GENERALITES
En général la production de l’énergie électrique est obtenue à partir des sources primaires (l’eau, le charbon
le gaz, le fuel, le pétrole, l’uranium, le soleil, le vent, la biomasse etc….).
L’énergie électrique est produite à partir des centrales par des turbines et des alternateurs. Une centrale
électrique est donc une usine génératrice d’énergie électrique. L’énergie électrique se distingue des autres
formes d’énergie par :
Son impossibilités d’être stocker d’où la nécessité de la produire au fur et à mesure qu’elle est
consommée ;
La faciliter d’être transporter ;
La faciliter de modifier ses caractéristiques par l’intermédiaire des transformateurs ;
En fonction de l’énergie primaire on distingue généralement trois types de centrales d’énergie électrique :
Les centrales hydroélectriques ou hydrauliques ;
Les centrales thermiques ;
Les centrales nucléaires ;
Les centrales solaires etc…….
Hydraulique
Nucléaire
Charbon
Pétrole
électrique
Gaz
Énergie
Sources
d’énergies Eau Transformation
primaires Soleil de l’énergie
ou naturelles Vent
Marée
Uranium
Leçon : 1
LES CENTRALES HYDRAULIQUES
OU HYDROELECTRIQUE
INTRODUCTION
Une centrale hydroélectrique exploite l’énergie hydraulique de l’eau pour produire l’énergie électrique et
bien que son implantation requière des investissements lourds, son coût d'exploitation est par ailleurs
faible. L’énergie hydraulique, considérée comme la première source d'énergie électrique mondiale vue le
fait qu’elle est « gratuite » et constamment renouvelable, cependant, l’électricité ne peut être stockée à
l’échelle industrielle : il faut donc constamment adapter la production à la demande afin de faire face dans
un délai très court aux variations de la consommation. Dans la suite nous allons donner le principe
fonctionnement d’une centrale hydroélectriques et les différents types centrales hydroélectriques puis
déterminer la puissance et l’énergie électrique fournie dans la centrales.
I. Définition et symbole
IV.1. Définition
C’est une centrale ayant comme source d’énergie primaire l’eau sous forme d’énergie potentielle
IV.2. Symbole
Turbine
Alternateur
Barrage de
retenue
Hauteur de
la chute
Groupe turbo – Alternateur
Conduite
forcée Turbine Alternateur
Energie Energie
potentielle mécanique Energie
électrique
Leçon : 2
LES CENTRALES THERMIQUES ET
NUCLEAIRES
Objectifs spécifiques : A la fin de cette leçon je dois être capable de :
Citer les différents modes de production de l’énergie électrique ;
INTRODUCTION
Les centrales électriques ont pour rôle de produire de l’énergie électrique, ou plus exactement de
transformer l’énergie primaire en énergie électrique. L’énergie primaire est l’énergie contenue dans une
chute d’eau, un tas de charbon, un réservoir de pétrole. Dans la suite nous étudierons les centrales
thermiques et nucléaires.
Chaudière
Combustible
(gaz, charbon, Eau Turbine Alternateur
fuel etc…) Energie Energie Energie
calorifique mécanique électrique
Figure 13: schéma fonctionnel d’une centrale thermique
Le combustible mélangé à de l’air est chauffé par des bruleurs dans la chambre de combustion génératrice
de vapeur (chaudière). Cette vapeur fait tourner les pâles d’une turbine à vapeur reliées à l’alternateur
produisant ainsi l’énergie électrique. La puissance maximale produite peut être évaluée à 200 MW.
b Avantages et inconvénients
Avantage :
- Coût de l’installation plus faible qu’en hydraulique.
- Production importante et constante.
Inconvénients :
- Prix d’achat et transport de l’énergie primaire élevé
- Exploitation complexe.
- Prix de renient du KWH élevé
- Elle est polluante (gaz issus de la combustion).
- Dégagement de chaleur
b Avantages et inconvénients
Avantage :
- Solution très simple.
- Installation rapide et peu coûteuse.
- Le gaz d’entraînement étant généralement de récupération, l’énergie primaire peut être considérée
comme gratuite : ce qui entraîne un coût de production bas : dans le cas contraire, le coût de
production serait élevé à cause de l’achat de l’énergie primaire.
Inconvénients :
- Puissance faible et non constante.
- Dégagement de chaleur.
- Elle est polluante.
b Avantages et inconvénients
Avantage :
- Solution très simple
- Exploitation simple
- Installation rapide et facile
Inconvénients :
- Puissance faible
- Prix du carburant élevé.
- Coût de production et prix du KWH élevé.
- Pollution de l’atmosphère.
- Production de bruits assourdissants.
II.3.2. Les centrales à eau pressurisée (PWR : Pressurised Water Reactor réacteur à
eau pressurisée)
Elle utilise l’uranium enrichi à 3,2%. C’est une centrale à eau pressurisée. Le modérateur est le Bore le
fluide caloporteur est l’eau bouillante sous forte puissance.
Tableau récapitulatif
Filières Combustible Modérateur Fluide caloporteur
Graphite – gaz Uranium naturel 0,7% Graphite Gaz carbonique
Eau – lourde Uranium naturel 0,7% Eau lourde Eau lourde
Eau sous pression Uranium à 3,2% Bore Eau ordinaire
Surgénérateur Plutonium + uranium Bore ou cadmium Sodium
INTRODUCTION
Face aux prévisions d’épuisement inéluctable des ressources mondiales en énergie fossile (pétrole, gaz,
charbon….),en énergie d’origine thermonucléaire( uranium, plutonium …),face aux multiples crises
pétrolières ,économiques, la science s’est tout naturellement intéressée aux ressources dites ‘renouvelables’
et notamment vers la plus ancienne ;le soleil qui est considéré dans l’Antiquité comme un dieu, est
aujourd’hui réduit au statut d’énergie , une énergie qu’il nous faut apprendre à capter, à transformer, à
stocker . dans la suite on fera l’étude globale des photovoltaïques.
