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L’étude de la convection est intimement liée à celle des régimes d’écoulement de fluide. Ainsi, dans
l’écoulement d’un fluide le long d’une paroi solide deux régimes principaux peuvent être observés: le
régime laminaire et le régime turbulent.
Il existe un troisième régime d’écoulement instable qui apparaît entre les régimes laminaire et
turbulent et auquel on donne le nom de régime intermédiaire ou troublé.
Pour définir le coefficient de convection, on distinguera deux cas: celui de la convection à l’intérieur
d’une conduite cylindrique et celui d’une surface plongée dans un fluide indéfini. On va introduire les
notions essentielles concernant la convection forcée, en régime permanent, en analysant un cas
particulier correspondant à l’écoulement de fluide dans une conduite cylindrique. Ces notions sont
valables pour les autres géométries.
nombres adimensionnels.
Unités fondamentales:
M : masse (Kg)
L : longueur (m)
t : temps (s)
T : température (°C)
Cette relation est appelée corrélation entre nombres sans dimension. Pour préciser sa forme, il faut
déterminer les constantes et les exposants en menant une étude expérimentale. Les
nombres sans dimension ainsi créés sont classiques.
abscisse réduite.
En résumé, les travaux expérimentaux étudiant le transfert de chaleur par convection forcée dans une
situation donnée (géométrie, fluide…) fournissent leurs résultats sous forme de corrélations
mathématiques:
x
Les nombres , et sont calculables dès que sont connus les paramètres du problème. On
Di
peut alors en déduire en calculant d’abord le nombre de Nusselt, , par la formule , puis
(voir TD).
N.B.: pour calculer la valeur numérique des nombres adimensionnels, il faut bien veiller à, toujours,
utiliser un système cohérent d’unités, par exemple, le système international.
Les indices et indiquent que la viscosité dynamique du fluide est mesurée à la température
moyenne du fluide ( ) respectivement à la température de la paroi solide ( ).
D
la corrélation de Sieder et Tate valable pour Re . Pr . 10 :
L
1 0 ,14
D3
Nu 1 ,86. Re . Pr . . m (7) (température constante de la paroi de la conduite)
L p
Pour les grands écarts de température , il est recommandé d’utiliser la corrélation suivante
dite de Sieder et Tate, valable pour et :
L
Pour des conduites de longueur finie ( 60 ), on pourra utiliser la corrélation:
D
Pour une conduite en serpentin ( pas du serpentin et son diamètre interne), on pourra
utiliser la corrélation:
Les grandeurs physiques , , , etc… dont dépendent les nombres adimensionnels sont prises
T fe T fs
habituellement à la température moyenne du fluide T fm , entre l’entrée (x=0) et la sortie
2
(x=L) de la conduite. Cependant, si la paroi est à une température Tp très différente de Tfm , il
T fm T p
conviendra d’introduire une autre moyenne Tm qui est la température du film laminaire.
2
Pour les conduites à sections non circulaires, on peut utiliser toutes les corrélations, à condition
toutefois de remplacer le diamètre interne de la conduite figurant dans l’expression de divers nombres
adimensionnels par le diamètre hydraulique Dh équivalent donné par:
Exemples:
Fluide
Conduite à section rectangulaire:
Figure 1:
Espace annulaire:
Figure 2 : Fluide
Fluide
Figure 3:
Figure 4:
avec:
est le diamètre extérieur de la conduite et V est la vitesse moyenne du fluide calculée en amont de
la conduite (loin de la paroi).
Le coefficient et l’exposant étant les mêmes pour les deux corrélations; leurs valeurs à utiliser
sont données dans le tableau suivant:
L’expérience montre que la disposition de tubes en quinconce est le siège d’une grande turbulence,
donc d’un coefficient de convection plus élevé, que la disposition en ligne.
Pour déterminer la valeur du nombre de Nusselt, Nu, Colburn a recommandé la corrélation suivante:
avec:
C 0 ,26 pour un faisceau aligné
valable pour 2103<Re<4104
C 0 ,33 pour un faisceau quinconcé
Exemple d’application:
De l’eau à alimente un tube, de de diamètre et de de long, avec un débit de
. La température de la surface interne du tube étant constante et égale à .
