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1
Rappel
• Dipôle électrocinétique
• On appelle dipôle électrocinétique tout système relié à
l'extérieur par deux conducteurs uniquement.
• On distingue le dipôle passif c’est un dipôle qui
consomme de l’énergie électrique et qui transforme toute
cette énergie en chaleur (caractérisé par: si u=0, I=0)
• le dipôle actif qui produit de l’énergie (ex générateur, )

Générateur de tension

Classification
des dipôles
en régime Résistance
continu

Diode

Le comportement d'un dipôle est caractérisé par deux grandeurs


2
électriques duales : la tension et le courant.
Courant électrique (en Ampère A) dq
= Variation du débit de charge i
Son sens marqué par une flèche dans le conducteur dt

• Définition : le sens conventionnel du


courant électrique est le sens du
mouvement des porteurs de charges
positives.

Le sens conventionnel du courant


est donc le sens inverse du
mouvement des électrons (q < 0) :

A  C 
dq est la quantité d’électricité qui traverse la dq
section S du conducteur pendant la durée dt. i
dt S 
A.N. Dans un fil, le débit est de 100 milliards d’électrons par seconde.
Calculer l’intensité correspondante.
Rep i = 0,016 μA 3
• Tension (en volt V)
• Notée u(t) marque la différence de potentiel
entre 2 points du circuit

• Définie/à la masse le potentiel est nul Vmasse = 0


VA-VB= VA-Vmasse= VA-0 =VA
• Grandeur algébrique: représentée par la flèche
• Convention de signe
• Générateur: même sens pour
les flèches représentant u et i
Récepteur: les
flèches sont de
VB-VA>0 sens contraire
VA-VB>0

• La tension est
une grandeur
algébrique :
uAB = -uBA 4
Sources de tension et de courant
Sources de tension: idéales
Un générateur de tension idéal délivre une tension indépendante du
courant débité : u = Cste = e 
i ( e= force électromotrice du
générateur) sa résistance interne est nulle

Réelles: u délivré dépend du curant débité (sa résistance interne r


n’est pas nulle: souvent c’est le cas des générateurs réel.)

5
• Source de courant: Idéale (ou indépendante):
• Un générateur de courant idéal débite un courant dont l'intensité est
indépendante de la tension aux bornes du générateur

i=Cste
• rateur

• Source de courant: dépendante (ou Réelle)

6
• Résistance (en W): souvent
notée R
• Loi de fonctionnement: loi d’Ohm
u(t)= Ri(t)
• i(t) = Gu(t) (G=1/R = conductance)
• Si R= Cste le dipôle est linéaire

•Association de résistances (résistances équivalentes):


•En série: en parallèle

A
A

B
B

n n
1 1
R  R AB
V
  1 Ri
n
G   Gi  
I 1 RAB 1 R
7i
Théorème de Kennelly
Ce théorème est parfois utilisée pour la simplification de circuits comportant
des dérivations.
Équivalence étoile-triangle
Les deux circuits de la figure ci-dessous sont équivalents si les valeurs de
leurs résistances sont liées par les relations indiquées ci-dessous.

Le passage :
R1 R2  R2 R3  R3 R1 triangle (ABC)
R12  étoile (OABC)
R3 R12 R13
R1 
passage : R12  R23  R31
R1 R2  R2 R3  R3 R1 étoile (OABC)
R23  triangle (ABC)
R1 R12 R23
R2 
R12  R23  R31
R1 R2  R2 R3  R3 R1
R31 
R2 R13 R23
R3 
R12  R23  R31 8
Diviseur de tension
Le montage diviseur de tension permet de diviser une tension U en autant de
tensions Ui qu’il y a de résistances en série Ri :

U1  R1 I , U 2  R2 I
U  U1  U 2  ( R1  R2 ) I
La tension est proportionnelle à la résistance. d’où :
U1 R1 U2 R2
 , 
U R1  R2 U R1  R2
Ri
Ui  U
 Ri
Formule générale :

Diviseur de courant
Le diviseur de courant divise un courant I - EX:Cas particulier de deux résistances :
en autant de courants Ii qu’il y a de
résistances en parallèle Ri : R2
I1  I et
R1  R2
Gi
Ii  I
 Gi
R1
I2  I
R1  R2 9
Circuits Electriques

• Un circuit électrique est constitué d’un


ensemble de dispositifs appelés dipôles,
reliés entre eux par un fil conducteur et
formant ainsi une structure fermée.
• Définitions:
• Un nœud d’un circuit est une
interconnexion où arrivent 3 fils ou plus.(nœuds: A,B,Cet D)
• Une branche est un tronçon de circuit situé
entre deux nœuds.(branches: AGC, AD, DC, CB et DB)
• une maille est un ensemble de branches formant une boucle fermée.
(ADCGA, ABCDA,DBCD, …)
10
• Lois dans les circuits électriques
• lois de Kirchhoff
• Les lois de Kirchhoff sont des outils simples et efficaces pour la
résolution des circuits électriques simples et complexes.

• Conservation du courant (loi des nœuds)


• En régime permanent, la conservation de la charge électrique se
traduit par la conservation du courant : en aucun point du circuit il ne
peut y avoir accumulation (ou perte) de charges. Cela signifie donc
que l’ensemble des courants entrants dans un nœud compense
exactement les courants sortants.

Loi des nœuds I1 + I 2 + I 4 = I 3 + I5

∑I entrants = ∑I sortants
Loi d’Ohm généralisée
VB-VA=e-Ri
11
• Exemple

• Déterminer UA-UG puis en déduire l’expression de UA-UA


uAG = uAB + uBC + uCD + uDE+ uGE = ∑I R- ∑E

Loi des branches (2nd loi de Kirchhoff)

Déterminer UA-UG (suivant


le chemin ABCDEFG) :
*déduire l’expression de la
tension entre deux point du
circuit.
UA-UG = ∑I R- ∑E

•puis en UA-UA ∑Um = 0 = ∑I R- ∑E


•Conclure? Conclusion: ∑IR = ∑E Convention de signe 12
• Résolution pratique des équations de Kirchhoff en
électrocinétique:
• En général, on cherche à calculer les courants Ik
(k=1;2... ;b) qui circulent dans chacune des branches
d’un circuit:

• un circuit comportant b branches: Le nombre réel


d’inconnues est en fait: b

• Il faut b équation: on utilise (n-1) équation aux nœuds, et


il reste m= b-(n-1) équations aux mailles. D’où b
équations pr résoudre le système

• b est le nombre de branches du circuit et n le nombre


de nœuds.
13
Déterminer les courants dans les différents branches du circuit

Le choix du sens des courants dans les 5 branches est arbitraire. Il y a pour cet
exemple 5 courants à calculer.
Mais on peut ramener les calculs à trois courants à calculer :I1, I2 et I3 car la loi
des nœuds en B et C donne : I4 = I1 – I2 et I5 = I2 – I3

14
Les flèches en pointillés indiquent les sens de parcours, choisis arbitrairement, des
3 mailles étudiées.
Pour la maille ABFGA, on obtient :

(VA – VB) + (VB – VF) + (VF – VG) + (VG –


VA) = 0
Soit : – 4 + 6.(I1 – I2) + 1 + 2.(I1) = 0
De même : – 6.(I1 – I2) + 3.(I2) + 7.(I2 – I3)
= 0 (maille FBCEF)
– 7(I2 – I3) + 4.(I3) – 6 = 0 (maille ECDE)
– D’ou la représentation matricielle du
système : Résolution par la méthode de Kramer :

REMARQUE : Comme I5 = –0,232 A est négatif, le courant dans la branche


CE circule réellement de E vers C dans le sens contraire à celui de la flèche
de la figure . 15
Exemple: Déterminer les courants de branches

On trouve à vérifier
I2 = – 1,3 A., I1 = 1,25 A et
I3 = – 0,05 A

Théorème de superposition
Ennocé1: La tension entre deux points d'un circuit électrique linéaire
comportant plusieurs sources d'énergie est égale à la somme algébrique des
tensions obtenues entre ces deux points lorsque chaque source agit seule.

Ennocé2: Le courant dans une branche AB d'un circuit électrique linéaire


comportant plusieurs sources d'énergie est égal à la somme algébrique des
intensités des courants dans cette branche lorsque chaque source agit seule.
16
• En pratique, on « éteint » toutes les sources sauf une, on effectue le calcul
de la d.d.p. ou de l’intensité et on recommence jusqu’à avoir obtenu la
contribution de chacune des sources. Il ne reste plus, ensuite, qu’à en
effectuer la somme algébrique.

• Eteindre une source consiste à la remplacer par sa résistance interne.


