COURS Mesure Et ESSAI Des Machines

Electronique de puissance
Essais des machines électriques
Classes : Tle F3 et bac pro électrotechnique

Tle F3 et BAC pro ETECH Cours de mesures électroniques
Mesures électroniques
Thème1 : Le transistor en commutation
Thème 2 : L’AOP en montage inverseur
Thème 3 : L’AOP en montage non inverseur
Thème 4 : L’AOP en montage dérivateur
Thème 5 : L’AOP en montage intégrateur
Thème 6 : Le multivibrateur à transistors
Thème 7 : Le multivibrateur astable avec AOP
Thème 8 : Le multivibrateur astable avec NE555
Thème 9 : Le hacheur série
Thème 10 : Le redressement commandé
Thème 11 : Le gradateur de lumière
Essais des machines
Transformateur monophasé
Moteur asynchrone triphasé
Machines à courant continu
Machine synchrone
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THEME 1 : LE TRANSITOR EN COMMUTATION
1. But
Réaliser une porte logique avec un transistor fonctionnant en commutation.
2. schéma de montage
2.1. Montage 1
Matériel
D1 = D2 = D3 = D4 = 1N4007 ; RB1 = RB2 = 15 KΩ ; RC = 1,5 KΩ ; T:2N2222 ou BC108
Données
Vcc= 12 V
VD3 =VD4 = VBEsat = 0,7V
VCE sat = 0,4V
2.1.1. fonctionnement
 Si au moins une des variables d’entrées (e1 ou e2) est à zéro (relié à la
masse) alors IB = 0 (T bloqué) et Vs= VCE = VCC, donc S = 1
 Si e1= e2 = 1(e1 et e2 reliées à + Vcc) alors on a RB1 = RB2 + B : le transistor
se sature (devient passant) et : Vs= VCEsat =0,4V≅ 0, donc S = 0
2.1.2. Table de vérité
e1 e2 S
0 0 1
0 1 1
1 0 1
1 1 0
Nom de la porte logique correspondante : il s’agit d’une porte logique non ET
(NAND).
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2.1.3. Détermination des courants B et C
 Calcul de B
Loi des nœuds au point A :

RB1 = B + RB2
Loi des mailles en entrée :
VCC = RB1. RB1 + VD3 + VD4 + RB2. RB2
𝑉𝐵𝐸 𝑠𝑎𝑡
VBESAT = RB2. RB2 === RB2 =
𝑅𝐵2
0,7 0,7.10−3
AN : RB2 = =
15.103 15
→ RB1 RB1 = VCC – (VD3 + VD4 + RB2. RB2), or RB2. RB2 = VBEsat
→RB1. RB1 = VCC – (VD3 + VD4 + VBEsat)
VCC – (VD3 + VD4 + VBEsat)

→RB1 =
𝑅𝐵1
12 – (0,7 + 0,7 + 0,7) 9,9.10−3

AN : RB2 = =
15.103 15
RB1 = B + RB2 → B = RB1 - RB2
9,9.10−3 -3 0,7.10−3
AN : B = –
15 15
(9,9 – 0,7).10−3
= ; B  0,613.10-3A = 0,613mA
15
 Calcul de C
Loi des mailles en sortie
VCC = VCE sat + RC - C

VCC – VCEsat 12−0,4 11,610−3
→ C = AN : C = = ; C = 7,73.10-3A
𝑅𝐶 1,5.103 1,5
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2.2. Montage 2
2.2.1. Analyse du fonctionnement
 Si au moins une des variables d’entrées (e1 ou e2) est à 1 (relié à la source
Vcc), alors le transistor se sature (devient passant) et Vs = VCEsat = 0 ,4 V≅ 0,
donc S = 0
 Si e1= e2 = 0 (e1 et e2 reliées à la masse) alors on a B = 0 : le transistor se

bloque et : Vs = VCE = VCC, donc S = 1
2.2.2. Table de vérité
e1 e2 S
0 0 1
0 1 0
1 0 0
1 1 0
Nom de la porte logique correspondante : il s’agit d’une porte logique non OU (NOR).
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TRAVAIL DEMANDE
I. PREPARATION : pour chaque montage,

1. Expliquer le fonctionnement du montage.
2. Etablir la table de vérité.
3. Quelle est la fonction réalisée par le montage.
4. Calculer IB et Ic (pour le montage 1 uniquement).
II. MANIPULATION ET COMPTE RENDU
Réaliser chaque montage puis :
1. Vérifier la table de vérité.

2. Mesurer IB, Ic et comparer aux valeurs calculées plus haut.
3. Tracer le chronogramme de Vs = f (e1 et e2).
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Thème 2 : AOP en montage inverseur
1. But
A partir d’une tension d’entrée Ve quelconque, obtenir une tension de sortie Vs

amplifiée et de signe contraire à Ve
2. Schéma de montage
Liste du matériel
- Alimentation symétrique ±15 V

- Potentiomètre de 100 KΩ ; R1 = 10 KΩ ; R2 = 10 KΩ ; AOP = A741
3. Principe de fonctionnement
La tension d’entrée Ve est reliée à l’entrée inverseuse par l’intermédiaire de R1.

Cette entrée inverseuse est reliée à la sortie par l’intermédiaire de la résistance R 2. Il
y a donc contre réaction d’où fonctionnement en régime linéaire.
La variation du potentiomètre P permet de régler Ve entre + 15V et –15V.
L’AOP amplifie ensuite le signal d’entrée Ve en un signal de sortie Vs de signe
contraire.
4. Expression de l’amplificateur « Av »
Règle de l’AOP: i+ = i- = 0
𝑉𝑠.𝑅1+𝑉𝑒.𝑅2
En régime linéaire : Vd = V+-V- = 0, donc V += V - =
𝑅1+𝑅2
𝑅2
V+= 0, donc V - = 0 et = 0 soit Vs = − Ve
𝑅1
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𝑉𝑠 𝑅2
L’amplification Av est alors : Av = =-
𝑉𝑒 𝑅1
4. Allure théorique de Vs = f (Ve)
5. Tableau de relevé
Ve 0
(V)
Vs 0
(V)
TRAVAIL DEMANDE
I. PREPARATION
2. Exprimer Vs en fonction de Ve, R1 et R2.
3. Calculer le coefficient d’amplification avec les valeurs des résistances
indiquées sur le schéma.
4. Donner l’allure théorique de Vs(Ve).
Réaliser le montage puis :
1. Relever les variations de Vs en fonction de Ve.