1. Calculer les nombres de Prandtl, , et de Reynolds, ; quelle est la nature de
l’écoulement?
2. Calculer le nombre de Nusselt, , et le coefficient d’échange de chaleur par convection
entre l’eau et la paroi interne du tube.
3. Calculer la température de l’eau à la sortie et la puissance thermique échangée entre ce
fluide et la paroi du tube.
T f ,m TP
Fluide Tm TC
2
Eau
Solution :
Tube: ( ; ; ).
Fluide: l’eau de débit volumique .
D’où:
- D’une part, on a:
avec:
- D’autre part, on a :
A.N. :
B. Echangeurs de chaleur
1. Introduction:
Dans de nombreux procédés industriels, comme dans notre environnement quotidien direct, on est
amené à rencontrer des échangeurs de chaleur (chauffage, climatisation, évaporation, condensation,
procédés chimiques, procédés agro-alimentaires…). Ces appareils ont pour rôle de transférer de la
chaleur d’un fluide à un autre.
Dans les échangeurs de chaleur les plus courants, les deux fluides sont séparés par une paroi au travers
de laquelle les échanges se font par conduction, la transmission de la chaleur fluide-paroi solide se fait
essentiellement par convection. Le rayonnement n’intervient de manière sensible que s’il existe des
écarts de température très importants entre un fluide semi transparent et la paroi.
Dans certains appareils, l’échange de chaleur peut être associé à un changement d’état de l’un des
deux fluides. C’est le cas des condenseurs, évaporateurs, bouilleurs, tours de refroidissement…
Dans ce chapitre, on ne s’intéresse qu’aux échangeurs sans changement de phase.
Sortie
Fluide froid
Entrée Sortie
Fluide chaud
Fluide froid
Entrée
a) Cas où l’écoulement des deux fluides se fait dans le même sens.
Entrée
Fluide froid
Entrée Sortie
Fluide chaud
Fluide froid
Sortie
b) Cas où l’écoulement des deux fluides se fait en contre sens.
le cas où l’un des fluides est non brassé, l’autre est parfaitement brassé lorsqu’il s’écoule à
travers l’échangeur. Le brassage a pour effet d’homogénéiser les températures dans la section
droite de la veine. Sans cela les températures varient non seulement avec la direction de
l’écoulement mais aussi dans la section de la veine. Un schéma illustratif est représenté sur la
figure 7-a, le fluide froid s’écoulant sur le faisceau de tubes est brassé, tandis que le fluide
chaud circulant à l’intérieur des tubes est confiné et, par conséquent, n’est pas brassé.
le cas où chacun des fluides n’est pas brassé lorsqu’il s’écoule dans des conduites de faible
section constituant l’échangeur (figure 7-b); comme exemple pratique on peut citer: le
radiateur d’automobile, l’échangeur de chaleur utilisé pour récupérer une partie de l’énergie
contenue dans les gaz d’échappement d’une turbine…
Sortie du fluide circulant Figure 3: Echangeurs à tubes et calandre, type multitubulaire, avec des chicanes: un
dans les tubes passage côté calandre, deux passages côté tubes (faisceau en ).
Calandre
Faisceau tubulaire en
Figure 4: Echangeurs à tubes et calandre, type multitubulaire, avec des chicanes: un passage
côté calandre, quatre passages côté tubes (faisceau en U).
Figure 5: Echangeurs à tubes et calandre, type multitubulaire, avec des chicanes: un passage côté
calandre, un passage côté tubes.
On donne dans la figure ci-après l’allure qualitative du profil des températures pour un échange entre
deux fluides séparés par une paroi plane, ainsi que la représentation de cet échange par analogie
électrique.
Paroi d’échange
Fluide froid
Fluide chaud ,
,
Figure 7:
On a dans ce cas:
avec:
: coefficient d’échange par convection fluide chaud-paroi,
coefficient d’échange par convection paroi-fluide froid,
épaisseur de la paroi plane et sa conductivité thermique.
Soit encore:
Cette grandeur est rapportée à l’unité de surface d’échange. Cependant, dans la pratique, la paroi
d’échange n’est pas toujours plane et la surface d’échange n’a pas donc la même étendue au contact
des deux fluides. Il faut, par conséquent, rapporter , soit à l’unité de surface d’échange du côté du
fluide chaud, on le notera , soit à l’unité de surface d’échange du côté du fluide froid, et on le
notera .
