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Électromagnétisme

CHAPITRE 1 : PHÉNOMÈNES D’INDUCTION ÉLECTROMAGNÉTIQUE

CHAPITRE 2 : LES ONDES ÉLECTROMAGNÉTIQUE

CHAPITRE 3 : LES MILIEUX MAGNÉTIQUE


CHAPITRE 1
PHÉNOMÈNES D’INDUCTION ÉLECTROMAGNÉTIQUE

1. Introduction

2. Le phénomène d’induction électromagnétique

3. Circuit fixe dans un champ magnétique non permanent

4. Circuit mobile dans un champ permanent

5. Cas général

6. Phénomène d’auto-induction

7. Induction mutuelle

8. Énergie magnétique
Introduction
•En électrostatique, la présence de charges électriques immobiles créer un champ électrique .

•En magnétostatique, un courant électrique circulant dans un conducteur créer un champ magnétique.

Expérience d’Orsted

4
Expérience d’Orsted

5
Que deviennent ces propriétés lorsque les caractéristiques des sources (charges, courants,
position des éléments matériels définissant le système) produisant ces champs, deviennent des
fonctions du temps ?

Trois nouveaux phénomènes doivent être pris en compte :

 le phénomène d’induction électromagnétique,

 le phénomène de propagation,

 le phénomène d’accumulation de charges.

6
Rappel:

7
8
La formule locale de la conservation du flux du
champ magnétique à travers une surface fermée.

Loi de Lenz

Unité de flux magnétique : le weber Wb


9
Induction électromagnétique ?
En (1830-1831), le physicien américain Joseph Henry et le physicien anglais Michael Faraday ont chacun
mené des expériences parallèles qui ont montré l’apparition d’un champ électromoteur (Em) et d’une
force électromotrice (e) dans un circuit fermé soumis à un flux magnétique variable dans le temps.

Dans le cas d’un circuit ouvert, cette force électromotrice d’induction est mise en évidence par
l’apparition d’une différence de potentiel aux bornes du circuit.

Dans le cas d’un circuit fermé, elle est mise en évidence par l’apparition d’un courant induit.
11
Phénomène d’induction électromagnétique
 Loi de Lenz
Soit un circuit fermé C, placé dans un champ magnétique. Il y a apparition d’un courant « induit »
dans C lorsque le flux magnétique dans le circuit varie au cours du temps.

Si l’on approche un aimant d'un solénoïde


relié à un ampèremètre, on constate
l’apparition d'un courant induit dans le
circuit.

12
Phénomène d’induction électromagnétique
 Loi de Lenz
L’aimant crée un flux Φ dans le bobinage et son déplacement provoque une variation dΦ de ce flux.

Cette variation de flux induit une fem e dont la valeur est : C’est la loi de Lenz.

e=−dΦ/dt.

Le courant induit s’oppose par ses effets à la cause qui lui donne naissance.

Quand on approche le pôle Nord de l'aimant du solénoïde, le sens du courant


induit est tel qu'il crée une face Nord sur la partie supérieure du bobinage.

13
Phénomène d’induction électromagnétique

On peut obtenir un flux magnétique variable dans les quatre cas suivants :

1. Cas de Neumann : le champ magnétique varie au cours du temps;

2. Cas de Lorentz : le circuit C se déplace dans le champ B constant;

3. En laissant les deux éléments fixes et en alimentant la bobine par un courant variable;

4. Dans des dispositifs où l’on produit le déplacement d’un conducteur.

14
Flux magnétique variable Cas de Neumann

DC/DC
Figure. 1: Déplacement de la source de champ
magnétique par rapport au circuit fermé

15
Flux magnétique variable
Cas de Lorentz

DC/DC
Figure. 2: Déplacement d’un circuit fermé
dans un champ magnétique constant

16
Flux magnétique variable

AC/AC

Figure. 4: Déplacement d’un conducteur dans


un champ magnétique
Figure. 3 : Alimentation de la bobine par
un courant variable

 La création d’un flux est toujours liée à une variation dans le temps du flux magnétique à travers
le circuit.
 Le circuit dans lequel apparait le phénomène d’induction est appelé l’induit
 Les sources des champs magnétiques appelés inducteur
17
Loi de Lenz
 La loi de Lenz indique que le sens du courant induit est tel qu’il tend à s’opposer aux causes qui
lui ont donné naissance.

 champ magnétique induit (créer par le courant induit) tend à s’opposer à la variation de flux
magnétique qui a créé le courant induit.

Exemple : Vérification de la loi de Lenz

Un courant qui passe dans une spire créé un champ magnétique. Si ce courant varie, le champ
magnétique varie également.

Ainsi, on est en présence d’un champ magnétique variable à l’intérieur d’un conducteur, la bobine
elle-même!

18
Il y a donc auto-induction: la spire parcourue par le courant créé un champ magnétique qui créé un
courant induit dans cette même spire.

Déplacement de
l’aimant

Phénomène d’auto-induction

 Le courant induit n’existe que lorsqu’il y a variation du champ magnétique.

