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Transfert de chaleur par rayonnement

1-INTRODUCTION
Tous les corps solides, liquides ou gazeux émettent un rayonnement de
nature électromagnétique. Cette émission d’énergie représente un flux de chaleur
émis par le corps considéré. Ce rayonnement est composé de radiations de
longueurs d’ondes différentes (0.1 µm à 100 µm)

Figure 1- le spectre électromagnétique

Le vide et la plupart des gaz simples (O 2 , N 2 , H 2 ) constituent des


milieux parfaitement transparents à la propagation de ce rayonnement. Certains gaz
composés (en particulier CO2, H2O CO, CH4) sont seulement partiellement
transparents, car la propagation s’accompagne d’une diminution de l’énergie
transportée. Certains liquides et solides (polymères, verres) entrent également dans
cette catégorie. Mais la majorité des liquides et solides sont opaques, car ils arrêtent
la propagation de tout rayonnement dès leurs surfaces. Du point de vue de
l’émission, on distingue :
- le rayonnement de corps opaques provenant de leur seule surface
- le rayonnement des corps partiellement transparents qui provient de toute
leur masse.
L’émission de rayonnement électromagnétique par des corps réduit ainsi
leurs énergies internes. Il s’agit d’un flux de chaleur émis par le corps considéré.
Un rayonnement incident qui arrive sur un corps opaque avec une énergie
i, est partiellement réfléchi (r), le reste est absorbé (a) au voisinage de l’impact.
On a i = r+a

Figure 2 - Interaction d’un rayonnement thermique et d’un corps opaque

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Thermodynamique Appliquée MEC1
La réflexion peut être diffuse (r dans toutes les directions), spéculaire (r
dans la direction symétrique de i), ou quelconque.

Figure 3 - Divers types de réflexions

Il faut noter, que tout corps en équilibre thermique émet et reçoit en même
temps des rayonnements. Il devra être considéré au moment d’étude à la fois
comme émetteur et récepteur.

2. Grandeurs et relations fondamentales attachées aux corps opaques


Il existe deux classifications pour les diverses grandeurs physiques
impliquées dans la transmission de l’énergie par rayonnement :
- Une classification selon la composition du spectre du rayonnement
thermique :
Elles sont appelées « totales » ou « énergétiques » lorsqu’elles concernent
l’ensemble du spectre du rayonnement thermique. Elles sont appelées
monochromatiques lorsqu’elles concernent une longueur d’onde.
- Une classification selon la distribution spatiale du rayonnement :
Les grandeurs sont dites hémisphériques lorsqu’elles concernent l’ensemble des
directions de l’espace. Elles sont dites directionnelles lorsqu’elles concernent une
direction donnée.

2.1 Grandeurs relatives aux surfaces émettant un


rayonnement
2.1.1 Flux d’une source :
Désigne la puissance émise par une source dans tout l’espace où elle peut
rayonner. Il est noté  et s’exprime en Watts.
Si une source est de dimensions faibles par rapport à la distance la
séparant du point d’où on l’observe, elle sera considérée comme ponctuelle, et
pourra rayonner dans toutes les directions de l’espace sphérique qui l’entoure,
c’est-à-dire dans un angle solide de 4 stéradian. Si au contraire, la source est de
grandes dimensions, un élément dS de la surface de cette source pourra rayonner
dans un espace hémisphérique limité par le plan tangent à la source, soit donc dans
un angle solide de 2 stéradians.
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2-1-2. Emittance d’une source


C’est le flux total émis par unité de surface de la source :
d
M 
dS
W / m2  
d

Figure 4 - Emittance d’une source, en Watt/m2

2-1-3. Intensité d’une source dans une direction Ox


Considérons de nouveau un élément de surface dS d’une source S, et une
direction quelconque Ox par rapport à cet élément dS, l’axe Ox étant repéré par
l’angle  qu’il fait avec la normale On à dS.
Considérons également un angle solide élémentaire d entourant la
direction Ox. Si le flux de la source dans tout l’espace hémisphérique où elle
rayonne est , on notera dOx la portion de ce flux rayonnée dans l’angle solide d.
Par définition, on appellera intensité de la source dans la direction Ox la
dOx
quantité : I Ox = Cette intensité Iox s’exprime en Watt/stéradian ( W/sr).
d

