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Ecole Nationale d’Ingénieurs de Monastir

Département de Génie

Energétique

TP fait au centre de froid de KAIROUAN


Travail fait par SIRINE JAMOUSSI

TP1  :centrale de traitement d’air


I. But :

On se propose dans ce TP de déterminer le principe de fonctionnement d’une centrale de traitement d’air ainsi
que ses differents structures et composants.

II. Caractéristique de la CTA rencontrée dans le centre de froid :


1. Définition et principe de fonctionnement :

La centrale de traitement d’air (CTA) est un équipement destiné à Ventiler par l’introduction d’air neuf et
l’extraction d’air vicié,filtrer l’air,chauffer par soufflage d’air chaud,rafraîchir par soufflage d’air froid,échanger les
calories entre 2 flux d’air,déshumidifier par condensation de la vapeur d’eau,et humidifier par vaporisation d’eau.

L’air traité sera ensuite diffusé dans les locaux desservis grâce à des réseaux de conduits, de matière, formes et
section adaptées, avec des diffuseurs choisis en fonction des critères de confort recherchés.

La CTA peut être utilisée seulement pour ventiler, seulement pour chauffer ou rafraichir, ou les deux. Ce système est
particulièrement bien adapté pour le chauffage et le rafraichissement des grands volumes(les locaux à forte
occupation intermittente et autre applications de stockage ), dans lesquels on veut maintenir de très bonnes
conditions de température, en été comme en hiver .

Il existe 2 grandes familles de CTA :

– La simple flux, qui ne traite qu’un seul flux d’air (en extraction d’air vicié, en recyclage ou en soufflage d’air
neuf).

– La double flux, qui traite à la fois l’extraction et le soufflage et qui permet toutes les combinaisons possibles entre
les 2 flux d’air.

La CTA étudiée dans le centre est à double flux.


Figure 1 : Le CTA au sein du C.S.F.E.K.

2. Différents équipements

-Une grille de prise d’air neuf extérieure.

-Un registre d’entrée d’air neuf

-Un ensemble de 2 ou 3 registres permettant le réglage des débits d’air neuf, d’air recyclé, d’air rejeté, le tout
constitue le caisson de mélange.

- Une ou plusieurs sections de filtration.

-Une ou plusieurs batteries de chauffage à eau chaude, à vapeur ou électriques(dans notre cas la batterie est
directement alimentée par l’eau chaude produite par une chaudière à fioul ou produite par la PAC).
-Une batterie froide soit à eau glacée soit à détente directe (la batterie est dans ce cas directement alimentée L’eau
glacée produite par un groupe frigorifique de puissance 60 kW).

=> la circulation de l’eau chaude ou froide de la production vers les batteries est assurée par des surpresseurs 

-Une pare-gouttelette parfois constitué d’un simple grillage qui évite l’entraînement de l’eau de condensation sur la
batterie froide.

-Un humidificateur qui peut etre soit à ruissellement à eau recyclée,soit à pulvérisation à eau recyclée,soit à
pulvérisation à vapeur

-Un groupe moto ventilateur à entraînement direct (raccordement direct par l’arbre de transmission) ou par un jeu de
poulies-courroie.

-Le caisson de reprise (ou d’extraction) de la centrale d’air comporte un groupe moto ventilateur de reprise.

-La centrale d’air peut être raccordée à une grille de rejet d’air extrait.
1 : Grille d’entrée d’air neuf ;2 : Registres ;3 : Caisson de mélange ;4 : 1er rang de filtration, filtre plissé ;4 bis :
2ème  rang de filtration, filtre à poche ;5 : Batterie chaude ;6 : Batterie froide ;7 : Pare gouttelette ;8 : Humidificateur
à pulvérisation d’eau recyclée ;9 : Moteur du ventilateur de soufflage ;10 : Ventilateur de soufflage ;11 :
Humidificateur à vapeur ;12 : Groupe motoventilateur de reprise (ou d’extraction) ;13 : Grille de rejet ;14 : Caisson
de soufflage ;15 : Caisson de reprise (ou d’extraction) ;16 : Gaine de soufflage ;17 : Gaine de reprise (ou
d’extraction) ;18 : Gaine de rejet

3. Système de régulation

La centrale peut avoir son propre système de régulation intégré ou être pilotée par un système de régulation déporté,
qui généralement, contrôle :

– La température de soufflage, de reprise, d’air neuf,


• Action sur les vannes à 3 voies des batteries chaude ou froide

Dans notre cas si la vanne à 3 voies est complètement ouverte( by-pass fermé), l'eau circule dans la batterie.En
position intermédiaire, il y a mélange entre l'eau du départ et l'eau du retour ce qui permet de faire varier la
température de l'eau .

