54

2404.13

VI.2. Charges thermiques par renouvellement d’air (Qre):


Dans des nombreuses chambres froides, il est prévu de renouveler l’air ambiant, c’est-à-dire de
remplacer une partie de l’air de la chambre froide par de l’air extérieur. La quantité d’air neuf
admise doit être refroidie de la température extérieure à la température de la chambre froide et
constitue une charge thermique.

Cette charge a pour valeur :

Qre = mae×∆h (W)

Avec :

m ae : Débit masse d’air extérieur à renouveler (Kg/s).

h : Différence d’Enthalpie entre l’air extérieur et l’air ambiant de la chambre froide (kJ/Kg)

h = h ae – h aa

h ae : Enthalpie de l’air extérieur (kJ/Kg).

h aa : Enthalpie de l’air intérieur (kJ/Kg).

Par ailleurs, on a :

Mae=Vae×aa/86400.

Avec :

V ae : Débit volumique de l’air extérieur (m3/jour).

 aa : Masse volumique de l’air dans la chambre (Kg/m3).

 aa 0
=
1 t
273.15

0 : Masse volumique de l’air égale à1.0293 (Kg/m3.)

t : Température de la chambre froide (°C).


Enfin, pour le débit volumique d’air extérieur, on a :

V ae = V CF x n (m3/jour).
Avec :

V CF : Volume de la chambre froide (m3)

n : Taux de renouvellement de l’air journalier donné par :


70
n= Vcf

D’après ce qui précède, la chaleur due au renouvellement d’air peut s’exprimer

Qre = n x V x  aa x ∆h

86400

Qre : Chaleur due au renouvellement de l’air en (W)


N : Taux de renouvellement de l’air journalier

V : Volume de la chambre froide (m3).

 aa : Masse volumique de l’air de la chambre (Kg/m3)

Δh : Différence d’Enthalpie entre l’air extérieur et l’air ambiant dans la chambre froide (kJ/Kg)
Les résultats sont inclus dans le tableau qui suit :

Vcf n aa (kg/m) He (kj/kg) Hi (kj/kg) ΔH (kj/kg) Qre(W)

Chambre 1 252 4,4 1,293 65,55 8,00 57,55 954,96


Chambre 2 252 4,4 1,293 65,55 8,00 57,55 954,96
Chambre 3 252 4,4 1,293 65,55 8,00 57,55 954,96
Chambre 4 252 4,4 1,293 65,55 8,00 57,55 954,96
Chambre 5 252 4,4 1,384 65,55 -16,00 81,55 1448,44

Chambre 6 252 4,4 1,384 65,55 -16,00 81,55 1448,44

Chambre 7 252 4,4 1,483 65,55 -35,5 101,05 1926,16

Chambre 8 252 4,4 1,483 65,55 -35,5 101,05 1926,16


VI.3. charges thermique par ouverture des portes (Qop) :
La charge thermique due à l’ouverture des portes est donnée par la relation :

Qop= [8.0+ (0.067×∆Tp)] × touv × aa× Lp x hpx A x Cmin


A : Est un facteur qui calcule comme suit :

A = (hae – haa) x (hp x [1- (ρae /ρaa)])1 / 2


Avec :

Qop : Charge thermique par ouverture des portes (W)

∆Tp : Ecart de température de l’air entre les 2 côtés de la porte (°c)

p : Temps d’ouverture des portes (min/h)

 aa : Masse volumique de l’air ambiant dans la chambre froide (Kg/m3)

 ae : Masse volumique de l’air de l’autre côté de la porte (Kg/m3)

haa : Enthalpie de l’air dans chambre froide en (KJ/Kg)

h ae : Enthalpie de l’air du côté autre que la chambre froide (KJ/Kg)

L p : Longueur de la porte (m).

h p : Hauteur de la porte (m).

Cmin : Coefficient de minoration dû à la présence éventuelle d’un rideau d’air.


(Dans le cas d’une porte sans rideau, on prend C min prise égale à 1, tandis que pour le cas d’une
porte avec rideau elle est prise égale à 0.25.).

Le temps d’ouverture des portes d’une chambre froide noté çà, se calcule d’après la relation :

touv  dt x ( fj /24)
touv : Temps d’ouverture (mn/t)

dt : Durée moyenne d’ouverture des portes pour permettre le passage des marchandises
(min/t).

fj : Flux journalier de marchandises en (t/j)


Type de porte Type des marchandises Dt (min/t)

Porte à ouverture Cas de la viande sur pendoir 15


manuelle Cas des marchandises palettisées

Porte automatique Cas de la viande sur pendoir 1


commandée

Cas des marchandises palettisées 0,8

La contenance totale C d’une chambre froide peut être calculée suivant la formule suivante :
C = A x H x de x n0
C : Contenance de la chambre froide (kg)
A : Surface de chambre froide (m²)
H : Hauteur maximale de gerbage (m)
de : Densité d’entreposage (kg/m 3 )
n0 : Coefficient d’occupation au sol des marchandises en %

 Coefficient d’occupation au sol d’une chambre froide en fonction du type d’entreposage


des marchandises.

Type d’entreposage n0
Entreposage de marchandises réfrigérées palettisées à 0,65….0, 71
faible rotation
Entreposage de marchandises réfrigérées palettisées à 0,45….0, 50
rotation rapide
Entreposage de marchandises congelées palettisées à 0,70….0, 80
faible rotation
Entreposage de marchandises congelées palettisées à 0,50…..0 ,60
Rotation rapide

ΔTp ρaa ρae Lp Hp Hae Haa A

(°C) (kg/m 3 ) (kg/m 3 ) (m) (m) (kj/kg) (kj/kg)


Chambre 1 10 1,293 1,2562 3 3 19.9 8 3,48

Chambre 2 10 1,293 1,2562 3 3 19,9 8 3,48

Chambre 3 10 1,293 1,2562 3 3 19,9 8 3,48

Chambre 4 10 1,293 1,2562 3 3 19,9 8 3,48

Chambre 5 28 1,384 1,2562 3 3 19,9 -16 18,89

Chambre 6 28 1,384 1,2562 3 3 19,9 -16 18,89

Chambre 7 45 1,483 1,2562 3 3 19,9 -35,5 37,52

Chambre 8 45 1,483 1,2562 3 3 19,9 -35,5 37,52

A touv Lp Hp ΔTp (°C) ρaa C min Qop

(min/h) (m) (m) (kg/m 3 ) (W)

Chambre 1 3,48 2,55 3 3 8 1,293 1 253,4


Chambre 2 3,48 2,55 3 3 8 1,293 1 253,4
Chambre 3 3,48 2,55 3 3 8 1,293 1 253,4
Chambre 4 3,48 2,55 3 3 8 1,293 1 253,4
Chambre 5 18,89 4,42 3 3 26 1,384 1 10131,7
Chambre 6 18,89 4,42 3 3 26 1,384 1 10131,7
Chambre 7 37,52 4,42 3 3 43 1,483 1 24084,5
Chambre 8 37,52 4,42 3 3 43 1,483 1 24084,5

VI.4. Charges thermiques internes :

VI.4.1. Charges thermiques internes indépendantes de denrées entreposées :

VI.4.1.1. Charges thermiques dues à l’éclairage (Qec) :

Dans les chambres froides classiques, les luminaires prévus doivent pouvoir résister au froid et à
l’humidité, être protégés des contacts avec tout objet et être insensible aux effets de la poussière.
L’éclairement nominal recommandé prévu varie entre 60 et 100 Lx. Dans notre cas, on opte pour
une charge thermique unitaire de 6 W/m².
Plus généralement, la charge thermique due l’éclairage se calcule d’après la formule :
Qec = n x q x t / 24 (W)
n: nombre de luminaires
p : puissance de chaque luminaire en (W)
t : durée de fonctionnement des luminaires (générale 8 h/d)
24 : nombre heures dans une journée

P (W) T (h/j) n Qec (W)


Chambre 1 50 8 6 100
Chambre 2 50 8 6 100
Chambre 3 50 8 6 100
Chambre 4 50 8 6 100
Chambre 5 50 8 6 100
Chambre 6 50 8 6 100
Chambre 7 50 8 6 100
Chambre 8 50 8 6 100

VI.4.1.2. Charges thermiques dues aux personnes (Qpe) :

La charge thermique due aux personnes se calcule d’après la relation suivante :


Qpe=i×qp× t / 24
Avec :
i : nombre de personnes opérant dans la chambre froide.
.q p : quantité de chaleur dégagée par unité de temps et par personne, elle dépend de la
Nature de l’activité. (W)
t : durée de présence de chaque personne dans la chambre froide. (h/j)

T (°c) 10 5 0 -5 -15 -20 -30 -35


Qp(w) 210 240 270 300 360 390 450 480

qp (W) T (h/j) i Qec (W)


Chambre 1 270 8 3 270
Chambre 2 270 8 3 270
Chambre 3 270 8 3 270
Chambre 4 270 8 3 270
Chambre 5 378 8 3 378
Chambre 6 378 8 3 378
Chambre 7 480 8 3 480
Chambre 8 480 8 3 480

VI.4.1.3. Charge thermique due au matériel roulant (Qmr) :

Ce matériel roulant est le plus souvent constitué de chariots élévateurs et transpalettes. on a :


Qmr = n x p x t/ 24 en (W)
n : nombre de matériels roulant d’un type donné
P : puissance totale de chaque type de matériel (W)
t : durée de présence du matériel (h/j)
Reprend dans le projet on suppose qui n’est pas prévu d’engin de transport motorisé, mais
seulement des transpalettes manuels, on a donc :
Qmr = 0
VI.4.1.4. Charges thermiques dues aux matériels divers (Qmd) :
Ces machines peuvent être très diversifiées, étuves, cutters, hachoirs …etc. a on :
Qmd = i x p x t / 24 en (W)
Reprend dans projet on suppose qu’il n’y a aucune machine particulière dans la chambre
Froide. On a par conséquent :
Qmd = 0.

VI.4.2. Charges thermiques internes dépendantes de denrées entreposées :

VI.4.2.1. Charge thermique due aux denrées entrantes (Qde):

Cette charge résulte de ce que les produits introduits dans la chambre froide se trouvent à une
température supérieure à la température de la chambre froide et qu’ils dégagent donc une certaine
quantité de chaleur aussi longtemps que leur température n’atteint pas la température d’entreposage.
Cette charge est donnée par la formule :

 Dans le cas de réfrigération :


m.c1.(T1  T 2)
Qde= [kw].
86400

 Dans le cas de congélation :



Qde = m.C1.(T1  T 2)  m.L  m.C2.(T 2 
[kw].
T 3) 86400

Avec :
m : Masse de denrées introduites chaque jour. (Kg/j).
C1 : Capacité thermique massique avant la congélation du produit à entreposer (KJ/Kg.K).
t1 : Température initiale de la denrée introduite. (°C).
t2 : Température de congélation de la denrée. (°C).
L : Chaleur latente de congélation de la denrée. (KJ/Kg).
C2 : Capacité thermique massique après la congélation du produit à entreposer (KJ/Kg.K).
t3 : Température d’entreposage qui tend vers la température de la chambre froide (°C).
Mj(kg) C1(kj/kg) C2(kj/kg) L (kj/kg) Qde(W)
Chambre 1 5100 2,93 1,59 ---------- 1729,5
Chambre 2 5100 2,93 1,59 ----------- 1729,5
Chambre 3 5100 2,93 1,59 ----------- 1729,5
Chambre 4 5100 2,93 1,59 ------------- 1729,5
Chambre 5 2280 2,55 1,59 167 5820.20
Chambre 6 2700 2,55 1,59 167 6203.81
Chambre 7 2280 2,93 1,47 207 7757.27
Chambre 8 2700 2,93 1,47 207 8267.63
VI.4.2.2. Charge thermique due à la fermentation des denrées (Qferm):

Les produits végétaux entreposés dégagent de la chaleur du fait de leur respiration, de même
que les fromages du fait de leur fermentation. En présence de tels produits, il faut donc tenir compte
de la charge correspondante qui a pour valeur

m.qres
Qres= en (W)
86400

Avec :
m : Masse de marchandises (Kg/j).
q res : Chaleur de respiration de marchandises (KJ/Kg).
Les produits végétaux et les fromages dégagent de la chaleur de respiration ou de fermentation on
a:
Qresp = 0
VI.5. Puissances frigorifique de l’évaporateur :

A ce stade de calcul, on détermine la puissance frigorifique intermédiaire Pint


que le ou les évaporateurs devront assurer afin de couvrir la charge thermique intermédiaire Qint .
la charge frigorifique intermédiaire (Qint) est la somme des charges thermiques calculées
précédemment :
Qint = Qtr + Qre + Qop + Qec + Qpe + Qmr + Qmd + Qde + Qresp + Qfrem
En désignant par tint la durée journalière de fonctionnement de l’installation frigorifique en
heures. La puissance intermédiaire de l’évaporateur Pint s’écrit :
Pint = Qint x 24 / t int
En général la durée de marche de l’installation frigorifique (tint) est de 18heures par jour pour la
produits congelés et de 16heures par jour dans les autres cas, pour les installations industrielles la
durée de fonctionnement va 18 à 20 heures la détermination provisoire des évaporateurs se fait à
partir du calcul de la puissance frigorifique prévisionnelle Pprev en ajoutant 20% à la
puissance frigorifique intermédiaire.

Qtr Qre Qop Qec Qpe Qde Qint Pint Pprev

(W) (W) (W) (W) (W) (W) (KW) (KW) (kw)

Chambre 1 3019.16 954,96 253,3 100 270 1729,5 9,75 14,61 17,6

Chambre 2 2294.98 954,96 253,3 100 270 1729,5 9,80 14,71 17,6

Chambre 3 2104.41 954,96 253,3 100 270 1729,5 9,76 14,65 17,6

Chambre 4 2794.68 954,96 253,3 100 270 1729,5 9,83 14,74 17,7

Chambre 5 2096.12 1923,16 24084,5 100 480 7757.27 38,18 51,55 62,29

Chambre 6 2432.51 1448,44 10131,7 100 378 5820.86 19,67 29,5 34,24

Chambre 7 2427.27 1926,16 24084,5 100 480 8267,63 40,11 53,48 64,18

Chambre 8 2404.13 1448,16 10131,7 100 378 6203,81 24,89 37,35 35,40

Remarque :
Pour la vérification de la température du sas (Tx) on applique la formule de conservation du
flux La somme des flux entrants = La somme des flux sortants

ΣkeSe (Teq – Tx) = ΣkiSi (Tx – Ti)


Ke : coefficient de transfert de chaleur global du mur extérieur.
Ki : coefficient de transfert de chaleur global du mur intérieur.
Se : la surface des murs extérieurs.
Si : la surface des murs intérieurs.

Sens du orientation S K(kcal/hm²°C ΔT (°C) Q(Kcal/h)


flus (m²)
37 ↔ 10 N 20 0,24 37 – Tx 4,8.(37 – Tx)
37 ↔10 E 20 0,24 40,7 – Tx 4,8.(40,7 –Tx)
37 ↔10 O 20 0,24 40,6 – Tx 4,8 (40,6 – Tx)
10 ↔10 S 11 0,24 10 – Tx 2,6 (10 – Tx)
Porte 10 ↔8 9 0,24 10 – Tx 2,16(10 – Tx)
Plafond
37 ↔ 10 255 0,24 44,33 – Tx 61,2(44,33– Tx)
planches
37 ↔ 10 255 0,23 44,33 - Tx 58,6(44,33 –Tx)
10↔ 0 184 0,964 Tx – 0 177,4(Tx – 0)

10 ↔ -18 56 0,292 Tx +18 16,4(Tx +18)

10 ↔ -35 56 0,172 Tx +35 9,64(Tx +35)

Σ Qsortants = 203,36 Tx + 631,456

Σ Q entrants = 5928,79 – 139,05 Tx

Σ Qsortants = Σ Q entrants

203,36 Tx + 631,456 = 5928,79 – 139,05 Tx

Tx = 15,47 (°C) (Tx # (7 ↔12) °C

Donc le couloire de la chambre de travail nécessite une climatisation.


Chapitre III : Etude des installations Frigorifiques

I. Introduction :

Produire du froid correspond à extraire de la chaleur excèdentaire. Cette chaleur enlevée du milieu
considère (local, substance, ….) ne peut être détruite, mais seulement transporte vers un autre milieu,
généralement par un fluide. Ce fluide transporte la chaleur de deux manières différentes :

- soit en se réchauffant, c-a-d. en changement sa température, la Chaleur transportée est alors dite (sensible).

- soit en changement d’état, c-a-d. en se transformant, généralement d’un liquide en un gaz . la chaleur utilisée
pour effectuer ce changement d’état est alors appelée (latente). La majorité des installations de production de
froid fonctionnent selon ce principe.

I.1. Le système à compression à air :

Contrairement aux systèmes à compression ou à absorption qui utilisent le principe De changement


d’état, le système à compression à air fonctionne à la chaleur (sensible), c-à-d. que le gaz utilisé
(généralement de l’air) se réchauffe, Respectivement se refroidit, mais ne change pas d’état. L’énergie
utilisée ici est du type mécanique, ce généralement de cette système, de par les déviations du cycle de
Carnot et de l’utilisation de l’air, un coefficient de performance relativement bas et n’est appliqué que
dans des cas spéciaux, (par exemple : climatisation aérienne)

I.2. Le système à absorption :

Le principe de fonctionnement de cas machines repose sur la théorie et les propriétés des mélanges
binaires (ou couples binaires). Les mélanges utilisés de ces machines comprennent un (solvant) et un (fluide
frigorigène) qui en un certain point du cycle est (absorbé) par le solvant d’où le nom donné à ce type de
machine et autre point chassé du solvant.