Au bout d’un certain temps de fonctionnement de l’appareil, la paroi d’échange est recouverte, de part
et d’autre, d’un film d’encrassement à cause des impuretés contenues dans les fluides ou des réactions
chimiques qui se produisent entre le fluide et la paroi de l’échangeur. Ces dépôts de tartre et de
salissures ont une conductivité thermique faible comparée à celle du métal et constituant de ce fait
deux couches isolantes supplémentaires s’opposant au transfert thermique, entraînant, par conséquent,
une diminution des performances thermiques de l’échangeur. Cet effet se traduit par l’introduction
d’une résistance thermique supplémentaire appelée facteur d’encrassement noté . Sa valeur dépend
de la température de fonctionnement, de la vitesse d’écoulement et de la durée d’utilisation de
l’échangeur.
où et sont les résistances par unité de surface des films d’encrassement déposés,
respectivement, du côté chaud et du côté froid de la paroi d’échange.
Quelques ordres de grandeur de résistances d’encrassement sont donnés à titre d’exemple dans le
tableau suivant:
un fluide froid:
Le flux total échangé entre les deux fluides circulant dans l’échangeur à courants parallèles peut être
exprimé en fonction des températures d’entrée et de sortie des fluides :
Les expressions et peuvent être décrites par la même formule, si l’on introduit
(différence entre les températures des fluides chaud et froid dans une section donnée de l’échangeur)
ainsi que les indices et des deux extrémités de l’échangeur (entrée et sortie).
avec:
est la moyenne logarithmique de différence de température globale entre les deux fluides,
encore appelée différence de température logarithmique moyenne ( ). Ainsi, cette méthode de
calcul revient à écrire que la puissance thermique échangée est proportionnelle à l’aire de la surface
d’échange et la moyenne logarithmique de différence de température (différence de température
effective). Le coefficient de proportionnalité étant justement le coefficient d’échange global .
Exercice d’application 1:
On considère un échangeur de chaleur constitué de deux tubes coaxiaux de diamètres 18/21 et 50/60
(mm). De l’acide sulfurique (=1840 Kg/m3 et Cp=0,36 Kcal/Kg.°C) circule avec une vitesse de 0,8
m/s dans l’espace annulaire, où l’eau circule dans le tube central avec un débit massique
. Sachant que la température de l’acide sulfurique passe de 85 à 21°C, la température
d’entrée de l’eau est égale à 1°C et le coefficient d’échange global K=1000 Kcal/h.m2.°C, déterminer:
1. le débit massique de l’acide sulfurique,
2. le flux de chaleur total cédé à l’eau de refroidissement,
3. la température de l’eau à la sortie de l’échangeur TFs,
4. la surface totale nécessaire pour le refroidissement, en considérant les deux de
fonctionnement: co-courants et contre-courant. Conclure.
Solution:
Type d’échangeur: échangeur tubulaire à courants parallèles composé de deux tubes coaxiaux
Fluide froid (l’eau):
m F 12000 Kg / h
C P 1 Kcal / Kg .C
F
TFe 1C
T Fs ?
Fluide chaud (l’acide sulfurique):
° ; = °
Coefficient global d’échange thermique: .
Surface d’échange nécessaire au refroidissement:
L’acide sulfurique circule dans un espace annulaire, son débit est donné par:
.
m C . D32 D22 V
4
. .
A.N.: m C 2 ,38 Kg / s ou bien m C 8569 Kg / h (débit massique horaire)
C/C: On conclut qu’en fonctionnement en mode contre courant la surface d’échange nécessaire pour le
refroidissement d’un fluide chaud, en y enlevant la même quantité de chaleur , est moins importante
comparée à celle exigée par un fonctionnement en mode co-courants, en raison de la valeur plus élevée
de TLM (TLM(cont.cour.)>TLM( co-cour.)).
3.2.2. Autres types d’échangeurs de chaleur: échangeurs à courants croisés, à tubes et calandre, à
plaques, etc
Dans le cas de ces échangeurs plus élaborés, la quantité évaluée selon la méthode précédente ne
représente plus exactement la différence de température logarithmique moyenne. On continue toutefois
à calculer comme s’il s’agissait d’un échangeur de chaleur à contre-courant pur,en corrigeant
cependant le résultat obtenu par l’introduction d’un facteur correctif, noté F, tenant compte de la
véritable configuration des écoulements.