– La température entrée sortie du récupérateur,

• Action sur le moteur du récupérateur via un variateur de fréquence.

– Les pressions d’aspiration de soufflage et de reprise,

– Les débits d’air repris et soufflés,

• Action sur le moteur des ventilateurs via des variateurs de fréquences.

– Les fonctions de sécurité et maintenance :

• L’anti gel des batteries,

• Les pressostats d’encrassement des filtres,

• Le registre de sécurité incendie et son détecteur associé,

Quelques taches mensuelle faite pour assurer le bon fonctionnement de la CTA  :

* Vérification du bon fonctionnement de l'ensemble

* Contrôle de l'état des vannes de régulation

* Vérification des presse-étoupes des vannes

* Essais d'ouverture et de fermeture des vannes

* Graissage des axes de commande

4. Quelques remarques

-la partie commande de la CTA est assurée par un tableau électrique ;en effet on peut savoir pour chaque élément s’il
fonctionne en état normal ou non par l’allumage des lampes rouge et vertes
-l’utilisation de plusieurs accessoires pour assurer le fonctionnement optimale de la CTA comme Le flussostat pour
garantir la sécurité des pompes, les soupapes de sécurité contre les surpressions ,les soupapes différentielles qui
assurent une création de différence de pression entre le départ et le retour ,les vannes 3 ou 4 voies qui assure une tel
diminution de la quantité d’eau nécessaire et suffisante l’aquastat qui fonctionne comme un thermostat réservé pour
l’eau, les thermomètres et les indicateurs de pression

-la pompe immergée qui assure l’alimentation en eau froide est détruite à causes de calcaire existant dans l’eau.

-le registre d’évacuation est non fonctionnel à cause d’un défaut d’alimentation de courant électrique

-le groupe frigorifique comporte un seul compresseur fonctionnel, l’autre est en panne.

-la chaudiére à gaz est totalement détruite

-les conduites ne sont pas bien calorifugé par l’isolant.

=> Le matériel utilisé est très vieux

TP2  :Chaudiére à gaz


I. But :

on se propose dans cette manipulation d’étudier le principe de fonctionnement des systèmes de chauffage
centralisés à grande puissance ainsi que la ’une idée préliminaire sur l’analyse de la combustion des bruleurs fioul et
gaz.

Figure : Une chaudière au sol. Figure : Une chaudière murale.


II. Les chaudiéres
a- Définition :
Une chaudière est un générateur de chaleur sous forme d'eau chaude, mais également d'eau surchauffée ou
de vapeur (ancien système de chauffage central).
b- Types des chaudiéres
La production de chaleurs pour les chauffage centrals peut etre assurée par plusieurs type des chaudieres dont la
conception diffère selon le combustible utilisé mais elles comprennent généralement
**un corp échangeur dans le quel circule le fluide à réchauffer
**une enceinte dans laquelle se déroule la combustion
**une enveloppe pour isoler l’enceinte de la combustion de l’éxterieur.
Le classment des chaudieres selon le type de combustible utillisé nous donne :

Les chaudieres au gaz :Appréciées du grand public, elles possèdent toutes les qualités du chauffage central
au gaz. Toutefois, pour avoir du gaz, il est nécessaire d’être rattaché au réseau du gaz de ville, chose qui , parfois,
peut ne pas être évidente. Nous connaissons tous la chaudière à gaz classique. Néanmoins, la chaudière gaz à
condensation permet de réaliser plus d’économies d’énergie grâce à son meilleur rendement. De plus, el le est simple
d’utilisation et d’installation.

Les chaudieres au fioul :Pour les utilisateurs déjà détenteurs d’un système de chauffage au fioul . La
chaudière fioul à condensation peut s’avérer être une alternative à prendre en compte pour le chauage du
logement. Plusieurs foyers disposent d’un chauffagecentral au fioul comme moyen de chauffe car il permet
d’éviter les coupures. Ce type d’instal lation permet d’avoir un confort thermique optimal. Il faut noter que les
foyers disposant d’un réseau de chauijage au fioul sont généralement les constructions anciennes.

Les chaudières à granulés de bois : utilise du bois recompacté (pellets) comme combustible. Le système occupe un
espace au sol plus important que les autres solutions, mais il est écologique et économique.

c- Le bruleur

Le brûleur est un élément mécanique constitué de plusieurs pièces permettant la combustion du fuel domestique
au sein d’une chaudière fuel. C’est cet élément qui assure la combustion du fuel en provenance de la cuve.
On trouve essentiellement sur le marché des brûleurs pulsés, c’est à dire munis d’un ventilateur assurant
l’arrivée de l’air servant à la combustion et l’évacuation des fumées résultant de la combustion du fuel.
Selon la nature du combustible employé ils éxiste deux types de bruleurs l’un compatible avec le fuel et l’autre avec
le gaz et les deux sont de conceptions differentes.

