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DENOMINATION

SOCIÉTÉCOOPERATIVE SIMPLIFIÉE (SCOOPS)


Capital Social : UN MILLION (1.000.000) Francs CFA
Siège social : QUARTIER XXX, B.P. XXX LIBREVILLE (GABON)

-----------

STATUTS

Etablis conformément à l’Acte Uniforme OHADA relatif au Droit des Sociétés Coopératives adopté à
Lomé le 15 Décembre 2010

Statuts Types
Agence Nationale de Promotion des Investissements du Gabon (ANPI-GABON)
Etablissement Public à Caractère Administratif, Siège social : Libreville, Centre-ville, Rue Gustave ANGUILE, Immeuble Serena Mall,
B.P. 3403, Libreville – Tél. : (241) 01 76 48 48
DENOMINATION
SOCIÉTÉCOOPERATIVE SIMPLIFIÉE (SCOOPS)
Capital Social : UN MILLION (1.000.000)Francs CFA
Siège social : QUARTIER XXX, B.P. XXX LIBREVILLE (GABON)

-----------

LES SOUSSIGNÉS,

- Monsieur …..
Né le ………….à…………
De nationalité ….. CNI, Passeport n°…. pour les nationaux, période de validité………..
Profession………
Carte de Séjour ou Passeport n°…..pour les Expatriés, période de validité……..
Domicilié à …………, BP :

- Monsieur …..
Né le ………….à…………
De nationalité ….. CNI, Passeport n°…. pour les nationaux, période de validité………..
Profession………
Carte de Séjour ou Passeport n°…..pour les Expatriés, période de validité……..
Domicilié à …………, BP :

LEQUELS ont établi ainsi qu’il suit, les statuts d’une SOCIETE COOPEARTIVE SIMPLIFIEE
(SCOOPS) qu’ils ont décidé de créer conformément à la réglementation en vigueur en République
Gabonaise et à l’Acte Uniforme OHADA relatif au Droit des Sociétés Coopératives adopté à Lomé le
15 Décembre 2010.

Les conjoints des associés mariés sous le régime de la communauté ont été dûment avertis de l'apport
fait par leur conjoint au moyen de deniers appartenant à la communauté.

PREAMBULE

Dans la logique d’accomplir de nouveaux progrès sur la voie du développement de l’agriculture


africaine en générale et Togolaise en particulier, d’élargir le rayon d’action des groupements agricoles
préexistants et une gestion fiable et claire de leurs activités, l’idée de la création d’une société
coopérative conforme aux dispositions de l’OHADA est née. Cette société coopérative nommée «
DENOMINATION » une société coopérative simplifiée crée conformément à l’article 1 er de l’acte
uniforme relatif au droit des sociétés coopératives.

I- FORME - DENOMINATION – SIEGE SOCIAL- OBJET-


LIEN COMMUN – ACTIVITES – DUREE DE VIE

Article 1 : FORME
Il est créé entre les initiateurs ci-après désignés et les adhérents ultérieurs aux présents statuts une
Société Coopérative Agricole Simplifiée « DENOMINATION » régie par l’Acte Uniforme relatif au
droit des Sociétés Coopératives de l’Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des
Affaires (OHADA), adopté le 15 décembre 2010 à Lomé.

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Article 2 : DENOMINATION
La dénomination sociale est : XXXX 

Article 3 : SIEGE SOCIAL


Le siège social est fixé au Quartier XXX et endroit précisé, dans la ville de XXXX (GABON), la
Boîte postale XXX.
Il pourra être transféré en tout autre lieu, dans les limites du territoire du même Etat partie sur
proposition du comité de gestion à l’Assemblée Générale Extraordinaire qui modifie les statuts en
conséquence. Toutefois, le transfert du siège dans un autre Etat ne peut résulter que d’une décision
prise à l’unanimité des coopérateurs.

