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Cours d’optique

2e année-CP-ENSAM

 Optique géométrique

 Optique physique

 Polarisation de la lumière
Optique géométrique

 Plan du cours

Généralités sur la lumière


Les lois de Descartes et principe de Fermat
Etude du prisme
Les dioptres sphériques et dioptre plan
Les lentilles minces
Les miroirs sphériques et miroirs plan
Généralités
 L’optique est la sciences de la lumière et des images. C’est la partie de la physique qui traite les
propriétés de la lumière et son comportement vis-à-vis des milieux de propagation.
 Application :
 La vision (reconnaissance des formes et des couleurs…)
 L’observation :
o De l’infiniment grand et lointains (Télescope, Lunette astronomique…)
o Echelle humain (Caméra, Appareil photo…)
o A l’infiniment petit (Microscope optique…)
 Transport de l’information (Fibre optique, radio, télévision, satellite…)
 Mesure et contrôle :
o Des vitesses (Radar)
o Des distances (Métrologie)
 Caractérisation (Spectroscopie)
 Usinage (Laser de puissance)
 Armement (Guidage par Laser)
 Lecture (codes à barre et QR)
 Transport d'énergie sans support matériel (photosynthèse)…
Comment obtient on la lumière ?

Combustion

Phénomène électrique : lampe à incandescence, tube cathodique, LED…

Phénomène chimique : quelques insectes et mollusques..

Réaction nucléaire : Le soleil, la bombe H


La nature de la lumière
 Aspect corpusculaire : La lumière est un jet de particules (photons) qui se
déplacent rectilignement dans les milieux transparents. Manifestation : Les
phénomènes de réflexion, de réfraction et l’effet photoélectrique (optique
géométrique).
 Aspect ondulatoire : La lumière est une onde qui se propage sous forme
d’onde comme suggère Maxwell. Manifestations : Les phénomènes
d’interférences et de diffraction (optique ondulatoire).
 Selon « Louis de Broglie », la lumière a un doubles aspects, corpusculaire et
ondulatoire. Son comportement est déterminé selon les obstacles qu’elle
rencontre.
 Pour les grands obstacles ou faible longueur d’onde : Optique géométrique.
Pour les petits obstacles ou les grandes longueurs d’onde, c’est l’optique
physique (Aspect ondulatoire).
 La théorie de Maxwell considère la lumière comme une onde électromagnétique .
 C’est une vibration des champs électrique et magnétique qui se propage dans le vide à
la vitesse :

 Dans un milieu autre que le vide la vitesse de la lumière est différente.


 Elle est caractérisée par une direction de propagation perpendiculaire simultanément
au champ électrique et au champ magnétique.

 Manifestation : Interférences et diffraction


Le spectre électromagnétique
Approximation de l’optique géométrique

 Dans le cas ou les longueurs d’onde de la lumière sont faibles


devant les obstacles, le caractère ondulatoire disparait .
 La lumière se propagent de façon rectiligne, c’est le modèle
des rayons lumineux.
 L’optique géométrique s’intéresse au trajet qu’emprunte la
lumière à partir des propriétés des milieux de propagation.
Modèle des rayons lumineux

 Le parcourt de la lumière est représenté par des rayons lumineux.


 Deux rayons lumineux définissent un faisceau lumineux.

 Un faisceau contient une infinité de rayons lumineux.

 Une source ponctuelle est source sans dimensions ou de dimensions


considérées très faibles.
 Une source étendue est un ensemble de sources ponctuelles indépendantes.
 Une source peut être primaire (une bougie, une étoile, le soleil…) ou
secondaire lorsqu’elle réfléchit la lumière qu’elle capte d’une source
primaire.
Phénomènes caractérisant l’optique
géométrique
 La réflexion : les rayons incidents et réfléchis appartiennent
au même milieu.

 La réfraction: les rayons incidents et réfractés appartiennent à


deux milieux différents.