I. Principe de fonctionnement
L’énergie solaire photovoltaïque est une forme d’énergie renouvelable. Elle permet de produire de
l’électricité par transformation d’une partie du rayonnement solaire grâce à une cellule photovoltaïque.
Rayonnement Electricité
Solaire
Panneaux solaires
Photovoltaïques
II. TECHNOLOGIE
II.1. Cellule photovoltaïque
L’effet photovoltaïque a été découvert en 1839 par le physicien français Becquerel. Un panneau solaire
fonctionne par l’effet photovoltaïque c'est-à-dire par la création d'une force électromotrice liée à
l'absorption d'énergie lumineuse dans un solide.
C’est le seul moyen connu actuellement pour convertir directement la lumière en électricité.
La cellule photovoltaïque constitue l’élément de base des panneaux solaires photovoltaïques. Il s’agit d’un
dispositif semi-conducteur à base de silicium délivrant une tension de l’ordre de 0,5 à 0,6 V.
La cellule photovoltaïque est fabriquée à partir de deux couches de silicium (matériau semiconducteur) :
- Une couche dopée avec du bore qui possède moins d'électrons que le silicium, cette zone est donc
dopée positivement (zone P),
- Une couche dopée avec du phosphore qui possède plus d'électrons que le silicium, cette zone est donc
dopée négativement (zone N).
A la surface, le contact électrique (électrode négative) est établi par la grille afin de permettre à la lumière
du soleil de passer à travers les contacts et de pénétrer dans le silicium.
Les cellules solaires sont recouvertes d’une couche antireflet qui protège la cellule et réduit les pertes par
réflexion. C’est une couche qui donne aux cellules solaires leur aspect bleu foncé.
Un panneau constitué de 24 cellules photovoltaïques va donc délivrer une tension U de 12 V, et cela quel
que soit l’ensoleillement.
Mais pour faire fonctionner des appareils électriques, c’est l’intensité I du panneau, variant en fonction de
l’ensoleillement, qui va déterminer l’énergie électrique
Définition du watt crête : la puissance crête d’une installation photovoltaïque est la puissance maximale
délivrée par un module dans les conditions optimales (orientation, inclinaison, ensoleillement,…). Elle
s’exprime en Watt crête (Wc).
En première approximation, on estime qu’un module de 1m2 produit 100 Wc.
b) Diodes « by-pass »
Cours préparé par M. Williams Fabrice MVILONGO Enseignant d’électrotechnique 16
COURS D’INSTALLATION ELECTRIQUE EN Tle F3 Année Scolaire : 2017/2018
La mise en série des cellules peut être dangereuse lorsque l’une d’entre elles se retrouve à l’ombre. Elle va
s’échauffer et risque de se détruire.
En effet, une cellule "masquée" voit l'intensité qui la traverse diminuer. De ce fait, elle bloque la circulation
de l'intensité "normale" produite par les autres modules. La tension aux bornes de cette cellule "masquée"
augmente, d’où apparition d’une surchauffe.
C'est l'effet d'autopolarisation inverse. Une telle cellule est appelée "Hot spot".
Pour supprimer ce problème et protéger la cellule « masquée », on place des diodes « bypass » en anti-
parallèles sur 18 ou 24 cellules de façon à court-circuiter les cellules ombrées.
Un panneau solaire dispose d'une à trois diodes by-pass, en fonction de son nombre de cellules (en
moyenne 36 cellules pour 3 diodes bypass). En cas de masque :
- 1 diode : 100 % du module est en by-pass,
- 2 diodes : 50 % du module est en by-pass,
- 3 diodes : 33 % du module est en by-pass.
Au niveau de la 2ème rangée, le courant passe par la diode by-pass pour cause d’ombrage.
1 string
Il faut également installer des diodes ou des fusibles en série sur chaque chaîne de modules. Ces
protections sont utiles pour éviter qu’en cas d’ombre sur une chaîne, elle se comporte comme un récepteur
et que le courant y circule en sens inverse et l’endommage.
II.4. Onduleur
L’onduleur permet de convertir le courant continu produit par les panneaux photovoltaïques en courant
alternatif identique à celui du réseau électrique.
Il calcule en permanence le point de fonctionnement (tension-courant) qui produit la puissance maximale à
injecter au réseau : c’est la MPPT (Maximum Power Point Tracker). Le fonctionnement dépend de
l’ensoleillement et de la température
Un onduleur possède un rendement supérieur à 94 %. Son remplacement est à prévoir tous les 10 ans
environ.
Critères de choix :
En entrée :
la puissance maximale,
la tension maximale,
la plage de tension d’entrée,
le nombre maximal de string raccordables.
En sortie :
la puissance maximale et la puissance nominale,
la tension nominale et la fréquence nominale
le rendement.
Onduleur
Régulateur
Panneaux
photovoltaïques
Batteries
Compteur Compteur
AGCP (production) (non -consommation)
Panneaux photovoltaïques Onduleur
UTE C 15-712
Réseau BT
Coffret de protection
Réseau BT
NF C 15-100 NF C 14-100
Utilisation
En bleu : énergie électrique continue (DC).
En rouge : énergie électrique alternative (AC).
NF C 15-100 NF C 14-100
Compteur Compteur
(production (consommation)
AGCP en surplu s)
Panneaux photovoltaïques Onduleur
UTE C 15-712
Réseau BT
Coffret de protection
Utilisation
En bleu : énergie électrique continue (DC).
En rouge : énergie électrique alternative (AC).
INTRODUCTION
Le développement de l’exploitation des énergies renouvelables a connu une forte croissance ces dernières
années. La production d’électricité par des sources d’énergie renouvelables offre une plus grande sûreté
d’approvisionnement des consommateurs tout en respectant les normes écologiques de l’énergie. Le
caractère renouvelable d’une énergie dépend de la vitesse à laquelle la source se régénère, mais aussi de la
vitesse à laquelle elle est consommée. Dans la suite nous étudierons a part l’énergie solaire les autres
énergies renouvelables.
