MACHINES ELECTRIQUES
PRESENTATION DU COURS :
L’objectif premier de ce cours est de faire connaitre l’électromagnétisme et les machines et ses
applications.
OBJECTIFS DU COURS
PROGRAMME :
Introduction :
I. TYPES D’AIMANT
L’aimant peut être considéré comme le générateur d’un champ magnétique externe, issue des
deux (02) pôles magnétiques opposés de ses extrémités. On distingue deux (02) types d’aimants :
1. Aimants naturels
Les aimants naturels sont des substances tel que le minerais de fer ou magnétique ayant la
propriété d’attirer la limaille de fer. Elles peuvent aussi attirés des pierres naturelles aimantés.
Les aimants artificiels sont fabriqués par l’homme. Ils peuvent être soit permanant (aimants
permanent) soit temporaire (électro-aimants). Un aimant est permanent lorsqu’il conserve son
aimantation après avoir été aimanté. Un aimant est temporaire lorsqu’il conserve temporairement son
aimantation.
On appelle pôles d’un aimant les points d’un aimant ou sont concentrés les forces magnétiques
capable d’effectuer un travail tel que l’attraction de la limaille de fer.
Les pôles magnétiques de mêmes noms se repoussent, alors que ceux de noms contraires
s’attirent.
N 1 S
Les pôles magnétiques d’un aimant sont inséparables ; si on divise un aimant en plusieurs
parties, chacune d’elle aura encore un (01) pole nord et un (01) pole sud.
N S
Les effets pratiques du magnétisme résultent du champ magnétique de force entre les deux
(02) pôles situés aux extrémités opposés de l’aimant. Les lignes de force magnétiques d’un aimant
sont des lignes nous permettant de visualiser le champ magnétique sans limaille de fer ; bien que le
champs magnétique soit invisible (lignes de force). On peut constater l’existence de sa force lorsqu’on
saupoudre de fine limailles de fines limailles de fer une lame de verre ou une feuille de papier placé au
dessus d’un barreau magnétique.
N S
Pour faciliter l’étude du magnétisme, par conversion on a établit que les lignes de force se
dirigent du pôle nord vers le pôle sud à l’extérieur de l’aimant et du pôle sud vers le pôle nord à
l’intérieur de l’aimant.
Le spectre magnétique d’un aimant est l’ensemble des lignes de forces magnétique de cet aimant.
les lignes de force vont toujours d’un pôle nord vers un pôle sud à l’extérieur de l’aimant et
du pôle sud vers le pôle nord à l’intérieur de l’aimant.
Les lignes de forces ne se coupent jamais
Les lignes de forces tendent à suivre le chemin le plus court ou le plus facile
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Les lignes de forces sont semblables à des fils élastiques entre lesquels existe une force de
répulsion
Le champ d’induction ou densité de flux magnétique est la région de l’espace traversée par les
lignes de forces magnétiques. Il se note B est s’exprime en TESLA (T).
C’est le nombre de ligne de force traversant une surface. Il se note Phi (Ø) et s’exprime en
webers (Wb).
Le flux magnétique traversant une surface quelconque est donné par la formule suivante :
Ø=BS cos θ
Ø= flux magnétique en Wb
S= surface en m2
θ= angle entre le champ d’induction magnétique et la normale à la surface traversée. La normale étant
la droite qui traverse perpendiculairement une surface.
Normale à S
NB : quand θ=0, le champ d’induction magnétique ⃗ B traverse perpendiculairement la surface (S), ou
encore ⃗
B parallèle à ⃗
N , alors la formule ci-dessus devient Ø=BS
Quand (θ)=90° le champ d’induction magnétique (B) traverse parallèlement le surface (S) ou encore ⃗
B
perpendiculaire à ⃗
N alors on à Ø=0
Définition :
L’électromagnétisme est l’étude des phénomènes résultant de l’inter action des courants
électriques et des champs magnétiques
Tout courant électrique créait un champ d’induction magnétique qui à les mêmes propriétés
que celui créé par des aimants naturels et permanents.
La densité de flux magnétique B créé autour d’un conducteur traversée par un courant électrique est
donnée par la formule suivante :
μ° I
B=
2 πd
NB : A la surface du conducteur c’est à dire lorsque d=r) rayon du conducteur, le champ d’induction
magnétique est donné par la formule :
μ° I μ° I
B= =
2 πr πD
B=μ° H μ° =4 π 10−7
I
H=
2 πd
2. Sens de l’induction magnétique autour d’un conducteur droit : règle des trois doigts de
la main droite
Si on tient le conducteur dans sa main droite le pouce étant orienté dans le sens du courant, les doigts
pointeront dans le sens du flux ; inversement si l’on connait le sens de la densité du flux magnétique
on peut à l’aide de la même règle déduire le sens du courant qui le produit.
Par convention un courant pénétrant dans un conducteur est représenté par une croix, et un
courant sortant par un point.
Courant sortant
3. Champ d’induction magnétique produit par un courant dans une spire circulaire
Le champ d’induction magnétique produit par un courant dans une spire circulaire est donné
par la formule suivante :
I
B=μ° =μ ° H
2R
NB : pour une bobine plate circulaire à noyau d’aire le champ d’induction magnétique est donné par la
formule suivante :
B=μ° ¿ =μ ° H H= ¿
2R 2R
Le produit du courant par le nombre de spire s’appelle la force magnétomotrice, elle est notée par ƒ et
s’exprime en ampère tours (Atrs)
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ƒ=¿
N= nombre de spires
Ainsi pour une bobine plate circulaire nous pouvons aussi écrire :
ƒ
B=μ° ¿ =μ ° H =μ°
2R 2R
ƒ
B=μ° μr ¿ =μ ° μ r H =μ° μr
2R 2R
B=μH=μ ¿ μ=μ ° μ r
2R
La perméabilité 𝝁 d’un matériau magnétique est le degré de facilité avec lequel le champ magnétique
s’établit dans ce matériau.
5. Champ d’induction magnétique produit par un courant dans une bibine longue ou
solénoïde a noyau d’air
Lorsque la longueur d’une bobine est nettement supérieure à sa largeur cette bobine est dite
longue ou solénoïde. Le champ d’induction magnétique créé par courant dans une bobine longue ou
solénoïde est donné par la formule suivante.
ƒ
B=μ° ¿ =μ° H=μ °
l l
ƒ
l moy =π D moy B=μ°
l moy
D∫ ¿+D
Dmoy = ¿
ext
Symbole…………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………
……………
B=μ° μr ¿ (Solénoïde)
l
¿ (tore)B=μ° μr
π Dmoy
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Si l’on imagine tenir la bobine longue de la main droite, de façon à ce que les doigts soient
dirigés dans le sens du courant circulant dans la spire, le pouce pointera vers la pole nord du solénoïde.
(Pouce) (Pouce)
1. Loi de la place
F=BILsin α
α= angle entre ⃗
B et ⃗I , ou ⃗
Bet le conducteur L
F=BILN sin α
La force de la place est maximale si le conducteur est placé perpendiculairement aux lignes
π
d’induction magnétique. α =
2
2. Force de la place s’exerçant entre deux conducteurs parallèles parcourus par des
courants électriques
La force de la place (ou force électrodynamique) entre deux (02) conducteurs parallèles est
donnée par la formule suivante :
l
F=μ° I 1 I 2
2 πd
Le sens de la force électromagnétique est donné par la règle des trois doigts de la main droite.
On notera que le mot champ, chemin (déplacement), courant ; pris dans leur ordre alphabétique
correspondent aux trois premiers doigts de la main droite pris dans leur ordre naturel.
