Vous êtes sur la page 1sur 27

Fondements de l’optique

géométrique

Préparé par: Encadré par:


Bahou Mouna
Pr. A. EL Moussaoui
EL Mesbahi Meryam
Kahoui Fatimazahra
Matallah Meryem
Sources et détecteurs de la lumière
Approximation de l’O.G
PLAN Chemin optique – principe de Fermat
Théorème de Malus - Déphasage
Les lois Snell-Descartes
Dispersion de la lumière (Prisme)
Introduction
L’optique géométrique est l’étude de la
propagation de la lumière et la formation des
images en utilisant la notion de rayon lumineux.
Elle repose sur des principes et des lois empiriques:

La propagation
Les Lois de
rectiligne dans Le principe du
Snell-Descartes
un milieu retour inverse de
pour la réflexion
homogène et la lumière
et la réfraction
isotrope
Notion de la lumière
• La nature de la lumière est restée longtemps sujet d’une large
discussion.
• Elle fut considérée comme une onde à la fin du XVIIIe siècle
par Augustin Fresnel (1788-1827), qui put ainsi interpréter les
expériences d’interférences et de diffraction.
• Albert Einstein montra en 1905 que certaines observations
encore inexpliquées, tel que l’effet photoélectrique, trouvaient
une interprétation simple si l’on considérait que la lumière était
constituée de corpuscules « quanta d’énergie », appelés
photons. La lumière peut ainsi se comporter comme des
particules ou comme une onde.
Théorie corpusculaire

• la lumière est considérée comme un ensemble de


particules (ou corpuscules) appelées photons qui ont une
énergie E=hν : où h est la constante de Planck (h=6.63
x 10-34 J.s) et ν la fréquence de l’onde lumineuse en Hz,
et qui se déplacent à une très grande vitesse
(c=3.108m/s; c est la célérité de la lumière dans le vide).
Théorie ondulatoire

• la lumière est une onde électromagnétique. Cette onde est


caractérisée par une longueur d’onde λ "déplacement de
l’onde pendant un cycle de vibrations" et par une fréquence ν
" nombre de cycles par seconde".
• La fréquence et la longueur d’onde sont liées par la relation :
• La théorie électromagnétique de Maxwell n'impose aucune
limite à la fréquence des ondes électromagnétiques.
• Le spectre des radiations électromagnétiques (Figure ci-
après) s'étend des "ondes radio" aux "rayons γ", la lumière
visible (0,4μm < λ < 0,8 μm) n'occupant qu'une très faible
partie de ce spectre.
Approximation de l’optique géométrique

• Nous avons vu que la lumière présentait une double nature :


corpusculaire et ondulatoire.
• L’optique géométrique s’affranchit de cette dualité et
considère la lumière en termes de rayons lumineux : dans le
cadre de cette approximation théorique, on suppose que dans
les milieux transparents et homogènes, la lumière se propage
suivant des lignes droites qu’on appelle rayons lumineux.
• C’est une approximation de l’optique ondulatoire : la
longueur d’onde est très petite devant toutes les autres
échelles spatiales de l’onde, en particulier son extension
spatiale.
Rayon lumineux
La lumière est décrite par un ensemble de rayons lumineux
indépendants dites faisceau lumineux. Ces rayons sont
caractérisés par une direction et une vitesse de propagation.

faisceau divergent faisceau parallèle faisceau convergent

Une source de lumière émet un faisceau divergent. Lorsqu’on


s’en éloigne suffisamment, on peut considérer que les rayons
sont parallèles: c’est la cas de la lumière qui nous vient du
Soleil. On peut faire converger des rayons parallèles au moyen
d’une lentille (loupe).
Sources et détecteurs de la lumière
Pour qu'un objet soit visible, il doit être éclairé par de la
lumière provenant d'une source.

sources primaires sources secondaires


objet qui diffuse une
objet qui produit la
partie de la lumière
lumière qu’il diffuse
qu’il reçoit
(Lampe, soleil, bougie)
(Miroir, lune)

Détecteurs de la lumière
• La lumière est analysée par un détecteur optique, sensible à
l’énergie transportée par la lumière, proportionnelle à la
moyenne quadratique de l’amplitude du signal lumineux.
• L’œil, une caméra CCD (dispositif à transfert de charge) ou
une plaque photographique constituent des détecteurs
usuels.
Milieux Optiques

La lumière peut se propager dans le vide et les milieux


autres que le vide.
Un milieu est dit :
• homogène lorsque sa composition est la même en tous ses
points; il est dit inhomogène dans le cas contraire,
• isotrope lorsque ses propriétés sont les mêmes dans toutes
les directions; dans le cas contraire, il est anisotrope,
• transparent s'il laisse passer la lumière sans atténuation
(l'eau, le verre, …);
• absorbant s'il ne laisse passer qu'une partie de la lumière
(verres fumés, …).
• opaque s'il ne laisse pas passer la lumière
Indice optique du milieu

• le rapport entre la vitesse de la lumière dans le vide (célérité


c=3 108 m/s) à celle dans le milieu considéré :

• L’indice optique est toujours supérieur à 1.


• Pour une onde lumineuse monochromatique de longueur
d’onde dans le vide λ0 = 589 nm, l’indice optique est par
exemple :
• L’indice optique de l’air est approximé, dans certains cas, par
celui du vide.

