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1. Introduction
5. Cas général
6. Phénomène d’auto-induction
7. Induction mutuelle
8. Énergie magnétique
Introduction
•En électrostatique, la présence de charges électriques immobiles créer un champ électrique .
•En magnétostatique, un courant électrique circulant dans un conducteur créer un champ magnétique.
Expérience d’Orsted
4
Expérience d’Orsted
5
Que deviennent ces propriétés lorsque les caractéristiques des sources (charges, courants,
position des éléments matériels définissant le système) produisant ces champs, deviennent des
fonctions du temps ?
le phénomène de propagation,
6
Rappel:
7
8
La formule locale de la conservation du flux du
champ magnétique à travers une surface fermée.
Loi de Lenz
Dans le cas d’un circuit ouvert, cette force électromotrice d’induction est mise en évidence par
l’apparition d’une différence de potentiel aux bornes du circuit.
Dans le cas d’un circuit fermé, elle est mise en évidence par l’apparition d’un courant induit.
11
Phénomène d’induction électromagnétique
Loi de Lenz
Soit un circuit fermé C, placé dans un champ magnétique. Il y a apparition d’un courant « induit »
dans C lorsque le flux magnétique dans le circuit varie au cours du temps.
12
Phénomène d’induction électromagnétique
Loi de Lenz
L’aimant crée un flux Φ dans le bobinage et son déplacement provoque une variation dΦ de ce flux.
Cette variation de flux induit une fem e dont la valeur est : C’est la loi de Lenz.
e=−dΦ/dt.
Le courant induit s’oppose par ses effets à la cause qui lui donne naissance.
13
Phénomène d’induction électromagnétique
On peut obtenir un flux magnétique variable dans les quatre cas suivants :
3. En laissant les deux éléments fixes et en alimentant la bobine par un courant variable;
14
Flux magnétique variable Cas de Neumann
DC/DC
Figure. 1: Déplacement de la source de champ
magnétique par rapport au circuit fermé
15
Flux magnétique variable
Cas de Lorentz
DC/DC
Figure. 2: Déplacement d’un circuit fermé
dans un champ magnétique constant
16
Flux magnétique variable
AC/AC
La création d’un flux est toujours liée à une variation dans le temps du flux magnétique à travers
le circuit.
Le circuit dans lequel apparait le phénomène d’induction est appelé l’induit
Les sources des champs magnétiques appelés inducteur
17
Loi de Lenz
La loi de Lenz indique que le sens du courant induit est tel qu’il tend à s’opposer aux causes qui
lui ont donné naissance.
champ magnétique induit (créer par le courant induit) tend à s’opposer à la variation de flux
magnétique qui a créé le courant induit.
Un courant qui passe dans une spire créé un champ magnétique. Si ce courant varie, le champ
magnétique varie également.
Ainsi, on est en présence d’un champ magnétique variable à l’intérieur d’un conducteur, la bobine
elle-même!
18
Il y a donc auto-induction: la spire parcourue par le courant créé un champ magnétique qui créé un
courant induit dans cette même spire.
Déplacement de
l’aimant
Phénomène d’auto-induction
Une force électromotrice (fem) est homogène à une tension, elle s’exprime donc en
Volt (V). Dans un circuit, c’est elle qui permet de mettre en mouvement les charges
électriques et d’obtenir un courant électrique.
Si F est la force qui s’exerce sur la charge q pour la mettre en mouvement dans le
circuit C, alors:
dΦ
e
dt
Circuit fixe dans un champ magnétique non permanent :
d B
e
dt s
B dS
s t
dS
B
rotE i E E st E i
t
L’équation de Maxwell-Faraday
22
Champ électromoteur de Neumann
rotA
A
A
B rotA rotE rot rot
t t t
A
rot E 0
t
A A
E gradV
t E gradV
t
A
E Es Ei Ei ; E s gradV
t
A
Ei Le champ de Neumann
t 23
Exemple 1 d’application (Spire soumis à un champ magnétique variable)
Un solénoïde infini est parcouru par une intensité I(t) imposé par un générateur de
courant. Il comporte N spires circulaires de rayon a par unité de longueur L. Une
spire conductrice de rayon b>a et de résistance R entoure ce solénoïde.
