Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
OFPPT
Office de la Formation Professionnelle et de la Promotion du Travail
RÉSUMÉ THÉORIQUE
& TRAVAUX PRATIQUES
I- RAPPEL EN ELECTRONIQUE
I-2 LA DIODE
I-5 RÉGULATION
II- ACQUISITION DES DONNÉES
II-1 PRINCIPE DE L’ACQUISITION
II-2 CHOIX D’UN DÉTECTEUR
II-3 PRINCIPE DE FONCTIONNEMENTS DES CAPTEURS
IV-2/ EXERCICES
V- REPRESENTATION DE L’INFORMATION
IIX-1 / PRESENTATION
IX-1 / PRESENTATION
IX-3/ EXEMPLE
X- LE GRAFCET
X-1/ DEFINITION
INTRODUCTION
Un système de commande est un ensemble de constituants physiques connectés
entre eux pour commander le système lui-même ou un autre système.
Un système asservi est un système de commande possédant les deux parties suivantes :
- Un amplificateur de puissance,
- Une rétroaction.
Définir le rôle de l’automaticien n’est pas pour nous une volonté de se substituer à lui,
car nous ne rentrerons pas dans le formalisme mathématique permettant de concevoir un
système asservi. Néanmoins, il semble intéressant de comprendre la démarche suivie par
l’automaticien afin de mieux appréhender la structure d’un asservissement ou d’une régulation.
I- RAPPELS D'ÉLECTRONIQUE
1- ELECTRICITE DE BASE
1.2.1 Courant
Le courant circulant dans un circuit électrique est représentatif de la quantité d’électricité
circulant dans ce circuit. Il dépend donc du nombre de charges électriques se déplaçant. Cette
quantité est appelé intensité électrique et est définie comme le débit de charges électriques dans le
conducteur. On la note I et elle s’exprime en Ampère (A).
1.2.2 Tension
Au repos, les charges électriques d’un conducteur sont en mouvement continuel sous l’effet
de l’agitation thermique. Cependant, ce mouvement ne se traduit pas par un déplacement global
susceptible de générer un courant électrique. Pour mettre en mouvement ces charges dans une
direction donnée, il est nécessaire d’appliquer un champ électrique aux bornes du conducteur. En
appliquant une différence de potentiel sur un conducteur, on crée un champ électrique qui met les
électrons en mouvement. La valeur de la différence de potentiel est appelée la tension. On la note U
et elle s’exprime en Volt2 (V).
On représente une différence de potentiel par une flèche à côté d’un composant :
A
B
uAB
En Volts ( V )
potentiel du point B
en Volts
uAB = VA-VB
potentiel du point A
en Volts
Remarque : on mesure la tension avec un voltmètre branché en dérivation entre les bornes A et B.
1
q = n x e avec n : nombre d’électrons
-6
e : charge élémentaire d’un électron 1,6.10 C
2
Le Volt est défini de telle manière qu’une charge d’un Coulomb accélérée sous une tension de 1V acquiert une
énergie de
1J (1V=1J/C)
1.2.3 Puissance
La puissance est l’énergie absorbée ou fournie, par unité de temps, par un circuit électrique
ou une portion de circuit. Elle est donc représentative de la consommation d’un circuit. Elle s’exprime
en fonction de u et de i et son unité est le Watt (W) :
p=u×i
I
I
A
B A B
UAB
UAB
1.3.3 La résistance
Une résistance est constituée de matériau ayant une forte résistivité. Elle
a- Lois d’Ohm :
La relation liant la tension et le courant aux bornes d’une résistance s’appelle la loi d’Ohm :
2
P = u.i =R.i² = u
R
P : puissance dissipée s’exprimant en Watt.
c- Association :
En série : Req = R1 + R2 + … + Rn
1 1 1 1
En parallèle : = + + ... +
eq R R1 R2 Rn
d- Caractéristiques :
Une résistance est définie par sa valeur nominale en ohm, sa tolérance et la puissance
maximale qu’elle peut dissiper.
1.3.4 La bobine
a- Energie :
Le phénomène physique correspond au stockage d’énergie sous forme magnétique. Ce stockage est
momentané et l’énergie est restituée au circuit en courant. Ainsi, la variation de courant aux bornes
d’une inductance ne pourra pas subir de discontinuité.
