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On appelle temps de cohérence c d'une source la durée moyenne des trains d'onde en un point
donné (c est de l'ordre de grandeur de ). On note c = c.c la distance parcourue par la lumière (dans
le vide) pendant c.
c est appelée longueur de cohérence temporelle.
Laser hélium – néon. Source spectrale Hg lumière blanche
c 30 cm c 3 mm c 3 µm
Un autre problème vient de l'étendue spatiale de la source: les trains d'onde provenant de points
différents de la source n'ont pas tous le même vecteur d'onde k;\s\up6((.
On dit qu’une source étendue présente un défaut de cohérence spatiale.
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2°) Éléments de photométrie visuelle.
Aucun détecteur de lumière n’ayant un temps de réponse suffisamment rapide
pour isoler une ou quelques oscillations lumineuses, tous les détecteurs de lumière
sont quadratiques, sensibles ainsi à la puissance moyenne rayonnée par l'O.E.M.
Surfaces d'onde.
On appelle surface d'onde associée à une onde (M,t) le lieu des points M tels
que (M,t) = Cste à t donné.
Ainsi, par exemple, pour l'onde sphérique précédente, les surfaces d'onde sont des sphères de
centre O.
Le modèle de l'onde plane.
Que deviennent localement les surfaces d'onde sphériques quand on observe l'onde en un point très
éloigné de sa source O ? Le schéma ci-dessous illustre cette situation:
Localement, les surfaces d'onde sont des plans parallèles entre eux : on parle alors d'onde plane.
Plus précisément, une onde plane harmonique correspond à une solution de
l'équation des ondes de la forme , où k;\s\up6((est un vec-
teur donné, appelé vecteur d'onde.
Comme précédemment, on note k = || k;\s\up6((|| = le module du vecteur d'onde.
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Les surfaces d'onde sont ici des plans, perpendiculaires à la direction définie par k;\s\up6((.
Relation entre phase et chemin optique.
Pour une onde sphérique, le terme en k.r s'écrit aussi : , où 0 représente la lon-
gueur d'onde dans le vide.
Pour une onde plane, la différence de phase à un instant t donné entre deux points O et M s'écrit :
(M) - (O) = k;\s\up6((.OM;\s\up6((, soit encore : .
l'origine des dates, mais à condition de compter les déphasages par rapport à une même origine
des phases et bien sûr la même origine pour les deux vibrations.
La vibration résultante en M à l'instant t est : s(M,t) = s1(M,t) + s2(M,t).
L'éclairement en M vaut, à une constante de proportionnalité près : Ec(M) = < s2 >temp .
On obtient
Les deux vibrations n'interfèrent pas entre elles (Ec(M) = E1 + E2) quand:
1 2 (ou 1 2) : on dit que les deux vibrations ne sont pas synchrones.
1 = 2 mais les vibrations sont issues de deux sources de lumière indépen-
dantes du fait des termes aléatoires contenus dans j1(M,t) et j2(M,t).
les vibrations provenant d’une seule source de lumière sont issues de deux
trains d’onde différents (présence de termes de phases aléatoires).
Définition:
Deux sources S1 et S2 émettant deux vibrations s1(M,t) et s2(M,t) sont dites mu-
tuellement cohérentes si 1(M,t) - 2(M,t) ne dépend pas explicitement du
temps (et en particulier, ne fait pas apparaître une fonction aléatoire du temps).
Deux sources mutuellement cohérentes sont forcément synchrones !
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Ce critère de cohérence mutuelle est une condition nécessaire (mais non suffisante nous le
verrons par la suite) pour que .
L'éclairement entre deux O.P.P.H. mutuellement cohérentes se superposant en
un point M s'écrit alors : . C'est le 3ème
terme qui rend compte du phénomène d'interférences.
On peut substituer aux vibrations réelles leur représentation complexe, en notant:
s(M,t) = A.exp[j(t-(M)], à condition de n'opérer cette transformation que lors d'opérations
linéaires (superposition des amplitudes en pratique).
Sur une frange brillante, p est entier et sur une frange noire, p est demi-
entier. Entre deux franges consécutives de même nature, |p| = 1.
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Ce déphasage peut s’écrire en fonction de la différence de marche en M (différence des che-
mins optiques calculés le long des rayons interférant au point M) selon la relation:
, où 0 est la longueur d'onde dans le vide de la radiation utilisée.
Résumé :
La réalisation d’interférences lumineuses à deux OPPH suppose que les deux ondes :
1. soient mutuellement cohérentes, donc issues d’une même source lumineuse dite source pri-
maire,
2. se recouvrent au point M d’observation dans une certaine région de l’espace, appelée champ
d’interférences,
3. soient issues d’un même train d’ondes, donc que ,
4. aient des amplitudes égales ou du moins du même ordre de grandeur pour avoir une bonne
visibilité des franges.
III : Allure des franges dans le cas d'une source primaire ponctuelle.
1°) Répartition d’éclairement dans le champ d’interférences.
On étudie les interférences produites à partir d'une source primaire ponctuelle (donc il n'y a pas de
problème de cohérence spatiale de la source), donnant naissance par un système optique approprié à
deux sources secondaires S1 et S2 mutuellement cohérentes.
On parle dans ce cas d'interférences non localisées, car elles existent dans
tout le domaine de l'espace où les ondes issues de S1et S2 se superposent.
Soit deux sources S1 et S2 de pulsation w, mutuellement cohérentes. On note 0 la longueur
d'onde dans le vide (ou l'air) de la radiation émise. On suppose de plus que les amplitudes des ondes
émises par S1 et S2 sont égales (c'est une des conditions à remplir pour obtenir un bon contraste des
franges). On note E0 l'éclairement dû à chacune des sources en M.