Champ
Pouce
C e =BIS sin α
I= courant en A
S= surface en m2
Pour N spires
C e =BISN sin α
α= angle entre ⃗
(B¿) ¿ et la normale à la surface ⃗
( S ¿)¿
S= surface d’une spire de la bobine. Il sera noté que dans une bobine toutes les spires ont la même
surface
V. Moment magnétique
Ce
M=
B sin α
Ce en Nm
B en tesla (T)
W =Fd=BILd=BIS=∅ I
⃗
( B) ┴ ¿
W en joule (J)
F en Newton (N)
B en tesla (T)
I en ampère (A)
L en mètre (m)
Ø en weber (Wb)
I. INDUCTION ELECTROMAGNETIQUE
Lorsqu’un conducteur se déplace dans un champ magnétique fixe ou variable, il est le siège
d’une force électromagnétique induite notée e. Si le conducteur est fermé sur lui-même, il est le siège
d’un courant induit noté i.
Lorsqu’un conducteur est coupé par un champ magnétique variable ou mobil, il est aussi le
siège d’une force électromotrice induite noté e. si le conducteur est fermé sur lui-même, il est le siège
d’un courant induit noté i. la valeur instantanée de la force électromotrice induite est donnée par la
formule suivante :
d∅
e=
dt
e en volt (V)
dt= intervalle de temps pendant lequel le flux est coupé en seconde (s)
Pour N spires
d∅
e=N
dt
∅=Li d ∅=Ldi
d ∅ ldi
e= =
dt dt
d ∅ Ldi
e=N =
dt dt
∆∅ ∆I
E=BV l= =L
∆t ∆t
V= vitesse en m/s
Le sens du courant induit est tel qu’il s’oppose à la cause qui lui a donnée naissance.
En conclusion pas de variation de flux pas de tension induite pas de courant induit.
Toute bobine a une inductance appelée inductance propre, qui est l’opposition de cette bobine
à la variation du courant.
∅=BSN =LI
Ø en webers (Wb)
B en tesla (T)
S en (m2)
L en henry (H)
I en ampère (I)
Schéma……………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………
NB : l’énergie conservée dans une bobine alimentée par un courant continu ou alternatif est donnée
par la formule
1 2
W = L I max
2
W en joules (J)
L en henry (H)
I en ampère (A)
I max
En courant alternatif : I =
√2
Pour une bobine plate circulaire à noyau d’air le flux magnétique traversant perpendiculairement sa
section droite est donné par la formule suivante.
∅=BSN=LI B=μ° ¿
2R
LI LI
B= =μ° ¿
SN SN 2R
Donc
SN2
L=μ°
2R
Pour un solénoïde à noyau de d’air l’inductance L est donnée par la formule suivante :
2
SN
L=μ°
l
L en henry (H
2
2 πD
S=π R = =section droite
4
N= nombre de spires
Pour un solénoïde avec noyau de fer l’inductance est donnée par la formule suivante :
S N2 SN2
L=μ° μr =μ
l l
S N2
L=μ°
π Dmoy
2
SN
L=μ
π Dmoy
∅ 1=B1 S 1 N 1=L1 I 1
∅ 2=B2 S 2 N 2=L2 I 2
Quand les deux bobines sont placées côte à côte, le flux de la bobine 1 envoyé à 2 est Ø12
∅ 12 =B1 S2 N 2=L12 I 1
∅ 21 =B2 S 1 N 1=L21 I 2
∅ 12 B 1 N 2 S 2 B1 N 1 S1
L12= = Or S1 B1 N 1=L1 I 1 I 1=
I1 I1 L1
B 1 N 2 S2 L 1
L12=
B 1 S1 N 1
S2 N 2
L12=L1
S1 N1
2 2
S1 N 1 S 1 N 1 S2 N 2
L1=μ° L12 =μ° ×
l1 l1 S1 N 1
N1 N2 S2
L12=μ°
l1
N 2 N1 S1
L21=μ°
l2
Si les deux bobines sont identiques c'est-à-dire qu’elles ont la même longueur, la même
section droite.
N 1 N2 S
L=L12=L21=L M =μ°
l
En conclusion lorsque deux (2) bobines identiques sont placées côte à côte, il existe entre elles
une inductance mutuelle notée LM donnée par la formule suivante :
μ° S
L M =N 1 N 2
l
μS
L M =N 1 N 2
l
μ=μ ° μ r
NB : pour calculer l’inductance totale de deux bobines identiques montées en série et ayant une
inductance mutuelle, on applique la formule suivante :
LT =L1+ L2 ± 2 L M
L’inductance mutuelle est affectée du signe plus (+) quand les bobines sont en série et avec les
FMM de même sens, et du signe moins (-) quand les bobines sont en série et avec les FMM de sens
contraire.
Représentation………………………………………………………………
3. Coefficient de couplage
La fraction de flux total d’une bobine qui traverse l’autre bobine est le coefficient de couplage
noté K. le flux mutuel Øm est donné par :
∅ m =K ∅1
L M =K √ L1 × L2
I. CIRCUITS MAGNETIQUES :
Un circuit électrique est constitué d’un ensemble de conducteur reliés les uns aux autres ; de la
même façon un circuit magnétique est constitué d’un groupe de corps reliés les uns aux autres et
destinés à être traversé par un flux magnétique.
La perméabilité magnétique est le degré de facilité avec le quel un champ magnétique s’établit
dans un matériau. Le plus souvent on la note par 𝝁.
Les matériaux magnétiques sont ceux qui se laissent traverser facilement par un champ
magnétique. Ils ont une perméabilité élevée. Ont peux citer :
Ils ont une perméabilité extrêmement élevée. Nous avons le fer ; le Nikel ; l’acier ; le cobalt et
les alliages du commerce comme l’alnico qui est un alliage fait d’aluminium de Nikel et de fer, avec
des addictions de cobalt de cuivre et de titane. C’est un aimant permanent très courant.
Se sont ceux donc la perméabilité magnétique est supérieure à celle du vide. Nous pouvons
citer : l’aluminium le manganèse le Crome.
Se sont ceux donc la perméabilité magnétique est inférieur à celle du vide. Nous pouvons
citer : le bismuth ; l’antimoine ; le cuivre ; le zing ; le mercure ; l’or ; l’argent.
NB : Les ferrites sont de matériau de céramique ressemant développés ayant des propriétés
ferromagnétique du fer. Les ferrites sont des isolants alors que le fer est conducteur. Les noyaux des
ferrites sont utilisés dans les transformateurs, radio fréquence des postes radios ou des récepteurs qui
utilisent un faible courant tel que les antennes RF des radios. Le fer est un matériau ferromagnétique
doux alors que l’acier est dur. Les pertes par hystérésis sont très élevées dans des matériaux tel que
l’acier.
R=R fer + R e
l fer
R fer=
μS
e
Re =
μ° S
NB : Un entrefer est l’espace vide situé entre deux pôles opposés.
R (Résistance) R (Reluctance)
I (courant) Ø (flux)
U =RI
ƒ=R Ø
ƒ=(R fer + Re ) Ø
Dans le vide le champ d’induction magnétique est donné par la formule suivante :
B=μ° H
Ainsi dans le vide ou dans l’entrefer le champ magnétique H est donné par formule :
B
H=
μ°
B
ƒe =He = e
μ°
B B
H= =
μ μ° μr
Schéma
entrefer……………………………………………………………………………………………………
…………………
B B
l moy= l
μ μ° μr moy
ℓmoy= longueur dans l’entrefer ou dans le matériau. Dans un circuit magnétique ƒT est donc :
ƒT =ƒ fer+ ƒe =¿
∑ H l=0
Schéma :
……………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………….
