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STATUTS

SOCIETE COOPERATIVE SIMPLIFIEE ANOUANZE


SOKOUAMEKRO
(ANOUANZE SOKOUAMEKRO-SCOOPS)

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TITRE I : Dispositions générales

Article premier : Forme

Il est formé entre les soussignés, propriétaires des parts sociales ci-après créées, et de celles
qui pourraient l’être ultérieurement, une coopérative, régie par l’Acte uniforme relatif au droit
des sociétés coopératives, ainsi que par les présents statuts.

Cette coopérative prend la forme de société coopérative simplifiée.

Article 2 : Dénomination sociale

La société coopérative simplifiée est dénommée société coopérative simplifié ANOUANZE


SOKOUAMEKRO, en abrégée « ANOUANZE SOKOUAMEKRO-SCOOPS ».

La dénomination sociale peut être modifiée dans les conditions prévues pour la modification
des statuts.

Article 3 : Objet social

La coopérative a pour objet social directement ou indirectement, en Côte d’Ivoire :

 La production et la vente de briques en géo béton ;


 La construction en géo béton ;
 Les services de bâchage des camions ;
 Les services de désherbage ;
 Les activités de nettoyages et d'entretien des bureaux et des espaces etc.
Poursuivant la satisfaction des aspirations, la coopérative pourra effectuer tout autre opération
qui sert la réalisation de son objet social, en ce compris le développement de sa communauté.

Article 4 : Siège social

Le siège de la coopérative est situé au village SOKOUAMEKRO.

Il peut être transféré en tout autre endroit de la même ville, par décision du comité de gestion
de la société coopérative, sous réserve de ratification de cette décision par la prochaine
assemblée générale extraordinaires des coopérateurs.

Article 5 : Durée

La société coopérative « ANOUANZE SOKOUAMEKRO-SCOOPS » est créée pour une durée


de quatre-vingt-dix-neuf (99) ans, à compter du jour de son immatriculation au Registre des
Sociétés Coopératives, sauf cas de dissolution anticipée ou de prorogation prévu aux présents
statuts.

Article 6 : Exercice social

L’exercice social commence à la date de l’enregistrement de « ANOUANZE


SOKOUAMEKRO-SCOOPS » dans le Registre des Sociétés Coopérative et se termine le 31
Décembre de la même année pour le compte de sa première année d’existence. Pour les
années suivantes, l’exercice social commencera le 1er Janvier et se terminera le 31
Décembre de la même année.
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TITRE II : Lien commun et principes coopératifs

Article 7 : Lien commun réunissant les membres de la « ANOUANZE SOKOUAMEKRO-


SCOOPS »

Les associés coopérateurs ont en commun d’être des personnes physiques soucieuses de la
promotion et du développement du village de SOKOUAMEKRO.

Article 8 : Respect des principes coopératifs

La société coopérative « ANOUANZE SOKOUAMEKRO-SCOOPS » est constituée,


organisée, gérée et exerce ses activités selon les principes coopératifs universellement
reconnus que sont :

- L’adhésion volontaire et ouverte à tous ;

- Le pouvoir démocratique exercé par les coopérateurs ;

- La participation économique des coopérateurs ;

- L’autonomie et l’indépendance ;

- L’éducation, la formation et l’information ;

- La coopération entre organisations à caractère coopératif ;

- L’engagement volontaire envers la communauté ;


- L’interdiction de toute discrimination fondée sur le sexe, l’appartenance ethnique,
religieuse ou politique.

Article 09 : Partenaires

La « ANOUANZE SOKOUAMEKRO-SCOOPS » peut entrer en collaboration avec :

- Des organisations rurales ou urbaines mixtes poursuivant les mêmes objectifs qu’elle ;
- Des acteurs institutionnels (administrations, collectivités locales, centre de formation,
etc.) qui partagent ses visions de développement rural ;
- Des organisations non gouvernementales et autres organismes internationaux qui
partagent ses orientations.

TITRE III : Qualité de coopérateur

Article 10 : Conditions et modalités d’adhésion

L’adhésion à la « ANOUANZE SOKOUAMEKRO-SCOOPS » est ouverte à toute personne


physique sans distinction d’appartenance ethnique, politique, sexe, syndicale, ou religieuse du
village de Sokouamekro, ou résidant dans la sous-préfecture de Bounda, à condition que sa
demande soit acceptée par l’Assemblée Générale des coopérateurs et qu’elle libère les parts
sociales exigées.