Figure 4 –intensité de la source dans la direction Ox


2-1-4 Luminance d’une source
dans une direction Ox
On définit la luminance Lox d’une source d’aire
dS, dans la direction Ox, comme le quotient de
l’intensité Iox de la source dans cette direction, par l’aire

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Thermodynamique Appliquée MEC1
I Ox I Ox
apparente dS’ de la source dans la même direction: L Ox = =
dS dS cos 
En effet, vu de la direction Ox, tout se passe comme si le flux était émis par la
surface projetée dS’ = dS cos . En introduisant la définition de l’intensité I ox la
dOx
d  d 2Ox
luminance s’exprime par la relation: L Ox = =
dS cos  d dS cos 
La luminance apparaît donc comme la puissance rayonnée par unité d’angle solide
entourant la direction Ox, et par unité de surface projetée perpendiculairement à
cette direction. Elle s’exprime en Watt par m2 et par stéradian ( W/(m2.sr) )
Le flux élémentaire émis par un élément de surface dS dans un angle
solide d entourant une direction Ox, inclinée d’un angle  sur la normale à cette
surface, a donc pour expression: d
2
 Ox = L Ox dS cos d
2.1.5 Loi de Lambert
Une source obéit à la loi de Lambert si sa luminance est la même dans
toutes les directions de l’espace. On parle alors de source isotrope ou diffuse ou
Lambertienne.
Lox=L indépendante de la direction ox. Ce sera le cas de pratiquement toutes les
surfaces émissives qui nous concernent, et pour lesquelles la luminance L ne
dépendra que de la température T de la surface.
2.1.6. Relation entre émittance et luminance dans le cas
d’une émission diffuse
Le flux émis par une surface élémentaire dS dans un angle solide d
entourant une direction ox a pour expression :
d 2 Ox = L Ox dS cos d
Intégrons cette expression dans le demi-espace de 2 stéradians au-dessus de dS.
d = L dS  cos  d
2 sr

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L’émittance M, telle qu’on l’a définie au § 2.1.1, d’une source diffuse est donc
d
donnée par: M =
dS
= L  
2 sr
cos  d

Pour calculer l’intégrale triple ci-dessus,


on commence par garder l’angle 

constant: M = L 0
2
cos   d 
2 sr

L’intégration de l’élément d’angle


solide d autour de Oz conduit à la
surface de la couronne sphérique
engendrée par la rotation autour de Oz
du segment AH. Cette aire a pour
valeur: 2 AH R d, c’est-à-dire,
compte-tenu que R=1, 2 sin  d

M = 2  L  2 cos  sin  d
0
Il vient donc:

=  L  2 sin 2  d
0

c’est-à-dire:M =  L
C’est la relation entre l’émittance M et la luminance L d’une surface émissive
diffuse, dite encore Lambertienne, c’est-à-dire respectant la Loi de Lambert.
2-2 Grandeurs relatives aux surfaces recevant un rayonnement
Les notions de flux, d’intensité et de luminance s’appliquent aussi bien au
rayonnement incident sur une surface qu’au rayonnement émis par celle-ci. Par
contre, la notion d’émittance est remplacée dans le cas d’un rayonnement incident,
par l’éclairement de la surface.
2.2.1 Eclairement
d
On désigne ainsi le flux total reçu par l’unité de surface réceptrice: E =
dS

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L’éclairement E s’exprime en W/m2. C’est donc la densité de flux de chaleur


arrivant sur l’unité de surface réceptrice dS, en provenance du demi-espace visible
depuis cette surface.
2-3 Récapitulation des principales définitions
Grandeurs hémisphériques, caractérisant un rayonnement émis dans
l’ensemble des directions de l’espace environnant la source considérée