A fin d’obtenir ce résultat, il est nécessaire que le (solvant) présente à froid une très grande affinité
pour le fluide frigorigène ; lorsque la température du mélange s’élève, cette affinité diminuant libère le
fluide frigorigène du solvant.

Les deux principaux couples binaires utilisés industriellement sont les couples :

- (Eau – ammoniac)
- (Eau – bromure de Lithium)

couple solvant fluide


frigorigène

(Eau – ammoniac) Eau ammoniac

Eau – bromure de bromure de Eau


Lithium Lithium

Il en existe d’autres tels les couples méthylamine-eau, éthylamine-eau , R12 et Hydrocarbures (pétrole)
,mais qui sont de très loin moins utilisés que les deux premiers Cités .

I.3. Le système à compression :

Le système à compression, qui utilise le principe de la chaleur latente, est un type de système
relativement peu complexe fonctionne à l’énergie mécanique, une fois installée et optimisée, cette
installation est fiable et atteint un bon coefficient de performance. C’est de loin le système frigorifique le
plus répandu.

I.3.1. Les composants principaux :

La machine frigorifique à un étage de compression comprend les éléments suivants:

(fig.V.1.).

 L'évaporateur:
Où le FF se vaporise en en prélevant la chaleur au milieu à refroidir la vapeur sortant du cet
évaporateur peur être saturante ou surchauffée. L'évaporation s'effectue à la température
d'évaporation t0 et la basse pression P0.

 Le compresseur:
Aspire la vapeur à la pression P0 la comprime jusqu'à Pc.

 Le condenseur:

où le FF se condense en cédant la chaleur au milieu extérieur, où le liquide quittant cet


échangeur peut être saturant ou sous refroidi. La condensation s'effectue à la température "t c" et la
pression Pc.

 Le régleur ou détendeur:

Dont le rôle est d'alimenter en frigorigène l'évaporateur sans excès ni défaut. Le fluide
frigorigène subit une détente isenthalpique à h = Cte de Pc à P

4 3

1 2

A : Compresseur B : Ventilateurs C : Détendeur D: condenseur E : évaporateur

P (bar)
Pc 3 2' 2

P0
4 1

H (kJ/kg)
Fig : (fig.V.1)

 les diverses transformations thermodynamiques

- de 1 à 2: compression isentropique des vapeurs du FF de P0 à PC.

- de 2 à 3: désurchauffe des vapeurs de 2 à 2’, puis une condensation sous la pression PC puis
un sous refroidissement assuré par le condenseur.

- de 3 à 4: détente adiabatique qui s'effectue de PC à P0.

- de 4 à 1: vaporisation du FF sous la pression P0 (production du froid).

N.B : d’autres éléments (bouteille de liquide, déshydrater, filtre,) sont encore rajoutés en fonction
des spécificités de système et du réfrigèrent.

 Machine frigorifique a compression mécanique bi-étagé :

Le refroidissement des vapeurs comprimées par l’étage basse pression est obtenu par injection partielle
ou totale dans capacité fermée placée entre les deux étages de compression de fluide frigorigène liquide en
provenance du condenseur (fig. 1) la vaporisation de ce liquide désurchauffant les vapeurs comprimées à
la température correspondant à la pression de condensation de celles-ci , elles seront aspirées par l’étage
haute pression à l’état de vapeurs saturées le fait de procéder à cette injection de fluide frigorigène liquide
dans cette (bouteille intermédiaire) permettre également de sous refroidir le liquide admis aux détendeurs
(cas de injection partielle) ou l’utilisation du froid produit à deux températures correspondant
respectivement à la température de vaporisation du fluide aspiré par l’étage basse pression,d’une part , et
à celle découlant de la pression régnant dans la bouteille intermédiaire ,d’autre part (cas injection totale),
ce qui implique deux cycle frigorifiques distincts et différenciés simplement par le mode d’injection utilisés
et nommés :

- cycle à injection partielle.


- cycle à injection totale.

Outre le principe fonctionnel même ces deux cycles diffèrent également par le fait que s’il est possible
de choisir la pression intermédiaire dans la pression intermédiaire dans le cas du cycle à injection totale, de
la température à laquelle on désire utiliser le froid produit à cet étage de l’installation.

 Machine frigorifique à compression mécanique injection totale :

Dans ce type de fonctionnement, la totalité du liquide frigorigène est détendue dans la (B.I) qui sert
alors bouteille séparatrice de liquide pour les évaporateurs travaillant à la pression intermédiaire et qui
sont alors alimentés par gravité ou par pompe à liquide. La partie de liquide restant dans la bouteille sert à
alimenter les détenteurs des évaporateurs de l’étage basse pression .le schéma frigorifique est celui de la
(fig. 2) et le cycle sur diagramme enthalpique est représenté

(fig. 3). Le cycle suivi par le fluide est le suivant :

Aspiré dans l’état (1) à l’étage basse pression le fluide , après avoir été comprimé (ètat2) et
désurchauffé (ètat3) ,est admis à l’étage haute pression et comprimé (ètat4) Il est condensé (ètat5)et sous-
refroidi (ètat6) avant d’être détendu en totalité (ètat7) Dans la (B.I) , de cette bouteille il est acheminé
d’une part par gravité (ou par pompe) Aux évaporateurs de l’étage haute pression d’où il est rèaspirè
(ètat3) et d’autre part dans (ètat8), aux détendeurs D2 qui alimentent par Injection directe ou par
l’intermédiaire d’un séparateur de liquide les évaporateurs de l’étage basse pression (ètat9) , les vapeurs
produites étant aspirées par l’étage basse pression dans (ètat1).Il y a donc production de froid simultanée
aux étages haute et basse pressions, et la Pression intermédiaire dépend alors de la température à laquelle
la production Frigorifique des évaporateurs haute pression doit être assurée .
P(bar) 6 5 4

Pc

PI 8 7 3 2

Pev 9 1 H (Kj/

 Machine frigorifique à compression mécanique bi-étagée (I.P) :


Le schéma frigorifique d’une telle installation est représenté (fig. 3) est le cycle sur le Diagramme
d’enthalpie (fig. 4). Afin de simplifier la représentation, il a été admis, que La machine fonctionnait
sans surchauffe et sans pertes de charge, d’une part et d’autre Part, les appareils indispensables au
bonne fonctionnement de l’installation, le circuit Du fluide frigorigène est le suivent :
Fig : Schéma de principe d’une (I.F.C.M) Bi-étagée. V3

Le fluide aspiré dans (l’état 1) à la pression P0 est comprimé dans l’étage basse pression Jusqu’à la
pression Pm , il pénètre dans (l’ètat2) sans la (B.I) ou il se désurchauffe jusqu’ a la température (T3) à
laquelle il est admis à la haut pression d’où il ressort à la pression (Pc) (l’état 4) pour être admis au
condenseur ou il se condense (l’état 5’) et éventuellement se sous-refroidis (l’état 5) le liquide formé
passe dans un serpentin disposé en partie basse de la (B.I) , une partie de ce liquide est dérivée vers le
détendeur D1 et injectée dans la (B.I) ou par vaporisation il désurchauffe les vapeur comprimées
provenant de l’étage basse pression et sous- refroidit le liquide acheminé dans (l’état 7) vers les
détendeur D2 qui alimentent les évaporateurs en fluide détendu à (l’état 8).

Pc 8 6 5 4

Pi
2
3

9 1
X. Calcul des paramètres thermodynamique de fonctionnement :
II.1. Calcul des températures :
II.1.1. La température de condensation :

Le condenseur condense le fluide frigorigène en cèdent de la chaleur au caloporteur qui s’échauffe de


Tec à Tsc. le liquide frigorigène quittant cet échangeur est saturé, la condensation s’effectue à la
température de condensation Tcd correspondant à la pression de condensation Pcd .la condensation pour
qu’il y ait échangée entre le caloporteur et le fluide frigorigène :

Tcd = Tec + Δtech + ΔTpcd

Tcd : la température de condensation.


Tsc : la température de sortie du frigoporteur.

Tec : la température d’entrée du caloporteur.

ΔTech : température d’échauffement. (3 – 8) °C

ΔTpcd : écart de pansement du condenseur (5 – 10) °C

II.1.2. la température d’évaporateur :

L’évaporateur vaporise le fluide frigorigène en prélevant de la chaleur au frigoporteur qui se


refroidit de Tef à Tsf. La vapeur qui sorte de cet évaporateur et saturée, l’évaporateur s’effectue à la
température de vaporisation Tev correspond à la pression d’évaporateur Pev donc on à :
T0 = Tev = Ti + ΔTp

T0 : la température d’évaporateur

Tef : la température d’entrée du frigoporteur.

Tsf : la température de sortie du frigoporteur.

Ti : la température intérieure de chambre froide.

ΔTp : écart de pansement de l’évaporateur.

Ti (°C) Φ(%) ΔTP (°C)

91 à 95 7à8

86 à 90 8à9

> -12 81 à 85 9 à 10

76 à 80 10 à 11

70 à 75 11 à 12

< -12 Φ 6

II.2. Calcul des pressions :

A partir des tables thermodynamiques du (R 134) a en fonction des températures De

saturation Tcd et Tev , on peut déterminer les pressions de saturation correspondantes :

Tcd↔Pcd

T0 = Tev↔ Pev = P0

II.3. Taux de compression :


Le taux de compression (τ) représente le rapport de pression de condensation à La pression
d’évaporation et par lui on peut déterminer le nombre d’étapes nécessaires pour l’installation .on a donc :

SI τ<8  installation frigorifique mono- étagée.

SI τ > 8  installation frigorifique bi-étagée.

SI τ > 28  installation frigorifique tri-étagée.

N.B : La pression intermédiaire Pi des installations bi-étagée est calculée à partir de la

Relation suivante : Pi = (Pcd . Pev)


0.5

Ti type Tev Tcd Pev Pcd τ Type


de L’IF
(°C) de (°C) (°C) (bar) (bar)
ff

Chambre 1 0 134 a -8 47 2,17 12,21 5,62 mono-


étagée

Chambre 2 0 134 a -8 47 2,17 12,21 5,62 Mono-


étagée

Chambre 3 0 134 a -8 47 2,17 12,21 5,62 Mono-


étagée

Chambre 4 0 134 a -8 47 2,17 12,21 5,62 mono-


étagée

Chambre 5 -18 404 a -26 47 2,40 21,75 9,06 Bi-


étagée
Chambre 6 -18 404 a -26 47 2,40 21,75 9,06 Bi-
étagée

Chambre 7 -35 404 a -41 47 1,277 21,75 Bi-


étagée

Chambre 8 -35 404 a -41 47 1,277 21,75 Bi-


étagée

XI. Calcul la caractéristique thermodynamique de installations :


A partir de schéma (fig. 1) :

Cd
3
2

Det CP
EV
4 1

Fig : Schéma de prancipe d’une installation frigorifique mono-ètagèe.


P (bar)

Pc 3 2' 2

P0

4 1 1’

H (kJ/kg)

Fig : Tracé du cycle d'une installation frigorifique mono étagée.

III.1. Bilan énergétique :


En vertu de premier principe de la thermodynamique, il y a conservation de L’énergie : c.à.d que la
quantité de chaleur rejetée au condenseur (qc) doit être égale à la chaleur extraite à l’évaporateur (q0) et
plus le travail (Wth) consommé pour faire tourner le compresseur. D’où l’équation :

qc = q0 +Wth. (kj/kg)

● La quantité de chaleur dégagée au condenseur : qc = h2-h4. (kj/kg)

● La quantité de froid produite à l’évaporateur : qo = h2-h1. (kj/kg)

● Le travail dépensé au compresseur : Wth = h2 – h1. (kj/kg)

En par conséquent, on vérifie bien la relation précédente, car :


h2 –h4 = (h1 –h5) + (h2 –h1)

= h2-h5 (car h4=h5)

III.2. Calcul thermodynamique :

1 /débit massique : Dm = Qo/Qom (kg/s)

2/ puissance frigorifique massique : Qom = h1-h5. (kj/kg)

3/ puissance théorique consommée par compresseur : Pth = Wth x Dm (kw)

4/ puissance rejetée par le condenseur : Qc = Dm (h2 – h4). (Kw)

III.3. Résultats :
III.3.1. Chambres positives (0°C) :

Fluide frigorigène : R 134a

Température d’évaporation : - 8°C

Echauffement de fluide dans la ligne d’aspiration : 8 C

Sous refroidissement : 7 °C

points T P (bar) H (kj/kg) Titre X


(°C)

1’ -8 2,17 390,00 1
1 0 2,2 399,55

2 60 12,21 436,98 0,99

2’ 47 12,21 420,15

3 47 12,21 266,57

4 40 12,10 255,86

5 -8 2,16 255,86 0,32

Qo(k Qom (kj/kg) Wth(kj/kg) Dm(kg/s) Pth(kw) Qc(kw)


w)

Chambre1 17,6 143,7 37,43 0,122 4,56 22,09

Chambre2 17,6 143,7 37,43 0,122 4,56 22,09

Chambre3 17,6 143,7 37,43 0,122 4,56 22,09

Chambre4 17,7 143,7 37,43 0,123 4,6 22,27

 Vérification :
Qc = Qo+Pth

COP= Qo/Pth

Qc(kw) L’erreur observation COP


(%)

Chambre1 22,09 0,300 acceptable 3,84

Chambre2 22,09 0,300 acceptable 3,84

Chambre3 22,09 0,300 acceptable 3,84

Chambre4 22,30 0,130 acceptable 3,85


III.3.2. Chambres négatives (-18 °C) :

Fluide frigorigène : R 404a

Température d’évaporation : - 26 °C

Echauffement de fluide dans la ligne d’aspiration : -8C

Sous refroidissement : 7 °C

Points T (°C) P (bar) H (kj/kg) Titre


X

1 -18 2,41 359,24

2 17,4 7,17 382,15

3 5,59 7,17 370,62

4 52,65 21,65 392,77

5 47 21,75 277,38

6 40 21,60 263,25

7 5,27 7,17 263 ,25

8 5,17 7,17 207,43

9 -26 2,40 207,43

Qo(kw) Qom (kj/kg) Wth(kj/kg) Dm1(kg/s) Pth1(kw)


Chambre5 35,40 151,81 22,91 0,233 5,33

Chambre6 35,40 151,81 22,91 0,233 5,33

Pth2= Dm2 x (h4 – h3)

Dm2= Dm1 (h9 –h2)/ (h6 –h3)

Dm2 = 0,379 (kg/s)

Pth2 = 8,398 (kw)

Qc = Dm2 x (h4 –h6)

Qc = 49,08 (kw)

 Vérification :

Qc= Pth1 +Pth2 + Qo

Qc= 49,12 (kw)

L’erreur est de 0,08(%) <5(%)

 Le coefficient de performance :

COP = Qo/ (Pth1+Pth2)

COP = 2.6

III.3.3. Chambres négatives (-35 °C) :

Fluide frigorigène : R 404a


Température d’évaporation : -35 °C

Echauffement de fluide dans la ligne d’aspiration : 6C

Sous refroidissement : 5 °C

Points T (°C) P (bar) H (kj/kg) Titre X

1 -41 2,41 342,11

2 -35 7,17 348,02

3 8,4 7,17 376,96

4 -4,39 21,65 365,15

5 53,12 21,75 394,09

6 47 21,60 277,13

7 41 7,17 264,73

8 -4,57 7,17 264,73

9 -48 2,40 193,25

10 -41 1,277 193,25

Qo(kw) Qom (kj/kg) Wth(kj/kg) Dm1 (kg/s) Pth1 (kw)

Chambre7 64,18 154,77 28,94 0,414 12,00

Chambre8 64,18 154,77 28,94 0,414 12,00

Pth2= Dm2 x (h4 – h3)


Dm2= Dm1 (h9 –h2)/ (h6 –h3)

Dm2 = 0,757 (kg/s)

Pth2 = 21,9 (kw)

Qc = Dm2 x (h4 –h6)

Qc = 98 (kw)

Vérification :

Qc= Pth1 +Pth2 + Qo

Qc= 98,09 (kw)

L’erreur est de 0,08(%) <5(%)

 Le coefficient de performance :

COP = Qo/ (Pth1+Pth2)

COP = 1,9

Pc 8 6 5 4

Pi
2
3

9 1
P (bar)

6 5 4

Pc

PI 87 3 2

Pev

9 1

H (Kj/Kg)

XII. Les fluides frigorigènes :

Les frigorigènes sont des substances qui évoluent dans les circuits des systèmes frigorifiques. Grâce
aux phénomènes qui résultant des transformations qu’ils subissent, ils permettant d’absorber de la
chaleur a la source froide et d’un rejeter a la source chaude de ses systèmes.

XIII. Les classes de réfrigérants :

Les fluides frigorigènes actuellement utilisés peuvent être subdivisés en deux groupes
principaux :
 Les réfrigérants naturels.
 Les réfrigérants halogènes.
V.1. Les réfrigérants naturels :

Les réfrigérants naturels comme l’ammoniac ou le dioxyde de carbone, sont des substances trouvés
dans la nature .les hydrocarbures, molécules ne contenant que des atomes de carbone et d’hydrogène, en
font partie, dus a leur structure moléculaire, ces fluides naturels présente des caractéristique fortement
défirent d’un réfrigérant a l’autre.