24
Circuit mobile dans un champ permanent
Fm q(V B)
e
V B dl
La force électromotrice
25
Exemple d’application
Une tige conductrice (bleue) de longueur l et de masse m parcourue par un courant I0 est
déposée sur un plan incliné faisant un angle a avec l'horizontale. L'ensemble est placé dans un
champ magnétique Bext constant, uniforme et perpendiculaire à la pente.
26
Solution
27
Solution
28
Exemple 2 d’application: les rails de Laplace
29
Cas général
A
e
t
V B dl
Em
A
V B « Champ électromoteur Em »
t
30
Phénomène d’auto-induction
Définition du phénomène : des phénomènes d’induction créés dans un circuit par une
variation de l’intensité du courant I(t) qui traverse le circuit lui-même.
μ0 Idl PM
Bp
4π PM 3
On pose : Φp L I Φp
Bp dS
dΦ p d(L I) dI(t)
ep L
dt dt dt
On prend par exemple comme sens positif de parcours sur le circuit, le sens même du
courant I à l’instant t considéré (I > 0)
•Si I augmente, dI/dt > 0, ep < 0 : la force électromotrice d’induction joue le rôle d’une force
contre-électromotrice s’opposant à la f.e.m. du générateur qui débite le courant:
•Si I diminue, dI/dt < 0, ep > 0 : la f.e.m. d’induction s’ajoute à la f.e.m. du générateur présent
dans le circuit;
Φp1 et Φp2 sont respectivement les flux propres à travers (C1) et (C2)
Φ 21
B 2 dS1
rotA2 dS1
(C1 )
A 2 (P1) dl1
μ0 I 2dl 2 (P2 )
A 2 (P1) A2 est le potentiel-vecteur correspondant à B2
4π P1P2
(C 2 ) 34
μ 0I 2 dl 2 (P2 ) μ 0I 2 dl 2 (P2 )dl1(P1)
Φ 21 d l (P )
P1P2
1 1
4π 4π P1P2
(C1 ) (C 2 ) (C1 ) (C 2 )
μ 0 I1 d l 2d l1
De même on montre que : Φ12 M12I1
4π P1P2
(C1 ) (C 2 )
On constate que :
μ dl 2dl1
M12 M 21 M 0 M est appelé inductance mutuelle en (H)
4π P1P2
Formule de Neumann (C1 ) (C 2 )
35
Le flux magnétique total à travers un circuit
Le flux magnétique Φ totale dans (C1) et (C2) s’écrit donc :
Φ 1 Φ p 1 Φ 2 1 L1I1 MI 2
Φ 2 Φ p 2 Φ 1 2 L 2 I 2 MI1
dI1 dI 2
e1 L1 M
dt dt
dI 2 dI1
e2 L2 M
dt dt 36
Remarques :
M représente donc les phénomènes d’induction mutuelle, alors que les coefficients L représentent
les phénomènes d’auto-induction.
M
On introduit parfois la grandeur K (coefficient de couplage) : k
L1L 2
Si k = 1 le couplage est parfait, si k ≈ 1 le couplage est dit serré, si k ≈ 0 le couplage est dit lâche.