L’adhésion à la coopérative s’opère par décision du comité de gestion, confirmée à la


prochaine Assemblée Générale extraordinaire.

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Pour être valable, une candidature doit comporter l’identité complète et l’adresse du candidat,
sa signature ou son empreinte digitale, ainsi que son souhait d’intégrer la coopérative.
Dès réception de la candidature, le comité de gestion statue, aux conditions normales de vote
dans un délai de deux (1) mois.

Pour statuer, le comité de gestion comme l’Assemblée Générale prennent notamment en


compte :
- La majorité du candidat ;
- Sa bonne moralité ;
- La jouissance de ses droits civils et politiques ;
- La non appartenance à une autre coopérative poursuivant le même objet dans
le même ressort territorial ;
- Sa résidence sur le territoire de la circonscription du siège social ;
- La souscription au capital et la libération d’au moins une part sociale ;
- Le partage du lien commun unissant les membres de la coopérative
- L’engagement de respecter les présents statuts, le règlement intérieur, ainsi
que toutes les décisions valablement adoptées par les organes décisionnels de
la coopérative.

La décision du comité de gestion prend effet à la date de sa réception par le candidat, sans
pouvoir être postérieure à un délai de trois mois, à compter de la réception de la candidature
par la société coopérative.

Toute acceptation d’un candidat donne lieu à l’établissement par le président du comité de
gestion d’un bulletin d’adhésion reprenant toutes les informations figurant sur l’acte de
candidature, signé par le membre ou revêtu de son empreinte digitale. Ce bulletin comporte
l’engagement du coopérateur de se conformer aux dispositions légales réglementaires et
statutaires régissant la société coopérative. Il vaut preuve de la qualité de membre.

En cas de remise en cause par l’assemblée générale de la décision du comité de gestion, ce


refus fait rétroactivement perdre au candidat la qualité d’associé coopérateur, mais ne remet
pas en cause les opérations qu’il a pu réaliser avec la société coopérative entre la date de
l’agrément par le comité de gestion et le rejet de la candidature par l’assemblée générale ; ces
opérations sont considérées comme réalisées avec un tiers.

Article 11 : Droits, Obligations et Responsabilité des membres

Les coopérateurs de la « ANOUANZE SOKOUAMEKRO-SCOOPS » ont les mêmes droits et


obligations quel que soit le montant de leurs apports en capital social.
Ils s’engagent à participer à l’effort commun en vue de la réalisation de l’objet de la
coopérative, notamment en entretenant les relations économiques avec elle.
Toute adhésion à la coopérative entraine l’engagement pour le membre de participer aux
activités économiques de la coopérative à compter de son adhésion.

Tout membre de la « ANOUANZE SOKOUAMEKRO-SCOOPS » en règle vis-à-vis d’elle a le


droit :

- De consulter les documents sociaux, dans les conditions et limites fixées par l’acte
uniforme OHADA relatif aux sociétés coopératives, au siège de la société : statuts,
règlement intérieur, registre des membres, procès-verbaux, inventaire annuels, rapport
d’enquête et de contrôle…
- De participer et voter aux sessions de l’Assemblée Générale suivant la règle « une
personne, une voix » ;
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- De se présenter aux postes de responsabilités de son choix et d’être élu aux organes
de la coopérative sous réserve du respect des règles régissant les cumuls de mandat ;
- D’utiliser les prestations offertes et les installations de la coopérative conformément à
son objet social.

Toutefois, même s’il a des engagements aves d’autres coopératives, il faudrait en principe que
ces dernières soient à objet social différent de celui de la « ANOUANZE SOKOUAMEKRO-
SCOOPS » ou situées sur un autre territoire.

En cas de sortie de la coopérative, le coopérateur reste tenu des dettes au temps où il était
membre durant 5 ans à compter de la perte de sa qualité de membre.

Article 12 : Perte de la qualité d’associé coopérateur

La perte de la qualité d’associé coopérateur résulte du retrait, de la suspension, de l’exclusion,


du décès ou de la disparition des conditions qui avaient présidées à son adhésion.

Article 13 : Démission

Tout associé coopérateur peut démissionner librement de la société coopérative, après avoir
avisé le comité de gestion, par écrit.
Le retrait prend effet à la date indiquée dans l’avis ou à la date de sa réception si, celle-ci est
postérieure.

Le comité de gestion de la société coopérative simplifiée constate également, par écrit, la


démission.