 En régime permanent, ce courant n’existe plus mais en régime variable, il va "freiner"


l’établissement du courant dans le circuit
19
Notion de force électromotrice

Une force électromotrice (fem) est homogène à une tension, elle s’exprime donc en
Volt (V). Dans un circuit, c’est elle qui permet de mettre en mouvement les charges
électriques et d’obtenir un courant électrique.

Si F est la force qui s’exerce sur la charge q pour la mettre en mouvement dans le
circuit C, alors:

C’est le travail fourni par unité de charge ou encore de la circulation du champ


électrique induit appelé champ électromoteur ("champ qui fait bouger les électrons").
20
Loi de Faraday
La "force électromotrice e " induite dans un circuit est égale à l’opposé de la dérivée par
rapport au temps t du flux magnétique Φ à travers le circuit » :


e
dt
 Circuit fixe dans un champ magnétique non permanent :

Soit un circuit fermé immobile ( C ) dans un champ magnétique variable B(M,t):

 Phénomène d’induction ne peut s’expliquer que par l’apparition au sein du conducteur


d’une force électromotrice e(t) donc par l’existence d’un champ électrique induit Ei(t)
(Champ électromoteur Em).

L’ensemble (E(t),B(t)) constitue le champ électromagnétique régnant dans l’espace


considéré.
21

e   E i  dl   rotE i  dS  
s dt

d  B 
  
e 
dt  s
B  dS


s t
 dS

B
rotE i   E  E st  E i
t

L’équation de Maxwell-Faraday
22
Champ électromoteur de Neumann
 
 rotA   
 A   
 A
B  rotA  rotE      rot    rot  
t t t
 A 

rot E  0
 t 

 

 A  A
E    gradV
t  E  gradV 
 t
A
E  Es  Ei  Ei   ; E s  gradV
t

A
Ei   Le champ de Neumann
t 23
Exemple 1 d’application (Spire soumis à un champ magnétique variable)

Un solénoïde infini est parcouru par une intensité I(t) imposé par un générateur de
courant. Il comporte N spires circulaires de rayon a par unité de longueur L. Une
spire conductrice de rayon b>a et de résistance R entoure ce solénoïde.

a) Pourquoi ce courant induit existe-t-il ?


b) Par raisons de symétries et d’invariances montrer que : A(M,t)=A(r,t) eθ
c) Déterminer A(M,t)
d) Déterminer l’expression de la force électromotrice e.
e) Déduire l’expression de courant induit i(t).

24
 Circuit mobile dans un champ permanent

Considérons un circuit filiforme fermé et rigide qui se déplace à la présence d’un


champ magnétique permanent B dans le référentiel (R).

Chaque tube élémentaire de courant constitue un circuit fermé (C) à l’intérieur de ce


circuit.

Si V est la vitesse de déplacement des porteurs de charge dans le conducteur et q leur


charge, ceux-ci sont soumis à la force magnétique:

Fm  q(V  B)

e
 V  B   dl




La force électromotrice
25
Exemple d’application
Une tige conductrice (bleue) de longueur l et de masse m parcourue par un courant I0 est
déposée sur un plan incliné faisant un angle a avec l'horizontale. L'ensemble est placé dans un
champ magnétique Bext constant, uniforme et perpendiculaire à la pente.

Montrer que la tige peut rester immobile si

représente l'accélération de la pesanteur).

Les forces de frottements sont négligées.

26
Solution

27
Solution

28
Exemple 2 d’application: les rails de Laplace

Considérons une tige conductrice parallèle à l’axe (Oy), de longueur a se déplaçant


dans un champ magnétique B=B0ez à la vitesse V=Vex. Cette tige reste constamment
en contact électrique avec des rails conducteurs, parallèle à (Ox) et distant de a, sur
laquelle glisse parfaitement. Les deux rails sont reliés par un fil sans résistance.

1) Analyser qualitativement le phénomène observé .


2) Déterminer le sens de courant induit dans la tige.
3) Calculer la force électromotrice induite e.
4) Déterminer l’intensité du courant induit i(t).
5) Donner le schéma électrique équivalent du circuit.
6) Etablir l’équation du mouvement de la tige. Conclure.

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Cas général

On superpose les différentes causes de variation du flux (déplacement du circuit,


champs magnétique non permanent), on obtient :

 A 
e
 
 t

 V  B   dl


  

Em   
A 
 V  B « Champ électromoteur Em »
 t 
 
30
Phénomène d’auto-induction
Définition du phénomène : des phénomènes d’induction créés dans un circuit par une
variation de l’intensité du courant I(t) qui traverse le circuit lui-même.

