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MINISTERE DE L’EDUCATION Examen Bac blanc Mai 2023

Epreuve régionale : Section :


C.R.E JENDOUBA Sciences physiques Sciences expérimentales
Durée : 3 h Coefficient : 4
CHIMIE : (09 points)
Exercice 1 : (05 points)
On donne :
 Les masses molaires atomiques en g.mol-1 : C = 12 ; O = 16 ; H = 1
 La masse volumique de l’acide méthanoïque  = 1,22 g.cm-3
𝒅′𝒖𝒏 𝒂𝒍𝒄𝒐𝒐𝒍 𝒑𝒓𝒊𝒎𝒂𝒊𝒓𝒆 ∶ 𝐊 = 𝟒
 La constante d’équilibre de la réaction d’estérification {
𝒅′𝒖𝒏 𝒂𝒍𝒄𝒐𝒐𝒍 𝒔𝒆𝒄𝒐𝒏𝒅𝒂𝒊𝒓𝒆 ∶ 𝐊 = 𝟐, 𝟐𝟓
On se propose d’étudier la réaction d’estérification qui se produit entre l’acide méthanoïque HCOOH et un
alcool (A). Pour cela on prépare un mélange contenant un volume V d’acide méthanoïque et une masse
m = 162 g d’alcool (A) à l’état liquide de masse molaire M. On ajoute au mélange quelques gouttes d’acide
sulfurique concentré puis on le répartit équitablement en dix erlenmeyers numérotées de 1 à 10.
On scelle les erlenmeyers par des tubes capillaires et on les place à l’instant de date t = 0 dans un bain marie
maintenu à température  constante. Chaque erlenmeyer forme ainsi un système contenant n1 mol d’acide
méthanoïque et n2 mol d’alcool (A) avec n2 < n1.
à des instants ti choisis, on fait sortir l’erlenmeyer n°i qu’on lui ajoute de l’eau glacée puis on dose l’acide
méthanoïque restant par une solution de soude de concentration molaire CB en présence de
phénolphtaléine. Les courbes (C1) et (C2) de la figure-1- de la feuille annexe donnent l’évolution au cours du temps
des quantités de matière d’acide restant et d’ester formée dans chaque erlenmeyer.
La courbe (C2) est incomplète.
1) Dresser le tableau d’avancement relatif à la réaction d’estérification qui se produit dans chaque erlenmeyer.
2) Compléter le tableau-1- de la feuille annexe.
3) a- Montrer que la courbe (C1) correspond à (𝒆𝒔𝒕𝒆𝒓) = 𝒇(𝒕).
b- Déterminer alors n1 et l’avancement final 𝒙𝒇.
c- Compléter sur la figure-1- de la feuille annexe, la courbe (C2).
d- Déterminer la vitesse maximale de la réaction d’estérification.
𝟐
4) Sachant que le taux d’avancement final de la réaction vaut 𝑟𝒇 = 𝟑, montrer que n2 = 0,27 mol.
5) Déterminer les valeurs de V et M.
𝟐
𝑟𝒇
6) La constante d’équilibre associée à la réaction étudiée est donnée par la relation : 𝑲 = 𝐧𝟏
(𝐧 − 𝑟𝒇)(𝟏−𝑟𝒇)
𝟐
a- Calculer K. Déduire la classe de l’alcool A.
b-b1 – calculer la valeur du taux d’avancement final 𝑟′𝒇 si on part d’un mélange équimolaire d’acide
méthanoïque et d’alcool (A) ?
-b2 –comparer𝑟′𝒇 𝒆𝒕 𝑟𝒇 𝒆𝒕 déduire l’intérêt pratique d’utiliser un mélange non équimolaire ?
Exercice 2 : (04 points)
𝐚
N.B : une grandeur a est considérée négligeable devant b ; lorsque ≤ 𝟎, 𝟎𝟓.
𝐛
Toutes les solutions sont prises à 25°C, température à laquelle le produit ionique de l’eau est Ke = 10-14.
On rappelle que : - Pour une solution aqueuse d’un monoacide fort, de concentration molaire C > mol. L-1 le
pH s’exprime par
Pour une solution aqueuse d’un monoacide faible, faiblement ionisé, de concentration molaire C> le
pH s’exprime par : = ; avec la constante d’acidité du couple acide-base correspondant.
1) On considère une solution aqueuse d’acide faible AH de concentration molaire C.
a- Dresser le tableau descriptif d’avancement volumique noté 𝒚 relatif à la réaction de l’acide AH avec l’eau.
b- Montrer qu’on peut négliger les ions provenant de l’ionisation propre de l’eau dans une solution
aqueuse d’acide pour une valeur de pH  6,35.
2) Dans les conditions du 1) b-, on considère deux solutions aqueuses respectivement (S1) et (S2) d’acide A1H et
A2H dont Les concentrations molaires respectives sont notées C1 et C2.
L’acide A1H est plus fort que l’acide A2H et l’une des concentrations est 100 fois plus grande que l’autre. 1/5
La mesure des pH des deux solutions donne la même valeur pH1 = pH2 = x :
a- Justifier que C1 < C2.
b- En déduire alors la relation entre C1 et C2.
3) On prélève un volume V = 10 mL de chacune des deux solutions (S1) et (S2) qu’on dilue séparément 10 fois. En
mesurant le des nouvelles solutions (S’1) et (S’2), on trouve respectivement pH1’ = x + 1
et pH2’ = x + 0,5.
a- On donne la liste du matériel disponible : bécher et erlenmeyer de diverses capacités ; pipettes jaugées de
10 mL et 20 mL ; fioles jaugées de 50 mL, 100 mL et 1000 mL ; pissettes d’eau distillée.
Choisir la verrerie la plus adéquate et qui nécessite le minimum d’opérations et décrire le mode opératoire