 Elles sont régies par les lois de Snell-Descartes et le principe


Indice de réfraction et chemin optique

L’indice de réfraction d’un milieu est le rapport de la vitesse de


propagation de la lumière dans le vide à celle dans le milieu considéré :

La grandeur est appelée chemin optique.

La chemin optique peut être vu comme la distance parcourue par la


lumière à sa vitesse dans le vide pendant le temps de parcours dans le
milieu considéré.

Pour un milieu homogène, le chemin optique entre deux point A est B


est : n.AB
 L’indice de réfraction est une caractéristiques intrinsèque au milieu
de propagation de la lumière, par exemple :

 On peut l’exprimer en fonction des longueurs d’onde :


 Si l’indice optique « n » est constant en tout point d’un milieu, on dit que ce
milieu est homogène.
 Lorsque l’indice est constant quelle que soit la direction de propagation, on
dit que le milieu est isotrope.
 Lorsque l’indice dépend de la longueur d’onde (la fréquence), le milieu est dit
dispersif :

 La loi de Cauchy détermine la valeur de l’indice de réfraction dans les


milieux transparents :

avec
Critères régissant la propagation
de la lumière
 Principe de Fermat :
Le trajet suivit par la lumière pour aller d’un point A vers un point B est celui pour
lequel le chemin optique est stationnaire (extremum) . Autrement dit, La lumière
emprunte, parmi tous les chemins possibles, le trajet qui correspond au temps le plus
court.
Pour un milieu homogène et isotrope, le trajet suivit par la lumière est la ligne droite.
 Principe de retour inverse :
La trajectoire suivit par la lumière ne dépend pas du sens de parcourt. Autrement dit,
si la lumière emprunte un trajet pour aller d’un point A vers un point B, elle suivra le
même trajet pour aller de B vers A.
Les lois de Descartes

 La réflexion

Lorsqu'un rayon incident est renvoyé dans le même milieu, c’est une
réflexion.
Le rayon réfléchi est dans le plan d’incidence (plan défini par le rayon
incident et la normale à la surface réfléchissante).
Lors de la réflexion, l’angle d’incidence et l’angle de réflexion sont
opposés (.
Les lois de Descartes
 La réfraction

La réfraction a lieu lorsqu’un rayon incident est transmis vers un milieu


diffèrent.
Le rayon réfracté est dans le plan d’incidence.
Les angles d’incidence et de réfraction vérifient la relation :

où sont les indices de réfraction des deux milieu, sont les angles d’incidence
et de réfraction.
Sous de faibles incidences, les lois de Descartes de réfraction deviennent
les lois de Kepler :
La réfraction : Conséquences

Deux cas de figures se présentent :


 :

 Dans cette situation, le rayon réfracté s’approche de la normale à l’interface

 La réfraction existe toujours.


 Dans cette situation, le rayon réfracté s’écarte de la normale à l’interface ().
 Il y a des restrictions sur l’existence de l’angle de réfraction.
 Le rayon réfracté existe sous la condition que l’angle d’incidence ne doit
pas dépasser une valeur qu’on appelle l’angle limite de réfraction, ou
encore la limite de réfraction :

 Quelques exemples de l’angle limite de réfraction :


Réfraction – Réflexion totale

 Dans la première situation, l’angle d’incidence se trouve dans le milieu le


moins réfringent, la réfraction existe toujours. Cette réfraction
s’accompagne d’une réflexion partielle.

 Dans la deuxième situation où la rayon incident se trouve dans le milieu


le plus réfringent, la réfraction existe si l’angle d’incidence est inférieur à
l’angle limite de réfraction.

