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2 G.E.E
Réalisé par:
1. Définition
Un four est un outil utilisé pour élever la température d’un produit. Il peut être soit :
Un équipement destiné uniquement au chauffage (exemple : réchauffage de l’acier avant
déformation plastique, réchauffage de pétrole brut avant distillation).
Un véritable réacteur dans lequel on élabore les produits (exemple : four de fusion de
verre, four de vapocraquage de la pétrochimie).
Il s’intègre généralement dans une ligne de production complexe dont il est un des éléments.
On trouve des fours dans un très grand nombre d’activités industrielles, voici une sélection:
Le chauffage des métaux pour le traitement thermique et le forgeage.
La fusion des métaux pour le moulage.
La fabrication des briques et de la céramique.
Le séchage du bois, et d’autres produits.
L’évaporation des solvants pour la fabrication des produits tels que les électrodes
chimiques et le charbon, ainsi que pour le séchage de la peinture.
La fabrication de la chaux par le chauffage des roches calcaires.
2. Constitution du four
Les composants différent d’un four à autre selon le processus de fabrication dans lequel
s’insère le four. On cite les composants qu’on trouve souvent au niveau des fours
1
II- Classification des fours
Toute classification est toutefois utile dans la mesure où elle permet de retrouver des
caractéristiques communes à des équipements, à la première vue, très différents. Nous
proposons ici quatre classifications parmi plusieurs classifications qu’on peut encore faire,
cette classification est en fonction :
Le critère est ici le contact entre le produit et les gaz issus de la combustion. En fonction du
procédé de chauffage, on distingue les fours à chauffage directs et les fours à chauffage
indirects.
Fours à chauffage direct: il y a contact entre les gaz issus de la combustion et les
produits à chauffer. Du point de vue thermique, cela entraîne qu’une partie du transfert de
chaleur s’effectue par convection.
Fours à chauffage indirect: l’interaction entre les gaz de combustion et les produits
n’existe plus. Par contre, il s’introduit une résistance supplémentaire au transfert de
chaleur qui doit se faire par conduction au travers de la paroi protectrice, puis par
rayonnement et éventuellement par convection vers la charge.
2
Exemple : Différence entre chauffage direct et indirect
- Four à bois -
- Four à vapeur -
3
Des résistances électriques
placées sous la sole, dans la voûte
ou dans les parois du four
produisent la chaleur nécessaire à
la cuisson.
- Four électrique -
Fours continus: appelé four tunnel ou four à passage, le produit à chauffer entre à une
extrémité et en ressort à l’autre, c’est -à-dire que l’enfournement et le défournement sont
mis en œuvre pendant le fonctionnement du four.
Fours discontinus: appelé four intermittent ou périodique, le produit à chauffer est
immobile dans le four, autrement dit, il est chargé et déchargé (enfourné et défourné) au
même endroit.
Exemple :
- Four tunnel -
4
Un long cylindre incliné en rotation
permanente permettant le
déplacement du matériau. Les gaz
chauds circulent dans le sens
contraire du déplacement du
matériau.
- Four rotatif -
Par rapport au niveau de température, les fours sont soit à haute température ou soit à basse
température.
Fours à haute température: La température que l’on veut obtenir sur le produit dépasse,
et parfois nettement, 1200°C. Le transfert de chaleur s’y fait essentiellement par
rayonnement de la flamme et des gaz issus de la combustion.
5
Exemple: Les fours de sidérurgie, de verrerie, de cimenterie.
Fours à basse température: La température que l’on veut obtenir sur le produit dépasse
rarement 700°C. Le transfert de chaleur s’y fait essentiellement par convection de gaz
transparents.
Exemple: Les fours de traitement thermique de métallurgie, les fours de revêtement de surface
et les fours pour les métaux non ferreux.
Fours électriques : il s’agit des fours à résistances (effet Joule), à arcs, à induction, à
électrodes submergées, etc.
Fours à gaz: ils utilisent le gaz naturel, mais aussi le gaz de cokerie, le gaz de raffinerie,
le gaz de haut-fourneau, etc.
Fours à combustibles liquides : ils utilisent le fuel lourd, mais aussi le gazoil, le naphta,
etc.
Fours à combustibles solides : ils utilisent les charbons ou le coke de pétrole
(généralement sous forme pulvérisée), mais aussi les déchets divers.
Une combustion est une réaction chimique. Les réactifs sont le combustible (corps qui brûle)
et le comburant (corps qui aide à brûler).
6
2. Comburant
Un comburant est un corps chimique qui a pour propriété lors d’un mélange avec un
combustible, de provoquer et d’entretenir la combustion. Les comburants les plus
fréquemment utilisés sont : l’air
3. Combustible
La substance ainsi brûlée est appelée combustible : dans la nature les combustibles se
présentent dans les trois états physiques possibles (solide, liquide et gaz). Ces combustibles
sont caractérisés par leur pouvoir calorifique.
4. Produits de combustion
7
Certains sont neutres vis-à-vis de l’environnement ou de la santé. D’autres sont considérés
comme polluants (les NOx et les suies).