• La relation approchée, appelée relation de Cauchy, liant


l’indice optique à la longueur d’onde dans le vide λ0 , est
applicable à de nombreux milieux :

où A et B sont des constantes positives.


Ainsi ⇒ n rouge < n bleu.

• La longueur d’onde dépend du milieu de propagation :


Chemin optique
Dans un milieu où l’indice de réfraction n varie continûment, on
définit le chemin optique (AB) d’un rayon lumineux entre les
points A et B, encore noté ou bien par :
𝑩
𝑳 𝑨𝑩 = ^
𝑨𝑩= ( 𝑨𝑩 )=∫ 𝒏 ( 𝑴 ) ∙ 𝒅𝒔 ( 𝑴 )
𝑨

Imaginons que la lumière se déplace entre A et B dans un milieu d’indice n


non nécessairement constant (milieu inhomogène) :
=c

Le chemin optique représente la distance que parcourrait


la lumière dans le vide pendant la même durée que dans
le milieu d’indice n.
Principe de Fermat
Lors de son parcours entre deux points A et B, la lumière
suit un trajet qui rend la durée de celui-ci stationnaire par
rapport à tout trajet infiniment voisin.

Lorsque on modifie de façon


infinitésimale C, tout en fixant
A et B, alors le temps de trajet
varie également de façon
infinitésimale.
Théorème de Malus
« Après un nombre quelconque de réflexions ou de
réfractions, les rayons lumineux issus d’une source ponctuelle
sont normaux aux surfaces d’onde »

On appelle surface d’onde,


la surface définie par
l’ensemble des points
séparés de la source
ponctuelle par le même
chemin optique.

( 𝐴𝑀 )= ( 𝐴𝑃 ) =( 𝐴𝑄)
Théorème de Malus
Soit un point A et son image A’ par un système optique

• Théorème de Malus :
• Principe de retour inverse :

Le chemin optique entre deux points


conjugués par un système optique stigmatique
est indépendant du rayon qui les relies.
Déphasage
Déphasage entre deux points situées sur un même rayon lumineux
Dans un milieu homogène d’indice n, un rayon lumineux rectiligne est
déterminé par un point O quelconque et son vecteur unitaire .
M étant un point quelconque de ce rayon, est la longueur parcourue par la
lumière entre O et M, comptée positivement dans le sens de propagation.

La phase de l’onde en M peut s’écrire :

Ainsi, la différence de phase entre les points O et M est

𝟐𝝅 𝟐𝝅
𝜱 𝑴 / 𝑶 =− 𝒏𝒓 =− 𝜹
𝝀𝟎 𝝀𝟎

Avec: vecteur d’onde et chemin optique


Les lois Snell-Descartes

La réflexion
Lorsqu’un rayon arrive à
l’interface entre deux milieux
isotropes et homogènes
différents, il donne naissance
à un rayon réfléchi et à un
rayon transmis (réfracté).

La réfraction
C’est la déviation de la
lumière lorsqu’elle traverse
l’interface entre deux milieux
transparents d’indices
optiques différents.
Loi de réflexion:
Le rayon réfléchi est dans le plan d’incidence.
1 On définit alors l’angle de réflexion .

Le rayon réfléchi est symétrique au rayon


2
incident par rapport à la normale.


𝒊=𝒊
Loi de réfraction:

1 Le rayon réfracté est dans le plan d’incidence.


On définit alors l’angle de réfraction.

Le rayon réfracté est tel que :


2

𝒏𝟏 𝐬𝐢𝐧 𝒊𝟏=𝒏𝟐 𝐬𝐢𝐧 𝒊𝟐


Réflexion totale
• Lorsque le milieu 2 est moins réfringent que le milieu 1 (c’est-à-
dire ) le rayon réfracté s’éloigne de la normale.
• Il existe alors un angle limite d’incidence tel que:
=
• De sorte que si > le rayon réfracté disparaît ; seul le rayon
réfléchi existe : on parle alors d’une réflexion totale.
Dispersion de la lumière
• Lorsque on envoie un pinceau de lumière blanche à travers un
prisme, on voit apparaître en sortie du prisme un faisceau
divergeant et irisé (qui présente les couleurs de l’arc-en-ciel).
Chaque composante spectrale est déviée différemment ; on dit
qu’il y a une dispersion.
• Ce phénomène provient du fait que l’indice de réfraction
dépend de la longueur d’onde de la lumière.
Dispersion de la lumière par un prisme
• Un prisme est un milieu transparent séparé par deux faces non
parallèles. Un rayon lumineux qui le traverse subit une double
réfraction . Le prisme est caractérisé par :
• son indice de réfraction : ; son angle au sommet A

Remarque : Pour certaines valeurs de l’angle d’incidence, on risque d’avoir un


phénomène de réflexion totale sur la face de sortie (passage verre – air).
Conclusion

Les lois de l’optique géométrique permettent de traiter la lumière


dans un cadre approximatif dans lequel les aspects ondulatoires et
quantiques peuvent être négligés. Tant que les propriétés des
milieux varient peu à l’échelle de la longueur d’onde λ,
l’approximation de l’optique géométrique est valide. La notion de
rayon est par exemple purement conceptuelle et toute expérience
cherchant à isoler un rayon lumineux est vouée à l’échec à cause
du phénomène de diffraction. Si l’on note N le nombre de photons
mis en jeu.

Vous aimerez peut-être aussi