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GEL1424 EPL-UL

SEANCES N°1& 2
Objectifs :
 S’approprier les outils de physiques et de mathématiques.
 Utiliser les théorèmes fondamentaux ;
 Etablir l’équation de conservation de la charge ;
 Introduire les équations de Maxwell.
Consignes : Revoir les cours antérieurs
Contenu :
RAPPELS
La compréhension de ce document nécessite une bonne maîtrise des lois de base de
l’électrostatique et de la magnétostatique, des techniques de dérivation et l’intégration
et une bonne connaissance des fonctions circulaire et exponentielles.

1. DIMENSIONS DES QUANTITES PHYSIQUES


Toute quantité physique mesurable est liée à une dimension, elle-même liée à une
dimension ou plusieurs unités.
Ainsi donc on dispose de six (06) unités fondamentales qui sont à la base du système
international.

Dimension Symbole Unité (SI)


longueur L mètre (m)
masse M kilogramme (kg)
temps T seconde (s)
courant I Ampère (A)
La candela Intensité Lumineuse (Cd)
Le Degré kelvin °K

Les autres unités dérivent de celles qui figurent dans le tableau ci-dessus. Il y a aussi
des quantités sans dimension telle qu’un angle qui peut varier entre 0 et 2π dont la
dimension est 1. Toutefois, un angle a une unité de mesure, le degré, le radian ou le
grade.
Tout système en mouvement est décrit par des fonctions mathématiques qui dépendent
du temps et qui fait appel à des fonctions périodiques.
 Une fonction est périodique de période T si f (t) = f (t + T) ∀t
 La période est une durée et se mesure en s
 La fréquence est l’inverse de la période f (Hz) = =

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 La pulsation ou fréquence angulaire est


ω = 2π f = (rad )

Si une fonction est périodique de période T, elle l’est également de période nT où n est
un nombre entier strictement supérieur à un.
Exemple

2. LES FREQUENCES ELECTROMAGNETIQUES


Le rayonnement électromagnétique montre une très large gamme de fréquences
appelée spectre. Ce dernier est découpé en bandes de fréquences liées aux applications
ou à la provenance du rayonnement.
Selon l’UIT, les ondes radio sont des ondes électromagnétiques dont la fréquence est
comprise entre 9KHz et 3000 GHz.
Voici quelques fréquences remarquables.
Domaine Fréquences Dénomination, application
géophysique 0,01 à 10Hz ondes sismiques
acoustique <20Hz infrasons
de 20 à 20 000Hz bande de fréquences audibles
440 Hz diapason (LA), tonalité téléphonique
>20 000Hz ultrasons
horlogerie 32768 Hz oscillation d’un quartz de montre
9,192631770 GHz horloge atomique au césium
électromagnétisme 2 450 MHz four à micro-ondes, wifi
88 à 108 MHz radio FM
174 à 223 MHz ratio numérique terrestre
470 à 860 MHz télévision numérique terrestre
Physique atomique 1014 Hz vibration des atomes dans les solides

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3. LA NOTION DE LONGUEUR D’ONDE


La connaissance des fonctions t- périodiques nous permet de les définir selon une ou
plusieurs coordonnées de l’espace.

La surface de la fig. 3.a est périodique dans une direction. C'est-à-dire la direction x. Il
s’agit ici d’une forme ondulée dont l’élévation est une fonction sinusoïdale :
h(x) = ho sin (2π x/λ)
Or, la fonction sinus est une fonction de périodicité 2π. C’est dire que
sin ( + 2π) = sin ᵾ

d’où sin ( + 2 )= ( + ) = ( )

λ est la période spatiale de h(x) : c’est la longueur d’onde, c'est-à-dire x – périodique


retrouve sa valeur à cette longueur. Le nombre d’onde kx ou bx est donnée par la
relation ci-dessous :
2
b = =

Sa dimension est L-1 et son unité est le m-1. La figure b par exemple montre une surface
périodique selon les directions x et y. C’est une fonction du type sin ( )
sin avec les deux nombres d’onde et . Comme une fréquence, une longueur
d’onde est un nombre positif.

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Dans le tableau ci-dessous sont consignées quelques longueurs d’ondes remarquables.