5. Type de combustion
Combustion oxydante (en excès d’air): Quand il y a assez de dioxygène (réactif en excès), la
combustion d'une matière première est complète. Elle produit du dioxyde de carbone et de
l'eau avec l’excès d’air qui reste.
Combustion réductrice (en défaut d’air): Quand il n'y a pas assez de dioxygène, la combustion
est dite incomplète. Elle risque de former du monoxyde de carbone (CO), du carbone ou les
deux à la fois (les imbrulés).
6. Pouvoir calorifique
Le pouvoir calorifique d’un combustible est la quantité de chaleur dégagée par la combustion
complète de 1Kg de combustible solide ou liquide, ou 1m3 de combustible gazeux.
→ Notation : Pc
PCS - PCI m H 2O L
8
Avec:
E % 9H %
m H 2O 100
: débit massique de la vapeur d'eau en kg/s
(E%: Taux d'humidité et H%: Taux d'hydrogène)
L : chaleur latente de vaporisation ou de condensation en kJ/kg
Le pouvoir calorifique supérieur n’est utilisé que pour le gaz naturel dans les chaudières à
condensation. Le pouvoir calorifique utilisé dans 99% des cas est le PCI.
O
PCS 8080 C 34450 H 2250 S en kcal/kg
8
O
PCS 33823 C 144206 H 9419 S en kJ/kg
8
Avec: C, H, O et S sont respectivement les teneurs en masse des éléments carbone,
hydrogène, oxygène et souffre dans le combustible
Pouvoir calorifique inférieur (Pci):
O
PCi PCS 23130 H
8
9
D’où:
O
PCi 33823 C 121076 H 9419 S en kJ/kg
8
O
PCi 8080 C 28924 H 2250 S en kcal/kg
8
PCI d’un combustible
Le tableau suivant représente le pouvoir calorifique inférieure des différents combustibles
sous les 3 états physiques. Le PCI est mesuré à l’aide d’une bombe calorimétrique.
7. Combustion neutre
Afin d’obtenir la combustion totale de l’unité d’un combustible, l’air comburant doit être
en quantité suffisante et strictement nécessaire. Cette combustion est complète : il n’y a
pas de présence d’oxygène dans les fumées. On appelle caractéristiques
stœchiométriques les caractéristiques spécifiques de la combustion neutre d’un
combustible dans les conditions normales de température et de pression, soit :
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→ Pouvoir comburivore :
Il désigne la quantité d’air strictement nécessaire et suffisante qu’il faut fournir pour assurer la
combustion neutre de l’unité de combustible.
Notation : Va
Unité : [m3(n) d’air/m3(n) de combustible (gazeux)] ou [m3(n) d’air/kg(n) de
combustible (liquide ou solide)]
Va =VO 2 +VN 2
Avec:
V O 2 : Volume d'oxygène nécessaire
V N 2 : Volume d'azote
→ Pouvoir fumigène :
C’est la quantité de fumées qui résulte de la combustion neutre de l’unité de combustible. Il
existe deux types de pouvoirs fumigènes :
Le pouvoir fumigène SEC
Le pouvoir fumigène HUMIDE
Notation : - Pouvoir fumigène SEC : Vfs
- Pouvoir fumigène HUMIDE :Vfh
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→ Exemple d’équation de combustion neutre
CH 4 + 2 O 2 3, 76N 2 CO 2 + 2H 2 O+7,52N 2
kmol 1 2 (1+3,76) 1 2 7,52
kg 16 2 (32+105,28) 44 36 210,56
m 3 22,4 213,248 22,4 44,8 168,448
y z y u y z
C x H y O z Nu Sv + x v O 2 +3,76N 2 xCO 2 +vSO 2 + H 2 O+ 3, 76 x v N 2
4 2 2 2 4 2
y z y u y z
kmol 1 x v 1+3,76 x v 3, 76 x v
4 2 2 2 4 2
y z u y z
kg 12x+y+16z+14u+32v x v 32 3, 76 28 44x 64v 9y 28 3, 76 x v
4 2 2 4 2
y z y u y z
m 3
22,4 22,4 x v 1+3,76 22,4x 22,4v 22,4 22,4 3, 76 x v
4 2 2 2 4 2
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→ Facteur d’air
On caractérise l’air en excès par le facteur d’air Fa ou taux d’aération n en utilisant la relation
suivante : Volume d 'air réellement admis au brûleur
n
Volume d 'air théorique
V A V EA
Soit: n ⇒ V EA V A n 1
VA
Avec:
V A : Volume d'air théorique en m3 d'air/unité de combustible
V EA : Volume d'air en excés en m3 d'air en excés/unité de combustible
C’est la combustion donnée par 1m3 (n) de gaz associé à un volume d’air inférieur à l’air
stœchiométrique. On trouve dans les produits de combustion : des imbrûlés : CO, H2 et, pour
des défauts d’air importants: méthane et carbone suie; N2, CO2 et H2O.
