Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
I. Introduction
L’optique est la transcription du mot grec qui signifie « je vois », est principalement
l’ensemble des phénomènes vus par l’œil la cause de ces phénomènes la lumière, a été
étudiée très tôt dans l’histoire des sciences au point que tous les principes sur lesquels
reposent l’optique géométrique et ondulatoire sont connue de puit le 𝑋𝐼𝑋 éme siècle. Cette
lumière transporte de l’énergie (évident pour toutes personnes qui s’est un jour amusée à
bruler un trou dans un papier en y concentrant, avec une loupe, les rayons lumineux du
soleil). Mais comment la lumière voyage-t-elle et sous quelle forme transport-elle cette
énergie?
En effet cette énergie peut être transporté d’un lieu à un autre de deux manière :
Par des photons; Particules matériels de masse nulle qui se déplacent à la vitesse
limité c appelée célérité de la lumière et qui transportent de l’énergie, (comme une
balle de tennis lancée avec une grande vitesse). Einstein pose pour l’énergie E de
chaque photon : 𝐸 = ℎ𝜐, 𝜐 étant la fréquence de la radiation tandis que De Broglie
ℎ𝜐
émet l’hypothèse que sa quantité de mouvement est 𝑝 = où h est une constante
𝐶
⃗⃗
On peut utiliser la notation complexe : 𝐸⃗⃗ (𝑟⃗, 𝑡) = 𝐸⃗⃗0 e(𝜔𝑡−𝑘𝑟⃗+𝜑)
Notre sens de vue s’est développé dans la région du spectre visible qui correspond à des
longueurs d’ondes (comprises entre 0,4 𝜇𝑚 𝑒𝑡 0,8 𝜇𝑚) du rayonnement solaire peu
absorbées par l’atmosphère. La superposition de toutes les longueurs d’onde de domaine
visible donne la lumière blanche.
Les différentes radiations perçues par l’œil constituant les couleurs, nous avons qu’elles
dépendent de la fréquence et dans un milieu donné, de la longueur d’onde:
Indice de réfraction d’un milieu transparent : Par définition, l’indice de réfraction absolu
𝑐
d’un milieu est 𝑛 = 𝜗 comme 𝜗 < 𝑐 → 𝑛 >1. Dans les milieux dispersifs, puisque 𝜗 dépend
Remarque
L’optique géométrique repose sur la notion fondamentale de rayon lumineux : dans le vide
ou dans un milieu transparent, homogène et isotrope (T.H.I), la lumière se propage en ligne
droite (rayon lumineux) avec une vitesse c ou (v) indépendante de la direction adoptée.
Faisceaux lumineux :
Faisceau conique convergent
Par définition, dans un milieu (T.H.I) d’indice le chemin optique entre les
deux point A et B noté (AB) est le chemin qui serait parcouru par la lumière
dans le vide pendant le même intervalle de temps ∆𝑡.
(𝐴𝐵) = 𝑐∆𝑡
𝐴𝐵 𝐴𝐵 𝑐
∆𝑡 = d’où (𝐴𝐵) = 𝑐 = 𝜗 𝐴𝐵 → (𝐴𝐵) = 𝑛. 𝐴𝐵
𝜗 𝜗
Remarque : Dans le vide (n=1), le chemin optique où l’indice varie continument le long
du trajet de la lumière, on a dans ce sens : n=n(M)
(𝐴𝐵) = ∫ 𝑛(𝑀)𝑑𝑆
2. Énoncé
Le trajet emprunté par la lumière entre les deux points A et B est tel que le chemin optique
est stationnaire (maximum, minimum ou constant).
𝐴𝐵 (𝐴𝐵)
Le temps de parcours : ∆𝑡 = = est également stationnaire.
𝑣 𝑐
Dans un milieu homogène (n=cte) le chemin optique est minimum, et donc la lumière se
propage en ligne droite. Tandis que lorsque le milieu est inhomogène (n=cte), la lumière
se propage en ligne courbée.
Le trajet le plus court pour aller d’un point A à un point B est aussi le plus court pour aller
de B à A : c’est le principe de retour inverse de la lumière.
1 𝐵
𝑡= ∫ 𝑛(𝑙)𝑑𝑙
𝑐 𝐴
𝐿𝐴𝐵
Elle s’écrit donc aussi 𝑡 = on appelle LAB le chemin optique de A à B.
𝑐
Pour aller d’un point à un autre, la lumière suit, parmi toutes les trajectoires possibles,
celle dont le temps de parcours en extrémal.
5. Rayons lumineux
La propagation de la lumière est basée sur l’indépendance des rayons lumineux.
On les construit en utilisant les lois de Snell-Descartes.
Dans un milieu homogène et isotrope, la lumière se propage en ligne droite ; les
rayons lumineux sont des droites.
Dans un milieu d’indice variable, le rayon lumineux se courbe et tourne sa
concavité vers les zones d’indice croissant (sens du gradient d’indice).