Le brûleur à fuel est composé essentiellement de sept éléments  :

 La pompe à fuel : elle alimente la chaudière avec le fuel provenant de la cuve. Elle est équipée d’un
régulateur de pression qui renvoie le surplus de fuel nécessaire à la combustion.
 Le ventilateur : il fournit au brûleur l’air nécessaire à la combustion du fuel. Son bon fonctionnement permet
de minimiser les résistances que rencontre l’air jusqu’à la flamme et les résistances rencontrées par la flamme
dans la chambre de combustion.
 L’électrovanne : c’est une vanne qui fonctionne de manière automatique. Elle sert à alimenter le gicleur en
fuel en quantité suffisante pour la combustion.
 Le gicleur : c’est la pièce maîtresse du brûleur. Le gicleur permet d’envoyer le fioul en gouttelettes de
manière très dispersée de manière à en favoriser son mélange pour la combustion.
 Le réchauffeur de fuel : il permet de rendre le fuel contenu dans votre cuve moins visqueux afin d’en
favoriser la combustion. Cette viscosité initiale est liée à la température de stockage dans la cuve mais aussi
aux caractéristiques propres du fuel contenu dans votre cuve
 Les électrodes : ils permettent d’allumer la flamme.
 La tête de combustion : elle est composée de deux éléments. Un embout qui permet de guider la flamme, et
un déflecteur qui permet de maintenir la flamme.

=>dans notre TP on a rencontré les chaudièresà gaz et à fuel à brûleur pulsé : en effet ces chaudiéres se classent dans
la catégorie des chaudières traditionnelles. Ce sont des chaudières dont le brâleur à gaz ou à fuel est choisi
indépendamment de la chaudière. Elles sont dites à foyer pressurisé car le trajet des fumées dans la chaudière est
assuré par la pression fournie par le ventilateur du brâleur. Le foyer de la chaudière peut être à triple parcours ou a
inversion de flamme. Les pertes à l'arrêt des chaudières à brâleur pulsé actuelles sont faibles, de l'ordre de 0,1 à 0,4%
de la puissance nominale de la chaudière. Leur rendement de combustion si leur brâleur est bien réglé atteint 93 à
94%.

d- Les radiateurs

Ils diffusent la chaleur produite par les générateurs dans les locaux . on trouve alors plusieurs types des radiateurs

- Les radiateurs en fonte sont les radiateurs les plus lourds. Ils absorbent très bien la chaleur, et prennent
aussi beaucoup de temps à chauffer et à refroidir : on dit qu’ils ont une grande inertie de chauffage.ils continuent de
chauffer une pièce après les avoir éteints, et pendant très longtemps, car ils sont massifs et emmagasinent
beaucoup d’énergie.de plus ils sont plus résistants à l’usure que les autres types de radiateurs. leurs prix est un peu
plus élevémais c’est un très bon investissement dans le temps.

- Les radiateurs en acier sont plus minces que les radiateurs en fonte, et peuvent contenir moins d’eau. Ils ont
uneinertie de chauffage moins grande, et peuvent donc chauffer et refroidir assez rapidement.Ils occupent
généralement moins de place que ceux en fonte. Ils sont moins lourds, et parfois ont un design original. On
en trouve de toutes les formes et de toutes les tailles. C’est un des radiateurs les plus courants car il n’est pas
très cher, et c'est un très bon investissement pour les budgets les plus modestes
- Les radiateurs en aluminium sont les radiateurs les plus légers. Ils ont l’avantage d’être les radiateurs les
plus rapides à chauffer sans pour autant refroidir très rapidement. Ils ont comme principal désavantage de ne pas
pouvoir être installé sur un circuit comprenant d’autres types de radiateur, car l’aluminium n’est pas compatible
avec la fonte et l’acier.
Autres types de radiateurs

Le plancher chauffant

- Il peut aussi bien être installé lors d'une rénovation ou d'une construction neuve, et peut fonctionner avec
tout type de chauffage et d'énergie .Le plancher chauffant basse température (maxi 28°C) se compose d'un
réseau de conduits encastrés dans le sol dans lesquels circule de l'eau chaude. Le chauffage se faisant par
rayonnement, la chaleur ne s'accumule pas au plafond. Il permet d'obtenir une sensation de confort supérieur
qu'avec un chauffage conventionnel par radiateur ,soit une économie de combustible pouvant atteindre 10 à 15%.

