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I. Introduction
ΙV.1. Introduction
ΙV.2. Manutention
I. Introduction
II. Le transfert de chaleur
II.1. Conduction
II.2. Convection
II.3. Rayonnement :
V. Étude de l’isolation
V.3. Résultats
VI.1. Les charges thermiques par transmission à travers les parois (Qtr)
I. Introduction
I.1. Le système à compression à air
III.3. Résultats
IV. Les fluides frigorigènes
V. Les classes de réfrigérants
VIII.1. Le R134A
VIII.2. Le R404A
I. Introduction
II. Compresseur
III. Le condenseur
IV. l’évaporateur
IV.1. Généralités
IV.3. Classification
V. Détendeur thermostatique
V.1. Rôle
VI.1. Introduction
VI.5. Déshydrateur
VI.6. Désaerateur
VI.7. Filtre
VII. La Tuyauteries:
VII.1. Introduction
VII.7. Equilibrage
Chapitre V : Régulation
I. Introduction :
II. Régulation de la basse pression
Un entrepôt frigorifique est un bâtie bien isolé munie d’un système frigorifique (système à
compression, à absorption …etc.).
* Il existe plusieurs types d’entrepôts frigorifiques, selon leur fonction économique et leur
emplacement au sein d’un complexe industriel ou pas, ils se partages en :
1. ENTREPOT D’USINE :
Comme leur nom l’indique, ils font le plus souvent partie intégrante d’un complexe industriel et
permettant de stoker la matière première et souvent pour un temps relativement court, les produis
finie se regroupe, par exemple : les entrepôt des usines de conserves, abattoirs laitiers.
2 .ENTREPOT DE COMMERCE :
Ils sont utilises comme entrepôt pour entreprises industrielles ou commerciales, on peut
classer dans cette catégorie les chambres froides d’entreposages principaux des chaîne
commerciales.
Ils sont tout spécialement équipés pour effectuer le refroidissement rapide des denrées
éminemment périssables sur le lieu de production cette catégorie, groupe surtout les
entrepôts frigorifiques des stations fruitières.
4 .ENTRPOT SPECIALISE :
Appartient à ce groupe tout les entrepôts vraiment spéciaux ; ou qui n’appartiennent pas à l’une
des catégories connues.
5. ENTREPOT POLYVALENT :
Ils permettent d’entreposer les marchandises les plus divers dans des conditions d’ambiances tout
aussi variées, se sont en général des entrepôts dit publics conçus pour
Pouvoir entreposer des marchandises pour le compte de tiers dans notre cas l’entrepôt appartient à la
deuxième catégorie (entrepôt de commerce).
Dans notre projet, on fait l'étude d'un entrepôt frigorifique destiné à la conservation et la
congélation des volailles, on commence par la conception architecturale et la destination de
l'entrepôt, puis les différents caractéristiques des denrées à entreposer (volailles), ensuite on passe
au calcul thermodynamique, choix des installations, dimensionnement des différents équipements et
appareils et enfin la régulation des installations.
Chapitre I : Destination et conception de l'entrepôt
IV. Introduction :
Dans certains pays du monde, comme les pays chauds (le cas de l’Algérie), 50% des denrées
alimentaires ne sont pas préservées correctement entre le moment de leur production et leur
consommation en raison des facteurs liée aux niveaux de la culture et de développement de la
population.
En effet l’entreposage et le conditionnement ainsi que leur transport risque des modifications
biochimiques pour les aliments.
Pré réfrigération :
Tant que les produits restent chauds, ils se dégradent rapidement (viandes), ils perdent de
l’eau s’ils ne sont pas emballés et évoluent vers la maturation (fruits) s’ils sont introduits
directement dans la chambre froide de stockage, leur température risque de s’abaisser a un
rythme très lent.
Pour éviter les évolutions néfaste, il est donc nécessaire de les refroidir aussi vite que possible
avant leur entreposage ou leur expédition.
Ce refroidissement initiale, appelé souvent pré réfrigération peut être effectué de divers
façons selon la nature de produit et sa destination.
A l’eau froide dans un tunnel ou une chambre froide avec circulation forcée d’aire
(carcasse, fruits).
A l’eau glacée, par aspersion ou immersion (fruit, volailles).
Par glaçage.
Par procédé mixte (a la fois par l’aire froid et à l’eau glacée).
Réfrigération :
Le refroidissement des carcasses après abatages les carcasses sont refroidie dans des
chambres froids avec une vitesse de l’aire élevée (0.5 à 2 m/s a proximité des carcasses ), a une
température de l’aire de (-1 à 0° C ) et un taux d’humidité très élevé (90 à 95 %) , l’avantage du
refroidissement rapide par rapport aux techniques traditionnels réside dans une perd de pois
réduit et le maintient de l’aspect et de la teinte d’origine des procède de refroidissement ultra-
rapide par de l’aire à une température comprise entre –10 et –15°C sont également utiliser, et
permettent une réduction des pertes de poids et un allongement de durée de stockage .
Congélation :
La congélation est le procédé qui consiste à abaisser la température d’une denrée à un niveau
tel que la majeure partie de son eau de constitution soit transformée en cristaux de glaces plus ou
moins gros.
Les températures de conservation des denrées congelées sont comprises entre –10 et
–30°C.
La durée de conservation est fonction de la nature et de la denrée et de sa température
de stockage.
- Pour tous les produits en générale la surgélation conserve les quantités initiales, apparence,
saveur, parfum, vitamines, et valeurs nutritives.
- Aussi la surgélation permet l’arrêt de toute évolution biologique et bactériologique tout en
préservant au maximum la structure des tissus de l’altération par des cristaux de glace trop gros qui
risqueraient de briser l’enveloppe des cellules.
Décongélation :
La décongélation est comme la congélation une phase critique pour les denrées congelées.
Il est souhaitable chaque fois que cela est possible, de la conduire rapidement de façon a assurer
une bonne réabsorption de l’eau de fusion de la glace , une décongélation lente s’accompagne
souvent d’un certain accroissement de t’exsudation , toute fois , la vitesse de la décongélation
intervient beaucoup moins dans le phénomène d’exsudation que celui de la congélation .
Ce chapitre a pour but de donner une description générale de l'entrepôt frigorifique tenant
compte de quelques aspects tels que :
- Le génie civil de l'entrepôt (la structure des différentes parois, le système d'isolation)
- La destination de l'entrepôt
- La capacité de stockage de l'entrepôt
Tunnel de Mouton et
congélation Volailles,
-35 95 4
Chambres(5,7) Bœuf
Après le déchargement et la pesée (Fig03), chaque sujet est accroché à une chaîne
transporteuse.
On rend inconscientes les volailles par choc électrique et on les saigne en tranchant la
veine jugulaire.
Après la saignée, les volailles passent dans un bac d'eau chaude où elles baignent
pendant une minute environ à une température de 60 °C.
Les volailles sont ensuite déplumées dans une machine.
Éviscération de la carcasse.
Inspection de la volaille par un vétérinaire.
Le refroidissement des volailles.
Le séchage et l'empaquetage.
La préparation pour la livraison.
Sur la chaîne d'éviscération, les carcasses et les viscères exposés sont inspectées par un
vétérinaire (Fig04). Les abats, la tête et les pieds sont enlevés. Après le classement, les
carcasses, sont éviscérées (Fig05), puis passent dans un bac d'eau glacée où elles sont
refroidies jusqu'a (10°c). Après le séchage elles sont empaquetées dans les sacs d'emballages
en plastique (Fig06 ).
Fig04 : Inspection de la volaille Fig05 : Éviscération de la carcasse.
par un vétérinaire au cours.
Les volailles destinées à la livraison dans quelques jours sont conservées dans
les chambres positives.
Et pour les volailles qui sont destiné à la congélation il y a une procédure à suivre :
On introduit les volailles dans le tunnel de congélation à température très basse (-35°c) dans le bute
de congélation rapide pendant neuf heures de temps environ, et puis on les transferts à la chambre
de congélation pour le stockage de longue durée à une température basse (-18°c).
Caractéristiques thermodynamiques
(Kj/Kg)
Dans le cas de notre entrepôt ou les carcasses de la viande sont suspendues à l’aide des crochets
attachés par des supports sur des rails haut niveau, hauteur du dessous du rail au sol de 3,2à3.6le
poids de carcasse est d’environ la moitie du poids de vif pour le bœuf et le mouton.
ΙV.2.1.Matériels utilisés :
A) les palettes :
Se sont des plateaux conçus spécialement pour pouvoir être manutentionnés par chariots
élévateurs ou transpalettes.
La disposition des palettes dans la chambre froide ; dans le souci d'assurer une bonne circulation de
l'air froid autour des produits et faciliter de la manutention ; se fait à partir des normes suivantes :
B) les rails :
Le but de leurs utilisations c’est pour éviter les fatigues inutiles aux manutentionnaires;
facilitant les manœuvre par la présence des voies aériennes dans les chambres ; ainsi la viande
fraîche se manipule suspendue pour des raisons d'hygiène. On utilise les rails tubulaires ; c'est rails
est constitué par un tube d'acier 33/42 sur lequel roule un chariot ou glisse un crochet.
C) Transpalettes :
Les appareils permettant des déplacements manuels des palettes charrées ou non ils servent à
effectuer de petits déplacements des palettes vides.