1 2
w= L .i
2
b- Association :
Idem résistance.
c- Caractéristiques :
Une bobine résulte du bobinage d’un fil électrique (dans l’air ou sur un
support magnétique) et elle est donc définie par la valeur de sa résistance
interne et son inductance. Ces principales caractéristiques sont son
coefficient de surtension Q qui définie la qualité de la bobine en fonction de la fréquence et son niveau
de saturation.
1.3.5 Le condensateur
Un condensateur est constitué de deux plaques conductrices (étain, cuivre,
i
aluminium...) appelées armatures, placées en regard l’une de l’autre, et séparées par un
isolant d’épaisseur variable appelé diélectrique. Les diélectriques les plus utilisés sont
l’air, le mica, le papier, le mylar, le plastique, le verre, etc...
a- Capacité :
On définie la capacité C par le rapport de charges accumulées sur les armatures sur la différence de
potentiel entre les armatures :
q
C=
u
La relation entre le courant traversant un condensateur et la tension à ses bornes est donc :
du
i=C
dt
b- Energie :
1 2
w= C.u
2
ƒ Association :
1 1 1 1
En série : = + + ... +
eq 1 2C C C nC
En parallèle : Ceq = C1 + C2 + … + Cn
ƒ Caractéristiques :
Les principales caractéristiques d’un condensateur sont sa valeur nominale, sa tolérance et sa tension
nominale d’utilisation.
D’autre part, le modèle réel équivalent d’un condensateur peut se mettre sous la forme suivante :
En fonction de la technologie de fabrication, ces différents paramètres vont plus ou moins intervenir.
2- La diode
A K
ID
VAK=VD
2.1 Principe
leur donner une énergie minimum en appliquant une différence de potentiel positive suffisante entre
les bornes A et K.
Remarque :
Une jonction PN ne peut être conductrice que dans un seul sens. Une différence de potentiel positive
appliquée entre K et A ne fera déplacer que très peu d’électrons et le courant créé sera considéré
comme négligeable (quelques nano-ampères).
2.2 Caractéristiques
La diode possède donc 2 régimes de fonctionnement :
- si elle laisse passer le courant, on dit qu’elle est passante
- si elle ne laisse pas passer le courant, on dit qu’elle est bloquée.
Ces régimes vont dépendre de la tension VAK aux bornes de la diode et du courant ID la traversant. La
différence de potentiel suffisante pour rendre la diode passante est appelée tension de seuil (Vf ou
VS).
ƒ Fonctionnement
ƒ Charactéristique ID=f(VD)
ID
IFM
VBR
VD
FV
DI ID ID
FV VD
FV VD VD
VD VD
A K A K VD VD VD VD
A K A K A K A K
RD
V
F VF
ƒ Caractéristiques techniques
VF : Tension de seuil.
I F: Courant direct maximum supporté par la diode en continu.
I FM : Valeur crête limite du courant direct.
t rr : Temps de recouvrement inverse. (une diode ne peut pas passer instantanément de l’état
passant à l’état bloqué)
t dt : Temps de recouvrement direct. (une diode ne peut pas passer instantanément de l’état bloqué
à l’état passant)
ƒ Applications
VD
ƒ Applications
Elle est utilisée dans des applications où le temps de commutation de la diode est critique (utilisation
haute fréquence).
ƒ Critères de choix
A
KIZ qu’une diode classique. Elle n’a d’intérêt qu’en inverse où elle ne présente
pas de zone de claquage. Au contraire, le courant reste nul seulement
jusqu’à ce que la tension atteigne la tension zéner de la diode ( Vz ). A ce
moment là, la tension de la diode Vd = Vz quelque soit le courant dans la
diode.
VZ
ƒ Caractéristique et modèle
DI IFM
VZ
VD
FV
IZM
K RZ
A
AK A DR K
ZV VF
ƒ Applications
Les diodes Zéner sont appréciées pour leur tension zéner très stable. Ainsi, on les retrouve souvent
associées aux fonctions :
- référence de tension
- écrêtage de tension
- alimentation continue de faible puissance
ƒ Critères de choix
- la tension à stabiliser ( Vz )
- le courant maximal devant traverser la diode ( Iz )
- la puissance dissipée par la diode ( Pz )
3- Le transistor bipolaire
C C
C I C I
B
B
VCE VCE
IB
IB
E I E I
VBE
VBE
E E
3.1 Principe
bloquant (VC>VB). Pour un dopage d'émetteur très supérieur à celui de la base, le courant Emetteur-
Base est essentiellement constitué par les porteurs négatifs passant de E vers B. La largeur de la
base étant inférieure à la longueur de diffusion de ces électrons dans le matériau de base, la plus
grande partie d'entre eux parvient dans la région de charge d'espace de la jonction BC , polarisée en
inverse, où ils sont capturés et atteignent le collecteur.
