Vous êtes sur la page 1sur 7

Exercice N°01 (Examen 2017/2018):

On dispose d’un barreau cylindrique -isolé latéralement- de section S, constitué de deux matériaux, Alimunium et Cuivre
de longeurs L1 et L2 respectivement. Une jonction ponctuelle (épaisseur néglegeable), relie les deux parties du barreau
(Fig).

Jonction

kAl ; L1 kCu ; L2
T1 T2

On donne :
T1  200C ; T2  0C ; k Al  380W m .C ; kCu  200W m.C ; L1  80Cm ; L2  50Cm ; S  1.6 Cm².
1. Calculer la température à la jonction (TJ);
2. Calculer les gradients de température (dT/dx) ;
3. Calculer la densité de flux de chaleur puis l’énergie thermique (en Joules) échangée pendant 5mn ;
4. Calculer la résistance thermique équivalente (Req).
5. Si on suppose que l’épaisseur de la Jonction est de 1.0mm avec k J  50W m .K . Déterminer les températures aux
bords de la jonction (TJ1 et TJ2).

Remarques : Le régime est supposée permanent.


Les questions doivent être résolues en ordre.

Exercice N°02:

On veut étudier le transfert conductif à travers un tube cylindre censé conduire un liquide chaud. On va se limiter à la
conduction dans cet exercice, en supposant que les températures intérieure et extérieure sont fixées et reste identiques sur
les surfaces intérieure et extérieure.

Le cylindre est fabriqué avec de l’acier inoxydable (acier inox dans le tableau P14 du cours). Avant son rentrée en
service, la surface extérieure est couverte d’une couche de laine de verre avec une conductivité thermique de 0.04W/m.°C.

On suppose l’épaisseur du cylindre e=1mm, son rayon intérieur égal 3Cm et sa longueur du tube est prise égale 1.25m.

- Pour un régime établi, calculer le flux thermique perdu par conduction, si la température intérieure TI-
cylindre=120°C et extérieure TE-cylindre=115°. Ici extérieure du cylindre avant la couche de laine de verre.

- On veut assurer une température extérieure après le placement du laine de verre TE-Laine=20°C. calculer l’épaisseur
de la laine de verre nécessaire.

- Après une certaine période de service, une couche d’encrassement se forme à l’intérieur du tube. En suppose son
épaisseur eEcrassement=0.1mm. Déterminer les nouvelles températures TI-cylindre ,TE-cylindre et TE-Laine si la conductivité
moyenne de l’encrassement est 1.25W/m.°C.

Couche de
Laine de verre

Fluide chaud
immobile

Tube en
Couche
acier inox
d’encrassement

1
Exercice N°03:

Les deux faces interne et externe d’une sphère creuse, de conductivité thermique k, sont respectivement aux températures
Ti (Au rayon intérieur ri) et Te (au rayon extérieur re). L’intérieur de la sphère contient un liquide réfrigérant qu’on veut
maintenir à une basse température Tg. Pour ceci, on place autour de la sphère un isolant poreux (liège) d’épaisseur e1 et de
conductivité k1.

Lorsque h désigne le coefficient d’échange convectif entre l’isolant et le milieu extérieur de température Text.

- Calculer le flux de chaleur par conduction à travers les faces de la sphère.


- Calculer La température à l’extérieur de la couche de liège (on prend Ti=Tg).

Données : h=20W/m².K ; k=1.5W/m.K ; k1=45×10-3 W/m.K ; Text=18°C ; Tg=-50°C ; ri=0.6m ; re=0.8m et e1=45Cm.

Remarque : Le flux convectif se calcule avec la loi :   h.S liège Tliège  Text .  
Pour un régime établi, le flux convectif est égal au flux conductif à travers la sphère.

On donne l’expression du Laplacien en coordonnées sphérique pour un problème 1D :

1   2 T 
T  r 
r 2 r  r 

Exercice 04:

Une plaque de grandes dimensions et d’épaisseur e  10 Cm et de k  20W m . K contient une source de chaleur
supposée uniforme et égale à q  50 KW m 3 . Du côté gauche elle est en contact avec de l’air à T1  200C avec
h1  40W m ². K . Du coté droite elle est en contact avec un gaz à T2  20C et h2  10W m ². K .