Ainsi, une source idéale de tension, de résistance interne nulle, est
remplacée par un fil. Une source idéale de courant, de résistance
interne infinie, sera remplacée par un interrupteur ouvert.

Exemple: en utilisant le théorème de


superposition déterminer le courant I3

17
Théorèmes de Thévenin, Norton:

Conclusions à tirer ???


18
V.3.3- Le théorème de Thèvenin
Enoncé : tout réseau linéaire compris entre deux bornes A et B, aussi compliqué soit-il,
est équivalent à un générateur unique de fém ET et de résistance interne RT telles que
1. ET = la tension ,calculée, ou mesurée à l’aide d’un voltmètre entre A et B (sans
l’utilisation RD (enlevée));
2. RT = Req , où Req est la résistance équivalente du réseau, obtenue en annulant l’effet
de toutes les sources (les fém et fcém (E=0) sont nulles= court circuit et les générateurs
de courant = circuit ouvert (I=0)) (toujours sans l’utilisation (RD)).

Si l’on place un voltmètre parfait (résistance interne infinie) aux bornes du réseau
(entre A et B en circuit ouvert sans RD), le courant I est nul et on mesure une tension

ETV  V A  VB  V AB)CO ETV  u


Faire un exemple 19
Théorème de Norton

Enoncé: Un réseau linéaire, vu entre deux bornes A et B, peut être remplacé


par une source de courant d’intensité IN et de résistance interne RN.
– IN est le courant de court-circuit entre A et B (AB= fil, utilisation RD est
remplacé par un fil)).

– RN est la résistance mesurée entre A et B quand D est retiré du circuit et que


tous les générateurs du réseau sont remplacés par leurs résistances internes.
20
transformation duale de Thévenin-Norton.

L’équivalence entre les trois montages montre que:

Si on enlève RD :
• on mesure (ou on calcule) RAB on a alors: RAB=RTV=RN
• on mesure (ou on calcule) L’expression de U: U=ET=RNIN=RTIN.

21
Exemple: 1- en utilisant Thévenin déterminer le courant
I3

2- En utilisant le théorème de Norton déterminer le courant I3


3- En utilisant la transformation Thévenin-Norton déterminer le courant I3

22
Théorème de Millman

Le théorème de Millman est une


traduction de la loi des nœuds.
V1, V2, V3 et VA désignent les
potentiels électriques aux points
considérés.
V1 V2 V3
En appliquant la loi des    I1  I 2
nœuds au point A, montrer R1 R2 R3
VA 
que VA s’écrit: 1 1 1
 
R1 R2 R3
Vi
Généralement on a:
 R
  Ii
VA  i i i
1i
•Vi est calculé par rapport à une i R
i
référence de potentiel que l’on
choisit en fonction du besoin

Exemple: calculer la tension U


23
• Théorème de Millman
(Démonstration)

Pour chacune des branches nous


pouvons écrire :

Soit :

24
Or nous avons : i1 + i2 + i3
= 0, donc on trouve

Soit encore

On généralise ce résultat

25
Exemple

Calculer l’intensité du courant dans la


branche AM en appliquant :
les lois de Kirchhoff
 le théorème de Millman
le théorème de superposition
le théorème deThévenin
le théorème de Norton

26
• Exemple : Prenons ce circuit électrique typique sur lequel on va pouvoir
appliquer ce théorème:

Vérifier
l’expression
de Vm :

27
REGIME TRANSITOIRE
Lorsqu’on ferme un circuit pour le mettre en fonction, les courants et les tensions
mettent un certain temps à s’établir. C’est le régime transitoire.
Rem: Lorsqu’un système évolue en présence de sources extérieures d’énergie
électrique, il est dit forcé alors qu’en l’absence de ces sources, on le qualifie de libre.

Propriétés fondamentales du condensateur


du (t )
i (t )  C
dt
Alimentation d’une capacité par un générateur de courant

A l’instant t=0 on ferme l’interrupteur K.


A l’instant t=0 la tension initiale de la
capacité est U0.
du(t ) du(t ) I 0 I
I0  C soit  en integrant u (t )  0 t  U 0
dt dt C C
Remarque : la fermeture d’un interrupteur revient à imposer une variation en 28
échelon du courant
Alimentation d’une capacité à travers une résistance
Charge du condensateur K ouvert depuis longtemps (condensateur
déchargé VC=0).
A l’instant t=0 on ferme l’interrupteur K
(on applique une tension d’amplitude E):
Analysons le comportement du circuit RC

Mise en équation
C’est l’équation d’un
duC (t )
E  Ri(t )  uC (t )  RC  uC (t )  E circuit du premier ordre,
dt
La solution complète est la superposition des deux solutions:
1. Solution générale de l’équation sans second membre (SGESSM)
t

u (t )  Be RC
Cg
2. Solution particulière de l’équation avec second membre (SPEASM)
(correspond au régime forcé imposé par la source: manifeste le régime permanent )

Par exemple le second membre =E=Cste Ucp= A.

En injectant la sol particulière ds l’leq diff on trouve A=E 29


t

Donc u C (t)  u (t )  u  Be RC  E
Cg Cp
Remarque
• Pour déterminer la constante d’intégration B, on a besoin d’une condition initiale
(C.I.), c’est-`a-dire la valeur de la tension UC0 à une date donnée t0 ≥ 0.
On note la date « Juste avant t = 0 » comme suit : t = 0−.
On note la date « Juste après t = 0 » comme suit : t = 0+.
Ds notre cas
À t = 0− le condensateur n’est pas chargé(Q0=0 ou uC0=0. La condition initiale
s’´ecrit donc :uC(0−) = uC0=0.
• Or, la tension uC(t) (ou QC(t)) est une fonction continue du temps. D’o`u : uC(0+)
= uC(0−) = 0B=-E,
t

u C (t )  E (1  e RC
) pour t  0
  RC  Cste du temps
duC (t )
Sachant i (t )  C représente r i(t)
dt 30
Rem: On introduit la durée de réponse à x%: C’est le temps de réponse pr
lequel on est à x% de la valeur finale/ Ds le cas d’1 tps de réponse à 5%,
on va chercher le tps pr lequel on a atteind 95% de la valeur finale/

31
Extinction de la source :

A t<0 le condensateur est


chargé et UC=E0

À t= 0 on éteint la source

• Il y a décharge du condensateur lorsque


on éteint e(t) :
pour t < 0 : e(t) = E0
pour t ≥ 0 : e(t) = 0

1
l’équation différentielle s’écrit : u C (t )  u C (t )  0
RC

t

uC (t )  Be RC
avec B  
Déterminer la Cste d’intégration B? 32
Circuit RL série
la loi des mailles s’écrit :

Montage : di(t )
E0  Ri (t )  L
dt
R
Dont la solution E0  t
(à determiner) i(t )  (1  e L
)
R

Rem Lorsque t  le régime


transitoire s’efface et laisse
place au régime permanent
continu.
L
 donne un ordre de
R
grandeur de la durée du régime
transitoire ( homogène à un
temps).
33
En effet pour déterminer A (A dépend de la forme du signal de la
source) R
 t
Alors que B dépend des CI: i (t )  A  Be L )
• t = 0− il n’y a aucun courant dans le circuit. La condition initiale
s’´ecrit donc : i(0−) = i0 = 0.
• le courant traversant une bobine est une fonction continue
du temps. D’o`u : i(0+) = i(0−) = i0 = 0, par continuité de l’intensité
i.

34
Extinction de la source (étude du régime libre) :

Pour simplifier les calculs,


on réinitialise le temps :
pour t < 0 : e(t) = E0
pour t ≥0 : e(t) = 0

di(t )
La loi des mailles s’écrit, pour t ≥ 0 L  Ri (t )  0
dt
R
 t
C’est la solution une EDSSM: i (t )  Be L
avec B  
On trouve (à verifier) :
E0  RL t R
 t
i(t )  e et u L (t)  - E 0e L
R

35
• Courbes observées Le GBF délivre un signal « créneaux » de période T =20

Décharge
Charge

Circuit RL
Circuit RC
On constate que l’intensité iL(t)
On constate que la tension uC(t) (q(t)) traversant une bobine est une fonction
est une fonction continue du temps continue du temps, ce qui n’est pas le
alors que i(t) subit des discontinuités cas de la tension à ses bornes. 36
Etude énergétique
Puissance instantanée reçue par la bobine :
La puissance fournie par le générateur au reste
du circuit vaut : Pfournie = e.i
di(t )
Or e  Ri (t )  L d' où
dt
d 1 2
Pfournie  Ri

2
 ( Li )
puissancedissipée dt
 2 
par effet Joule ds Rpuissanncereçue
par la bobine
Calcul de l’énergie emmagasinée WL par la bobine entre t = 0 et t∞ :
on définit t∞ cad on est en dWL
régime continue soit i(t∞)=i∞ =I par définition : PL 
dt
  
d 1 1 1 1
 WL   PL dt   ( Li 2 )dt  Li 2  LI 2  0  WL  LI 2
0 0
dt 2 2 0 2 2
Rem: WL : énergie stockée dans la bobine (en régime permanant). 37
Extinction de la source :

dWR
PJ  Ri 2 
dt
Calcul de l’énergie WR dissipée dans R par effet Joule entre t = 0 et ∞ :
di di d 1 2
Ri  L  0  Ri   Li  - ( Li )
2

dt dt dt 2
 
d 1 1
Or WR   Ri 2 dt   - ( Li 2 )  LI 2
1 2 0 0
dt 2 2
WR  LI  W L Rem: Toute l’énergie stockée dans la bobine idéale est
2 intégralement restituée et a été (ici) dissipée par effet Joule.