α
β I C = β IB avec = 1-α
Remarque : le transistor bipolaire se comporte donc comme une source de courant commandé par un
courant.
3.3 Caractéristiques
ƒ Caractéristique IB=f(VBE)
IB
VBE
Vseuil
ƒ Caractéristique IC=f(IB)
IC
On retrouve :
- IC = 0 en fonctionnement bloqué
- IC = β IB en fonctionnement linéaire
ICsat - IC = ICsat en fonctionnement saturé
IB
Fonctionnement Fonctionnement
bloqué Fonctionnement saturé
linéaire
Caractéristique IC=f(VCE)
IC
Chaque courbe correspond à une valeur
différente de IB.
IB3> IB2
Droite de P1
charge La droite de charge est obtenue en écrivant
la loi des mailles côté jonction CE. C’est la
IB2> IB1 droite d’équation IC=f(VCE).
P2
P3
VCE
VCEsat
le transistor fonctionne en régime linéaire et le point de fonctionnement se trouve en P2. Enfin, si IB=0, le transistor
est bloqué et le point de fonctionnement se trouve en P3.
4.1 - Définitions
e(t) S
s(t)
Figure 1.1
La figure 1.2 présente la structure d’un système asservi non perturbé. Les signaux et
symboles figurant sur ce schéma possèdent la signification suivante :
- e(t) : signal d’entrée (ou consigne),
- (t) : signal d’erreur (ou écart ou activation),
- s(t) : signal de sortie du processus,
- C1 : comparateur,
- C : correcteur,
- A : amplificateur,
- S : système à asservir,
- R : rétroaction.
C1
e(t) + _
(t)
C A
r(t) s(t)
S
Figure 1.2
La chaîne directe du système asservi est représentée à la figure 1.3, alors que la
chaîne de retour est montrée à la figure 1.4. Le régulateur est lui l‘objet de la figure 1.5.
(t)
C A s(t)
S
Figure 1.3
r(t) s(t)
Figure 1.4
C1
+ (t)
e(t)
C
_
r(t)
Figure 1.5
La figure 1.6 propose un exemple de structure d’un système asservi perturbé, pour
lequel p(t) représente le signal de perturbation.
p(t)
e(t) C1
(t) + s(t)
S2
C
_ A S1
r(t)
R
Figure 1.6
4-2 - Exemples
Position angulaire
du volant Transmission + biellette
mécanique s de
Vanne de Amplificatio
n
Roues
Command hydraulique
vis-écrou e directio
_ n
Retou
r
Figure 1.7
Dans c e t e x e m p l e , l’asservissement est de type analogique. Le signal
d’entrée varie constamment et continûment en fonction du temps ; de plus toutes
les variations sont traitées par le processus.
5. COMMANDE ET REGULATION
Les constructeurs sont donc efforcés d’automatiser un certain nombre de tâches pour
faciliter la conduite. Cette automatisation a d’abord été réalisée mécaniquement ensuite
l’électronique est venue suppléer la mécanique et a rendu possible des commandes
complexes
la partie opérative qui réalise certaines tâches. Elle comprend des actuateurs qui
transforment l’énergie électrique qu’ils reçoivent en énergie utile (déplacement,
commande d’un relais,...). Cette partie peut être complétée par des capteurs qui
informent l’unité de commande du bon fonctionnement des actuateurs.
La progressivité de la commande ne doit pas être trop sensible, pour éviter des
variations de température trop fortes pour un faible déplacement du bouton de
commande.
C’est le type de commande le plus simple. Il ne comporte que deux états, le courant
passe ou ne passe pas. Lorsque le module commande la fermeture des contacts d’un
relais en alimentant la bobine de commande, les contacts ne peuvent prendre que deux
positions : ouverts ou fermés.