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10. Combustion incomplète
Pour caractériser facilement la qualité de la combustion d’une installation, on mesure les taux
(CO2) et (O2) dans les fumées, à l’aide d’un analyseur de fumées. Ensuite, le diagramme
d’OSTWALD permet d’obtenir en fonction du (CO2) mesuré et du (O2) mesuré :
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Droites du diagramme
Axe horizontale = x = teneur en O2 (%)
Axe verticale = y = teneur en CO2 (%)
Lignes obliques (Bleu) = teneur en CO(%)
Lignes obliques positives (rouge)= le %
d’excès d’air
Lignes obliques négatives (rouge)=le % de
défaut d’air
Exemple :
15
13. Température de la flamme adiabatique:
La température atteinte par un système lors d’une évolution chimique dans les conditions
suivantes:
La pression est constante
L’évolution est adiabatique
Le système est fermé
La variation d’enthalpie lors de cette évolution:
H r H 0 (T 0 ) T 0 k .Cp k .dT 0
Tf
Avec:
r H 0 T 0 k .H f0 Pr oduits k .H f0 Réactifs : Enthalpie de réaction à 298K
k k
: Nombres de moles
Cp: Capacité calorifique (J/K)
16
Application: On considère la réaction d’oxydation en phase gazeuse de l’ammoniac en
monoxyde d’azote par le dioxygène selon:
2NH 3( g ) +
5
2
O 2 ( g ) 3, 76N 2 ( g ) 2NO ( g ) + 3H 2O( g ) 3, 76N 2 ( g )
5
2
1) Calculer l’enthalpie standard de réaction à 298K
2) Cette réaction se déroule dans une enceinte adiabatique, sous une pression de 5bar; le
mélange initial stœchiométrique est introduite à 298K. Calculer la température atteinte
en fin de réaction
Données: Enthalpies standard de formation en (kJ/mol) à 298K et capacité à pression
constante en (J/K.mol):
C’est la température à laquelle sont portés les produits de combustion, Dans le cas d’une
combustion complète s’effectuant dans les conditions théoriques, cette température est dite
température théorique de combustion, désignée par Tth:
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Avec :
mf : masse des fumées en (kg)
m : masse de l'air en (kg)
a
Tc , Ta : les températures du combustible et du comburant en (°C)
cf , cc , ca : les chaleurs massiques des fumées humides, de combustible et de l'air
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1. Fours à haute température
Ce sont les fours de sidérurgie, de verrerie, de cimenterie. La température que l’on veut
obtenir sur le produit dépasse, et parfois nettement, 1200 °C. Une partie importante de la
chaleur est fournie directement par le rayonnement de la flamme dans une zone de radiation.
Le transfert de chaleur s’y fait essentiellement par rayonnement de la flamme et des gaz
issus de la combustion.
Loi de Stefan-Boltzmann
Dans un four, en première approximation, on considère que le four se comporte pour la charge
comme un corps noir et la charge comme un corps gris vis-à-vis du four. Un corps gris a les
mêmes caractéristiques d’émission énergétique qu’un corps noir, mais minorées par rapport à
celui-ci. On en déduit l’expression générale du transfert de chaleur par rayonnement:
Q a S T f 4 Tc 4
•
Avec Q : Puissance thermique transmise du four à la charge
Tf : Température du four
Tc : Température de la charge ou de la surface de la charge
S: Surface de la charge offerte au rayonnement du four
σ : Constante de Stefan-Boltzmann (5,67 108 W.m 2 .K 4 ou 4,89 108 kcal.m 2 .h 1 .K 4 )
a : Coefficient d’absorption du rayonnement par la charge, ce coefficient qui est compris entre 0 et 1,
est très proche de 1 lorsque les dimensions du four sont grandes par rapport à celles de la charge;
la surface de la charge est peu réfléchissante
Loi de Newton
Le transfert de chaleur par convection du four à la charge est gouverné par la loi de Newton :
Q k S T f Tc
Avec Q : Puissance thermique transmise
S : Surface de la charge au contact de l'atmosphère du four
Tf : Température des gaz dans le four
Tc : Température de surface de la charge
k : Coefficient d'échange thermique convectif
Le coefficient d’échange convectif k est fonction, d’une part, des conditions d’écoulement du
fluide autour de la charge définies par le nombre de Reynolds Re; d’autre part, des
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caractéristiques physiques du fluide groupées dans le nombre de Prandlt Pr, par la relation
générale :
Nu A Rea Prb
Ou :
k l v l c p
Nu , Re et Pr
Avec v : Vitesse de l'écoulement
l : Dimension caractéristique du solide autour duquel s'écoule le fluide
: Masse volumique du fluide
c p : Capacité thermique massique du fluide
: Viscosité dynamique du fluide
: Coefficient de conductivité thermique du fluide
Les caractéristiques physiques du fluide sont prises dans les conditions locales de température et
de pression. Nu, Re et Pr sont des nombres sans dimension, sous condition que chacun des
termes qui les composent soient exprimés dans un système cohérent d’unités. A, a et b sont des
constantes qui varient selon la géométrie du système et la rugosité de la surface d’échange. On
utilise souvent les valeurs suivantes : a = 0,80, b = 0,33 et A = 0,023 qui découlent des études
expérimentales faites sur les écoulements compris entre deux plans ou dans un tube, mais pour
des calculs précis il est conseillé de se reporter à des ouvrages spécialisés traitant des
phénomènes de transfert de chaleur par convection.