Article 4 : OBJET SOCIAL ET LIEN COMMUN


La Société Coopérative Agricole Simplifiée « DENOMINATION » a pour objectif de :
- XXXXXXXXXXXXX ;
- XXXXXXXXXXXXX ;

Article 5 : DUREE
La durée de la société est fixée pour une durée illimitée à compter du jour de son immatriculation au
registre des sociétés coopératives, sauf les cas de prorogation ou de dissolution anticipée prévus aux
présents statuts.

II- MEMBRES COOPERATEURS – ADHESION –RETRAIT-EXCLUSION

Article 6 : MEMBRES COOPERATEURS


Toute personne physique peut être coopératrice d’une société coopérative lorsqu’elle ne fait l'objet
d'aucune incapacité juridique conformément aux dispositions de la loi nationale de chaque Etat Partie.

La société coopérative est composée de coopérateurs qui, unis par le lien commun sur la base duquel
la société a été créée, participent effectivement et suivant les principes coopératifs, aux activités de
ladite société et reçoivent en représentation de leurs apports des parts sociales.

Il est tenu obligatoirement, au siège de la société coopérative, un registre des membres dans lequel
ceux-ci sont inscrits par ordre chronologique.

Article 7 : ADHESION A LA SOCIETE COOPERATIVE


Pour adhérer à la société coopérative simplifiée DENOMINATION il faut être producteur, et payer
au moins 5 parts sociales.

La demande d’adhésion à la société coopérative est adressée au comité de gestion de celle – ci. Elle est
formulée par écrit, datée et signée par le postulant.

Le comité de gestion peut fixer l’adhésion du membre à la date de la demande ou à une date ultérieure
ne dépassant pas trois mois suivant la date de la réception de la demande. L’adhésion est entérinée par
l’Assemblée Générale.

Article 8 : DROITS ET OBLIGATIONS DES COOPERATEURS


Les coopérateurs ont un droit d'information permanent sur les affaires de la société coopérative.
Préalablement à la tenue des réunions de l’assemblée générale, ils ont, en outre, un droit de

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communication et aussi un droit à la répartition du résultat disponible. Ils ont également droit à la
formation et à l’éducation.

Chaque coopérateur a droit à une voix quel que soit le nombre de parts sociales dont il dispose.
Les subventions, dons et legs ne sont pas pris en compte dans le calcul des intérêts versés aux parts
sociales.

La date du paiement unique sera fixée par l’assemblée générale des coopérateurs Cette dernière pourra
toutefois charger le comité de gestion de procéder à cette fixation.

Toutefois les mêmes coopérateurs sont tenus à certaines obligations qui sont fixées dans le présent
statut.

Article 9 : RETRAIT DES ASSOCIES COOPERATEURS – DROIT AU


REMBOURSEMENT
Le coopérateur ne peut se retirer de la société coopérative qu’après avoir avisé par écrit cette dernière.
Le retrait prend effet à la date indiquée dans l’avis ou à la date de sa réception, si celle-ci est
postérieure.
Le comité de gestion de la société coopérative constate par écrit le retrait du coopérateur.
Au cours de l’année suivant la date de prise d’effet du retrait, la société coopérative rembourse, au prix
fixé conformément aux statuts, toutes les parts sociales détenues par le coopérateur qui se retire. La
coopérative rembourse également au coopérateur tous les prêts et les autres sommes portées à son
crédit, le solde des prêts qu’elle lui a consentis ainsi que les intérêts courus sur ces sommes jusqu’à la
date du paiement.

Le coopérateur reste également et solidairement tenu à l’égard de la coopérative des dettes contractées
par celle-ci avant son retrait dans les conditions prévues aux articles 47, 48 de l’Acte uniforme de
l’OHADA.

Article 10 : EXCLUSION DES COOPERATEURS


La société coopérative peut, après un avis écrit adressé au coopérateur, exclure celui-ci. Les conditions
d’exclusion et les modalités sont définies dans le règlement intérieur.
L’exclusion est prononcée par l’assemblée générale par une résolution spéciale dûment motivée.

L’exclusion peut également être prononcée, suivant le cas, par le comité de gestion. Dans ce cas,
l’exclusion ne devient définitive que lorsqu’elle a été confirmée par l’assemblée générale par une
résolution spéciale dûment motivée.

