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COMPTE RENDU

TP D’INSTALLATION FRIGORIFIQUE :

Realisé par : Encadré par :


EL MADANI Lamiyae
lamiaeelmadani26@gmail.com Mr. HAMDAOUI
ELASSAL Hamza
Hamza.elassal02@gmail.com
EL AMRANIIlyass

Pompe à chaleur:
La pompe à chaleur est un système thermodynamique comprenant 2 sources de chaleur
(chaude et froide) entre lesquelles un fluide caloporteur, le R134a, subit un cycle de
transformations, provoquant un transfert de chaleur entre les 2 sources.
En simple terme ; Une pompe à chaleur est une machine qui reçoit de l’énergie
électrique W>0 qui lui permet d’extraire de la chaleur à la source froide (l’air ambiant)
Q2 > 0 et décéder la chaleur à la source chaude (liquide à chauffer) Q1<0

Description du cycle du fluide frigorigène :

Dans le compresseur : le fluide frigorigène arrive à l'entrée du compresseur à l'état gazeux,


sous basse pression et basse température. La compression permet d'élever sa pression et sa
température.
En théorie, la compression est adiabatique (ou isentropique) mais elle ne l’est pas en
pratique.
Un compresseur réel présente des pertes importantes.
• D'une part ce sont les pertes volumétriques, dues :
- à la dilatation du gaz d'aspiration à son entrée dans le compresseur dont les parois
sont plus chaudes (enroulement du moteur, pistons, cylindre, etc.)
- aux fuites entre le piston et le cylindre,
- aux fuites dans les soupapes à l'espace mort du cylindre ; le surplus de gaz qui se
dilate lors de l'aspiration empêche le remplissage complet avec du fluide frigorigène
nouvellement aspiré.
• D'autre part, ce sont les pertes mécaniques dues aux frictions entre les pièces mobiles,

Dans le condenseur, le gaz chaud cède sa chaleur à l’eau du circuit extérieur. Les vapeurs de
fluide frigorigène se refroidissent ("désurchauffe"), puis le fluide se condense. Le fluide liquide
se refroidit de quelques degrés (sous-refroidissement) avant de quitter le condenseur.

Dans le détendeur, le fluide subit une détente isenthalpique. Le fluide f frigorigène se vaporise
partiellement, ce qui abaisse sa température.

Dans l’évaporateur, le fluide frigorigène s'évapore totalement en absorbant la chaleur


provenant du circuit d’eau qui se refroidit. Dans un deuxième temps, le gaz formé est encore
légèrement réchauffé par le fluide extérieur ; c'est ce qu'on appelle la phase de surchauffe.

Les éléments de la pompe à chaleur :

1. compresseur:
Élément moteur d'une machine thermodynamique à compression qui assure deux fonctions.
La première est la compression à l'état de gaz du fluide frigorigène de la basse à la haute
pression. La seconde correspond à la mise en circulation du fluide frigorigène dans le circuit
frigorifique.

2. condenseur :

Comme l’évaporateur, le condenseur est un échangeur thermique.


Il permet la transformation des vapeurs surchauffées par le travail de compression en liquide
sous-refroidi.

3. Détendeur :
le détendeur module le débit de fluide réfrigérant à l'entrée de l'évaporateur
La différence de pression entre le condenseur et l'évaporateur nécessite d'insérer un dispositif
"abaisseur de pression" dans le circuit. C'est le rôle du détendeur. Le fluide frigorigène se
vaporise partiellement dans le détendeur pour abaisser sa température.

4. Evaporateur :
L'évaporateur est un échangeur de chaleur qui absorbe l'énergie provenant du médium à
refroidir par le biais d'un liquide s'évaporant après avoir été détendu

débit mètre : (vapeur)


6. Voyant liquide :
Il permet de contrôler la charge en fluide il signal également la présence d’humidité par un
pastille vert qui var au jaune.

7. Déshydrateur :
Il réduit fortement la pression HP par perte de charge a traverse un tube capillaire ou un robine a
pointeau.