Article 14 : Suspension

Tout associé coopérateur qui ne remplit pas ses engagements et/ou ne respecte pas les
obligations fixées par les présents statuts, ou qui ne se soumet pas aux décisions de
l’assemblée générale ou du comité de gestion peut être suspendu par décision de l’assemblée
générale ordinaire.

Article 15 : Exclusion

La coopérative peut exclure le coopérateur pour les causes ci-après énumérées :

- Non-respect des décisions prises par les organes statutaires ;

- Malversations financières ;
- Non-respect des engagements financiers ;
- Comportements détruisant l’image de la société coopérative ;
- L’inexécution par le coopérateur de ses obligations statutaires ;
- L’absence de libération de ses parts sociales par le coopérateur.

L’exclusion est prononcée conformément à l’article 12 du règlement intérieur.

La personne exclue ne peut redevenir associé coopérateur de la société coopérative que par
résolution spéciale de l’assemblée générale des coopérateurs.

Article 16 : Sort des droits sociaux du coopérateur exclu et des engagements en cours

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Au cours de l’année suivant la date de prise d’effet de la perte de la qualité de membre
d’associé coopérateur, la « ANOUANZE SOKOUAMEKRO-SCOOPS » rembourse à celui-ci
ou, le cas échéant, à ses héritiers ou légataires, toutes les parts sociales qu’il détenait, à la
valeur nominale, contre remise du titre, dans les mêmes conditions que le coopérateur qui
démissionne.
La coopérative rembourse également au coopérateur tous les prêts, y compris les éventuels
intérêts, les autres sommes portées à son crédit.

Cependant, lorsqu’il estime que le remboursement est de nature à nuire à la santé financière
de la société coopérative, le comité de gestion peut porter le délai de remboursement à deux
ans par décision motivée, susceptible de recours devant la juridiction compétente.

La société coopérative n’est pas obligée de verser au coopérateur, avant l’échéance le solde
de tout prêt à terme fixe qui lui a été consenti et qui n’est pas échu.

Par ailleurs, l’exclusion d’un coopérateur ne le libère pas de ses dettes ou de ses obligations
envers la société coopérative ou d’un contrat en cours avec celle-ci.

L’associé coopérateur qui cesse de faire partie de la société coopérative, à un titre


quelconque, reste solidairement tenu à l’égard de la coopérative des dettes contractées par
celle-ci avant sa démission ou son exclusion, et ce, pendant une durée de cinq (5) ans. Il reste
également tenu de s’acquitter de ses dettes envers la société coopérative.

L’associé coopérateur sortant n’a aucun droit sur les réserves.

Article 17 : Usagers non coopérateurs

La coopérative peut effectuer des opérations en vue de la réalisation de son objet social avec
des personnes non membres de la coopérative.
Après trois années consécutives d’activités avec la coopérative, l’usager non coopérateur peut
solliciter son adhésion par tout moyen laissant trace écrite et selon les conditions sus
évoquées.
Il est toutefois fort de rappeler que les usagers non adhérents ne prennent part ni à la gestion,
ni à l’administration de la coopérative et ne peuvent prétendre ni aux prêts, ni aux distributions
des ristournes sur les excédents.

TITRE IV : Apports-Parts sociales-Ressources Financières

Article 18 : Constitution des ressources financières de la « ANOUANZE


SOKOUAMEKRO-SCOOPS »

Les ressources de la « ANOUANZE SOKOUAMEKRO-SCOOPS » sont constituées par :


- Le capital social variable par retraits ou adhésions des coopérateurs ;
- Les produits de ses activités ;
- Les apports en compte courant rémunérés selon une convention spéciale conclue
entre la société coopérative et l’apporteur, après un avis favorable de l’assemblée
générale ordinaire ;
- Les dons, legs et subventions ou toutes autres ressources non interdites par la loi,
destinés au développement de leurs activités ;
- Les emprunts légalement admis.

Article 19 : Apports

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L’apport manifeste l’intention de l’associé d’adhérer au pacte social. Chaque coopérateur doit
faire un apport à la société coopérative pour acquérir la qualité d’associé.
En contrepartie de leurs apports, les coopérateurs reçoivent des parts sociales émises par la
société coopérative et chacun d’eux est débiteur envers celle-ci de tout ce qu’il s’est obligé à
lui apporter en numéraire, en nature ou en industrie.
Les règles relatives aux apports, à la constitution de la société coopérative, sont applicables à
ceux réalisés en cours de vie sociale et à l’occasion de l’augmentation du capital minimum fixé
par les présents statuts.

