Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
INTRODUCTION A L’OPTIQUE
Page
76
Détecteurs (Caméra IR, photodétecteurs, cellule photovoltaïque
Spectroscopie
Ø Quelles sont les différentes branches de l’optique ?
Optique géométrique : Etude du comportement de la lumière qui rencontre des
obstacles de taille supérieure à la longueur d’onde 𝜆 de l’onde qui se propage
Optique ondulatoire : Etude du comportement de la lumière qui rencontre des
obstacles de même dimension que 𝜆
Optique quantique : Etude du comportement de la lumière qui rencontre des
obstacles de même dimension que 𝜆
Ø Quelles sont les phénomènes physiques étudiés en optique?
Optique géométrique : réflexion, réfraction, dispersion, photométrie
Optique ondulatoire : interférences, diffraction, diffusion, polarisation
Optique quantique : Processus atomiques, Emission de lumière, Effet
photoélectrique, effets Optiques non linéaire, interaction rayonnement matière
Objectifs d’apprentissage
Ø Savoir définir la notion de lumière.
Ø Savoir décrire les différents modèles de lumière.
Ø Comprendre le concept de dualité onde-corpuscule de la lumière.
Ø Comprendre la notion de sources de lumière.
Ø Comprendre la notion d’objet et d’image
Ø Comprendre la notion de système optique
Ø Définir et comprendre les propriétés des milieux utilisés en optique géométrique
Ø Savoir résoudre des problèmes en utilisant les propriétés de lumière
Page
77
Introduction
L'optique est la science de l'étude de la lumière. Il existe plusieurs façons de décrire cette
dernière : l'optique géométrique et l'optique ondulatoire en sont les deux principales.
L'optique géométrique est la partie de l'optique qui fut historiquement la première à être
développée. Elle est basée sur la notion de rayon lumineux c'est pourquoi elle est dite
géométrique ; elle repose sur des principes et lois empiriques. Elle a pour objet principale la
formation des images à travers des systèmes optiques.
I. GENERALITES
I.1. Définition et description de la lumière
Ø Qu’est-ce que la lumière?
La lumière est l’ensemble des rayonnements émis par un corps porté à haute température
(incandescence) ou un corps excité (luminescence). C’est une forme de transfert d’énergie.
La lumière est produite par une source, se propage dans la matière ou dans le vide jusqu’à un
récepteur qui joue le rôle de détecteur.
Ø Quels sont les différents modèles qui décrivent la lumière?
Trois modèles permettent de décrire la lumière à savoir :
le modèle ondulatoire,
le modèle corpusculaire,
le modèle de rayon lumineux.
Ø Quelle est la nature de la lumière associée à chaque modèle?
le modèle ondulatoire décrit la lumière comme la propagation d’une onde
électromagnétique. On parle de nature ondulatoire de la lumière.
le modèle corpusculaire, décrit la lumière comme la propagation de particule
ou corpuscule appelé photon. On parle de nature corpusculaire.
le modèle de rayon lumineux : aucune nature n’est associée à la lumière dans
le modèle des rayons lumineux.
Ø Quels sont les paramètres qui décrivent la nature ondulatoire de la lumière
lumineuse?
Pulsation 𝑤 : Grandeur liée aux variations temporelles de l’onde
Cf
𝑤= = 2𝜋𝜗 ,
ú
Page
78
Nombre d’onde 𝑘 : Grandeur liée aux variations spatiales de l’onde
2𝜋
𝑘=
𝜆
Vitesse de propagation dans le vide 𝑐
: Relie la période temporelle 𝑇 à la
période spatiale 𝜆
𝜆
𝑐=
𝑇
Remarque : La lumières fait partie de la même famille que les ondes télévision, les micro-
ondes, les rayons X, les rayons gamma. La lumière visible correspond à une très faible
fraction du spectre électromagnétique.