ƒ1=N 1 I 1 ƒ2=N 2 I 2
N 1 I 1−N 2 I 2=∑ H l
∑ H l=H l ab+ H l bc + H l cd + H l da
∑ H l=2 H l ab +2 H l bc
B
∑ H l=2 (l + l )
μ ab bc
Schéma…………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………
…………………………
¿=∑ H l
B
∑ H l=H l ab+ H l bc + e+ H l de + H l ef + H l fa
μ°
B B
∑ H l=
μ° μr
( l ab +l bc +l de +l ef +l fa ) + e
μ°
∑ H l=
μ° (
B l ab +l bc + l de +l ef +l fa
μr
+e
)
2. Circuit magnétique série parallèle :
Dans les circuits magnétiques série parallèle le flux n’est pas le même partout.
Schéma……………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
∅ 1=∅2 + ∅3
B1=μ H 1 B2=μ H 2 B3 =μ H 3
¿=∑ H l
∑ H l=H 1 l ef + H 1 l fa + H 1 l ab + H 2 l bc + H 2 l cd + H 2 l de + H 3 l eb
B1 B B
∑ H l= ( lef +lfa +lab ) + 2 ( l bc +lcd + l de ) + 3 l eb
μ μ μ
NB: Pour les matériaux magnétiques 𝝁r est parfois donné. S’il ne l’est pas, on trouve H à partir de la
courbe d’aimantation.
INTRODUCTION :
Cette étude qui sera principalement une étude mathématique et faiblement technologique ne
concernera que les moteurs DC et génératrices DC ; tous sont des machines réversibles c'est-à-dire
qu’ils peuvent fonctionner soit en moteur soit en génératrice et vice versa.
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Toutes machines à courant continu est principalement constituée d’un inducteur, d’un induit,
d’un collecteur et des ballais ; à tout ceci nous pouvons ajouter la carcasse les pôles de commutation,
l’enroulement de compensation, les flasques paliers.
Selon le type d’excitation on distingue environ cinq (05) types de machines DC.
IV. SYMBOLES
Les différents symboles que nous allons utiliser lors de notre étude sont :
Ø= flux inducteur
U= tension induite
u= tension d’inducteur
I= courant d’induit
r= résistance inducteur
R= résistance induit ; résistance totale série de tous les éléments du circuit d’induit qui sont : la
résistance des conducteurs de l’induit, la résistance des balais, la résistance de enroulement de
commutation, la résistance de l’enroulement de compensation,
……………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………….
INTRODUCTION :
Une génératrice à excitation séparée est celle donc l’inducteur est alimenté séparément de
l’induit. Elle à les mêmes caractéristiques que la génératrice à excitation à aimant permanent sauf que
dans le cas de l’aimant permanent tout le flux inducteur est apporté par ce dernier.
I. SCHEMA DE PRINCIPE
-
Inducteur Induit
Inducteur :
u=( Rh+r )i
Induit :
E=U + RI
E, U, u en volt (V)
I, i en ampère (A)
NB : A la température θ la résistance d’inuit noté Rθ est donnée par la formule suivante
Rθ=R 0 (1+αθ)
α= coefficient de température
θ= température en degré
P
E=U + RI = Nn ∅=k ∅ n=Zn ∅
a
N= nombre de brins actif par ; nombre de conducteurs actifs sur l’induit ; nombre de spires actives sur
l’induit.
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Z= nombre total de conducteurs sur l’induit ; nombre d’encoches * nombre de spires par bobines*2
Les caractéristiques sont des courbes représentant les variations des grandeurs d’une machine tel
que : la FEM, la FCEM, le courant d’induit, la tension induite, le courant d’excitation, la vitesse de
rotation, le couple, la puissance…
1. Caractéristiques à vide
E0 =k ∅ n0
E0= force électromotrice à vide c'est-à-dire lorsque la génératrice ne débite aucun courant (I=0)
E=U=E 0=k ∅ n0
NB : le plus souvent la caractéristique à vide ne commence pas à zéro, à cause du champ d’induction
rémanent.
Une machine à CC est saturée lorsque toute augmentation du flux inducteur (courant d’excitation)
n’entraine pas nécessairement une augmentation de la force électromotrice induite.
2. Caractéristique en charge
U =−RI +k ∅ n
Allure de la courbe :
U=f(I)
3. Taux de variation de la tension de sortie
E 0−U ch
=ح
U ch
4. Puissances et rendement
4.1. Puissances
La puissance fournie par une génératrice à excitation séparée est apporté par son moteur
d’entrainement et l’alimentation de son inducteur.
Pa=P UM +ui
Pe =EI
P'0=P fer + Pm é ca
Pfer =¿Pertes par hystérésis + pertes par courants de Foucault dans l’induit
NB : Les courants de Foucault sont des courants tourbillonnaires qui naissent dans les masses
métalliques en mouvement dans un champ magnétique fixe ou variable ou placé dans un champ
magnétique variable. Il n’y a pas de pertes fer dans l’inducteur des machines DC (inducteur shunt,
inducteur à excitation séparé) car les pertes fer n’existent que si le flux est variable ; l’inducteur des
machines DC est alimenté en CC qui crée un flux fixe ; bien que le l’induit soit alimenté en DC,
comme il tourne dans un champ magnétique fixe de l’inducteur, cette rotation provoque en lui des
pertes fers.
PU =UI
ΣPertes=PJI + P Ji + P'0
PJi =ui
Pa=P U + ΣPertes
4.2. Rendement
PU Pa−ΣPertes PU
η= = =
Pa Pa PU + ΣPertes
PU
ηe =
Pe
Ainsi à vide le moteur d’entrainement d’une génératrice à excitation séparée lui fourni les pertes à
vide.
Pa=P UM +ui=P U + R I 2+ P '0 A vide PU=0 ; I=0 Pa=P UM +ui=0+0+ui+ P'0
PUM =P'0
Pour une génératrice à excitation séparée le rendement est maximal quand les pertes variables sont
égales aux pertes constantes.
2
Pertes variables=R I
2 '
Pertes constantes=r i + P 0
I max=
√ Pertes constantes
R
P Umax U I max
ηmax = 2
= 2
PUmax +2 R I max U I max +2 R I max
η=f(I)
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Lorsque l’inducteur est monté en parallèle avec l’induit on parle d’une génératrice shunt ou
dérivation ou auto excitée.
I. SCHEMA DE PRINCIPE
Induit
P
E=U + RI =u+ RI =K Ø n= Nn Ø=Zn Ø
a
I =Ich+i
1. Caractéristiques à vide
C’est la caractéristique E0= f(i). Elle se trace toujours quand la génératrice est connectée à
excitation séparée. Ainsi son allure est la même que sa consœur à excitation séparée.
2. Caractéristiques en charge
C’est la caractéristique U= f(i) tension induite en fonction di courant induit, ou tension induit
en fonction du courant de charge U= f(Ich). Elle se trace à courant d’excitation i constant. Son
allure est la même que sa consœur à excitation séparée.
On dit qu’une génératrice shunt s’amorce lorsqu’elle génère une tension utilisable. Pour
qu’une génératrice shunt s’amorce, il faut respecter les conditions suivantes :
Existence dans la machine d’un petit champ rémanent (aimantation qui persiste dans le circuit
magnétique)
Le circuit de débit soit ouvert (pas de charge au bout)
La vitesse de rotation soit suffisante
Le rhéostat d’excitation soit nul pour avoir un grand courant d’excitation.