3. Rôle de la conduction
Pour les produits de grandes dimensions, la conduction est même assez souvent le mode
déterminant dans la mesure. Les lois à prendre en compte sont alors celles de la
conduction.
La conduction joue aussi un rôle important pour les parois des fours, puisque c’est elle qui
conditionne, en partie, les pertes thermiques du four et son rendement.
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Matériau réfractaire : est un terme technique signalant une résistance à une influence
chimique, physique ou biologique. Il s'agit souvent d'une bonne résistance à la chaleur, Les
matériaux réfractaires ou les isolants dont on dispose sont de types :
Les matériaux composant les parois, la sole et la voûte sont choisis en fonction de leur faible
conductivité thermique, mais également en fonction de leur résistance mécanique à la
température de traitement de leur capacité à supporter cette dernière. Les matériaux sont
également choisis pour leur compatibilité avec l’atmosphère de l’enceinte et avec le produit
fondu ou traité. Comme il est difficile de trouver des matériaux satisfaisant à toutes ces
conditions, on utilise souvent des parois composées de plusieurs couches, assez souvent trois
couches :
En face chaude, une couche essentiellement réfractaire ;
En face froide, une couche essentiellement isolante ;
Une couche intermédiaire éventuelle présentant des caractéristiques moyennes.
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Caractéristiques des matériaux composant les parois, la sole et la voûte
Matériaux Masse volumique (kg/m3) Conductivité thermique
(W.m-1.K-1)
Réfractaires :
Lourds…………….. 1800 à 2200 1,25
Légers…………….. 500 à 1200 0,2
Fibreux…………… 48 à 160 0,2
Isolants réfractaires 300 à 500 0,1 à 0,15
Isolants 35 à 200 0,06
Le choix adéquat d’un matériau de construction doit être basé sur les principes suivants :
1. Une forte résistance d’affaissement
2. Une stabilité dimensionnelle
3. Un coefficient de conductivité thermique plus élevé
4. Une porosité du matériau plus réduite (elle permet la perméabilité aux gaz brûlés)
5. Une résistance élevée à l’usure mécanique
6. Une résistance au choc thermique.
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1. Bilan énergétique
L’objectif est de fournir aux produits une quantité de chaleur déterminée par :
2. Rendement énergétique
Le rendement d’un four est le rapport de l’énergie utile Qu à l’énergie Q qu’il faut fournir au
four sous forme de combustible ou d’électricité.
Q=Qc =Qu Q P
Qc : Quantité de chaleur consommée à l’intérieur du four
Q u Q Q P
Qp regroupe les diverses pertes thermiques, d’où le rendement :
Q Q
3. Rendement de combustion
Les volumes d’air utilisé et de fumées produites lors de la combustion complète (en excès
d’air) d’une unité de masse ou de volume de combustible s’écrivent:
EA %
V ar V a 1
100
EA %
V fr V f V a
100
Les pertes par les fumées s’écrivent :
Q f V fr C pf T f
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Avec :
Tf : Température de sortie de fumées du four en (°C)
Cpf : Capacité thermique volumique à pression constante en (kWh/m3.°C)
Q a V ar C pa Ta
Avec :
Ta : Température de l’air à son entrée dans le four (en °C)
Cpa : capacité thermique volumique à pression constante de l’air en (kWh/m3.°C)
On appelle rendement de combustion, le rapport :
Q g Q f
C
Qg
Qg : puissance contenue dans le combustible = débit de combustible x PCI (ou PCS)
Remarque : En pratique, on exprime souvent le rendement de combustion par la formule de
Siegert:
C 100 f
T T ambiante
fumées
%CO 2
Préchauffage de l’air:
Le bilan de la chambre doit tenir compte de l’énergie thermique Qr apportée par l'air
comburant préchauffé dans le récupérateur par les fumées :
Q g Q r Qc Q f
Q g Q r Q f
C
Qg
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Relation entre le rendement énergétique et le rendement de la combustion:
PCI Q P
PCI
PCI Q f Q v Q mv Q e
Ou:
PCI
En introduisant la relation qui définit le rendement de combustion, on déduit :
C
Q v
Q mv Q e
PCI
Rendement des fours continus:
Dans un four continu en régime thermiquement stabilisé, les températures des fumées et de
l’air de combustion sont constantes dans le temps et les parois sont en équilibre thermique, ce
qui entraîne :
Q mv 0
Les rendements énergétiques et de combustions seront calculés avec les formules précédentes.
Rendement des fours continus:
Dans un four discontinu le régime thermique est variable, la température des fumées et
celle de l’air de combustion sont variables au cours du cycle. Le calcul se fait donc sur la base
de la totalité du cycle.