2. Tracer la caractéristique Vs(Ve).
3. Déterminer le coefficient d’amplification.
4. Commenter l’allure de la caractéristique.
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THEME 3 : AOP en montage non inverseur

1. But
A partir d’une tension d’entrée Ve quelconque, obtenir une tension de sortie Vs

amplifiée de même signe Ve.
La tension d’entrée Ve à la sortie du potentiomètre est reliée à l’entrée non inverseur

Cette tension peut varier de +15v à -15v.
L’entrée inverseuse est reliée à la sortie par l’intermédiaire de la résistance R 2. Il y a
donc contre réaction d’où fonctionnement en régime linéaire.
On obtient Vs en sortie amplifiée de même signe que Ve.
4. Expression de l’amplification « Av »
Règle de l’AOP: i+ = i- = 0
𝑉𝑠.𝑅1
En régime linéaire : Vd = V +- V - = 0, V + = Ve et V - =
𝑅1+𝑅2
𝑉𝑠.𝑅1 𝑅2+𝑅1 𝑅2
V+= V -, donc Ve = soit Vs = ( ) 𝑉𝑒 = (1 + ) Ve
𝑅1+𝑅2 𝑅1 𝑅1
𝑉𝑠 𝑅2
Le coefficient d’amplification Av : Av = =1 +
𝑉𝑒 𝑅1
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5. Allure théorique de Vs = f (Ve)
6. Tableau de relevé
Ve (V) 0
Vs (V) 0
TRAVAIL DEMANDE
I. PREPARATION
2. Exprimer Vs en fonction de Ve, R1 et R2.
3. Calculer le coefficient d’amplification avec les valeurs des résistances
indiquées sur le schéma.
4. Donner l’allure théorique de Vs(Ve).
Réaliser le montage puis :
1. Relever les variations de Vs en fonction de Ve.

2. Tracer la caractéristique Vs(Ve).
3. Déterminer le coefficient d’amplification.
4. Commenter l’allure de la caractéristique
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THEME 4: L’AOP EN MONTAGE DERIVATEUR
1. But
Obtenir une tension de sortie Vs(t) proportionnelle à la dérivée d’une tension d’entrée
quelconque Ve(t).
Matériel
 Résistances : R1 = 100Ω R2 = 1K

 Condensateurs : C1 = 0.1µf ; C2 =10nF
 AOP : A 741
 Alimentation symétrique ± 15V
Le signal d’entrée Ve(t) est appliqué à l’entrée inverseuse de l’AOP à travers la

résistance R1 et C en série. Cette même entrée inverseuse est reliée à la sortie par
l’intermédiaire de R2 et C2 en parallèle. Il y a donc contre-réaction d’où
fonctionnement en régime linéaire.
L’AOP donne en sortie une tension Vs(t) proportionnelle à la dérivée de Ve(t).
𝑑𝑉𝑒
Si R1 est court-circuitée et C2 débranchée : On a : Vs = - R2.C 𝑑𝑡
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TRAVAIL DEMANDE
I. PREPARATION
1. Expliquer le principe de fonctionnement du montage ;

2. Montrer que l’expression de la tension de sortie vs peut se mettre sous la
𝑑𝑉𝑒
forme vs = - R2.C1. , lorsque R1 est court-circuitée et C2 débranchée.
𝑑𝑡
3. Calculer l’amplification du montage en fonction de R1 ; R2 ; C1 ; C2 et ω
lorsque Ve est sinusoïdale de pulsation ω pour :
- R1 = 0 et C2 débranché.
- R1 ≠ 0 et C2 branché.
1. Réaliser le montage et appliquer à l’entrée une tension triangulaire de

valeur efficace 2V et de fréquence 250Hz.
2. Visualiser et relever les oscillogrammes de ve(t) et vs(t).
3. Quelle est la période et la fréquence de vs(t).
4. Mesurer les valeurs efficaces de Ve et Vs et calculer la valeur numérique
de l’amplification.
5. Tirer une conclusion.
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THEME 5: L’AOP EN MONTAGE INTEGRATEUR
1. But
Obtenir une tension de sortie vs(t) proportionnelle à la primitive d’une tension

d’entrée quelconque ve(t).
Données :
Résistances : R1 = R2= 33KΩ ; R3 = 2.2MΩ

Condensateur : C =10nF
AOP : uA741
Alimentation symétrique ± 15V
Le signal d’entrée Ve(t) est appliqué à l’entrée inverseuse de l’AOP à travers la

résistance R1. Cette même entrée inverseuse est reliée à la sortie par l’intermédiaire
de R3 en parallèle avec C. Il y a donc contre-réaction d’où fonctionnement en
régime linéaire.
L’AOP donne en sortie une tension vs(t) proportionnelle à la primitive de ve(t).
1
Si R3 est déconnectée, on obtient Vs = -
𝑅1𝐶
∫ 𝑣𝑒 (𝑡)
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TRAVAIL DEMANDE
I. PREPARATION
1
1. Montrer que quand R3 est déconnectée Vs(t) = - .∫ 𝑣𝑒(𝑡)
𝑅1𝐶
𝑉𝑒
2. Déterminer l’amplification Av= lorsque R3 est connectée,
𝑉𝑠
ve(t) une tension sinusoïdale de pulsation ω.
3. On applique à l’entrée une tension rectangulaire de valeur
efficace 5V et de fréquence f = 500Hz. Donner l’allure de la
tension de sortie vs(t).
II. MANIPULATION
Pour ve(t) une tension rectangulaire de fréquence 500 Hz et de valeur

efficace 5V :
1. Visualiser et relever les oscillogrammes de ve(t) et vs(t).
2. Déterminer la période et la fréquence de la tension vs(t).
3. Mesurer les valeurs efficaces des tensions ve(t) et vs(t) puis
calculer la valeur de l’amplification.
4. Conclure.
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THEME 6: LE MULTIVIBRATEUR ASTABLE A TRANSISTORS
1. But de la Manipulation
Obtenir un signal rectangulaire à partir de 2 transistors fonctionnant en commutation.
Liste du matériel
R1= R2 = 2.2kΩ; R3 = R4 = 100Ω; C1 = C2 = 0, 1 f
T1 = T2 = 2N2222
3 Analyse du fonctionnement
Au début du cycle : considérons C1 chargé et C2 déchargé.
 « C1 » chargé va commencer à se décharger en imposant à la base de T1

une tension VBE1 positive et égale à VBE1sat ≅ 0,7𝑉. IB1 prend naissance et T1
se sature (T1 passant) : VCE1 = VCESAT  0, donc S1 = 0
Au même moment, C2 déchargé va commencer à se charger en imposant à
la base de T2 une tension VBE2 négative. T2 est donc bloquée.
VCE2 ≅ VCC = 12V  0, donc S2 = 1
 A la fin de la décharge, C1 va commencer à se charger en imposant à la base

de T1 une tension VBE1 négative (VBE1 ˂ 0). T1 se bloque.
VCE1 ≅VCC = 12 V > 0, donc S1 =1.
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De même à la fin de la charge, C2 va commencer à se décharger en

imposant à la base de T2 une tension VBE2 positive et égale à VBE2sat ≅ 0,7 V.
T2 se sature (devient passant) :VCE2 = VCE2sat ≈ 0, donc S2 = 0.
4. Période d’un cycle de fonctionnement ou période e basculement