Lorsque ces conditions sont vérifiées et que la génératrice ne s’amorce pas, on peut changer le sens de
branchement de l’induit. Si non voir un électrotechnicien.
C’est la droite qui nous permet de trouver la tension E0 à vide de la machine connaissant la
résistance totale du circuit inducteur et la courbe d’aimantation de la machine. Un équilibre est atteint
quand la courbe d’aimantation rencontre la droite des inducteurs.
A vide
E0 =( R+ Rh+ r ) i ≅ ( Rh+r ) i
E0
≅ r+ Rh
i
r+Rh= résistance totale du circuit de l’inducteur ; c’est la pente de la droite des inducteurs.
Exemple :
Une génératrice shunt à pour résistance totale du circuit inducteur égale à 100Ω. Trouver la FEM (E 0)
à vide pour un courant d’excitation i=2A. Vous vous servirez de la courbe d’aimantation suivante.
Courbes d’aimantation :
200
E0 E0
=r + Rh→ =100 ; E0=200 V
i 2
NB : la réaction magnétique d’induit est l’action de force magnétomotrice de l’induit sur l’inducteur.
Pour les génératrices elle provoque la baisse de la tension aux bornes de la charge, pour les moteurs
elle provoque une baisse de la FCEM donc une augmentation de la vitesse.
5. Puissances et rendement
5.1. Puissances
Pour une génératrice shunt, la puissance absorbée est amenée par le moteur d’entrainement de la
génératrice.
Pa=P UM
Pe =EI PU =U I ch
'
P0= pertes à vide= pertes collective= pertes contantes= pertes mé caniques+ pertes fers
2 ' ' '
∑ Pertes=R I + ui+ P0 =PJI + P ji + P 0=PJT + P0
2
NB : P ji=r i ssi Rh=0
5.2. Rendement
PU Pa−∑ pertes PU
η= = =
Pa Pa PU +∑ perte
PU
ηe =
Pe
Pour une génératrice shunt, le rendement est maximale si les pertes variables sont
sensiblement égales aux pertes constantes.
P Umax PUmax
ηmax = 2
=
PUmax +2 R I max
PUmax +2 Pconst
dη
NB : pour trouver la formule exacte du ηmax il faut calculer =0
dI
PUmax =UIch
I=
√ Pertes constantes
R
I ch=I −i
' '
Pa=UI= puissance au niveau de l induit
PJT =P JI + PJi
TP N°1:
SCHEMA DE MONTAGE
U
La génératrice est branchée en moteur DC R=
I
SCHEMA DE MONTAGE
Alimenter l’induit de telle sorte qu’il ne tourne pas. Relever la tension U et le courant I
U
correspondant. Puis calculer R= qui est la résistance totale de tous les éléments du circuit
I
(résistance de l’induit).
TP N°2
I. SCHEMA DE MONTAGE
E’
-
Le traçage de la caractéristique se fera à vitesse n constante.
Lorsque l’induit est monté en série avec l’inducteur série on parle d’une génératrice série, on
parle de d’une génératrice série. Elle est rarement utilisée car elle doit obligatoirement débiter sur une
charge pour fournir une tension importante à ses bornes. A vide sa FEM est presque nulle.
I. SCHEMA DE PRINCIPE
P
E=U + ( R+r S ) I =KØn= NnØ =ZnØ
a
i=I =Ich
1. Puissances
PU =UI =U I ch=Ui
∑ Pertes=¿
Pe =EI
2. Rendement
PU Pa−∑ Pertes PU
η= = =
Pa Pa PU +∑ Pertes
Pour la génératrice compound cumulatif ou à flux additif le flux total se donnée par la formule
suivante :
Ø T =Ø shunt + Ø série
Ø T =Ø shunt −Ø série
I. SCHEMA DE PRINCIPE
Ici l’induit est en parallèle avec l’inducteur, le tout en série avec l’inducteur série.
Ich
Ici l’induit est en série avec l’inducteur série le tout en parallèle avec l’inducteur shunt.
P
E=U +r s I ch + RI =K Ø T n= Nn Ø T =Zn Ø T
a
E=u+ RI
I =I ch +i
1. Puissances
PU =U I ch
2. Rendement
PU Pa−ΣPertes PU
η= = =
Pa Pa PU + Σpertes
' 2 2 '
Pa=P UM =Pe + P 0=U I ch + R I +r s I ch +ui+ P 0
Le rendement est maximal lorsque les pertes variables sont égales aux pertes constantes.
INTRODUCTION
Les moteurs à courant continu sont des appareils qui transforment l’énergie électrique en énergie
mécanique qu’ils reçoivent en énergie mécanique. La construction des moteurs est identique à celle
des génératrices, de sorte qu’une machine à courant continu peut servir indifféremment comme moteur
et comme génératrice.
L’usage des moteurs à courant continu est plutôt restreint, car la construction se fait en alternatif.
La supériorité de ses moteurs réside dans lez faite qu’ils se prêtent facilement à un contrôle souple,
continu et presque instantané de leur vitesse.
I. SCHEMA DE MONTAGE
-
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Inducteur Page 40
MACHINES ELECTRIQUES 1ère F3
U −RI
E' =kØn=U−RI → n=
kØ
1
Ø=li n= (U −RI )
kØ
n=f(i)
Nous pouvons varier la vitesse d’un moteur à courant continu en variant le courant
d’excitation donc le flux inducteur.
Son équation :
' U −RI
E =kØn=U−RI → n=
kØ
−RI U
n= +
kØ kØ
I0
A cause des pertes à vide le courant d’induit n’est pas nul lorsque le moteur fonctionne à vide. Ainsi
U −R I 0 U
N 0= ≈
kØ kØ
P’0=pertes fers+ pertes méca, pertes à vide, pertes collectives, <pertes constantes> en Watt(W)
2 πn C e
Pe =2 πn C e =Ω Ce =
60
Pe en Watt
n en tr/s
Ω en rad/s
Ce en N/m-1
2 πn C e
Pe =
60
Pe en Watt
n en tr/min
Ω=2 πn
2 πn C e =E' I
EI
'
( U −RI ) I
N= =
2 π Ce 2 π Ce
n=f(Ce)
PU =2 πnC U =P e−P'0=Ω Ce
' '
P0=2 π n0 C P=E 0 I 0
C e =CU +C P
NB : au démarrage d’un moteur à courant continu et autre moteur la vitesse de rotation est nulle ( n=0)
donc E’=0.
Un moteur est en équilibre lorsque le couple moteur (couple électrique) est égal au couple résistant
(couple utile) dû à la charge mécanique. En ce moment le moteur fonctionne à sa vitesse nominale.
Elle se trace à courant d’excitation i constant et à tension d’induit U constante. Son équation
est la suivante.
'
Pe =2 πn C e =E I =k ∅∋¿
2 πn C e =k ∅ ∋¿
kØ kØ
C e= I →C e = AI avec A=
2π 2π
NB : pour les moteurs à courant continu à excitation indépendante, le couple électromagnétique est
proportionnel au courant d’induit.