Un plancher chauffant délivre une chaleur douce, homogène et confortable, il permet de supprimer les radiateurs
etde libérer les murs afin de profiter pleinement de la surface de la pièce, il pourra être recouvert de la plupart
des revêtements de sol, parquet, moquette, carrelage. Enfin il ne provoque pas de brassage d'air donc ne brasse pas de
poussière.Dans le cas où la source de chaleur est haute température un ballon tampon et une régulation
adaptée seront nécessaires pour "marier" les deux systèmes.

d-Equipements complémentaires

Ce sont tous les organes qui permettent de relier la chaudiere avec les radiateurs et par conséquent accomplir le but
de chauffage.ces équipements complémentaires sont
-les tuyaux qui constituent le réseau de distribution de l’eau chaude .il existe 3 types de tuyaux

Tuyau en acier : sont de type fileté et facile à assembler à l’aide des raccordsspéciaux pour les petits diamètres et
facile à souder pour les grand diametres.

Tuyau en cuivre : s’utilisent dans les petites installations et offrent plus d’avantages par rapport aux tuyaux en
acier:en effet ,il sont plus facile à souder et il sont disponibles en rouleaux .il sont aussi olus résistants a la corrosion
et provoque moins de perte de charge

Tuyau en matière synthétique :Les tuyaux en matière synthétique offrent plusieurs avantages en effet , il ne sont pas
sujets à la corrosion et sont très facile à poser et manipuler ,de meme il ont une action isolante contre les déperdition
thermique

Tous les tubes doivent satisfaire aux normes concernant:

• le diamètre nominal et l’épaisseur de la paroi,

• la pression nominale et la pression de service auxquelles

Pour limiter au maximum les déperditions thermiques dans la tuyauterie, il faut limiter autant que possible la
longueur de cette tuyauterie (bonne conception) et isoler les tuyaux proprement dits lorsqu’ils traversent des locaux
non chauffés.

-les vannes qui permettent d’isoler differentes parties de l’installation et participe à sa régulation afin d’assurer
l’équilibrage des differentes bandes de réseau de distribution de l’eau chaude..

-les organes de sécurités :ce sont des éléments qui permettent de protéger l’installation de chauffage central des
risques d’accidents.ils contribuent spécialement à la limtation de la pression et la température de l’eau chaude à une
certaine valeure maximale d’une part et à l’alimentation de circuit par la charge necessaire au fonctionnement

-Les pompes : assurent la circulation de fluide chaud (eau vapeur) dans toute l’installation dés sa sortie de la
chaudiére jusqu à son rentrée. le choix de la pompe convenable se fait en prenant en compte la variation de la perte
de charge de fluide dans le réseau .

-les organes de purge : assurent l’échappement de l’air chassé lors de la montée de l’eau.

-les organes de fixation comme les colliers et les supports :assure la fixation des canalisations aux parois .

=>dans l’atelier des chaudiéres on a rencontré des accessoirs hydrauliques telque les aquastats de régulation et de
sécurité,le purjeur automatique fixé au niveau le plus haut de l’installation pour extraire vide, les clapets
anti-retour, les robinets,le filtre pour éviter les impuretés entrantes avec l’eau,Les coudes de réglage et les
soupapes de sécurité et le thermostat d’ambiance

III. L’analyse de la réaction de combustion

La combustion de gaz au niveau de la chambre de combustion de la chaudiére est assurée par l’oxydation
des différents éléments du combustible :

- C+O2= CO2
- 2H2+O2=2H2O
-S+O2=SO2

Pour évaluer la qualité de la réaction de combustion faite au cour de l’éxpéreince, on peut analyser le
fumée produite manuellement ou par un analyseur électronique automatique

**Analyse manuelle de la fumée

L’analyse manuelle est basée sur les produits de tel réactions chimiques avec la fumée.

Analyse chimique du taux de CO2

À l’aide d’un appareil contenant une solution de potasse de coloration rouge qui varie de volume
proportionnellement au variation de la teneur de CO2 absorbée à travers l’orifice effectué dans la conduite
de fumées à la sortie de la chaudière .

Analyse chimique du taux d’O2

L’analyse et son appareil sont en tout point identique à ceux du CO2, seul le liquide réactif est différent et
sa coloration bleue.

Analyse chimique du taux de CO

Méme principe.