Dans le cas d’un circuit RC montrer que l’énergie 1


dissipée dans la résistance par effet Joule ou WR  CE 02  WC
emmagasinée dans la capacité vérifie : 2 38
Réponse d’un circuit du 2ieme ordre: équation
différentielle du type

• régimes transitoires élémentaires:


2ieme ordre: équation du type

0 pulsation propre (rads-1)


d 2 s(t ) ds(t ) m coefficient
2
 2 m 0   2
0 s (t )   2
0 u (t ) d’amortissement
dt dt U(t)= entrée (régime forcé)
s(t) réponse recherchée

39
Circuit RLC série

• dans tout cet exemple, on suppose le condensateur initialement déchargé :


q(t =0−) = q(t = 0+) = q0 = 0  uC(0-)= uC(0+)=0.
• On ferme l’interrupteur K à l’instant t = 0.
la tension u(t) aux bornes du circuit (RLC) série est un échelon de tension.
q di dq du (t)
E0  Ri  L avec i(t)  C C soit :
C dt dt dt
d 2uC (t ) R duC (t ) 1 E0
  u C (t ) 
dt 2 L dt LC LC
d 2uC (t ) duC (t )
  2 m 0   2
u
0 C (t )  E 
0 0
2

dt 2 dt
Le circuit est régi par une équation différentielle du 2nd ordre à
coefficients constants avec 2nd membre. 40
Solution générale de (E) : uC(t) = uCG(t) + uCP (t), avec :
- uCG SGESSM: elle correspond au régime libre du circuit (RLC) qui est
transitoire) ;
- uCP SPEASM: traduit la présence d’une source qui impose un régime forcé au
circuit (RLC) ; si la f.é.m. est continue, ce régime forcé est permanent continu.

1- Résolution PEASM: uCP(t)


On cherche uCP sous la forme d’une fonction constante puisque le 2nd
membre est constant ; (E) devient :
E0
0 0 u 2
0 CP   u CP  E0
LC
2- La résolution de l’équation différentielle (EDSSM ) uCG(t)

d 2uC (t ) duC (t )
2
 2 m 0  0 uC (t )  0
2

dt dt
s’exécute en écrivant l’équation caractéristique :

r 2  2m0 r  02  0 41
dont les deux racines (réelles ou complexes) sont

r1/ 2  m0  ' avec '   02 (m2  1)


• Trois cas se présentent pour la solution uCG :ils correspondent aux trois
régimes libres transitoires possibles (suivant le signe de ’, c’est-à-dire suivant
la valeur du coefficient d’amortissement m) :
1) Régime libre apériodique
2) Régime libre critique
3) régime libre pseudo-périodique (oscillatoire amorti)

Cas du régime apériodique (’ > 0, soit m > 1):


correspond à un fort amortissement. Les 2 solutions (r1 et r2 ) de l’équation
caractéristique sont réelles et négatives :

r1/ 2  m0  0 (m 2  1)

La solution générale est alors : uCG (t )  Ae  Be r1t r2t

42
Donc la solution globale de uc(t) :

uC (t )  Ae  Be  E0
uc(t)= uCG(t) + uCP(t) r1t r2t

A et B sont déterminées avec les 2 conditions initiales données d’une part par
la présence de la bobine, et d’autre part par la présence du condensateur :
(ds notre cas):
i(t = 0) = 0 (bobine) Ar1 +Br2 =0
et q(t = 0) = 0 (uC(0)=0) (capacité) A+B+ E0 =0.
Ce système permet de déterminer A et B
Cas du régime critique (’ = 0, soit m = 1) (cas particulier du régime
apériodique).

La solution de l’équation caractéristique est réelle et double :r1/2= -m0

La solution générale est alors :


 0 t
uC (t )  uCG (t )  uCP (t )  ( A  Bt )e  E0
De même les cstes A et B sont déterminées par les conditions initiales.
43
Cas du régime pseudo-périodique
(’ < 0, soit m < 1).
Ce cas correspond à un faible
amortissement,. Les 2 solutions r1/ 2  m0  j0 (1  m 2 )
de l’équation caractéristique sont complexes
La solution générale est alors :

uC (t )  uCG (t )  uCP (t )  e  m0t ( A cos t  B sin t )  E0


ou De même les cstes A et B ou D et
 sont déterminées par les
uC (t )  e m0t D cos(t   )  E0 conditions initiales.

• m<1 régime oscillatoire amorti

• m>1 régime apériodique (amorti)

• m=1 régime critique (cas


particulier de m>1) 44
m = coefficient d’amortissement
• m<1 régime oscillatoire amorti
• m>1 régime apériodique (amorti)
• m=1 régime critique (cas particulier de m>1)
1 R C
0  m
LC 2 L R  R C lorsque m  1
Pulsation propre du circuit m = coefficient Résistance critique
d’amortissement
L’établissement du courant dans le circuit est accompagné d’échanges d’énergie
entre la bobine et le condensateur. La résistance R provoque une dissipation
d’énergie par effet joule lors de chaque échange, entraînant un amortissement plus
ou moins rapide des oscillations.

Remarque: si l’on pouvait annuler R, on obtiendrait un oscillateur sinusoïdal.

45
Courant alternatif
• Régimes lentement variables
• Introduction:
Dans l’approximation des régimes quasi-
stationnaires A.R.Q.S (ou lentement
variables) les lois de Kirchhoff pour le
courant continu restent valables (lois des
nœuds et lois des mailles) à condition de
les écrire à chaque instant.
46
Signal sinusoïdale: rappel.

2p
  
T
 le décalage temporel entre les signaux
 Le déphasage entre les deux signaux.
S(t)= Acos(t+)
A: amplitude de la grandeur, appelée aussi valeur de crête;
F phase à l'origine en rad (souvent fixée par l'expérimentateur ds ce cas  p/2 rd
f: fréquence en Hz T:Période :
2p
La pulsation , la fréquence f et la période T sont liés par:   2pf 
A T
Valeur efficace 47
2
Comportement des dipôles passifs en régime quasi-
stationnaire

L
R

Les dipôles passifs linéaires

48
Représentation complexe d’une grandeur sinusoïdale
(relation entre fct sinusoïdale et natation complexe)

Rappel: Formule d’Euler

Soit une fonction sinusoïdale

x(t )  2 X cos(t   )  x(t )  Re 2 Xe j (t  )



x(t )  2 Xe j (t  )  2 Xe j e jt : valeur instantann ée complexe
On associe à la grandeur réelle x(t) la grandeur complexe x où on retrouve
toutes les informations existantes ds x(t): amplitude, valeur efficace, phase.

2 Xe j  amplitude complexe tel que 2 Xe j  2 X  amplitude x(t)


Xe j  valeur efficace complexe et Xe j  X valeur efficace de x(t)
la phase  est tjrs présente, ainsi que la pulsation 
49
Le phaseur

Remarque: Dans un circuit électrique linéaire en régime sinusoïdal


permanent, tous les courants et les tensions ont la même pulsation ω. Le
terme exp(jωt) est donc commun à toutes les grandeurs (courants et
tensions) du circuit. Toute grandeur peut être caractérisée uniquement par
son amplitude (valeur efficace) X et sa phase .

