Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
ELECTRICITE
CIRCUITS ELECTRIQUES LINEAIRES
LOIS GENERALES
I - INTRODUCTION
En électronique, on produit des signaux qui représentent une information, puis, il faut transmettre ces
signaux et utiliser l'information.
Pour réaliser ces différentes fonctions, on dispose de composants physiques que l'on associe entre eux.
Ces éléments peuvent être :
Simples ou élémentaires. Leurs comportements sont décrits par une équation
mathématique simple.
Complexes (transistor). On les remplace alors par des modèles ne comportant que des
éléments simples.
II - NOTIONS DE DIPOLES
On appelle dipôle tout système électrique relié à l'extérieur par deux bornes. C'est un système
susceptible de fournir de l'énergie ou non.
A DIPOLE B
i i
A chaque instant, tout courant qui rentre en A est égal au courant qui sort en B.
Pour attribuer une valeur algébrique au courant i circulant dans un conducteur, il est
indispensable d'orienter arbitrairement ce conducteur en y plaçant une flèche.
Lorsque l'on calcule la valeur de i, si :
i > 0 le courant circule réellement dans le sens de la flèche.
i < 0 le courant circule dans le sens opposé à celui de la flèche.
Cette orientation est indépendante de celle du courant. On peut choisir comme tension (ou
différence de potentiel notée d.d.p.) aux bornes A et B du dipôle :
v AB = v A − v B
v BA = v B − v A
où v A et v B sont les potentiels des nœuds A et B pris par rapport à un potentiel de référence arbitraire.
On signale l'orientation choisie par une flèche.
A DIPOLE B
iAB iAB
vAB
(chute de potentiel)
A DIPOLE B A DIPOLE B
iAB iAB
vAB vAB
Convention récepteur Convention générateur
Pour un récepteur, les sens de parcours positifs sont opposés pour la tension et le courant.
En fait, le choix arbitraire des conventions n'indique pas pour autant le type de fonctionnement réel du
dipôle. Pour un dipôle auquel on applique la convention récepteur (ce qui est souvent le cas) il faut
connaître le signe du produit (v.i) :
Chaque élément est caractérisé par la relation qu'il impose entre la tension à ses bornes et le courant qui
le traverse. Cette relation v = f (i ) est la caractéristique de l'élément.
iAB
A iAB
+ j
j v
v
Remarque : Ces deux sources peuvent fonctionner en générateur (elles fournissent de l'énergie)
en récepteur (elles reçoivent de l'énergie)
Sources liées
Lorsque e et/ou j dépendent d'un courant, circulant dans une des branches du circuit, ou
d'une tension, présente entre deux points d'une des branches du circuit, suivant des relations linéaires, on
dit alors que les sources sont dépendantes ou liées.
Remarque : ces sources liées apparaissent dans la modélisation des éléments actifs.
i(t) R u (t ) = − R.i (t )
A B
u(t) i (t ) = −G.u (t )
A
i(t)
+ + + + d u (t )
C u(t) i (t ) = C. C capacité en Farad (F)
- - - -
dt
B
A
i(t
)
Un réseau est un ensemble de dipôles reliés les uns aux autres par des conducteurs filiformes de
résistance négligeable. Nous allons énoncer différentes définitions relatives à la forme des réseaux.
IV - 1 - Définitions
BRANCHE d'un réseau est constituée de dipôles connectés en série et, limitée par deux points entre
lesquels aucune dérivation de courant ne se produit.
⇒ Tous les éléments d'une même branche sont parcourus par le même courant.
NŒUDS d'un réseau sont les extrémités des branches où se produisent généralement les dérivations
de courant.
MAILLE d'un réseau est un ensemble de branches constituant un circuit fermé, chacun des nœuds
n'appartenant qu'à deux branches de ce circuit fermé.
E : nœud fictif
IV - 2 - Lois de kirchhoff
Pour écrire les équations représentatives d'un réseau (relations entre courant, tension et éléments
constitutifs) on utilise deux lois :
− La loi des nœuds
− La loi des mailles
i1 i2
i1 + i 2 + i3 = i4 + i5 + i6 + i7
i3
i7 i1 + i 2 + i3 − i 4 − i5 − i6 − i7 = 0
i4
i6 i5
IV - 2 - 2 - La loi des mailles
v1
A B
Remarque : les tensions aux
v4 v2 bornes des différents dipôles
sont orientées arbitrairement.