Le facteur correctif est toujours inférieur à l’unité, puisque toutes choses égales (mêmes fluides,
mêmes températures d’entrée et de sortie, même surface et même coefficient d’échange global), la
configuration contre courant pur est la plus favorable à l’échange thermique.
Notons que dans la conception des échangeurs on fera en sorte que le coefficient correctif soit
supérieur à 0,8 pour garantir que la surface d’échange utilisée le soit avec une bonne efficacité.
La littérature fournit les valeurs de sous la forme d’abaques (ou de formules), pour la plupart des
configurations courantes d’écoulements. Ces abaques ont tous comme paramètres d’entrée les
quantités:
dans lesquelles et désignent les températures des deux fluides, est généralement la température
du fluide circulant dans les tubes et celle du fluide circulant dans l’enveloppe autour de tubes.
Exercice d’application 2:
On reprend l’exemple précédent avec, à la place de l’échangeur à courants parallèles, un appareil à
courants croisés, l’acide sulfurique s’écoule dans les tubes et l’eau (fluide brassé) autour de tubes
dans l’enveloppe. Quelle sera la surface d’échange nécessaire?
Solution:
La moyenne logarithmique de différence de température TLM relative à l’échangeur à contre courant,
figurant dans l’expression de la puissance thermique échangée entre les deux fluides, doit être corrigée
par un facteur pris dans l’abaque de la figure .
K .S .F TLM ,cont co
Déterminons la valeur de F:
t s te TCs TCe 21 85
P T t P T T 1 85 0 ,76
e e Fe Ce
.
.
m .C P m .C P
R Te Ts t R TFe TFs 1 17 ,45 0 ,26 ouR C 8569 0 ,36
0 ,26
t s te .
TCs TCe 21 85 .
12000 1
m .C P m .C P
T F
On déduit sur l’abaque: .
D’où: S 5 ,55 m 2
K .F TLM ,cont co
On rappelle que:
197430Kcal / h , K 1000 Kcal / h.m 2 .C et TLM ,cont co 39 ,1C .
La surface d’échange devra être supérieure d’environ à celle exigée par le fonctionnement en
mode contre courant de l’échangeur de l’exemple précédent, et inférieur d’environ à celle exigée
par le fonctionnement en mode co-courant du même appareil.
On montre que la puissance d’échange maximum serait obtenue avec un échangeur idéal à contre-
courant pur, infiniment long et sans pertes. Dans ces conditions, la température de sortie du fluide de
plus faible débit de capacité thermique (on appelle ainsi la quantité: ) serait égale à la
température d’entrée de l’autre fluide. Le fluide de plus faible capacité thermique subit un changement
de température égal à la différence de température maximale dans l’appareil .
TFeTCs
Figures 8:
Donc:
ou
ou encore:
L’efficacité d’un échangeur étant connue, on peut en déduire la puissance thermique réellement
échangée par la relation:
On remarque que seules les températures d’entrée des fluides qui interviennent dans cette expression.
Il reste donc à évaluer pour différents types d’échangeur.
avec:
avec:
avec:
avec :
L’efficacité d’un échangeur peut également être obtenue à partir d’abaques (voir TD).
Ainsi, le calcul d’un échangeur par la méthode revient à évaluer, dans l’ordre:
Exercice d’application 3:
Du benzène ( ) à la température circule avec un débit de
dans un échangeur de chaleur tubulaire simple où il va être refroidi par de l’eau qui
entre à avec un débit de . Cet échangeur a un coefficient global d’échange
.
1. Fonctionnement à co-courant :
a- Déterminer la température limite que l’on obtiendrait avec un échangeur de longueur infinie.
b- En s’imposant une température de sortie du benzène de 37°C, déterminer la température de
sortie de l’eau ainsi que la surface d’échange nécessaire.
2. Fonctionnement à contre-courant :
a- Pour les mêmes conditions de température, déterminer la surface d’échange nécessaire.
b- Calculer l’efficacité de l’échangeur.
c- On dispose d’un échangeur de chaleur de surface identique à celle calculée en 1). Calculer la
température de sortie de benzène et l’efficacité dans ce cas.