I. L’énergie éolienne
Le vent est une source d’énergie dite énergie éolienne qui se renouvelle à chaque instant dont le potentiel
permet de produire de l’énergie électrique comme dans les centrales hydrauliques par la rotation d’une
turbine qui entraine un alternateur. Ou encore l’énergie éolienne est une énergie qui provient de l’énergie
cinétique du vent.
Remarque : La répartition inégale de l’énergie solaire à la surface du globe crée des différences de
températures, qui créent des différences de pressions atmosphériques. L’air chaud monte, l’air froid
descend, ce qui crée des déplacements horizontaux des masses d’air : ce sont les vents.
La puissance récupérable par une éolienne est fonction de son diamètre et de la vitesse du vent.
Connaitre la puissance contenue dans le vent donne accès à la production envisagée. On utilise donc
L’air atmosphérique sec, environ : 1,225 kg/m3 à 15 °C et à pression atmosphérique 1,01 bar
PRODUCTION DE L’ENERGIE
Leçon : 5
ELECTRIQUE AU CAMEROUN
Objectifs spécifiques : A la fin de cette leçon je dois être capable de :
Citer les différents modes de production de l’énergie électrique au Cameroun.
INTRODUCTION
L’électricité est majoritairement produite par l’énergie hydraulique (qui représente 73,3% de la
production), suivie par les centrales thermiques (25,6%) et la biomasse (qui ne compte que pour 1% de la
production). Les énergies renouvelables, du fait de l’hydraulique, ont une part prépondérante dans le mix
électrique puisqu’elles permettent de produire 74,4% de l’électricité du pays. Cette part a diminué ces dix
dernières années, passant de 96,4% à 74,4%. Néanmoins, la filière hydraulique a été en constante
progression entre 2002 et 2012 avec un taux de croissance annuel de 3,7% puis 4,6%, notamment à cause
des prix élevés des énergies fossiles (pétrole et gaz) qui ont augmenté la rentabilité des projets
hydrauliques.
b) Edéa II (1958)
Elle comporte 6 groupes turboalternateur de type KAPLAN de puissance 21 MW chacun. Elle est
uniquement utilisée pour ALUCAM qui débite généralement sur un jeu de barre.
Nombre de groupes 14 8 4
Puissance installée 263MW 388 MW 72MW
Hauteur de chute nette
26.75 m 41.50 m 28.00 m
maximale
PUISSANCE
NOMBRE PUISSANCE
INSTALLEE TOTAL EN
DESIGNATION DE APPARENTE
PAR GROUPE (KW)
GROUPE EN (KVA)
EN (KW)
REGION NORD
CENTRALE DE DJAMBOUTOU 20.00MW
CENTRALE DE NGAOUNDERE 3.60MW
TOTAL 23.60 MW
V.
GENERALITES
Les centrales de production d’énergie électrique sont très souvent éloignées des consommateurs. Cette
énergie doit être transportée vers les abonnés. Ce transport peut être aérien, souterrain ou marin. Le
transport est l’opération par laquelle l’énergie électrique produite dans les centrales est acheminée vers les
centres de distribution aux consommateurs. En effet, produite dans les centrales (ex : songloulou) à une
moyenne tension (10 KV), l’énergie est transportée en haute tension ou très haute (225 KV) tension vers
les centres d’interconnexion (ex : Oyomabang ) ; ensuite en HT (90 KV) vers les centres de répartition (ex :
Yaoundé) et enfin en MT (30 KV) vers les centres de distribution (ex : Sa’a, Obala, …)
LE RESEAU DE TRANSPORT DE
Leçon : 1
L’ENERGIE ELECTRIQUE
INTRODUCTION
Un réseau est constitué par l’ensemble des appareils destinés à la production, au transport, la distribution et
l’utilisation de l’électricité depuis la centrale de génération jusqu’aux maisons de campagnes les plus
éloignées. Toutefois, le transport de l’énergie électrique ne suscite pas le même intérêt que sa production et
son utilisation, de sorte qu’on a souvent tendance à négliger l’étude de ce sujet.
Il faut noter que depuis la production en passant par le transport jusqu’à la distribution, on a les niveaux de
tensions suivantes :
CENTRALE DE PRODUCTION TRANSPORT DISTRIBUTION
Chaque fois que l'on allume une lampe électrique, ou que l'on démarre un moteur, il faut simultanément
produire l'énergie électrique depuis les centrales et la transporter jusqu’aux lieux d’utilisation. Cependant,
cette énergie ne peut malheureusement pas être stockée et les centrales de production sont implantés selon :
Les conditions géographiques;
Les contraintes d'approvisionnement en combustible ;
Les contraintes d'alimentation en eau de refroidissement.
Soit :
U : tension transportée en V
I : courant en ligne en A
Rt : résistance total de la ligne en 𝛀
p : pertes de puissance en ligne en W
P : puissance transportée en W
On constate que :
Le courant en ligne est inversement proportionnel à la tension.
Les pertes d’énergie en ligne sont inversement proportionnelles au produit de la section et du carré
de la tension.
Les chutes de tension en ligne sont inversement proportionnelles au produit de la section et de la
tension.
L’élévation de la tension de transport permet de :
Diminuer l’intensité du courant en ligne ; ce qui permet en conséquence de réduire également les
pertes en ligne ainsi que les chutes de tension.
Diminuer la section des conducteurs de transport, réduisant ainsi le coût de l’opération.
Réduire le nombre de lignes de transport.
INTRODUCTION
Elle est plus économique que la canalisation souterraine et elle est utilisée pour le réseau d’éclairage, la
distribution BT ou MT pour le transport d’énergie électrique. Dans la suite nous allons effectuer une étude
complète de la canalisation aérienne dans le transport de l’énergie électrique.
I. Constitution générale
En générale, une ligne de canalisation aérienne comporte : les conducteurs nus ou isolés, des isolateurs,
des éclateurs, des ferrures, des supports, des poteaux ou des pylônes.
3
1
1. : Conducteurs assurant la conduction de l’énergie électrique (ils sont nus et sont en cuivre ou en
aluminium).