IV .3.Calcul de tonnage :
M= Vu.D
D : densité d’entreposage des denrées (kg/m 3 )
On a :
Lg : la longueur (m)
Lr : la largeur (m)
H : la hauteur (m)
Vu : volume utile de la chambre (m 3 )
Vu = Su .Hu (m 3
Su : la surface utile de la chambre froide (m²)
Su : Sb.K1
Sb : surface brute de la chambre froide (m²)
Sb=Lg.L
K1 : coefficient inférieur à (1) qui tient compte des espaces libres la longueur des parois
verticales
Hu = h.K2
H : la hauteur de la chambre froide (m)
K2 : coefficient inférieur à (1) que tient compte des obstacles au voisinage du plafond ,
On prendra :
Mj = 0.2 .M
N de Hauteur longueur largueur Surface Surface Hauteur Volume
chambre
K1 K2
(m) (m) (m) Brute Utile Utile Utile
- Dimension de la chambre : 9 x 7 x 4 (m 3 ).
- Dimension de la caisse 1 : 0.6 x 0.5 x 0.2 (m 3 ).
- Dimension de la palette : 1,2 x 1 x 1,7 (m 3 ).
- Dimension de la pilles : 1,2 x 1x 3.5 (m 3 ).
- La masse nette dans chaque caisse est : 25 (kg).
- Le nombre de caisse : 1,2/0,6 = 2, 1/0.5= 2, 17/2 = 8,5
- Le nombre de caisses par palette = 2 x2 x8, 5 = 34
• Chaque pilles peut supporter deux palettes et chaque palette peut contenir 34 caisses d’où le
nombre de caisses est :
Mj = 5,1 tonnes /
1m 0.25 1m
1m
1m
- dimension de chambre 9 x 7 x 4 (m 3 )
- distance entre le mur et rail = 0,5(m)
- distance entre les rails = 1 (m)
- distance entre les crochets = 1 (m)
• le nombre de rails dans le sens de longueur de la chambre N est déterminé à partir de relation
suivante :
• Chaque rail peut supporter 9 crochets, et chaque rail peut contenir 9 carcasses, et la masse
d’une carcasse peut varier de 12 à 15 (kg), dans notre cas en prend : M =15 kg
Mtot = 11407,5
Mtot= 11,4075
La quantité introduite chaque jour : Mj= 0,2 x Mtot
- Dimension de chambre (9 x 7 x 4) (m 3 )
- Distance entre les rails = 1 (m)
- Distance entre le mur et rail = 0.7 (m)
- Distance sur rail = 1(m)
- La distance entre les crochets = 0,7(m)
• Le nombre de rail dans le sans de longueur de la chambre N est déterminée à partir
de relation suivent :
Nt = 8x 9 = 81 croches
Chaque rail peut supporter(9) crochets, et la masse d’une carcasse de bœuf varie entre
mt = m x
mt = 150 x 81 ↔ mt =12150 (kg) ↔ 12,15 tonnes
mj = 0,2 x mt ↔ 2,43tonnes/
chambre de chambre de
congélation négative n6° (-18c°)
congélation négative n5°
9 H=4m (-18c°) H=4m
10c°
tunnel de congélation tunnel de
n08° congélation n07°
(-35c°) H=4m (-35c°) H=4m
9
45
9
chambre de chambre de
conservation positive n2° conservation positive n1°
(o c°) H=4m (o c°) H=4m
9
20m
plan d'un entrepôt frigorifique
ChapitreII: Calcul du bilan thermique
III. Introduction :
Après avoir déterminé les caractéristiques générales de l'entrepôt, ainsi que sa destination, il est
indispensable d'établir un bilan thermique des différentes chambres, A fin de pouvoir déterminer la
puissance effective de l'évaporateur à installer.
Etablir le bilan thermique; c'est de faire l'inventaire des charges thermiques à extraire de
l'intérieur d'une chambre froide, pour maintenir une température constante.
Sachant que le calcul des charges thermiques (apports de chaleur) se fait pendant la période la
plus défavorable de l'année (période estivale
Par exemple:
Deux corps ayant la même température sont dits en (équilibre thermique). Si leur température
est différente, le corps le plus chaud cède de l'énergie au corps le plus froid : il y a un transfert
thermique.
Conduction.
Convection.
Rayonnement (radiation).
II.1. Conduction :
C’est le transfert de chaleur des parties chaudes vers des parties plus froides d’un même corps ou
de deux corps en contact, sans mouvement apparent de matière. La propagation de la chaleur par
conduction à l’intérieur d’un corps s’effectue selon, deux mécanismes distincts : une transmission par
les vibrations des atomes ou molécules et une transmission par les électrons libres. La théorie de la
conduction repose sur l’hypothèse de fourrier la densité de flux est proportionnelle au gradient de
température.
Φ = -λ S
II.2. Convection :
Le transfert de chaleur entre un solide et un fluide, l’énergie étant transmise par déplacement du
fluide, ce mécanisme de transfert est régi par la loi de (Newton)
Φ = h s (Tp–4 T )4
II.3. Rayonnement :
C’est un transfert d’énergie électromagnétique entre deux surfaces ( même dans le vide ) dans
Φ = б εp S (Tp-T
44
)
Te : température extérieure
Flux de chaleur
Ti : température intérieure
Tpi Tpe
Tpi : température de la paroi intérieure
Figure 01
Tpe : température de la paroi extérieure
Te Ti
Et contrairement, si le flux de chaleur est sortant donc la température extérieure et plus basse que
celle de l'intérieure. (Te Ti)
Q = K × S × T [Kcal/h]
S : Surface d'échange de la paroi considérée [m2]
paroi Pour les parois intérieures ou les parois extérieures non ensoleillées
T = Te - Ti [°C]
Pour effectuer un calcul précis dans le cas d'une paroi fortement ensoleillée, on majore l'écart de
température (T) donnant la charge thermique par transmission de la valeur de (T´) donnée dans
le tableau (01), on a alors:
Q = K × S × (T+T´) [Kcal/h]
Tab 01 : Les valeurs de T´en fonction de l'orientation et latitude et les parois [4]
Latitude Orientation des parois verticales Paroi
horizontale
(°E) S SE E NE N NO O SO
36.58 2.17 3.17 3.7 2.93 1.83 2.93 3.63 3.17 7.36
Les problèmes posés dans le calcul des apports par transmission sont les suivants:
1
K= [w/m2 .k]
n
1/i + Ri + 1/e
Donc on doit d'abord calculer le coefficient d'échange de chaleur interne et externe et après on
calcul l'épaisseur de l'isolant.
αi = αic + αir
αic : Coefficient d’échange par convection.
αicl = (Nu*λ)/L
Nu = C (Gr*Pr) n
Gr : Nombre de Grashof. Pr :
Nombre de Prandtl. Sachant que :
Gr = βg L ∆T/ ν ²
Pr = µ*Cp /λ
β = Coefficient de dilatation β = 1/Tm.
Tm = Température moyenne pour laquelle est déterminée les propriétés physiques de l’air.
∆T : Tpi – Ti = q /αi
Géométrie Gr Pr C n
Plaques verticales :
Cylindres horizontaux :
αif = (Nu*λ)/L
Nu = C Re m Pr n
Re : Nombre de Reynolds.
Re = W*L/υ
L’extérieur W = 6m/s
Si le flux est ascendant >> αic* (1 + 0.3). αic sera majoré de 30%.
Si le flux est descendant >> αic*(1 – 0.3). αic sera minoré 30%.
A0 : Coefficient d’absorption.
IV.3.1. 1. Convection :
- Propriété de l’air :
Gr = 1,68*1010
Pr*Gr = 1.19*1010
Nu = 294.99
Nu =1304
αicf = 8,17 (kcal/hm°kc
IV.3.1. 2. Rayonnement :
αir =3,90kcal/hm°k.
αi =12,075 (kcal/hm°c)
V. Étude de l’isolation :
V.1. Bref aperçu sur l’isolation :
Depuis les années de 1970, tout les pays industrialisés poursuivent une politique d’économie
de l’énergie, ce qui a provoque un développement considérable du secteur de l’isolation thermique.
Définitions :
Les isolants sont des matériaux mauvais conducteurs de chaleur (donc à grande résistance
thermique) constitués généralement pas un grand nombre de cellules fermé contenant de l'air sec au
repos au d'autre gaz à très faible coefficient de conductibilité thermique, telles que l'anhydride
carbonique le trichlorotrifluoréthane (R113) ou le monofluorotrichlorométhane (R11),l'air existe
naturellement dans les cellules de certaines matériaux, tandis que les autres gaz sont introduits lors
de l'expansion des matériaux isolants, et également le fait que le pouvoir isolant d'un matériau varié
en raison inverse de sa masse volumique.
Réduire dans de très grandes proportion (90%-95%) les partes de frigorifique (donc réduire
l’énergie et la puissance) qui est coûteuse à produire et donc maintenir les températures
d’exploitation prévis.
Eviter la condensation et givrage géants, par fois destructifs, ce que joue un rôle indésirable
pour les évaporateurs.
Remarque : Réellement il n’existe aucun isolant possédant toutes ces propriétés (isolant idéal).
