Vous êtes sur la page 1sur 31

Commande des machines Tle F3 Lycée Technique de Santchou

Chapitre I : PROBLEMATIQUE DE LA COMMANDE DES MACHINES ET


REVISIONS DES NOTIONS FONDAMENTALES DES MACHINES ELECTRIQUES

Leçon 1 : PROBLEMATIQUE DE LA COMMANDE DES MACHINES

I. Définition de l’expression commande des moteurs

La commande des moteurs est un processus purement électrique qui permet


de commuter l’alimentation d’un moteur afin de le mettre soit en marche soit à
l’arrêt. Ce processus se fait en général par le biais d’un contacteur électrique et
sous une tension comprise entre 24v et 230V

II. Problèmes de démarrages (pointes de courant, insuffisance du couple)

02 problèmes principaux peuvent être rencontrés lors du démarrage d’un


moteur :

- Les pointes du courant qui sont susceptibles d’entrainer la détérioration des


enroulements des moteurs ou de l’installation ton tout entière
- l’insuffisance du couple qui se résume à l’inadéquation entre l’alimentation
du moteur et son régime.

III- Problèmes de freinage

Freiner un moteur électrique consiste à inverser le sens du couple à


fournir à la machine électrique, soit par inversion du sens du courant inducteur
ou du courant d’induit (cas des machines à courant continu et des machines
synchrones), soit par inversion du sens d’alimentation des phases du stator (cas
des machines alternatifs : (machine synchrone à rotor bobiné, machine
synchrone à aimants, machine asynchrone)

Il existe plusieurs procédés de freinage pour les moteurs asynchrones.


Entre autre nous avons :

- le freinage avec arrêt immédiat obtenu à l’aide de moteurs spéciaux


encore appelés ‘’moteurs frein’’, qui est un électro-frein serré au repos.

Dépolice OPPEPAMA PLET F2


Commande des machines Tle F3 Lycée Technique de Santchou

- Et le freinage par ralentissement, applicable à tous les moteurs


asynchrones.

IV- Les solutions aux problèmes

1- commande électronique des moteurs :

La commande électronique des moteurs permet le démarrage et


éventuellement la variation de vitesse du moteur, tout en le protégeant contre
les surintensités et les emballements. Ici le démarrage se fait progressivement,
ce qui évite la pointe de courant en démarrage directe.

Le démarrage se fait donc à courant constant, et les rapports T/TN=


(U/Un)2=I/In sont vérifiés.

Tn= couple nominal ;

Ce mode de démarrage présente les avantages suivant :

- Démarrage en douceur ;
- Limitation du courant.

Inconvénients : prix élevé

2- commande électromécanique des moteurs asynchrones

La commande électromécanique est un ensemble de commande parmi


lesquelles nous avons :

a. Démarrage direct moteur un sens de marche

Le moteur est branché directement sur le réseau. Il est commandé par un


bouton marche et un bouton arrêt, l’arrêt étant prioritaire

b. Démarrage directe moteur 02 sens de marche.

Ici le moteur est commandé par un bouton marche avant, un bouton marche
arrière et un bouton arrêt. L’arrêt étant prioritaire.

i. Avantages :
- Procédé simple ;
- Temps de démarrage court
ii. Inconvénient :

Surintensité élevée

Dépolice OPPEPAMA PLET F2


Commande des machines Tle F3 Lycée Technique de Santchou

c. Démarrage moteur étoile triangle

Ici Le moteur est commandé par un bouton marche et un bouton d'arrêt,


l'arrêt est prioritaire.

i. avantages
- réduction du courant de démarrage ;
- relativement bon marché.

ii. inconvénients
- couple très réduit ;
- coupure d’alimentation lors du passage étoile-triangle
- temps de démarrage très élevé.

d. Démarrage par résistance rotorique.