 Soit un circuit ( C ) fermé, rigide et filiforme parcouru par un courant I(t):


I crée un champ magnétique propre de ( C ) noté Bp (la Loi de Biot et Savard) :

μ0 Idl  PM
Bp 
4π  PM 3

Notons Φp le flux propre de (C) :

On pose : Φp  L  I Φp 
 Bp  dS

Le facteur L est caractéristique du circuit, il ne dépend que des paramètres


géométriques du circuit. On l’appelle inductance propre du circuit. L’unité S.I.
d’inductance propre est le Henry (H). 31
Force électromotrice d’auto-induction
 Les variations temporelle de flux magnétique propre Φp de circuit (C) à travers le
circuit lui-même engendrant une f.e.m propre ep de circuit telle que :

dΦ p d(L  I) dI(t)
ep     L
dt dt dt
 On prend par exemple comme sens positif de parcours sur le circuit, le sens même du
courant I à l’instant t considéré (I > 0)

•Si I augmente, dI/dt > 0, ep < 0 : la force électromotrice d’induction joue le rôle d’une force
contre-électromotrice s’opposant à la f.e.m. du générateur qui débite le courant:

•Si I diminue, dI/dt < 0, ep > 0 : la f.e.m. d’induction s’ajoute à la f.e.m. du générateur présent
dans le circuit;

•Si I est constant : e = 0;


32
Exemple 3 d’application
Considérons un solénoïde très long d’axe (Oz), comportant N spires par unité de
longueur ces spires sont circulaires de rayon a et parcourue par un courant i(t). Le
champ magnétique crée par le solénoïde est nul à l’extérieur.

1) Trouver le champ magnétique propre crée par le solénoïde.


2) Déterminer le flux du champ magnétique propre à travers une des spires du
solénoïde.
3) Déterminer le flux du champ magnétique propre à travers une portion de
solénoïde de longueur l.
4) Déterminer l’inductance propre de cette portion de solénoïde.
5) Déterminer la f.e.m propre (auto-induite) dans le solénoïde.
33
Induction mutuelle
Définition du phénomène : Considérons deux circuits (C1) et (C2) parcouru par deux
courants respectifs i1 et i2 . On notera B1 le champ magnétique créé par (C1) et B2 celui
qui a créé par (C2), A1 et A2 seront les potentiel-vecteurs correspondants.

Nous avons alors : Φp1 


 B1  dS1 et Φp2 
 B2  dS2

Φp1 et Φp2 sont respectivement les flux propres à travers (C1) et (C2)
Φ 21 
 B 2  dS1 
 rotA2  dS1 

(C1 )
A 2 (P1)  dl1

Φ21 est le flux magnétique envoyé par (C2) à travers (C1).


μ0 I 2dl 2 (P2 )
A 2 (P1)  A2 est le potentiel-vecteur correspondant à B2
4π P1P2
(C 2 ) 34
 
 

   
μ 0I 2  dl 2 (P2 )  μ 0I 2 dl 2 (P2 )dl1(P1)
Φ 21   d l (P ) 
P1P2 
1 1
4π 4π P1P2
 
(C1 )  (C 2 )  (C1 ) (C 2 )

 μ 0 dl2 dl1  μ0 dl2 dl1


4π (C1 ) (C2 ) P1P2
M 21 
Ainsi : Φ 21    
 4π (C1 ) (C2 ) P1P2 
 I 2  M 21I 2 Avec :

 
μ 0 I1 d l 2d l1
De même on montre que : Φ12   M12I1
4π P1P2
(C1 ) (C 2 )

On constate que :
 
μ dl 2dl1
M12  M 21  M  0 M est appelé inductance mutuelle en (H)
4π P1P2
Formule de Neumann (C1 ) (C 2 )
35
Le flux magnétique total à travers un circuit
Le flux magnétique Φ totale dans (C1) et (C2) s’écrit donc :

Φ 1  Φ p 1  Φ 2 1  L1I1  MI 2
Φ 2  Φ p 2  Φ 1 2  L 2 I 2  MI1

La f.e.m. d’induction totale dans (C2) et (C1) est donc :

dI1 dI 2
e1   L1 M
dt dt
dI 2 dI1
e2  L2 M
dt dt 36
Remarques :
 M représente donc les phénomènes d’induction mutuelle, alors que les coefficients L représentent
les phénomènes d’auto-induction.
M
 On introduit parfois la grandeur K (coefficient de couplage) : k 
L1L 2

appelée coefficient de couplage des circuits (C1) et (C2).

Si k = 1 le couplage est parfait, si k ≈ 1 le couplage est dit serré, si k ≈ 0 le couplage est dit lâche.

Exemple 4 d’application

1) Quelle est l’inductance mutuelle entre le solénoïde et la spire ?


