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Transferts Thermiques, Travaux dirigés
k
e
x
Ti Te
Un mur d’un four industriel est constitué de briques réfractaires d’épaisseur e = 0.15 m et de conduc-
tivité thermique k = 1.7 W.m−1 .K−1 . Des mesures en régime stationnaire indiquent une température
Ti = 1400 K sur le mur intérieur et Te = 1150 K sur le mur extérieur.
1. A l’aide du schéma de la figure 1, déterminer la puissance thermique perdue par le four pour un mur de
longueur L = 1.2 m et hauteur H = 0.5 m. On admettra que les transferts de chaleur sont unidirectionnels.
Tw air T∞
h ε
D
Ts
Tw
Une canalisation où circule de la vapeur traverse une grande pièce où les températures des murs Tw et de
l’air T∞ sont maintenus à Tw = T∞ = 25o C. Le diamètre extérieur de la canalisation est D = 70 mm et la
température de cette surface vaut Ts = 200o C. On suppose que la canalisation est un corps gris d’émissivité
isotrope = 0.8.
1. Déterminer la densité de flux de chaleur (flux de chaleur surfacique) émis et absorbé par rayonnement
thermique, ainsi que la puissance radiative échangée avec le milieu extérieur par unité de longueur de con-
duite.
2. En supposant que le coefficient d’échange entre la canalisation et l’air par convection naturelle vaut
h = 15 W.m−2 .K−1 , déterminer la puissance thermique cédée par la canalisation au milieu extérieur par
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unité de longueur de la canalisation.
On admet que la diamètre D est petit devant les autres dimensions caractéristiques de son environnement et
on suppose que la température est uniforme dans le cable à chaque instant t. La masse volumique du cable
est notée ρ, sa capacité thermique c, et ses propriétés radiatives de sa surface externe sont décrites par une
émissivité uniforme en admettant que le cable se comporte comme un corps gris isotrope.
2. On souhaite limiter la température du cable à T = 60o C. Déterminer l’intensité maximale I qu’il est
possible de faire circuler dans un cable en régime stationnaire lorsque les caractéristiques du cable sont
D = 1 mm, Re = 0.4 Ω.m−1 et = 0.8. L’air et l’environnement sont maintenus à Tw = T∞ = 300 K et
l’air circule autour du cable avec un coefficient de transfert h = 100 W.m−2 .K−1 .
air T
h
I
T Re c ρ D
Tw
2
U
Tw I
e- e-
H2 O2
Tc
ε
T h
air
Figure 4: Assemblage membrane électrode.
Pour conduire les ions hydrogène, la membrane PEM doit être humide. Mais la présence éventuelle d’eau
liquide proche de la région de la cathode peut bloquer le transfert d’oxygène vers la cathode et de fait
empêcher la réaction. Dans ces conditions, il est essentiel de contrôler précisément la température Tc de la
pile à combustible, de sorte que la région proche de la cathode contienne toujours de la vapeur d’eau saturée.
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chaleur où circule un fluide caloporteur. On suppose dans ce problème qu’il s’agit d’eau pure. Par temps
froid, l’eau doit être drainée de la pile à combustible dans un conteneur pour éviter que lorsque le moteur
est arrêtée l’eau ne gèle et endommage la pile à combustible. On considère une masse M de glace qui a gelé
lorsque le moteur est arrêté. La glace est supposée à sa température de fusion Tf = 0o C contenue dans un
réservoir cubique d’arête W = 100 mm. Les parois du conteneur ont une épaisseur e = 5 mm et une con-
ductivité thermique k = 10 W.m−1 .K−1 . La surface extérieure du conteneur est chauffée à une température
Ti = 30o C pour faire fondre la glace. La masse volumique de la glace à Tf = 0o C est ρ = 920 kg.m−3 et
la chaleur latente de fusion est L = 334 kJ.kg−1 .