C’est un procédé de démarrage utilisé pour les moteurs à rotor bobinés avec
sortie de l’enroulement rotorique sur 03 bagues.
On limite le courant au stator en augmentant la résistance du rotor. Des
résistances montées en série dans le circuit du rotor sont éliminées au fur et à
mesure que la vitesse augmente.

i. Avantages :
- Un bon couple de démarrage avec un appel de courant réduit.

ii. Inconvénients :
- Moteur onéreux et moins robuste.

e. Démarrage par résistance rotorique


L’alimentation à tension réduite est obtenue dans un premier temps par la
mise en série d’une résistance dans le circuit. Cette résistance est par la suite
court-circuitée. Le courant de démarrage est réduit proportionnellement à la
tension et le couple de démarrage est réduit proportionnellement au carré de la
tension. C’est un système peu utilisé, particulièrement pour les machines à fort
couple de démarrage.
i- Avantages :
- Possibilité de choisir le couple de démarrage ;
- Choix du courant de démarrage avec précision ;
- Passage entre phases de démarrage sans interruption du courant
ii- Inconvénients :
Si le courant est divisé par 3, alors le couple est divisé par 9

Dépolice OPPEPAMA PLET F2


Commande des machines Tle F3 Lycée Technique de Santchou

Leçon 2 : Révision des notions fondamentales des machines électriques


I- Technologie :
Les machines électriques comportent :

- Des matériaux magnétiques chargés de conduire et canaliser le flux


magnétique.
- Des matériaux conducteurs chargés de conduire et canaliser le courant
électrique
- Des isolants ;
- Un contenant : soit la carcasse d’un moteur, soit la cuve d’un
transformateur.

1. Les matériaux magnétiques :

Les machines électriques sont caractérisées par les pertes fer qui sont la
somme de pertes par courant de Foucault et des pertes par hystérésis. L’idéal est
donc de minimiser au maximum ces pertes par divers procédés.

2. Les matériaux conducteurs :

Le bobinage des machines électriques est réalisé avec du cuivre, car


celui-ci présente une faible résistivité et est moins couteux que l’argent. Pour le
transport de l’énergie électrique quant à lui, on utilise l’aluminium pour sa
légèreté. On trouve aussi parfois certaine machines avec des enroulements en
cuivre.

L’or et l’argent par contre sont utilisés pour la réalisation de la surface


de certains contacts électriques mobiles.

3. Matériaux isolants :

Les matériaux isolants utilisés sont :

- Du papier ;
- Du coton ;
- Du bois ;
- Du PVC ;
- Du caoutchouc ;
- Des thermoplastiques.

Dépolice OPPEPAMA PLET F2


Commande des machines Tle F3 Lycée Technique de Santchou

Le choix
oix d’un isolant répond à un cahier de charge qui inclus :

- La valeur de la tension électrique à supporter ;


- La température de fonctionnement ;
- Les contraintes fonctionnelles ;
- L’agencement de l’isolant dans la machine.

La qualité de la machine dépend fortement de la qualité de l’isolant


II- Couplage :

Le couplage des enroulements statorique


statorique permet de faire fonctionner les
moteurs asynchrones sous deux tensions. Ce couplage est fonction de la
tension du réseau et de la tension que peuvent supporter les enroulements. Il
est réalisé par une connexion, à l'aide de barrettes, sur la plaque à bornes
bo :

- Le couplage triangle est utilisé pour la tension de fonctionnement la plus


basse ;
- Le couplage étoile est utilisé pour la tension de fonctionnement la plus
élevée

III- Démarrage :
Lors du démarrage d'un moteur asynchrone triphasé, le courant de
démarrage est très important (4 à 8 fois l'intensité nominale). Pour ne pas
détériorer le moteur, on réduit le courant de démarrage en effectuant :

Dépolice OPPEPAMA PLET F2


Commande des machines Tle F3 Lycée Technique de Santchou

- une tension réduite puis sous tension nominale : démarrage étoile


triangle ;
- une tension réduite puis progressivement la tension nominale : utilisation
d'un autotransformateur.
Pour les moteurs à rotor bobiné, on peut ajouter des résistances en série
avec le rotor pour diminuer les intensités des courants rotoriques ou encore
utiliser un onduleur.
IV- Quelques relations électrotechniques importantes
- Puissance active en triphasé :

=3 = √3

la deuxième égalité est obtenue avec les valeurs efficace des tensions
composée.

