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Matière : Électricité fondamentale

Cours N°1: Régime continu et théorèmes fondamentaux

2ème année ingénieurs ST , Section C , USTHB


Semestre 2 , année universitaire 2023-2024

Réalisé par Dr. CHETTIBI Nadjwa


Cours : Electricité F. Chapitre 1: Régime continu et théorèmes fondamentaux

2
Grandeurs électriques
 L’électricité est une forme d’énergie produite par la circulation de charges électriques
dans un matériau conducteur (aluminium, cuivre) ou semi-conducteur (silicium).
 Un courant électrique est la quantité de charges Q traversant une section donnée d’un
conducteur par unité de temps: 𝒅𝑸
I=
𝒅𝒕
 L’intensité de courant s’exprime en Ampère (A) et se mesure avec un ampèremètre
branché en série.
 Tension électrique est une grandeur qui mesure une différence de potentiel (d’état
électrique) entre deux points d’un circuit , elle s’exprime en Volt (V) et se mesure avec un
voltmètre en dérivation. La tension existant entre deux point A et B est notée UAB :
I A
UAB =VA-VB
+
• VA potentiel électrique existant au point A UAB
• VB potentiel électrique existant au point B Batterie - lampe

 Puissance électrique : Produit de tension et courant électriques P=I.UAB B


Cours : Electricité F. Chapitre 1: Régime continu et théorèmes fondamentaux

1.1. Régimes électriques


3

 Un circuit électrique est dit en:

 Régime continu (statique) : Si toutes les excitations extérieurs (tensions et courants)


d’un circuit sont invariantes dans le temps. Donc, il en résulte que tous les courants ou
tensions internes au circuit sont des constantes (u(t)=U et i(t)=I), de même que la
puissance instantanée fournie ou dissipée par chaque élément du circuit (p(t) =P).

 Régime variable (dynamique) : Si les grandeurs électriques (tensions et courants)


évoluent dans le temps selon une loi de variation temporelle bien déterminée.
Cours : Electricité F. Chapitre 1: Régime continu et théorèmes fondamentaux
1.2 Dipôles
4 1.2.1 Définition – Conventions
 Un dipôle est un élément électrique, capable ou non de fournir de l’énergie, possédant deux bornes
(pôles) A et B. Le courant entrant par une borne est égal au courant sortant par l’autre.
 Un dipôle générateur , dit actif , produit de l’énergie électrique au reste du circuit (exp: les piles et
les accumulateurs, générateur alternatif,..etc).
 Un dipôle récepteur qui ne fait que consommer de l’énergie électrique est un dipôle passif. (exp. les
résistances, les condensateurs, les bobines).

Convention générateur Convention récepteur


Dipôle I Dipôle
A B A I B
VAB VAB

 Convention récepteur : les flèches du courant et de la tension sont en sens inverse .


 Convention générateur : les flèches du courant et de la tension sont dans le même sens.
Cours : Electricité F. Chapitre 1: Régime continu et théorèmes fondamentaux

1.2 Dipôles
5 1.2.1 Définition – Conventions
Exemple
 Selon la convention générateur-récepteur, déterminer le sens des flèches des grandeurs
électrique (courant et tension) dans le circuit suivant:

I A I
A

Réponse UAB UAB


Générateur Récepteur
Générateur Récepteur
B B
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1.2 Dipôles
6 1.2.1 Définition – Conventions
Exemple de dipôles électriques

 Une pile de 9V est une source de tension continue convertie l’énergie chimique en énergie électrique.

 Un module PV convertit l’énergie du rayonnement solaire en énergie électrique.

 Une lampe consomme l’électricité pour la convertir en lumière.

 Un moteur à courant continu convertit l’énergie électrique en énergie mécanique.

 Un électrolyseur convertit l’énergie électrique en énergie chimique.


Cours : Electricité F. Chapitre 1: Régime continu et théorèmes fondamentaux

7 Vrai ou faux ?
1. Le courant électrique circule positivement dans le sens opposé de celui des électrons.

2. Un dipôle qui transforme l’énergie électrique en chaleur est un dipôle actif.

3. Un dipôle est dit actif, si en circuit ouvert la tension entre ses bornes est non nulle.

4. La convention générateur appliquée aux bornes d’un dipôle impose que la tension et le

courant soient matérialisés par des flèches orientées dans le sens inverse.