L’utilisation de ceux –ci entraîne pour des raisons de sécurité, des contraintes techniques souvent plus
complexes que les réfrigèrent halogènes, mais en globalement un impact environnement absolu plus réduit
par rapport a ces derniers. Certains de ces produits, comme l’ammoniac ou le propane, sont soumis a des
mesures de sécurité spéciales dans le cadre de l’obtention de l’autorisation d’exploitation.

V.2. Les réfrigérants halogènes :

Les fluides frigorigènes du groupe des halo carbures, c a d les CFC, les HCFC et les HFC, sont les plus
répondus au monde.

Ceux-ci ont comme éléments principaux des atomes de carbone et de fluor ainsi que, selon le
cas des atomes d’hydrogène et/ou de chlore. La proportion de ces atomes dans la molécule
détermine les propriétés physiques du réfrigérant.
V.2.1. Les CFC (chlorofluorocarbones) :

Les CFC, tels le R11 ou le R22 sont des substances composées uniquement d’atomes de carbone, de
fluor et de chlore cette composition implique une grande stabilité chimique, entrain ainsi une haute durée
de vie de ces molécules dans l’atmosphère .celles-ci peuvent soit être dissocies sous l’effet de rayons ultra-
violet, soit neutralisées par le biais p.ex.de dioxyde d’azote. Les CFC sont généralement des réfrigérant
ininflammables et possédant de bonnes propriétés physiques, mais possédant un effet nocif sur la couche
d’ozone .selon l’article 4.1 du règlement CE 237/2000. La mise sur le marché et l’utilisation de CFC en
Europe sont sauf quelques rares exceptions interdites.

V.2.2. Les HCFC (hydrochlorofluorocarbures) :

Les molécules de HCFC, comme p.ex. le R22, sont composées d’atomes de carbone, de fluor, de chlore
et d’hydrogène .ils sont chimiquement moins stables et se dissocient en partie lors de leur passage dans
l’atmosphère.
Comme les CFC, ils sont pratiquement ininflammables et ont de bonnes caractéristiques thermique .leur
impact environnement sur la couche d’ozone est plus réduit que celui des CFC. a partir de 1er janvier 2010,
la mise sur le marché de HCFC sera interdite dans l’union européenne.

V.2.3. Les HFC (hydrofluorocarbures) :

Les HFC comme p.ex. le R134a, sont des molécules composées d’hydrogène, de fluor et de carbone
.ceux-ci ont été développés ces dernières années pour remplacer les CFC et HCFC. Des mélanges de
différents HFC. Comme le R404A, permettent d’adopter les propriétés physiques des fluides frigorifiques a
des besoins spécifiques .leur inflammabilité est légèrement plus élevée que celle des HCFC, sans pour
autant causes des problèmes quelconque.

Les HFC sont des gaz a potentiel d’effet de serre élevé. Ils peuvent de plus se décomposer, selon leur
structure, en acide fluorhydrique (HF) et/ou en acide trifluoroacétique (TFA), mais ne sont pas considérés
comme appauvrissant la couche d’ozone stratosphérique. Il est pourtant intéressant de noter que leur
production peut nécessiter l’utilisation de CFC et de HCFC. L’impact reste cependant marginal et peut être
encore réduit par traitement des effluents gazeux par combustion. Ramenant ainsi l’impact des HFC au
niveau des fluides naturels.

XIV. Choix et calcul thermodynamique des systèmes frigorifiques :


VI.1. Introduction :
Dans ce chapitre on va déterminer les caractéristiques thermodynamiques des différents points des
cycles afin de pouvoir dimensionner les différents éléments de l’installation calculé au chapitre suivants.

VI.2. le choix des moyens de production du froid :

Il existe trois moyens principaux de production du froid :

1- mélanges réfrigérants.
2- Détente d’un gaz comprimé.
3- Evaporation d’un liquide pur ou d’un mélange de liquides purs.
Ce troisième moyen reste le seul utilisé pour les besoins industriels en réfrigération, congélation et
conditionnement d’air. Il peut être réalisé grâce à une machine à compression ou à absorption.

Dans notre étude, on choisit le système à compression mécanique car c'est le système le plus utilisé en
raison de la fiabilité des compresseurs et de leur bon fonctionnement.
Pour avoir un bon coefficient de performance, il faut bien choisir le type de refroidissement du
condenseur (air, eau, combiné) et le type de la détente (directe ou indirecte).

VI.3. Le choix du fluide frigorigène :


Pur réaliser une bonne installation on a intérêt de choisir le bon fluide et qui repend à plusieurs

Conditions .dont le choix du fluide frigorigène se fait selon plusieurs critères et qui sont :

 Critères thermodynamiques.
 Critères de sécurité.
 Critères d’action sur l’environnement.
 Critères techniques.
 Critères économiques.

Les points énumérés ci dessus se résument comme suit :

 Critères thermodynamiques :

- Température d'ébullition;

- Température critique;

- Pression du cycle frigorifique;

- Echauffement des vapeurs au cours de la compression;

- Production frigorifique volumique.

 Critères de sécurité :

- Toxicité.

- Inflammabilité de la vapeur de frigorigène dans l'air.

- Action sur les denrées.

- Action sur l'environnement: Ozone, effets radiatifs (effet de serre).

- Action biologique.

 Critères techniques:
- Action sur les métaux.

- Action sur les matières plastiques et élastomères.

- Action sur les isolants électriques.

- Conductivité sur les huiles.

- Comportement en présence d'eau.

- Stabilité thermique.

- Efficacité des échanges thermiques.

- Aptitudes aux fuites.

- Détection, puis localisation des fuites.

 Critères économiques :
- Prix.

-Incidence du choix du frigorigène sur le prix de l'installation.

-disponibilité du frigorigène.

 L'ALTERATION DE LA COUCHE D'OZONE "OZONE DEPLATION POTENTIAL":

C'est-à-dire, que les C.F.C libérés sur la terre s'élèvent lentement et parviennent dans la couche

D’Ozone où leurs molécules subissent une dissociation photo logique sous l'action du rayonnement.

Les atomes du Chlore libérées vont alors réagir avec les molécules d'Ozone (O3) pour former le "ClO"
(Oxyde de Chlore) et O2.

On estime qu’une molécule de Chlore peut entraîner la destruction de milliers de molécules d'Ozone.

 L'altération des réfrigérants sur la couche d'ozone :

Les CFC entrent dans la haute stratosphère, se décomposent sous l'effet des rayons ultraviolets en
relâchant des molécules de dichlore (Cl 2) qui entrent en catalyse pour détruire chacune 100 000 molécules
d'ozone (O3) environ, un gaz bleuté qui bloque l'entrée des rayons UVB dangereux pour le règne (humain,
animal, végétal). L'utilisation des CFC est interdite en 1996.
Les HCFC ont été introduits pour remplacer les CFC dont Les HCFC contient qu’un seul atome de
chlore (la durée de vie des HCFC est réduite en comparaison au CFC) et leur influence néfaste sur la couche
d'ozone est bien moindre que celle des CFC.

Quant aux HFC ne contenant pas de chlore, ils ne concourent pas à l'altération de la couche d'ozone

En vue de caractériser, les différents fluides frigorigènes du point de vue altération de la couche
d'ozone on leur attribue à chacun un (potentiel d'altération de la couche d'ozone) désigné par le signe
ODP (ozone déplétion potentiel). Différents ODP sont données au tableau 01

 L'effet de serre :
La surface de la terre émet vers l'atmosphère un rayonnement infrarouge de grande longueur d'onde.

Une partie de ce rayonnement est interceptée par la vapeur d'eau contenue dans l'air, par les nuages et
par un certain nombre de gaz et retourne vers la surface de la terre ou elle permet d'y maintenir une
température compatible avec les exigences de la vie tant animal que végétale, pour autant que la quantité
de vapeur d'eau et de gaz contenue dans l'atmosphère reste dans certaines limite, les conditions de vie sur
terre restent satisfaisantes. En d'autres termes la vie sur terre est rendue possible grâce à un effet de serre
naturel.

Les rayons solaires traversent aisément l'atmosphère et réchauffent la planète. La chaleur dégagée par
celle-ci est en partie maintenue prisonnière par des gaz comme Le dioxyde de carbone, le méthane, et les
(CFC, HCFC, HFC). On les appelle pour cette raison des "gaz à effet de serre". Ainsi l'énergie entre aisément,
et sort difficilement. Il en résulte une augmentation de la température à l'intérieur de la basse atmosphère
terrestre.

L'effet de serre est caractérisé pour chaque gaz, le potentiel d'action sur l'effet de serre GWP (global
warning potentiel), le GWP permet de faire une comparaison entre les fluides frigorigènes.

Différents GWP sont données au tableau 01

VI.4. Les fluides frigorigènes :

Pour la machine à compression mécanique les fluides frigorigènes utilisés sont divisés en trois
groupes :

Les chloro fluoro carbone (CFC)

Les hydrau chloro fluoro carbone (HCFC)

Les hydrau fluoro carbone (HFC)

Les CFC ont été introduits pour remplacer l'ammoniac (NH3) et le chlorure de méthyle
(CH3Cl), (des fluides toxiques, en 1928)
VI.5. le GWP et ODP des différents FF :

Tableau 01 : ODP et GWP des différents fluides frigorigènes

Fluide Composition ODP (R11 = 1) GWP à 100


frigorigène
ans CO2 =

R22 CHClF2 0.05 1500

R23 CHF3 0 12100

R32 CH2F2 0 580

R124 CHClFCF3 0.02 480

R125 CF3CHF2 0 3200

R134a CF3CH2F 0 1200

R142b CClF2CH3 0.06 2000

R143a CF3CH3 0 4400

R152a CHF2CH3 0 140


R227ea CF3CHFCF3 0 3300

R236fa CF3CH2CF3 0 8000

R401Aa R22/ R152a/ R124 0.03 1080

R401B R22/ R152a/ R124 0.035 1190

R402A R22/ R125/ R290 0.02 2570

R402B R22/ R125/ R290 0.03 2240

R403A R22/ R218/ R290 0.04 2670

R403B R22/ R218/ R290 0.03 3680

R404A R143a / R125 / 0 3750


R134a
R407A R32 / R125 / R134a 0 2000

R407B R32 / R125 / R134a 0 2560

R407C R32 / R125 / R134a 0 1610

R408A R22/R143a / R125 0.026 3050

R409A R22/R142b / R124 0.05 1440

R409B R22/R142b / R124 0.05 1425

R410A R32 / R125 0 1890

R413A R134a/ R218/R600a 0 1770

R507 R143a / R125 0 3800

R508A R23/R116 0 ?

R508B R23/R116 0 ?

XV. La nomenclature des fluides frigorigènes:


La dénomination la plus classique des réfrigérants est celle de leur numéro de réfrigérant (R22, R134a). Ce
type de dénomination, défini par l’ASHRAE (American Society of Heating, Refrigera-ting and Air-Conditioning
Engineers) dans sa norme 34 (Standard 34), est unique pour chaque réfrigérant et est reconnu
internationalement. Cette nomenclature permet de déterminer le type de fluide, respectivement sa
composition, en fonction du nombre repris dans la dénomination. Les règles principales sont les suivantes :

 De manière générale, le préfixe R désigne le terme « réfrigérant ». Les substances halogénées sont
également désignées par les préfixes « CFC », « HCFC » et « HFC ». Les producteurs utilisent souvent leur
marque de réfrigérant comme préfixe. Exemple : R22, HCFC22, SOLKANE® 22 désignent tous le même
réfrigérant.
 Les réfrigérants halogénés ont la nomenclature la plus complexe, qui répond aux règles suivantes:
 Le premier chiffre en partant de la droite est le nombre d’atomes de fluor,
 Le deuxième chiffre de la droite est le nombre d’atomes d’hydrogène plus 1,
 Le troisième chiffre de la droite est le nombre d’atomes de carbone moins 1 (s’il est nul, il
n’est pas indiqué),
 Le quatrième chiffre de la droite est le nombre de liaisons carbone-carbone insaturées
(s’il est nul, il n’est pas indiqué),
 Le nombre d’atomes de chlore se déduit en soustrayant les atomes de fluor et
d’hydrogène du nombre total d’atomes pouvant se lier au carbone : 4 pour le méthane
(CH4), 6 pour l’éthane (C2H6), etc.
 Exemple : R0022 : 2 atomes de fluor, (2-1) atome d’hydrogène, (0+1) atome de carbone,
(4-2 atomes de fluor-1 atome d’hydrogène) atome de chlore =CHClF2,
 Dans le cas d’isomères asymétriques de la série éthane, des lettres en minuscule sont
rajoutées à la fin. Exemple : R134a.
 Les mélanges zéotropes (voir chapitre 2.1.3) se voient attribuer la série 400. Les numéros sont concédés
selon leur point d’ébullition successif. Les lettres majuscules suivantes caractérisent les différentes
proportions de fluides purs dans le mélange. Exemple : R404A
 Les mélanges azéotropes sont désignés par la série 500. Exemple : R507
 Les composés organiques sont généralement de la série 600 correspond à celle des fluides halogénés.
Les numéros sont attribués de manières successives. Exemple : R600a (Exception : la nomenclature
ayant comme base le propane a la série 200)
 Les composés non-organiques sont repris par la série 700. Les numéros spécifiques sont attribués en
fonction de leur masse molaire. Exemple : R717 (l’ammoniac a une masse molaire de 17 g/mol)

XVI. Choix du fluide frigorigène :


Dans notre projet on a choisit comme fluides frigorigènes le R134A pour les chambres positives
(0°) et le 404A pour les chambres négatives (-18°) et le tunnel de congélation (-35°).

VIII.1. Le R134A :
Le R134a, un HFC, est largement utilisé dans le domaine de la climatisation, le
conditionnement de nourriture et la production de froid industriel. Etant un réfrigérant à composante
unique, son comportement lors de changement d’état isobare est stable. Il est ininflammable et non
toxique, et est un excellent fluide de remplacement du R12.

VIII.1.1. Caractéristiques techniques :


Le R134a possède une puissance frigorifique volumique peu élevée, nécessitant ainsi une
puissance de compresseur relativement importante. C’est un fluide théoriquement à bonne efficacité
énergétique et qui possède une conductivité thermique moyenne faible. Sa température de
refoulement au compresseur est relativement basse.

VIII.1.2 Caractéristiques environnementales :


L’utilisation du R134a n’a pas d’impact direct sur la couche d’ozone . Bien que ce soit un gaz à
effet de serre relativement élevé, sa bonne efficacité énergétique entraîne une consommation
énergétique modique et limite ainsi l’impact environnemental de l’installation frigorifique dans ce
domaine. La décomposition du R134a est probablement source d’acide trifluoroa-cétique (TFA)
ainsi que d’acide fluorhydrique (HF). Notons que les valeurs d’acidification des HFC repris dans ce
document sont des estimations réalisées dans le cadre d’une étude écobilan et ne peuvent être
utilisées qu’à des fins de comparaison entre les différents fluides. L’importance de ces produits est
de toute manière négligeable par rapport à celui entraîné par la consommation énergétique. L’effet
de ce réfrigérant (et des HFC en général) sur la création d’ozone troposphérique est d’environ 0,001
kg Ethylène equiv,. et se situe dans la marge d’erreur du modèle. Leur impact dans ce domaine peut
donc être considéré comme négligeable.

VIII.1.3. Contraintes légales :


Son potentiel d’effet de serre entraîne certaines limitations dans le cadre de l’obtention de
l’autorisation d’exploitation de l’installation. Aucunes mesures de sécurité spéciales ne sont
requises pour le R134a, mais des conditions concernant le confinement de l’installation peuvent être
imposées.
VIII.2. Le R404A :
Le R404A est une composition de R143a, R125 et de R134a. Il fait partie des fluides zéotropes (série des
R400, à l’opposée des fluides azéotropes de la série R500), qui ne se comportent pas comme des fluides
homogènes lors de la condensation respectivement l’évaporation : les différents composantes peuvent
changer d’état de manière indépendante, c.-à-d. qu’elles fractionnent. Ce problème entraîne des
contraintes techniques (utilisation restrictive d’évaporateurs noyés, difficulté de remplissage en cas de
fuite, etc.) et une réduction de l’efficacité énergétique de l’installation (conductivité thermique diminuée).
Le taux de glissement de température du R404A, qui est la différence de température du réfrigérant dans la
zone du changement d’état, est peu élevé (0,7K), de sorte qu’il est souvent considéré comme étant un
réfrigérant à caractère quasi-azéotropique. Le R404A est essentiellement utilisé dans la réfrigération
commerciale de basse température, mais peut également trouver des applications dans la climatisation.
Ininflammable, il est également non toxique et, en raison de ses propriétés, souvent comparés au R507.

VIII.2.1. Caractéristiques techniques :


Le R404A n’a guère une bonne efficacité énergétique. Il nécessite cependant un compresseur de
puissance plus réduite que celui du R134a et possède une conductivité thermique relativement inté-
ressante. Son glissement de température étant faible, les restrictions concernant l’utilisation
d’évaporateurs noyés dans le cas de fluides zéotropes ne s’appliquent généralement pas.