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4. Détermination des pertes à travers une paroi plane composite en équilibre
thermique
QV
S t
1
QV S T i Te
RT
Avec : S : la surface du mur en (m 2 )
t : le temps en (h)
R : Résistance de transfert thermique
T
Par application des lois de transfert de chaleur à ce mur, le flux traversant la paroi en équilibre
s’écrit :
T T2 T T3 T Tn
=k i T i T1 1 1
2 2
... n 1 n 1
k e T n Te
e1 e2 e n 1
T i T1 T1 T 2 T T n T i Te
= = ... n 1 ...
1 e1 e n 1 1 e 1
n
ki 1 n 1 k i i n k e
Avec :
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Remarque: Pour une installation soumise au vent le coefficient α est plus élevé et est
fonction de la vitesse du vent au contact des parois. On peut prendre cette vitesse en compte
en utilisant pour α une formule simplifiée :
n v 0 ,8
Avec :
ke
Au début du cycle de traitement sur les différentes couche qui compose la paroi d’un four, on
a la température initiale sur chaque couche Tin,1 ; Tin,2 ;…… ; Tin,n, avec 1, 2,….,n les indices
des différentes couches de paroi.
De même à la fin du cycle, on définit la température finale sur chaque couche par Tfin,1 ;
Tfin,2 ;…… ; Tfin,n
Remarque : Les températures Tin et Tfin variant dans l’épaisseur de la paroi, on prendra les
valeurs moyennes entre les deux faces de la paroi.
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6. Pertes diverses
→ Ponts thermiques
Un pont thermique = partie de l’enveloppe du four où la résistance thermique, par ailleurs
uniforme, est modifiée. Il s’agit d’éléments de la construction favorisant la fuite de chaleur
vers l’extérieur.
Ponts thermiques occasionnant une surchauffe localisée de la carcasse du four et une perte
d’énergie du four dans une paroi de 250mm
Pont thermique Température du four (en °C) 300 500 700 900
Tige Surchauffe de la carcasse (en °C) 2 4 7 9
Perte (en W) 1 2 3 4
Tube Surchauffe de la carcasse (en °C) 14 26 39 55
Perte (en W) 7 13 20 27
28
→ Rayonnements à travers l’orifice
Ces pertes dépendent de la température, de la section de l’orifice et de l’épaisseur de la paroi.
Par exemple, le tableau suivant donne la perte provoquée par un orifice cylindrique dans une
paroi de 250 mm d’un four à différentes températures.
Perte (en kW/m2) provoquée par un orifice dans une paroi de 250mm à différentes
températures
Diamètre de Température (°C)
l’orifice (mm)
500 700 900 1000
50 3 17 18 38
100 4 14 28 55
200 7 21 43 82
400 10 29 50 110
→ Joint d’étanchéité
Lorsque l’étanchéité du four est assurée par un joint de sable, les pertes engendrées dépendent
de longueur et largeur de joint. Par exemple, un joint de 50 mm induit une perte dans un four
à 1000°C de 1,8 kW/m de joint.
→ Ouverture de porte
Ces pertes de même nature que celles du rayonnement à travers un orifice dépendent du temps
d’ouverture et de la surface de la porte. Par exemple, un four à 900°C aura une perte
d’environ 1,5 kWh/(m2.min) soit 90 kW/m2.
7. Puissance installée
C’est la quantité de chaleur maximale que l’on peut introduire par unité de temps dans le four.
→ Fours continus
La puissance installée sur l’ensemble du four
est donnée par :
Qu Qu Qv Q e
P
c
Pour un four à plusieurs zones, d'une façon
générale on a pour une zone donnée n:
Pn Q u ,n Q v ,n Q e ,n Q f ,n Q f ,n 1
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→ Fours discontinus
La quantité de chaleur totale à fournir au cours du cycle de durée t est donnée par :
Q totale Q u Q f Q v Q mv Q e dt
t
Q totale
Pmoy
t
Q =m1 comb
PCS
Avec : m comb : masse de combustible en (kg)
PCS: pouvoir calorifique supérieur du combustible en (kWh/kg)
→ La chaleur sensible apportée par le combustible
Q =m2 comb
c comb
T
comb
30
→ La chaleur sensible apportée par l’air entrant
Q =m c T
3 a a a
Avec :
m a : masse d'air (comburant et aspiré), l'air aspiré peut être l'excès d'air des brûleurs
ou l'air entrant par les ouvertures en (kg)
1 1
c a : capacité thermique massique moyenne de l'air entrant en (kWh.kg .°C )
T a : température moyenne de l'air en (°C)
→ La chaleur sensible apportée par la charge
Q =m c T
4 c c c1
Avec :
m c : masse de la charge en (kg)
1 1
cc : capacité thermique massique de la charge en (kWh.kg .°C )
T : température d'entrée de la charge en (°C)
c1
→ La chaleur apportée par les accessoires (support de charge, etc.) ou produits
accompagnant la charge
Q =m c T
5 d d d1
Q =m C 6 c r
Cette chaleur de traitement peut être la somme de chaleur sensible et de chaleur de réaction ou
de changement de phase.