5. Dans un circuit alimenté par un générateur de tension sinusoïdal , il ne peut y avoir que des

tensions et des courants continus.


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1.3 Dipôles actifs


8 1.3.1 Générateur de tension
1. Source idéale de tension
 Un générateur de tension idéal (parfait) est un générateur qui fournit, entre ses bornes,
une tension constante (Eg), quelle que soit l’intensité du courant qui le traverse, en
d’autres termes quelle que soit la charge à ses bornes.
Eg est la force électromotrice désignée par l’abréviation « f.é.m ».
Symboles Exemple de circuit Caractéristique tension-courant
U
A I
+- Eg
Eg U
B récepteur
I
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1.3 Dipôles actifs


9 1.3.1 Générateur de tension
2. Générateur réel de tension
 Un générateur réel de tension possède souvent une résistance interne Rg placée en série
avec le générateur idéal de tension Eg. La tension qui apparaît entre les deux bornes du
dipôle est égale à la somme algébrique de la tension fournie par le générateur Eg et de la
chute de tension produite par le passage du courant I circulant dans la résistance interne:
U = Eg − RgI
Exemple de Circuit Caractéristique tension-courant
U
I
Rg Eg
U Pente= -Rg
Eg
I
Générateur réel Eg/Rg
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10 QCM
1. La résistance interne d’un générateur de tension parfait est négligeable, elle est donc équivalente à un court-circuit :

❑ Vrai ❑ Faux
2. Un générateur de tension parfait Eg=10V alimente une résistance R =100Ω. Le courant I sortant du générateur a pour valeur :

❑ a. I = −100mA ❑ b. I = 10 A ❑ c. I = −10 A ❑ d. I = 100 mA


3. Une source de tension idéale Eg=12 V alimente une résistance R réglable. On veut que le courant débité par la source soit égal
à I = 60mA. À quelle valeur faut-il régler la résistance ?

❑ a. R = 20 Ω ❑ b. R = 100 mΩ ❑ c. R = 200 Ω ❑ d. R = 60 Ω
4. Un générateur de tension réel Eg= 10V, r = 1Ω est placé aux bornes d’une résistance R =9Ω. Soit U la tension aux bornes de R:

❑ a. U = 1 V ❑ b. U = 8 V ❑ c. U = 9 V ❑ d. U = 10 V
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1.3 Dipôles actifs


11 1.3.2 Générateur de courant
1. Source idéale de courant
 Une source idéale de courant continu est un générateur fixant l’intensité du courant
électrique Ig qu’il débite quelle que soit la différence de potentiel U à ses bornes,
autrement dit quelle que soit la charge à ses bornes. Le courant ainsi débité est aussi
appelé courant de court-circuit.

Symboles Exemple de circuit Caractéristique tension-courant

U
I
Ig U
I
Ig
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1.3 Dipôles actifs


12 1.3.2 Générateur de courant
2. Générateur réel de courant
 Un générateur réel de courant présente toujours une résistance interne. Cette résistance
Rg est montée en parallèle avec le générateur idéal. Le courant total I qui traverse le
dipôle est égal à la somme algébrique du courant dans la résistance interne Rg et du
courant Ig fourni par le générateur.
𝑼
 L’équation de la caractéristique de la source est donnée par 𝑰 = 𝑰𝒈 −
𝑹𝒈

Circuit Caractéristique

I U
Ig UCO=RgIg

Ig Rg U
Générateur réel
Ig
I
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13 QCM
1. Un générateur de courant réel possède une résistance interne infinie.

❑ Vrai ❑ Faux
2. Un générateur de courant parfait Ig= 8mA alimente une résistance R = 0,5kΩ. La tension V aux bornes du générateur vaut :

❑ a. V= −400mV ❑ b. V = 4 V ❑ c. V = −4 V ❑ d. V= 400 mV
3. Une source de courant idéale Ig= 10mA alimente une résistance R réglable. On veut que La tension aux bornes de la source soit
égal à U= 2V. À quelle valeur faut-il régler la résistance ?

