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Objectifs spécifiques :
A l’issu de ce chapitre l’étudiant sera capable de :
Contenu
I. La nature de la lumière
Définir la lumière n’est pas chose facile car il existe différents modèles :
✓ Le modèle corpusculaire : selon laquelle la lumière est constituée de corpuscules
matériels soumis à la gravitation universelle : « photons ».
✓ Le modèle ondulatoire : selon laquelle la lumière se propage comme une onde mécanique
(comme, par exemple, le son dans l’air) : « ondes et photons ».
Conclusion : Lumière = ondes et photons
Un champ électrique est par exemple créé par un condensateur. Il est noté 𝐸⃗ , l’unité associée est le Volt par
mètre. La foudre met en jeu des champs électriques de l’ordre de 300 kV.m−1.
Un champ magnétique est créé par exemple par un aimant, ou par une bobine parcourue par un courant
⃗ et l’unité associée est le Tesla. Un aimant créé un champ magnétique de
électrique (solénoïde). Il est noté 𝐵
l’ordre de 10−3 T.
Des bobines supraconductrices peuvent générer un champ de l’ordre de 1 T.
Pour une onde électromagnétique, la longueur d’onde dans le vide λ0 et la fréquence N ou 𝑓 de l’onde sont
liées par :
𝜆0 . 𝑓 = 𝐶
Selon la fréquence 𝑓 de l’onde électromagnétique, on parle plutôt d’onde lumineuse, ou d’onde radio, de
rayons X, etc...
Les ondes dites lumineuses sont les ondes électromagnétiques détectées par l’œil humain c’est à dire celles
qui constituent le spectre visible (de 400nm à 700 nm).
Les observations courantes nous amènent à considérer le vide comme un milieu homogène
et isotrope ; ceci signifie que les propriétés de propagation des ondes électromagnétiques (et
donc de la lumière) ne varient sur leur trajet et qu’il n’y a pas de direction privilégiée,
l’expérience montre alors que la lumière se propage en ligne droite, c’est le principe de la
propagation rectiligne :
Dans le vide, la lumière se propage en ligne droite avec une vitesse c indépendante de
la direction adoptée
𝐶 = 𝜆0 . 𝑓
Dans le vide, une onde était définie par sa fréquence, aussi par sa longueur d’onde. La
fréquence 𝑓 est définie de la même façon quel que soit le milieu dans lequel se propage la
lumière (vide ou matériel) ; par contre la longueur d’onde est modifiée car la lumière se
propage dans un milieu matériel à une vitesse V différente de la célérité C où 𝐶est remplacé
par 𝑉 = 𝜆. 𝑓
Le principe de propagation rectiligne est toujours vérifié dans un milieu homogène,
transparent et isotrope (MHTI) :
✓ Milieu homogène : propriétés physique identiques en tout point.
✓ Milieu transparent : absence d’absorption d’énergie lumineuse par le milieu (On
voit nettement les objets).
Exemple : Air, eau.
✓ Milieu opaque : on ne voit pas les objets à travers.
Exemple : Mur, bois, carton.
✓ Milieux translucides : laisse passer la lumière mais on ne voit pas nettement.
Exemple : Verre dépoli
✓ Milieu isotrope : propriétés physique identique dans toutes les directions de l’espace.
La lumière interagit tout de même avec la matière, ce qui a pour effet de diminuer la vitesse
de propagation d’une radiation monochromatique de fréquence 𝑓 dans le milieu considéré :
c’est le phénomène de dispersion.
Figure : Trajectoire d’un rayon lumineux passant d’un milieu 1 d’indice ( 𝑛1 ) à un milieu 2
d’indice différent (𝑛2 ).
𝒏𝟏 . 𝒔𝒊𝒏𝒊𝟏 = 𝒏𝟐 . 𝒔𝒊𝒏𝒊𝟐
III. Principe retour inverse de la lumière
Si l’angle d’incidence 𝑖1 est petit, on peut confondre la fonction sinus avec la valeur de l’angle
exprimée en radian. Il en est alors de même pour l’angle de réfraction 𝑖2 . On rappelle qu’au
premier 𝒔𝒊𝒏𝒊𝟏 𝑖1 ; on de même 𝒔𝒊𝒏𝒊𝟐 𝑖2 . On peut obtenir dans ce cas une approximation
approchée de la loi de Snell-Descartes sou une nouvelle forme appelée loi de KEPLER :
𝒏𝟏 . 𝒊𝟏 = 𝒏𝟐 . 𝒊𝟐 𝒐𝒖 𝒊𝟏 = 𝒏𝟐 . 𝒊𝟐
𝒏𝟏 < 𝒏𝟐
Alors sin 𝑖2 < sin 𝑖1 et donc 𝑖2 < 𝑖1
Conclusion : Lorsqu'un rayon lumineux passe d'un milieu 𝑛1 vers un milieu 𝑛2 plus
réfringent, le rayon réfracté se rapproche de la normale.
𝑛
Alors sin 𝜆 = 𝑛1
2
4. Réflexion totale