1. Déterminer la durée nécessaire pour faire fondre toute la glace dans le réservoir et ainsi démarrer le
moteur.
1. Lorsque la personne au repos se tient dans de l’air à T∞ = 297 K, le coefficient d’échange par con-
vection naturelle vaut h = 2 W.m−2 .K−1 . L’air est transparent au rayonnement infrarouge sur des petites
longueurs. Déterminer la température de la couche externe de la peau et la perte de chaleur.
2. Lorsque la personne au repos se tient dans de l’eau à T∞ = 297 K, le coefficient d’échange par convec-
tion vaut h = 200 W.m−2 .K−1 . L’eau est opaque au rayonnement infrarouge. Déterminer la température
de la couche externe de la peau et la perte de chaleur.
Ti Te
Tc k h
e T
T
corps peau/
air ou eau
interne graisse
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VII. Dimensionnement d’un système de chauffage
On cherche à évaluer les pertes énergétiques d’une pièce d’appartement de manière à choisir un dispositif
de chauffage adéquat.
Figure 6: Pièce à chauffer. Les murs donnant sur l’extérieur sont le plafond, la façade avant avec la fenêtre
et le mur de droite.
La pièce schématisée à la figure 6 est carrée, de dimensions 4×4 m2 au sol, et de hauteur h = 2.50 m. Deux
des murs et le plancher sont en contact avec d’autres appartements voisins chauffés à la même température.
Le plafond présente un comportement thermique équivalent à un mur de béton nu de 25 cm d’épaisseur
séparent l’air chaud intérieur et l’air froid extérieur. Sur l’un des deux murs donnant sur l’extérieur, on
a installé une fenêtre de taille 2.40 × 1.20 m2 . On souhaite maintenir la température de l’air intérieur à
Ti = 20o C. L’air extérieur est supposé à Te = 0o C.
Les processus considérés sont supposés stationnaires et les propriétés des matériaux sont constantes. On
suppose que la convection naturelle agit sur les parois internes avec un coefficient d’échange conducto-
convectif hi = 10 W m−2 K−1 et sur les parois externes avec un coefficient he = 20 W m−2 K−1 . Ces
coefficients sont supposés indépendants du matériau solide considéré.
3. Si le mur de béton à nu est recouvert sur sa face interne d’une épaisseur ei = 5 cm de laine de verre de
conductivité ki = 0.04 W m−1 K−1 , déterminer le nouveau flux surfacique ϕ.
4. Si le mur de béton est désormais recouvert sur sa face externe d’une épaisseur ei = 5 cm de laine de
verre de conductivité ki = 0.04 W m−1 K−1 , déterminer le nouveau flux surfacique ϕ.
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6. Déterminer le flux surfacique ϕ évacué pour un double vitrage, constitué de deux vitres d’épaisseur
ev = 6 mm et de conductivité kv = 1.15 W m−1 K−1 séparées par une lame d’air d’épaisseur ea = 10 mm
et de conductivité ka = 0.02 W m−1 K−1 .
Dimensionnement du chauffage
7. Les murs de la pièce donnant sur l’extérieur sont en béton (eb = 25 cm) sans isolation et la fenêtre est
équipée d’un simple vitrage (ev = 6 mm). Déterminer le flux total perdu par la pièce φt .
8. Des travaux de rénovation son entrepris. Les murs donnant sur l’extérieur sont recouverts de laine de
verre sur leur face interne et la fenêtre est équipée d’un double vitrage (ev = 6 mm, ea = 10 mm et
ev = 6 mm). Déterminer le flux total de chaleur perdu φ0t après rénovation.
9. Pour de l’air à 20o C avec un taux d’humidité de 60%, la condensation se produit si la température chute
au-dessous de 12o C. Déterminer si de la condensation se produit sur les murs et les vitres de la pièce avant
et après rénovation.