pour préparer la solution (S’1) à partir de la solution (S1).
b- Montrer que la variation du pH d’une solution d’acide fort diluée au dixième vérifie la relation pH’-pH =1.
c- En déduire que A1H est un acide fort alors que A2H est un acide faible.
4) Sachant que la valeur du pKa relative au couple 𝑨𝟐𝑯/𝑨−𝟐 vaut 4.8 et que l’acide A2H est faible faiblement
ionisé.
a- Montrer que le pKa relative au couple 𝐀𝟐𝐇/𝐀−𝟐 s’écrit sous la forme pKa = 2 – log C1.
b- Calculer les valeurs de C1, C2 et x.
PHYSIQUE : (11 points)
Exercice 1 : (05,25 points)
Un pendule élastique est constitué d’un solide (S) de masse m attaché
à l’extrémité d’un ressort (R) à spires non jointives de masse
négligeable et de raideur k. à l’équilibre, le centre d’inertie G de (S)
coïncide avec l’origine O du repère (O, 𝐢⃗ ) d’axe (x’x). On désigne par x
l’abscisse de G à un instant de date t, dans le repère (O, 𝐢⃗) et par vla
valeur de sa vitesse à cet instant. Figure-2-
Le solide (S) est soumis à une force de frottement visqueux 𝒇 , exercée par un amortisseur caractérisé par un
coefficient de frottement h réglable, opposée au mouvement de (S) et telle que 𝒇 = - h𝐯 où 𝐯 est le vecteur vitesse
de G (voir figure-2-).
Expérience 1 :
Pour une valeur h1 du coefficient de frottement h, on écarte le solide (S) de sa position d’équilibre jusqu’au
point M0 d’abscisse x0, puis on le lâche, à l’instant t = 0. Un dispositif expérimental approprié a permis
d’enregistrer l’évolution de l’élongation x(t) de G au cours du temps. On obtient alors la courbe de la
figure-3- de la page annexe.
1) Préciser, à l’instant t = 0 :
 L’abscisse x0 du solide (S) ainsi que la valeur v0 de sa vitesse.
 L’état du ressort : allongé ou comprimé.
2) a- Indiquer la nature des oscillations obtenues et nommer le régime oscillatoire correspondant.
b- Montrer que les énergies mécaniques E1 et E2 du système oscillant respectivement aux instants t1=0s et
t2 = 0,9 s vérifient la relation : E2 = 0,16 E1.
c- En déduire que le système mécanique est non conservatif.
𝐝𝟐(𝐭) 𝐝𝐱(𝐭)
3) L’équation différentielle régissant le mouvement de (S) est de la forme : m 𝟐 + h 1 + k x(t) = 0
𝐝𝐭 𝐝𝐭
𝐤
En déduire qu’à l’instant t = 0, l’accélération a0 du solide (S) s’écrit : a0 = - x0 .
𝐦
4) a- Déterminer, à partir du graphe de la figure-3-, la pseudo-période T des oscillations.
b- On admet que la pseudo-période T est pratiquement égale à la période propre T0 de cet oscillateur.
Calculer la valeur a0.
Expérience 2 :
Pour une valeur h2 du coefficient de frottement h, et par un dispositif approprié non représenté sur la
figure-2-, on exerce sur le solide (S) une force excitatrice sinusoïdale parallèle à l’axe x’x d’expression
𝐅(t) = 𝐅𝐦 𝐬𝐢⃗(𝟐𝛑𝐍𝐭) 𝐢⃗, d’amplitude 𝐅𝐦 constante et de fréquence N réglable. Le 2/5
système {(S) + (R)} oscille en régime sinusoïdal forcé.
La vitesse de G s’écrit : (𝐭) = 𝐕𝐦𝐬𝐢⃗𝐧(𝟐𝛑𝐍𝐭 + 𝜑𝐯) ; où 𝐕𝐦 son amplitude et 𝜑𝐯 sa phase initiale.
I - On rappelle que pour un circuit électrique RLC série alimenté par une tension (𝐭) = 𝐔𝐦𝐬𝐢⃗𝐧(𝜔𝐭 + 𝜑𝐮),
d’amplitude 𝐔𝐦 constante et de pulsation réglable, l’intensité du courant qui circule dans le circuit s’écrit :
(𝐭) = 𝐈𝐦𝐬𝐢⃗𝐧(𝜔𝐭 + 𝜑𝐢⃗) ; où 𝐈𝐦, 𝜔 et 𝜑𝐢⃗ représentent respectivement l’amplitude, la pulsation et la phase
initiale de 𝐢⃗(𝐭).
1) Compléter le tableau d’analogie formelle électrique mécanique (Tableau-2- de la page annexe).
2) En déduire l’expression de l’amplitude Xm en fonction de 𝐅𝐦, h2, k, m et la pulsation  de la force excitatrice
F(t).
II - Pour une valeur N1 de la fréquence N de la force Figure-4-
excitatrice F(t), on obtient les courbes C1 et C2 de la figure-
4- ci-contre.
1) Identifier, en le justifiant, les courbe C1 et C2.
2) a- En exploitant les courbes de la figure-4-;
déterminer :
 Les valeurs Vm, Fm, N1.
 Le déphasage 𝜑𝐅 – 𝜑𝐯.
b- En déduire que la phase initiale de l’élongation (𝒕 )
𝟑𝛑
est, 𝜑𝐱 = - rad.
𝟒
c- En utilisant le tableau d’analogie formelle électrique mécanique (tableau-2- de la page annexe). Exprimer
h2 en fonction de Fm et Vm. Calculer sa valeur.
3) Pour différentes valeurs de la fréquence N de la force
figure-5-
excitatrice F(t), on mesure l’amplitude Xm de
l’élongation (𝒕) du centre d’inertie G du solide (S).
L’ensemble des résultats expérimentaux, a permis de
tracer la courbe de la figure-5-.
a- Indiquer le nom du phénomène qui se produit à la
fréquence N2 = 1,8 Hz. Justifier la réponse.
b- Déterminer la raideur K et en déduire la valeur de
la masse m.