 Dans le cas ou l’angle d’incidence est supérieur à l’angle limite de


réfraction, c’est une réflexion totale.
 Application : Guidage de la lumière
 La fibre optique :

Le principe de la réflexion totale est exploité pour acheminer l’information via la


lumière le long d’une fibre optique sous la condition d’avoir un angle d’attaque
vérifiant :

est appelé l’ouverture numérique


 Marche d’un rayon lumineux à travers un prisme :

 Les conditions d’émergence :


 Dans le cas d’une source polychromatique (la lumière blanche) :

 Les différentes couleurs constituant la lumière blanche sont déviées


différemment du fait de la dispersion du prisme
 Une croissance de induit une décroissance de l’émergence i’ et par suite de
la déviation D.
 Le bleu est ainsi plus dévié que le rouge.
 Le minimum de déviation d’un prisme :

 La fonction D(i) admet un minimum qui est atteint pour :

On montre alors que :


𝑛=
sin ( 𝐷𝑚 + 𝐴
2 )
sin ( )
𝐴
2

Cette expression stipule que la mesure de l'indice de réfraction est un moyen de caractérisation des matériaux (voir
TP).
 Marche d’un rayon à travers une lame à faces parallèles

i I K

 Un rayon qui traverse une lame à faces parallèles émerge parallèlement au rayon
incident. Il subit un déplacement latéral :

 Le déplacement latéral varie entre 0 et quand l’angle d’incidence varie entre 0 et


 Pour des faibles incidences :
 La différence de marche induite par une lame à faces parallèles :

 Pour les faibles incidences :

 La différence de marche dépend uniquement de l’indice du milieu et de l’épaisseur de


la lame.
Les systèmes centrés dans les conditions
de Gauss

 Un système optique centré est un ensemble de milieux homogènes isotropes séparés par
des dioptres admettant un axe de révolution.
 Cet axe est appelé axe principal ou axe optique.

 Un point objet A est défini par l’intersection de l’ensemble des rayons incidents sur le
système optique.
 Un point image A’ est défini par l’intersection des rayons émergents du système optique
centré.
 Des rayons parallèles symbolisent un objet ou une image à l'infini.
 A’ est l’image de l’objet A si tout les rayons émanant de A émergent du système
optique et se croisent en A’. On dit que A et A’ sont conjugués.
 Le système optique est dit rigoureusement stigmatique lorsque l’image d’un point
ponctuel est un point ponctuel unique quelque soit l’angle d’incidence.
 Le miroir plan est un système rigoureusement stigmatique.

 Si l’image d’un point est un ensemble de points suffisamment proches, de telle manière
que l’on peut les confondre, on parle de stigmatisme approché.
Objet-Image (réels ou virtuels)

A est placé avant la face d’entrée du système optique.

Objet réel Les rayons incidents passent par A.

A peut être touché du doigt.


A est placé derrière la face d’entrée du système optique.

Objet virtuel Le prolongement des rayons incidents passe par A.

A ne peut pas être touché du doigt.


A’ est situé après la face de sortie du système optique.

Image réelle Les rayons émergeants passent par A’.

A peut être projeté sur un écran.

A’ est situé avant la face de sortie du système optique.

Image virtuelle Le prolongement des rayons émergeants passe par A’.

A’ n’est pas visible sur un écran, elle s’observe à travers un système Optique.
 Un objet étendu est un ensemble d’objets ponctuels indépendants les uns des
autres.
 L’ensemble des objets réels ou virtuels constitue l’espace des objets. Alors que
l’ensemble des images réelles ou virtuelles constitue l’espace des images.
 A et A’ sont deux points conjugués. Si l’image d’un point B qui se trouve sur le
plan transverse passant par A est un point B’ se trouvant sur le plan transverse
passant par A’, le système optique est dit aplanétique.
 Autrement dit, l’aplanétisme est la conservation du stigmatisme rigoureux pour
les points hors axe optique.
 Conditions de Gauss : Ce sont les conditions permettant le stigmatisme
(aplanétisme) approché, en l’occurence des rayons paraxiaux et de faibles angles
d’incidence.
Les éléments importants d’un système optique

 Foyer image : Les rayons parallèles à l’axe optique émergent du système centré et se
croisent en un point appelé foyer image. C’est le foyer principal F’.