! !A
Cette dualité s’exprime par : 𝜆= 𝐸 = ℎ𝜐 =
ÿ è
𝑝 = 𝑚. 𝑣 : quantité de mouvement
Cette relation d’interpréter un certains phénomènes comme les interactions lumière matière
Ø Quelles sont les terminologies qui permettent de décrire le modèle des rayon
lumineux de la lumière ?
Page
79
Le pinceau lumineux : c’est un ensemble très peu étroit de rayon lumineux.
Le faisceau lumineux : un ensemble plus étendu de rayons lumineux constitue
un faisceau lumineux
Ø Quels sont les différents types de faisceau lumineux qui existe?
Faisceau conique convergent : Tous les rayons se dirigent vers le sommet du
cône
Faisceau conique divergent : Tous les rayons partent du sommet du cône
Faisceau parallèle ou cylindrique : Tous les rayons sont parallèles entre eux.
Les rayons sont issus d’un point infini et converge vers un point infini
La source qu’elle soit primaire ou secondaire si elle est assimilable à un point matériel elle est
dite ponctuelle dans le cas contraire elle est dite étendue.
Page
80
Source liées au rayonnement du corps noir dont le spectre est continue et
possèdent un maximum d’émission pour une longueur d’onde donnée.
Sources spectrales :
Source caractérisée par l’émission d’une série de longueur d’ondes
caractéristiques de l’élément qui la constituent. Elle possède un spectre de raies
(spectre discret). Ces sources permettent de disposer d’un rayonnement
composé de quelques fréquences connues avec précision. Exemple : Lampe à
vapeur de mercure ou de sodium
Page
81
Sources Lasers
Source monochromatique qui émet une seule longueur d’onde. Le spectre est
donc constitué d’une seule raie. Exemple : Laser He-Ne qui délivre une
lumière rouge de longueur d’onde dans le vide 𝜆/ = 632,8𝑛𝑚
Ø Qu’appelle-t-on spectre électromagnétique ?
C’est l’ensemble des longueurs d’ondes qui compose la lumière.
Ø Qu’est-ce qu’une lumière monochromatique ?
C’est une lumière composée d’une seule longueur d’onde appelée radiation.
Ø Qu’est-ce qu’une lumière polychromatique ?
C’est une lumière composée plusieurs radiations.
I.3 Quelles sont les caractéristiques ou propriétés que doivent posséder un milieu de
propagation en optique géométrique ?
En optique géométrique, la lumière se propage dans un milieu matériel. Ce milieu est
caractérisé par son indice absolu ou indice de réfraction absolu. Il doit être homogène,
transparent et isotrope.
Ø Qu’appelle-t-on indice absolu (n) d’un milieu ?
C’est le rapport de la célérité 𝐶 de la lumière dans le vide par la vitesse 𝑣 de la lumière dans
w
ce milieu.𝑛 =
¿
Page
82
I.4 Définition et caractéristiques de la notion de système optique (S.O)
I.4.1. Définitions
En optique, les images des objets sont formées à travers des systèmes optiques ou simplement
des instruments optiques elles même constitué d’éléments optiques simples.
Ø Qu’appelle-t-on système optique ?
Ensemble de milieux transparents en générale homogènes séparés par des surfaces
réfractantes (dioptre) et ou réfléchissante (miroir).
Ø Qu’appelle-t-on axe optique ou axe du système optique ?
On appelle axe optique l'axe de symétrique du S.O. orientée dans la direction du rayon
incident.
Ø Qu’appelle-t-on plan de front ?
C’est un plan perpendiculaire à l’axe optique
Ø Qu’appelle-t-on système optique centré?
Si toutes les surfaces possèdent le même axe de révolution.
Ø Quelles sont les différents types de système optique ?
Système dioptrique : systèmes constitués uniquement de dioptres
Système catoptrique : systèmes constitués uniquement de miroirs
Système catadioptrique : systèmes constitués uniquement de dioptres et de
miroirs
I.4.2 Caractéristiques des systèmes optiques
Un système optique qui donne une image nette et fidèle des objets doit être rigoureusement
stigmatique et rigoureusement aplanétique.
Ø Qu’appelle-t-on stigmatisme rigoureux ?
