Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Les surintensités
Les surcharges - Démarrage ou freinage
Temporaires d’un moteur.
I - Peu de risques. - Pas de coupure envisagée.
IT
In
t
Prolongées - Rupture d’une phase
d’alimentation d’un moteur. - Échauffement lent et pro- - Coupure retardée mais de-
- Moteur en dépassement de gressif : venant rapide si l’amplitude
charge. Vieillissement des de la surcharge est impor-
- Fonctionnement abusif et isolants, tante.
simultané de plusieurs appa- Destruction des iso- - Appareils de protection :
reils électriques. lants, Disjoncteur avec dé-
Incendies. clencheur thermique,
I IP Relais thermique.
In
t
2.1. Symbole
2
2.2. Constitution
Arrivé du courant
Système de déclenchement
Réglage du calibre de déclenchement
Départ courant
Elément bimétallique
Contact auxiliaire
Bouton de réarmement
Il est constitué d’un bilame métallique composé de deux lames à coefficients de température différents.
Le passage du courant, s’il est supérieur à la valeur de réglage du relais, provoque l’échauffement et la dé-
formation de la bilame. Un contact électrique (contact NF) associé à cette bilame, déclenche le circuit de
commande.
Le relais thermique est généralement différentiel et / ou compensé.
Principe du dispositif différentiel
En cas de coupure de phase ou de déséquilibre sur les trois phases d’alimentation d’un moteur, le
dispositif dit différentiel agit sur le système de déclenchement du relais thermique pour éviter tout échauf-
fement et risque de destruction du moteur.
Exercice :
Un récepteur (moteur) absorbe un courant nominal de 20 A. Une surcharge apparaît. On mesure un
courant de surcharge de 40 A.
1er cas : pour une durée de surcharge de 20 s, est-ce que le relais thermique déclenche ?
Réponse :
On a : Ir = In = 20 A et de plus, la durée de surcharge est de 20 s
Isur 40
2
Ir 20
Conclusion : (d’après la courbe) le relais thermique ne déclenche pas.
2ème cas : pour une durée de surcharge de 4 min, est-ce que le relais thermique déclenche ?
Réponse :
On a : Ir = In = 20 A
et
Isur 40
2
Ir 20
de plus, la durée de surcharge est de 4 min
Conclusion : (d’après la courbe) le relais thermique déclenche. Il déclenche au bout de :
30 s à chaud, 33 s sur 2 phases, 1 min à froid.
2.7. Choix d’un relais thermique
Document constructeur de chez TELEMECANIQUE
4
Exercice :
Réponse :
On a: In = 27 A,
Alors Réf : LR2 D23 53.
3.2. Constitution
Tube
Capsule de contact
Disque de centrage de la lame fusible
Plaquette de soudure (elle lie la capsule
et la lame fusible )
Lame fusible
Sable (silice)
3.3. Principe de fonctionnement
Le fusible est constitué d’une lame fusible dans une enveloppe fermée. Cette lame fusible fond si le cou-
5 rant qui la traverse dépasse la valeur assignée.
L’enveloppe quant à elle, contient du sable (silice) afin de permettre une coupure franche en évitant ainsi le
maintient du passage de courant à travers l’arc électrique.
3.4. Présentation du fusible
Il existe deux types de cartouche fusible :
- cartouche cylindrique,
- cartouche à couteaux.
3.4.1. Cartouche cylindrique
Ils sont utilisés dans le domaine domestique ou le domaine industriel (selon leur taille).
Type gG
(écriture en noire)
Inf If
avec : Inf (I1): intensité de non fusion, courant supporté par le fusible pendant un temps conventionnel sans fondre.
If (I2): intensité de fusion, courant qui provoque la fusion du fusible avant la fin du temps conventionnel.
D
4.2. Fonctions principales
Il a deux fonctions principales :
8 - couper et sectionner : rôle des pôles principaux,
- protéger contre les surcharges et les courts circuits : rôle du dispositif thermique et du dis-
positif magnétique.