Dans les dix jours suivant la date de la résolution spéciale de l’assemblée générale décidant ou
confirmant l’exclusion, la société coopérative notifie au coopérateur un avis écrit de son exclusion qui
en précise les motifs. Cette exclusion prend effet à la date précisée dans l’avis écrit, mais au plus tard
trente jours après sa réception.

La personne exclue ne peut redevenir coopérateur de la société coopérative que par résolution spéciale
de l’assemblée générale des coopérateurs.

III- APPORT – CAPITAL SOCIAL

Article 11 : LES APPORTS


Chaque coopérateur doit faire un apport à la société coopérative.
Chaque coopérateur est débiteur envers la société de tout ce qu'il s'est obligé à lui apporter en
numéraire, en nature ou en industrie.

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- Monsieur XXXXX apporte la somme de XXX.000 FCFA
- Monsieur XXXXX apporte la somme de XXX.000 FCFA
- Monsieur XXXXX apporte la somme de XXX.000 FCFA
- Monsieur XXXXX apporte la somme de XXX.000 FCFA

Représentant un capital de xxx Francs CFA

Les apports en nature doivent faire l’objet d’une évaluation sous le contrôle de l’union ou de la
fédération, par un commissaire/expert aux apports désigné par les initiateurs de la société.
Les apports en industrie seront évalués dans les mêmes conditions ou autres.

Le présent statut fixe le minimum et le maximum des parts sociales que peut détenir chaque
coopérateur et les conditions de rémunération desdites parts.

Article 12 : CAPITAL SOCIAL


Le capital social de la société coopérative est de Un million de francs CFA (1.000.000 F CFA) divisé
en cent (100) parts sociales d’une valeur nominale de dix milles francs CFA (10.000 F CFA)
chacune. Ces parts sociales sont nominatives, individuelles, non négociables, insaisissables et ne
peuvent être nantis, et cessibles conformément aux dispositions de l’Acte uniforme de l’OHADA.

- XXXXX détient XXX parts numérotées de 1 à XXX, représentant XXX %


du Capital social
- XXXXX détient XXX parts numérotées de 1 à XXX, représentant XXX %
du Capital social
- XXXXX détient XXX parts numérotées de 1 à XXX, représentant XXX %
du Capital social
Total des parts formant le capital social : 100 Parts, soit 100%
Représentant un capital de 1 000 000 FCFA

Article 13 : MODIFICATIONS DU CAPITAL SOCIAL


Le capital social peut être augmenté ou réduit

Article 14 : AUGMENTATION DU CAPITAL


Le capital social peut être augmenté, soit par adhésion de coopérateurs, soit par la souscription d’un
nombre proportionnel de parts en plus de celles déjà détenues par chaque associé coopérateur ou par
l’augmentation de la valeur nominale de la part sociale ou par l’incorporation des réserves libres
d’affectation.

L’assemblée générale extraordinaire est seule compétente pour décider une augmentation du capital
sur le rapport du comité de gestion et sur le rapport du commissaire aux comptes ou sur le rapport de
la faîtière.

L’augmentation du capital doit être réalisée dans les trois ans de la décision, sous peine de nullité.

La souscription et la libération des parts sociales doivent donner lieu à une déclaration notariée ou
sous seings privé de souscription et de versements. L’augmentation du capital est réputée réalisée à
compter du jour de l’établissement de la déclaration notariée ou sous seings privé de souscription et de
versements.

Lorsque les coopérateurs ne couvrent pas la totalité de l’augmentation du capital, l’assemblée générale
ou le comité de gestion par délégation de l’assemblée peut, admettre la souscription de tiers.

L’augmentation du capital n’est pas réalisée lorsque le montant des souscriptions reçues n’atteint pas
la totalité de l’augmentation de capital ou le quart de cette augmentation.
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Toute délibération contraire du comité de gestion est réputée non écrite.

L’augmentation du capital fait l’objet des formalités de publicité au Registre des Sociétés
Coopératives Agricoles.

