Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Université de Carthage
s Appliquées
INSTITUT NATIONAL DES SIENSCESet de Technologie
APLLIQUEES ET TECHNOLOGIQUE
Cours d’Optique
(1ère année CBA-MPI)
Présenté par: Morched ZRIBI
Maître Assistant : Département de Génie Physique et Instrumentation
Bibliographie:
1. Optique 1ére année MPSI PCSI, Prépa, Hachette Supérieur.
2. Optique DEUG Sciences 1ére et 2ème année, Flash U, Masson.
3. La Lumière, Bernard Maitte, Edition du Seuil collection Inédit Sciences.
4. Cours de physique, Optique, J.P. Parisot, P. Segonds, S. Le Boiteux,
édition Dunod
CHAPITRE 1 : Généralités
1. Un peu d’histoire...
L’Optique : discipline de la
physique qui traite des
phénomènes lumineux et
de la vision
2
1. Un peu d’histoire...
Lunette astronomique
On lui doit la lunette
astronomique avec laquelle il
découvre les satellites de
Jupiter et les anneaux de
Saturne.
Les ondes EM sont formées d’un champ électrique E et d’un champ magnétique B
Une lumière monochromatique est une lumière composée d’une seule longueur
d’onde. Exemple : le Laser
6
Spectre électromagnétique
La longueur d'onde (λ) est la plus petite distance, mesurée suivant l'axe de propagation,
entre deux points de l'onde ayant les mêmes caractéristiques. La longueur d'onde est
par exemple la distance entre deux maxima ou deux minima successifs.
3. Vitesse d'une onde
Avec :
V est la vitesse en m.s-1;
λ est la longueur d’onde en m;
8
5. Modification de la longueur d’onde lors d’un
changement de milieu
9
6. Indice absolu du milieu de propagation ou
indice de réfraction
10
7. Milieux étudiés en Optique géométrique
11
Première Loi fondamentale:
Dans un tel milieu la lumière se propage en ligne droite et sa vitesse de propagation V
est constante (V ≤ c)
12
Faisceau lumineux : ensemble des rayons passant par un même point
13
9. Chemin optique
Supposons qu’un rayon lumineux parcoure en ligne droite le segment
AB, de longueur lAB, qui sépare deux point A et B d’un milieu homogène et
isotrope d’indice n. On appelle chemin optique entre A et B la quantité :
LAB = n.lAB
Le chemin optique représente la distance que le rayon lumineux
aurait parcouru dans le vide pendant le temps qu’il a mis dans le milieu
pour aller de A à B.
10. Chemin optique élémentaire
Entre deux points voisins séparés de ds, le chemin optique élémentaire
est défini par . A partir du chemin optique élémentaire on peut
définir le chemin optique pour une courbe quelconque.
14
11. Chemin optique stationnaire
− ( )
0
→
δx
C’ B
C
A
15
12. Principe de Fermat
Entre deux points A et B reliés par un rayon lumineux, le chemin
optique le long du trajet suivi par la lumière est stationnaire.
«Le trajet suivi par la lumière est celui pour lequel le chemin optique est
stationnaire ou extrémal». Le trajet suivi par la lumière est le plus court
possible.
Postulats :
•Les rayons lumineux n’interagissent pas entre eux ;
•Dans un milieu homogène transparent et isotrope, les rayons lumineux
suivent une trajectoire rectiligne. Les rayons lumineux sont des lignes
droites;
•Le chemin suivi est indépendant du sens de parcours. Cela signifie que si
l’on inverse le sens de propagation de la lumière, un rayon lumineux suit le
même chemin même à travers une surface de séparation entre 2 milieux ;
•A l’interface entre 2 milieux différents, le trajet d’un faisceau lumineux est
régi par les lois de Snell-Descartes. 16
CHAPITRE 2 : Lois de SNELL-DESCARTES
1. Introduction
A la surface de séparation de deux milieux, les rayons lumineux
obéissent aux lois de SNELL-DESCARTES.
Les lois relatives aux deux phénomènes : la réflexion et la réfraction
décrivant le comportement des rayons lumineux, à la séparation de deux
milieux, s’appellent les lois de Snell-Descartes.
Définitions :
Dioptre : C’est une surface séparant deux milieux transparents et
homogènes d’indices optiques différents.
Exemple : la surface libre de l’eau.
i1 -i1= i’
n1
n2 I
i2
T
18
2. Lois de la réflexion
3. Lois de Réfraction
Soient deux milieux transparents isotropes séparés par une surface S. A un rayon incident SI
situé dans le premier milieu correspond dans le second milieu un rayon IT appelé rayon
réfracté.
19
CHAPITRE 3 : Les systèmes Optiques
1/ Notions d’objet, d’image
Un objet lumineux est un ensemble de points sources qui émettent de la
lumière. Ils peuvent produire de la lumière par eux-mêmes (soleil, lampe, flamme), ce
sont alors des sources primaires. Ils peuvent également la renvoyer (tout objet éclairé par
le soleil), ce sont alors des sources secondaires.
