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TD TransfMat01
Description et évolution d’un système vers un état final lors d’une
transformation chimique
Soit la réaction, supposée totale, d’oxydation de l’ammoniac NH3 par le dioxygène qui donne du diazote et
de la vapeur d’eau à partir d’un mélange comportant initialement n1=18,0 mol d’ammoniac et n2=20,0 mol
de dioxygène. L’ensemble des constituants chimiques sont gazeux.
Les ions cadmium Cd2+ réagissent avec le fer métallique pour donner du cadmium métallique et des ions fer
(II) Fe2+ selon l’équation :
2+
𝐶𝑑2+ (𝑎𝑞) + 𝐹𝑒(𝑠) = 𝐶𝑑(𝑠) + 𝐹𝑒(𝑎𝑞)
On ajoute de la poudre de fer en excès à une solution S1 de chlorure de cadmium, [Cd2+ + 2 Cl-], de
concentration C1=1,00.10-2 mol.L-1. Lorsque le système n’évolue plus, la concentration en ions fer (II) est
égale à 9,60.10-3 mol.L-1.
1. Déterminer la composition finale de la solution si on part initialement d'un mélange équimolaire des
réactifs à une concentration initiale de 0,10 mol.L–1.
2. Déterminer la composition finale de la solution si on part initialement d'un mélange équimolaire de tous
les constituants à une concentration initiale de 0,10 mol.L–1.
On étudie dans cet exercice l’équilibre de dimérisation du chlorure d’hydrogène décrit par l’équation-bilan :
2 𝐻𝐶𝑙(𝑔) = (𝐻𝐶𝑙)2 (𝑔)
Le pentaoxyde de diazote se dissocie en dioxyde d’azote et dioxygène selon une réaction relativement lente
d’équation :
2 𝑁2 𝑂5 (𝑔) = 4 𝑁𝑂2 (𝑔) + 𝑂2 (𝑔)
Cette réaction a été étudiée dans une enceinte de volume 𝑉 constant contenant initialement 𝑛0 mol de
pentaoxyde de diazote et maintenue à température 𝑇 constante. La pression totale 𝑃 dans l’enceinte a été
mesurée afin de suivre son évolution en fonction du temps.
On considère la réaction de pyrolyse du méthane gazeux (quantité de matière n) qui donne du (noir de)
carbone solide et du dihydrogène gazeux sous une pression constante notée P.
1. Écrire l’équation-bilan de la réaction en faisant intervenir les nombres stœchiométriques entiers les plus
petits possibles. Exprimer, en fonction de , la composition du système. Exprimer les fractions molaires,
dans la phase gazeuse, en fonction de (attention à la phase dans laquelle se trouvent les différents
constituants...).
2. Relier le taux d'avancement à l'équilibre eq à la constante d'équilibre, notée K° et à la pression P.
3. Quelle sera l'influence d'une augmentation de pression du réacteur chimique sur la position de cet
équilibre lorsque la température est maintenue fixe ?
4. Pourquoi faut-il préciser « à T maintenue fixe » ?
Dans un creuset on fait fondre au bec Bunsen du soufre en poudre, puis on plonge le creuset dans une
bouteille en verre remplie de dioxygène. On peut mettre en évidence la formation successive de dioxyde de
soufre gazeux (réaction R1) puis de trioxyde de soufre solide (réaction R2).
1. Écrire les équations-bilans de ces deux réactions en choisissant les nombres stœchiométriques entiers
les plus petits possibles.
2. Comment varie la quantité de matière de soufre avec l'avancement 1 de la réaction R1 ?
3. Comment varie la quantité de matière de trioxyde de soufre avec l'avancement 2 de la réaction R2 ?
4. Comment varie les quantités de matière en dioxygène et en dioxyde de soufre avec les avancements
des deux réactions ?
Donnée : Pour l'équilibre étudié, on peut faire l’approximation selon laquelle, la constante d’équilibre
dépend de la température telle que :
cste
lnK° =
T
Lycée Thuillier – PCSI TD_TransfMat01
Un récipient de volume V0=2,00 L contient initialement 0,500 mol de COBr2, qui se décompose à une
température de 346K selon la réaction :
𝐶𝑂𝐵𝑟2 (𝑔) = 𝐶𝑂(𝑔) + 𝐵𝑟2 (𝑔)
1. Déterminer la composition du système à l’équilibre, sachant que la constante d’équilibre à 346 K est
égale à K° = 5,46.
2. Calculer le pourcentage de COBr2 décomposé à cette température.
3. L’équilibre précédent étant réalisé, on ajoute 2,00 mol de monoxyde de carbone CO (de façon
isotherme ie à température constante). Calculer le quotient de réaction juste après l’ajout et conclure
quant à une évolution ultérieure du système.
4. Déterminer la composition du système lorsqu’un nouvel état d’équilibre est observé.
On réalise une expérience de TIPE en biochimie : un animal vivant est introduit dans une boîte fermée
contenant initialement un volume V0 = 1L d'air dans les conditions ambiantes de température et de pression
( = 25°C et P0 = 1 bar = 1,0.105 Pa).
1. En considérant l'air comme un gaz ne contenant que du dioxygène et du diazote dans les proportions
1:4, déterminer les pressions partielles des gaz initialement présents dans la boîte.
On suppose que la seule modification de la composition gazeuse de la boîte provient de la respiration de la
bébête et que l'enceinte est constamment en équilibre thermique avec le laboratoire et que l’équation de
la réaction modélisant cette respiration est :
𝐶6 𝐻12 𝑂6 (𝑎𝑞) + 6 𝑂2 (𝑔) = 6 𝐶𝑂2 (𝑔) + 6 𝐻2 𝑂(𝑔)
Le groupe de TIPE décide, pour des raisons éthiques, de suspendre l'expérience dès lors que la pression
partielle en dioxygène dans la boîte est égale au tiers de sa valeur initiale (ce qui correspond aux conditions
respiratoires au sommet de l'Everest).
2. Que vaudraient alors les pressions partielles des gaz présents dans la boîte, en supposant que l'eau
produite reste sous forme gazeuse ?
Indice : on pourra s'intéresser à l'évolution de la pression au sein de l'enceinte dès lors que la température reste
constante, en supposant l’air comme un mélange de gaz parfaits.
Une fois l'expérience en cours, les élèves, pris d'un doute (vu le regard sceptique du professeur encadrant...),
se renseignent sur la toxicité du dioxyde de carbone. Ils trouvent un site sur lequel est indiqué : « La toxicité
de CO2 pour l'organisme débute pour des pressions partielles de 20 à 30 mbar. ».
3. A quelle valeur de pression partielle en dioxygène vaudrait-il mieux arrêter l'expérience ?
On montre par ailleurs que l'eau reste gazeuse à 25°C tant que sa pression partielle de dépasse pas 31,7
mbar.
4. En déduire un critère expérimental simple pour savoir quand arrêter l'expérience.