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Exercice (1) : Ordre initial et ordre courant Exercice (4) : Cinétique formelle
La pyrolyse de l’éthanal correspond à la Soit une réaction chimique, que l’on suppose d’ordre
décomposition de l’éthanal sous l’effet d’une global n par rapport à l’un des réactifs noté A. On note α le
élévation de température. On associe à cette coefficient stœchiométrique de A dans l’équation associée
réaction l’équation stœchiométrique suivante :
CH3 CHO(g) = CH4(g) + CO(g) à la réaction : α A + ... = produits
Dans certaines conditions expérimentales, on étudie Le réactif A est limitant et est initialement à la
la concentration C0. On note C la concentration molaire
cinétique de cette réaction. volumique de A au cours du temps.
a. Au tout début de l’expérience, la vitesse de la a. Établir l’équation différentielle dont C est solution.
réaction (vitesse initiale) se met sous la forme : b. En déduire les expressions de C en fonction du temps.
v0 = k[CH3 CHO]0 3/2 . La réaction admet-elle un c. En déduire les expressions du temps du demi- réaction.
ordre initial ?
b. Au bout d’une heure, on observe que la vitesse d. Retrouver les résultats concernant les cas usuels
de la réaction à un instant t se met sous la forme : d’ordres entiers 1, 2 ou 0.
v = k’[CH3 CHO]2 . La réaction admet-elle un ordre
courant ? Exercice (5) : Mesure de vitesses initiales
c. Comment nomme-t-on k et k’ ? Quelle est la
dimension de k ? Et de k’ ? Soit la réaction correspondant à l’équation stœchiomé-
d. Que peut-on prévoir pour l’ordre de la réaction trique suivante :
après son démarrage et avant une heure ? HOCH2 CH2 Cl + HO− = HOCH2 CH2 OH + Cl−
On suppose que la loi de vitesse se met sous la forme :
Exercice (2) : Loi d’Arrhenius v = k[C2 H5OCl]α[HO−]β.
L’étude cinétique d’une réaction chimique Déterminer les ordres partiels α et β à partir des mesures
admettant un ordre, à laquelle on a associé une de la vitesse initiale v0 pour différentes valeurs initiales des
équation stœchiométrique, a donné les résultats
concentrations des réactifs .
suivants :
T (°C) : 0 18 27 37 Expérience: 1 2 3
k (s –1 ) : 1,97 14,6 30,0 80,0 [C2 H5 OCl]0 (mol.L–1 ) : 0,20 0,010 0,50
[HO– ]0 (mol.L–1 ) : 0,10 0,050 0,10
a. Quel est l’ordre de la réaction ?
105 .v 0 (mol.L–1 .s –1 ) : 2,27 0,0567 5,67
b. Prouver que la réaction vérifie la loi d’Arrhenius
sur le domaine de température considéré.
c. On donne la valeur R = 8,31 J.K –1 mol–1 . En Exercice (6) : Mesure du te mps de demi réaction
déduire les valeurs du facteur préexponentiel A et On étudie la cinétique de la réaction d’oxydoréduction
de l’énergie d’activation Ea. entre Fe3+ et Sn2+. On suppose que la réaction admet un
ordre et que seuls les réactifs interviennent dans la loi de
Exercice (3) : Méthode intégrale vitesse.
Les anions peroxodisulfate (S2 O82−) sont instables
en solution aqueuse car ils oxydent lentement l’eau a. Écrire l’équation stœchiométrique de cette réaction
en dioxygène pour former des ions sulfate (SO4 2−) sachant qu’il se forme des ions Sn4+ et Fe2+.
