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Chapitre 1 12 LaRésistance:

A.ES5AADANI/
Etude des circuits électriques en régime continu FSTS
Symbole
Dipole: composant électrique possédant deux bornes u(t)
Circuit clectrique: un circuit électrique est un ensemble de dipôles reliés
par des fils conducteurs et dans lequel circule un courant électrique.
Relation tension/ courant u(t)=R.i(t)
Unités R: résistance en Ohm
Nocud d'un circuit point de rencontre d'au moins trois fils. Symbole: 2

Maille d'un réscau partie d'un circuit formant un contour fermé Homogénéité
R s'exprime en: S2
Branche d'un circuit: ensemble de dipôles situés entre deux noeuds (très utile pour vérifier
consécutifs. Ce circuit comporte: des calculs littéraux)
Continuité
six dipôles D, à D
deux næuds B et E Dérivée en 0 +e
trois branches BE, BCDE et BAFE
|En régime continu U R.I
D trois mailles ABEFA. BCDEB et ABCDEFA

Le Condensateur 314 La Bobine:


C
L
Symbole Symbole
u) u(t)

Relation tension/ courant i(t) = C.du/dt


Relation tension / courant u(t) = L.di/dt

Unités |C: capacité en Farad Unités L:inductance en Henry


Symbole:F Symbole:H
Homogénéité Homogénéité
Cs'exprime en : s/2 |Lsexprimeen: 2.s
(très utile pour vérifier
(tres utile pour vérifier
des calculs littéraux) des calculs littéraux)
Continuité O+e)U0-e) Continuité io+e)=i(0-e)
(continuité de la tension) (continuité du courant)
Dérivée en 0 +e du Dérivée en 0 +e
dt 0+¬ C 0+e
L
En régime continu
i=0 (circuit ouvert) En régime continu u = 0 (court-circuit)
5
1/ Source detensionidéale 2/ Source de tension réelle A. ESSAADANI/ESTS
Un générateur de tension idéal délivre une tension indépendante du La résistance interne d'un générateur de tension idéal est nulle, ce qui
courant débité: n'est généralement pas le cas pour un générateur réel. Un générateur
réel est modélisé par un générateur idéal en série avec sa résistance
1 interne. En convention générateur, la caractéristique statique tension-
courant du générateur de tension réel devient : u = e - r i. La

résistance interne induit une chute de tension.

B e

VA-VB e (Tensionconstante indépendante de i)

Cette tension « e » est la f.é.m. du générateur u=e-r1

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3/ Source de Courantidéale 4 Source de Courantréelle
Un générateur de courant idéal débite un courant dont l'intensité est La résistance interne d'une source de courant idéale est infinie. Pour
indépendante de la tension aux bornes du générateur: i = is (Courant un générateur réel on tient compte de sa résistance interne, en le
modélisant par une source idéale de courant en parallèle avec sa
constant indépendant de u). La figure suivante montre une source de
courant idéale et sa caractéristique courant-tension. résistance interne r. En convention générateur, la caractéristique
statique courant-tension du générateur de courant réel est donc

A i=is-u/r
i A

B i1s ii
B
9 1 10 A. ESSAADANI/ESTS
5/ Les lois de Kirchoff Les lois de Kirchoff (suite)
1.1) La loi des nceuds
1.2) Laloi des mailles
La somme des courants qui arrivent à un naeud est égale à la somme
des courants qui en partent.
La somme algébrique des tensions le long d'une maille est égale à zéro

i5
il +i2 =i5 + i4 +13
i4 R R2.i
13 2
R1.i Maille

Avec une convention de signe sur le sens des courants


entrants et sortants
n=l
tIn, Si in arrive au næud
R2.i +R.i +(-E1) = 0

-In» si in part du ncæud

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7/ Théorème deThévenin/ Norton
6/ Le diviseur de tension Le procédé consiste à modifier le schémadu circuit en substituant un
certain nombre d'éléments par un schéma équivalent.
Cette formule s'obtient facilement à précédentes mais
partir des lois
elle est très utile car elle permet d'obtenir rapidement le bon résultat Schémaéquivalent deThévenin Schémaéguivalentde Norton
-0 A

V Rth
Rn Rth
RI

i'=0
R
Eth B B
-V
R2
VR+R2 Tension de Thévenin : Eth Courant de Norton:In
Résistance de Norton: Rn
Résistance de Thévenin:Rth

C'est la résistance vue des deux bornes (A,B) avec les générateurs remplacés par leur
Attention pour que la formule soit valable il faut que le courant de résistance interne (Sources liées intouchables)
Résistance de Thévenin = Résistance de Norton
sortie (i) soitnul ou négligeable.
(s'il s'agit du même circuit)
Exemple: Application du théorème de Thévenin 13 I 14 A.ESSAADANI/FSTS
Calculez le 8/ Théorème de superposition
générateur de Thévenin équivalent entre les bornes A et B
R3
Dans un circuit linéaire soumis à l'action de plusieurs sources
indépendantes, la tension aux bornes d'un élément s'obtient en effectuant
la somme algébrique des tensions,
RI
dues à chaque source prise
R2 R = Rth R4
individuellement et agissant seule.
Eth(
B
L'annulation d'une source de tension revient à la remplacer par un court
circuit et l'annulation d'une source de courant revient à la remplacer par
Tension de Thévenin (E Résistance de Thévenin (R= RT un circuit ouvert.