1ère Loi : Les rayons réfléchi et réfracté sont dans le plan d’incidence (plan défini par le
rayon incident et la normale IN à la surface au point d’incidence I)
2ème Loi : Les rayons incident et réfléchi sont symétrique par rapport à la normale 𝑖1 =
𝑖2 (Angle de réflexion = angle d’incidence).
3ème Loi : Les directeurs des rayons incident et réfracté sont tel que : 𝑛1 𝑠𝑖𝑛𝑖1 = 𝑛2 𝑠𝑖𝑛𝑟
3. Réfraction limite
Lorsque les rayons incidents arrivent sur le dioptre avec un angle d'incidence supérieur à
l'angle limite, ils subissent une réflexion totale alors que pour une valeur inférieure à l'angle
limite ils ne subissent qu'une réflexion partielle. La surface de séparation des deux milieux
se comporte alors comme un miroir parfait.
𝑛
Si 𝑖𝑙 augmente encore, soit 𝑠𝑖𝑛𝑖𝑙 > 𝑛2, on obtient 𝑠𝑖𝑛𝑖2 > 1 ce qui est impossible il n’existe
1
Les lois de Descartes obéissent au principe de retour inverse de la lumière : tout trajet
suivi par la lumière dans un sens peut l’être en sens opposé.
Remarque 1 :
- Soit un dioptre séparant par exemple l’aire d’indice n1 d’un milieu n2. Si on
éclaire le dioptre avec une lumière comportant plusieurs longueurs d’onde
(lumière polychromatique), n2 étant dépendant de la longueur d’onde 𝜆, 𝑖1 sera
𝐵
également dépendant de 𝜆 tel que 𝑛 = 𝐴 + 𝜆2
𝑛𝑖 = 𝑛′𝑟
Montre que, bien que le rayon transmis sorte avec le même angle que l’angle
d’incidence, il est décalé d’une quantité δ que nous allons calculer.
Applications 2:
1. Calculer les angles d’incidence critique pour les lumières rouge et violette dans ce
verre.
2.a. Quelle(s) couleur(s) observe-t-on dans l’air si le rayon arrive dans ce milieu sous un
angle d’incidence i = 35° ?
Solution: cet exercice ne présente pas de difficulté majeure ; il s’agit d’une application
directe de la loi de Descartes pour la réfraction 𝒏𝟏 𝒔𝒊𝒏𝒊𝟏 = 𝒏𝟐 𝒔𝒊𝒏𝒊𝟐 .
1:Le calcul des angles d’incidence critique s’effectue à l’aide de la loi de Descartes pour
la réfraction : 𝒏𝟏 𝒔𝒊𝒏𝒊𝟏 = 𝒏𝟐 𝒔𝒊𝒏𝒊𝟐 , avec dans le verre 𝒏𝟏 = 𝒏𝒓 ou 𝒏𝒗 𝒆𝒕 𝒏𝟐 indice de
l'air.
L’angle d’incidence critique 𝒊𝟏𝒄 i1c correspond à un angle d’émergence i2 égal à π/2, soit
n1sin i1c = n2. On a donc :
𝒏
𝒊𝟏𝒄 = 𝒂𝒓𝒄𝒔𝒊𝒏 (𝒏𝟐 ) 𝒊𝟏𝒄 (𝒓𝒐𝒖𝒈𝒆)𝟑𝟖, 𝟖° 𝒆𝒕 𝒊𝟏𝒄 (𝒗𝒊𝒐𝒍𝒆𝒕) = 𝟑𝟕, 𝟗°
𝟏
2. a. Pour un angle d’incidence égal à i = 35°, inférieur aux deux angles critiques, les
deux radiations émergent du verre et sont réfractées dans l’air. En revanche, les angles de
réfraction sont différents pour les deux radiations : les radiations sont donc séparées après
réfraction (figure ci-dessus).
b. Si l’angle d’incidence est égal à 38,5° seule la radiation rouge sera réfractée. La
radiation violette sera totalement réfléchie.
3. Ce type de montage peut être utilisé comme un filtre chromatique non coloré puisqu’il
permet d’éliminer certaines radiations (celles qui sont totalement réfléchies).
Soit une source ponctuelle (S), on appelle surface d’onde (∑) l’ensemble des points Mi
tant que le chemin optique (SM) soit constant, ce chemin optique étant compté le long
d’un rayon lumineux.
• le Soleil • la Lune
• une lampe • le ciel
• un laser • une feuille de papier
Celui qui comporte que des dioptres sont dits dioptriques, comme les microscopes ou les
lunettes, les systèmes catoptriques ne comportent que des miroirs et ceux qui comportent
à la fois des dioptres et des miroirs sont des systèmes catadioptriques, tels les télescopes.
Système dioptrique : Système optique ne comprenant que des dioptres.
Système catadioptrique : Système optique comprenant des dioptres et des miroirs.