 Le foyer F’ est l’image d’un objet situé à l’infini sur l’axe optique.
 Si F’ est situé à une distance finie, le système optique est dit focal.
 Le système optique est afocal si F’ est rejeté à l’infini.
 Le plan contenant le foyer principal est le plan focal image.
 Le plan focal est l’ensemble de foyers secondaires.
 Un foyer secondaire image est le conjugué d’un objet situé à l’infini hors axe optique.
 Foyer objet : C’est l’intersection des rayons dans l’espace des objets réels pour lesquels les
rayons émergents sont parallèles à l’axe optique (principe de retour inverse de la lumière).
 Le foyer objet est la position d’un objet dont l’image est située à l’infini sur l’axe optique.

 Le plan transverse à l’axe optique contenant le foyer objet est le plan focal objet. C’est
l’ensemble des foyers objets secondaires.
 Un foyer secondaire objet est le conjugué d’une image située à l’infini hors axe optique.
 Les foyers peuvent être réels ou virtuels.
 La relation reliant la position de l’objet et celle de son image s’appelle une relation de
conjugaison.
 Le grandissement : C’est le rapport de la taille de l’image à celle de l’objet. On
distingue trois type de grandissement :
 Le grandissement transversal : C’est le rapport des dimensions d’un objet
transversal à son image :
 Le grandissement longitudinal : C’est le rapport des dimensions d’un objet
parallèle à l’axe optique à son image :
 Le grandissement angulaire : C’est le rapport des diamètres apparents (Les
angles formés par l’axe optique et les rayons passant par l’objet et son
image :
Les dioptres sphériques
dans les conditions de Gauss

 Une surface dioptrique est une surface séparant deux milieux à indices différents.
 Un dioptre sphérique est une surface dioptrique caractérisée par un centre et un
rayon de courbure. Il peut être concave ou convexe.

 La droite passant par le centre C est appelée axe du dioptre, elle coupe la surface
dioptrique en un point nommé sommet S.
 Invariant fondamental

La loi des sinus :


 Dans les conditions de Gauss, le point I est voisin du point S (). L'invariant
fondamental du dioptre devient :

 Ce qui conduit aux deux relations suivantes :

 La première expression permet de trouver la position de l'image connaissant celle de


l’objet a partir du centre du dioptre. C'est la relation de conjugaison avec origine au
centre.
 La deuxième permet de situer l'image connaissant la position du l'objet a partir du
sommet du dioptre : C'est la relation de conjugaison avec origine au sommet.
 Foyers et distances focales :
La distance focale image (objet) est la distance en valeur algébrique entre le sommet du
dioptre est son foyer image (objet), en effet :

Pour un dioptre sphérique de centre C, la position d’un des foyers nous renseigne sur la
position de l’autre, Ainsi :
et et et
 Relation de conjugaison de Descartes :
On peut exprimer la relations de conjugaison avec origine au sommet en fonction
des distances focales :

 Relation de conjugaison de Newton (origine aux foyers) :

Par un simple calcul mathématique on peut aboutir à :


 La vergence

 La vergence est la grandeur définie par :

ou encore

 L’unité de la vergence est la dioptrie ou le m-1

 La vergence d’un dioptre sphérique convergent est positive.

 La vergence d’un dioptre sphérique divergent est négative.