T = t1 + t2 = 0,69 (R1.C1 + R2.C2)
AN : T = t1 + t2 = 0,69 (0,1.10-6 X 2,2.103 + 0,1.10-6 X 2,2.103)=3,036.10-4s
𝟏
5. Fréquence d’oscillation ou de basculement fo = 𝑻
1 1
fo = = = 3294Hz.
𝑇 3,03610−4
6. Allure théorique des courbes
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TRAVAIL DEMANDE
I. PREPARATION
1. Expliquer brièvement le fonctionnement du montage.
2. Avec les valeurs des composants indiquées, déterminer la valeur théorique de
la fréquence de basculement.
3. Dessiner les allures théoriques des tensions VCE1, VCE2, VBE1 et VBE2.
II. MANIPULATION et COMPTE RENDU

1. Réaliser le montage conformément au schéma.
2. Visualiser et relever les oscillogrammes des tensions VCE1, VCE2, VBE1
et VBE2.
3. Déterminer à partir des oscillogrammes la fréquence de chaque
oscillogramme.
4. Pour les oscillogrammes de VCE1 ou VCE2, calculer le rapport cyclique.
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THEME 7 : MULTIVIBRATEUR ASTABLE A AMPLIFICATEUR

OPERATIONNEL
1. But
Obtenir un signal rectangulaire périodique à fréquence f et rapport cyclique α

constants.
Materiel: R1 = 10KΩ; R2 = R3 = 33 KΩ; C = 22F; AOP: A741
3. Fonctionnement du montage
Aucune alimentation extérieure n’est appliquée au montage. L’AOP fonctionne en

mode comparateur et la sortie bascule entre 2 états stables ± Vsat (±15V) suivant le
signe de la tension différentielle Vd.
𝑅3 𝑅3
Vd = V+-V- = Vs – Vc = ± Vsat – Vc
𝑅2+𝑅3 𝑅2+𝑅3
𝑅3
La tension de référence est: V+= ± Vsat = ± 0,5 Vsat = ± 7,5V
𝑅2+𝑅3
Le condensateur C se charge et se décharge à travers la résistance R1 selon l’état

de la tension de sortie Vs.
 1ère phase : Considérons le condensateur initialement déchargé (Vc=0)

et Vs = +Vsat = 15 V ; V+ = 7,5 V
Vd = 7,5 – Vc
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Le condensateur se charge .La tension Vc augmente et Vd va diminuer. Lorsque Vc

atteint 7,5 V, la tension différentielle s’annule et devient négative. La sortie bascule à
– Vsat= -15 V.
 2ème phase : Vs = -15V et V+ = - 7,5V

Vd = - 7,5 V - Vc
Le condensateur se décharge à travers R1 jusqu’à décharge totale (Vc=0). Alors il se

charge négativement ( Vc devient négative). La tension Vc diminue et Vd augmente.
Lorsque Vc atteint -7 ,5 V, la tension différentielle s’annule et redevient positive. La
sortie bascule encore à +Vsat= +15 V.
 3ème phase : Vs = 15 V et V+ = 7,5 V

Vd = 7,5 – Vc
Le condensateur déchargé va encore se recharger. Vc va croitre encore et Vd va

diminuer .Lorsque Vc va atteindre 7,5V, Vd s’annule et redevient positive. La sortie
bascule encore de +Vsat à –Vsat = -15V et le cycle recommence.
4. Période et fréquence du signal

Soit td le temps de décharge : td = R1.C.ln3
Soit tc le temps de décharge : tc = R1.C.ln3
T= tc +td = 2. R1.C.ln3 = ………………..
1 1
La fréquence f = = =.......................
𝑇 2𝑅1 𝐶𝑙𝑛3
5. Le rapport cyclique α
𝑡𝑐 𝑅𝐶𝑙𝑛3 1
α= = = =0,5
𝑇 𝑅𝐶𝑙𝑛3 2
6. Allure de la courbe Vs = f(Ve)
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TRAVAIL DEMANDE
I. PREPARATION
2. Tracer l’allure théorique de Vs = f(Ve).
3. Avec les valeurs des composants, calculer les temps de charge et de
décharge du condensateur. En déduire la fréquence et le rapport cyclique.
4. Déterminer l’expression de V+. Calculer ses valeurs.
5. Déterminer l’expression de Vd en fonction de R2 ; R3 et Vsat et Vc.
I. MANIPULATION ET COMPTE RENDU

1. Réaliser le montage.
2. Visualiser et relever Vs et Vc.
3. Déterminer la fréquence f et le rapport cyclique.
4. Mesurer les tensions de basculement.
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THEME 8 : LE MULTIVIBRATEUR ASTABLE A CIRCUIT

INTEGRE (NE 555)
1. But de la manipulation
Obtenir un signal en créneau (signal carré) de fréquence f constante et de rapport

cyclique variable.
Matériel
R1 = R3 = 470Ω
Potentiomètre : R2 = 100KΩ
Condensateurs : C1 = C2 = 22nF
Diode D : 2N4007
Circuit intégré : NE555
La variation du potentiomètre (R2) permet de régler la durée de la charge et de la

décharge du condensateur C1.Considérons le condensateur initialement déchargé :
 1ère phase : Dès la mise sous tension, le condensateur commence à se
charger et Vc augmente. Lorsque Vc atteint 2/3 de Vcc, la sortie 3 du NE555
passe au niveau bas (0 V).
 2ème phase : C1 commence à se décharger et la tension Vc diminue ; une fois
que Vc atteint 1/3 de Vcc à l’entrée 6 du NE555, la sortie 3 passe au niveau
haut (Vcc).
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 3ème phase : C1 commence à se charger de nouveau et Vc augmente.