C e =AI
C e =CU +C P →C U =C e −C P
C U = AI−C P
Allure de la courbe :
η=f(I)
1. PUISSANCES
La puissance absorbée Pa par un moteur à excitation indépendante est donnée par la formule suivante :
'
Pa=UI +ui=Pa + PJi
P'a=UI
Pa=P U + Σpertes
' '
Pe =E I =2 πn C e=PU + P 0
'
PU =2 πnC U =P a−Σpertes=Pe −P0
' '
P0=E 0 I 0=2 π n0 C P=Pe −PU
2 ' ' '
Σpertes=ui+ R I + P0=P Ji + PJI + P 0=PJT + P0
2. RENDEMENT
PU Pa−Σpertes PU
η= = =
Pa Pa P U + Σpertes
NB :
Le rendement est maximal si les pertes variables sont égales aux pertes constantes.
Pour inverser le sens de rotation de tout moteur DC il faut changer le sens du courant soit dans
l’induit soit dans l’inducteur. Mais pas dans les deux à la fois.
C’est un moteur à courant continu à vitesse relativement constante quand le flux des pôles
inducteurs est constant. On l’utilise pour entrainer des charger variables à des vitesses pratiquement
constantes tel que : les ascenseurs, les escaliers roulant, les machines à papier, les laminoirs.
A flux contant il a les mêmes caractéristiques que son confrère à excitation séparée à flux
constant ou à excitation par aimant permanant.
I. SCHEMA DE PRINCIPE
II.1. TENSIONS
'
U =E + RI
U =u
'
E =køn=U −RI
II.2. COURANTS
I ch=I +i
1
n= (U −RI )
kø
n=f(i)
NB : il ne faut jamais ouvrir l’inducteur d’un moteur shunt en marche, car le flux s’annulerait et le
moteur pourrait s’emballer c'est-à-dire qu’il atteindra une vitesse extrêmement élevée qui pourrait
entrainer sa destruction.
U−RI
'
E =U −RI → n=
kø
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MACHINES ELECTRIQUES 1ère F3
−RI U
n= +
kø kø
I0
køI
C e= →C e =KI
2π
K= constante.
NB : pour un moteur shunt le couple électromagnétique est proportionnel au courant d’induit.
C e =KI
C e =CU +C P
1. Puissances
Pa=U I ch =u I ch
Pa=P U + Σpertes
' '
Pe =E I =PU + P 0=2 πn C e
'
PU =P e−P 0=Pa−Σpertes=2 πn CU
' '
P0=P e −P U =2 π n 0 C P =E0 I 0
'
E0 =U−R I 0
2. Rendement
PU Pa−ΣPertes PU
η= = =
Pa Pa PU + ΣPertes
NB : le rendement est maximal si les pertes variables sont égales aux pertes constantes.
C u=P l
P= poids
2. Un frein de prony
C u=FR
F= force de freinage
3. Un électrodynamomètre
Lecture direct PU =2 πnC U la vitesse de rotation n est mesurée à l’aide d’un tachymètre.
Au démarrage d’un moteur à courant continu, la vitesse de rotation est nulle n=0 ce qui signifie
que la FCEM du moteur est nulle E’=0.
E’ étant nulle, le courant d’induit n’est limité au démarrage sue par la résistance de l’induit R. R
étant petite, en appliquant directement la tension U à l’induit au démarrage, le courant devient trop
grand et peut entrainer la destruction des enroulements de l’induit du moteur. Pour réduire le courant
d’induit au démarrage, on monte en série avec l’induit une résistance Rd appelée résistance de
démarrage ou rhéostat de démarrage.
NB : Au démarrage, la résistance Rd est au maximum ceci afin que le courant d’induit I soit le plus
petit possible. Après démarrage, Rd est enlevé graduellement du circuit par court-circuitage.
U
Sans résistance de démarrage Rd au démarrage : I =I d=
R
E’=U-RI. Au démarrage E’=0. Avec résistance de démarrage Rd montée en série avec l’induit au
U
démarrage. I =I d=
R+ R d
k∅
C ed =K I d = I
2π d
C’est un moteur pour lourde charge ou pour charge exigeant un couple de démarrage puissant
pour une accélération rapide. Il est communément utilisé dans les appareils de levage (grue) ou dans
l’attraction (train électrique, véhicules électrique).
I. SCHEMA DE PRINCIPE
U’
II.1. TENSIONS
'
U =E + ( r S + R ) I
' P
E =k ∅ n= Nn∅=Zn ∅
a
'
E =U −( R+r S ) I
'
U =U −r S I
II.2. COURANT
I =i=I ch
Pour un moteur série le flux est proportionnel au courant d’induit avant saturation du circuit
magnétique.
∅= AI
A= constante
Pe =E' I =k ∅∋ ¿2 πnC e
2 πn C e =k ∅ ∋¿
Or ∅= AI
2
2 π C e =kA I
2
KA I 2
C e= =B I
2π
KA
Avec B=
2π
C e =B I 2=C U +C P
NB :
Il ne faut jamais démarrer un moteur série à vide, alimenté sous pleine tension car il pourrait
s’emballer c'est-à-dire atteindre une vitesse extrêmes élevée qui peut engendre sa destruction.
L’emballement d’un moteur série à vide est dû au flux qui est trop petit à vide. (Ø0=AI0). Le
flux étant petit à vide, la vitesse par conséquent est très grande à vide.
IV.1. PUISSANCES
Pa=UI=PU + ΣPertes
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' '
Pe =E I =2 πn C e=PU + P 0
IV.2. RENDEMENT
PU Pa−ΣPertes PU
η= = =
Pa Pa PU + ΣPertes
Le rendement est maximal si les pertes variables sont égales aux pertes constantes.
TP N°3 :
I. SCHEMA DE MONTAGE
III. CALCUL
'
' Σ P0
P0= '
nbre P0
R= 33,33Ω
TP N°4 :
I. SCHEMA DE PRINCIPE
30 50 4520
60 100 2770
90 150 2110
122 200 1765
160 250 1540
175 300 1445
C’est un moteur pour charge résistantes très élevées et de courte durée. Il excite deux (02) types de
moteur compound.
I. SCHEMA DE PRINCIPE
E' =U −r s I ch−RI
' P
E =K ∅T n= Nn∅ T =ZN ∅T
a
'
u=U−r s I ch =E + RI =( Rh+r ) i
I ch=I +i
3. Puissances
Pa=P U + ΣPertes=U I ch
'
Pa=uI=( U−r s I ch ) I
' '
Pe =E I =PU + P 0=2 πn C e
PU =P e−P'0=2 πn C U
' '
P0=E 0 I 0=P e−P U =2 π n0 C P
2 2 '
ΣPertes=Pa−PU =r s I ch+ ui+ R I + P 0
4. Rendement
PU PU Pa−ΣPertes
η= = =
Pa PU + ΣPertes Pa
TP N°5
A U et i constant.
I. SCHEMA DE MONTAGE
III. QUESTIONS
L’Enroulement imbriqué
C’est celui ou l’on retrouve une ou plusieurs spires de forme trapézoïdale. Les deux extrémités de
l’enroulement sont proches l’unes de l’autre.
L’Enroulement ondulé
C’est celui ou l’on trouve une ou plusieurs spires de forme trapézoïdale. Les deux (02) extrémités
de l’enroulement sont écartée l’une de l’autre.
L’Enroulement imbriqué
L’Enroulement ondulé
I. DEFINITION
Le transformateur est un dispositif simple fiable et efficace permettant de convertir une tension
alternative en une autre tension alternative d’amplitude différente.
II. PRINCIPE
Lorsqu’un flux variable traverse une bobine fixe il y a induction d’une tension dans cette bobine.