❑ a. R = 20 Ω ❑ b. R = 100 mΩ ❑ c. R = 200 Ω ❑ d. R = 60 Ω
4. Un générateur de courant parfait alimente une résistance R quelconque. Une des propositions suivantes est fausse :

❑ a. La tension U aux bornes du générateur de courant est nulle.


❑ b. La tension U aux bornes du générateur de courant dépend du courant qu’il débite.
❑ c. La tension U aux bornes du générateur de courant dépend de la valeur de la résistance.
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1.4. Définitions : Nœuds - branche - maille


14
 Réseau ou circuit électrique: Toute association simple ou complexe de dipôles
interconnectés, alimentée par au moins un générateur. Les dipôles constituant un
réseau sont reliés par des fils de connexion, de résistance négligeable devant toutes les
autres résistances du circuit.

 Nœud : un point de connexion commun à au moins trois branches (ou conducteurs).

 Branche : Partie dipolaire d’un circuit situé entre deux nœuds consécutifs et traversés
par un même courant. Elle peut comporter un ou plusieurs dipôles en série.

 Maille : un contour fermé constitué par une succession de branches ( sans passer deux
fois par la même branche).
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1.4. Définitions : Nœuds - branche - maille


15
 Exemple : Soit les 3 circuits ci-dessous.
 Combien ces circuit comportent-ils de nœuds , de branches et de mailles

E E

Circuit (a) Circuit (b)

Circuit (c)
Aide: Deux points reliées par un simple fil de connexion sont électriquement équivalents.
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1.4. Définitions : Nœuds - branche - maille


16

 Exemple : Soit les 3 circuits ci-dessous.

 Combien ces circuits comportent-il de nœuds , de branches et de mailles


2 nœuds 3 nœuds
3 branches 5 branches
3 mailles 6 mailles

E E

Circuit (a) Circuit (b)


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1.5. Relations Tension-Courant
17

 Un circuit électrique est souvent constitué des dipôles passifs ( les résistances, les
condensateurs, les diodes, …) et de dipôles actifs (générateurs de tension/courant ) qui excitent
les composants du circuit.

 Le comportement d'un dipôle de circuit est entièrement décrit par la relation tension-courant
(V=f(I)).

 Cette caractéristique donne la variation de la tension aux bornes du dipôle en fonction du


courant qui le traverse.

 On résume dans ce qui suit les relations tension/courant des dipôles de base (R, L, C),
naturellement en convention récepteur
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1.5. Relations Tension-Courant
1. 18 1. Résistance R
 Une résistance est un dipôle fabriqué à base d’un matériau conducteur et caractérisé par sa
résistance R exprimée en Ohm ( Ω )
 Une résistance est un dipôle dit passif : elle dissipe l’énergie électrique sous forme de chaleur
 La tension UAB aux bornes de la résistance obéit à la loi d’Ohm:
UAB=R.I
 La caractéristique tension-courant (U(I)) est une droite qui passe par l'origine des axes : la
tension aux bornes de la résistance est nulle à vide. On dit que le résistor est dipôle linéaire.
 Ce dipôle est schématisé en convention récepteur par:
Symboles Caractéristique U(I)
U
R I B A R I B A R I B
A

UAB=RI UAB=RI UAB=RI


I
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1.5. Relations Tension-Courant
19 2. Condensateur C
 Un condensateur est un composant passif constitué de deux armatures conductrices, séparées
par un isolant.
 Il est caractérisé par sa capacité C qui s’exprime en Farads (F) et porte une charge Q (en C).
 Le condensateur stocke l’énergie quand il se charge et la restitue lorsqu’il se décharge.
 Si le condensateur est traversé par un courant d’intensité i, la quantité de charges stockées
pendant un intervalle de temps dt considéré constant est : 𝒅𝑸 = 𝒊. 𝒅𝒕
 Cette variation de charges engendre une variation de la différence de potentiel à ses bornes :
𝒅𝒖 𝟏
𝒅𝑸 = 𝑪𝒅𝒖 = 𝒊. 𝒅𝒕 ⟹ 𝒊 = 𝑪 𝒐𝒓 𝒖= 𝒊𝒅𝒕
𝒅𝒕 𝑪
 En régime continu, u est constante alors , le courant qui circule dans un condensateur est nul.
 Ce dipôle est schématisé en convention récepteur par:
C C C
A i B A i B A i B