Tant que le capital n’est pas entièrement libéré, la société coopérative ne peut augmenter son capital
minimum statutaire.

Article 15 : REDUCTION DU CAPITAL :


Sur proposition du comité de gestion et du rapport du commissaire aux comptes, l’assemblée générale
extraordinaire peut aussi décider la réduction du capital social, pour quelque cause et quelque manière
que ce soit, le tout en se conformant aux dispositions législatives et réglementaires en vigueur.
Le projet de réduction du capital est communiqué aux commissaires aux comptes quarante-cinq jours
au moins avant la réunion de l’assemblée générale.

Article 16 : LIBERATION DES PARTS


Les parts sociales représentant les apports en numéraire sont libérées, lors de la souscription du
capital, d’un quart au moins de leur valeur nominale et doivent être entièrement souscrites avant la
tenue de l’assemblée générale constitutive.

A défaut de paiement des sommes appelées pour la libération des parts, l’intérêt dû pour chaque jour
de retard sera celui du taux d’escompte de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest à
compter du jour de l’exigibilité, sans mise en demeure préalable et sans qu’il soit besoin d’une
demande en justice.

En cas de non-paiement, la société adresse au coopérateur défaillant une mise en demeure par lettre au
porteur contre récépissé ou par lettre recommandée avec demande d’avis de réception. Un mois après
cette mise en demeure restée sans effet, la société poursuit de sa propre initiative la vente de ces parts.

En outre la société peut faire vendre, trente jours après la mise en demeure, même sur duplicata, les
titres dont les versements sont en retard. A cet effet, les numéros des parts mises en vente sont publiés
dans un journal habilité à recevoir les annonces légales.

Quant aux parts attribuées en représentation d’un apport en nature, elles doivent être intégralement
libérées lors de leur création.

La responsabilité des coopérateurs est au minimum égale à 20.000 FCFA. Néanmoins les statuts
peuvent prévoir une responsabilité plus étendue qui ne peut excéder

Article 17 : DEPOT DES FONDS ET LEUR MISE A DISPOSITION


Les fonds provenant de la libération des parts sociales font l'objet d'un dépôt immédiat par les
initiateurs ou l'un d'entre eux, dûment mandaté à cet effet, en banque, dans une société coopérative
d’épargne et de crédit, dans un centre de chèques postaux ou dans toute autre institution habilitée par
la législation de l’Etat Partie à recevoir de tels dépôts, contre récépissé dans un compte ouvert au nom
de la société coopérative en formation.

Les fonds ainsi déposés sont indisponibles jusqu'au jour de l'immatriculation de la société au Registre
des Sociétés Coopératives. A compter de ce jour, ils sont mis à la disposition du comité de gestion
désigné dans les statuts ou dans un acte postérieur.

Dans le cas où la société coopérative ne serait pas immatriculée dans le délai de six mois à compter du
premier dépôt des fonds, les apporteurs peuvent, soit individuellement, soit par mandataire les
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représentant collectivement, demander au président de la juridiction compétente l'autorisation de
retirer le montant de leurs apports.

Les apporteurs peuvent également, individuellement ou collectivement, requérir de l’autorité chargée


des sociétés coopératives qu’elle autorise le retrait individuel de leur apport.