D C
v3
ABCDA v1 + v 2 − v3 − v 4 = 0
ADCBA v 4 + v3 − v 2 − v1 = 0
Remarque : on a compté positivement la tension lorsque son sens est opposé à celui du parcours.
u1 = R1 .i1
Loi d'ohm ⇒ u 2 = R2 .i2
u 3 = R3 .i3
⇒ e1 − R1 .i1 − R3 .i3 − e3 + R2 .i 2 = 0
⇒ ∑ (±e
k
k ) + ∑ (± Rk .ik ) = 0
k
♦ La force électromotrice (ek ) est précédée du signe + si son sens est opposé au sens de parcours de la
maille.
♦ Le terme ( Rk .ik ) est précédé du signe + si le sens du courant qui parcourt Rk est identique au sens de
parcours de la maille (ce qui revient à dire que la tension aux bornes de Rk est opposée au sens de
parcours de la maille…convention récepteur!!).
V- ASSOCIATIONS DE DIPOLES
Il y a deux types d'associations simples : la mise en série et la mise en parallèle.
Exemple : R L C t
A B di 1
v A − v B = R.i + L. + ∫ i (t ' ) d t ' + v c (t = 0)
i vc dt C 0
i i2 i i2 L
D2 i = i1 + i 2 + i 3
A B A B
i3 i3 C
D3
vAB vAB
t
v AB dv 1
i(t ) = + C. AB + ∫ v AB (t ' ) d t ' + i2 (t = 0)
R dt L0
Christian DESVALOIS Chap 1:Circuits électriques linéaires 8
V-3- Association d'éléments de même nature
On définit dans ce cas un élément unique de même nature que les constituants quel que soit
l'instant considéré et les signaux appliqués.
V-3-1- Résistances
A R1 R2 v AB = v1 + v 2 = R1 .i + R2 .i
B Réq = R1 + R 2
i = ( R1 + R2 ).i
v1 v2
i1 R1
v AB v AB
i = i1 + i 2 = + 1 1 1
i R1 R2 = +
Réq R1 R2
A i2 B 1 1
=( + ).v AB R1 .R2
R2 R1 R2 Réq =
R1 + R2
V-3-2- Capacités
C2 v AB = v1 + v 2 1 1 1
i
C1 = +
A B t C éq C1 C 2
1 1
C1 C 2 ∫0
=( + ). i (t ' ) d t ' C1 .C 2
v1 v2 C éq =
C1 + C 2
i1 C1 i = i1 + i 2
C éq = C1 + C 2
i d v AB d v AB
= C1 + C2
dt dt
A B
i2 C2
L1 L2 v AB = v1 + v 2
i Léq = L1 + L2
di di
A B = L1 1 + L2 2
v1 v2 dt dt
i1 L1 1 1 1
i = i1 + i 2 = +
i Léq L1 L2
t
1 1
B = ( + ).∫ v AB (t ' ) d t ' L1 .L2
A L1 L2 0 Léq =
L1 + L2
i2 L2
Considérons une charge (résistive) branchée aux bornes d'une source continue (pile…)
Des mesures montrent que la tension aux bornes de la charge est fonction du courant débité (ni le
courant, ni la tension ne sont constants). On obtient une droite u = f (i ) appelée caractéristique externe.
⇒ Cette source n'est ni une source de tension idéale, ni une source de courant idéale.
u
i A
E
Source Point à vide ∆u
réelle
u
Charge
variable
i
B Icc
Point en court circuit
A vide : (circuit ouvert, la charge tend vers l'infini)
Le courant débité est nul.
La tension a pour valeur E (force électromotrice).
r i
u R
E
charge
Générateur équivalent de
Thévenin
Christian DESVALOIS Chap 1:Circuits électriques linéaires 10
V-6- Représentation de Norton
Comme précédemment, la source réelle chargée débite un courant i tel que u = E − r.i .
E u
⇒ i= −
r r
u
i = Icc −
r
Comme Icc et r sont des grandeurs indépendantes de u, on peut établir le schéma équivalent selon la
représentation de Norton.
La source réelle peut être représentée par une source de courant idéale, de courant
électromoteur Icc, placée en parallèle avec une résistance r.
Icc r u R
Charge
Ce sont des principes et théorèmes qui facilitent la mise en équation des réseaux, et, par conséquent,
leur résolution. Ils permettent de simplifier les calculs. D'une manière générale, ces théorèmes sont
valables pour les réseaux linéaires soumis à des signaux quelconques.