Exercice 2 : (03 points)


On considère une corde élastique homogène de longueur
L=92cm, tendue horizontalement suivant un axe 𝒙’𝒙 dont
l’origine coïncide avec l’extrémité S de la corde. Une lame vibrante
impose à cette extrémité de la corde des vibrations sinusoïdales
de fréquence N = 50 Hz et d’amplitude 𝒂. L’autre extrémité de la
Figure-6-
corde, reliée à un support fixe à travers une pelote de coton
(figure-6-).
On néglige tout phénomène de réflexion et d’amortissement de l’onde issue de S et se propageant le long de la
corde. Le mouvement de la source S débute à t = 0 et admet comme équation horaire :
𝒚𝑺(𝒕) = 𝒂. 𝒔𝒊𝒏( )
En lumière ordinaire, la corde prend l’aspect d’une bande rectangulaire floue de largeur ℓ = 4mm comme l’indique
la figure ci-contre. ℓ
1) a- interpréter cette observation. Déduire la valeur de l’amplitude a du mouvement.
b- Décrire avec précision une expérience qui permet d’affirmer que tous les points de la corde vibrent avec
la même fréquence
2) L’aspect de la corde à un instant de date t1 est donnée par la courbe de la figure-7-.

Figure-7-

a- Exprimer t1 en fonction de N ; calculer sa valeur.


b- Montrer que la longueur d’onde  = 16 cm.
c- En déduire la célérité v de l’onde le long de la corde.
d- Déterminer 𝝋𝑺
3) a- Déterminer à la date t1 ;les points de la corde qui vibrent en quadrature avance de phase par
rapport à la source (on note K le point le plus proche de la source).
b-établir la loi horaire yK(t) du point K et la Représenter pour t  t1; sur la figure-8- de l’annexe ;

Déduire sa vitesse vK aux instants t1 et t1 + , T période temporelle de l’onde.