Système catoptrique : Système ne comprenant que des miroirs.
On dit :
Objet Étendu : auquel on peut associer une dimension. Il peut être considère comme une
infinité d’objets ponctuels indépendants les uns des autres. Objet à distance Finie : si on
peut déterminer la position par rapport à l’instrument faisant l’observation.
Objet à l’Infini : si éloigné, que tous les rayons qui en viennent sont parallèles.
D’image à l’infini (image d’un objet placé au foyer d’un miroir parabolique),
D’image à distance finie (image d’un objet à distance finie dans un miroir).
1. Stigmatisme
Un système optique (S) est stigmatique lorsque chaque point A correspond un point A’ de
l’image, on dit que A et A’ sont conjugué dans (S). Autrement dit, tous les rayons issue de
A et qui traversent (S) passant par A’ : il ‘y a stigmatisme absolu (rigoureux).
On parle de stigmatisme approche lorsque tous les rayons passent an voisinage de A’.
Exemple :
On dit aussi que A et A’ sont deux points conjugués par le miroir. Cette
notion (stigmatisme) se généralise à tout système optique. Les quatre
formulations suivantes sont équivalentes.
• Le système optique est stigmatique pour les points A et A’.
•A’ est l’image de A par le système optique.
• A et A’ sont conjugués par le système optique.
• Tout rayon lumineux, dont le support dans le milieu incident passe par
A, a son support dans le milieu émergent passant par A’.
2. Aplanétisme
a. Définition
La condition d’aplanétisme pour un couple de points A et A’ de l’axe peut être formulée de deux
façons équivalentes :
1) Tout petit objet AB plan et perpendiculaire à l’axe D a une image A’B’ plane et
perpendiculaire à D.
2) Ce système est stigmatique pour le couple de points A et A’ et quel que soit le point B du
plan orthogonal en A à D proche de A, il existe un point B’ du plan orthogonal à D en A’ tel
que le système est stigmatique pour B et B’.
Nous cherchons à quelles conditions un petit objet AB perpendiculaire à l’axe optique donnera
une image A’B’ perpendiculaire à l’axe.
D’autre parte le chemin A𝐼1 𝐼2 𝐼3 … . 𝐼𝑘 A’ est suivie par la lumière et le chemin A𝐽1 𝐽2 𝐽3 … . 𝐽𝑘 A’
est voisin; le principe de Fermat nous permet d’écrire :
Or (𝐴𝐴′) = 𝑐𝑡𝑒 (par hypothèse) et pour que B’ soit image de B, il faut que (𝐵𝐵′) = 𝑐𝑡𝑒 , la
condition est donc :
Quand le trajet (AA’) est confondu avec l’axe principale du système S → 𝑐𝑡𝑒 = 0 : le rayon
confondu avec l’axe de révolution (S) n’est pas devie.
b. Conditions de Gauss
La condition de stigmatisme rigoureux n’étant pas atteinte pour beaucoup de systèmes optiques,
on se contente le plus souvent de la condition de stigmatisme approché. Cette dernière condition
est vérifiée dans l’approximation de Gauss.
Les rayons arrivent à la face d’entrée de (S) proche de l’axe optique inclinés par rapport à
l’axe optique (<10°)
Les rayons lumineux parallèles à l’axe optique sont peu éloignés de celui-ci.
I. Introduction
1. Relation de Conjugaison
Pour un système optique centré aplanétique et stigmatique (au sens rigoureux ou approché),
la relation de conjugaison est une relation algébrique qui relie la position de l’image à celle
de l’objet par rapport à l’axe optique.
Si (P) et (P’) notent les plans orthogonaux à l’axe optique contenant respectivement l’objet
et l’image, on dit que la relation de conjugaison lie la
position des deux plans conjugués par le système
optique.
𝑛2 2
𝑛2 ට1 − ( ) 𝑠𝑖𝑛2 (𝑖1 )
′ 𝑛1
𝐴 𝐻 = 𝐴𝐻
𝑛1 ඥ1 − 𝑠𝑖𝑛2 (𝑖1 )
Si 𝑖1 petit : on voit alors une image nette (dépend des détecteurs et plus
précisément de leur résolution) .
𝑖1 Petit : rayons peu inclinés (20° pour n=1.5) par rapport à l’axe optique.
Les points objet et image sont toujours de nature contraire, si l'un est
réel l'autre est virtuel.
𝑛2 𝑛1
=
̅̅̅̅̅̅
𝐻𝐴2 ̅̅̅̅̅̅
𝐻𝐴1
Figure 6: Figure: L’image d’un objet ponctuelle et étendu travers un dioptre plan
relation :
𝑛
𝐴𝐴2 = 𝑒 (1 − 𝑛1 ) , où e est l’épaisseur de la lame.