Si l’objet est un point l’image aussi est point.
Ø Qu’appelle-t-on stigmatisme approché ?
L’image d’un point est une tache lumineuse de taille relativement faible.
Ø Qu’appelle-t-on Aplanétisme rigoureux ?
Si le stigmatisme rigoureux est conservé dans un plan de front
Ø Qu’appelle-t-on aplanétisme approché ?
Si le stigmatisme approché est conservé dans un plan de front.
Page
83
Un système optique doit être rigoureusement stigmatique et aplanétique pour donner d’un
objet une image nette observable. Ce qui n’est souvent pas le cas.
On travaille dans des conditions de façon que le système soit au moins approximativement
stigmatique et aplanétique : ce sont les conditions de Gauss. En général, un système optique
peut satisfaire un stigmatisme approché en se plaçant dans les conditions de Gauss :
• Le rayon lumineux est peu incliné par rapport à l'axe optique
• Le rayon lumineux est peu éloigné de l'axe optique (objet de taille relativement faible
et perpendiculaire à l’axe)
Hors de ces conditions, on risque d'observer une image floue, accompagnée d’aberrations
chromatiques et géométriques
Page
84
Ø Qu’appelle-t-on image réelle : une image 𝐴( est dite réelle si les rayons émergeant du
système passent effectivement par ce point. Elle peut donc être recueillie sur un écran
ou un film photographique.
Ø Qu’appelle-t-on image virtuelle : une image 𝐴( est virtuelle si les rayons émergeants
du système optique semblent provenir de ce point.
Page
85
LES FONDEMENTS DE L’OPTIQUE GEOMETRIQUE
L’optique géométrique repose sur des postulats. Elle a pour but la formation des images à
travers des systèmes optiques simple et est fondée sur des lois et principes également simple.
Page
86
Principe de retour inverse de la lumière : Si un rayon va du point A au point B,
il utilisera le même itinéraire pour faire le chemin inverse même s’il travers un
dioptre.
Principe d’indépendance des rayons lumineux : chaque rayon lumineux est
indépendant de l'autre c’est-à-dire qu’il n’existe pas d’interaction entre deux
rayons lumineux, un rayon ne peut pas dévier un autre.
Ø Quels sont les phénomènes physiques observés lorsqu’un rayon de lumière arrive
à la surface de séparation de deux milieux ?
Lorsqu’une onde lumineuse rencontre une surface séparant deux milieux transparents d’indice
différents des phénomènes physiques comme la réflexion et la réfraction apparaissent.
Ø Qu’est-ce que la réfraction ?
La réfraction est le changement de direction de propagation d’un faisceau lumineux passant
d’un milieu de propagation à un autre.
Ø Qu’est-ce que la réflexion ?
Lorsque la lumière arrive à la surface de séparation de deux milieux d’indice différents une
partie de cette onde est renvoyée dans le même milieu tout en changeant de direction: Ce
phénomène correspond à une réflexion.
𝑁
RI : rayon incident
𝑅
𝑅′′
IR’ : rayon réfracté
𝑖:
𝑖Q
IR’’ : rayon réfléchi
Milieu
incident
d ’indice
𝑛:
Σ
: surface de séparation (dioptre)
Σ
𝐼
NN’ : la normale à la surface
𝑁′
𝑖Q : angle de réflexion
𝑅′
Page
87
Remarque :
La réflexion et réfraction sont à la base de l'optique géométrique et de ses applications :
lentilles, fibres optiques, microscopes.
Page
88
Loi de Kepler
• Pour faibles valeurs, l’angle d’incidence 𝑖: et de réfraction 𝑖Q
sont tels
que
𝑖:
= 𝑐𝑠𝑡
𝑖Q
§ Valable pour les angles inférieurs à 20° (parfois 10°)
§ Implique que les angles soient exprimés en radian
§ Cas particulier de la loi de réfraction de Descartes
La troisième loi de Descartes indique l’angle de réfraction est fonction des indices du milieu
de propagation incidente et de réfraction. L’existence d’un rayon réfracter et son
comportement si ce rayon existe dépend donc des valeurs des deux indice absolu de
réfraction. Il est donc nécessaire d’analyser cette formule.
