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Spectre électromagnétique
Onde électromagnétique
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Figure 3- Schéma Interaction Onde-Matière
Variation d'énergie de la matière Type d'OEM absorbée
saut d'un niveau de rotation Micro onde
saut d'un niveau de vibration Infrarouge
saut d'un niveau électronique dans une
Visible
orbitale moléculaire délocalisée
saut d'un niveau électronique dans une
Ultraviolet proche
orbitale moléculaire
extraction des électrons des couches
Rayon X
électroniques de l'atome.
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Spectre électromagnétique: constitué de plusieurs domaines
obligatoires en spectroscopie moléculaire;
Onde électromagnétique: variation périodique en ligne droite de
champ électrique et magnétique, l’un étant perpendiculaire à
l’autre;
Molécule qui possède un moment dipolaire, soumise à une
attraction sinusoïdale, peut se mettre à vibrer.
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Figure 4- Spectre de vibration sous basse résolution
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Modèle mécanique de l’oscillateur harmonique
Un tel oscillateur est défini comme un point de masse m, rappelé vers une
position d’équilibre par une force proportionnelle à la distance du point
vis-à-vis sa position d’équilibre (Loi de HOOKE). Si k est la constante de
:force
F=mδ2x/δt2= -kx )1 (
:La solution de l’équation différentielle du mouvement est bien connue
x=x0cos(2πνt+φ)
:ν est la fréquence d’oscillation donnée par
ν=1/2π√k/m )2 (
Un système moléculaire diatomique peut se ramener à ce schéma
.mécanique
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Si re est la distance internucléaire à l’équilibre (de vibration) et r la distance
réelle des deux atomes au temps t on a, en appliquant la loi
:fondamentale de la mécanique à chacun des atomes
m1δ2r1/δt2=-k(r-re)
m2δ2r2/δt2=-k(r-re) )3(
:D’autre part, la position du centre de gravité G de l’ensemble est défini par
r1=(m2/m1+m2)r et r2=(m1/m1+m2)r
:Les deux équations donnent finalement une seule équation
δ2(r-re)/δt2=-k(r-re) )m1m2/m1+m2(
:Cette équation peut également s’écrire
μδ2(r-re)/δt2= -k(r-re) )4(
.Équation de forme analogue à (1)
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On peut donc considérer la molécule comme un oscillateur harmonique
(c’est-à-dire un point matériel oscillant avec une force de rappel
proportionnelle à l’élongation) dont la masse est la masse réduite de la
.molécule
:La fréquence d’oscillation en s-1 est donnée par
ω=√k/μ ω=2πν c’est-à-dire ν=1/2π√k/μ )5(
:L’énergie potentielle V est liée à la force F par la relation
F= -dV/d(r-re)= -k(r-re)
En admettant que V=0 quand r=re, l’intégration de la relation précédente
:devient
V= k(r-re)2/2=2π2μν2(r-re)2
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Figure 5- Transformation entre énergie potentielle et énergie cinétique
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Traitement quantique du modèle mécanique
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Figure 6- Courbe de potentiel de l’oscillateur harmonique
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Relation entre les fréquences de vibration et d’absorption
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Spectre d’absorption de l’oscillateur harmonique
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Il ne représente pas autre chose que la fréquence de vibration propre de la
molécule exprimée en nombre d’onde. Il est simplement lié à la
véritable constante de force k par la relation (5). Ce résultat théorique
explique l’existence de la bande fondamentale caractéristique de
.chaque molécule
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Paramètres influençant la fréquence de vibration
A partir de la loi de HOOKE:
=1/2ck/
:On déduit
Ordre de grandeur k: La fréquence de vibration est proportionnelle à k
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Modes de vibrations: types simples
Deux modes de vibrations:
Vibration d’élongation (notée: ) : variation de la distance interatomique
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Molécules polyatomiques:
Les différents oscillateurs constitués par deux atomes reliés
par une liaison covalente étant couplés
Vibration d’élongation :
Vibration de déformation :
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Molécule linéaire de n atomes:
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Spectroscopie vibrationnelle IR :
Principe et application
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Domaine Infrarouge et transitions possibles