Lorsque Vc atteint 2/3 de Vcc, la sortie 3 du NE555 passe au niveau bas (0
V) et le cycle repend.
4. Allure de la courbe Vs = f (Vc)
a. Détermination de Rc mini (R2 = 0) et Rc maxi :

Rc mini = R1 = 470Ω
Rc maxi = R1+R2 = 470+100000 = 100.470Ω.
b. Rapport cyclique 
𝑡𝑐 𝑡𝑐
= =
𝑇 𝑡𝑐+𝑡𝑑
Tc = Rc.C1.ln2
Td = Rd.C1.ln2
Rc.C1.ln2 Rc
= =
Rc.C1.ln2 + Rd.C1.ln2 Rc+ Rd
Rcmini R1 470
mini = = = = 0,0046
Rc+ Rd R1+ R2+R3 470+100000+470
Rcmaxi R1+R2 470+100000

 maxi = = = = 0,99
Rc+ Rd R1+ R2+R3 470+100000+470
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c. Période (T) et fréquence (f) du signal
 Période T
T = Tc + Td
Tc = Rc.C1.ln2
Td = Rd.C1.ln2
T = (Rc + Rd).C1.ln2 = (R1 + R2 + R3).C1.ln2
AN : T = 22.10-9.ln2 x (470 + 100 000 + 470)= 0,00154 s = 1,54 ms
1
 Fréquence f =
𝑇
1
AN: f = = 649, 35 Hz
0.00154
TRAVAIL DEMANDE
I. PREPARATION
2. Tracer l’allure théorique de Vs = f(Ve).
3. Avec les valeurs des composants, calculer les temps de charge et de
décharge du condensateur. En déduire la fréquence.
4. Calculer le rapport cyclique pour Rcmini et Rcmaxi.

2. Visualiser et relever Vs et Vc.
3. Déterminer la fréquence f et le rapport cyclique α pour les valeurs
extrêmes de R2.
4. Mesurer les tensions de basculement.
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THEME 9 : LE HACHEUR
Obtenir une tension continue variable à partir d’une tension continue constante.
Matériel.
- R1 = R3 = 10OΩ ; R4 = 1,5 kΩ ; R5 = 1kΩ; R2 = 100 kΩ

- Condensateurs : C1 = C2 = C3 = 0,1µf
- Diodes : D1 = 1N4118 ; D2 = D3 = 1N4007
Transistors : T1 = BD437 ; T2 = 2N3055
- Ch : Charge résistive de 500Ω ; puis inductive
La variation du potentiomètre entraine la modification du temps de charge et de

décharge du condensateur C1. Le montage du NE555 est un multivibrateur astable à
rapport cyclique variable et fréquence constante. On obtient donc à la sortie du
NE555, un signal rectangulaire.
Ce signal rectangulaire périodique va rendre passants les 2 transistors à chaque fois
qu’il est au niveau haut et bloqués pendant les phases de niveau bas.
Lorsqu’on varie la valeur de R2 (variation des durées de charge et de décharge du
condensateur), on obtient donc aux bornes de la charge une tension rectangulaire
périodique de valeur moyenne réglable.
La résistance R4 permet de limiter le courant à la base de T1.
Le transistor T2 est appelé contact électronique de la charge.
L’ensemble T1 et T2 ainsi montés est appelé transistor Darlington.
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D2 est une diode appelé diode de roue libre. Elle assure la protection du transistor
contre les surtensions lorsque la charge est inductive. Elle se monte en parallèle
inverse avec la charge. On l’appelle aussi diode d’étouffement.
L’ensemble C3, R4 et D3 est un circuit d’aide à la commutation du transistor
Darlington.
4. Rapport cyclique
𝑉𝑠 8
= ; exemple : Ve = 12 V et Vs = 8 V  = = 0.666
𝑉𝑒 12
5. Allure théorique de Vs et Ic
5.1. Chargé résistive
5.2. Charge inductive
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Travail demandé :
I. PREPARATION
1- Expliquer le fonctionnement du montage ;

2- Préciser le rôle de la diode D2 ;
3- Donner le nom correspondant au montage des deux transistors T1 et T2 ;
4- Déterminer le rapport cyclique du NE555 pour Vs = 8V ;
5- Tracer l’allure théorique de la tension à la sortie du NE555.
1- Réaliser le montage avec charge résistive.

2- Régler α = 0,8 et relever les oscillogrammes de Vs.
3- Mesurer les tensions de basculement.
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THEME 10 : LE GRADATEUR DE LUMIERE
Un gradateur est un convertisseur alternatif / alternatif. Il permet d’obtenir une
tension sinusoïdale de fréquence constante mais de valeur efficace réglable à partir
d’une tension alternative sinusoïdale de fréquence et de valeur efficace constantes.
Matériel
UTR : Triac TIC 106D ; P=100 KΩ ; L: LAMPE DE 24V; Di: Diac de 32V
R1= 1KΩ; R2= 10KΩ; C1=C2= 0, 1µF.
Le triac placé en série avec la lampe, permet le réglage de l’alimentation de celle-ci
(éclairement de la lampe).Le potentiomètre, en association avec le condensateur C1,
permet de déterminer le retard de l'impulsion pour alimenter la gâchette du triac
(signal en dent de scie), au travers du diac 32V.
L’ensemble R1, le potentiomètre, C1, R2, C2 avec le diac permettent de générer un
signal alternatif en dent de scie pour la commande de la gâchette du triac.
Le diac comme le triac étant tous bidirectionnels, la lampe sera alimentée avec un
retard aussi bien pendant l’alternance positive que négative. Ce retard pouvant être
réglé avec le potentiomètre, on obtient aux bornes de la charge une tension aussi
alternative de valeur efficace variable.
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𝝅
4. Allure des courbes U (t) ; Utr et UL (t) pour  =
𝟒
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TRAVAIL DEMANDE
I. PREPARATION

2. Donner l’allure théorique de UL et UTR pour un angle de retard α = π/2.
3. Représenter sur le schéma les appareils de mesure nécessaire pour relever
la puissance de la lampe par la méthode volt- ampérométrique.
1. Réaliser le montage suivant.

2. Régler le potentiomètre P pour avoir un angle de retard à l’amorçage α=π /2.
Visualiser et représenter et tensions UTR et UL.
3. Déterminer l’angle d’ouverture du triac pour les deux positions extrêmes du
potentiomètre.
4. Relever et tracer la courbe de la puissance de la lampe en fonction de l’angle
d’ouverture α.
5. Tirer une conclusion à partir de l’interprétation de la courbe caractéristique
tracée.
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THEME 11 : REDRESSEMENT COMMANDE : commande

d’amorçage d’un thyristor par UJT
1. But
Contrôler (faire varier) la valeur moyenne d’une tension redressée.
Matériel
Alimentation 24V alternative ;

D1= D2 = D3 = D4 = 1N4007 ;
Résistances : R1= 100KΩ ; R2= 1KΩ ; R4 = 470Ω ; R6 = R6= 100Ω ; R3= 100KΩ ;
Condensateur : C= 0,22uF ;
Thyristor TH : BST A 3026M ; Transistor UJT 2N2646;
Lampe à incandescence L: 24V/0,08A.
3. Analyse du fonctionnement
Le condensateur C se charge à travers les résistances R2 et R3.Lorsque la tension