3. En utilisant ce même échangeur de façon préférentielle à co-courant, quel pourcentage
d’énergie (défini par rapport à l’énergie qu’on aurait pu tirer dans les meilleures conditions
d’utilisation, c’est-à-dire en fonctionnement à contre-courant) gaspille-t-on?
Solution:
Type d’échangeur: échangeur tubulaire simple à courants parallèles.
m F 2000 Kg / h
C 1 Kcal / Kg .C
Fluide froid (l’eau): PF
TFe 15C
T Fs ?
m C 3000 Kg / h
C 0 ,44 Kcal / Kg .C
Fluide chaud (le benzène): PC
TCe 70C
T Cs ?
Coefficient global d’échange thermique: K=750 Kcal/h.m2.°C.
Surface d’échange nécessaire au refroidissement: S=?.
1- Cas où l’échangeur fonctionne en mode co-courants:
Les représentations graphiques de TF(x) et TC(x) sont illustrées sur la figure suivante:
TC ( x ) TCe 1 e mx
TFe TCe 1 r
TF ( x ) TFe r . 1 e
mx
T T 1 r
Ce Fe
m C C PC 1 1
avec : r 0 ,66 et m KP
m F C PF
m C C PC m C C PC
étant le périmètre de la section de la paroi d’échange.
T(x)
TCe
TC(x)
TCs
Te Tlim Ts
TFs
TF(x)
TFe
Figure 9: x
0 x=L
TFs est toujours inférieure à TCs
1.a- On remarque que les deux fluides voient leurs températures se rapprocher d’une température
m C C PC TCe m F C PF TFe
limite Tlim. Cette température est telle que: Tlim
m C C PC m F C PF
En effet,
m C C PC TCe TCs m F C PF TFs TFe
lim m C C PC TCe TC ( x L ) lim m F C PF TF ( x L ) TFe
L L
m C C PC TCe Tlim m F C PF Tlim TFe
m C C PC TCe m F C PF TFe
D' où : Tlim
m C C PC m F C PF
E
C min .TCe TFe
d’autre part:
C
1 exp NUT 1 min
E C max
: Efficacité d’un échangeur à courants de type co-courants
C
1 min
C max
KS
avec : NUT : nombre d’unité de transfert thermique,
C min
C min Min m C C PC , m F C PF et C max Max m C C PC , m F C PF .
Tous calculs faits, on obtient:
A.N. : et
Or,
K .S NUT .C min
NUT S
C min K
A .N . : S 5 ,85 m 2
2- Cas où l’échangeur fonctionne en mode contre courant:
2.a- Surface d’échange nécessaire (mêmes conditions de température et même qté de chaleur
échangée):
E
C min .TCe TFe
A.N.: E 0 ,6
la relation:
C
1 exp NUT 1 min
E C max
C C
1 min .exp NUT 1 min
C max C max
A.N.: E 0 ,6
l’abaque en utilisant les paramètres d’entrée suivants: NUT ; min 1 ,21;0 ,66
C
C max
C
E E NUT 1 ,21; min 0 ,66
C max
C C
E NUT 1 ,21 ; min 0 ,5 E NUT 1 ,21 ; min 0 ,75
C max C max
E
2
0 ,58 0 ,63
A .N . : E 0 ,6
2
2.c- Echangeur fonctionnant en mode contre courant de surface identique à celle de l’échangeur,
fonctionnant en mode co-courants, étudié en 1), S=5,85 m2.
Dans ce cas, seule la méthode (NUT) peut être appliquée puisque on l’ignore les valeurs des
températures de TFs et TCs.
Calcul de E :
KS KS
NUT C 3 ,324
min
m C C PC
On a: C min m C C PC
0 ,66
C max
m F C PF
C
1 exp NUT 1 min
C max
E
C C
1 min .exp NUT 1 min
C max C max
A.N.: E 0 ,86
Remarque:
Plus généralement, un échangeur de chaleur de configuration quelconque aura des performances
thermiques toujours supérieures à celles d’un échangeur tubulaire simple fonctionnant en mode co-
courants et inférieures à celles d’un échangeur tubulaire simple fonctionnant en mode contre courant.