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(première parie)
Introduction
Comment les électrons sont disposés autour du noyau ?
Pour étudier les atomes les scientifiques les observent indirectement par l’intermédiaire de la
lumière que les atomes émettent ou absorbent lorsqu’ils sont stimulés par la chaleur ou une
décharge électrique.
Pour le faire, nous devons comprendre la nature de la lumière qui est une forme du rayonnement
électromagnétique.
Exemples : lumière de Soleil, l’énergie nécessaire à la cuisson dans un four micro-onde, les
rayons X utilisés par les dentistes etc…
a- la longueur d’onde (lambda) : c’est la distance qui sépare deux pics consécutifs, ou
deux creux consécutifs .L’unité est le mètre
b- la fréquence (nu) : c’est le nombre de longueurs d’onde (cycles) qui se succèdent
par seconde en un point donné de l’espace. L’unité est s-1ou hertz (Hz)
= c
avec c = 2.9979.108 m/s
a- spectre continu :
Il résulte du passage de la lumière blanche à travers un prisme. Un tel spectre est formée
de toutes les longueurs d’onde de la lumière visible (ex : arc-en-ciel)
4 5, 6, 7, etc.. Brackett IR
Une plaque de métal propre qui reçoit un faisceau de lumière émet des électrons.
C’est l’effet photoélectrique
Albert Einstein qui proposa que la lumière agit parfois comme un ensemble de particules
d'énergie électromagnétique appelées aujourd'hui photons. L'énergie d'un photon est définie par
la relation de Planck-Einstein Chaque photon est un paquet d’énergie E
Si ν0 est le seuil de fréquence de la lumière émise, l’énergie minimale nécessaire pour éjecter
un électron est hν0 , l’excédent d’énergie par rapport à hν0 est donc donné par : Ec = hν – hν0 ,
il représente l’énergie cinétique des électrons éjectés.
Conclusion
La lumière n’a pas uniquement des propriétés ondulatoires, elle possède aussi des
caractéristiques corpusculaires. On parle alors de la double nature de la lumière
Exemple: Calculer l’énergie cinétique des électrons éjectés d’une surface de cuivre soumise à
rayonnement monochromatique d’une longueur d’onde de 210,0 nm.On donne le seuil de
fréquence du cuivre: ν0 = 1,076 x 1015 Hz
a- Postulats de Bohr :
1er postulat : l’atome ne rayonne pas lorsque l’électron est en mouvement sur des orbites bien
déterminées ou orbites stationnaires.
2ème postulat :le moment angulaire de l’électron, qui est le produit de la masse par la vitesse et
le rayon de l’orbite, ne peut avoir que certaines valeurs :
mvr = nh/2π
3èmepostulat : lorsque l’électron passe d’une orbite stationnaire à une autre, l’énergie de l’atome
subit une variation brusque ΔE = En2 – En1 = h. Cette relation est appelée condition de
fréquence de Bohr
a- Absorption lumineuse : si l’électron saute d’une orbite de rang n1 sur une orbite de rang n2 et
telle que l’atome passe d’un niveau énergétique E n1 à un niveau plus élevé En2, alors l’atome
absorbe un rayonnement électromagnétique de fréquence .
b- Emission lumineuse : si l’électron saute de l’orbite de rang n2 à l’orbite de rang n1, telle que
l’atome passe d’un niveau énergétique E n2 à un niveau plus bas En1, alors l’atome émet une
rayonnement électromagnétique de fréquence .
La plus importante équation découlant du modèle de Bohr est celle exprimant les niveaux
d’énergie de l’électron dans l’atome d’hydrogène :
n est un entier (plus n est grand, plus le rayon de l’orbite est grand) .
L’état stationnaire de plus basse énergie (n=1) est appelé état fondamental, et les états permis
d’énergie plus élevée sont appelés états excités
Le signe négatif signifie simplement que l’énergie de l’électron est plus faible à proximité du
noyau qu’à une distance infinie ( n = ), où, en l’absence de tout interaction , l’énergie est nulle.
On appelle ions hydrogénoïdes, des cations qui possèdent un seul électron et Z protons.
Exemple : 2He+ ; 3Li+2 ; 4Be+3…
Le calcul de l’énergie de l’électron d’un ion hydrogénoïde sur une orbite n aboutit aux
expressions suivantes:
En = - 2,178 X 10-18(Z2/n2) J = -13,6 (Z2/n2) eV
Ces expressions peuvent être retrouvées en remplaçant, dans celles de l’atome d’hydrogène, la
charge du noyau (+e) par (+Ze).
Les nombres d’ondes 1/λ (formule de Rydberg) des séries observées dans le spectre des ions
hydrogénoïdes sont données par :
Et donc
Ainsi, on retrouve la formule empirique de Rydberg et les différentes séries de raies du spectre
d’émission de l’atome d’hydrogène. Les transitions spectrales entre les différents niveaux
électroniques de l’atome d’hydrogène sont représentées dans le diagramme énergétique suivant
Réponse: λ = 102,5 nm