1. Déterminer l’équation de variation de la température le long de l’épaisseur de la plaque. h1 h2


q
T1 T2
2. Donner la valeur et la position de Tmax

d ²T q
Rappel : L’équation du bilan est :  e x
dx ² k 0

Solution

Exercice N°01:
1. On a supposé le régime permanent ; donc le flux de chaleur est constant le long du barreau. De plus, le
barreau est isolé par sa surface latérale et donc, uniquement un transfert thermique le long du barreau aura
lieu. Le problème est donc monodimensionnel.
T
Le flux thermique s’écrit :    .S  k .S ( L  epaisseur )
L
En faisant l’égalité entre les deux parties du barreau (Al et Cu), on obtient :
T1  TJ T  T2
k Al .S  kCu .S J  k Al T1  TJ  L2  kCu TJ  T2  L1
L1 L2
 k Al
.L2  kCu .L2  TJ  k Al .L2 .T1  kCu .L1 .T2  k Al .L1 .T1 (T2  0C )

2
k Al .L1
Finalement : TJ  T
 k Al .L2  kCu .L2  1
380  0.5
A.N : TJ   200
380  0.5  200  0.8
TJ  108.57 C

2. Les gradients de température : pour un régime permanent, le gradient est constant. Donc :
dT T1  TJ 200  108.57
   114.28 C m
dx Al L1 0.8

dT TJ  T2 108.57  0
   217.14 C m
dx Cu L2 0.5

3. Calcul de la densité de flux de chaleur et de la quantité de chaleur dissipée en 5mn :


T T T T  T2 108.57
k  k Al 1 J  kCu J  200  43428.57 W m²
L L1 L2 0.5

Q   .S .t  43428.57  1.6 104  5  60  2084.57 J

4. Calcul de la résistance équivalente :


On a deux parties en série, donc la résistance thermique équivalente est la somme des deux :

L1 L 1L L  1  0.8 0.5 


Req  RAl  RCu   2   1  2 
k Al .S kCu .S S  k Al kCu  1.6  104  380  200   28.78 W C
 

5. Calcul des températures aux bords de la jonction à épaisseur égale 1mm :


Comme fait pour la question 1, on va exploiter le fait que le flux thermique est le même. Donc :
T1  TJ TJ  TJ TJ  T2
k Al .S  k J .S
1
 kCu .S 1 2 2

L1 LJ L2
      
a b c

TJ  TJ TJ
de b et c  k J 1 2
 kCu 2
(T2  0C )
LJ L2
k J L2
 TJ  TJ
2
k J L2  kCu LJ 1

On remplace l’expression de TJ 2 dans c et on l’égalise avec a :

T1  TJ kCu .k J
de a et b  k Al 1
 TJ
L1 k J L2  kCu LJ 1

L1  k Al kCu .k J  k Al  k J L2  kCu LJ   kCu k J .L1


 T1     TJ  TJ
k Al  L1 k J L2  kCu LJ  k Al  k J L2  kCu LJ 
1 1

k Al  k J L2  kCu LJ 
 TJ  T1
1
k Al  k J L2  kCu LJ   kCu k J .L1

380  50  0.5  200  0.001


A.N : TJ  200  108.97C
1
380  50  0.5  200  0.001  200  50  0.8

3
On remplace dans l’expression de TJ , on trouve : TJ  108.10 C
2 2

Remarque : on peut faire plus rapidement en replaçant les valeurs sans faire le développement des expressions. J’ai
choisi ici de faire le développement pour vous montrer plus de méthodologies.

Exercice N° 02:
Données :
Ri  0.03m ; e  0.001m ; L  1.25m ; eEnc  0.0001m
kacier  14.9 W / m.K (Tableau p14); k LV  0.04 W / m.K ; k Enc  1.25 W / m.K ;
TiCy  120C ; TeCy  115C (Avant Encrassement)

- Calcul du flux thermique transmit par conduction radialement à travers le cylindre :

TiCy  TeCy TiCy  TeCy


On a :   kacier 2 L  kacier 2 L
ln  Re
Ri ln  
Ri  e
Ri

120  115
A.N :   14.9  2  1.25  17844.61W
ln  0.030.001
 0.001

- Calcul de l’épaisseur de la laine de verre nécessaire pour assurer 20° à l’extérieur :

TeCy  Text TeCy  Text


  k LV 2 L  ln  Re  eLV
k 2 L H
ln  Re  eLV
Re  Re LV

 exp(H)  e LV  Re   exp(H)  1
Re  eLV
Re

A.N :

TeCy  Text 115  20


H  k LV 2 L  0.04  2  1.25  0.00167
 17844.611

e LV  0.031  exp(0.001672501)  1

e LV  0.00005m

- Calcul des nouvelles températures lorsque un encrassement de 0.1mm aura lieu sur l’intérieur du
cylindre :