Eth
ET
R2 Ce théorème est très pratique car il permet de séparer des actions créées
R 2
par différents phénomènes, mais
linéaire.
il nécessite que le dispositifétudié soit

E
Eth =
R1+R2 2 R1RZ R3
RthR//R2+R3= R1+R2

15 16 SDEm E- Rii 448


Théoreme de superposition (suite) 9/ Théorème de Ei-AB
Millman R
Exemple

AUAB Ce théorème est très utile pour les circuits de nombreuses


RI R2
comptants
branches en parallèle.
l se démontre en faisant la somme des courants de chaque branche, cette
somme étant nulle.

A R R4

UA
R2 R
Ua
E ) E3 ES

E2 avec
E =0 E =0
AEE: E;: patenhiel
-UA n 5
E1 E2 e esistznce /.
U'AB -R2, UAB R1+R2
RUAB=U'AB+ U"AB la ma sS
R1+R2
17I 18 A. ESSAADANI/ESTS
10/Méthode des courants de maille: Exemple: C

Elle permet de résoudre le problème en écrivant m équations aux mailles: Lamaille ACDA:
- On choisit un système de m mailes indépendantes :m=b-(n -1), avec -Rh-rl-2)-R,(4-3) = 0

R4N
n nombre de nceuds, b =nombre de branches. Lamaille DCBD
- On affecte chacune de ces mailles d'un courant fictif circulant dans un sens -r(h-4)-Rala - Ra(la-4) = 0
arbitrairement choisi. Lamaille ADBA:
-On applique pour chacune de ces mailles la 2 loi de Kirchhoff Méthode de maille,Rexemple
-R4lg-)-R,(ls -2) - Rlg = -E
montage à pont de résistance.
Le courant réel d'une branche donnée est obtenu en efiectuant la somme
(-(R1 tr + Ra) +Tlh + RAl3 = 0
algébrique des courants fictifs circulant dans la branche considérée. rh-(r+R +Rg)l2 +R3/3 =
0
R4l + Rala- (R4 + R3 + R) = -E
- Les d.d.p de branches sont déduites à partir des courants réels.

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En utilisant la méthode de Cramer: 11/ Méthode des neuds:


Représentée par l"'écriture de N-1 équations aux noeuds
0 R4
-(7+R2 + R3) On choisitun noæud de référence (qui soit le plus souventla masse);
R3
-E R3 -(R4 +R3 tR)| On affecte chacun des nceuds restant d'un potentiel V1, V2,.. VN.1 inconnus
-(R+T+ R) R4
-On écrit pour chacun de ces N-1 nceuds la 1" loi de Kirchhoff(avec sens
-(r+R2 + R3) R3
R4 R3 -(R4+Rg + R) sortant).
De la même façon on détermine h et I3.
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Exemple A.ESSAADDANI/ESTS
aVi) Nceud C:
(G +g +GV - GG0-gV-G,V = 0
8 B(V
Vo=0 A Nceud B:
G (G2 + Gg +G)V3 -G,V1-G,V2 =
-R
D (V2) Nceud D:
(G, +g + G)V2 - G,V3-gh = 0
G

((G1 +g + G2)V1 - gV2 - G2V = 0


Méthode de nceuds, exemple:
GzV-G3V2 + (C2 + G3 +G)V = -
montage à pont de résistance.
-gh +(G, +g + G3)V2-G3V3 = 0

23 1 24 En régime sinusoïdal, les lois générales sont les mêmes qu'en régime continu à condition
de remplacer toutes les grandeurs électriques réelles par des nombres complexes.

Laméthode de Cramer: LaRésistance: Le Condensateur LaBobine:


C
0 -9 -G2
Symbole
|-P
To
-G3
G+g+G3
G2 + G3 +G
-G3 ut) ut u()
ilt)= lela, ult= Velot it=lelat,ult)=Uelot t)=lelot,u(t)= Uelo
V1G+ g+ G2 9 -G2
G2 +Ga + G
En sinusoidal U Z avec Z =RU=ZI avec Zc= 1/jCo U Zl avecL =jlLo|
G2 -G3
G4+g+ Gs -G3 module UMax =R.lMax UMax Ia/(Co) UMax =Lo.lMax
u(t) en retard de 90° u{t) en avance de
De la même façon on détermine Vz et V3. |déphasage u(t) et i(t)en phase
par rapport à i() 90°
par rapport à i0
|Limites en fréquence ZRl R quelle que soit f 0 Z l
la fréquence (circuit ouvert) f02Z 0
(court-circuit)
f cd0
| (court-circuit) f ZI
(circuit ouvert)

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