2. : Isolateurs isolant les conducteurs entre-eux et du support. Ils sont fabriqués en porcelaine pour
les HTA et HTB, et en verre pour les BTA et BTB (ils sont toujours en porcelaine).
3. : Ferrures fixant les conducteurs avec leurs isolants sur le support.
4. : Support ou poteau empêchant aux personnes de toucher aux conducteurs (ils sont en bois, en métal
ou en béton armé).
La préparation qui consiste à commander le matériel et faire exécuter les travaux préparatoires
(abattage des arbres, fondation etc…..)
La pose des supports ;
Montage des câbles : qui comprend le tirage et le réglage de la tension des câbles, mesures des
flèches ;
f : flèche en m
P : Poids du câble en N/m ou daN/m par unité de longueur
T : effort de traction sur la ligne en N ou en daN
a : portée distance entre 2 poteaux en m
f
Câble
Exemple
Une ligne a pour portée 50m, l’effort de traction maximal est de 150 daN. Les câbles sont en aluminium
avec acier de section 25mm² et de masse 0,50 daN/m. Calculer la flèche à une température de 15°C
lorsqu’aucun vent ne souffle.
INTRODUCTION
Les câbles souterrains sont particulièrement utilisés dans les villes proches des aéroports et lorsque pour
des raisons de sécurité ou d’esthétique il n’est pas possible d’installer d’autre formes de canalisation. Dans
la suite nous étudierons les canalisations souterraines.
Âme conductrice
Revêtement extérieur
Enveloppe
isolante Bourrage
Câble à champ électrique non radial (voir cahier d’installation pour le schéma)
Lorsque le niveau d’isolement entre phase est égal au niveau d’isolement entre phase et terre, le câble est à
champ non radial. Ces câbles sont utilisés pour les tensions ˂ 15KV.
Remarque : les canalisations électriques souteraines doivent être distantes des autres canalisations
(téléphones télécommunication, gaz, eau….) d’environ 50 Cm.
Leçon : 5
CHUTE DE TENSION ET PERTES
EN LIGNES
INTRODUCTION
Les lignes de transport possèdent une impédance due soit à une resistance, soit à une inductance soit à une
capacité. Ces impédances sont uniformement répartis le long de la ligne et crée des pertes en puissance et
en tension. Dans la suite nous éffectuerons et calculerons les chutes et pertes dans le transport de l’énergie
électrique.
U1 : tension de départ
U2 : tension à l’arrivée
I : courant en ligne en A
R : résistance total de la ligne
L : longueur de la ligne
ρ : résistivité du conducteur
μ = ΔU : chute de tension
p : pertes de puissance en ligne en W
P : puissance transportée en W
XC XC XC
R et XL augmentent avec la longueur de la ligne alors que Xc diminue avec la longueur de la ligne. La
ligne est inductive parce que les deux conducteurs d’une ligne monophasée forment une boucle immense
fermée avec les récepteurs lesquels sont traversés par leur propre flux et présentent une inductance.
Elle est capacitive parce que les deux conducteurs placés côtes à côtes sont les armatures d’un
condensateur donc le diélectrique est l’air.
U2
U1 C
Ou
L
R
C/2 C/2 U2
U1
Q= QL-QC
Le schéma équivalent simplifié le plus utilisé est suivant :
L
R
C U2 Charge
U1
1- Les exemples
a) Une ligne de transport a une longueur de 70 km et est constituée de trois conducteurs nus en aluminium-
acier. Sachant que R=60 Ω/km, XL=50 Ω/km et XC=100 Ω/km.
a1) Dresser le circuit équivalent de la ligne.
a2) Calculer la résistance de la ligne sachant que la charge a une résistance de 5 kΩ et est alimentée sous
225 kV.
a3) Calculer la puissance réactive totale et la puissance et en déduire la puissance apparente.
a4) Calculer la tension d’entrée Ue.
a5) Calculer la puissance de la charge.
a) Une ligne de transport est constituée d’un composant inductif de 20 Ω et d’un composant
capacitif de 80 Ω. Connectée à une charge de résistance 40 Ω alimentée sous 500 V,
calculer :
b1) Dresser le circuit équivalent de la ligne.
b2) Le courant en ligne.
b3) La puissance réactive fournie par le condensateur.
b4) La puissance réactive absorbée par la ligne.
b5) La puissance réactive fournie par la source.
b6) La puissance de la charge.
court-circuit : 250°C
TRANSPORT DE L’ENERGIE
Leçon : 4
ELECTRIQUE AU CAMEROUN
Garoua ;
Bassa ;
Mefou (Yaoundé)
CONCLUSION :
Le transport de l’énergie électrique est un sous secteur de l’industrie électrique dont l’importance
n’est plus à démontrer car, une fois l’énergie électrique (électricité) produite depuis les centres de
production, elle doit être acheminée vers les centres de consommation (point de livraison). Cependant, la
quantité d’énergie (tension) produite ne peut être directement transportée à cause des pertes dans les lignes.
Voila pourquoi, on est toujours amené à survolter la tension produite à l’aide des transformateurs afin de
pourvoir diminuer ces pertes durant le transport et l’abaisser avant toute distribution. Le deuxième obstacle
du premier secteur de l’industrie électrique étant franchi, nous allons dans la suite du cours nous intéresser
au troisième obstacle de ce même secteur dont son importance n’est pas aussi moindre car, c’est lui qui
permet aux consommateurs d’être approvisionnés : c’est la distribution de l’énergie électrique.
GENERALITES
La distribution d’énergie électrique se fait à deux niveaux de tension : la moyenne tension ou distribution
primaire, la basse tension ou distribution secondaire.
Les gros édifices et les secteurs commerciaux sont alimentés par la moyenne tension alors que les
installations domestiques sont alimentées par la basse tension.
La distribution MT se fait généralement sous 20KV, mais il existe aussi des réseaux de 5KV, 10KV, 15KV
parfois aussi en 24 et 30KV. Il existe deux types de réseaux MT : le réseau MT souterrain et le réseau MT
aérien.