VIII.2.2. Caractéristiques environnementales :


Le R404A n’a pas d’effet direct sur la couche d’ozone. Dû à l’utilisation de R143a et de R125, deux
fluides à fort potentiel d’effet de serre, le R404A est cependant un réfrigérant à valeur GWP très
élevée. Son impact direct sur l’effet de serre, bien que plus réduit par rapport à celui de la
consommation énergétique, est plus important que la plupart des réfrigérants de type HFC. Les
conclusions concernant son effet d’acidification ainsi que son impact sur la création d’ozone tro-
posphérique sont identiques à celles du R134a.

VIII.2.3. Contraintes légales :


Pour des raisons d’impact sur l’effet de serre, l’Administration de l’Environnement prévoit, dans le
cadre de l’utilisation du R404A, des restrictions concernant son utilisation. Des mesures de sécurité
supplémentaires ne sont pas obligatoires, mais des conditions concernant le confinement de
l’installation peuvent être imposées.
XVII. Les principaux paramètres de fonctionnement du cycle :
IX.1. La température de condensation :

On utilise un condenseur à air, le calcul de la température de condensation est calculé par la


relation suivante :

Tc = Te + T (°c)
Tc : température de condensation
Te : température extérieure de base
T : l'écart de température compris entre (8÷10)

IX.2. La température d'évaporation :

On a choisi une machine frigorifique à détente directe c'est-à-dire que l'évaporateur est placé
à l'intérieur de la chambre froide, dont la température d'évaporation est inférieure a celle de la
chambre froide.
On peut calculer la température d'évaporation à partir de la relation suivante:

Tev = Ti – T (°c)

Tev : la température d'évaporation


Ti : la température intérieure de la chambre froide
T : l'écart de température qui est donné en fonction de l'humidité relative au tableau suivant:

Tab 07: L'écart de température

Ti i T

(°c) (%) (°c)

 - 12 91 ÷ 95 7÷8

86÷ 90 8÷9

81 ÷ 85 9 ÷ 10

76 ÷ 80 10 ÷ 11

70 ÷ 75 11 ÷ 12

 -12  i 6
X. La pression de condensation et d’évaporation :

Les pressions de (condensation et d’évaporation) sont calculés à partir du diagramme


enthalpique (H-P)

Suivant la température d’évaporation et la température de condensation et à partir de ces


deux températures on peut tirer les pressions.

Pression d’évaporation (l’isobare qui passe par la T° d’évaporation).


Pression de condensation (l’isobare qui passe par la T° de condensation).

XI. Le taux de compression :

Pour déterminer le nombre d’étage de la machine frigorifique, il faut d’abord calculer le taux de
compression qui représente le rapport entre la pression de condensation et celle d’évaporation.

comp = Pc/Pev

Si le taux de compression est inférieur a 6 donc notre M.F est mono étagée.

Si le taux de compression est supérieur a 6 donc notre M.F est bi étagée.


Pour le cas d’une machine frigorifique bi étagée il faut qu’on détermine la pression
indéterminée
Pi qui est égale a :

Pi = (Pev × Pc)1/2 bar

Pour l'étage basse pression  = Pi/Pev


Pour l'étage basse pression  = Pc/Pi
Chapitre IV : Choix et Dimensionnement d’équipements frigorifiques

III. Introduction :

Une installation frigorifique à compression mécanique se compose de (quatre) parties principales


qui sont : (l’évaporateur, le compresseur, le détendeur, le condenseur).

Ces différents éléments étant reliés entre eux par un réseau de tuyauterie adéquats.

Le but de ce chapitre est le dimensionnement et le choix des différents éléments constituants de


l’installation.

II. Compresseur :

Le compresseur est une machine (pompe) dont la fonction est d’aspirer une vapeur frigorigène a
bas niveau de température et pression, pour la porter a une température et

Pression supérieure, c-à-d le compresseur véhicule de (FF) en le pompant dans tout le système.

La façon dont le (FF) est comprimé permet de classer les compresseurs en deux catégories :

 Compresseurs volumétriques.
 Compresseurs centrifuges.

Pour le cas de notre installation on utilise des compresseurs alternatifs à pistons qui réalisent un
mouvement alternatif de va et vient et grâce au jeu de soupapes d’aspiration et de refoulement, la
principe caractéristique de ces compresseurs et leur volume géométrique balayé.

II.1. Calcul et choix des compresseurs :

Le choix du compresseur est caractérisé par :

 La température d’évaporation ( Tev)


 La température de condensation (Tcd)
 La puissance frigorifique (Qev)
 Le débit volumétrique :

Dv = Dm/ρv

Dv : débit volumétrique (m 3 /s)

Dm : débit massique de la vapeur (kg/s)

ρv : masse volumétrique de la vapeur à la température d’entrée au compresseur (kg/m 3 )

 Le débit massique réel :

Dmrèel = Dm* Vb/Dv

Vb : volume balayé (m 3 /s)

Vb = (πd²/4)*l*N*(n/60)

d : l’alésage des cylindres (m).

l : la course du piston (m).

N : nombre de cylindres.

n : vitesse de rotation (tr/min)

 La puissance théorique du compresseur :

Pth=Dm*Δh

Pth : puissance théorique de compresseur. (Kw)

Δh : différence d’enthalpie entre l’entrée et la sortie de compresseur. (KJ/Kg)


 La puissance réelle du compresseur :

Peff = Dmrèel*(h2-h1)/ (ηi*ηm)

h2,h1 : enthalpie à l’entrée et à la sortie du compresseur (Kj/kg)

ηi : rendement indiqué.

ηm: rendement mécanique.

ηi = 0,90, ηm = 0,85 (d’après Pohlman)

Dmrèel : débit massique réel de vapeur.

Peff : la puissance réelle du compresseur (KW)

 La puissance frigorifique réelle :

Qev rèel= Dmrèel*(Δh)

Qev réel : La puissance frigorifique réelle (KW)

Δh : différence d’enthalpie entre l entrée et à la sortie de l’évaporateur (KJ/kg)

 La puissance réelle du condenseur :

Qc rèel= Dmrèel*(Δh)
Qc réel : La puissance réelle du condenseur (KW)

Δh : différence d’enthalpie entre l’entrée et à la sortie du condenseur. (KJ/kg)

Temps de fonctionnement des compresseurs :


Tf = Qe/Qrèel

 Pour les chambres (1, 2, 3,4) :

Qe = Q1 + Q2 +Q3 +Q4

= 17,6 + 17,6 + 17,6 +17,7

= 70,05 (KW)

Tev = -8°C

Tc = 47 °C

D’après le catalogue (Bitzer) on choisit 3 compresseurs à piston de type (6 G-40.2y-40p). 2 pour le


fonctionnement permanent et 1 pour le fonctionnement urgent en cas de panne. Chaque compresseur
ayant les caractéristiques suivantes :

 puissance frigorifique : Q0 = 37,00 (kw).


 puissance absorbée Pa = 15,06 (kw).
 volume balayé Vb = 0,032 ( m 3 /s)

Dm = Dm1 + Dm2 + Dm3+ Dm4

Dm = 0,489 (kg/s)

Dv = Dm/ρv

Dv = 0,489/10,52 ↔ Dv = 0,046 ( m 3 /s)


Dmrèel = (Dm*Vb)/Dv

Dmrèel = (0,489*0,032*2)/0,046 ↔ Dmrèel = 0,680 (kg/s)

Peff = Dmrèel*(h2-h1)/(ηi*ηm)

Peff = 0,680*(436,98 -399.55)/(0,9*0,85) ↔ Peff = 33,28 (kw)

Qev réel= Dmrèel*(h1- h5)

Qev réel= 0,680*(392 – 255,86) ↔ Qev rèel = 92,57 (kw)

Qc réel= Dmrèel*(h4-h2)

Qc réel = 0,680*(439,98 -255,86) ↔ Qc rèel = 125,14 (kw)

Tf = Qe/Qrèel ↔ (70,05/92,57)*16 =12,10 h ↔ Tf = 12h07min

 Pour les chambres (5,6) :

1. Pour l’étage à basse pression :

Qe = Q1 + Q2

= 62,18+ 62,18

= 128,36 (KW)

D’après le catalogue (Bitzer) on choisit 3 compresseurs à piston de type (6 G-40.2y-40p). 2 pour le


fonctionnement permanent et 1 pour le fonctionnement urgent en cas de panne Chaque compresseur
ayant les caractéristiques suivantes :

 puissance frigorifique Q0 = 68,2 (kw).


 puissance absorbée Pa = 29,7 (kw).
 volume balayé Vb = 0,16 (m 3 /s)

Dm = Dm1 + Dm2

Dm = 0,828 (kg/s)
Dv = Dm/ρv

Dv = 0,828/6,52 Dv = 0,127 ( m 3 /s)

Dmrèel = (Dm*Vb)/Dv

Dmrèel = (0,828*0,16)/0,127 Dmrèel = 1,02 (kg/s)

Peff = Dmrèel*(h2-h1)/(ηi*ηm)  Peff = 38,58 (kw)

Qev rèel= Dmrèel*(h1- h9)  Qev rèel = 151,83 (kw)

Tf = Qe/Qrèel  15h15min

2. Pour l’étage à haute pression :

Qe = 151,63(kw)

D’après le catalogue (Bitzer) on choisit 3 compresseur à piston de type (6f-50.2y-40p) 2 pour le


fonctionnement permanent et 1 pour le fonctionnement urgent en cas de panne .Chaque compresseur
ayant les caractéristiques suivantes :

 Q0 = 76,3(kw).
puissance frigorifique
 puissance absorbée Pa = 36,00 (kw).
 volume balayé Vb = 0,08 ( m 3 /s)
Dm = Dm1 + Dm2

Dm = 1,51 (kg/s)

Dv = Dm/ρv

Dv = 1,51/25,16 ↔ Dv = 0,06 ( m 3 /s)

Dmrèel = (Dm*Vb)/Dv

Dmrèel = (0,758*0,08)/0,06↔ Dmrèel = 1,76 (kg/s)

Peff = Dmrèel*(h2-h1)/(ηi*ηm) ↔ Peff = 66,58 (kw)

Qe rèel= Dmrèel*(h3- h7) ↔ Qe rèel = 176,73 (kw)

Qc rèel = 0,680*(h4- h6 ) ↔ Qc rèel = 227,67 (kw


Tf = Qe/Qrèel ↔ 15h30min

 Pour les chambres (7,8) :

1. Pour l’étage à basse pression :

Qe = Q1 + Q2

= 35,40 +35,40

= 70,8 (KW)
D’après le catalogue (Bitzer) on choisit 3 compresseur à piston de type (4H-15.2y-40p) 2 pour le
fonctionnement permanent et 1 pour le fonctionnement urgent en cas de panne. Chaque compresseur
ayant les caractéristiques suivantes :

 puissance frigorifique Q0 = 37,5 (kw).


 puissance absorbée Pa = 17,66 (kw).
 volume balayé Vb = 0,046 ( m 3 /s)

Dm = Dm1 + Dm2

Dm = 0,466 (kg/s)

Dv = Dm/ρv

Dv = 0,466/11,94 ↔ Dv = 0,039 ( m 3 /s)

Dmrèel = (Dm*Vb)/Dv

Dmrèel = (0,466*0,046)/0,039↔ Dmrèel = 0,550 (kg/s)

Peff = Dmrèel*(h2-h1)/(ηi*ηm) ↔ Peff = 16,47 (kw)

Qev rèel= Dmrèel*(h1- h9) ↔ Qev rèel = 83,5 (kw)


Tf = Qe/Qrèel ↔ 15h20min

2. Pour l’étage à haute pression :

Qe = 81,39(kw)

D’après le catalogue (Bitzer) on choisit 3 compresseur à piston de type (4G-20.2y-40p)2 pour le


fonctionnement permanent et 1 pour le fonctionnement urgent en cas de panne . Chaque compresseur
ayant les caractéristiques suivantes :

 puissance frigorifique Q0 = 43,10 (kw).


 puissance absorbée Pa = 20,3 (kw).
 volume balayé Vb = 0,024 (m 3 /s)
Dm = Dm1 + Dm2

Dm = 0,758 (kg/s)

Dv = Dm/ρv

Dv = 0,466/36.1 ↔ Dv = 0,021( m 3 /s)

Dmrèel = (Dm*Vb)/Dv

Dmrèel = (0,758*0,024)/0,021↔ Dmrèel = 0,866 (kg/s)

Peff = Dmrèel*(h2-h1)/(ηi*ηm) ↔ Peff = 25,08 (kw)

Qe rèel= Dmrèel*(h3- h7) ↔ Qe rèel = 92,98 (kw)

Qc rèel = 0,680*( h4 – h6 ) ↔ Qc rèel = 110,96 (kw

Tf = Qe/Qrèel ↔ 15h40min

III. Le condenseur :
Le condenseur d’une machine frigorifique est un échangeur de chaleur, dont lequel le fluide
frigorifique passe de l’état vapeur à l’état liquide, il sert à transmettre au médium de refroidissement
(air, eau) la chaleur contenue dans les vapeurs refoulées par le compresseur .

III.1. Rôle de condenseur :


Le rôle du condenseur est d’évacuer la quantité de chaleur substituée au cours d’un cycle
frigorifique au milieu à refroidir. Cette chaleur présente la somme des chaleurs sensible des vapeurs
surchauffées, chaleur latente de Liquéfaction (condensation) et la chaleur sensible de sous –
refroidissement du liquide condensé.

III.2. Classification :

Il existe différentes possibilités de classification des condenseurs, mais nous adopterons celle
Qui permet de les distinguer en fonction de type de refroidissement prévu.

 Condenseur à refroidissement par air :


Ils sont refroidis directement par circulation naturelle ou forcée d’air.

 Condenseur à refroidissement par eau :


Ils sont refroidis directement par circulation de l’eau

 Condenseur évaporatif :
Ils sont refroidis directement par circulation d’air et pulvérisation d’eau.

Pour notre cas nous allons choisir un condenseur a air à circulation d’air forcée assurée par des
ventilateurs

Le choix de l’air comme un agent frigoporteur a certains avantages :

 Le coût de l’utilisation de l’air est moins que celle de l’eau.


 Eviter le problème de givre en hiver.
 Opération d’entretien et détartrage plus réduites.

 Condenseur a air :
Condenseur à air comporte une batterie de tubes à ailettes rapprochées, le fluide frigorigène est amène
par un collecteur à la partie haute de la batterie. Il en se condensant et est évacué à la partie basse par un
autre collecteur est connecté à un sous- refroidisseur ou à la bouteille accumulatrice de liquide pression.
Ces condenseurs a air prévus pour être placer à l’air libre sont de ventilateurs hélicoïdes alors que ceux
destinés à prendre place dans un technique disposent de ventilateurs centrifuges de façon à disposer d’un
de pression pour vaincre la perte de charge du réseau de
conduits ils sont généralement raccordés. On distingue trois types de condenseurs, selon le mode le de
circulation de l’air par rapport au fluide frigorigène :

 Condenseur à courants croisés : l’air est aspiré horizontalement au faisceau de tube.


 Condenseur à contre courant : l’air est aspiré verticalement, de bas en haut.
 Condenseur à ventilation naturelle : ces appareils sont disposés autant que possible sous le vent.

III.3. Méthode de dimensionnement :

 Données géométriques :
 Type de tube : en cuivre.
 Type des ailettes : en aluminium.
 Diamètre intérieur et extérieur des tubes : (16/18) mm
 Pas transversal : a = 50(mm)
 Pas longitudinal : b = 50(mm)
 Ecartement des ailettes : Cail = 0,04(mm)
 Epaisseur des ailettes : δail = 0,4(mm)

a
cail

b
δail

Coupe transversale Coupe longitudinale


 Données thermo physiques :

 Type de fluide frigorigène


 Puissance du condenseur : Qc (Kw)
 Température d’entrée de l’air : tae (°c)
 Température de sortie de l’air : tas (°c)
- Température De condensation du fluide frigorigène : tc (°c)

- Enthalpie de l’air à l’entrée : hae (Kj/Kg)

- Enthalpie de l’air à la sortie : has (Kj/Kg)

- Nature du matériau des tubes et des ailettes

-Conductivité thermique des tubes : λt = 380 (W/mk)

-Conductivité thermique des ailettes: λail = 230 (W/mk)

- L’épaisseur de la couche d’huile : eh (m)

Les propriétés physiques de l’air sont évaluées à la température moyenne de l’air tm :

tae + tas
tm =

- Viscosité cinématique de l’air : v(m²/s)

- Masse volumique de l’air :


- Conductivité thermique de l’air : λair (W/mK)
- Chaleur spécifique de l’air.
- Nombre de Prandtl de l’air : Pr = 0,71
- Les propriétés physiques du fluide frigorigène à l’état liquide sont évaluées à la température de
condensation tc :
 chaleur latente de condensation : Lv (Kj/Kg)
 viscosité dynamique du FF : νFF (W/mK)
 masse volumique de FF : (Kg/m³)
FF

 la température de la paroi tp :

tp = tm + tc

1/ Calcul du débit volumique de l’air :

Dv = Qc/(ρcp(Tsa – Tea)

Qv : puissance du condenseur.

ρ : masse volumique de l’air à la température moyenne.

Cp : chaleur spécifique de l’air à la température moyenne

Tsa – Tea : différence de température entre la sortie et l’entrée de l’air.