Remarque :
Deux éléments différents d'un même appareil peuvent être repartis dans les deux circuits
Exemple: le contacteur, le sectionneur;
les circuits de commande et de puissance possèdent chacun son propre alimentation.
Circuit d commande Circuit de puissance
le choix de l’alimentation se fait et dépend des caracté- le choix de l’alimentation dépend des caracté-
ristiques des organes de commande (relais, con- ristiques des récepteurs de puissances (mo-
tacteur) teur).
II.1.1 Le sectionneur:
Fonction : séparation entre la partie amont ( sous tension ) et
la partie aval d'un circuit.
Réalisation : sectionnement du circuit A VIDE par cou-
pure de tous les conducteurs de phase et du conducteur de neutre s'il existe (mais PAS du conducteur
de protection PE).
Un sectionneur n'étant pas prévu pour couper un circuit en charge, son pouvoir de coupure ou de fermeture
est très faible. NE JAMAIS ACTIONNER UN SECTIONNEUR EN CHARGE.
11
Fonctionnalités supplémentaires :
le sectionnement est visible, par observation des contacts ou du levier de commande.
verrouillage possible par un cadenas en position ouvert pour consignation.
un ou des contact(s) auxiliaire(s) permet de couper le circuit de commande qui est associé
au circuit principal d'un équipement. Par construction du sectionneur, l'ouverture de ce contact
s'effectue avant l'ouverture des contacts principaux. L'ouverture du circuit de commande de
l'équipement -ci n'est donc jamais ouvert en
charge. Inversement, à la mise sous tension, le contact auxiliaire est fermé après la fermeture des
contacts principaux.
II.1.2 Sectionneur porte-fusible:
==> Ces deux défauts entraînent toujours une augmentation énorme du courant.
Les appareils de protection les plus utilisés sont les fusibles, les disjoncteurs et les relais thermiques
II.3 Appareils de commandes :
Ce sont les appareils qui permettent la mise en fonctionnement d'un automatisme.
Il en existe deux types :
manuelles.
automatiques.
II.3.1 Appareils de commande manuelle:
II.3.1.1 interrupteur :
Il possède deux états stables.
II.3.1.2 Commutateur :
C’est un appareil qui permet de sélectionner un mode de fonctionnement.
II.3.1.3 Bouton poussoir :
Il possède un seul état stable. une action manuelle fait changer son
état.
II.3.2 Appareils de commande automatique:
II.3.2.1 Interrupteur de position:
12 Ils sont constitués de contacts qui se placent sur le parcourt des éléments mobiles de façon à être actionnés
lors d'un déplacement.
Exemple: interrupteur de position de fin de course.
A fermeture A ouverture
II.3.2.3 le contacteur:
III- le contacteur:
Constitution
1. support contacts mobiles de pôle 8. socle
13
2. contact mobile de pôle « F » 9. amortisseur de choc de l’électro-aimant
Ils sont repérés par un nombre de deux chiffres. Le chiffre des unités indique la fonction du contact :
Le chiffre des dizaines indique le numéro d'ordre de chaque contact auxiliaire de l'appareil.
Il comprend un circuit magnétique et une bobine d’attraction, l’armature mobile entraine par translation
l’ensemble des contacts.
- Spire de frager : réduit les vibrations du C.M. le flux principal ØP du C.M crée un courant induit dans
la spire de frager -> crée un flux Øf faible, le flux résultant ne s’annul pas. Et le C.M est feuilleté pour
minimiser les pertes magnétiques.
- Electro-aimant à Courant continu :
C.M massif en fer doux -> pas de rémanence, en position fermé son circuit présente une très
14 grande force d’attraction ce qui autorise une réduction de la puissance dissipée dans la bobine d’où
l’emploi d’une résistance « d’économie ».
Exemples d’utilisation :
1. Démarrage directe d’un moteur asynchrone triphasé en un seul sens de marche.
Explications :
· Une impulsion sur MARCHE
enclenche KM1 qui s’autoalimente (par
son contact auxiliaire). Le moteur
tourne.