Ces réseaux peuvent alimentés différents types de poste de transformation :
- Poste d’extérieur (poste sur poteaux, poste sous enveloppe préfabriqué)
- Poste d’intérieur (poste ouvert, poste cellule préfabriqué)
Ce schéma, très coûteux pour le distributeur, est utilisé lorsque les exigences de disponibilité sont
importantes (le surcoût est généralement payé par l'utilisateur).
Ce type d’alimentation est surtout réalisé en canalisation souterraine et en générale en milieu urbain.
En cas de défaut sur une partie de boucle on peut toujours alimenter les autres postes.
Il permet à l'utilisateur de bénéficier d'une source d'alimentation fiable à partir de deux postes sources ou 2
départs HTA, ce qui limite les interruptions pour travaux ou en cas de panne.
VI.1- Protection
Côte HT : la protection contre la foudre est assurée par les éclateurs.
Côté BT : un disjoncteur protège le transformateur contre les surintensités.
Le transformateur est toujours précédé d’un interrupteur aérien côté HT situé sur le deuxième poteau en
amont du transformateur.
VI.3- Raccordement
On peut avoir le transformateur alimenté en aérien. Le départ BT s’effectue en aérien soit en souterrain.
VII.1- Constitution
Le tableau BT comporte un interrupteur avec fusible ou un disjoncteur avec coupure visible.
La puissance du transformateur est comprise entre 100KVA et 1000KVA.
(Voir figure dans le livre)
7- Quelques définitions
a) L’abonné
C’est une personne qui a pris un accord entre le fournisseur pour la fourniture régulière de l’énergie
électrique.
b) Le fournisseur
C’est une personne ou une société qui fournit de l’énergie électrique.
c) Le point de livraison
C’est la frontière entre les ouvrages, propriétés du fournisseur de l’énergie et les installations internes
privées.
d) Le droit de manouvre
Le fournisseur et l’abonné assurent l’exploitation des installations. Cependant, l’abonné ne peut pas
effectuer une exploitation du coté du fournisseur.
e) La vérification
Un organisme agrée doit effectuer une vérification initiale en conformité aux règles de sécurité avant
la mise en service d’une installation électrique.
COMPTAGE ET TARIFICATION DE
Leçon : 3
L’ENERGIE ELECTRIQUE
I. Comptage HT ou BT
Pour les postes de transformation dont la puissance installé est au plus égale à 1000KVA et qui ne convient
pas à un seul transformateur. On peut effectuer le comptage côté basse tension.
Pour les postes de transformation comportant deux ou plusieurs transformateurs ou pour ceux dont la
puissance est supérieur à 1000KVA, on effectue le comptage en MT(20KV)
II. Comptage en BT
I.1- Point de livraison
Il constitue la frontière entre les ouvrages qui sont la propriété du distributeur d’énergie et les installations
intérieures.
I.2- Alimentation en BT
Le compteur est situé dans un coffret extérieur de l’habitation, le disjoncteur est placé à l’intérieur du local
de l’utilisateur.
Dérivation sur le
réseau
Distributeur
Utilisateur
I.3- Alimentation borne poste
Cette alimentation s’effectue aux bornes du coffret de sortie de livraison ou de l’appareillage de
sectionnement utilisé chez l’usager.
Coffret de Point de
livraison livraison
Distributeur Utilisateur
III. Alimentation en HT
III.3. Poste sur poteaux
Il est utilisé pour une puissance de 20, 50 et 100KVA, le transformateur est précédé d’un interrupteur
aérien situé au côté HT sur le deuxième poteau avant le transformateur.
Borne BT du XFO
Point de livraison
Utilisateur
Distributeur
Point de livraison
Distributeur
Utilisateur
Borne aval
Utilisateur
Distributeur
IV. Alimentation des circuits de comptage
IV.1. Circuit intensité
Il est alimenté par un transformateur de courant (TC) dont le calibre du secondaire est de 5A.
En BT les TC sont traversés par de fort courant avec un faible isolement (400V).
En HT les TC sont parcourus par de faible courant avec un isolement élevé (20KV)
V. Tarification de l’énergie
La tarification d’énergie est liée à la loi d’offre et de la demande. Elle comporte essentiellement :
Une prime fixe qui traduit les coûts de mise à disposition permanente de la puissance souscrite ;
Des prix de KW liés à la consommation d’énergie.
Il existe trois types de tarif basé sur le niveau de puissance.
Tarif bleu :
Il est réservé en générale à l’utilisation domestique pour une puissance de 36KW.
Tarif jaune
En générale pour les livraisons en BT pour les puissances comprises entre 36 et 250KVA.
Tarif vert
Réservé aux puissances souscrites supérieur à 250KVA, la livraison se fait en HT ou MT.
Une option EJP (Effacement Jour de pointe) peut s’appliquer à chacun des tarifs.
≤ 1000V BTB
1 ≤ U ≤ 50kV HTA MT (Moyenne Tension) 5,5 – 6,6 – 10 – 15 –
20 – 36kV
U ≥ 50kV HTB HT (Haute Tension) 63 – 90 – 150kV
THT (Très Haute Tension) 225 – 400kV
Ve ~~ Rc Vs
Chapitre : 4 ECLAIRAGISME
OBJECTIFS
A la fin de ce chapitre, je dois être capable de :
Choisir un appareil d’éclairage ;
Etablir un projet d’éclairage ;
INTRODUCTION
Le jour, le soleil constitue la principale source d’énergie lumineuse. Cependant, dans la nuit il n’y a plus
d’éclairage. C’est pourquoi grâce à l’électricité l’activité de l’homme peut continuer dans la nuit et
l’éclairage constitue une part importante dans l’utilisation de l’énergie électrique. Dans la suite nous
allons étudier les appareils d’éclairages et apprendre à établir un projet d’éclairage.
INTRODUCTION
La solution au problème de l’éclairage consiste à créer une ambiance telle que l’œil ne se fatigue pas, cela
constitue le confort visuel qui dépend directement de la luminance. Dans la suite nous allons étudier les
différents modes d’éclairage et les caractéristiques de la lumière.