I - THEOREME DE SUPERPOSITION
Le principe de superposition résulte directement de la linéarité des lois de Kirchhoff.
Théorème : le courant (ou la tension) crée(e) dans une branche par plusieurs sources indépendantes
agissant simultanément, est égal à la somme des courants (ou des tensions) qu'imposent
dans cette même branche, chaque source supposée seule.
De ce principe découle le fait que les diverses réponses partielles qui se manifestent dans le réseau
sont indépendantes les unes des autres.
E
I1
I
J=0 RESEAU
RESEAU
J
⇒ E=0
I2
RESEAU
J
I = I1 + I 2
II - THEOREME DE THEVENIN
II - 1 - exemple
i1
R1
i A
E
R2 u récepteur quelconque
i2
B
On peut déterminer la relation u = f (i ) sans faire intervenir les caractéristiques du récepteur.
⇒ u = E − R1 .i1 = E − R1 (i + i 2 )
u
= E − R1 (i + )
R2
R1
⇒ u (1 + ) = E − R1 .i
R2
R2 R .R
u=E⋅ − 1 2 ⋅i
R1 + R2 R1 + R2
Tout se passe comme si le récepteur était alimenté par une source de tension de force électromotrice
R2 R1 .R2
E⋅ en série avec une résistance .
R1 + R2 R1 + R 2
R1 // R2
R2
E⋅ u récepteur quelconque
R1 + R2
Générateur de
Thévenin équivalent B
II - 2 - théorème
D'une façon générale, tout circuit vu de deux points A et B est équivalent à un générateur de
THEVENIN (générateur de tension réel) constitué :
∗ d'une force électromotrice notée ETH (générateur de tension idéal)
∗ d'une résistance interne RTH
RTH est égale à la résistance vue des points A et B lorsque le circuit est rendu
passif (on éteint tous les générateurs indépendants
⇒ source de tension ≡ court-circuit
source de courant ≡ circuit ouvert )
R2 ⋅ E
R2 u donc, u= = ETH
R1 + R2
i2
B
R1
A
E=0
RTH = R1 // R2
R2
Ce théorème, réciproque du théorème de Thévenin, s'applique dans les mêmes conditions que celui-
ci. On dira que tout circuit vu de deux points A et B est équivalent à un générateur de NORTON
(générateur de courant réel) constitué :
∗ D'un courant électromoteur noté IN (générateur de courant idéal)
∗ d'une résistance interne RN
RN est égale à la résistance vue des points A et B lorsque le circuit est rendu
passif.
R1 E
A donc, IN =
R1
E
R2 IN
i2 =0
et, R N = RTH = R1 // R 2
B
E RN
IN = récepteur quelconque
R1
IV - THEOREME DE MILLMAN
On considère n sources de tension réelles placées en parallèles. Chacune d'elle est définie par ETH et
RTH . On va montrer que ce groupement est équivalent à une source unique Eéq , Réq .
A
A
R1 R2 R3 Rn Réq
⇒
E1 E2 E3 En Eéq
B
B
Chacun des générateurs de tension peut être représenté sous la forme d'un générateur de Norton :
E
I N = TH
RTH
R N = RTH
I1 R1 I2 R2 I3 R3 In Rn ⇒ Iéq Réq
B B
n n n
E 1 1
I éq = ∑ I k =∑ k et =∑
k =1 k =1 R k Réq k =1 Rk
1
Réq = n
1
∑R
k =1 k
n
1 Ek
E éq = Réq ⋅ I éq = n
⋅∑
1 Rk
∑R
k =1
k =1
Remarque : Dans le calcul, on peut inclure des branches ne contenant que des résistances; il suffit
alors de faire Ek=0 dans la branche k ne contenant que Rk.
V- PONTS DIVISEURS
i u 2 = R2 ⋅ i
R1 R2
u = ( R1 + R2 ) ⋅ i ⇒ u2 = u ⋅
R1 + R2
u
R2 u2
u2 R2
=
u R1 + R2
i1 R1 i1 = G1 ⋅ u
G1
i = (G1 + G 2 ) ⋅ u ⇒ i1 = i ⋅
i G1 + G 2
i2 R2 i1 G1 R2
= =
i G1 + G 2 R1 + R2
u
VI - PRINCIPE DE SUBSTITUTION
Une branche d'un circuit parcourue par un courant i et aux bornes de laquelle apparaît une tension v,
peut être remplacée par une autre branche de constitution quelconque, à la condition que cette nouvelle
branche soit parcourue par un courant i lorsqu'elle présente une tension v à ses bornes.
