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G

R
Le 12/12/2014

O
Devoir de synthèse n°1
Lycée pilote - Sousse Durée : 3 heures

U
Physique chimie

PE
Classes : 4è M et T

PH
YS
CHIMIE (7points)

IQ
Nombre de mole des réactifs

U
Exercice N°1(4points) : 0,6

E
On réalise l’oxydation des ions iodures I- par

C
l’eau oxygénée en milieu acide selon la

H
0,5
n H O  ( x)

IM
réaction totale : 3

a H2O2 + b I- +c H3O+ 0,4

IE
d I2 + e H2O 0,1mol
Le graphe ci-contre représente l’évolution, en

TU
n I- ( x) 0,1mol
0,3
fonction de l’avancement x de la réaction, des

N
quantités de matière des réactifs.

IS
0,2

IE
1°) Dresser le tableau d’avancement de la n H 2O2 ( x )
réaction. 0,1
2°) Déterminer, en se basant sur le graphe : X(Avancement)
0
les quantités de matière initiales des 0 0,05 0,1 0,15 0,2 0,25 0,3 0,35 0,4
réactifs, l’avancement maximal xmax et les
coefficients stœchiométriques a,b, c, d et e.
3°) Déterminer la composition finale du système réactionnel.
4°) On refait cette expérience à une température plus élevée mais avec la même composition de départ.
Y’aure-t-il changement pour les diagrammes donnés ci-haut ? Justifier.

Exercice N°2(3,5 points) :


L’équation chimique qui symbolise la réaction modélisant la transformation d’un système contenant a moles
de HF et a moles de C2O42- est :
HF + C2O42- F- + HC2O4- de constante k = 9 à la température θ1.
1°) a. Montrer que k (constante d’équilibre) peut être exprimée par : 2f /(1- f)2
b. Calculer le taux d’avancement final τf .
2°) Le système chimique précédent est en état d’équilibre, on élève la température à θ2>θ1 .Le taux
d’avancement final à la température θ2 est τ’f =0,6.
a. Enoncer la loi de modération relative à la température.
b. Préciser le sens endothermique de la réaction étudiée.
c. Calculer la nouvelle constante d’équilibre k’ à la température θ2.
3°) Le système chimique précédent est en état d’équilibre, on verse dans le flacon 10mL d’eau distillée.
Préciser le sens d’évolution spontanée du système.
PHYSIQUE 13 points :
Exercice 1 : étude d’un document scientifique : 3 points
Les plaques de cuisson par induction, ou plaque à induction, ont un fonctionnement nettement différent
des plaques de cuissons classiques malgré qu’elles doivent êtres branchées à la prise du secteur. La
première caractéristique frappante des plaques à induction c’est qu’en fonctionnement elles sont froides,
ou très peu chaude ! A l’inverse des plaques classiques, ce ne sont pas les plaques qui chauffent dans un
G
système à induction mais la casserole, elle même. Ce type de plaque fonctionne donc grâce aux

R
O
phénomènes d’induction. C’est en 1831 que Michael Faraday découvre qu’un courant électrique est créé

U
dans un conducteur lorsqu’il est soumis à un champ magnétique variable. C’est exactement ce qui se passe

PE
lorsque vous approchez votre casserole de la plaque, le champ magnétique variable, créé par le générateur
(une bobine placé sous la plaque), engendre un courant électrique dans la paroi de la casserole. Cette

PH
dernière étant conductrice, elle s’échauffe par effet Joule. La chaleur se transmet au contenu de la

YS
casserole, et c’est ainsi que les aliments sont cuits.
Malheureusement ce type de plaque est encore chère, et nécessite d’utiliser des casseroles compatibles.

IQ
Le phénomène d’induction n’est pas utilisé que pour les plaques de cuissons, vous utilisez tous les jours ce

U
phénomène dans …

E
D’après : © 2006-2007 BRARD Emmanuel

C
H
Questions :

IM
1/ Qu’est ce qui constitue le circuit où circule le courant induit dans le dispositif d’une plaque de cuisson

IE
par induction en fonctionnement?

TU
2/ Préciser l’induit et l’inducteur dans le dispositif d’une plaque de cuisson à induction en fonctionnement?

N
3/ Pour que la plaque à induction puisse fonctionner on doit la brancher à une prise du secteur alternatif.

IS
Expliquer pourquoi ?

IE
4/ Que veut dire l’auteur par le mot souligné dans le texte ?
5/ Proposer quelques exemples pour compléter la dernière phrase.
Exercice 2 (5points) :
Partie A : On se propose d’étudier l’établissement du courant dans un dipôle comportant une bobine et
un conducteur ohmique lorsque celui-ci est soumis à un échelon de tension de valeur E. Le conducteur
ohmique a une résistance R réglable. La bobine a une inductance L réglable ; et une résistance interne r .
Les valeurs de E, R, L et r sont inconnues.
Pour visualiser les chronogrammes à étudier, on utilise un oscilloscope à mémoire.
Etude analytique :
1- Etablir l’équation différentielle régissant les variations de la tension uR aux bornes du résistor R.
2- Sachant que 𝑢𝑅 (𝑡) = 𝐴 ∙ 𝑒 −𝛼𝑡 est solution de cette équation différentielle, A et deux constantes
positives, déterminer les expressions de A et en fonction de E, R, r et L.
3- Montrer que la tension uB(t) aux bornes de la bobine peut être exprimée par :
(𝑅+𝑟)∙𝑡
𝐸
𝑢𝐵 (𝑡) = (𝑟 + 𝑅 ∙ 𝑒 − 𝐿 ).
𝑅+𝑟
Partie B :
I- On réalise une première expérience (expérience A) pour laquelle L = L1 ; R = R1 ; E = E1 . Le
schéma du circuit est représenté par la figure 1:

K A
Voie 1
Lr

E B Voie 2 uAC
Figure : 2 R uBC
i
A
C
Figure :1
G
R
O
À l’instant de date t = 0 s, on ferme l’interrupteur K, lorsque le régime permanent est établi

U
l’ampèremètre indique la valeur I=0,20 A.

PE
1/ Quelles sont les tensions visualisées sur l’écran de l’oscilloscope.

PH
2/ Le chronogramme obtenu est donné par la figure 2.
a. Déterminer les valeurs de r et R1.

YS
a- Ecrire l’expression de la constante de temps . Montrer qu’elle est homogène à un temps.

IQ
b- Déterminer graphiquement . Déduire la valeur de L1.

U
II-

E
Au cours d’une deuxième expérience (expérience B) on fait varier les valeurs de deux

C
des grandeurs R , L et E . On change les branchements de l’oscilloscope. Le schéma du circuit

H
et l’oscillogramme obtenu sur l’écran de l’oscilloscope sont donnés par la figure 3:

IM
IE
K A

TU
Voie 2

N
R

IS
Courbe 1
Courbe 1

IE
E B

L,r
Courbe 2 Courbe 2 i
A Voie 1
C
inversée
e
Figure 3

1- Identifier les courbes 1 et 2.


2- Par exploitation graphique, déterminer en le justifiant :
- la valeur de la f.e.m E du générateur.
- La valeur de la constante de temps ’.
3- Quelles sont les deux grandeurs dont les valeurs ont été changées ? Justifier la réponse.
4- Déterminer la date correspondant à uR = uB.

Exercice 3 (5points) :
On réalise le montage de la Figure-4 avec la même bobine (L,r) E
Y
et le condensateur de capacité C=2,5µF. L’inverseur k est en 1
K
position 1.
A une date t=0 on bascule k en position 2. La figure-5 i
C 2
représente l’évolution de uC(t).
1°) Montrer que l’équation différentielle en uC est : L L,
2
d uC du r
2
  C   uC  0.
dt dt
En déduire les expressions de  et  . Figure-4
2°) L’enregistrement de uC(t) est représenté à la Figure-5.
a. Nommer le régime et rappeler ses caractéristiques.
b. Rappeler l’expression de l’énergie totale de cet oscillateur et montrer qu’elle diminue au cours du
temps.
G
c. Sachant que l’on peut assimiler la pseudo-période des oscillations à la période propre T0 du circuit

R
O
oscillant (L,C), calculer l’inductance de la bobine.

U
3°) Calculer l’énergie dissipée sous forme thermique pendant la durée ∆t=t1-t2 .

PE
PH
uC(t)(volt) Tangente à t=t2
2,5V  ms

YS
4

IQ
5

U
E
C

H
t(ms)

IM
0

IE
t1 t2

TU
N
IS
IE
Figure-5

4°) On refait la même expérience en remplaçant la bobine précédente par une autre bobine d’inductance L’
et de résistance négligeable tout en conservant le même condensateur et en changeant d’origine de dates.
a. Etablir l’équation différentielle régissant l’évolution de la charge q(t).
b. Sachant que q(t )  Qm sin( w0t  0 ) . En déduire l’expression de 0 en fonction de L et C.
c. En déduire les équations horaires
de i(t) et uC(t) en fonction de Qm, uC(t) et i(t)
7,5mA 2V
0, C, t et 0.
d. Montrer que l’énergie totale du C1
circuit reste constante au cours du
temps.
La figure-6 représente les évolutions
au cours du temps de uC(t) et i(t). t
e. Montrer que la courbe C1 est celle
de uC(t) et C2 est celle de i(t).
f. En déduire les valeurs numériques
de : Qm , w0 et L’. C2
g. L’origine du temps est adoptée à
l’instant où uC = 0 et i = +Imax .
0 . Figure-6
Calculer
G
R
O
U
Lycée Pilote - Sousse Correction du devoir de synthèse N°1 4eM et Tech

PE
CHIMIE(7points) Exercice N°1 : 1°) 12/12 /2014

PH
- +
Etat Avancement a I + b H2O2 + c H3O d I2 + e H2O

YS
Initial O n01 n02 n03 0 excès 0,5

IQ
Intermédiaire X n01-ax n02-bx n03-cx dx -

U
E
Final xf n01-axf n02-bxf n03-cxf dxf -

C
H
2°)a/n01=0,3mol ;n02=0,2mol ;n03=0,5mol. 0,5

IM
b/a=-pente de n(I-)=2 ;b=-pente de n(H2O2)=1 ;c=-pente de n(H3O+)=2. D’après la

IE
conservation de la matière on déduit d=1 et e=4. D’où l’équation de la réaction est

TU
2 I- + H2O2 + 2 H3O+ I2 + 4 H2O. 1

N
0,75
c/D’après la courbe le réactif limitant est I- d’où xf=xmax=0,15mol.

IS
3°)nf(I-)=0 ;nf(H2O2)=5.10-2mol ; nf(H3O+)=0,2mol; nf(I2)=0,15mol.

IE
0,75
4°)La réaction est totale :il n’y a pas de changement. 0,5
Exercice N°2(3points) :
Equation HF + C2O42- F- + HC2O4 2-
Etat initial a a 0 0 0,5

Etat final a-xf a-xf xf xf


xf
( )2 xf xf 2 f 2
a/k  V on sait que  f  k ( ) ( ). 0,5
a  xf 2 a a  xf 1  f
( )
V
f k 3 3
b/  k   f  k  f . k   f     75%.
1  f 1 k 1 3 4
2)a / si un système chimique fermé est en etat d'équilibre dynamique, toute augmentation
de température à pression constante, le système évolue spontanément dans le sens endothermique. 0,5
si un système chimique fermé est en etat d'équilibre dynamique, tout abaissement
de température à pression constante, le système évolue spontanément dans le sens exothermique.
b/En élévant la tempèrature le  f diminue  une évolution spontanée dans le sens inverse 
d'après la loi de modération le sens inverse est endothermique. 0,5
 '
0, 6 2 6 9
c/k'=( f ' ) 2  ( )  ( ) 2   2, 25. 0,5
1  f 1  0, 6 4 4
3) Le volume réactionnel ,dans le cas de cette réaction, n'est pasun facteur d"équilibre
0,5
  est non modifié
Physique(13points)Exercice N°1(3points)Etude d’un document scientifique
1/La casserole est l’induit. 0,5
Page 1
2/ L’inducteur :bobine liée au secteur et l’induit :la casserole. 0,5
G
R
O
U
3/ Le courant alternatif produit par le secteur engendre un champ magnétique

PE
variable induisant, de sa part, un courant induit à travers la casserole(d’après la loi 1

PH
de Lenz.

YS
4/ Conducteur en cuivre (non ferromagnétique). 0,5

IQ
5/Transformateur ; Alternateur. 0,5

U
Exercice N°2(5points) : Partie A :

E
Rr

C
di u L du
1/ En appliquant la loi des mailles: L  ( R  r )i  E or i= R  . R  uR  E

H
dt R R dt R 0,5

IM
duR R  r R
  u R  E.

IE
dt L L

TU
t
du 1 L RE RE 
2 / uR (t )  A(1  e  t )  R  A e  t     et A=  u R (t )  (1  e  ).
 Rr Rr

N
dt R+r 0,5

IS
Rr
E  t
3 / uB (t )  E  uR (t )  (r  Re L ).

IE
Rr 0,5
Partie B : I/
1)la voie 1 visualise u AC (t )  u B (t )  u R (t )  E si k est fermé.
La voie 2 visualise u BC (t )  u R (t ). 0,5
u R1 5
2)a / E  E1  6v; en régime permenent u R1  R1.I  R1    25. On sait que 0,5
I 0, 2
E 6
(R1  r ) I  E  r   R1   25  5. 0,5
I 0, 2
L [ L] V . A
b /   [ ]   .s  s 0,25
R1  r [ R] AV .
c /  1  15ms  L1  ( R1  r ) E1  0, 45H .
0,5
II /1  La voie 1 visualise u B (t ) et la voie 2 visualise u R (t ) : D ' après les expressions ci-dessus :
la courbe 1 est u R (t ) et la courbe 2 est celle de u R (t ). 0,25
2) E  10v; u B (t  0)  10V  t   '  u R =9.0,63=5,67V   '=9ms. 0,25
3°)E est modifiée et aussi R=45. 0,5
2R
4°)u B  uR  t   .ln( )  8ms.
Rr 0,5
Exercice N°3(5points) :
En appliquant la loi des mailles:u B (t )  uC (t )  u R (t )  0 
0,25
di du di d 2u d 2u du
L  ri  uC  0  on sait que i=C. C   C. 2C .  LC. 2C  rC C  uC  0
dt dt dt dt dt dt
2
d uC r du C 1 r 1
 2
 .  .uC  0    et  = . 0,5
dt L dt LC L LC
2)a / Le régime pseudo-périodique. il caractérisée par sa pseudo-période T. 0,25

T2  2 .106
b/ T=2 LC  L    0,1H . Page 2 0,5
4 2C 4. 2 .2,5.106
G
R
O
U
PE
1 1
3) A la date t1 : l'énergie est sous forme électrostatique E1  CuC2  2,5.106 (7,5)2  7.105 J .
2 2

PH
1 du 0,75
A la date t 2 : l'énergie est sous forme magnétique:E 2  Li 2  i  C C avec
2 dt

YS
duC
 Pente de la tangente à t=t1  i  31,8mA  E2  5.105 J  WThermique  2.105 J .

IQ
dt

U
d2q q

E
4)a / q(t )  Qm sin( w0t  0 ). on sait que l'équation différentielle est: L 2   0. 0,25
dt C

C
H
dq d 2q
 Qm w0 cos( w0t  0 )  2  Qm w02 sin( w0t  0 ). En remplaçant dans l'équation différentielle

IM
dt dt

IE
Q sin( w0t  0 ) 1
ci-dessus   LQm w02 sin( w0t  0 )  m  0  sin( w0t  0 )[ LQm w02  ]  0,25

TU
C C

N
1 1
w02   w0 

IS
.
LC LC

IE
dq  q Q
b/i   Qm w0 cos( w0t  0 )  Qm w0 sin( w0t  0  ) et u C (t )   m sin( w0t  0 ).
dt 2 C C 0,5
2
1 1q dE di q dq di q
c / Et  Li 2   t  Li  .  i[ L  ]  i.0  0  t  E t  cons tan te.
2 2C dt dt C dt dt C 0,5
d / i (t ) est en quadrature avance par rapport à u C (t )  C2 est en avance de phase c'est i(t).
du C
ou bien on sait que i=C  si u C (t ) est croissante  i>0 et si u C (t ) est décroissante  i<0
dt 0,5
d'ou C2 est i(t).

Qm
e/U C   Qm  C.U C  2,5.106.6  15.10 6 C.
C
I 15.103 2
On sait que I max  Qm w0  w0  max   103 rad .s 1.Ou bien w 0   2000rads 0,5
Qm 15.10 6
 .103
1 1 1
w02   L'    0, 4 H ou bien L'=0;1H.
L 'C C.w0 2,5.106106
2

Qmax
f / à la date t=0  u C  0  sin 0 et i=Q m w0 cos 0  Q m w0  0,5
C
cos 0  1 et sin 0  0  0  0  2k .

Page 3
IE
IS
N
TU
IE
IM
H
C
E
U
IQ
YS
PH
PE
U
O
R
G
G
R
Profs: Ben Amor Moncef

O
Gouia Semi

U
Maâlej M ed Habib

PE
Triki monia
Ouali Abdelkarim

PH
EPREUVE DE SCIENCES PHYSIQUES
Année Scolaire : 2014/2015

YS
DEVOIR DE SYNTHESE N°1 ( 1 ére
TRIMESTRE ) Classes : 4éme Math , Sc -Tch
Date : Décembre 2014.

IQ
Durée : 3 Heures.

U
E
L’épreuve comporte deux exercices de chimie et trois exercices de physique répartis sur cinq pages

C
numérotées de 1/5 à 5/5. La page 5/5 est à remplir par l’élève et à remettre avec la copie.

H
*/ CHIMIE : */ PHYSIQUE :

IM
Exercice N°1 : Estérification hydrolyse Exercice N°1 : Etude d’un document scientifique
Exercice N°2 : Equilibre chimique Exercice N°2 : Dipôle RL.

IE
Exercice N°3 : Oscillateur électrique libre
N.B : */ Il est absolument interdit d’utiliser le correcteur.

TU
*/ Il sera tenu compte de la qualité de la rédaction ainsi que de sa concision.

N
IS
IE
EXERCICE N°1 : ( 3 Points )
-1
*/ MC =12g.mol -1 */ MO =16g.mol -1
On donne : Les masses molaires atomiques :*/ MH =1g.mol
On introduit dans un ballon 0,96 mole de propan -1-ol , de formule semi développée
CH3 CH2 CH2 OH et a moles d’acide méthanoïque de formule semi développée
O
H C , avec a > 0,96 mole et quelques gouttes d’acide sulfurique concentré.
O H

Le mélange ainsi obtenu est reparti équitablement sur 12 tubes à essais numérotés
de 1 à 12 dont chacun d’eux est muni d’un tube capillaire. A l’instant de
date t = 0s , on place les tubes à essais dans un bain -marie à 80°C.
L’analyse de ces mélanges réactionnels au
Quantité de Figure -1-
cours du temps permet de tracer la courbe de
matière d’eau (mol)
la figure -1- , représentant l’évolution de la quantité
de matière d’eau formée en fonction du temps.
0,06
1°) Ecrire l’équation chimique qui symbolise cette
réaction en utilisant les formules semi développées.
Donner le nom de cette réaction.
0,04
2) a) Montrer que l’avancement final dans le
mélange initial lorsque l’équilibre dynamique est
atteint, a pour valeur xf = 0,72mol.

b) Définir le taux d’avancement final τ . Le calculer. 0,02


Quel caractère de la réaction est mis en évidence ?

c) Donner l’expression de la constante d’équilibre K t(min)


en fonction de xf et a. 0 20 40 60 80 100 120 140

d) Sachant que K = 4, calculer a.