Considérons un milieu incident d’indice 𝑛: et un milieu de réfraction d’indice 𝑛C .
On désigne
par 𝑖𝟏 l’angle d’incidence et par 𝑖𝟐 l’angle de réfraction. On rappelle que la réfringence d’un
milieu est définie par rapport à son indice absolu de réfraction. Plus l’indice est grand plus le
milieu est réfringent.
Si 𝑛𝟏 < 𝒏𝟐 alors :
§ 𝑖𝟏 > 𝒊𝟐
§ La réfraction a toujours lieu quel que soit l’angle d’incidence
§ Le rayon réfracté se rapproche de la normal: contenu dans le cône
définit la normale et le prolongement du rayon incident
f
§ Pour 𝑖: = , Il existe un angle limite de réfraction ou angle de
C
réfraction limite noté 𝜆 tel que
𝑛:
𝜆 = 𝑠𝑖𝑛 9: ( )
𝑛C
Page
89
Ø Quel est le comportement du rayon réfracté lors de la propagation d’un milieu
incident plus réfringent vers un milieu de réfraction moins réfringent (𝒏𝟏 > 𝒏𝟐 )?
Si 𝑛𝟏 > 𝒏𝟐 alors :
§ 𝑖𝟏 < 𝒊𝟐
§ La réfraction n’a pas toujours lieu pour toutes les valeurs de l’angle
d’incidence
§ Quand la réfraction a lieu, Le rayon réfracté s’écarte de la normal: se
trouve à l’extérieur du cône définit la normale et le prolongement du
rayon incident
§ L’angle de réfraction supérieure, il atteint en premier sa valeur
f
maximale. Quand 𝑖C = , l’angle d’incidence atteint une valeur limite
C
𝑛C
𝑖ùÁÏ = 𝑠𝑖𝑛 9: ( )
𝑛:
Page
90
REFLEXION SUR LES MIROIRS
Objectifs d’apprentissage
Page
91
L’axe optique ou axe principale noté 𝐶𝑆
= droite perpendiculaire à la surface de
base et passant par le centre du miroir.
Le miroir sphérique n’est pas rigoureusement stigmatique : il est donc étudier
dans les conditions de Gauss.
Ø Miroir convexe
i S
C
i ’ I
A S A F C
’
Page
92
Ø Miroir concave
i
i S
F C
A C A’
II.5 Comment définir les foyers principaux et distance focale pour un miroir sphérique ?
Ø Foyer principal objet 𝑭
: point objet de l’axe dont le conjugué image se trouve à
l’infini sur l’axe
Ø Distance focale objet 𝒇
: distance algébrique entre le sommet 𝑺 et le principal objet 𝑭 :
{
𝑹
zzzz =
𝒇 = 𝑺𝑭
𝟐
Ø Foyer principal image 𝑭(
: point image de l’axe dont le conjugué objet se trouve à
l’infini sur l’axe
Ø Distance focale image 𝒇′
: distance algébrique entre le sommet 𝑆 et le principal objet
𝐹′ : z
zzzz = 𝑅
𝑓′ = 𝑆𝐹′
2
Remarque : Un miroir sphérique possède un double foyer qui se fait office de foyer
objet et de foyer image : les points 𝐹
𝑒𝑡
𝐹′ sont confondus et se situent au milieu du
segment 𝑆𝐶 .
Page
93
II.7 Quelles informations fournie la vergence d’un miroir ?
II.9 Comment construire l’image d’un objet plan à travers un miroir sphérique ?
Pour construire l’image 𝐴( 𝐵( d’un objet plan 𝐴𝐵, on peut tracer trois rayons particuliers mais
deux (2) rayons parmi les trois suffisent.
Ø Le rayon incident passant par le point 𝐵 et le centre 𝐶 revient sur lui-même.