- Puissance réactive :

=3 = √3

- Puissance apparente ;

= + =3 = √3

- Vitesse de rotation synchrone du champ magnétique :

= =
2.

Avec :

= é"#$ $ $ %&
= '( $ )$ * $ )$ ô,$
$ - /
= / -$ $ * 0#,* $ $ *)/
- Puissance absorbée

= √3
- Pertes par effet joule au stator :
3
2
1
= .
2

- Puissance transmise au rotor

Dépolice OPPEPAMA PLET F2


Commande des machines Tle F3 Lycée Technique de Santchou

- = − 1 −

- Couple électromagnétique créé par la puissance transmise au stator


-
345 =

- $ ; $ *)/ ; 345 $ 7. '

- Pertes par effet joule au rotor :

89 = 0. :9

- Puissance disponible au rotor

= 1 − 0 3

- Puissance utile :

= − 5 Avec 5 = $ -$ 'é * "#$

- Rendement :
3 2
= .
1
2 89 = 0. :9
5

= − − = 1 − 0
= √3 - 1 3 = 3.
= 345 .
-
= 3D@ .

>9 ≈0
>?

- Rendement :

Ƞ=

- Pertes collectives :

= = >? + @

- Couple de pertes :
=
3A =

Dépolice OPPEPAMA PLET F2


Commande des machines Tle F3 Lycée Technique de Santchou

Chapitre 2 : DEMARRAGE DES MOTEURS ASYNCHRONES TRIPHASES

Leçon 3 : démarrage des moteurs asynchrones triphasés :


1- Démarrage directe un sens de rotation

Schéma de puissance

Schéma de commande

Dépolice OPPEPAMA PLET F2


Commande des machines Tle F3 Lycée Technique de Santchou

Schéma de commande

a. Principe :
Il permet d’alimenter un moteur asynchrone triphasé directement sur le
réseau.
b. Fonctionnement :
- Circuit de commande : Le moteur est commandé par un bouton marche et
un bouton arrêt, l’arrêt étant prioritaire. L’action sur S2 enclenche KM1
qui s’auto alimente. L’arrêt est provoqué par S1
- Circuit de puissance : le circuit de puissance est constitué principalement
d’un sectionneur porte fusible, d’un contacteur, et d’un relais thermique.

c. Grandeurs caractéristiques au démarrage


E
- Courant : I =
√F.G.HI J
?
- Puissance du transformateur : = . # =
G
- Fusibles de type aM au primaire et gL au secondaire

Dépolice OPPEPAMA PLET F2


Commande des machines Tle F3 Lycée Technique de Santchou

- Fusibles de type aM au sectionneur.


d. Inversion manuelle du sens de rotation :
Pour qu’un moteur asynchrone triphasé tourne dans le sens contraire, il faut
inverser le raccordement des 02 phases.
phases
e. Inversion automatique du sens de rotation :
Circuit de puissance

Dépolice OPPEPAMA PLET F2


Commande des machines Tle F3 Lycée Technique de Santchou

Circuit de commande

Fonctionnement :

- L’appui sur le bouton poussoir S1 entraîne l’alimentation de la bobine du


Contacteur KM1 qui ferme les contacts de puissance.
- Les bornes U1, V1 et W1 du moteur sont respectivement alimentées par
les phases L1 , L2 , L3 , le moteur tourne dans le sens avant (sens horaire) ;
- Une action sur le bouton poussoir S0 entraîne l’arrêt du moteur ;

Dépolice OPPEPAMA PLET F2


Commande des machines Tle F3 Lycée Technique de Santchou

- Si on appuie sur le bouton poussoir S2, le contacteur .KM2 est mis sous
tension, U1est relié à L1,V1 est relié à L3 et W1 est relié à L2, le moteur est
alimenté, mais deux phases sont inversées ;
- Le moteur fonctionne alors dans le sens arrière (antihoraire).
Description