3°) A la date t = 100 min , on ajoute au contenu du tube n° 10 une masse
m = 1,76 g d’ester.
a) Le système est-il toujours en équilibre ? Justifier. Si non dans quel sens va-t-il
évoluer ?
b) Calculer la composition du mélange à l’équilibre.
Lycée Hedi Chaker SFAX Devoir de Synthèse N°1 Classes: 4éme Math, Sc-Tch Page 1/5
G
EXERCICE N°2 : ( 4 Points )

R
O
A une température T, on mélange à un instant de date t = 0, un volume V1 = 200 mL

U
d’une solution aqueuse (S1) de nitrate d’argent AgNO3 de concentration molaire

PE
C1 = 0,5 mol.L-1 , et un volume V2 = 300 mL d’une solution aqueuse (S2) de chlorure de
sodium NaCl de concentration molaire C2 = 0,5 mol.L -1. Les ions Ag + réagissent avec

PH
les ions Cl - , pour donner le complexe ionique argento -chlorure d’argent Ag (Cl )2-



YS
selon l’ équation : Ag + + 2 Cl -  Ag (Cl)2-

1°) a) Calculer le nombre de mole initial des réactifs n 01 de Ag + et n02 de Cl - .

IQ
b) Dresser le tableau descriptif d’évolution du système chimique, en utilisant

U
l’avancement volumique y de la réaction.

E
-
2°) A l’équilibre chimique dynamique, on constate que le nombre de mole d’ions Cl

C
est égal au nombre de mole d’ions Ag +.

H
a) Calculer l’avancement volumique final yf ainsi que le taux d’avancement

IM
final f de cette réaction.

IE
b) Déterminer la composition du mélange à l’équilibre.

TU
c) Montrer que la constante d’équilibre K s’écrit : K =
( – )( – )

N
(avec V : volume total du mélange). La calculer.

IS
3°) Le mélange est en état d’équilibre, à la même température T.

IE
On réalise séparément les trois expériences suivantes :
*/ EXPERIENCE A :
On ajoute au mélange, à l’équilibre un volume VA = 500mL d’eau pure.
*/ EXPERIENCE B :
On ajoute au mélange , à l’équilibre un volume VB = 500mL d’une solution aqueuse
contenant 5.10 -2 mole d’ions Cl -
*/ EXPERIENCE C :
On ajoute au mélange , à l’équilibre un volume VC = 500mL d’une solution aqueuse
contenant 10 -1 mole d’ions Cl -
Pour chaque expérience , justifier si le mélange reste en état d’équilibre ou il évolue
spontanément dans le sens  ou le sens .

EXERCICE N°1 : ( 1,75 Points ) ETUDE D’UN DOCUMENT SCIENTIFIQUE :

UN REVEIL EN DOUCEUR

O
n Commercialise aujourd’hui des réveils appelés «Réveil lumière ou Réveil en douceur».
Le concept utilisé est le suivant :
Lorsque l’heure du réveil programmée est atteinte, la lampe diffuse une lumière dont
l’intensité lumineuse augmente progressivement jusqu’à atteindre une valeur maximale.
On évite de cette façon l’éveil trop brutal des réveils ordinaires qui te hurle dans les
oreilles !!! .
La durée nécessaire pour atteindre la luminosité maximale est modifiable.
Lors d’un atelier scientifique, un groupe d’élèves propose le circuit électrique simplifié d’un
réveil en douceur.
Générateur de
tension idéal E
Circuit
électronique
Bobine
qui commande
Montre (L , r)
automatiquement Interrupteur
Réveil la fermeture et K
l’ouverture de Lampe
l’interrupteur K

D’APRES : RESSOURCES INTERNET

Lycée Hedi Chaker SFAX Devoir de Synthèse N°1 Classes: 4éme Math, Sc-Tch Page 2/5
G
QUESTIONS :

R
O
1°) Quel est d’après le texte l’intérêt de ce type de réveil ?

U
2°) Lorsque l’heure du réveil programmée est atteinte, que se passe t-il ?

PE
3°) « L’intensité lumineuse de la lampe augmente progressivement » Quel est le
phénomène physique qui explique cette phrase. L’interpréter.

PH
4°) Comment peut-on modifier les paramètres L et r de la bobine pour augmenter la
durée de l’éveil ? Indiquer les précautions à prendre.

YS
(On suppose que La lampe se comporte comme un résistor de résistance R).

IQ
EXERCICE N°2 : ( 5,75 Points )

U
K A Figure -2-
On réalise le circuit électrique représenté par

E
la figure -2-, formé par :

C
b(L,r) D
*/ Un générateur de tension idéal G de fem E.

H
G
E F

IM
*/ Une bobine b d’inductance L et de résistance r. B
*/ Deux dipôles résistors de résistance R1=110  et R2. R2

IE
1

*/ Un interrupteur K.

TU
*/ Une diode D. C
PARTIE I :

N
A un instant de date t = 0, pris comme origine des temps, on ferme l’interrupteur K.

IS
Un oscilloscope à mémoire convenablement branché, permet de visualiser la tension

IE
uG(t) aux bornes du générateur sur la voie Y1 et la tension uR1(t) aux bornes du
résistor R1 sur la voie Y2.
On enregistre les oscillogrammes  et  de la figure -3- de la page 5/5.
1°) Reproduire le schéma de la figure -2- et représenter le branchement de
l’oscilloscope.
2°) Identifier les oscillogrammes  et  de la figure -3- de la page 5/5 . Justifier.
3°) Etablir l’équation différentielle régissant les variations de l’intensité du courant
i(t) dans le circuit, notée (I).
4°) a) Déterminer l’expression de 1 constante de temps du dipôle (r, R1, L) et de I0
intensité du courant en régime permanent, pour que i(t) = I0 ( 1 - e ) soit une
solution de l’équation différentielle (I).
b) Déterminer graphiquement la valeur de 1. La méthode sera indiquée sur la
figure -3- de la page 5/5.
5°) a) Donner l’expression de u (t).
b) En exploitant les oscillogrammes  et  de la figure -3- de la page 5/5,
déterminer E, I0 , r et L.
PARTIE II :
A une date t ’ = 0, prise comme nouvelle origine des temps, on ouvre l’interrupteur K.
1°) En appliquant la loi des mailles, trouver l’expression de ub(0) (tension aux bornes
de la bobine à t ’ = 0) en fonction de R1, R2, r et E.
2°) Montrer que l’équation différentielle régissant les variations de la tension ub(t)
aux bornes de la bobine, notée (II) s’écrit : + ub = 0 , avec 2 =

3°) Vérifier que ub(t) = ub(0) . e est solution de l’équation différentielle (II).

4°) Un système d’acquisition de données, relié à un ordinateur permet de tracer la


courbe donnant les variations de ln (-ub) en fonction du temps, représentée par la
figure -4- de la page 5/5. ( ln étant la fonction logarithme népérien).
a) Montrer que ln (-ub) s’écrit sous la forme ln (-ub) = a t + b avec a et b deux
constantes à exprimer en fonction de ub(0) et 2.
b) Déterminer l’équation de la courbe de la figure -4- de la page 5/5.
En déduire la valeur de R2 et de 2. Retrouver la valeur de L.
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G
EXERCICE N°3 : ( 5,5 Points )

R
(1) K (2) Figure -5-
Le circuit de la figure -5- comporte :

O
U
*/ Un générateur de tension idéal de fem E. A
b(L,r)

PE
*/ Un dipôle résistor de résistance R0 = 20 . E
*/ Un commutateur K . C D

PH
*/ Un condensateur de capacité C = 114 nF R0
initialement déchargé.

YS
*/ Une bobine b d’inductance L et de résistance r =5 . M

IQ
PARTIE I :
On ferme K sur la position (1) , on charge alors le condensateur.

U
Une fois que ce dernier est complètement chargé, on bascule K sur la position (2) à

E
un instant de date t = 0, pris comme origine des temps. Le circuit formé constitue

C
alors un oscillateur électrique.

H
IM
1°) En utilisant un oscilloscope à mémoire, on se propose d’étudier l’évolution au
cours du temps de la grandeur électrique i(t).

IE
a) Préciser en justifiant la réponse la tension qu’on doit visualiser pour atteindre

TU
ce but.
b) Reproduire le schéma de la figure -5-, en y indiquant le branchement de

N
l’oscilloscope à effectuer.

IS
uR0(V) Figure -6-
2°) La figure -6- représente la tension 0,4
()

IE
uR0(t).
a) En exploitant la courbe de la 0,2

figure -6-, déterminer la pseudo période T. t1 t(ms)


b) En déduire la valeur de L, 
0 
sachant que T  2 √LC 1,05
3°) Etablir l’équation différentielle - 0,2

régissant les variations de la tension uR0.


4°) a) Donner l’expression de l’énergie - 0,4
totale de l’oscillateur en fonction de
q(t) (charge électrique portée par l’armature A du condensateur) ,uC (t) ( tension aux
bornes du condensateur), i(t) intensité du courant circulant dans le circuit et L.
b) Montrer que l’oscillateur est non conservatif.
5°) A l’instant de date t 1 = , On trace la tangente à la courbe uR0(t) notée ().
a) Déterminer à cet instant la tension ub(t 1) aux bornes de la bobine.
b) Calculer l’énergie totale W de l’oscillateur à cet instant.
c) Sachant que l’énergie thermique Wth perdue par effet joule entre les instants de
date t =0 et t 1 vaut 4,96 J. Calculer la valeur de la fem E du générateur.
PARTIE II : Figure -7-
Dans le circuit de la figure -5- , on E(J) Courbe 1
élimine le résistor de résistance R0,et on
12,83 Courbe 2
suppose que la résistance r de la
bobine est négligeable.
Courbe 3
On refait la même expérience de la
partie I.
0 t(ms)
Le circuit formé constitue alors un
oscillateur électrique libre non amorti. Sur la figure -7- , on a représenté les
variations en fonction du temps des énergies emmagasinées dans les deux dipôles
(condensateur et bobine), ainsi que l’énergie totale. On obtient les courbes 1, 2 ,3 de la
figure -7-
1°) Identifier ces trois courbes. Justifier.
2°) En adoptant une méthode énergétique, établir l’équation différentielle régissant
les variations de uC(t).
3°) Sachant que la charge maximale portée par l’armature A du condensateur est
Qm = 1,71.10 -6C et en utilisant les courbes de la figure -7-, retrouver les valeurs de C , L
et donner la période Te des énergies.
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G
R
NOM ET PRENOM : CLASSE :

O
U
PE
FEUILLE A REMETTRE AVEC LA COPIE

PH
Figure -3-

YS
Oscillogramme 

IQ
U
On donne :

E
C
H
Oscillogramme  */ Sensibilité verticale pour les

IM
deux voies de l’oscilloscope :

IE
2 V/div

TU
*/ Balayage horizontal: 2ms/div

N
IS
O

IE
Figure -4-
ln (-u b
)

t(ms)
0 2 4

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G
R
O
U
PE
PH
O O
EXERCICE N°1 : ( 3 Points ) 
1°)*/ Equation de la réaction : H C + CH3 CH2 CH2 OH  H2 O + H C

YS

O H  O CH2 CH2 CH3
*/ Nom de la réaction : Il s’agit d’une estérification.

IQ
U
2) a) Montrons que xf = 0,72 mol dans le mélange initial :

E
Le mélange initial est divisé équitablement en 12 tubes, dans un tube l’avancement final est de 0,06 mol  dans le

C
mélange initial , xf = 0,06  12 = 0,72 mol .

H
IM
b) */ Définition du taux d’avancement final :
Le taux d’avancement final d’une réaction chimique noté f est égal au quotient de son avancement final xf par son

IE
avancement maximal xmax : f =

TU
*/ Le calculer.
Pour la réaction d’estérification hydrolyse, le réactif limitant est celui qui possède la plus petite quantité de matière

N
IS
initiale. C’est le cas de l’alcool dans notre cas. Dans le mélange initial, 0,96 - =0  = 0,96 mol.
,

IE
f = = = 0,75.
,
*/
Quel caractère de la réaction est mis en évidence ? f = 0,75  1  caractère limitée de la réaction.

c) Expression de la constante d’équilibre K en fonction de xf et a :


Acide + Alcool 
 Ester + Eau
[ ][ ] ( ) ( ) ( ) ( )
K = = = = .
[ ][ ] ( )( ) ( )( ) ( )( , – )

d) Calculer de a : K = 4 ; x f = 0,72 mol  a = 1,26 mol.

3°) a)*/ Le système est-il toujours en équilibre ? Justifier.


( )
Calculons la masse molaire de l’ester : M(C4H8O2) = 88 g.mol-1, n(Ester ajouté) = = 0,02 mol.
( )
On travaille dans un tube, et non pas dans le mélange initial. Alors xf = 0,06 mol .
Acide + Alcool  Ester + Eau

t=0 [ 0,105 0,08 0 0 ] en mole
t1 [0,105-0,06 0,08 – 0,06 0,06 0,06 ] en mole
= 0,045 = 0 ,02
A t1 On ajoute au tube 0,02 mol d’estert
t1 [0,045 0 ,02 0,06+0,02 0,06] en mole
Calculons  ( la fonction des concentrations ) et la comparons à K.
 = 5,33  K , donc le système n’est plus en équilibre à t1 .

*/ Si non dans quel sens va-t-il évoluer ?


  K ; Le système évolue spontanément selon la loi d’action de masse de sorte que K, donc  doit, sens 
Acide + Alcool  Ester + Eau

t1 0,045 0 ,02 0,08 0,06
t2éq 0,045+xf 0 ,02 +xf 0,08-xf 0,06 -xf

( , )( , – )
K=4 = = On obtient une équation du second degré en xf , sa résolution donne xf.
( , )( , )
3x f2 + 0,4x f - 1,2.10-3 = 0.  les deux solutions : xf‘  0 ; xf‘’ = 2,83.10-3 mol.

Composition du mélange dans un tube à t2éq :


*/ nAcide = 0,045+xf =47, 83.10-3 mol. */ nAlcool = 0,02+xf = 22,83.10-3 mol.
*/ nEster = 0,08 - xf = 77,17.10-3 mol. */ nEau = 0,06 - xf = 57,17.10-3 mol.

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G
EXERCICE N°2 :( 4 Points )

R
1°) a) Calculer le nombre de mole initial des réactifs n 01 de Ag + et n02 de Cl - :

O
U
*/ n 01 = C1V1 A.N : n 01 = 0,5 200.10-3 = 0 ,1 mol. */ n 02 = C2V2 A.N : n 02 = 0,5 300.10-3 = 0,15 mol.

PE
b) Tableau descriptif d’évolution du système chimique, en utilisant l’avancement volumique y :

PH
Equation de la réaction 

Ag + + 2 Cl -  Ag (Cl)2-

YS
Etat du système Avancement Concentrations (mol.L-1)
volumique y (mol.L-1)
Etat initial 0 0,2 0,3 0

IQ
U
Etat intermédiaire y 0,2 - y 0,3- 2y y

E
Etat final yf 0,2 - yf 0,3- 2yf yf

C
2°) a) */ Calcul de l’avancement volumique final yf

H
A l’équilibre : n Ag+ = n Cl-  [Ag+] = [ Cl- ]  0,2 - yf = 0,3- 2yf  yf =0,1 mol.L-1

IM
*/ Calcul du taux d’avancement final f :

IE
f = = ; Calculons ymax ;

TU
,
0,2 – y 0 y  0,2 Donc ymax = 0,15 mol.L-1 , et par suite f = = 0,66
,

N
0,3 –2 y 0 y  0,15

IS
b) Déterminer la composition du mélange à l’équilibre :

IE
Composition du mélange à l’équilibre en concentration : On accepte la composition en nombre de mole.
[Ag+] = 0,2 - yf = 0,1 mol.L-1. nAg+ = 0,05 mol.
[Cl-] = 0,3 - 2yf = 0,1 mol.L-1 nCl- = 0,05 mol.
[Ag (Cl)2-] = yf = 0,1 mol.L-1 nAg (Cl)2- = 0,05 mol.
c) */ Montrons que la constante d’équilibre K s’écrit : K = ?
( – )( – )
[ ( ) ]
K =
[ ][ ]
= = =
( , )( , )  ( ) ( )

= ( )
= ( – )( – )
, d’où le résultat.

*/ La calculer : K = . AN : K = 100.
( – )( – )
3°) Le mélange est en état d’équilibre :
Dans ces expériences , l’énoncé parle du nombre de mole, on peut considérer la fonction des concentrations  en
nombre de mole.
( ( ( ) )
 =
( )(
V . Dans chaque expérience , on doit calculer  et la comparer à K.
)
*/ EXPERIENCE A :On ajoute au mélange, à l’équilibre un volume VA = 500mL d’eau pure.
 = 400. Le système n’est plus en équilibre, il évolue spontanément dans le sens de sorte que K,  doit , c’est adire
le sens .
*/ EXPERIENCE B :On ajoute au mélange , à l’équilibre un volume VB = 500mL d’une solution aqueuse contenant
5.10 -2 mole d’ions Cl -
 = 100 = K . Le système reste en équilibre.
*/ EXPERIENCE C :On ajoute au mélange , à l’équilibre un volume VC = 500mL d’une solution aqueuse contenant
10 -1 mole d’ions Cl -
 = 44,4. Le système n’est plus en équilibre, il évolue spontanément dans le sens de sorte que K,  doit , c’est adire
le sens .

EXERCICE N°1 : ( 1,75 points)


1°) Quel est d’après le texte l’intérêt de ce type de réveil ?
L’intérêt de ce type de réveil est d’éviter l’éveil trop brutal des réveils ordinaires qui hurlent dans les oreilles.
2°) */ Lorsque l’heure du réveil est atteinte, que se passe t-il ?
Lorsque l’heure du réveil est atteinte, l’interrupteur K se ferme automatiquement, et la lampe s’allume progressivement.
3°) « L’intensité lumineuse de la lampe augmente progressivement » Quel est le phénomène physique qui explique
cette phrase. L’interpréter.
*/ le phénomène physique est l’auto-induction dans la bobine.
*/ Interprétation : création d’un courant induit qui s’oppose par ses effets (Champ induit) à la cause qui lui a donné
naissance (variation du champ inducteur dans la bobine)

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G
4°) Comment peut-on modifier les paramètres L et r de la bobine pour augmenter la durée du réveil,

R
O
Durée de réveil = temps d’établissement du courant = t  5 = 5 .
( )

U
PE
D’autre part le courant en régime permanent a pour expression : I0 =
( )
*/ Effet de L : Si t      on doit augmenter l’inductance L .

PH
*/ Effet de r : Si t      on doit diminuer r .
Précaution : Si on  r alors I0, on risque de griller la lampe. Dans ce cas, la précaution à prendre est que I0 doit- être

YS
inférieur à l’intensité nominale de la lampe indiquée par le constructeur. K A
EXERCICE N°2 : ( 5,75 points) Voie Y2

IQ
Partie I : i

U
1°) Branchement de l’oscilloscope : b(L,r) uAC = uG =E

E
2°) */ Identification des oscillogrammes  et  : UG = E Voie Y 2
B

C
L’oscillogramme  correspond à uR1(t).
uR1 uBC = uR1

H
L’oscillogramme correspond à uG(t).

IM
*/ Justification : G est générateur de tension idéal  C

IE
uG = constante E  t  sa courbe uG(t) est représentée par une droite parallèle à l’axe des abscisses. C’est le cas de
l’oscillogramme.

TU
3°) Etablir l’équation différentielle de variable i(t) :
*/ circuit : */ Loi des mailles : uR1 + ub - E = 0.

N
K A

IS
*/ Détail : uR1 = R1 i ; ub = L + ri

IE
i ( )
ub b(L,r) Et par suite on obtient l’équation : + i = .(I)
uG = E 4°) a) Expression de 1 et de I0 :
B
uR1 R1 i(t) = I0 ( 1 - e ) est une solution de l’équation différentielle (I).

C Calculons = e .
( ) ( ) ( )
Dans (I), on obtient : e +( )I 0 ( 1 - e ) = [ -( )I 0 ] e +( )I 0 - =0
 
( ) ( )
Donc : */ [ -( )I0 ] =0 et */ ( )I 0 - =0 .

Donc : I0 = et 1 = .
b) Détermination de 1 : Méthode graphique du .
A t = 1, uR1 = 63  de sa valeur maximale = 8 = 5,04 V
qui seront représentés par 2,5div en tenant compte du calibre des tensions.
Graphiquement 1 sera représentée par 2,2 div .
ce qui donne 1 =2,2  2ms = 4,4 ms = 4,4.10-3s. O 1
5°) a) Donner l’expression de (t) :
uR1 = R1 i  uR1 = [1-e ]
b) Détermination de E, I0 , r et L :
*/ D’après L’oscillogramme  : E = 4,5 2 = 9V.
*/ D’après L’oscillogramme  : uR1( RP) = 42 = 8V =  r = – R1 = 13,75 .