Exemple 4 d’application
di
E RI L
dt
EIdt RI 2 dt Lidi
bobine
générateur Resistance
t t
LI
2 t
t 0
EIdt RI dt d
t 0
2
t 0 2
38
t t 2
LI
t 0
E.I.dt R.I .dt
t 0
2
t 0
EIdt L’énergie fournie par le générateur
t 0
RI 2 dt L’énergie électrique reçue par R
LI 2
L’énergie magnétique propre de la bobine
2
39
Généralisation :
1 2 1
B(M) d(M)
2
E m LI
2 2μ 0
1 2
L B(M) dτ
μ 0I 2
1 1
Em I(LI) I P Le flux total à travers le circuit C
2 2
40
Cas de deux circuits: L’énergie mutuelle et l’énergie totale emmagasinée
Considérons deux circuits (C1) et (C2) parcouru par deux courants respectifs i 1 et i2
L’énergie mutuelle répartie dans les deux circuits (C1) et (C2) peut s’écrire :
1 1
E m1 I11 I1 L1I1 MI 2 I 22 I 2L2I 2 MI1
1 1
et E m2
2 2 2 2
1. Introduction
2. La source du champ électromagnétique
3. Intensité de courant traversant une surface
4. La loi de conservation de charge
5. Champ électromagnétique, équation de Maxwell
6. Forme intégrale des équations de Maxwell
7. Potentiel vecteur et potentiel scalaire
8. Champs stationnaire
9. Approximation des régimes quasi-stationnaires
10. Equation de propagation des champs électromagnétique
11. Energie électromagnétique
12. Onde électromagnétique dans le vide
13. Onde électromagnétique dans un plasma, dispersion
1. Introduction
Dans ce chapitre, nous nous intéressons aux phénomènes électro-magnétiques dépendant du temps.
L’expérience montre qu’il faut alors considérer une entité physique appelée champ
électromagnétique composée d’un champ électrique et un champ magnétique.
43
3. Intensité de courant traversant une surface
dq
I t j M , t ds
dt
4. La loi de conservation de charge :
M , t
la charge électrique d’un système isolé est constante : div j M , t 0
t
En régime stationnaire
div j M , t 0
44
5. Champ électromagnétique, équation de Maxwell
Champ électromagnétique:
Le champ électromagnétique est définit par son action sur une charge ponctuelle q.
la force de Lorentz qu’il subit de la part du champ électromagnétique est donnée par l’expression
suivante :
45
Equation de Maxwell: Le postulat de base du cours d’électromagnétisme
Equation de Maxwell-Gauss div E ( M , t )
0
B( M , t )
Equation de Maxwell-Faraday rot E ( M , t )
t Densité de courant de
conduction
Equation de Maxwell-Ampére
E ( M , t ) Densité de courant de
rot B( M , t ) 0 J ( M , t ) 0 déplacement
t
46
Conclusion:
Courant de conduction : Ce type de courant est présent dans les conducteurs métalliques, et obéit a
la loi d’Ohm.
Ces équations sont tout à fait générales et dans tous les milieux.
E (M , t )
rot B( M , t ) 0 J ( M , t ) 0
t
E (M , t )
div(rot B ( M , t )) 0 div J ( M , t ) 0 0
t
E (M , t ) (divE ( M , t ))
divJ ( M , t ) 0 div( ) divJ (M , t ) 0 ( )0
t t
( M , t )
div J ( M , t ) 0
t
Les équations de Maxwell sont bien compatibles avec la loi de conservation de la
charge électrique.
48
Comptabilité des équations de Maxwell avec la loi de conservation de la charge
Les dérivées spatiales et temporelles étant indépendantes, le théorème de Schwarz assure que l'on peut
permuter l'opérateur nabla et la dérivée partielle temporelle. Puis en utilisant l'équation de Maxwell-Gauss, il
vient :
La présence du terme de courant de déplacement, introduit par Maxwell, est essentielle à l'obtention de cette
équation.
6. Forme intégrale des équations de Maxwell
Équation de Maxwell-Gauss div E ( M , t )
0
1
le théorème de stockes : divE (M , t ).d M
0 (M , t ).d M
1 Qint (t )
divE (M , t ).d M E (M ; t ).d S (M , t ).d
0
M
0
Qint (t )
E (t )
0
Le théorème de Gauss est la forme intégrale de l’équation de Maxwell-Gauss.
