Vous êtes sur la page 1sur 4

Mastère I – Semestre 

: 08 (7ém envoi-cours/suite)

INITIATION AUX DETAILS ET CORPS D’ETAT SECONDAIRES (CES).

- Le paratonnerre ( ou parafoudre). - Qu’est-ce qu’un paratonnerre ?


Un paratonnerre est conçu comme un appât à foudre. Il est composé d'une pointe métallique
placée sur un toit et reliée à la terre par plusieurs conducteurs. La pointe des paratonnerres sert à
attirer la foudre.

Figures : Principe d’installation d’un paratonnerre.

Le paratonnerre est un dispositif qui, selon l'histoire officielle, est inventé le 15 juin 1752 par Benjamin Franklin à Philadelphie. Il est conçu afin d'«
écouler à la terre le fluide électrique contenu dans le nuage orageux et ainsi empêcher la foudre de tomber »

C’est donc un appareil destiné à préserver les bâtiments des effets de la foudre, fait de tiges
métalliques fixées au toit et reliées au sol.

Son rôle est d’attirer la foudre et d'éviter qu'elle n'engendre des dégâts physiques sur une
maison ou un immeuble.
Le principe de fonctionnement :
La structure d'un paratonnerre est composée d'une tige placée en hauteur puis
connectée à la terre par un ou plusieurs éléments métalliques appelés conducteurs de
descente, capables de conduire cette électricité : ces conducteurs peuvent faire partie de la
cage de Faraday.

Comment le paratonnerre attire-il la foudre ?

Lors d'un orage, la pointe du paratonnerre émet des électrons et attire ainsi la décharge


électrique géante que constitue la foudre. Le dispositif, qui utilise ce qu'on appelle le " pouvoir des
pointes ", permet ensuite de capter la foudre et de la conduire jusque dans le sol qui l'absorbe.

Figures : Principes de protections contre la foudre. Figure : schémas d’un paratonnerre.

34 ____________________________________________________________________Initiation au détail et Corps d’Etat Secondaires


- La mise à la terre.

La mise à la terre est un raccord entre la terre (appelée ici « prise de terre » au potentiel 0
volt) et des carcasses métalliques d'appareils électriques défaillants. Le défaut d'isolement
électrique est alors comblé, l'installation électrique ne présente donc plus de danger pour
l'homme.

Le but de la prise de terre est d’écouler les courants de défaut vers la terre. En l’absence
d’une prise de terre efficace, tout ou partie du courant de défaut s’écoulera au travers de la
personne en contact avec l’appareil défectueux, ce qui peut être mortel. Lors de l’examen avant
mise en service, l’organisme agréé mesure la résistance de dispersion de la prise ou de la boucle de
terre.

Figure : principe d’une installation de la mise à la terre.

Pour bâtiments existants. Un ou plusieurs éléments conducteurs enfouis dans le sol et reliés
entre eux, qui établissent un raccordement électrique avec la terre.
Pour toutes les nouvelles constructions dont une partie ou la totalité des fondations ont plus de 60
cm de profondeur, il y a lieu de prévoir à fond de fouille une boucle de terre constituée soit d’un
conducteur plein en cuivre nu ou cuivre plombé, soit de sept âmes câblées en cuivre semi-rigide, de
35 mm² de section ronde, sans soudure. Les extrémités de la boucle de terre doivent rester
accessibles en permanence. Si cette boucle se compose de plusieurs conducteurs placés en série,
les raccordements de chaque conducteur doivent être visitables.

Figure : le cheminement d’une installation de la mise à la terre dans une habitation.


35 ____________________________________________________________________Initiation au détail et Corps d’Etat Secondaires
Son rôle est généralement, d’assurer une fonction de sécurité par rapport aux risques
d'électrocution en cas de défaut d'isolement.

- L’éclairage public :
Le choix du luminaire se fait en fonction du type d’éclairage choisi a priori, ce type
définissant la répartition du flux lumineux dans l’espace. Le classement adopté s’appuie sur les
trois répartitions suivantes de base :
 «très intensive» lorsque le flux lumineux est dirigé vers un point précis de l’espace,
 «semi-intensive» lorsque la situation est intermédiaire,
 «extensive» lorsque le flux lumineux est diffusé dans un large faisceau.

Figure : schémas de classement des luminaires (éclairage public).

Figure : le champs de luminosité des luminaires.

En pratique la majorité des constructeurs utilisent le tableau qui fixe les quatre classes
fondamentales utilisées pour les projets :

 direct intensif pour le flux lumineux intensif dirigé vers le bas,


 direct intensif pour le flux lumineux extensif dirigé vers le bas,
 semi-direct lorsque le flux lumineux est dirigé en partie vers le bas et en partie vers le haut,
 indirect lorsque le flux lumineux est uniquement dirigé vers le haut.

36 ____________________________________________________________________Initiation au détail et Corps d’Etat Secondaires


- Le choix des lampes et luminaires : Une fois le type d’éclairage choisi, il faut sélectionner les

sources et luminaires adéquats. Pour ce faire le projeteur dispose d’une assez grande liberté

mais il peut lui être imposé de respecter des consignes de couleur, à respecter selon la méthode

suivante.

- La méthode proposée : dans le cadre de la méthode que nous proposons :

1/- Vous choisissez d’abord les critères de couleur et d’éclairement à respecter selon le
type de local éclairé,

2/- Vous choisissez ensuite le type de lampe assurant les consignes précédentes en matière
de couleur,

3/- Vous dimensionnez ensuite l’installation selon les procédures indiquées.

Mais cela ne peut être fait que par le spécialiste du domaine, en établissant la conception, le
calcul et les mesures à prendre pour assurer utilisation adéquate, efficace et économique, tout en
respectant les choix du concepteur et les données du projet.

37 ____________________________________________________________________Initiation au détail et Corps d’Etat Secondaires

Vous aimerez peut-être aussi