*/ I0 = = = 72,72.10-3 A.
*/ L = 1( R1 + r ) = 0,54 H.

Partie II : A
1°) Expression de ub(0) en fonction de R1, R2, r et E : i
ub uD
Loi des mailles : uR1 + ub + uD + uR2 = 0. (Voir circuit au cours de l’ouverture de K) b(L,r) D
D est une diode passante dans ce circuit , elle se comporte comme un interrupteur fermé,
F
alors uD = 0. ub + (R1 + R2 ) i = 0, B
mais à t=0, i = I0 (régime permanent dans le cas de la fermeture de K) R1 uR1 uR2 R2R

I0 = donc ub(0) = - (R1 + R2 ) I0 = - (R1 + R2 ) . C

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G
2°) Equation différentielle de variable ub(t) :

R
O
*/ Circuit : Voir 1°).

U
*/ L.M : uR1 + ub + uD + uR2 = 0  L + r i + (R1 + R2 ) i = 0  L + (R1 + R2 +r ) i =0.

PE
D’autre part, d’après la L.M i =- et = - ,
( ) ( )

PH
+ ub = 0 (II) , avec 2 = . D’ou le résultat demandé:

YS
3°) Vérifions que ub(t) = ub(0) . est solution de l’équation différentielle (II).

IQ
( ) ( )

U
ub(t) = ub(0) . e , =- e . Dans (II) , - e + ub(0) . e = 0 ce qui est bien vérifié.
 

E
4°)a) Montrons que ln (-ub) s’écrit sous la forme ln (-ub) = a t + b avec a et b deux constantes à exprimer en

C
fonction de ub(0) et 2.

H
IM
ln(-ub) = ln(- ub(0) . e ) = ln(- ub(0)) + ln( e ) =- t + ln(- ub(0)) = a t + b, d’où

IE
a=- et b = ln(- ub(0)) . ln (-u b )

TU
b) */ Déterminer l’équation de la courbe :
3 M [ tM = 0s ; ln(-ub)M = 3]

N
On choisit deux points M et N appartenant à la droite

IS
ln (-ub) = a t + b , avec a coefficient directeur de la droite ( a0 dans notre cas),

IE
et b ordonnée à l’origine des abscisses.
On trouve : ln (-ub) = - 537,5 t + 3.
*/ En déduire la valeur de R2 et de 2.
a=-  2 = = 1,86.10-3s.

b = ln(- ub(0))  - uB(0) = exp(b)  uB(0) = - 20,08 V.
D’autre part
( ) ( ) N
ub(0) = - (R1 + R2 )  R2 = - - R1 = 166,1 . N [ tN = 4.10-3 s ; ln(-ub)N = 0,85]
*/ Retrouver la valeur de L.
2 =  L = 2( R1 + R2 + r )  L = 0,539 = 0,54 H. t(ms)
0 2 4
EXERCICE N°3 : ( 5,5 points)
Partie I :
1°) a) Tension qu’on doit visualiser pour étudier l’évolution au cours du temps de la grandeur électrique i(t).
*/ On doit visualiser à l’oscilloscope la tension uR0(t).
*/ Justification : uR0(t) = R0 i(t),  uR0(t) et i(t) sont deux grandeurs
proportionnelles, la variation de uR0 au cours du temps est la même que
A
la variation de i au cours du temps. i b(L,r)
b) Branchement de l’oscilloscope : Voir circuit.
2°) a) Détermination de la pseudo période T : C D
, ×
E n utilisant l’échelle sdes abscisses : T = = 0,6 ms = 0,6 .10-3 s uR0 R0 uMD = uR0
b) En déduire la valeur de L, sachant que T  2 √ : M Voie X
T  2 √LC  T2 = 42 LC  L =  L = 0,0799  0,08 H

3°) Etablir l’équation différentielle régissant les variations de la tension uR0 :
*/Circuit : */ Loi des mailles :
uR0 + ub + uC = 0
A */ Détail :
i ub b(L,r)
uR0 = R0 i , ub = L + ri , uC =  L + (R0 + r) i + =0 ,
C uc D Dérivons cette égalité par rapport au temps:
uR0 R0 L + (R0 + r) + =0.
M
D’autre part : uR0 = R0 i  i =  =  =
( )
En fin on obtient: + + uR0 =0 .

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G
R
4°) a) Expression de l’énergie totale E = f( q(t) , uC (t) , L , i ) : E = q uC + L i2 .

O
b) Montrer que l’oscillateur est non conservatif :

U
= [ q uC + L i2 ] = [ q uC ] + [ L i2 ] = [ q + uC ] + L2 i

PE
=

PH
[q + uC ] + Li = i[ q + uC ] + L i = i[ uC+ uC ] + L i = i[ uC + L ] =- ( R0+r) i2

YS
On montrer que = - ( R0+r) i2  0  E  dans le temps, et par suite l’oscillateur est non conservatif.

IQ
5°) a) Tension ub(t 1) aux bornes de la bobine :

U
ub(t1) = L[ ]t1 + r i (t1) .

E
C
*/ D’après la figure -6- : uR0(t1) = - 0,2 V  i(t1) = = - 0,01 A.

H
]t1 = R0 [ ]t1 

IM
*/ D’après la tangente () : Le coefficient directeur a de la tangente à la courbe uR0(t) =[

IE
[ ]t1 = .
*/ Déterminons a : On choisit deux point M et N  à la tangente ().

TU
M [ tM = 0,375 .10-3 s ; (uR0)M = 0,4V] ; N [ tN = 0,675.10-3 s ; (uR0)N = -0,2V] , on trouve a = - 2000Vs-1.

N
[ ]t1 = = -100As-1  ub(t1) = L[ ]t1 + r i (t1) = - 8,05 V.

IS
IE
b) Energie totale W de l’oscillateur à l’ instant t1 :
W(t1) = EC + EL= CuC2(t1) + Li2(t1).
i(t1) = - 0,01 A.
D’après la loi des mailles à t1 : uR0 + ub + uC = 0  uC = -uR0 - ub = - 8,25 V.
W(t1) = CuC2(t1) + Li2(t1) = 7,87.10-6 J.

c) Calcul de la valeur de la fem E du générateur.

W(0) = W(t1) + Wth = 12,83.10-6 J.


( )
W(0) = CuC2(0) = C E2  E = = 15V.

PARTIE II :
1°) */ Identifier Les trois courbes :
/ La courbe 1 correspond à Etotale / La courbe 2 correspond à EC / La courbe 3 correspond à EL
*/ Justification :
/ L’oscillateur est non amorti, il est conservatif, son Etotale = constante, sa courbe représentative en fonction du temps
est une droite parallèle à l’axe des abscisses. C’est le cas de la courbe 1.
/ Le condensateur est initialement chargé, son energie EC est maximale à t=0, sa courbe représentative en fonction du
temps doit commencer par sa valeur maximale, c’est le cas de la courbe 2.
/ Par élimination la courbe 3 ne peut être que celle de EL.

2°) Equation différentielle de variable uC(t) par une méthode énergétique :


L’oscillateur est non amorti, il est conservatif, son Etotale = constante  =0  [ EC + EL ] = 0 

[ CuC2+ Li2 ] = 0  C uC +Li = 0  i [ uC + L ] = 0, or i 0 alors [ uC + L ]=0,


Et par suite on trouve l’équation: + uC =0 .

3°) Valeurs de C et L :
Etotale = constante = 12,83.10-6 J (d’après la courbe 1 de la figure-7- )
Etotale = constante =  C= = 113,95.10-9F  114.10-9F

Etotale = constante = LIm2 = L(Qm0) 2 ; Or 0 = = 10471,97 rad.s-1 ,  L = = 0,08 H.
(  )
Donner la période Te des énergies :
Te = = 0,3.10-3s

Lycée Hédi Chaker SFAX. Devoir de Synthèse N°1 (Correction ) . Classes: 4éme Math, Sc -Tch ,Sc-Exp . Page 5/5
IE
IS
N
TU
IE
IM
H
C
E
U
IQ
YS
PH
PE
U
O
R
G
G
R
Prof : ABDELMOULA RIADH

O
BEN AMOR MONCEF

U
GOUIA SEMI

PE
MAALEJ Med HABIB

Année Scolaire : 2013/2014

PH
EPREUVE DE SCIENCES PHYSIQUES
Classes: 4éme Math, Sc-tch.

YS
ére Date : Décembre 2013.
DEVOIR DE SYNTHESE N°1 (1 TRIMESTRE )
Durée : 3 Heures.

IQ
U
L’épreuve comporte deux exercices de chimie et trois exercices de physique répartis sur cinq pages numérotées de 1/5 à 5/5 .

E
La page 5/5 est à remplir par l’élève et à remettre avec la copie.

C
*/ CHIMIE : */ PHYSIQUE :

H
Exercice N°1 : Réaction d’estérification Exercice N°1 : Texte documentaire.

IM
Exercice N°2 : Loi d’action de masse Exercice N°2 : Dipôle RL.
Exercice N°3 : Oscillateur électrique.

IE
N.B : */ Il est absolument interdit d’utiliser le correcteur.
*/ Il sera tenu compte de la qualité de la rédaction ainsi que de sa concision.

TU
N
IS
EXERCICE N°1 : ( 4 points )

IE
A un instant de date t = 0, on introduit dans un érlenmeyer, un volume V1 = 50 mL d’acide éthanoïque C2H4O2
et un volume V2 de méthanol CH3OH. On ajoute a ce mélange quelques gouttes d’acide sulfurique concentré et
on le maintient durant toute l’expérience à une température constante  = 60°C.
On donne : */ Masse volumique de l’eau : eau = 1000kg.m-3.
Espèces Acide éthanoïque Méthanol
-1
Masse molaire (g.mol ) 60 32
Densité 1,08 0,8
1°) a) Vérifier que le mélange renferme initialement 0,9 mole d’acide éthanoïque.
b) Calculer le volume V2 pour que le mélange initial soit équimolaire.
2°) Dresser le tableau descriptif d’évolution du système relatif à l’avancement x de la réaction.
3°) a) Etablir l’expression de la constante d’équilibre K de la réaction en fonction du taux d’avancement
final f1 de la réaction.
2
b) Sachant que K = 4 , montrer que f1 = .
3
c) Déduire la composition du mélange à l’équilibre.
4°) A un instant de date t1, on ajoute au mélange obtenu à l’équilibre, 0,1 mole d’acide éthanoïque et
0,1 mole d’eau. Préciser, en le justifiant, si à cette date, le système est en état d’équilibre ? Si non, préciser
dans quel sens évolue-t-il spontanément.
5°) Dans une deuxième expérience, on mélange a moles d’acide éthanoïque et b moles de méthanol, avec
a  b, en présence de l’acide sulfurique concentré et à la température .
a) Montrer que la constante d’équilibre K est liée au taux d’avancement final f2 de la réaction par
f
la relation : K =
b
   f   f 
a
b) Sachant que b = 1,75 a, trouver la valeur de f2
c) Comparer f2 et f1 . Conclure.
EXERCICE N°2 : ( 3 points )
En solution aqueuse, les ions fer (III) Fe3+ réagissent avec les ions thiocyanate SCN- pour donner les ions
ferrithiocyanate FeSCN2+ de couleur rouge sang selon l’équation :
Fe3+ + SCN-  FeSCN2+

A t = 0, et aune température , on mélange un volume V1 = 100 mL d’une solution de sulfate de fer III
Fe2 (SO4) 3 de concentration molaire C1 = 50.10-3 mol.L-1 et un volume V2 = 100 mL d’une solution de
thiocyanate de sodium NaSCN de concentration molaire C 2 = 0,1 mol.L-1.

LYCEE HEDI CHAKER SFAX Devoir de synthèse N°1 4éme Math ,Sciences techniques Page 1/5
G
1°) Montrer que le mélange initial est équimolaire, contenant 10 -2 mole de chaque réactif.

R
2°) a) Déterminer la composition molaire du système (S) obtenu à l’équilibre, sachant que le taux

O
U
d’avancement final de la réaction est f = 0,6.

PE
b) Enoncer la loi d’action de masse.
c) Calculer la constante d’équilibre K de la réaction.

PH
3°) Au système (S), porté à la même température  , On ajoute un volume V’ = 100 mL d’une solution de
sulfate de fer III contenant 2.10-3 mole d’ion Fe3+.

YS
a) Quel est l’effet de cet ajout sur la constante d’équilibre K.

IQ
b) Préciser en le justifiant, l’effet de cette opération sur l’équilibre et sur l’intensité de la
couleur rouge sang des ions ferrithiocyanate FeSCN2+.

U
E
C
H
IM
EXERCICE N°1 : ( 2 points )

IE
ETUDE D’UN DOCUMENT SCIENTIFIQUE :

TU
LA CUISINE ET LA PHYSIQUE . QUEL RAPPORT ???

N
P

IS
lus rapides, plus sûres, plus économiques, les plaques à induction révolutionnent la cuisson et

IE
envahissent de plus en plus les cuisines mondiales. Leur secret est « l’application d’un phénomène
découvert au XIX° siècle : L’induction électromagnétique ».
Néanmoins l’application domestique d’un tel phénomène était très tardive : le fabricant SCHOLTES
lance sur le marché la première table en 1979. Il faudra finalement attendre les années 90 pour voir arriver
dans les cuisines des plaques fiables et moins couteuses.
Un tel succès s’explique par la très astucieuse
succession de processus physiques mis en jeu
pour cette technique de cuisson, qui lui confère
une grande efficacité.
Son principe est : Créer un champ magnétique
oscillant au dessus de la plaque vitrocéramique,
grâce à la circulation d’un courant alternatif
intense dans une bobine. Ce champ va induire au
fond du récipient une multitude de courants de
Foucault, qui, par effet Joule, vont chauffer les
aliments.
Une seule condition pour que cette cascade de
processus électromagnétiques s’enclenche est
que le fond du récipient soit ferromagnétique.
Parmi les avantages de cette cuisson, on cite :
*/ La chaleur est directement générée dans le récipient, ce qui évite les pertes d’énergie.
*/ Notre corps est insensible au champ magnétique. La main ne peut pas être le siège
de courants de Foucault et ne risque pas d’être brulée lorsqu’elle se pose sur une plaque à induction.

Olympiades de physique : Lycée « Guez de Balzac Angouleme »

QUESTIONS :
1°) Le texte parle d’une nouvelle technique de cuisson. La quelle ? Quel est son principe ?
2°) Quel est d’après le texte, le phénomène physique découvert au dix-neuvième siècle ? Le définir.
3°) Préciser l’induit et l’inducteur dans les tables de cuisson à induction.
4°) Citer d’après le texte les avantages de cette nouvelle méthode de cuisson.
5°) Peut-on cuire des aliments dans un récipient en céramique (matière à base d’argile) ? Expliquer.

LYCEE HEDI CHAKER SFAX Devoir de synthèse N°1 4éme Math ,Sciences techniques Page 2/5
G
R
K Figure-1-
EXERCICE N°2 : ( 7 points )

O
Le circuit de la figure-1- est formé par :

U
PE
*/ Un générateur de tension idéal de fem E.
*/ Deux conducteurs ohmiques de résistance R1 = 100 

PH
et R2. E Diode (d)
b (L,r)
*/ Une bobine b d’inductance L et de résistance interne r.

YS
*/ Une diode (d).
R2

IQ
*/ Un interrupteur K.

U
E
I°) A un instant de date t=0, on ferme K. R1

C
H
1°) a) Montrer que l’équation différentielle régissant

IM
les variations de la tension ub(t) aux bornes de la bobine s’écrit sous la forme :
dub(t) ( R1 + r ) r E

IE
+ ub(t) = .
dt L L

TU
b) Cette équation différentielle admet pour solution ub(t) = A + B exp (  t ), avec A, B et  sont

N
des constantes. Exprimer ces constantes en fonction des paramètres du circuit.

IS
En déduire alors l’expression de ub(t).

IE
2°) Etablir l’expression de la tension uR1(t) aux bornes du résistor de résistance R 1.

3°) Sur la figure-2- de la page 5/5, on représente le chronogramme ub(t) et la tangente () au
chronogramme uR1(t) à l’instant t = 0. (uR1(t) est non représenté).
a) Déterminer la valeur de E. Justifier.
b) Déterminer la valeur de ub en régime permanant. En déduire celle de uR1 dans le même régime.
c) On considère le point A de la tangente (). Montrer que l’abscisse du point A est la constante
de temps  du dipôle (R1,r,L). Déduire la valeur de .
d) Représenter sur la figure-2- de la page 5/5, l’allure du chronogramme uR1(t).
e) Déterminer les valeurs de L et r.

4°) On refait la même expérience, en remplaçant la bobine b (L, r) par une bobine b’ (L’, r’). On suit l’évolution
de l’intensité du courant i(t) et i’(t) respectivement dans b et b’. On obtient les chronogrammes  et ’
de la figure-3- de la page 5/5
Comparer qualitativement (sans calcul) L et L’, ainsi que r et r’. En déduire l’effet du remplacement de b par b’
sur l’établissement du courant.

II°) Dans le circuit de la figure-1- l’interrupteur étant fermé, à un instant de date t = 0 pris comme nouvelle
origine des temps, on ouvre K.

1°) La diode (d) a-t-elle un rôle dans ce circuit ? Expliquer.

2°) Quelle est la réponse du dipôle (R2,r,L) à l’ouverture de K ? En déduire le phénomène physique qui se
produit dans la bobine .Justifier.

3°) Etablir l’équation différentielle régissant les variations de la tension u R2(t) aux bornes du résistor de
résistance R2
R2E (R +r)
4°) Vérifier que uR2(t) = exp [ - 2 t ] est une solution de l’équation différentielle déjà établie.
(R1+r) L

5°) A l’instant de date t = 2 , la tension uR2(2) = 14,76 V. Calculer R2 et déduire 2.


On prendra : exp(-1) = 0,36.

LYCEE HEDI CHAKER SFAX Devoir de synthèse N°1 4éme Math ,Sciences techniques Page 3/5
G
R
EXERCICE N°3 : ( 4 points )

O
Figure-4-

U
(1) K (2)
Le circuit de la figure-4- comporte :

PE
*/ Un générateur de courant G , débitant un courant d’intensité

PH
constante I0 = 33,34 A. I0 b(L)
*/ Un condensateur de capacité C, initialement déchargé. C

YS
G
*/ Un résistor de résistance R.
R
*/ Une bobine b d’inductance L et de résistance interne

IQ
négligeable devant R.

U
*/ Un commutateur K.

E
C
On ferme K sur la position (1), et on charge le condensateur pendant une minute. A la fin de cette charge, on

H
IM
bascule K sur la position (2) à un instant de date t = 0, pris comme origine des temps.
L’oscillateur électrique est alors le siège d’oscillations électriques.

IE
TU
1°) Quelle est la nature de ces oscillations.

N
2°) Etablir l’équation différentielle régissant les variations de la tension u C(t) aux bornes du condensateur.

IS
duC

IE
3°) a) Etablir l’expression de l’énergie totale de l’oscillateur en fonction de C, L, uC et .
dt
b) Montrer que cette énergie diminue au cours du temps.

4°) Un oscilloscope à mémoire, convenablement branché, permet de visualiser la tension ub(t) aux bornes de
la bobine. On obtient l’oscillogramme de la figure-5-

Figure-5-

Calibres de l’oscilloscope :
*/ Calibre des temps : 10ms/div
O
*/ Calibre des tensions : 10V/div

a) Donner le branchement de l’oscilloscope permettant d’observer cet oscillogramme.


b) Quelle est la nature du régime d’oscillations obtenu ? Justifier.
c) Déterminer la valeur de C. Sachant que la pseudo période T de l’oscillateur a pour expression T  2 LC ,
En déduire la valeur de L.

5°) A l’ instant de date t1 = 40 ms, montrer que l’énergie totale de l’oscillateur est purement électrostatique.
Calculer sa valeur.