Ø Le rayon incident issu de l’infini, parallèle à l’axe optique passant par 𝐵 revient en
passant par le foyer image 𝐹′ après réflexion sur le miroir.
Ø Le rayon incident passant par 𝐵 et le foyer objet 𝐹 revient parallèlement à l’axe
optique après réflexion sur le miroir.
Page
94
B I
A’
A C F
B’
Schéma générale
II.10 Comment déterminer les caractéristiques de l’image d’un objet à travers un miroir
sphérique ?
Déterminer les caractéristiques de l’image revient à déterminer sa nature (réelle ou virtuelle),
sons sens (droit ou renversée), sa taille (réduite ou agrandie)
Page
95
Application
On considère un miroir sphérique concave de rayon 20 cm.
A- Un objet de 0.5 cm de haut est placé à la distance de 30 cm avant le miroir.
1- Calculer la distance focale de ce miroir.
2- Déterminer la position de l’image.
3- Calculer le grandissement puis en déduire la taille de l’image et la nature de l’image.
4- Faire la construction.
B- L’objet est placé cette fois-ci à 15 cm du miroir
1- Faire la construction
2- Quelle est la nature de l’image ?
Page
96
LE PRISME ET LES MILIEUX DISPERSIFS
Objectifs d’apprentissage
Ø Étudier du trajet de la lumière à travers un prisme,
Ø Savoir construire la marche d’un rayon à travers un prisme,
Ø Connaître les relations du prisme,
Ø Connaître et exploiter les conditions d’émergence des rayons d’un prisme
Ø Savoir utiliser les relations du prisme pour résoudre un problème,
Ø Comprendre et exploiter le phénomène de dispersion d’une lumière polychromatique
par un prisme.
I. Le prisme
I.1 Quelle est la constitution d’un prisme ?
Face
de
sortie
Arete
Base
Base
Du
prisme
Page
97
I.4 Quelles sont les conditions d’études du prisme ?
Ø Les faces du prisme sont en contact avec le même milieu extérieur d’indice absolu 𝑛
Ø Le prisme, d’indice 𝑛( , est plus réfringent que le milieu extérieure (𝑛( > 𝑛)
Ø Le rayon incident arrive sur la face d’entrée avec un angle d’incidence 𝑖 par rapport à
la normale de cette face,
Ø Il est transmis à l’intérieure du prisme en se rapprochant de la normale : propagation
vers un milieu plus réfringent,
Ø Ce rayon transmis émerge du prisme par la face de sortie avec un angle d’émergence
𝑖 ( en s’écartant de la normale : propagation vers un milieu moins réfringent.
D
I’
I
i’
i
r r'
R’
R
II.3 Quelles sont les notations relatives à la représentation de la marche d’un rayon à
travers un prisme ?
Ø 𝑖
: angle d’incidence,
Ø r
: angle de réfraction ou angle réfracté,
Ø 𝑟 ( : angle d’incidence interne,
Ø 𝑖 (
: angle d’émergence
Ø 𝐴
: angle au sommet,
Ø 𝐷
: déviation = angle entre le rayon incident et le rayon émergent.
Page
98
Remarque :
Dans le cas où le prisme est plongé dans un d’indice inférieur à celui du prisme, le rayon
émergent est toujours dévié vers la base du prisme.
Page
99
IV. A quelles conditions un rayon incident arrivant sur le prisme par la face d’entrée
peut-il émerger par la face de sortie ?
Soit un prisme d’angle au sommet 𝐴, d’indice 𝑛 plongé dans un milieu d’indice 𝑛/ . Un rayon
incident émerge du prisme à 2 conditions.
e e
Avec 𝑖/ = 𝐴𝑟𝑐𝑠𝑖𝑛[e sin
(𝐴 − 𝑟ùÁÏ
)] et 𝑟ùÁÏ = 𝐴𝑟𝑐𝑠𝑖𝑛( eê )
ê
𝐴 ≤ 2𝑟ùÁÏ
Avec
𝑛/
𝑟ùÁÏ = 𝐴𝑟𝑐𝑠𝑖𝑛( )
𝑛
1) Ecrire les relations sur la condition d’émergence pour un prisme d’indice 𝑛 plongé
dans l’air d’indice 𝑛/ = 1.