V.2.4. Choix de l’isolant :
les murs, le plafond et les portes :
On choisit dans ce projet la mousse rigide de polyerèthane (P.U.R), cette mousse rigide est
fabriquée à partir du mélange de polyisocyanates et polyethersqui en présence d’agents gonflants
donnent naissance à une mousse de matière plastique alvéolaire le (P.U.R) à les caractéristiques
suivants :
Tôle en acier
galvanise
1 0.005 45
2 polyuréthane X 0.025
3 Tôle en acier
galvanise 0.005 45
Le plancher :
Il faut que l’isolant qui supporte le sol, soit suffisamment résistant pour porter le poids de la
dalle augmente des charges d’entreposage et de manutention. Pour ce but on choisit le liége expansé
comme un isolant, et on utilise la méthode classique. Sachant que les principaux critères d’isolation
de liège pur expansé sont :
● Classement au feu M3
En plus de cas propriétés sites au par avant le (P U R) témoigne d’une bonne Résistance a la
compression (passage des chariots, piles de colis) et au cisaillement.
pas en effet de solutions rigoureuses en raison de l’imprécision de certaines données, donc plusieurs
Avec :
K = coefficient supposé
pour la valeur réelle de (eis) , on prendre la valeur paire la plus proche de la valeur
αe = 12.478 kcal/hm²°c.
Δt = text – ti = 37 – 0 = 37 °c .
qu = 10 kcal / h m².
eis = 0.08837 m
V.3. Résultats :
V.3.1. Résultats de αi :
(kcal /hm²°c)
V.3.2. Résultats de αe :
(kcal/hm²°c)
(kcal/m²h°c)
(kcal/m²h°c)
mur αecf αecl αec Αer αe
(kcal/m²h°c)
VI.1. Les charges thermiques par transmission à travers les parois (Qtr) :
Le calcul s’effectue paroi par paroi aux quatre parois verticales puis le plafond et enfin le
plancher. Les charges thermiques par transmission on pour valeur :
Q tr= K × S × (T+T´) W
Qtr : Charge thermique par transmission à travers les parois. (W)
3019.16
2096.12
2427.27
Nord 28 0,292 72 1.83 603.63
2404.13
Avec :
h : Différence d’Enthalpie entre l’air extérieur et l’air ambiant de la chambre froide (kJ/Kg)
h = h ae – h aa
Par ailleurs, on a :
Mae=Vae×aa/86400.
Avec :
aa 0
=
1 t
273.15
V ae = V CF x n (m3/jour).
Avec :
Qre = n x V x aa x ∆h
86400
Δh : Différence d’Enthalpie entre l’air extérieur et l’air ambiant dans la chambre froide (kJ/Kg)
Les résultats sont inclus dans le tableau qui suit :
Le temps d’ouverture des portes d’une chambre froide noté çà, se calcule d’après la relation :
touv dt x ( fj /24)
touv : Temps d’ouverture (mn/t)
dt : Durée moyenne d’ouverture des portes pour permettre le passage des marchandises
(min/t).
La contenance totale C d’une chambre froide peut être calculée suivant la formule suivante :
C = A x H x de x n0
C : Contenance de la chambre froide (kg)
A : Surface de chambre froide (m²)
H : Hauteur maximale de gerbage (m)
de : Densité d’entreposage (kg/m 3 )
n0 : Coefficient d’occupation au sol des marchandises en %
Type d’entreposage n0
Entreposage de marchandises réfrigérées palettisées à 0,65….0, 71
faible rotation
Entreposage de marchandises réfrigérées palettisées à 0,45….0, 50
rotation rapide
Entreposage de marchandises congelées palettisées à 0,70….0, 80
faible rotation
Entreposage de marchandises congelées palettisées à 0,50…..0 ,60
Rotation rapide
Dans les chambres froides classiques, les luminaires prévus doivent pouvoir résister au froid et à
l’humidité, être protégés des contacts avec tout objet et être insensible aux effets de la poussière.
L’éclairement nominal recommandé prévu varie entre 60 et 100 Lx. Dans notre cas, on opte pour
une charge thermique unitaire de 6 W/m².
Plus généralement, la charge thermique due l’éclairage se calcule d’après la formule :
Qec = n x q x t / 24 (W)
n: nombre de luminaires
p : puissance de chaque luminaire en (W)
t : durée de fonctionnement des luminaires (générale 8 h/d)
24 : nombre heures dans une journée
Cette charge résulte de ce que les produits introduits dans la chambre froide se trouvent à une
température supérieure à la température de la chambre froide et qu’ils dégagent donc une certaine
quantité de chaleur aussi longtemps que leur température n’atteint pas la température d’entreposage.
Cette charge est donnée par la formule :
Avec :
m : Masse de denrées introduites chaque jour. (Kg/j).
C1 : Capacité thermique massique avant la congélation du produit à entreposer (KJ/Kg.K).
t1 : Température initiale de la denrée introduite. (°C).
t2 : Température de congélation de la denrée. (°C).
L : Chaleur latente de congélation de la denrée. (KJ/Kg).
C2 : Capacité thermique massique après la congélation du produit à entreposer (KJ/Kg.K).
t3 : Température d’entreposage qui tend vers la température de la chambre froide (°C).
Mj(kg) C1(kj/kg) C2(kj/kg) L (kj/kg) Qde(W)
Chambre 1 5100 2,93 1,59 ---------- 1729,5
Chambre 2 5100 2,93 1,59 ----------- 1729,5
Chambre 3 5100 2,93 1,59 ----------- 1729,5
Chambre 4 5100 2,93 1,59 ------------- 1729,5
Chambre 5 2280 2,55 1,59 167 5820.20
Chambre 6 2700 2,55 1,59 167 6203.81
Chambre 7 2280 2,93 1,47 207 7757.27
Chambre 8 2700 2,93 1,47 207 8267.63
VI.4.2.2. Charge thermique due à la fermentation des denrées (Qferm):
Les produits végétaux entreposés dégagent de la chaleur du fait de leur respiration, de même
que les fromages du fait de leur fermentation. En présence de tels produits, il faut donc tenir compte
de la charge correspondante qui a pour valeur
m.qres
Qres= en (W)
86400
Avec :
m : Masse de marchandises (Kg/j).
q res : Chaleur de respiration de marchandises (KJ/Kg).
Les produits végétaux et les fromages dégagent de la chaleur de respiration ou de fermentation on
a:
Qresp = 0
VI.5. Puissances frigorifique de l’évaporateur :
Chambre 1 3019.16 954,96 253,3 100 270 1729,5 9,75 14,61 17,6
Chambre 2 2294.98 954,96 253,3 100 270 1729,5 9,80 14,71 17,6
Chambre 3 2104.41 954,96 253,3 100 270 1729,5 9,76 14,65 17,6
Chambre 4 2794.68 954,96 253,3 100 270 1729,5 9,83 14,74 17,7
Chambre 5 2096.12 1923,16 24084,5 100 480 7757.27 38,18 51,55 62,29
Chambre 6 2432.51 1448,44 10131,7 100 378 5820.86 19,67 29,5 34,24
Chambre 7 2427.27 1926,16 24084,5 100 480 8267,63 40,11 53,48 64,18
Chambre 8 2404.13 1448,16 10131,7 100 378 6203,81 24,89 37,35 35,40
Remarque :
Pour la vérification de la température du sas (Tx) on applique la formule de conservation du
flux La somme des flux entrants = La somme des flux sortants
Σ Qsortants = Σ Q entrants
I. Introduction :
Produire du froid correspond à extraire de la chaleur excèdentaire. Cette chaleur enlevée du milieu
considère (local, substance, ….) ne peut être détruite, mais seulement transporte vers un autre milieu,
généralement par un fluide. Ce fluide transporte la chaleur de deux manières différentes :
- soit en se réchauffant, c-a-d. en changement sa température, la Chaleur transportée est alors dite (sensible).
- soit en changement d’état, c-a-d. en se transformant, généralement d’un liquide en un gaz . la chaleur utilisée
pour effectuer ce changement d’état est alors appelée (latente). La majorité des installations de production de
froid fonctionnent selon ce principe.
Le principe de fonctionnement de cas machines repose sur la théorie et les propriétés des mélanges
binaires (ou couples binaires). Les mélanges utilisés de ces machines comprennent un (solvant) et un (fluide
frigorigène) qui en un certain point du cycle est (absorbé) par le solvant d’où le nom donné à ce type de
machine et autre point chassé du solvant.
A fin d’obtenir ce résultat, il est nécessaire que le (solvant) présente à froid une très grande affinité
pour le fluide frigorigène ; lorsque la température du mélange s’élève, cette affinité diminuant libère le
fluide frigorigène du solvant.
Les deux principaux couples binaires utilisés industriellement sont les couples :
- (Eau – ammoniac)
- (Eau – bromure de Lithium)
Il en existe d’autres tels les couples méthylamine-eau, éthylamine-eau , R12 et Hydrocarbures (pétrole)
,mais qui sont de très loin moins utilisés que les deux premiers Cités .
Le système à compression, qui utilise le principe de la chaleur latente, est un type de système
relativement peu complexe fonctionne à l’énergie mécanique, une fois installée et optimisée, cette
installation est fiable et atteint un bon coefficient de performance. C’est de loin le système frigorifique le
plus répandu.
(fig.V.1.).
L'évaporateur:
Où le FF se vaporise en en prélevant la chaleur au milieu à refroidir la vapeur sortant du cet
évaporateur peur être saturante ou surchauffée. L'évaporation s'effectue à la température
d'évaporation t0 et la basse pression P0.
Le compresseur:
Aspire la vapeur à la pression P0 la comprime jusqu'à Pc.