LYCEE HEDI CHAKER SFAX Devoir de synthèse N°1 4éme Math ,Sciences techniques Page 4/5
G
R
NOM ET PRENOM : CLASSE :

O
U
FEUILLE A REMETTRE AVEC LA COPIE

PE
PH
YS
IQ
Figure-2-
Tensions (V)

U
E
()

C
H
IM
10

IE
A

TU
N
IS
IE
t(ms)
0
0 50 100 150

Figure-3-
i(mA)

 : Chronogramme de i

’ : Chronogramme de i’

t(ms)
0
0

LYCEE HEDI CHAKER SFAX Devoir de synthèse N°1 4éme Math ,Sciences techniques Page 5/5
G
u

R
Année Scolaire : 2013/2014

O
DEVOIR DE SYNTHESE N°1 (1 ére
TRIMESTRE ) : CORRECTION Classes: 4éme Math, Sc-tch.

U
Date : Décembre 2013.

PE
PH
EXERCICE N° : 1 ( 4 points )

YS
eau.dAcV1
1°) a) Nombre de mole d’acide éthanoïque : nAc=  A.N : nAc = 0,9 mol.
MAc

IQ
U
nAc.MAl
b) Volume V2 : nAl = nAc ( mélange équimolaire) V2 =  A.N : V2 = 36mL.

E
eau.dAl

C
2°) Tableau d’avancement: (Avec tous les détails) :

H
Equation de la réaction Acide
+ Alcool Ester + eau

IM
CH3COOH CH3OH CH3COOCH3 H2O

IE
Etat du système Avancement x Quantités de matière

TU
(mol) (mol)

N
Etat initial 0 0,9 0,9 0 0

IS
Etat intermédiaire x 0,9 - x 0,9 - x x x

IE
Etat final xf 0,9 – xf 0,9 – xf xf xf

3°) a) Expression de K en fonction de f1 :


[Ester]éq[Eau]éq xf1 x x
D’après la L.A.M : K = =( )2. Or xmax = 0,9 mol ; et f1 = f1 = f1
[Acide]éq[Alcool]éq 0,9 – xf1 xmax 0,9
f1 2
et par suite on déduit : K=[ ] .
1-f1
2 2
b) Montrer que f1 = = 0,66 ? K = 4, dans , on obtient f1 = en tenant compte que 0f1 1.
3 3
c) Composition du mélange à l’équilibre :
xf1 = 0,9 f1 = 0,6 mol. En utilisant la dernière ligne du tableau d’avancement, on obtient la composition :
*/ nAc = nAl = 0,3 mol. */ nEster = nEau = 0,6 mol.
4°) Etat su système à t1 et sens d’évolution spontané :
*/ Acide + Alcool  Ester + eau. Calculons (t1) = 3,5  K , alors le système

t1 : 0,3+0,1mol 0,3mol 0,6mol 0,6+0,1 mol n’est pas en état d équilibre.
*/ (t1)  K , alors le système évolue spontanément dans le sens qui tend à augmenter  : c’est le sens
d’estérification.
f
5°) a) Montrons que K = ?
b
 f   f 
a
xf2
*/ Acide + Alcool 
 Ester + eau. xmax = a, car ab et f2 = , donc xf2 = a f2
a

[Ester]éq[Eau]éq f
t=0 : a mol b mol 0mol 0 mol Dans K = = 
[Acide]éq[Alcool]éq b
   f   f 
a
téq : (a - xf2 )mol (b - xf2 )mol xf2 mol xf2 mol
b
b) Calcul de f2 = ? b = 1,75 a  = 1,75 et K = 4 dans l’équation, on obtient une équation du second degré :
a
3(f2 )2 -11 f2 +7 = 0, les deux solutions sont : f2 ‘ = 0,82 et f2 ‘’ = 2,84 et puisque f2 1 alors on retient la
solution f2 ‘ = 0,82.
c) */Comparer f2 et f1 : f2  f1
*/ Conclure : Le taux final d’une réaction dépend de la composition initiale du mélange.

LYCEE HEDI CHAKER SFAX CORRECTION DU DEVOIR DE SYNTHESE N°1 Décembre 2013 Page 1/5
G
EXERCICE N° : 2 ( 3 points )

R
1°) Montrer que le mélange initial est équimolaire, contenant 10 -2 mole de chaque réactif.

O
U
*/ Pour la solution de Fe2 (SO4) 3 :C1= 5.10-2 mol.L-1, alors n (Fe3+) = 2C1 V1 A.N : nFe3+ = 10-2 mol.

PE
*/ Pour la solution de NaSCN C2 = 0,1 mol.L-1, alors nSCN- = C2 V2 A.N : nSCN- = 10-2 mol.

PH
2°) a) Détermination de la composition molaire du système (S) obtenu à l’équilibre :

YS
x
Fe3+ + SCN-  2+
xmax = 10-2mol ,et f = f-2  xf = 10-2. f
 FeSCN

IQ
10

U
A t=0 : 10-2mol 10-2mol 0 A.N: xf = 0,6.10-2mol.

E
-2 -2
A téq : (10 -xf )mol (10 -xf )mol (xf )mol

C
Et par suite la composition à l’équilibre est:

H
*/ nFe 3+ = nSCN- = 0,4.10-2 mol. */ n FeSCN2+ = 0,6 .10-2mol.

IM
b) Enoncer la loi d’action de masse :

IE
Soit un équilibre symbolisé par : aA + bB  cC + dD. La fonction  des concentrations prend, à


TU
l’équilibre une valeur constante K , appelée constante d’équilibre qui ne dépend que de la température.
[C]céq [D]déq

N
()éq = = K = f(T).
[a]aéq [B]béq

IS
[FeSCN2+] (V1 + V2) xf

IE
c) Calcul de la constante d’équilibre K : D’après la L.A.M, K = = A.N : K = 75.
[Fe3+] .[SCN-] (10-2 – xf)2

3°) a) Effet de l’ ajout de V’ sur la constante d’équilibre K :


Puisque K ne dépend que de la température, l’addition de V’ n’a pas d’influence sur K.
b) Effet de cette opération sur l’équilibre et sur l’intensité de la couleur rouge sang :
*/ Avant l’addition et après l’addition  reste toujours constante égale à K. Donc cette addition n’influe pas
sur l’équilibre.
n
*/ [FeSCN2+] = FeSCN2+ diminue car VTotale augmente d’où l’intensité de la couleur rouge sang s’atténue.
VTotale

EXERCICE N°1 : ( 2 points ) ETUDE D’UN DOCUMENT SCIENTIFIQUE :


1°) */ La nouvelle technique de cuisson est L’utilisation des plaques à induction.
*/ Le principe de cette nouvelle technique : Créer un champ magnétique oscillant au dessus de la plaque
vitrocéramique, grâce à la circulation d’un courant alternatif intense dans une bobine. Ce champ va induire au
fond du récipient une multitude de courants de Foucault, qui, par effet Joule, vont chauffer les aliments.

2°) */ le phénomène physique découvert au dix-neuvième siècle : L’induction électromagnétique.


*/ Définition : Soit une bobine placée dans un circuit fermé et plongée dans un champ magnétique variable
Résultat : Création d’un courant induit dans la bobine qui par ses effets s’oppose à la variation du champ
magnétique. Ce phénomène est appelé ’induction électromagnétique, la bobine est l’induit, l’élément qui crée le
champ magnétique est appelé l’inducteur.

3°) */ l’induit est le récipient.


*/ l’inducteur est la bobine.

4°) Les avantages de cette nouvelle méthode de cuisson :


*/ La chaleur est directement générée dans le récipient, ce qui évite les pertes d’énergie.
*/ Notre corps est insensible au champ magnétique. La main ne peut pas être le siège de courants de Foucault
et ne risque pas d’être brulée lorsqu’elle se pose sur une plaque a induction.

5°) Non on ne peut pas cuire des aliments dans un récipient en céramique, car le fond du récipient n’est pas
ferromagnétique.
LYCEE HEDI CHAKER SFAX CORRECTION DU DEVOIR DE SYNTHESE N°1 Décembre 2013 Page 2/5
G
EXERCICE N°2 : ( 7 points )

R
I°) 1°) a) Etablir l’équation différentielle de variable ub :

O
*/ Circuit :

U
PE
*/ Loi des mailles : uR1 + ub – E = 0
di di

PH
*/ Développement : R1i + L + ri = E  L + (r + R1) i = E , 
dt dt

YS
(E - ub) di 1 dub
Or d’après la loi des mailles : i = et = -
R1 dt R1 dt

IQ
dub(t) ( R1 + r ) rE

U
dans  on obtient le résultat à démontrer : + ub(t) = . 

E
dt L L

C
b) Expression des constantes A, B et  en fonction des paramètres du circuit :

H
ub(t) = A + B exp (  t ) ; Condition initiale CI : à t = 0 , ub = E.

IM
*/ 1ére étape : La CI dans la solution : E = A + B  A = E - B 

IE
La solution devient ub(t) = E - B + B exp (  t )

TU
dub(t)
*/ 2éme étape : La solution vérifie l’équation différentielle : calculons =  B exp (  t ) .
dt

N
IS
(R1 + r) rE
Dans   B exp (  t ) + [E - B + B exp (  t ) ] = 

IE
L L
(R + r) (R + r) rE
[ B + B 1 ] exp (  t ) +[ 1 (E-B) - ]= 0 cette équation est vrai  t, ssi :
L L L
(R + r) (R + r) rE
[ B + B 1 ] = 0 et [ 1 (E-B) - ]= 0
L L L
R1E (R1 + r) rE
On obtient alors : B= ; =- et A=E–B= .
(R1 + r) L (R1 + r )
En déduire alors l’expression de ub(t) :
ER1 (R + r) rE
ub(t) = E - B + B exp (  t ) = exp ( - 1 t) + .
(R1 + r ) L (R1+r)
2°) Expression de la tension uR1(t) :
ER1 (R + r)
D’après la loi des mailles : uR1(t) = - ub + E  uR1(t) = [ 1 - exp ( - 1 t ) ].
(R1 + r ) L
3°) a) Valeur de E : A t = 0 , ub(0) = E , d’après la figure-2- de la page 5/5, E = 12V.
b) Valeur de ub et uR1 en régime permanant :
*/ d’après la figure-2- de la page 5/5 , ub() = 4V
*/ D’après la loi des mailles : uR1() = E- ub() = 12 – 4 = 8V.
c) Montrons que l’abscisse du point A est la constante de temps 1 du dipôle (R1,r,L) :
*/ Equation de la tangente () : uR1(t) = a t, avec a : coefficient directeur de la tangente à la courbe uR1 à t=0.
ER1 ER1
a = [duR1(t)]t=0 = et par suite l’équation de () : uR1(t) = t.
L L
ER1
*/ Equation de l’asymptote (’) à uR1(t) en + : uR1(t) = constante = .
(R1 + r )
ER1 ER1 L
*/ Le point A = ()  (’) alors t(A) =  t(A) = = 1.
L (R1 + r ) (R1 + r)
*/ Déduire la valeur de  : Graphiquement t(A) est obtenu par projection orthogonale du point A sur l’axe
des abscisses.
()
On obtient t(A) = 1 = 15 .10-3s.
d) Représenter l’allure du
A
(’) chronogramme uR1(t).
uR1(0) = 0 ; uR1() = 8V

1
LYCEE HEDI CHAKER SFAX CORRECTION DU DEVOIR DE SYNTHESE N°1 Décembre 2013 Page 3/5
G
e) Détermination des valeurs de L et r :

R
O
ER1 L
*/ uR1() = 8V =  */ = 1  ; d’après  et  on obtient L = 2,25 H et r = 50 .

U
(R1 + r ) (R1 + r)

PE
PH
4°) Comparaison qualitative (sans calcul) de L et L’, ainsi que r et r’ :
E
*/ En régime permanent : i() = I0 = ; I0 ne dépend pas de L , d’après la figure-3- de la page 5/5,

YS
(R1 + r)

IQ
I0 ()  I0 (’)  r  r’ .

U
di E
*/ Pour la courbe i(t) , le coefficient directeur de la tangente à cette courbe à t=0 est a =[ ]t=0 =

E
dt L

C
E E E
 Pour la courbe , a1 = d’après la figure-3- de la page 5/5 , a1’ a1    L’  L

H
L L’ L

IM
E
 Pour la courbe ’, a1’ =

IE
L’

TU
En déduire l’effet du remplacement de b par b’ sur l’établissement du courant :
En remplaçant b par b’, le courant s’établit plus rapidement car 1 ‘  1 .

N
II°) 1°) Rôle de la diode (d) : Dans cette expérience, au cours de l’ouverture de K la diode n’a pas de rôle. En

IS
effet si on élimine cette diode le courant de rupture trouve un circuit fermé dans le quel il circule.

IE
2°) */ Réponse du dipôle (R2,r,L) à l’ouverture de K : La réponse du dipôle (R2,r,L) à l’échelon de tension
(+E,0) , ouverture de K , est la rupture du courant dans la bobine qui se fait en deux régimes :
E
*/ Régime transitoire : si t  alors i  exponentiellement à partir de la valeur I0 =
(R0+r)
*/ Régime permanant : si t  alors i = constante = 0
*/ Justification du retard de la rupture :
Création d’un courant induit dans la bobine qui s’oppose à l’annulation du courant (phénomène
d’auto-induction). En régime permanant, le courant induit disparait, et l’intensité du courant prend la
valeur i = 0.
3°) Equation différentielle de variable uR2(t) : i
*/ Circuit : ud
*/ Loi des mailles : uR2 + ub + ud = 0 (Diode passante, équivalente à un Diode d
b(L,r) ub
interrupteur K fermé , ud  0 ).
di di
*/ Développement : R2i + L + ri = 0  L + ( R2+r) i = 0 ;
dt dt u R2 R2

u di 1 duR2 duR2 (R2+r)


i = R2  = d’où le résultat: + uR2 = 0
R2 dt R2 dt dt L
R 2E (R2+r)
4°) Vérifions que uR2(t) = exp [ - t ] est une solution de l’équation différentielle :
(R1+r) L
duR2 R E(R2+r) (R +r)
Calculons =- 2 exp [ - 2 t]
dt L(R1+r) L
R E(R2+r) (R +r) (R2+r) R2E (R2+r)
Dans l’équation différentielle : - 2 exp [ - 2 t] + exp [ - t] =0.
L(R1+r) L L (R1+r) L
Ce qu’il faut prouver.
5°) A l’instant de date t = 2 , la tension uR2(2) = 14,76 V.
R2E (R +r)
*/ Calculer R2 : uR2(t) = exp [ - 2 t] ,
(R1+r) L
R2E (R2+r) RE u (R +r)
à t = 2 , uR2(2) = exp [ - 2 ] = 2 exp(-1) d’où : R2 = R2 1 A.N : R2 = 512,5 .
(R1+r) L (R1+r) E exp(-1)

L
*/ déduire 2 : 2 = A.N : 2 = 4.10-3s.
(R2 + r )

LYCEE HEDI CHAKER SFAX CORRECTION DU DEVOIR DE SYNTHESE N°1 Décembre 2013 Page 4/5
G
EXERCICE N°3 : ( 4 points )

R
1°) Nature des oscillations : Les oscillations obtenues sont libres ( le circuit ne contient pas un générateur)

O
et amorties ( le circuit contient un résistor ).

U
PE
2°) Equation différentielle de variable uC(t) :
*/ Circuit :

PH
di dq
*/ Loi des mailles : uR + uL + uC = 0  Ri + L + uC = 0 or i = et q = C u ;
dt dt

YS
dq du di d2uC
i= = C C et =C .

IQ
dt dt dt dt2
duC d2uC

U
La loi des mailles donne : R C +LC + uC = 0 ; d’où l’équation différentielle :

E
dt dt2

C
d2uC R duC 1
2 + + uC = 0 .

H
dt L dt LC

IM
duC
3°) a) Expression de l’énergie totale de l’oscillateur en fonction de C, L, uC et :

IE
dt
1 1 1 1 du

TU
E = E C + EL = C uC2 + L i2 = C uC2 + L C2 [ C ]2.
2 2 2 2 dt

N
b)Montrons que cette énergie diminue au cours du temps :

IS
dE d 1 d 1 du du d2uC
Calculons = [ C uC2] + [ L C2 [ C ]2 ] = C C [uC + LC ];

IE
dt dt 2 dt 2 dt dt dt2
d2uC duC dE du
Or d’après la loi des mailles uC + LC 2 = - RC ; et par suite = - RC2 [ C]2  0, donc E diminue au
dt dt dt dt
cours du temps.
4°) a) Donner le branchement de l’oscilloscope permettant d’observer l’oscillogramme ub(t) :
A

uL uMA=uL
uC b(L)
C
M Voie X

uR R

b) Quelle est la nature du régime d’oscillations obtenu :


*/ Régime pseudopériodique
*/ Justifier : La tension ub change de signe et son amplitude
diminue au cours du temps
I0 t
c) */Détermination de C : C=
uC
Loi des mailles : uR + uL + uC = 0, valable  t,
en particulier à t=0, i=0 et uL + uC = 0 donc uC = - uL = -(-410) = 40V. d’où C = 50.10-6 F.
*/ En déduire la valeur de L : On a T = 2  10 ms = 20.10-3 s, d’après T  2 LC on trouve
2
T
L= A.N : L = 0,2 H.
42C
5°) A l’ instant de date t1 = 40 ms, montrer que l’énergie totale de l’oscillateur est purement électrostatique.
Calculer sa valeur :
1
A t1 = 40 ms = 2T, i=0 donc Em = 0 et par suite E = EC = C uC2
2
A t1 = 40 ms, uC = - ub = 12 V donc E = 3,6.10-3J

LYCEE HEDI CHAKER SFAX CORRECTION DU DEVOIR DE SYNTHESE N°1 Décembre 2013 Page 5/5
G
R
Lycée Année scolaire

O
Devoir de synthèse N°1

U
Kalaa sghira Sciences physiques 2016/2017

PE
4M

PH
Prof : Amara Moncef Durée : 3 heures

YS
Le 31/12/2016

IQ
U
Le sujet compte cinq pages ou la 5éme est la feuille annexe à remettre avec la copie

E
Chimie (7 points)

C
Exercice N°1(4 points)

H
IM
A température élevée, le chlorure d’hydrogène HCl se décompose en dihydrogène H 2 et dichlore

IE
Cl2 ; cette réaction est modélisée par l’équation suivante :
2HCl(g) H2(g) + Cl2(g)

TU
Dans une enceinte de volume constant on introduit n0 = 200 mmol de chlorure d’hydrogène

N
gazeux.

IS
1- La température du système chimique est T1 = 2000°C, à l’aide d’un dispositif approprié on suit

IE
l’évolution de la quantité de matière de dihydrogène en fonction du temps. Les résultats obtenus
ont permis de tracer le graphe de la figure-1-.de la feuille annexe à remettre avec la copie
a- Déterminer le taux d’avancement final de la réaction. (Un tableau d’avancement est conseillé)
b- La réaction est-elle totale ou limitée ? Justifier la réponse.
2- On répète l’expérience précédente à une température T2 = 1000°C, le système chimique évolue
vers un nouvel état d’équilibre où le taux d’avancement final de la réaction est f’ = 0,4.
a- La diminution de température favorise-t-elle la décomposition du chlorure d’hydrogène ? cette
réaction est-elle endothermique ou exothermique ? Justifier la réponse.
b- Tracer sur le même graphe de la figure-1- l’allure de l’évolution de la quantité de matière de H2
au cours du temps à la température T2.
3- Le système chimique est en état d’équilibre à la température T1, on introduit dans l’enceinte
74 millimole de gaz ammoniac NH3. On suppose que l’ammoniac réagit seulement avec le chlorure
d’hydrogène selon l’équation NH3 + HCl  NH4Cl (cette réaction est rapide et totale).
a- Déterminer la nouvelle composition initiale du système chimique.
b- Dans quel sens évolue le système ? Justifier la réponse.
4- Le système est à nouveau à l’état d’équilibre à la température T1, une diminution de pression a-
t-elle un effet sur l’équilibre du système ? Justifier.
Exercice N°2 (3 points)
A 70°C, on prépare un système chimique en phase liquide de volume V, contenant à un instant
t0 = 0 min, une quantité de matière n1 = 20.10-3 mol d’éthanol C2H5-OH et n2 = 15,8.10-3 mol
d’acide propanoïque C2H5-COOH.
1) Ecrire l’équation de la réaction d’estérification qui se produit.
2) Lorsque le système atteint l’équilibre chimique, la quantité de matière nal de l’éthanol restant
est le double de la quantité de matière nac de l’acide propanoïque restant.
a- Déterminer la valeur du taux d’avancement final f de la réaction. Que peut-on en déduire pour
cette réaction ?
b- Etablir, l’expression de la constante d’équilibre K de la réaction, en fonction de n 1, n2 et xf. La
calculer.