S
I
Figure 1.1 : Représentation de la luminance
c) Efficacité lumineuse (Fe)
C’est le quotient du flux lumineux total émis par une source par la puissance totale consommée.
Plafond
10% à 0%
90%100%
Cet éclairage est le plus économique et le plus souvent utilisé. Il a un inconvénient de provoquer des
éblouissements. On distingue l’éclairage direct intensif et direct extensif.
II.2- Eclairage semi – direct.
C’est l’éclairage donné par des sources lumineux qui dirigent une fraction de 60 à 90% de leur flux
lumineux vers la surface à éclairer.
10 à 40%
60 à 90%
Cet éclairage permet un éclairage de plafond qui, s’il est réfléchissant peut améliorer l’ambiance
lumineuse.
II.3- Eclairage mixte
C’est l’éclairage donné par des sources lumineuses qui dirigent de 40 à 60% de leur flux lumineux vers la
surface à éclairer.
60 à 40%
40 à 60%
90 à 100%
0 à 10%
Il est caractérisé par les faits suivant :
- Supprime tout éblouissement ;
- Peu ou pas d’ombre ;
- Tendance à diminuer le relief ;
Il a un inconvénient de présenter un mauvais rendement en énergie lumineuse.
60 à 90%
10 à 40%
III - LA PHOTOMETRIE
III.1- Définition
La photométrie est l’ensemble des grandeurs ou unité permettant d’apprécier la qualité et la quantité d’un
éclairage.
III.2- Les grandeurs photométriques.
Ce sont les grandeurs qui caractérisent la lumière.
a) L’intensité lumineuse
C’est la quantité de lumière émise par unité de temps dans une direction donnée. Elle s’exprime en
candela (Cd) et se note I.
b) Le flux lumineux
C’est la quantité de lumière émise par une source lumineuse. Son symbole est Φ ou F et s’exprime en
Lumen (lm). Le flux lumineux émis par une source lumineuse est la caractéristique essentielle.
c) L’Eclairement
C’est le quotient de la quantité de lumière émise par la surface qui reçoit une quantité de lumière. Son
symbole est E et s’exprime en Lux (lx)
Φ = 0,69
2000 lx
2m
Φ = 1,38 Φ = 2,75
500 lx
3m
125 lx
4m
c) Symbole photométrique.
Le symbole photométrique est l’équation suivante :
INCANDESCENCE, FLUORESCENCE
Leçon : 2 ET LUMINAIRE
Objectifs spécifiques : A la fin de cette leçon, je dois être capable de :
Définir lampe à incandescence, fluorescence et luminaire ;
Donner de fonctionnement des lampes ;
Choisir les sources lumineuses pour un bon éclairage ;
INTRODUCTION
Les lampes électriques sont des appareils transformant l'énergie électrique en énergie rayonnante dont une
partie, plus ou moins grande, de l'énergie rayonnante est visible pour notre œil, le reste de l'énergie est
dissipée en chaleur. Dans la suite nous allons donner le principe de fonctionnement des lampes électrique
et choisir les lampes électriques.
I - LA LAMPE A INCANDESCENCE
I.1- Principe
Un filament conducteur est chauffé à blanc par un courant électrique, dans une ampoule de verre vide.
L’énergie électrique est transformée en énergie calorifique ; du fait de la haute température, il y a
production d’énergie lumineuse.
I.2- Constitution
Une lampe à incandescence est constituée essentiellement d’un filament en tungstène, porté à une
température très élevée, de 2400°C. Le tungstène est choisi pour sa température de fusion élevée de
3655°C.
Pour éviter que le filament se consume, on place celui-ci à l’abri de l’oxygène de l’air dans une ampoule
contenant un gaz inerte (argon-azote ou krypton-azote).
L’ampoule de verre qui contient les gaz neutres est claire, dépolie ou opalisée selon la qualité de diffusion
de la lumière désirée (Luminance).
1 1 : Filament au tungstène.
4
2 : Atmosphère vide au gaz.
5 2 3 : Pied en verre.
4 : Ampoule.
5 : Fil de traverse.
6 3 6 : Culot
Lampe Lampe Lampe Flamme Lampe Lampe Tube Lampe Globe Lampe Tube
Standard Standard Sphérique Linolite
c) Avantages / Inconvénients
Avantages Inconvénients
Lumière agréable. Efficacité lumineuse faible : 12 l m /W.
Peu encombrante. Durée de vie assez courte : 1000 heures.
Montage facile. Pertes d’énergie sous forme calorifique
relativement importante pour les grandes
Allumage instantané.
puissances.
Prix d’achat faible.
Ph N
2 3
4
Ph N
4 2 2
1
Ph N
Le montage duo permet de diminuer l’effet stroboscopique qui se produit quand on alimente un seul
tube. La capacité en série avec le ballast permet de déphaser la tension par rapport à l’autre tube (sans
capacité), on aura donc diminué l’effet stroboscopique. La capacité permet également de compenser le
facteur de puissance
III - LES LUMINAIRES
III.1- Définition
Un luminaire est un appareil d’éclairage dont le rôle est de diriger la lumière pour réaliser l’éclairage
souhaité et de réduire l’éblouissement, soit en masquant la source lumineuse, soit en diffusant la lumière.
LE PROJET
Leçon : 3 D’ECLAIRAGE
Objectifs spécifiques : A la fin de cette leçon, je dois être capable de :
Déterminer le niveau d’éclairement d’un local ;
Déterminer le nombre de source nécessaire pour éclairer un local ;
Etablir le projet d’éclairage d’un local ;
INTRODUCTION
Le projet d’éclairage est l’étude qui permet de déterminer le nombre de luminaires nécessaire à l’éclairage
d’un local en fonction de sa décoration et de l’activité qu’on y exerce. Comme toute installation
électrique, un projet débute par l’élaboration d’un cahier des charges car c’est lui qui fournit l’ensemble
des informations nécessaires à la réalisation du projet. Dans la suite nous allons apprendre à établir un
projet d’éclairage.
II - ECLAIREMENT
La destination d'un local permet de déterminer le niveau d'éclairement à réaliser sur le plan de travail.