2) Un rayon lumineux arrivant sur un prisme d’angle 𝐴 = 60°, dindice 𝑛 = 1,5 plonger
dans l’air peut-il émerger ?
Page
100
VI. Quelles sont les relations du prisme au minimum de déviation ?
¡ e ¡
𝑟Ï = , 𝑖Ï = 𝐴𝑟𝑐𝑠𝑖𝑛[ sin
( )] et 𝐷Ï = 2𝑖Ï − 𝐴
C eê C
Les relations du prisme au minimum de déviation permette de calculer l’indice du verre dans
lequel le prisme est taillé.
𝐷Ï + 𝐴
𝑛/ sin
( )
𝑛= 2
𝐴
sin
( )
2
Page
101
Page
102
LENTILLES MINCES
I. Généralités
I.1 Comment définir une lentille sphérique mince ?
Ø Lentille sphérique : milieu homogène transparent et isotrope d’indice 𝑛
limité par deux
dioptres dont l’un au moins est sphérique.
Ø Lentille sphérique mince : Une lentille est dite mince lorsque l’on peut considérer que
les sommets S1 et S2 des deux dioptres sont à peu près confondus en un même point
O appelé centre optique de la lentille. Soient e = 𝑆: 𝑆C
; 𝑅: = 𝑆: 𝐶:
; 𝑅C = 𝑆C 𝐶C , alors
les conditions suivantes doivent être simultanément satisfaites : e ≪ 𝑅:
; e ≪ 𝑅C
et
e ≪ 𝑅: − 𝑅C .
I.2 Quelles sont les différentes catégories de lentille ?
On distingue six sortes de lentilles regroupées en deux grandes catégories ou deux familles : à
savoir les lentilles à bords minces et les lentilles à bords épais.
-2 dioptres sphériques
𝑅: =𝑆: 𝐶: > 0
Biconvexe -Centres situés de part et
𝑅C =𝑆C 𝐶C < 0
d’autre de la lentille
Lentilles à -2 dioptres sphériques 𝑅: =𝑆: 𝐶: > 0
Ménisque
bords minces - Centres situés de même 𝑅C =𝑆C 𝐶C > 0
convergent
côté de la lentille 𝑅: > 𝑅C
-1 dioptre sphérique 𝑅: =𝑆: 𝐶: > 0
Plan-convexe
-1 Dioptre plan 𝑅C =𝑆C 𝐶C = ∞
-2 dioptres sphériques
𝑅: =𝑆: 𝐶: < 0
Biconcave - Centres situés de part et
𝑅C =𝑆C 𝐶C > 0
d’autre de la lentille
Lentilles à -2 dioptres sphériques 𝑅: =𝑆: 𝐶: < 0
Ménisques
bords épais - Centres situés de même 𝑅C =𝑆C 𝐶C < 0
divergent
côté de la lentille 𝑅: < 𝑅C
-1 dioptre sphérique 𝑅: =𝑆: 𝐶: = ∞
Plan-concave
-1 Dioptre plan 𝑅C =𝑆C 𝐶C > 0
Page
103
I.3 Comment modéliser les différentes catégories de lentille ?
Ø Les trois sortes de lentilles minces à bords minces sont modélisées par :
O Axe optique
Ø Les trois sortes de lentilles minces à bords épais sont modélisées par :
O Axe optique
I.4 Comment définir foyers principaux, foyers secondaires, plans principaux, vergence
d’une lentille ?
Ø Foyer principal objet 𝑭
: point objet de l’axe dont le conjugué image se trouve à
l’infini sur l’axe
Ø Distance focale objet 𝒇
: distance algébrique entre le centre optique 𝑂 et le principal
objet 𝐹 :
zzzz
𝒇 = 𝑶𝑭
Ø Foyer principal image 𝑭(
: point image de l’axe dont le conjugué objet se trouve à
l’infini sur l’axe
Page
104
Ø Distance focale image 𝒇′
: distance algébrique entre le centre optique 𝑂 et le principal
objet 𝐹′ :
zzzzz
𝑓′ = 𝑂𝐹′
Ø Plan focal objet : Plan perpendiculaire à l’axe optique passant par le foyer principal
objet.