18 : TRANSMISSION- NANTISSEMENT DES PARTS SOCIALES


Les parts sociales ne sont transmises que dans les conditions ci-après :
- Les statuts peuvent prévoir la transmission de parts sociales à un tiers étranger à la société
coopérative avec comité de gestion, soit à titre gratuit, soit à titre onéreux, à condition que ce tiers
partage le lien commun sur la base duquel les coopérateurs se sont réunis. Cette transmission est
soumise à l’agrément de l’assemblée générale ordinaire des coopérateurs ;
- La transmission des parts sociales ne peut s’opérer en cas de succession, de liquidation de
communauté de biens entre époux, ou de cession soit à un conjoint, soit à un ascendant ou un
descendant, que lorsque le bénéficiaire des parts sociales partage le lien commun sur la base duquel les
coopérateurs se sont réunis. A défaut, les parts sociales sont remboursées aux personnes concernées,
au prorata de leur valeur nominale ;
- Les statuts peuvent prévoir en cas de décès d'un coopérateur, l'admission d'un ou plusieurs héritiers
ou d'un successeur de ce dernier à la société coopérative, à condition qu'ils partagent le lien commun.
Les statuts définissent les conditions de cette admission.
L'admission ou le refus d'admission est prononcé dans un délai qui ne peut excéder trois mois à
compter de la réception de la demande y afférente. A défaut de réponse dans le délai imparti,
l’admission est réputée acquise.
- La décision d'admission ou de rejet doit être notifiée à chaque héritier ou successeur intéressé par
tout procédé laissant trace écrite.
- Les parts sociales ne peuvent faire l’objet d’un nantissement.

Lorsque l’assemblée générale délibère pour l’agrément, le cédant ne prend pas part au vote et sa voix
est déduite pour le calcul du quorum et de la majorité.

Article 19 : OBLIGATIONS DES HERITIERS OU DES AYANTS DROITS DES


COOPERATEURS
Les héritiers, représentants ayants cause ou créanciers d’un coopérateur ne peuvent, sous aucun
prétexte, requérir l’apposition des scellés sur les biens, papiers, et valeurs de la société, en demander le
partage ou la licitation, ni s’immiscer de quelque manière que ce soit dans les actes de gestion de la
société. Ils doivent pour l’exercice de leurs droits, s’en rapporter aux inventaires sociaux et aux
décisions de l’assemblée générale.

Article 20 : PERTE DE TITRE


En cas de perte d’un titre nominatif, le titulaire doit en faire notification par acte extrajudiciaire à la
société, au siège social, et le comité de gestion la rend publique par un avis inséré dans les huit jours
dans un des journaux d’annonces légales du lieu du siège social.
Pendant un délai de six mois, à compter de l’insertion, sans que le titre ait été retrouvé, il est délivré au
réclament un nouveau titre portant la mention «duplicata» dont il donne récépissé et qui annule
l’ancien.

IV- ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT DE LA SOCIETE COOPERATIVE


SIMPLIFIEE

Article 21 : ORGANE DE LA SOCIETE COOPERATIVE


DENOMINATION SCOOPS est administrée par les organes obligatoires qui sont :
 L’Assemblée générale (AG)
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 Le Comité de Gestion (CG)
 La Commission de Surveillance (CS)

Article 22 : ASSEMBLE GENERALE


L’Assemblée Générale est la réunion de tous les coopérateurs. Elle est l’organe suprême de décisions
et ses décisions sont souveraines et exécutoires.
 ASSEMBLE GENERALE CONSTITUTIVE (AGC)
L’Assemblé Générale Constitutive consacre la naissance de la SCOOPS DENOMINATION. Elle
réunit les membres fondateurs
 L’ASSEMBLE GENERALE ORDINAIRE
L’assemblée générale ordinaire annuelle se réunit dans les six mois de la clôture de l’exercice
(novembre). Le comité de gestion peut demander une prolongation de ce délai à l’autorité compétente
ou, à défaut, au tribunal compétent, qui doit donner suite dans les quinze jours suivant la réception de
la requête.
 ASSEMBLEE GENERALE EXTRAORDINAIRE
Elle se réunit lorsque les besoins de statuer sur la modification des statuts s’imposent et toutes les fois
que les circonstances l’exigent
L’assemblée générale extraordinaire ne délibère valablement que si les deux tiers au moins des
coopérateurs de la société coopérative sont présents ou représentés.
Lorsque le quorum n’est pas réuni, l’assemblée peut être convoquée une deuxième fois dans un délai
qui ne peut excéder deux mois à compter de la date fixée par la première convocation ; dans ce cas,
elle peut valablement délibérer avec la moitié au moins des coopérateurs présents ou représentés.