Page 1 sur 13
G
3-a) A l’aide d’une solution d’hydroxyde de sodium NaOH de concentration C B = 1 mol.L-1, on dose

R
l’acide propanoïque présent dans le système à un instant t1. Le volume de la solution titrant,

O
versée à l’équivalence est VB = 4,2 ml. Montrer que le système est en équilibre à l’instant t1.

U
PE
b) Pour que le système évolue à partir de l’instant t1 dans le sens de l’hydrolyse, préciser en le
justifiant, si à cet instant l’on doit ajouter ou extraire de l’acide.

PH
Physique (13 points)

YS
Exercice N°1(2 points) texte scientifique
Un oscillateur électrique est un système dont l'évolution est décrite par la variation périodique (ou

IQ
pseudo périodique) d'une grandeur électrique.

U
E
Autrement dit, on peut associer à un oscillateur une grandeur physique (paramètre descriptif de

C
l'oscillateur) qui est une fonction périodique du temps.

H
Par exemple, quand un cristal est déformé, le centre des charges électriques positives peut

IM
s’écarter du centre des charges électriques négatives. Il apparaît alors un dipôle électrique. C’est

IE
l’origine de la piézoélectricité. Cet effet est réversible. Sous l’action d’un champ électrique, le

TU
cristal peut se déformer. Quand le champ est supprimé, le cristal revient à sa forme première par
élasticité. Sous l'action d'un champ électrique alternatif, il se met à osciller et si la fréquence est

N
IS
convenable, il entre en résonance. Cela entraîne l’apparition d’un oscillateur électrique associé.

IE
C’est sur cet effet que fonctionnent les oscillateurs à quartz des montres par exemple.

1) Donner d’après le texte la définition d’un oscillateur électrique


2-a) Comment peut-on créer des oscillations électriques pseudopériodiques
b) Par quelle grandeur électrique peut-on caractériser cet oscillateur
3) Comment fonctionnent les oscillateurs à quartz des montres

Exercice N°2 (4 points)


On dispose d’un circuit électrique série constitué par :
- Un résistor de résistance R0 = 50 
- Une bobine (B) d’inductance L et de résistance interne r
- Un condensateur de capacité C = 2,1 F complétement chargé au préalable à l’aide d’un
générateur supposé idéal de force électromotrice E = 6 V
1-a) En choisissant un sens arbitraire de courant, dessiner le montage électrique correspondant et
flécher les tensions électriques des différents
dipôles
b) Etablir l’équation différentielle du circuit en
fonction de uC tension aux bornes du condensateur,
R r
ses dérivées première et seconde,  =  et
L

= pulsation propre du circuit
LC
2) La mesure des amplitudes des oscillations de la
tension uc(t) ont permis de tracer la courbe de la
figure-2- ci-contre d’équation Um,c(t) = E.e (-.t/) avec

=

Déterminer graphiquement
a)la valeur de la constante 
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G
b) La durée du régime pseudopériodique qui s’installe dans le circuit

R
3) On réalise une expérience qui permet d’enregistrer séparément l’évolution temporelle des

O
tensions suivantes : uR0 aux bornes du résistor, uB aux bornes de la bobine et uC aux bornes du

U
PE
condensateur. On obtient les courbes C1, C2 et C3 de la figure-3- ci-dessous

PH
YS
IQ
U
E
C
H
IM
a) Justifier que la courbe C3 représente la tension uC(t)

IE
b) Attribuer, en le justifiant, chacune des courbes C1 et C2 à la tension u(t) qu’elle représente
c) Sachant que la pulsation des oscillations est  =   ² , calculer l’inductance L de la bobine

TU
d) En déduire la valeur de la résistance interne r de la bobine

N
IS
4) Pour un amortissement faible, montrer qu’à des intervalles de temps successifs égaux à une

IE
pseudopériode T à peu près égal à la période propre T0, la variation d’énergie électromagnétique
totale E forme une suite géométrique de raison  que l’on calculera
Exercice N°3 (7 points)
On dispose d’un circuit électrique série constitué
par :
- Un résistor de résistance R0 = 50 
- Une bobine (B) d’inductance L= 0.1 H et de
résistance interne r
- Un condensateur de capacité C
- Un GBF délivrant une tension alternative
sinusoïdale de fréquence N réglable et de
valeur efficace U constante

u(t) = U .sin(2.N1 t + ). Pour une

fréquence N = 377,4 Hz, on visualise sur la voie
(1) d’un oscilloscope bicourbes les tensions
uR0 = U1 .sin(2.N1 t) aux bornes du résistor et u
(t) aux bornes du générateur sur la voie(2), on
obtient les oscillogrammes de la figure-4-
1-a) Justifier que la courbe (1) est celle du
générateur
b) Déterminer la valeur efficace I du courant
c) Préciser, en le justifiant la nature du circuit
(inductif, capacitif ou résistif)
d) Déterminer la valeur de la tension efficace U du GBF
2) Un voltmètre branché aux bornes de l’ensemble (bobine, condensateur) affiche une valeur
U2= 3.05 V
a) Sur la feuille annexe tracer le diagramme de Fresnel associé au circuit étudié à la fréquence N à
l’échelle 2cm pour  volts. On désignera par :

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G
 ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐴 le vecteur associé à la tension uR0 (t)

R
 ⃗⃗⃗⃗⃗

O
𝐴𝐵 le vecteur associé à la tension u (B,C) (t), tension aux bornes de l’ensemble (bobine,

U
condensateur)

PE
 𝑂𝐵⃗⃗⃗⃗⃗ le vecteur associé à la tension u (t)

PH
b) Déduire les valeurs de r et C
3) On prendra dans la suite de l’exercice

YS
r = 10  et C 2F. On règle maintenant la

IQ
fréquence à une valeur N0 et on visualise sur l’écran

U
de l’oscilloscope les tensions u(t) aux bornes du

E
générateur sur la voie (1) et uC(t) aux bornes du

C
condensateur sur la voie(2), on obtient les

H
IM
oscillogrammes de la figure-5-
a) Déterminer le déphasage  = uuc

IE
b) Montrer que le circuit est le siège d’une résonance

TU
d’intensité

N
4) A la résonance d’intensité la tension efficace Uc

IS
aux bornes du condensateur est Uc = Q.U ou Q est le

IE
facteur de surtension de circuit
1 𝐿𝜔0 1 𝐿
a)Sachant que Q peut prendre les expressions suivantes : Q = ;Q= ou Q = .√( )
𝑅𝑡𝐶𝜔0 𝑅𝑡 𝑅𝑡 𝐶

Montrer que l’intensité efficace I du courant correspondant à une fréquence excitatrice N peut
I0 N N0 2
s’écrire sous la forme  1  Q2 (  ) ou I0 est la valeur efficace du courant à la résonance
I N0 N
d’intensité
𝐼0
- b- Pour quelles fréquences N1 et N2, la valeur efficace du courant est I =
√2

-c- Montrer que N1.N2= N0²

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G
Feuille annexe

R
O
Nom ………………………………. Prénom ……………………………………….. Classe ………………..

U
PE
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REPUBLIQUE TUNISIENNE

O
MINISTERE DE L’EDUCATION DEVOIR DE SYNTHESE

U
PE
Lycée secondaire Chawki Nasri M. Bouzaienne
ANNEE SCOLAIRE : 2015/2016 N° 1

PH
SECTION : 4ème Sc.T1-2 Prof: BENJEDDOU

YS
EPREUVE : SCIENCES PHYSIQUES DUREE : 2 H COEFFICIENT : 3

IQ
U
E
C
L’épreuve comporte deux exercices de chimie et trois exercices de physique répartis sur 6 pages

H
numérotées de 1/6 à 6/6.

IM
Chimie : Loi d’action de masse Physique : • Circuit RL • Circuit RLC • Auto-induction

IE
Loi de modération

TU
CHIMIE
Chimie : Pile : (7 points)
Physique : • Filtre • multivibrateur • onde

N
IS
Exercice n°1 : (3 points)

IE
Le gaz phosgène COCl2 est employé dans la fabrication de verres d’optique de grande qualité. A des
températures assez élevées, il se décompose en dichlore Cl2 et en monoxyde de carbone CO.
La réaction modélisant cette transformation est symbolisée par l’équation chimique suivante :

(1)
COCl2 (g) CO (g) + Cl2 (g)
(-1)
On introduit, à l’instant t = 0, une quantité n0 = 0,80 mol de phosgène dans un réacteur préalab-
lement vide et maintenu à une température θ = 400°C, sous une pression P1, la quantité de phosgène
restant dans le réacteur à la fin de la réaction est : n1 = 0,68 mol.
1°) a- Dresser le tableau descriptif d’évolution du système chimique étudié.
b- Déterminer la composition molaire finale du mélange (M) présent dans le réacteur.
c- Déterminer le taux d’avancement final 𝛕𝐟𝟏 de la réaction de décomposition du phosgène.
d- Préciser en le justifiant, si la transformation étudiée est totale ou limitée.
2°) On maintient la température du mélange (M) constante et égal à 400°C, et on amène la pression de
la valeur P1 à une valeur P2. Le taux d’avancement final 𝛕𝐟𝟏 de la réaction de décomposition du
phosgène devient : 𝛕𝐟𝟐 = 0,17. Comparer, en le justifiant, P2 à P1.
Exercice n°2 : (4 points)
A une température T1 et à une pression P1, dans un ballon de volume V, on introduit n1 = 2 mol de
dioxyde de soufre SO2 et n2 = 1 mol de dioxygène O2. Il s’établit l’équilibre suivant :
(1)
2SO2 (g) + O2 (g) 2SO3 (g)
(-1)
La constante d’équilibre relative à la réaction étudiée est K1= 200.
1°) A l’équilibre, il se forme une mole de trioxyde de soufre SO3.
a- Déterminer avec justification l’avancement final de la réaction.
b- Calculer le taux d’avancement final.
c- Déterminer en litre le volume V du ballon ?
1/6
G
R
O
2°) Une étude expérimentale de cette réaction à la même pression P1 mais à une température T2 plus

U
basse (T2 < T1), montre que la constante d’équilibre est K2 = 44.

PE
Déterminer le caractère énergétique de la réaction de dissociation de trioxyde de soufre.
3°) On reprend le mélange initiale de dioxyde de soufre et de dioxygène précèdent à la température

PH
T1 et à une pression P2, lorsque le nouvel état d’équilibre est établi, le nombre de mole total gaz est

YS
de 2,43 mol.
a- Comparer en le justifiant P2 à P1. Déduire dans quel sens l’équilibre est déplacé.

IQ
b- La constante d’équilibre K1 est-elle modifiée suite à cette variation de pression ? Justifier.

U
4°) A La température T1 et à la pression P1, on ajoute au système à l’équilibre 0, 3 mol de trioxyde de

E
C
soufre SO3.

H
Dans quel sens se déplace l’équilibre ? Justifier la réponse.

IM
PHYSIQUE : (13 points)

IE
TU
Exercice n°1 : (4 points)

N
Dans le cadre de la réalisation d’un projet scientifique, un enseignant encadrant dans un club

IS
scientifique demande à un groupe d’élèves de déterminer exprémentalement les valeurs de

IE
l’inductance L et de la résistance r d’une bobine (B) démontée
d’un poste radio. Pour ce faire, les élèves réalisent le circuit
électrique représenté sur la figure 1.
Ce circuit comporte, montés en série :
- la bobine (B) ;
- un conducteur ohmique de résistance R = 110 Ω,
- un générateur idéal de tension continue E = 6 V ;
- un interrupteur K.
A l’instant t = 0, les élèves ferment l’interrupteur K et à l’aide
d’un dispositif approprié, ils enregistrent l’évolution au cours
du temps de l’intensité i(t) du courant électrique traversant le
circuit. La courbe obtenue est représentée sur la figure 2 de la
feuille annexe.
1°) Préciser, en le justifiant, si l’établissement du courant Figure 1
électrique dans le circuit es instantanée.
2°) a- Donner les expressions des tensions uR(t) et uB(t), respectivement aux bornes du conducteur
ohmique et aux bornes de la bobine, en fonction de R, r, L et i(t).
b- En appliquant la loi des mailles, montrer que l’équation différentielle régissant l’évolution de
𝐝(𝐢) 𝛂 𝐄
l’intensité i(t), s’écrit sous la forme : + i(t) = ; où α est une constante positive que l’on
𝐝𝐭 𝐋 𝐋
exprimera en fonction de R et r.
c- Sachant que l’équation différentielle précédante admet une solution de la forme :
𝐭
−𝛕 𝐄 𝐋
i(t) = I0 (1 - 𝐞 ), montrer que : I0 = et τ = .
𝐑+𝐫 𝐑+𝐫
3°) a- Déterminer graphiquement les valeurs de I0 et τ.
b- En déduire les valeurs de r et L.
4°) Dans le circuit précédent, un élève modifie la valeur de l’une des grandeurs suvantes (L ou R ou
E) puis, il enregistre de nouveau l’évolution de l’intensité i(t) du courant traversant le circuit. La
courbe obtenue est représentée sur la figure 3 de la feuille annexe (à rendre avec la copie).

2/6
G
R
a- Identifier, en le justifiant, la grandeur dont la valeur a été modifiée.

O
U
b- Déterminer sa nouvelle valeur.

PE
Exercice n°2 : (6 points)

PH
Le circuit de la figure 4 ci-contre comporte :

YS
- Un générateur de tension idéal de f.e.m E.

IQ
- Deux dipôles résistors de résistances R0 = 20 Ω et

U
R1 .

E
- Un commutateur K

C
- Un condensateur de capacité C = 114 nF

H
initialement déchargé.

IM
- Une bobine d’inductance L et de résistance interne

IE
r =5 Ω.

TU
Figure 4
1ère Partie :

N
IS
On ferme K sur la position (1), on charge alors le condensateur.

IE
Une fois que le condensateur est complètement chargé, on bascule K sur la position (2) à un instant
de date t = 0, pris comme origine des temps. Le circuit formé (R0, r, L, C) constitue alors un
oscillateur électrique.
1°) En utilisant un oscilloscope à mémoire, on se propose d’étudier l’évolution au cours du temps de
la grandeur électrique i(t).
a- Préciser en justifiant la réponse la tension qu’on doit visualiser pour atteindre ce but.
b- Reproduire le schéma de la figure 4, en y indiquant le branchement de l’oscilloscope à effectuer.
2°) La figure 5 de la feuille annexe représente la tension uR0(t).
a- L’oscillateur électrique est le siège d’oscillations libres amorties.
Justifier les dénominations suivantes :
*/ Libre. */ Amortie.
b- En exploitant le chronogramme de la figure 5 de lafeuille annexe, déterminer la pseudo période T.
c- En déduire la valeur de L, sachant que T ≈ 2π √𝐋𝐂.
3°) a- Etablir l’équation différentielle régissant les variations de la charge q(t) portée par l’armature
A du condensateur.
b- Déduire l’équation différentielle régissant les variations de la tension u C(t) du condensateur.
4°) a- Donner l’expression de l’énergie totale de l’oscillateur en fonction de q(t) (charge électrique
portée par l’armature A du condensateur), i(t) intensité du courant circulant dans le circuit, L et C.
b- Montrer que l’oscillateur est non conservatif.
𝟗𝐓
5°) A l’ instant de date t1 = , On trace la tangente à la courbe uR0(t) notée (Δ).
𝟖
a- Déterminer à cet instant la tension ub(t 1) aux bornes de la bobine.
b- Calculer l’énergie totale W de l’oscillateur à cet instant.
c- Sachant que l’énergie thermique Wth perdue par effet joule entre les instants de date t = 0 et t1 vaut
4,96 μJ. Calculer la valeur de la f.e.m E du générateur.

2ème Partie :
Dans le circuit de la figure 4, on élimine le résistor de résistance R0, et on suppose que la résistance r
de la bobine est négligeable. On refait la même expérience de la 1ère partie.
Le circuit formé constitue alors un oscillateur électrique libre non amorti. Sur la figure 6 de la feuille

3/6
G
R
annexe, on a représenté les variations en fonction du temps des énergies emmagasinées dans les deux

O
dipôles (condensateur et bobine), ainsi que l’énergie totale. On obtient les courbes 1, 2 ,3 de la

U
PE
figure 6 de la feuille annexe.
1°) Identifier ces trois courbes. Justifier.

PH
2°) Par une méthode énergétique, établir l’équation différentielle régissant les variations de uC(t).
-6
3°) Sachant que lacharge maximale portée par l’armature A du condensateur est Qm=1,71.10 C et en

YS
utilisant les courbes de la figure 6,retrouver les valeurs de C, L et donner la période Te des énergies.

IQ
U
Exercice n°3 : (3 points) Etude d’un documet scientifique

E
C
Créer de l’électricité avec du magnétisme

H
IM
Si un courant peut générer un champ magnétique, l’inverse est-il vrai ? Pour répondre à cette

IE
question, Michael Faraday réalise, en 1831, l’expérience schématisée sur la figure 7 : sur un anneau
de fer il enroule deux bobines ; l’une reliée à un pile via un interrupteur, l’autre à un galvanomètre

TU
indiquant le passage éventuel d’un courant. Que l’interrupteur soit ouvert ou fermé, rien ne se passe

N
sur le galvanomètre, rien d’autre qu’une petite déviation de son aiguille à la fermeture du circuit

IS
d’une autre, en sens contraire, à l’ouverture. Faraday comprend que ce n’est pas le champ

IE
magnétique lui-même mais sa variation qui induit un courant dans la bobine voisine…
Faraday ouvre ainsi la voie à la deuxième révolutiopn industrielle, celle de l’industrie électrique qui
a besoin de générateurs dynamos, alternateurs, puis de moteurs électriques et transformateurs qui sont
tous basés sur l’induction de Faraday.

D’après la recherche n°315, décembre 1998


QUESTIONS :
1°) Préciser dans l’expérience de Faraday, le circuit induit et le circuit inducteur.
2°) Indiquer les observations qui amènent Faraday à conclure que le courant induit n’est pas dû au
champ magnétique lui-même mais à sa variation.
3°) Donner, à partir du texte, deux applications du phénomène d’induction.

Figure 7

4/6
G
R
Annexe à rendre avec la feuille de copie

O
U
PE
Nom :…………………………………….Prénom :………………………Classe :………..N° :…

PH
YS
IQ
U
E
C
H
IM
IE
TU
N
IS
IE
Figure 2

Figure 3

5/6
G
R
O
U
PE
PH
YS
IQ
U
E
C
H
IM
IE
TU
N
IS
IE
Figure 5

E (μJ)

12, 83

t (ms)
Figure 6

6/6
G
L.S.Menzel Bouzaine Correction du devoir de Prof : Benjeddou

R
Année scolaire : 2015/2016 synthèse N°1 Classe : 4ème Sc.T1-2

O
U
CHIMIE : (7 points)

PE
Exercice n°1 : (3 points)

PH
1°) a- Le tableau descriptif d’évolution du système : (0, 5 point)

YS
Eqation chimique COCl2 (g) CO (g) + Cl2 (g)
Etat du Avancement Quantité de matière (mol)

IQ
système (mol)

U
initial 0 n0= 0,80 0 0

E
intermédiaire xf 0,80 - x x x

C
H
final xf 0,80 - xf 1 xf 1 xf 1

IM
b- La composition molaire finale du mélange (M): (0, 5 point)

IE
nf = 0,80 - xf 1 = 0,68 mol ⇒ xf 1 = 0,12 mol
nf (COCl2) = 0,68 mol ; nf (CO) = nf (Cl2) = xf 1 = 0,12 mol.