2) Déterminer Le flux magnétique Φ1 totale dans la spire.
3) Déterminer Le flux magnétique Φ2 totale dans le solénoïde.
4) Déduire La f.e.m. d’induction totale e1 dans la spire.
37
•Énergie magnétique
Bobine d’inductance L en série avec une
Resistance R et un interrupteur (K).
L’ensemble est alimenté par un générateur
de courant continu I et une tension E.
Cas d’un circuit :

A t=0 s, on ferme l’interrupteur :

di
E  RI  L
dt
EIdt  RI 2 dt  Lidi
bobine
générateur Resistance
t t
 LI 
2 t


t 0
EIdt   RI dt   d 
t 0
2

t 0  2 

38
t t 2
LI

t 0
E.I.dt   R.I .dt 
t 0
2


t 0
EIdt L’énergie fournie par le générateur


t 0
RI 2 dt L’énergie électrique reçue par R

LI 2
L’énergie magnétique propre de la bobine
2
39
Généralisation :

L’énergie magnétique propre d’une distribution de courant ayant une inductance L


est :

1 2 1
 B(M) d(M)
2
E m  LI 
2 2μ 0


1 2
L B(M) dτ
μ 0I 2

1 1
Em  I(LI)  I P Le flux total à travers le circuit C
2 2
40
Cas de deux circuits: L’énergie mutuelle et l’énergie totale emmagasinée
Considérons deux circuits (C1) et (C2) parcouru par deux courants respectifs i 1 et i2

L’énergie mutuelle répartie dans les deux circuits (C1) et (C2) peut s’écrire :

1 1
E m1  I11  I1  L1I1  MI 2   I 22  I 2L2I 2  MI1
1 1
et E m2
2 2 2 2

L’énergie totale emmagasinée par les deux circuits sera :


1 1
Em  E m1  E m2  L1I12  L 2 I 2 2  MI1I 2
2 2 41
CHAPITRE 2:
LES ONDES ÉLECTROMAGNÉTIQUE

1. Introduction
2. La source du champ électromagnétique
3. Intensité de courant traversant une surface
4. La loi de conservation de charge
5. Champ électromagnétique, équation de Maxwell
6. Forme intégrale des équations de Maxwell
7. Potentiel vecteur et potentiel scalaire
8. Champs stationnaire
9. Approximation des régimes quasi-stationnaires
10. Equation de propagation des champs électromagnétique
11. Energie électromagnétique
12. Onde électromagnétique dans le vide
13. Onde électromagnétique dans un plasma, dispersion
1. Introduction
Dans ce chapitre, nous nous intéressons aux phénomènes électro-magnétiques dépendant du temps.

L’expérience montre qu’il faut alors considérer une entité physique appelée champ
électromagnétique composée d’un champ électrique et un champ magnétique.

2. La source du champ électromagnétique

Ensemble de charges en mouvement

a. Densité volumique de charge dq(M,t)=ρ(M,t) dτM ρ(M,t)= n(M,t) q

b. Vecteur densité de courant d2q(M,t)= J (M, t) . dSM dt

c. Le mouvement d’ensemble des charges J(M,t)= ρ V (M,t)

43
3. Intensité de courant traversant une surface

L’intensité traversant une surface S à l’instant t est :

dq
I t     j  M , t  ds
dt
4. La loi de conservation de charge :

  M , t 
la charge électrique d’un système isolé est constante :  div j  M , t   0
t
En régime stationnaire

On régime stationnaire (permanent) la densité volumique de charge et le vecteur densité de courant


ne dépendent pas du temps:

div j  M , t   0
44
5. Champ électromagnétique, équation de Maxwell

Champ électromagnétique:

Le champ électromagnétique est définit par son action sur une charge ponctuelle q.

la force de Lorentz qu’il subit de la part du champ électromagnétique est donnée par l’expression
suivante :

45
Equation de Maxwell: Le postulat de base du cours d’électromagnétisme


Equation de Maxwell-Gauss div E ( M , t ) 
0

Equation de Maxwell-Flux divB  0

 B( M , t )
Equation de Maxwell-Faraday rot E ( M , t )  
t Densité de courant de
conduction

Equation de Maxwell-Ampére
  E ( M , t )  Densité de courant de
rot B( M , t )  0  J ( M , t )   0  déplacement
 t 
46
Conclusion:

Courant de conduction : Ce type de courant est présent dans les conducteurs métalliques, et obéit a
la loi d’Ohm.

 Ces équations sont tout à fait générales et dans tous les milieux.

 𝜌 𝑀, 𝑡 et 𝐽Ԧ 𝑀, 𝑡 constitue la source du champ électromagnétique .

𝜌 𝑀, 𝑡 la densité volumique de charge électrique au point M à l'instant t

𝐽Ԧ 𝑀, 𝑡 = 𝜎𝐸 𝑀, 𝑡 le vecteur densité de courant


47
Comptabilité des équations de Maxwell avec la loi de conservation de la charge

  E (M , t ) 
rot B( M , t )  0  J ( M , t )   0 
 t 

  E (M , t ) 
div(rot B ( M , t ))  0 div  J ( M , t )   0 0
 t 

 E (M , t ) (divE ( M , t ))
divJ ( M , t )   0 div( )  divJ (M , t )   0 ( )0
t t

On obtient finalement l'équation locale de conservation de la charge électrique :

 ( M , t )
div J ( M , t )  0
t
Les équations de Maxwell sont bien compatibles avec la loi de conservation de la
charge électrique.
48
Comptabilité des équations de Maxwell avec la loi de conservation de la charge