LES manomètre:
Contrôler la pression dans la condenseur (HP) et dans l’évaporateur(BP).
Le voltmètre et ampèremètre :

débit mètre :(l’eau)

mesure la températures :
8. tableau de mesure la températures :

13. réservoir de liquide vertical :


Les réservoirs de liquide assurent la compensation des variations de volume du fluide
frigorigène des installations de réfrigération et de conditionnement d’air.

14.Bouteille d’aspiration (anti coup du liquide) :


Le rôle de la bouteille anti-coup de liquide est de protéger le compresseur d'une éventuelle
migration de liquide par la conduite d'aspiration qui causerait des dégâts irréversibles. La bouteille
devra aussi assurer la rée vaporisation du liquide piégé.

I. Manipulation
On prend une valeur de débit et appres on mesure la pression dans
les 4 paramètres on utilise les manomètres 
PSC : pression sortie compresseur
PEC : pression enter condenseur

Débit Tension Courant Te Ts PSC PES


L/min V A C° C°
0,8 195 1,2 72,4 78,4
But :
Ce TP a pour objectif de :
 Etudier, analyser et discuter les diverses transformations thermodynamiques d’un
système.
 Savoir retrouver et quantifier les caractéristiques des transformations thermodynamiques.
 Elaborer le schéma d’une machine thermique à partir d’un cahier de charges.
 Savoir calculer, travail et quantité de chaleur échangés lors d’une transformation ou d’un
cycle, ainsi que la variation des fonctions d’états, énergie interne, entropie et enthalpie,
du système subissant ladite transformation ou cycle.
 Se familiariser avec le progiciel CyclePad, voire acquérir une certaine compétence dans
son exploitation.

I. Aperçu général sur le logiciel CyclePad


CyclePad est un logiciel gratuit, librement distribuable et disponible sur Internet. Il permet de
simuler des cycles thermodynamiques ainsi que des transformations particulières rencontrées
dans l’industrie. On peut à l’aide de ce logiciel réaliser assez rapidement des calculs
concernant des installations industrielles pouvant être assez complexes. CyclePad permet en
outre de comprendre les différentes évolutions sans avoir à se concentrer sur les détails de
calculs.
1On déterminant les coordonnéés (p,v) des 4pt du cycle (utilisant le logiciel):

Pression (bar) Volume (L)

Etat A 1 8,55
Etat B 1,40 6,12
Etat C 10 1.5
Etat D 6,12 2,10

2. Déterminer les quantités de chaleur Q1 et Q2 et le travail reçus par le gaz au cours du cycle
et préciser leurs signes. De quel type de machine thermique s'agit-il ?

Q1=-0,2861KJ
Q2=0,5020
On a w=0,2159 kj
Alors que : w>0
donc c’est une machine motrice .
3. Déterminer le rendement de la machine:
Le rendement=43,01%

4. Tracer le cycle dans le diagramme entropique (T-S)


c. Exercice d’application : Pompe à chaleur
Le fluide frigorigène est de l'air, assimilé à un gaz parfait.
On étudie les transformations réversibles de …. kg d'air qui décrit le cycle suivant :
1-2 : compression adiabatique, la pression passant de p1 = 105 Pa à p2 = 2x105 Pa et la
température passant de T1 = 310 K à T2.
2-3 : refroidissement isobare (V3 < V2) : la température passant de T2 à T3 = 330 K.
3-4 : détente adiabatique, la pression passant de p3=p2 à p4=p1, la température passant de
T3 à T4 = 271 K.
4-1 : échauffement isobare jusqu'à la température T1.
1) Remplir le tableau suivant :

Pression (bar) Température (K) Volume (m3)

Etat 1 100000 310 0,7110


Etat 2 200000 377,9 0,5417
Etat 3 200000 330 0,4736
Etat 4 200000 330 0,3784

2) Déterminer les quantités de chaleur et les travaux échangés par …. kg d'air au cours de
chacune des 4 transformations.