Domaine Longueur d’onde Dénomination, application
électromagnétique > 10cm ondes radio
1 à 300 μm infra-rouge
400 à 700 nm lumière visible
10 à 400 nm ultraviolet
acoustique 1,7 cm à 17 m domaine audible
ondes de surface 1 m à 100 km vagues océaniques

4. RAPPEL SUR L’ENERGIE


L’énergie d’un système physique est une quantité qui peut prendre plusieurs formes ;
elle a pour dimension L2MT-2 et son unité standard est le Joule (J).
En mécanique, l’énergie totale se décompose en énergie cinétique liée au mouvement
et en énergie potentielle liée à la présence d’une masse dans un champ de force et en
travail dans différentes forces qui agissent sur le système comme par exemple une
force de frottement.
Il existe d’autres formes d’énergie telles que l’énergie électrique, magnétique,
thermique. Grâce à la technologie, de nombreux dispositifs permettent de convertir
l’énergie d’une forme à une autre.
L’exemple qui correspond à ce cours est celui du microphone qui permet la traduction
d’un signal acoustique en un signal électrique qui une fois amplifié et conditionné peut
être envoyé vers un dispositif émetteur, une antenne. Ce dernier va convertir l’énergie
électrique en énergie électromagnétique transportée par une onde radio.
L’inversion du processus permet d’obtenir un signal acoustique grâce à un dispositif
haut – parleur. C’est un bel exemple qui est utilisé en radio hertzienne et en téléphonie
pour ne citer que ces deux applications couramment utilisées.

5. ONDE MONOCHROMATIQUE
Une ondemonochromatique est une onde qui est décrite par une pulsation unique
correspondant à un nombre d’onde k.
Cette fonction d’onde peut être représentée mathématiquement par une écriture réelle :
A (x, t) = Ao cos (kx ± ωt) ou
( ± )
A (x, t) = Ao
(+) propagation dans le sens des x décroissants
(-) propagation dans le sens de x croissants

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∅ = kx ± t est la phase, le nombre d’onde k = 2π/λ et 2πf est la pulsation. La relation


de dispersion détermine pour chaque onde monochromatique la relation entre k et .

6. PROPAGATION A TROIS DIMENSIONS


A deux ou trois dimensions, la propagation est caractérisée par un vecteur d’onde ⃗ . En
notant ⃗ le vecteur position, l’ondemonochromatique sera notée :
A ( ⃗, t) = Ao cos ( ⃗. ⃗ ± t)
ou en notation complexe
( ⃗⃗ ± )
A ( ⃗, t) = Ao
Où ⃗. = ⃗ le vecteur d’onde.

 = ⃗ . ⃗ ± t est l’ensemble des points de l’espace qui correspondent à la même


valeur de . Il est appelé un front d’onde ou encore une surface d’onde.
A t = 0, la phase vaut : ∅ = ⃗. ⃗ = ⃗. ⃗
Les points de l’espace qui sont associés à cette valeur de phase sont donnés par :
∅ = ⃗. ⃗ = 0
C’est dire que la phase est constante quand on se déplace perpendiculairement à la
direction de propagation ⃗ de l’onde.
La géométrie des fronts d’onde est dépendante de la nature de la source de l’onde et de
la nature du milieu dans lequel se fait la propagation.
Trois types d’ondes caractéristiques des principales symétries sont dénombrés :
 Les ondes planes,
 Les ondes cylindriques ou circulaires
 Les ondes sphériques.

7. FONCTIONS CIRCULAIRES
Les fonctions périodiques de base sont les fonctions circulaires sinus et cosinus.
L’étude est faite à partir du cercle trigonométrique. Ainsi un point sur un cercle de
rayon 1 a pour coordonnées x = cos et y = sin .
Les fonctions sin et cos sont périodiques de période 2π. Elles sont identiques à un
décalage de π/2 près car sin ( − ) = cos .

Elles peuvent aussi être traduites en notation complexe :


= cos + sin
ou encore cos = ( + )

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sin = ( − )

Les dérivés de ces deux fonctions sont :

= et cos = − sin

Il est clair alors que la dérivée seconde d’une fonction circulaire est égale à l’opposé
de cette fonction et que la dérivée à l’ordre 4 est égale à cette fonction de départ.