Dans notre cas, l’utilisateur choisi une valeur de température (valeur de consigne) qui
est comparée à la valeur réelle dans l’habitacle mesurée par une sonde intérieure.
L’écart entre ces deux valeurs permettra au circuit de contrôle de la vanne de
chauffage d’en modifier la position. Le régulateur a donc pour rôle de ramener à une
valeur nulle la différence entre la valeur de consigne et la valeur réglée.
La présence de la sonde de température à l’intérieur de l’habitacle permet une
régulation dite en boucle fermée. C’est par la mesure de la température que la boucle
fonctionnelle de régulation est fermée, sans ce signal nous aurions affaire à une simple
commande en boucle ouverte. Le signal de température donné par le capteur est
appelé signal de rétroaction.
Les différents types de régulation
Prenons un exemple. Imaginons un châssis muni d’un moteur électrique et d’un essieu
dont la transmission est assurée par un arbre métallique rigide muni de cardans. Le
moteur électrique est commandé par un système de régulation pour entraîner le
châssis à une vitesse de consigne déterminée par l’utilisateur.
Tant que le châssis est sur une route plane, sa vitesse reste constante et le courant
envoyé au moteur peut rester constant. Si il aborde une côte, sa vitesse s’écarte de la
valeur de consigne et le régulateur va augmenter la puissance du courant électrique
envoyé au moteur pour permettre au châssis de retrouver une vitesse équivalente à la
vitesse de consigne. Dans cet exemple, toute modification de la vitesse entraîne une
modification proportionnelle de la grandeur du courant envoyé au moteur. Le type de
régulation employée dans ce cas est une régulation dite proportionnelle.
Pour permettre une régulation de tous les types de systèmes, on combine plusieurs
types de mode d’action du régulateur. On distingue les régulateurs à action
proportionnelle, intégrale ou dérivée. Ces 3 modes d’action peuvent être combinés.
Etude d’un exemple concret, la régulation Lambda
Pour que le taux de dépollution soit optimum (environ 90 à 95% des gaz toxiques en
gaz non toxiques), le mélange air essence doit rester dans une fenêtre de richesse très
étroite située entre = 0,97 à = 1.03 (il s’agit des tolérances légales, techniquement,
elles se situent de préférence entre 0,985 à 1,015). Un mélange trop pauvre contient
trop d’oxygène ce qui empêche la réduction des oxydes d’azote et un mélange trop
riche contient trop de CO et HC qui seront difficilement oxydés à cause du niveau
d’oxygène résiduel faible contenu dans les gaz d’échappement.
Pour maintenir le mélange air essence à Lambda 1, le module agit sur la quantité de
carburant injectée par modification de la durée d’injection.
- les grandeurs perturbatrices sont tous les éléments qui peuvent influencer le
comportement de l’ensemble. Ce sont par exemple les entrées d’air ou une dérive des
signaux envoyés par les capteurs ou encore une dégradation de l’état mécanique des
composants (injecteurs usés).
La régulation instantanée du mélange ne peut agir que avec une certaine limite. Si les
variations du mélange sont importantes, à cause d’une entrée d’air importante à
l’échappement, par exemple, le régulateur atteint rapidement ses limites de correction.
Pour éviter ce cas limite qui empêche alors l’obtention d’un mélange correct, l’unité de
commande va agir grâce à l’adaptation de la correction cartographique en fonction de
situations « apprises » par le module.
Bien que le nombre de capteurs qui informe le module soit en constante augmentation,
une série de grandeurs perturbatrices ne sont pourtant pas prises en compte par le
module sous la forme de signaux capteurs. Et pourtant, pour que le plaisir de conduite
(souplesse, puissance, consommation,...) reste optimum, il faut que ces grandeurs
perturbatrices soient intégrées dans la stratégie de fonctionnement. On citera par
exemple les conditions atmosphériques, les caractéristiques de l’essence, le taux
d’usure du moteur et des composants du système de gestion, etc.
Un industriel doit, pour assurer un bon fonctionnement, privilégier les critères suivants :
-fiabilité du détecteur : assurance d’une détection sans faille pendant plusieurs années
-rapidité de l’intervention lors d’un échange suite à une panne : présence d’une led sur le
capteur et d’un connecteur à l’arrière de celui-ci.