)Du spectre électromagnétique(
Une matière interagit avec une lumière IR pour absorber certaines fréquences et
.transmettre le reste
.Une partie de la lumière peut également être renvoyée vers la source
En Spectroscopie IR
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Fréquence en nombre d’ondes (cm-1)
Classification des bandes IR
Un spectre IR est formé de bandes caractérisées par une intensité
relative (F: Forte, m: moyenne, f: faible) et de largeur (très large à fine)
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Allure d’un spectre IR
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Domaines d’absorption
Quelques domaines d’absorption correspondants à divers types de liaisons chimiques
(Figure – 10 et 11) :
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Figure – 10
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Figure – 11
Analyse d’un spectre IR : Mode d’emploi (Exemples)
? Doit-on attribuer toutes les bandes
Vibrations d’élongation des fonctions chimiques
Vibrations de déformations des fonctions chimiques
: Table à utiliser
Alcanes
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Alcènes (Présence de bandes qui correspondent aux deux liaisons C=C et =C-H)
• C=C [1620-1680 cm-1]
• =C-H [3000-3100 cm-1]
H
C
H C
H
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Alcynes : (Présence des bandes attribuées aux vibrateurs C-C et Csp3-H avec
l’apparition d’une nouvelle bande qui correspont à la triple liason C≡C).
• C≡C [2100-2260 cm-1]
• Présence d’une bande d’élongation vers 3200-3300 cm -1 correspondant à C-H d’un
Alcyne terminal et son absence pour un alcyne disubstitué ( R-C≡C-R ).
H C C
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Différents effets sur les bandes IR
1815 cm-1 1775 cm-1 1750 cm-1 1715 cm-1 1705 cm-1
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Spectroscopie vibrationnelle RAMAN:
Principe et application
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Généralités
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Polarité et polarisabilité
Polarité :
La polarité est une propriété physique des composés liés à d'autres propriétés
physiques, telles que les points de fusion et d'ébullition ou la solubilité. Les
polarités de liaison proviennent de liaisons entre des atomes d'électronégativités
différentes. Une molécule peut être ionique, polaire ou non polaire.
Une molécule polaire se forme lorsque son extrémité a une charge positive et que
l'extrémité opposée a une charge négative, créant ainsi des pôles électriques. Une
molécule non polaire n'a pas de charge aux extrémités car les électrons sont
distribués de manière plus symétrique et s'annulent.
Polarisabilité :
La polarisabilité est une mesure de la facilité avec laquelle un nuage d'électrons
(atomique, moléculaire ou ionique) est déformé par un champ électrique E
appliqué et par conséquent acquérir un moment dipolaire induit. (Une espèce qui
a un nuage d'électrons facile à déformer est dite polarisable). Elle est représentée
par la lettre grecque alpha (α), est mesurée expérimentalement comme le rapport
du moment dipolaire induit au champ électrique :
α = p/E
Unité de α est C m2 V-1. 39
:Spectroscopie Raman
Interaction Lumière-Matière
Figure-3 :
Illustration de la diffusion de la lumière
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Spectroscopie Raman: Echange d’énergie
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Figure-4: Illustration des échanges d’énergie en diffusion Raman
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RAYLEIGH :
Aucun échange d'énergie. Le photon incident et diffusé ont la même énergie
RAMAN STOCKES :
Le photon diffusé a moins d’énergie que le photon incident. Le photon
incident a cédé à la molécule au repos une quantité d'énergie correspondant à
l'énergie de vibration nécessaire à la transition de l'état fondamental E 0 (v=0) à
l'état excité E1 (v=1)
E0+ hυm = Ef et E0 = Ei et hυ0 < hυm tel que Ef – Ei = hυm- hυ0 > 0
RAMAN ANTI-STOCKES :
Le photon diffusé a plus d’énergie que le photon incident. La molécule dans
un état excité a cédé au photon incident une quantité d'énergie correspondant à
l'énergie de vibration lors de la transition de l'état excité E 1 (v=1) à l'état
fondamental E0 (v=0)
hυ0 > hυm tel que Ef – Ei = hυm- hυ0 < 0 44
Figure-6 : Raies de diffusion Raman
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Diffusions Raman et Raman de résonance
Diffusion Raman : observable avec les longueurs d’onde
d’excitation (source laser) allant de l’UV au proche IR, en passant par
le visible.