Il affirme que le flux du champ électrique permanent à travers une surface de Gauss
fermée, orientée selon la normale sortante, est égale au rapport de la charge contenue
dans le volume V délimité par la surface et de la permittivité du vide : 50
Équation de Maxwell-Flux: divB(M,t)=0
B(M , t ).d S M 0
51
Cette équation locale est au champ magnétique ce que l’équation de Maxwell-Gauss est
au champ électrique, à savoir une équation avec « terme de source », ici identiquement
nul :
Or, l’objet de base source d’un champ magnétique est l’aimant, qui se comporte
comme un dipôle magnétique : un aimant possède en effet un pôle nord et un pôle sud.
Équation de Maxwell-Faraday
Cette équation indique que la variation du champ magnétique crée un champ électrique.
B( M , t )
E ( M , t ).dl ( M )
t
.d S M
dB (t )
d CE (t )
E (M , t ).dl (M ) dt
( B( M , t ).d S M ) dt
Cette relation signifie notamment qu’en régime variable, le champ électrique n’est pas à circulation
conservative.
où
est la force électromotrice d'induction dans un circuit électrique de contour C;
54
Théorème d’Ampère généralisé
La forme intégrale lie la circulation du champ magnétique sur un contour C fermé, et les
courants qui traversent une surface S s’appuyant sur ce contour. C'est une conséquence directe
du théorème de Stokes :
E (M , t )
B(M , t ).dl (M ) J (M , t ).d S
0 M 0 0
t
.d S M
d d E (t )
B ( M , t ).dl ( M ) 0 J ( M , t ).d S M
0 0 ( E ( M , t ).d S M ) CB (t ) 0 ( J .S 0 )
dt dt
CB (t ) 0 ( I conduction I déplaement )
55
7. Potentiel vecteur et potentiel scalaire
B( M , t ) rot A( M , t )
B( M , t ) rot A( M , t )
rot E ( M , t )
rot E ( M , t ) t
t
A( M , t )
A( M , t ) E (M , t ) ) gradV ( M , t )
rot ( E ( M , t ) )0 t
t
est à circulation nul, c’est un champ à circulation conservative.
A( M , t )
E ( M , t ) gradV ( M , t )
t 56
Indétermination des potentiels
Les potentiels 𝐴Ԧ et V ne sont pas unique. En effet, si (𝐴Ԧ0 , 𝑉0 ) est un couple de potentiels
associé au champ électromagnétique (𝐸, 𝐵), le champ de vecteurs
𝐴Ԧ0 = 𝐴Ԧ + 𝑔𝑟𝑎𝑑 𝜌(𝑀, 𝑡) ou ρ(M,t) est un champ scalaire quelconque vérifiant aussi la relation
A0 ( M , t )
E ( M , t ) gradV0 ( M , t )
t
A( M , t ) grad ( M , t )
E ( M , t ) gradV0 ( M , t )
t t
( M , t ) A( M , t ) E ( M , t ) gradV ( M , t )
A( M , t )
E ( M , t ) grad (V0 ( M , t ) ) t
t t 57
( M , t )
Si l’on pose V ( M , t ) V0 ( M , t ) )
t
Finalement le couple de potentiels (A=A0+grad ρ (M,t)), V=V0+∂ρ/∂t convient aussi.
