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SEANCES N°1& 2
Objectifs :
S’approprier les outils de physiques et de mathématiques.
Utiliser les théorèmes fondamentaux ;
Etablir l’équation de conservation de la charge ;
Introduire les équations de Maxwell.
Consignes : Revoir les cours antérieurs
Contenu :
RAPPELS
La compréhension de ce document nécessite une bonne maîtrise des lois de base de
l’électrostatique et de la magnétostatique, des techniques de dérivation et l’intégration
et une bonne connaissance des fonctions circulaire et exponentielles.
Les autres unités dérivent de celles qui figurent dans le tableau ci-dessus. Il y a aussi
des quantités sans dimension telle qu’un angle qui peut varier entre 0 et 2π dont la
dimension est 1. Toutefois, un angle a une unité de mesure, le degré, le radian ou le
grade.
Tout système en mouvement est décrit par des fonctions mathématiques qui dépendent
du temps et qui fait appel à des fonctions périodiques.
Une fonction est périodique de période T si f (t) = f (t + T) ∀t
La période est une durée et se mesure en s
La fréquence est l’inverse de la période f (Hz) = =
Si une fonction est périodique de période T, elle l’est également de période nT où n est
un nombre entier strictement supérieur à un.
Exemple
La surface de la fig. 3.a est périodique dans une direction. C'est-à-dire la direction x. Il
s’agit ici d’une forme ondulée dont l’élévation est une fonction sinusoïdale :
h(x) = ho sin (2π x/λ)
Or, la fonction sinus est une fonction de périodicité 2π. C’est dire que
sin ( + 2π) = sin ᵾ
d’où sin ( + 2 )= ( + ) = ( )
Sa dimension est L-1 et son unité est le m-1. La figure b par exemple montre une surface
périodique selon les directions x et y. C’est une fonction du type sin ( )
sin avec les deux nombres d’onde et . Comme une fréquence, une longueur
d’onde est un nombre positif.
5. ONDE MONOCHROMATIQUE
Une ondemonochromatique est une onde qui est décrite par une pulsation unique
correspondant à un nombre d’onde k.
Cette fonction d’onde peut être représentée mathématiquement par une écriture réelle :
A (x, t) = Ao cos (kx ± ωt) ou
( ± )
A (x, t) = Ao
(+) propagation dans le sens des x décroissants
(-) propagation dans le sens de x croissants
7. FONCTIONS CIRCULAIRES
Les fonctions périodiques de base sont les fonctions circulaires sinus et cosinus.
L’étude est faite à partir du cercle trigonométrique. Ainsi un point sur un cercle de
rayon 1 a pour coordonnées x = cos et y = sin .
Les fonctions sin et cos sont périodiques de période 2π. Elles sont identiques à un
décalage de π/2 près car sin ( − ) = cos .
sin = ( − )
= et cos = − sin
Il est clair alors que la dérivée seconde d’une fonction circulaire est égale à l’opposé
de cette fonction et que la dérivée à l’ordre 4 est égale à cette fonction de départ.
8. CHAMPS DE VECTEURS
Un vecteur est caractérisé par une norme et une direction. Dans un repère cartésien
(x, y, z), un vecteur ⃗ a trois composants , et .
Rappelons ici les trois types de coordonnées.
Coordonnées cartésiennes
( , , )
⃗ (x, y , z) = ( , , ) = ⃗+ ⃗ + ⃗
( , , )
Coordonnées cylindriques
⃗= ⃗ + ⃗ + ⃗
= + sin ∅
= + cos ∅
Coordonnées sphériques
⃗= ⃗ + ⃗ + ⃗
Divergence
En coordonnées cartésiennes :
⃗ = ∇⃗. ⃗ = + +
En coordonnées cylindriques :
1 1
⃗= ( )+ +
En coordonnées sphériques :
1 1 1
⃗ = ( )+ + (sin )
sin
Rotationnel
En coordonnées cartésiennes :
⁄ − ⁄
⃗ ⃗ = ∇⃗ ∧ ⃗ = ⁄ − ⁄
⁄ − ⁄
En coordonnées cylindriques :
1 1 ( 1
⃗⃗= − ⃗ + − ⃗ + − ⃗
En coordonnées sphériques :
1 (sin ) 1
⃗⃗ = − ⃗
sin
( )
+ − ⃗
(
+ − j⃗
9. OPERATEURS VECTORIELLES
Flux à travers une surface
Le flux d’un champ de vecteurs ⃗ au travers d’une surface S (figure A.3) est
ɸ = ∬ ⃗. ⃗ .
Produit vectoriel
−
⃗ ∧ ⃗ = ∧ = −
−
En coordonnées sphériques :
1 1
⃗ = ⃗+ ⃗+ ⃗
Laplacien
L’opérateur laplacien est égal à la divergence du gradient d’une fonction
scalaire ( ⃗) .