2
II. Prisme
1. Définition
Considérons un prisme d’indice relatif n plongé dans l’aire. On rappelle que par hypothèse,
le milieu ambiant est l'air. Soit SI un rayon incident quelconque qui frappe en I la face
d'entrée AB du prisme ; provenant d'un milieu moins réfringent que celui du prisme, et qui
frappe en I’ la face de sortie AC, ce rayon subit en I et I ‘ le phénomène de réfraction en
respectant les deux lois de Descartes.
L'angle de déviation D est par définition l'angle dont il faut faire tourner le rayon
incident SI pour l'amener dans la direction du rayon émergent I'R.
𝐷 = 𝑖 + 𝑖′ − 𝐴
rayon lumineux est totalement réfléchi par le dioptre verre-air si ⌊𝑟′⌋ > 𝛿.
𝜋 𝜋
quand i’ varie de – 2 à +2 , r’ varie de – 𝛿 à 𝛿 donc r varie de A – 𝛿 à A + 𝛿
On a 𝐴 = 𝑟 + 𝑟′, soit 𝑟 ′ = 𝐴 − 𝑟
Soit −𝛿 ≤ 𝑟 ′ ≤ +𝛿 → − 𝛿 ≤ 𝐴 − 𝑟 ≤ 𝛿 Donc 𝑟 ≥ 𝐴 − 𝛿
La seconde en revanche impose que l'angle i d'incidence du rayon lumineux soit tel
que :
𝑠𝑖𝑛 𝑖0 = 𝑛 𝑠𝑖𝑛(𝐴 − 𝛿)
Pour qu'un rayon lumineux, défini par son angle d'incidence i, émerge d'un prisme
d'angle A et d'indice n, il faut que soient satisfaites simultanément les deux conditions
d’émergence suivantes:
1
Condition sur l’angle du prisme : 𝐴 ≤ 2𝛿 avec 𝑠𝑖𝑛 𝛿 = 𝑛
Condition sur l’angle d’incidence : 𝑖 ≥ 𝑖0 avec 𝑠𝑖𝑛 𝑖0 = 𝑛 𝑠𝑖𝑛(𝐴 − 𝛿).
Un miroir sphérique est une portion de surface sphérique réfléchissante. Dans le cas d’un
système centré, on peut placer un miroir sphérique dont le centre est sur l’axe optique (on
a ainsi la symétrie par révolution). L'intersection S entre le miroir et l’axe optique est
appelé sommet du miroir. L’axe optique CS rencontre le miroir au sommet S, C étant le
centre de la sphère.
Un miroir sphérique est défini par son centre C et son sommet S. L’axe (CS) est l’axe
̅̅̅
optique du miroir. Le rayon du miroir est défini algébriquement par : R = SC
2. Stigmatisme
𝐶𝐴 𝐼𝐴
Dans le triangle CAI on a : = sin(𝜋−𝛽)
𝑠𝑖𝑛𝑖
𝐶𝐴′ 𝐼𝐴′
Et dans le triangle CIA’ on a : = sin(𝛽)
𝑠𝑖𝑛𝑖′
𝐶𝐴 𝐼𝐴
Or i=i’ et sin(𝜋 − 𝛽) = sin(𝛽) => = IA′
𝐶𝐴′
𝑇𝐴 𝐼𝐴 𝐶𝐴
= =
𝑇𝐴′ 𝐼𝐴′ 𝐶𝐴′
⃐⃗⃗⃗⃗⃗
𝑇𝐴 ⃐⃗⃗⃗⃗⃗
𝐶𝐴
On valeur algébrique : 𝑇𝐴′
⃐⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
= − 𝐶𝐴′
⃐⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
d’où
1 1 2
+ =
̅̅̅̅ 𝐶𝐴′
𝐶𝐴 ̅̅̅̅
̅̅̅̅̅ 𝐶𝑇
̅̅̅
𝐶𝐼 ̅̅̅̅
𝐶𝑆 𝑅
Mais 𝑐𝑜𝑠𝛽 = ̅̅̅̅ = ̅̅̅̅ = ̅̅̅̅
𝐶𝑇 𝐶𝑇 𝐶𝑇
1 1 2𝑐𝑜𝑠𝛽
̅̅̅̅
+ ̅̅̅̅̅ = ̅̅̅̅
‘Relation générale du miroir sphérique’
𝐶𝐴 𝐶𝐴′ 𝐶𝑆
a. Origine au centre
1 1 2
+ =
̅̅̅̅ 𝐶𝐴′ ̅𝐶𝑆
𝐶𝐴 ̅̅̅̅̅ ̅̅̅
Grandissement transversal ; la Grandissement transversal est définie par :
̅̅̅̅̅̅
𝐴 ′ 𝐵′ ̅̅̅̅̅
𝐶𝐴′
𝛾= =
̅̅̅̅
𝐴𝐵 ̅̅̅̅
𝐶𝐴
b. Origine au sommet
Dans la relation de conjugaison avec origine au centre, en posant ;
̅̅̅̅
𝐶𝐴 = ̅̅
𝐶𝑆̅̅ + ̅̅̅̅
𝑆𝐴 1 1 2
̅̅̅̅̅ } on obtient + ̅̅̅̅̅ = ̅̅̅̅
𝐶𝐴′ = 𝐶𝑆 + ̅̅̅̅
̅̅̅̅ 𝑆𝐴′ ̅̅̅̅
𝑆𝐴 𝑆𝐴′ 𝑆𝐶
Remarques
Cette relation de Descartes est extrêmement importante. À tout point objet A nous
pouvons associer une image A’ et une seule, et inversement, pour toute image A’, il
existe un objet unique A.