Le condenseur:
Le régleur ou détendeur:
Dont le rôle est d'alimenter en frigorigène l'évaporateur sans excès ni défaut. Le fluide
frigorigène subit une détente isenthalpique à h = Cte de Pc à P
4 3
1 2
P (bar)
Pc 3 2' 2
P0
4 1
H (kJ/kg)
Fig : (fig.V.1)
- de 2 à 3: désurchauffe des vapeurs de 2 à 2’, puis une condensation sous la pression PC puis
un sous refroidissement assuré par le condenseur.
N.B : d’autres éléments (bouteille de liquide, déshydrater, filtre,) sont encore rajoutés en fonction
des spécificités de système et du réfrigèrent.
Le refroidissement des vapeurs comprimées par l’étage basse pression est obtenu par injection partielle
ou totale dans capacité fermée placée entre les deux étages de compression de fluide frigorigène liquide en
provenance du condenseur (fig. 1) la vaporisation de ce liquide désurchauffant les vapeurs comprimées à
la température correspondant à la pression de condensation de celles-ci , elles seront aspirées par l’étage
haute pression à l’état de vapeurs saturées le fait de procéder à cette injection de fluide frigorigène liquide
dans cette (bouteille intermédiaire) permettre également de sous refroidir le liquide admis aux détendeurs
(cas de injection partielle) ou l’utilisation du froid produit à deux températures correspondant
respectivement à la température de vaporisation du fluide aspiré par l’étage basse pression,d’une part , et
à celle découlant de la pression régnant dans la bouteille intermédiaire ,d’autre part (cas injection totale),
ce qui implique deux cycle frigorifiques distincts et différenciés simplement par le mode d’injection utilisés
et nommés :
Outre le principe fonctionnel même ces deux cycles diffèrent également par le fait que s’il est possible
de choisir la pression intermédiaire dans la pression intermédiaire dans le cas du cycle à injection totale, de
la température à laquelle on désire utiliser le froid produit à cet étage de l’installation.
Dans ce type de fonctionnement, la totalité du liquide frigorigène est détendue dans la (B.I) qui sert
alors bouteille séparatrice de liquide pour les évaporateurs travaillant à la pression intermédiaire et qui
sont alors alimentés par gravité ou par pompe à liquide. La partie de liquide restant dans la bouteille sert à
alimenter les détenteurs des évaporateurs de l’étage basse pression .le schéma frigorifique est celui de la
(fig. 2) et le cycle sur diagramme enthalpique est représenté
Aspiré dans l’état (1) à l’étage basse pression le fluide , après avoir été comprimé (ètat2) et
désurchauffé (ètat3) ,est admis à l’étage haute pression et comprimé (ètat4) Il est condensé (ètat5)et sous-
refroidi (ètat6) avant d’être détendu en totalité (ètat7) Dans la (B.I) , de cette bouteille il est acheminé
d’une part par gravité (ou par pompe) Aux évaporateurs de l’étage haute pression d’où il est rèaspirè
(ètat3) et d’autre part dans (ètat8), aux détendeurs D2 qui alimentent par Injection directe ou par
l’intermédiaire d’un séparateur de liquide les évaporateurs de l’étage basse pression (ètat9) , les vapeurs
produites étant aspirées par l’étage basse pression dans (ètat1).Il y a donc production de froid simultanée
aux étages haute et basse pressions, et la Pression intermédiaire dépend alors de la température à laquelle
la production Frigorifique des évaporateurs haute pression doit être assurée .
P(bar) 6 5 4
Pc
PI 8 7 3 2
Pev 9 1 H (Kj/
Le fluide aspiré dans (l’état 1) à la pression P0 est comprimé dans l’étage basse pression Jusqu’à la
pression Pm , il pénètre dans (l’ètat2) sans la (B.I) ou il se désurchauffe jusqu’ a la température (T3) à
laquelle il est admis à la haut pression d’où il ressort à la pression (Pc) (l’état 4) pour être admis au
condenseur ou il se condense (l’état 5’) et éventuellement se sous-refroidis (l’état 5) le liquide formé
passe dans un serpentin disposé en partie basse de la (B.I) , une partie de ce liquide est dérivée vers le
détendeur D1 et injectée dans la (B.I) ou par vaporisation il désurchauffe les vapeur comprimées
provenant de l’étage basse pression et sous- refroidit le liquide acheminé dans (l’état 7) vers les
détendeur D2 qui alimentent les évaporateurs en fluide détendu à (l’état 8).
Pc 8 6 5 4
Pi
2
3
9 1
X. Calcul des paramètres thermodynamique de fonctionnement :
II.1. Calcul des températures :
II.1.1. La température de condensation :
T0 : la température d’évaporateur
91 à 95 7à8
86 à 90 8à9
> -12 81 à 85 9 à 10
76 à 80 10 à 11
70 à 75 11 à 12
< -12 Φ 6
Tcd↔Pcd
T0 = Tev↔ Pev = P0
Cd
3
2
Det CP
EV
4 1
Pc 3 2' 2
P0
4 1 1’
H (kJ/kg)
qc = q0 +Wth. (kj/kg)
III.3. Résultats :
III.3.1. Chambres positives (0°C) :
Sous refroidissement : 7 °C
1’ -8 2,17 390,00 1
1 0 2,2 399,55
2’ 47 12,21 420,15
3 47 12,21 266,57
4 40 12,10 255,86
Vérification :
Qc = Qo+Pth
COP= Qo/Pth
Température d’évaporation : - 26 °C
Sous refroidissement : 7 °C
5 47 21,75 277,38
6 40 21,60 263,25
Qc = 49,08 (kw)
Vérification :
Le coefficient de performance :
COP = 2.6
Sous refroidissement : 5 °C
6 47 21,60 277,13
7 41 7,17 264,73
Qc = 98 (kw)
Vérification :
Le coefficient de performance :
COP = 1,9
Pc 8 6 5 4
Pi
2
3
9 1
P (bar)
6 5 4
Pc
PI 87 3 2
Pev
9 1
H (Kj/Kg)
Les frigorigènes sont des substances qui évoluent dans les circuits des systèmes frigorifiques. Grâce
aux phénomènes qui résultant des transformations qu’ils subissent, ils permettant d’absorber de la
chaleur a la source froide et d’un rejeter a la source chaude de ses systèmes.
Les fluides frigorigènes actuellement utilisés peuvent être subdivisés en deux groupes
principaux :
Les réfrigérants naturels.
Les réfrigérants halogènes.
V.1. Les réfrigérants naturels :
Les réfrigérants naturels comme l’ammoniac ou le dioxyde de carbone, sont des substances trouvés
dans la nature .les hydrocarbures, molécules ne contenant que des atomes de carbone et d’hydrogène, en
font partie, dus a leur structure moléculaire, ces fluides naturels présente des caractéristique fortement
défirent d’un réfrigérant a l’autre.
L’utilisation de ceux –ci entraîne pour des raisons de sécurité, des contraintes techniques souvent plus
complexes que les réfrigèrent halogènes, mais en globalement un impact environnement absolu plus réduit
par rapport a ces derniers. Certains de ces produits, comme l’ammoniac ou le propane, sont soumis a des
mesures de sécurité spéciales dans le cadre de l’obtention de l’autorisation d’exploitation.
Les fluides frigorigènes du groupe des halo carbures, c a d les CFC, les HCFC et les HFC, sont les plus
répondus au monde.
Ceux-ci ont comme éléments principaux des atomes de carbone et de fluor ainsi que, selon le
cas des atomes d’hydrogène et/ou de chlore. La proportion de ces atomes dans la molécule
détermine les propriétés physiques du réfrigérant.
V.2.1. Les CFC (chlorofluorocarbones) :
Les CFC, tels le R11 ou le R22 sont des substances composées uniquement d’atomes de carbone, de
fluor et de chlore cette composition implique une grande stabilité chimique, entrain ainsi une haute durée
de vie de ces molécules dans l’atmosphère .celles-ci peuvent soit être dissocies sous l’effet de rayons ultra-
violet, soit neutralisées par le biais p.ex.de dioxyde d’azote. Les CFC sont généralement des réfrigérant
ininflammables et possédant de bonnes propriétés physiques, mais possédant un effet nocif sur la couche
d’ozone .selon l’article 4.1 du règlement CE 237/2000. La mise sur le marché et l’utilisation de CFC en
Europe sont sauf quelques rares exceptions interdites.
Les molécules de HCFC, comme p.ex. le R22, sont composées d’atomes de carbone, de fluor, de chlore
et d’hydrogène .ils sont chimiquement moins stables et se dissocient en partie lors de leur passage dans
l’atmosphère.
Comme les CFC, ils sont pratiquement ininflammables et ont de bonnes caractéristiques thermique .leur
impact environnement sur la couche d’ozone est plus réduit que celui des CFC. a partir de 1er janvier 2010,
la mise sur le marché de HCFC sera interdite dans l’union européenne.
Les HFC comme p.ex. le R134a, sont des molécules composées d’hydrogène, de fluor et de carbone
.ceux-ci ont été développés ces dernières années pour remplacer les CFC et HCFC. Des mélanges de
différents HFC. Comme le R404A, permettent d’adopter les propriétés physiques des fluides frigorifiques a
des besoins spécifiques .leur inflammabilité est légèrement plus élevée que celle des HCFC, sans pour
autant causes des problèmes quelconque.