19.1. Capital social

Le capital social de la société coopérative simplifiée est fixé, lors de sa constitution, à la


somme de Quatre-cent cinquante (450.000) F CFA, et divisé en quatre-vingt-dix (90) parts
sociales égales de 5.000 F CFA chacune.

Chaque membre souscrit au moins à une part sociale au moment de son adhésion. Aucun
membre ne saurait détenir plus de 20% du capital social de la coopérative.

Les présents statuts contiennent, une annexe qui fait partie intégrante des statuts, la liste des
apporteurs en numéraire contenant pour chacun d’eux, les informations suivantes : identité,
montant des apports, nombre et valeur des parts sociales remises en contrepartie de chaque
apport.

Les parts sociales sont nominatives, individuelles, non négociables, insaisissables et cessibles
de façon limitée. Elles peuvent librement être cédées entre coopérateurs qu’après l’obtention
d’un agrément du Comité de gestion.
Le montant de ce capital social est variable. Il est susceptible d’augmentation ou de diminution
décidée par l’assemblée générale extraordinaire dans les conditions prévues ci-dessous.

19.2. Apports en numéraire


Les apports en numéraire doivent être libérés conformément aux stipulations de l’article
précédent. Au moment de la souscription, tout coopérateur doit verser au moins le quart du
montant total des parts auxquels il a souscrit.

La libération du surplus doit intervenir dans un délai de trois ans, à compter de


l’immatriculation de la société coopérative au Registre des Sociétés Coopératives, selon les
modalités déterminées par le conseil d’administration.

Les apports en numéraire réalisés à l’occasion d’une augmentation collective de capital de la


société coopérative peuvent être réalisés par compensation avec une créance certaine, liquide
et exigible sur celle-ci.

19.3. Apports en nature

L’apport en nature consiste dans le transport à la société des droits portant sur des biens en
nature, mobiliers ou immobiliers, corporels ou incorporels. Ces biens doivent être utiles et
nécessaire à la réalisation de l’objet de la coopérative, ils ne sont pas l’occasion d’un
paiement en denrées ou autre produit d’échange courant.

Les apports en nature doivent être libérés intégralement lors de la souscription des parts
sociales correspondantes.
Le coopérateur apporteur évalue les apports en nature en accord avec le comité de gestion de
la coopérative, il en garantit la valeur.

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Le ou les biens peuvent être apportés en propriété ou en jouissance.

19.4. Apports en industrie

Les apports en industrie sont constitués par toute prestation personnelle, toute activité ou
toute relation avec des tiers, que l’associé coopérateur apporte à la coopérative, en raison de
ses compétences techniques ou des services qu’il rend, en lui faisant bénéficier d’un avantage
économique ou de son crédit.

Les modalités de réalisation des apports en industrie sont les suivantes :

- Le coopérateur s’interdit d’exercer directement ou indirectement une activité


concurrente de celle promise à la société coopérative ;

- Les apports en industrie sont effectués pour une durée de trois (03) ans à compter de
l’immatriculation de la société coopérative au Registre des Sociétés Coopératives ;

- Ils concourent à la formation du capital social et donnent lieu au profit du coopérateur à


l’attribution de parts sociales conférant la qualité d’associé ;

- L’associé coopérateur qui s’est obligé à apporter son industrie à la société coopérative
lui doit compter de tous les gains qu’il a réalisés par l’activité faisant l’objet de son
apport.

- A défaut de détermination par les statuts, la part qui revient à l’apporteur en industrie
est égale à celle de l’associé coopérateur qui a le moins apporté en nature ou en
numéraire.

Article 20: Réserves légales

Le présent statut, prévoit deux (2) types de réserves qui sont des réserves légales et de ce
fait, elles sont obligatoires :
- Une réserve générale, qui est un bien collectif, permet d’assurer la pérennité de la
coopération (20% d’excédents nets d’exploitation) ;
- Une réserve destinée à la formation, à l’éducation et à la sensibilisation aux principes
coopératifs (20% d’excédents nets d’exploitation).

Aucun coopérateur démissionnaire ou exclu ne peut prétendre à aucun droit sur les sommes
affectées à la réserve générale et à la réserve de formation d’éducation et de sensibilisation.

Article 21 : Ristournes

Lorsqu’il existe des excédents disponibles, l’assemblée générale annuelle attribue aux
coopérateurs, à proportion des opérations réalisées avec la coopérative, 20% nets de gestion
en tant que ristourne. Le comité de gestion se charge de la répartition.