=> la production de CO et de suie est le résultat d'un manque d'air comburant :

 Réglage de l'excès d'air trop faible (s'accompagne alors d'un déficit de CO2 dans les fumées).
 Manque de ventilation de la chaufferie. Attention, cette ventilation peut être correcte au moment de la
mesure et ne plus l'être au quotidien car on avait enlevé le capot du brûleur, car on avait laissé la porte de la
chaufferie ouverte, car couramment un séchoir en fonctionnement crée une dépression, ...
 Mauvais choix du couple gicleur, pression de pompe.
 Inadéquation entre la puissance du brûleur et la puissance de la chaudière. Ces deux derniers éléments
perturbent le mélange intime entre le combustible et l'air comburant, au niveau de l'accroche-flamme et du
foyer.
 Tirage incorrect de la cheminée (trop grand, trop faible, inconstant) qui perturbe le développement de la
flamme et qui risque de provoquer des retombées dangereuses de CO vers la chaufferie.

Mesure de l’indice de noircissement

L'indice de noircissement des fumées "Indice fumée" ou indice de "Bacharach" est l'image de la production de suie
du brûleur. cet indice ne peut dépasser une valeur de 3.
a.
L'indice de Bacharach est mesuré en aspirant les fumées au travers d'un papier filtre et en comparant à l'échelle de
noircissement ci-dessus.
Cela est évidemment trop élevé. Il suffit pour s'en convaincre de voir la mesure la quantité de suie produite pour
atteindre un tel indice.
L'objectif est un indice 0. Le label "OPTIMAZ" est obtenu pour un indice maximum de 1. 0 ..1 sont donc des valeurs
acceptables. Une amélioration (meilleur réglage ou changement du brûleur) s'impose au-delà de 1.
=> En résumé, on peut dire qu'il faut régler le brûleur pour atteindre le % CO2 maximal tout en évitant :

 La production de suie dans les chaudières fuel. L'objectif à atteindre est un indice de Bacharach compris
entre 0 et 1,

 La production de CO dans les chaudières gaz. L'objectif à atteindre est de moins de 75 ppm de CO maximum
(une pointe de 120 ppm maximum au démarrage est admissible). En Allemagne, une valeur de 30 ppm
maximum est imposée.

Mesure de la température de fumée :

Avec un certain thermométre adapté 

=> Une température de fumée élevée peut être le résultat 

 d'une mauvaise conception du corps de la chaudière (ancienne chaudière),


 d'une puissance de brûleur trop importante par rapport à la chaudière,
 d'un passage trop rapide des fumées dans la chaudière. Cela peut s'expliquer par un tirage trop important
de la cheminée,
 d'un mauvais échange dû à la présence de suie dans la chaudière (1 mm de suie sur la surface de
l'échangeur équivaut à une perte de rendement de combustion de 4 à 8 %),
 d'un brûleur inadapté à la chaudière (puissance trop importante, mauvaise forme de flamme).

**Analyse éléctronique de la fumée

C’est un appareil capable d’analyser les produits de combustion équipé d’une imprimante qui permet de
conserver avec la date et l’heure du prélèvement les résultats obtenus.

L’analyseur automatique.

**MESURES ET REGLAGE DE COMBUSTION FIOUL

CO2 théorique =15,4% CO2 relevé =12% Smoke test N° 1

CO relevé = 35 ppm T ambiante =20.9°C T fumées =136.9° C

Tnette= Tf - Ta= 116°C T eau dans la Chaudière 70°C

**EXCES D'AIR DE COMBUSTION AVEC LE CO2

((CO2 théorique – CO2 réel) / CO2 réel) * 100 = 27.7%

Excès d’air=30% Coefficient de Siégert Xa= 0,55

**PERTES PAR CHALEUR SENSIBLE DES FUMEES

pertes en 100%= 5,27%

**RENDEMENT DE COMBUSTION

Rendement = 94,73%
**RENDEMENT DE LA CHAUDIERE

rendement = 91,73%

ainsi d’après le diagrame de combustion de fioul on peur déterminer λ = 1,2 > 1

IV. Quelques remarques

**On utilise une sonde d’ionisation pour contrôler la flamme.

**On utilise un pressostat d’air pour contrôler l’air

.**On utilise un pressostat de combustible pour contrôler le combustible.

**Il faut éviter d’avoir le décrochage de la flamme qui est dû à la dépression dans la chaudière suite à un courant
d’air fort. Pour cela, les contrôleurs au niveau du bruleur sont indispensables

.** Le démarrage et le redémarrage du bruleur engendrent l’accumulation des couches de CO sur les parois ce qui
diminue l’échange thermique. Donc il faut effecteur le nettoyage d’une façon régulière.

**Pour déterminer le rendement de la chaudière on peut utiliser soit la méthode directe dans laquelle le rendement
est le rapport entre la puissance utile et la puissance fournie, soit la méthode indirecte par l’analyse des fumées.

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