TU
c- La valeur du taux d’avancement final τf de la réaction : (0, 5 point)

N
𝐱𝐟 𝟏 𝐱𝐟 𝟏 𝟎,𝟏𝟐
𝛕𝐟𝟏  A.N: 𝛕𝐟𝟏 
=

IS
= 0, 15
𝐱 𝐦𝐚𝐱 𝐧𝟎 𝟎,𝟖𝟎

IE
d- 𝛕𝐟𝟏 ˂ 1 ⇒ la réaction d’estérification est limitéé. (0, 5 point)
2°) Comparer, en le justifiant, P2 à P1 : (1 point)
𝛕𝐟𝟐 > 𝛕𝐟𝟏 (xf 2 = 0, 136 mol > xf 1): la variation de pression a donc favorisé le sens (1), sens qui tend à
augmenter le nombre de moles des constituants gazeux ; ceci correspond, d’après la loi de
modération, à une diminition de la pression. D’où P2 ˂ P1.
Exercice n°2 : (4 points)
1°) a- Déterminerl’avancement final de la réaction : (0, 5 point)
Le tableau d’avancement de la réaction :
Eqation chimique 2SO2 (g) + O2 (g) 2SO3(g)
Etat du Avancement Quantité de matière (mol)
système (mol)
initial 0 2 1 0
intermédiaire xf 2 - 2x 1-x 2x
final xf 2 - 2xf 1 1 - xf 1 2xf 1
A l’équilibre, ona : nf (SO3) = 2xf 1 = 1 ⇒ xf 1 = 0, 5 mol.
b- Calculer le taux d’avancement final : (0, 5 point)
Comme le mélange initial est équimolaire et si la réaction été totale, alors : 1 - xmax=0 ⇒ xmax = 1 mol
𝐱𝐟 𝟏 𝟎,𝟓
𝛕𝐟𝟏  A.N: 𝛕𝐟𝟏  = 0, 5
𝐱 𝐦𝐚𝐱 𝟏
c- Déterminer en litre le volume V du ballon : (0, 5 point)
𝐧𝐒𝐎 𝟐 𝟐
( 𝟑) 𝐕.(𝐧𝐒𝐎𝟑 )
[𝐒𝐎𝟑 ]𝟐é𝐪 𝐕 é𝐪 é𝐪 𝐕.(𝟐𝐱 )𝟐
𝐟 𝟒𝐕.𝐱 𝟐𝐟 𝐕.𝐱 𝟐
A l’équilibre : K=
[𝐒𝐎𝟐 ]𝟐é𝐪 [𝐎𝟐 ]é𝐪
= 𝐧𝐒𝐎 𝟐 𝐧𝐎
= 𝟐 = (𝟐−𝟐𝐱 )𝟐(𝟏−𝐱 )
= )𝟑
= (𝟏−𝐱𝐟 )𝟑
(𝐧𝐒𝐎𝟐 ) (𝐧𝐎𝟐 ) 𝐟 𝐟 𝟒(𝟏−𝐱 𝐟 𝐟
( 𝟐) ( 𝟐) é𝐪 é𝐪
𝐕 é𝐪 𝐕 é𝐪
𝐕.𝐱 𝟐𝐟 𝐊.(𝟏−𝐱 𝐟 )𝟑 𝟐𝟎𝟎.(𝟏−𝟎,𝟓)𝟑
⇒ K= ⇒V= A.N: V = = 100 L.
(𝟏−𝐱 𝐟 )𝟑 𝐱 𝐟𝟐 (𝟎,𝟓)𝟐
2°) Déterminer le caractère énergétique de la réaction de dissociation de trioxyde de soufre :
(0, 75 point)
Pour T1 : K1= 200 ; Pour T2˂T1 :K2 = 44 ⇒ Pour T2 ˂ T1, on a : K2 ˂ K1
⇒ Si la température diminue, la constant d’équilibre diminue, alors une diminution de la tem-pérature
déplace l’équilibre dans le sens inverse (-1). Or d’après la loi de modération une diminution de la
température déplace l’équilibre dans le sens exothermique.Par conséquent la réaction inverse (-1) est
1
G
exothermique, alors que la réaction directe (1) c.à.d dissociation de trioxyde de soufre est

R
endothermique.

O
3°) a- Comparer en le justifiant P2 à P1 : (0, 75 point)

U
PE
A l’équilibre: nt = nf (SO2) + nf (O2) + nf (SO3) ⇒ nt = (2 - 2xf 2)+ (1 - xf 2)+2xf 2 =2,43⇒ xf 2= 0, 57 mol
Pour P1: xf 1 = 0, 5 mol ; Pour P2: xf 2= 0, 57 mol ⇒ xf 2 > xf 1

PH
On constate que l’avancement final augmente, alors l’équilibre se déplace dans le sens direct (1) c.à.d

YS
dans le sens qui diminue le nombre de moles des constituants gazeux dans le mélange réactionnel ;
ceci correspond, d’après la loi de modération, à une augmentation de la pression. D’où P2 > P1.

IQ
b- L’éffet d’une variation de pression sur la constante d’équilibre K1 : (0, 5 point)

U
E
La constante d’équilibre ne varie pas et reste constante, car elle ne dépend que de la température.

C
4°) Dans quel sens se déplace l’équilibre : (0, 5 point)

H
Si on ajoute au système à l’équilibre 0, 3 mol de trioxyde de soufre SO3, on a augmenté la

IM
concentration de SO3, alors l’équilibre se déplace dans inverse (-1), car d’après la loi de modération,

IE
augmentation de la concentration de l’un des constituants du système à l’équilibre déplace l’équilibre

TU
dans le sens de la diminution de la concentration de ce constituant.

N
PHYSIQUE (13 points)

IS
Exercice n°1 : (4 points)

IE
1°) Préciser, si l’établissement du courant électrique dans le circuit es instantanée. (0, 5 point)
Non ; d’après la figure 2 le régime permanent est atteint après une certaine durée.
2°) a- Donner les expressions des tensions uR(t) et uB(t) : (0, 5 point)
𝐝𝐢
uR(t) = Ri et uB(t) = L 𝐝𝐭 + 𝐫𝐢
b- Loi des mailles : (0, 5 point)
di di
ub+ uR1= E ⇒ R1i + 𝑟𝑖 + Ldt =E ⇒L dt + (R + r ) i = E ub
𝐝𝐢 (𝐑+𝐫) 𝐄
⇒ + i = 
𝐝𝐭 𝑳 𝐋
Cette équation est de la forme :
𝐝(𝐢) 𝛂 𝐄 uR1
+ i(t) =  ;  et  ⇒ α = 𝐑 + 𝐫
𝐝𝐭 𝐋 𝐋
t di I0 t
c- i(t) = I0 (1 - e− τ ) ⇒ = e− τ (0, 5 point)
dt τ
I0 t α t E 1 α t αI0 E
⇒ e− τ + I0 (1 - e− τ ) = ⇒ I0 ( - ) e− τ + =
τ L L τ L L L
1 α αI0 E 𝐋 𝐋 𝐄
⇒ - =0 et = ⇒τ = = et I0 =
τ L L L 𝛂 𝐑+𝐫 𝐑+𝐫
3°) a- Déterminer graphiquement les valeurs de I0 et τ : (0, 5 point)
D’prés la figure 2 : I0 = 50 mA et τ = 0, 1 ms
b- Déduisons les valeurs de r et L : (0, 5 point)
𝐝𝐢 (𝐑+𝐫) 𝐄
* On a: + i = 
𝐝𝐭 𝑳 𝐋
di
Or, en régime permanet, on a : i = I0 = cste ⇒ =0
dt
(𝐑+𝐫) 𝐄 𝐄 6
⇒ I0 = ⇒ r = –R A.N: r = = 10 Ω.
𝑳 𝐋 𝐈𝟎 50.10− 3
L
*𝛕= ⇒ L = (R+r).𝛕 A.N: L = (110 + 10) 0, 1 .10-3 = 0, 012 H = 12 mH.
R+r
4°) a- Identifionsla grandeur dont la valeur a été modifiée : (0, 5 point)
τ = cste. Donc, il n’y a pas de modification de R, ni de L ; et puisque I0 a augmenté, donc c’est E qui
a été modifiée.
b- Déterminer sa nouvelle valeur : (0, 5 point)

2
G
E′
On a: I0′ = ⇒ 𝐄′ = (𝐑 + 𝐫) 𝐈𝟎′ ; D’après la figure 3, I0′ =75 mA ; A.N: E′ = (110 + 10).75.10-3= 9 V.

R
R+r

O
Exercice n°2 : (6 points)

U
1ère Partie :

PE
1°) a- Précisons la tension qu’on doit visualiser pour atteindre ce but : (0, 5 point)

PH
* On doit visualiser à l’oscilloscope la tension uR0(t).
* Justification : uR0(t) = R0 i(t), ⇒ uR0(t) et i(t) sont deux

YS
grandeursproportionnelles, la variation de uR0 au cours du temps est

IQ
la même que la variation de i au cours du temps.

U
b- Le branchement de l’oscilloscope: Voir circuit (0, 25 point)

E
C
2°) a- Justifions les dénominations suivantes : (0, 5 point)

H
* Libre : oscillations s’effectuant d’elles –memes sans intervention

IM
de l’extérieur.

IE
* Amortie : oscillations s’effectuant avec atténuation progressive de l’amplitude.

TU
b- Détermination de la pseudo période T : (0, 25 point)
1,05.8

N
En utilisant l’échelle sdes abscisses : T = = 0,6 ms = 0,6. 10-3 s

IS
14
c- En déduire la valeur de L : (0, 25 point)

IE
𝐓𝟐
T≈2𝜋√𝐿𝐶 ⇒ 𝐓 𝟐 = 𝟒𝛑𝟐 𝐋𝐂 ⇒L = A.N: L = 0,08 H.
𝟒𝛑𝟐 𝐂
3°) a- L’équation différentielle régissant les variations de la charge q(t) : (0, 5 point)
D’après la loi des mailles :
di q
uL + uR0+ uc = 0 avec : uL = L + ri ; uR0 = R0 i et uc =
dt C
dq di 𝑑2𝑞 ub
avec i = ⇒ =
dt dt 𝑑𝑡 2
𝐝𝟐 𝐪 dq dq q 𝐝𝟐 𝐪 dq q
L 𝟐
+r +𝐑 + =0⇒𝐋 + (𝐑 + r ) + =𝟎 uC
𝐝𝐭 dt dt C 𝐝𝐭 𝟐 dt C
𝟐
𝐝 𝐪 (𝐑+𝐫) 𝐝𝐪 𝟏
⇒ + + 𝐪 =0  uR0
𝐝𝐭𝟐 𝐋 𝐝𝐭 𝐋𝐂
b- L’équation différentielle régissant les variations de la
tension u C(t) : (0, 25 point)
𝐝𝟐 𝐪 (𝐑+𝐫) 𝐝𝐪 𝟏
On a: + + 𝐪=0 
𝐝𝐭 𝟐 𝐋 𝐝𝐭 𝐋𝐂
q 𝐝𝟐 𝐮𝐂 (𝐑+𝒓) 𝐝𝐮𝐂 𝟏
Or, uc = ⇒ q= C uc ;  ⇒ + + 𝐮𝐂 = 0 
C 𝐝𝐭 𝟐 𝐋 𝐝𝐭 𝐋𝐂
4°) a- Expression de l’énergie totale de l’oscillateur en fonction de q, i, L et C : (0, 25 point)
𝟏 𝟏 𝒒𝟐
On a: E = EL + Ec = L i2 +
𝟐 𝟐 𝑪
b- Montrons que l’oscillateur est non conservatif : (0, 5 point)
1 1 𝒒𝟐 dE 1 𝑑𝑖 2 1𝟏 𝑑𝑞2 dE di 𝟏 d𝑞
On a: E = L i2 + ⇒ = L + ⇒ =Li + q
2 2 𝑪 dt 2 𝑑𝑡 2𝐂 𝑑𝑡 dt dt 𝐂 dt
dq di 𝑑2𝑞 dE 𝒅𝟐 𝒒 𝟏 dq
Or, i = ⇒ = ⇒ = (L + q) ( )
dt dt 𝑑𝑡 2 dt 𝒅𝒕𝟐 𝐂 dt
𝐝𝟐 𝐪 dq q 𝐝𝟐 𝐪 𝟏 dq
Or d’après l’équation différentielle, on a : 𝐋 + (𝐑 + r ) + =𝟎⇒ + 𝐪 = -(𝐑 + r )
𝐝𝐭 𝟐 dt C 𝐝𝐭 𝟐 𝐋𝐂 dt
dE dq dE
⇒ = - (𝐑 + r ) ( ) ⇒
= - (𝐑 + r ) i ˂ 0.
2 2
dt dt dt
Donc E diminue au cours du temps, et par suite l’oscillateur est non conservatif.
5°) a- Tension ub(t 1) aux bornes de la bobine : (0, 5 point)
di
u b (t 1) = L ( ) t 1 + ri (t 1)
dt
uR0
*/ D’après la figure -5- : u R0 (t1) = - 0,2 V ⇒ i (t 1) = = - 0, 01 A.
R0

3
G
*/ D’après la tangente (Δ) : Le coefficient directeur de la tangente à la courbe u R0 (t1) est :

R
duR0 di di a
) t 1 = R0 ( ) t 1 ⇒ ( ) t 1 =

O
a=( .
dt dt dt R0

U
*/ Déterminons a : On choisit deux point M et N ϵ à la tangente (Δ).

PE
-3 -3 -1
M [tM = 0,375 .10 s; (uR0)M = 0,4V] ; N [tN = 0,675.10 s ; (uR0)N = -0,2V], on trouve a = -2000Vs .
a

PH
di -1 di
( )t1 = = -100 As ⇒u b (t 1) = L ( ) t 1 + ri (t 1) A.N: u b (t 1) = - 8,05V.
dt R0 dt

YS
b- Energie totale W de l’oscillateur à l’instant t1 : (0, 25 point)
1 1

IQ
W (t1) = EC + EL= C uC2 (t1) + L i2 (t1)
2 2

U
i (t1) = - 0,01 A.

E
D’après la loi des mailles à t1 : uR0 + ub + uC = 0 ⇒ uC = -uR0 - ub = - 8,25 V.

C
1 1

H
-6
W (t1) = C uC2 (t1) + L i2 (t1) A.N: W (t1) = 7,87.10 J.
2 2

IM
c- Calcul de la valeur de la fem E du générateur : (0, 25 point)

IE
-6
W (0) = W (t1) + Wth = 12,83.10 J.

TU
1 1 𝟐 𝐖(𝟎)
W (0) = C uC2 (0) = C E2 ⇒ E = √ A.N: E = 15 V.

N
2 2 𝑪

IS
2ème Partie :

IE
1°) */ Identifier Les trois courbes : : (0, 5 point)
۩/La courbe 1 correspond à Etotale ۩/ La courbe 2 correspond à EC ۩/ La courbe 3 correspond à EL
*/ Justification :
۩/ L’oscillateur est non amorti, il est conservatif, son Etotale = constante, sa courbe représentative en
fonction du temps est une droite parallèle à l’axe des abscisses. C’est le cas de la courbe 1.
۩/ Le condensateur est initialement chargé, son energie EC est maximale à t=0, sa courbe repré-
sentative en fonction du temps doit commencer par sa valeur maximale, c’est le cas de la courbe 2.
۩/ Par élimination la courbe 3 ne peut être que celle de EL.
2°) Equation différentielle de variable uC(t) par une méthode énergétique : (0, 5 point)
1 1 𝟏 𝟏 𝒅𝒖
On a: E = Ec + EL = 2 C uC2 +2 L i2 ⇒ 𝐄 = C uC2 + LC2 [ 𝒄] 2
𝟐 𝟐 𝒅𝒕
L’oscillateur est non amorti, il est conservatif, son Etotale = constante
dE d 1 d 1 𝑑𝑢𝑐 2 𝑑𝑢𝑐 d2 u c d2 uc

dt
=0⇒
dt
[
2
C uC 2 + ] [ LC2 [
dt 2 𝑑𝑡
] ] =0⇒ C
𝑑𝑡
[ uC + LC 2 ] = 0⇒ LC 2 + uC = 0
dt dt
𝐝𝟐 𝐮𝐜 𝟏
Et par suite on trouve l’équation: + uC = 0
𝐝 𝐭𝟐 𝐋𝐂
3°) Valeurs de C et L : (0, 5 point)
Etotale = constante = 12,83.10-6 J (d’après la courbe 1 de la figure-6- )
1 𝐐𝟐𝐦 𝐐𝟐𝐦 -9 -9
Etotale = ⇒C= A.N: C = 113,95.10 F ≈ 114.10 F = 114 nF.
2 𝐂 𝟐𝐄
1 1 𝟏 2π 6,28
On a : ω0 = ⇒ ω20 = ⇒L= ; avec: ω0 = = = 10471,97 rad.s-1 A.N: L = 0,08 H
√Lc LC 𝑪𝛚𝟐𝟎 T0 6.10− 3

Donner la période Te des énergies : (0, 25 point)


𝐓𝟎 6.10− 3
Te = A.N: Te = = 𝟑. 𝟏𝟎− 𝟑 s = 3 ms.
𝟐 𝟐
Exercice n°3 : (3 points)
1°) * Inducteur : circuit-1 (0, 5 point) * Induit : circuit-2 (0, 5 point)
2°) * Lorsque l’interrupteur est fermé, rien ne se passe. (0, 5 point)
* A l’ouverture et à la fermeture de l’interrupteur une petite déviation de l’aiguille galvanomètre.
(0, 5 point)
3°) * Alternateur (0, 5 point) * Transformateur. (0, 5 point)

4
L S K SGHIRA Devoir de synthèse N°1 A S 2015-2016

G
R
O
Physique-Chimie

U
Prof : Amara 4 Math

PE
Moncef
Le 12-12-2015 Durée 3 Heures

PH
CHIMIE (7 points)

YS
IQ
Exercice N°1 (3 points)

U
E
La dissociation du gaz ammoniac NH3 en diazote N2 et dihydrogène H2 est endothermique

C
d’équation

H
2 NH3 (g) 

IM
 N2 (g) + 3 H2 (g)

IE
1) Dans un récipient, de volume V = 10 L, maintenu à température constante 1 = 500°C, on

TU
introduit n0 = 2 mol d'ammoniac. Un équilibre chimique s'établit lorsque le nombre de mole total
gazeux est égal à 2,6 moles.

N
IS
a- Compléter le tableau(1) de l’annexe d’évolution du système chimique étudié.

IE
b- Déterminer la concentration de tous les constituants à l'équilibre.
c- Calculer le taux d’avancement final f(1).
d- Calculer K1 à la température 1
2- A pression constante et à une température 2. Le taux d’avancement final de la réaction est
f(2)= 0,2 .
a-Déterminer la nouvelle concentration de tous les constituants à l'équilibre.
b- Calculer la nouvelle valeur de la constante d’équilibre K2 de la température (2). Déduire le
sens du déplacement de l'équilibre chimique.
b- La température 2 est-elle supérieure ou inférieure à 500°C ? Justifier la réponse.
Exercice N° 2 : (4 points)
Dans un récipient, on introduit initialement : 2 moℓ d'éthanol C 2H5OH ; 1 moℓ d'eau ; n0 moℓ
d'acide éthanoïque CH3COOH et 3 moℓ d'éthanoate d’éthyle CH3COO – C2H5 .La température du
mélange est gardée constante égale à 60°C.
1- L’équation de la réaction modélisant la
transformation chimique s’écrit sous la forme :
CH3COOH + C2H5 – OH ⇄ H2O + CH3COO – C2H5
a) Exprimer la fonction π de concentrations
relative à l’équation de l’estérification.
b) Sachant qu à t = 0, la fonction de
concentration est π0= 0,5 ; Calculer la quantité de
matière initiale n0 d’acide éthanoïque.
2- L’évolution de la quantité de matière
d'éthanoate d’éthyle au cours du temps est
donnée par la courbe ci-contre. (figure-1- )
a) Compléter le tableau(2) (de la feuille annexe)
descriptif d'évolution du système chimique en fonction de l’avancement x de la réaction.