Cette relation, bien qu’obtenue sur un cas particulier, est générale, que le miroir soit
concave ou convexe.
c. Grandissement transversal 𝛾:
1 1 2 ̅̅̅̅
= 0: = ̅̅̅̅ = 𝑆𝐶
𝑂𝑢 𝑆𝐹′
̅̅̅̅
𝑆𝐴 𝑆𝐹′ ̅𝑆𝐶
̅̅̅̅ ̅̅̅ 2
Cherchons la position du foyer objet :
Nous pouvons procéder de deux manières équivalentes :
1
chercher le point F dont l’image A’ est à l’infini sur l’axe, soit ̅̅̅̅̅ = 0.
𝑆𝐴′
utiliser le principe de retour inverse de la lumière, le conjugué de F’ est une
image
ponctuelle à l’infini sur l’axe, donc F’ est le foyer objet du miroir ;
La relation de Descartes donne alors
1 2 ̅𝑆𝐶
̅̅̅
= 𝑂𝑢 ̅̅̅̅
𝑆𝐹 =
̅̅
𝑆𝐹̅̅ ̅𝑆𝐶
̅̅̅ 2
Le foyer objet F et le foyer image F’ sont confondus.
Nous voyons de suite que pour un miroir concave le foyer image est réel (𝑆𝐹 ̅̅̅̅ < 0) F est
dans le milieu incident et émergent) (figure. a) ; pour un miroir convexe, il est virtuel
̅̅̅̅ > 0) (figure. b).
(𝑆𝐹
Figure 9: (a) 𝑀𝑖𝑟𝑜𝑖𝑟 𝑐𝑜𝑛𝑣𝑒𝑟𝑔𝑒 (𝑐𝑜𝑛𝑐𝑎𝑣𝑒) Figure 9: (b) 𝑀𝑖𝑟𝑜𝑖𝑟 𝐷𝑖𝑣𝑒𝑟𝑔𝑒𝑛𝑡 (𝑐𝑜𝑛𝑣𝑒𝑥𝑒))
̅̅̅̅ = 𝑆𝐹
𝑆𝐴 ̅̅̅̅ + 𝐹𝐴
̅̅̅̅
̅̅̅̅ }
𝑆𝐹 + ̅̅̅̅̅
𝑆𝐴′ = ̅̅̅̅ 𝐹𝐴′
𝐹𝐴. ̅̅̅̅̅
̅̅̅̅ 𝐹′𝐴′ = ̅̅̅̅
𝑆𝐹 2 = 𝑓 2
Remarque : Les foyer secondaires F’s sont des points du plan focal (objet
ou image) intersection des rayons réfléchis correspondants à un faisceau
incident de rayons parallèles entre eux (non parallèles à l’axe optique).
Exemple :
Le dioptre est convergent si le centre de courbure C est situé dans le milieu d'indice de
réfraction le plus élevé (le milieu le plus réfringent) sinon le dioptre sphérique est
divergent.
2. Stigmatisme
Par des considérations géométriques simples, nous allons déterminer une relation entre la
position de l'objet A et de l'image A’ à travers le dioptre sphérique par rapport au point C.