Uc devient supérieure à la tension d’amorçage de l’UJT, le condensateur commence
à se décharge. Cette décharge s’effectue vers la résistance R5 à travers les bornes
E–B2 de l’UJT. Le courant de décharge provoque en ce moment une courte chute de
tension qui arrive à la gâchette G du thyristor comme une impulsion via la résistance
R6. Le thyristor devient passant et la lampe se trouve ainsi alimentée.
Le circuit R-C comprenant les résistances R2, R3 et le condensateur C détermine le
temps d’amorçage du thyristor (T = (R2 + R3).C.ln2) et cela permet le réglage de la
luminosité de la lampe de zéro au maximum.
Page | 29
4. Allure théorique des courbes (u (t) ; uR1 (t) ; UL (t) et UTR (t))
Page | 30
TRAVAIL DEMANDE
I. PREPARATION
1. Identifier les trois parties du schéma de montage.
2. Quelles sont les conditions nécessaires pour l’amorçage d’un thyristor.
3. Décrire le fonctionnement du montage.
4. Donner les allures théoriques de Uch et Uth pour un angle d’amorçage
𝜋
de
4

2. Visualiser et relever les oscillogrammes de Uch,Uth ,Uc et UR4 pour un
𝜋
angle d’amorçage de .
4
3. Remplacer la lampe par une résistance variable. Faire varier la charge
et tracer Uchmoy en fonction de l’angle d’amorçage.
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ESSAI DES MACHINES
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THEME 1 : TRANSFORMATEUR MONOPHASE
I. ESSAI A VIDE
1. BUT
Le but de la manipulation est de relever et tracer les caractéristiques à vide du
transformateur monophasé telles que :
 P10 = f (U10) ;
 U20 = f (I10) ;
 I10 = f (U10).
2. PRINCIPE
Le principe consiste à alimenter l’enroulement primaire du transformateur
monophasé sous une tension alternative variable de 0 à 5/4 de U 1n par l’intermédiaire
d’un autotransformateur monophasé .Pour chaque valeur fixée de U1, on relève :
 au primaire le courant I10 traversant l’enroulement primaire et la puissance
P10 absorbée par l’enroulement primaire ;
 au secondaire la tension U20 aux bornes de l’enroulement secondaire.
Note : La variation de la tension primaire se fera dans un sens (croissant ou
décroissant), sinon il y a risque de fausser les résultats à cause de l’effet de
l’hystérésis.
3. SCHEMA DE MONTAGE
Page | 33
4. TABLEAU DE RELEVES ET DE CALCULS

U1n=………..V. f = 50Hz
RELEVES CALCULS
U1 I10 (A) P10 U20 m= Cos Pf = P10- Pf≈P10
(V) (W) (V) 𝑼𝟐𝟎 𝝋𝟏𝒗 R1.I²10 (W) (W)
𝑼𝟏
0
¼ Un
½ Un
¾ Un
Un
5/4 Un
5. ALLURES THEORIQUES DES COURBES
II. ESSAI EN COURT-CIRCUIT

1. BUT
Le but de la manipulation est de relever et tracer la caractéristique en court-circuit ou
caractéristique des pertes cuivre du transformateur monophasé P1cc = f (I2cc).
2. PRINCIPE
Le principe consiste à alimenter l’enroulement primaire du transformateur sous une
tension réduite par un autotransformateur, le secondaire étant court-circuité par un
ampèremètre.
On varie la tension primaire U1cc (tension réduite) de façon à obtenir sur
l’ampèremètre un courant secondaire I2cc égal au courant secondaire nominal (I2cc =
I2n). Pour chaque valeur fixée de U1cc, on relève :
 au primaire le courant I1cc traversant l’enroulement primaire, la puissance
P1cc absorbée par l’enroulement primaire ;
 au secondaire le courant de court-circuit I2cc.
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I2N = A
RELEVES CALCULS
I2CC (A) I1CC (A) U1CC (V) P1CC Cos𝝋𝒄𝒄 Pj = m
(W) Rs.I²2CC 𝑰𝟏𝑪𝑪
=𝑰𝟐𝑪𝑪
(W)
0
¼ I2n
½ I2n
¾ I2n
I2n
5. ALLURE THEORIQUE DE LA COURBE
III. ESSAI EN CHARGE

1. BUT
Le but de la manipulation est de déterminer la chute de tension au secondaire du
transformateur ∆𝑈2, le rendement ƞ (direct ou indirect), puis tracer les
caractéristiques en charge du transformateur monophasé telles que :
 ∆𝑈2 = f (I2) ;
Page | 35
 ƞ= f (I2) ;
 ƞ= f (P2).
2. PRINCIPE
Le principe consiste à alimenter l’enroulement primaire du transformateur
monophasé sous sa tension nominale (U1 = Un = Cste), le secondaire débitant dans
une charge variable. Pour chaque valeur de la charge, on relève :
- Au primaire : le courant I1, la puissance P1 absorbée
- Au secondaire : le courant I2, la puissance P2 ainsi que la tension U2
aux bornes de la charge.
𝐏𝟐 𝐔𝟐.𝐈𝟐.𝐂𝐎𝐒𝛗𝟐
Calculs : ∆𝑈2 = U20 – U2 ; ƞdirect = 𝐏𝟏 ƞ𝑖𝑛𝑑𝑖𝑟𝑒𝑐𝑡 = 𝐔𝟐.𝐈𝟐.𝐂𝐎𝐒𝛗𝟐+∑𝐩𝐞𝐫𝐭𝐞𝐬
Note :
 Lorsque la charge est résistive, la chute de tension est faible
 Lorsque la charge est inductive, la chute de tension est grande
 Lorsque la charge est capacitive, la chute de tension est souvent
négative ; cela veut dire que la tension aux bornes de la charge est
plus grande que la tension à vide aux bornes du transformateur ;
cela est dû au fait que la charge capacitive emmagasine de
l’énergie.
Page | 36
U1n ………..V = Cste ; cos𝝋𝟐 =…….