→ La chaleur sensible perdue par les fumées
Q =m c T
7 f f f
31
→ La chaleur latente perdue par les fumées
Q =m C8 f 8
Q =m c T
9 c c c2
Q =m c T
10 d d d 2
→ Le rendement
Q
6
Q 1
→ Le bilan thermique
1. Importance du brûleur
32
Provoquer la circulation des gaz brûlés favorisant l’égalisation des températures dans
l’enceinte
2. Type du brûleur
Brûleurs atmosphériques
Brûleurs à air pulsé
Brûleurs low NOx
Brûleurs radiants
Brûleurs regénératifs
a. Brûleurs atmosphériques
L’air est entraîné dans un venturi par le jet de gaz. Le gaz et l’air passent ensuite dans une
chambre de prémélange. L’allumage du mélange se fait au moyen d’une veilleuse ou d’un
système électrique (étincelle ou électrode incandescente). Le mélange airprimaire-gaz débouche
au niveau d’une série de trous (circulaires, pentes) disposés sur une ou plusieurs rampes et le
complément d’air nécessaire à la combustion (appelé “air secondaire”) est aspiré au niveau de
la flamme.
33
Il existe 3 modes de fonctionnement des brûleurs à air pulsé:
Exemple de fonctionnement
34
→ Brûleur deux allures progressifs
Le principe de fonctionnement de ce type de brûleur est semblable à celui d’un brûleur
2 allures. Le passage de la première à la deuxième allure n’est cependant plus brutal, mais
progressif (en un temps minimum de 30 secondes).
Atmosphérique pulsé
Coût + ++
Bruit Absence de bruit Plus bruyant
Emissions de polluants Elevé Faible
Pertes à l’arrêt Elevé Faible
Facilité d’installation et réglage Facile Plus difficile
Rendement 75……91% 86……93%
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La technique la plus courante pour diminuer les émissions d’oxyde d’azote est le recyclage
des gaz de combustion dans la tête du brûleur. En fait, cela consiste à mélanger une partie des
gaz de fumée à la flamme, dans le but de :
Diminuer la température de la flamme, car même avec plusieurs centaines de degrés,
les gaz brûlés sont plus froids que la flamme;
Réduire la concentration en oxygène du mélange.
→ Brûleur radiant
Le mélange air-combustible est projeté sur une coupelle en matériau réfractaire sur laquelle se
localise la combustion. Une partie importante du transfert de chaleur vers le produit à chauffer
s’effectue par rayonnement d’un matériau réfractaire chauffé par la combustion. Les
principaux types de matériels sont :
36
→ Brûleur regénératifs
Il s’agit d’une unité est composée de deux générateurs et de deux brûleurs revêtus de matériau
réfractaire. L’unité fonctionne alternativement selon deux modes.
3. Débit du combustible
Avec : Débit gaz en normo : Débit théorique du gaz dans les conditions normales de T et P en (m /h)
3
Pu : puissance utile pour le traitement en (kW)
: Rendement énergétique en (%)
Le pouvoir calorifique des combustibles gazeux est donné pour des conditions normales de
température T0=273,15 K et de pression absolue P0=1013 mbar. Dans la pratique, le gaz
combustible sera à une température absolue T1 différente de T0 et à une pression absolue P1
différente de P0, ce qui nécessite une correction de débit.
→ Facteur de correction
Pression atmosphérique+Pression du gaz 273
Fc
T du gaz+273 1013
Débit gaz en normo
D’où le débit réel : Débit réel=
Fc
Application : Quel est le volume de gaz devant passer en une heure pour fournir 400 kW de
puissance à une installation? PCI=11 kWh/m³ (n), T(gaz)=15°C, P(gaz)=300mbar, Patm= 1000mbar
37
P 400
Débit en normo= 36, 36 m3 /h
PCI 11
Débit en normo T du gaz+273 1013
Débit réel= Débit en normo
Fc Pression atmosphérique+Pression du gaz 273
15 273 1013
Débit réel=36,36 29, 59 m3 /h
1013 300 273
Vgaz Débit réel t=29,59 1=29,59 m3
Les polluants les plus courants dans les fours industriels sont :
les oxydes de soufre (SO2 et SO3) formés à partir du soufre contenu dans certains
combustibles (fioul, gaz de cokerie, etc.)
les oxydes d’azote (NO, NO2, N2O) formés au cours de la combustion soit à partir des
composés azotés contenus dans le combustible, soit par combinaison à haute
température de l’azote et de l’oxygène de l’air.
l’oxyde de carbone (CO) dans les fours où la combustion s’effectue avec un défaut
d’air.
2. Réglementation
L’arrêté et le décret sur la taxe parafiscale sur les émissions de polluants dans les
fumées, promulgué pour la première fois le 7 juin 1985, a déjà été prorogé plusieurs
fois. Il désigne les polluants soumis à la taxation (SOx, NOx, HCl, HC, COV,
poussières) et l’assiette de leur taxation.
L’arrêté du 5 juillet 1977 impose un contrôle, tous les trois ans, des installations
consommant de l’énergie thermique, en vue d’économiser cette énergie.