Les HFC sont des gaz a potentiel d’effet de serre élevé. Ils peuvent de plus se décomposer, selon leur
structure, en acide fluorhydrique (HF) et/ou en acide trifluoroacétique (TFA), mais ne sont pas considérés
comme appauvrissant la couche d’ozone stratosphérique. Il est pourtant intéressant de noter que leur
production peut nécessiter l’utilisation de CFC et de HCFC. L’impact reste cependant marginal et peut être
encore réduit par traitement des effluents gazeux par combustion. Ramenant ainsi l’impact des HFC au
niveau des fluides naturels.
1- mélanges réfrigérants.
2- Détente d’un gaz comprimé.
3- Evaporation d’un liquide pur ou d’un mélange de liquides purs.
Ce troisième moyen reste le seul utilisé pour les besoins industriels en réfrigération, congélation et
conditionnement d’air. Il peut être réalisé grâce à une machine à compression ou à absorption.
Dans notre étude, on choisit le système à compression mécanique car c'est le système le plus utilisé en
raison de la fiabilité des compresseurs et de leur bon fonctionnement.
Pour avoir un bon coefficient de performance, il faut bien choisir le type de refroidissement du
condenseur (air, eau, combiné) et le type de la détente (directe ou indirecte).
Conditions .dont le choix du fluide frigorigène se fait selon plusieurs critères et qui sont :
Critères thermodynamiques.
Critères de sécurité.
Critères d’action sur l’environnement.
Critères techniques.
Critères économiques.
Critères thermodynamiques :
- Température d'ébullition;
- Température critique;
Critères de sécurité :
- Toxicité.
- Action biologique.
Critères techniques:
- Action sur les métaux.
- Stabilité thermique.
Critères économiques :
- Prix.
-disponibilité du frigorigène.
C'est-à-dire, que les C.F.C libérés sur la terre s'élèvent lentement et parviennent dans la couche
D’Ozone où leurs molécules subissent une dissociation photo logique sous l'action du rayonnement.
Les atomes du Chlore libérées vont alors réagir avec les molécules d'Ozone (O3) pour former le "ClO"
(Oxyde de Chlore) et O2.
On estime qu’une molécule de Chlore peut entraîner la destruction de milliers de molécules d'Ozone.
Les CFC entrent dans la haute stratosphère, se décomposent sous l'effet des rayons ultraviolets en
relâchant des molécules de dichlore (Cl 2) qui entrent en catalyse pour détruire chacune 100 000 molécules
d'ozone (O3) environ, un gaz bleuté qui bloque l'entrée des rayons UVB dangereux pour le règne (humain,
animal, végétal). L'utilisation des CFC est interdite en 1996.
Les HCFC ont été introduits pour remplacer les CFC dont Les HCFC contient qu’un seul atome de
chlore (la durée de vie des HCFC est réduite en comparaison au CFC) et leur influence néfaste sur la couche
d'ozone est bien moindre que celle des CFC.
Quant aux HFC ne contenant pas de chlore, ils ne concourent pas à l'altération de la couche d'ozone
En vue de caractériser, les différents fluides frigorigènes du point de vue altération de la couche
d'ozone on leur attribue à chacun un (potentiel d'altération de la couche d'ozone) désigné par le signe
ODP (ozone déplétion potentiel). Différents ODP sont données au tableau 01
L'effet de serre :
La surface de la terre émet vers l'atmosphère un rayonnement infrarouge de grande longueur d'onde.
Une partie de ce rayonnement est interceptée par la vapeur d'eau contenue dans l'air, par les nuages et
par un certain nombre de gaz et retourne vers la surface de la terre ou elle permet d'y maintenir une
température compatible avec les exigences de la vie tant animal que végétale, pour autant que la quantité
de vapeur d'eau et de gaz contenue dans l'atmosphère reste dans certaines limite, les conditions de vie sur
terre restent satisfaisantes. En d'autres termes la vie sur terre est rendue possible grâce à un effet de serre
naturel.
Les rayons solaires traversent aisément l'atmosphère et réchauffent la planète. La chaleur dégagée par
celle-ci est en partie maintenue prisonnière par des gaz comme Le dioxyde de carbone, le méthane, et les
(CFC, HCFC, HFC). On les appelle pour cette raison des "gaz à effet de serre". Ainsi l'énergie entre aisément,
et sort difficilement. Il en résulte une augmentation de la température à l'intérieur de la basse atmosphère
terrestre.
L'effet de serre est caractérisé pour chaque gaz, le potentiel d'action sur l'effet de serre GWP (global
warning potentiel), le GWP permet de faire une comparaison entre les fluides frigorigènes.
Pour la machine à compression mécanique les fluides frigorigènes utilisés sont divisés en trois
groupes :
Les CFC ont été introduits pour remplacer l'ammoniac (NH3) et le chlorure de méthyle
(CH3Cl), (des fluides toxiques, en 1928)
VI.5. le GWP et ODP des différents FF :
R508A R23/R116 0 ?
R508B R23/R116 0 ?
De manière générale, le préfixe R désigne le terme « réfrigérant ». Les substances halogénées sont
également désignées par les préfixes « CFC », « HCFC » et « HFC ». Les producteurs utilisent souvent leur
marque de réfrigérant comme préfixe. Exemple : R22, HCFC22, SOLKANE® 22 désignent tous le même
réfrigérant.
Les réfrigérants halogénés ont la nomenclature la plus complexe, qui répond aux règles suivantes:
Le premier chiffre en partant de la droite est le nombre d’atomes de fluor,
Le deuxième chiffre de la droite est le nombre d’atomes d’hydrogène plus 1,
Le troisième chiffre de la droite est le nombre d’atomes de carbone moins 1 (s’il est nul, il
n’est pas indiqué),
Le quatrième chiffre de la droite est le nombre de liaisons carbone-carbone insaturées
(s’il est nul, il n’est pas indiqué),
Le nombre d’atomes de chlore se déduit en soustrayant les atomes de fluor et
d’hydrogène du nombre total d’atomes pouvant se lier au carbone : 4 pour le méthane
(CH4), 6 pour l’éthane (C2H6), etc.
Exemple : R0022 : 2 atomes de fluor, (2-1) atome d’hydrogène, (0+1) atome de carbone,
(4-2 atomes de fluor-1 atome d’hydrogène) atome de chlore =CHClF2,
Dans le cas d’isomères asymétriques de la série éthane, des lettres en minuscule sont
rajoutées à la fin. Exemple : R134a.
Les mélanges zéotropes (voir chapitre 2.1.3) se voient attribuer la série 400. Les numéros sont concédés
selon leur point d’ébullition successif. Les lettres majuscules suivantes caractérisent les différentes
proportions de fluides purs dans le mélange. Exemple : R404A
Les mélanges azéotropes sont désignés par la série 500. Exemple : R507
Les composés organiques sont généralement de la série 600 correspond à celle des fluides halogénés.
Les numéros sont attribués de manières successives. Exemple : R600a (Exception : la nomenclature
ayant comme base le propane a la série 200)
Les composés non-organiques sont repris par la série 700. Les numéros spécifiques sont attribués en
fonction de leur masse molaire. Exemple : R717 (l’ammoniac a une masse molaire de 17 g/mol)
VIII.1. Le R134A :
Le R134a, un HFC, est largement utilisé dans le domaine de la climatisation, le
conditionnement de nourriture et la production de froid industriel. Etant un réfrigérant à composante
unique, son comportement lors de changement d’état isobare est stable. Il est ininflammable et non
toxique, et est un excellent fluide de remplacement du R12.
Tc = Te + T (°c)
Tc : température de condensation
Te : température extérieure de base
T : l'écart de température compris entre (8÷10)
On a choisi une machine frigorifique à détente directe c'est-à-dire que l'évaporateur est placé
à l'intérieur de la chambre froide, dont la température d'évaporation est inférieure a celle de la
chambre froide.
On peut calculer la température d'évaporation à partir de la relation suivante:
Tev = Ti – T (°c)
Ti i T
- 12 91 ÷ 95 7÷8
86÷ 90 8÷9
81 ÷ 85 9 ÷ 10
76 ÷ 80 10 ÷ 11
70 ÷ 75 11 ÷ 12
-12 i 6
X. La pression de condensation et d’évaporation :
Pour déterminer le nombre d’étage de la machine frigorifique, il faut d’abord calculer le taux de
compression qui représente le rapport entre la pression de condensation et celle d’évaporation.
comp = Pc/Pev
Si le taux de compression est inférieur a 6 donc notre M.F est mono étagée.
III. Introduction :
Ces différents éléments étant reliés entre eux par un réseau de tuyauterie adéquats.
II. Compresseur :
Le compresseur est une machine (pompe) dont la fonction est d’aspirer une vapeur frigorigène a
bas niveau de température et pression, pour la porter a une température et
Pression supérieure, c-à-d le compresseur véhicule de (FF) en le pompant dans tout le système.
La façon dont le (FF) est comprimé permet de classer les compresseurs en deux catégories :
Compresseurs volumétriques.
Compresseurs centrifuges.
Pour le cas de notre installation on utilise des compresseurs alternatifs à pistons qui réalisent un
mouvement alternatif de va et vient et grâce au jeu de soupapes d’aspiration et de refoulement, la
principe caractéristique de ces compresseurs et leur volume géométrique balayé.
Dv = Dm/ρv
Vb = (πd²/4)*l*N*(n/60)
N : nombre de cylindres.