Courant électromoteur
i i i
v v v
Force électromotrice
I- INTRODUCTION
Un réseau, constitué de dipôles linéaires passifs, soumis à une excitation (générateur de commande) a une
réponse qui tend vers un régime forcé dont la nature est imposée par celle de l’excitation.
Dans le cas particulier où l’excitation est sinusoïdale la théorie des équations différentielles linéaires
montre que le régime forcé est tel que toutes les tensions et tous les courants sont des fonctions
sinusoïdales du temps de même pulsation, que celle de l’excitation.
Pour les fortes puissances, les courants industriels utilisés sont des courants alternatifs
sinusoïdaux de basse fréquence (50 Hz Europe, 60 Hz U.S). De plus, il est très facile de
produire un courant sinusoïdal à l’aide de machines tournantes (alternateurs). On a aussi la
possibilité d’abaisser ou d’augmenter la tension (transformateur).
Pour les faibles puissances, les courants et tensions n’ont presque jamais l’allure de sinusoïdes
qui sont pauvres en information. Cependant, l’étude en régime sinusoïdal forcé est très utilisée
en laboratoire pour ces systèmes de faibles puissances car :
Les essais sont simples à mettre en œuvre ; il existe des générateurs BF souples
d’utilisation.
II - 1 - Valeurs instantanées
On dit que le signal électrique (courant ou tension) s(t) est une fonction sinusoïdale du temps, si
on a la relation :
s (t ) = S m cos(ω .t + ϕ )
• ω .t + ϕ : phase instantanée
T
1 2
T ∫0
S eff = S = s (t )dt pour un signal périodique quelconque.
T
S m2 1 + cos 2(ω .t + ϕ ) 1 2 sin 2(ω .t + ϕ )
T T
1 2
S = ∫ S m . cos (ω .t + ϕ )dt =
2 2
∫ dt = Sm t +
T0 T 0 2 2.T 2ω
0
Sm
S = S eff = signal sinusoïdal
2
⇒ s (t ) = S 2 cos(ω .t + ϕ )
ω sens de rotation
S
ω .t + ϕ
x axe des références des phases
O P
Soit maintenant deux grandeurs sinusoïdales, de même pulsation, notées s1 (t ) et s 2 (t ) représentées par les
vecteurs de Fresnel OS1 et OS 2 .
ω .t + ϕ 2
S1
ω .t + ϕ 1
x axe des références des phases
O
Le triangle OS1 S 2 reste indéformable au cours du temps. On peut donc faire abstraction du temps. On
représente alors le diagramme de Fresnel avec des valeurs dessinées à l’instant t = 0 choisi comme origine
des temps.
s (t ) = S 2 e jϕ e jωt
s (t ) = ℜ( s (t ))
On associe aussi à s(t) une amplitude complexe efficace qui permet de séparer les termes de phase et de
temps comme pour le diagramme de Fresnel.
s (t ) = S 2e jωt
s (t ) = S 2 cos(ωt + ϕ )
s (t ) = S 2 e j (ωt +ϕ )
d s (t )
= jω ⋅ S 2 e j (ωt +ϕ ) = jω ⋅ s (t ) = ω ⋅ S 2 e j (ϕ +π 2 ) jω t
e
dt
d s (t )
= ω .S 2 cos(ωt + ϕ + π 2)
d s (t )
= ℜ
dt dt
II - 4 - 2 - Intégration
s (t ) = S 2 cos(ωt + ϕ )
s (t ) = S 2 e j (ωt +ϕ )
1 1 1
∫ s(t ) d t = ⋅ S 2 e j (ωt +ϕ ) = ⋅ s (t ) = ⋅ S 2 e j (ϕ −π 2 ) jω t
e
jω jω jω
⇒ U 1 e jϕ1 + U 2 e jϕ 2 − U 3 e jϕ3 = 0
On peut donc écrire la loi des mailles avec les amplitudes complexes :
U1 +U 2 −U 3 = 0
I1 − I 2 + I 3 = 0
V V j ( β −α )
On définit : Z= = e impédance complexe en OHMS (Ω)
I I
I I
= e j (α − β ) admittance complexe en SIEMENS (S)
Y=
V V
Ces deux nombres vont nous permettre d’étendre au régime sinusoïdal, des techniques de calcul déjà
connues en régime permanent.