Généralement tout transformateur est composé de deux (02) bobines (primaire et secondaire)
raccordées magnétiquement à un circuit magnétique feuilleté (noyau de fer). Aucune connexion
électrique ne réunit les deux (02) bobines. Quand l’une des deux bobines est alimentée par une tension
variable, un flux magnétique résultant du courant créé par cette tension variable circule dans le noyau
de fer feuilleté. Ce flux variable traverse la seconde bobine et induit dans celle-ci une tension.
Industriellement, il excite principalement, selon le circuit magnétique (noyau de fer) deux (02) types
de transformateurs monophasés : le transformateur à colonne et le transformateur curassé.
1. Transformateur à colonne
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C’est un transformateur donc le noyau à une forme rectangulaire. Sa première branche porte le
primaire et la seconde branche le secondaire. Il est beaucoup utilisé pour des services à haute tension,
car il a plus de place pour l’isolation. Son flux de fuite est plus grand que celui de son confrère
curassé.
……………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………
…………………………..
2. Transformateur curassé
C’est un transformateur donc le noyau a la forme d’un 8 couché avec deux (02) bobines enroulées
de façon concentrique autour de la branche centrale. Communément, il est utilisé pour des services à
basse tension et son flux de fuite est plus petit que celui de son confrère à colonne. Généralement, le
secondaire est enroulé par-dessus le primaire dans ce type de transformateur.
……………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………
………………………………….
NB : Un transformateur est un appareil réversible c'est-à-dire que le primaire peut devenir le
secondaire et vis-versa.
Pour réduire les pertes par courant de Foucault et par hystérésis on feuillette le circuit magnétique
(noyau) des transformateurs.
……………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………
1. Bobine primaire
Au primaire on a :
u1=Û 1 sin ωt
i 1=Î 1 sin(ωt−φ1)
∅ i 1=L1 i 1
dρ i 1 di 1 di 2
e 1=N 1 =L1 =L
dt dt dt
L= Inductance mutuelle.
La valeur efficace de la tension induite au primaire est donnée par la formule suivante :
E1=4,44. N 1 . f . ∅^ m
2π 2π ^ m. S . f
E 1= . N 1 . f . ∅^ m= . N 1. B
√2 √2
E1= Valeur efficace de la tension au primaire en volt (V).
^ .S
∅^ m =B m
2. Bobine secondaire
En alimentant le primaire, nait dans celui-ci un flux φi1 qui engendre un flux mutuel Øm
∅^ m =K . ^∅1
K= Coefficient de couplage. Le flux mutuel Øm induit au secondaire une tension ayant pour valeur
instantanée.
dØ m di 1 Kd ∅ 1
e 2=N 2 =L =N 2
dt dt dt
E2=4,44. N 2 . f . ∅^ m
2π 2π ^m.S.f
E2= . N 2 . f . ∅^ m= . N 2. B
√ 2 √ 2
u2=Û 2 sin(ωt+ φu 2 )
i 2=Î 2 sin(ωt−φ2)
K= coefficient de couplage.
∅^ m =k . ∅^ 1
d ∅m d ∅m
e 1=N 1 ; e2=N 2
dt dt
d ∅m e1 e2
= =
dt N1 N 2
∆ ∅ m E 1 E2
= =
∆t N1 N2
Pour tout transformateur, les tensions induites au primaire et au secondaire sont liées par un
rapport m appelé rapport de transformation, ou rapport du nombre de spires (turn ratio).
N2 E2
m= =
N1 E1
U 20 N 2
m= =
E1 N 1
U 20=E 2
NB :
Pour tout transformateur bien conçu, c'est-à-dire un transformateur parfait ou transformateur sans
pertes magnétiques, sans pertes ohmniques (pertes joules), et donc le courant magnétique est
négligeable quand le transformateur est chargé, la puissance apparente du primaire est pratiquement
égale à celle du secondaire.
S1=U 1 . I 1
S2=U 2 . I 2
S1=S 2
La force magnétomotrice (FMM) du primaire (N1I1) est égale à celle du secondaire (N2I2).
FMM 1=N 1 . I 1
FMM 2=N 2 . I 2
FMM 1=FMM 2
NB :
E2 U 2 U 20 I 1 N 2
m= = = = =
E1 U 1 U 1 I 2 N 1
Formule exacte de m.
U 20 N 2 E2
m= = =
E 1 N 1 E1
Formule approximative de m.
U 20 N 2
m≅ =
U1 N1
U 2 I1
m≅ =
U 1 I2
Lorsqu’on donne la tension primaire d’un transformateur, la tension secondaire ainsi que la puissance
apparente (caractéristique en charge nominale)
m=¿
U2 I1
m= =
U1 I2
Exemple :
U 2 24
m= =
U 1 220
m=0,11
S1 N 100
I 1N = =
U 1 N 220
I1N=0,45A
S2 N 100
I 2N = =
U 2 N 24
I2N=4,17A
I’
U 1=Z 1 I 1+ E1
U 2=Z 2 I 2−E 2 ⇒ E2 =Z 2 I 2 +U 2
'
I 1=I + I m
Z1 =r 1+ X L1 j
Z 2=r 2 + X L2 j
En charge, le courant magnétisant est négligeable. Ainsi, nous travaillerons en charge avec le schéma
simplifié réel et à vide avec le schéma réel.
I1 r1 XL1 I2 r2 XL2
m
U1 E1 U2
E2=U20
Soit :
U1
Z1 =
I1
U2
Z2 =
I2
U2 I1
m= = ⇒ U 2=mU 1 ; I 1=m I 2
U1 I2
U 2 mU 1 2 U1
Z2 = = =m
I2 I1 I1
m
2
Z2 =m Z1
NB :
A l’aide de cette relation un transformateur peut être utilisé comme un adaptateur d’impédance.
r2
Req 1=r 1 +
m2
X L2
x eq1= X L 1+ 2
m
Z eq 1=Req 1+ j X eq1
Req1 Xeq1
I1
U1 U2/m Zch/m²
Req2 Xeq2
I1
U20=mU1 U2 Zch
2
Req 2=r 2 +r 1 m
2
X eq2=X 2+ X 1 m
Z eq2=Req 2+ j X eq 2
NB :
2
Req 2=m Req 1
2
X eq 2=m X eq1
2
Z eq 2=m Z eq 1
Le pourcentage d’impédance d‘un transformateur est noté K et donné par la formule suivante :
Z eq1 Z eq 2
K= =
Z1 Z2
Tout comme la puissance et les tensions nominales, le pourcentage d’impédance figure sur la
plaque signalétique et sur celle-ci nous pouvons rencontrer :
I. ESSAIS A VIDE
L’essai à vide dans un transformateur permet de déterminer les pertes magnétiques, qui sont les
pertes fers, qui comprennent les pertes par hystérésis et les pertes par courant de Foucault. Cet essai à
vide permet également de déterminer le rapport de transformation.
U 20
m=
U1
I 1=I m
Soit I10 le courant circulant dans le primaire du transformateur quand le secondaire est à vide.
I 10=I m
2. Puissances
I1 r1 XL1
Im
IA IRm
U1 U20/m
Rm XLm
Pj10 =r 1 I 210
Comme les pertes joules au primaire lorsque le secondaire est à vide sont négligeable, les
pertes fer sont sensiblement égales à la puissance absorbée à vide Pj10 ou pertes à vide.
Formule exacte :
Pfer =P10−Pj 10
NB :
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MACHINES ELECTRIQUES 1ère F3
Exemple :
U10=110V, P10=8W
P101 =32W
Q10=U 10 I 10 sin φ10
L’essai en court-circuit est toujours faite à : I 1CC ≤ I 1 N ; I 2 CC ≤ I 2 N , ceci pour éviter la destruction
des enroulements du transformateur.