Grandeur totale, Grandeur monochromatique concernant


Grandeur concernant une longueur d’onde unique 
l’ensemble du
Flux d’une spectre
Fluxrayonné
total Flux monochromatique
 en W  d 
source   =   en W/m
 d  

Emittance Emittance totale Emittance monochromatique


d’une source d  dM   d  
2
M= en W/m2 M =   =   en W/m3
dS  d    dS d  
Grandeurs directionnelles, caractérisant un rayonnement émis dans une
direction particulière Ox
Intensité totale dans Intensité monochromatique dans la direction
Intensité la direction Ox Ox
d’une source dOx  dI   d 2Ox 
I Ox = en I Ox,  =  Ox  =   en
d  d    d d  
W/sr
W/(m.sr)
Luminance Luminance totale Luminance monochromatique dans la
d’une source dans la direction Ox direction Ox
I Ox d 2 Ox  dL Ox  d 2Ox, 
L Ox = = L  =  =
dS cos  dOx,
dS cos d   d dS cos
en W/(m2.sr) en W/(m3.sr)
Tableau 1 - Récapitulation des principales définitions

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3. Lois de rayonnement thermique : cas du corps noir


Un corps noir est un corps qui absorbera tout rayonnement incident le
frappant, sans en réfléchir ni laisser échapper aucune fraction, et ceci quelques
soient les longueurs d’onde et les directions de propagation. De la même manière,
un corps noir sera capable de rayonner dans chaque longueur d’onde le maximum
d’énergie calorifique stockable théoriquement dans cette bande de fréquence à un
niveau de température T déterminé. Un tel corps, thermiquement idéal, n’existe pas
dans la nature.
Dans tout ce qui suit, les grandeurs relatives au corps noir seront affectées
d’un indice supérieur «0». Ainsi, par exemple, l’émittance monochromatique du
corps noir à la longueur d’onde  sera notée M 0
3.1 Loi de PLANCK
Cette loi relie l’émittance monochromatique du corps noir M 0 , à la
longueur d’onde  et à sa température absolue T.
2  h C2  - 5
Elle s’exprime sous la forme: M 0 = hC (Eq. a)
kT
e - 1
Avec: C = C0 / n : n l’indice de réfraction du milieu, et C0 = 2,9979 . 108 m/s
h : est la constante de PLANCK, h = 6,6255.10 -34 J.s
k : est la constante de BOLTZMANN, k = 1,3805.10 -23 J/K
Lorsque le rayonnement se propage dans un milieu dont l’indice de réfraction
est égal à l’unité, ce qui est le cas en toute rigueur pour le vide, et pour l’air en
première approximation, la loi de PLANCK peut se mettre sous la forme simplifiée
suivante, qui est celle qui sera utilisée dans la pratique courante:
C1  - 5
M 0 = C2 (Eq. b)
e T  1
C1 et C2 sont deux constantes physiques dont les valeurs sont données, en unités
S.I, dans le tableau suivant:

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T  C1 = 2  h C 20 C2 =
h C0 M 0
k
K m 3,741.10-16 W.m2 0,014388 m.K W/m3
K m 3,741.108 W. m4/m2 14.388 m.K W/(m2. m)
La figure 7 ci-dessous représente les courbes de variation de l’émittance
monochromatique d’un corps noir, calculées à l’aide de la relation (Eq b), pour
diverses valeurs de la température absolue de ce corps noir.
Chaque courbe présente pour une certaine abscisse m un maximum d’autant plus
prononcé que la température T est plus élevée.