suivant une réaction supposée totale d’équation : On évalue le temps de demi- réaction t1/2 pour différentes
S2O8 2− + H2 O → SO4 2−+ 12O2 + 2H+ concentrations initiales :
L’étude de la cinétique de cette réaction est Expéri [Fe3+]0 )(mol.L –1 ) [Sn2+](mol.L –1 ) t1/2 (s)
effectuée par suivi de l’évolution d’une solution de n° 1 1,0 1,0.10–2 2,0
peroxodisulfate de sodium de concentration initiale n° 2 1,0 2,0.10–2 2,0
C0 = 10,0 mmol.L–1 et à 80 °C. Voici l’évolution de
la concentration C en ions peroxodisulfate : n° 3 1,0.10–2 1,0 300
t (min) 50 100 150 200 n° 4 2,0.10–2 1,0 150
C (mmol.L–1 ) 7,80 6,05 4,72 3,68 n° 5 2,0.10–2 1,0.10–2 ?
a. Montrer que ces résultats sont compatibles avec b. Déterminer l’ordre partiel de la réaction par rapport aux ions Sn2+ .
c. Déterminer l’ordre partiel de la réaction par rapport aux ions Fe3+ .
une cinétique d’ordre 1.
d. Déterminer la valeur de la constante de réaction.
b. Déterminer la valeur de la constante de vitesse à
e. Déterminer enfin la valeur numérique manquante dans
la température de l’expérience.
le tableau.
1
Ex (7) : Cinétique de l’oxydation des ions iodure Exercice (8) : Une isomérisation limitée
On procède à l’étude cinétique de l’o xydation des ions En solution, un énol E s’isomérise en cétone C suivant une
iodure I– par les ions peroxodisulfate S2 O8 2− en milieu
réaction renversable à laquelle on associe l’équation stœ-
aqueux. On associe à cette réaction d’oxydoréduction
chiométrique suivante :
supposée totale l’équation stœchiomét rique suivante :
S2 O8 2− (aq) + 2I− (aq) → 2SO4 2− (aq) + I2 (aq)
De toutes les espèces présentes en solution, seul le diiode
apparaît coloré et donne à la solution une couleur brun On suppose que les réactions directe et inverse sont d’ordre 1 par
jaune. L’évolution de la réaction est suivie en mesurant rapport au réactif et on note k1 et k−1 les constantes de vitesse
l’absorbance de la solution au cours du temps. respectives.
a. Enoncer la loi de Beer-Lambert pour une solution Dans un litre de solution, on introduit une quantité initiale 1,00 mol
aqueuse diluée de diiode I2 , en précisant les grandeurs
de E. On note [E]0 la concentration init iale en énol. On mesure
introduites.
l’avancement volumique x de la réaction en fonction du temps et on
b. Si l’on souhaite vérifier cette loi, co mment choisit-on
en général la longueur d’onde de mesure ? Quelle courbe reporte les valeurs dans le tableau suivant :
doit-on tracer au préalable pour déterminer t (min) 0,0 6,0 1 0,0 1 5,0
expérimentalement cette longueur d’onde ? x (mol.L–1) 0,0 0,15 0,23 0,33
Pour une longueur d’onde de 454 n m on mesure
l’absorbance A de différentes solutions de diiode, t (min) 26,0 50,0 100,0 ∞
préparées à partir d’une solution mère de concentration x (mol.L–1) 0,49 0,72 0,88 0,93
2,0.10–3 mol.L–1 . On obtient la courbe suivante : a. Exprimer la vitesse volumique de fo rmation de C et en déduire
l’équation différentielle suivante :
d x/dt + (k1 + k−1 ) x = k1 [E]0
b. Que devient cette équation différentielle lorsque l’avancement
volumique atteint sa valeur d’équilibre xéq ? En déduire
l’exp ression de xéq .
c. À l’équilibre, les concentrations ne varient plus. Peut-on dire
pour autant que « rien de ne passe » dans le milieu réactionnel ?
d. Intégrer l’équation différentielle pour obtenir une
expression de x en fonction de t, k1 , k−1 et [E]0 .
e. Vérifier que l’exp ression trouvée est en accord avec les mesures
expérimentales.
f. Déduire des données expérimentales les valeurs de k1 et k . −1