1. Secondaire en court-circuit
U1CC Zch/m²
P1 CC
P1 CC=R eq 1 I 21 CC ⇒ Req 1= 2
I 1CC
Q1 CC
Q1 CC= X eq 1 I 21 CC ⇒ X eq1=
I 21CC
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MACHINES ELECTRIQUES 1ère F3
2 S 1 CC
S1 CC =Z eq1 I 1 CC =U 1 CC I 1 CC ⇒ Z eq 1= 2
I 1 CC
NB :
X eq 1=√ Z eq 1−Req 1
2 2
2. Primaire en court-circuit
U2CC
2 P 2CC
P2 CC =R eq2 I 2 CC ⇒ Req 2=
I 22 CC
2 Q 2 CC
Q 2 CC =X eq2 I 2 CC ⇒ X eq2= 2
I 2 CC
S2 CC
S2 CC =Z eq 2 I 22CC =U 2 CC I 2CC ⇒ Z eq 2=
I 22CC
NB :
Q2 CC =U 2 CC I 2 CC sin φ2 CC =S 2 CC sin φ2 CC
I 1CC
m=
I 2CC
2 2 2 2
P1 CC=P 2CC =Req 1 I 1CC =Req 2 I 2 CC=r 1 I 1CC + r 2 I 2 CC
2
Req 2=m Req 1
2
X eq 2=m X eq1
2
Z eq 2=m Z eq 1
I2 Req2 Xeq2
mU1 U2 Zch
U 220 =( R eq 2 I 2 +U 2 )2 + ( X eq 2 I 2 )2
√ 2
U 20= ( R eq 2 I 2 +U 2 ) + ( X eq 2 I 2 )
2
U20
Xeq2I2
θ2
U2 Req2I2
2 2 2
U 20=( U 2 + Req 2 I 2 ) + ( X eq 2 I 2 )
Soit ΔU2 la chute de tension totale lorsque le transformateur est ramené au secondaire.
∆ U 2=Z eq 2 I 2
∆ U 20=u20 −U 2
I1 Req1 Xeq1
U1 U2/m Zch/m²
ΔU1 Xeq1I1
U1
Req1I1
B
U2/m
φ2
I1
A
2 2 2
U 1= A + B
U2
A=Req1 I 1 + cos φ 2
m
U2
B= X eq 1 I 1 + sin φ2
m
2 2
2 U2 U2
U 1=(Req 1 I 1+ cos φ2) +( X eq 1 I 1 + sin φ 2)
m m
∆ U 1 =Z eq 1 I 1
U2
∆ U 1 =U 1−
m
∆ U 2=m ∆U 1
I2 Req2 Xeq2
mU1 U2 Zch
U20
B
Xeq2I2
I2
φ2
U2
Req2I2
2 2 2
U 20 = A + B
A=Req 2 I 2 +U 2 cos φ 2
B= X eq 2 I 2−U 2 sin φ 2
2 2 2
U 20=( Req2 I 2+U 2 cos φ2) +( X eq2 I 2 −U 2 sin φ 2)
NB :
I. PUISSANCES
1. Puissances actives
P1=U 1 I 1 cos φ 1
P2=U 2 I 2 cos φ2
P1 et P2 en Watt (W)
2. Puissance réactive
2.1. primaire
Q1=U 1 I 1 sin φ1
2.2. Secondaire
Q2=U 2 I 2 sin φ2
Q1 et Q2 en VARS
3. Puissances apparentes
3.1. Primaire
S1=U 1 I 1
3.2. Secondaire
S2=U 2 I 2
S1 et S2 en VA
III. RENDEMENT
PU PU P −∑ pertes
η= = = a
Pa PU +∑ pertes Pa
P2 P2 P1−∑ pertes
η= = =
P1 P2+ ∑ pertes P1
P2=PU P1=Pa
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∑ pertes=P JT + P fer
Le rendement est maximal si les pertes variables sont égales aux pertes constantes.
PJT= Pfer
2
Pfer =Req 1 I 1
I 1max =
√ P fer
R eq1
2
Pfer =Req 2 I 2
I 2 max=
√ P fer
R eq2
I. SCHEMA DE MONTAGE
U1CC
III. QUESTIONS
P1 cc P1 cc
1. Calculer Req1 et Req2 du transformateur Req 1= 2
Req 2= 2
I 1 CC I 2 CC
U 1 cc
2. Calculer Z eq 1=
I 1 CC
2
3. Calculer le rapport de transformation du transformateur Req 2=m Req 1
4. calculer Zeq2 ; Xeq1 ; Xeq2.
5. Que remarquez vous au niveau de U1CC.
INTRODUCTION
Les machines rotatives à courant alternatif (moteur monophasés et triphasés ou machines rotatives
à induction), fonctionnent généralement sur le principe du champ tournant qui est un champ
magnétique tournant à une vitesse constante et d’amplitude fixe ou uniforme. Ce champ tournant
mobil est produit par :
I. CHAMP TOURNANT
Le champ tournant remplie deux (02) fonctions. Il provoque l’induction et fournit l’énergie au
rotor. Il existe d’autres méthodes pour créer un champ tournant. Nous limiterons à celles citées ci-
dessus.
Les machines rotatives à courant alternatif sont de plusieurs types. Elles comprennent les moteurs
d’induction monophasée et les moteurs d’induction triphasée.
Les moteurs d’induction triphasés à rotor à cage d’écureuil ou à rotor bobiné, communément
appelés moteur asynchrones triphasés
Les moteurs d’induction triphasé synchrones, ou moteurs synchrones
INTRODUCTION :
Les moteurs d’induction triphasée sont des moteurs employés le plus fréquemment dans
l’induction. Ils peuvent être à rotor bobiné ou à rotor à cage d’écureuil. Ils possèdent en effet plusieurs
avantages : simplicité, robustesse, prix peu élevé et entretient facile.
Ce pendant, ces moteurs ont une vitesse pratiquement constante et ils se prêtent assez mal au
réglage de vitesse ; c’est pour cette raison qu’on préfère habituellement les moteurs à courant continu
lorsqu’on veut obtenir une grande variation de vitesse.
Tout moteur d’induction triphasé est composé principalement de deux (02) parties. Une parties
fixes appelée stator et une partie mobiles appelée rotor.
1. Le stator
Le stator comporte une carcasse en acier renfermant un empilage de tôles identiques qui
constituent un cylindre vide. Ces tôles sont percées de trous à leurs périphéries intérieures.
L’alignement de ses trous forme des encoches dans lesquels se loge un bobinage.
2. Le rotor
Le rotor se compose d’un cylindre de tôles poinçonnées à leurs périphéries extérieures, pour
former les encoches destinées à recevoir des conducteurs. Il est séparé du stator par un entre fer très
court de l’ordre de 0,4 à 2mm seulement. Il existe deux (02) types de rotor : les rotors à cage
d’écureuil et les rotors bobinés.
Le rotor à cage d’écureuil a un enroulement constitué de barres de cuivre nue, introduites dans les
encoches. Ces barres sont soudées ou rivées à chaque extrémité à deux (02) annaux qui les court-
circuitent. L’ensemble ressemble à une cage d’écureuil. D’où le nom rotor à cage d’écureuil.
Dans les moteurs de petites et moyennes puissance, les barres et les annaux sont formés d’un seul
bloc d’aluminium coulé.