III - 1 - Impédance
Z est un nombre complexe ⇒ parties réelle et imaginaire.
I
Z Z = R + jX = Z exp( jϕ )
V
R : résistance (toujours positive) Ω ℑ
X : réactance (>0 ou <0) Ω
Z
ϕ : phase ou argument X
Z = Z : module (toujours positif) Ω
ϕ
ℜ
Z = R2 + X 2 R
R = Z cos(ϕ ) et X = Z sin(ϕ )
X
ϕ = arctg
R
V
ℑ
G : conductance (toujours positive) S B Y
B : susceptance (>0 ou <0) S
ψ : phase ou argument ψ
Y = Y : module (toujours positif) S ℜ
G
Y = G2 + B2
G = Y cos(ψ ) et B = Y sin(ψ )
B
ψ = arctg
G
IV - 1 - Eléments simples
On suppose que l’élément étudié est parcouru par un courant i (t ) = I 2 cos(ω .t + α ) , et qu’il
présente à ses bornes une tension u (t ) = U 2 cos(ω .t + β ) .
i (t ) = I 2 exp( jω .t + jα )
I = I exp( jα )
⇒
u (t ) = U 2 exp( jω .t + jβ )
U = U exp( jβ )
IV - 1 - 1 - Résistance
I i(t) u (t ) = R.i (t )
u (t ) = R.i (t ) = R.I 2 exp j (ω .t + α )
U u(t) = R.I . 2 e jω .t
Z=R
D’après la définition de l’impédance, on obtient 1 grandeurs réelles.
Y=
R
Le diagramme de Fresnel ⇒ U
I
U = jLω .I
⇒ la tension et le courant sont en quadrature.
U = Lω .I e jπ 2
Z = jLω
1 1
Y= =−j
jLω Lω
R=0 G=0
1
X = Lω B=−
Lω
ϕ =π 2 ψ = −π 2
U = L ω .I
π 2
Origine des phases α = 0
I
Le courant circulant dans une bobine est en retard sur la tension aux bornes de cette
même bobine.
IV - 1 - 3 - Condensateur parfait
t
1 = 0 pour pouvoir bénéficier
u (t ) = ∫ i (τ )dτ + u (t = 0 − )
C0 de l’élimination de e jωt en
t t notation complexe.
1 1
u (t ) = ∫ i (τ )dτ = ∫ I 2 exp j (ω .τ + α )dτ
C0 C0
1 I 2 jα jω .t I
.I 2 exp j (ω .t + α ) =
= e e = 2 e jω .t
jCω jCω jCω
I
U=
jCω
⇒ la tension et le courant sont en quadrature.
I − jπ 2
U= e
Cω
1 1
Z= =−j Y = jCω
jCω Cω
R=0 G=0
1
X =− B = Cω
Cω
ϕ = −π 2 ψ =π 2
I
Origine des phases α = 0
−π 2
I
U=
Cω
Le courant circulant dans un condensateur est en avance sur la tension aux bornes de ce
même condensateur.
IV - 2 - Association d’éléments
IV - 2 - 1 - Association série
I
Z1 Z2 Z3
U1 U2 U3
U1 = Z1 ⋅ I
U =U1 +U 2 +U 3 avec U2 =Z2 ⋅I ⇒ U = (Z 1 + Z 2 + Z 3 ) ⋅ I
U3 = Z3 ⋅I
n
Z éq = ∑ Z i somme des impédances en série.
i =1
Exemple :
Z L = jLω 1
Z=R ZC =
jCω
1 1
Z éq = R + jLω + =R+ j Lω −
jCω Cω
Lω - 1 Cω 1
ϕ = arctg si Lω < X < 0 et ϕ < 0 CAPACITIF
Cω
R
I
UC =
Cω
U L = Lω .I SELFIQUE
U
ϕ
Origine des phases α = 0
U = R.I I
IV - 2 - 2 - Association parallèle
Z1 I1
I I2
Z2
I3
Z3
I 1 = Y 1 ⋅U
I = I1 + I 2 + I 3 avec I 2 = Y 2 ⋅U ⇒ I = (Y 1 + Y 2 + Y 3 ) ⋅ U
I 3 = Y 3 ⋅U
n
Y éq = ∑ Y i somme des admittances en parallèle.