Équation de conservation de la charge

Les dérivées spatiales et temporelles étant indépendantes, le théorème de Schwarz assure que l'on peut
permuter l'opérateur nabla et la dérivée partielle temporelle. Puis en utilisant l'équation de Maxwell-Gauss, il
vient :

On obtient finalement l'équation locale de conservation de la charge électrique :

La présence du terme de courant de déplacement, introduit par Maxwell, est essentielle à l'obtention de cette
équation.
6. Forme intégrale des équations de Maxwell


Équation de Maxwell-Gauss div E ( M , t ) 
0
1
le théorème de stockes :  divE (M , t ).d M 
0   (M , t ).d M

1 Qint (t )
 divE (M , t ).d M   E (M ; t ).d S     (M , t ).d
0
M 
0
Qint (t )
 E (t ) 
0
Le théorème de Gauss est la forme intégrale de l’équation de Maxwell-Gauss.

Il affirme que le flux du champ électrique permanent à travers une surface de Gauss
fermée, orientée selon la normale sortante, est égale au rapport de la charge contenue
dans le volume V délimité par la surface et de la permittivité du vide : 50
Équation de Maxwell-Flux: divB(M,t)=0

Cette équation est aussi appelée équation de Maxwell-Thomson.


elle exprime que le flux du champ magnétique à travers une surface fermée est
toujours nul :

 B(M , t ).d S M 0

Cette équation est la forme intégrale de l’équation locale de Maxwell, et on passe de


l’une à l’autre en appliquant le théorème d'Ostrogradski.

 B(M , t ).d S M   divB(M , t )  0 ϕB(t)=0

51
Cette équation locale est au champ magnétique ce que l’équation de Maxwell-Gauss est
au champ électrique, à savoir une équation avec « terme de source », ici identiquement
nul :

Elle traduit le fait expérimental suivant : il n’existe pas de monopôle


magnétique.

Un monopôle magnétique serait une source ponctuelle de champ magnétique,


analogue de la charge électrique ponctuelle pour le champ électrique.

Or, l’objet de base source d’un champ magnétique est l’aimant, qui se comporte
comme un dipôle magnétique : un aimant possède en effet un pôle nord et un pôle sud.
Équation de Maxwell-Faraday

Cette équation locale traduit le phénomène fondamental d’induction électromagnétique


découvert par Faraday.
L'équation locale
Elle donne le rotationnel du champ électrique en fonction de la dérivée temporelle du
champ magnétique :

Cette équation indique que la variation du champ magnétique crée un champ électrique.

Il s'agit de la loi de Faraday, qui s’écrit aussi :


53
 E (M , t ).dl (M )   rot E (M , t ).d S M

 B( M , t )
 E ( M , t ).dl ( M )   
t
.d S M

dB (t )
d CE (t )  
 E (M , t ).dl (M )   dt
(  B( M , t ).d S M ) dt

Cette relation signifie notamment qu’en régime variable, le champ électrique n’est pas à circulation
conservative.


est la force électromotrice d'induction dans un circuit électrique de contour C;

est le flux du champ magnétique à travers la surface S délimitée par le contour C.

54
Théorème d’Ampère généralisé

Cette équation est héritée du théorème d’Ampère. Sous forme locale

La forme intégrale lie la circulation du champ magnétique sur un contour C fermé, et les
courants qui traversent une surface S s’appuyant sur ce contour. C'est une conséquence directe
du théorème de Stokes :

 E (M , t )
 B(M , t ).dl (M )    J (M , t ).d S
0 M  0   0
t
.d S M

d d  E (t )
 B ( M , t ).dl ( M )   0  J ( M , t ).d S M   
0 0 (  E ( M , t ).d S M ) CB (t )  0 ( J .S   0 )
dt dt

CB (t )  0 ( I conduction  I déplaement )
55
7. Potentiel vecteur et potentiel scalaire

Existence des potentiels

div  B ( M , t )   0 Il existe donc un champ de vecteur

B( M , t )  rot A( M , t )

 B( M , t )  rot A( M , t )
rot E ( M , t )  
rot E ( M , t )   t
t
 A( M , t )
 A( M , t ) E (M , t )  )   gradV ( M , t )
rot ( E ( M , t )  )0 t
t
est à circulation nul, c’est un champ à circulation conservative.

 A( M , t )
E ( M , t )   gradV ( M , t ) 
t 56
Indétermination des potentiels

Les potentiels 𝐴Ԧ et V ne sont pas unique. En effet, si (𝐴Ԧ0 , 𝑉0 ) est un couple de potentiels
associé au champ électromagnétique (𝐸, 𝐵), le champ de vecteurs

𝐴Ԧ0 = 𝐴Ԧ + 𝑔𝑟𝑎𝑑 𝜌(𝑀, 𝑡) ou ρ(M,t) est un champ scalaire quelconque vérifiant aussi la relation

Le potentiel vecteur 𝐴Ԧ0 = 𝐴Ԧ + 𝑔𝑟𝑎𝑑 𝜌(𝑀, 𝑡)convient donc également.