Comme son nom l’indique, le rotor bobiné comprend un bobinage triphasé semblable à celui du
stator placé dans les encoches. Il est composé de trois (03) enroulements raccordés en étoile (Y).
L’extrémité libre de chaque enroulement est reliée à une bague tournant avec l’arbre. Les moteurs
d’induction triphasée ne possèdent qu’une seule source d’alimentation, pour l’alimentation des
bobines du stator. Le rotor est alimenté par induction.
Le rotor des moteurs d’induction triphasée tourne à une vitesse légèrement inférieure à celle du
champ tournant. C’est pourquoi on l’appelle moteur asynchrone. Car le rotor ne tourne pas à la
vitesse que le champ tournant. Les moteurs d’induction triphasée tournent dans les deux (02) sens, et
se sont les moteurs à renversement de marche.
f
n S=
P
ω S=2 π nS
III. GLISSEMENT
Le glissement d’un moteur asynchrone triphasé noté g est donné par la formule suivante :
n S−nr ω S−ω r
g= =
nS ωS
ω r=2 π nr
NB :
Au démarrage, la vitesse du rotor nr=0. Ce qui signifie que le glissement est nul (g=0)
nr =n S (1−g)
V. FREQUENCE DU ROTOR
f r=g f S
Pour le bon fonctionnement d’un moteur asynchrone triphasé, il a été crée deux (02) couplages de
ses enroulements : le couplage étoile (Y) et le couplage triangle (Δ).
U
1U 2V 3W U
Z X
Y
V Z X Y
W
4X 5Y 6Z
Plaque à borne
U V W
U
X Y Z Z X Y
Lorsque sur un moteur asynchrone triphasé nous avons les indications suivantes, 220V/380V ;
380V/660V ; 127V/220V : la plus petite tension indique la tension aux bornes d’un (01) enroulement,
la plus grande tension indique la tension aux bornes de deux (02) enroulements.
Dans le réseau triphasé de 220V/380V, le moteur qui a les indications 220V/380V ne peut pas
démarrer en étoile-triangle (Y-Δ), il ne peut fonctionner qu’en étoile (Y) car la tension aux bornes
d’un enroulement est de 220V.
Le moteur ayant les indications 380V/660V peut fonctionner en étoile-triangle (Y-Δ) dans ce
réseau, car la tension aux bornes d’un enroulement est de 380V.
Le moteur ayant les indications 127V/220V ne peut pas démarrer en étoile-triangle (Y-Δ) dans
ce réseau. Il ne peut fonctionner ni en étoile (Y), ni en triangle (Δ) dans ce réseau. Le couplage d’un
moteur dépend donc de la tension du réseau d’alimentation. La puissance inscrite sur la plaque
signalétique d’un moteur asynchrone triphasé industrielle est la puissance utile et la vitesse inscrite
est la vitesse du rotor.
I. ESSAI A VIDE
L’essai à vide est fait pour déterminer les pertes à vide qui sont composées mécaniques de rotation
et des pertes fer, qui comprennent les pertes par hystérésis et par courant de Foucault.
'
Soit P0= pertes à vide
'
P0=P fer + Pmeca
Soit Pa0= puissance absorbée par le moteur en fonctionnement à vide (∑pertes à vide).
Pa 0=U I 0 √3 cos φ0
Pa 0=P JT 0+ P'0
'
Pa 0=P JS0 + P0
P'0=P a 0−PJS 0
'
P0= pertes à vide
I 0=J 0 √ 3
3 2
PJS 0= RT I 0
2
RT= résistance entre deux (02) phases du stator ou entre deux (02) enroulements du stator
RT =2 R S
2
RT = RS
3
' P'0
P =
01
3
L’essai en charge permet d’obtenir la puissance utile, le courant absorbé et le facteur de puissance
du moteur.
1. Puissances
Soit Pa= puissance absorbée = puissance fournie au stator = puissance active reçut du réseau
d’alimentation.
Pa=UI √ 3 cos φ
Pa=3 P a1
U= tension composée = tension entre deux (02) phases = tension ligne ligne.
U =V √3
Qa=UI √ 3 sin φ
Qa=3Q a1
Sa =√ P2a+Q 2a
Sa =UI √3
2 3 2
PJS =3 RS I = RT I
2
2 2 3 2
PJS =3 RS J =R S I = R T I
2
PJr =g Pr
Ce= couple électromagnétique ; couplé mécanique produit ; couple développé ; couple moteur ;
<moment du couple électromagnétique>.
Un moteur est en équilibre si le couple utile, ou couple net est égale au couple moteur ou
couple électrique (fonctionnement nominal).
C e =CU +C P
2. Rendement
PU Pa−∑ pertes PU
η= = =
Pa Pa PU +∑ pertes
Pmeca =2 π nr C P
Pr
η S=
Pa
P Dr Pr (1−g)
ηr = = =1−g
Pr Pr
Lorsque les pertes mécaniques sont négligeables le rendement global ou industriel est donné
par la formule suivante :
PU
η=ηS . ηr =
Pa
Le rendement est maximal si les pertes variables sont égales aux pertes constantes. Pour un
moteur asynchrone triphasé.
Avec Pferr=0
NB :
Généralement les moteurs à cage d’écureuil sont utilisés pour les charges à faible couple
résistant, et les moteurs à rotor bobiné sont utilisés pour les charges à couple résistant élevé.
I. SCHEMA DE MONTAGE
I P1
1 A W
U V
P2 M3
W
2
Lorsque les deux (02) wattmètres dévient dans le même sens la puissance absorbée par le moteur est :
U(V) I(A) P1(w) P2(W) Pa(W) Qa(Var) Nr(tr/mn) CU(N.m) PU(W) g Cosφ η
380 0,2 -35 105 1460 0,02
380 0,3 0 150 1390 0,58
380 0,4 30 180 1330 0,84
380 0,5 55 210 1285 1,1
I= 0,2 nS= 1500tr/mn
INTRODUCTION :
mécaniquement, le rotor est amené à la vitesse du champ tournant dans le stator par une excitation à
courant continu.
I. PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT
Le moteur synchrone ne peut pas démarrer de lui-même. Il doit être lancé et amené au moins à
90% de la vitesse synchrone par un moteur auxiliaire (démarrage par moteur auxiliaire) ou par
induction (démarrage à moteur à induction).
Symbole :
MS
3
Pour un moteur synchrone, la vitesse synchrone nS est égale à la vitesse du rotor nr.
f
η S=η r=
P
nS et nr en tr/s
f en Hz
Soit Pe= puissance mécanique d’un moteur synchrone triphasé ou puissance électromagnétique ou
puissance fournie au rotor.
3 V 0 V sin θ
Pe =
XS
V0= Tension induite dans le rotor par phase = tension d’excitation par phase.
V= tension phase neutre de la source d’alimentation alternative = tension simple (V0 et V en volt).
θ= angle de décalage électrique entre la position du rotor au repos sa position en charge en degré.
θ= déphasage entre V0 et V.
Pe =2 π n s C e
Pa=UI √ 3 cos φ
θ=αP
Le couple électromagnétique de décrochage d’un moteur synchrone aussi appelé couple maximal est
donné par la formule suivante :
Pe 3V0V
Ce = max
=
max
2 π nS 2 π ns X S
3 V 0 V sin θ
Pe =
XS
3V 0 V
Pe =
max
XS
Sous excité, le moteur synchrone agis comme une inductance c'est-à-dire qu’il consomme la
puissance réactive ; sur excité le moteur synchrone agis comme une capacitance c'est-à-dire qu’il
fournit au réseau une puissance réactive.