Aucune somme provenant des activités réalisées avec des tiers ne peut être ristournée. Les
ristournes sont versées dans les trois (3) mois de la délibération de l’assemblée générale
annuelle. Elles peuvent être versées, après autorisation de l’assemblée générale ordinaire,
sous forme de parts sociales d’investissement.

TITRE V : Organisation, fonctionnement et surveillance

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Article 22 : Composition de l’assemblée générale

L’Assemblée Générale de la Société Coopérative est composée des membres en règle vis-à-
vis des dispositions des présents Statuts et du Règlement Intérieur.

Le coopérateur empêché ne peut se faire représenter que par un autre coopérateur. Celui-ci
doit être porteur d’une procuration dûment signée.

Article 23 : Sessions ordinaires

L’assemblée générale ordinaire annuelle se réunit dans les six mois de la clôture de l’exercice
sur convocation du Président du Comité de Gestion à la demande d’un quart (1/4) des
membres de la Société Coopérative.

Elles ont pour but :

1° de statuer sur les états financiers de synthèse de l’exercice écoulé ;

2° d’autoriser la gérance à effectuer les opérations subordonnées dans les statuts à l’accord
préalable des coopérateurs ;

3° de procéder à la nomination et au remplacement des membres du comité de gestion ;

4° d’approuver les conventions intervenues entre la société coopérative simplifiée et les


membres du comité de gestion ou l’un des coopérateurs ;

5° plus généralement, de statuer sur toutes les questions qui n’entraînent pas modification des
statuts.

L’assemblée générale ordinaire ne peut valablement délibérer que si plus de la moitié de ses
membres, sont réunis.

Les convocations aux réunions de l’assemblée générale doivent être signées par le Président
du Comité de Gestion et envoyées avec accusée de réception quinze (15) jours avant la date
prévue.

Dans les réunions ordinaires de l’assemblée générale, les décisions sont adoptées à la
majorité des voix exprimées par les coopérateurs représentant plus de la moitié du nombre
des coopérateurs de la société coopérative simplifiée.

Si ce quorum n'est pas obtenu, et sauf stipulation contraire des statuts, les coopérateurs sont,
selon le cas, convoqués une seconde fois et les décisions sont prises à la majorité des
coopérateurs présents ou représentés.

Article 24 : Sessions extraordinaires

L’assemblée générale se tient en session extraordinaire sur convocation du Président du


Comité de Gestion ou à la demande d’un quart (1/4) des membres de la Société Coopérative.

Elle ne peut valablement délibérer que si plus de la moitié de ses membres sont réunis.

Les décisions collectives extraordinaires ont pour objet de statuer sur la modification des
statuts.

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Les convocations aux réunions de l’assemblée générale doivent être signées par le Président
du Comité de Gestion et envoyées avec accusée de réception quinze (15) jours avant la date
prévue.

Dans les réunions extraordinaires de l’assemblée générale, les décisions sont adoptées à la
majorité des voix exprimées par les coopérateurs représentant plus de la moitié du nombre
des coopérateurs de la société coopérative simplifiée, sur première convocation.

Si ce quorum n'est pas obtenu, et sauf stipulation contraire des statuts, les coopérateurs sont,
selon le cas, convoqués une seconde fois et les décisions sont prises à la majorité des
coopérateurs présents ou représentés.

Article 25 : Tenue de l’assemblée générale

La convocation de l’assemblée générale en session Ordinaire ou Extraordinaire doit comporter


un ordre du jour.

Il doit être mentionné avec précision dans la convocation, la date, l’heure et le lieu de la
rencontre. Les documents faisant l’objet de délibération, doivent être joints à la convocation.

Les documents faisant l’objet de délibérations doivent être mis à la disposition de tous les
membres avant la tenue de l’assemblée générale.

À l’ouverture des sessions de l’assemblée générale, le Secrétaire du Comité de Gestion


procède à la vérification des présences. Les participants aux sessions émargent sur une
feuille de présence qui doit être certifiée par le Président.

Le scrutin secret peut être demandé soit par le Comité de Gestion, soit par le quart (1/4) des
membres présents.

Les votes par procuration sont autorisés à condition que la procuration soit écrite et signée par
l’intéressé. Un mandataire ne peut détenir plus d’une procuration. Le Président ne peut être
porteur d’aucune procuration.

Toute réunion de l’assemblée générale fait l’objet d’un procès-verbal qui doit être signé par le
président de séance et les deux (02) accesseurs puis inscrit pour adoption au cours de la
réunion suivante.

Article 26 : Organes

Les organes de la société coopérative simplifiée sont l’assemblée générale des associés
coopérateurs, le comité de gestion et la commission de surveillance.