58
Equation de potentiels en jauge de Lorentz
Équation de
E (M , t )
0 J ( M , t ) 0 0 grad div A( M , t ) A
t
A( M , t )
0 J ( M , t ) 0 0 gradV ( M , t ) grad div A( M , t ) A
t t
2 A( M , t ) V ( M , t )
A 0 0 ) 0 J ( M , t ) 0 0 grad grad div A( M , t )
t 2
t
1 2 A( M , t ) 1 V ( M , t )
A 2 ) 0 J ( M , t ) grad (div A( M , t ) 2 )
C t 2
C t
59
Équation de Poisson de
1 2 A( M , t )
A 2 0 J ( M , t )
C t 2
Équation de Poisson de A
En dehors de distribution
1 2 A( M , t )
A 2 0
C t 2
Équation de d’Alembert de A
60
Équation de V:
A( M , t )
div gradV ( M , t )
div E ( M , t )
0 t 0
A( M , t ) 1 V 2 ( M , t )
V 2
div
A( M , t ) 1 V 2 ( M , t )
2
V div t 2 0 t t 2
t 0 C C
1 V 2 ( M , t ) 1 V ( M , t )
V 2 ( div A( M , t ) )
C t 2 t C2 t 0
61
Équation de Poisson de V
1 V 2 ( M , t )
V 2 Équation de Poisson de A
C t 2
0
1 V 2 ( M , t )
V 2 0 Équation de d’Alembert de V
C t 2
62
Les potentiels retardés
1 2 A( M , t ) 1 V 2 ( M , t ) M ,t
A 2 ) 0 J ( M , t ) V 2
C t 2
C t 2 0
On admet alors, pour une distribution de charges et de courants finie, la solution dite des
potentiels retardés :
PM
( P, t ) PM
J ( P, t )
V (M , t )
1
C d 0
4 0 PM
P A( M , t )
4 PM
C d
P
PM
1
( P, t )
V (M , t )
4 0 PM
C d
P
PM
J ( P, t )
0
A( M , t )
4 PM
C d
P
Ces potentiels ne sont pas retenu car les effets ne peuvent pas procéder les causes.
64
8. Champs stationnaire
dans le régime stationnaire où aucun champ ne dépend du temps: le temps et négligeable
devant la fréquence.
Equation de Maxwell en régime stationnaire
Equation de Maxwell-Gauss divE ( M , t )
0
Equation de Maxwell-Flux div B 0
La formule montre clairement que le flux du champ magnétique est le même à travers
toutes les surfaces s’appuyant sur le contour C.
Par exemple en pratique, Pour une fréquence de 1 MHz, la longueur d’onde est
λ=C/f=300m, donc il faut choisir D<<300m pour être dans l’ARQP.
1 ( P, t )
On néglige ZP=PM/c (Zp tend vers 0) V (M , t )
4 0 PM
d P
0 J ( P, t )
A( M , t )
4 PM
d P
67
Le champ magnétique dans l’ARQP :
B ( M , t ) rot A( M , t )
0 J ( P, t )
B( M , t )
4 rot M ( PM )d P
J ( P, t ) 1 1
rot ( ) rot J ( P, t ) grad ( ) J ( P, t )
PM PM PM
J ( P, t ) 1 1 PM
rot ( ) grad ( ) J ( P, t ) et grad ( )
PM PM PM PM 3
0 J ( P, t ) PM
B( M , t )
4 PM 3
d P
A( M , t )
E ( M , t ) gradV ( M , t )
t
1 ( P, t ) A( M , t )
E (M , t )
4 0 grad M ( PM
)d P
t
1 1 A( M , t )
4 0
E (M , t ) ( P, t ) grad M ( )d P
PM t
1 ( P, t ) PM A( M , t )
E (M , t )
4 0 PM 3
)d P
t
Equation de Maxwell-Gauss div E ( M , t )
0
70
Equation de conservation de charge dans le cadre de l’ARQP L’équation de Maxwell
Gauss dans l’ARQP
rotB(M , t ) 0 J (M , t )
71
10. Equation de propagation des champs électromagnétique (E,B)
Le champ électrique :
rot
rot E ( M , t ) grad divE ( M , t ) E
B( M , t ) (M , t )
rot ( ) grad E
t 0
(M , t )
( rot B ( M , t )) grad E
t 0
E (M , t ) (M , t )
( 0 J 0 0 ) grad E
t t 0
72
1 2 E (M , t ) (M , t ) J (M , t )
E 2 ) grad 0
C t 2
0 t
Equation de propagation de E
1 2 E (M , t )
E 2 )0 Equation de d’Alembert
C t 2
73