Construction géométrique

n'<n
B’ n'<n
B
F’ A’ B
A
C
A’ A C F’

B’

Dioptre convergent, objet réel, image réelle Dioptre convergent, objet réel, image virtuelle
n'>n
n'>n
B B’

B’ B

A F’ A’ C F’ C A A’

Dioptre divergent, objet réel, image virtuelle Dioptre divergent, objet virtuel, image réelle
 Le grandissement transversal

B n'>n

i C F’ A’
A S i'

B’

 On peut l’exprimer avec origine au centre :

 On peut l’exprimer également avec origine au sommet :

 Ou encore avec origine aux foyers :


B I
A’
A F S F’

J B’
 Le grandissement angulaire :

I
B
𝛼 𝛼′ A’
A C S

B’

 L’invariant de Lagrange-Helmholtz :

 On peut l’exprimer en fonction du grandissement transversal :

 Ou encore :
 Le grandissement longitudinal :

 En faisant la différentiation de la relation de conjugaison avec origine au sommet :

 étant positif, L'image se déplace toujours dans le sens de déplacement de l'objet.

 On peut encore écrire :


 Le dioptre plan
C’est un dioptre sphérique dont le rayon de courbure est infini

 Stigmatisme rigoureux
A et A’ sont deux point conjugués, on peut écrire :

La position de l’image change en fonction de l’angle d’incidence. Pas de stigmatisme


rigoureux.
 Stigmatisme approché

Dans les conditions de Gauss, on écrit :

La position de l’image n’est pas affectée par la variation de l'incidence. Donc le


Stigmatisme approché est vérifié.
 Relation de conjugaison
 Construction géométrique

L’objet et l’image sont toujours du même coté par rapport au dioptre, ce qui veut dire qu’ils
sont de nature différente (réel-virtuel)
 Image d’un objet étendu
Association de dioptres

𝑛 𝑛1 𝑛′

S1 S2
𝐶2 𝐶1

 R.C.O.S. du premier dioptre reliant un point objet A et son conjugue :


𝑛1 𝑛 𝑛1 −𝑛
− = =𝑉 1
𝑆1 𝐴1 𝑆1 𝐴 𝑆1 𝐶 1

 R.C.O.S. du premier dioptre reliant un point objet et son conjugue :


Si les sommets sont suffisamment proches () :

 Dans ces conditions, l'association de deux dioptres sphériques est


un système optique de vergence égale à la somme des vergences
des dioptres le constituant.

 Le grandissement de ce système optique est :


Les lentilles
 Lentilles convergentes

Lentille biconvexe Lentille plan convexe Ménisque convergent

 Lentilles divergentes

Lentille biconcave Lentille plan concave Ménisque divergent


 Lentille mince :
 Une lentille est un milieu transparent homogène et isotrope limite par deux dioptres (dont au
moins un est sphérique) de sommet et et de centre et .
 Elle est dite mince si son épaisseur vérifie les conditions :

 Dans ces conditions, les Sommets sont confondus en un point O appelé centre optique de la
lentille.
 Schémas :

O O

Lentille convergente
Lentille divergente
1 n 1

𝑆1 𝑆2
𝐶2 𝐶1

 Si est le conjugue de par le dioptre , alors :

𝑛 1 𝑛− 1
− = =𝑉 1
𝑂 𝐴1 𝑂𝐴 𝑂 𝐶1
 Si est le conjugue de par le dioptre , alors :

1 𝑛 1 −𝑛
− = =𝑉 2
𝑂 𝐴′ 𝑂 𝐴1 𝑂 𝐶2
 En faisant la somme des deux équations terme à terme, on obtient :

 C'est une relation de conjugaison de la lentille mince reliant deux points conjugues
 La vergence de la lentille mince est la somme des vergences des dioptres la
constituant.

 La distance focale image est :

 La distance focale objet est :


 Foyer principal image :

 C’est l’image d’un objet situé à l’infini sur l’axe principal.