- Q2 : sectionneur porte fusible ;


- F1 : relais thermique de protection du moteur M ;
- KM1 : contateur marche avant ;
- KM2 : contacteur marche arrière ;
- S0 : boutton poussoir arrêt ;
- S1 : bouton poussoir marche ;
- S2: interrupteur fin de course
f. Courbes caractéristique :

g. Avantages et inconvénients :
- Avantages :
o Simplicité de l’appareillage ;

Dépolice OPPEPAMA PLET F2


Commande des machines Tle F3 Lycée Technique de Santchou

o Couple important ;
o Temps de démarrage minimal pour un moteur à cage
- Inconvénients :
o Appel de courant très important, intensité de démarrage 4 à 8 fois
l’intensité nominale
o Démarrage brutal
h. Applications :
- Moteurs de petite puissance ;
- Machines ne nécessitant pas une mise en vitesse progressive ;
- Machine nécessitant un bon couple de démarrage

NB : Unverrouillage mécanique est nécessaire pour éviter le court circuit entre


les deux phases dans le cas où les contacteurs KM1 et KM2 seraient fermés
ensemble. Un verrouillage électrique par les contacteurs KM1 et KM2 permet de
compléter le verrouillage mécanique dans le cas où ce dernier serait défaillant.

Dépolice OPPEPAMA PLET F2


Commande des machines Tle F3 Lycée Technique de Santchou

Chapitre 3 : démarrage étoile-triangle des Moteurs asynchrones


triphasés :
I- Principe :
Le démarrage s’effectue en 02 temps :
- Premier temps : chaque enroulement du stator est alimenté sous une
tension réduite en utilisant le couplage Y. il en est ainsi le temps que la
vitesse du moteur atteigne environ 80% de sa vitesse nominale ;
- Le temps de passage entre les 02 couplages doit être très bref
- Deuxième temps : chaque enroulement du stator est alimenté par sa
tension nominale, changeant le couplage au triangle. Le couplage peut
atteindre la valeur de pointe démarrage direct. Cette pointe est de courte
durée et provient du fait que, les forces électromotrices qui subsistent au
stator lors du couplage triangle ne sont pas en opposition de phase avec la
tension de ligne. Le couple subit donc une forte pointe pour retomber
rapidement à sa valeur nominale.

II- Grandeur et courbes caractéristiques :

3KLM = 0,5 à 0,7 3RIM KLM = 1,3 à 2,6 T RIM

Dépolice OPPEPAMA PLET F2


Commande des machines Tle F3 Lycée Technique de Santchou

III- Démarrage étoile-triangle un sens de marche :


a. circuit de puissance

Description :

- KML : contacteur de ligne ;


- KMY : contacteur étoile ;
- KM∆ : contacteur étoile.

Dépolice OPPEPAMA PLET F2


Commande des machines Tle F3 Lycée Technique de Santchou

b. Circuit de commande

NB : associer un contacteur auxiliaire au contacteur de ligne KM2

IV- Fonctionnement :

La commande est effectuée


effectu par des boutons poussoirs momentanés (S1 et
S2).

Une impulsion sur le bouton poussoir MARCHE (S2) met la bobine du


contacteur étoile (KM1) sous tension et ferme son contact ; ce dernier
alimente KM2 le contacteur de ligne. Le contact KM2 étant maintenant
fermé, il auto alimente la bobine KM2, démarre le cycle de la temporisation

Dépolice OPPEPAMA PLET F2


Commande des machines Tle F3 Lycée Technique de Santchou

et permet l'auto maintient du contacteur KM1. Notons qu'un contact de KM1


interdit la mise sous tension de KM3.

Nous sommes ici dans la phase couplage étoile et le moteur prend de la


vitesse.