Les franges d'interférences sont le lieu des points M telles que d(M) = cste soit
aussi, dans un milieu homogène: .
Il s'agit donc d'hyperboloïdes de révolution de foyers S1 et S2.
Le nombre total d'hyperboloïdes est nécessairement limité puisque S2M - S1M est
au plus égal à S1S2.
En général, on ne voit qu'une petite fraction de ce nombre car la réalisation des in-
terférences nécessite d’avoir < c pour que les ondes qui interférent en M pro-
viennent d’un seul train d’ondes.
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2°) Cas où les sources secondaires sont à distance finie.
Allure des franges dans un plan éloigné parallèle aux sources.
On exprime S2M – S1M au point M, de coordon-
nées (x,y) situé au voisinage de O sur un écran placé
à la distance D du plan des sources S1 et S2.
On note .
On suppose a << D, |x| << D et |y| << D,
Cas de l’observation des franges dans le plan focal image d’une lentille convergente.
En P du plan focal image d’une lentille convergente,
supposé stigmatique, on observe les ondes issues de S1
et S2 correspondant à deux rayons parallèles.
ordre près en r.
Les franges sont des cercles concentriques d’axe S1S2.
L’interfrange i n’est pas constante : les franges vont en se resserrant quand r .
Cas de l’observation des franges dans le plan focal image d’une lentille
convergente.
En P du plan focal image d’une lentille convergente, on observe les ondes
issues de S1 et S2 correspondant à deux rayons parallèles.
, avec , noté .
, avec .
@ En notant l’angle entre les vecteurs d’ondes k1;\s\up6((et k2;\s\up6((, montrer que l’inter-
frange s’écrit :
Remarque : En vertu du théorème de Malus, le vecteur d’onde d’une onde plane est dirigé dans la
direction et le sens du rayon lumineux associé à cette onde.
I)Déscription
Il est constitué d'un miroir "fixe" M1 (n'ayant que des degrés de liberté de rotation) et d'un miroir mo-
bile M2 (ayant un degré de liberté de translation et deux de rotation). L'image du miroir M2 par la lame
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semi-réfléchissante S est appelée M'2. on rencontre deux types de franges : soit M'2 est parallèle à M1,
et on a des franges dites d'égale inclinaison, soit M1 et M'2 font un petit angle , et on a des franges
d'égale épaisseur. En réalité, la lame S est constituée de deux lames S et C (séparatrice et compensa-
trice) de façon que la ddm soit nulle si les deux distances de la lame aux miroirs sont égales.
@ Montrer que pour un rayon incident d'intensité I0, les rayons ayant suivi la voie 1 ou la voie 2 au-
ront la même intensité, égale à T.R.I0 en sortie de l'interféromètre.
En déduire la condition suivante, qu’on supposera réalisée par la suite dans un Michelson :
Le phénomène d'interférences sera donc d'autant plus visible que R.T sera
grand, le maximum étant obtenu pour R = T = 1/2 , et la séparatrice sera semi-réflé-
chissante(cas Michelson) .
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Cela impose une planéité et un polissage très précis des lames séparatrice et
compensatrice (tolérance de l’ordre de , soit typiquement de 10 nm).
Lorsque les miroirs M1 et M2 sont perpendiculaires soit M1 et M'2 parallèles dans le schéma équiva-
lente de Michelson on obtient les franges d'une lame d’air à faces parallèles .
M’2
M1
f’
Un calcul d'optique géométrique montre que la ddm est donnée par : . Alors l'ordre d'in-
terférence au centre vaut : . En supposant qu'il correspond à une frange noire, la position du
n-ième anneau noir (l'axe perpendiculaire à la lame est axe de révolution, donc les franges sont des
cessairement dans les conditions de Gauss, les angles sont petits donc : , d'où :
car d'un anneau au suivant, l'ordre d'interférence varie d'une unité. On en dé-
duit que, f’ étant la distance focale de la lentille :
Les rayons qui interfèrent sont parallèles, les franges sont donc localisées à l'infini, la position de
l'écran n'est pas critique (vérifiable en TP).
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Dans ce cas de l'interféromètre de Michelson les miroirs M1 et M2 sont quasi-perpendiculaires, donc
dans le schéma équivalente de Michelson les miroirs M1 et M'2 font un petit angle (on parle alors
de franges du coin d'air).
M’2 Schéma équivalente de
M1 Michelson
O
Lentille
q
Ecran de projection
des franges
Alors les rayons ne se coupent plus, l'image est virtuelle, localisée sur le miroir M1, et donc il est né-
cessaire d'utiliser une lentille de projection pour visualiser les franges qui sont alors localisées sur le
miroir M1 On mesure l’interfrange i’ sur l’écran de projection et on utilise le grandissement transver-
sale de la lentille pour avoir l’interfrange i sur le miroir M1 : i=i’.q/p
Au voisinage de l'incidence normale, la ddm vaut : , puisque tout est dans l'air. Alors les
franges ( = cste) correspondent à e = cste, d'où le nom de franges d'égale épaisseur. L'interfrange
correspond à = , soit une variation d'épaisseur (application aux contrôles de planéité).
On prend l’axe Ox comme axe de symétrie de M 1 et M2 ainsi e = x et donc les franges sont
des plans x = cste ce qui donne des franges rectilignes localisées sur le miroir M1,
L’interfrange
L’arrête O est une frange brillante
x
M’2
O M1
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