Figure 7 - Emittance monochromatique du corps noir

3.2. Lois de WIEN


3.2.1. 1ièr Loi de WIEN ou lois du déplacement
L’abscisse m du maximum de M 0 , se déplace vers les courtes longueurs
d’onde lorsque la température croît. C’est ce qu’exprime la « loi du déplacement »
de WIEN :  m T = 2898 m.K
3.2.2. 2ème Loi de WIEN
Cette loi fournit la valeur du maximum M 0m en fonction de T. Elle
s’exprime sous la forme suivante: M 0m = B T5
La constante B est donnée dans le tableau suivant:

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T  B M 0m
K m 1,287.10-5 W/(m3.K5) W/m3
K m 1,287.10-11 W/(m2. m .K5) W/(m2. m)
3.3. Loi de STEFAN-BOLTZMANN
Cette loi fournit l’émittance totale du rayonnement du corps noir dans le
vide, en fonction de sa température absolue. On peut l’établir en intégrant sur
l’ensemble du spectre, la relation (Eq a) exprimant la loi de PLANCK.
La loi de STEFAN-BOLTZMANN s’exprime par la relation : M0 =  T4
 est la constante de STEFAN-BOLTZMANN, dont l’expression et la valeur
numérique sont données dans le tableau suivant:
25 k4 M0
 = T
15 C 20 h 3
5,67 . 10-8 W/(m2.K4) K W/m2
4. Rayonnement des corps réels
L’évaluation des propriétés émissives des substances réelles se fait par
rapport à celles d’un corps noir placé dans les mêmes conditions de température et
de longueur d’onde, à l’aide de coefficients appelés émissivités, totales ou
monochromatiques, hémisphériques ou directionnelles.Ainsi, les émittances totale
et monochromatique d’une surface réelle déterminée, seront fournies par des
relations du type :
M =  M0 et M =   M0
relations dans lesquelles  est l’émissivité hémisphérique du corps, et  son
émissivité monochromatique à la longueur d’onde .
Quant aux luminances L et L du corps, elles seront liées à celles du corps noir par
les relations:
0 M 0
L Ox =  Ox L0 =  Ox M  et L Ox,  =  0x,  
dans lesquelles Ox est l’émissivité directionnelle totale du corps, et Ox, son
émissivité directionnelle monochromatique.

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Thermodynamique Appliquée MEC1
4.1. Notion de corps gris
Hypothèse simplificatrice : toutes les surfaces en présence auront une
émissivité indépendante de la direction d’émission et de la longueur d’onde, tout
comme un corps noir, mais à des niveaux d’énergie moindres.
De tels corps pourront alors être qualifiés de gris, et seront caractérisés du
point de vue de leurs propriétés radiatives par les relations suivantes:Ox = Ox, = 
= Constante
L’émittance totale d’un corps gris sera alors déduite celle du corps noir donnée par
la loi de STEFAN-BOLTZMANN: M =   T4 en W/m2
Le tableau suivant donne quelques valeurs d’émissivités 
Nature de la substance émissivité 
réfractaire 0,8
peinture réfléchissante 0,3
fer poli 0,15 (à 20°C) à 0,35 (à 900°C)
aluminium poli 0,05
aluminium oxydé 0,15

4.2. Loi de KIRCHHOFF


Cette loi établit un rapport entre les propriétés émissives et absorbantes d’un corps.
Pour la démontrer, on considère un corps placé dans une enceinte fermée dont les
parois possèdent les propriétés d’un corps noir. Tout le système est en équilibre
thermique à une température uniforme T, et le corps considéré n’enregistre donc ni
gain ni perte thermique.

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Dans ces conditions, un élément de


surface dS du corps émet dans un
angle solide élémentaire d entourant
une direction Ox inclinée d’un angle
 sur la normale un flux
monochromatique :
d  
2
Ox,  ém is =
 Ox,  L0 dS cos d
Simultanément, la surface dS reçoit dans le même angle solide d, et à la même
longueur d’onde , unflux émis par l’enceinte noire qui a pour valeur
L0 dS cos d .
Le corps considéré en absorbera donc une partie:
d  
2
Ox,  absorbé = Ox,  L0 dS cos d
L’équilibre thermique du corps implique l’égalité des flux émis et absorbé, d’où la
relation suivante qui exprime la Loi de KIRCHHOFF:
 Ox,  =  Ox, 
Dans le cas où les rayonnements émis et reçus par le corps sont parfaitement
répartis sur l’ensemble des directions de l’espace hémisphérique (cas d’une
émission et d’un éclairement diffus), la loi de KIRCHHOFF précédente est
également applicable aux propriétés monochromatiques hémisphériques:
 = 
Il n’est généralement pas possible d’étendre la loi de KIRCHHOFF au
rayonnement total émis et absorbé par un corps quelconque, et donc de considérer
que  = .
En effet, l’émissivité totale (T) d’un corps est définie par la relation:

M(T)   M 0 (T) d
 (T) = = 0

M 0 (T)  T4
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Cette fonction (T) est une propriété caractéristique du seul corps émetteur,
dépendant de son émissivité monochromatique , et variant avec sa température T.
Par contre, le coefficient d’absorption total de ce même corps est la fraction 
absorbée par le corps, sur l’ensemble des longueurs d’ondes incidentes. Si E est
l’éclairement monochromatique tombant sur le corps, on a:
 
0 E  d   E  d
 =  =
0

 E  d
0
E

Le coefficient d’absorption  dépend donc lui aussi du corps considéré, par


l’intermédiaire des , mais aussi de la composition spectrale E du rayonnement
reçu, et donc en définitive de la nature et de la température du corps qui a émis le
rayonnement absorbé.
C’est pourquoi le coefficient d’absorption total  ne saurait être une caractéristique
intrinsèque d’un corps, comme l’est son émissivité totale (T).
D’une manière générale, on aura donc: 
Il y a deux exceptions importantes à cette situation:
 Le corps noir, défini par les propriétés:
 = 1 et  = 1 quelque soit 
Il en résulte immédiatement que:
=
 Les corps gris, définis par la propriété:
 =  quelque soit 
La relation :   =   entraîne donc:  =  quelque

soit ,
C’est-à-dire encore:
=
5. Calcul des échanges de chaleur par rayonnement.
On se limite à étudier certains cas simples pour lesquels le calcul des
échanges entre les corps est possible. Une première approximation consiste a
assimilé tous les corps solides rencontrés à des corps gris : La grande difficulté

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réside dans la « réduction » d’un cas réel à un cas connu : c’est ce que l’on appelle
la modélisation du problème.
5.1 Echanges par rayonnement entre deux surfaces noires
opaques, séparées par un milieu parfaitement transparent.

dS2

d1

dS1
Figure : Echanges par rayonnement entre deux surfaces.
L’équation : d 212 = L0T1 dS1 cos1 d12 . décrit le flux total émis par un
élément de surface dS1d’un corps noir dans l’angle solide d1 2 (direction D).
dS2 cos 2
Avec : d12 =
d2
M 0T1 dS1 cos 1 dS 2 cos 2
Donc d 1 2 =
2

 d2
Soit un deuxième corps noir dont l’élément de surface dS2intercepte le
rayonnement émis par d1 2 . Alors Lorsque le corps numéro 2 est un corps noir,
ce flux est totalement absorbé. Simultanément, dS2(à la température 2 T2) émet en
direction de dS1:
M 0T2 dS1 cos 1 dS 2 cos 2
d  21 =
2

 d2

74 | P a g e
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Le bilan de l’échange est :
cos 1 dS 2 cos 2

d 212  d 212 - d 2 21 =  T14  T24  dS 1

 d2
Par intégration, en obtient Le flux total échangé entre S1 et S2 :