Alors le phaseur associé à x(t): X  Xe j  [ X ,  ]

Rem: Un phaseur ne dépend pas du temps

x(t )  2 X cos(t   ) Grandeur sinusoidal e


x  2 Xe j et Valeur instantann ée complexe
X  Xe j  [X,  ] Phaseur

50
Exemple1

Exemple2: Ecrire les grandeurs sinusoïdales suivantes en notation complexe:


p
i1  4 2 sin( t ) ; i2  2 2 sin( t  );
12
p
u1  3 2 cos(t ); u2  5 2 sin( t  )
4
Déterminer les grandeurs complexes définies par:

U1 I2 (On donnera les formes cartésiennes


Z1  ; Y2  et polaires de ces grandeurs)
I1 U2 51
Exemple3:

52
Dérivation/tps d’une grandeur sinusoïdale

dx j j t
y (t )   2 Xe je  j x(t )  Y  j X
dt
Dérivation ↔Equivaut à une multiplication par jω

Intégration d’une grandeur sinusoïdale


j X j jt 1 1
j t
y (t )   xdt   Xe e dt  e e  x (t )  Y X
j j j
 Intégration: = (Equivaut) à une division par jω

Rappel: L’utilisation d’une représentation complexe des grandeurs


sinusoïdales permet de remplacer les opérations de dérivation et
d’intégration par une multiplication ou une division par jω.
53
Eq fondamentales

 Impédance d’un condensateur: ZC


p
1 1 j
v  1c i(t)dt  1 1 I  Z I  ZC   e 2
C j C jC C
p
1 1 j
v  I e 2 (v(t) est en retard de p/2 sur i(t ))
jC C
Impédance bobine ZL
p
d I (t ) j
vL  jL I  Z L I  Z L  jL  Le 2
dt
p
j
 v L  ILe 2 (v(t) est en avance de p/2 sur i(t )

54
u (t )
et
i(t )
Résistance sont
en
phase.

u(t)
est en
Condensateur retard
de p/2
sur i(t )

u(t)
est en
avance
Bobine de p/2
sur i(t )
55
résumé

Pour les trois dipôles fondamentaux, les impédances et les admittances suivantes :

56
On remarque que :

 ∞ (haute fréquence)

Circuit ouvert

Court circuit

 0 (basse fréquence)

Court circuit

Circuit ouvert

57
NOTION D'IMPEDANCE : RESUME

58
Formules : U = Z × I ; ω = 2πf. Z = impédance complexe=IZIejq=Zejq
Exemple
* Evaluer la valeur efficace, la fréquence et la période de la tension appliquée u(t)
•Déterminer analytiquement le courant dans chacun des éléments et celui fourni
par la source
• Déterminer l’impédance d’entrée du circuit (Ze=u(t)/i(t))

59

59
Circuit RLC série

• dans tout cet exemple, on suppose le condensateur initialement déchargé :


q(t =0−) = q(t = 0+) = q0 = 0  uC(0-)= uC(0+)=0.
• On ferme l’interrupteur K à l’instant t = 0.
la tension u(t) aux bornes du circuit (RLC) série est un échelon de tension.

q di dq
e(t )  Ri   L avec i(t)  soit :
C dt dt
d 2 q (t ) dq(t ) q (t )
L 2
R   e(t )
dt dt C
Le circuit est régi par une équation différentielle du 2nd ordre à
coefficients constants avec 2nd membre dont la sol complète:
q(t)= qg(t) + qp(t) 60
Qg(t) = sol du régime libre transitoire
Qp(t) = sol particulière : c’est le régime forcé entretenu par le générateur:
sol de la même forme que la source

Circuit RLC en régime sinusoïdal;

e(t) = Umcos (t+)= f(i(t))?

On s’intéresse uniquement à la solution permanente (particulière) qp(t) qui


est de la même forme que la source: q(t) = qmcos t ou i(t)
trois Méthodes pr résoudre cette sol:
• Méthode trigonométrique
• Méthode de Fresnel
• Méthode complexe

61
Méthode complexe
(On utilisera uniquement
notation complexe)

e(t) = Umcos (t+)

e  U m e j e jt
i  I m e j t
i di
q   idt  et  j i
j dt
e  R i  1  idt  L di 
C dt
 i(R  j(Lω  1 )  Zi
Alors Cω
Z  impédance complxe
1
( L  )
Z  Z e j avec Z  R 2  ( L 
1 2
) et tang   C
C R
62
QUADRIPOLE :
Les quadripôles jouent un rôle fondamental dans l’analyse de nombreux systèmes,
spécialement en télécommunication ou en automatique.

I1 I2

Générateur V2 Utilisation
V1 Quadripôle
de
commande

Définition :
On appelle quadripôle un réseau électrique où l’on distingue 4 bornes :
• 2 bornes d’entrée A et D reliées à un générateur d’entrée
• 2 bornes de sorties B et C reliées à un circuit d’utilisation (charge).

Conventions algébriques usuelles :


• Les flèches de tension (V1 et V2) sont orientées vers le haut
• Les flèches orientant les conducteurs sont dirigées vers le quadripôle pour les
conducteurs supérieurs (A et B)
• Vu entre les bornes d’entrée, le générateur de commande peut être modélisé par un
dipôle (générateur de thévenin)
• De même pour le circuit d’utilisation (de charge) vu entre les bornes de sortie 63
Réseau de caractéristiques :

la caractéristique Caractéristique de sortie


d’entrée I1(V1) du I2 =f’(V2)V1= Cste
dipôle est définie si
on impose de fixer un
des paramètres de
sortie (ex V2 = Cste)

Remarque : la connaissance de deux quadrants opposés suffit pour connaître les


deux autres (point de polarisation).
64
Exemple de quadripôle

Quadripôle série : I1 I2
Z

V1 V2

La loi des mailles


 V2= V1 – ZI1 et I2=-I1


V2  1 Z   V1 
 I   0 1    I 
 2   1 

Matrice liant les grandeurs d’entrée


aux grandeurs de sortie
(le déterminant de la matrice est : =1) 65
 Quadripôle parallèle :
V2   1 0  V 
I    1 
1

I1 I2
 2   Z 1  I 1 

Matrice liant les grandeurs d’entrée
V1 Z V2
aux grandeurs de sortie
(le déterminant de la matrice est :
=1)

Quadripôle : transformateur en régime sinusoïdal (parallèle) :

dI 1 dI 2
V1  L1 M  jL1I1  jMI 2
dt dt
dI 2 dI 1
V2  L2 M  jL2I 2  jMI1
dt dt
V2   jM jL2   I1  M L2   I1 
V    jL     j 
 1  1
jM   I 2   L1 M   I 2  66
Remarques :
Si les éléments qui composent le quadripôle sont linéaires, les relations qui lient
les 4 grandeurs le sont aussi et peuvent être mises sous la forme générale :

1  Q11 Q12   3 


   Q Q   
 2   21 22   4 

• Plusieurs matrices peuvent être représentatives des quadripôles, ne


contenant que des dipôles linéaires. Le choix de l’une de ces
représentations se fait selon la nature du dipôle (utilité de la matrice).

67
Matrices représentatives :
Plusieurs matrices peuvent être représentatives des quadripôles

Matrice impédance :
On exprime les tensions en fonction des courants. Les éléments de la
matrice ont la dimension des impédances.
V1   Z11 Z12   I1 
V    Z Z 22   I 2 
 2   21
On mesure la valeur des éléments de cette matrice en imposant une source à un accès et
laissant l’autre en circuit ouvert.
Par exemple :
• Z11 est l’impédance d’entrée à circuit
V1  de même Z  V1 
ouvert et Z22 l’impédance de sortie à
Z12   11  circuit ouvert.
I2 I I1  I
1 0 2 0 • Z12 et Z21 sont les impédances de
transfert à circuit ouvert.

I1 I2

Quadripôle V2 V1 Quadripôle
V1
1 21 68
Matrice admittance :
On exprime les courants en fonction des tensions. Les éléments de la
matrice ont la dimension des admittances:

 I1  Y11 Y12  V1 


 I   Y Y  V  est l’inverse de la matrice impédance
 2   21 22   2 
La matrice Y  est l’inverse de la matrice impédance Z  Elle n’existe pas
toujours (il faut que Z  si elle existe soit inversible).
I1 
Par exemple si la sortie est en court-circuit Y  
. 11 V 
1 V 2 0

I1 
ou l’entrée est en court-circuit Y12  
V2 V 1 0

Y11 est appelée admittance d’entrée en circuit ouvert et Y22 admittance de sortie en
69
circuit ouvert. Y12 et Y21 les admittances de transfert en circuit ouvert
Matrice de transfert ou matrice de chaîne : T 
 T11  nombre

V2  T11 T12  V1   T12  impédance
 I   T T   I   T  admit tan ce
 2   21 22   1   21
 T22  nombre

Matrice hybride:
 H 11  impédance

V1   H 11 H 12   I1   H 12  nombre
I   H     H  nombre
 2   21 H 22  V2   21

 H 22  admit tan ce
Relations entre les matrices représentatives
On peut établir des relations entre tous les éléments de ces matrices. A titre
d'exemple, les paramètres de H sont exprimables en fonction des paramètres
de Z et de Y
V1=H11I1 et I2= H21I1 (à V2=0) 1 Y21
H11  et H 21 
De ces équations on déduit Y11 Y11
70
Circuits équivalents à un quadripôle
Lorsqu’on veut déterminer le comportement d’un quadripôle dont on ne connaît que les
matrices caractéristiques, il s’avère utile (souvent) de remplacer le quadripôle par son circuit
équivalent.
Exemple
L’examen de la matrice [z] conduit directement au circuit équivalent

Circuit équivalent de la matrice [Y]

71
Ve Q Vs
impédance d’entrée et de sortie d’un quadripôle

Un amplificateur non idéal de gain A peut se mettre sous la forme suivante :

ie Zs is

Ve Ze Vs=A×Ve – Zs×is
A ×Ve

Détermination (théorique) des impédances d’entrée et de sortie :

Ve Vs
Ze  Zs  
ie is Ve0

Rem: On étudie les systèmes électroniques linéaires en régime harmonique


(soumis à des signaux sinusoïdaux) => utilisation de la notation complexe
72
Soit le circuit suivant où ZL est la bobine de charge.