-minimiser le nombre de référence à stocker pour la maintenance en installant un même
type de capteur le plus souvent possible
-privilégier la compatibilité vis à vis de la partie commande ( NPN ou PNP )
-choisir un prix en rapport avec la précision de détection retenue
L’objet à Oui
détecter est-
il
Non Détection
solide? Oui
Détecte de l’objet
ur fréquente? espace
Non Non
montage
capaciti
Détecteur
f important?
Oui
de position
Distance > 6mm
électromécan
ique < 6mm objet / capteur
>
Détecteur Détecteur 10mm Fibre
optique
inductif Photoélectriqu
e Non
L’objet
est-il
Oui Brillance Non
brillant ?
arrière plan
ou grande
distance?
Oui
Cette génératrice fournit une tension proportionnelle à la vitesse à laquelle on fait tourner sa
partie mobile entraînée par l'arbre.
Plus le moteur tourne vite, plus la tension fournie par la dynamo tachymétrique est grande.
La mesure de vitesse par dynamo tachymétrique est une technique très ancienne, et on la trouve
dans de nombreux systèmes. Sa robustesse et sa bonne tenue à la température en font une valeur
sûre. Pourtant, la dynamo tachymétrique n'est pas sans défaut.
Le champ excitateur est produit par un aimant permanent, ce qui assure un flux bien défini à
travers le rotor, qui porte les enroulements de l'induit.
Notons :
La force électromotrice e(t) aux bornes d'une spire est donc alternative ; sa fréquence et son
amplitude sont toutes deux proportionnelles à W.
Les spires étant réparties régulièrement sur la périphérie du rotor, elles constituent un système
polyphasé de tensions.
Pour obtenir un courant continu, on doit sélectionner les différentes spires de façon séquentielle.
Un commutateur sélectionne la (ou les) spire(s) la mieux placée par rapport au champ permanent
: un redressement polyphasé est donc réalisé.
e=k.W
(Le coefficient est généralement indiqué sur la plaque signalétique de la dynamo tachymétrique.
Ex: 20V / 1000 min-1).
Critère de choix :
La dynamo tachymétrique est capable de délivrer une puissance faible, mais notable. Ceci lui
permet d'intervenir directement comme grandeur de commande dans certains procédés.
Elle résiste bien aux températures élevées ( T>250°C), aux vibrations, aux champs magnétiques.
Défauts
2) Détecteur de température :
A) Sonde PT
Constitution : Elément sensible en platine dont la résistance varie selon la loi
suivante :
Critère de choix :
Les thermorésistances sont employées pour des températures inférieures à 200°C. Leur temps de
réponse est long.
On emploie surtout des thermistances à coefficient de température positif (CTP).
La plus employée est la sonde PT 100 dont la résistance vaut : R = 100 à 0°C et R=
198,5 à 100°C.
Pour des températures négatives ou très élevées, on emploi des thermocouples qui sont plus
précis et qui ont un faible temps de réponse
(Voir chapitre ci dessous)
Soudur Soudur
e e
c : température de la soudure
chaude
- un circuit de puissance
- un circuit de commande
- un circuit de contrôle
2) STRUCTURE "ELECTRO-PNEUMATIQUE"
3) CRITERES DE CHOIX :
Ce sont les vérins les plus couramment utilisés. Ses orifices sont alternativement
soit à l'admission, soit à l'échappement.
Pour éviter une usure rapide des vérins due aux chocs en fin de course, on utilise
le système d'amortissement suivant :
Remarque : Souvent, les amortisseurs non réglables sont tout simplement des
butées en caoutchouc.
- type de vérin :
Il est évident que plus on choisira un vérin performant, plus il sera cher.
- dimensions du vérin :
T est le taux de charge du vérin compris entre 0,5 et 0,9; P la pression du fluide
utilisé et S la section du vérin.
Exemple : Calculez les dimensions du vérin de poinçonnage suivant :
- course de poinçonnage : 20 mm
- Symbole logique :
- Description logique :
_____________________________________
_____________________________________
____________
- Schéma à contacts :
- Table de vérité :
- Équation logique :
L=a
Se lit l'état de L est égal à l'état de a.