8. CHAMPS DE VECTEURS
Un vecteur est caractérisé par une norme et une direction. Dans un repère cartésien
(x, y, z), un vecteur ⃗ a trois composants , et .
Rappelons ici les trois types de coordonnées.
 Coordonnées cartésiennes
( , , )
⃗ (x, y , z) = ( , , ) = ⃗+ ⃗ + ⃗
( , , )

 Coordonnées cylindriques
⃗= ⃗ + ⃗ + ⃗
= + sin ∅
= + cos ∅

 Coordonnées sphériques
⃗= ⃗ + ⃗ + ⃗

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Divergence
 En coordonnées cartésiennes :
⃗ = ∇⃗. ⃗ = + +

 En coordonnées cylindriques :
1 1
⃗= ( )+ +

 En coordonnées sphériques :
1 1 1
⃗ = ( )+ + (sin )
sin

Rotationnel
 En coordonnées cartésiennes :
⁄ − ⁄
⃗ ⃗ = ∇⃗ ∧ ⃗ = ⁄ − ⁄
⁄ − ⁄
 En coordonnées cylindriques :
1 1 ( 1
⃗⃗= − ⃗ + − ⃗ + − ⃗

 En coordonnées sphériques :
1 (sin ) 1
⃗⃗ = − ⃗
sin
( )
+ − ⃗

(
+ − j⃗

9. OPERATEURS VECTORIELLES
Flux à travers une surface
Le flux d’un champ de vecteurs ⃗ au travers d’une surface S (figure A.3) est
ɸ = ∬ ⃗. ⃗ .

Le vecteur ⃗ est un vecteur unitaire ⃗ = 1 normal à la surface.

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Figure 9. Flux d’un champ de vecteur ⃗ à travers une surface S.


Produit scalaire
⃗. ⃗ = + +

Produit vectoriel

⃗ ∧ ⃗ = ∧ = −

10. OPERATEURS DIFFERENTIELS


Vecteur nabla
En coordonnées cartésiennes, il est parfois commode d’utiliser l’opérateur vectoriel

différentiel ∇⃗ défini par ∇⃗ = ⁄

Gradient
 En coordonnées cartésiennes :

⃗ = ∇⃗ = ⁄

 En coordonnées cylindriques :
⃗ = ⃗+ ⃗+ ⃗

 En coordonnées sphériques :
1 1
⃗ = ⃗+ ⃗+ ⃗

Laplacien
L’opérateur laplacien  est égal à la divergence du gradient d’une fonction
scalaire ( ⃗) .

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 En coordonnées cartésiennes :
∂ f ∂ f ∂ f
∆ = ⃗ ⃗ = ∇⃗. ∇ ⃗ = + +
∂x ∂y ∂z
 En coordonnées cylindriques :
1 1
∆ = + +

 En coordonnées sphériques :
1 1 1
∆ = ( )+ sin +

11. RELATIONS UTILES


⃗⃗ =0 (A.1)
⃗ ⃗ =0 (A.2)
⃗( )= ⃗ + ⃗ (A.3)
⃗ = ⃗+ ⃗ . ⃗ (A.4)
⃗ ⃗ = ⃗⃗ + ⃗ Ù⃗ (A.5)
⃗ ⃗⃗ = ⃗ ⃗ − ∆⃗ (A.6)
⃗Ù ⃗ = ⃗ ⃗ . ⃗ − ⃗. ⃗⃗ (A.7)
⃗⃗ . ⃗= ⃗ ⃗ . ⃗+ ⃗ ⃗Ù ⃗ (A.8)

12. THEOREMES
12.1. Théorème de Green – Ostrogradski : le flux d’un champ de vecteur ⃗ au travers
d’une surface fermée est égal à l’intégrale de volume de la divergence de ce
champ.
∬ ⃗. ⃗ = ∭ ⃗ , (A.9)

12.2. Théorème de Stokes : l’intégrale de contour d’un champ de vecteur est égale à
l’intégrale de surface du rotationnel de ce champ sur une surface portée par ce
contour.
∮ ⃗. ⃗ = ∬ ⃗⃗ . ⃗

13. LES ONDES ELECTROMAGNETIQUES


Les ondes électromagnétiques regroupent un large spectre de phénomènes physiques et
d’applications : les ondes radio, la lumière visible, les rayons X etc. Toutes ces ondes

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sont décrites par le même phénomène : la propagation conjointe d’un champ électrique
et d’un champ magnétique.
Faisant suite à de nombreux travaux sur les phénomènes électriques ou magnétiques,
la fin du XIXe siècle a vu naître la théorie puis les applications des ondes
électromagnétiques.