Pth=Dm*Δh
ηi : rendement indiqué.
Qc rèel= Dmrèel*(Δh)
Qc réel : La puissance réelle du condenseur (KW)
Qe = Q1 + Q2 +Q3 +Q4
= 70,05 (KW)
Tev = -8°C
Tc = 47 °C
Dm = 0,489 (kg/s)
Dv = Dm/ρv
Peff = Dmrèel*(h2-h1)/(ηi*ηm)
Qc réel= Dmrèel*(h4-h2)
Qe = Q1 + Q2
= 62,18+ 62,18
= 128,36 (KW)
Dm = Dm1 + Dm2
Dm = 0,828 (kg/s)
Dv = Dm/ρv
Dmrèel = (Dm*Vb)/Dv
Tf = Qe/Qrèel 15h15min
Qe = 151,63(kw)
Q0 = 76,3(kw).
puissance frigorifique
puissance absorbée Pa = 36,00 (kw).
volume balayé Vb = 0,08 ( m 3 /s)
Dm = Dm1 + Dm2
Dm = 1,51 (kg/s)
Dv = Dm/ρv
Dmrèel = (Dm*Vb)/Dv
Qe = Q1 + Q2
= 35,40 +35,40
= 70,8 (KW)
D’après le catalogue (Bitzer) on choisit 3 compresseur à piston de type (4H-15.2y-40p) 2 pour le
fonctionnement permanent et 1 pour le fonctionnement urgent en cas de panne. Chaque compresseur
ayant les caractéristiques suivantes :
Dm = Dm1 + Dm2
Dm = 0,466 (kg/s)
Dv = Dm/ρv
Dmrèel = (Dm*Vb)/Dv
Qe = 81,39(kw)
Dm = 0,758 (kg/s)
Dv = Dm/ρv
Dmrèel = (Dm*Vb)/Dv
Tf = Qe/Qrèel ↔ 15h40min
III. Le condenseur :
Le condenseur d’une machine frigorifique est un échangeur de chaleur, dont lequel le fluide
frigorifique passe de l’état vapeur à l’état liquide, il sert à transmettre au médium de refroidissement
(air, eau) la chaleur contenue dans les vapeurs refoulées par le compresseur .
III.2. Classification :
Il existe différentes possibilités de classification des condenseurs, mais nous adopterons celle
Qui permet de les distinguer en fonction de type de refroidissement prévu.
Condenseur évaporatif :
Ils sont refroidis directement par circulation d’air et pulvérisation d’eau.
Pour notre cas nous allons choisir un condenseur a air à circulation d’air forcée assurée par des
ventilateurs
Condenseur a air :
Condenseur à air comporte une batterie de tubes à ailettes rapprochées, le fluide frigorigène est amène
par un collecteur à la partie haute de la batterie. Il en se condensant et est évacué à la partie basse par un
autre collecteur est connecté à un sous- refroidisseur ou à la bouteille accumulatrice de liquide pression.
Ces condenseurs a air prévus pour être placer à l’air libre sont de ventilateurs hélicoïdes alors que ceux
destinés à prendre place dans un technique disposent de ventilateurs centrifuges de façon à disposer d’un
de pression pour vaincre la perte de charge du réseau de
conduits ils sont généralement raccordés. On distingue trois types de condenseurs, selon le mode le de
circulation de l’air par rapport au fluide frigorigène :
Données géométriques :
Type de tube : en cuivre.
Type des ailettes : en aluminium.
Diamètre intérieur et extérieur des tubes : (16/18) mm
Pas transversal : a = 50(mm)
Pas longitudinal : b = 50(mm)
Ecartement des ailettes : Cail = 0,04(mm)
Epaisseur des ailettes : δail = 0,4(mm)
a
cail
b
δail
tae + tas
tm =
la température de la paroi tp :
tp = tm + tc
Dv = Qc/(ρcp(Tsa – Tea)
Qv : puissance du condenseur.
n = 1/(c +δ)
Φ1 = Sail/Stot
Φ2 = Snet/ Stot
14/ Calcul de m :
15/ Calcul de ψ :
Ψ = 1,28(a/de).(0,2.a/b).0,5
16/ Calcul de Φ :
Φ = (Ψ-1).(1 -0,35log Ψ)
17/ Calcul de L :
L = (a – de)/2 (m)
η = tgh(m.L)/(m.L)
Qsensible = Cpf(Te-Tp)
LM :
LT = Sech /Stot
26/Nombre de rang :
Nr = LT/Lr
- Lr =ntr*Le
Données :
Φc=125,14 kw
FF : R 134 a
Tae=39°c
Tas=45°c
Tc=47°c
ρair=1,1 kg/m3
λair=0,03 w/m2.°c
μair=1,89*10 5
cp=1,01 (w/kg°C)
Pr=0.71
λff=0,0748 (w/m2.°c)
μff=0,00015 (kg/m.s)
Calcul:
1/Le débit d’air volumique :
Dv=18,75 kg/s
2/La surface frontale:
Sfr= 6,25 m3
Sint=0.0524 m²
4/La surface extérieure:
Sext=0.0565 m²
5/Le nombre des ailettes :
N=294 ailettes
6/La surface nette :
Snet=0.049 m²
7/La surface des ailettes :
Sail=1,32 m²
8/La surface totale :
Stot=1,37 m²
9/La surface étroite :
Setr=5,70 m²
10/La vitesse étroite :
Vetr=3,27 m/s
Φl=0.96
Φg=0.035
11/Calcul de αe :
Re=4392,5
NU = 15,32
αapp=45,92 w/m²°c
12/Calcul de αi
αi=1502,55 w/m2°c
D’où :
k=25,52 w/m2°c
∆tLM=8,41 °c
Sech= 583,6 m2
Lt=425,80 m
Ntr=10 tubes/passage
Nr = 22 tubes
Tpr=46,729 °c
Eer = 0,02
De la même manière on fait les calculs pour les autres chambres ; les résultats obtenus sont donnés
dans le tableau suivant :
N=de Q0 (kw) ηail (%) K (w/m²c) ∆tLM (°C) Sech (m²) LT (m) NTr Nr (n,rang)
chambres (tu/rang)
Apres ces calculs nous allons choisir trois condenseurs à partir les catalogues (FRIGA-BOHN)
IV. l’évaporateur :
IV.1. Généralités :
L’évaporateur est source de production du froid, but final et principal de l’installation. Il est logique
d’apporter à son étude et à sa conception tous les soins possibles afin qu’il remplisse parfaitement son
rôle , les évaporateurs sont des échangeurs thermiques au même titre que les condenseurs , ils
assurent le passage de flux calorifique du milieu à refroidir au fluide frigorigène, ce flux calorifique
ayant pour effet de vaporiser le fluide frigorigène liquide qui est contenu à l’intérieur de l’évaporateur.
L’évaporateur doit assurer le passage du flux calorifique prévenant du milieu à refroidir au Fluide
frigorigène, celui-ci absorbant ce flux à température constante par libération de sa chaleur latente de
vaporisation.
IV.3. Classification :
Il existe différents types d’évaporateurs que l’on peut classer de la façon suivante :
Il existe deux types principaux, les évaporateurs muraux et les évaporateurs plafonniers. L’air de la
chambre est aspiré par les ventilateurs à la partie base de l’évaporateur pour les appareils muraux, ou à
l’arrière pour les plafonniers et est refoulé horizontalement au ras du plafond de la chambre froide ,
comme dans les chambres froides il n’y a pas de gaine de distribution et de respire d’air à la fois pour des
raisons d’hygiène et d’économie il est essentiel de respecter le volume libre sous le plafond pour permettre
une distribution convenable de l’air et de ne pas obtenir les couloirs de reprise d’air. Donc le soufflage de
l’air en haut balayera toute la longueur de la chambre froide d’où l’uniformité de la répartition d’air est
assurée.
Les données :
Dma = Qev/Δh
Da = Dma/ρair
3/ Surface frontale :
Sfr = Da /Vfr
4/ Surface d’échange :
5/ Calcule de ∆TLM :
6/ Calcule de k :
K= 1/(1/αapp+St/Si( αi+Σδi/λi)
- St = Sa + Snet
7/ Surface nette des tube en mètre :
- δg : épaisseur de givre
ζ = Δh/ (cp.Δt)
- Φg = Snet/St
- Φl = Sa/St
Avec:
m = (2*αe/λail*δail)1 / 2
- L = (Φ*de)/2 (m)
αe= Nu*λail/de
Disposition en quinconce :
Avec:
- Sext = πde
- Vetr = Va/Setr
αi =NU.λff/di
- NU = 0,0082*(Re²*Kf)
Avec :
- Kf = Δx*Lv/L*g
- Re = G*di/μL
- G = (Gg/Ntr)
-Gg = (4*Dm)/(πdi²)
- Ntr = H/a
- H/Le = 3/4
-Sfr = H*Le
LT = Sech /Stot
13/Nombre de rang :
Nr = LT/Lr
- Lr =ntr*Le
Données :
Φo=17,7 kw
F.F : R 134 a
Ti= 0°c
To= -8° c
a=b=50 mm ;
Pr= 0.71
Les caractéristiques physiques du F.F à tm :
λff=0,098 ( w/m².°c)
μff=3,12*10 4
(kg/m.s) Lv=204,57
(kj/kg.)