Le tableau des éclairements recommandés en fonction de la destination des locaux donne des indications
sur les éclairements recommandés (voir abaque éclairement).
On arrondit les valeurs de K aux nombres : 0,6 – 0,8 – 1 – 1,25 – 1,5 – 2 – 2,5 – 3 – 4 – 5
Remarque :
On ne considère jamais la hauteur totale d'un local mais la hauteur des luminaires au-dessus du plan
utile.
III.4- L'utilance U
C'est le rapport du flux utile (reçu par le plan utile) au flux total sortant des luminaires. Son symbole est
U.
On détermine le facteur d'utilance à l'aide de tableaux comportant trois variables :
- la valeur de J (facteur de suspension).
- la valeur de K (indice du local).
- les facteurs de réflexion des parois.
Il existe autant de tableaux que de classes de luminaires (voir abaque utilance)
IV - CALCULS.
IV-1. Facteur d’empoussièrement (d1).
Il existe trois niveaux :
Faible : 1,1
Moyen : 1,25
Fort : 1,4
Les valeurs des inter – distances (distance entre les luminaires) sont des valeurs minimales.
En bordure des murs, on prendra de façon à ce que les angles ou le milieu du local présentent le
même éclairement.
V-1. Calcul du nombre de luminaire suivant la longueur (NL).
I.2-Exploitation agricole
L’exploitation agricole associe des locaux affecté à l’habitation et des locaux affecté à l’exploitation
(porcherie, grange, les poulailles, etc….). Souvent ses locaux sont indépendants les uns des autres.
Dans de tels locaux, les particularités des installations électriques portent sur :
- La séparation des circuits par bâtiments
- La prévention des risques sévères (incendie, foudre) ;
Cours préparé par M. Williams Fabrice MVILONGO Enseignant d’électrotechnique 67
COURS D’INSTALLATION ELECTRIQUE EN Tle F3 Année Scolaire : 2017/2018
- Les applications particulières (chauffage des sols pour culture ou les locaux d’élevage, clôture
électriques).
I.3-Locaux commerciaux
Ils sont généralement appelés établissement recevant du public (ERP).
Les locaux recevant du public sont tous soumis aux règles générales sur les installations électriques. Ils
sont en outre conviés à des règlements particuliers de sécurité notamment :
- Eclairage de sécurité ;
- Système d’alarme.
I.4-Locaux industriels
Ses locaux sont soumis à des risques très importants et en même temps très diverses d’un types
d’industrie à l’autre.
Lorsque leur installation électrique est exclusivement alimentée en BT (220V/380V), les locaux
industriels relèvent eux aussi de la norme NFC 15 100.
Lorsqu’ils sont alimentés en HT (20KV) et comporte donc un transformateur de distribution, ses locaux
relèvent en de la norme :
- NFC 13 100 : poste de transformation ;
- NFC 13 200 : installation industriel haute tension (1KV et 50KV).
Ces installations liées au régime de neutre seront particulièrement aborder dans la deuxième partie notre
cours.
II. CLASSIFICATION DES LOCAUX.
Une installation électrique est soumise à différentes influences externes dues aux locaux et dont il faut
tenir compte pour le choix des matériels et des canalisations.
INTRODUCTION
Le plan architectural électrique permet de traduire vos besoins et vos souhaits sur le plan de votre
habitation. Il représente l'habitation vue de dessus, avec les éléments électriques : Prises de courant,
interrupteurs..... Le plan architectural électrique peut faire apparaître vos principaux meubles. La position
des meubles peut être importante pour positionner les prises électriques et les interrupteurs. Dans la suite
nous allons apprendre à établir le plan architectural électrique.
a) La chambre / Le bureau
Norme NF C 15-100
La norme NF C 15-100 impose au minimum :
● 1 point lumineux en plafond
● 1 prise TV
● 1 prise Téléphone RJ45
● 3 prises 16A
Répondre à la norme
● Placez le point lumineux au centre du plafond avec un va et vient : un interrupteur en entrée de la
chambre, un autre à proximité du lit (Pour pouvoir éteindre la lumière depuis le lit) ayant une hauteur
comprise entre 0,90 et 1,30m .
● Placez 2 prises 16A de chaque côté de l'emplacement du lit.
● Déterminez l'emplacement de la TV : positionnez la prise TV à cet endroit, une prise 16A et une prise
téléphone RJ45 au même endroit.
Éléments électriques supplémentaires
Voici une liste de propositions pour avoir un peu plus de confort dans la chambre :
● Deux prises supplémentaires de chaque côté du lit (Une prise pour la lampe de chevet + une pour le
réveil).
● Une prise à proximité de l'entrée de la chambre, pour connecter l'aspirateur.
● Une prise RJ45 prêt d'une tête de lit, pour la connexion d'un ordinateur au réseau.
b) Le salon / La salle à manger
Norme NF C 15-100
La norme NF C 15-100 impose au minimum :
● 1 point lumineux en plafond
● 1 prise TV
● 1 prise Téléphone RJ45
● Pour les séjours jusque 28m2, une prise de courant 16A par tranche de 3m2 ou 4 m2 (par exemple, pour
un séjour entre 24 et 28m2 il est nécessaire de prévoir 7 prises de courant) avec un minimum de 5 prises
de courant.
● Pour les séjours de plus de 28m2, il faut un minimum de 7 prises de courant 16A
La hauteur prises par rapport au sol est comprise entre 0,30 et 0,40m pour les locaux sec et en fonction
de l’humidité pour les locaux humides.
Répondre à la norme
● Déterminez l'emplacement de la TV : positionner 3 prises 16A, une prise TV et une prise réseau RJ45.
● Déterminez l'emplacement de la table du salon : positionnez le point lumineux au-dessus de l'endroit.
Depuis quels endroits ce point lumineux doit-il être allumé/éteint ?
○ Un seul endroit : vous avez un montage simple allumage.
○ Deux endroits : vous avez un montage va et vient.
○ Plus de deux endroits : vous avez un montage avec un télérupteur.