uAB uAB uAB


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1.5. Relations Tension-Courant
1. 20 3. Bobine ou inductance L
 Une bobine est constituée d’un enroulement de spires conductrices
 L’inductance est l’élément de circuit capable de stocker l’énergie dans un champ magnétique
pendant un certain temps T1 avant d’être restituée durant T2 au reste du circuit.
 Lorsqu’un courant traverse la bobine, elle produit un champ magnétique dans son environnant. Ce
champ est décrit par le flux magnétique qui est proportionnel au courant:
𝜱 = 𝑳. 𝒊
L est l’inductance se mesure en Henry (H).
 La variation du courant, parcourant la bobine, engendre une variation du champ magnétique qui
entraine l’apparition d’une tension à ses bornes. L’équation de Lenz est écrit donc :
𝒅𝜱 𝒅(𝑳. 𝒊 ) 𝒅𝒊
𝒖= = ⟹ 𝒖 = 𝑳.
𝒅𝒕 𝒅𝒕 𝒅𝒕
𝑑𝑖
 En régime continu, i est constant (c.a.d =0) et la relation précédente implique que u = 0 : la
𝑑𝑡
bobine constitue alors un court-circuit (interrupteur fermé). uAB
A i B
 Ce dipôle est schématisé en convention récepteur par:
L
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21 1.6 Associations de dipôles


 Deux dipôles quelconques sont dits associés en série si une des bornes de l’un est
relié à une des bornes de l’autre, l’ensemble formant un nouveau dipôle. Ils sont dits
associés en parallèle si les paires de bornes sont connectées deux à deux.

Association en série Association en parallèle


U1 U2 I2
I
I U
I1
U
U=U1+ U2 U=U1= U2
I=I1= I2 I=I1+ I2
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1.6 Associations de dipôles


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Dipôles passifs Association série Association parallèle
U1 U2 I2
I R1
Résistance équivalente I1 U R2
I R1 R2
(Req)
𝑹𝒆𝒒 = 𝑹𝟏 + 𝑹𝟐 𝟏 𝟏 𝟏
= +
𝑹𝒆𝒒 𝑹𝟏 𝑹𝟐
U1 U2
I I2 C1
I
Capacité équivalente (Ceq) C1 C2 U
𝟏 𝟏 𝟏 I1 C2
= +
𝑪𝒆𝒒 𝑪𝟏 𝑪𝟐
𝑪𝒆𝒒 = 𝑪𝟏 + 𝑪𝟐

U1 U2
Inductance équivalente I I I2 L1
(Leq) L1 L2 I1 U L2

𝑳𝒆𝒒 = 𝑳𝟏 + 𝑳𝟐 𝟏 𝟏 𝟏
= +
𝑳𝒆𝒒 𝑳𝟏 𝑳𝟐
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1.6 Associations de dipôles


23
Exemple
A. Pour chacun des groupement ci-dessous, Calculer la résistance équivalente entre A et B.
R4=12Ω

R1=6Ω R1=6Ω
A R3=10Ω B R3=10Ω
A B
R2=3Ω R2=3Ω
Cas A Cas B
B. Calculer la capacité équivalente Ceq pour le groupement suivant:
C2=3µF

A B
C1=4µF
C3=5µF
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1.7. Lois de Kirchhoff


24
1.7.1. Lois des nœuds (relative aux courants)
 La somme des courants entrant dans un nœud est égale à la somme des courants sortant
de ce nœud:
𝑰(𝒂𝒓𝒓𝒊𝒗𝒂𝒏𝒕 𝒂𝒖 𝒏𝒐𝒆𝒖𝒅) = 𝑰(𝒑𝒂𝒓𝒕𝒂𝒏𝒕 𝒅𝒖 𝒏𝒐𝒆𝒖𝒅)