1) Déterminer le circuit équivalent Thévenin vu par la charge entre les


points a et b.
2) Représenter le circuit équivalent
3) Déterminer l’impédance de sortie du circuit ci-dessus

73
fonction de transfert
Pour un quadripôles linéaires :
Fonction de transfert <-> comportement en
V ( j ) fréquence des systèmes
H ( j )  s

V e ( j ) -> renseigne sur la modification des signaux


(amplification)
On définit alors deux fonctions de la pulsation ω :
* le gain du circuit qui est le module de la fonction de transfert : G ( )  20 log H ( j )

* la phase du circuit qui est l’argument de la fonction de transfert:  ()  arg[ H ( j)]

Entrée : Ve Q Vs Sortie :

H ( j  )  H ( j  ) e j
Ve  E cos(t )
Vs  E H ( j ) cos(t   )

74
Représentation de Bode

L’analyse purement algébrique de l’évolution du gain et de la phase de la


fonction de transfert d’un circuit devient souvent très vite complexe et
fastidieuse. Aussi, on préfère utiliser des représentations graphique :
les diagrammes de Bode.
Le diagramme de Bode est un moyen de représenter le comportement en
fréquence d’un quadripôle. Il permet une résolution graphique qui est souvent
la méthode la plus rapide.

Definitions:

Considérons une fonction de transfert d’un quadripôle H(jω ). On désire


connaître son comportement en fréquence en régime harmonique, c'est-à-
dire en supposant que le signal à l’entrée est de forme purement
sinusoïdale. La fréquence de ce signal peut varier de 0 à + ∞ et représentera
l’abscisse des fréquences (ou des pulsations au choix à un facteur 2π près)
(ou échelle logarithmique).

75
 On définit le diagramme de Bode en gain par la fonction: G() =20log H ( j)

Il faut donc calculer son module H ( j) puis ensuite calculer 20log(module)
pour passer en unité de décibel. L’unité des ordonnées est le décibel.

• On définit le diagramme de Bode en phase par La fonction :

FH=Argument(H(j)) L’unité en ordonnée est le degré ou le radian.,

D’autre part on définit les notions suivantes :


Décade : rapport dix entre deux valeurs ; utilisée souvent sur l’axe des fréquences

du diagramme de Bode pour parler d’un rapport dix entre deux fréquences (  10 )
(des sauts de points en  par des multiples de 10) 0

• Octave : rapport deux entre deux valeurs ; utilisée souvent sur l’axe des
fréquences du diagramme de Bode pour parler d’un rapport deux entre deux
fréquences (   2) (des sauts de points en  par des multiples de 2)
0 76
Diagramme de Bode : définition

Représentation du module et de la phase de la fonction de


transfert en fonction de la fréquence

• utilisation des Décibel (dB) pour le module :


HdB

H dB
 20 log( H )
Log 1
Log 
Log 21
• Echelle logarithmique en fréquence Arg(H)

Log 
Log 1 Log 101

Exemple: Passage de  à 10  (ou de  à  /10) : 1 décade (dec)


-> les pentes sont exprimées en dB/dec

77
Diagramme de Bode : tracé

1) On trace le diagramme asymptotique : on étudie les variations de la fonction


de transfert loin des fréquences caractéristiques
-> variations linéaires du module et de la phase
Exemple H1 On trace les droites asymptotiques de (H1db=20logIH1I
lorsque   0
et lorsque   ∞
• Remarque: l’intersection de ces 2 asymptotes correspond à la pulsation de
coupure 0 (ou log0.

H1dB Arg(H1)
• Même procédure
• pr Arg(H1)

0. 0.
3) On positionne quelques points particuliers
H1dB Arg(H1)

Représentent les points réels.


78
Caractérisation des filtres : selon l’application

Exemple du filtre

Fréquence (kHz)
0

Pour couper les Pour supprimer les


hautes fréquences : basses fréquences :
passe-bas passe-haut

Pour conserver une bande


de fréquence : passe-bande

79
Exemples:
Caractérisation des filtres : filtre
passe-bas (1er ordre)
(pseudo intégrateur)

H ( j )  H0

H0 : gain statique (>0)
0 : pulsation caractéristique
1 j
0 <-> pulsation de coupure

Hdb
20 log(H0) - 20 dB/dec (1er ordre)
3 dB

Log 
0
1er ordre : -20 dB/dec
Arg(H)
2ème ordre : - 40 dB/dec
0 Log  etc ...
-p/4
-p/2
80
Caractérisation des filtres :
filtre passe-haut (1er ordre)


j
0
H ( j )  H 0 
H0 : gain infini (>0)
0 : pulsation caractéristique
1 j
0 <-> pulsation de coupure
Hdb

20log(H0)
3 dB

+ 20 dB/dec (1er ordre) Log 


0

1er ordre : +20 dB/dec Arg(H)


2ème ordre : + 40 dB/dec p/2
etc ... p/4
0 Log 
81
Rappel Diode

106 10-4
Semi-conducteurs

Si très pur Si très peu pur


à basse T à haute T

métaux très peu purs Conducteurs métaux très purs


ou à haute T et à basse T
10-6 104

82
DIODE
Les diodes sont réalisées par la
juxtaposition de deux types de
semi-conducteurs: un SC de type p
et l'autre SC de type n . Une telle
jonction est aussi appelée diode

<<Nd
<<Na

Avant contact

83
Contact des 2 SC

Après contact

Le champ électrique
Eint
interne s’oppose au
déplacement des
porteurs majoritaires

Dont la largeur est


Dite zone de charge
proportionnelle à
d’espace ZCE 84
la barrière de
(barrière de
potentiel
DIODE Symbole de diode

K: A K
A:
Anode Cathode

Anode Cathode

Jonction Polarisée

Polariser une diode c’et agir sur la barrière de potentiel en appliquant une
tension extérieure VPN>0 (polarisation directe) ou VPN<o (polarisation
inverse).

85
Polarisation directe
Une diode est polarisée en direct lorsque la tension VD
=VAK(imposée par un circuit extérieur) appliquée entre l'anode et la
cathode est positive Cette tension provoque une diminution de la
barrière de potentiel de la jonction PN, et alors favorise l'apparition
du ID positif entre l'anode et la cathode, dépendant de la valeur de
la tension VD. La diode est dite passante.

diminution de la
barrière de potentiel

Polarisation
directe
VPN=VAK>0 alors
diminution de la ZCE

Polarisation d'une diode en direct 86


Zone 0A : la diode est polarisée dans le sens
C
directe, mais la tension est trop faible pour
débloquer la jonction : zone de blocage directe.
Zone AB : la tension V commence à débloquer
la diode, c'est la zone du coude.
Zone VseuilC :
la diode est passante, c'est une zone linéaire.