● Déterminez l'emplacement du téléphone : positionnez le prise téléphone (RJ45) et une prise 16A.
● Déterminez l'emplacement du canapé : positionnez une prise 16A.
Éléments électriques supplémentaires
Le salon est la plus grande pièce à vivre de l'habitation. L'installation électrique doit y être confortable.
Les propositions suivantes peuvent donc vous servir :
● Une prise centrale pour l'aspirateur pour atteindre tous les endroits de la pièce.
● Deux ou trois prises supplémentaires dans le coin TV (soit un total de 4/5 prises 16A). La TV est
rarement le seul appareil à être branché (lecteur DVD, console, système son...)
● Une prise RJ45 supplémentaire avec une prise 16A pour dans un autre endroit pour pouvoir connecter
le téléphone ailleurs.
c) Le couloir
Norme NF C 15-100
La norme NF C 15-100 impose au minimum :
● 1point lumineux en plafond
● 1 prise 16A
Répondre à la norme
● Positionnez le point lumineux pour éclairer le mieux possible le couloir. Utilisez plusieurs points
lumineux si le couloir est long. Depuis quels endroits ce point lumineux doit-il être allumé/éteint ?
○ Un seul endroit : vous avez un montage simple allumage.
○ Deux endroits : vous avez un montage va et vient.
○ Plus de deux endroits : vous avez un montage avec un télérupteur.
● Positionnez la prise 16A pour l'aspirateur.
Éléments électriques supplémentaires
Le couloir est généralement une «pièce» qui donne accès à de nombreuses autres pièces :
● Privilégiez le nombre de points d'allumage/d'extinction : prévoir donc un télérupteur.
● Le nombre de prises de courant n'est pas essentiel dans un couloir, une prise à chaque extrémité est
suffisante
d) La cuisine
Norme NF C 15-100
La norme NF C 15-100 impose au minimum :
● 1 point lumineux en plafond
● 1 prise Téléphone RJ45
● 6 prises dont 4 sur le plan de travail qui seront sur un seul et même circuit spécialisé (pas plus de 6
prises sur ce circuit, dédié uniquement au circuit de prises 16A de la cuisine, ces prises n’étant pas
utilisées pour les gros appareils électroménagers)
● 1 prise 32A
● 1 circuit spécialisé par gros appareil électroménager avec un minimum de 3 circuits au total dans
l’habitation
Répondre à la norme
● Déterminez l'emplacement de la table : positionnez le point lumineux.
● Déterminez l'endroit de la plaque de cuisson (même si elle n'est pas électrique) : positionnez la prise
32A.
● Déterminez l'emplacement du lave-vaisselle (même si il n'est pas prévu pour l'instant) : positionnez
une prise spécialisée 20A.
● Déterminez l'emplacement des autres appareils électroménagers spécifiques (lave – ligne ou autre) et
positionnez une prise spécialisée 20A par appareil.
Éléments électriques supplémentaires
La cuisine est un lieu de « travail » Elle doit être fonctionnelle :
● Prévoir un point lumineux pour éclairer la plaque de cuisson
● Prévoir un point lumineux pour éclairer l'évier
● Prévoir des prises 16A supplémentaires aux endroits de travail, et à l'emplacement du petit
électroménager (cafetière, mixer etc...). Attention, ces prises doivent être groupées par 6 au maximum sur
un seul et même circuit dédié.
e) Le WC
Norme NF C 15-100
La norme NF C 15-100 impose au minimum :
● 1 point lumineux en plafond
Répondre à la norme
● Le WC reste une pièce assez sommaire dans l'habitation. Un point lumineux central pour répondre à la
norme, avec un interrupteur à l'entrée de la pièce.
Éléments électriques supplémentaires
● Un interrupteur à détection de présence peut remplacer l'interrupteur simple. C'est un interrupteur sans
contact.
f) La salle d’eau / La salle de bain
Norme NF C 15-100
La salle de bain présente le plus de risque dans l'habitation. La norme NF C 15-100 impose au
minimum :
h) Les extérieurs
Norme NF C 15-100
La norme NF C 15-100 impose au minimum :
● 1 point lumineux par entrée principale ou de service communiquant directement avec le logement
Répondre à la norme
Il faut connaître les entrées / sorties de la maison pour positionner les points lumineux extérieurs.
Le double allumage
Le double allumage permet d'allumer et d'éteindre deux points lumineux différents depuis un seul endroit
de la pièce.
Le va et vient
Le va et vient permet d'allumer et d'éteindre un point lumineux depuis deux endroits de la pièce.
Le double va et vient
Le double va et vient permet d'allumer et d'éteindre deux points lumineux différents depuis deux endroits
de la pièce.
La prise commandée
La prise commandée fonctionne sur le même principe que le simple allumage à part que c’est une prise
qui est contrôlée par l’interrupteur à la place du point lumineux.
WC
SdB
Chambre
Garage
Hall
Séjour
Cuisine
Terrasse
DIVISION D’UNE
Leçon : 3 INSTALLATION ELECTRIQUE
Objectifs spécifiques : A la fin de cette leçon, je dois être capable de :
Diviser une installation électrique en plusieurs circuits ;
Ressortir le plan de répartition d’une installation électrique ;
INTRODUCTION
L’installation électrique représente le système nerveux de l’habitation. Toutes ramifications partent du
tableau de répartition, situé après le disjoncteur de branchement. C’est de là que nous allons subdiviser
l’installation en plusieurs circuits.
Séparation des fonctions : L’installation doit comporter des circuits pour prise confort, les machines
à laver le linge, les appareils de cuissons ; appareils d’éclairage.
Section minimales des circuits :
NATURE DU CIRCUIT SECTION DES CONDUCTEURS
Circuit foyers lumineux fixes 1,5mm²
Circuit prise confort 16A 2,5mm
Circuit Chauffe-eau 2,5mm²
Circuit Lave-vaisselle 4mm²
Circuit de Cuisson 6mm²
Prise de terre ;
Qualité du matériel ;
Exécution des travaux conformément aux normes de l’UTE.