2/ Calcul de la surface frontale :

Sfr = DVA/ vfr (m²)

Sfr : surface frontale

Vfr : vitesse frontale

Vfr = 1,5 à 4 (m/s)


3/ Calcul du nombre d’ailette par mètre de longueur :

n = 1/(c +δ)

4/ Calcul de la surface extérieur des tubes Se :

Sext = π. de (m²/m linéaire)


5/ Calcul de la surface intérieur des tube Si :

Sint = π. di (m²/m linéaire)


6/ Calcul de la surface des ailettes Sail :

Sail = 2n x (a.b- π de) (m²/m linéaire)

7/ Calcul de la surface nette des tubes Snet :

Snet = π. de (1-n δ) (m²/m linéaire)

8/ Calcul de la surface d’échange totale Stot :

Stot = Sail +Snet (m²/m linéaire)


9/ Calcul de la surface étroite S etr :

S etr = Sfr (1-((de/a)+δ (a-de)/(c +δ) a)) (m²/m linéaire)

10/ Calcul la vitesse étroite Vetr :

Vetr = Dv/Setr (m/s)

11/ Calcul des coefficients Φ1, Φ2 :

Φ1 = Sail/Stot

Φ2 = Snet/ Stot

12/ Calcul du nombre de Nusselt :

La position des tubes est en quinconce :

0,625 )- 0,375 0,33


Nu = 0,45 (Re) . (Stot/ Sext .(PR)

La position des tubes est en ligne :

0,625 )- 0,375 0,33


Nu = 0,3 (Re) . (Stot/ Sext .(PR)
On choisit un condenseur avec les tubes en ligne.

13/ Calcul du coefficient d’échange externe :


 e = Nu. λair/ de (w/m²°c)

14/ Calcul de m :

m = (2α/( λail . δail)

15/ Calcul de ψ :

Ψ = 1,28(a/de).(0,2.a/b).0,5

16/ Calcul de Φ :

Φ = (Ψ-1).(1 -0,35log Ψ)

17/ Calcul de L :

L = (a – de)/2 (m)

18/ Calcul du rendement des ailettes :

η = tgh(m.L)/(m.L)

19/ Calcul du coefficient de transfert des ailettes :

αapp = α e. (Φg + ηΦl) (W/m²°c)


20/ Calcul du coefficient de transfert intérieur :

αi = 0,555(g.ρL(ρL – ρV)λL 3 L’vL)/(μ(Tc –Tp)di)

Avec : L’vL = LvL +3/8Qsensible.

Qsensible = Cpf(Te-Tp)

21/ Calcul du coefficient globale du transfert de chaleur :

K = 1/[1/app + (Stot/ Sint )*(1/i +Σei/)] (W/m²°c)

Avec : Σei/  et/t + eh/h + ep/poussière

LM :

TLM = (Tas – Tae)/ln (Tc – Tae)/Tc –Tas))

23/ Calcul de la surface d’échange totale Sech :

Sech = Qe/ (k.TLM ) (m²)


24/ Calcul de la surface interne :

Sint = Sech*Si/ Stot (m²)

25/ Longueur totale des tubes :

LT = Sech /Stot

26/Nombre de rang :

Nr = LT/Lr

- Lr =longueur d’un rang

- Lr =ntr*Le

-ntr : nombre de tube par rang .

30/ Teste de convergence :

tpr = (tm.Se.αapp + Si.αi.te) / (Se .αapp + αi Si )

Si (tpr – tp)/tpr < 5%


Notre calcul est juste.
Si non on refait le calcul.

III.3.1. Exemple de calcul :

 Données :
Φc=125,14 kw

FF : R 134 a

Tae=39°c

Tas=45°c

Tc=47°c

1/Tube en cuivre, ailettes en aluminium :

di=16mm ; de=18 mm ; λ=380 w/m.k

a=b=50 mm ; λail=230 w/m.k

2/ Les caractéristiques physique de l’air à la température « tm =42,5°c » :

ρair=1,1 kg/m3

λair=0,03 w/m2.°c

μair=1,89*10 5

cp=1,01 (w/kg°C)

Pr=0.71

3/Les caractéristiques physique de F.F à la température « tm =42,5°c » :


ρfl=284 (kg/m3)

ρfv = 61,80 (kg/m3)

λff=0,0748 (w/m2.°c)

μff=0,00015 (kg/m.s)

cpff=1,54 (w/kg °C)

 Calcul:
1/Le débit d’air volumique :

Dv=18,75 kg/s
2/La surface frontale:

Sfr= 6,25 m3

3/La surface intérieure:

Sint=0.0524 m²
4/La surface extérieure:

Sext=0.0565 m²
5/Le nombre des ailettes :

N=294 ailettes
6/La surface nette :

Snet=0.049 m²
7/La surface des ailettes :

Sail=1,32 m²
8/La surface totale :

Stot=1,37 m²
9/La surface étroite :

Setr=5,70 m²
10/La vitesse étroite :

Vetr=3,27 m/s

Φl=0.96

Φg=0.035
11/Calcul de αe :

Re=4392,5

NU = 15,32

αe= 22,13 w/m².°c

αapp=45,92 w/m²°c
12/Calcul de αi

αi=1502,55 w/m2°c

D’où :

k=25,52 w/m2°c

∆tLM=8,41 °c

Sech= 583,6 m2

Lt=425,80 m

Ntr=10 tubes/passage

Nr = 22 tubes

Tpr=46,729 °c

Eer = 0,02
De la même manière on fait les calculs pour les autres chambres ; les résultats obtenus sont donnés
dans le tableau suivant :

N=de Q0 (kw) ηail (%) K (w/m²c) ∆tLM (°C) Sech (m²) LT (m) NTr Nr (n,rang)
chambres (tu/rang)

1, 2, 3,4 125,14 97,5 25,52 8,41 583,60 425,80 10 22

5.6 112,12 97,5 25,36 8,41 525,23 383,38 10 19

7.8 227,67 97,5 25,42 8,41 1010,12 737,88 12 32

Apres ces calculs nous allons choisir trois condenseurs à partir les catalogues (FRIGA-BOHN)

chambres Qcd condenseur Qom ventilateur vitesse L(mm) H(mm)

1, 2, 3,4 125,14 WA.2x68 1500tr/min

7.8 227,67 Eca.12xP9 228,97 2x5 1500tr/min 9,083 1,226

5.6 113,5 WA.2x68 112,5 2x3 1500tr/min 2,62 1,684

IV. l’évaporateur :
IV.1. Généralités :

L’évaporateur est source de production du froid, but final et principal de l’installation. Il est logique
d’apporter à son étude et à sa conception tous les soins possibles afin qu’il remplisse parfaitement son
rôle , les évaporateurs sont des échangeurs thermiques au même titre que les condenseurs , ils
assurent le passage de flux calorifique du milieu à refroidir au fluide frigorigène, ce flux calorifique
ayant pour effet de vaporiser le fluide frigorigène liquide qui est contenu à l’intérieur de l’évaporateur.

IV.2. Rôle de l’évaporateur :

L’évaporateur doit assurer le passage du flux calorifique prévenant du milieu à refroidir au Fluide
frigorigène, celui-ci absorbant ce flux à température constante par libération de sa chaleur latente de
vaporisation.
IV.3. Classification :

Il existe différents types d’évaporateurs que l’on peut classer de la façon suivante :

 D’après le milieu à refroidir : eau, air, produits divers, ….etc.


 D’après le type de refroidissement: refroidissement de liquides, d’ambiance, production
de glace.
 D’après le type d’appareil : évaporateur serpentin, à double tube,
multitubulaire,….etc.
 D’après le mode de refroidissement : évaporateur à détente sèche ou évaporateur à
détente noyé.
Dans notre cas, on choisi les évaporateurs de refroidissement d’air à détente directe (détente sèche)

 Evaporateur de refroidissement d’air à détente directe :


Ces évaporateurs sont constitués par un faisceau ailette en tube cuivre et ailettes en aluminium. Ce
faisceau est réalisé à l’aide d’un tube serpentin permettant au fluide frigorigène de circuler avec une vitesse
suffisante pour assurer le retour de l’huile entraînée au compresseur.

Il existe deux types principaux, les évaporateurs muraux et les évaporateurs plafonniers. L’air de la
chambre est aspiré par les ventilateurs à la partie base de l’évaporateur pour les appareils muraux, ou à
l’arrière pour les plafonniers et est refoulé horizontalement au ras du plafond de la chambre froide ,
comme dans les chambres froides il n’y a pas de gaine de distribution et de respire d’air à la fois pour des
raisons d’hygiène et d’économie il est essentiel de respecter le volume libre sous le plafond pour permettre
une distribution convenable de l’air et de ne pas obtenir les couloirs de reprise d’air. Donc le soufflage de
l’air en haut balayera toute la longueur de la chambre froide d’où l’uniformité de la répartition d’air est
assurée.

IV.4. Méthode de dimensionnement :

 Les données :

 Type de fluide frigorigène.


 Puissance frigorifique de la chambre : Q0 (kw)
 Type de tube : en cuivre.
 Type des ailettes : en aluminium.
 Diamètre intérieur et extérieur des tubes : (18/20) mm
 Pas transversal : a = 50(mm)
 Pas longitudinal : b = 50(m)
 Ecartement des ailettes : Cail = 0,04(mm)
 Epaisseur des ailettes : δail = 0,4(mm)

1/ Débit d’air nécessaire :

Dma = Qev/Δh

- Qev : puissance frigorifique

- Δha : variation de l’enthalpie de l’air entre l’entrée et la sortie de l’évaporateur.

- Δha = hea – hse


2/ Débit volumique de l’air Da :

Da = Dma/ρair

- ρair : masse volumique de l’air à la température moyenne de l’air.

3/ Surface frontale :

Sfr = Da /Vfr

- Vfr : la vitesse frontale de l’air à l’entrée de l’évaporateur. Vfr = (3 à 4)

4/ Surface d’échange :

Sech = Qo/(k* ∆TLM )


- k : coefficient global de transfert de chaleur

- ∆TLM : différence de température logarithmique

5/ Calcule de ∆TLM :

∆TLM = (tea – tsa)/ ln ((tea-tev)/(tsa-tev)

6/ Calcule de k :

K= 1/(1/αapp+St/Si( αi+Σδi/λi)

- Σδi/λi = δt/λt + δh/λh

- St = Sa + Snet
7/ Surface nette des tube en mètre :

Snet =π*de (1 – n*δail )

- n : nombre des ailettes données par : n = 1/ (c + δail)

8/ Surface des ailettes par mètre linéaire :


Sail = 2n*((a*b) – πde²/4)

9/ Calcule la coefficient apparent de transfert de de chaleur (αapp) :

- Cas de dépôt du givre (t< 0°C) :

αapp = (Φg + η Φl)/(1/( ζ.αe + δg/λg)

- Cas sans dépôt du givre (t> 0°C) :

αapp = ζ*αe*(Φg + Φl)

- δg : épaisseur de givre

- λg : conductivité thermique du givre en fonction de la température ambiance de


l’air

To de l’air (°C) 00 -18 -35

δg (w/m k) 0,407 0,380 0,268

- ζ : Coefficient de dépôt d’humidité

ζ = Δh/ (cp.Δt)
- Φg = Snet/St

- Φl = Sa/St

- Cp : Chaleur massique de l’air à la température moyenne.

- η : Rendement des ailettes.

η = tgh(m . L)/ (m.L)

Avec:

m = (2*αe/λail*δail)1 / 2

- αe : Coefficient superficiel extérieur de transfert de chaleur .

- L = (Φ*de)/2 (m)

- Φ = (ψ-1) ((1+0,35 ln(ψ))

Avec : ψ = 1,28*a/de* ((a/b- 2)) 1 / 2

10/ Calcul de coefficient superficiel extérieur de transfert de chaleur (αe) :

αe= Nu*λail/de

 Disposition en quinconce :

Nu = 0,3 (Re) 0,625 (Stot/ Sext)-0,375. (pr)0,33


 Disposition en ligne des tubes :

Nu = 0,45 (Re) 0,625 (Stot/ Sext)-0,375 . (pr)0,33

Avec:

- Sext = πde

- Re = Vetr* de/ νair

- νair = µair/ ρair

- νair : la viscosité cinématique (Tm) .


- µair : la viscosité dynamique (Tm).

- Vetr : vitesse de l’air a travers la section étroite (m/s)

- Vetr = Va/Setr

- Setr = Sfr [1- de/a + δail/ (c+ δail) (1-de/a)]

11/ Calcul de coefficient superficiel interne de transfert de chaleur (αi) :

αi =NU.λff/di

- λff : conductivité thermique de fluide frigorigène liquide à la température d’évaporateur

- NU = 0,0082*(Re²*Kf)

Avec :

- Kf = Δx*Lv/L*g

- Δx : variation de titre de vapeur


- Lv : chaleur latente de la vaporisation a la température d’évaporateur (j/kj)

- L : longueur de tube dans lequel s’effectue l’évaporation

- Re = G*di/μL

- G : vitasse massique de fluide frigorigène (30 à140)(kg/m².s)

- G = (Gg/Ntr)

-Gg = (4*Dm)/(πdi²)

- Ntr = H/a

- H/Le = 3/4

-Sfr = H*Le

12/ Longueur totale des tubes :

LT = Sech /Stot

13/Nombre de rang :

Nr = LT/Lr

- Lr =longueur d’un rang

- Lr =ntr*Le

-ntr : nombre de tube par rang

14/ Vérification de vitesse massique :


│ (G – Gg)/G) │ <0,05 acceptable

IV.4.1. Exemple de calcule :

 Données :

Φo=17,7 kw

F.F : R 134 a

Ti= 0°c

To= -8° c

Tube en cuivre ; ailette en aluminium :

di= 18 mm ; de=20mm ; λ=380 w/m.k

a=b=50 mm ;

 Les caractéristiques physiques de l’air à la tm= 5°c :


ρair = 1,3 kg/m3

λair= 0.025 w/m2.°c

μair= 0,023 (w/m²°k)

cpair= 1,01 (w/kg°c)

Pr= 0.71
 Les caractéristiques physiques du F.F à tm :
λff=0,098 ( w/m².°c)

μff=3,12*10 4

(kg/m.s) Lv=204,57

(kj/kg.)

 Calcul
1/ Le débit d’air volumique:

Dv=1,08 m3/s
2/ La surface frontale :

Sfr=Dv/Wfr=0,36 m²
3/ La surface net :

Snet = 0,061 m²
4/ La surface des ailettes :

Sail = 0,42
5/ La surface total :

Stot=Sl+Snet=0,481 m²

6/ La surface étroite :

Setr= 0,20

7/ La vitesse etroite :

Wetr= 5,68 m/s

Φl=Sail/Stot=0,873

Φg=Snet/Stot=0,127
8/ Calcul de αe:

Re=8872,89
Nu=36,6

αe=Nu×λ/de=29,14 w/m2.°c

ηail=84,04 %

ξ=1.55
9/ Calcul de αapp :

αapp= 56,158 w/m2.°c


10/ calcul de αi :

Nu=0.0082×(Re2×kf)0.4

Re=3461,51

Kf=583,55

αi=384,2 w/m2.°c

NU = 51,63

D’où :

K=25, 05 w/m2.°c

∆TLM= 6,97 °c

Sech=102,20 m2

LT=212,4

Ntr=8 tubes/ passages

nt=27 tube
G = 60 (kg/m².s)

Gg = (4*Qm/ π.di²)/ Ntr = 60, 45 (kg/m².s)

Eer = 0,02 %

De la même manière on fait les calculs pour les autres chambres ; les résultats obtenus sont donnés
dans la tableau suivant

N=de Q0 (kw) ηail (%) K (w/m²c) Sech (m²) Ntr (tube/rag) Lr LT(tube) Nr (tube)
chambres

1, 2, 3,4 17,7 84,08 25,05 102,20 8 7,60 212,4 27

5.6 35,4 75,80 39,01 130,16 10 9,00 270,6 30

7.8 64,18 72,52 42,36 217,37 14 12,6 452 36

Apres ces calculs nous allons choisir trois l’évaporateur à partir les catalogues (FRIGA-BOHN)

chambres Qev évaporateur Qom ventilateur vitesse L(mm) H(mm)

1, 2, 3,4 17,7 Ta5 R4P 18,35 3x1 1500tr/min 1,866 0,335

7.8 64,18 NKT2x8dL 64,69 2x2 1500tr/min 3,715 1,375

5.6 35,4 NKT2x6dL 35,92 2x2 1500tr/min 2,865 1,145

V. Détendeur thermostatique :

V.1. Rôle :

Son rôle est de régler la quantité du FF liquide injecté dans l’évaporateur en fonction de la surchauffe
des vapeurs de FF à la sortie de l’évaporateur. La quantité du FF injectée doit exactement correspondre
aux besoins de l’installation de façon à ce que le liquide injecté puisse se vaporiser totalement avant
d’atteindre la sortie de l’évaporateur, le dernier tronçon de l’évaporateur servant à la surchauffe des
vapeurs, et c’est précisément cette surchauffe qui sert de grandeur de réglage final pour le détendeur, ce
dernier s’ouvrant lorsque la surchauffe augmente et se fermant lorsqu’elle diminue.