𝐶𝐴 𝐼𝐴
Dans le triangle CAI on a : 𝑠𝑖𝑛𝑖 = 𝑠𝑖𝑛𝛽
1
𝐶𝐴′ 𝐼𝐴′
Dans le triangle CA’I on a 𝑠𝑖𝑛𝑖 = 𝑠𝑖𝑛𝛽
2
̅̅̅
𝐼𝐴 ̅̅̅̅
𝐼𝐴′
→ 𝐶𝐴
̅̅̅̅
𝑠𝑖𝑛𝑖1 = ̅̅̅̅̅ 𝑠𝑖𝑛𝑖2
𝐶𝐴′
̅̅̅̅
𝐶𝐴 ̅̅̅̅̅
𝐶𝐴′
→ ̅̅̅ 1
𝑛 = ̅̅̅̅ 2
𝑛 (*)
𝐼𝐴 𝐼𝐴′
Le stigmatisme rigoureux n’est réalisé que pour des points particuliers (point de la
surface du dioptre, centre du dioptre et pour un couple de points appelés points de
̅̅̅̅
𝐶𝐴 ̅̅̅̅̅
𝐶𝐴′
ii. Point courant I voisin de S. Dans ce cas la relation (*) s’écrit : 𝑛
̅̅̅̅ 1
= ̅̅̅̅̅ 𝑛
𝑆𝐴 𝑆𝐴′ 2
1 1 1 1
Soit 𝑛1 (̅̅̅̅ − ̅̅̅̅ ) = 𝑛2 (̅̅̅̅ − ̅̅̅̅̅ )
𝐶𝑆 𝐴𝑆 𝐶𝑆 𝐴′𝑆
𝑛1 𝑛2 𝑛1 −𝑛2
ou encore ̅̅̅̅
− 𝑆𝐴
̅̅̅̅̅′ = ̅̅̅̅
(relation de conjugaison de position avec origine au
𝑆𝐴 𝑆𝐶
sommet)
le grandissement transversal est donné par : 𝛾 =
̅̅̅̅̅̅
𝐴′𝐵′ ̅̅̅̅̅
𝐶𝐴′
̅̅̅̅
= ̅̅̅̅
𝐴𝐵 𝐶𝐴
b. Origine au centre
̅̅̅̅ = 𝑆𝐶
Dans la relation de conjugaison avec origine au sommet, en posant ; 𝑆𝐴 ̅̅̅̅ + 𝐶𝐴
̅̅̅̅ et
̅̅̅̅ = 𝑆𝐶
𝑆𝐴′ ̅̅̅̅̅ on obtient 1 −
̅̅̅̅ + 𝐶𝐴′ 1 1
= 𝐶𝑆
1 1
( −𝑛 )
̅̅̅̅
𝑛 𝐶𝐴 𝑛
1 ̅̅̅̅′
2 𝐶𝐴 ̅̅̅̅ 𝑛
1 2
c. Foyers et convergences
Lorsque l’objet est à l’infini, son image est située en un point F’ appelé foyer image du
dioptre. Si l’image est rejetée à l’infini, l’objet est situé en un point F dit foyer objet du
dioptre.
̅̅̅̅ = 𝑛 ′ 𝑆𝐶
𝑆𝐹 ̅̅̅̅ = 𝑓(𝑑𝑖𝑠𝑡𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑓𝑜𝑐𝑎𝑙𝑒 𝑜𝑏𝑗𝑒𝑡) ̅̅̅̅
𝑆𝐹′ =
𝑛′
̅̅̅̅ =
𝑆𝐶
𝑛−𝑛 𝑛′−𝑛
𝑓 𝑛
̅̅̅̅ = 𝑅
= − 𝑛1 et 𝑓 + 𝑓 ′ = 𝑆𝐶
𝑓′ 2
̅̅̅̅ = 𝑆𝐹
Et en posant 𝑆𝐴 ̅̅̅̅ + 𝐹𝐴 ̅̅̅̅ = 𝑆𝐹
̅̅̅̅ et 𝑆𝐴′ ̅̅̅̅̅
̅̅̅̅ + 𝐹𝐴′
𝐹𝐴 ̅̅̅̅̅ = 𝑆𝐹
̅̅̅̅. 𝐹′𝐴′ ̅̅̅̅ . 𝑆𝐹
̅̅̅̅̅′ = 𝑓. 𝑓′
̅̅̅̅̅ sont toujours de signe opposé.
̅̅̅̅ 𝑒𝑡 𝐹′𝐴′
Cette formule montre que 𝐹𝐴
4. Constructions géométriques
La construction géométrique est indispensable pour visualiser et vérifier les résultats
obtenus par le calcul.
On considère toujours un objet AB perpendiculaire à l’axe optique, son image associée
sera A’B’. Pour diminuer les risques d’erreur, il est préférable de tracer les trois rayons
particuliers suivants :
𝑛′ 𝑛
𝐶=𝑉= =−
̅̅̅̅
𝑆𝐹′ ̅̅̅̅
𝑆𝐹
Si C> 0, le dioptre est convergent si les foyers sont réels et son centre est
situé dans le milieu le plus réfringent
Nous avons étudié dans les chapitres précédents des systèmes optiques comme des surfaces
sphériques ou planes, réfringentes ou réfléchissantes de la lumière. Dans le cadre de
l'approximation de Gauss ce sont des systèmes linéaires. En réalité ces systèmes optiques
sont le plus souvent une association de plusieurs types de surfaces ayant même axe
principal. Pour chaque surface, l'image d'un objet plan normal à l'axe optique est plane et
normale à l'axe. La formation des images à travers ces systèmes passe alors par plusieurs
étapes intermédiaires.
Figure 1:
Il serait bien difficile de parler d’un stigmatisme parfait dans le cas d’un système centré.