10. Pour des raisons d’hygiène et de confort, une ventilation d’air délivrant un débit d’air constant q =
15 m3 h−1 est maintenu pour renouveler l’air de la pièce par de l’air extérieur. On admet que l’air extérieur
entre dans la pièce par une ouverture au-dessus de la fenêtre à la température extérieure Te et sort par une
ouverture en bas de la pièce à la température de l’air interne Ti . On pourra supposer que l’air est sec de
de masse volumique ρ = 1.2 kg m−3 et de chaleur massique à pression constante cp = 1004J kg−1 K−1 .
Déterminer le flux perdu φv suite à cette ventilation.
1. Déterminer la résistance de conduction Rcd d’un manchon cylindrique de rayon interne R1 maintenu à
la température T1 et de rayon externe R2 à la température T2 d’un matériau de conductivité k soumis à un
flux φ.
2. Déterminer le flux φ de chaleur évacué par unité de longueur de conduite en l’absence d’isolant.
4. Le polyuréthane sec a une conductivité kp = 0.025 W m−1 K−1 . On ajoute 5 cm de cet isolant autour
du cuivre. On suppose la valeur de he inchangée entre le polyuréthane et l’air extérieur. Déterminer le
nouveau flux φ évacué.
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5. Dans une atmosphère saturée d’humidité, la conductivité du polyuréthane est proche de kp = 0.6 W m−1 K−1 .
On suppose toujours la valeur de he inchangée. Déterminer le nouveau flux évacué pour 5 cm de cet isolant
humide.
R1
R0
R2
R3
Configuration A Configuration B
Dans la configuration A, un isolant de conductivité k rempli l’espace entre les rayons R1 et R2 . Dans la
configuration B, la face externe r = R1 de la première enceinte métallique et la face interne r = R2 de la
seconde sont supposées parfaitement réfléchissantes : les échanges radiatifs sont alors nuls. Dans l’espace
intermédiaire, R1 < r < R2 , le vide est réalisé. Quatre supports coniques tronqués, décrits à la figure 8, et
dont la conductivité k1 dépend de la température, maintiennent l’enceinte intérieure. Seul un des supports
est représenté à la figure 7. Ces supports sont également recouverts d’un revêtement supposé parfaitement
réfléchissant.
Pour les deux configurations étudiées, la surface externe en r = R3 du dispositif baigne dans l’air ambiant
à la température Te = 20o C. Cette surface est le siège d’un transfert par convection naturelle et par rayon-
nement et on admet que ces échanges sont caractérisés par un coefficient de transfert global h3e supposé
constant.
On suppose un régime stationnaire où le champ de température possède une symétrie sphérique entre les
sphères de rayons R0 et R1 et R2 et R3 . La température T (Ri ) d’un isotherme de rayon Ri est notée Ti .
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R2
θ
R1
Figure 8: Schéma d’un des quatre supports. θ = 10o . Conductivité du matériau k1 (T ) = AT + B avec T
en Kelvin, où A = 4. 10−4 W m−1 K−2 et B = 3. 10−2 W m−1 K−1 .
1. Déterminer la durée au bout de laquelle la moitié de l’azote liquide contenu dans le réservoir est évaporé
dans la configuration A.
3. Quel est le type d’isolation le plus adapté? Quelle critique peut être apportée au modèle adapté?
Conductivité du métal utilisé km = 10.0 W m−1 K−1 , de l’isolant k = 0.03 W m−1 K−1 (configuration A)
et des supports (configuration B) θ = 10o , k1 (T ) = AT +B avec T en Kelvin, où A = 4. 10−4 W m−1 K−2
et B = 3. 10−2 W m−1 K−1 .
L’azote liquide a une masse volumique ρ = 808 kg m−3 et une chaleur latente de vaporisation (à pression
ambiante) : L = 2.00 105 J kg−1 à 77 K.
1. Déterminer l’équation régissant le champ de température dans le mur et les conditions aux limites du
problème.