 A0 ( M , t )
E ( M , t )   gradV0 ( M , t ) 
t
 A( M , t )  grad  ( M , t )
E ( M , t )   gradV0 ( M , t )  
t t

 ( M , t )  A( M , t ) E ( M , t )   gradV ( M , t ) 
 A( M , t )
E ( M , t )   grad (V0 ( M , t )  ) t
t t 57
 ( M , t )
Si l’on pose V ( M , t )  V0 ( M , t )  )
t
Finalement le couple de potentiels (A=A0+grad ρ (M,t)), V=V0+∂ρ/∂t convient aussi.

On appuie sur la non unicité des potentiels, on impose la condition de jauge de


Lorentz. Dans le vide :
V ( M , t ) 1
div A( M , t )  0 0 )0 c 
2
t  0 0
1 V ( M , t )
div A( M , t )  2 )0
c t

En régime statique: div A( M , t )  0 Jauge de Coulomb

58
Equation de potentiels en jauge de Lorentz

Équation de

rot  rot A( M , t )   graddiv A( M , t )   A rot B ( M , t )  grad  div A( M , t )    A

 E (M , t )
 0 J ( M , t )   0 0  grad  div A( M , t )    A
t

   A( M , t ) 
 0 J ( M , t )   0 0   gradV ( M , t )    grad  div A( M , t )    A
t  t 

 2 A( M , t ) V ( M , t )
 A   0 0 )   0 J ( M , t )  0 0 grad  grad  div A( M , t ) 
t 2
t

1  2 A( M , t ) 1 V ( M , t )
A 2 )   0 J ( M , t )  grad (div A( M , t )  2 )
C t 2
C t
59
Équation de Poisson de

1  2 A( M , t )
A 2   0 J ( M , t )
C t 2

Équation de Poisson de A

En dehors de distribution

1  2 A( M , t )
A 2 0
C t 2

Équation de d’Alembert de A

60
Équation de V:

  A( M , t )  
 div   gradV ( M , t )  
div E ( M , t ) 
0  t  0

 A( M , t )  1 V 2 ( M , t )
V  2 

 div
 A( M , t ) 1 V 2 ( M , t )
 2
V  div  t 2 0 t t 2
t 0 C C

1 V 2 ( M , t )  1 V ( M , t ) 
V  2  ( div A( M , t )  ) 
C t 2 t C2 t 0

61
Équation de Poisson de V

1 V 2 ( M , t ) 
V  2  Équation de Poisson de A
C t 2
0

En dehors de distribution de charge

1 V 2 ( M , t )
V  2 0 Équation de d’Alembert de V
C t 2

62
Les potentiels retardés

1  2 A( M , t ) 1 V 2 ( M , t )  M ,t
A 2 )   0 J ( M , t ) V  2  
C t 2
C t 2 0

On admet alors, pour une distribution de charges et de courants finie, la solution dite des
potentiels retardés :

PM
 ( P, t  ) PM
J ( P, t  )
V (M , t ) 
1
 C d 0
4 0 PM
P A( M , t ) 
4  PM
C d
P

• Les densités volumiques de charge et de courant existant en un point P à l’instant t


ont un effet au point M uniquement à l’instant retardé t-(PM/C).

• Le temps (PM/C) correspond au temps nécessaire pour qu’une onde


électromagnétique se propage sur la distance PM dans le vide.
63
Pour les équations des potentiels, il y’a d’autre solution dite des potentiels avancés :

PM
1
 ( P, t  )
V (M , t ) 
4 0  PM
C d
P

PM
J ( P, t  )
0
A( M , t ) 
4  PM
C d
P

Ces potentiels ne sont pas retenu car les effets ne peuvent pas procéder les causes.

64
8. Champs stationnaire
dans le régime stationnaire où aucun champ ne dépend du temps: le temps et négligeable
devant la fréquence.
Equation de Maxwell en régime stationnaire

Equation de Maxwell-Gauss divE ( M , t ) 
0
Equation de Maxwell-Flux div B  0

Equation de Maxwell-Faraday rot E ( M , t )  0

Equation de Maxwell-Ampére rotB( M , t )  0 J ( M , t )

Théorème d’Ampère CB   B( p).dl P   rotB( M ).d S ( M )

CB   B( p).dl P   0 J ( M ).d S ( M )  0  J (M ).d S (M )  0 I enlacé


65
Conservation du flux magnétique

La loi de conservation du flux magnétique est équivalente à l’équation de Maxwell-


flux.

C A   A( p).dl P   rot A.d S (M )   B(M ).d S (M )   B (t )

La formule montre clairement que le flux du champ magnétique est le même à travers
toutes les surfaces s’appuyant sur le contour C.

9. Approximation des régimes quasi-stationnaires (ARQS)


Cadre de l’ARQS

L’ARQS consiste à négliger le temps de propagation (ZP=PM/c) devant tout temps


caractéristique de l’évolution temporelle de la distribution ZC; ZP<<ZC ie
PM<<c ZC
66
Si l’évolution temporelle est périodique de période T, dans l’ARQS PM<<CT, PM<<λ0 .
Avec λ0 est la distance parcourue par la lumière dans le vide pendant T (longueur
d’onde dans le vide).