Pour le stigmatisme approché il peut se réaliser uniquement si les rayons sont paraxiaux
"conditions d’approximation de Gauss". Pour satisfaire ces conditions on utilise des
systèmes optiques de faible ouverture et les objets sont autour de l’axe principal. La
correspondance d’un objet plan, de petite dimension et situé sur l’axe optique est alors une
image plane et perpendiculaire à l’axe principal.
1. Définition
On appelle système centré, un ensemble de milieux transparents séparés par des surfaces
réfringentes et réfléchissantes (planes ou sphériques) dont l’axe principal est celui de toutes
les surfaces du système centré.
La définition des foyers principaux est la même que pour les systèmes optiques simples.
Figure 2:
Les plans de front de f et f’ sont appelés respectivement plans focal objet et plan focal
image. De la position des foyers résulte une distinction entre les systèmes centrés :
Ce sont deux plans conjugués P et P' pour lesquels le grandissement est égale à 1. Un objet
AB appartenant à P aura une image A'B' appartenant à P' et de même longueur que AB. P
et P' sont appelés les plans principaux objet et image.
2. Explication
Un rayon incident SI // à l’axe principale émerge au foyer image F' du système
centré.
L’émergent J'S' // à l’axe principale correspond à l’incident passant par le foyer F.
Le prolongement des 2 rayons SI et FJ donne le point objet virtuel B.
Le prolongement des 2 rayons J'S et F'I' donne le point image virtuel B'.
- AB appartient alors au plan principal objet P: lieu des points d’intersection des
incidents parallèles à l’axe avec les émergents correspondants passants par le foyer
F’.
- A'B' appartient alors au plan principal image P': lieu des points d'intersection des
incidents passants par F' et des émergents // à l’axe principal.
- H est le point d’intersection du plan principal objet avec l’axe principal
- H ' est le point d’intersection du plan principal image avec l’axe principal
3. Distances focales
𝑓 = ̅̅̅̅ ̅̅̅̅̅̅
𝐻𝐹 et 𝑓′ = 𝐻′𝐹′
Les règles de construction des images sont les mêmes que pour un système optique simple.
- Le rayon BI incident // à l’axe principal, émerge en passant par le foyer image F'.
- Le rayon BFJ incident passant par le foyer objet F, émerge // à l'axe principal.
- B' est l'image de B, obtenue en joignant l’intersection des 2 rayons IF' et JJ'.
C’est la relation de conjugaison des systèmes centrés à foyers avec origine aux points
principaux H et H'.
Si on pose f = HF et f' = H'F' alors cette formule devient :
𝑓 𝑓′
: ̅̅̅̅
𝐻𝐴
+ ̅̅̅̅̅̅
𝐻′𝐴′
=1
Figure 6:
On veut déterminer pour le système S équivalent les points cardinaux (H, H', F et F').
𝑓1 = ̅̅̅̅̅̅
𝐻1 𝐹1 , 𝐻2 𝐹2 , 𝑓′1 = ̅̅̅̅̅̅̅̅
𝑓2 = ̅̅̅̅̅̅ 𝐻1 ′𝐹1 ′ , 𝑓′2 = ̅̅̅̅̅̅̅̅
𝐻′2 𝐹′2
Figure 8:
Explications :
- les indices de réfraction des milieux extrêmes sont n et n'
- l'indice du milieu compris entre S1 et S2 est N.
- L’incident II1 // à l’axe principal émerge en I'1F'1 à la traversée du système S1.
I'1F'1I2 est alors un nouveau incident qui va émerger en I'2F' // à G'2F'2.
- Le rayon J’2J’ // à l’axe principal est l’émergent d’un faisceau incident J’1F2J2
traversant le système S2. J’1F2J2 est un émergent d’un incident FJ1, qui est // à F1K1,
incident passant par le foyer objet de S1.
4. Méthode analytique :
̅̅̅̅̅̅
𝑯′𝑭′ ̅̅̅̅̅
𝑯′𝑱′ 𝒇′
= =−
̅̅̅̅̅̅̅̅̅
𝑭′ 𝟐 𝑯′𝟐
̅̅̅̅̅̅̅̅̅
𝑮′𝟐 𝑯′𝟐 𝒇′𝟐
̅̅̅̅̅̅̅̅
𝑭′𝟏 𝑭𝟐 ̅̅̅̅̅̅̅
𝑮𝟐 𝑭𝟐 ̅̅̅̅̅̅̅̅̅
𝑮′𝟐 𝑯′𝟐 ∆
= = =
̅̅̅̅̅̅̅̅̅
𝑯′𝟏 𝑭′𝟏 𝑯′ ̅̅̅̅̅̅̅̅
𝟏 𝑰′𝟏
̅̅̅̅̅
𝑯′𝑱′ 𝒇′𝟏
𝑛′ 𝑛 ∆
𝑉𝑠 = = − = −𝑛′ ′ ′ (∗)
𝑓′ 𝑓 𝑓2 𝑓1
On montre aussi que la vergence du système S équivalent peut s’écrire sous la forme
suivante :
Les vergences VS1 et VS2 des deux systèmes S1 et S2 respectivement sont données par :
𝑁 𝑛 𝑛′ 𝑁
𝑉𝑠1 = ′ =− ; 𝑉𝑠2 = ′ =−
𝑓1 𝑓1 𝑓2 𝑓2
En remplaçant ∆ par son expression dans l’équation (*) et en développant Vs, on trouve
𝑉𝑆1 𝑉𝑆2
𝑉𝑆 = 𝑉𝑆1 + 𝑉𝑆2 − 𝑒
𝑁
À tout incident parallèle à l'axe correspond un émergent également parallèle à l'axe. Ces
systèmes présentent un intérêt particulier pour la vision des objets très éloignés (lunettes,
télescope, etc.). Pour rendre afocal un instrument constitué par l'association de deux
systèmes centrés, il suffit de faire coïncider le foyer image du premier avec le foyer
objet du second.