 CONVOCATION DE l’ASSEMBLEE GENRALE


Les coopérateurs sont convoqués quinze jours au moins avant la réunion de l'assemblée générale par
lettre, par affichage, oralement ou par tout autre moyen de communication approprié. La preuve de la
convocation incombe au président du comité de gestion.

A peine de nullité, la convocation indique l'ordre du jour de la réunion sus indiquée.


Dans le cas où la tenue de la réunion de l'assemblée générale est demandée par les coopérateurs, le
président du comité de gestion la convoque avec l'ordre du jour indiqué par les demandeurs.
Toute réunion de l’assemblée générale irrégulièrement convoquée peut être annulée. Toutefois,
l'action en nullité n'est pas recevable lorsque tous les coopérateurs étaient présents.

Article 23 : COMITE DE GESTION.


La société coopérative simplifiée est dirigée par un comité de gestion composé de trois membres au
plus. Lorsque le nombre de coopérateurs est en moins de cent ou lorsque ce seuil est atteint en cours
de vie sociale, le nombre des membres du comité de gestion peut être porté par les statuts de trois à
cinq.
L'assemblée générale élit les membres du comité de gestion parmi ses membres personnes physiques à
la majorité simple. Le comité de gestion nomme parmi ses membres un président (voir article 223
Alinéa 3 AU SCOOP OHADA et Articles 228 et 229).

Les statuts organisent la gérance de la société coopérative simplifiée (voir article 223 Alinéa 4 AU
SCOOP OHADA).
Les membres du comité de gestion sont élus pour un mandat qui ne peut excéder trois ans et
renouvelable une seule fois.
Par dérogation aux dispositions de l’alinéa précédent, il n’est pas tenu compte du principe de
limitation de renouvellement du mandat si le nombre insuffisant d’associés coopérateurs rend
impossible son application. Cependant les membres du comité de gestion peuvent permuter leurs
postes.

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Article 24 : COMMISSION DE SURVEILLANCE
La commission de surveillance est l’organe de contrôle de la société coopérative simplifiée. Elle agit
dans le seul intérêt des coopérateurs.
La commission de surveillance est mise en place dès que le nombre des coopérateurs le permet.
La commission de surveillance est composée de trois personnes physiques élues par l'assemblée
générale à savoir :
- un président
- un 1er rapporteur,
- un 2ème rapporteur

Le mandat des membres de la commission de surveillance est de trois ans renouvelable une fois.

La commission de surveillance se réunit en tant que de besoin ou à la demande d’au moins deux de ses
membres.
Les décisions de la commission de surveillance sont prises à la majorité simple de ses membres.

Article 25 : VACANCE DE SIEGE DES MEMBRES DU COMITE DE GESTION


Lorsque le nombre des membres du comité de gestion est devenu inférieur au minimum statutaire, le
comite de gestion doit, dans le délai de trois mois à compter du jour où se produit la vacance, coopter
de nouveaux membres en vue de compléter son effectif. Les délibérations du comité de gestion prises
durant ce délai demeurent valables. Ceux-ci sont désignés à titre provisoire, jusqu’à la réunion de la
prochaine assemblée générale.

Lorsque le nombre des membres du comité de gestion est devenu inférieur au minimum légal, les
membres restants doivent convoquer immédiatement une assemblée générale en vue de compléter
l'effectif du comité de gestion.

Lorsque le comité de gestion ne procède pas aux nominations requises ou ne convoque pas l'assemblée
générale à cet effet, tout intéressé peut demander, par requête adressée au président de la juridiction
compétente, la désignation d'un mandataire chargé de convoquer l'assemblée générale, à l'effet de
procéder aux nominations prévues au présent article ou de les confirmer.

Article 26 : REMBOURSEMENT DES FRAIS


Les fonctions de président et des autres membres du comité de gestion et de la commission de
surveillance ne sont pas rémunérées.
Toutefois, les frais engagés par le président et les autres membres de la commission de surveillance
dans l'exercice de leurs fonctions peuvent leur être remboursés dans les conditions fixées par
l'assemblée générale. Ils peuvent également bénéficier d’une provision sur frais à engager lorsque les
statuts organisent les modalités de l’allocation de cette provision.