V.2. Principe de fonctionnement :

Le détendeur thermostatique est placé en amont de l’évaporateur et son bulb est fixé sur la conduite
d’aspiration prés le sortie de l’évaporateur, lorsque le bulbe est chauffé la pression de la vapeur à
l’intérieur du bulbe augmente, cette augmentation est transmise par le bulbe capillaire vers la chambre
placé au dessous du diaphragme .ce dernier est à force de pression est déplacé vers le bas dans le sens
opposé à la tension du ressort. ainsi le pointeau de siége du clapet est déplacé ouvrant le détendeur.

Quand le bulbe est refroidi, la vapeur à l’intérieur du bulbe se condense et réduisant la pression, la
diaphragme est repoussé vers la position d’origine vers le ressort et le pointeau est déplacé en direction du
siége du clapet, fermant ainsi le détendeur .La plupart des détendeurs sont soumis d’un système de
réglage de la tension du ressort et par conséquent de

la quantité de chaleur nécessaire au bulb pour ouvrir le détendeur, ce réglage est appelé « réglage de
surchauffe » Il existe deux types du détendeur thermostatique :

- à égalisation interne de pression.

- à égalisation externe de pression.

VI. Les appareils annexes :

VI.1. Introduction :

Une installation frigorifique est composée principalement d’un compresseur,détendeur, condenseur


et d’un évaporateur toute fois il est indispensable, pour rendre l’installation apte a assures le service désire
de mettre en place des appareils annexes dont le rôle sera d’assurer la marche correcte de l’installation.

Ces appareils sont :

 Séparateur d’huile.
 Bouteille d’aspiration.
 Réservoir de liquide.
 Déshydrateur.
 Filtre.
 Voyant de liquide.
 Clapet de retenue.
 Echangeur de chaleur.

VI.2. Séparateur d’huile :

Du fait de la surabondance d’huile nécessaire a la lubrification du compresseur et de la miscibilité des


fluides chlorofluores avec l’huiles une certaine quantité d’huile est entraînée vers les autres organes cette
huile est surtout nuisible dans les échangeurs car elle diminue leur efficacité.

A fin d’éviter le cheminement de cette huile vers les différent organes on utilise un séparateur d’huile,
par la chute de vitesse et des changements de direction l’huile ruisselle dans le fond de la bouteille puis elle
est renvoyée dans le carter des compresseur par une petite tubulure obturée par un pointeau et
commande par un flotteur a fin de faciliter le dégazage de cette huile il y a lieu de chauffer le réservoir a
l’aide des vapeurs de sortie du compresseur .

 Rôle
Collecter l’huile en sortie de compresseur et ramener cette huile dans le carter de celui-ci.

VI.3. Bouteille d’aspiration :

Appelée également bouteille anti-coup de liquide.

 Rôle :
Eviter l’aspiration accidentelle des fluides frigorigènes non vaporises au compresseur.

 Remarque :
Son rôle est similaire au séparateur de liquide toute fois cette bouteille ne peut
alimenter l’évaporateur en liquide frigorigène.

VI.4. Réservoir de liquide :


Permet de contenir la majeur partie de charge en fluide frigorigènes permet l’alimentation suffisante
et correct de l’évaporateur suivant ses demandes.

VI.5. Déshydrateur :

Il est nécessaire de maintenir la quantité d’eau contenue dans le fluide frigorigène en dessous d’une
valeur maximale (60 mg h20/kg fluide) pour le R22.

L’efficacité du deshydrateurs dépend du produit deshydrateurs et de la vitesse de passage du fluide


frigorigène.

Le dimensionnement des deshydrateurs est en fonction du type de fluide frigorigène et de sa charge.

 Matière déshydratantes :

 Alumine activée : elle absorbe 10% de son propre poids en humidité.


C’est un absorbant de qualité toute fois il faut prévoir un bon filtre interne au

deshydrateurs et son pouvoir d’absorption est réduit lorsque ‘il est saturé d’huile .

 Le gel de silice et de driérite : même propriété que l’alumine activé mais son efficacité est
plus grand sur liquide.
 Le cible moléculaire : il jouit d’un pouvoir absorbant sélectif : il laisse passer les molécules
de réfrigérant et d’huile plus grosses que celle de l’eau qu’il absorbe.

VI.6. Désaerateur :

Toutes les grosses installations et particulièrement celle qui fonctionnent a une pression d’aspiration
inférieur a la pression atmosphérique doivent être équipé d’un dispositif de dégazage les gaz in
condensables en circulation ont pour effet d’augmenter la pression de condensation et partant la puissance
absorber, de diminue les échanges thermique dans le condenseur et dans certains ces favoriser les
réactions chimiques (présence d’oxygène de l’air).
VI.7. Filtre :
Le montage et l’usinage des pièces mécaniques de l’installation entraîne la création de limaille de par
celles de métal et d’impuretés .il est donc nécessaire de doubler les filtres des appareillages (compresseur
détendeur) la majorité des filtres comportes un tamis en bronze ou en l’oïl niekel, la surface filtrante est
fonction de la puissance frigorifique de l’installation.

 Rôle :
 Stopper les impuretés véhiculées dans les canalisations.
 Assure la bonne marche des appareillages.

VI.8. Clapet de retenue :


Dans toute installation frigorifique le fluide frigorigène circule toujours en un point donnée dans un
certain sens, et pour être certain que dans des condition particulières , il n’y aura pas inversion du sens de
circulation du fluide frigorifique ce qui entraîne toujours de conséquence indésirable on prévoit un organe
particulier dénomme clapet de retenue clapet de non retenue.

VI.9. Echangeur de chaleur :


Permet de le sous refroidissement supplémentaire du liquide alimentant le détendeur et la surchauffe
des vapeurs alimentant la compresseur (éviter le coup de liquide).

VII. La Tuyauteries:

VII.1. Introduction:

Leur rôle est de relier entre les différents organes de l'installation frigorifique, mais pour
que tout se passe au mieux ; les tuyauteries doivent :

– Ne pas engendrer des pertes de charge trop importantes qui nuiraient au


rendement.
– Ne pas engendrer des pertes thermiques trop fortes.
– Permettre le retour d'huile vers le compresseur.
– Ne pas former de piège à liquide.
– Ne pas perturber le fonctionnement des divers organes de l'installation.
Une mauvaise conception du réseau de tuyauterie peut être à l'origine de nombreuses
pannes .Les matériaux utilisés pour la tuyauterie sont ; le Cuivre, l'Acier ou l'un des ses alliages.
Le choix du matériau des tuyauteries de fluide frigorigène est fonction de deux critères :

Le type de fluide frigorigène considéré et la production frigorifique de la machine .Pour les


installations fonctionnant avec les fréons, on utilise des tubes en cuivre.

VII.2. Différents type des conduites :

On peut distinguer trois types des conduites :

- Conduite d'aspiration.

- Conduite de refoulement.

- Conduite de liquide.

VII.2.1. Conduite d’aspiration :

Cette conduite relie l'évaporateur au compresseur. Son rôle donc est de véhiculer les
vapeurs de l'évaporateur au compresseur. Les vapeurs aspirées étant froides, l'huile en
circulation sera plus visqueux, des précautions seront nécessaire pour permettre son retour
vers le compresseur. Pour que ce retour puisse se faire, il faut que la vitesse des vapeurs sera
comprise entre 6 et 12 m/s. Une vitesse plus grande occasionne des pertes de charge trop
importantes, d'autant plus que la conduite d'aspiration est longue .Une vitesse plus faible posera
des problèmes de retour d'huile.

VII.2.2. Conduite de refoulement :

Cette conduite relie le compresseur au condenseur. Les vapeurs refoulées sont chaudes,
l'huile entraînée dans ces tuyauteries sera très fluide.

Une vitesse des vapeurs supérieure à 10 m/s permettra d'entraîner facilement l'huile. La
vitesse des vapeurs sera comprise entre 6 et 15m/s

Dans le cas où la condenseur est placés plusieurs mètres au-dessus du compresseur, un siphon
sera nécessaire au refoulement du compresseur pour éviter qu'à l'arrêt, l'huile contenu dans le
tronçon vertical ne vienne s'accumuler dans la culasse de refoulement du compresseur risquant
de poser un problème au démarrage.

VII.2.3. Conduite de liquide:

Cette conduite relie le réservoir du liquide au détendeur. La vitesse du liquide sera comprise
entre 0,3 et 1,2 m/s. Le liquide y circulant est refroidi et il est impératif qu'il n'y ait pas de
vaporisation.

VII.3. Existence des pertes de charge :

La circulation d'un fluide frigorigène à l'intérieur d'un tube donne lieu à des pertes de charge
dont la valeur dépend de plusieurs facteurs inhérents soit au fluide en circulation (vitesse, viscosité,…
etc.); soit de l'enveloppe dans laquelle circule ce fluide (nature de tube, changement de
direction,…etc.).

VII.3.1. Evaluation des partes de charge :

Il possible de calculer les pertes de charge d’un circuit, mais pour mener à Bien ce calcul, il
faut connaître les conditions d’écoulement du fluide (vitesse, température, pression) et la
viscosité, or cette viscosité varie avec la température, et également avec l’état physique du
fluide, comme dans certaines parties du circuit nous avons un mélange (liquide -vapeur) à titre
essentiellement variable, cela complique le problème, enfin, si le fluide est miscible avec l’huile
de lubrification, il faut connaître le pourcentage d’huile pour déterminer la viscosité de mélange .
La nature même de la tuyauterie influera également par sa rugosité inte rne et tout les raccords
(coude,tés,vannes ..Etc.)Devront

être convertis en ‹‹mètres équivalents› de tuyauterie pour effectuer ce calcul .aussi, afin de
simplifier la tache des installateurs, des abaques ont été établies pour procéder è la
détermination des diamètres des tuyauteries.

Il n’en reste pas moins que dans le cas d’installations, de très grosses

Puissances ou de caractère particulier, les pertes de charge doivent être calculées compte tenu
des éléments précités, conjointement à la détermination du diamètre des tuyauteries, Ces
calculs peuvent être obtenus comme suit :
□ La chute de pression dynamique est donnée par la relation:

Δpd = (λ*(I + Ièq)*ρ*wr²)/(2*di)

-Δpd : la chute de pression dynamique. (Pa)

- ρ : masse volumique du fluide frigorigène. (kg/m 3 )

- I : longueur du tronçon. (m)

- Ièq: longueur équivalente des pertes de charge locales. (m)

- wr : la vitesse d’écoulement du fluide frigorigène . (m/s)

- di : diamètre intérieur du tube. (m)

-λ : facteur de frottement. (m)

λ =f(Re)

- Re : nombre de Reynolds.

Re=wr*di/ν

- ν : viscosité cinématique de fluide frigorigène. (m²/s)

□ Ecoulement laminaire : Re <2100

 = 64 / Re
□ Ecoulement turbulent :

On considère deux cas :

- dans une ‹conduite lisse› et le nombre de Reynolds inférieur à 10 5

λ = 0,3164/Re 0,25

- dans une ‹conduite rugueuse› et le nombre de Reynolds 10 5 <Re<3*10 6

λ = 0,0032+ (0,221/Re 0,237 )

□ la chaut de pression statique :

Δps = ρ*g*h

- Δps : chute de pression statique. (Pa)

- g : accélération de la pesanteur. (m/s²)

- h : hauteur des tubes. (m)

VII.3.2. les pertes de charge d’installation :

La valeur des pertes de charge dépend des conditions de fonctionnement de l’installation et


des conditions dans lesquelles se trouve le fluide c-à-d de son état physique.

 Conduite d’aspiration:

Ils doivent présenter non seulement les pertes de charge les plus faibles mais encore de
valeurs variables avec les conditions de fonctionnement .en fonction de la température
d’évaporation on peut déterminer la perte de charge admissible dans les Conduits
d’aspiration et leurs valeurs sont données dans le tableau suivant :

Température d’évaporation Pertes de charge (bar)


(°C)

-10 à 10 0,140

-20 à -10 0,105

-40 à -20 0,035 à 0,07

 Conduite de refoulement :

Normalement les pertes de charge ne doivent pas dépasser (0,150bar) sauf si des
vitesses des gaz élevées doivent être utilisées pour entraîner l’huile dans les conduites et éviter
sa décantation.

 Conduite de liquide:

Les pertes de charge dans les Conduites d’aspiration ne doivent pas dépasser (0,350
bar).cette valeur représente la somme des pertes de charge dynamique et statique.

VII.4. Détermination des diamètres des tuyauteries:

Pour le calcul des diamètres on utilise l’équation suivante :

Qv =wr*S

Qv : débit volumétrique du Fluide frigorigène. (m3/s)

wr : vitesse d'écoulement. (m/s)


S: section des tubes. (m²)

Et : Qv =Dm x V.

Dm : débit massique du Fluide frigorigène (kg/s).

V: volume massique (m3/kg).

Les longueurs équivalentes sont données dans le tableau VII suivant :

Diamètre Epaisseur Section Longueurs équivalentes (m)


interne (mm²)
(mm) (mm)

De Di e Sr robine coude Tè Clapet Filtre


t s direct anti
deshydrateu
e
retour r
et

voyan
t

10 8 1 50,26 7,2 1 1,5 2,4 1,55

13 11 1 95,03 7,3 1 2 3,6 0,85

16 14 1 153,94 7,6 1,2 2,5 4,2 1,2

19 17 1 226,91 7,6 1,4 3 4,8 /

22 20 1 314,16 8,5 1,6 3,8 6,1 3,2

29 26 1,5 530,16 8,8 0,6 2,4 7,6 7,9

35 32 1,5 804,25 10,1 0,8 3 9,1 /

41 38 1,5 1134,11 10,4 0,8 3,7 10,7 /


54 50 2 1969,5 11,9 1 4,9 12,2 /

67 63 2 3117,25 13,4 1,3 6,1 15,3 /

79 75 2 4417,86 16,2 1,6 7,3 18,3 /

92 87 2,5 5944,68 20,1 1,9 9,1 24,4 /

105 99 3 7697,7 23,1 2,2 10,7 30,5 /

130 124 3 12076,3 29,3 2,7 12,8 36,6 /

156 148 4 17203,4 36,3 3 15,2 41,2 /


Tableau VII : les longueurs équivalentes des différents éléments.

VII.5. L'isolation de la tuyauterie :

La détermination de l'épaisseur du matériau d'isolation thermique à prévoir sur les tronçons


de tuyauterie est délicate, car elle doit se faire en tenant compte simultanément de différents
critères, à savoir :

- Coût d'investissement raisonnable.

- Réduction suffisante des déperditions

- absence de condensation.

Pour le calcul on utilise la formule suivent :

Q = k*s*ΔT

- Q : la quantité de chaleur échangée et qui a une certaine valeur expérimentale


Selon notre pourcentage de conservation d’énergie qu’on veut en générale

Elle a la valeur 8 -10 (w)

- Δt : différence moyenne de température entre le frigoporteur et le caloporteur.