2) L'opérateur NON ou opérateur négation ou complémentation
- Symbole logique :
- Description logique :
- Table de vérité :
- Équation logique :
- Symbole logique :
- Description logique :
- Schéma à contacts :
- Table de vérité :
- Équation logique :
L=a.b
Se lit L = a ET b
- Symbole logique :
- Description logique :
- Schéma à contacts :
- Table de vérité :
- Équation logique :
L=a+b
Se lit L = a OU b
- Symbole logique :
- Description logique :
- Schéma à contacts :
- Table de vérité :
- Équation logique :
Se lit L = ( a ET b ) barre
- Symbole logique :
- Description logique :
- Schéma à contacts :
- Table de vérité :
- Équation logique :
Se lit L = ( a OU b ) barre
7) L'opérateur INHIBITION
- Symbole logique :
- Description logique :
- Schéma à contacts :
- Table de vérité :
- Équation logique :
Se lit L = a ET ( b barre )
IV-2/ Exercices
A:
B:
E:
F:
- pas de coefficient :
a + a + a + a + ....... + a = a
- pas d'exposant :
a . a . a . a . ....... . a = a
- commutativité :
a+b=b+a
a.b=b.a
- distributivité :
a.(b+c)=a.b+a.c
- associativité :
a.(b.c)=(a.b).c
a+(b+c)=(a+b)+c
3) Théorème de De Morgan
Un signal logique est binaire. Cela veut dire qu‘il n‘a que 2 états possibles : 0 ou
1.
Exemple :
état logique électricité pression
0 0V 0 bar
1 12 ou 24 V 8 bars
Remarque :
- en parallèle :
- en série :
Remarque : Les mots sont limités par des signaux de début et de fin de mot.
1) Principe
2) Exemples :
Base 10 Base 2
Rang Rang
1 0 3 2 1 0
poids poids
0 0 0 0 0 0
0 1 0 0 0 1
0 2 0 0 1 0
0 3 0 0 1 1
0 4 0 1 0 0
0 5 0 1 0 1
0 6 0 1 1 0
0 7 0 1 1 1
0 8 1 0 0 0
0 9 1 0 0 1
1 0 1 0 1 0
1) Transcription d’un nombre de la base 2 à la base 10.
Exemple :
Exercices :
Remarque :
Le passage d'un nombre à son suivant est une opération courante dans les
mesures réelles. Le code binaire naturel ne convient pas à cette opération
fréquente car il peut entraîner le changement de plusieurs bits en même temps.
Ce passage d’états est techniquement inacceptable.
Exemple : Passage de 3 à 4 degrés lors d’une mesure de température.
Théoriquement on a :
En base 10 :
Cela donne :
En base 10 :
L'état transitoire est très court mais techniquement incontrôlable. Pour éviter cette
situation on a créé un code binaire ou seul un bit change quand il y a passage d'un
nombre à son suivant.
C'est le code binaire réfléchi ou code GRAY.
VI-2 Le code binaire réfléchi ( code GRAY )
b3 b2 b1 b0
0 0 0 0 0 0
0 1 0 0 0 1
0 2 0 0 1 1
0 3 0 0 1 0
0 4 0 1 1 0
0 5 0 1 1 1
0 6 0 1 0 1
0 7 0 1 0 0
0 8 1 1 0 0
0 9 1 1 0 1
1 0 1 1 1 1
Remarque :
Quand on passe d'un nombre à son suivant, on change la valeur d'un seul bit.
On a :
En base 10 :
On voit qu’il ne peut pas y avoir d’état transitoire entre 3 et 4 ( un seul bit change
d’état )
VI-3 / Le code décimal codé binaire ( BCD ou DCB )
1 2 3 5 base 10
8 4 2 base 10
1 9 6 base 10
Pour étudier les systèmes combinatoires et séquentiels nous avons choisi comme
exemple l'unité de perçage suivante :
Le système globale est un système séquentiel mais le sous système "marche"
commandé par les boutons poussoirs 'c' et 'd' est un système combinatoire.
Définition : Ce sont des systèmes dont l'état des sorties dépend uniquement de
Définition : Ce sont des systèmes dont l'état des sorties dépend de l'état
Définition : Les mémoires sont des systèmes qui une fois mis à l'état 1 ( "s" pour
set ) restent dans cet état tant que l'on ne leur donne pas l'ordre de se mettre à l'état
0 ( "r" pour reset ).