i =1
Exemple :
1 YL =
1 Y C = jCω
Y= jLω
R
1 1 1 1
Y éq = + + jCω = + j Cω −
R jLω R Lω
Christian DESVALOIS Chap 3: Régime sinusoïdal permanent 26
2 2 1
1 1 si Cω > B > 0 et ψ > 0
Y = Y = + Cω − CAPACITIF
R Lω Lω
Cω - 1 L ω 1
si Cω < B < 0 et ψ < 0 SELFIQUE
ψ = arctg Lω
1R
U
IL =
Lω
I C = Cω .U CAPACITIF
I
ψ
Origine des phases α = 0
U U
R
ie is
QUADRIPOLE
ue entrée (constitué de dipôles) sortie us
Un système amplificateur est en général représenté par un quadripôle dont l'entrée est reliée à un circuit de
commande et la sortie au circuit d'utilisation.
Pour rendre compte du comportement d'un amplificateur en courant alternatif sinusoïdal, on introduit la
fonction de transfert T (ω ) ou H (ω ) .
T (ω ) peut être définie :
- en TENSION
- en COURANT
- en PUISSANCE
U
Exemple : en tension T (ω ) = s avec U s et U e amplitudes complexes efficaces.
Ue
Le module de cette fonction de transfert :
T (ω ) = T (ω ) = T
Us coefficient d'amplification en tension.
= Av =
Ue
Arg(T (ω )) = Arg(T )
angle d'avance de U s sur U e .
= Arg(U s ) − Arg(U e )
Christian DESVALOIS Chap 3: Régime sinusoïdal permanent 27
Par analogie, on introduit également :
Is
Ai = coefficient d'amplification en courant
Ie
Ps
Ap = coefficient d'amplification en puissance
Pe
Plusieurs représentations de T (ω ) sont possibles, sachant que celle de Bode est la plus importante.
P Ps
log s logarithme décimal du rapport s'exprime en BEL.
Pe Pe
P
10 ⋅ log s unité la plus employée. sous-multiple du BEL : le décibel (dB).
Pe
P
G p = 10 ⋅ lg s gain en puissance
Pe
V
G v = 20 ⋅ log s gain en tension
Ve
I
G I = 20 ⋅ log s gain en courant
Ie
r
OM = (log m) ⋅ u
ω=0
est à l'infini m
à gauche 1 10 100 1000 10000
Gv (dB) Av
Gvmax Avmax
Gvmax – 3 dB Av max
2
log f f
log fc1 log fc2 fc1 fc2
A 1
log v max = 20 ⋅ log Av max + 20 ⋅ log
2 2
= 20 ⋅ log Av max − 3
= G v max (dB ) − 3(dB )
Les fréquences fc1 et fc2 sont dites :
Fréquence de coupure basse = fc1
Fréquence de coupure haute = fc2
Ue US
C
ω
Pulsations basses ω << ω c ⇒ << 1
ωc
⇒ TdB ≈ −10 log1 = 0
⇒ 0dB est donc une première asymptote à la courbe.
ω
Pulsations hautes ω >> ω c ⇒ >> 1
ωc
2
ω ω
⇒ TdB ≈ −10 log = −20 log
ωc ωc
⇒ c’est une fonction linéaire de log ω . Avec une graduation logarithmique de ω , on
obtient une droite.
TdB ωc 10ω c
ω
-20dB
-20dB /décade
Pour déterminer le tracé exact de la courbe, on peut calculer les écarts qui existent entre le tracé
asymptotique et la courbe réelle.
ω 2
ω << ω c ∆T dB = −10 log1 + − (− 10 log 1)
ω
c
ω 2
= −10 log1 +
ω
c
ω 2 ω
2
ω >> ω c
∆TdB = −10 log 1 + − − 10 log
ωc ω c
ω 2
1+
ω c ωc 2
= −10 log 2
= −10 log1 +
ω ω
ω
c
Ces écarts prennent donc des valeurs identiques pour des valeurs de ω géométriquement symétriques par
rapport à ω c . Comme on porte ω sur une échelle logarithmique les écarts sont égaux pour des points
d’abscisses situées à des distances égales de ω c .
ωc
ωc ωc 2ω c 3ω c Si échelle logarithmique
3 2
Remarques :
• le maximum de la fonction TdB a lieu en ω = 0
⇒ ω = ω c on se situe à –3dB du maximum.