Le calcul est résumé dans les tableaux suivant :

 Pour les chambres (1, 2, 3,4) :

conduit tronçon W Qm( Qv S*10 4 Di Dir Sr*10 4 Wr


e
(m/s) m3 (m 3 /s) (m) (m) (mm) (mm) (m/s)
/s)
1 liquide 0,8 0,488 16,3E-4 18 0,046 50 1969,5 0,75

B liquide 0,8 0,244 64E-5 8,00 0,03 32 804,25 0,75

D liquide 0,8 0,244 64E-5 8,00 0,03 32 804,25 0,76

A liquide 0,8 0,122 42,7E-5 5,00 0,025 26 530,16 0,76

C liquide 0,8 0,122 42,7E-5 5,00 0,025 26 530,16 0,76

C’ Vapeur 10 0,122 11,02E-3 11,00 0,037 38 1134,1 9,68

aspirée

D’ Vapeur 10 0,244 24E-3 24,8 0,056 63 3117,2 8,15

aspirée

A’ Vapeur 10 0,122 11,02E-3 11,00 0,037 38 1134,1 9,68

aspirée

B’ Vapeur 10 0,242 24E-3 24,8 0,056 63 3117,2 8,15


aspirée

2 Vapeur 10 0,488 47,6E-3 46,36 0,078 87 5944,6 8,1

aspirée

3 Vapeur 10 0,488 47,6E-3 46,36 0,087 87 5944,6 8,1

aspirée

R Vapeur 13 0,488 12E-3 9,23 0,035 38 1134,1 11,2

refoulé
e

conduit robine coude Tvoyant Tdirecte Clapet anti Ieq


e t
retour (KPA)

1-D 0,8 3,00 3,80

D-D’’ 0,6 2,4 3,00

D-C 2 x0,6 2,4 3,60

1-B 3,00 3,00

B-B’’ 0,6 2,4 3,00

B-A 2 x0,6 2,4 3,60

2’-D’ 1,30 6,10 7,40

D’-D’’’ 0,80 3,7 4,50

C’-D’ 2 x08 3,7 5,30

2-B’ 6,1 6,10

B’’’-B’ 0,8 3,7 4,50

A’-B’ 2 x0,8 3,7 5,30


2-3 3 x1,9 5,70

3- R 0,8 0,80

4-1 11,9 2 x1,0 12,2 26,10

tronçon ρ (kg/m) Dir Wr ù Re Λ I+Ieq ΔPd

(mm) (m/s) (m) (kpa)

1-D 285,71 32 0,75 30,4E-5 2,2E+4 0,026 10,3 0,672

D-D’’ 285,71 26 0,76 30,4E-5 1,8E+4 0,027 4 0,342

D-C 285,71 26 0,76 30,4E-5 1,8E+4 0,027 13,6 1,165

1-B 285,71 32 0,75 30,4E-5 2,2E+4 0,026 5,5 0,359

B-B’’ 285,71 26 0,76 30,4E-5 1,8E+4 0,027 4 0,342

B-A 285,71 26 0,76 30,4E-5 1,8E+4 0,027 13,6 1,165

2’-D’ 10,52 38 8,15 1,2E-5 3,2E+5 0,014 6 1,089

D’-D’’’ 10,52 38 9,68 1,2E-5 3,2E+5 0,014 13,3 2,405

C’-D’ 10,52 63 9,66 1,2E-5 2,7E+5 0,015 15,9 1,278

2-B’ 10,52 38 8,15 1,2E-5 3,2E+5 0,014 6 1,089

B’’’-B’ 10,52 38 9,68 1,2E-5 3,2E+5 0,014 13,5 2,405

A’-B’ 10,52 63 9,66 1,2E-5 2,7E+5 0,015 11,6 0,845

2-3 10,52 87 8,10 1,2E-5 6,2E+5 0,013 19,7 2,325

3- R 55,86 38 11,2 1,3E-6 1,8E+6 0,01 2,8 2,581

4-1 285,71 50 0,72 30,4E-5 3,4E+4 0,022 37,6 1,225


surcuit 1 4-1 1–D D-D’’ D’’’-D’ D’-2 2 -3 3 -R Δpd Δptot

(kpa) (kpa)

1,225 0,672 0,342 1,089 1,276 2,315 2,581 9,51 15,26

surcuit 2 4-1 1 -D D -C C’-D’ D’-2 2 -3 3 -R

1,225 0,672 1,165 2,405 1,276 2,325 2,581 11,65 17,40

surcuit 3 4-1 1 -B B –B’’ B’’’-B’ B’ -2 2 -3 3 -R

1,225 0,359 0,342 1,089 1,278 2,325 2,581 9,22 14,97

surcuit 3 4-1 1 -B B -A A’–B’ B’-2 2 -3 3 -R

1,255 0,359 1,165 2,405 0,845 2,325 2,325 10,63 16,38

 Pour les chambres (5,6) :

conduite tronçon W Qm Qv S*10 4 Di Dir Sr*10 4 Wr


(m/s)
(m 3 /s) (m 3 /s) (m) (m) (mm) (m) (m/s)

1(BP) liquide 0,8 0,466 4,12E-4 5,15 0,025 26 530,16 0,76

A(BP) liquide 0,8 0,233 2,06E-4 2,57 0,018 20 314,16 0,66

B(BP) liquide 0,8 0,233 2,06E-4 2,57 0,018 20 314,16 0,66

A’(BP) Vapeur 10 0,233 1,44E-2 14,4 0,042 50 1969,5 8.2

aspirée
B’(BP) Vapeur 10 0,233 1,44E-2 14,4 0,042 50 804,25 8,2

aspirée

1’(BP) Vapeur 10 0,466 2,67E-2 26,74 0,058 63 3117,2 8,59

aspirée

R (BP) Vapeur 13 0,466 8,57E-3 6,72 0,029 32 804,25 10,67

refoulée

4 (HP) Vapeur 10 0,758 19,1E-3 18,2 0,049 50 804,25 9,64

aspirée

R’(HP) Vapeur 13 0,758 6,2E-3 4,61 0,024 26 530,16 11,3

refoulée

6(HP) liquide 10 0,758 7,8E-4 9,76 0,035 38 1134,1 0,70

conduite robinet coude Tvoyant Tdirecte Clapet Ieq

inti (KPA)

retour

2 -1 8,8 8,80

1 -A 1,6 3,8 5,40

1 -B 2 x1, 6 3,8 7,00

A’ -1’ 1,00 4,90 5,90

B’ -1’ 2 x 1,0 4,90 6,90

1’ - 3 3 x1, 3 3,90

3 -R 0,80 2,8
4 -5 3 x1, 0 3,00

5 –R’ 0,60 0,60

6-7 2 x 0,8 10,70 12,3

tronçon ρ(kg/m) Dir Wr ù Re λ I+Ieq ΔPd

(mm) (m/s) (m) (kpa)

2 -1 1131,06 26 0,66 16,5E-5 1,17E+5 0,018 12,3 1,981

1 -A 1131,06 20 0,66 16,5E-5 9,04E+4 0,02 14,4 2,455

1 -B 1131,06 20 0,66 16,5E-5 9,04E+4 0,02 31 6,873

A’ -1’ 16,18 50 8,20 10,3E-6 6,4E+5 0,011 13,9 1,663

B’ -1’ 16,18 50 8,20 10,3E-6 6,4E+5 0,011 21,9 2,266

1’ - 3 16,18 63 8,59 10,3E-6 8,46E+5 0,01 21,9 2,282

3 -R 54,34 32 10,67 12,1E-6 1,54E+6 0,01 2,8 1,413

4 -5 39,9 30 9,64 11,4E-6 1,68E+6 0,01 8,0 2,960

5 –R’ 126,33 26 11,3 14,6E-6 2,54E+6 0,01 4,6 4,963

6-7 970,92 38 0,68 98,8E-6 2,57E+5 0,016 14,8 1,350

Sircuit1 2 -1 1 -A A’-1’ 1’-3 3-R 4-5 5-R’ 6-7 ΔPd ΔPtot

(kpa) (kpa)

1,981 2,455 1,663 2,282 1,413 2,966 4,963 1,350 19,07 38,75
circuit2 2 -1 1 -B B’-1’ 1’-3 3-R 4 -5 5 –R’ 6-7

1,981 6,873 2,282 2,260 1,413 2,966 4,96 1,350 24,09 43,79

 Pour les chambres (7,8 ) :

conduite tronçon W Qm Qv S*10 4 Di Dir Sr*10 4 Wr


(m/s)
(m 3 /s) (m 3 /s) (m) (m) (mm) (m) (m/s)

1(BP) liquide 0,8 0,828 7,08E-4 8,84 0,033 38 1134,1 0,65

A(BP) liquide 0,8 0,414 3,6E-4 4,43 0,023 26 530,16 0,67

B(BP) liquide 0,8 0,414 3,6E-4 4,43 0,023 26 530,16 0,67

A’(BP) Vapeur 10 0,414 4,85E-2 48,5 0,078 87 5944,6 8.16

aspirée

B’(BP) Vapeur 10 0,414 4,85E-2 48,5 0,078 87 5944,6 8,16

aspirée

1’ (BP) Vapeur 10 0,828 9,7E-2 97,03 0,111 124 12076,3 8,1

aspirée

R (BP) Vapeur 13 0,828 2,1E-3 15,5 0,0445 50 1969,5 10,2

refoulée

4 (HP) Vapeur 10 1,514 55,2E-3 55,1 0,0837 87 5944,6 9,26

aspirée

R’(HP) Vapeur 13 1,514 9,06E-3 0,89 0,0298 32 804,25 11,2

refoulée

6(HP) liquide 0,8 1,514 1,57E-3 18,6 0,05 50 1969,5 0,77


conduite robinet coude Tvoyant Tdirecte Clapet Ieq

inti (KPA)

retour

2 -1 10,4 10,40

1 -A 0,6 2,4 3,00

1 -B 2 x0,6 2,40 3,60

A’ -1’ 1,90 9,1 11,00

B’ -1’ 2 x1,9 9,10 12,9

1’ - 3 3 x2,7 8,1

3 -R 1,00 1,00

4 -5 3 x1,9 5,70

5 –R’ 0,80 0,80

6-7 2 x 1,0 12,2 14,2


tronçon ρ(kg/m) Dir Wr ù Re λ I+Ieq ΔPd(kpa)

(mm) (m/s) (m)

2 -1 1169,65 38 0,65 18,9E-5 1,52E+5 0,016 13,5 1,404

1 -A 1169,65 26 0,67 18,9E-5 1,07E+5 0,017 5 0,858

1 -B 1169,65 26 0,67 18,9E-5 1,07E+5 0,017 24,1 4,160

A’ -1’ 8,92 87 8,16 9,64E-6 6,56E+6 0,012 13,5 0,529

B’ -1’ 8,92 87 8,16 9,64E-6 6,56E+6 0,012 27,9 1,142

1’ - 3 8,92 124 8,1 9,64E-6 9,29E+5 0,011 16,6 0,431

3 -R 41,4 50 10,5 11,6E-6 1,87E+6 0,010 3 1,292

4 -5 27,52 87 9,26 10,9E-6 2,03E+6 0,010 11,2 1,518

5 –R’ 168,22 32 11,2 14,3E-6 4,21E+6 0,010 1,08 3,560

6-7 963,7 50 0,76 98,6E-6 4,04E+5 0,013 17,2 1,277

Sircuit1 2 -1 1 -A A’-1’ 1’-3 3-R 4-5 5-R’ 6-7 ΔPd ΔPtot

(kpa) (kpa)

1,404 0,858 0,529 0,431 1,292 1,518 3,56 1,277 10,87 30,24

Sircuit2 2 -1 1 -B B’-1’ 1’-3 3-R 4 -5 5 –R’ 6-7

1,404 4,16 1,142 0,431 1,292 1,518 3,56 1,277 14,78 34,15
VII.6. Isolation thermique de conduite :

 Pour les chambres (1, 2, 3,4) :

tronçon Epaisseur Dir

(cm) (mm)

1-D 2,60 32

D-D’’ 2,10 26

D-C 2,10 26

1-B 2,60 32

B-B’’ 2,10 26

B-A 2,10 26

2’-D’ 0,86 38

D’-D’’’ 0,86 38

C’-D’ 1,40 63

2-B’ 0,86 38

B’’’-B’ 0,86 38

A’-B’ 1,40 63

2-3 9,20 87
3- R 1,30 38

4-1 1,60 50

 Pour les chambres (5,6) :

tronçon Epaisseur Dir

(cm) (mm)

2 -1 0,12 26

1 -A 0,12 20

1 -B 0,12 20

A’ -1’ 1,6 50

B’ -1’ 1,6 50

1’ - 3 1,96 63

3 -R 0,28 32

4 -5 2,00 30

5 –R’ 0,44 26

6-7 0,38 38
 Pour les chambres (7,8) :

tronçon Epaisseur Dir

(cm) (mm)

2 -1 0,48 38

1 -A 0,34 26

1 -B 0,34 26

A’ -1’ 5,60 87

B’ -1’ 5,60 87

1’ - 3 8,00 124

3 -R 0,12 50

4 -5 7,70 87

5 –R’ 0,58 32

6-7 0,50 50

VII.7. Equilibrage :

Il a pour but de maintenir le même débit à l'entrée des évaporateurs


placés en parallèles. Pour cela, on doit vérifier que l'erreur relative des pertes
de charge totales des deux circuits ne dépasse pas 15%. Si l'erreur dépasse
15%, on doit placer les robinets de réglage.

 Pour les chambres (1, 2, 3,4) :


Circuit Δptot(kpa) ΔPdéfavorable L’erreur L’observation

1 15,26 17,4 12 % acceptable

2 17,4 17,4

3 14,97 17,4 13,9 % acceptable

4 16,38 17,4 6% acceptable

 Pour les chambres (5,6) :

Circuit Δptot(kpa) ΔPdéfavorable L’erreur L’observation

1 38,755 43,795 11 % acceptable

2 43,795 43,795

 Pour les chambres (7,8) :

Circuit Δptot(kpa) ΔPdéfavorable L’erreur L’observation

1 30,24 34,15 11 % acceptable

2 34,15
Chapitre V : Régulation

I. Introduction :
Le fonctionnement se fait en pump down lorsque la consigne est atteinte, on ferme la
vanne solénoïde, on arête en suite le compresseur soit en utilisant un relais temporise a
l`ouverture soit grâce a un pressostat BP, on réalise donc un arrêt par tirage au vide de
l`évaporateur

Se qu `il faut savoir une régulation c`est qu`elle est constitues de trois éléments principaux :

-organes de détection et organes de réglages.

-grandeurs de réglage.

-grandeur a réglée.

 Dans le froid les grandeurs a réglées sont :

-La température.

-L`hygrométrie.

On les appelle aussi les conditions de stockages.

 Les grandeurs de réglages peuvent être


:
-Le débit.

-La vitesse de rotation du moteur

-Le nombre des compresseurs.

-Le volume balaye.

 Les organes de réglages sont :


-Les thermostats.

-Les pressostats.

-Les régulateurs…et...

Dans ce chapitre on va détailler tous se que on vient de dire.


II. Régulation de la basse pression :
II.1.Principe de la régulation par tirage au vide :
 Mise a l`arrêt de la machine:

Le thermostat ou le régulateur coupe l`alimentation de l`électrovanne liquide quand la température


désires est atteinte.

Le compresseur étant en fonctionnement, l` évaporateur est progressivement vidange, la basse


pression baisse, le pressostat BP de régulation s`ouvre a assurant la mise a l`arrêt du compresseur.

 Remise en route de la machine:

La température remonte jusqu`au point d` enclenchement du thermostat, l`électrovanne liquide de


ce fait remise sou tension, la basse pression étant faible, le détendeur est ouvert en grand le fluide
frigorigène liquide arrive donc a l` évaporateur ou du fait de la relation pression température du
fluide saturant, la basse pression remonte jusqu`a provoquer l` enclenchement du pressostat BP et
ainsi le compresseur redémarre.

 Avantage :

La régulation par tirage au vide pressente les avantages suivants :

-Intensité du démarrage du moteur réduite.

-Lors de dégivrage, inertie thermique moindre donc économie d` énergie.

-Sécurité accrue contre les coups de liquide au démarrage.

-Absorption de fluide frigorigène par l`huile réduite.


Réglage :

État État

1 1

0 0
Temperature P1 P2 Pression
T1 T2
Thermostat de regulationPressostat BP de régulation

De ces schémas on peut dire que la régulation se fait en tous ou rien (TOR)

III. Régulation de la haute pression :


Un condenseur surpuissant peut conduire à une haute pression faible, incompatible avec la
pression minimale nécessaire au bon fonctionnement du
détendeur.

Il existe différents moyens permettant l` adaptation du débit d`air aux besoins, par exemple un
moteur a plusieurs vitesses.
Régulateur
Sonde de pression
PV
MV GV

Etat de sortie

P1P2P3 Haute pression

-Entre P1 et P2 : le moteur tourne a une petite vitesse.

-Entre P3 et P3 : le moteur tourne a une moyenne vitesse.

-Entre P3 et P4 : le moteur tourne a un grande vitesse.

Pur changer la vitesse de rotation du moteur il suffit de changer la fréquence.

III.1. Relation fréquence-vitesse :

n= f x 60 / N pol

N pôles : nombre de pôles ( 2 en très phase et 1 en mono phase ) .

f max = 50 Hz

f= 20 Hz → n = 600tr / min

f= 40 hz → n = 1200 tr / min

f= 50hz →n = 1500 tr / min


Fréquence Hz

Y(%)
Bande proportionnelle

50

BP (W –X)

20
HP (bar)

Y% =(w% - x%) .100 / BP%

W% : la consigne.

X% : la mesure.

BP% : la bande proportionnelle.

Le comportement de la régulation peut être facilement expliqué en regardant l‘évolution de la


tension de sortie, fonction de la pression: En sommet de courbe, le FSX / FSM délivre la tension de
sortie maximum, à peine inférieure à 1 % de la tension d‘entrée. Le ventilateur tourne alors à pleine
vitesse. La tension de sortie varie entre le maximum 99 % et un minimum correspondant à
environs 50 % de celle d‘entrée et cela suivant la bande proportionnelle.
Cela engendre la variation de vitesse du moto-ventilateur, du maximum vers le minimum.
Lorsque la pression diminue en dessous du seuil mini de la bande proportionnelle, le moteur
s‘arrête dans le cas du FSX ou reste en vitesse minimum dans le cas du FSM. Lorsque la pression
remonte, le moteur va redémarrer avec un hystérésis de 0,7 bar pour éviter le cyclage intempestif.
La pression mini à laquelle le moteur s‘arrête ou reste au minimum est une valeur réglable (voir les
plages de pression).
On peut aussi varie la puissance frigorifique on varient le volume balaye :

Vb = n NC π d. 60 / 4

On fait varie la vitesse n on variant la fréquence f le volume balaye varie.

-om peut aussi jouer sur le nombre de cylindre dans ce cas les cylindres peuvent être élimines
en cascade a partir de la mise en communication des chambres d` aspiration et de refoulement.

III.2. Régulation par variation de nombre de compresseur:


Ce principe se base sur l’ajout des compresseurs selon les besoins

L avantage de système ces qu il prolonge la durée de vie de l installation mais pressente un


coût élevé et un encombrement.

Le schéma suivant nous montre ce système:


Puissance frigorifique

C1+C2+C3

C1+C2

C1

pe1 pe2 Pe3 Basse pression

pd1 Pd2Pd2

IV. Apres avoir vue les différents systèmes de régulation on va


présenter les organes de réalisation de ces systèmes.

IV.1. Les pressostats:

C’est un tube de faible diamètre a l aspiration du compresseur ,il arrête le compresseur lorsque la
pression d aspiration s abaisse jusqu a une certaine valeur détermine, et le remet en route lorsque la
pression c’ est élevée jusque q une valeur légèrement supérieur,on peut utiliser les pressostat de
différentes manières :

 On emploie un pressostat au lieu d un thermostat lorsque on veut dégivrer automatiquement l


évaporateur tout en conservant un certain contrôle automatique de température.