Par exemple en pratique, Pour une fréquence de 1 MHz, la longueur d’onde est
λ=C/f=300m, donc il faut choisir D<<300m pour être dans l’ARQP.

Le potentiel et le champ électromagnétique dans le cadre de l’ARQP

1  ( P, t )
On néglige ZP=PM/c (Zp tend vers 0) V (M , t ) 
4 0  PM
d P

0 J ( P, t )
A( M , t ) 
4  PM
d P
67
Le champ magnétique dans l’ARQP :

B ( M , t )  rot A( M , t )

0 J ( P, t )
B( M , t ) 
4  rot M ( PM )d P

J ( P, t ) 1 1
rot ( ) rot J ( P, t )  grad ( )  J ( P, t )
PM PM PM

J ( P, t ) 1 1 PM
rot ( )  grad ( )  J ( P, t ) et grad ( )
PM PM PM PM 3

0 J ( P, t )  PM
B( M , t ) 
4  PM 3
d P

La Loi de Biot et Savart reste valable dans le cadre de l’ARQP.


68
Le champ électrique dans l’ARQP

 A( M , t )
E ( M , t )   gradV ( M , t ) 
t

1  ( P, t )  A( M , t )
E (M , t )  
4 0  grad M ( PM
)d P 
t

1 1  A( M , t )
4 0 
E (M , t )    ( P, t ) grad M ( )d P 
PM t

1  ( P, t ) PM  A( M , t )
E (M , t ) 
4 0  PM 3
)d P 
t

 La loi de Coulomb ne reste plus valable dans le cadre de l’ARQP à cause de la


présence d’un deuxième terme.
69
Les équations de Maxwell dans le cadre de l’ARQP


Equation de Maxwell-Gauss div E ( M , t ) 
0

Equation de Maxwell-Flux divB  0

Equation de Maxwell-Faraday rot E ( M , t )  0

Equation de Maxwell-Ampére rotB(M , t )  0 J (M , t )

70
Equation de conservation de charge dans le cadre de l’ARQP L’équation de Maxwell
Gauss dans l’ARQP

rotB(M , t )  0 J (M , t )

div  rotB( M , t )   0 divJ ( M , t )

divJ ( M , t )  0 Equation locale de conservation de charge

Le vecteur 𝐽Ԧ est donc à flux conservatif, comme en régime stationnaire.

Les lois de l’électrocinétique sont valables dans l’ARQP.

71
10. Equation de propagation des champs électromagnétique (E,B)

Le champ électrique :

rot 
 rot E ( M , t )   grad  divE ( M , t )    E
  

 B( M , t )  (M , t )
rot (  )  grad  E
t 0

  (M , t )
 ( rot B ( M , t ))  grad  E
t 0

  E (M , t )  (M , t )
 ( 0 J  0 0 )  grad  E
t t 0
72
1  2 E (M , t )  (M , t )  J (M , t )
E  2 )  grad  0
C t 2
0 t

Equation de propagation de E

En dehors de distribution de charge et de courant :

1  2 E (M , t )
E  2 )0 Equation de d’Alembert
C t 2

73
Le champ magnétique

rot    
 rot B ( M , t )   grad  divB ( M , t )    B

 E (M , t )
rot ( 0 J  0 0 )   B
t

1  2 B( M , t )
B  2   0 rot ( J (M , t )) Equation de propagation
C t 2

En dehors de distribution de courant

1  B( M , t )2
B  2 0 Equation de d’Alembert
C t 2

74
11. Energie électromagnétique
Puissance cédée par le champ électromagnétique à la matière

Le champ électromagnétique en agissant sur les particules chargées constituant la matière peut lui
communiquer de l’énergie. Nous allons calculer la puissance volumique PV(M,t) cédée par le champ à
la matière. Un porteur de charge q1, animé de la vitesse V1, subit la force de Lorentz :

f 1  q1 ( E  V1  B)
La puissance de cette force est :
P1  f 1.V1  q1 E.V 1
Si le milieu comporte n1 porteurs de charges par unité de volume :

dP  (n1d ) P1  n1q1V 1.Ed  1V 1.Ed  J .Ed


La puissance volumique cédée par le champ électromagnétique à la matière est donc
dP
PV ( M , t )   J ( M , t ).E ( M , t )
d 75
la densité volumique d’énergie électromagnétique notée 𝑈𝑒𝑚 𝑀, 𝑡 telle que l’énergie
électromagnétique contenu dans un volume dvM autour de M à l’instant t est

dU em ( M , t )  uem ( M , t ).d M

De plus, cette énergie est susceptible de se déplacer. Nous décrivons le déplacement


d’énergie par le vecteur densité de courant d’énergie qui est plus fréquemment appelé
vecteur de poynting et noté 𝝅 𝑴, 𝒕 .