B
O A
Vseuil
87
Polarisation d'une diode en inverse

Zone OE :
la diode est polarisée e
n inverse, c'est la zone
de blocage inverse.
Zone EF
:l'intensité croit brusqu
ement, c'est la zone d
e claquage.
Diode polarisée en inverse.
Une diode est polarisée en inverse augmentation de la
lorsque la tension VD (imposée par un barrière de potentiel
circuit extérieur) appliquée entre l'anode
et la cathode est négative le courant ID
ne peut pas circuler de l'anode vers la
cathode : La diode est dite bloquée.
La valeur théorique du courant de diode VKA
ID est -Is (Is: courant de "saturation" de
l'ordre
de 10-12 A circule cathodeanode ). En VAK=VPN<0 alors
pratique, la valeur de IDKA est plus augmentation de la
importante (10-9 A à 10-6 A). ID=I<0 ZCE
Iinv=IKA=-ID~mA>0 88
Point de polarisation
On veut déterminer V Det ID.
(ou de fonctionnement)
D'après la loi des mailles : E0 = R.ID + VD

I R I - La diode impose sa caractéristique I=f(V)


VD - Le circuit impose sa caractéristique I=g(V)
E0
→ Point d’équilibre (I0,V0) : c’est le point de
fonctionnement (point de repos)
Solution mathématique

 D S

 I  I e  1
V
UT
 Solution graphique

VD  E0  R0 I D I Pente

Resistance dynamique d’une diode: rd

  I
I0 Pf
V

dI D d I S e UT
1 E0
 D
( )  pente V0
V
dVD dV VT rd
On constate alors que cette pente
VD VT est l'inverse d'une résistance
rd   différentielle rd qui relie les variations
C I D de la tension VD à celles du courant
89
89
I
Modélisation par segment linéaire
Diode bloquée Diode passante

Diode passante

Diode bloquée

Diode passante
Diode bloquée

Diode réelle (modèle 3)

90
Diode semi-idéale
Diode (Si) à jonction PN
IAK

A P (NA) ZCE N (ND) K

IAK VKA VAK

0 0,7 V

? IKA=Iinv
claquage

Applications :
• Redressement
• Effet Zener : stabilisation de tension

91
Diode spéciale à jonction PN
Diode zéner.
Symboles de la diode zéner.

Anode Cathode
Anode Cathode ou
Appelée également diode de claquage car la zone de claquage est
renforcée pour pouvoir bien fonctionner dans cette zone.
 Son application principale: régulation de tension

Caractéristiques
tension de Zener électriques de la diode
(claquage) Zéner.

courant d’essai

courant limite 92
Conditions de bon fonctionnement de la diode zéner
(modélisation):
1. la diode doit être montée en inverse
2. le courant traversant la diode Zéner doit se situer entre 2 limites Imin < Iz <
Imax
3. Si ces 2 conditions sont réunies, on aura alors une tension pratiquement
constante aux bornes de la zéner.

=VZ0

Équation de la diode Zener (caractéristique


iZ=f(v)
* Pour un courant IZ>IZmin, on a :
VZ  VZ 0  rZ I Z
Vz
* rZ: résistance différentielle au point rz  Rem: Le rôle
d’opération I z stabilisateur de la diode
* VZ0: Tension correspondant à l’intersection est d'autant mieux rempli
que cette résistance93 est
de la droite avec l’axe IZ=0 (VZ0=VZ)
faible
Stabilisation de tension au moyen d’une diode zéner
Schéma de principe

C’est quoi
une diode
Zener ?

* Diode qui a
été modifiée
pour qu’elle
fonctionne
en région de
Cassure

94
Observations :
- En direct la diode zéner conduit mais il y a « une tension de seuil »
comme pour la diode.
- En direct VAk<1volt.
- En inverse le courant est pratiquement nul (I<1μA) si VKA<Vz0, on
dit que la diode est bloquée.
- En inverse si VKA>Vz0, il y a « effet zéner » c’est à dire que la
tension VKA varie très peu (quasi constante).
-On trouve dans le commerce des Vz0 de 2V à 400V.
- Les diodes zéner sont utilisées pour leur aptitude à produire une
valeur de VKA très stable vis à vis du courant I en zéner. Soit comme
source de tension de référence, soit en stabilisation de tension.

95
Exemple
On considère le montage de la figure 1, comportant une diode Zéner DZ et une
résistor R. Il alimente la charge Rc , fixe dans cette étude. ue est une tension
continue dont la valeur peut varier à partir de 0 V.
La diode Zéner est supposée idéale; sa caractéristique en montage inverse est
donnée figure 2.
On donne R = 50 W et Rc = 100 W.

1. Préciser si la diode Zéner est passante ou non, dans les parties a) et b) de la


caractéristique de la diode.
2
2.1. Reprendre le schéma de la figure 1, dans le cas où le diode Zéner est non
passante. Elle est alors remplacée par un interrupteur ouvert. En déduire dans
cette hypothèse, la relation entre uc et ue. 96
2.2. Préciser la valeur de uc quand la diode Zéner est passante.
3. A partir des résultats de la question 2 et de la figure 3,
• préciser quelle partie a) ou b) de la caractéristique uc = f(ue)
correspond à la diode non passante; puis à la diode en conduction.
• Préciser pour quelle partie a) ou b) de cette caractéristique, la
stabilisation de tension est assurée (voir fig.3).
4. Préciser à partir du document fig. 3, la valeur de la tension Zéner
UZ.

Fig 3

97
Fonctionnement en charge

I = Iz + Ir
si R∞ , Ir=0 et I=Iz, c'est le fonctionnement à vide
si R=0, Uz=0, Iz=0, I=Ir=U/Rp, la stabilisation a disparu

Limite de la stabilisation: la stabilisation disparaît lorsque Iz devient inférieur à Izmin


à déterminer

98
Rappel Diode

106 10-4
Semi-conducteurs

Si très pur Si très peu pur


à basse T à haute T

métaux très peu purs Conducteurs métaux très purs


ou à haute T et à basse T
10-6 104

99
DIODE
Les diodes sont réalisées par la
juxtaposition de deux types de
semi-conducteurs: un SC de type p
et l'autre SC de type n . Une telle
jonction est aussi appelée diode

<<Nd
<<Na

Avant contact

100
Contact des 2 SC

Après contact

Le champ électrique
Eint
interne s’oppose au
déplacement des
porteurs majoritaires

Dont la largeur est


Dite zone de charge
proportionnelle à
d’espace ZCE 101
la barrière de
(barrière de
potentiel
DIODE Symbole de diode

K: A K
A:
Anode Cathode

Anode Cathode

Jonction Polarisée

Polariser une diode c’et agir sur la barrière de potentiel en appliquant une
tension extérieure VPN>0 (polarisation directe) ou VPN<o (polarisation
inverse).

102
Polarisation directe
Une diode est polarisée en direct lorsque la tension VD
=VAK(imposée par un circuit extérieur) appliquée entre l'anode et la
cathode est positive Cette tension provoque une diminution de la
barrière de potentiel de la jonction PN, et alors favorise l'apparition
du ID positif entre l'anode et la cathode, dépendant de la valeur de
la tension VD. La diode est dite passante.

diminution de la
barrière de potentiel

Polarisation
directe
VPN=VAK>0 alors
diminution de la ZCE

Polarisation d'une diode en direct 103


Zone 0A : la diode est polarisée dans le sens
C
directe, mais la tension est trop faible pour
débloquer la jonction : zone de blocage directe.
Zone AB : la tension V commence à débloquer
la diode, c'est la zone du coude.
Zone VseuilC :
la diode est passante, c'est une zone linéaire.

B
O A
Vseuil
104
Polarisation d'une diode en inverse

Zone OE :
la diode est polarisée e
n inverse, c'est la zone
de blocage inverse.
Zone EF
:l'intensité croit brusqu
ement, c'est la zone d
e claquage.
Diode polarisée en inverse.
Une diode est polarisée en inverse augmentation de la
lorsque la tension VD (imposée par un barrière de potentiel
circuit extérieur) appliquée entre l'anode
et la cathode est négative le courant ID
ne peut pas circuler de l'anode vers la
cathode : La diode est dite bloquée.
La valeur théorique du courant de diode VKA
ID est -Is (Is: courant de "saturation" de
l'ordre
de 10-12 A circule cathodeanode ). En VAK=VPN<0 alors
pratique, la valeur de IDKA est plus augmentation de la
importante (10-9 A à 10-6 A). ID=I<0 ZCE
Iinv=IKA=-ID~mA>0 105
Point de polarisation
On veut déterminer V Det ID.
(ou de fonctionnement)
D'après la loi des mailles : E0 = R.ID + VD

I R I - La diode impose sa caractéristique I=f(V)


VD - Le circuit impose sa caractéristique I=g(V)
E0
→ Point d’équilibre (I0,V0) : c’est le point de
fonctionnement (point de repos)
Solution mathématique

 D S

 I  I e  1
V
UT
 Solution graphique

VD  E0  R0 I D I Pente

Resistance dynamique d’une diode: rd

  I
I0 Pf
V

dI D d I S e UT
1 E0
 D
( )  pente V0
V
dVD dV VT rd
On constate alors que cette pente
VD VT est l'inverse d'une résistance
rd   différentielle rd qui relie les variations
C I D de la tension VD à celles du courant
106
106
I
Modélisation par segment linéaire
Diode bloquée Diode passante

Diode passante

Diode bloquée

Diode passante
Diode bloquée

Diode réelle (modèle 3)

107
Diode semi-idéale
Diode spéciale à jonction PN
Diode zéner.

Symboles de la diode zéner.