dS1 cos1 dS2 cos 2


12 =  T14  T24  
S1S 2  d2
12 =  T14  T24 S1 F12   T14  T24 S 2 F21
Avec
dS1 cos1 dS2 cos 2
S1 F12  S2 F21 = 
S1S 2  d2
F12 et F21 sont des quantités purement géométriques et sans dimensions
F12 : Facteur de forme sous lequel S1 voit S2
F21 : Facteur de forme sous lequel S2 voit S1
De ce fait, le problème du calcul des échanges se réduit uniquement au calcul de
ces facteurs de forme.
5.2. Les facteurs de forme
On définit le facteur de forme Fij par :
dSi cos i dS j cos j
S i Fij  S j Fji = 
Si S j  d2
Le facteur de forme Fij est aussi la fraction du flux hémisphérique qui
i  j
atteint Sj en provenance de Si : Fi , j =
i
5.2.1. Calcule des facteurs de forme
5.2.1.1. Relation d’addition
Soit une surface Sj décomposable en deux surfaces (Sj1 et Sj2 ), l’opérateur intégrale
étant un opérateur linéaire, on obtient la relation
S j  S j1  S j2  Fij  Fij1  Fij 2
5.2.1.2. Cas d’une enceinte (surface fermée)
Soit une surface fermée constituée de surfaces noires individuellement isothermes,
au nombre de N :

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N  i j
i N

 Fi, j = j 1

i

i
1  F
j1
i, j =1
j1
5.2.1.3. Facteurs de forme pour deux surfaces en
" influence totale "
Cas de deux sphères, de deux cylindres très longs, de deux plans infinis
parallèles, d’une demi-sphère ou d’un demi-cylindre très long avec leur plan de
base de surface :

Tout le flux émet par 1 est reçus intégralement par 2 (influence totale) :
F12  1
S1
S1 F12  S 2 F21  S1  F21 
S2
S1
F21  F22  1  F22  1 
S2
5.3 Représentation des échanges radiatifs entre surfaces noires
par analogie électrique
La relation exprimant le flux net échangé entre deux surfaces noires
1,2 =  T14 - T24 S1 F12  M10 - M02 S1 F12
D’où :

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1, 2
M 0
1 
- M 02 
S1 F12

5.4 Echanges par rayonnement entre deux surfaces grises


opaques séparées par un milieu parfaitement transparent.
Ce type de surface, outre le flux radiatif émis, réfléchit une partie du flux
radiatif incident (qu’elle reçoit). On introduit une nouvelle grandeur, appelée
radiosité J, constituée du flux émis et du flux réfléchi c’est à dire du flux qui quitte
la surface.

J

e r E

(S)

J  e   r

Où e   T 4

 r  E  1   E  1   E (Car corps gris : =)

Cas deux plans infinis parallèles (influence totale) :

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Pour S1 on a : e  1  1T14
 r  (1   1 ) J 2

J2 constitue l’éclairement de S1, J1 constitue l’éclairement de S2 :


J1  1  J 2 1   1 
J 2   2  J1 1   2 
L’expression finale des éclairements est :
1  1  1  2
J1 
1  1  1 1   2 
  1   2 1
J2  2
1  1   1 1   2 
Le flux 12 s’écrit :
 1 2
12  S112  S1  J 1  J 2   S1  T14  T24 
1  1   1 1   2 
12  1 2
 J1  J 2   T14  T24 
S 1  1   1 1   2 

Avec : S1=S2=S

Exemple :
Cas de deux surfaces grises (de dimensions finies) fermant tout l’espace

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Le flux total (en watts) quittant S1 s’écrit :

S1 J1  S11  1   1 F11S1 J1  F21S 2 J 2 


et comme S 2 F21  S1 F12
J1  1  1   1 F11 J1  F12 J 2 
De même
J 2   2  1   2 F21 J1  F22 J 2 
Le flux échangé entre S1 et S2 s’écrit :