 Formulée autrement, la somme algébrique des courants en tout nœud est nulle.
𝑰(𝒂𝒓𝒓𝒊𝒗𝒂𝒏𝒕 𝒂𝒖 𝒏𝒐𝒆𝒖𝒅) − 𝑰 𝒑𝒂𝒓𝒕𝒂𝒏𝒕 𝒅𝒖 𝒏𝒐𝒆𝒖𝒅 =𝟎

Exemple : Écrire la loi des nœuds aux nœuds N et M


I1 I4
I2 I2
M
I3
I1
N I5
I3
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1.7. Lois de Kirchhoff


25 1.7.2. Lois des maille (relative aux tensions)
 La somme des tensions dans le sens de parcours de la maille est égale à la somme des
tensions en sens inverse.
𝑼(𝒔𝒆𝒏𝒔 𝒅𝒆 𝒑𝒂𝒓𝒄𝒐𝒖𝒓𝒔) = 𝑼(𝒔𝒆𝒏𝒔 𝒊𝒏𝒗𝒆𝒓𝒔𝒆 𝒅𝒆 𝒑𝒂𝒓𝒄𝒐𝒖𝒓𝒔)

 Autrement dit, la somme algébrique des tensions d’une maille est nulle.
𝑼(𝒔𝒆𝒏𝒔 𝒅𝒆 𝒑𝒂𝒓𝒄𝒐𝒖𝒓𝒔) − 𝑼(𝒔𝒆𝒏𝒔 𝒊𝒏𝒗𝒆𝒓𝒔𝒆 𝒅𝒆 𝒑𝒂𝒓𝒄𝒐𝒖𝒓𝒔) = 𝟎
U1
Exemple : Écrire la loi des maille pour la maille ci-contre R1= 2Ω
déduire U1 et U2
E =12V Sens de U2 R2= 4Ω
parcours
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1.7. Lois de Kirchhoff


26

Exercice
 On cherche à connaitre la valeur du courant I qui traverse la résistance R1 du circuit ci-
dessous en fonction de la tension E et des différentes résistances.
 Conseils: Appliquer les lois des mailles et des nœuds à ce circuit.

I V1
R1=10Ω

E=10V V2 R2=3Ω R3=6Ω V3


Cours : Electricité F. Chapitre 1: Régime continu et théorèmes fondamentaux

1.8. Diviseurs de tension et de courant


27 1.8.1. Diviseur de tension
 La schéma de base du diviseur de tension est donnée par le montage ci-dessous:
 On considère l’association en série de deux résistances et on cherche la tension aux bornes de
l’une d’entre eux (R2 par exemple ).
 L’expression de la tension E en fonction du courant parcourant les résistors est :
A
𝐸
𝐸 = 𝑅1 𝐼 + 𝑅2 𝐼 d’où 𝐼= I
𝑅1 +𝑅2 R1
 La tension aux bornes de la résistance R2 est égale :
𝑹𝟐
E R2 U2
𝑈2 = 𝑅2 I ⟹ 𝑼𝟐 = 𝑬
𝑹𝟏 + 𝑹𝟐
 La tension ainsi obtenue est inférieure à E, d’où le nom donné à ce montage. B

 De façon générale, la tension aux bornes d’une résistance placée dans un circuit série comportant
m résistances, alimenté par une source de tension E est :
𝑹𝒌
𝑼𝒌 = 𝑬
𝑹𝟏 + ⋯ + 𝑹𝒎
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1.8. Diviseurs de tension et de courant


28 1.8.1. Diviseur de tension

Exemple 1:
I
 On considère le circuit électrique ci-contre: R1=420Ω
1. Calculer la valeur de la tension (U) aux bornes de R2. A
E=10V
2. Déduire la valeur du courant I traversant R1.
R2=180Ω U
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1.8. Diviseurs de tension et de courant