Quantité de chaleur q (kJ/kg) Travail w (kJ/kg)

Transformation 1-2
Transformation 2-3
Transformation 3-4
Transformation 4-1

4) On désigne par e l'efficacité de la pompe à chaleur, (rapport de la quantité de chaleur


reçue par la source chaude et du travail reçu par l'air, au cours d’un cycle). Donner la valeur
de e.
e=5,38
5) Représenter l'allure du cycle décrit par l'air sur le diagramme entropique (T,S). Indiquer
par
des flèches le sens des transformations.
Manipulation 2 :
Simulation d’une machine frigorifique (cycle frigorifique de base) par le logiciel
CyclePad.
On se limitera dans une première étape à une analyse simple des échanges d’énergie. En
conséquence, l’évaporateur sera modélisé par un élément “heater” (en effet, le fluide
frigorigène reçoit à ce niveau la chaleur nécessaire pour le vaporiser). De même, le
condenseur sera modélisé par un composant “cooler” car le fluide frigorigène cède de la
chaleur au milieu extérieur en se condensant. Le laminage du fluide produisant la détente du
liquide est représenté par un composant “throttle” (étranglement en français).
1. Le fluide de travail sera ici l’Ammoniac. On supposera que les évolutions sont isobares
dans le condenseur et l’évaporateur. La compression sera supposée adiabatique et
réversible et pour la détente, vous n’avez pas le choix, le composant “throttle” de CyclePad
réalise une détente isenthalpique sans laisser d’autre possibilité à l’utilisateur.

2. La température de condensation sera fixée à 35°C et la température d’évaporation à -5°C.


On supposera que la vapeur sortant de l’évaporateur est saturée et de même que le liquide
sortant du condenseur est saturé. L’ensemble de ces données est suffisant pour définir le
cycle.

On basant sur les données et on définit notre cycle sur le logiciel


3 Déterminer les pressions régnant dans l’évaporateur et le condenseur.

Pression en Bar
L’évaporateur 3,55
Le condenseur 13,51

4. Tracer le cycle sur le diagramme (P-h), utiliser le logiciel Coolpack (en bas de la page le
lien de téléchargement).
5. Calculer à l’aide du diagramme (P-h) les quantités de chaleur massique qc au condenseur
et qf à l’évaporateur ainsi que le travail massique absorbé par le fluide lors de son passage
dans le compresseur. Vérifier que le logiciel donne des valeurs sensiblement égales.
A l’aide de logiciel cyclepad on trouve :
ℎ A =1456 kJ/Kg
ℎ B=1643 Kj/Kg
Q F=ℎ A -ℎ B =1090kJ/Kg

Q C =ℎ D -ℎC
=1282kj/Kg= ℎC =362Kj/Kg
ℎ D=362Kj/kg
Alors

6. Calculer l’efficacité frigorifique εf de la machine si elle est destinée à produire du froid et


son coefficient de performance εc si elle est vue comme une pompe à chaleur. Vérifier que
le logiciel donne le même résultat, introduire une valeur de débit du fluide frigorigène
2kg/s.

Qf Qf 1090
eF = W = −(Q 41+ Q23) = −(1090 − 1282) =5,76

Qc |Qc| 1282
e C=
W −(Qf +Qc) −(1090 − 1282) =6,67
= =

L’efficacité frigorifique εf et coefficient de performance εc à partir de logiciel


On trouve que ε F f=5,67 et ε C=6,67
Remarque : alors on constate que le logiciel donne les mêmes valeurs quand on a trouvé au
l’étude théorique

7. Calculer la puissance frigorifique produite par la machine à l’aide du logiciel et “à la


main”.
A la main :
On admet la relation P=m.q

avec m : le débit massique

Et q : la quantité de chaleur Q f


AN P=2Kg/s×1090Kj/Kg=2180W

8 Idem pour la puissance calorifique rejetée au condenseur.

PF
On a e F = P
elec

D’après le 1er principe on a


∆ ∪=Q C +Q F +W
∆ ∪ cycl férm=0 ⇒Qc +QF +W =0
W=-(Qc +QF )
Ẇ =-(Q̇C + Q̇ F) ⇒ Pelec =-( P F + PC ¿
P P
Pelec = F . Donc -( P F + PC ¿= F
eF eF
PF
PC =− - Pc
eF
−2180
PC = -2180=-2560KW
5 , 73