· Une impulsion sur ARRET provoque
l’arrêt. Le moteur s’arrête.
t
T
3- Fréquence de de manœuvre : c’est le nombre de cycle complet effectué par le contacteur pendant une
heurs.
4- Durée de vie d’un contacteur : c’est le nombre de cycle de manœuvre en charge que le contacteur est
susceptible d’effectuer sans remplacement.
5- Choix du contacteur : lié aux variables d’entrée (nature et valeur :tension, crt) et aux variables de
sorties (catégorie d’emploi, fréquence de manœuvre, facteur de marche).
Equipement de Protection et Régimes de neutre
16 I. Régimes de neutre : Nécessité de la liaison à la terre :
L'énergie électrique demeure dangereuse et la majorité des accidents est due aux défauts d'isolement des
récepteurs.
La masse des récepteurs doit donc être reliée à la terre pour assurer une tension de contact la plus faible
possible.
Quelle que soit la cause de ces défauts, ils présentent des risques pour :
o la vie des personnes
o la conservation des biens
o la disponibilité de l’énergie électrique.
Pour la liaison à la terre, plusieurs solutions existent qui se trouvent dans la famille des Schémas de Liaison
à la Terre (SLT) appelés "régimes de neutre".
Tous assurent la sécurité des personnes avec chacun des avantages et des inconvénients en fonction des
besoins de l'utilisateur.
TT Terre Terre
TN Terre Neutre
IT Isolé ou Impédant Terre
I.1 Régime TT
Caractéristiques
er
o Déclenchement des protections au 1 défaut.
o Le neutre du transformateur d’alimentation est relié à la terre.
o Les masses sont interconnectées et reliées à la terre.
Schéma
I.2 Régime TN
Le neutre de l’alimentation est relié à la terre et les masses sont reliées au neutre. Tout défaut
d’isolement est transformé en un défaut entre phase et neutre. Ce qui se traduit par un court-circuit
phase neutre.
Caractéristiques
o déclenchement au premier défaut.
o répartition des prises de terre dans toute l’installation.
o défaut d’isolement phase/masse est transformé en défaut phase/neutre.
o aucune élévation du potentiel des masses
Protection
Un défaut d’isolement se traduit par un court-circuit
Le courant de défaut n’est limité que par la résistance des conducteurs : Id = 0,8V / (Rph + Rpe)
Il faut vérifier que les dispositifs de protection réagissent en un temps inférieur à celui imposé par la norme,
soit pour un disjoncteur : I magnétique < 0,8 .V. Sph / ρ . l. (1+m) avec m = Sph / Spe
Il faut pour les fusibles If < Id (courant de fusion du fusible).
I.3. Régime IT
Le neutre est isolé de la terre, ou relié à la terre par une impédance.
Les masses sont reliées à une prise de terre.
Ru : R de la prise de terre.
Rn : R de la terre du neutre.
Zn : Impédance d’isolement
Boucle de défaut
Premier défaut
19
Le premier défaut est inoffensif. Id est très faible.
Exemple de calcul :
Zn = 2200 Ω ; Rn = 10 Ω ; Ru = 10 Ω
Id = V / Z total = 220 /(2200+10+10)
Id = 0,1 A
Tension de défaut :
Ud = Ru x Id
Ud = 10 x 0,1 = 1V Tension non dangereuse .La coupure n’est pas impérative
Deuxième défaut
En cas de double défaut, il y a présence d’un fort courant de court-circuit (entre phase) et d’une tension de
contact (Uc) dangereuse. Coupure automatique obligatoire.
Deux cas se présentent :
Masses séparées: protection par dispositif différentiel: Régime TT.
masses communes: protection contre les surintensités: Régime TN.
Caractéristiques
Le premier défaut doit être signalé par un contrôleur permanent d’isolement (CPI); par un signal
sonore ou visuel.
La coupure est obligatoire au deuxième défaut.
un personnel de surveillance doit être capable de réparer au 1er défaut.