Ce vecteur est tel que l’énergie électromagnétique traversant la surface dSM entre t et
t+dt est :

d Uem (M , t )   (M , t ).d SM dt
2

76
Ou encore tel que la puissance électromagnétique traversant la surface dSM à l’instant
t est :

d 2U em ( M , t )
dP    ( M , t ).d S M
dt

• Le champ électromagnétique qui est capable de céder de l’énergie à la matière


possède une énergie qui nous appelons énergie électromagnétique.

• La répartition de l’énergie électromagnétique dans l’espace est donnée par la


densité volumique d’énergie électromagnétique notée uem(M,t) telle que
l’énergie électromagnétique contenu dans un volume dZM autour de M à l’instant t est :

dU em (M , t )  uem (M , t ).d M
77
•Bilan d’énergie électromagnétique
Considérons un volume V quelconque, fixe et indéformable. L’énergie électromagnétique
contenue dans ce volume à l’instant t est :

U em (t )   uem ( M , t ).d M Elle varie dans le temps, ce qui s’explique par deux points :

•L’énergie l’électromagnétique se déplace à travers la surface S ;

Psort an t    ( P, t ).d S
PS
P  

•Il y a une perte d’énergie électromagnétique à l’intérieur de V.

PPerdue   M V
PV ( M , t )d M   M V
( J .E )( M , t ) d M
78
Le bilan électromagnétique du volume 𝜏𝑀 s’écrit :

dU em
  Psort an t  Pperdue
dt
d      ( P, t ).d S P 
dt   u em ( M , t ).d M  
PS
M V
( J . E )( M , t ) d M

  ( P, t ).d S
PS
P  
M V
div ( M , t )d M

d
(  uem ( M , t )d M    div ( M , t )d M   ( J .E )( M , t )d M
dt M V M V

79
uem ( M , t )
 t d M  M V div (M , t )d M  M V ( J .E )(M , t )d M

uem ( M , t )
 div ( M , t )  ( J .E )( M , t ) Equation local de Poynting
t

Cette équation est analogique à l’équation traduisant la conservation de la charge


électrique.

80
Expression de la densité volumique d’énergie et du vecteur de Poynting:

L’équation de Maxwell-Ampère permet d’exprimer 𝑗 sous la forme


E 1 E
rot B  0 J  0 0 J  rot B   0
t 0 t

1 E
J .E  (rot B ).E   0 .E
0 t

Energie électromagnétique perdue à l’intérieur de V

E E
PV  J .E  rot B   0 .E
0 t
Or, Nous savons que
div( M  N )  N .rotM  M .rot N
81
B
E.rot B  B.rot E  div ( E  B )   B.  div ( E  B )
t

1 E
J .E  rot B.E   0 .E
0 t

1 B EB E
J .E   B.  div( )   0 E.
0 t 0 t

EB 1 B E
 J .E  div( ) B.   0 E.
0 0 t t
82
EB 1  B  2
 
 E 
2

 J .E  div( )    0.  
0 0 t  2  t  2 
 

 EB
EB  0 E
2  ( M , t ) 
0
2
B 
 J .E  div( ) (  )
0 t 2 2 0  2 2
 0 E B
u ( M , t )  
2 0
em
 2

uem ( M , t )
( J .E )( M , t )  div ( M , t ) 
t
83
12. Onde électromagnétique dans le vide

Dans le vide, au voisinage de tout point où les charges et les courants sont nuls, les
équations de Maxwell s’écrivent :

Equation de Maxwell-Gauss divE ( M , t )  0

Equation de Maxwell-flux divB( M , t )  0

 B(M , t )
Equation de Maxwell-Faraday rotE (M , t )  
t

E(M , t )
Equation de Maxwell-Ampére rotB(M , t )  0 0
t

Les équations de Maxwell-Faraday et de Maxwell-Ampère montrent un couplage entre les variations


temporelles et spatiales de 𝐸 et 𝐵. Ce couplage permet la propagation du champ électromagnétique.
84
1  E (M , t )
2
1  2 B( M , t )
E  2 )0 B  2 0
C t 2
C t 2

Remarques:

 Le champ magnétique et le champ électrique vérifient l’équation de


d’Alembert ou équation de propagation.

 La solution générale est impossible, pour simplifier le calcul, on se place dans le cas
où le champ ne dépend que d’une variable cartésienne d’espace x par exemple, et
du temps t.

On cherche des solutions particulières de l’équation de d’Alembert.


85
Solution à variables liées : Onde progressive

L’équation de propagation prend la forme suivante :

2 E 1  2 E (M , t )
 2 )0
On pose : x 2
c t 2

x x E E u 1 x 1
E  f (t  )  f (u ), avec : u  t      f '(t  )   f '(u )
c c x u x c c c

 E
2
 E  E u  1 1 1
 ( ) ( )  (  f '(u ))  (  )  2 f ''(u )
x 2
x x u x x u c c c
De même :
E E u 2E  E  E u
   f ' (u)  ( ) ( )  f ' ' (u )
t u t t 2 t t u t t
86

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