Diffusion Raman de résonance : la diffusion est accompagnée de
transitions électroniques moléculaires (la longueur d’onde excitatrice
est située dans la bande d’absorption électronique de l’analyte).
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Analyse de Spectre Raman (exemple)
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Microscopie Electronique à Balayage – MEB :
Principe et application
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Généralités
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Instrumentation: Microscope Electronique à Balayage (MEB)
Le microscope électronique à balayage (MEB) est un appareil d’analyses qui
permet d’offrir des informations sur la morphologie et la composition chimique
d’un objet solide.
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En microscopie électronique à balayage, l’interaction des électrons avec le
matériau conduit aux principales émissions électroniques et
électromagbnétiques suvantes :
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Intéraction électron - matière
Un faisceau électronique très fin et très énergétique de l’ordre de 30 à 40Kev
(Electrons primaires), émis (sous vide ~ 10-7 Torr) par un canon à électrons, qui
vient frapper la surface de l’échantillon en produisant un volume appelé "poire
d’interaction ou de diffusion". Le volume de celle-ci dépend du numéro atomique
moyen de l’échantillon et de l’énergie des électrons incidents.
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Simulation Monte Carlo permettatnt de visualiser les trajectoires de 200 électrons primaires
. dans un acier
Les électrones secondaires sont représentés en rouge et les électrons rétrodiffusés en bleu
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Intéraction électron - matière
(suite)
Dans ce volume d’interaction, les électrons du faisceau vont perdre leur énergie par collisions
multiples avec les atomes du matériau générant ainsi de nombreux phénomènes dont les
suivantes :
Electrons secondaires : Electrons de faible énergie (<50eV) qui sont éjectés de
l’échantillon sous l’effet du faisceau avec une profondeur de 1 à 5nm. Ils permettent
d’obtenir l’information topographique.
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Electrons rétrodiffusés : Electrons du faisceau renvoyés vers le détecteur après qu’ils
soient passés très proche du noyau à une profondeur de 6 à 10nm. La probabilité que le
phénomène ait lieu augmente quand la masse de l’atome augmente. Ils permettent d’obtenir
le contraste (chimique).
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Rayon X : Ce sont des photons émis par la matière, suite à l’ionisation électronique
des couches plus profondes, et qui sont trier suivant leur énergie. Chaque valeur
d’énergie étant caractéristique d’un niveau d’énergie d’un élément chimique, il est
possible d’identifier les éléments contenus dans la matière (composition élémentaire).
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Exemple
L’oxyde de Zinc (ZnO) est une poudre blanche fromée de
cristaux hexagonaux
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Techniques d’analyse thermique :
ATG et ATD
Principe et application
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Introduction
L’analyse thermique de la matière est une étude du changement de ses proprietes
physico-chimiques (poids, énergie interne, dimension, conductivité électrique, etc.)
mis en jeu en fonction de la température.
Dans des conditions expérimentales précises, les modifications observées sont en
relation avec les propriétes de chaque matériau.
Généralement, ces techniques `peuvent ètre utilisées pour la caractérisation d’une
substance chimique, de reactions chimiques ou de matériau
Exemple: Fusion, déshydratation, oxydation,etc.
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Parmi les différentes techniques thermiques utilisées, on peut noter:
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Thermogravimétrie ou analyse thermogravimétrique (ATG)
L’ATG permet d’enregistrer la variation de poid d’un matériau (Δm)
lorsque celui-ci est soumis à une hausse température (T) dans le but de
déterminer la composition d’un matériau en matières organiques et
inorganiques et aussi la température de dégradation.