38
IX- Applications : Fours de cimentrie
1. Introduction
2. Processus de fabrication
L’extraction: Les matières premières (calcaire et argile) sont extraites de carrières à ciel
ouvert puis transportées par des scrapers pour constituer des galettes. Ces galettes sont
ensuite reprises par une chargeuse pour alimenter le concasseur.
Le concassage et la préparation du cru: Les matières sont réduites par le concasseur à
une taille maximum de 80mm. Les matières premières sont ensuite séchées et broyées
finement pour obtenir la «farine» qui sera homogénéisée. Celle-ci sera plus tard introduite
dans le four sous forme pulvérulente.
La cuisson: Avant introduction dans le four, la farine est préchauffée à environ 850 °C
dans une tour-échangeur à cyclones. La cuisson se fait dans un four rotatif où la
température de cuisson est de 1450 °C. À la sortie du four, la matière, appelée clinker,
passe dans un refroidisseur.
39
Le broyage du clinker: Le clinker refroidi est ensuite stocké dans des silos avant d’être
broyé très finement dans un broyeur à boulets avec d’autres ajouts tels que le gypse ou le
calcaire, dont les pourcentages déterminent les différentes qualités de ciment jusqu’à
obtenir une poudre fine (ciment).
Le stockage et les expéditions: Les ciments obtenus sont stockés dans des silos avant
d’être expédiés en vrac (pour 80 % de la production) ou en sacs par l’intermédiaire d’une
ligne automatique d’ensachage et de palettisation.
La nature, le type et le dosage des différents constituants rajoutés et broyés avec le clinker
donnent lieu à la production de différents types de ciments. Chaque type a un domaine
d’application bien spécifie
La norme marocaine qui régule le ciment est la NM 10.1.004, elle définit six types
principaux de ciment:
Le ciment portland CPA
Le ciment portland composé CPJ
Le ciment pouzzolanique CPZ
Le ciment de haut fourneau CHF
Le ciment au laitier et cendres CLC
Le ciment à maçonner CM
CPJ 45: 45 désigne la résistance normale du ciment c’est-à-dire la résistance mécanique à
la compression, déterminé en Méga pascal après 28 jours, alors la NM couvre 5 classe de
résistances 25, 35, 45, 55 et 65.
40
3. Atelier de cuisson
Ces opérations sont effectuées totalement ou partiellement dans le four rotatif. Selon les 3
classes de l’atelier de cuisson.
la voie humide
la voie semi-sèche
la voie sèche avec ou sans précalcinateur
Les opérations principales réalisées dans l’atelier de cuisson
Les premiers fours rotatifs des ateliers de cuisson dits à «voie humide» alimentés en pâte,
équipés d’un refroidisseur. Les fours rotatifs récents des ateliers de cuisson dits à «voie
sèche» alimentés en farine sèche, possédant un broyeur-sécheur, un préchauffeur, un
précalcinateur et un refroidisseur indépendants.
41
b. Procédé par voie semi-sèche
Dans ce procédé, le séchage et une partie de la décarbonatation sont effectués sur une grille
mobile. Cette grille est désignée sous le nom de Lepol. La fin de la décarbonatation et la
clinkerisation se font dans la partie rotative du système de cuisson.
Granulateur
Grille Lepol
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c. Procédé par voie sèche (sans précalcinateur)
Ce procédé comporte deux phases :
Le préchauffage et une décarbonatation partielle (20 à 50 %) sont effectués dans la
partie statique de l’installation : l’échangeur à cyclones
La fin de la décarbonatation et la clinkerisation sont effectuées dans le four rotatif.
Echangeur à cyclones
La tour de l’usine est constituée de quatre étages de cyclones dont le premier comporte deux
cyclones de plus petits diamètres que les autres appelés les jumeaux. Chaque cyclone est
43
constitué de deux parties : une partie supérieure cylindrique et une partie inférieure conique,
de façon à favoriser d’excellents échanges thermiques entre gaz chauds et farine. Ils sont
revêtus de briques réfractaires en raison de fortes températures auxquelles ils sont soumis. La
farine injectée dans la tour à 80°C environ sort de la tour à 900°C environ pour continuer sa
transformation dans le four rotatif.
Four rotatif
44
Zone 1 :(calcination) La chaux vive (CaO) est formée par un procédé de calcination, qui
consiste à chauffer le calcaire à une température qui provoque la dissociation des carbonates
(402-898 °C), et à maintenir celle-ci assez longtemps pour libérer le dioxyde de carbone.
Zone 3 :(clinkerisation) La chaux vive CaO et le silicate bicalcique C2S se combinent pour
donner l’alite C3S. La réaction de formation est essentiellement une réaction de dissolution.
4. Transfert de chaleur
La conduction joue un rôle uniquement dans le transfert de chaleur qui s’effectue entre la
paroi et la matière, à l’intérieur d’un grain de matière et à travers la paroi du four.