Fonctionnement du CPI
Cet appareil contrôle en permanence l’isolement du réseau. Un générateur injecte du courant continu entre le
20 réseau et la terre.
a) Absence de défaut : le courant continu ne circule pas entre le réseau et la terre.
b) Présence de défaut : un faible courant est débité sur le réseau et le relais actionne les alarmes.
Cet appareil signale l’apparition du 1er défaut
• Le câble unipolaire: c'est un conducteur isolé qui comporte, en plus, une ou plusieurs gaines de protection.
• Le câble multiconducteurs: c'est un ensemble de conducteurs distincts, mais comportant une ou plusieurs
gaines de protection commune.
I.2.Caractéristiques :
I.2.1 Caractéristiques électriques
a. Parties conductrices :
Elles concernent l'âme du conducteur ou du câble. Cette âme doit être très bonne conductrice de l'électricité
pour limiter au maximum les pertes par effet Joule lors du transport de l'énergie, d'où l'utilisation du cuivre
ou de l'aluminium qui ont une résistivité très faible.
Résistivité du cuivre : ρ = 17,24 Ω. mm²/ km à 20 °C
Résistivité de l'aluminium : ρ = 28,26Ω. mm²/ km à 20 °C
Résistance d'un conducteur :
23
l : longueur du conducteur en km
S : section du conducteur en mm²
ρ: résistivité du conducteur en. mm²/ km
b. Parties isolantes :
Remarque :
L'identification des conducteurs par leur couleur ne doit être considérée que comme une présomption. Il est
toujours nécessaire de vérifier la polarité des conducteurs avant toute intervention.
La couleur bleu clair peut être utilisée pour un conducteur de phase si le neutre n'est pas
24 III. La dénomination des conducteurs et des câbles électriques
III. 1 Norme UTE
Code de normalisation U (UTE)
Tension de service 250 : 250 V ; 500 : 500 V ; 1000 : 1000 V
Ame conductrice Pas de code : (cuivre rigide) ; A : aluminium
S : souple
X : caoutchouc vulcanisé
X : néoprène (PCP)
Isolant R : polyéthylène réticulé (PR)
V : (PVC)
P : plomb
2 : gaine interne épaisse
G : matière plastique ou élastique formant bourrage
Bourrage O : aucun bourrage
I : gaine d'assemblage formant bourrage
X : caoutchouc vulcanisé
X : néoprène (PCP)
Gaine interne R : polyéthylène réticulé (PR)
V : (PVC)
P : plomb
2 : gaine interne épaisse
Armature métallique F : feuillard
X : caoutchouc vulcanisé
X : néoprène (PCP)
Gaine externe R : polyéthylène réticulé (PR)
V : (PVC)
P : plomb
2 : gaine interne épaisse
III.2. Norme CENELEC
Code de H : harmonisé
normalisation A : dérivé d'un type harmonisé
FNR : national mais avec une désignation internationale
Tension de service 03 : 300 V ; 05 : 500 V ; 07 : 750 V ; 1 : 1000 V
B : caoutchouc d'éthylène propylène (EPR) X : polyéthylène réticulé (PR)
Mélange isolant
R : caoutchouc naturel N : polychloroprène Néoprène (PCP)
V : polychlorure de vinyle (PVC)
B : caoutchouc d'éthylène propylène (EPR) X : polyéthylène réticulé (PR)
25 EXEMPLE
Classification des câbles électriques
Référence Nombre de Ampérage/ Pose Utilisation
conducteurs et Puissance
sections
2 x 1,5 mm² / 3 G x 10 A Pose sous gaine ou en 10 A : circuit
1,5 mm² apparent Eclairage
Fixation : par collier ou
3 G x 1,5 mm² / 4 20 A cavalier 16 A : circuit prise
U-1000-R02V G x 2,5 mm² 20 A et 32 A :
2 x 1,5 mm² / 3 G x 10 A Pose sous gaine ou en circuit appareil de
1,5 mm² Apparent cuisson