9. Tracer l’efficacité frigorifique du cycle (COP-r) en fonction de la température


d’évaporation, faire varier Tévap entre -5°C et 15°C. Interpréter ce résultat
Donc il y a des valeurs obtenues par l’étude théorique d’une machine frigorifique, nous avons
approfondi la compréhension de ce fonctionnement grâce à une expérience qui basée sur les calculs
des paramètres nécessaires du cycle (les quantités de la chaleur échangées, les travaux et
l’efficacité calorifique et l’efficacité frigorifique). Nous avons aussi illustré l’étude de de la
machine frigorifique avec une modélisation sur les deux logiciels étudiés (cyclePad et coolpack)
qui permet de simuler des cycles thermodynamiques et faire une analyse simple des échanges
d’énergie.
Description du logiciel CoolPack :
Le développement de CoolPack a commencé au printemps 1998 dans le cadre d'un projet de
recherche. L'objectif de ce projet était de développer des modèles de simulation à utiliser pour
l'optimisation énergétique des systèmes de réfrigération. Les utilisateurs de ces modèles
seraient des techniciens en réfrigération, des ingénieurs, des étudiants, etc. bref toutes les
personnes ayant une influence sur la consommation d'énergie actuelle et future des systèmes
de réfrigération.
Les programmes de CoolPack sont divisés en trois groupes principaux: utilitaires de
réfrigération, EESCoolTools et Dynamic. Le groupe principal EESCoolTools a été divisé en
quatre sous-groupes: analyse de cycle, conception, évaluation et auxiliaire.

Ecran principale du logiciel CoolPack

Ce TP a pour objectif de :
Concevoir le cycle thermodynamique d’un congélateur domestique en s’appuyant sur le
logiciel libre CoolPack. Ce logiciel contient une vaste base de données thermodynamiques
concernant différents fluides purs ou mélanges ainsi que des fonctionnalités de calcul de
performances thermodynamiques de cycles.
Manipulation

On s’intéresse à un réfrigérateur domestique qui contient un compresseur, un détendeur, et


deux échangeurs simple flux : l’évaporateur et le condenseur. Ce réfrigérateur est conçu pour
se trouver dans une cuisine à température Tc = 20 C. L’intérieur du réfrigérateur doit être
maintenu à température Tf = 5 C constante. On souhaite une puissance thermique de
refroidissement pouvant atteindre Pf = 1 kW.

1. Rappeler le rôle des différents composants du réfrigérateur. En déduire le sens dans


lequel le fluide les parcourt, et lesquels de ces composants sont au contact de l’intérieur
du frigo ou de l’air de la cuisine. Schématiser l’installation en indiquant la position des
sources froide et chaude.

Le rôle des différents composants du réfrigérateur:

Le compresseur:

est une des pièces maîtresses du circuit. Il permet de faire circuler le fluide frigorigène en le
comprimant. Le compresseur aspire des vapeurs en basse pression (BP) et refoule des vapeurs en
haute pression (HP).

Il existe plusieurs types de compresseur, du petit compresseur domestique comme sur un


réfrigérateur de type hermétique, au plus gros modèle pour les applications industrielles.La chaleur
captée par l'évaporateur, aspirée par le compresseur est ensuite envoyée vers le condenseur. 

Le condenseur:
Son rôle est d'évacuer la chaleur du circuit. Pour cela, le condenseur reçoit du fluide sous forme de
vapeur HP à une température élevée .La chaleur est transférée du fluide vers le médium de
refroidissement, généralement de l'air ou de l'eau. En se refroidissant, le fluide va atteindre sa
température de condensation. En se condensant, le fluide cède sa chaleur au fur et à mesure qu'il
passe de l'état vapeur à liquide.

À la sortie du condenseur, le fluide est totalement à l'état de liquide et toujours HP. 

Le détendeur:

Dernier composant clef du circuit : le détendeur. C'est lui qui permet au fluide de passer de l'état
liquide HP à l'état mélange BP. Cet abaissement de pression crée une chute de température
permettant au fluide d'être plus froid que le médium dans l'évaporateur.

Plusieurs types de détendeur existent, du plus simple de type capillaire comme dans un
réfrigérateur au plus sophistiqué comme dans une climatisation avec un détendeur électronique.

L'évaporateur:

L'évaporateur est lui aussi primordial puisque son rôle est de capter la chaleur du local à refroidir.