 Le foyer principal d’une lentille convergente est réel, alors qu’il est virtuel pour une lentille
divergente.
 Foyer principal objet :

 C’est le point objet sur l’axe principal dont l’image est située à l’infini.
 Il est réel pour une lentille convergente et virtuel pour une lentille divergente.
 Relation de conjugaison de Descartes :

 Relation de conjugaison de Newton :

 Exemple de construction géométrique :

Objet réel, image réelle, renversée et réduite


Objet réel, image virtuelle, droite et agrandie
B

B’
F’
A’ A

Objet virtuel, image réelle, droite et réduite


B

𝛼 F’
A𝐹

Objet dans le plan focal, image rejetée à l’infini


 Grandissement :
 Association de lentilles –théorème de vergence :
Soit une lentille mince de centre et de vergence .
 La relation de conjugaison de Descartes reliant deux points conjugués et s’écrit :

Soit une lentille mince de centre et de vergence .


 La relation de conjugaison reliant deux points conjugués A1 et A’ s’écrit :

 Si les deux lentilles sont suffisemmemt rapproches, on peut considérer leur centre
comme confondu.
 L'association de deux lentilles minces donne une lentille mince dont la vergence est la
somme des vergences des lentilles la constituant :

 La distance focale de la lentille résultante est :

 Le grandissement transversal de la lentille résultante est :


Les miroirs sphériques dans les
conditions de Gauss
 Un miroir sphérique est une portion de sphère réfléchissante ayant un Rayon de
courbure R et un centre C. Il est convergent et concave si le centre est dans le milieu
transparent de propagation de la lumière. Il est divergent et convexe si le centre n’est
pas dans la partie transparente de propagation.

S
C F’ S F’ C

 Des rayons incidents parallèles à l’axe principal se réfléchissent et se rencontre dans


les foyers principaux image et objet qui sont confondus.
 Le foyer principal se trouve au milieu du rayon CS.
 Les rayons qui passent par le centre sont réfléchissent sur eux même.
 Analogie Réflexion-réfraction :
 Pour deux milieux d’indice n et n’, la loi de Kepler impose un angle de réfraction i’
relié à un angle d’incidence i par :

 La réflexion est régie par la loi de Descartes :

 Elle peut être vue comme un cas particulier de réfraction pour lequel :

 On peut alors déduire les relations de conjugaison et les expression des


grandissements du miroir sphérique à partir de celles du dioptre sphérique. De même
pour le miroir plan.
 Relation de conjugaison :
 Origine au sommet :
 Origine au centre :
 Newton (Origine aux foyers):
 Foyer principal :
I
i
i

i 2i

C F S

 La vergence :

 La vergence d’un miroir concave (convergent) est négative, alors que celle d’un miroir
convexe (divergent) est positive.
 Exemple de construction géométrique

A’
A F
C

B’

 Objet réel situé en amont du foyer, l’image est réelle, renversée et réduite.
B’

C F A A’
S

 Objet réel situé en aval du foyer, l’image est virtuelle, droite et agrandie.
S
C A=F

 Objet réel dans le plan focal, l’image est réelle et à l’infini


B’
B

A’ A F C

 L’objet est virtuel, l’image est réelle, droite et agrandie.


 Le grandissement transversal :
 Origine aux foyer :

B J

F 𝛽
A A’ 𝛼 S

I
B’
B

i A’
A C

B’

 Origine au centre :

A’ 𝛼
A −𝛼 S
B’

 Origine au sommet :
 L’invariant de Lagrange Helmholtz :

 Le grandissement angulaire :

 Le grandissement longitudinal :
 Le miroir plan :

A S A’

Le miroir plan est un miroir sphérique de rayon infini.


 La relation de conjugaison :

 Les grandissements :

 Construction géométrique :

A S A’
Récap : Dioptres sphériques et dioptres plans

 Dioptre sphérique :
 Relations de conjugaison :

 Grandissements :

 Distances focales et vergence :

 Dioptre plan :
 Relations de conjugaison :

 Grandissements :
Récap : Miroirs sphériques et miroirs plans

 Miroir sphérique :
 Relations de conjugaison :

 Grandissements :

 Distances focales et vergence :

 Miroir plan :
 Relations de conjugaison :

 Grandissements :
Support de cours
1ère partie : Optique géométrique

Préparé par : QARCHI Abdelaziz

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