Le temps préréglé du dispositif de temporisation s'écoule et les contacts de


la temporisation se déclenchent.
La bobine KM1 n'est plus alimentée (le contact NC temporisé KM2 s'ouvre
alors) et de ce fait autorise l'alimentation de KM3 conjointement avec le
contact NO de temporisation KM2.
KM3 s'enclenche et permet au couplage triangle d'être effectif.
notons aussi qu'un contact de KM3 interdit la mise sous tension de KM1 (ce
dispositif est un ou exclusif appelé verrouillage électrique).
Une impulsion sur le bouton poussoir S1 (BP ARRET) arrête le moteur.
V- inversion du sens de rotation

a. Circuit de puissance

- KM1 : contacteur sens 1 ;


- KM2 : contacteur sens 2 ;
- KM3 : contacteur étoile ;
- KM4 : contacteur triangle.

Dépolice OPPEPAMA PLET F2


Commande des machines Tle F3 Lycée Technique de Santchou

b. Circuit de commande

L1, L3 : arrivée du réseau triphasé

Q1 : sectionneur porte-fusibles tripolaire équipé avec 2 contacts à fermeture

F2 : relais de protection thermique

F1 : fusible

S1 : bouton-poussoir "ARRÊT" à ouverture et à retour automatique

S2 : bouton-poussoir "MARCHE AVANT" (MAAV) à fermeture et à retour


automatique

S3 : bouton-poussoir "MARCHE ARRIERE" (MA AR) à fermeture et à retour


automatique.

Les contacts à ouverture KM12et KM22assurent le verrouillage électrique des


deux sens de marche.

Dépolice OPPEPAMA PLET F2


Commande des machines Tle F3 Lycée Technique de Santchou

- - -V- - - Ce symbole traduit un verrouillage mécanique entre les deux


contacteurs (à un instant donné un seul des deux contacteurs peut être fermé).
VI- Avantages et inconvénients :
Pour diminuer la brutalité au démarrage et réduite le courant d’appel, le
moteur démarre avec une connexion en étoile pour ensuite revenir vers le
couplage en triangle. Les enroulements sont alimentés avec une tension 3 fois
plus faible.

Le démarrage étoile triangle provoque un temps de démarrage long et un


couple réduit. L’autre inconvénient est qu’on ne peut éviter une coupure
d’alimentation lors du passage étoile-triangle.
VII- Applications.
Ce type de démarrage est plutôt conseillé pour le démarrage à vide ou
pour les machines ayant un couple résistant au démarrage assez faible.

Dépolice OPPEPAMA PLET F2


Commande des machines Tle F3 Lycée Technique de Santchou

Chapitre 3 : généralités sur l’automatisme et le GRAFCET

Leçon 5 : généralités sur l’automatisme


1- Définition :
a. Automatisme :
En industrie, l'automatisme industriel désigne l'ensemble des technologies
utilisant l'électronique, l'électrotechnique, la mécanique, la télécommunication
afin de concevoir des machines ou des processus automatisés pouvant accomplir
des taches sans intervention humaine.
b. Cahier de charge :
En automatisme, le cahier de charge est un descriptif fournit par l’utilisateur
au concepteur d’un système automate pour lui indiquer les différents modes de
marche et de sécurité que devra posséder l’automatisme.

Il décrit les différent comportements de la partie opérative (partie puissance)


par rapport à la partie commande.

2- Constitution générale d’un automatisme :


Un système automatisé comprend principalement 03 parties qu’on peut
représenter comme suit :

a. Partie commande :
Encore appelée ‘’partie traitement des informations’’, la partie commande
regroupe tous les composants de traitement des informations devants conduire à
la bonne marche de la partie opérative. Elle communique avec l’opérateur par le

Dépolice OPPEPAMA PLET F2


Commande des machines Tle F3 Lycée Technique de Santchou

biais d’un pupitre. Elle communique avec la partie opérative au travers


d’interfaces.
b. Partie opérative :
Encore appelée partie puissance, la partie opérative assure la transformation
de la matière d’œuvre. Elle est constituée de:

- La partie mécanique : charriots ; glissières ; engrenages ; poulies ;


broches…etc.
- Les actionneurs : qui convertissent l’énergie d’entrée disponible sous une
certaine forme (électrique, pneumatique, hydraulique) en une énergie
utilisables sous une autre forme tel que :
o Une énergie thermique destinée à chauffer un four
o Une énergie mécanique de translation (cas d’un charriot) ;
o Une énergie mécanique de rotation (cas d’un moteur)
- Les pré actionneurs : qui reçoivent les signaux de commande de la partie
commande et réalisent alors la commutation de puissance avec les
actionneurs. Les pré actionneurs sont :
o Les contacteurs pour les moteurs électriques ;
o Les distributeurs à commande soit électrique, soit pneumatique
pour les pour les vérins ainsi que les hydrauliques et pneumatiques
Contacteur :

Dépolice OPPEPAMA PLET F2


Commande des machines Tle F3 Lycée Technique de Santchou

Vérin

- Les capteurs : qui communiquent à la partie commande les informations


sur la position d’unn mobile en mouvement,, la vitesse, la présence
éventuelle
elle d’une pièce ou d’une pression…etc. nous disposons :
o Des capteurs T.O.R (Tout Ou Rien)
o Des capteurs numériques
nu ;
o Des capteurs analogiques ou proportionnels
- Les appareils de ligne : qui représentent l’ensemble des composants
indispensables à la mise en œuvre et à la bonne marche de l’automatisme.

Dépolice OPPEPAMA PLET F2


Commande des machines Tle F3 Lycée Technique de Santchou

c. Partie pupitre :
La partie pupitre ou partie relation permet à l’opérateur de dialoguer avec la
partie opérative et la commander. Elle comporte doc :

- Des capteurs de commande : marche ; arrêt ; arrêt d’urgence ;

Dépolice OPPEPAMA PLET F2


Commande des machines Tle F3 Lycée Technique de Santchou

- Des voyants de signalisation : mise sous tension ; fonctionnement


anormal…etc. ;

- Des appareils de mesure de pression, de tension, d’intensité :


d. Les interfaces :

C’est la partie qui veille au maintient de la compatibilité entre les signaux qui
circulent entre la partie commande et la partie opérative. I en existe 02 types :

- Celles qui permettent un changement d’énergie : ce sont par exemple des


relais instantanés, des contacteurs auxiliaires …etc.;
- Et celles qui permettent un changement de type d’énergie : ce sont les
interfaces électropneumatique, les contacts à pression.

Tout cet ensemble d’éléments seront donc associés pour permettre la


réalisation d’une tache sans plus avoir forcement recours à l’intervention
humaine, grâce à un langage purement électronique connut sous le nom de
GRAFCET

Dépolice OPPEPAMA PLET F2


Commande des machines Tle F3 Lycée Technique de Santchou

Leçon 6 : le GRAFCET

I- Définition :
Le GRAFCET (Graphe Fonctionnel de Commande des Étapes et Transitions)
est un mode de représentation et d’analyse d’un automate, particulièrement
adaptés aux systèmes à évolution séquentielle. En d’autres termes, c’est une
décomposition étapes par étapes d’un système automatique de production grâce
à un langage graphique

Le GRAFCET est donc caractérisé par un ensemble :

- D’étapes auxquelles on associe des actions ;


- Des transitions entre étapes auxquelles sont associée des conditions de
transition (réceptivité) ;
- Des liaisons orientées entre les étapes et les transitions.
Exemple :

Dépolice OPPEPAMA PLET F2


Commande des machines Tle F3 Lycée Technique de Santchou

II- Etapes :
Une étape symbolise un état ou une partie de l’état du système au cours de
laquelle l’action reste inchangée. Elles sont numérotés en ordre croissant. Deux
états de l’étape sont possibles :

- Etape Active, représentée par un carré contenant un chiffre sur sa partie


supérieure avec un point ou jeton en dessous;

- étape inactive ou étape tout cout, tout simplement représentée par un


carré contenant un chiffre sur sa partie supérieure

Plus spécifiquement on distingue aussi :

- L’étape initiale du système représentée par un carré double


numériquement marqué

Dépolice OPPEPAMA PLET F2


Commande des machines Tle F3 Lycée Technique de Santchou

- Etape initialisable, représentée par un carré doublé d’un carré en traits


interrompus à l’intérieur et marqué numériquement

NB : un GRAFCET comporte toujours une étape obligatoire.