Anode Cathode
Anode Cathode ou
Appelée également diode de claquage car la zone de claquage est
renforcée pour pouvoir bien fonctionner dans cette zone.
 Son application principale: régulation de tension

Caractéristiques
tension de Zener électriques de la diode
(claquage) Zéner.

courant d’essai

courant limite 108


Conditions de bon fonctionnement de la diode zéner
(modélisation):
1. la diode doit être montée en inverse
2. le courant traversant la diode Zéner doit se situer entre 2 limites Imin < Iz <
Imax
3. Si ces 2 conditions sont réunies, on aura alors une tension pratiquement
constante aux bornes de la zéner.

=VZ0

Équation de la diode Zener (caractéristique


iZ=f(v)
VZ  VZ 0  rZ I Z
* Pour un courant IZ>IZmin, on a :
Vz
rz  Rem: Le rôle
* rZ: résistance différentielle au point I z stabilisateur de la diode
d’opération est d'autant mieux rempli
109 est
que cette résistance
* VZ0: Tension correspondant à l’intersection
faible
Stabilisation de tension au moyen d’une diode zéner
Schéma de principe

C’est quoi
une diode
Zener ?

* Diode qui a
été modifiée
pour qu’elle
fonctionne
en région de
Cassure

110
Observations :
- En direct la diode zéner conduit mais il y a « une tension de seuil »
comme pour la diode.
- En direct VAk<1volt.
- En inverse le courant est pratiquement nul (I<1μA) si VKA<Vz0, on
dit que la diode est bloquée.
- En inverse si VKA>Vz0, il y a « effet zéner » c’est à dire que la
tension VKA varie très peu (quasi constante).
-On trouve dans le commerce des Vz0 de 2V à 400V.
- Les diodes zéner sont utilisées pour leur aptitude à produire une
valeur de VKA très stable vis à vis du courant I en zéner. Soit comme
source de tension de référence, soit en stabilisation de tension.

111
Exemple
On considère le montage de la figure 1, comportant une diode Zéner DZ et une
résistor R. Il alimente la charge Rc , fixe dans cette étude. ue est une tension
continue dont la valeur peut varier à partir de 0 V.
La diode Zéner est supposée idéale; sa caractéristique en montage inverse est
donnée figure 2.
On donne R = 50 W et Rc = 100 W.

1. Préciser si la diode Zéner est passante ou non, dans les parties a) et b) de la


caractéristique de la diode.
2
2.1. Reprendre le schéma de la figure 1, dans le cas où le diode Zéner est non
passante. Elle est alors remplacée par un interrupteur ouvert. En déduire dans
cette hypothèse, la relation entre uc et ue. 112
2.2. Préciser la valeur de uc quand la diode Zéner est passante.
3. A partir des résultats de la question 2 et de la figure 3,
• préciser quelle partie a) ou b) de la caractéristique uc = f(ue)
correspond à la diode non passante; puis à la diode en conduction.
• Préciser pour quelle partie a) ou b) de cette caractéristique, la
stabilisation de tension est assurée (voir fig.3).
4. Préciser à partir du document fig. 3, la valeur de la tension Zéner
UZ.

Fig 3

113
Transistor bipolaire

• Le transistor c’est l’élément clé de l’électronique, découvert en 1949


par Shokley ce qui a permis l’essor actuel de l’électronique :
miniaturisation des circuits.
• il peut amplifier un signal : amplificateur de tension, de courant, de
puissance,...
• être utilisé comme une source de courant
• agir comme un interrupteur commandé ( = mémoire binaire)
• essentiel pour l’électronique numérique
• il existe :
• soit comme composant discret
• soit sous forme de circuit intégré, i.e. faisant partie d’un circuit plus
complexe, allant de quelques unités (ex: AO) à quelques millions de
transistors par circuit (microprocesseurs)

114
Structure simplifiée:
• Un transistor bipolaire est constitué de trois zones semiconductrices
différentes, l’émetteur, la base et le collecteur, qui se distinguent par
la nature du dopage: les frontières de ces zones forment 2
jonctions: « jonctions PN » (ou diodes!):
•Le montage dont on parle
possède deux diodes
branchées en série. La
zone du milieu doit être très
mince (env.1 µm).
•Le tableau ci-contre donne
une vue d’ensemble de ces
composants.
• La Jonction émetteur/base
et la jonction
base/collecteur ont en
commun la zone centrale :
la base,
•le couplage entre ces deux
jonctions est à l’origine de
l’« effet transistor
On peut imaginer le transistor comme ↔2 diodes dos à dos
115
Les trois électrodes sont nommées collecteur C, base B et émetteur E.

• E= émetteur: fortement dopé


• B= base faiblement dopé: zone très courte
• C moyennement dopé: zone la plus large
• Les transistors PNP et NPN ont un
comportement analogue à condition
d’inverser les polarités des tensions
(PNP = dissymétrie de dopage NPN).

• Les transistors NPN occupent 85% du


116
marché
fonctionnement
du transistor

Transistor ↔ à 2 jonctions → apparition de zone de déplétion (ZCE)


Barrière de potentiel: VBE et VBC
Puisque 2 jonction → 4 possibilités de polarisation de ces 2 diodes
(du transistor):

Jonction EB Jonction CB Fonctionnement


Direct Direct Saturé
Inverse Inverse Bloqué
Direct Inverse Normal: transistor
en mode actif
Inverse Direct Mode normal inverse très
peu utilisé 117
En mode de fonctionnement normal:
Jonction BE passante
Jonction BC est bloquée

• la diode base-émetteur du transistor est polarisée en sens direct


• la diode collecteur-base est bloquée.

En principe aucun courant ne pourrait passer par le transistor. Mais


ici, la géométrie du montage joue un rôle important. L’´epaisseur de la
couche de la base mesure seulement env. 1µm. Ainsi, les deux diodes
ne sont pas indépendantes l’une de l’autre. Il
peut être représenté schématiquement par le schéma ci-dessous :

118
Jonction BE passante
Transistor en mode actif: effet Jonction BC est bloquée
transistor
* Base – émetteur polarisée en direct

Fonctionnement normale de la jonction BE:

119
BE polarisation directe Transistor en mode actif
BC polarisation inverse Champ E

•Jonction BE polarisée en direct donc:


les électrons injectés par l’émetteur diffusent facilement de l’émetteur vers la
base: zone P (courant IB), or la zone B faiblement dopée → seul un faible %
des e- injectés se recombinent avec les trous Majoritaire de la base (zone P
)→ courant IB
•BC polarisée en inverse
La plus part des e- circulant de E vers B (zone très étroite) ne se
recombinent pas mais diffuent vers la zone d’appauvrissement BC une fois
dans cette zone ils sont attirés (collectés) par le champ de cette zone
d’appauvrissement jonction BC (diode BC polarisée en inverse) et les e- se
déplacent vers la région C et traversent son fil conducteur → courant IC. D’où
la relation liant IC à IE IC=IE 120
B-E passante B-C bloquée

En effet: un champ électrique intense existe à l’interface (zone de


déplétion) Base/Collecteur La majorité des électrons injectés par l’émetteur
dans la base sont collectés par le champ IC ~IE et IB = IE -IC << IE on pose
alors IC=IE avec a proche de 1.

121
Droite de charge
transistor
monté en
amplificateur:

Saturation

Caractéristique Diode base-collecteur


de transfert en en inverse
courant (zone
linaire Ic=bIB) Blocage
La loi des nœuds
→ IC+IB=IE
Or IC=IE

 IC  IB
1
Diode base- émetteur Zone active I C  bI B
en direct b  étant le gain
122
en courant statique
Modélisation de TR: Amplificateur

Le Tr =Amplificateur
123
Mode saturé et mode bloqué
• La zone des faibles tensions VCE C'est la zone de saturation. Quand
VCE diminue pour devenir très faible, la jonction CB cesse d'être
polarisée en inverse, et à la limite, elle devient polarisée en direct : on
n'a plus un transistor, mais l'équivalent de deux diodes en parallèle. On
a une caractéristique ohmique déterminée principalement par la
résistivité du silicium du collecteur.

*jonction BE *jonction BE *jonction BE


passante bloquée passante
Et * jonction Et * jonction BC Et * jonction
BC bloquée bloquée BC passante124
125
Fonctionnement en commutation
En commutation, le transistor est soit
saturé, soit bloqué.