13.1. Les lois de l’électrostatique


La loi de coulombs (1736 – 1806) qui décrit le champ électrique créé par une charge
électrique statique et aussi les forces d’interaction entre les charges constitue la loi
fondamentale.
13.1.1. Loi de Coulomb
Une charge électrique q crée autour d’elle un champ électrique statique ⃗ qui est un
champ radical dont l’intensité décroit en inverse de la distance au carré de la charge.

⃗ = = . ⃗ 13.1

⃗ = ⃗ /‖ ⃗ ‖

En présence d’un champ électrique, toute charge q subit une force électrique telle que :
⃗=q ⃗
Pour une charge q’ placée dans le champ électrique créé par une charge q, la charge q’

subit alors ⃗ = q’ ⃗ =

La charge q subit elle-même la force opposée− ⃗ . La force d’interaction entre deux


charges est attractive si les deux charges sont opposées et répulsive dans le cas
contraire.

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En présence de plusieurs charges, le champ électrique résultant est ⃗ =∑ ⃗ . C’est


le principe de superposition des champs électriques. Le champ électrique ne dépend en
norme que de la distance à la charge source. Il dérive alors d’un potentiel
électrostatique tel que ⃗ ( ⃗) = − ⃗ ⋃( ) 13.2
En général, on choisit un potentiel nul à l’infini ⋃( → ∞) = 0
Et aussi tout comme pour les champs électriques, ∪ = ∑ ∪
13.1.2. Théorème de Gauss
Il dérive du calcul du flux du champ électrique au travers d’une surface fermée Ś

∅ =∬ ⃗. ⃗

⃗ vecteur surface unitaire sortant et ⊥ à la surface


Soit une surface sphérique centrée sur la charge source et de rayon R.

∅E = ⃗( ) = =
4
Pour un ensemble de charges réparties de façon homogène dans un volume ou définit
une densité volumique de charges ( ) = =

Q : charge totale incluse dans le volume V


u : densité numérique de charges (( )
q : charge élémentaire

Or
1
∅ = ⃗. ⃗ = =

En appliquant (A.9)

⃗. ⃗ = ⃗

Entraîne
1
⃗ =

et alors
⃗=
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13.3
C’est la forme locale du théorème de Gauss ou théorème de Coulomb – Gauss. La
combinaison de 13.2 et 13.3 donne l’équation de Poisson.

∆∨=
13.4

Cette équation différentielle n’est complètement résolue qu’avec les conditions aux
limites appropriées au problème considéré.

13.2. Charges mobiles et courants


Un ensemble de charges électriques en mouvement est appelé courant électrique.
13.2.1. Densité de courant
C’est un vecteur défini par : ⃗ = ⃗
Pour un conducteur de section Straversé par un courant I permanent, la densité de
courant a une norme. ⃗ =

13.2.2. Equation de conversation de la charge


La conservation de la charge est un des principes fondamentaux de la physique.
Soit : ( ) = ∭ ( )
Pour une variation au cours du temps :

= ( + ) − ( )

=∭ ( + ) − − ( )

=∭

Cette variation (dQ) est due aux déplacements des charges qui peuvent entrer ou sortir
du volume V. Si ⃗ est le vecteur unitaire sortant à la surface S, d = − ∬ ⃗ . ⃗
(donc perte de charge car ⃗. ⃗ > 0).

+ ⃗

En se référant toujours à (A.9) on peut écrire finalement :∭ + ⃗ =0

L’équation de conservation de la charge s’écrit sous la forme locale :

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+ ⃗= 0 13.5

13.3. Lois de la magnétostatique


Un champ magnétique est créé quand des charges sont en mouvement. Un courant
électrique dans un conducteur est une source de champ magnétique. La
magnétostatique signifie que les champs sont créés par des courants stationnaires,
indépendants du temps.
En partant de la loi de Briot et Savant on écrit que le champ magnétique ⃗ créé par un
courant d’intensité I est : ⃗ = ⃗ où r représente la distance entre la source de
courant et le point de mesure.
Le champ magnétique est un champ azimutal dont les vecteurs sont perpendiculaires à
la direction du courant et est aussi à divergence nulle. Les vecteurs ⃗ sont toujours
tangents à la surface.

Et aussi co b), vu constante que le flux entrant à travers une surface fermée est égal au
flux sortant.