Article 27 : Comité de gestion

Dans les rapports entre coopérateurs par les statuts, le comité de gestion peut faire tous les
actes de gestion dans l’intérêt de la société coopérative simplifiée.

Dans les rapports avec les personnes autres que les coopérateurs, le comité de gestion
engage la société coopérative simplifiée par les actes entrant dans l’objet social.

Le Comité de Gestion est composé de trois (03) membres.

- Un (1) Président ;

- Un (1) Secrétaire ;
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- Un (1) Trésorier ;

Article 28 : Convocation

Le Comité de Gestion se réunit deux (02) fois par an sur convocation du Président en session
ordinaire et chaque fois que de besoin. Il peut être convoqué en session extraordinaire à la
demande des 2/3 des membres du comité de gestion.

Tout poste laissé vacant par un membre avant la fin de son mandat sera remplacé par
cooptation, par le comité de gestion et entériné par l’AG à sa prochaine session.

La convocation écrite doit être adressée à chaque membre par le Président au moins une
semaine avant la date de la réunion. En cas d’urgence, tout autre moyen de communication
approprié pourra être utilisé (téléphone, communiqué de presse, E-Mail, etc.).

La convocation précise l’ordre du jour, la date, le lieu et l’heure de début de la réunion et est
accompagnée des documents à examiner.

Article 29 : Délibérations

Les délibérations du Comité de Gestion sont réputées valables si au moins les deux tiers (2/3)
des membres sont présents. Si le quorum n’est pas atteint, la réunion est reportée pour les
quinze (15) jours qui suivent.

Les décisions sont prises par consensus. En cas de vote, la majorité simple des membres
présents est requise.

Les délibérations du comité de gestion sont consignées dans un procès-verbal de réunion qui
sera rédigé par le Secrétaire et envoyé aux autres membres au plus tard deux (2) semaines
après la réunion.

Article 30 : Elections- rémunération des membres du comité de gestion

Les membres du comité de gestion sont élus pour un mandat de trois (03) ans renouvelables.

Ils ne sont pas rémunérés. Toutefois, les frais engagés par le président et les autres membres
du comité de gestion dans l’exercice de leurs fonctions, sont remboursés dans les conditions
fixées par le règlement intérieur.

Article 31 : Commission de surveillance

La Commission de Surveillance est l’organe de contrôle interne permanent de la société


coopérative. Il agit dans l’intérêt collectif et individuel des adhérents.

Au cas où le comité de gestion refuse d’assumer ses obligations ou se trouve dans


l’impossibilité de les assumer, la commission de surveillance se substitue à lui sur décision
d’une assemblée générale convoquée à cet effet par la commission de surveillance.

La commission de surveillance est composée de trois (03) membres.

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Si le nombre des membres de la commission de surveillance tombe en dessous de trois (03),
les membres restants doivent coopter un des adhérents pour servir jusqu’à la prochaine
assemblée générale.

Article 32 : Election-rémunération des membres de la commission de la surveillance

Les membres de la commission de surveillance sont votés par l’assemblée générale, et ne


doivent pas faire partie du comité de gestion, des personnes qui leur sont liées ou du
personnel salarié.

Sont considérées comme personnes liées à un membre de la commission de surveillance :

1° le conjoint, les parents au premier degré ou les parents au premier degré du conjoint ;

2° la personne physique à laquelle il est associé ou la société de personnes dans laquelle il


est associé ;

3° la personne morale qui est contrôlée, individuellement ou collectivement, par lui, par son
conjoint ou par leurs parents au premier degré ;

4° la personne morale dont il détient au moins dix pour cent des droits de vote attachés aux
actions qu’elle a émises ou au moins dix pour cent de ces actions.

Le mandat des membres de la commission de surveillance est de trois (03) ans


renouvelables.

Les membres de la commission de surveillance ne perçoivent aucune rémunération.


Toutefois, les frais exposés dans l’exercice de leurs fonctions leur seront remboursés dans les
conditions prévues par le règlement intérieur.

Article 33 : Délibérations

La commission de surveillance doit effectuer au moins deux (02) contrôles au cours d’un
exercice. Il se réunit en cas de besoin ou sur demande de deux (02) de ses membres.

La commission de surveillance :

- Contrôle régulièrement les comptes et les avoirs de la Société Coopérative ;


- Contrôle la régularité des inventaires ;
- Vérifie à tout moment les livres, les documents, les registres, la caisse, les comptes et
les bilans ;
- Informe le comité de gestion de toute irrégularité qu’il aurait constaté ;
- Prépare un rapport annuel d’activités à soumettre à l’AG ;

En cas de besoin, convoque soit le comité de gestion, soit l’assemblée générale.