 On utilise un pressostat pour évite qu en cas de réduction ou d interruption des


échanges calorifiques au niveau de l évaporation le compresseur ne provoque pas un
abaissement excessif de pression a l évaporateur.
 En utilise par fois un pressostat en liaison avec un thermostat pour faire passer, avant l
arrêt de l installation, une certaine quantité de fluide frigorigène de l évaporation au
condenseur.

Afin d éviter un influe de liquide au compresseur lorsque l installation se remet en route.On


distingue plusieurs types de pressostat:

 Pressostat basse pression.

 Pressostat haute pression.

 Pressostat combine (HP, BP).


Il existe une relation entre le fonctionnement du détendeur thermostatique et la régulation
pressostatique si l`évaporateur est suffisamment alimenter le compresseur réduit la pression dans
l`évaporateur jusqu`au point de coupure bien avant que la température désirer dans la chambre ne
soit attente

 L`installation peut être tente d`abaisser le point de coupure alors le compresseur tourne
longtemps et la température de la chambre peut être abaissée, mais un fonctionnement dans
du tell condition couse le givrage excessif de l`évaporateur et un abaissement de l`humidité
relative.

 Par régler un pressostat, il y a des dispositifs de réglage qui sont ceux des thermostats.

 Enfin tout variation de la pression atmosphérique modifie en principe les limites de


fonctionnement d`un pressostat cependant, sont action est négligeable en raison de la
pression des appareilles de ce type et de l`importance de la variation de pression qui
constitue le différentielle.
IV.2. Pressostat différentiel d’huile :

Le pressostat différentiel type MP 55 fait fonction de protection des compresseurs frigorifiques


à lubrification sous pression: il assure l’arrêt temporise du compresseur en cas de défaut de
lubrifiant. L’élément de pression d’huile "OIL" (1) est branché Sur la sortie de’ la pompe à huile et
(‘élément
bas pression "LP" (2) sur le carter du compresseur.

Si la différence entre la pression d’huile et la pression du carter est inférieure à la valeur de


consigne du pressostat, le relais temporisateur est alimente (le contact T1 – T2 se ferme, voir
schéma de câblage).Si la fermeture du contact T1 - T2 est prolongée par une défaillance de pression
par rapport à la pression du carter du compresseur (pression d’aspiration), le relais temporisateur
coupe la tension de commande au disjoncteur du compresseur (le contact du relais temporisateur
commute de A à B coupant la tension de commande entre L et M).
Pour redémarrer le compresseur, appuyer sur le bouton de ré enclenchement (4). Toutefois,le
redémarrage n’est possible qu’environ deux minutes après le déclenchement du relais
temporisateur. Pour le contrôle de celui-ci, utiliser le bouton test (5). La pression différentielle
minimale, c’est-à-dire la pression d’huile minimale à laquelle le pressostat différentiel en marche
normale maintient hors tension le relais temporise
IV.3. Le thermostat :

Le but de cet organe est de réglé la température d'une surface froide ou d'une ambiance
froide entre deux limites prédéterminées et aussi voisine que possible de la température réelle
que l'on désire obtenir.
Réglage frontal

Réglage frontal

Réglage par le haut

THERMOSTAT

V. Régulateurs de pression de condensation :

Le régulateur est destiné à maintenir la pression de condensation au dessus d’une certaine valeur
lors d’une basse température extérieure.

Ils permettent ainsi d’avoir une pression suffisante à l’entrée du détendeur et, par voie de
conséquence, un démarrage satisfaisant de l’installation quelle que soit la température
ambiante.

Avec ces régulateurs, le circuit travaille par engorgement du condenseur, aussi il est
nécessaire de surdimensionner le volume du réservoir liquide.

VI. Régulateurs de pression d’évaporation :

Le régulateur sert à maintenir la pression d’évaporation au dessus d’une limite déterminée.

L’application la plus répandue est celle avec des évaporateurs multiples travaillant à
températures d’évaporation différentes.
La prise en glace de l’eau dans les refroidisseurs de liquide ou les installations de
climatisation peut être évitée en maintenant la température d’évaporation au dessus de 0°C,
même dans le cas d’une baisse importante de charge thermique

 L’hygrostat :

Il est placé dans la chambre froide ,sert de tenir l’humidité relative constante le détendeur.

Les détendeurs thermostatiques fonctionnent comme des dispositifs d’étranglement entre les
côtés hauts pression et basse pression des systèmes de réfrigération et garantissent que le débit de
frigorigène dans l’évaporateur correspond exactement au débit d’évaporation du fluide frigorigène
dans l’évaporateur. Si la surchauffe réelle est supérieure à la valeur nominale, le détendeur
augmente la quantité de fluide frigorigène injectée dans l’évaporateur; si la surchauffe réelle est
inférieure à la valeur nominale, le détendeur réduit le débit de fluide frigorigène vers
l’évaporateur. Ainsi, l’évaporateur est utilisé au maximum de sa capacité et le fluide frigorigène
ne peut atteindre le compresseur.
Pour savoir l’emplacement des déférents organes de réglages le schéma fluidique sur la page
suivante nous le montre

VII. L’électricité :
L’électricité joue un grand rôle dans n’importe quelle installation.

A savoir : que la puissance d’un moteur est :

P= U .I .cosφ dans le cas d’une alimentation mono phasé.

U .I .cosφ dans le d’une alimentation très phasé3 P=

L’alimentation électrique d’un moteur peut être assurée par de différents appareils et que se soit :

1- un sectionneur à fusibles + un contacteur + un relais thermique.

2- un disjoncteur + un contacteur.

3- un sectionner-contacteur-disjoncteur intégral.

On peut aussi utiliser un disjoncteur magnétothermique avec bloc différentiel qui compact et
protége le moteur contre les courts circuits et les surcharges électriques en assurant la coupure de
l’alimentation du moteur, le bloc différentiel assure la protection des personnels. Le schéma
électrique ainsi que les différents appareils sont montrées sur le circuit de puissance et le circuit
de commande.
Schéma 1 : le circuit de commande pour les chambres 1.2.3.4

Schéma 2 : le circuit de commande pour les chambres 5.6

Schéma 3 : le circuit de commande pour les tunnels de congélation 1.2

Schéma 4 : le circuit de puissance pour les chambres 1.2.3.4

Schéma 5 : le circuit de puissance pour les chambres 5.6

Schéma 6: le circuit de puissance pour les tunnels de congélation 1.2

Schéma 7 : le circuit de commande pour le dégivrage des chambres de congélation

Remarque :
Pour le condenseur le circuit de puissance est le même que l’évaporateur sauf qu’il est relié à un
variateur de fréquence juste après le disjoncteur est avec les le raccordement électrique directe du
moteur.
B11 : thermostat de régulation de l’évaporateur de la chambre

1 B12 : thermostat de régulation de l’évaporateur de la

chambre 2 B13 : thermostat de régulation de l’évaporateur de la

chambre 3 B14 : thermostat de régulation de l’évaporateur de la

chambre 4 B15 : thermostat de régulation de l’évaporateur de la

chambre 5 B16 : thermostat de régulation de l’évaporateur de

la chambre 6

B1 : thermostat de régulation de l’évaporateur de Tunnel de congélation 1

B1’ : thermostat de régulation de l’évaporateur de Tunnel de congélation 2

B2 : Pressostat de haute pression de sécurité

B3 : Pressostat de basse pression de régulation

B4 : Thermostat qui control l’arrêt du dégivrage et la mise en service retardée des ventilateurs des
évaporations
B51 : Thermostat de la sécurité de la chambre 1, fonctionne en cas de défaillances du système de
contrôle

B52 : Thermostat de la sécurité de la chambre 2, fonctionne en cas de défaillances du système de


contrôle

B53 : Thermostat de la sécurité de la chambre 3, fonctionne en cas de défaillances du système de


contrôle

B54 : Thermostat de la sécurité de la chambre 4, fonctionne en cas de défaillances du système de


contrôle

B55 : Thermostat de la sécurité de la chambre 5, fonctionne en cas de défaillances du système de


contrôle

B56 : Thermostat de la sécurité de la chambre 6, fonctionne en cas de défaillances du système de


contrôle

B5 : Thermostat de la sécurité de Tunnel de congélation 1, fonctionne en cas de défaillances du


système de contrôle

B5’ : Thermostat de la sécurité de Tunnel de congélation 2, fonctionne en cas de défaillances du


système de contrôle

B6 : Pressostat différentiel d’huile

F1 : Contact de relais thermique de protection du moteur de compresseur

F2 : Contact de relais thermique de protection des moteurs des évaporateurs

F3 : Disjoncteur magnéto-thermique en unipolaire assurent la protection du robinet


électromagnétique liquide

F4 : Contact de relais thermique de protection des ventilateures du condenseur

M : Moteur synchrone du programmateur

CA : Relais qui permis de réaliser l’automaticité sans coupure du neutre, équipé de deux contacts
unipolaires inversée, L’un est ouvert au repos l’autre est fermé

KM1 : Organe de la commande du contacteur d’alimentation du moteur de compresseur

KM1’ : Organe de la commande du contacteur d’alimentation du moteur de compresseur basse


pression

KM1’ : Organe de la commande du contacteur d’alimentation du moteur de compresseur haute


pression

KM21: Organe de la commande du contacteur d’alimentation des ventilateurs de l’évaporateur de


la chambre 1
KM22 : Organe de la commande du contacteur d’alimentation des ventilateurs de l’évaporateur de
la chambre 2

KM23 : Organe de la commande du contacteur d’alimentation des ventilateurs de l’évaporateur de


la chambre 3

KM24 : Organe de la commande du contacteur d’alimentation des ventilateurs de l’évaporateur de


la chambre 4

KM25 : Organe de la commande du contacteur d’alimentation des ventilateurs de l’évaporateur de


la chambre 5

KM26 : Organe de la commande du contacteur d’alimentation des ventilateurs de l’évaporateur de


la chambre 6

KM2 : Organe de la commande du contacteur d’alimentation des ventilateurs de l’évaporateur de


Tunnel de congélation 1

KM 2’ : Organe de la commande du contacteur d’alimentation des ventilateurs de l’évaporateur de


Tunnel de congélation 2

KM 31 : Organe de la commande du contacteur d’alimentation de résistance de l’évaporateur de la


chambre 1

KM 32 : Organe de la commande du contacteur d’alimentation de résistance de l’évaporateur de la


chambre 2

KM33 : Organe de la commande du contacteur d’alimentation de résistance de l’évaporateur de la


chambre 3

KM34 : Organe de la commande du contacteur d’alimentation de résistance de l’évaporateur de la


chambre 4

KM35 : Organe de la commande du contacteur d’alimentation de résistance de l’évaporateur de la


chambre5

KM 36 : Organe de la commande du contacteur d’alimentation de résistance de l’évaporateur de la


chambre 6

KM3 : Organe de la commande du contacteur d’alimentation de résistance de l’évaporateur de


Tunnel de congélation 1

KM 3’ : Organe de la commande du contacteur d’alimentation de résistance de l’évaporateur de


Tunnel de congélation 2

KM4 : Organe de la commande du contacteur d’alimentation du condenseur

V 1 : Voyant lumineux de défaut de relais F1

V 2 : Voyant lumineux de défaut de relais F2


V 3 : Voyant lumineux de défaut de relais F3

V 4 : Voyant lumineux de défaut de relais F4

V 5 : Voyant lumineux de la marche de moteur de compresseur

V 5’ : Voyant lumineux de la marche de moteur de compresseur basse pression

V 5’’ : Voyant lumineux de la marche de moteur de compresseur haute pression

V 6 : Voyant lumineux de mise sous tension

V 71 : Voyant lumineux de la marche des ventilateurs de l’évaporateur de la chambre 1

V 72 : Voyant lumineux de la marche des ventilateurs de l’évaporateur de la chambre 2

V 73 : Voyant lumineux de la marche des ventilateurs de l’évaporateur de la chambre 3

V 74 : Voyant lumineux de la marche des ventilateurs de l’évaporateur de la chambre 4

V 75 : Voyant lumineux de la marche des ventilateurs de l’évaporateur de la chambre 5

V 76 : Voyant lumineux de la marche des ventilateurs de l’évaporateur de la chambre 6

V 7 : Voyant lumineux de la marche des ventilateurs de l’évaporateur de Tunnel de congélation 1

V 7’ : Voyant lumineux de la marche des ventilateurs de l’évaporateur de Tunnel de congélation 2

V 81 : Voyant lumineux de la mise en service résistance de dégivrage de l’évaporateur de la


chambre 1

V 82 : Voyant lumineux de la mise en service résistance de dégivrage de l’évaporateur de la


chambre 2

V 83 : Voyant lumineux de la mise en service résistance de dégivrage de l’évaporateur de la


chambre 3

V 84 : Voyant lumineux de la mise en service résistance de dégivrage de l’évaporateur de la


chambre 4

V 85 : Voyant lumineux de la mise en service résistance de dégivrage de l’évaporateur de la


chambre 5

V 86 : Voyant lumineux de la mise en service résistance de dégivrage de l’évaporateur de la


chambre 6

V 8 : Voyant lumineux de la mise en service résistance de dégivrage de l’évaporateur de Tunnel de


congélation 1

V 8’ : Voyant lumineux de la mise en service résistance de dégivrage de l’évaporateur de Tunnel de


congélation 2
V 9 : Voyant lumineux de la mise en service de contacteur de condenseur

VP : Voyant de pressostat différentiel

VR : Voyant lumineux du défaut relais Kriwin

1 : Contact inverseur qui commande soit la « marche réfrigération » (contact P-2-4) soit «
le dégivrage » (contact P-2-4)

2 : électroaimant (bobine P) qui lorsqu’elle est existé à pour fonction de ramener le


contact inverseur de la position « dégivrage » à la position « marche réfrigération »

F2 : fusible de protection du robinet électromagnétique liquide Y1

B4 : thermostat de régulation

Y1 : Robinet électromagnétique liquide

F3 : Contact du relais thermique de protection du moteur du group

B2 : Pressostat haut pression de sécurité

B3 : Pressostat basse pression de régulation

KM1 : Organe de commande de contacteur d’alimentation du moteur du group

B6 : Thermostat de la fin de dégivrage

F4 : Contact du relais thermique de protection de la moto ventilateur M1 de l’évaporateur

F5 : Contact du relais thermique de protection de la moto ventilateur M2 de l’évaporateur

F6 : thermostat de protection interne du moteur de ventilateur M1 de l’évaporateur

F7 : thermostat de protection interne du moteur de ventilateur M1 de l’évaporateur

KM2 : Organe de la commande de contacteur d’alimentation des motos ventilateurs de


l’évaporateur

P : bobine du l’électroaimant du programmateur de dégivrage

KA1 : Organe de commande du relais d’automatisme permettent a la fermeture du contact P-1-3


d’ouvrir le circuit des motos ventilateurs de l’évaporateur et d’autoriser l’alimentation de
l’électroaimant P quand B4 basculera

B7 : thermostat du circuit chaud

KM3 : Organe de la commande de contacteur d’alimentation des résistances de dégivrage


Conclusion Général

D’après cette étude, qui reste toujours un travail des débutants,


nous nous sentons que nous avons entré dans un domaine assez
vaste ; qui nous porte à vouloir su plus.
Avec cette expérience qui nous permettre d’enrichir nos
connaissances, on découvert que LE FROID- tel que les autres
sciences technique est un domaine sensible ou l’ingénieur doit
intervenir par l’optimisation, qui reste toujours la perte des
propriétaires et de l’état on tenant comte le cout et le manque de
l’énergie.
Suivant l’itinéraire conventionnel, nous nous transmettons du
calcul du bilan frigorifique au choix du fluide frigorigène, au tracés
des cycles frigorifique des défirent cas de figure, au calcul
thermodynamique, puis aux dimensionnement et choix des différents
équipements composent de l’installation et en fin on à conçu un
système de régulation qui assure le bon fonctionnement des systèmes.
En fin ; nous souhaitons que ce travail soit le plus proche
possible d’une étude professionnelle.
Bibliographie
[1] : Manuel technique de froid : Pohlmann 2emme edition 1993,tome 1

[2] : Manuel technique de froid : nouveau Pohlmann

[3] : Manuel d’entreposage dans les payés chaudes

de développement(I.I.F.1990)

[4] : Isolation frigorifique (guide pratique et théorique)

[5] : Calcule des chambres froides (j-L cauchepin)

[6] : Formulaire de froid (2emme édition)

[7] : Le froid industriel

[8] : Schémas d’électricité

[9] : Installation frigorifique (J.P.RAPIN)

[10] : Le site de technique de l’ingénieure : http ://boutique.techniques- ingenieur.fr

[11] : Le group genie climatique HVAC Zarzara 2012-2013

http ://www.facebook.com/groups/330360797071925/ ?fref=ts


[12] : Le site

http://www.facebook.com/pages/G%C3%A9nie-Climatique-
Energ%C3%A9tique/173153369396784?fref=ts

[13] Réf : site : www.crte.lu

[14] : chaînes des froids

[15] : Catalogue de « Bitzer »

[16] : La viande é le froid

[17] : Logiciel koolpack et solkane 5.0

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