RELEVES
CH I1 P1 I2 P2 U2 ƞ𝑫 ƞ𝑰𝒏𝒅 ∆𝑼𝟐
(%) (A) (W) (A) (W) (V) (%) (%) (V)
0
5
10
15
20
25
30
40
50
75
100
Page | 37
THEME 2: MOTEUR ASYNCHRONE TRIPHASE A CAGE
I. ESSAI A VIDE
1. BUT
Le but de la manipulation est de déterminer :
 le facteur de puissance à vide (Cos𝜑v),
 tracer la caractéristique Pc = f (U²0) afin de séparer les pertes
collectives Pc (Pfer et Pméca) du MAT.
2. PRINCIPE
Le principe consiste à alimenter le MAT sous une tension alternative variable par
l’intermédiaire d’un autotransformateur triphasé. On mesure pour quelques valeurs
de la tension U, la puissance absorbée à vide par le moteur PA0 et le courant à vide
I0.
Connaissant la résistance d’un enroulement du moteur r ou la résistance R entre
deux bornes du moteur couplé, on calcule :
𝟑
Pjs0 =3rIo2 = 𝟐RI02
Pc = PA0 – Pjs0 = Pfer + Pméca
Note :
 On vérifiera qu’à la tension nominale, la vitesse de rotation à vide nv est
pratiquement ns.
 On peut mesurer la puissance PA0 par la méthode du wattmètre triphasé ou
par celle des deux wattmètres.
 Pour séparer les pertes, on trace la caractéristique Pc = f (U2) pour quelques
points. Cette caractéristique étant assimilable à une droite, on la prolonge
jusqu’à ce qu’elle coupe l’axe des ordonnées ; à ce point, la tension
d’alimentation étant nulle, les pertes dans le fer Pfer sont également nulles.
La puissance corresponde représente alors les pertes mécaniques Pméc.
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RELEVES CALCULS
U I0 Pa0 (W) N Cos𝝋v U²0 Pjs0 Pc=Pa0-Pjs0
(V) (A) (tr/mn) (V2) (W) (W)
100
300
400
II. ESSAI EN CHARGE
1. BUT
Le but de la manipulation est de relevés et tracer les caractéristiques en charge du
MAT à cage telles que :
 Cos𝜑 = f (PA),
 ƞ = f (PA),
 g = f (PA),
 Tu = f (n).
2. PRINCIPE
Le principe consiste à alimenter le MAT sous sa tension nominale (U = Un = Cste). Il
entraîne une charge quelconque qui peut être :
 Un alternateur triphasé débitant dans une charge variable ;
 Une génératrice shunt débitant dans une charge variable.
On varie la charge et on relève le courant I absorbé par le moteur, la puissance
absorbée PA et la vitesse de rotation n du moteur tout en gardant sa tension
d’alimentation constante.
Page | 39
CALCULS :
𝑷𝑨 𝒏𝒔 − 𝒏 𝑷𝒖 𝑷𝒖
Cos𝝋 = ; g(%) = ×100 ; Tu = 𝟐𝝅𝒏 ; Pu = PA - ∑𝒑𝒆𝒓𝒕𝒆𝒔 ; ƞ = 𝑷𝑨
√𝟑𝑼.𝑰 𝒏𝒔
3. SCHEMA DE MONTAGE AVEC ALTERNATEUR COMME CHARGE
U = Un = 400V = Cste ; f= 50Hz

RELEVES CALCULS
CH I (A) PA n g (%) Cosϕ Pu Tu ƞ (%)
(%) (W) (tr/mn) (W) (N.m)
0
5
10
15
20
25
30
40
50
75
100
Note : Pu = Pa- Pfer-Pjs-Pjr-Pméc avec Pjr = gPtr= g (Pa-Pfer-Pjs) soit :

Pu= (Pa- Pfer-Pjs) (1-g)-Pmec
Page | 40
Page | 41
THEME 3: ALTERNATEUR TRIPHASE
I. ESSAI A VIDE
1. BUT
Le but de la manipulation est de relever et tracer la caractéristique interne ou à vide
de l’alternateur triphasé (E = f (iex)).
E est la fém. d’une phase de l’alternateur à vide et iex son courant d’excitation.
2. PRINCIPE
Le principe consiste à entrainer l’alternateur triphasé par un moteur à courant continu
à vitesse constante. Pour chaque valeur réglée du courant d’excitation, on relève la
fém.
Note :
 L’alternateur est couplé soit en étoile, soit en triangle.
 Si l’alternateur est couplé en étoile avec neutre sortie, on mesure directement
la fém. Epn entre phase et neutre.
 Si l’alternateur est couplé en étoile sans neutre, on mesure la fém. Epp entre
𝐸𝑝𝑝
phases et on calcule Epn :Epn = √3
 Si l’alternateur est couplé en triangle, on mesure également la fém. Epp qui
équivaut à E.
3. SCHEMA DE MONTAGE : alternateur entrainé par un moteur shunt
n = 1500tr/mn = Cste Iexn = …………..A
Page | 42
Iex(A) 0 Iexn
E(V)
E0 est la fém. qui apparait aux bornes de l’alternateur lorsqu’il n’est pas excité (iex =
0) ; c’est la fém. rémanente.
II. ESSAI EN COURT-CIRCUIT
1. BUT
Le but de la manipulation est de relever et tracer la caractéristique en court-circuit de
l’alternateur triphasé Icc = f (iex).
2. PRINCIPE
L’alternateur est entrainé à vitesse constante. Les bornes du stator étant court-
circuitées, on varie le courant excitation et on relève le courant de court-circuit Icc
dans les enroulements de l’induit.
Page | 43
4. TABLEAU DE RELEVES
In = …………………..A
Iex
(A)
Icc(A) In
III. ESSAI EN CHARGE
1. BUT
Le but de la manipulation est de tracer la caractéristique externe ou caractéristique
en charge de l’alternateur triphasé U = f (I) à vitesse de rotation et courant
d’excitations.
2. PRINCIPE
L’alternateur entraîné à vitesse de rotation constante débite dans une charge
variable. Pour chaque valeur de la charge, on relève le courant absorbé et la tension
U à ses aux bornes ; le courant d’excitation est maintenu constant.
Page | 44
iex = ……………A n = 1500tr/mn = Cste
RELEVES
CH (%) U (V) I
0
5
15
20
25
30
40
50
75
100
Page | 45
THEME 4 : GENERATRICE A COURANT CONTINU A EXCITATION SHUNT
I. ESSAI A VIDE DE LA GENERATRICE SHUNT
1. BUT
Le but de la manipulation est de relever et tracer la caractéristique interne ou
caractéristique à vide de la génératrice shunt (Ev = f (iex)).
2. PRINCIPE
Le principe consiste à entraîner la génératrice à une vitesse constante (n = Cste)
par un moteur à courant continu. Pour chaque valeur du courant d’excitation, on
relève la f.é.m. à vide Ev aux bornes de l’induit.
Iex Iexn
Ev
Page | 46
Er est la fém. qui apparait aux bornes de l’induit de la génératrice lorsque son
inducteur n’est pas excitée (iex = 0) ; elle est appelée fém. rémanente.
La génératrice shunt n’exige aucune source extérieure pour son fonctionnement.
II. ESSAI EN CHARGE
1. BUT
Le but de la manipulation est de relever et tracer :
 la caractéristique externe U = f (I)
 la caractéristique de réglage Iex = f (I).
2. PRINCIPE
Le principe consiste à entrainer la génératrice shunt à une vitesse de rotation
constante (n=Cste) avec un moteur à courant continu. La génératrice débitant dans
une charge variable, on relève la tension U aux bornes de la charge ainsi que le
courant I la traversant, tout en maintenant le courant d’excitation Iex et la vitesse de
rotation constants (n= nN=Cste).
Page | 47
n = nN = 1500tr/mn = Cste
RELEVES
CH (%) U (V) I (A) Iex (A)
0
5
10
15
20
25
30
45
50
75
100
U(V)
Iex(A)
U0 U = f(I)
∆𝑈
UN
Iex = f(I)
Iex0
Page | 48
THEME 5: LE MOTEUR A COURANT CONTINU A EXCITATION SHUNT
1. BUT
Le but de la manipulation est de relever et tracer les caractéristiques suivantes :
- A vide : n = f (iex)
- En charge: n = f (I), Tem = f (I), Tem = f (n).
2. PRINCIPE
- Pour l’essai à vide : Le moteur n’entraine aucune charge. Alimenté
sous sa tension nominale, on varie le courant dans l’inducteur, puis on
relève les variations de la vitesse de rotation.
- Pour l’essai en charge : On accouple le moteur shunt à une génératrice
à courant continu à excitation shunt débitant dans une charge résistive
variable. On charge la génératrice et on relève le courant I absorbé par
le moteur et sa vitesse de rotation n, tout en maintenant sa tension
d’alimentation constante (U = Un = 220V = Cste).
𝑬.𝑰
Calculs : U = E + R.I E = U – R.I Tem = 𝟐.𝝅.𝒏
- A vide : K ouvert
- En charge : K fermé
Page | 49