L'évaporateur capte cette chaleur en évaporant le fluide frigorigène qu'il contient. Le fluide arrive à
l'évaporateur sous forme de mélange liquide vapeur, à basse pression et à basse température, entre 5
et 10 °C de moins que l'air ou le liquide à refroidir. De cette manière, la chaleur est transférée du
médium à refroidir vers le fluide qui la capte en s'évaporant. 

À la sortie de l'évaporateur, le fluide est totalement sous forme de vapeur avant de se faire aspirer
par le compresseur.

En déduire le sens dans lequel le fluide les parcourt, et lesquels de ces composants sont au
contact de l’intérieur du frigo ou de l’air de la cuisine. Schématiser l’installation en indiquant
la position des sources froide et chaude:
2. À quel point du circuit la température du fluide frigorigène est-elle maximale ?
minimale ? Comment ces températures Tmax et Tmin se comparent-elles à Tc et Tf ?

La température est en maximal en point au niveau de condenseur


La température est en minimal en point au niveau de l’évaporateur
Tmax≥ Tc et Tmin≤ Tf

3. Définir l’efficacité frigorifique ou COP du réfrigérateur. Calculer sa valeur maximale.


Un paramètre important dans le dimensionnement d’une installation frigorifique est la
température à laquelle les changements d’état ont lieu dans le condenseur et l’évaporateur,
car elle contraint la puissance thermique échangée avec les sources chaude et froide.
Le Coefficient de Performance (COP) représente la performance énergétique de la pompe à
chaleur fonctionnant en mode chauffage. Il correspond au rapport entre l'énergie utile (chaleur
restituée pour le chauffage) et l'énergie consommée (facturée) pour faire fonctionner la pompe à
chaleur. Le COP est mesuré par le fabricant et dépend des caractéristiques d'essais. Sur le
principe plus le COP est élevé, plus il est significatif d'efficacité énergétique.

Un paramètre important dans le dimensionnement d’une


installation frigorifique est la température à laquelle les
changements d’état ont lieu dans le condenseur et l’évaporateur,
car elle contraint la puissance thermique échangée avec les sources
chaude et froide.

4. Pour pouvoir atteindre l’efficacité de Carnot, à quelles températures les changements


d’état devraient-ils avoir lieu ? Est-ce possible en pratique ?

La température de la source froide :


Il s'agit de la température de l'ambiance dans laquelle va se
trouver l'évaporateur ou la température du fluide qu'il est censé
refroidir. Le fluide frigorifique devant recevoir de l'énergie de la
part de cette ambiance ou ce fluide, la température du fluide
frigorigène dans l'évaporateur devra être plus faible. (Tf = 5 C)
La température de la source chaude:
Il s'agit de la température de l'ambiance dans laquelle va se
trouver le condenseur ou la température du fluide qu'il est censé
réchauffer. Le fluide frigorifique devant céder de l'énergie vers
cette ambiance ou ce fluide, la température du fluide frigorigène
dans le condenseur devra être plus élevé. Tc = 20 C
Non pratiquement c’est impossible

On impose une température d’évaporation de −10 °C et une température de condensation de


40 °C. Pour tous les cycles étudiés dans cette partie, vous relèverez le COP, la puissance du
compresseur nécessaire pour prélever la puissance thermique voulue à la source froide, et
enfin le débit massique de fluide dans la machine. Vous pouvez par exemple noter vos
résultats dans un tableau. Vous devez aussi interpréter qualitativement les tendances
observées.
5. Dans le logiciel Coolpack, afficher le diagramme des frigoristes du R134a et paramétrer
un cycle avec les valeurs de température de condensation et d’évaporation indiquées ci
dessus. Tous les autres paramètres seront laissés à zéro.
Tous les cycles ultérieurs seront comparés à ce cycle de référence.
6. Sur ce cycle, identifier les différentes étapes en lien avec la question 1.

7. Vérifier avec le logiciel qu’un choix de températures de changement d’état plus proches
de celles des sources permet d’augmenter le COP.