Calcul
1/ Le débit d’air volumique:
Dv=1,08 m3/s
2/ La surface frontale :
Sfr=Dv/Wfr=0,36 m²
3/ La surface net :
Snet = 0,061 m²
4/ La surface des ailettes :
Sail = 0,42
5/ La surface total :
Stot=Sl+Snet=0,481 m²
6/ La surface étroite :
Setr= 0,20
7/ La vitesse etroite :
Φl=Sail/Stot=0,873
Φg=Snet/Stot=0,127
8/ Calcul de αe:
Re=8872,89
Nu=36,6
αe=Nu×λ/de=29,14 w/m2.°c
ηail=84,04 %
ξ=1.55
9/ Calcul de αapp :
Nu=0.0082×(Re2×kf)0.4
Re=3461,51
Kf=583,55
αi=384,2 w/m2.°c
NU = 51,63
D’où :
K=25, 05 w/m2.°c
∆TLM= 6,97 °c
Sech=102,20 m2
LT=212,4
nt=27 tube
G = 60 (kg/m².s)
Eer = 0,02 %
De la même manière on fait les calculs pour les autres chambres ; les résultats obtenus sont donnés
dans la tableau suivant
N=de Q0 (kw) ηail (%) K (w/m²c) Sech (m²) Ntr (tube/rag) Lr LT(tube) Nr (tube)
chambres
Apres ces calculs nous allons choisir trois l’évaporateur à partir les catalogues (FRIGA-BOHN)
V. Détendeur thermostatique :
V.1. Rôle :
Son rôle est de régler la quantité du FF liquide injecté dans l’évaporateur en fonction de la surchauffe
des vapeurs de FF à la sortie de l’évaporateur. La quantité du FF injectée doit exactement correspondre
aux besoins de l’installation de façon à ce que le liquide injecté puisse se vaporiser totalement avant
d’atteindre la sortie de l’évaporateur, le dernier tronçon de l’évaporateur servant à la surchauffe des
vapeurs, et c’est précisément cette surchauffe qui sert de grandeur de réglage final pour le détendeur, ce
dernier s’ouvrant lorsque la surchauffe augmente et se fermant lorsqu’elle diminue.
Le détendeur thermostatique est placé en amont de l’évaporateur et son bulb est fixé sur la conduite
d’aspiration prés le sortie de l’évaporateur, lorsque le bulbe est chauffé la pression de la vapeur à
l’intérieur du bulbe augmente, cette augmentation est transmise par le bulbe capillaire vers la chambre
placé au dessous du diaphragme .ce dernier est à force de pression est déplacé vers le bas dans le sens
opposé à la tension du ressort. ainsi le pointeau de siége du clapet est déplacé ouvrant le détendeur.
Quand le bulbe est refroidi, la vapeur à l’intérieur du bulbe se condense et réduisant la pression, la
diaphragme est repoussé vers la position d’origine vers le ressort et le pointeau est déplacé en direction du
siége du clapet, fermant ainsi le détendeur .La plupart des détendeurs sont soumis d’un système de
réglage de la tension du ressort et par conséquent de
la quantité de chaleur nécessaire au bulb pour ouvrir le détendeur, ce réglage est appelé « réglage de
surchauffe » Il existe deux types du détendeur thermostatique :
VI.1. Introduction :
Séparateur d’huile.
Bouteille d’aspiration.
Réservoir de liquide.
Déshydrateur.
Filtre.
Voyant de liquide.
Clapet de retenue.
Echangeur de chaleur.
A fin d’éviter le cheminement de cette huile vers les différent organes on utilise un séparateur d’huile,
par la chute de vitesse et des changements de direction l’huile ruisselle dans le fond de la bouteille puis elle
est renvoyée dans le carter des compresseur par une petite tubulure obturée par un pointeau et
commande par un flotteur a fin de faciliter le dégazage de cette huile il y a lieu de chauffer le réservoir a
l’aide des vapeurs de sortie du compresseur .
Rôle
Collecter l’huile en sortie de compresseur et ramener cette huile dans le carter de celui-ci.
Rôle :
Eviter l’aspiration accidentelle des fluides frigorigènes non vaporises au compresseur.
Remarque :
Son rôle est similaire au séparateur de liquide toute fois cette bouteille ne peut
alimenter l’évaporateur en liquide frigorigène.
VI.5. Déshydrateur :
Il est nécessaire de maintenir la quantité d’eau contenue dans le fluide frigorigène en dessous d’une
valeur maximale (60 mg h20/kg fluide) pour le R22.
Matière déshydratantes :
deshydrateurs et son pouvoir d’absorption est réduit lorsque ‘il est saturé d’huile .
Le gel de silice et de driérite : même propriété que l’alumine activé mais son efficacité est
plus grand sur liquide.
Le cible moléculaire : il jouit d’un pouvoir absorbant sélectif : il laisse passer les molécules
de réfrigérant et d’huile plus grosses que celle de l’eau qu’il absorbe.
VI.6. Désaerateur :
Toutes les grosses installations et particulièrement celle qui fonctionnent a une pression d’aspiration
inférieur a la pression atmosphérique doivent être équipé d’un dispositif de dégazage les gaz in
condensables en circulation ont pour effet d’augmenter la pression de condensation et partant la puissance
absorber, de diminue les échanges thermique dans le condenseur et dans certains ces favoriser les
réactions chimiques (présence d’oxygène de l’air).
VI.7. Filtre :
Le montage et l’usinage des pièces mécaniques de l’installation entraîne la création de limaille de par
celles de métal et d’impuretés .il est donc nécessaire de doubler les filtres des appareillages (compresseur
détendeur) la majorité des filtres comportes un tamis en bronze ou en l’oïl niekel, la surface filtrante est
fonction de la puissance frigorifique de l’installation.
Rôle :
Stopper les impuretés véhiculées dans les canalisations.
Assure la bonne marche des appareillages.
VII. La Tuyauteries:
VII.1. Introduction:
Leur rôle est de relier entre les différents organes de l'installation frigorifique, mais pour
que tout se passe au mieux ; les tuyauteries doivent :
- Conduite d'aspiration.
- Conduite de refoulement.
- Conduite de liquide.
Cette conduite relie l'évaporateur au compresseur. Son rôle donc est de véhiculer les
vapeurs de l'évaporateur au compresseur. Les vapeurs aspirées étant froides, l'huile en
circulation sera plus visqueux, des précautions seront nécessaire pour permettre son retour
vers le compresseur. Pour que ce retour puisse se faire, il faut que la vitesse des vapeurs sera
comprise entre 6 et 12 m/s. Une vitesse plus grande occasionne des pertes de charge trop
importantes, d'autant plus que la conduite d'aspiration est longue .Une vitesse plus faible posera
des problèmes de retour d'huile.
Cette conduite relie le compresseur au condenseur. Les vapeurs refoulées sont chaudes,
l'huile entraînée dans ces tuyauteries sera très fluide.
Une vitesse des vapeurs supérieure à 10 m/s permettra d'entraîner facilement l'huile. La
vitesse des vapeurs sera comprise entre 6 et 15m/s
Dans le cas où la condenseur est placés plusieurs mètres au-dessus du compresseur, un siphon
sera nécessaire au refoulement du compresseur pour éviter qu'à l'arrêt, l'huile contenu dans le
tronçon vertical ne vienne s'accumuler dans la culasse de refoulement du compresseur risquant
de poser un problème au démarrage.
Cette conduite relie le réservoir du liquide au détendeur. La vitesse du liquide sera comprise
entre 0,3 et 1,2 m/s. Le liquide y circulant est refroidi et il est impératif qu'il n'y ait pas de
vaporisation.
La circulation d'un fluide frigorigène à l'intérieur d'un tube donne lieu à des pertes de charge
dont la valeur dépend de plusieurs facteurs inhérents soit au fluide en circulation (vitesse, viscosité,…
etc.); soit de l'enveloppe dans laquelle circule ce fluide (nature de tube, changement de
direction,…etc.).
Il possible de calculer les pertes de charge d’un circuit, mais pour mener à Bien ce calcul, il
faut connaître les conditions d’écoulement du fluide (vitesse, température, pression) et la
viscosité, or cette viscosité varie avec la température, et également avec l’état physique du
fluide, comme dans certaines parties du circuit nous avons un mélange (liquide -vapeur) à titre
essentiellement variable, cela complique le problème, enfin, si le fluide est miscible avec l’huile
de lubrification, il faut connaître le pourcentage d’huile pour déterminer la viscosité de mélange .
La nature même de la tuyauterie influera également par sa rugosité inte rne et tout les raccords
(coude,tés,vannes ..Etc.)Devront
être convertis en ‹‹mètres équivalents› de tuyauterie pour effectuer ce calcul .aussi, afin de
simplifier la tache des installateurs, des abaques ont été établies pour procéder è la
détermination des diamètres des tuyauteries.
Il n’en reste pas moins que dans le cas d’installations, de très grosses
Puissances ou de caractère particulier, les pertes de charge doivent être calculées compte tenu
des éléments précités, conjointement à la détermination du diamètre des tuyauteries, Ces
calculs peuvent être obtenus comme suit :
□ La chute de pression dynamique est donnée par la relation:
λ =f(Re)
- Re : nombre de Reynolds.