29 1.8.1. Diviseur de tension

Exemple 1: I

 On considère le circuit électrique ci-contre: R1=420Ω


A
1. Calculer la valeur de la tension (U) aux bornes de R2. E=10V

2. Déduire la valeur du courant I traversant R1. R2=180Ω U

Solution :
1. On applique le principe du diviseur de tension on obtient :
𝑹𝟐 𝟏𝟖𝟎
𝑼= 𝑬= 𝟏𝟎 = 𝟑𝑽
𝑹𝟏 + 𝑹𝟐 𝟒𝟐𝟎 + 𝟏𝟖𝟎
2. Les résistances R1 et R2 sont branchées en série, donc elles sont traversées par le même courant I on a:
𝑼 𝟑
𝑼 = 𝑹𝟐 𝑰 ⟹ 𝑰 = = = 𝟎, 𝟎𝟏𝟔𝑨
𝑹𝟐 𝟏𝟖𝟎
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1.8. Diviseurs de tension et de courant


30 1.8.1. Diviseur de tension
Exemple 2:
 Soit le circuit électrique illustré ci-dessous (R=20Ω)
1. Calculer la valeur de la tension (UAB) aux bornes de R2.
2. Déduire la valeur du courant I traversant R1. I

R1=R
A
E=20V

R2=2R UAB R3=R/2

B
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1.8. Diviseurs de tension et de courant


31
1.8.2. Diviseur de courant
 La schéma de base du diviseur de courant est donnée par le montage ci-dessous:
 On considère le groupement en parallèle de deux résistances. I I1 I2
 L’expression de la tension U aux bornes du résistor R1 est : I
𝑹𝟏
R1 R2
𝑅1 𝑅2
𝑈 = 𝑅1 𝐼1 = 𝑅𝑒𝑞 𝐼 = 𝐼 d’où 𝑰𝟐 = 𝑰
𝑅1 +𝑅2 𝑹𝟏 +𝑹𝟐
 En utilisant les conductances 𝑮𝟏 = 𝟏/𝑹𝟏 et 𝑮𝟐 = 𝟏/𝑹𝟐 on peut réécrire la relation comme suit:
𝑮𝟐
𝑰𝟐 = 𝑰
𝑮𝟏 +𝑮𝟐
 L’intensité obtenue est une fraction de l’intensité totale I, d’où le nom donné à ce montage.
 D’une façon plus générale, le courant traversant une résistance Rk placée dans un circuit parallèle de
m résistances, alimenté par une source idéale de courant I, est : 𝑮𝒌
𝑰𝒌 = 𝑰
𝑮𝟏 + ⋯ + 𝑮𝒎
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1.8. Diviseurs de tension et de courant


32
1.8.2. Diviseur de courant

Exemple :
I1 I2 I3
 On considère le circuit électrique ci-contre
1. Calculer la valeur du courant traversant la résistance R2. I=1A U
R1=10Ω R2=5Ω R3=12Ω
2. Déduire la valeur de la tension aux bornes de la résistance R1.
Cours : Electricité F. Chapitre 1: Régime continu et théorèmes fondamentaux

1.8. Diviseurs de tension et de courant


33
1.8.2. Diviseur de courant
Exemple : I1 I2 I3
 On considère le circuit électrique ci-contre
I=1A U
1. Calculer la valeur du courant traversant la résistance R2. R1=10Ω R2=5Ω R3=12Ω

2. Déduire la valeur de la tension aux bornes de la résistance R1.


Solution :
1. On applique le principe du diviseur de courant, on obtient :
𝟏
𝑮𝟐 𝟓
𝑰𝟐 = 𝑰= 𝟏 = 𝟎, 𝟓𝟐𝑨
𝑮𝟏 + 𝑮𝟐 + 𝑮𝟑 𝟏 𝟏 𝟏
+ +
𝟏𝟎 𝟓 𝟏𝟐
On remarque que la valeur du courant I2 est inférieure à la valeur du courant I du générateur
2. La tension aux bornes des résistances R1 et R2 sont égaux on aura donc :
𝑼 = 𝑹𝟐 𝑰𝟐 ⟹ 𝑼 = 𝟎, 𝟓𝟐 ∗ 𝟓 = 𝟐, 𝟔𝑽

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