Le principe est basé sur la mesure de la variation de masse d’un
échantillon à l’aide d’une thermobalance en fonction de la température
dans un milieu inerte (gaz inerte: Azote et Argon ou Hélium pour des
essais à haute température) ou oxydant (dioxygène)
Schéma de principe de
Thermobalance ATG
Courbe 1: Aucune perte de masse observée sur la gamme de température balayée. (Aucun
produit volatil ne s’est échappé)
Courbe 2: Correspond à une perte de masse rapide qui correspond généralement à une perte
de gaz ou de vapeur.
Courbe 3: Décomposition de l’échantillon en une seule étape. On peut facilement déterminer
la limite de stabilité en fonction de la température.
Courbe 4: Décomposition en plusieurs étapes. Un ensemble de températures de limite de
stabilité peuvent être déterminées pour ces étapes.
Courbe 5: Prise de masse liée à la fixation de gaz, oxydation, etc.
Courbe 6: Une prise puis une perte de masse comme dans le cas d’une oxydation.
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Exemple de thermogramme ATG :
En générale, la courbe thermique ATG est affichée de gauche à droite et la partie
descendante indique qu'une perte de poids s'est produite.
Le thermogramme ci-dessous correspond à un échantillon de 15,013 mg de carbonate
de calcium CaCO3 (Poids moléculaire de 100 uma) qui a été analysé par ATG.
Le Programme de l’analyse qui est choisi est le suivant : Chaleur de 100 °C à 900 °C et
de 10 °C/minute dans une atmosphère d'azote avec un débit de purge de 20 mL/minute.
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Que pouvons-nous apprendre de cette courbe thermique TGA ?
Nous devons d'abord lister toutes les informations pertinentes que nous connaissons sur
l'échantillon avant de pouvoir analyser les données. Concernant cette substance, nous
connaissons la réaction globale de décomposition de CaCO3 :
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Courbe expérimentale d’ATG obtenue avec l’oxalate de
calcium hydraté (CaC2O4∙H2O)
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Courbe ThermoGravimétrique Différentielle - DTG
Afin de simplifier la lecture des pics du thermogramme de poids en fonction de la
température qui se produisent à proximité les uns des autres, les données
concernées peuvent être présentées sous la forme d'une courbe
thermogravimétrique dérivée (DTG), qui est le dérivé du premier ordre de TG en
représentant un tracé du taux de changement de masse par rapport au temps ou à la
température. Les pertes de masse pour ce graphe doivent également être tracées
vers le bas et les gains vers le haut.
La courbe DTG affiche facilement la température “onset” qui est égale pour le carbonate
de calcium 704,69ºC (graphe DTG ci-dessus)
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Analyse Thermique Différentielle (ATD)
Cette technique d’analyse consiste à mesurer la différence de température (ΔT) entre
un échantillon et une substance de référence (comme Al2O3, MgO,etc.) qui sont
soumis tous les deux au même processus d’èchauffement ou de refroidissement.
La référence est “inert” puisqu’il ne subit aucune transformation ni physique, ni
chimique dans le domaine de température concerné.
La prise de ΔT en fonction de la température ou du temps présente le pic d’ATD qui
peut être endothermique (si ΔT<0 et ΔH>0) ou exothermique (si ΔT>0 et ΔH<0)
selon la nature de la transformation.
Schéma de principe de
l’appareillage ATD
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Origine de graphe ATD
Avec : ΔT = Te – Tr 75
Courbes ATD d’oxalate de calcium monohydraté : (a) dans N 2 et (b) dans l’air
(Avec une masse de 10mg de l’echantillon en poudre et la température de 10K/min)
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Le premier pic endothermique aux environs de 200ºC correspond à la perte d’une
molécule d’eau. Cette réaction est la même pour les deux gaz (N 2 et air)
Dans l’air qui est caractérisé par la présence de l’oxygène (courbe b), le CO est
oxydé pour former le CO2 selon une réaction qui est exothermique (deuxième pic
aux environ de 500ºC pour la courbe b)
CO + 1/2O2 CO2
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Comparaison entre ATG et ATD
ATG ATD
Interprétation ?????
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