III- Macro étape :


Une macro étape (ME) est la représentation unique d’un ensemble d’étapes et
de transitions nommées expansion d’étapes. En d’autres termes c’est une
expansion du GRAFCET qui se substitue à une étape de celui-ci.

Mn Ou Mn

NB : aucune action ne doit être associée à une macro étape.

La structure de la ME obéit à certaines règles de constructions qui sont :

- Toujours comporter une étape d’entrée et une étape de sortie ;


- L’étape d’entrée est s’active dès le franchissement de la transition amon
de la macro étape ;
- L’activation de l’étape de sortie de l’expansion déclenche le
franchissement de la transition avale de la ME

Dépolice OPPEPAMA PLET F2


Commande des machines Tle F3 Lycée Technique de Santchou

IV- Transition :
Une transition entre deux étapes se représente par une barre perpendiculaire
aux liaisons orientées. Elle indique la possibilité d’évolution qui existe entre 02
étape et donc la succession de 02 activités NB: Il n'y a toujours qu'une et qu'une
seule transition.

A chaque transition est associée une condition logique appelée receptivité


qui est la condition sine qua non pour passer d’une étape à l’autre.

V- Réceptivité :
La réceptivité est la condition logique et obligatoire qui permet l’évolution
d’un système. Si la réceptivité est vraie (=1), le système peut évoluer.

Dépolice OPPEPAMA PLET F2


Commande des machines Tle F3 Lycée Technique de Santchou

Les réceptivités peuvent être soit :

- Des comptes rendus en provenance de la partie opératives ;


- Soit des consignes en provenance du pupitre.

VI- La temporisation :

Certaines actions dans un système automatisé nécessitent un temps d’attente


avant leur exécution. On parle de temporisation.

La temporisation est donc une action conditionnelle dans laquelle le temps


intervient comme condition logique.

Dépolice OPPEPAMA PLET F2


Commande des machines Tle F3 Lycée Technique de Santchou

VII- L’aiguillage :
Dans un GRAFCET, l’aiguillage est une séquence dans laquelle le
GRAFCET se décompose en 02 ou plusieurs séquences selon un choix
conditionnel. On parle aussi de convergence en OU

NB : tout comme la convergence en OU, il existe aussi une divergence en


OU. Dans ce cas, 02 ou plusieurs séquences du GRAFCET convergent vers une
seule séquence.

Si les 02 conditions a et d sont à 1 simultanément, les étapes 2 et 4 vont


devenir actives simultanément, une situation qui n’est pas voulu par le
concepteur. Elles doivent donc être des conditions exclusives.

VIII- Reprise de séquence ou saut d’étapes :


Le saut d’étape est une action qui permet de sauter une ou plusieurs étapes
les actions associées à celle ci celles-ci ne sont pas nécessaires à réaliser. Tandis
que la reprise de séquence ou boucle permet de reprendre une ou plusieurs fois
une séquence tant qu’une condition n’est pas obtenue.

Dépolice OPPEPAMA PLET F2


Commande des machines Tle F3 Lycée Technique de Santchou

IX- Séquences simultanées :


Encore appelé ‘’parallélisme’’ entre 02 ou plusieurs séquences, ou encore
divergence convergence en ET, est une séquence au cours de laquelle plusieurs
activités indépendantes peuvent se dérouler simultanément. Le début d’une
divergence en ET et la fin d’une convergence en ET d’un parallélisme structurel
sont représentés par 02 traits parallèles.

La synchronisation permet alors d’attendre la fin de plusieurs activités se


déroulants en parallèles pour continuer une seule.

Dépolice OPPEPAMA PLET F2

Vous aimerez peut-être aussi