Un appareil ou système optique est un ensemble de milieux transparents
séparés par des surfaces dioptriques ou réfléchissantes.
Soit un point objet A et un système optique (S). Si les rayons issus de A (ou se
dirigeant vers A) traversent (S) et convergent vers A’ (ou semblent issus de A’), A’ est
appelé image de A.
Un objet et une image peuvent être de nature réelle ou virtuelle:
Objet réel : La lumière provient réellement de A (on peut toucher A).
Image réelle : La lumière passe effectivement par A’ (on peut visualiser A’ sur un écran).
20
Objet virtuel : A est le point de rencontre d’un faisceau de rayons convergents coupé par le
système optique.
Image virtuelle : A’ est le point d’où semblent provenir les rayons émergeant du système
optique.
On parle également d’espace objet réel, d’espace objet virtuel, d’espace image réelle,
d’espace image virtuelle.
2/ Stigmatisme
Un système optique (S) est stigmatique lorsque à chaque point A d’un objet correspond un
point A’ de l’image. On dit que A et A’ sont conjugués dans (S). Autrement dit, tous les rayons
issus de A qui traversent (S) passent par A’ : Il y a stigmatisme rigoureux (absolu). On parle de
stigmatisme approché lorsque tous les rayons passent au voisinage de A’.
21
3/ Miroir plan
Soit une surface plane parfaitement réfléchissante ou un dioptre plan pour lequel on ne
s’intéressera qu’au rayon réfléchi.
Tous les rayons issus de la source réelle A se réfléchissent en suivant la 2éme loi de Snell-
Descartes et semblent provenir de A’, symétrique de A par rapport au miroir. (Le triangle AIA’
est isocèle, car les angles en A et en A’ sont égaux, donc HI est la médiatrice de AA’). A’ est
situé derrière le miroir, c’est une image virtuelle.
Remarques :
- Si A était virtuelle, l’image A’ serait réelle. (⇔ A et A’ sont de nature différente).
- A’ est symétrique de A par rapport au miroir quel que soit I ⇒ le miroir plan est
rigoureusement stigmatique.
- Si l’objet non ponctuel AB est parallèle au miroir, A’ et B’ sont respectivement
symétriques de A et de B par rapport au miroir. ⇒ A’B’ = AB et l’image est "droite"
(même sens que l’objet).
+ +
- Grandissement transversal (algébrique) * =1 22
4/ Dioptre plan
C’est une surface plane dioptrique séparant deux milieux transparents homogènes d’indices n1
et n2.
a – Dioptre unique
Cherchons A’, image de la source ponctuelle réelle A . On l’obtiendra au point d’intersection de
deux ou plusieurs rayons réfractés.
24
Si l’objet est perpendiculaire à la surface du dioptre, * ≠ 1 .
L’objet et l’image sont toujours du même côté du dioptre, ils sont donc de nature différente.
Sauf avis contraire, on se placera toujours dans les conditions de Gauss (petits angles).
Remarques :
1/ Pour des raisons de clarté, on dessinera de grands angles.
2/ i1 étant petit, même si 1 > 2, il n’y aura pas de réflexion totale. Il existera donc toujours
un rayon transmis.
Applications : Cas du dioptre air-eau ( 1 < 2)
Un bâton plongé dans l’eau apparaît brisé.
Le grandissement pour un objet parallèle au dioptre étant différent de celui pour un objet
perpendiculaire au dioptre, les objets volumiques apparaissent déformés.
25
b – Association de dioptres plans
LAME A FACES PARALLELES
Ce terme désigne un milieu transparent homogène limité par deux surfaces planes parallèles. -
- Dans le cas où la lame, d’indice sépare deux milieux d’indices différents 1 et 2, le rayon
émergent est dévié.
- Dans le cas où la lame d’indice est plongée dans un milieu d’indice 1, le rayon émergent est
seulement translaté.
L’image A’ d’un point objet réel A est virtuelle et l’on a, pour une lame d’épaisseur e, et pour un
angle d’incidence i petit (approximation de Gauss) :
LL′ UV UK − VK ≈ W (! − !)
26
PRISME
C’est un milieu transparent homogène d’indice limité par deux faces non parallèles qui font
entre elles un angle qu’on appelle A.
Si on éclaire le prisme de façon à obtenir un rayon émergent, le rayon est dévié vers la base
du prisme d’un certain angle D.
Y Y
Pour le triangle de sommet , on a + −Z + − Z′ [ ce qui donne Z+Z .
3 3
Comme la déviation est donnée par \ −Z + − Z , on obtient : ] % + %’ − L
\ va dépendre de l’indice du milieu (puisque Z dépend de , de même que Z’ et que ’).
Puisque n dépend de la longueur d’onde , \ va en dépendre. On dit qu’il y a dispersion
de la lumière. 27
vu que la variation de l’indice de réfraction des matériaux transparents dont sont faits les
_
prismes suit généralement la loi de Cauchy ^ + `& , où a et b sont des constantes.
L’indice augmente donc lorsque la longueur d’onde diminue. Par conséquent, la déviation \
augmente lorsque diminue (le violet est plus dévié que le rouge).
28