Article 34 : Conventions entre la société coopérative et l’un de ses dirigeants, l’un de
ses coopérateurs ou l’un de ses employés

34.1. Conventions réglementées

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Le président du comité de gestion avise la commission de surveillance des conventions
réglementées, dans un délai d’un mois (01) à compter de la conclusion desdites conventions.

Leur examen par l’assemblée générale ordinaire n’est pas nécessaire lorsque les conventions
portent sur des opérations courantes conclues à conditions normales.
Les opérations courantes sont celles qui sont effectuées par la société coopérative simplifiée,
d’une manière habituelle, dans le cadre de ses activités.

Le rapport du comité de gestion énumère les conventions soumises à l’approbation de


l’assemblée générale ordinaire et rend compte de leurs modalités.

L’assemblée générale ordinaire se prononce sur les conventions selon les règles habituelles
de quorum et de majorité.

Le coopérateur lié par convention à la coopérative ne prend pas part au vote de la délibération
relative à cette convention, et sa voix n’est pas prise en compte pour le calcul du quorum et de
la majorité.

Les conventions non approuvées par l’assemblée générale produisent, néanmoins, leurs
effets, à charge pour les membres du comité de gestion ou le coopérateur contractant, de
supporter individuellement ou solidairement, selon le cas, les conséquences du contrat
préjudiciable à la société coopérative.

34.2. Conventions interdites

A peine de nullité du contrat, il est interdit aux coopérateurs de contracter, sous quelque forme
que ce soit, des emprunts auprès de la société coopérative, de se faire consentir par elle un
découvert en compte courant ou autrement, ainsi que de faire cautionner, avaliser ou garantir
par elle leurs engagements envers d’autres personnes. Cette interdiction s’applique
également aux conjoints, ascendants et descendants de ces personnes, ainsi qu’à toute
personne interposée.

Il est interdit aux membres du comité de gestion et aux employés, ainsi qu’à leurs conjoints,
ascendants ou descendants et aux personnes interposées, de contracter, sous quelque forme
que ce soit, des emprunts auprès de la société coopérative, de se faire consentir par elle un
découvert en compte courant ou autrement, ainsi que de faire cautionner, avaliser ou garantir
par elle leurs engagements envers d’autres personnes.

Article 35 : Tenue de la comptabilité

L’exercice comptable correspond à l’année civile et s’étend du 1er janvier au 31 décembre de


chaque année.
La durée de l’exercice est exceptionnellement inférieure à douze mois pour le premier
exercice débutant au cours du premier semestre de l’année civile. Cette durée peut être
supérieure à douze mois pour le premier exercice commencé au cours du deuxième semestre
de l’année. En cas de cessation d’activité, pour quelque cause que ce soit, la durée des
opérations de liquidation est comptée pour un seul exercice, sous réserve de l’établissement
de situations annuelles provisoires.

La comptabilité de la société coopérative est tenue conformément aux plans et procédures


comptables appliqués en Côte d’Ivoire et, particulièrement, selon l’article 2 de l’Acte uniforme
portant organisation et harmonisation des comptabilités des entreprises.

Article 36 : Dissolution-Liquidation

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La société coopérative prend fin :

- Par l’expiration de la durée pour laquelle elle a été constituée ;

- Par la réalisation ou l’extinction de son objet ;

- Par l’annulation du contrat de société ;

- Par décision des coopérateurs aux conditions prévues pour modifier les statuts ;

- Par la dissolution anticipée prononcée par la juridiction compétente, à la demande d’un


ou de plusieurs coopérateurs pour juste motifs, notamment en cas de mésentente
entre associés empêchant le fonctionnement normal de la coopérative ;

- Par l’effet d’un jugement ordonnant la liquidation des biens de la société.

Article 37 : Liquidation

La société coopérative avec comité de gestion est en liquidation dès l’instant de sa dissolution
pour quelque cause que ce soit.

La liquidation de la société coopérative peut être organisée à l’amiable par les coopérateurs,
dès lors que l’assemblée générale extraordinaire en prend la décision aux conditions
ordinaires de vote.

