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Z Z
S S
Σ Σ Σ Σ Σ Σ
0 1 2 0 1 2
1 2
2
Une onde quelconque peut être décomposée en ondes
monochromatiques de la forme .
→ →
2 Ondes lumineuses
Dans le modèle de l'optique géométrique, la lumière est
représentée par des rayons lumineux qui suivent les lois
de Snell-Descartes. On peut alors étudier les
phénomènes de réfraction, de réflexion par un miroir, la
vision, etc.
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Dans ce modèle, lorsque 2 faisceaux lumineux éclairent
simultanément 1 objet, la puissance lumineuse reçue est
la somme des puissances de chaque faisceau pris
isolément. Il n'est pas toujours ainsi, toutefois et dans de
tels cas, une description correcte ne peut être obtenue
que dans le cadre de l'optique ondulatoire.
Les rayons lumineux sont les lignes de propagations
lorsque la lumière se propage de proche en proche à
partir d'une source lumineuse.
2.1 Spectre électromagnétique
Le spectre électromagnétique est continu. On classe
habituellement les OEM selon leur source ou leur
fréquence:
- ondes hertziennes: produites par des courants
électriques, eux-mêmes produits par des oscillateurs;
1ères ondes "artificielles" produites par Heinrich Hertz en
1888;
- lumière (IR, VIS, UV, RX): émise par les atomes et
molécules;
- rayons γ: transition entre 2 états d'énergies différentes
du noyau atomique; fréquences beaucoup plus élevées.
4
5
2.2 Sources lumineuses
2.2.1 Emission par un atome
L'énergie d'un atome est quantifiée, d'où la notion de
niveaux d'énergie. Les atomes sont en majorité dans leur
niveau d'énergie minimale à basse température (état
fondamental). Les niveaux d'énergies plus élevées se
peuplent lorsque la température s'élève ou si on applique
une excitation extérieure. Une des voies possibles de
désexcitation pour un retour à l'état fondamental
correspond en l'émission de photon. L'onde associée aura
une fréquence υ, déterminée par la différence d'énergie
entre les 2 états: ∆E = h = E2-E1
E 2
E 1
E0
−34
hc 6.62 10 x 3 10
8
19.86 10−26 19.86 10−26
∆E = = λ (m)
= λ (m)
=
λ 1.6 10−19 λ (m)
6
Un atome individuel émet durant une durée limitée s
= 10 ps. Cette durée est très brève à l'échelle des mesures
courantes mais très grande durant la période de l'onde
lumineuse (≈ 10-14s). On peut donc parler d'onde quasi
monochromatique.
On introduit la notion de train d'ondes:
z
- si (t − c ) ∈ [t1 t1 + τ 0 ] , alors :
!" z " z "
E A = Exm cos[ω (t − ) + ϕ A ]e x + E ym cos[ω (t − ) + ψ A ]e y
c c
z !" "
- - si (t − ) ∉ [t1 t1 + τ 0 ] , E A = 0
c
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Source incohérente. Les atomes émettent de façon
désordonnée des trains d'ondes de durée τ 0 avec une
phase aléatoire. L'onde émise par la source, somme de
tous ces trains d'ondes, est également quasi sinusoïdale
mais les phases entre deux instants séparés par une durée
nettement supérieure à sont totalement indépendantes.
Par simplification, on peut dire que l'onde émise par une
source incohérente est une succession ininterrompue de
trains d'ondes de durée voisine de τ 0 incohérents, c'est-à-
dire sans relation de phase entre eux.
Les amplitudes sont également fluctuantes, avec la même
durée caractéristique τ 0 . Ces fluctuations sont trop rapides
pour être suivies par les détecteurs courants.
z
- E y ( z,t ) = E ym cos[ω (t − c ) + ψ (t )]
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Les amplitudes de Ex et de Ey sont constantes dans le
temps. Elles ne sont pas sujettes à des fluctuations
rapides, comme dans le cas d'une source incohérente.
Les fonctions ϕ (t ) et ψ (t ) évoluent très lentement dans le
temps. Alors que la période est de l'ordre de 10-14 s, la
durée caractéristique d'évolution de la phase est, pour les
lasers courants, de l'ordre de 10-7 s ( τ c de l'ordre de 10-7
s), ce qui correspond à une longueur de cohérence de
plusieurs mètres. On sait construire, pour servir d'étalons
de durée, des lasers stabilisés pour laquelle la phase reste
quasiment stable sur une durée proche de la seconde.