46
Le transfert de chaleur par rayonnement est particulièrement actif quand la température
des gaz dépasse 1100°C, notamment dans la zone de calcination et de clinkerisation. Ce
transfert à la matière s’effectue par le CO2 et la vapeur d’eau
Le transfert de chaleur par convection cédé par les molécules des constituants gazeux à la
surface chauffée dépend essentiellement des caractéristiques d’écoulement du gaz
(vitesse, degré de turbulence), de la différence réelle des températures et de la surface de
transfert.
Nous représentons ci-dessous une coupe de la four ou les longueurs d’échange de chaleur L1,
L2 et L3 et nous établissons les équations des bilans thermiques échangés dans les différentes
zones du four.
gm hg L 2 T g T m L 2 m g T g4 T m4
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Flux d'échange de chaleur entre les gaz et la paroi:
gp hg L 3 T g T p L 3 p g T g4 T p4
pm hp L1 T p T m L 2 p m 1 g T p4 T m4
pa he D T p Ta
pm hf S f Tf T g S f f g T f 4 T g4
Les émissivités sont estimées d’après Seidel et coll (1980) et les facteurs de formes sont
estimés d’après Mureau (1992) aux valeurs:
p 0, 80
g 0, 27 Ffp 0, 367
;
m 0, 70 Ffm 0, 364
0, 20
f
hg : Le coefficient d'échange de chaleur par convection entre le gaz et la matière d'une part et
entre le gaz et la paroi d'autre part. Il peut être calculé par la corrélation suivante (Man et coll,
1988).
Nu 0, 036.Pr1/ 3 .Re0,8
hp : Le coefficient d'échange de chaleur par conduction paroi –matière, calculé par l'équation
de Manitus (Ω: vitesse de rotation du four en tours/min)
hp 0, 8 529, 55 1 2, 5 104 T pmoy 273
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Le combustible utilisé à la cimenterie dans cette application est le gaz naturel dont la
composition est comme suit. De même on donne la composition d’air comburant et gaz de
combustion.
Composé CH4 C2H6 C3H8 C4H10n C4H10iso C5H12n C5H12iso C6H14 CO2 N2 H2 O
Volume 83,50 6,90 2,10 0,35 0,53 0,12 0,11 0,14 0,21 5,85 0,19
en %
Pouvoir comburivore
6
V ait ,th V i
i 1
Avec O2 = 1,45 % et CO2 = 14,45 %. Donc on a 8.20 % d’excès d’air dans les fumées
%EA 8, 20
V ait ,réel n V air ,th 1 V air ,th 1 10, 344 11,192m 3d 'air / m 3 gaz
100 100
49
Pouvoir fumigène
C5H12(n+iso) 0,0023 0,00151 0,0115 0,0156 0,0692 V fh 11, 5373m 3d ' air / m 3 gaz
C6H14 0,0014 0,00109 0,0084 0,0124 0,1000
CO2 0,0021 - 0,0021 - -
N2 0,0585 - - - 0,0585
H2 O 0,0019 - - 0,0019 -
Somme 1 0,1726 1,0932 2,2362 8,0353
Composé CaCO3 MgCO3 Al2O3 SiO2 CaO MgO CaSO4 K2O Na2O Fe2O3
% 56,40 2,41 4,65 16,04 16,24 0,6 1,96 0,52 0,32 2,33
massique
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5. Bilan thermique
a. Au niveau de la tour
Données opératoires
C pi p i
1 i n
Cp
100 i 1
Avec :
C pi : La capacité calorifique du constituant i en (kcal/kg.K)
pi : la teneur en masse du constituant i en (%)
On présente dans le tableau suivant les constantes spécifiques des capacités calorifiques
massiques des composés solides et gazeux (Perry ,1980)
51
(KJ/kg.K)
Calcul d’enthalpie:
Tk
H i ,k H i ,298 Cp i dT
298
Avec :
H i ,k : l'enthalpie de l'espèce i à la température Tk
H i ,298 : L'enthalpie standard de formation du composé i
On présente dans les tableaux suivants les enthalpies de référence des composés solides et
gazeux (Yaws ,1977)
Enthalpie de référence des composés solides
Composé CaCO3 MgCO3 Al2O3 SiO2 CaO MgO CaSO4 K2O Na2O Fe2O3
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b. Au niveau de la tour
Dans le four, nous faisons entrer :
La farine chaude
Le gaz naturel
L’air primaire
L’air secondaire
L’air parasite
De four, il sort essentiellement :
Le clinker chaud
Les gaz de combustion
Données opératoires
Lorsque la température de la paroi interne de ces éléments sera connue, on pourra donc
évaluer les pertes par conduction. Les températures des surfaces de la virole du four mesurées
par le pyromètre Infrarouge à visée Laser
On distingue plusieurs catégories de briques réfractaires, suivant les différentes zones du four
rotatif, représentées en figure (l'entrée et la sortie du four sont désignées par ef et sf).
Zone du four 1 2 3 4
53
Calcul de capacité calorifique et d’enthalpie:
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Le bilan rapporté au four se présente donc après tout ce qui suit :
Récapitulatif des enthalpies (kcal/kg) au four
énergie fournie m combustible PCI
CS =
(kcal/kg)
masse de produits chauffés m produit
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