CONDENSATION
Cycle (Tc−Tf ) COP La puissance Le débit
(KW) (Kg/s)
COMPRESSION
DéTENTE
(-10−40) 4.03 0,248 0,0073
EVAPORATION

(-5−40) 4.3 0.214 0,0072

(0−40) 5.49 0,182 0,0070

(-10−30) 5.4 0,185 0,0066

(-10−25) 6.37 0,157 0,0063

Premièrement on fixe la température à 40°C et on varie sur


température (on prend 3 mesures)
On remarque que COP augmente si on diminue
Ensuite on fixe la température d’évaporation à -10 et on varie sue la
température de condensation (on prend 3 mésures)

8. Pour le cycle de référence, comparer les trois fluides frigorigènes R134a, R290a et
R410a qui peuvent tous trois être utilisés en réfrigération.

Le fluide frigorigène R134a:


Le fluide frigorigène R290a
Le fluide frigorigène R410a

9. Une surchauffe est une élévation de la température en sortie de l’évaporateur au-delà de


la température de saturation. Étudier l’effet d’une surchauffe de 5 K.
La surchauffffe a un impact assez faible sur le COP (il augmente très légèrement). En revanche,
elle permet de s’assurer que le flfluide entre bien à l’état de vapeur dans le compresseur. Celui-ci
est en
effffet conçu pour comprimer une vapeur, et la présence de liquide peut l’endommager. La
surchauffffe est
donc une sécurité, nécessaire car les difffférents points du cycle peuvent bouger légèrement en
fonction
des conditions (mise en route du frigo après un arrêt prolongé : Tf est très difffférent, augmentation
ou
diminution de Tc en fonction des saisons, etc...).
10. Un sous-refroidissement est une diminution de la température en sortie du condenseur
en deçà de la température de saturation. Étudier l’effet d’un sous-refroidissement de 5
K.
Un sous-refroidissement consiste à continuer de refroidir le flfluide dans le condenseur après que
celui-ci
ait atteint la courbe d’ébullition. On refroidit donc le liquide, de l’état de liquide saturant à Tcond
jusqu’à une température Tcond d ∆Tss-refLe sous-refroidissement améliore signifificativement le
COP. Il permet en fait au flfluide d’entrer
dans l’évaporateur avec un titre en vapeur plus faible (c’est-à-dire au point 4 d’être plus à gauche
dans
le diagramme p-h), et donc à la vaporisation du flfluide d’extraire plus de chaleur du compartiment
réfrigéré, tout ceci sans changer le travail à fournir par le compresseur (les points 1 et 2 ne bougent
pas).
La température de la cuisine étant de 30 °C, et ayant Tcond
= 40 °C, on peut avoir au maximum
∆Tss-ref = 10 K.
11. Étudier l’effet d’un rendement isentropique imparfait du compresseur, en le prenant
égal à 80 %.

12. Étudier l’effet des pertes de charge dans l’évaporateur et le condenseur, en les prenent
égales à 0,2 bar. Pourquoi ne peut-on pas paramétrer dans le logiciel de pertes de charge
dans le détendeur et le compresseur ?
En s’appuyant sur les résultats précédents, élaborer le cycle donnant la meilleure efficacité
frigorifique.

Cahier des charges :


 La puissance de refroidissement doit atteindre 1 kW;
 Les températures d’évaporation et de condensation sont de −10 °C et 40 °C;
 Le compresseur à un rendement isentropique de 80%;
 Sa puissance maximale est de 600W;
 Les pertes de charge sont de 0,2 bar dans le condenseur et autant dans l’évaporateur ;
 Les normes imposent que la température du fluide ne doit jamais excéder 60 °C
En s’appuyant sur les résultats précédents, élaborer le cycle donnant la meilleure efficacité
frigorifique
 La surchauffe est nécessaire au fonctionnement de la machine frigorifique mais doit rester faible
afin d'optimiser le
coefficient de performance de la machine. On choisira, en
général une valeur de surchauffe positive inférieure à 5 °C
1516
 Le sous refroidissement garantit que la chaleur latente est utilisée au maximum, notamment au
niveau de l'évaporateur mais une valeur trop grande impose un condenseur plus
important ; en première approche, le sous-refroidissement sera compris entre 0 et 10°C.
Pour avoir une meilleure efficacité frigorifique Nous
prendrons les hypothèses suivantes :
Température de la source froide = 0 °C
Température de la source chaude = 25°C
Surchauffe : 0 K
Sous refroidissement : 0 K
Les gimistes 2020/2021

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