L’assemblée générale extraordinaire désigne un liquidateur parmi les coopérateurs ou parmi


les personnes désignées à cet effet par la faîtière. Elle peut décider, eu égard à l’importance
des opérations de liquidation, de l’indemniser pour le temps passé, ainsi que pour tous autres
frais qu’il devra engager. Elle décide, si nécessaire, des modalités selon lesquelles le
liquidateur peut se faire assister dans sa mission.

Le liquidateur est investi de tous les pouvoirs nécessaires à l’exécution de sa mission,


notamment le paiement des dettes, l’exercice des actions en justice nécessaires pour le
paiement des créances, les recherches des débiteurs, et tous autres actes utiles. Un mandat
spécial peut lui être confié pour la vente des biens de la coopérative.

L’assemblée générale extraordinaire désigne la ou les coopératives, ou les institutions ou


organismes œuvrant pour la promotion du mouvement coopératif, bénéficiaires du boni de
liquidation. Le liquidateur est chargé de mettre en œuvre cette décision.

Au terme des opérations de liquidation, l’assemblée générale extraordinaire statue sur le


quitus à accorder au liquidateur pour sa mission. Cette même assemblée clôt la liquidation et
désigne parmi ses membres la personne chargée des dernières mesures de publicité requises
par la loi.

Toutefois, sauf consentement unanime des associés coopérateurs, la cession de tout ou


partie de l’actif de la société coopérative en liquidation par une personne ayant eu, dans cette
société, la qualité de membre du comité de gestion ne peut avoir lieu qu’avec l’autorisation de
la juridiction compétente. Dans tous les cas, cette cession ne peut intervenir que dans le
respect des engagements pris par la coopérative à l’égard de ses partenaires.

Il est interdit de céder tout ou partie de l’actif de la société coopérative en liquidation au


liquidateur, à ses employés ou à leurs conjoints, ascendants ou descendants.

La cession globale de l’actif de la société coopérative ou l’apport de l’actif à une autre société
coopérative, notamment par fusion, est autorisée.

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La majorité exigée pour la modification des statuts est indispensable.

Article 38 : Publicité - Pouvoirs

Pour faire publier les présents statuts, et tous actes ou procès-verbaux les concernant, tous
pouvoirs sont donnés à toute personne détenant copie à l’effet de procéder aux formalités de
publicité prescrites par l’Acte uniforme relatif au droit des sociétés coopératives.

Article 39 : Frais

Les frais, droits et honoraires des présents statuts sont à la charge de la société coopérative.
Article 40 : Approbation des statuts

Les présents statuts ont été lus et approuvés en assemblée générale constitutive.

Ont signé les présents statuts :

Pour le comité de gestion Pour la commission de surveillance

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ANNEXE

Cette annexe fait partie intégrante des présents statuts et a la même nature juridique.

Le capital social définit à l’article 19 des statuts est constitué par les apports ci-après :

Apports en numéraire

Nom et prénoms Montant de l’apport FCFA Nombre de parts de 5000


FCFA
KOUAME Kouamé Kan 15.000 03 parts
KOUASSI N’Guessan Marc 15.000 03 parts
N’ZI Kouassi René 15.000 03 parts
KOUAKOU Brou Raphael 15.000 03 parts
KANGA Aya 15.000 03 parts
YAO Jean Claude 15.000 03 parts
YAO Koumassi Serge 15.000 03 parts
KOUADIO Amenan Yvonne 15.000 03 parts
KONAN Kouamé Eugène 15.000 03 parts
KOUASSI Koffi Jonas 15.000 03 parts
N’ZI Kouadio Arsène 15.000 03 parts
KOUAKOU Yao Raymond 15.000 03 parts
KOUASSI Kouakou Sylvain 15.000 03 parts
N’DRI Loukou Honoré 15.000 03 parts
NANAN Konan Salomon 15.000 03 parts
KOFFI Serge Alain 15.000 03 parts
KONAN Koffi Etienne 15.000 03 parts
KOUAME N’Goran 15.000 03 parts
KOUASSI Koffi Arsène 15.000 03 parts
KOUADIO Koffi Christian 15.000 03 parts
KOUAME Kouakou Justin 15.000 03 parts
N’GORAN N’dri 15.000 03 parts
KONAN Kouakou Faustin 15.000 03 parts
KONAN N’Gotta Jules 15.000 03 parts
KOUAME Yao Fortuné 15.000 03 parts
AGNIGO Yao Francis 15.000 03 parts
KONAN Konan Adolphe 15.000 03 parts
YAO Koffi Narcisse 15.000 03 parts
KOUAME Aya Jacqueline 15.000 03 parts
KOUAKOU Koffi Koffi Jacques 15.000 03 parts

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