Re=wr*di/ν
= 64 / Re
□ Ecoulement turbulent :
λ = 0,3164/Re 0,25
Δps = ρ*g*h
Conduite d’aspiration:
Ils doivent présenter non seulement les pertes de charge les plus faibles mais encore de
valeurs variables avec les conditions de fonctionnement .en fonction de la température
d’évaporation on peut déterminer la perte de charge admissible dans les Conduits
d’aspiration et leurs valeurs sont données dans le tableau suivant :
-10 à 10 0,140
Conduite de refoulement :
Normalement les pertes de charge ne doivent pas dépasser (0,150bar) sauf si des
vitesses des gaz élevées doivent être utilisées pour entraîner l’huile dans les conduites et éviter
sa décantation.
Conduite de liquide:
Les pertes de charge dans les Conduites d’aspiration ne doivent pas dépasser (0,350
bar).cette valeur représente la somme des pertes de charge dynamique et statique.
Qv =wr*S
Et : Qv =Dm x V.
voyan
t
- absence de condensation.
Q = k*s*ΔT
aspirée
aspirée
aspirée
aspirée
aspirée
refoulé
e
3- R 0,8 0,80
(kpa) (kpa)
aspirée
B’(BP) Vapeur 10 0,233 1,44E-2 14,4 0,042 50 804,25 8,2
aspirée
aspirée
refoulée
aspirée
refoulée
inti (KPA)
retour
2 -1 8,8 8,80
1’ - 3 3 x1, 3 3,90
3 -R 0,80 2,8
4 -5 3 x1, 0 3,00
(kpa) (kpa)
1,981 2,455 1,663 2,282 1,413 2,966 4,963 1,350 19,07 38,75
circuit2 2 -1 1 -B B’-1’ 1’-3 3-R 4 -5 5 –R’ 6-7
1,981 6,873 2,282 2,260 1,413 2,966 4,96 1,350 24,09 43,79
aspirée
aspirée
aspirée
refoulée
aspirée
refoulée
inti (KPA)
retour
2 -1 10,4 10,40
1’ - 3 3 x2,7 8,1
3 -R 1,00 1,00
4 -5 3 x1,9 5,70
(kpa) (kpa)
1,404 0,858 0,529 0,431 1,292 1,518 3,56 1,277 10,87 30,24
1,404 4,16 1,142 0,431 1,292 1,518 3,56 1,277 14,78 34,15
VII.6. Isolation thermique de conduite :
(cm) (mm)
1-D 2,60 32
D-D’’ 2,10 26
D-C 2,10 26
1-B 2,60 32
B-B’’ 2,10 26
B-A 2,10 26
2’-D’ 0,86 38
D’-D’’’ 0,86 38
C’-D’ 1,40 63
2-B’ 0,86 38
B’’’-B’ 0,86 38
A’-B’ 1,40 63
2-3 9,20 87
3- R 1,30 38
4-1 1,60 50
(cm) (mm)
2 -1 0,12 26
1 -A 0,12 20
1 -B 0,12 20
A’ -1’ 1,6 50
B’ -1’ 1,6 50
1’ - 3 1,96 63
3 -R 0,28 32
4 -5 2,00 30
5 –R’ 0,44 26
6-7 0,38 38
Pour les chambres (7,8) :
(cm) (mm)
2 -1 0,48 38
1 -A 0,34 26
1 -B 0,34 26
A’ -1’ 5,60 87
B’ -1’ 5,60 87
1’ - 3 8,00 124
3 -R 0,12 50
4 -5 7,70 87
5 –R’ 0,58 32
6-7 0,50 50
VII.7. Equilibrage :
2 17,4 17,4
2 43,795 43,795
2 34,15
Chapitre V : Régulation
I. Introduction :
Le fonctionnement se fait en pump down lorsque la consigne est atteinte, on ferme la
vanne solénoïde, on arête en suite le compresseur soit en utilisant un relais temporise a
l`ouverture soit grâce a un pressostat BP, on réalise donc un arrêt par tirage au vide de
l`évaporateur
Se qu `il faut savoir une régulation c`est qu`elle est constitues de trois éléments principaux :
-grandeurs de réglage.
-grandeur a réglée.
-La température.
-L`hygrométrie.
-Les pressostats.
-Les régulateurs…et...
Avantage :
État État
1 1
0 0
Temperature P1 P2 Pression
T1 T2
Thermostat de regulationPressostat BP de régulation
De ces schémas on peut dire que la régulation se fait en tous ou rien (TOR)
Il existe différents moyens permettant l` adaptation du débit d`air aux besoins, par exemple un
moteur a plusieurs vitesses.
Régulateur
Sonde de pression
PV
MV GV
Etat de sortie
n= f x 60 / N pol
f max = 50 Hz
f= 20 Hz → n = 600tr / min
f= 40 hz → n = 1200 tr / min
Y(%)
Bande proportionnelle
50
BP (W –X)
20
HP (bar)
W% : la consigne.
X% : la mesure.
Vb = n NC π d. 60 / 4
-om peut aussi jouer sur le nombre de cylindre dans ce cas les cylindres peuvent être élimines
en cascade a partir de la mise en communication des chambres d` aspiration et de refoulement.
C1+C2+C3
C1+C2
C1
pd1 Pd2Pd2
C’est un tube de faible diamètre a l aspiration du compresseur ,il arrête le compresseur lorsque la
pression d aspiration s abaisse jusqu a une certaine valeur détermine, et le remet en route lorsque la
pression c’ est élevée jusque q une valeur légèrement supérieur,on peut utiliser les pressostat de
différentes manières :
L`installation peut être tente d`abaisser le point de coupure alors le compresseur tourne
longtemps et la température de la chambre peut être abaissée, mais un fonctionnement dans
du tell condition couse le givrage excessif de l`évaporateur et un abaissement de l`humidité
relative.
Par régler un pressostat, il y a des dispositifs de réglage qui sont ceux des thermostats.
Le but de cet organe est de réglé la température d'une surface froide ou d'une ambiance
froide entre deux limites prédéterminées et aussi voisine que possible de la température réelle
que l'on désire obtenir.
Réglage frontal
Réglage frontal
THERMOSTAT
Le régulateur est destiné à maintenir la pression de condensation au dessus d’une certaine valeur
lors d’une basse température extérieure.
Ils permettent ainsi d’avoir une pression suffisante à l’entrée du détendeur et, par voie de
conséquence, un démarrage satisfaisant de l’installation quelle que soit la température
ambiante.
Avec ces régulateurs, le circuit travaille par engorgement du condenseur, aussi il est
nécessaire de surdimensionner le volume du réservoir liquide.
L’application la plus répandue est celle avec des évaporateurs multiples travaillant à
températures d’évaporation différentes.
La prise en glace de l’eau dans les refroidisseurs de liquide ou les installations de
climatisation peut être évitée en maintenant la température d’évaporation au dessus de 0°C,
même dans le cas d’une baisse importante de charge thermique
L’hygrostat :
Il est placé dans la chambre froide ,sert de tenir l’humidité relative constante le détendeur.
Les détendeurs thermostatiques fonctionnent comme des dispositifs d’étranglement entre les
côtés hauts pression et basse pression des systèmes de réfrigération et garantissent que le débit de
frigorigène dans l’évaporateur correspond exactement au débit d’évaporation du fluide frigorigène
dans l’évaporateur. Si la surchauffe réelle est supérieure à la valeur nominale, le détendeur
augmente la quantité de fluide frigorigène injectée dans l’évaporateur; si la surchauffe réelle est
inférieure à la valeur nominale, le détendeur réduit le débit de fluide frigorigène vers
l’évaporateur. Ainsi, l’évaporateur est utilisé au maximum de sa capacité et le fluide frigorigène
ne peut atteindre le compresseur.
Pour savoir l’emplacement des déférents organes de réglages le schéma fluidique sur la page
suivante nous le montre
VII. L’électricité :
L’électricité joue un grand rôle dans n’importe quelle installation.
L’alimentation électrique d’un moteur peut être assurée par de différents appareils et que se soit :
2- un disjoncteur + un contacteur.
3- un sectionner-contacteur-disjoncteur intégral.
On peut aussi utiliser un disjoncteur magnétothermique avec bloc différentiel qui compact et
protége le moteur contre les courts circuits et les surcharges électriques en assurant la coupure de
l’alimentation du moteur, le bloc différentiel assure la protection des personnels. Le schéma
électrique ainsi que les différents appareils sont montrées sur le circuit de puissance et le circuit
de commande.
Schéma 1 : le circuit de commande pour les chambres 1.2.3.4
Remarque :
Pour le condenseur le circuit de puissance est le même que l’évaporateur sauf qu’il est relié à un
variateur de fréquence juste après le disjoncteur est avec les le raccordement électrique directe du
moteur.
B11 : thermostat de régulation de l’évaporateur de la chambre
la chambre 6
B4 : Thermostat qui control l’arrêt du dégivrage et la mise en service retardée des ventilateurs des
évaporations
B51 : Thermostat de la sécurité de la chambre 1, fonctionne en cas de défaillances du système de
contrôle
CA : Relais qui permis de réaliser l’automaticité sans coupure du neutre, équipé de deux contacts
unipolaires inversée, L’un est ouvert au repos l’autre est fermé
1 : Contact inverseur qui commande soit la « marche réfrigération » (contact P-2-4) soit «
le dégivrage » (contact P-2-4)
B4 : thermostat de régulation
de développement(I.I.F.1990)
http://www.facebook.com/pages/G%C3%A9nie-Climatique-
Energ%C3%A9tique/173153369396784?fref=ts