1
b) Déterminer l’avancement final xf de la réaction et déduire la composition du mélange à

G
l’équilibre.

R
O
c) Calculer la constante d’équilibre K associée à la réaction d’estérification.

U
d) Quels sont les caractères de l’estérification qu’on peut déduire de cette expérience ?

PE
3- Au système précédent, à l'état d'équilibre chimique, on ajoute un volume VAd'acide.

PH
a) Comparer la valeur de la fonction des concentrations π à celle de la constante d'équilibre K juste
après l'ajout de la quantité nAd'acide.

YS
b) Déduire le sens d’évolution spontanée du système ?

IQ
c) A l’état d’équilibre final, la quantité de matière d'eau devient égale à 2,1 moℓ. Calculer en mL, le

U
volume VA d’acide ajouté.

E
C
On donne :

H
−1
La masses molaire de l’acide éthanoïque est M(C2H4O2) = 60 g.moℓ .

IM
‒ 3.

IE
La masse volumique de l’acide éthanoïque est ρA = 1,05 g.cm

TU
Physique (13points)

N
IS
Exercice N°1 (2 points)

IE
Une lampe sans pile

La lampe à induction est une lampe de poche qui ne


nécessite pas de piles, contrairement aux lampes de
poche traditionnelles. Elles comportent un aimant
pouvant se déplacer dans une bobine, un circuit
électronique qui laisse passer le courant dans un seul
sens, un condensateur et une diode (LED) comme
l’indique la figure ci-contre. Pour charger cette lampe, il
suffit de la secouer (agiter) pendant quelques secondes
dont le but de déplacer l’aimant à travers la bobine. Le
courant alternatif crée est redressé par le circuit électronique
en courant continu. Le condensateur se charge alors, puis se
décharge dans la diode (LED).
La lampe à induction peut fournir de 5 à 30 minutes de luminosité pour 20 à 30 secondes
d’agitation. Elle a une durée de vie estimée à 50 000 heures. De ce fait elle fournit toujours une
lumière efficace sans utiliser de piles ni nécessiter le changement d’aucune pièces.
1) Expliquer le phénomène physique origine de courant dans la lampe.
2) Préciser l’inducteur et l’induit dans cette lampe ?
3) Expliquer pourquoi la lampe à induction est capable d’émettre de la lumière même après avoir
cesser de la secouer.
4) Donner les avantages de la lampe à induction.
Exercice N°2 (3 points)
On réalise le montage de la figure ci-contre ou :
 G est un générateur de tension de fem E = 4 volts
 la bobine est d’inductance L et de résistance interne r
 Le résistor de résistance R = 390 Ω

2
Un dispositif d'acquisition de

G
données relié à un ordinateur

R
permet de suivre l’évolution en

O
U
fonction du temps de l'intensité

PE
i du courant qui traverse la
bobine. L'enregistrement réalisé

PH
est donnée sur la figure 2

YS
1) Quel élément du circuit est
responsable du retard à

IQ
l'établissement du courant ?

U
E
2) Ecrire la loi des maille et

C
montrer que l’intensité de

H
courant du régime permanant

IM
E
est I0 = .

IE
Rr

TU
En déduire la valeur de la résistance interne de la bobine r
3-a/ Ecrire l’équation différentielle du circuit en fonction de l’intensité de courant i et de sa dérivé

N
IS
di
première

IE
dt
b – Sachant que i= A[1 – exp( - αt)]est solution de l’équation différentielle précédente, déterminer
les constantes A et α
4-a) Déterminer graphiquement la constante de temps τ du circuit.
b- En déduire l’inductance L de la bobine
Exercice N°3 (8 points)
Partie (I)
On réalise un circuit comprenant une bobine de résistance
négligeable et d’inductance L et un condensateur de
capacité C comme l’indique la figure ci-contre. Au départ on
ferme l’interrupteur sur la position 1, le générateur délivre
une tension E = 20 V. A la date t = 0 s, on ferme l’interrupteur
sur la position 2.
On désigne par q la charge de l’armature A du condensateur et par i l’intensité du courant
électrique qui circule dans le circuit à un instant t. Une étude expérimentale a permis de tracer les
oscillogrammes ci-contre traduisant
l’évolution temporelle des grandeurs 𝒒(𝝁𝑪), 𝒊(mA)
électriques q(t) et i(t)
1) Indiquer, en le justifiant, la courbe 100

qui représente q(t) et en déduire la 1 2


capacité C du condensateur 50

2-a) Ecrire l’équation différentielle à


laquelle satisfait la charge q. 0
b) Vérifier que 0 𝜋 𝜋 3𝜋 2𝜋 5𝜋 3𝜋 7𝜋 4𝜋 𝒕(𝒎𝒔)
2 2 2
q(t) = Qm sin(0t + ) est solution de
2
−50
1
l’équation précédente si 0 = 2
𝐿𝐶
−100

3
c – Quelle est l’expression littérale de la période T0 des oscillations qui prennent naissance dans le

G
circuit. En déduire l’inductance L de la bobine

R
3-a Montrer que l’expression de l’intensité de courant est : i(t) = Im cos(0t + ) avec Im = 0.Qm.

O
U
3 –b Ecrire les expressions numériques de q(t) et i(t) sachant que 1μC = 10-6C et 1mA = 10-3 A.

PE
c) Comment oscillent q(t) et i(t)
i

PH
4-a)Montrer qu’à tout instant i et q vérifient l’équation suivante : q2 +  = Qm2.


YS
Qm
b- Calculer les intensités de courant correspondantes à une charge q =

IQ
5-a)Montrer que les énergies électrostatiques Ec et magnétique EL emmagasinées respectivement

U
E
dans le condensateur et la bobine évoluent au cours du temps selon les expressions

C
𝑄𝑚² 𝑄𝑚²
Ec = .[1+ Cos(20.t)] et EL = .[1- Cos(20.t)]

H
4𝐶 4𝐶

IM
[  Cosx] [ – Cosx]
On donne : Cos2(x) = et Sin2 (x) =

IE
 
𝑇0

TU
b) Montrer que EC et EL oscillent avec une période T=
2

N
c- Représenter sur la feuille jointe à remettre avec la copie en rouge la courbe Ec(t) et en vert la

IS
courbe EL(t) durant une période propre T0.

IE
Partie II
En réalité la bobine possède une
résistance R. L’évolution de la tension
aux bornes du condensateur UC(t) est
donnée par le chronogramme suivant
obtenue sur un oscilloscope à mémoire.
1) Quelle est la nature des oscillations
de la tension UC (t).
2-a)Déterminer la pseudo période et la
comparer à la période propre TO du
circuit (LC)
b – Déterminer l’intensité de courant
dans le circuit à la date t = 12,7 ms
3) Evaluer les pertes d’énergie par effet
joule dans le circuit à la date t = 12,7 ms
4) En admettant que la tension aux bornes du condensateur évolue suivant la relation
Uc(t) = E .exp(-.t)cos(t) avec  = R/2L ,  = 2/T et E fem du générateur qui a chargé le
condensateur
a)Donner l’expression de uC à la date t = 2T
𝑅.𝑇 𝐸
b) Montrer que = ln sachant que : ln(ex)=x, ln(a.b) =ln(a) +ln(b),ln(a/b) =ln(a) -ln(b)
𝐿 𝑈𝑐(2𝑇)
c) Calculer la résistance R de la bobine

4
G
R
O
Nom Prénom Classe

U
PE
Tableau(1)

PH
équation de la réaction 2 NH3(g) 
 N2(g) + 3 H2(g)

YS
état du système avancement n(NH3(g)) n(N2(g)) n(H2(g))

IQ
état initial 0

U
état intermédiaire x

E
état final xf

C
H
IM
Tableau(2)

IE
TU
N
équation de la réaction alcool + acide 
 eau + ester

IS
état du

IE
avancement n(alcool) n(acide) n(eau) n(ester)
système
état initial 0
état
x
intermédiaire
état final xf

𝑬(𝒎𝒋)

1,2

0,8

0,6

0,4

0,2

0 𝜋 𝜋 3𝜋 𝜋 5𝜋 3𝜋 7𝜋 2𝜋 𝒕(𝒎𝒔)
4 2 4 4 2 4

5
IE
IS
N
TU
IE
IM
H
C
E
U
IQ
YS
PH
PE
U
O
R
G
IE
IS
N
TU
IE
IM
H
C
E
U
IQ
YS
PH
PE
U
O
R
G
IE
IS
N
TU
IE
IM
H
C
E
U
IQ
YS
PH
PE
U
O
R
G
IE
IS
N
TU
IE
IM
H
C
E
U
IQ
YS
PH
PE
U
O
R
G
G
R
Lycée Erromana Devoir de synthèse N°1 Année scolaire

O
Kalaa sghira Sciences physiques 2013/2014

U
PE
Prof : Amara Moncef Durée : 3 heures

PH
Vendredi 06/12/2013

YS
IQ
Chimie (7 points)

U
Exercice N°1 (4,5 points)

E
Dans une enceinte de volume V = 4 litres, on introduit à la température T1 = 700°C, un mélange

C
H
gazeux d’une mole de monoxyde de carbone CO, deux moles de dichlore Cl2 et 0,5 mole de

IM
dichlorure de méthanoyle (phosgène) COCl2 qui aboutit à un état d’équilibre modélisé par

IE
l’équation :

TU
(1)
CO(gaz) + Cl2(gaz) <===> COCl2(gaz)

N
IS
(-1)

IE
1) Sachant qu’a la température T1, la constante d’équilibre est K1 = 32,5
a) Calculer la valeur de la fonction de concentration initiale 0 et dire dans quel sens évolue
spontanément la réaction
b) Dresser le tableau d’avancement de la réaction
c) Déterminer en mole la composition finale du mélange gazeux
2) Sans modifier la pression, on reprend le mélange initial précédent à une température
T2 = 900°C, le système chimique abouti à un nouveau état d’équilibre de constante K2 < 1 ou le
nombre de mole total gazeux est n = 3,67 mol
a)Calculer la constante d’équilibre K2
b) Quelle est la nature énergétique (Exothermique, endothermique ou athermique) de la réaction
de synthèse du phosgène ? Justifier
3) A la température de 700°C, lorsque le système chimique atteint son état d’équilibre, on réalise
une augmentation de la pression
a) Dire en le justifiant dans quel sens l’équilibre sera déplacé ?
b) Dans quelles conditions de température et de pression doit-on opérer pour améliorer le taux
d’avancement final de la réaction de synthèse du phosgène

Exercice N°2 (2,5 points)


Texte documentaire
En 1867 Guldberg et Waage ont énoncés explicitement la loi d’action de masse (appelée parfois la
loi de l’équilibre chimique) sous la forme suivante : « la vitesse d’une réaction chimique est
proportionnelle au produit des masses actives des substances régissantes.». L’expression fut alors
comprise dans le sens de concentration et exprimée en moles par litre. En appliquant cette loi aux
systèmes homogènes (systèmes dans lesquels les réactifs sont présents dans une seule phase par
exemple en solutions) on arrive à une expression des conditions de l’équilibre pour une réaction
réversible. Considérons une réaction réversible simple à température constante :
A) + (B) <===> (C) + (D)
La vitesse de la réaction dans le sens direct est proportionnelle au produit des deux concentrations
de A et B, soit : v1=k1 [A].[B] ,de même la vitesse de réaction dans le sens inverse est donnée par
G
v2=k2. [C].[D] A l’équilibre, les deux vitesses sont égales : v1=v2 ou =

R
O
D’après : analyse chimique quantitative de Vogel (page-13- ) ; édition de Boeck

U
PE
1) Enoncer la loi d’action de masse d’après Guldberg et Waage.

PH
2) Quelle est la signification de l’expression masse active ?
3) Relever du texte une phrase qui démontre que l’équilibre est dynamique.

YS
4) Que représente le rapport.

IQ
5) Déterminer la constante d’équilibre suivant par application de la loi d’action de masse de

U
Guldberg et Waage :

E
N2 (g) + 3 H2 (g) <===> 2 NH3 (g)

C
H
IM
***************************************************************************

IE
TU
N
IS
IE
On donne : 1micro)= 10-6 et 1m(milli) = 10-3
On réalise le montage de la figure ci-contre formé par :
 Un générateur de tension idéal de fem E = 5 volts
 Un condensateur de capacité C= 1 F initialement neutre
 Une bobine d’inductance L et de résistance interne nulle
 Un résistor de résistance R
 Un interrupteur K
I) On place l’interrupteur K en position (1)
1) Quel est le phénomène physique étudié
2) Etablir l’équation différentielle du circuit en fonction de q charge du condensateur et
3) La courbe (1) de la page-2-, donne les variations de la charge q en fonction du temps
a) La solution de l’équation différentielle précédente est q = A + B.exp(-t). Déterminer les
constantes A, B et  en fonction de R, C et E
b) Déterminer par la méthode de la tangente à l’origine la constante de temps  du circuit
c) En déduire la résistance R
4) Déterminer graphiquement l’intensité de courant pour les dates t0 = 0 s et t1 = 25 s
II) A une date prise comme origine des temps lorsque le condensateur est complétement chargé,
on bascule l’interrupteur K en position (2) et on branche le circuit à un oscilloscope à mémoire afin
G
R
de visualiser la tension de la bobine sur la voie(1) et la tension du condensateur sur la voie (2).

O
1-a) Faire le branchement entre l’oscilloscope et le circuit

U
b) Sur l’écran on observe les deux oscillogrammes (2) et (3) suivants. Identifier en le justifiant

PE
chaque courbe

PH
YS
IQ
U
E
C
H
IM
IE
TU
N
IS
c) Quelle est la nature des oscillations obtenues ? Justifier la réponse.

IE
2-a) Déterminer graphiquement la pseudopériode T des oscillations
b) En admettant que la pseudopériode est sensiblement égale à la période propre
T0 = 2 . Calculer la valeur de l’inductance L de la bobine
3-a) Montrer que l’équation différentielle des oscillations du circuit peut s’écrire sous la forme : +
+ uL = 0 ou uL est la tension au bornes de la bobine
b) On pose  = , identifier l’unité de la constante , comment peut-on nommer son inverse ?
c) Sachant que la pulsation du circuit est  = ou 0² = pulsation propre des oscillations électriques
libres non amorties. Calculer , 0 et conclure
4-a) Calculer l’énergie électromagnétique totale E0 du circuit à la date t0= 0 ms
b) Calculer l’énergie électromagnétique totale E1 du circuit à la date t1= 2,5 ms
c) Comparer E0 à E1 et conclure
Exercice N°2 (5,5 points)
On réalise un circuit série à l’aide d’un condensateur de capacité C initialement chargé et d’une
bobine d’inductance L et de résistance pratiquement nulle. A un instant de date t, la tension aux
bornes du condensateur a pour expression : uC(t) = UCm cos (ω0t).
1) a) Montrer que uC(t) = UCm cos (ω0t) est une solution de l’équation différentielle du circuit +
uC = 0 si ω0 = ))
b) Montrer que l’intensité i du courant dans le circuit oscillant LC peut s’écrire sous la forme
suivante :
i(t) = Um,C ).sin(ω0t +)
c) Montrer que ) s’exprime en ohm ()
2-a) Sachant que l’énergie électrique initialement emmagasinée dans le condensateur se conserve,
au cours du temps dans le circuit, établir l’équation différentielle qui régit l’intensité instantanée i
du courant électrique qui circule dans le circuit.
b) Montrer que l’énergie électrostatique EC emmagasinée par le condensateur est :
EC = 1/2 (CUCm2 – Li2).

3) On donne les variations de l’énergie électrostatique EC emmagasinée dans le condensateur en


fonction de l’intensité i (figure-1) et en fonction du temps (figure-2).
a) Déduire des deux graphes :
G
 La valeur maximale ECm de EC ;

R
O
 La valeur maximale Im de i ;

U
 La valeur de la période propre T0 de l’oscillateur.

PE
b) Déduire la valeur de ω0, L, C et UCm.

PH
4) Déterminer graphiquement les valeurs de i et de t pour lesquelles EL = EC.

YS
IQ
U
E
C
H
IM
IE
TU
N
IS
IE
G
R
Sciences physique Corrigé du devoir de synthèse N°1 Bac Math

O
U
PE
Chimie (7 points) Calcul de xf : n = (1+xf) + (2+ xx) + (0,5 –xf) ==> xf = 3,67 – 3,5
Xf = 0,17 mol

PH
Exercice N°1 (4,5 points) 0,7
K2 = 0,52 5
1-a) 0 = AN : 0 = 1< K , la réaction évolue spontanément dans le

YS
0,75 b) K2 < K1, l’équilibre est déplacé dans le sens inverse qui tend à
sens direct diminuer la température donc endothermique conformément à la loi de

IQ
b)
modération

U
équation de la réaction CO + Cl2 <== COCl2

E
Conclusion : La synthèse du phosgène est endothermique
> 0,7
3-a) Conformément à la loi de modération l’équilibre sera déplacé dans

C
état du avancemen n(CO) n(Cl2) n(COCl2) 5

H
le sens direct qui tend à diminuer le nombre de mole total gazeux
système t

IM
0,5 b) Pour favoriser la réaction de synthèse du phosgène on doit opérer à
état initial 0   ,

IE
pression élevée tout en maintenant un refroidissement du système
état x x x ,  x 0,5
chimique car cette réaction est exothermique

TU
intermédiair
Exercice N°2 (2,5 points)
e

N
1) La vitesse d’une …………. des substances régissantes
  xf =   xf = ,  xf =

IS
état final 2) Les masses actives sont comprises comme étant des concentrations 0,5
xf = 0,85 0,15 1,15 1,35

IE
3) A l’équilibre, les deux vitesses sont égales
4) = K constante d’équilibre 0,5
c) A l’équilibre eq = K et xf < xmax = 1 mol
5) V1 = k1[N2][H2]3 sens direct
K = = ce qui donne l’équation 0,5
V2 = K2[NH3]² sens inverse
32,5xf² - 101,5xf + 63,5 = 0 de solution acceptable xf = 0,85 mol 0,75
0,5
Composition voir tableau d’avancement V1 = V2 ==> K = =
a) 0 = 1> K2, la réaction évolue spontanément dans le sens inverse 0,2
5
équation de la réaction CO + Cl2 <== COCl2
>
état du avancemen n(CO) n(Cl2) n(COCl2)
système t 0,7
état initial 0   , 5
état x  x x ,  x
intermédiair
e
état final   xf =   xf = ,  xf =
G
xf = 0,17 1,17 2,17 0,33

R
O
U
PE
Physique

PH
YS
0,25

IQ
U
0,5

E
C
H
IM
IE
TU
3-a) = - .Be-t. On remplace par sa valeur dans l’équa diff 0,5

N
IS
Be-t [1- RCCE – A Cette équation est soluble t si

IE
CE = A et RCdonc A = CE = Qm et  = = 0,25
b)  = 50 s (voir courbe 1)
c)  = RC ==> R = = 50
4) i = = a pente de la droite tangente 0,5
I(t=0) =5/50 = 0 ,1 A et i(t= 25 s) = 0,06 A
Deuxième partie 0,5
1-b) La courbe 3 correspond a uC car à t = o uC = E = + 5 volts donc la
0,5
courbe correspond à uL 2-a) T 2 ms
c)Les oscillations de charge q sont b) T² = 4²LC ==> L = 0,1 H
 Libres : absence d’un générateur 3-a) Loi des mailles : UC +UL+UR = 0 UL = L ==> = et i =
 Amorties : amplitude décroissante 0,5 +UL + Ri = 0 On dérive par rapport au temps 0,2
+ +R =0 5
0,5
0,2
5
- 0²uC + uC = 0 ==> uC (- 0² + ) = 0 donc 0² = ==> 0 = ))
b) i= C = C(- 0Umsin(0t)) = C 0Umsin(0t + ) , 0 = )) donc
i + + UL = 0 On dérive une deuxième fois par rapport au temps i(t) = Um) sin(0t + ) par identification Im = Um)
c) ) = qui s’exprime en volt/A comme R = donc ) s’exprime en 
G
+ + = 0 ==> + + UL = 0 2-a) E = EC + EL = EC(t=0) = ½ C.Um² = Cte 0,5