UM = Un = 220V = Cste
R = ………………..Ω r = …………………..Ω
- A vide
iex (A)
n
(tr/mn)
- En charge
UM = Un = 220V = Cste Charge = ……………………..KW
R = ………………..Ω r = …………………..Ω
RELEVES CALCULS
CH (%) I (A) n (tr/mn) E (V) E.I (W) Ω (rad/s) Tem
(N.m)

 Essai à vide : n (iex)
 Essai en charge
Page | 50
Note :
Plus la charge mécanique appliquée est grande, plus la vitesse diminue et plus le
courant d’induit est intense. Pour éviter de bruler l’induit et d’endommager le
collecteur pendant le démarrage, il faut prendre des précautions appropriées pour
limiter le courant de démarrage à une valeur raisonnable. On monte alors en série
avec l’induit un rhéostat de démarrage. La valeur de la résistance est
progressivement diminuée à mesure que le moteur accélère et est finalement
enlevée du circuit dès que le moteur atteint sa vitesse de régime permanent.
Page | 51
THEME 6 : MOTEUR A COURANT CONTINU A EXCITATION SERIE EN

CHARGE
1. BUT
Le but de la manipulation est de relever et de tracer les caractéristiques en charge du
moteur à courant continu à excitation série telles que : Tem = f (I), n = f (I).
2. PRINCIPE
Le principe consiste à accoupler le moteur à courant continu à excitation série à une
charge qui peut être une génératrice shunt qui débitant dans une charge résistive
variable.
En variant la charge à partir d’une certaine valeur (charge≠0), on relève le courant I
absorbé par le moteur et sa vitesse de rotation n tout en gardant la tension
d’alimentation constante (U = Un = 220V = Cste).
𝑷𝒆𝒎 𝑬.𝑰
Calculs : U = E + Rt.I avec Rt = R + r Pem = E.I et Tem = = 𝟐𝝅.𝒏
𝝎
Note :
 R est la résistance de l’induit du moteur

 r représente la résistance de l’inducteur
 La valeur de R est plus petite que celle de r
 Lorsque la charge connectée aux bornes de l’induit d’un moteur série diminue,
le courant diminue et le flux également. La vitesse de rotation augmente. Il est
donc clair que si la charge mécanique appliquée est faible, la vitesse de
rotation du moteur risque d’atteindre des valeurs dangereuses ; pour cette
raison, on ne doit jamais faire fonctionner un moteur série à vide. Il a
tendance à s’emballer et les forces centrifuges peuvent arracher les
enroulements de l’induit et provoquer la destruction de la machine.
3. Au démarrage, il faut toujours limiter le courant de démarrage à l’aide d’un
rhéostat de démarrage.
Page | 52

U = Un = 220V = Cste Charge = ……………………………..KW
RELEVES CALCULS
CH (%) I (A) n (tr/mn) E (V) Pem (W) Ω (rad/s) Tem
(N.m)
6. ALLURES THEOTRIQUES DES COURBES
Page | 53
THEME 7 : LA GENERATRICE A COURANT CONTINU A EXCITATION

INDEPENDANTE
1. BUT
Le but de la manipulation est de :
- relever et tracer la caractéristique interne ou caractéristique à vide de la
génératrice Ev = f (iex).
- relever et tracer la caractéristique externe ou caractéristique en charge
de la génératrice U = f (I).
2. PRINCIPE
Le principe consiste à entrainer la génératrice à vitesse constante puis:
- faire varier le courant iex dans l’inducteur de la machine et relever la
fém. Ev aux bornes de l’induit à vide.
- En charge, faire varier la charge et relever les variations de la tension U
aux bornes de la charge et du courant I dans l’induit.
Remarque : A vide, l’interrupteur K est ouvert et en charge, l’interrupteur K est fermé.
 A vide : n = nn= constante
Iex
(A)
Ev (V)
Page | 54
 En charge : n = nn= constante

I(A)
n(tr/mn)

A vide En charge
Page | 55
THEME 8 : MOTEUR A COURANT CONTINU A EXCITATION INDEPENDANTE
I. ESSAI EN CHARGE
1. BUT
Le but de la manipulation est de relever et tracer les caractéristiques en charge du
moteur à courant continu à excitation indépendante Tu = f (I), n = f (I), ᶯ = f (Pu).
2. PRINCIPE
Le moteur indépendant entraine une génératrice à courant continu à excitation shunt
débitant dans une charge résistive variable. On varie la charge et on relève le
courant I dans la charge et la vitesse de rotation tout en maintenant la tension
d’alimentation et le courant d’excitation à des valeurs constantes (U = Un = Cste ;
Iex = Cste).
𝑷𝒖 𝑷𝒖
Calculs : Pu = PA - ∑pertes Tu = PA = Uex × 𝑰𝒆𝒙 + 𝑼. 𝑰 ᶯ = 𝑷𝑨
𝝎
Note :
 Pour démarrer le moteur à courant continu à excitation

indépendante on alimente d’abord l’inducteur puis ensuite l’induit.
 Pour arrêter le moteur, on coupe d’abord l’alimentation de l’induit,
puis ensuite celle de l’inducteur
Page | 56