12  S1 F12 J 1  S 2 F21 J 2  S1 F12 J 1  J 2 


On trouve :
12  1 2
  T14  T24 
S1  S  F
1  1   1 1 1   2    1 2 11
 S2  F12

6. Rayonnement de corps partiellement transparents

Pour ce genre de corps, on doit introduire la transmission τ, le bilan devient


    1
Quand un rayonnement 0 pénètre dans un milieu semi-transparent, il s’éteint
progressivement par absorption, entre x et x + dx il aura perdu un certain
pourcentage de sa valeur en x. Si ce pourcentage est proportionnel à dx, on aura :
d
 kdx
 ( x)
et après intégration
 ( x )   0 e  k x (loi de Beer)
En fait, le problème peut se décomposer en une somme Σ(x) avec un coefficient
Kλ pour chaque longueur d’onde :
 ( x )  0  e  k  x
6.1 Les gaz comme récepteurs de rayonnement
79 | P a g e
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Une couche gazeuse d’épaisseur L absorbera donc (à ne pas confondre avec L la
luminance):
 abs   0   L   0 1  e  kL    0 . L
 L  1  e  kL est donc le coefficient d’absorption de la couche L. Le facteur de
transmission sera donc :
 L  e  kL  1   L
6.2 Les gaz comme émetteurs de rayonnement
L’extension de la loi de Kirchhoff pour les gaz d’épaisseur L s’écrit
 L   L  1  e k  L
Les gaz ne sont pas des corps gris :  L   L . En effet, εL dépend de la température
du gaz, alors que αL. dépend de la température du rayonnement absorbé.

6.3 Application : Echanges par rayonnement entre deux


surfaces grises opaques séparées par un milieu semi-transparent.
Cet exemple est de grande importance pratique puisque c’est le cas de l’échange
entre un gaz rayonnant chauds et les parois du four qui le contient. C’est aussi
malheureusement un des plus difficiles et nous nous bornerons à quelques
exemples de résultats à titre indicatif.

6.3.1. Echange entre une paroi et un gaz

Figure : Echange entre une paroi et un gaz

6.3.1.1. Paroi noire:


On écrit que le flux émis par le gaz (εgg calculé à la température Tg) moins le flux
absorbé par le gaz (αgp calculé à la température Tp) est égal au flux échangé avec
la paroi:
 gp    gg Tg4   gpTp4 
6.3.1.2. Paroi grise (εp):
 gp   ggTg4   gg  p ggTg4   gp pTp4

80 | P a g e
Thermodynamique Appliquée MEC1

 gp  1   gg (1   p ) gg T g4   gp  p T p4
 pg   p Tp4   gg Tg4 

6.3.2. Echange entre deux parois parallèles infinies séparées


par un gaz

Figure Parois parallèles séparées par un gaz


6.3.2.1. Deux parois noires:

1    gg Tg4  (1   g 2 )T24  T14  reçu par P1

2    gg Tg4  (1   g1 )T14  T24  reçu par P2

3   2 gg Tg4   g1T14   g 2T24  cédé par le gaz

On a bien: ϕg = ϕ1 + ϕ2.

6.3.2.2. Deux parois grises et gaz gris: (On


suppose g = g)
Si on pose:
E1 = flux total arrivant sur P1 (éclairement), par unité de surface
J1 = flux total quittant P1 (radiosité)
E2 = flux total arrivant sur P2
J2 = flux total quittant P2
On a:
E1  1   g J 2   gTg4
J 1  1   1 E1   1T14
E2  1   g J1   gTg4
J 2  1   2 E 2   2T24
Le flux échangé par P1 avec P2 et avec le gaz est: ϕ1 = J1 - E1.
On trouve, en séparant la contribution de T2 et celle de Tg:

81 | P a g e
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 2 1   g T14  T24    g 1  1   g 1   2 T14  Tg4 


1   1
1  1   g  1   1 1   2 
2

Pour Tg = T1 = T2 , on retrouve ϕ1 = 0

Pour Tg = T2 , on a :

1  
1  1    1   T
g
2
2 1
4
 T24 
1  1   g  1   1 1   2 
1 2

• Pour obtenir ϕ2, il suffit d’intervertir les indices 1 et 2..


 1 1   g T24  T14    g 1  1   g 1   1 T24  Tg4 
 2   2
1  1   g  1   1 1   2 
2

• Le flux échangé par le gaz avec P1 et P2 est ϕg = ϕ1 + ϕ2:

 1 1  1   g 1   2 T14  Tg4    2 1  1   g 1   1 T24  Tg4 


 g   g
1  1   g  1   1 1   2 
2

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