Cste
• Si la fonction de transfert a un maximum différent de 1, T =
ω
1+ j
ωc
CstedB
Cste 1
TdB = 20 log = 20 log Cste + 20 log
ω
2 2
ω
1 + 1 +
ω c ωc
Cste
⇒ ω = ω c la courbe se situe à –3dB de 20 log Cste ou à (en linéaire).
2
• on peut considérer qu’une décade avant ω c et qu’une décade après ω c , la courbe réelle est
pratiquement confondue avec le tracé asymptotique.
TdB ωc 10ω c
ω
CstedB
Cste dB − 3dB
-20dB /décade
CstedB − 20dB
ω
Arg (T ) = − Arctg
ωc
• ω →0 Arg (T ) → 0
• ω →∞ Arg (T ) → − π
2
• ω = ωc Arg (T ) = − π
4
Arg (T )
ωc
ω
−π 4
courbe réelle
−π 2
Tracé asymptotique
1 + 1 +
ωc ωc
Us est d’autant plus faible que la pulsation est élevée. ⇒ FILTRE PASSE-BAS
(L’amplitude de la sortie n’est grande que pour les fréquences basses)
Lorsque ω >> ω c
1 U 1 ω
T≈ = s ⇒ U s = ⋅ c ⋅U e
jω Ue j ω
ωc intégration !!
Ue Us
L
(ω ω c )2 ω ωc
(1) ⇒ TdB = 20 log = 20 log
1 + (ω ω c ) 1 + (ω ω c )
2 2
2
ω ω
TdB = 20 log − 20 log 1 +
ωc ωc
ωc TdB
ω
+20dB /décade
-20dB /décade
T2dB
1 + (ω c ω )
2
(
TdB = −10 log 1 + (ω c ω )
2
)
Nous allons partager le domaine d’étude en deux parties :
ωc
Pulsations basses ω << ω c ⇒ >> 1
ω
ωc ω
2
ωc
Pulsations hautes ω >> ω c ⇒ << 1
ω
⇒ TdB ≈ −10 log1 = 0
⇒ 0dB est donc une asymptote à la courbe.
Lorsque ω = ω c , pour les deux asymptotes on obtient TdB = 0 .
⇒ point d’intersection des deux asymptotes.
TdB
ω c 10 ωc
MAXdB ω
MAX dB − 3dB
MAX dB − 20dB
20dB /décade
ω ω
Arg (T ) = Arg j − Arg 1 + j
I-2-2- Etude de la phase ωc ωc
jω ω c
T= (1)
1 + jω ω c
ω ωc ω
⇒ = Arctg − Arctg
0 ωc
Arg (T ) π Phase du passe-bas précédent
2
π 2
−π 2
Christian DESVALOIS Chap 4:Phase dudepasse-bas
Fonction transfert précédent 36
T=
1
(2 )
1 − jω c ω
ω
Arg (T ) = Arg (1) − Arg 1 − j c
ω
⇒
ω ωc
= 0 − Arctg − c Arg (T ) = Arctg
ω ω
• ω →0 Arg (T ) → π
2
• ω →∞ Arg (T ) → 0
• ω = ωc Arg (T ) = π
4
π 4
courbe réelle
0 ω
ωc
I-2-3- Notion de filtrage
Us 1 Ue
T = = ⇒ Us =
Ue ω ω
2 2
1+ c 1+ c
ω ω
Us est d’autant plus grand que la pulsation est élevée. ⇒ FILTRE PASSE-HAUT
(l’amplitude de la sortie n’est grande que pour les fréquences hautes)
Lorsque ω << ω c
1 U ω
T≈ = s ⇒ U s = j ⋅ ⋅U e
− jω c Ue ωc
ω dérivation !!
La tension de sortie est donc proportionnelle à la dérivée de la tension d’entrée.
R
Pour des signaux sinusoïdaux de pulsation très petite devant ω c = , le circuit se comporte
L
comme un dérivateur.
TdB Arg (T )
π/2
ω ω ω
T = j⋅
ωc ωc
20dB/décade
TdB Arg (T )
-20dB/décade
T=
1 ω ω
ω ωc
j
ωc -π/2
TdB Arg (T )
20dB/décade π/2
ω
T = 1+ j ⋅ ω ω
ωc ωc ωc
TdB Arg (T )
1 ωc ωc
T= ω ω
ω
1+ j ⋅
ωc
-π/2