Chronogramme :
Table de vérité :
Remarque : Dans les étapes A et C, les valeurs des entrées sont les mêmes alors que
la sortie M a deux valeurs différentes. Une mémoire est donc un système séquentiel.
Définition : C'est une mémoire qui se met à l'état 0 si "s" et "r" sont simultanément à
l'état 1.
Chronogramme :
2) LES MEMOIRES SANS PRIORITE.
Définition : C'est une mémoire qui reste dans son état si "s" et "r" sont
simultanément à l'état 1.
Chronogramme :
3) LES MEMOIRES A MARCHE PRIORITAIRE.
Définition : C'est une mémoire qui se met à l'état 1 si "s" et "r" sont simultanément à
l'état 1.
Chronogramme :
IIX-1 / PRESENTATION
Dans les systèmes automatisés, on utilise parfois un retard calculé pour une
action. On a alors besoin d'une temporisation.
d'entrée.
t1 : temps de retard à l'enclenchement.
d'entrée.
Exemples :
IX- LA FONCTION COMPTAGE
IX-1 / PRESENTATION
Les compteurs sont des systèmes assurant la gestion d'un processus en comptant
( incrémentation ) ou en décomptant ( décrémentation ) un nombre d'impulsions.
Les entrées :
- Présélection
La sortie :
1) Définition
1) Les étapes
- Une étape peut être soit active, soit inactive mais pas entre les deux.
- Les étapes qui sont actives quand le système est au repos sont appelées étapes
initiales. On les repère en doublant les cotés des symboles d'étapes
correspondants.
Au départ l'étape initiale 0 est active et l'étape 1 est inactive.
Quand on appuie sur le bouton poussoir m, l'étape initiale devient inactive tandis
que la 1 est active.
2) Les transitions
- Quand toutes les étapes précédent une transition sont actives, cette transition
est dite validée.
La transition (1) est donc validée tandis que la (2) ne l'est pas.
Remarque :
- Ce sont elles qui en reliant les étapes et les transitions structurent le GRAFCET.
Ce sont les actions que doit effectuer le système quand l'étape associée est
active.
C'est une équation logique qui définit la possibilité du passage d'une étape à la
suivante quand la transition associée est validée.
X-3/ Les règles d'évolution d'un GRAFCET
Remarque :
- Souvent les étapes initiales sont des étapes d'attente ( elles n'ont pas
d'action associée ) car sinon les commandes qui seraient dans ces étapes
resteraient activent tout le temps que le système serait au repos.
- la transition (2) n'est pas franchissable car la transition (2) n'est pas
validée.
- la transition (1) est franchissable car elle est validée et la réceptivité m est
vraie. Elle est donc franchie.
3) Règle 3: évolution des étapes actives
- Quand le moteur est arrêté, que les vérins P et S sont rentrés et que l'on
appuie sur le bouton poussoir m, le système serre la pièce.
Remarque :
Remarques :
- Généralement dans les GRAFCET point de vue PO, les actions sont
représentées par des verbes à l'infinitif.
Remarque :
1-I/ PRESENTATION :
Un automatisme est représenté par un GRAFCET linéaire lorsqu'il peut être décrit
par un ensemble de plusieurs étapes formant une suite dont le déroulement
s'effectue toujours dans le même ordre.
- Quand le chariot est en haut à gauche et que l'on appuie sur le bouton de
départ du cycle ( dcy ), le chariot va au-dessus du bac de dégraissage.
Remarque :
Remarque :
( aiguillage en OU )
1/ GENERALITES.
2/ REPRESENTATION GRAPHIQUE.
1) Divergence en OU.
Principe de fonctionnement :
L'étape 2 est active. Les transitions (1) et (2) sont donc validées.
Quand r = 1 il y a 2 possibilités :
Remarques :
Principe de fonctionnement.
Remarques :
Remarques :
- poussoir 4 et 2 rentrés : a0 et b0
- poussoir 1 et 2 sortis : a1 et b1
( aiguillage en OU )
I/ GENERALITES.
1) Divergence en OU.
Principe de fonctionnement :
L'étape 2 est active. Les transitions (1) et (2) sont donc validées.
Quand r = 1 il y a 2 possibilités :
Remarques :
Principe de fonctionnement.
Remarques :
Remarques :
- poussoir 4 et 2 rentrés : a0 et b0
- poussoir 1 et 2 sortis : a1 et b1