Le champ magnétique
rot
rot B ( M , t ) grad divB ( M , t ) B
E (M , t )
rot ( 0 J 0 0 ) B
t
1 2 B( M , t )
B 2 0 rot ( J (M , t )) Equation de propagation
C t 2
1 B( M , t )2
B 2 0 Equation de d’Alembert
C t 2
74
11. Energie électromagnétique
Puissance cédée par le champ électromagnétique à la matière
Le champ électromagnétique en agissant sur les particules chargées constituant la matière peut lui
communiquer de l’énergie. Nous allons calculer la puissance volumique PV(M,t) cédée par le champ à
la matière. Un porteur de charge q1, animé de la vitesse V1, subit la force de Lorentz :
f 1 q1 ( E V1 B)
La puissance de cette force est :
P1 f 1.V1 q1 E.V 1
Si le milieu comporte n1 porteurs de charges par unité de volume :
dU em ( M , t ) uem ( M , t ).d M
Ce vecteur est tel que l’énergie électromagnétique traversant la surface dSM entre t et
t+dt est :
d Uem (M , t ) (M , t ).d SM dt
2
76
Ou encore tel que la puissance électromagnétique traversant la surface dSM à l’instant
t est :
d 2U em ( M , t )
dP ( M , t ).d S M
dt
dU em (M , t ) uem (M , t ).d M
77
•Bilan d’énergie électromagnétique
Considérons un volume V quelconque, fixe et indéformable. L’énergie électromagnétique
contenue dans ce volume à l’instant t est :
U em (t ) uem ( M , t ).d M Elle varie dans le temps, ce qui s’explique par deux points :
Psort an t ( P, t ).d S
PS
P
PPerdue M V
PV ( M , t )d M M V
( J .E )( M , t ) d M
78
Le bilan électromagnétique du volume 𝜏𝑀 s’écrit :
dU em
Psort an t Pperdue
dt
d ( P, t ).d S P
dt u em ( M , t ).d M
PS
M V
( J . E )( M , t ) d M
( P, t ).d S
PS
P
M V
div ( M , t )d M
d
( uem ( M , t )d M div ( M , t )d M ( J .E )( M , t )d M
dt M V M V
79
uem ( M , t )
t d M M V div (M , t )d M M V ( J .E )(M , t )d M
uem ( M , t )
div ( M , t ) ( J .E )( M , t ) Equation local de Poynting
t
80
Expression de la densité volumique d’énergie et du vecteur de Poynting:
1 E
J .E (rot B ).E 0 .E
0 t
E E
PV J .E rot B 0 .E
0 t
Or, Nous savons que
div( M N ) N .rotM M .rot N
81
B
E.rot B B.rot E div ( E B ) B. div ( E B )
t
1 E
J .E rot B.E 0 .E
0 t
1 B EB E
J .E B. div( ) 0 E.
0 t 0 t
EB 1 B E
J .E div( ) B. 0 E.
0 0 t t
82
EB 1 B 2
E
2
J .E div( ) 0.
0 0 t 2 t 2
EB
EB 0 E
2 ( M , t )
0
2
B
J .E div( ) ( )
0 t 2 2 0 2 2
0 E B
u ( M , t )
2 0
em
2
uem ( M , t )
( J .E )( M , t ) div ( M , t )
t
83
12. Onde électromagnétique dans le vide
Dans le vide, au voisinage de tout point où les charges et les courants sont nuls, les
équations de Maxwell s’écrivent :
B(M , t )
Equation de Maxwell-Faraday rotE (M , t )
t
E(M , t )
Equation de Maxwell-Ampére rotB(M , t ) 0 0
t
Remarques:
La solution générale est impossible, pour simplifier le calcul, on se place dans le cas
où le champ ne dépend que d’une variable cartésienne d’espace x par exemple, et
du temps t.
2 E 1 2 E (M , t )
2 )0
On pose : x 2
c t 2
x x E E u 1 x 1
E f (t ) f (u ), avec : u t f '(t ) f '(u )
c c x u x c c c
E
2
E E u 1 1 1
( ) ( ) ( f '(u )) ( ) 2 f ''(u )
x 2
x x u x x u c c c
De même :
E E u 2E E E u
f ' (u) ( ) ( ) f ' ' (u )
t u t t 2 t t u t t
86