3. Dessiner le schéma électrique équivalent au problème thermique en précisant les les résistances électriques
et les températures au noeuds. En déduire trois expressions du flux de chaleur Φ0 traversant le mur.
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4. Faire apparaı̂tre dans l’expression de T (x) le groupement Bi = hL/k. Discuter les cas limites Bi −→ 0
et Bi −→ ∞.
Repère cylindrique
5. Déterminer l’équation de la chaleur dans un tube de rayon intérieur Ri , de rayon extérieur Re et de
longueur L. Le milieu est homogène isotrope et de conductivité k. Les températures Ti et Te des parois
interne et externe sont imposées et le transfert de chaleur est supposé purement radial (Ri , Re L).
8. A partir de l’analogie électrique, déterminer l’expression du flux de chaleur traversant une structure
cylindrique formée de trois couches A, B et C de rayon R1 , R2 , R3 et R4 en fonction de la différence de
température T1 − T4 entre la source chaude et la source froide.
9. Les parois internes et externes sont au contact de fluides en mouvement. Le coefficient d’échange sur
la face interne est noté hi et he sur la face externe. Les fluides interne et externe ont une température car-
actéristique Tf i et Tf e . Déterminer le flux de chaleur et représenter le schéma électrique équivalent.
Repère sphérique
On considère une sphère creuse de rayon interne Ri où la températures est Ti et de rayon externe Re où la
température est Te .
4. En désignant par hi et he les coefficients d’échange par convection, calculer l’expression du flux ther-
mique en fonction de Tf i et Tf e , les températures caractéristiques des fluides en contact avec la sphère à
l’intérieur et à l’extérieur.
1. Déterminer l’épaisseur e de la paroi de la tasse pour que la température Te de la surface extérieure soit
au maximum égale à 40o C, en supposant le coefficient de transfert infiniment élevé.
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2. Le transfert par convection sur la face interne n’est plus infini, on suppose hi = 100 W.m−2 .K−1 et que
l’épaisseur e calculée à la question précédente reste inchangée. Ecrire le système à résoudre. Déterminer la
résistance thermique Re et la température Tpi de la paroi interne.
φ
0
Tf h k Te
0 e x
3. Montrer que la distribution de la puissance volumique P(x) produite au sein du matériau est de la forme
:
P = P0 exp(−mx)
où on déterminera P0 et m.
5. Dans le cas où Te > Tf , déterminer la valeur de l’abscisse xm pour laquelle la température est maximale.
Que se passe-t-il si Te < Tf ?
6. En supposant que κδ 1 où la distance δ reste petite devant l’épaisseur du matériau considéré (δ e)
simplifier l’équation bilan pour le champ de température établi à la question 1. et déterminer les nouvelles
conditions aux limites associées.
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XII. Dissipation d’une ligne électrique à haute tension
Un cable cylindrique en cuivre de conductivité k = 400 W m−1 K−1 et de rayon R = 1 cm représenté à
la figure 10 est destiné à transporter sous haute tension un courant I de 1000 A. La résistance électrique de
la ligne vaut ρ0 = 0.06 Ω km−1 . L’air ambiant est supposé à Ta =30o C et le coefficient d’échange global
avec l’extérieur est h = 18 W m−2 K−1 .
TA
h
I R 0
k
3. Montrer que, P0 et R étant fixés, il existe une valeur de R0 pour laquelle les valeurs des températures
dans le combustible sont les plus basses possibles.
Applications numériques : Pour une unité produisant 1450 MW électrique, la puissance thermique extraite
du coeur est 4250 MW. Le réacteur comprend environ 100 tonnes de combustible. La masse volumique de
l’uranium est ρ = 19 g cm−3 de conductivité k = 27 W m−1 K−1 . La température de l’eau pressurisée
est Te = 330o C. Le revêtement est du zircaloy, un alliage de zirconium, de conductivité thermique k0 =
21 W m−1 K−1 .
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combustible k0 Te fluide
refrigérant
P
k he
R R0
revêtement
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