Article 27 : FIN DE MANDAT DES MEMBRES DU COMITE DE GESTION


Le mandat des membres du comité de gestion prend fin par :
- la perte de la qualité de coopérateur ;
- la fin de l'assemblée générale ordinaire ayant statué sur les comptes de l'exercice tenue dans l'année
au cours de laquelle expire leur mandat.

Les membres du comité de gestion et des autres organes peuvent être révoqués à tout moment par
l’assemblée générale.
La démission ou la révocation d'un membre du comité de gestion doit être publiée au Registre des
Sociétés Coopératives.

Article 28 : PROCES – VERBAUX


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Les délibérations de l’assemblée générale sont constatées par des procès-verbaux qui indiquent la date
et le lieu de réunion, les nom et prénoms des coopérateurs présents, absents, absents et représentés, les
documents et rapports soumis à discussion, un résumé des débats, le texte des résolutions mises aux
voix et le résultat des votes.
Le procès-verbal doit être signé par chacun des coopérateurs présents, à moins que les statuts n'en
disposent autrement.
Les copies ou extraits des procès-verbaux des délibérations des coopérateurs sont valablement certifiés
conformes par le président du comité de gestion.

V- DISPOSITION FINANCIERES

Article 29 : RESSOURCES
Les ressources de la société coopérative simplifiée sont constituées par :
- les droits d’adhésion ;
- les parts sociales ;
- les cotisations ;
- la vente des produits;
- les produits des sanctions des membres
- les produits des placements financiers ;
- les subventions, les dons et legs, etc.

Article 30 : BANQUE
La société coopérative simplifiée doit ouvrir un compte dans une banque, ou dans une institution de
micro-finance où les fonds de la société seront déposés.

Article 31 : CAISSE
Un fonds d’un montant maximum de cent milles francs (100.000F) est gardé auprès du secrétaire
comptable pour les dépenses courantes. Tout montant de fond au delà de ce plafond doit être déposé
en banque dans les 24 heures.

Article 32 : ETATS FINANCIERS ANNUELS


A la clôture de chaque exercice, le comité de gestion dresse les états financiers de synthèse prévus par
l’acte uniforme relatif au droit comptable. Le comité de gestion procède, même en cas d’absence ou
d’insuffisance de bénéfices, aux amortissements et provisions prévus ou autorisés par ledit acte
uniforme ou par la loi.

Article 33 : AFFECTION ET REPARTITION DES RESULTATS


Les produits nets de l’exercice, déduction faite des frais généraux et autres charges de la société y
compris tous amortissements et provisions, constituent les bénéfices nets.
Sur ces bénéfices nets diminués, le cas échéant, des pertes antérieures, il est prélevé dix pour cent au
moins pour former le fonds de réserve légale.

Le bénéfice net distribuable est constitué par le résultat de l’exercice augmenté des reports
bénéficiaires diminué des pertes antérieures et du prélèvement pour toutes réserves légales.
Le solde des excédents disponibles après dotation de la réserve générale, d'une part, de la réserve
destinée à la formation, à l'éducation ainsi qu'à la sensibilisation aux principes et techniques de la
coopération, d'autre part, éventuellement diminué des sommes ristournées et augmenté des reports
bénéficiaires, constituent les excédents distribuables avec les réserves existantes.

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VI-TRANSFORMATION-FUSION-SCISSION-DISSOLUTION- LIQUIDATION

Article 34 : TRANSFORMATION
La société coopérative simplifiée peut être transformée en société coopérative avec conseil
d’administration ou en une société non régie par le présent Acte uniforme.
La transformation de la société coopérative simplifiée ne peut être réalisée que si elle a, au moment où
la transformation est envisagée, des capitaux propres d'un montant au moins égal à son capital social et
si elle a établi et fait approuver par les coopérateurs les bilans de ses deux derniers exercices.