Exercice 3 : (02,75 points) : Etude d’un document scientifique


Le fonctionnement d’une centrale nucléaire de type REP (Réacteur à Eau Pressurisée)
Le « réacteur » est l’endroit où se produit la tension nucléaire
(en pratique il s’agit d’une grande cuve métallique)
L’expression « à eau pressurisée » vient du fait que l’au qui
transporte la chaleur, dans le circuit primaire, est sous très
forte pression : 155 bars, c'est-à-dire 155 fois la pression
atmosphérique.
Une réaction nucléaire se produit dans le cœur du réacteur
et dégage une chaleur très importante. La chaleur ainsi
produite est transférée à l’eau du circuit primaire. Cette eau
est à 300°C environ.
A son tour, l’eau du circuit primaire transmet sa chaleur à celle du circuit secondaire et la fait bouillir,
autrement dit la transforme en vapeur. Cette vapeur fait tourner le groupe turbo-alternateur qui produit
l’électricité.
La vapeur est refroidie par l’eau du circuit de refroidissement ou circuit tertiaire : elle est condensée,
autrement dit elle revient liquide.
Le risque des centrales nucléaires provient du combustible utilisé, l’uranium.
L’uranium n’est pas classé parmi les éléments les plus toxiques du point de vue de sa radioactivité, mais, lors
de la réaction de fission nucléaire qu’il subit dans le cœur – réaction qui produit la chaleur– il se transforme
en différentes substances qui, elles, sont très radioactives, et donc très dangereuses : cobalt, césium,
plutonium, etc…
De plus, cette réaction doit être très soigneusement contrôlé, sous peine de s’emballer ce qui pourrait mener
à une fusion catastrophique du cœur (fusion au sens de fondre, la température pouvant atteindre 2000 à
3000°C).
http://rme.ac-rouen.fr
Questions : on donne la masse molaire de l’uranium M = 235g.mol-1.
1) a- Préciser le circuit (primaire ou secondaire ou tertiaire) dans lequel :
a1- l’énergie nucléaire est convertie en énergie thermique.
a2- l’énergie thermique est convertie en énergie électrique.
b- Justifier l’installation des centrales nucléaires près d’une source d’eau froide (mer, rivière, lac…).
2) a- Indiquer l’origine du risque radioactif dans la centrale nucléaire.
b- Justifier qu’une centrale nucléaire doit être sous contrôle permanent.
3) a- Une centrale nucléaire fournit annuellement une énergie électrique We = 3,15.1016 J avec un
rendement r = 25 % avec r = 𝑊𝑒 Calculer la valeur de l’énergie nucléaire Wn produite
𝑊𝑛
annuellement par la centrale nucléaire.
b- Lors de l’impact d’un neutron sur un noyau d’uranium 235, plusieurs réactions de fission sont
possibles. La plus fréquente conduit à des noyaux de zicronium 95 et de tellure 138 ainsi qu’à un
nombre k de neutrons : 𝟏𝟎 𝒏 + 𝟐𝟑𝟓𝟗𝟐𝑼 →
𝟏𝟑𝟒
𝟓𝟐𝑻𝒆 + 𝒁𝒓
𝟗𝟗
𝒁 + 𝒌𝟏𝟎𝒏
4/5
b1-Déterminer, en précisant les lois utilisées, les nombre 𝒁 et 𝒌.
b2- Sachant que l’énergie libérée lors de la fission d’une mole d’uranium 𝟐𝟑𝟓𝟗𝟐𝑼 est Em =1,78 1013J,
calculer la masse m d’uranium 235 consommée annuellement par la centrale nucléaire.
Bon courage et excellente réussite au baccalauréat

Examen Bac blanc : sciences physiques – Section : Sciences expérimentale


(Examen régional – Jendouba)
(Annexe à rendre avec la copie)

Nom et Prénom : …………………………………………………… Classe : ………………. N° : ………………


Chimie :
Exercice 1 :
tableau-1-
figure-1-
Opération Le but de cette opération
Le scellement de chaque
erlenmeyer par un tube
capillaire
L’ajout au mélange de
quelques gouttes d’acide
sulfurique
L’ajout de phénolphtaléine
avant le dosage.

Physique :
Exercice 1 : Figure-3-

tableau-2- Electrique Mécanique


Amplitude 𝑼𝒎
𝑰𝒎 =
√ 𝟏 𝟐
𝑹𝟐 + (𝑳𝑚 − 𝑪𝑚)
𝑹. 𝑰𝒎
Déphasage 𝒄𝒐𝒔(𝝋𝒖 − 𝝋𝒊) =
𝑼𝒎
Fréquence de la
𝑵𝒓 = 𝟏 √ 𝟏 − 𝑹𝟐
𝟐
résonance de charge 𝟐𝝅 𝟐𝑳
𝑳𝑪

Exercice 2 :
(mm)

5/5
figure-8-

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