Figure 9:
6. Systèmes catadioptriques
Les lentilles sphériques sont les éléments essentiels de presque tous les instruments d’optique
classiques. Les verres de lunette d’une personne myope sont approximativement des lentilles
divergentes. Pour son travail, l’horloger utilise une loupe (lentille convergente).
Comme les miroirs sphériques concaves, les lentilles convergentes sont des collecteurs d’énergie:
qui n’a jamais essayé de faire brûler une feuille de papier en la plaçant au foyer d’une lentille
mince convergente éclairée par le Soleil ?
Le but de ce chapitre est d’étudier uniquement les lentilles sphériques minces dans
l’approximation de Gauss.
1. Définition
Une lentille sphérique est un système centré (il existe donc un axe de symétrie de révolution, l’axe optique) résultant
de l’association de deux dioptres sphériques repérés par leurs centres et sommets respectifs (C1, S1) et (C 2, S2) (figure).
Cet objet est d’utilisation extrêmement courante en optique. Il intervient, par exemple, en associations dans les
objectifs photographiques.
La lentille est dite mince si son épaisseur = comptée sur l’axe optique est « petite » : e doit être très inférieure
aux rayons de courbure et des dioptres qui la constituent, ainsi qu’à la distance des centres des deux dioptres,
soit :
Dans ces conditions, nous confondrons les sommets S1 et S2 en un même point O, appelé centre optique de la lentille
mince : ≈ = .
On distingue de sortes de lentilles minces : Elles peuvent être classées en deux catégories :
Soit un objet A envoyant sur une lentille mince (L) des rayons paraxiaux; puisque chacun des deux dioptres est
approximativement stigmatique, dans les conditions de Gauss, la lentille mince correspondante le sera également le
premier dioptre D1 ( de sommet S1 et de centre C1 séparant l’air du milieu d’indice n) donne de A une image
intermédiaire , dont le second dioptre D2 ( de sommet S2 et de centre C2 séparant l’air du milieu d’indice n)
l’image A’.
1 1−
− =
1 −1
− =
′
Lentille mince => ≅ ≅ ( centre optique de la lentille ), en ajoutant les relations ci-dessus :
1 1 1 1
− = ( − 1) −
′
Tout rayon incident parallèle à l'axe principal d'une lentille convergente émerge en passant par
le foyer principal objet F
Ou c’est l’objet, par la lentille, d’un image situé à l’infini
Le foyer objet F : ≅ et ′ → ∞ = −( − 1) −
Tout rayon incident parallèle à l'axe principal d'une lentille convergente émerge en
passant par le foyer principal image F'
Ou c’est l’image, par la lentille, d’un objet situé à l’infini
Le foyer image F’ : ′ ≅ ′ et →∞ = ( − 1) −
On voit que les foyers objet et image sont symétriques par rapport à la lentille.
3. Convergence ou vergence
La vergence V (exprimée en m-1 ou dioptre noté ) d’une lentille est, par définition :
1 1 1
= = ( − 1) −
′
En orientant l’axe optique dans le sens de la lumière, elle sera positive pour une lentille
convergente (f’>0) et négative pour une lentille divergente (f<0).
1 1 1
= − =
′
Les rayons issus d’un même foyer secondaire (I) objet seront parallèlement entre eux (et non
parallèlement à l’axe optique, excepté si le foyer secondaire est le foyer principal objet). La
direction général est donnée par un rayon qu’on sait tracer : par exemple un rayon passant par O
(non dévié) ou un rayon parallèle à l’axe.
Pour déterminer graphiquement la position de l'image A’B’ d'un objet AB par une lentille, il
suffit de tracer le trajet de quelques rayons issus de cet objet (deux suffisent) en appliquant les
règles suivantes:
Comme ′ ′= et =
× ′ ′= × ′
Grandissement transversal
′ ′
=
Si γ > 0, l'image est droite par rapport à l'objet. Si γ < 0, l'image est inversée par rapport à
l'objet.