R
O
= 0 ==> C. .UC + Li ou i = C. et = donc
b)  = R = s’exprime en volt/A, L = )) s’exprime en volt .S/A donc

U
I[UC + L] = 0 donc UC + L = 0

PE
 s’exprime en S-1, son inverse s’exprime en seconde donc peut être b) EC + ½ Li² = ½ C.Um² ==> EC = ½(C.Um² - Li² )
nommé la constante de temps du circuit RLC 3-a)

PH
 ECm = 10 mj 0,5
c)  = = 250 S , 0 = )) = 3,162.10 rad.S
-1 3 -1
 Im = 0,2 A fig-1-

YS
0,5
 = (ms) donc T0 = 2 (ms) fig-2-
= = inférieure à 0 ce qui signifie que la
3,152.103rad.S-1 légèrement

IQ
b) 0 = = 1000 rad.S-1 0,7
pseudopériode est légèrement supérieure à la période propre

U
Calcul de L : Im = Um) ==> Im² = U²m , ECm = ½ CUMc² donc = 5

E
4-a et b) E = EC + EL = ½ C.UC² + ½ L.i² avec i= C = C.a ou a est la pente de Alors L = 2. = 0,5 H

C
la droite tangente à la courbe UC(t) Calcul de C : 0² = ==> C = = 2.10-6 F

H
Calcul de UmC = ) = 100 v 0,5

IM
t(mS) 0 2,5 0,5 4) EL = EC ==> 2 EC = E ==> EC = = 5 mj pour i = ± 0,14 A et t = /4ms, 3/4 ms

IE
UC(V) 5 0 Etc….
ECj) 12,5 0

TU
0,5
I(mA) 0 tang horizontale -10

N
EL(j) 0 5

IS
E(j) 12 ,5 5

IE
0,2
c) E(t= 2,5 mS) < E(t= 0) l’énergie du circuit RLC ne se conserve pas
5
Exercice N°2 (5 ,5 points)
0,2
1-a) = - 0²Umcos(0t) = - 0²uC on remplace dans l’équation différentielle
0,75 5
0,2
5
0,5

0,25
0,2
5

0,5

0,2
5
IE
IS
0,2

0,7

N
5

TU
IE
IM
H
C
E
U
IQ
YS
PH
PE
U
O
R
G
G
L S K SGHIRA A S 2011-2012

R
Devoir de synthèse N°1

O
Physique-Chimie

U
PE
4 M1,2 et Sc
Prof : Amara & Hmadi
Durée 3 Heures

PH
Le 09-12-2011

YS
IQ
Chimie (7 points)

U
Exercice N°1(3,5 points)

E
On étudie la cinétique de la réaction entre

C
H
l’acide méthanoïque (HCOOH) et

IM
le pentan-1-ol (CH3-(CH2)3-CH2-OH)

IE
Initialement, on réalise un mélange contenant
n (acide)0 = n(alcool)0 = 200 mmol et quelques

TU
gouttes d’acide sulfurique concentré. Ce

N
mélange est fractionné et réparti en 20

IS
échantillons identiques dans des ampoules

IE
scellées que l’on plonge la première dizaine
dans une enceinte isotherme à 50 °C et la
deuxième dizaine dans une enceinte isotherme
à 80 °C
À intervalles de temps réguliers, le contenu
d’une ampoule est dilué dans 50 mL d’eau
glacée. Par titrage avec une solution de soude,
on détermine la quantité d’acide présent. Ce
qui a permis de tracer le graphe n(ester) = f (t) de la figure-1- .
1) Aspect expérimental
a-. Écrire l’équation de la réaction étudiée en utilisant les formules semi développées.
b-. Rechercher, dans le protocole, deux moyens pour accélérer la réaction.
c-. Pourquoi le contenu d’une ampoule est dilué dans 50 mL d’eau glacée avant chaque dosage ?
d) Quel est le caractère énergétique de la réaction d’estérification ? Justifier.
2) Etude de l’équilibre de réaction
a - Quelle est la quantité de matière initiale d’acide et d’alcool dans chaque ampoule
b - Définir le taux d’avancement de la réaction τ à une date t donnée
c- Calculer à la date t = 20 min le taux d’avancement de la réaction τ(1) et celui de la température 2
Commenter.
d- Enoncer la loi d’action de masse et donner la valeur de la constante d’équilibre K de l’équilibre
estérification-hydrolyse
3) Influence des conditions initiales sur l’équilibre estérification - hydrolyse
On reprend l’expérience décrite ci-dessus dans les conditions suivantes
n (acide)0 = 10 mmol/ampoule, n(alcool)0 = a mmol/ampoule, quelques gouttes d’acide sulfurique et
l’ensemble des ampoules sont plongées dans une enceinte isotherme à 50 °C, à l’équilibre le nombre de
mole d’ester formé est de 9,3 mmol.
a- Déterminer le nombre de mole initial d’alcool
b- Calculer à la température de 50°C le taux d’avancement final τf relatif au deux mélanges. Conclure
Exercice N°2 (3,5 points)
A une température T1et à une pression P1, dans un ballon de volume V, on introduit n1= 2 moles de dioxyde
de soufre SO2 et n2= 1 moles de dioxygène O2. Il s’établit l’équilibre suivant:

Page 1 sur 5
G
1

R
2SO2 (g) + O2 (g) <=> 2SO3 (g)

O
-1

U
La constante d’équilibre relative à la réaction étudiée est K1= 200.

PE
1- A l’équilibre, il se forme une mole de trioxyde de soufre SO3.

PH
a- Déterminer avec justification l’avancement final de la réaction.
b- Calculer le taux d’avancement final.

YS
c- Déterminer en litre le volume V du ballon ?

IQ
2- Une étude expérimentale de cette réaction à la même pression P1 mais à une température T2 plus basse
(T2<T1), montre que la constante d’équilibre est K2= 44. Déterminer le caractère énergétique de la réaction

U
E
de dissociation de trioxyde de soufre.

C
3- On reprend le mélange initiale de dioxyde de soufre et de dioxygène précèdent à la température T 1 et à

H
une pression P2, lorsque le nouvel état d’équilibre est établi, le nombre de mole total gaz est de 2,43 mol

IM
a) Comparer en le justifiant P2 à P1. Déduire dans quel sens l’équilibre est déplacé

IE
b) La constante d’équilibre K1 est-elle modifiée suite à cette variation de pression ? Justifier.

TU
Physique (13 points)

N
Exercice N°1 (7 points)

IS
Détecteur de métaux

IE
Un détecteur de métaux est un appareil permettant de localiser des
objets métalliques en exploitant le phénomène physique de
l'induction magnétique. Il est utilisé par exemple dans le domaine de
la sécurité, dans les aéroports pour détecter des armes cachées sur les
passagers d'un avion, dans le domaine militaire pour le déminage,
dans les loisirs pour la recherche de divers objets enfouis et,
marginalement, en archéologie pour la recherche d'objets anciens.
Afin de limiter les atteintes au patrimoine archéologique et historique.
La méthode de détection peut s'appuyer sur la variation de
l'inductance d'une bobine à l'approche d'un métal. En effet,
l'inductance augmente si on approche de la bobine un objet en fer,
alors qu'elle diminue si l'objet est en or.
Le détecteur est équivalent à un oscillateur constitué d'un
condensateur et d'une bobine.
Du fait de la variation de l'inductance de la bobine, l'oscillateur voit sa fréquence propre modifiée. Un
montage électronique permet alors de comparer la fréquence de cet oscillateur à une fréquence fixe. La
comparaison indique ainsi la présence d'un métal et sa nature.
A /Exploitation du document (2 points)
1) Dans quel domaine peut-on utiliser un détecteur de métaux ?
2) Relever du texte le passage qui montre que l’inductance d’une bobine varie à proximité d’un métal
3) Expliquer le passage… Du fait de la variation de l'inductance de la bobine, l'oscillateur voit sa fréquence
propre modifiée.
B) Vérification de l’influence de l’approche d’un métal en fer sur l’inductance d’une bobine (5 points)
On dispose d'une bobine plate portant les indications
L = 20 mH, r= 5,0 ohms. On décide de tester le
comportement de cette bobine en présence ou non de
métaux dans le but de vérifier la variation de l'inductance. Le
montage utilisé est réalisé avec un générateur de tension
Fig-2-
continue de fem E =5,0 V, un conducteur ohmique de
résistance R = 10 ohms et la bobine d'inductance L et de
résistance r.
On enregistre l'évolution de la tension uR aux bornes du
Page 2 sur 5
G
conducteur ohmique de résistance R en fonction du temps. L'origine des temps est prise à la fermeture de

R
O
l'interrupteur. L’expérience est faite dans un premier temps sans métal à proximité (courbe a) puis avec un

U
morceau de fer à proximité de la bobine (courbe b). Sachant que la tension aux bornes du résistor est

PE
d’équation horaire UR(t) = RI0[1-exp(-t/)]
uR(v)

PH
4

YS
3,5

IQ
3,35

U
3

E
C
2,5

H
IM
Fig-3-
2

IE
TU
1,5 Courbe b

N
Courbe a

IS
1

IE
0,5

0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 t(ms)

1) Déduire du graphe de la figure-3- :


a) L’intensité du courant I0 du régime permanant
b) Les constantes de temps a et b
c) Calculer l’inductance de la bobine Lb sachant que la constante de temps d’un circuit RL est  = L , la
Rr
comparer à La, cette comparaison confirme-t-elle ce qui est dit dans le texte
2) On se place dans les conditions ou tout métal est éloigné de la bobine.
- a- Etablir l’équation différentielle régissant les variations, au cours du temps, de la tension u B(t) aux
bornes de la bobine d’inductance L. Montrer qu’elle s’écrit sous la forme
dUB UB r
+ = .E
dt  L
b- La solution de cette équation différentielle est uB = Aexp(-t/) +B. Identifier les constantes A et B en
fonction de r, R et E
c) Quelle est la tension aux bornes de la bobine à t = 0 (s) et en régime permanant.
d) Tracer sur le diagramme (u,t) de l’annexe(fig-6-), l’allure de la courbe UB = f(t)
dans les deux cas ou R = 10  et R= 20 en précisant à chaque fois la date
d’établissement de courant permanant et la valeur de UB correspondante.
Exercice N°2 (6 points)
On réalisel’étude expérimentale d’un oscillateur électrique constitué d’un
condensateur de capacité C = 0,80 µF et une bobine d’inductance
L et de résistance nulle et un résistor de résistance R variable entre zéro et 1,5K
À l’aide d’une carte d’acquisition reliée à un ordinateur et d’un logiciel de Fig-4-

traitement des données, on obtient le document de figure-5- représentant :


– d’une part les variations du courant i(t) en fonction du temps t : ordonnée i (axe
gradué à gauche) ;
– d’autre part les variations de l’énergie EC emmagasinée dans le condensateur en

Page 3 sur 5
G
fonction du temps t : ordonnée

R
i(mA)

O
(Ec) (axe gradué à droite). 10 10

U
Dans la suite, on notera EL Ec(j)

PE
l’énergie emmagasinée dans la 8 8
bobine. 1

PH
1. a) Etablir l’équation 6 6

YS
différentielle des oscillations
électriques en fonction de

IQ
4 4
l’intensité de courant i, sa dérivé 2

U
di

E
2 2
première et sa dérivé seconde
dt

C

di

H
. Si R= 0 en déduire
0 0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

IM
dt t(ms)

l’équation différentielle des

IE
-2 -2

oscillations libres non amorties et

TU
donner l’expression de sa période -4 -4

N
propre en fonction de L et C.

IS
b) Associer en le justifiant chaque -6 -6

IE
courbe à sa grandeur
-8 Fig-5- -8
correspondante
c) Quelle est la nature des
-10 -10
oscillations du courant
2-a-Déterminer graphiquement la
valeur de la pseudo-période T des oscillations.
b- En admettant que la pseudo-période T est sensiblement égale à la période propre T0 d’un oscillateur
(LC), donner une valeur approché de l’inductance L de la bobine
3-a) Remplir le tableau de variation des énergies de l’annexe
b) Calculer les pertes d’énergie électromagnétique en énergie thermique pendant l’intervalle de temps
t = t2 –t1
c) Sachant que pour les faibles amortissements la résistance du circuit peut prendre l’expression
L Et
R= ln , calculer R
t Et
4) Sachant que la pseudo-période T est liée à la période propre par la relation
T
T= ou 0 la pulsation propre de l’oscillateur (LC)
R
  
L 
a) Comparer la pseudo période T à la période propre T0 dans les deux cas suivants :
 Si R est de valeur faible
 Si R est de valeur très grande
b) Pour quelle valeur maximale Rmax le circuit n’oscille plus.
c) Sur la figure-7- donner l’allure des courbes uc(t) en précisant la valeur de sa pseudo période pour :
R1 = 500 et R2 = 1200

BON TRAVAIL

Page 4 sur 5
G
R
Annexe

O
U
PE
Nom………………….. Prénom………………. Classe……………….. N°……………………

PH
YS
U(v)
6

IQ
5,5

U
Fig-6-

E
5

C
H
4,5

IM
4

IE
3,5

TU
3

N
2,5

IS
IE
2

1,5

0,5

0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 t(ms)

t(ms) t1 = 1,5 t2 = 5
Ec (μj)
I(mA)
EL= ………………….(μj)
E= EC + EL (μj)

Uc(v)
Uc(v)
Fig-7-
4
4

2
2

0
0
0 2 4 6 8 10 t(ms) 0 2 4 6 8 10 t(ms)
-2
-2

-4
-4

Page 5 sur 5
G
R
Corrigé du devoir de synthèse N°1 Sc physiques A.S 2011/2012 Barè

O
me

U
PE
Chimie
Exercice N°1

PH
1-a) HCOOH + CH3–(CH2)3–CH2–OH <=> HCOOC5H11 + H2O

YS
b) Ajout de H2SO4 comme catalyseur et le chauffage
c)pour freiner la réaction d’estérification

IQ
C’est une réaction athermique car son avancement final xf ne varie pas avec la température

U
2-a)n0(alcool) = n0(acide) = 200mmol/20 = 10 mmol

E
b)(t)= x/Xm ou Xm = n0

C
c)

H
°C

IM
50°C 80°C
x(mmol) 4,8 6,2

IE
en% 48 % 62 %

TU
La réaction est plus rapide à 80°C car 80°C) >50°C)

N
d) A l’équilibre dynamique eq = K

IS
[ eau]eq [ ester]eq xf

IE
k= = , d’après la figure-1- xf = 6,66 mmol donc K= 4
[ alcool]eq [ acide]eq n – xf
xf xf
3-a) eq = K =  a = xf +  40 mmol
n – xfa – xf K.n – xf
b) A 50°C
Mélange 10 - 10 10 - 40
xf (mmol) 6,66 9,30
x
f = f ou xm = 10 mmol 66,6 % 93 %
xm
Conclusion :f dépend de la nature de mélange initial
Exercice N°2
équation de la réaction 2 SO2(g) + 02 (g) >=< 2 SO3 (g)

état du système Avancement n(SO2) n(02) n(SO3)

état initial 0 2 1 0

état intermédiaire x 2-2x 1- x 2x

état final Xf = 0,5 mol 2 - 2 xf = 1 1- xf = 0,5 2xf =1

1-a) 2xf = 1mol donc xf = 0,5 mol


x
b) f = f ou xm = 1mol ce qui donne f = 50 %
xm
[ SO]eq V.xf V  Kxf
c) Loi d’action de masse K = =  donc soit V = 100 L
[ SO]eq []eq  – xf xf
2) K2 < k1, l’équilibre est déplacé dans le sens inverse de dissociation de trioxyde de soufre SO3 (exothermique)
Car tout abaissement de température à pression constante déplace l’équilibre dans le sens exothermique
3-a)
pression P1 P2
nt(gazeux à l’éq) 2,5 mol 2,43 mol
L’équilibre est déplacé dans le sens (direct) qui fait diminuer le nombre de mole total
interprétation
gazeux donc P2 > P1
b) Non car K ne dépend que de la température
G
R
Physique

O
U
Exercice N°1

PE
Partie A
1) Il est utilisé par exemple dans le domaine de la sécurité, dans les aéroports pour détecter des

PH
armes cachées sur les passagers d'un avion, dans le domaine militaire pour le déminage, dans les

YS
loisirs pour la recherche de divers objets enfouis et, marginalement, en archéologie pour la
recherche d'objets anciens. Afin de limiter les atteintes au patrimoine archéologique et historique.

IQ
2) l'inductance augmente si on approche de la bobine un objet en fer, alors qu'elle diminue si

U
l'objet est en or.

E

C
3) T = 2 LC donc sa fréquence est N = alors si L augmente N diminue et inversement
 LC

H
IM
Partie B

IE
UR
1-a) En régime permanant UR = R.I0 = 3,35 V donc I0 = = 335 mA
R

TU
b) courbe (a)  a  1,3 ms, courbe (b)  b  2,1 ms

N
c) Lb = b(R + r) = 31,5 mH ; Lb > La = 20 mH ce qui est en accord avec le texte

IS
di
2-a) Loi des maille (schéma non exigé) : UR + UB = E. Loi d’Ohm : UR = R.i et UB = ri + L.

IE
dt
E – UB di  du di
De la loi des maille on peut écrire i = et = - . B, on remplace i et par leurs expressions dans
R dt R dt dt
du
la loi d’Ohm aux bornes de la bobine on obtient : r(E – UB) - L B = R.UB , on divise par L et on déplace UB et
dt
duB dU U r
à droite, on abouti à l’équation différentielle proposée B + B = .E
dt dt  L
b) A t = 0 (s) : i = 0 A donc UR(0) = 0 v et UB(0) = E , d’autre part UB(0) = A +B A + B = E
dU r .E
en régime permanant i = I0 donc UB() = r.I0 donc B = 0 et l’éq diff donne UB = = B car e- t /
dt R r
R.E
ce qui donne A = E – B =
R r
c) UB(0) = E = 5 V, UB() = r.I0 = 1,67 V
d)
UB(v)
5

4
R() 10 20

Date d’établissement 6,65 4 3

du régime permanent
R = 10 
t = 5 en ms 2

UB() en volt 1,67 1


1 R = 20 

0
0 2 4 6 8 10 12 t(ms)
G
R
Exercice N°2

O
1) loi des maille et schéma exigé C

U
q di dq

PE
uC + UR + uL = 0  + R.i + L. = 0 ou i =
C dt dt R
on dérive l’équation diff par rapport au temps ce qui donne

PH
UC UR
di R di  i
+ . + .i = 0

YS
UL
dt L dt LC
di 

IQ
Pour R = 0 , l’équation diff sera  + .i = 0 équation différentielle L
dt LC

U
dx

E
De la forme  + 02.x = 0, par identification on en déduit que 0 = 1/ LC

C
dt

H
la période propre est T0 = 2/0 = 2 LC

IM
b) courbe (1) i(t) cr change de signe au cours du temps

IE
courbe (2)  EC(t) = ½.C.uC2 0
c) La nature des oscillations du courant est libre (sans générateur) amortie (amplitude décroissante)

TU
T
2-a) T 2,5 ms b) T2 4LC  L =  AN : L  0,2 H
 C

N
IS
3-a)

IE
t(ms) t1 = 1,5 t2 = 5
Ec (μj) 4,8 2,8
I(mA) 4,8 0
EL = ½ Li2.(μj) 2,3 0
E= EC + EL (μj) 7,1 2,8
b) R on accepte 50 ≤ R ≤ 55
4 –a)
R
 Si R est faible T est légèrement supérieure à T0 car la quantité (1 – ) sera légèrement
L
inférieure à 1
R R
 Si R est grand ∞ , la quantité –   ne peut pas être négative donc au max
L  L
tend vers 1 d’où T tend vers l’infini
R 
b) le circuit n’oscille plus c’ad T∞ et 1 donc Rmax = 2L0 AN : Rmax = 1000
L
c) R1 = 500 < Rmax le circuit oscille avec une période T  2,9 ms, R2 = 1200> Rmax, régime apériodique
E
à t= 0 (s), EC = 10j donc UmC(0) = . C = 5 volts
C

1200 

500 

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