La transformation ne peut être faite qu'au vu d'un rapport d'expert choisi par le président du comité de
gestion. Ce rapport peut être également établi par l’organisation faîtière lorsqu’elle existe.

Toute transformation réalisée en contravention de ces dispositions est nulle.

Article 35 : FUSION – SCISSION


Lorsque la fusion est réalisée par apport à une société coopérative simplifiée nouvelle, celle-ci peut
être constituée sans autre apport que celui des sociétés qui fusionnent.

Lorsque la scission est réalisée par apport à des sociétés coopératives simplifiées nouvelles, celles-ci
peuvent être constituées sans autre apport que celui de la société scindée.
Dans les cas prévus aux deux alinéas précédents, les coopérateurs des sociétés coopératives qui
disparaissent peuvent agir de plein droit en qualité d’initiateurs des sociétés nouvelles.

Article 36 : DISSOLUTION
La société coopérative simplifiée est dissoute pour les causes communes applicables à toutes les
sociétés coopératives (voir article 177 à 179 AU SCOOP OHADA).
Les unions, fédérations, confédérations et réseaux sont associées à la conduite des opérations de
liquidation des sociétés coopératives qui leur sont affiliées, ou de leurs organes financiers.

Article 37 : LIQUIDATION.
Les coopérateurs peuvent organiser à l’amiable la liquidation de la société coopérative lorsque les
dispositions des statuts le permettent.

Les statuts doivent dans ce cas :


- définir les conditions de mise en œuvre de la liquidation, dont notamment, la désignation du ou des
liquidateurs, leur rémunération, l’étendue de leur mission, les modalités du contrôle par les
coopérateurs de leur mission.
- prévoir également les modalités de règlement des différends susceptibles de naître entre les parties
concernées dans le cadre de la liquidation amiable.
- les unions, fédérations et confédérations sont associées à la conduite des opérations de liquidation
des sociétés coopératives qui leur sont affiliées, ou de leurs organes financiers.

Toutefois la liquidation est effectuée conformément aux dispositions des articles 223 à 241 de l’acte
uniforme de l’OHADA.

VII- DISPOSITIONS GENERALES

Article 38 : CONSTITUTION DE LA SOCIETE


La présente société ne sera définitivement constituée qu’après l’accomplissement des formalités
prescrites par la loi. L’assemblée générale constitutive sera convoquée quinze jours au moins à
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l’avance par lettre au porteur contre récépissé ou par lettre recommandée avec avis de réception,
portant mention de l’ordre du jour, du lieu, de la date et l’heure de l’assemblée, adressées à tous les
souscripteurs lesquels auront le droit de se faire représenter par des mandataires coopérateurs ou non.

L’assemblée générale constitutive peut se réunir sans que soit observé le délai de quinze jours précité,
si tous les actionnaires sont présents ou représentés.

Article 39 : DECLARATION
Les initiateurs de la société déclarent que la société est organisée et exploitée et exerce ses activités
selon les principes coopératifs.

Article 40 : MODIFICATION DES STATUTS


Les statuts peuvent être modifiés par l’Assemblée Générale Extraordinaire sur proposition du comité
de gestion ou des autres organes ou des deux tiers (2/3) des coopérateurs.

Article 41 : REGLEMENT INTERIEUR


Un règlement intérieur établit par le comité de gestion et approuvé par l’assemblée générale,
détermine les conditions d’application des présents statuts.

Il peut être modifié par le comité de gestion, sauf ratification par la plus prochaine assemblée générale.
Tous les membres sont tenus de s’y soumettre au même titre qu’aux statuts.
Il peut également être modifié ou amendé sur proposition du comité de gestion ou de celle des deux
tiers (2/3) des membres du groupement.

Article 42 : ENTREE EN VIGUEUR


Les présents statuts entrent en vigueur pour compter de la date de leur adoption.

Fait à Libreville, le

En huit (08) exemplaires originaux

Arrêté les présents statuts à 42 articles.

Ont signé pour les coopérateurs,

Le Secrétaire du Comité de Gestion Le Président du Comité de Gestion

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