La tension d’entrée
peut prendre deux
valeurs : 0 V ou 5 V.

Région de blocage

Pour VB = 0V
(La jonction BE est polarisée en inverse), V
BE = 0 et IB = 0 ⇒ IC = βIB = 0 (en effet la
jonction BC est polarisée en inverse.)

On dit que le transistor est bloqué.


126
Région de saturation: VB = 5V
VB  VBE
Pour VB > Vseuil (Jonction BE polarisée directe) VB  RB I B  VBE  I B 
RB
Lorsque VB >> VBE , on peut
négliger VBE , d'où :
E  VCE VB
Par ailleurs, E = RC IC + VCE , d'où : IC   bB
RC RB
Si VB , IB ➚ donc IC ➚ et VCE ➘.(car
E
E=Cste)
Lorsque VCE = 0 IC   I C max
RC
VB I C max Alors la relation
Si VB ➚ encore, IC = Icmax mais IB   IC = βIB
RB b n'est plus vérifiée.

Le transistor est saturé : si


VCE = VCEsat ≈ 0 V et IC =ICmax=ICsat≈ E / RC
127
De même Si: si βIB >> IC , le transistor est saturé .
*jonction BE passante
Et * jonction BC passante

128
Circuits de polarisation
TR polarisé en amplificateur:
Polarisation simple
Détermination de IB0 et IC0

La boucle d’entrée permet de



déterminer la valeur de IB VB  VBE0
I B 0 
VB  RB I B 0  VBE0   RB
 et V  V  R I
 BE 0 seuil d B0

En sortie: un générateur de
courant IC = b.IB

129
Circuits de polarisationPolariser un transistor : c’est fixer un point de
fonctionnement statique.
Polarisation par
résistance de base

Pour le circuit d’entrée


VBE  VCC  RB I B
VCC  VBE
IB 
RB
Pour le circuit de sortie
VCE  VCC  RC I C

Remarque :
•Montage simple mais instable en fonction de la température.
•Le point de fonctionnement statique (ou point de polarisation) obtenu
à l’aide d’une résistance RB.
• ce montage est toléré en utilisation pour un transistor en
commutation 130
Polarisation par réaction d'émetteur

L’introduction de Re entre l’émetteur et la


masse permet de contrôler le courant de
base Ib.(IC courant de sortie modifie par
réaction le courant d’entrée Ib)
).

En effet lorsque IC augmente

En effet lorsque
Si IC ➚ de même Ie ➚ et
donc VEM ➚et aussi VBM ➚

VE  VBM
alors Ib=➘ Ib  diminue
RB

Polarisation par réaction du collecteur

Si IC➚ augmente VCE =E-RCIC➘ alors


VRb (=RbIB=VCE-VBE)

diminue aussi et donc IB diminue


131
Polarisation par division de tension: polarisation universelle
c’et le montage le plus stable) utilisé pour les circuits
linéaires

Déterminer les paramètres du


générateur de Thevenin vus
entre les points B et M
Ex : 1
On donne :
VCC, R1, R2, RE, RC, b et Vbe
Déterminer les expressions de
Vbm, Vem IB, IC, IE,et Vcm

132
Amplificateur opérationnel

L’AOP est un circuit intégré particulier: il est formé d’une multitude de


composants électroniques élémentaires) transistors, diodes ,
résistances, …).

133
Présentation
• L'amplificateur opérationnel (ou amplificateur linéaire
intégré: ALI) est un composant en technologie intégrée
qui est prêt à être opérationnel, ce composant comporte:
• 2 broches d'alimentations +Vcc et -Vcc,
• 2 entrées dites différentielles: v+ entrée non inverseuse
et v- entrée inverseuse,
• Une sortie S .
• Le fonctionnement de l'amplificateur opérationnel
impose une alimentation souvent symétrique (deux
sources de tension + Vcc et - Vcc, qu'on ne représente
pas sur les schémas).
• On appelle tension différentielle (qu'on note ε),
la ddp entre l'entrée v+et v-: ε= v+ - v-
134
Brochage
L’A.O. possède :
• deux entrées : broches 2 et 3:
broche IN+ (ou e+, ou v= entrée « non inverseuse
»(3)
broche IN- (ou e- ou v-) = entrée «inverseuse » (2)
• une sortie : broche OUT (ou S):(broche 6)
• deux broches d’alimentation : (4 et 7) broche Vcc+
(7) : alimentation en tension continue positive et
broche Vcc-(4) : négative

Ce circuit est relié à l’extérieur par 3


broches fonctionnelles. ( 2 autres Vcc+
et Vcc- rarement représentées): 135
Les caractéristiques des AO réels étant si proches du modèle
théorique parfait, on a l'habitude de les assimiler à un composant
parfait, c'est à dire de gain infini.

L’AO parfait possède:


► un gain différentiel infini, A→
► une impédance d'entrée infinie,

► résistance de sortie nulle.

Ces caractéristiques traduisent le fait que l'amplificateur opérationnel


parfait ne perturbe pas le signal qu'il va amplifier et que sa tension de
sortie dépend uniquement de la différence de tension entre ses deux
entrées (eV+-V-)

136
En pratique on utilise des amplis à grand gain: ampli saturé (idéal)

Utilisation comme comparateur de tensions analogiques:


Si l'entrée + est supérieure (en tension) à l'entrée - : la sortie = +Vsat.
Si l'entrée + est inférieure (en tension) à l'entrée - : la sortie = -Vsat.

– Si V+ > V- : Vs = Vsat
– Si V+ < V- : Vs = - Vsat
ou 0 selon montage

* (e=V+-V-) est la tension différentielle d’entrée


* ±Vsat sont les tensions de saturation de l’AO.
* Pour l’AO idéal, on a Vsat = Vcc.

137
l’AO considéré est à gain A non infini (AO réel) afin de faire
apparaître les tensions
 Vsat
 e sat 
A

. En pratique A>106 et e sat  0


En Conséquences :
· La tension de sortie ne dépend que de la différence des tensions d’entrée
· Les courants d’entrée sont nuls
138
(e=V+-V-) est la tension différentielle d’entrée – Si V+ > V- : Vs = Vsat
* ±Vsat sont les tensions de saturation de l’AO. – Si V+ < V- : Vs = - Vsat
* Pour l’AO idéal, on a Vsat = Vcc. ou 0 selon montage

139
Amplificateur idéal:
• Caractéristiques idéales
– Gain infini ( (V2 – V1) =e=0)
– Impédance d’entrée infinie ( pas de
courant entrant i1 et 2 ) i+=i-=0

140
Réaction positive et contre-réaction:
 On dit qu’il y a réaction positive quand la sortie est reliée à l’entrée non inverseuse.

 On dit qu’il y a contre-réaction (ou réaction négative) quand la sortie est reliée à
l’entrée inverseuse.

· Conséquences importantes :
• Une contre-réaction assure un fonctionnement linéaire de l’A.O. : e # 0 V
Exemple : montage « suiveur de tension »

Loi des branches :


VS = VE - e
L’A.O. possède une contre réaction
⇒e#0V
Finalement : VS = VE

• Une réaction positive provoque la saturation de l’A.O.


141
L’A.O. en régime linéaire
L’A.O. doit avoir une contre-réaction (condition nécessaire mais
pas toujours suffisante).
On sait qu’en régime linéaire : e # 0 V

Montage amplificateur de tension

Par définition, l’amplification en tension est :

142
Montage « amplificateur inverseur

A.O. μA741
Vcc± = ±15 V
R1= 4,7 kW
R2= 100 kW

Cherchons la relation entre la tension


d’entrée et la tension de sortie :
(1) e = v+ - v- = 0 (en régime linéaire)
(2) v+ = 0 (entrée non inverseuse reliée à la
masse)
(3) Appliquons le théorème
de Millman à l’entrée inverseuse :
143
e = v+ - v- = 0  v+ = v- = 0 car v+ =0

Circuit inverseur car Av<0


*Si R2/R1>1 il s’agit d’un amplificateur
*Si R2/R1<1 il s’agit d’un attenuateur

• Caractéristique de
transfert VS=f(VE)

144
Montage non - inverseur
– Gain + impédances infinie
– V1 = V2=Vi

« Courant traversant Ri (Rc)»:

V0  V1 Vi

RC Ri

Ri
« Diviseur de tension »: Vi  V0
RC  R

145
=V2

Théorème de Millman

V0 Vi1 Vi 2
   V1  V2  0
RC R1 R2

146
R

V0 Vi1 Vi 2 Vi 3 Vi 4
  
RC R1 R2 R3 R4
V1   V2 
1 1 1 1 1 1
   
RC R1 R2 R R3 R4

V0=?

147
148

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