Ø Plan focal image : Plan perpendiculaire à l’axe optique passant par le foyer principal
image.
Ø Foyer secondaire objet 𝑭𝑺 : tout point du plan focal objet autre que le foyer principal
objet.
Ø Foyer secondaire image 𝑭(𝑺
: tout point du plan focal image autre que le foyer principal
image.
Ø Axe secondaire : toute droite passant par le centre optique 𝑂 et le foyer secondaire
objet 𝑭𝑺 ou encore toute droite passant par le centre optique 𝑂 et un foyer secondaire
image 𝑭(𝑺
.
Ø Vergence : la vergence 𝑉 ou parfois la convergence 𝐶 d’une lentille mince plongé
dans l’air est définie par :
: : :
𝑉= ou 𝑉 = (𝑛 − 1)( zzzzzzz − zzzzzzz)
W‚ ƒé wé ƒc wc
V s’exprime en 𝑚9:
𝑜𝑢
𝛿
𝑒𝑡
𝑙𝑒𝑠
𝑑𝑖𝑠𝑡𝑎𝑛𝑐𝑒𝑠
𝑒𝑛
𝑚𝑒𝑡𝑡𝑟𝑒
II. Construction et caractéristiques des images
II.1. Comment construire l’image 𝑨′𝑩′ d’un objet 𝑨𝑩
perpendiculaire en 𝑨 à l’axe
optique ?
La construction de l’image
𝑨′𝑩′de l’objet 𝑨𝑩 repose sur l’utilisation de 3 rayons suivants,
valables aussi bien pour les lentilles convergentes que pour les lentilles divergentes.
Ø Rayon (1) : le rayon incident arrivant sur la lentille parallèlement à l’axe optique et
passant par 𝐵, passe par le foyer image 𝐹 ( après avoir traversé la lentille.
Page
105
Ø Rayon (2) : le rayon incident passant par le centre optique O n’est pas dévié ;
Ø Rayon (3) : le rayon incident passant par le point 𝐵 et le foyer objet 𝐹, repart
parallèlement à l’axe optique après avoir traversé la lentille.
Remarque :
Si le point 𝑩
et ou le foyer objet 𝑭 sont virtuels, alors le rayon incident semble passé
par ces points.
Si le foyer image 𝑭′ est virtuel, alors le rayon réfracté semble provenir de ce point.
Position Grandissement
Origine au centre optique : 1 1 1 𝑂𝐴′
− = g =
formules de Snell-Descartes 𝑂𝐴′ 𝑂𝐴 𝑓′ 𝑂𝐴
Origine aux Foyers : 𝐹′𝐴′. 𝐹𝐴 = −𝑓′C 𝑓′ 𝐹′𝐴′
g = =
Formules de Newton 𝐹𝐴 𝑓
Page
106
o 𝛾 > 0, image droite par rapport à l’objet
o 𝛾 < 0, image renversée par rapport à l’objet
Valeur absolue de 𝜸
: taille de l’image
o 𝛾 > 1, image agrandie (image plus grande que l’objet)
o 𝛾 < 1, image réduite (image de taille plus petite que l’objet)
Application :
A partir de construction géométrique, compléter le tableau suivant
1) La lentille est convergente
Objet réel situé Objet réel situé Objet virtuel
entre -∞ et F entre F et O situé entre O et +∞
Caractéristiques
de l’image
Objet réel situé entre -∞ Objet virtuel situé Objet virtuel situé entre
et O entre O et F F et +∞
Caractéristiques
de l’image
: : :
= +
W‚ Wé‚ Wc‚
Page
107
la vergence 𝑉 de l’association est définie par
𝑉 = 𝑉: + 𝑉C
Page
108