En coordonnées cartésiennes :
∂ f ∂ f ∂ f
∆ = ⃗ ⃗ = ∇⃗. ∇ ⃗ = + +
∂x ∂y ∂z
En coordonnées cylindriques :
1 1
∆ = + +
En coordonnées sphériques :
1 1 1
∆ = ( )+ sin +
12. THEOREMES
12.1. Théorème de Green – Ostrogradski : le flux d’un champ de vecteur ⃗ au travers
d’une surface fermée est égal à l’intégrale de volume de la divergence de ce
champ.
∬ ⃗. ⃗ = ∭ ⃗ , (A.9)
12.2. Théorème de Stokes : l’intégrale de contour d’un champ de vecteur est égale à
l’intégrale de surface du rotationnel de ce champ sur une surface portée par ce
contour.
∮ ⃗. ⃗ = ∬ ⃗⃗ . ⃗
sont décrites par le même phénomène : la propagation conjointe d’un champ électrique
et d’un champ magnétique.
Faisant suite à de nombreux travaux sur les phénomènes électriques ou magnétiques,
la fin du XIXe siècle a vu naître la théorie puis les applications des ondes
électromagnétiques.
⃗ = ⃗ /‖ ⃗ ‖
En présence d’un champ électrique, toute charge q subit une force électrique telle que :
⃗=q ⃗
Pour une charge q’ placée dans le champ électrique créé par une charge q, la charge q’
⃗
subit alors ⃗ = q’ ⃗ =
∅ =∬ ⃗. ⃗
∅E = ⃗( ) = =
4
Pour un ensemble de charges réparties de façon homogène dans un volume ou définit
une densité volumique de charges ( ) = =
Or
1
∅ = ⃗. ⃗ = =
En appliquant (A.9)
⃗. ⃗ = ⃗
Entraîne
1
⃗ =
et alors
⃗=
Prof. BEDJA / Dr APALOO BARA Page 11 sur
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GEL1424 EPL-UL
13.3
C’est la forme locale du théorème de Gauss ou théorème de Coulomb – Gauss. La
combinaison de 13.2 et 13.3 donne l’équation de Poisson.
∆∨=
13.4
Cette équation différentielle n’est complètement résolue qu’avec les conditions aux
limites appropriées au problème considéré.
= ( + ) − ( )
=∭ ( + ) − − ( )
=∭
Cette variation (dQ) est due aux déplacements des charges qui peuvent entrer ou sortir
du volume V. Si ⃗ est le vecteur unitaire sortant à la surface S, d = − ∬ ⃗ . ⃗
(donc perte de charge car ⃗. ⃗ > 0).
+ ⃗
+ ⃗= 0 13.5
Et aussi co b), vu constante que le flux entrant à travers une surface fermée est égal au
flux sortant.
⃗=0
Implique que 13.6
Remarques :
1. Le champ magnétique a une divergence toujours nulle alors que le champ
électrique peut avoir une divergence nulle en l’absence de charge ou non nulle
en présence de charge.
2. Il n’existe pas de monopôle magnétique
3. Le tracé du champ magnétique créé par un fil rectiligne montre un caractère
rotationnel important (fig. b).
Calculons le rotationnel du champ magnétique en utilisant le théorème de ------
⃗. ⃗ = ⃗. ⃗
⃗. ⃗ = 2 =
2
⃗ ⃗=
⃗. ⃗ = = ⃗. ⃗
Et par identification :
⃗= ⃗ 13.7
où
⃗ = ⃗Ù ⃗
Grâce à l’expérience de Faraday, ce dernier a proposé une loi qui relie le flux du
∅
champ magnétique à la force électromotrice (e) = − 13.8
Qui n’est rien d’autre qu’une différence de potentiel entre deux points A et B du
circuit. = ∮ ⃗ . d’où on obtient une égalité de la force :
∅ ⃗
∮ ⃗ ⃗= − =- ∬ . ⃗
⃗
⃗
nous sommes : ⃗= − 13.9
+ ⃗=0
donc = 0
Il revient : ⃗ = ⃗+ ⃗
et finalement on obtient =
Le principe de conservation de la charge est maintenant compatible avec une relation
de Maxwell – Ampère écrite sous la forme
⃗
⃗= ⃗+ = ⃗+ ⃗ 13.11
⃗ est appelé courant de déplacement. Les quatre équations de Maxwell résument les
lois de l’électromagnétisme et prennent la forme suivante :
⃗= (13.12)
⃗=0 (13.13)
⃗
⃗= − (13.14)
⃗
⃗= ⃗+ (13.15)
⃗ ⃗ − ∆⃗= − ⃗
⃗ ⃗
∆⃗− = + ⃗ (13.16)
avec c =
⃗
De même ⃗ = ⃗+
et après combinaison :
⃗
∆⃗− = − ⃗ (13.17)