Ici on va prendre la température intérieure avant de passer par l’encrassement égale à 120°C vu qu’on
n’a pas d’indication sur son changement. En plus le flux traversant les différentes couches est le même
déjà calculé :

  k Enc 2 L
Ti  TiCy
 TiCy  Ti 
  ln  Ri
Ri  eEnc 
ln  Ri
Ri  eEnc  k Enc 2 L

De la même façon : TeCy  TiCy 


  ln  
Re
Ri

kacier 2 L

Et : Text  TeCy 
  ln  Re  eLV
Re 
k LV 2 L

4
A.N : Après calculs, on trouve :

TiCy  113.9311C
TeCy  108.9311C
Text  13.9311C

Remarque:

- Dans cet exercice, l’objectif était de savoir manipuler les connaissances du cours pour n’importe quelle
situation du problème. D’habitude, on connue le flux thermique et on cherche soit les températures soit
l’épaisseur de la laine de verre,… etc. le flux thermique peut être calculé à partir de l’expression :

  m .C Te  Ts 

Avec :

m : débit massique ; (Ici le fluide s’écoule suivant l’axe pas le rayon)

C : chaleur massique ;

Te , Ts : Les températures d’entrée et de sortie du fluide chaud qui nous donne la température intérieure
TiCy avant encrassement prise en valeur moyenne généralement

Exercice N°03 : on doit premièrement déterminer la relation entre le flux, la différence de température et la
résistance thermique. Il faut faire deux fois l’intégration du Laplacien donné dans l’énoncé de l’exercice et faire
quelques calculs pour simplifier (comme fait dans le cours).

On arrive finalement à la relation :

T1  T2
  k .4 .
R1  R2
1 1

Ici on a supposé le flux passe de 1 à 2 et que R1<R2.

Donc on peut déterminer l’expression de la résistance thermique pour une sphère creuse :

1
R1  R12
R12 
k .4

Pour calculer le flux thermique il faut appliquer le calcul entre l’intérieur de la sphère à Ti=Tg=-50° et
l’extérieur du système à Text=18°C. on a donc trois résistances en série. Conduction au niveau de la sphère
suivie d’une conduction suivant la couche de lige puis une convection avec l’extérieur. Finalement le flux se fait
entre l’extérieur et l’intérieur en utilisant uniquement les résistances thermiques et les deux températures
connues.

Text  Tg

Rcv  RLiège  Rsphère
5
- Pour la deuxième question, on doit utiliser le flux calculer pour déterminer la température Te de la
sphère puis la température à l’extérieur de la couche du liège.

Exercice N° 04 (Examen 2018/2019):


d ²T q
On a donnée l’équation du problème : 
dx ² k

En intégrant deux fois et en appliquant les conditions aux limites, on peut déterminer l’expression d’évolution
de la température le long de l’épaisseur.
 q x²
 T ( x )   .  c1 . x  c2 (1)
 k 2

 dT
 h1 (T1  Tx  0 )   k (2)
 dx x  0
 dT
k  h2 (Tx  e  T2 ) (3)
 dx x  e

Dans l’équation (1), c1 et c2 sont des constantes d’intégration à déterminer.


L’équation (2) : traduit la condition à la première limite (x=0), où le flux convectif égal au flux conductif
L’équation (3) : traduit la condition à la deuxième limite (x=L), où le flux conductif égal au flux convectif
On dérive l’équation (1) pour avoir le gradient de température appariant dans la loi de Fourier (terme
conductif) :
dT ( x ) q
  . x  c1
dx k

On remplace dans les deux équations des conditions aux limites (2 et 3)


h1 (T1  Tx  0 )   k .c1

q. e  k .c1  h2 (Tx  e  T2 )

On remplace Tx  0 et Tx  e par leurs expressions à partir de (1) :


k .c1
h1 (T1  c2 )   k .c1 c2  T1 
h1
q e² 
q. e  k .c1  h2 (   c1 . e  c2  T2 ) q e² k .c1
k 2 q. e  k .c1  h2 (   c1 . e  T1   T2 )
k 2 h1

k .c1 q e²  1
 k .c1  h2 .c1 . e  h2  h2 (   T1  T2 )  q . e e 
h1 k 2 q. e      T1  T2 
 h2 2. k
 c1 
 h    1 e    k k
c1  k  h2 .e  2 k   h2  q . e      T1  T2   e   
h2 h1 
 h1    2 h 2. k   

On remplace chaque terme par sa valeur :


 1 0.1 
50  103  0.1     200  20 
 10 2  20 
c1   127.88 C m
 20 20 
 0.1  
 10 40 

k .c1 20  127.88
Donc : c2  T1   200   136.06 C
h1 40

Finalement : T ( x )  1250. x ²  127.88. x  136.06


dT ( x )
2. Le maximum de température correspond à 0
dx

6
127.88
Donc : 2500. xT max  127.88  0  xT max 
2500

xT max  5.115 Cm  Tmax  139.33 C

Tmax

T ( x)

non demandée

Vous aimerez peut-être aussi