La section du faisceau ne s'élargit que très lentement
(moins de 1 m par km); les rayons lumineux sont donc
quasiment parallèles.
Le faisceau qui sort du laser a donc des propriétés très
proches de celles d'une onde plane monochromatique.
La longueur d'onde des lasers hélium-néon utilisés est de
632,8 nm. Il existe bien d'autres types de lasers, plus ou
moins puissants, et plus ou moins monochromatiques.
Les diodes laser, très répandues et de faible coût, ont une
plus faible longueur de cohérence, de l'ordre de quelques
millimètres.
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2.3 Intensité lumineuse
2.3.1 Détecteurs
Multiples et variés: œil, pellicule, capteurs CMOS (caméra
vidéo), photomultiplicateurs…
Un détecteur est caractérisé par son temps de réponse:
- œil: ≈ 1/20s (image vidéo: 30 images/s; cinéma: 30
images/s)
- photomultiplicateur: 10-10 s
En raison de ces temps de réponse élevés, les détecteurs
vont donner des valeurs moyennées de l'intensité sur un
grand nombre de périodes.
2.3.2 Eclairement
Lorsqu'on parle de la "quantité" de lumière illuminant une
surface, on fait référence à la notion d'éclairement.
Tous les détecteurs de haut niveau ont une fenêtre d'entrée
qui admet le rayonnement au travers d'une aire fixée A. La
dépendance de l'énergie reçue par rapport à la taille de
cette fenêtre est donc éliminée si l'on divise celle-ci par A.
De plus, comme la puissance incidente ne peut être
mesurée instantanément, le détecteur doit intégrer le flux
énergétique sur un temps fini, T. La valeur mesurée est
donc la quantité d'énergie totale reçue par unité d'aire, pen-
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dant un temps T. Mais là encore, cette valeur est d'une
utilité limitée. En effet, si quelqu'un d'autre reproduit cette
mesure dans des conditions similaires, mais avec un T
différent, il obtiendra un autre résultat. En divisant cette
quantité par T, on obtient, en revanche, une quantité
réellement utile, correspondant à l'énergie moyenne par
unité d'aire et par unité de temps. Cette quantité est
appelée éclairement et elle est notée I.
Une mesure de I correspond à la valeur moyenne, prise
par rapport au temps (T >> t), de l'amplitude du vecteur de
Poynting, symbolisée par <P>T.
!" !" !"
P = c ε0 E ∧ B
2
t+T /2
1
T t−T∫/2
Moy. fonct. harmonique < f (t) > T
= f (u) du
pour T >>
c ε 0c 2 E02
I =< P >T = ε 0 c < E >T =
2
< B >T =
2
E =
µ0 2 0 2 µ0 c
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!"
I = K < E > , K étant un facteur de
2
écrire simplement
proportionnalité.
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NB: ne pas confondre I, l'éclairement [appelée intensité (de
l'onde lumineuse) en électromagnétisme], avec l'intensité
d'une source lumineuse, définie comme le flux lumineux
par unité d'angle solide (W/sr; lm/sr; candela).
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2.4 Phase d'une onde lumineuse
Les rayons lumineux sont les lignes de propagation de
l'onde lumineuse, tangentes en tous points à la direction de
propagation de l'onde.
Différence de phase:
2πν 2π ! """"!
ϕ ( M ,t ) − ϕ ( 0,t ) = φO→ M =− r = − nu.OM
c λ0
! """"! ! 2π "!
ϕ O→ M = − k .OM , avec k = n u
λ0
M
S
18
2π
ϕ ( M ) − ϕ (S) = L
λ0 SM
2π
Avec 2 sources S1 et S2, on aura : ϕ1 ( M ) − ϕ1 (S1 ) = λ LS M et 1
0
2π
ϕ 2 ( M ) − ϕ 2 (S2 ) = L
λ0 S2 M
2π ⎡
ϕ 2 ( M ) − ϕ1 ( M ) = ϕ 2 (S2 ) − ϕ1 (S1 ) + LS M − LS M ⎤
λ0 ⎣ 2 1 ⎦
d'interférence.
δ = L2 − L1
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