Et toujours grâce à (A9) on écrit :

div B⃗ dev = B . dS⃗ = 0

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⃗=0
Implique que 13.6

Remarques :
1. Le champ magnétique a une divergence toujours nulle alors que le champ
électrique peut avoir une divergence nulle en l’absence de charge ou non nulle
en présence de charge.
2. Il n’existe pas de monopôle magnétique
3. Le tracé du champ magnétique créé par un fil rectiligne montre un caractère
rotationnel important (fig. b).
Calculons le rotationnel du champ magnétique en utilisant le théorème de ------

⃗. ⃗ = ⃗. ⃗

⃗. ⃗ = 2 =
2

⃗ ⃗=

Par rapport à la densité de courant ⃗ on peut écrire :

⃗. ⃗ = = ⃗. ⃗

Et par identification :
⃗= ⃗ 13.7

C’est le théorème d’Ampère.

13.4. Introduction Electromagnétique.


C’est le couplage entre le champ électrique et le champ magnétique. L’induction est
obtenue en présence d’un champ magnétique variable au cours du temps. Dans le
référentiel du champ magnétique, les électrons libres du circuit subissent la force de
Lorentz.
⃗= ⃗Ù ⃗ = ⃗

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⃗ = ⃗Ù ⃗
Grâce à l’expérience de Faraday, ce dernier a proposé une loi qui relie le flux du

champ magnétique à la force électromotrice (e) = − 13.8

Qui n’est rien d’autre qu’une différence de potentiel entre deux points A et B du
circuit. = ∮ ⃗ . d’où on obtient une égalité de la force :
∅ ⃗
∮ ⃗ ⃗= − =- ∬ . ⃗


nous sommes : ⃗= − 13.9

14. EQUATIONS DE MAXWELL


Les équations de Maxwell est un ensemble de quatre équations qui rassemblent les
contributions de Coulomb, Œstred, Faraday, Gauss et Maxwell. Au début de ses
travaux, Maxwell avait à sa disposition les lois de l’électrostatique, de la
magnétostatique et celle de l’induction et remarqua très tôt que le théorème d’Ampère
n’est pas compatible avec le principe de conservation de la charge et proposa une
théorie pour corriger ce problème.
La conservation de la charge s’exprime

+ ⃗=0

Prenons la divergence du théorème d’Ampère :


⃗ = ⃗= 0

donc = 0

Ceci limite la portée du théorème d’Ampère aux régimes permanents. En s’intéressant


aux analogies entre ⃗ et ⃗ , on constate que seule la relation d’induction comporte un
terme instationnaire portant sur le champ électrique.
D’où la proposition de Maxwell de modifier le théorème d’Ampère afin d’y ajouter un

terme instationnaire portant sur le champ magnétique ⃗= ⃗ (13.10)

où  sera déterminée par la conservation de charge.


Calculons div (13.10).

Il revient : ⃗ = ⃗+ ⃗

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Comme = 0, et en utilisant le principe de conservation de la charge et la


relation de Coulomb – Gauss il vient : ∅ = − +

et finalement on obtient =
Le principe de conservation de la charge est maintenant compatible avec une relation
de Maxwell – Ampère écrite sous la forme

⃗= ⃗+ = ⃗+ ⃗ 13.11

⃗ est appelé courant de déplacement. Les quatre équations de Maxwell résument les
lois de l’électromagnétisme et prennent la forme suivante :
⃗= (13.12)

⃗=0 (13.13)

⃗= − (13.14)

⃗= ⃗+ (13.15)

15. EQUATION D’ONDE ELECTROMAGNETIQUE


Elle est obtenue à partir des équations de Maxwell.

⃗ = −

⃗ ⃗ − ∆⃗= − ⃗

⃗ ⃗
∆⃗− = + ⃗ (13.16)

avec c =


De même ⃗ = ⃗+

et après combinaison :

∆⃗− = − ⃗ (13.17)

Dans les deux équations de propagation apparaît la même vitesse = ( ) / . Les


champs électrique et magnétique se propagent donc à la même vitesse appelée vitesse
de la lumière.

16. PROPAGATION DANS LE VIDE


En l’absence de charges et de courant, = 0 et ⃗ = 0
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Dans le vide, les équations de Maxwell s’écrivent :


⃗=0 (13.18)
⃗=0 (13.19)

⃗=− (13.20)

⃗= (13.21)

et l’équation de propagation du champ électrique devient :



∆⃗− =0 (13.22)

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