UM = Un = 220V = Cste iex = Cste
RELEVES CALCULS
CH (%) I (A) N PA (W) Pu (W) Tu ᶯ (%)
(tr/mn) (N.m)
0
10
15
20
25
30
40
50
75
100
Page | 57
THEME 8: MOTEUR ASYNCHRONE TRIPHASE A ROTOR BOBINE
I. ESSAI A VIDE
1. BUT
Le but de la manipulation est de déterminer le glissement à vide gv, le facteur de
puissance à vide Cosϕv et les pertes constantes Pc = Pf + Pméc du moteur
asynchrone triphasé à rotor bobiné.
2. PRINCIPE
Le principe consiste à alimenter le stator du moteur à rotor bobiné sous sa tension
nominale (U = Un = 400V) et mettre le rotor en court-circuit par un rhéostat de
démarrage (RhD). On releve la puissance absorbée à vide par le moteur PA0, le
courant à vide I0 et la vitesse de rotation n
Calculs : gv = ………………. Cos = ……………… Pc = ……………………..
RELEVES CALCULS
U (V) I0 (A) PA0 N CosϕV gv Pjs0 Pc (W)
(W) (tr/mn) (W)
400
II. ESSAI EN CHARGE

1. BUT
Le but de la manipulation est de relever et tracer les caractéristiques en charge du
moteur asynchrone à rotor bobiné I = f (PA), g = f (PA), Tu = f (PA), Cosϕ = f (PA).
Page | 58
2. PRINCIPE
Le principe consiste à alimenter le stator du moteur sous sa tension nominale à l’aide
d’un autotransformateur triphasé (U = Un = 400V) et l’accoupler à une dynamo-frein
ou génératrice balance débitant dans une charge résistive variable. En variant la
charge, il faut équilibrer la une masse m sur un levier gradué puis, on releve la
puissance PA absorbée, le courant I, la vitesse de rotation n, la masse m placée sur
le levier et la longueur l à laquelle elle est placée par rapport à l’axe du moteur.
𝑷𝑨 𝒏𝒔−𝒏 𝑷𝑨
Calculs : I= g% = ×100 Tu = F × l = m.g.l Cosϕ =
√𝟑.𝑼𝑪𝒐𝒔𝝋 𝒏𝒔 √𝟑𝑼.𝑰

RELEVES CALCULS
CH I (A) PA N M l (m) Pu g Tu Cosϕ ᶯ (%)
(%) (W) (tr/mn) (Kg) (W) (%) (N.m)
0
Page | 59
5
10
15
20
25
30
40
50
75
100

Cosϕ g(%)
Cosϕ = f(Pa)
g = f (Pa)
0 Pa 0 Pa
Tu(N.m) ᶯ(%)
ᶯ = f(Pu)
Tu = f(Pa)
Page | 60

COURS Mesure Et ESSAI Des Machines

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Electronique de puissance

Essais des machines électriques

Classes : Tle F3 et bac pro électrotechnique

Thème1 : Le transistor en commutation

Thème 2 : L’AOP en montage inverseur

Thème 3 : L’AOP en montage non inverseur

Thème 4 : L’AOP en montage dérivateur

Thème 5 : L’AOP en montage intégrateur

Thème 6 : Le multivibrateur à transistors

Thème 7 : Le multivibrateur astable avec AOP

Thème 8 : Le multivibrateur astable avec NE555

Thème 9 : Le hacheur série

Thème 10 : Le redressement commandé

Thème 11 : Le gradateur de lumière

Essais des machines

Moteur asynchrone triphasé

Machines à courant continu

THEME 1 : LE TRANSITOR EN COMMUTATION

Réaliser une porte logique avec un transistor fonctionnant en commutation.

2.1.2. Table de vérité

2.1.3. Détermination des courants B et C

Loi des nœuds au point A :

VCC – (VD3 + VD4 + VBEsat)

12 – (0,7 + 0,7 + 0,7) 9,9.10−3

RB1 = B + RB2 → B = RB1 - RB2

Loi des mailles en sortie

VCC = VCE sat + RC - C

2.2.1. Analyse du fonctionnement

 Si e1= e2 = 0 (e1 et e2 reliées à la masse) alors on a B = 0 : le transistor se

2.2.2. Table de vérité

I. PREPARATION : pour chaque montage,

II. MANIPULATION ET COMPTE RENDU

Réaliser chaque montage puis :

1. Vérifier la table de vérité.

Thème 2 : AOP en montage inverseur

A partir d’une tension d’entrée Ve quelconque, obtenir une tension de sortie Vs

- Alimentation symétrique ±15 V

La tension d’entrée Ve est reliée à l’entrée inverseuse par l’intermédiaire de R1.

4. Allure théorique de Vs = f (Ve)

Réaliser le montage puis :

1. Relever les variations de Vs en fonction de Ve.

THEME 3 : AOP en montage non inverseur

A partir d’une tension d’entrée Ve quelconque, obtenir une tension de sortie Vs

La tension d’entrée Ve à la sortie du potentiomètre est reliée à l’entrée non inverseur

5. Allure théorique de Vs = f (Ve)

Réaliser le montage puis :

1. Relever les variations de Vs en fonction de Ve.

THEME 4: L’AOP EN MONTAGE DERIVATEUR

 Résistances : R1 = 100Ω R2 = 1K

Le signal d’entrée Ve(t) est appliqué à l’entrée inverseuse de l’AOP à travers la

1. Expliquer le principe de fonctionnement du montage ;

II. MANIPULATION ET COMPTE RENDU

1. Réaliser le montage et appliquer à l’entrée une tension triangulaire de

THEME 5: L’AOP EN MONTAGE INTEGRATEUR

Obtenir une tension de sortie vs(t) proportionnelle à la primitive d’une tension

Résistances : R1 = R2= 33KΩ ; R3 = 2.2MΩ

Le signal d’entrée Ve(t) est appliqué à l’entrée inverseuse de l’AOP à travers la

Pour ve(t) une tension rectangulaire de fréquence 500 Hz et de valeur

THEME 6: LE MULTIVIBRATEUR ASTABLE A TRANSISTORS

Obtenir un signal rectangulaire à partir de 2 transistors fonctionnant en commutation.

R1= R2 = 2.2kΩ; R3 = R4 = 100Ω; C1 = C2 = 0, 1 f

Au début du cycle : considérons C1 chargé et C2 déchargé.

 « C1 » chargé va commencer à se décharger en imposant à la base de T1